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Rapport N°01 La Normalisation Comptable Internationale Ias Ifrs Et Le SCF
Rapport N°01 La Normalisation Comptable Internationale Ias Ifrs Et Le SCF
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SOMMAIRE :
INTRODUCTION
IASCF
IASC/IASB
IFRIC
SAC
J Processus d'élaboration des normes comptables internationales
J Enjeux des normes IAS/IFR et les principes
J Impacts des IAS/IFRS ë les perspectives d¶évolution du référentiel
J Les normes comptables internationales et leur interprétation
Stocks et en cours.
Subventions
Provisions pour risques et charges.
Emprunts et autres passifs financiers
Evaluation des charges et produits financiers
J Démarche de l¶Algérie
J Principales évolutions par rapport au P.C.N.
J Divergences entre le S.C.F. et les normes I.A.S/I.F.R.S.
J La mise en œuvre étape par étape du nouveau System Comptable Financier
Algérien
CONCLUSION
INTRODUCTION :
La mondialisation et ses conséquences sur la globalisation financière qui en a résulté, ont placé la
comptabilité, principale source de l'information financière, au cœur du fonctionnement des marchés financiers,
cette globalisation financière a rendu indis pensable l͛harmonisation à l'échelle mondiale de l'information
financière fournie aux investisseurs. La normalisation internationale exige une reconnaissance officielle au
niveau international de normes qui seront un référentiel comptable compréhensible pa r tous,
indépendamment du pays où les normes ont été produites.
Au niveau européen, l'opportunité de cette harmonisation a été bien ressentie par l'Union
européenne qui a décidé d͛harmoniser l'information financière des sociétés cotées en bourse afin de garantir
la protection des investisseurs. Par l'application des règles comptables internationales, elle entend préserver la
confiance envers les marchés financiers tout en facilitant la négociation transfrontalière et internationale des
valeurs mobilières dont la com parabilité, la fiabilité et la transparence des comptes des entreprises
européennes constituent un facteur essentiel de l'intégration des marchés financiers européens et de leur
compétitivité internationale.
Les pays frères et voisins (Tunisie et Maroc) ont entamé la convergence vers les normes IAS/IFRS
depuis quelques années, l͛Algérie ne peut pas rester à l͛écart de ce mouvement international, et a décidé
l͛application du nouveau système comptable financier SCF a partir de 2010 qui s͛ aligne avec les IAS/IFRS. Il ne
s͛agit plus de produire une information factuelle destinée à l͛administration fiscale, mais de construire un
véritable outil de communication pour se présenter, au marché, aux actionnaires et aux investisseurs
potentiels nationaux et étrangers.
La publication de deux premières normes date de 1975, l͛une concerne la publication des méthodes
comptables (I.A.S. 1), l͛autre portant sur la valorisation et la p résentation des stocks selon la méthode des
coûts historiques (I.A.S. 2).
En 1982, l͛I.A.S.C. devient le normalisateur comptable international. En 1989, l'I.A.S.C. publie son
cadre conceptuel pour la préparation et la présentation des états financiers. Il décrit l͛esprit des normes, fixe
les objectifs des états financiers et définit la comptabilisation des normes. En 1990, la Commission européenne
occupe un siège d'observateur au sein du conseil de l'I.A.S.C. En 1999, la Commission européenne souligne que
les I.A.S. sont compatibles avec les directives de l͛Union. La Commission prévoit un plan d͛action favorisant
l͛application des normes internationales en 2005.
En 2001, L͛I.A.S.C. disparaît au profit de l͛I.A.S.B. qui est désormais dirigée par l͛I.A.S.C.F.
| les
L͛I.A.S.B. est un organisme privé dont le siège est à Londres. Cette structure est sous la tutelle de
l͛I.A.S.C.F. (International Accounting Standards Committee Foundation) créé en février 2001, sous la forme
d'une entité à but non lucratif enregistrée dans l'Etat du Delaware aux Etats -Unis. L'I.A.S.C.F. est composée de
vingt-deux membres appelés trustees qui ont pour fonction d'assurer la direction de l͛I.A.S.B. ainsi que des
entités qui lui sont associées.
d'élaborer et de publier des normes comptables internationales pour la présentat ion des états
financiers ;
de promouvoir leur utilisation au niveau mondial ;
de publier des interprétations qui sont développées par l'International Financial Reporting
Interpretations Committee - I.F.R.I.C.
Depuis le 1 er avril 2001, les normes édictées par cet organisme se nomment International Financial
Reporting Standards ou I.F.R.S. Celles qui ont été élaborées avant cette date restent intitulées International
Accounting Standards ou I.A.S. Les normes et interprétations sont publiées après un processus complexe et
long (due process) dont l͛une des étapes est l͛exposé -sondage (exposure draft) qui propos e au public
professionnel d͛apporter des commentaires au projet. Avant leur publication, les normes doivent être
approuvées par neuf des quatorze membres de l͛I.A.S.B. (depuis la révision de la Constitution en juin 2005).
a ncti nnement
Le fonctionnement de la structure peut être représenté dans le schéma simplifié suivant. La structure
est conçue pour soutenir les dispositifs qui sont considérés comme souhaitables en établissant la légitimité
d͛un organisme de normalisation : ses membres so nt des experts techniques, représentent la communauté
financière la plus large et sont indépendants.
La structure réalise son but par un équilibre des fonctions des diverses parties de l͛organisation, à
travers les relations opérationnelles mo ntrées dans le diagramme.
La composition du corps directeur (les administrateurs de l͛IASCF)
Internati nal Acc unting
Standards C mmittee
a undati n(19 Trustees)
Internati nal
Acc unting
Êati nal standard
setters Standards advis ry Standards B ard
and ther interested c uncil (14 B ard
parties
Members
Advis ry c mmittees
Internati nal
financial rep rting
Report to interpretati ns
c mmittee (12)
Appoints to
Advises
b) L͛IASCa
L͛IASCF est un Conseil de surveillance composé des trustees et chargé de désigner notamment les
membres du Comité exécutif, de trouver les fonds nécessaires au fonctionnement et de procéder aux
amendements constitutionnels.
La direction de l͛IASB et de ses comités est au final entre les mains des administrateurs de l͛IASCF. Il y a
19 administrateurs. La constitution de l͛IASCF indiq ue que les administrateurs doivent montrer un engagement
ferme à l͛IASCF et l͛IASB en tant que qu͛organisme normalisateur international. Chaque administrateur aura
une compréhension des enjeux internationaux inhérents au succès d͛une organisation internati onale
responsable du développement de normes comptables internationales de haute qualité pour leur usage auprès
des marchés financiers dans le monde et par d͛autres utilisateurs.
Les administrateurs nomment les membres de l͛IASB, l͛IFRIC et du S AC. En outre :
ʹ ils revoient annuellement la stratégie de l͛IASB et son efficacité ;
ʹ ils approuvent annuellement le budget de l͛IASB et en déterminent l͛utilisation ;
ʹ ils revoient les aspects stratégiques affectant les normes comptables, promeuvent l͛ IASB et ses travaux et
favorisent l͛objectif de l͛application rigoureuse des normes d͛information financière internationales
(cependant, ils sont exclus de la participation dans les sujets techniques concernant les normes) ;
ʹ ils établissent et corrigent les procédures opérationnelles de l͛IASB, l͛IFRIC et du SAC ;
ʹ ils approuvent les amendements à la constitution après suivi du « due process» ;
ʹ ils exercent tous les pouvoirs attribués à l͛IASCF excepté ceux expressément réservés à l͛IASB, à l ͛IFRIC et au
SAC.
Les administrateurs ne sont pas responsables de l͛établissement des normes IFRS. Cette responsabilité
est seulement du ressort de l͛IASB.
c) L͛Ia|IC
L͛IFRIC est un comité d͛interprétation (International Financial R eporting Interpretation Committee).
C͛est le nouveau nom donné au comité d͛interprétation des normes de l͛IASB (auparavant, c͛était le SIC ʹ
Standing Interpretations Committee). Il a pour objet d͛interpréter le corps existant des normes de l͛IASB et
aussi d͛élaborer des positions techniques sur des questions précises, en attente de la définition d͛une norme
définitive.
Le corps interprétatif de l͛IASB, anciennement SIC, a été reconstitué en décembre 2001 en tant que
Comité d͛Interprétation (IFRI C). L͛IFRIC passe en revue, sur une base opportune dans le contexte des IFRS et du
cadre d͛IASB, les questions de comptabilité qui sont susceptibles de recevoir un traitement divergent ou
d) Le SAC
Le SAC est un Comité consultatif de normalisation (Standards Advisory Council) chargé de faire
participer, au processus de mise en œuvre des normes comptables internationales, les parties intéressées par
le reporting financier international et de conseiller le Comité exécutif (sur les priorités de la normalisation) et
éventuellement le Conseil de surveillance.
Le SAC a environ 50 membres et fournit un forum aux organismes et aux personnes ayant un intérêt
pour le reporting financier international pour prendre part au processus d͛établissement des normes. Les
membres sont nommés pour une durée renouvelable de trois ans et proviennent de milieux géogra phiques et
professionnels divers.
Le SAC rencontre normalement l͛IASB au moins trois fois par an et ses réunions sont ouvertes au public.
L͛IASB est exigé pour consulter le SAC avant des décisions sur des projets p rincipaux et les
administrateurs de l͛IASCF doivent consulter le SAC avant d͛envisager tous changements à la constitution. La
constitution décrit les objectifs du SAC comme : donner des avis à l͛IASB sur des décisions et des priorités
d͛ordre du jour dans le travail de l͛IASB ; informer l͛IASB des vues des organismes et des individus sur le Conseil
sur des projets de référence principaux ; et donner d͛autres conseils à l͛IASB ou aux administrateurs.
J Processus d'élaboration des normes comptables internationales
1. L'équipe technique de l'IASB est chargée d'identifier et d'analyser tous les problèmes comptables
associés au sujet traité ;
2. Analyse des règles existantes aux niveaux nationaux et des pratiques adoptées et échanges point de vue
avec les normalisateurs comptables nationaux.
3. Consultation avec le Conseil consultatif des normes « Standards Advisory Council » (SAC) de la possibilité
d'inscrire ce projet dans le programme de travail de l'IASB.
4. L'IASB met en place un groupe consultatif pour conseiller l'IASB sur le sujet.
5. L'IASB publie un document de travail " discussion paper" pour appel à commentaires.
6. L'IASB analyse les commentaires reçus concernant le document de travail qu'il a publié.
7. L'IASB publie un exposé-sondage approuvé par au moins 9 votes favorables sur un total de 14 membres
de l'IASB. L'exposé-sondage présente également les opinions divergentes et le fondement des conclusions.
9. L'IASB étudie l'opportunité de tenir une réunion publique sur le thème envisagé et d'effectuer des tests
sur le terrain ;
Les interprétations sont préparées par (IFRIC) avant d'être approuvées par l'IASB, le processus
d'élaboration d'une interprétation suit, en principe, les étapes suivantes :
1. Identification du problème : cette responsabilité incombe aux membres de l'IFRIC. L'équipe de l'IASB
évalue la question posée, prépare une analyse concernant son champ d'application et vérifie si elle remplit les
critères d'inscription au programme de travail de l'IFRIC.
2. Etablissement du programme de travail de l'IFRIC, au cours d'un débat ouvert au public. Pour être inscrits
à son programme, les problèmes posés doivent répondre à un certain nombre de conditions (présenter un
caractère général et un intérêt pratique...).
4. Rédaction d'un projet d'interprétation et vote. Un consensus est atteint lorsque pas plus de quatre
membres de l'IFRIC votent contre une proposition.
6. Période d'appel à commentaires (d'au moins 60 jours) puis décis ion d'adoption définitive par l'IFRIC, ou
modifications apportées sur la base des commentaires reçus.
Après les scandales financiers du début des années 2000 en Europe et aux États -Unis (Enron,
WorldCom͙), les pouvoirs publics se sont attachés à renforcer la qualité de la communication financière afin
de rétablir la confiance du public, des épargnants et des investisseurs. Ce vaste mouvement s͛est traduit par
l͛adoption d͛un ensemble de textes dont l͛objectif commun est l͛amélioration de la sécurité financière. L͛année
2005 a ainsi vu l͛application des normes Ia|S (International Financial Reporting Standards, dénommées
jusqu͛en 2001 normes IAS pour International Accounting Standards) existant depuis 1973, destinées à toutes
les entreprises faisant appel public à l͛épargne.
L'adoption et l'application des normes comptables internationales au sein de l' Union européenne sont
régies par le règlement (CE) 1606/2002 du 19 juillet 2002, qui définit notamment les critères d'application
d'une norme.
Elles vont nécessiter de profonds aménagements informatiques, aussi bien dans les grands groupes que
dans les PME. Le changement de référentiel comptable que vont connaître toutes les entreprises va
transformer le fonctionnement des marchés financiers, des entreprises et des économies, d͛une part, et
l͛élaboration des comptes, d͛autre part. Moins médiatisé dans le grand public que le passage à l͛ euro, ce
changement aux normes internationales IAS/IFRS aura pourtant beaucoup d͛impact. L͛objectif est en effet de
rétablir la clarté des comptes des entreprises, la confiance des investisseurs sur les marchés boursiers, mise à
mal ces cinq dernières années par des scandales à répétition et par l͛explosion de la dette des entreprises. Le
travail des veilleurs va devenir plus simple, plus rapide et accessible au néophyte.
prééminence de l'économique sur le juridique : les comptes doivent donner une image fidèle de
l'entreprise et de son patrimoine (ainsi, le crédit bail rentre à l'actif du bilan)
importance relative : une information ne doit figurer dans l' annexe que si elle peut influer sur les choix
futurs des utilisateurs.
rincipes
La logique de ces normes comptables repose sur quelques points (parfois divergents par rapport au droit
comptable français) en particulier l'option de valorisation à la juste valeur des actifs et passifs, la primauté de
la substance sur la forme, l͛approche prioritairement bilancielle, la prise en compte prioritaire de la vision de
l͛investisseur, le principe de prudence subordonné à celui de neutralité et de pertinence, l͛absence de textes
spécifiques à un secteur d͛activité, la moindre reconnaissance de la comptabilité d͛intention, la place plus
importante qu͛occupe l͛interprétation dans l͛application des normes.
Les états financiers et l͛information comptable ne sont pas définis de la même façon dans le référentiel
international. Ces derniers comprennent désormais le bilan, le compte de résultat, le tableau de flux de
trésorerie, l͛annexe et « tout autre document utile à la compréhension des comptes » comme le bénéfice par
action pour les sociétés cotées. Quant à l͛information compt able, elle doit être « intelligible » : son lecteur doit
pouvoir se forger une opinion sur l͛activité de l͛entreprise à la simple lecture des informations comptables,
« pertinente » : les informations doivent permettre au lecteur de prendre des décisions économiques
appropriées sur le futur de l͛entreprise, « d͛une importance relative » : une information comptable ne doit être
divulguée que si et seulement si elle apporte des éléments utiles à la prise de décision. Ce seuil de signification
dépend du jugement du professionnel. Par exemple, une baisse de l͛activité é conomique de l͛entreprise peut-
être importante en volume mais non significative par rapport au chiffre d͛affaire généré par le groupe.
L'information doit enfin être « fiable », utilisée sans risque d͛erreur. La fiabilité repose sur quatre principes
fondamentaux : la neutralité, l͛apparence juridique, la prééminence de la réalité économique sur l͛apparence
juridique et le respect de l͛image fidèle...
Êombreux ont été les impacts des IFRS sur les entreprises. Ils varient surtout en fonction du secteur
d'activité. Les établissements de crédit ont été plus affectés par l'IAS 32 et l'IAS 39 que les autres entreprises
par exemple.
La juste valeur (I.A.S. 32) est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint,
entre parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. Le
principe de l͛évaluation des actifs à leur juste valeur repr ésente un impact majeur pour les établissements de
crédit mais aussi pour toutes les entreprises qui ont des participations financières importantes. Plus que toutes
les autres normes, l'IAS 32 et 39 rompent avec l'esprit de la comptabilité française notamm ent.
Elle remet en question les principes comptables « de base » dans la mesure où elle modifie certains
concepts du formalisme comptable. La comptabilité « traditionnelle » enregistre l'acquisition d'un bien (disons,
un titre pour une valeur de m ille euros) et ne revient sur cette valeur dite « historique » qu'au moment de la
cession de ce titre, moment où l'on enregistre, au compte de résultat, une perte ou un gain. Le principe de la
juste valeur oblige, si l'on sait que ce titre ne vaut plus que 500 euros, à reconnaitre une perte « potentielle » et
de montrer aux investisseurs potentiels et aux actionnaires la réalité économique du patrimoine de l͛entreprise
(« mon titre vaut 500 euros ») plutôt qu͛une réalité comptable (« j͛ai acheté un titre 1000 euros »).
La valorisation à la juste valeur a un impact politique . La valorisation à la juste v aleur met en danger de
la réglementation prudentielle sur laquelle est bâti le secteur bancaire, la légitimation de concept de
valorisation issu de cabinets privés . Elle entraine la modification du comportement des managers : autrefois,
en cas de perte de la valeur des titres possédés, le mieux (comptablement parlant) était d͛attendre un
hypothétique rebond avan t de revendre, pour ne pas faire état de pertes sur titres. L'application de cette
méthode a entraîné des critiques envers les normes comptables, lors de la crise des subprimes, un journal
spécialisé écrit : « le passage aux normes comptables IFRS expose désormais les sociétés à une très forte
volatilité aussi bien de leur compte de bilan que de leur compte de résultat. ».
Suite aux critiques formulées par de nombreuses parties prenantes à l'encontre de la norme IAS 39,
l'IASB a décidé de substituer cette dernière par une nouvelle norme : la norme IFRS 9 "Instruments financiers"
qui va petit à petit se substituer à de nombreuses dispositions de la norme IAS 39. Le premier volet de cette
norme, relatif aux actifs financiers, fut publié le 12 novembre 2009 et devient applicable de manière anticipée
dès l'année 2009 (et deviendra obligatoire au 1er janvier 2013). Ce premier volet se fonde sur une nouvelle
approche unique pour déterminer si un actif financier doit être évalué au coût amorti où la juste valeur : une
approche basée sur la façon dont l͛entité gère ses instruments financiers (son business model) et les
caractéristiques contractuelles des flux de trésorerie rattachés aux actifs financiers.
Ce premier volet de la norme IFRS 9 porte exclusivement sur la classification et l͛évaluation des actifs
financiers (et à l͛horizon 2010 des passifs financiers) et sera suivi ultérieurement par la production des deux
autres volets relatifs à la dépréciation (« impairment » en anglais) des actifs financiers et à la comptabilité de
couverture.
À moins de quelques semaines de l'entrée en vigueur des normes IAS/IFRS, une entreprise sur deux n'a
encore entamé aucun chantier. L'adoption de la norme SME destinée aux PME s'effectuera à moyen et à long
termes, sous l'impulsion des banques et des donneurs d'ordre.
À cet effet, les adaptations du système d'information nécessitent la mise en œuvre d͛outils informatiques
qui permettent l͛extraction de données plus nombreuses et souvent issues de bases de données disparates. Les
flux comptables classiques ne comportent à ce jour pas suffisamment d͛informations pour satisfaire aux
normes IFRS. L͛acquisition de ces outils devra se faire avec précaution pour garantir leur compatibilité avec les
systèmes existants et leur évolutivité à raison des normes comptables qui n͛ont pas fini d͛évoluer. Il n͛est pas
exclu que l͛audit de l͛existant conduise les entreprises à remettre intégralement en question leur système
d͛information et à en revoir l͛architecture globale de manière à privilégier un projet d͛ensemble harmonisé.
La mise en œuvre de ce volet sécuritaire serait incomplète sans une définition ou redéfinition précise des
procédures d͛accès aux applications, des plans de secours, d͛ archivage et de protection des données
personnelles.
Sur le plan contractuel, la définition du référentiel de conformité, le respect des délais ou la cohérence
des adaptations issues de sources distinctes figureront parmi le s préoccupations récurrentes des entreprises.
Ajoutons que le fait que tout ou partie du système d'information soit placé en infogérance ne modifie pas leurs
obligations. Le contrat d͛infogérance nécessitera dans ce cas un toilettage pour y intégrer une clause d͛ audit
adaptée ainsi qu͛une définition précise des niveaux de sécurité et des procédures de contrôle conformes aux
nouveaux textes normatifs.
Les exigences d͛une information financière sécurisée vont entraîner une réorganisation importante des
procédures internes des entreprises et le renforcement corrélatif de la sécurité de leur système d͛information.
Pour celles qui font appel public à l͛ épargne et qui sont installées dans un État membre de l͛Union européenne,
il s͛agit d͛ores et déjà d͛une priorité en raison du règlement européen imposant à compter du 1 er janvier 2005,
de suivre le nouveau référentiel dans leurs comptes consolidés.
Une dizaine de sujets nécessite une amélioration ou une actualisation, dans la mesure où certaines
normes actuelles s'avèrent anciennes ou incomplètes. L͛IASB travaille en collaboration avec ses homologues
américains au remplacement des normes actuelles à partir du 1 janvier 2009 :
Les instruments financiers : de l'avis unanime des utilisateurs, les normes IAS 32 et 39 sont trop
complexes. A ce sujet, suivant les conseils et recommandations des parties prenantes, l͛IASB a publié, le
12 novembre 2009 le premier volet de la norme IFRS 9 « Instruments financiers », norme qui vise à
remplacer la norme IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation ». Il est important
de noter que la norme IFRS9 retient une approche nouvelle pour le classement et la comptabilisation
des instruments financiers par rap port à la méthodologie de la norme IAS 39. IFRS 9 retient en effet une
approche unique pour déterminer si un actif financier doit être évalué au coût amorti où la juste
valeur : une approche basée sur la façon dont l͛entité gère ses instruments financiers (son business
model) et les caractéristiques contractuelles des flux de trésorerie rattachés aux actifs financiers.
La présentation des états financiers : l͛IASB s'interroge sur les besoins des utilisateurs en matière
d͛informations financières. Ses travau x consistent à déterminer les éléments devant ressortir en lecture
directe des comptes et ceux devant figurer en annexe. La présentation de l'ensemble - bilan, compte de
résultat, tableau de flux de trésorerie et tableau de variation des capitaux propres - pourrait changer
pour une meilleure lecture et compréhension. Par exemple, la lecture transversale des trois supports -
bilan, compte de résultat et tableau des flux de trésorerie - devrait faciliter la compréhension de toutes
les incidences d'opérations d e financement.
La distinction entre capitaux propres et dettes : aujourd͛hui, la frontière entre les capitaux propres et la
dette n͛est pas toujours nette. L͛objectif de l'IASB est de déterminer un mode rigoureux de distinction
entre capitaux propres et dettes, afin de ne pas s'interroger à chaque création de nouvel instrument.
La reconnaissance des revenus : IAS 18 est une norme courte qui nécessite un approfondissement.
L'IASB souhaite préciser en particulier les règles de comptabilisation, dans le cas de transactions à
composantes multiples.
La consolidation : les règles de consolidation sont à revoir, en particulier les critères pour consolider ou
non une entité particulière (ad hoc).
D͛autres thèmes sont à l͛étude : comptabilisation des avant ages post retraite, pensions et avantages
assimilés (norme IAS 19), les contrats de location (IAS 17), ͙ Ainsi, les émetteurs et utilisateurs de comptes en
IFRS doivent se maintenir en veille permanente et s͛organiser pour absorber la déferlante de nouvell es normes
et interprétations à horizon 2009. On attend également avec impatience que la logique des IFRS s'adapte
finalement aux enjeux du développement durable, et conduise les entreprises à publier des données beaucoup
plus détaillées dans les domaines s ociaux et environnementaux. C'est une question d'orientation des normes,
mais aussi de gouvernance de l'IASB qui devrait tenir compte de l'avis des différentes parties prenantes, et
changer son orientation "investisseurs" en considérant que ces derniers né gligent les aspects durables alors
même que la bonne gestion du "capital humain" et du "capital naturel" sont des enjeux vitaux pour le
développement économique et la planète.
IAS 1Présentation des états financiers : La présente Êorme prescrit la base de présentation des états
financiers à usage général, afin qu͛ils soient comparables tant aux états financiers de l͛entit é pour les périodes
antérieures qu͛aux états financiers d͛autres entités. Elle énonce les dispositions générales relatives à la
présentation des états financiers, des lignes directrices concernant leur structure et les dispositions minimales
en matière de contenu.
IAS 2 ʹ Stocks : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire le traitement comptable des stocks. Une
des questions fondamentales de la comptabilisation des stocks est celle du montant des coûts à comptabiliser
en tant qu͛actif et à différer jusqu͛à la compt abilisation des produits correspondants. La présente Êorme
donne des commentaires sur la détermination du coût et sa comptabilisation ultérieure en charges, y compris
toute dépréciation jusqu͛à la valeur nette de réalisation. Elle donne également des comme ntaires sur les
méthodes de détermination du coût qui sont utilisées pour imputer les coûts aux stocks.
IAS 7 - Tableaux des flux de trésorerie : L͛objectif de la présente Êorme est d͛imposer la fourniture d͛une
information sur l͛historique des évolutions de la trésorerie et des équ ivalents de trésorerie d͛une entité au
moyen d͛un tableau des flux de trésorerie classant les flux de trésorerie de la période en activités
opérationnelles, d͛investissement et de financement Les informations concernant les flux de trésorerie d͛une
entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur apportent une base d͛évaluation de la
capacité de l͛entité à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des besoins d͛utilisation
de cette trésorerie par l͛entité. Les décisions économiques que prennent les utilisateurs imposent d͛évaluer la
capacité d͛une entité à dégager de la trésorerie ou des équivalents de trésorerie ainsi que l͛échéance et le
caractère certain de leur concrétisation.
IAS 10 - Evénements postérieurs à la date de clôture : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire :
(a) quand une entité doit ajuster ses états financiers en fonction d͛événements postérieurs à la période de
reporting ; et les informations qu͛une entité do it fournir concernant la date de l'autorisation de publication des
états financiers et des événements postérieurs à la période de reporting.
IAS 12 - Impôts sur le résultat : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire le traitement comptable
des impôts sur le résultat. La question principale en matière de comptabilisation des impôts sur le résultat est
de déterminer comment comptabiliser les conséquences fiscales actuelles et futures.
IAS 13 ʹ Supprimée
IAS 17 - Contrats de location : L͛objectif de la présente Êorme est d͛établir, pour le preneur et le bailleur,
les principes comptables appropriés et les informations à fournir au titre des contrats de location-financement
et des contrats de location simple.
IAS 18 - Produits des activités ordinaires : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire le traitement
comptable des produits des activités ordinaires provenant de certai ns types de transactions et événements.
IAS 20 - Comptabilisation des subventions publiques et Informations à fournir sur l͛aide publique : La
présente Êorme s͛applique à la comptabilisation et à l͛information à fournir sur les subventions publiques ainsi
qu͛à l͛information à fournir sur les autres fo rmes d͛aide publique.
IAS 23 - Coûts d͛emprunt : La norme traite les coûts d͛emprunt qui sont directement a ttribuables à
l͛acquisition, la construction ou la production d͛un actif qualifié font partie du coût de cet actif. Les autres
coûts d͛emprunt sont comptabilisés en charges.
IAS 24 - Information relative aux parties liées : L͛objectif de la présent e Êorme est d͛assurer que les états
financiers d͛une entité contiennent les informations nécessaires pour attirer l͛attention sur la possibilité que la
position financière et le résultat puissent avoir été affectés par l͛existence de parties liées et par d es
transactions et soldes avec celles-ci.
IAS 26 - Comptabilité et rapports financiers des régimes de retrait : La présente Êorme s͛applique aux
états financiers présentés par les régimes de retraite lorsque de tels états sont établis.
IAS 27 - Etats financiers consolidés et individuels : La présente Êorme doit être appliquée à la préparation
et à la présentation des états financiers consolidés d͛un groupe d͛entités contrôlées par u ne société mère. Elle
doit également être appliquée pour la comptabilisation de participations dans des filiales, des entités
contrôlées conjointement et des entreprises associées lorsqu͛une entité choisit de présenter des états
financiers individuels ou y est obligée par des dispositions locales.
IAS 28 - Comptabilisation des participations dans des entreprises associées : La présente Êorme
s͛applique à la comptabilisation des participations dans des entreprises associées. Toutefois, elle ne s͛ap plique
pas aux participations dans des entreprises associées détenues par : (a) des organismes de capital -risque, ou
(b) des fonds communs, des formes de trust et des entités similaires telles que des fonds d͛assurance liés à des
participations qui, lors de leur comptabilisation initiale, sont désignés comme étant à leur juste valeur avec
variation en résultat, ou sont classés en actifs détenus à des fins de transaction et comptabilisés selon IAS 39
Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation. De telles participations doivent être évaluées à leur
juste valeur selon IAS 39, et les variations de juste valeur, comptabilisées en résultat pendant la période au
cours de laquelle la variation se produit.
IAS 29 - Information finan cière dans les économies hyper inflationnistes : La présente Êorme s͛applique
aux états financiers individuels, y compris les états financiers consolidés, de toute entité dont la monnaie
fonctionnelle est la monnaie d͛une économie hyper inflationniste.
IAS 30 - Informations à fournir dans les états financiers des banques et des institutions financières
assimilées : La présente Êorme s͛applique aux états financiers individuels et aux états financiers consolidés
dune banque. Lorsqu͛un groupe exerce d es activités bancaires, la présente Êorme s͛applique à ces activités sur
une base consolidée.
IAS 33 - Résultat par action : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire les principes de
détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer les comparaisons de la
performance entre entités différentes pour une même période de reporting et entre périodes de reporting
différentes pour la même entité. Même si les données de résultat par action présentent des limites en raison
de l͛emploi de méthodes comptables différentes pour déterminer le « résultat », le fait qu͛un dénominateur
soit déterminé de façon cohérente et permanente améliore l͛information financière. La présente Êorme se
concentre sur le dénominateur du calcul du résultat par action.
IAS 34 - Information financière intermédiaire : L͛objectif de la présente Êorme est de prescri re le contenu
minimum d͛un rapport financier intermédiaire ainsi que les principes de comptabilisation et d͛évaluation à
appliquer aux états financiers complets ou résumés d͛une période intermédiaire. Une information financière
intermédiaire rapide et fiable permet aux investisseurs, aux créanciers et autres destinataires de mieux
appréhender la capacité de l͛entité à générer des bénéfices et des flux de trésorerie, ainsi que sa situation
financière et sa liquidité.
IAS 36 - Dépréciation d͛actifs : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire les procédures qu͛une
entité applique pour s͛assurer que ses actifs sont comptabilisés pour une valeur qui n͛excède pas leur valeur
IAS 37 - Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels : L͛objectif de la présente Êorme est de faire en
sorte que les critères de comptabilisation et les bases d͛évaluation appliquées aux provisions, aux passifs
éventuels et aux actifs éventuels soient appropriés et que les notes fournissent suffisamment d͛informations
pour permettre aux utilisateurs de comprendre la nature, l͛échéance et le montant de ces provisions, passifs
éventuels et actifs éventuels.
IAS 41 ʹ Agriculture : L͛objectif de la pré sente Êorme est de prescrire le traitement comptable et les
informations à fournir liés à l͛activité agricole.
Ia|S 1 - Première application des IFRS : L͛objectif de la présente Êorme consiste à s͛assurer que les
premiers états financiers IFRS d͛une entité ainsi que ses rapports intermédiaires relatifs à une partie de la
période couverte par ces états financiers contiennent des informations de qualité élevée qui : (a) sont
transparentes pour les utilisateurs et comparables pour toutes les périodes présentées ; (b) fournissent un
point de départ approprié pour une comptabilité selon les Êormes internationales d͛information financière
(IFRS) ; et (c) peuvent être mises en place à un coût qui ne dépasse pas les avantages qu͛en retireront les
utilisateurs.
Ia|S 2 - Paiements en actions et assimilés : L͛objectif de la présente Êorme est de spécifier l͛information
financière à présenter par une entité qui entreprend une transaction dont le paiement est fondé sur des
actions. En particulier, elle impose à une entité de refléter dans son résultat et dans sa situation financière les
effets des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, y compris les charges liées à des
transactions attribuant aux membres du personnel des options sur ac tion.
Ia|S 4 - Contrats d͛assurances : L͛objectif de la présente Êo rme est de spécifier l͛information financière
pour les contrats d͛assurance devant être établie par toute entité qui émet de tels contrats (définie dans la
présente Êorme comme un assureur) jusqu͛à ce que le Conseil achève la seconde phase de son projet su r les
contrats d͛assurance. En particulier, la présente Êorme impose : (a) des améliorations limitées apportées à la
comptabilisation par les assureurs des contrats d͛assurance. (b) de fournir des informations qui identifient et
expliquent les montants figurant dans les états financiers d͛un assureur résultant de contrats d͛assurance et
aident les utilisateurs de ces états financiers à comprendre le montant, l͛échéance et le degré d͛incertitude des
flux de trésorerie futurs résultant des contrats d͛assuran ce.
Ia|S 5 - Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées: L͛objectif de la présente
Êorme est de spécifier la comptabilisation d͛actifs détenus en vue de la vente, et la présentation et les
informations à fournir sur les activités abandon nées. En particulier, la présente Êorme impose : (a) que les
actifs qui satisfont aux critères de classification comme détenus en vue de la vente soient évalués au montant
le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente, et que
l͛amortissement sur de tels actifs cesse ; et (b) que les actifs qui satisfont aux critères de classification comme
détenus en vue de la vente soient présentés séparément dans l͛état de la situation financière et que les
résultats des activités abandonnées soient présentés séparément dans l'état du résultat global.
Ia|S 6 - Exploration et évaluation des ressources minières : L͛objectif de la présente Êorme est de préciser
l͛information financière relative à la prospection et l͛éva luation de ressources minérales. En particulier, la
présente Êorme impose : (a) des améliorations limitées aux pratiques comptables existantes relatives aux
dépenses de prospection et d͛évaluation. (b) aux entités qui comptabilisent des actifs de prospect ion et
d͛évaluation de procéder à des tests de dépréciation de ces actifs selon la présente IFRS et d͛évaluer toute
dépréciation selon IAS 36 Dépréciation d͛actifs. (c) de fournir des informations qui identifient et expliquent les
montants figurant dans l es états financiers de l͛entité, générés par la prospection et l͛évaluation de ressources
minérales, et aident les utilisateurs de ces états financiers à comprendre le montant, l͛échéance et le degré de
certitude des flux de trésorerie futurs découlant des actifs de prospection et d͛évaluation comptabilisés.
Ia|S 7 - Instruments financiers, informations à fournir : L͛objectif de la présente Êorme est d͛imposer aux
entités de fournir des informations dans leurs états financiers, de façon à permettre aux utilisateurs d͛évaluer :
(a) l͛importance des instruments financiers au regard de la situation financière et de la performance financière
de l͛entité ; et (b) la nature et l͛ampleur des risques découlant des instruments financiers auxquels l͛entité e st
exposée pendant la période et à la fin de la période de reporting, ainsi que la façon dont l͛entité gère ces
Ia|S 8 - Secteurs opérationnels : Une entité doit fournir des informations qui permettent aux utilisateurs de
ses états financiers d'évaluer la nature et les effets financiers des activités auxquelles elle se livre et des
environnements économiques dans lesquels elle opère. Cette norme s͛applique aux états financiers individuels
d'une entité et aux états financiers consolidés d'un groupe avec une société mère .
Les premières interprétions sont les onze (11) SIC suivies de dix sept (17) IFRIC, chaque interprétation se
réfère a une ou plusieurs normes, ci-dessous la liste des SIC/IFRIC publiées
SIC 7 Introduction de l͛euro IAS 1, IAS 8, IAS 10, IAS 21, IAS 27
SIC 12 Consolidation ʹ Entités ad hoc IAS 8, IAS 19, IAS 27, IAS 32, IFRS 2
SIC 13 Entités contrôlées en commun ʹ Apports IAS 8, IAS 16, IAS 18, IAS 31
non monétaires par des coentrepreneurs
SIC 21 Impôt sur le résultat ʹ Recouvrement des IAS 8, IAS 12, IAS 16, IAS 40
actifs non amortissables réévalués
SIC 27 Évaluation de la substance des IAS 8, IAS 11, IAS 17, IAS 18, IAS 37, IAS
transactions impliquant la forme 39, IFRS 4
juridique d͛un contrat de location
SIC 29 Informations à fournir ʹ Accords de IAS 1, IAS 16, IAS 17, IAS 37, IAS 38,
concession de services IFRIC12
SIC 32 Immobilisations incorporelles ʹ Coûts IAS 1, IAS 2, IAS 11, IAS 16, IAS 17, IAS 36, IAS
liés aux sites web 38, IFRS 3
IFRIC 2 Parts sociales des entités coopératives et IAS 32, IAS 39.
instruments similaires
IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un IAS 8, IAS 16, IAS 17, IAS 38, IFRIC 12.
contrat de location
IFRIC 5 Droits aux intérêts émanant de fonds de IAS 8, IAS 27, IAS 28, IAS 31, IAS 37, IAS
gestion dédiés au démantèlement, à la 39, SIC 12.
remise en état et à la réhabilitation de
l͛environnement
IFRIC 10 Information financière intermédiaire et IAS 34, IAS 36, IAS 39.
dépréciation
IFRIC 11 IFRS 2 ʹ Actions propres et transactions IAS 8, IAS 32, IFRS 2.
intra-groupe
IFRIC 12 Accords de concession de services IFRS 1, IFRS 7, IAS 8, IAS 11, IAS 16, IAS
17, IAS 18, IAS 20, IAS 23, IAS 32, IAS 36,
IAS 37, IAS 38, IAS 39, IFRIC 4, SIC 29.
IFRIC 15 Contrats de construction de biens IAS 1, IAS 8, IAS 11, IAS 18, IAS 37, IFRIC
immobiliers, 12, IFRIC 13.
IFRIC 18 Transferts d͛actifs provenant de client IAS 8, IAS 16, IAS 18, IAS 20, IFRS 1, IFRIC 12
Les normes IFRS ne constituent pas des règles mais bien des principes. Ainsi, si la maîtrise des
principes est acquise, l͛application peut être bien plus difficile et nécessiter une formation. Si la transition pour
les sociétés s͛est déroulée de façon globalement satisfaisante, de nombreuses difficultés subsistent. En effet, la
complexité des normes et le caractère parfois artificiel des résultats publiés mécontentent régulièrement les
utilisateurs. L͛information financière n͛est en effet pas toujours comprise en dehors du cercle des initiés. La
meilleure illustration étant le retraitement souvent systématique des c hiffres IFRS afin de les rendre
exploitables pour les opérationnels, le management ou encore en externe pour les fonds d͛investissement. Par
ailleurs, l͛une des caractéristiques du référentiel est son aspect ultra conceptuel, et notamment le principe de
prééminence de la substance sur la forme. Ces concepts, certes souvent pertinents en matière économique et
financière, ne précisent pas toujours de façon explicite le traitement à appliquer à tel ou tel contrat ou
opération spécifique. Il en résulte toujours certaines difficultés d͛application. On peut citer, parmi les
principaux thèmes concernés, les problématiques IAS 39 (Instruments financiers) de transfert des risques lors
de la décomptabilisation des créances cédées dans le cadre d͛un contrat d͛affactura ge, de l'escompte de
crédits documentaires ou bien encore le traitement des décotes des Plans d͛Epargne Entreprises. En cas de
difficulté d͛application des normes, l͛IASB peut être consulté via son organe dédié à l͛interprétation des textes,
l͛IFRIC.
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CHAPITRE 2 : LE SYSTEME COMPTABLE FINANCIER SCF
La loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 a défini le système comptable financier algérien et son
application qui était fixé initialement en 2009 ensuite reporté pour 2010 par l͛Article 62 de l͛O rdonnance n°
08-02 du 24 juillet 2008 portant loi de finances complémentaire pour 2008. De même la loi n° 07 -11 dans son
article 42 a abrogé l'ordonnance n° 75 -35 du 29 avril 1975 portant plan comptable national et ce á compté de
la date d͛application du SCF. Une nouvelle ère financière et comptable, ce système intègrera au niveau
conceptuel les normes conceptuelles I.A.S./I.F.R.S. Cela exige un nouveau vocabulaire et l͛abandon de
nombreux réflexes. A ce jour nous avons eu quatre publications officielles se rapportant au SCF:
* 1. Loi n° 07-11 du 25 Êovembre 2007 qui a pour objet de fixer le système comptable
financier ainsi que les conditions et les modalités de son application.
*2. Décrit exécutif n° 08-156 du 26 Mai 2008 portant modalité d͛application des
dispositions des articles (5, 7, 8, 9, 22, 25, 30, 36, et 40) de la loi n° 07 -11
*3. Arrêté ministériel publié dans le numéro 19 du journal officiel du 25 Mars 2009, ce
texte du ministère des Finances définit, en application de la loi de 2007, les règles d͛évaluation et de
comptabilisation des actifs et passifs des charges et produits, le contenu et le mode de présentati on des états
financiers ainsi que la nomenclature et les règles de fonctionnement des comptes .
*4.instruction n°02 du 29 octobre 2009 portant première application du system comptable
financier 2010.
La loi n° 07/11 dans son article 4 a énuméré les personnes physiques ou morales qui sont tenue s de tenir
une comptabilité financières à savoir:
a) Les sociétés soumises aux dispositions du code de commerce.
b) Les coopératives.
c) Les personnes physiques ou morales produisant des biens ou des services marchands ou non
marchands dans la mesure ou elles exercent des activités économiqu es qui se fondent sur des actes répétitifs.
d) Toutes autres personnes physiques ou morales qui y sont assujetties par voie légale ou réglementaire.
Sont exclus de ce champ les sociétés soumises à la comptabilité public.
J Le cadre conceptuel :
Les normes comptables doivent être établies dans un cadre cohérent et acceptable de principes
fondamentaux.
L͛établissement d͛un cadre conceptuel en comptabilité sert à :
o développer des normes comptables cohérentes.
o augmenter la compréhension et la confiance des utilisateurs.
ocomparer les états financiers entre eux.
o aider à la résolution de problèmes nouveaux.
Le cadre conceptuel de la comptabilité n͛est pas une norme. Il précise :
o les objectifs des états financiers ;
o les qualités de l͛information ;
o les composantes (ou éléments) des états financiers ;
oles grands principes d͛élaboration des états financiers et les concepts de capital et de maintien de capital.
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Sous réserve des dispositions spécifiques concernant les très petites entités, les effets des transactions et
autres événements sont comptabilisés sur la base des droits constatés, c͛est à dire au moment de la
survenance de ces transactions ou événements, et non quand interviennent les flux monétaires
correspondants.
Ils sont présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se rattachent.
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Les états financiers sont établis sur une base de continuité d͛exploitation, c͛est à dire en présumant que
l͛entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins que des événements ou des décisions
survenus avant la date de publication d es comptes rendent probable dans un avenir proche la liquidation ou la
cessation d͛activité.
Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur cette base, les incertitudes quant à la continuité
d͛exploitation sont indiquées et justifiées, et la base sur laquelle ils ont été arrêtés est précisée.
Toute entité entrant dans le champ d͛application du présent système comptable établit annuellement
des états financiers .Les états financiers des entités autres que les petites entités comprennent :
1å Bilan :
Bilan fournit l͛information sur la situatio n financière de l͛entreprise et particulièrement sur les ressources
économiques qu͛elle contrôle ainsi que sur les obligations et les effets des transactions, événements et
circonstances susceptibles de modifier les ressources et les obligations. Les ressources économiques, obtenues
ou contrôlées, correspondent aux actifs alors que les obligations correspondent aux passifs qui, avec les
capitaux propres constituent la structure financière de l͛entreprise. La présentation des actifs et des passifs
dans le corps du bilan doit faire ressort ir la distinction entre éléments courants et éléments non courants. La
distinction courant/non courant découle en général de la destination ou de l͛utilisation réelle de l͛élément et
rarement de sa nature. Les éléments inclus dans le bilan sont par conséqu ent les actifs, les passifs et les
capitaux propres. Ces différents éléments sont définis comme suit :
a) Actifs×Ressource contrôlée par l͛entreprise du fait d͛événements passés et dont des avantages
économiques futurs sont attendus par l͛entreprise.
b) Passifs×Obligation actuelle de l͛entreprise résultant d͛événements passés et dont l͛extinction
devrait se traduire pour l͛entreprise par une sortie de ressources représentatives d͛avantages économiques.
c) Capitaux propres :intérêt résiduel dans les actifs après déduction de tous les passifs å
2 åC mpte de résultats×
L͛état de résultat fournit des renseignements sur la performance de l͛entreprise. L͛information sur la
performance est utile pour évaluer la rentabilité de l͛entreprise et sa capacité à générer des flux de trésorerie à
partir des ressources qu͛elle contrôle. Elle est aussi utile pour év aluer l͛efficacité avec laquelle l͛entreprise a
utilisé ces ressources et sa capacité à employer des ressources supplémentaires. Les produits et les charges
sont présentés dans l͛état de résultat par destination (présentation par fonction). La présentation en fonction
de la provenance et de la nature des produits et des charges est autorisée (présentation par nature).
a-1 : Les revenus sont soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de l͛actif d͛une
entreprise, soit le règlement des dettes de l͛entreprise (soit les deux) résultant de la livraison ou de la
fabrication de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d͛autres opérations qui
s͛inscrivent dans le cadre des activités principales ou centrales de l͛entreprise.
a-2 : Les gains sont les accroissements des capitaux propres résultant de transactions
périphériques ou incidentes ainsi que de toute autre transaction et autres événements et circonstances
affectant l͛entreprise à l͛exception de ceux résultant des revenus ou des apports des propriétaires
å
b) Charges : Les charges englobent à la fois les charges proprement dites et les pertes.
b-1 : Les charges proprement dites, sont soit les sorties de fonds ou autres formes d͛utilisation
des éléments d͛actif, soit la constitution de passifs (s oit les deux), résultant de la livraison ou de la fabrication
de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d͛autres opérations qui s͚inscrivent dans le
cadre des activités principales ou centrales de l͛entreprise.
b-2 : Les pertes sont des diminutions de capitaux propres résultant des transactions
périphériques ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions et autres événements et circonstances
affectant l͛entreprise à l͛exception de ceux résultants des charges ou des distributions aux propriétaires du
capital.
L͛état des flux de trésorerie retrace l͛évolution de la situation financière au cours d͛un exercice comptable. Il
fournit des informations s ur les activités d͛exploitation, de financement et d͛investissement de l͛entreprise,
ainsi que sur les effets de ces activités sur sa trésorerie. Il se distingue en trois tableaux distincts
a) Les flux nets de trésorerie générés par l'activité d͛exploitation. (Encaissement clients, règlement
fournisseurs, intérêts payés ...)
b) Les flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (Acquisitions d'immobilisations,
cessions, variation de périmètre);
c) Les flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (Emprunts, dividendes,
augmentation de capital).
L͛état de variation des capitaux propres constitue une an alyse des mouvements ayant affecté chacune des
rubriques constituant les capitaux propres de l͛entité au cours de l͛exercice ; L'entité doit présenter des
informations concernant les mouvements liés:
c) aux autres produits et charges enregistrés directement dans les capitaux propres.
L͛annexe comporte des informations sur les points suivants, dès lors que ces informations présentent
un caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension des opérations figurant sur les états financi ers
a) les règles et les méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité et
l'établissement des états financiers (la conformité aux normes doit être précisée, et toute dérogation doit être
expliquée).
c) les informations concernant les entités associées, filiales ou société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants : nature des relations, types de
transaction, volume et montant des transactions, po litique de fixation des prix concernant ces transactions.
L͛objectif des états financiers est de fournir à une large gamme d͛utilisateurs des informations utiles à
leurs prises de décisions économiques, concernant les trois indicateurs suivants :
L͛information sur l͛évolution de la situation financière est utile afin d͛apprécier les activités de l͛entreprise
au cours d͛une période, en matière d͛investissement, de financement et d͛exploitation.
Elle permet en particulier d͛évaluer la capacité de l͛entreprise à générer des liquidités et des équivalents de
liquidités, ainsi que ses besoi ns en la matière.
Cette information est fournie au moyen de l͛état de flux de trésorerie.
La présentation fidèle est obtenue par la fourniture d͛une information utile (principe de bonne information)
dans les états financiers au sein desquels la transparence est assurée. Si l͛on suppose que la représentation
fidèle équivaut à la transparence, alors un deuxième objectif peut être assigné aux états financiers : garantir la
transparence à travers une information complète et fournir une présentation f idèle de l͛information utile pour
les besoins de la prise de décision.
Les états financiers sont un instrument utile à l͛investisseur dans l͛attribution de ses ressources limitées. Par la
présentation de l͛information financière, on encourage l͛investissem ent dans les entreprises qui sont capables
d͛en tirer un rendement maximal.
Les états financiers servent à informer sur les droits de propriété et autres droits liés à l͛entreprise. Les
normalisateurs de la comptabilité déterminent les normes en fonction d e l͛environnement.
Ils permettent également au lecteur de juger de la fonction de gérance. Dans les états financiers, on dissocie le
propriétaire de sa gestion.
Les utilisateurs des états financiers ×
- Investisseurs actuels et potentiels : ils mesurent le risque inhérent à leurs investissements et mesure de
leur rentabilité ; résolution de la question : faut -il acheter, conserver ou vendre ? ; Capacité à payer des
dividendes (pour les actionnaires).
- Fournisseurs et autres créditeurs : paiement à l͛échéance, solvabilité, pérennité de l͛entreprise si elle est un
client majeur.
- État et organismes publics : r épartition des ressources, activités de l͛entreprise, politiques fiscales,
statistiques nationales.
Par application des principes généraux, un produit est comptabilisé à l͛état de résultat lorsqu͛un
accroissement d͛avantages économiques futurs lié à une augmentation des actifs ou à une diminution des
passifs s͛est produit et qu͛il peut être mesuré de manière fiable.
A-La méthode d͛évaluation des éléments inscrits en comptabilité est fondée en règle générale sur la
convention des coûts historiques. Cependant il est procédé dans certaines conditions fixées par le présent
règlement et pour certains éléments à une révision de cette évaluation sur la base :
. De la juste valeur (ou coût actuel) ;
. De la valeur de réalisation ;
. De la valeur actualisée (ou valeur d ͛utilité).
B-Le coût historique des biens et marchandises inscrits à l͛actif du bilan lors de leur comptabilisation est
constitués, après déduction des taxes récupérables et des remises commerciales, rabais et autres éléments
similaires :
. Pour les biens acquis à titre onéreux, par le coût d͛acquisition ;
. Pour les biens reçus à titre d͛apport en nature, par la valeur d͛apport ;
. Pour les biens acquis à titre gratuit, par la juste valeur à la date d ͛entrée
. Pour les biens acquis par voie d ͛échange, les actifs dissemblables sont enregistrés à la juste valeur des
actifs reçus, et les actifs similaires sont enregistrés à la valeur comptable des actifs donnés en échange ;
. Pour les biens ou services produits par l͛entité, par es coûts de production.
C-Le coût d͛acquisition d͛un actif est égal au prix d͛achat résultant de l͛accord des parties à la date de
l͛opération déduction faite des rabais et remises commerciaux, majoré des droits de douanes et autres taxes
fiscales non récupérables par l͛entité auprès de l͛administration fiscale ainsi que des frais directement
attribuables pour obtenir le contrôle de l ͛actif et sa mise en état d͛utilisation.
Les frais de livraison et de manutention initiaux, les frais d͛installation, les honoraires de professionnels
tels qu͛architectes et ingénieurs constituent des frais directement attribuables.
Sont exclus du coût d͛acquisition les frais généraux administratifs et les frais engagés à l ͛occasion de la
mise en exploitation d͛un bien immobilisé pendant la période intérimaire entre la fin de son installation (date
d.arrêt du cumul des coûts d͛entrée) et son utilisation à capacité normale.
D- Le coût de production d͛un bien ou d͛un service est égal au coût d͛acquisition des matières
consommées et services utilisés pour cette production augmentée des autres coûts engagés au cours des
opérations de production, c͛est-à-dire des charges directes et des charges indirectes qui peuvent être
raisonnablement rattachées à la production du bien ou du service.
St cks et en c urs :
Subventi ns :
1- Les subventions publiques correspondent à des transferts de ressources publiques destinés à compenser des
coûts supportés ou à supporter par le bénéficiaire de la subvention du fait qu͛il s͛est conformé ou qu͛il se
conformera à certaines conditions liées à ses activités.
1- Une provision pour charges est un passif dont l͛échéance ou le montant est incertain. Elle est comptabilisée
lorsque :
ͻ une entité à une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d͛un événement passé,
ͻ il est probable qu͛une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre cette obligation,
ͻ une estimation fiable du montant de cette obligation peut être faite.
2- Les pertes opérationnelles futures ne font pas l͛objet d͛une provision pour charges.
3- Le montant comptabilisé en provision pour charges en fin d͛exercice correspond à la meilleure estimation
des dépenses à supporter jusqu͛à l͛extinction de l͛obligation concernée. Les provisions font l͛objet d͛une
nouvelle estimation à la clôture de chaque exercice.
4- Une provision pour charges ne peut être utilisée que pour les dépenses pour lesquelles elle a été
comptabilisée à l͛origine.
1- Les emprunts et autres passifs financiers sont évalués initialement au coût, qui est la juste valeur de la
contrepartie nette reçue après déduction des coûts accessoires encourus lors de leur mise en place.
Après acquisition, les passifs financiers autres que ceux détenus à des fins de transaction sont évalués au coût
amorti, à l͛exception des passifs détenus à des fins de transaction dont l͛évaluation est effectuée à la juste
valeur.
Le coût amorti d͛un passif financier est le montant auquel le passif financier a été évalué lors de sa
comptabilisation initiale,
- diminué des remboursements en principal,
1- Les charges et produits financiers sont pris en compte en fonction de l͛écoulement du temps et rattachés à
l͛exercice pendant lequel les intérêts ont couru.
Les opérations pour lesquelles un différé de paiement est obtenu ou accordé à des conditions inférieures aux
conditions du marché sont comptabilisées à leur juste valeur, après déduction du produit financier ou du coût
financier lié à ce différé.
L͛écart entre la valeur nominale de la contrepartie et la juste valeur de l͛opération, correspondant au coût
estimatif du crédit obtenu ou accordé, est alors comptabilisé en charges financières dans les comptes de
l͛acquéreur et en produits financiers dans les comptes du vendeur.
J Démarche de l¶Algérie :
La commission chargée de la reforme plan comptable national a lancé un appel d͛offre dans l͛objet de
la prise en charge de la reforme comptable.
Appel d͛offre remporte par le conseil national de la comptabilité français avec un financement de la
banque mondiale.
Sur proposition avec le conseil national f rançais trois scenario ont été présentes pour la reforme du PCÊ.
-Aménagement simple du PCÊ.
L͛Algérie opte pour le troisième scenario .cette solution est privilégiée par le F.M.I et la banque mondiale.
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En utilisant ses propres ressources humaines l͛Algérie opte pour le nouveau system comptable financier
lequel devra accompagner les reformes économiques en cours.
les modes d͛amortissements prévus. Linéaires dégressifs et par UGT Linéaire dégressif et progressif.
(unités Génératrices de
Trésorerie)
Le maintien du mode et de la durée Réexaminés à chaque exercice. Maintenus durant toute la durée
d͛amortissement d͛utilisation de l͛immobilisation.
les modèles d͛évaluation postérieure le modèle du cout et le modèle Les immobilisations sont évaluées à
de réévaluation chaque arrêté comptable à leur
cout historique.
Traitement d͛un paiement différé. l͛actualisation du cout d͛entre l͛actualisation du cout d͛entre de
de l͛immobilisation est prévue. l͛immobilisation n͛est pas prévue
Les provisions pour grosses Interdites.les couts d͛un plan Permises
réparations. d͛entretien échelonné sont
inscrits en immobilisations et
amorties.
La comptabilisation des contrats -pour les contrats de location finaçement, Aucune distinction n͛est
de location chez le bailleur. une créance financière et une sortie faite parmi les contrats de
Ainsi les méthodes d͛évaluation appelées à évoluer sont, prenons quelques exemples ×
Recours à la juste valeur pour ce qui concerne l͛évaluation de certains instruments financiers détenus à
des fins de transactions donc disponibles à la vente ;
Recours à la notion d͛actualisation pour l͛évaluation des prêts et créances émis par l͛entreprise ;
Critères de provisions pour les charges ;
Critères d͛évaluation et de compensation des immobilisations corporelles (notion de contrôle et non de
patrimoine ;
Calcul des amortissements ;
Absence de provisions règlementées ;
Constatation de pertes de valeurs sur actif (provisions pour dépréciation) ;
Ecart de conversion Actif/Passif ;
Transfert des charges ;
reprises sur amortissements.
Audits exemples, s͛ajoute :
De nouvelles rubriques au bilan et au compte de résultat :
Ecart d͛évaluation (pour les capitaux propres
Profits ou pertes imputés sur capitaux propres
Impôts différés d͛actifs et impôts différés de passif
Plus ou moins values sur cession d͛actifs non courants.
Le SCF se veut totalement compatible avec les I.F.R.S. mais il, existe quelques nuances.
1. Le S.C.F. prévoit des règles spécifiques pour les cas suivants :
- organisation et tenue de la comptabilité.
- nomenclature des comptes.
- enregistrement des opérations dans ces comptes.
Ces domaines ne font l͛objet d͛aucune n orme internationale et ne sont pas traités dans les I.F.R.S.
2å Le S.C.F. traite le cas particulier des très petites entreprises qui sont autorisées à ne tenir qu͛une
comptabilité basée sur les mouvements de trésorerie alors que les I.F.R.S. n͛envisagen t aucune disposition
particulière pour ces entreprises.
3å Les coûts de prestation des retraites et méthodes d͛évaluation des charges à provisionner à ce titre font
l͛objet de dispositions nombreuses et détaillées au niveau des I.F.R.S., ces dispositions ne sont reprises que de
façon très globale par le projet.
rincipes à retenir :
1. Dans un monde où les capitaux n͛ont plus de frontières et où les marchés financiers ont un rôle décisif
dans l͛économie, une entreprise doit s͛engager à fournir une information financière fidèle, fiable, comparable
et ce, à un très large public. Êotamment aux investisseurs.
2. La méthode d͛évaluation des actifs et de s passifs est basée sur la notion de juste valeur qui est une notion
proche de la notion de la valeur de marché.
Quelle est la valeur de l͛actif sur le marché et quel est le coût de rachat du passif.
3. La notion de valeur actuelle dans les paiements et encaissements différés intègre l͛impact du coût du
temps sur ces valeurs. De ce fait, l͛estimation des valeurs des actifs et passifs est plus fiable.
4. La contribution du référentiel I.F.R.S. au nouveau système comptable et financier algérien est
considérable pour l͛harmonisation des méthodes comptables tant au que ce qui concerne l͛amélioration de la
qualité de l͛information financière.
5. Le principe de la juste valeur peut créer dans certains cas des distorsions en matière d͛information
financière en permettant d͛établir des montants surévalués des actifs et donc des capitaux propres.
. De ce fait ce principe peut être à l͛origine d͛une certaine volatilité des capitaux propres du fait des
fluctuations des prix du marché.
7. Cette volatilité peut être à l͛origine de contraintes chez les banquiers et les assureurs qui évaluent leur
portefeuille d͛instruments financiers à la juste valeur et dont les dépôts à vue ne sont pas considérés comme
des ressources stables cela peut avoir pour conséquence d͛affecter le niveau de leurs fonds propres
règlementaires.
8. Le principe de la prééminence de l͛aspect économique sur la forme juridique remet en cause le principe de
la comptabilité prudentielle avec pour conséquence la possibilité de risques au plan juridique.
9. Les principes instaurés par la loi 07/11 du 25/11/2 007 auront un impact réellement déterminant en
matière de fiabilité et de comparabilité de l͛information financière.
C nséquences principales :
J La mise en œuvre étape par étape du nouveau System Comptable Financier Algérien
6å La validati n des travaux de cette étape par le c mmissa ire aux c mptes :
Ces travaux doivent faire l͛objet d͛un examen par le commissaire aux comptes dans le cadre d͛une mission
connexe ou particulière, conformément aux dispositions de l͛article 3 de l͛arrêté du 7 novembre 1994, en
mettant en œuvre des diligences appropriées.
En préparant ce rapport j͛ai constaté que les normes comptables internationales ne peuvent être
appliquées du jour au lendemain en Algérie ; depuis 1976 les normes internationales ont connu plusieurs
révisions et modifications et même des suppressions, ce qui implique que la norme ne peut être appliquée
éternellement si les conditions de son établissement dans le temps et l͛espace ont étaient modifié alors que
dire d͛une application intégr ale des normes dans une économie Algérienne ? Ce qui amène l͛Algérie à
introduire ce système comptable financier par étapes en fonction du développement économique et de la
culture financière de tous les agents économiques, soit pour les utilisateurs ou les préparateurs des états
financiers.
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Bibli graphie
http://www.focusifrs.com
http://www.iasplus.com
http://rfcomptable.grouperf.com
http://www.neo-finance.com
http://www.procomptable.com
http://ec.europa.eu
http://europa.eu
http://www.elbassit.com
http://www.algerie-monde.com
Les revues :
ublicati n fficiel :
- Conseil Êational de la Comptabilité, Juillet 2006, « PROJET DE SYSTEME COMPTABLE FIÊAÊCIER »
-Loi n° 07-11, JO n° 74 du 25 Êovembre 2007.
-Décrit exécutif n° 08-156, JO n° 27 du 26 Mai 2008
-Article 62, JO n° 42 du 27 Juillet 2008.
-Arrêté ministériel publié dans le JO n° 19 du 25 Mars 2009.
-instruction n°02 du 29 octobre 2009