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Réponse Au Procès-Verbal Du Conseil de Discipline Du 1er Avril 2010
Réponse Au Procès-Verbal Du Conseil de Discipline Du 1er Avril 2010
I – INTRODUCTION
II – ANALYSE DU PROCÈS-VERBAL
Or, l’ordre du jour figurant en en-tête du rapport disciplinaire établi par le recteur
MUCCHIELLI en date du 2 mars 2010 est libellé en ces termes, je cite :
Pourquoi l’ordre du jour a-t-il changé ? Tout simplement car dans mon contre-rapport en date
du 26 mars 2010 (page 1 sur 24), je m’étais insurgé contre cet ordre du jour mensonger.
J’avais demandé au nouveau recteur MUCCHIELLI, pour être en parfaite adéquation avec le
courrier de l’ancienne rectrice SANCIER-CHÂTEAU en date du 29 janvier 2010 me
convoquant devant le conseil de discipline le 1er avril 2010, que cet ordre du jour soit changé
et libellé en ces termes :
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« Refus d’obéissance caractérisé à son supérieur hiérarchique et conséquences qu’il convient
de tirer du refus de Monsieur LANDEL de se soumettre à la vérification de son aptitude
physique à l’exercice des fonctions enseignantes »
Je constate que le recteur a modifié son ordre du jour mensonger, suite à l’envoi de mon
contre-rapport en date du 26 mars 2010 !
Question : le recteur a-t’il prévenu tous les commissaires paritaires de ce changement d’ordre
du jour avant la réunion du conseil de discipline ?
« Il (le Président) précise que l’objet de la réunion du conseil est de donner un avis sur les
suites qu’il convient de réserver au refus de ce professeur d’obtempérer aux demandes de
l’administration tendant à faire vérifier son aptitude à l’exercice de ses fonctions. Il donne
lecture de l’ordre du jour, puis indique qu’il sera fait lecture du rapport disciplinaire par
lequel le conseil de discipline est saisi, ainsi qu’à sa demande, d’un courrier de Monsieur
LANDEL en date du 18 février 2010 et du contre-rapport en date du 26 mars 2010 transmis
par l’intéressé. »
La confusion est savamment orchestrée par le rectorat pour tout mélanger dans le seul but de
manipuler les commissaires paritaires pour les faire voter à la fin du conseil comme le veut le
rectorat ! Comme d’habitude, aucun scrupule de la part du rectorat, tous les moyens sont bons
pour parvenir à ses fins : le mensonge, la magouille et la manipulation !
Ce document, joint à mon contre-rapport en date du 26 mars 2010, n’est pas un avis comme le
mentionne le procès-verbal mais un certificat médical ! De plus, ce certificat médical
n’estime pas comme le mentionne le procès-verbal mais certifie que (…). En dernier lieu, le
procès-verbal ne parle que de congé de longue durée, alors que le certificat du docteur
MENGUY parle aussi bien du congé de longue maladie que du congé de longue durée !
« Monsieur TRÉPAGNE s’étonnant que cette situation perdure depuis plusieurs années, le
Président rappelle que l’administration ne peut vérifier le bien fondé des arrêts de travail
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qu’en diligentant des contre-visites ou des expertises médicales, auxquelles Monsieur
LANDEL refuse de se soumettre. »
Il est inadmissible d’écrire de tels mensonges dans un procès-verbal, document officiel signé
de la main du Président Patrick GUIDET, au nom du recteur !
En effet, s’il est vrai que l’administration ne peut vérifier le bien fondé des arrêts de travail
qu’en diligentant des contre-visites, par contre, il est totalement faux d’écrire que
l’administration peut vérifier le bien fondé des arrêts de travail en diligentant des expertises
médicales.
Cette procédure est confirmée par la Circulaire n° 1711, 34/CMS et 2B 9 du 30 janvier 1989,
paragraphe 1.4. CONTRÔLE PENDANT LE CONGÉ
« L'administration peut demander à l'un des médecins agréés (4) dont elle s'est attaché les
services d'effectuer une contre-visite du fonctionnaire en congé de maladie.
Si l'intéressé persiste dans son attitude, l'administration engage une procédure d'abandon de
poste à son encontre, en application de la circulaire du Premier ministre FP no 463 du
11 février 1960. Au terme de cette procédure, sa radiation des cadres est prononcée.
Par contre, dans le paragraphe II – 2 ci-dessus, le Président précise que l’objet de la réunion
du conseil est de donner un avis sur mon refus de faire vérifier mon aptitude à l’exercice des
fonctions, ce qui est la cause du déclenchement de la procédure disciplinaire par la rectrice
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SANCIER-CHÂTEAU. Ses courriers du 12 juin 2009, du 25 juin 2009 et du 29 janvier 2010
sont très explicites.
En ce qui concerne les expertises médicales, les textes sont clairs. La circulaire n° 1711,
34/CMS et 2B 9 du 30 janvier 1989, paragraphe 6.11. REPRISE DE FONCTIONS,
6.11.1. Vérification de l'aptitude physique, mentionne :
Le fonctionnaire est alors examiné par un médecin agréé suivant des modalités prévues par
arrêté.
Comme à leur habitude, les commissaires paritaires présents à ce conseil devaient faire la
sieste !
« Monsieur LE FIBLEC se fait confirmer que les arrêts de traitement opérés sur la paye de
Monsieur LANDEL correspondaient à des décisions du Recteur et non à l’épuisement de ses
droits à congés de maladie rémunérés, puis s’étonne qu’il conserve des droits à
rémunération, malgré la succession de ses arrêts maladie. »
Monsieur LE FIBLEC, pose des questions et « s’étonne » sur des sujets qui n’ont pas grand
chose à voir avec l’ordre du jour ! Poser de telles questions est totalement inutile, les réponses
étant déjà connues de tous ou du moins par ceux qui s’intéressent un tant soit peu à la
question, ce qui apparemment n’a pas l’air d’être le cas de ce Monsieur LE FIBLEC, pourtant
secrétaire académique du SNES depuis de nombreuses années !
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« Le Président rappelle que Monsieur LANDEL ne demandant pas à être placé en congé de
maladie lors des vacances scolaires, il conserve des droits à congés rémunérés à demi ou à
plein traitement. »
Le recteur rappelle que ma situation administrative est tout à fait normale. Comme je l’ai
rappelé moi aussi dans mon contre-rapport en date du 26 mars 2010, page 23 sur 24, le recteur
avait déjà reconnu en F.P.M.A. de juin 2008 sur les mutations intra-académiques que ma
situation était tout à fait normale. Le Président Laurent GERIN, au nom du recteur Tanneguy
LARZUL, avait déclaré que « Monsieur LANDEL est en position régulière, puisqu’il est
couvert par des congés de maladie ordinaire, hors les périodes des congés scolaires, et que
l’administration ne peut préjuger de la décision du médecin. »
Le Président, n’a pas répondu à la question de Monsieur LE FIBLEC au sujet des « arrêts de
traitement opérés sur la paye de Monsieur LANDEL … », mais il est vrai que les réponses
sont connues de tous, pas besoin d’en rajouter ( il s’agit des deux suspensions de salaire
rectorales, de 8 mois en 2003 puis de 16 mois en 2005, jugées illégales respectivement par la
Cour administrative d’appel de Douai et le Tribunal administratif d’Amiens !)
Première remarque générale concernant les propos totalement déplacés du Président au sujet
de mes saisines des tribunaux administratifs. Que je sache, nous sommes encore dans un pays
démocratique et n’en déplaise au recteur, tout citoyen, même Monsieur LANDEL, a droit de
saisir la justice administrative, comme bon lui semble, le nombre de requêtes par personne
n’étant pas limité !
Cela est confirmé par le Tribunal administratif d’Amiens qui a débouté le rectorat à ce sujet.
En effet, concernant le dossier n° 0701657- Harcèlement moral, la rectrice SANCIER-
CHÂTEAU, dans son mémoire en date du 17 juillet 2009 au TA d’Amiens écrivait : « Par
ailleurs, face à l’impétuosité contentieuse dont fait preuve Monsieur LANDEL depuis quinze
ans, je demande sa condamnation au versement de dommages et intérêts pour abus du droit
d’agir en justice à hauteur de 3000 euros. »
La rectrice a été déboutée par le Tribunal, ce dernier ayant décidé, article 2 : « Les
conclusions du recteur de l’académie d’Amiens tendant à la condamnation de M. Guy
LANDEL au versement d’une amende pour recours abusif sont rejetées. »
Deuxième remarque concernant les chiffres avancés par le Président qui sont tout à fait
farfelus comme d’habitude. En effet, annoncer à l’assistance que sur les 131 saisines des
tribunaux administratifs il y a eu 122 rejets est d’une malhonnêteté évidente. Le Président
oublie (volontairement) de mentionner que sur les 131 saisines, il y a 54 requêtes concernant
le refus de communication de documents par le rectorat ! A chaque fois, après avis favorable
de la CADA et saisine du Tribunal administratif d’Amiens, le recteur m’envoie, contraint et
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forcé, les documents demandés plusieurs mois auparavant ! Dans ce cas, il est malhonnête de
parler de « rejet du Tribunal » mais seulement d’absence de jugement, celui-ci ordonnant à
chaque fois « qu’il n’y a pas lieu de statuer sur la requête ».
Pour reprendre la terminologie rectorale, je dirais que concernant les saisines des tribunaux
administratifs concernant les demandes de documents, celles-ci m’ont été très « favorables »,
le recteur ayant été, à chaque fois, contraint et forcé, de m’envoyer les documents demandés !
Dernière remarque concernant le rejet de ma plainte pour Harcèlement moral. S’il est vrai que
la requête n°0701657 a bien été rejetée par le Tribunal administratif d’Amiens, il est
nécessaire de préciser qu’un appel a aussitôt été fait par mon avocat auprès de la Cour
administrative d’appel de Douai en date du 28 mai 2010 contre le Ministère de l’Éducation
Nationale [Voir dossier n°10DA00636].
« Il (le Président) précise à Monsieur LE FIBLEC, qui en a fait la demande, que les 9
jugements favorables à Monsieur LANDEL concernent uniquement l’annulation de
suspensions de rémunération ou de notations administratives. »
Aucun commentaire à faire sur la réponse du Président. Par contre, la question de Monsieur
LE FIBLEC est d’une totale nullité, n’ayant rien à voir avec le sujet à l’ordre du jour de ce
conseil de discipline !
Pour poser une telle question en plein milieu du conseil, c’est qu’il y a vraiment un certain
malaise ou alors que cette madame POLIAKHOVITCH vient juste de finir sa sieste, n’ayant
pas suivi le début du conseil ! A la décharge de son incompréhension, le changement, inopiné,
par le recteur, en dernière minute, de l’intitulé de l’ordre du jour, qui a dû échapper à
madame POLIAKHOVITCH et à bon nombre de commissaires paritaires ! [Voir paragraphe
II – 1 ci-dessus]
« Le Président rappelle que l’administration est en droit de vérifier le bien-fondé des arrêts
de travail produits par Monsieur LANDEL et qu’il est de son devoir de saisir le comité
médical pour vérifier si la succession des congés ordinaires de maladie justifie l’attribution
d’un congé de longue maladie ou de longue durée, dont la durée est réglementairement
limitée, un fonctionnaire ne pouvant éternellement être placé en position de congé maladie.
Or Monsieur LANDEL est en congé ordinaire de maladie de manière continue depuis 2003,
hors vacances scolaires, et a été en congé ordinaire de maladie de manière quasiment
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continue de septembre 2001 à 2003. Cette situation ne peut donc perdurer sans que le comité
médical départemental puisse donner un avis sur l’aptitude physique de l’intéressé à
exercer ses fonctions ou, le cas échéant, à bénéficier d’un congé de longue maladie ou d’un
congé de longue durée. »
Mis à part la première ligne qui n’est pas un mensonge : « Le Président rappelle que
l’administration est en droit de vérifier le bien-fondé des arrêts de travail produits par
Monsieur LANDEL », tout le reste n’est que mensonges dénués de toute référence légale. Ces
propos mensongers ont été rabâchés de nombreuses fois par le recteur dans ses différents
courriers qu’il m’a adressés ou dans les mémoires en réponse adressés au Tribunal
administratif d’Amiens. M’étant déjà largement expliqué sur ce sujet, il suffit de se référer
d’une part, à ma lettre à la rectrice en date du 18 février 2010 et d’autre part, à mon contre-
rapport disciplinaire en date du 26 mars 2010, deux documents bien connus de tous les
commissaires paritaires !
Je rappellerai enfin que d’après la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984, article 34, alinéa 2 :
« Le fonctionnaire en activité a droit à des congés de maladie dont la durée totale peut
atteindre un an pendant une période de douze mois consécutifs en cas de maladie dûment
constatée mettant l'intéressé dans l'impossibilité d'exercer ses fonctions. (…). »
En effet, l’article 7 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 relatif à la désignation des médecins
agréés, à l'organisation des comités médicaux et des commissions de réforme, aux conditions
d'aptitude physique pour l'admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie
des fonctionnaires, précise :
« Les comités médicaux sont chargés de donner à l'autorité compétente, dans les conditions
fixées par le présent décret, un avis sur les contestations d'ordre médical qui peuvent s'élever
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à propos de l'admission des candidats aux emplois publics, de l'octroi et du renouvellement
des congés de maladie et de la réintégration à l'issue de ces congés.
4. La réintégration après douze mois consécutifs de congé de maladie ou à l'issue d'un congé
de longue maladie ou de longue durée ;
N’étant concerné par aucun des 7 alinéas énumérés ci-dessus, le comité médical est en effet
dans l’impossibilité de se réunir à mon sujet.
« Madame POLIAKHOVITCH s’étonnant dans ces conditions que le conseil n’ait pas été
réuni plus tôt, le Président explique que si l’institution aurait sans doute pu intervenir avant
pour faire cesser cette situation, cela ne justifie pas que celle-ci perdure. »
Le Président, dans sa réponse, nous explique que l’administration « aurait sans doute pu
intervenir avant » sans nous dire pourquoi elle ne l’a pas fait ! C’est vraiment irresponsable
de la part du Président de dire de telles bêtises et de tels mensonges devant 37 personnes dont
pas une seule n’ose contester les propos mensongers du Président !
Car que je sache, de novembre 2000 jusqu’au conseil de discipline du 1er avril 2010, le
rectorat, avec le soutien actif de tous ses relais dans le département de l’Aisne (Inspection
académique, Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales, Médecin de
prévention à Laon, Centre médico-psychologique de Tergnier, Docteur psychiatre Luc
MARGAT, etc...), m’a harcelé pendant une dizaine d’années pour m’obliger à aller me faire
expertiser par le docteur psychiatre Luc MARGAT au centre médico-psychologique de
Tergnier, antenne de l’hôpital psychiatrique de Prémontré dans l’Aisne !
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- Suspension de salaire de 8 mois prise le 9 avril 2003
- Suspension de salaire de 16 mois prise le 16 février 2005
- 2ème conseil de discipline le 1er avril 2010 avec mise à la retraite d’office !
Alors je rectifierai les mensonges du Président en disant que depuis une dizaine d’années, le
rectorat a tout essayé ou presque sans obtenir le moindre résultat ! Depuis 10 ans, le rectorat
s’entête dans l’illégalité la plus totale et n’arrive pas à me faire courber l’échine !
Même sa dernière trouvaille, le conseil de discipline du 1er avril 2010, n’arrivera pas à me
faire expertiser par le docteur psychiatre Luc MARGAT à Tergnier !
Monsieur FARCE n’a pas besoin de poser une question aussi idiote, qui plus est, prête à
confusion car imprécise. Tous les textes de loi sont très clairs à ce sujet : il ne s’agit pas de
congés de maladie ordinaire de moins de 6 mois mais de congés de maladie ordinaire de
moins de 6 mois consécutifs, le mot consécutif étant fondamental dans cette affaire !
Monsieur FARCE, devrait réviser ses cours avant de venir magouiller en conseil de
discipline !
« Le Président explique que le comité médical est obligatoirement saisi pour les congés de
maladie ordinaire de plus de 6 mois, ce qui ne fait pas obstacle à ce qu’il statue pour des
congés d’une durée inférieure, sur demande de l’employeur. »
La réponse du Président à Monsieur FARCE comporte deux mensonges en une seule phrase !
Tout d’abord premier mensonge du Président qui reprend à son compte le mensonge de
Monsieur FARCE sur les 6 mois (non consécutifs) puis deuxième mensonge en affirmant que
le comité médical peut statuer pour des congés d’une durée inférieure à 6 mois, sur demande
du rectorat !
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Lorsqu'un fonctionnaire a obtenu pendant une période de douze mois consécutifs des congés
de maladie d'une durée totale de douze mois, il ne peut, à l'expiration de sa dernière période
de congé, reprendre son service sans l'avis favorable du comité médical (…). »
Que le Président fournisse un texte de loi autorisant le comité médical départemental à statuer
« pour des congés d’une durée inférieure à 6 mois » ! Le Président raconte n’importe quoi
comme à son habitude sachant pertinemment que personne n’osera ou ne sera capable de le
contredire, les 37 commissaires présents étant tous des « moutons suppléants » du titulaire
Président !
« Madame CONTANT s’inquiète du précédent que crée de Monsieur LANDEL en étant placé
en congé de maladie uniquement hors vacances scolaires. »
« Le Président précise qu’il n’est pas fait obligation aux enseignants de se couvrir pendant
les congés des élèves. »
Madame CONTANT a tout à fait raison de reconnaitre que ma situation depuis 10 ans crée un
précédent, mais elle n’a aucune raison de s’inquiéter ! Peut-être a-t-elle peur que cela fasse
jurisprudence ?
Ce qui est relativement nouveau de la part du rectorat, c’est la reconnaissance officielle pour
un enseignant de ne pas être obligé de justifier ses absences pendant les congés officiels de la
Toussaint, de Noël, d’hiver, de printemps et d’été !
Une fois de plus le rectorat se contredit car en ce qui me concerne, depuis ma mutation
d’office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège Gérard-Philipe de Soissons en octobre
2001, j’ai été systématiquement harcelé par le rectorat pour m’obliger à fournir des certificats
médicaux pendant les congés scolaires ! Or, en accord avec mon médecin traitant, je n’ai
jamais fourni un seul arrêt de travail à l’administration pendant les congés scolaires
énumérés ci-dessus malgré les nombreuses menaces, mises en demeure et toutes sortes de
mesures de rétorsion du rectorat et cela pendant une année de novembre 2001 à novembre
2002. Les exemples ne manquent pas, je les ai déjà relatés à maintes reprises :
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« Madame POLIAKHOVITCH s’étonnant des convocations de Monsieur LANDEL devant un
médecin psychiatre, il lui est précisé que ce choix relève de la compétence de la Direction
Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales mais qu’il peut être justifié par le fait que
les arrêts de Monsieur LANDEL sont prescrits par un médecin psychiatre. »
Madame POLIAKHOVITCH a tout à fait raison de « s’étonner », mais son étonnement aurait
dû perdurer suite à l’explication donnée par le Président, à condition bien sûr de connaître le
dossier, ce qui n’est pas le point fort de tous les « touristes » venus se divertir pour certains et
faire la sieste pour d’autres au rectorat le 1er avril !
En effet, affirmer comme le fait le Président que les convocations de la D.D.A.S.S. devant un
médecin psychiatre seraient justifiées par le fait que mes arrêts de travail sont prescrits par un
médecin psychiatre, n’est pas très convaincant ! Je rappelle au Président et à tous ces
« touristes », que d’octobre 2000 à juin 2006, soit pendant près de 6 ans, les arrêts de
travail ont été prescrits uniquement par mon médecin référent, médecin généraliste. Ce
n’est, qu’à partir de juin 2006 que les arrêts de travail ont été prescrits par un médecin
psychiatre, les avis d’arrêts de travail contenus dans mon dossier administratif l’attestent !
Par contre, le harcèlement organisé par le rectorat pour m’obliger à aller me faire
psychanalyser chez le docteur psychiatre Luc MARGAT ne date pas de juin 2006 mais bien
d’octobre 2000, soit depuis près de 10 ans !
Pour preuve, considérons l’année scolaire 2000/2001 où j’exerçais, à plein temps, au lycée
Gay-Lussac de Chauny, je reçois de la part de la Directrice Départementale des Affaires
Sanitaires et Sociales de l’Aisne, la lettre suivante datée du 4 décembre 2000, je résume :
« Afin de permettre au Comité Médical Départemental de donner son avis sur votre aptitude à
exercer vos fonctions de professeur certifié, je vous serais obligé de vous mettre en rapport
avec le secrétariat du centre médico-psychologique ci-dessous désigné, en vue d’obtenir une
convocation pour la contre-visite nécessaire. »
Le jeudi 11 janvier à 16 h 15 »
Par courrier en date du 12 janvier 2001, la Directrice Départementale des Affaires Sanitaires
et Sociales de l’Aisne me harcèle de nouveau en m’écrivant :
« En date du 4 décembre 2000, je vous demandais de bien vouloir prendre rendez-vous avec
le Docteur MARGAT au centre médico-psychologique – 12 rue de la Libération – 02700
TERGNIER.
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Ce jour, la secrétaire du Docteur MARGAT me fait savoir qu’elle vous avez convoqué le 11
janvier 2001 et que vous ne vous êtes pas présenté.
A toutes fins utiles, je vous rappelle que l’administration peut interrompre le versement du
salaire du fonctionnaire qui ne justifie pas les raisons pour lesquelles il ne s’est pas présenté
au rendez-vous ou qui refuse de faire cette contre-visite (voir copie ci-jointe). »
La copie jointe à la lettre fait état de la Circulaire n° 1711, 34/CMS et 2B9 du 30 janvier
1989, paragraphe 6.7.2.1. Le refus du fonctionnaire de se soumettre au contrôle médical (art.
25, 2ème alinéa, et article 44, 3ème alinéa, du décret du 14 mars 1986).
« Dès lors que la visite de contrôle au domicile du fonctionnaire ou sur convocation n’a pu
avoir lieu en l’absence ou en raison du refus de l’intéressé, celui-ci doit être mis en demeure
par l’administration de justifier cette absence ou ce refus et d’accepter la contre-visite
suivant des modalités compatibles avec son état de santé.
Après une ou plusieurs mises en demeure infructueuses tendant à faire accepter le contrôle
par le fonctionnaire, celui-ci perd le bénéfice du congé de maladie et se trouve être en
situation d’absence irrégulière.
Dès lors, une procédure d’abandon de poste peut être engagée à l’encontre du fonctionnaire
récalcitrant afin que puisse être prononcée sa radiation des cadres. »
Quatre années plus tard, le 18 février 2005, la rectrice Marie-Danièle CAMPION a bien
essayé d’appliquer cette circulaire, car je refusais toujours de me rendre chez le psychiatre
MARGAT à Tergnier, bien que je sois en congés de maladie ordinaire depuis octobre 2001 !
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Il serait intéressant de connaître le délibéré mais sans doute doit-il y avoir des commissaires
paritaires qui ont peur d’afficher publiquement leurs avis.
Peu importe de connaître l’avis des représentants de l’administration, tout le monde sait qu’ils
sont aux ordres du recteur (pas un seul n’étant intervenu pendant le conseil !) et ne sont là que
pour voter la proposition du Président. Mais, par contre, il serait intéressant de connaître l’avis
des personnes ayant l’étiquette de « représentants du personnel ». Sur les 19 représentants
convoqués à mon conseil de discipline, seuls 5 sont intervenus, la plupart du temps par des
questions totalement idiotes, ne rétorquant même pas aux explications mensongères du
Président. Sans doute ne voulaient-ils pas polémiquer avec l’administration ayant peur des
représailles pour leur progression de carrière !
Il est écrit que le Président met aux voix la sanction de la mise à la retraite d’office, ce qui
suppose que la plus grave des sanctions, la révocation, n’a pas été proposée par le Président.
Cette proposition a recueilli 37 voix sur 38, suite à un vote à bulletins secrets, demandé par les
représentants du personnel.
D’une part, le procès-verbal ne mentionne pas sur quelle proposition s’est prononcée la
commission, ce qui est contraire aux textes législatifs en vigueur. En effet, le dernier alinéa de
l’article 19 de la loi n° 83-634 du 13 juillet1983 stipule :
« L'avis de cet organisme de même que la décision prononçant une sanction disciplinaire
doivent être motivés.»
« Le conseil de discipline, au vu des observations écrites produites devant lui, (…) émet un
avis motivé sur les suites qui lui paraissent devoir être réservées à la procédure disciplinaire
engagée (…).
La proposition ayant recueilli l'accord de la majorité des membres présents doit être
motivée et être transmise par le président du conseil de discipline à l'autorité ayant pouvoir
disciplinaire. »
« Le conseil de discipline est donc saisi du dossier de Monsieur LANDEL pour donner son
avis sur le refus d’obéissance caractérisé de l’intéressé et les conséquences qu’il convient de
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tirer de son refus de se soumettre aux contrôles médicaux diligentés pour vérifier le bien-
fondé des arrêts maladie successifs. »
Le procès-verbal montre que l’ordre du jour a été modifié à la dernière minute, sans que les
commissaires paritaires puissent en être avertis !
L’avis du conseil n’étant pas motivé, ce conseil de discipline sera déclaré illégal, et par voie
de conséquence la sanction disciplinaire de la mise à la retraite d’office sera déclarée elle
aussi illégale.
Or, d’après l’article 31 du décret n°82-451 du 28 mai 1982 relatif aux commissions
administratives paritaires :
« Les suppléants peuvent assister aux séances de la commission sans pouvoir prendre part
aux débats. Ils n'ont voix délibérative qu'en l'absence des titulaires qu'ils remplacent. (…)»
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Soit au total 5 personnes (3 représentants de l’administration + 2 « représentants » du
personnel) qui ont manifestement violé la loi en « bourrant les urnes » en toute illégalité !
Ce qui est grave et répréhensible, c’est que la loi soit violée par des personnes qui, à longueur
d’années, donnent des leçons d’honnêteté et d’intégrité, en quelque sorte des donneurs de
leçons : le recteur ou son représentant qui magouille avec sa DRH, un proviseur de lycée à
Soissons qui magouille avec son collègue principal de collège à Amiens et plus grave encore
la responsable des affaires juridiques au rectorat d’Amiens qui s’associe pour « bourrer les
urnes » !
NUL DOUTE QUE CETTE DAME EST TRÈS BIEN PLACÉE POUR DONNER DES
LEÇONS DE LÉGALITÉ ET DE RESPECT DE LA LOI DEVANT DES JUGES !
Le décret n°82-451 du 28 mai 1982 ayant été violé par le recteur, ce conseil de discipline
sera déclaré illégal, et par voie de conséquence la sanction disciplinaire de la mise à la retraite
d’office sera déclarée elle aussi illégale.
Dernière remarque concernant ce procès-verbal : il est non daté alors que celui de mon
premier conseil de discipline du 21 septembre 2001 était daté (20 décembre 2001) !
Les commissaires paritaires convoqués à mon conseil de discipline du 1er avril 2010 étaient au
total 38, 19 représentants de l’administration et 19 représentants du personnel.
Pendant toute la durée du conseil de discipline, soit 2 h 35 min, mis à part le Président
(représentant de l’administration), les 18 autres représentants de l’administration ne se sont
jamais exprimé et se sont contentés de voter la proposition du Président, discipline oblige !
Par contre, il n’est pas inutile d’analyser l’attitude de ceux que l’on appelle ou qui se font
appelé « Représentants du personnel ».
Première remarque :
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De même, je constate qu’en comparant les deux procès-verbaux, deux « représentants du
personnel » étaient déjà là il y a 9 ans ! Il s’agit de Madame Catherine POLIAKHOVITCH du
SN-FO-LC et de Monsieur François FARCE du SGEN-CFDT. Ces deux personnages,
apparemment « titulaires à vie », devraient être spécialistes en matière de défense des
personnels vu leur ancienneté dans le « métier ». Or, il n’en est rien ! Comparés aux novices
qui arrivent, leur seule différence est qu’ils sont autorisés à poser des questions au Président,
et pas n’importe lesquelles.
Sur les 19 « représentants du Personnel », seuls cinq ont osé ou daigné poser une ou plusieurs
questions. A y regarder de plus près, on s’aperçoit que les 5 intervenants sont soit responsable
soit porte-parole d’un syndicat :
Pour qu’il n’y ait pas de jaloux, chaque syndicat a eu l’autorisation de poser une ou plusieurs
questions :
Le nombre de questions posées importe peu. Ils auraient pu poser le même genre de questions
au Président pendant 24 heures que cela rien n’aurait rien changé, sauf à se coucher plus tard !
Quand on voit la nature des questions posées, de la part de personnes censées en connaître un
petit peu en matière syndicale, on se dit que l’administration a de beaux jours devant elle !
De plus, tous ces représentants syndicaux ont l’air de débarquer en terre inconnue. Que ce
soit :
Monsieur TRÉPAGNE qui « s’étonne que cette situation perdure depuis plusieurs années »
ou
Monsieur LE FIBLEC qui « s’étonne que je conserve des droits à rémunération … »
ou
Madame POLIAKHOVITCH qui « s’étonne dans ces conditions que le conseil n’ait pas été
réuni plus tôt … »
qui « s’étonne des convocations de Monsieur LANDEL devant un médecin psychiatre …»
ou
Enfin Madame CONTANT qui « s’inquiète du précédent que créé Monsieur LANDEL… »
Seul Monsieur FARCE, lui, ne « s’étonne » pas, ne « s’inquiète » pas ; il « souhaite »
seulement connaître la réponse à une question qu’un vieux de la vieille, comme lui, devrait
connaître depuis plusieurs années, d’autant plus quand on est responsable académique du
SGEN depuis belle lurette !
Quand on a en face de soi des « représentants du personnel » qui ne font que s’étonner, que
s’inquiéter et que souhaiter, nul doute que l’on peut raconter n’importe quoi, cela marche à
tous les coups ! Et le Président ne se gêne pas ! Aucun des nombreux mensonges proférés par
le Président n’est repris ou contesté par qui que ce soit, ce qui était important pour chaque
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syndicat était d’intervenir pour montrer qu’il était présent au conseil ! C’est d’ailleurs ce qui
se passe à longueur d’année à l’éducation nationale dans la perspective d’élections
professionnelles ou de négociations bidon avec l’administration, les syndicats essayent de se
mobiliser en appelant à une petite grève ou à une petite manif, juste le temps de se compter et
faire semblant de peser sur la négociation !
Pas étonnant que la France soit l’un ou le pays le moins syndiqué d’Europe. Mis à part
certains enseignants qui se syndiquent pour pouvoir magouiller leur avancement de carrière,
je ne vois pas bien l’intérêt pour l’immense majorité de se syndiquer si ce n’est jeter son
argent par les fenêtres !
Deuxième remarque :
Il est à noter l’attitude scandaleuse des deux syndicats SNALC Picardie et SNES-FSU
Picardie qui lors de mon conseil de discipline du 1er avril 2010 ont montré leur vrai visage !
L’unique personnage qui a répondu à mon mail est le président du SNALC Picardie, Martial
CLOUX. En date du 20 février 2010, soit le lendemain, il me répond :
L’échange de mails aurait pu s’arrêter là, mais étrangement, le lendemain, le 21 février 2010,
je reçois, toujours de la part de ce même individu, ce mail totalement irresponsable et
ignoble :
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IV – « LES SIGNATAIRES DU PROCÈS-VERBAL »
Que les deux représentants de l’administration, de par leur signature au bas du procès-verbal,
aient cautionné et approuvé la magouille, cela n’est pas surprenant !
Par contre, que les mêmes pratiques se retrouvent aussi du côté du SNES, Monsieur Guy
FRIADT, de par sa signature au bas du procès-verbal, a cautionné et approuvé la magouille du
syndicat auquel il appartient, est d’une gravité sans nom !
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