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MARKETING INDUSTRIEL

NOTION DE FILLIERE
SPECIFICITES DU MARKETING
B TO B

J.lou POIGNOT
MAJ: 12/09/05
MARKETING INDUSTRIEL

Filière industrielle de production

Marketing B to B
Produit final

Marketing Gd Public

Marché de consommation
MARKETING INDUSTRIEL
NOTION DE FILIERE

Produit industriel
=
Ensemble de s/éléments successivement
assemblés tout au long d'une filière
industrielle spécifique
Ex: L’automobile
MARKETING INDUSTRIEL

Filière industrielle de production:


Différents fournisseurs de sous ensembles

Marketing B to B
Velsatis

Marketing Gd Public

Marché de consommation:
Concessionnaires - Agents - Automobilistes
MARKETING INDUSTRIEL
L’automobile - Système ABS

Minéralier
Métaux précieux

Motorola
Composants
électroniques
Bosch

Marketing B to B Module ABS

Velsatis
MARKETING INDUSTRIEL
NOTION DE FILIERE

+ L'entreprise est en amont


- Elle est dépendante de la filière

+ L'entreprise est en aval


+ Elle est dépendante de la filière
MARKETING INDUSTRIEL
NOTION DE FILIERE

Forte dépendance des différents


acteurs de la filière

Ex: Industrie Automobile


Bâtiment
MARKETING INDUSTRIEL
NOTION DE FILIERE

Forte dépendance de l'entreprise


vis à vis de sa filière
=
Tendance à la diversification
industrielle
MARKETING INDUSTRIEL
NOTION DE FILIERE

Le fournisseur s'intéresse
"aux clients de son client"

CAS EPEDA BERTRAND FAURE


(FAURECIA)
MARKETING INDUSTRIEL

Mais le Marketing B to B utilise une


approche et des outils différents et
appropriés .
MARKETING INDUSTRIEL

Marketing B to B et Marketing de la
consommation sont finalement 2
marketing successifs et
complémentaires.
MARKETING INDUSTRIEL
LES SPECIFICITES

1- Relatives à la procédure commerciale

2- Relatives au MKG Mix

3- Relatives au marché
MARKETING INDUSTRIEL
PROCEDURE COMMERCIALE

~
• Multiplicité des intervenants
• Procédure séquentielle
• Notion de partenariat
MARKETING INDUSTRIEL
PROCEDURE COMMERCIALE
~
Importance du Service

La vente ne s'arrête pas à la signature du


bon de commande
MARKETING INDUSTRIEL
LIEN INVESTISSEMENT/FONCTIONNEMENT
~
Montant de l'investissement
=
Valeur relative

¤ Importance du Coût d'Exploitation Global


MARKETING INDUSTRIEL
IMPLICATION COMMERCIALE

TRIPLE NECESSITE:

1- Une équipe commerciale


2- Une démarche commerciale
3- L'implication directoriale
MARKETING INDUSTRIEL
MARKETING MIX
~
BANALISATION et OBSOLESCENCE

• Entreprises à niveau technologique comparable

• Avantage concurrentiel volatile


MARKETING INDUSTRIEL
RESULTANTE
~

Obsolescence très rapide des produits par


élévation constante du niveau des
exigences des clients
MARKETING INDUSTRIEL
PRESSION CONCURRENTIELLE
~
+/- la conséquence de l'obsolescence,
la banalisation

Exploitation massive de toutes les variables


du marketing
MARKETING INDUSTRIEL
EROSION DES PRIX

~
Conséquence de l'obsolescence et de
la pression concurrentielle

+
Effet d'expérience et effet d'échelle
MARKETING INDUSTRIEL
MESURE DES RESULTATS
~
Difficile à court terme INERTIE

Importance de la notion de partenariat


(amont et aval)
MARKETING INDUSTRIEL
IMPORTANCE DE LA TECHNOLOGIE
~
Importance de l'avantage concurrentiel
sur avancée technologique

* Avantage technologique très volatile dans le


temps
MARKETING INDUSTRIEL
LE MARCHE
~
Petit nombre de clients
200 à 300
vs
Plusieurs Milliards
MARKETING INDUSTRIEL
LE MARCHE
~
Clients très hétérogènes

Ecart potentiel de
1 à 1000
MARKETING INDUSTRIEL

La valeur d ’un client ne réside pas dans l ’achat


qu ’il fait à un moment donné, mais dans la valeur
actualisée de tous les achats qu ’il fera dans sa vie
de client s ’il reste fidèle.
Tout cela multiplié par le nombre d ’amis satisfaits
auxquels il aura conseillé le produit (ou le service).

Eric MEYER
L’entreprise
MARKETING INDUSTRIEL

Procédure d ’Achat Industriel

J.lou POIGNOT
14/01/06
PROCESSUS D’ACHAT
Les différentes étapes
du processus décisionnel

1. Perception des besoins,


2. Définition, quantification des besoins,
3. Recherche d’informations,
4. Sélection et analyse des offres,
5. Décision d’achat,
6. Mise en place et évaluation des performances.
PROCESSUS D’ACHAT
LA NEGOCIATION EN B to B

z Une relation moyen long terme,


z L’intégration de plusieurs facteurs,
z La notion du mieux disant,
z Un principe gagnant/gagnant,
z Le professionnalisme respectif,
z La disponibilité en temps.
PROCESSUS D’ACHAT
LE ROLE PARTICUKIER DE L’ACHETEUR
EN B to B

1. Centraliser les demandes,


2. Etablir, finaliser le cahier des charges,
3. Standardiser les demandes,
4. Prospecter les fournisseurs,
5. Participer à la négociation,
6. Formaliser les contrats,
7. Suivre le bon déroulement de la prestation.
PROCESSUS D’ACHAT

CAS YOPLAIT
PROCESSUS D’ACHAT

EMBALLAGE POUR UN NOUVEAU


CONDITIONNEMENT DU YOP

3 propositions:

TETRA PAK
SIDEL
ERCA
PROCESSUS D’ACHAT

NIVEAU FINANCIER:

Investissement minimum
Réduction des risques
PROCESSUS D’ACHAT

NIVEAU MARKETING

Perception des clients


Impact sur le prix de vente
PROCESSUS D’ACHAT

NIVEAU QUALITE

Constance de la qualité
Biodégradabilité ou recyclage
PROCESSUS D’ACHAT

NIVEAU PRODUCTION

Productivité
Réglementation du travail
Fiabilité/maintenance
Travaux
PROCESSUS D’ACHAT

=
Complexité du processus de décision

=
Arbitrage au travers d’un Centre
d’Achat
PROCESSUS D’ACHAT
3 Conséquences:

1- La complexité de la décision

2- Un Centre d’Achat variable

3- Une approche commerciale


particulière et spécifique
PROCESSUS D’ACHAT

LE CENTRE D’ACHAT

L’ensemble des individus prenant part à


l’élaboration de la décision
PROCESSUS D’ACHAT

LES CRITERES DE CHOIX

Critères objectifs
Critères subjectifs
PROCESSUS D’ACHAT
CRITERES OBJECTIFS
• Conformité au cahier • Délai de réalisation,
des charges,
• Précision des devis, des
• Niveau technologique réponses,
de la solution,
• Notion de sécurité du
• Niveau de qualité et de travail,
fiabilité,
• Proximité géographique,
• Coût d’exploitation et
• Disponibilité des
niveau de prix,
dirigeants
• Notion de services,
PROCESSUS D’ACHAT
CRITERES SUBJECTIFS

• Antériorité commerciale, • Compétence perçue,


• Notoriété du • Personnalité des
fournisseur, interlocuteurs,
• Formation des • Implantation
interlocuteurs, géographique,
• Prestige, image,
PROCESSUS D’ACHAT
Résultats d’une enquête sur les
facteurs de différenciation
PRODUCTS SERVICES
• Practicability • Time to respond,
• Productivity, • Time to fix,
• Realiability, • Quality of fixing,
• Easyness to fix,
• Warranty on fixing,
• Shelf live,
• User trainings,
• Compliance,
• Consulting/Advice.
• Style and design.
PROCESSUS D’ACHAT
Résultats d’une enquête sur les
facteurs de différenciation
EMPLOYEES IMAGE
• Ability, • Pression of
communication,
• Realiability,
• Communication events,
• Willingness to serve,
• Symbol/logo,
• Credibility,
• Media communication
• Courtesy,
(credibility).
• Relationship.
PROCESSUS D’ACHAT
LES DIFFERENTES FORMES D’ACHAT

1- L’achat à l’identique

2- L’achat modifié

3- Le nouvel achat
PROCESSUS D’ACHAT
L’ACHAT A L’IDENTIQUE
= Réapprovisionnement

Exigences et besoins de l’acheteur


inchangés

* Importance du suivi commercial et du service


PROCESSUS D’ACHAT
L’ACHAT AVEC MODIFICATIONS

Evolution des besoins - Evolution de la


technologie

* Importance du suivi commercial et du service


PROCESSUS D’ACHAT

LE NOUVEL ACHAT
Situation d’investissement structurant

Processus décisionnel complet

* Importance des avantages concurrentiels


(technologiques, coût, service...)
MARKETING INDUSTRIEL

LA DEMARCHE COMMERCIALE

J.lou POIGNOT
14/01/06
LA DEMARCHE COMMERCIALE

• La démarche commerciale s’inscrit


dans le temps et la durée.

• Elle peut durer quelques mois ou


quelques années.
LA DEMARCHE COMMERCIALE

Peu de fournisseurs

Offre ~ Demande Offre << Demande

Peu de clients Beaucoup de clients

Offre >> Demande Offre diversifiée ~


Demande variée
Beaucoup de fournisseurs
LA DEMARCHE COMMERCIALE

LES PRINCIPALES CARACTERISTIQUES:

Ê La démarche en amont

Ê La multiplicité des intervenants

Ê La notion de coût global

Ê L’importance du service
LA DEMARCHE COMMERCIALE

LA DEMARCHE EN AMONT

Si l’entreprise ne se manifeste qu’ à la


parution du Cahier des Charges:

Elle a déjà perdu !!!


LA DEMARCHE COMMERCIALE

LA DEMARCHE EN AMONT

Si l'entreprise ne se
manifeste qu'à la
parution du Cahier
des Charges:

Elle a pratiquement déjà


PERDU !
LA DEMARCHE COMMERCIALE

LA DEMARCHE EN AMONT
Avantages concurrentiels:

• La société devient un interlocuteur privilégié

• La société est parfaitement informée

• La société et son offre seront considérées


LA DEMARCHE COMMERCIALE

LA MULTIPLICITE DES INTERVENANTS


Le centre d’achat

L’ensemble des intervenants prenant


part à la décision
LA DEMARCHE COMMERCIALE

LA MULTIPLICITE DES INTERVENANTS

Le centre d’achat

• Non formalisé
• Géométrie variable
(largeur - profondeur)
LA DEMARCHE COMMERCIALE

LA MULTIPLICITE DES INTERVENANTS


Le centre d’achat

Prescripteurs
Acheteurs
Décideurs
Utilisateurs
LA DEMARCHE COMMERCIALE

LA NOTION DE COUT GLOBAL


D’EXPLOITATION

Décision # Montant de l’investissement

Décision = Investissement + Frais financiers +


Coût installation + Coût matières 1ères
Coût en personnel + Coût de la formation
+ Coût de la maintenance
LA DEMARCHE COMMERCIALE

LE SERVICE:
• Un fort déterminant de la réussite,

• Un avantage concurrentiel majeur.


LA DEMARCHE COMMERCIALE

LES DETERMINANTS MAJEURS DU SERVICE

• Le Conseil
• La Formation
• La Facilité de Commande
• Les Délais (livraison,mise en route)
• L ’Installation
• Le Service « Après Vente »
LA DEMARCHE COMMERCIALE

Déterminants divers:

• Devis gratuit
• Reprise de l ’ancien
• Engagement de rachat
• Prêt de matériel en dépannage...
LA DEMARCHE COMMERCIALE

L’IMPORTANCE DU SERVICE
A plusieurs étapes de la vente:

Avant la vente:

• Définition des besoins et des résultats


• Information, démonstrations et présentations
• Définition des conditions de vente
(garantie, remise, paiement, financement)
LA DEMARCHE COMMERCIALE

A plusieurs étapes de la vente:

Après la vente:

• Entretien/dépannage sous/hors garantie


• Télémaintenance et télédépannage
• Contrats de maintenance curative et préventive
• Fournitures de pièces et d'accessoires
• Mises à jour et évolutions du matériels
• Nouvelles adaptations et applications
LA DEMARCHE COMMERCIALE

LE CYCLE RELATIONNEL
ACHETEUR/FOURNISSEUR

La relation commerciale acheteur x


fournisseur ne s’arrête pas à la
signature du bon de commande, elle
est durable dans le temps et elle n’est
pas linéaire.
LA DEMARCHE COMMERCIALE

PHASE 1: 6 m. à 1 an PHASE 2: 1 an
« Prospection/Négociation » « Démarrage »
Prise de contact Mise en place opérationnelle
Nombreux échanges Collaboration serrée fournisseur
Relationnel *acheteur

PHASE 3: 3 à 5 ans PHASE 4: 6 m. à 1 an


« Maturité » « Evolution »
Routine +/- administrative Nouvelles bases de collaboration
Période à risques
MARKETING
INDUSTRIEL

ACCES AU MARCHE
(29/01/06)
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

2 DOMAINES:

1- La logistique

2- La distribution commerciale
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
6 OBJECTIFS:
Transporter
Assortir
Fractionner
Stocker
Communiquer
Informer
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

APPROCHES SPECIFIQUE SELON LA


NATURE DU PRODUIT:

• Bien d’équipement,
• Bien de transformation,
• Bien consommable,
• Service.
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
Equipement Consommable
Transformation

Dominante Très technique Technico-


commerciale
Cycle de vente Long à très Court
long
Responsabilité Partagée (Ctre Commerciale
de Vente)
Chiffre Important Faible à
d’affaires moyen
Impact des Fort à très Faible
facteurs externes forte
OBJECTIFS DES
APPROCHES
Biens d’équipement Biens consommables et de
transformation
Gérer la démarche sur le Prise de commande
long terme
Gérer des interlocuteurs Panacher la prospection et
multiples la négociation/conclusion
Dégager la confiance, la Remonter les informations
compétence en instantané
Connaître les offres Respecter les prix et marge
concurrentes
Fédérer le centre de vente Assurer une présence
terrain permanente

Dynamiser le centre d’achat Animer la distribution


INDICATEURS DE
PERFORMANCE
Biens d’équipement Biens consommables et de
transformation
Qualité du relationnel Respect des prix et marges

Qualité des informations Respect du positionnement


sur les projets clients de la segmentation
Aptitude au lobbying Capacité à générer de
nouveaux clients
Capacité à animer le centre Qualité des informations
de vente remontées
Aptitude au bouclage Atteinte des objectifs de
financier du dossier CA

Création de relation de Progression du CA


partenariat
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

L ’ACCES AU MARCHE:

DISTRIBUTION DIRECTE

DISTRIBUTION INDIRECTE
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
DISTRIBUTION DIRECTE

• Force de vente
propre ou partagée
• Force de vente externalisée
• VRP *
• E-business *
• VPC *
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
VRP
• Rémunéré à la commission - charges sociales
• Assimilé salarié et imposé IRPP
• Abattement fiscal supplémentaire de 30 %
• Vignette auto gratuite
• Non assujetti TVA
• Liens de subordinations(rapports de visites,
accord pour autres cartes…)
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

E-business

En négoce B to B mieux adapté aux produits


standards sans grande valeur ajoutée,
éventuellement les achats récurrents de pièces
détachées ou de sous-ensembles.
Plus difficile pour les biens d’équipements
beaucoup plus impliquants.
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

E-business
Exemple: OTIS ELEVATOR COMPANY
Dans le cadre d’une stratégie mondialisée, mise en
place du cybermarketing sur 50 pays et en 25
langues.
Au travers d’un site internet marchand inter-actif
permettant de concevoir, chiffrer, commander et
suivre la réalisation d’un projet.
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

VPC

Généralement dédiée à la vente de


consommables bureautiques ou
informatiques par exemple
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

DISTRIBUTION DIRECTE
Critères déterminants:

Petit nombre de clients


Nécessité de maîtrise commerciale
Technologie sophistiquée
Phase de lancement
Commandes importantes
(Volume et chiffre)
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
AVANTAGES INCONVENIENTS
Maîtrise marketing
• Informations marché • Coûts salariaux
• Opération marketing
• Coût de gestion des stocks
Maîtrise commerciale
• Conditions de ventes
• Promotions commerciales • Coûts logistiques
• Feed back
• Risque de créances clients
Maîtrise technique
• Service après vente
• Evolution technologique • Coût élevé des clients
mineurs
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

DISTRIBUTION INDIRECTE

• Distributeur

• Agent
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

En marketing Industriel assimilable à un canal court:

Producteur-Fournisseur

Distributeurs/Agents

Utilisateurs
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
LE DISTRIBUTEUR

Entité juridiquement et commercialement


indépendante

Activités classiques:

stockage, prospection, vente, expédition/facturation


et post vente
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
LE DISTRIBUTEUR
CRITERES D ’EFFICACITE:

• Productivité commerciale
• Respect des engagements
• Respect des conditions de paiement
• Disponibilité des produits sur stock
• Constance des résultats et de la progression
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
LE DISTRIBUTEUR
ELEMENTS REDIBITOIRES:

• Concurrence interne

• Ruptures de stock constantes


• Turn over des commerciaux élevé
• Non fiabilité
• Non implication de la direction
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

L ’AGENT
CARACTERISTIQUES JURIDIQUES:
• Mandataire d ’un (ou +) fournisseur (s)
• Immatriculé au tribunal de commerce
• Juridiquement indépendant des mandants
• Lié au mandant par un « contrat d ’agence »
• Peut faire appel à des sous agents
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
L ’AGENT
CARACTERISTIQUES COMMERCIALES:
• N’achète pas ce qu ’il vend
• Ne fait pas de stock
• Vend au prix conseillé
• Rémunéré à la commission nette
• Tenu par des clauses de non concurrence
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

L ’AGENT
CARACTERISTIQUES FISCALES:

• Imposé aux BNC


• Frais réels sans abattement
• Assujetti TVA et taxe professionnelle
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

L ’AGENT
Harmonisation européenne de décembre 86
et loi du 25 juin 91:

1- L ’indépendance
2- La permanence son activité
3- Le contrat d ’agence
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
VRP AGENT
• Rôle Preneur d'ordre
au nom du Idem
mandant
• RCS NON OUI
• Statut Fiscal IRPP BNC
• Statut Social Assimilé salarié Indépendant
• Avantages Vignette gratuite
Stationnement gratuit *
NON
NON
Abattement fiscal 30% Frais réels
• Rémunération Commission - Commission pure
Frais ré& els
Charges Soc.
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
DISTRIBUTION INDIRECTE
Critères déterminants:

Nombre de clients important


CA moyen/client faible
Grande dispersion géographique
Méconnaissance de la clientèle
Clientèle fidélisée par ailleurs
Mauvaise implantation
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
AVANTAGES INCONVENIENTS

Proximité géographique Effet d’écran (D)


Bénéfice d’une clientèle acquise Problème éventuel de motivation
Effet de complémentarité produit Problème éventuel de compétence (D)
Investissement modéré Risque de conflit d’intérêt
Partage des tâches (D) Problème de gestion des prix clients (D)
Transfert des risques de créances (D) Problème de cohérence commerciale et
marketing (D)
Transfert des risques logistiques (D)
Problème d’image
Transfert éventuel du SAV (D)
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

Variantes de la distribution
indirecte:

¤ Distribution intensive

¤ Distribution sélective

¤ Distribution exclusive
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
DISTRIBUTION INTENSIVE

Multiplication des points de vente

Produits de base, produits d’utilisation


courante, produits d’urgence
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
DISTRIBUTION SELECTIVE

Sélection des distributeurs les mieux placés

Produits «recherchés»:
Composants électroniques, pièces détachées,
micro-informatique (HDW et SW)
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

DISTRIBUTION EXCLUSIVE

Limitation délibérée

Exclusivité géographique ou professionnelle

(seulement les garagistes, les grossistes en matériaux,


les photographes...)
POLITIQUE DE
DISTRIBUTION

Autres formes:

• Le commissionnaire
• Le courtier
• Les bureaux commerciaux
• La structure collective
COMMUNICATION EN
MARKETING B to B
maj: 10/02/06
COMMUNICATION

Communication === Monologue

Communication = Dialogue
Echange d’un flux d’informations
COMMUNICATION
COMMUNICATION =

Ensemble des moyens et outils assurant les transferts de


messages

COMMUNICATION =

Communication Externe + Communication Interne


COMMUNICATION
COMMUNICATION =

• Communication institutionnelle
• Communication produit: « Publicité produit »
• Promotion des ventes
• Evénementiel
• Marketing direct
COMMUNICATION
COMMUNICATION
(D’après Lendrevie-Lindon)

Ensemble des informations, messages et signaux de toutes


natures que l’entreprise émet en direction de
ses publics cibles.
COMMUNICATION

PUBLICITE
(D’après Action Commerciale et Mercatique)

Ensemble des moyens destiné à informer l’acheteur


potentiel et à le convaincre d’acheter
un produit ou un service.
LA COMMUNICATION
LES 4 i de SZAPIRO

1. Identité de l’entreprise

2. Intégration dans le marché

3. Incitation des clients

4. Investigation du marché
LA COMMUNICATION
AXES DE COMMUNICATION

Communication externe
• Institutionnelle
• Produit

Communication interne
• Marketing direct
• Relations humaines
LA COMMUNICATION
INTERNE
MARKETING RELATIONS
DIRECT HUMAINES
„ Réseau informatique „ Réunions de Vtes
et Intranet „ Concours de Vtes
„ Sale package „ Séminaires de

„ Journal et formation
„ Lettre d ’information „ Séminaire

internes d ’intégration
„ Affichage - Panneaux „ Gde messe

événementielle
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE

LES OUTILS
• Les documents
• Les signes extérieurs
• La communication financière
• Les relations presse
• L’événementiel
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LES DOCUMENTS
• La plaquette entreprise
• Le rapport d’activité
• La publicité
• Le press book
• Le publi-rédactionnel
• Le journal d’entreprise
• Le site internet
• (Les spots TV)
LA COMMUNICATION PRESSE
LA PRESSE PROFESSIONNELLE
Presse prolifique: 1300 titres !

• 124 en gestion/marketing
• 283 dans le secteur médical
• 55 dans le BTP
• 48 dans les biens d ’équipements
LA COMMUNICATION PRESSE
Les outils de base:

L’ insertion classique
L’ encartage
Le communiqué de presse
Le compte rendu d ’interview
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
PUBLICITE INSTITUTIONNELLE

Mêmes ingrédients que la publicité traditionnelle:

Une accroche visuelle, une accroche texte,


un développement, une signature
(+ logo et slogan).
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LA PUBLICITE INSTITUTIONNELLE

• Evoque l’entreprise, son savoir-faire, ses projets


ses engagements industriels.

• N’aborde pas la notion de produit


LA COMMUNICATION PRESSE

CARACTERISTIQUES

• Lecture utile

• Lecture sur le lieu de travail

• Diffusion par abonnement

• Lectorat qualifié
LA COMMUNICATION PRESSE

OBJECTIFS D’UNE CAMPAGNE DE PRESSE

1. Etablir un courant d’informations

2. Assister la Force de Ventes

3. Etendre son audience


LA COMMUNICATION PRESSE
Les critères de contrôle:

• Audience
• Audience utile
• Duplication de l ’audience
• Couverture non dupliquée
• Taux de pénétration utile
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE

LE PRESS BOOK

Recueil de toutes les parutions concernant l’entreprise


(journaux, magazines, radio, audiovisuel).
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LE PUBLI-REDACTIONNEL

• Même principe et apparence que l’article mais écrit par


l’entreprise.
• C’est « le papier » idéal.
• Publication payante (achat de l’espace).
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LE JOURNAL D’ENTREPRISE

• Même principe qu’un journal d’information.

• Format et présentation variables.

• Périodicité classiquement trimestrielle.


COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LE SITE INTERNET
2 points essentiels:
1- Très bon outil de support: gain de temps et d’espace
Mais: c’est un média froid, excluant le facteur
relationnel humain.
2- A réserver aux données factuelles et aux
informations formelles de référence (informations
financières, documentation, schémas, tarifs…).
Attention aux durées d’accès et de chargement.
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LES SIGNES EXTERIEURS

• La charte graphique*
• Le logo*
• Le slogan ou jingle*
• Les salons et expositions
• Les cadeaux d’entreprises
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE

LA CHARTE GRAPHIQUE

Ensemble d’éléments graphiques caractérisant


visuellement l’entreprise: jeu de couleurs, police de
caractères, composition graphique…
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LE LOGO
Il symbolise l’identité et la personnalité de
l’entreprise:

• Résume ce qu’est l’entreprise,


• Correspond à son image,
• Cohérent avec sa politique de communication.
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LE LOGO
Caractéristiques d’un bon logo:
• Visibilité/Perception
• Lisibilité/Compréhension
• Mémorisation
• Attribution/Association à l’entreprise
• Différentiel par rapport à la concurrence
• Déclinable/Adaptable sur plusieurs supports
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LE LOGO

Le logo n’est pas neutre, il délivre un message qui


rejaillit sur l’image de l’entreprise.

Attention:
Aux différences culturelles,
A la signification des couleurs et au graphisme des
lettres.
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE

SLOGAN ET JINGLE

* Slogan: accompagne classiquement la signature de


l’entreprise ou son en-tête sur tous les documents de
l’entreprise

* Jingle: classiquement reporté sur les documents


audio-visuel
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE

LA COMMUNICATION FINANCIERE

• Le rapport d’activité
• Les avis financiers
• Les publications au BALO
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE

LA COMMUNICATION FINANCIERE
4 cibles principales:

• Les investisseurs institutionnels


• Les journalistes
• Les petits porteurs
• Les prescripteurs *
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LA COMMUNICATION FINANCIERE
Rôles des prescripteurs :

• Régulation et animation du marché


• Conseil auprès de leurs clients
• Diffusion de l’information
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LES RELATIONS PRESSE

• Le communiqué de presse
• Le dossier de presse
• L’ interview
• La conférence de presse
• Les NSIC
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE

L’EVENEMENTIEL

• Les JPO
• Les soirées de gala
• Le sponsoring *
• Le mécénat *
• Le lobbying
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
SPONSORING ET MECENAT

Le sponsoring: vocation commerciale, mercantile.

Le mécénat: vocation sociale, institutionnelle.


COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
SPONSORING MECENAT
Motivation Faire vendre Faire valoir social

Objectif Création d’un lien entre Recherche d’identité en


un produit et un tant qu’institution
événement

Message Marketing Institutionnel pur

Public Consommateurs Communauté

Exploitation Mise en valeur directe,


visible et durable
Mise en valeur dsicrète,
« spirituelle »

Temporel Court et moyen termes Moyen et long termes


COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
SPONSORING ET MECENAT

Des régimes juridique et fiscal différents:

• Le sponsoring est considéré comme une dépense


publicitaire.
• Le mécénat répondu à une législation particulière qui
rend les dépenses déductibles dans certaines limites.
COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
LES ELEMENTS DIVERS QUI ONT UN IMPACT SUR
L’IMAGE DE L’ENTREPRISE:

• Les locaux et l’environnement


• L’accueil téléphonique et physique
• Le parc automobile
• La compétence et la courtoisie du personnel
• La qualité du service et la volonté de servir
COMMUNICATION
PRODUIT
OBJECTIFS

• Informer de l’existence du produit

• Informer sur ses caractéristiques et performances


COMMUNICATION
PRODUIT
LES SUPPORTS DE LA COMMUNICATION
PRODUIT
• La documentation – le packaging *
• Les présentations et démonstrations
• La force de ventes *
• Les NSCI
• La publicité presse et audio-visuelle
• L’ article rédactionnel
• Le publi-reportage
COMMUNICATION
PRODUIT

LA DOCUMENTATION - LE PACKAGING
(B to B) (Gd public)

• Ils représentent le 1er contact produit/client.

• La documentation comme le packaging sont le miroir


de l’image du produit.
COMMUNICATION
PRODUIT
LA FORCE DE VENTES

• En B to B la force de vente constitue un support de


communication essentiel.

• Idem en grande consommation et pour certains


produits.
LA COMMUNICATION
AUTRES MODES DE COMMUNICATION

• Les Salons et expositions


• La formation clients
• Le marketing direct
• La lettre d ’information
• Les NSIC
• Le catalogue
LA COMMUNICATION
LES SALONS ET EXPOSITIONS
VENTILATION DU BUDGET

Emplacement 50%
Stand 22%
Personnel 13%
Animation 7%
Divers 8%
LA COMMUNICATION
LES SALONS ET EXPOSITIONS
ELEMENTS CRITIQUES
Facteurs de succès

• La préparation

• Le déroulement

• La gestion post-salon
SALONS ET EXPOSITIONS
PROFESSIONELS

CREATION D’UN
TRAFFIC DE VISITEURS
CREATION D’UN TRAFFIC
VISITEURS
5 POINTS CLES:

1. Communiquer sur sa participation


2. Inviter les clients
3. Fixer des rendez-vous
4. Etre « visible »
5. Animer le stand
CREATION D’UN TRAFFIC
VISITEURS
COMMUNIQUER SUR SA PARTICIPATION
(J – 8 semaines)

„ Annonces dans la presse professionnelle


„ Stickers sur tous les documents sortants
„ Information par la FdV
CREATION D’UN TRAFFIC
VISITEURS
INVITER LES CLIENTS

Si vous n’invitez pas les clients, vos


concurrents se
chargeront de le faire !
CREATION D’UN TRAFFIC
VISITEURS
INVITER LES CLIENTS
(J – 6 semaines)

„ Mailing – E-mail
„ Invitation par la FdV

Prévoir des relances directes et par


téléphone
CREATION D’UN TRAFFIC
VISITEURS
FIXER DES RdV
(J – 6/4 semaines)

„ En parallèle aux invitations et/ou dans


le cadre des relances
„ Confirmation du RdV (J - 48h.)
CREATION D’UN TRAFFIC
VISITEURS
ETRE VISIBLE

„ Inscription sur le catalogue du salon et


sur le plan d’accès
„ Sponsorisation des « pochettes
congressistes » ou distribution de sacs
aux couleurs de l’entreprise
„ Privilégier les emplacements de 1er
ordre
CREATION D’UN TRAFFIC
VISITEURS
ANIMER SON STAND

„ Animations ludiques
„ Distributions de cadeaux et gadgets
„ Jeux et concours
„ Débats, tables rondes sur des sujets
d’actualité
VENTILATION D’UN BUDGET
EXPOSITION

Etude Foires et Salons de France - 1999 Location 28,48 %

Stand 26,49 %

Promotion/Animation
21,19 %
Personnel 21,19 %

Divers 2,65 %

Budget moyen d’un salon professionnel: 23 K€


LA COMMUNICATION
LES SALONS ET EXPOSITIONS
CRITERES D’EVALUATION

• Le coût du contact

• La rentabilité

• Le rendement du personnel

• La rentabilité du prospect
SALONS ET EXPOSITIONS
PROFESSIONELS

CREATION D’UN TRAFFIC DE


VISITEURS
CREATION D’UN TRAFFIC DE
VISITEURS
5 POINTS CLES:

1. Communiquer sur sa participation


2. Inviter les clients
3. Fixer des rendez-vous
4. Etre « visible »
5. Animer le stand
CREATION D’UN TRAFFIC DE
VISITEURS
COMMUNIQUER SUR SA PARTICIPATION
(J – 8 semaines)

Annonces dans la presse professionnelle


Stickers sur tous les documents sortants
Information par la FdV
CREATION D’UN TRAFFIC DE
VISITEURS
INVITER LES CLIENTS

Si vous n’invitez pas les clients, vos concurrents se


chargeront de le faire !
CREATION D’UN TRAFFIC DE
VISITEURS
INVITER LES CLIENTS
(J – 6 semaines)

Mailing – E-mail
Invitation par la FdV

Prévoir des relances directes et par téléphone


CREATION D’UN TRAFFIC DE
VISITEURS
FIXER DES RdV
(J – 6/4 semaines)

En parallèle aux invitations et/ou dans le cadre


des relances
Confirmation du RdV (J - 48h.)
CREATION D’UN TRAFFIC DE
VISITEURS
ETRE VISIBLE

Inscription sur le catalogue du salon et sur le


plan d’accès
Sponsorisation des « pochettes congressistes »
ou distribution de sacs aux couleurs de
l’entreprise
Privilégier les emplacements de 1er ordre
CREATION D’UN TRAFFIC DE
VISITEURS
ANIMER SON STAND

Animations ludiques
Distributions de cadeaux et gadgets
Jeux et concours
Débats, tables rondes sur des sujets d’actualité
VENTILATION D’UN BUDGET
EXPOSITION

Etude Foires et Salons de France - 1999 Location 28,48 %

Stand 26,49 %

Promotion/Animation
21,19 %
Personnel 21,19 %

Divers 2,65 %

Budget moyen d’un salon professionnel: 23 K€


LA POLITIQUE
PRODUIT
7/10/05
POLITIQUE PRODUIT

Un produit est un bien matériel ou


immatériel susceptible de satisfaire un
besoin (individuel ou collectif).
POLITIQUE PRODUIT

„ La démarche marketing repose sur la


connaissance des attentes et besoins
des clients = notion d’études et de
recherches éventuellement de
segmentation.
„ Plusieurs produits peuvent satisfaire le

même besoin = notion de concurrence.


POLITIQUE PRODUIT

La politique produit consiste globalement


à définir les déterminants du produit au
travers de ses caractéristiques,
spécificités et avantages concurrentiels.
POLITIQUE PRODUIT
LES DETERMINANTS PRODUITS

Ils constituent les caractéristiques


fondamentales et distinctives du produit.
POLITIQUE PRODUIT
LES DETERMINANTS PRODUITS
EXEMPLES:
Une machine outil: sa cadence de production, sa
consommation énergétique, la qualité de
production, son cycle de maintenance…
Un minerai matière 1ère: sa granulométrie, son
taux d’hygrométrie, son conditionnement, sa
pureté…
POLITIQUE PRODUIT
LE POSITIONNEMENT PRODUIT

C’est la perception que souhaite donner le


fournisseur à son produit dans la
conscience collective de ses clients
actuels et potentiels.
Le positionnement s’établi par rapport
aux produits concurrents ou aux clients.
POLITIQUE PRODUIT
LE CYCLE DE VIE D’UN PRODUIT

4 grandes phases:

1. Lancement
2. Croissance
3. Maturité
4. Déclin
POLITIQUE PRODUIT

Mais cette courbe est finalement idéale et


théorique.

De nombreux produits ne suivent pas


cette courbe idéale.
POLITIQUE PRODUIT
Lancement Croissance Maturité Déclin

Produit Nouveau Amélioré Banalisé Obsolète

Pub Importante Importante Entretien Réduite

Promotion Inciter au 1er Inciter au Fidéliser Réduite


achat réachat

Prix Classique- Ajusté Aligné Baissé


ment élevé
POLITIQUE PRODUIT
NOTION DE GAMME

Ensemble de produits proposé par un


fournisseur qui ont un lien entre eux en
termes d’utilisation, de clients, de mode
de distribution…
POLITIQUE PRODUIT
La gamme se caractérise par 4 points:

„ La largeur,
„ La profondeur,

„ L’étendue,

„ La cohérence.
POLITIQUE PRODUIT
A l’intérieur d’une même gamme on peut
différencier plusieurs types de produit:

„ Les produits leaders,


„ Les produits d’appel,

„ Les produits tactiques,

„ Les produits de remplacement,


„ Les produits régulateurs.
POLITIQUE PRODUIT
Analyse marketing d’une gamme
de produits:

„ La matrice du BCG

„ La matrice de Mc Kinsey
POLITIQUE PRODUIT
La matrice du BCG

10 %
Dilemmes Stars

PdM

Poids morts Vaches à lait

0% 20 %
Croissance MKT
POLITIQUE PRODUIT
VACHES A LAIT

Fournissent des liquidités,


Consomment peu de capitaux,
Sources de financement de la R & D.

Objectif: Récolte optimum


POLITIQUE PRODUIT
STARS
Leaders sur leur marché,
Demandent des disponibilités financières pour
supporter leur croissance,
Seront les V.A.L de demain.

Objectif: les soutenir pour les amener en V.A.L où ils


génèreront le profit
POLITIQUE PRODUIT
DILEMMES
Peuvent évoluer favorablement,
Demandent des capitaux pour devenir des stars,
Sinon… Poids Morts

Objectif: Investissement et/ou relance (ou laisser


aller jusqu ’au poids mort)
POLITIQUE PRODUIT
POIDS MORTS
Produits en phase de déclin,
Risque d ’hémorragie financière,
Peu de chance de prise de PdM sur les concurrents,

Objectif: Désinvestir rapidement ou statu quo pour


occuper le marché.
POLITIQUE PRODUIT
2 points essentiels !

1- PdM élevée = avantage concurrentiel et


amplification des effets d ’expérience et d ’économie
d ’échelle.

2- Marché en croissance = besoin de liquidités pour


financer la croissance.
POLITIQUE PRODUIT
La matrice du BCG
Implications stratégiques
Dilemmes Stars
10 %
Rentabilité faible Rentabilité forte
Besoins financiers +++ Besoins financiers ++
Flux net --- Flux net 0
Support MKG +++ Support MKG +++

PdM Poids morts Vaches à lait

Rentabilité faible Besoins Rentabilité très forte


financiers faibles Besoins financiers faibles
Flux net 0 Flux net +++
Abandon Rentabilisation

0% Croissance MKT 20 %
POLITIQUE PRODUIT
Mac Kinsey

+ + + +/-

Position + +/- -
Concurrentielle

+/- - -

+ Intérêt stratégique -
POLITIQUE PRODUIT
Mac Kinsey
Implications stratégiques
Maintenir sa « Surfer » sur la Rentabiliser
position de leader vague

Améliorer sa Rentabiliser Abandon sélectif


Position position Optimiser
Concurrentielle

R&D Abandon sélectif/ Abandon


Abandon ? progressif

Intérêt stratégique
POLITIQUE PRODUIT
FINALITES DE L ’ANALYSE DU
PORTE FEUILLES PRODUITS:

1- Exploitation optimum des produits,


2- Définition rationnelle des stratégies,
3- Appréciation des besoins financiers et du
potentiel de rentabilité,
4- Assurance d ’un équilibre optimum entre les
différents produits ou activités.
POLITIQUE PRODUIT
NOTION DE MARQUE

„ C’est le signe distinctif qui permet de


différencier l’entreprise de ses
concurrents.
„ Elle véhicule l’image du fournisseur.

„ C’est une signature, une valeur de

référence, une garantie d’authenticité.


POLITIQUE PRODUIT
Elle peut prendre différentes formes:
„ Un nom

„ Un prénom,

„ Une association de lettres ou de chiffres,

„ Une association mixte lettres + chiffres,

„ Un terme significatif,

Et s’associer à un logo ou à une forme et se


décliner.
POLITIQUE PRODUIT

Il existe des variantes conceptuelles


de la marque.
POLITIQUE PRODUIT
VARIANTES ROLES EXEMPLES

Marque produit Identifie le nom à un Sécurit, Manitou,


produit générique Fenwick, Nescafé,,
Frigidaire, Klaxon,
Marque ligne Rassemble des Institut Pasteur, Air
produits homogènes Liquide, les X0X de
Peugeot.
Marque gamme Associe un Dell, Findus, Dim,
ensemble de Lancôme, KJS,
produits homogène Clinique, R. Gallet,
et de même Mixa.
promesse
POLITIQUE PRODUIT
VARIANTES ROLES EXEMPLES

Marque ombrelle Regroupe des Valeo, Airbus,


produits hétérogènes Zodiac, Thomson,
avec une promesse Snecma.
spécifique
Marque caution Authentifie le sérieux Bosch, Michelin,
du produit TetraPack, St
Gobain.

Marque griffe Certifie l’origine, le Alsthom, Siemens,


savoir faire et la IBM, Philips,
compétence Rossignol.
POLITIQUE PRODUIT
LE CONDITIONNEMENT

„ Conditionnement I = « le packaging »
1ère enveloppe du produit,
„ Conditionnement II regroupe différents
conditionnements I,
„ Conditionnement III = l’emballage final
sous forme d’une unité d’expédition, de
livraison.
POLITIQUE PRODUIT
LE CONDITIONNEMENT

„ Le marketing B to B attache
finalement peu d’importance aux
conditionnements en termes
esthétiques,
„ Par contre les conditionnements ont
un rôle « technique » important.
POLITIQUE PRODUIT
LE CONDITIONNEMENT

Les fonctions techniques:


Protection, Conservation, Transport,
Stockage/Rangement, Facilité d’usage,

Notions techniques additives:


Elimination/Biodégradabilité/Recyclage
POLITIQUE PRODUIT
LE CONDITIONNEMENT

Les fonctions de reconnaissance:


Reconnaissance et impact visuel,
Positionnement, Information, Implusion.
Différent tests:
Test d’impact,
d’identification/reconnaissance
(Importance limitée en B to B)
POLITIQUE PRODUIT
LE CONDITIONNEMENT

En B to B les fonctions de reconnaissance


attribuées habituellement au
conditionnement (l’emballage) telles que
reconnaissance et impact visuel,
positionnement, information, impulsion
d’achat n’ont que d’intérêt.

L’emballage a, avant tout, des fonctions


techniques.
POLITIQUE PRODUIT
LE CONDITIONNEMENT Différents matériaux:
Matériaux Avantages Inconvénients

Bois Solide, Coût, poids


biodégradable, Peu souple

Plastique Coût, résistance, Recyclage


imputrescible, +/- valorisant
créativité
Carton Léger, coût, Non réutilisable,
biodégradable, Non étanche

Métal Résistance, Poids et coût


étanchéité, Corrosion
réutilisation
POLITIQUE PRODUIT
NORMALISATION - MARQUAGES

Il existe différentes normes - marquages


applicables à certains produits:
NF, CE, AOC, AB…
POLITIQUE PRODUIT
A défaut de respect des normalisations,
l ’entreprise s ’expose à de sérieuses
difficultés !

Ex: Matériels US ( Beckman Coulter)

• Prises électriques (fiches plates vs. rondes),


• Fréquence (60 Hz vs. 50),
• Tension (110 V vs. 220 V)
LA POLITIQUE DE PRIX

La vraie question ce n'est pas le prix,


mais la valeur.

Robert T. Lindgren
LA POLITIQUE DE PRIX

• Traduction des objectifs stratégiques


• Expression de la valeur perçue
• Elément de la profitabilité
• Conséquence de la pression
concurrentielle
LA POLITIQUE DE PRIX
6 Objectifs

• La survie
• Le profit maximum
• Le CA maximum
• La croissance maximum
• Le profit unitaire maximum
• L'image
LA POLITIQUE DE PRIX
LES CONTRAINTES

Contraintes externes

Contraintes internes
LA POLITIQUE DE PRIX
LES CONTRAINTES EXTERNES

• La demande
• La concurrence
• L'état du marché
• La contrainte géographique
• La notoriété
LA POLITIQUE DE PRIX
LES CONTRAINTES EXTERNES
La demande:
• La loi de l'offre et de la demande
• Le phénomène de seuil
• Le prix de référence
• L'élasticité
• La perception du marché
LA POLITIQUE DE PRIX
LES CONTRAINTES EXTERNES

La demande:

La loi de l'offre et de la demande


LA POLITIQUE DE PRIX
LES CONTRAINTES EXTERNES
La demande:

Le phénomène de seuil:

¤ Prix trop élevé: pas de demande à ce niveau de


prix
¤ Prix trop bas: problème de qualité perçue
LA POLITIQUE DE PRIX
CONTRAINTES EXTERNES
La demande:

Le prix de référence:

Equilibre entre les différentes offres


concurrentes
LA POLITIQUE DE PRIX
CONTRAINTES EXTERNES
La demande:

L'élasticité de la demande:

Evaluation quantitative de la demande pour


chaque niveau de prix et du prix optimum
LA POLITIQUE DE PRIX
CONTRAINTES EXTERNES
La demande:
Limitation de la notion d'élasticité:

Variabilité des acheteurs


Observation a posteriori
Difficilement applicable pour un lancement
LA POLITIQUE DE PRIX
LA DEMANDE

L'élasticité: 3 intérêts:

• Evaluation de l'effet d'un changement de prix


• Evaluation de la capacité de résistance des
concurrents
• Positionnement des produits de la gamme
LA POLITIQUE DE PRIX
LA DEMANDE
La perception de l'acheteur:
Eléments déterminants:

• Originalité technologique
• Existence d'une alternative
• Rapport investissement vs.exploitation
• Qualité perçue
LA POLITIQUE DE PRIX
LA DEMANDE

Perception de l'acheteur:

• Prix objectif
• Prix subjectif
LA POLITIQUE DE PRIX
LA DEMANDE
Facteurs d'influence:

• Situation d'achat
• Qualité perçue
• Moyenne des prix
• Notoriété
• Pouvoir d'achat
LA POLITIQUE DE PRIX
CONTRAINTES EXTERNES

L’ intensité de la concurrence
LA POLITIQUE DE PRIX
CONTRAINTES EXTERNES

L'état du marché:

• Actif ou récessif
• Phase de vie
LA POLITIQUE DE PRIX
CONTRAINTES EXTERNES

La contrainte géographique:

Prix départ usine


===
Prix rendu client
LA POLITIQUE DE PRIX
CONTRAINTES EXTERNES

La notoriété - L'image:

Composante de la qualité perçue


LA POLITIQUE DE PRIX
CONTRAINTES INTERNES

• La structure des coûts


• Le porte feuille produits
• La perception fournisseur
• Les objectifs de profitabilité
LA POLITIQUE DE PRIX
LES MODES DE FIXATION DES PRIX

1- L'approche par les coûts:

• Coût complet
• Coût variable

2- L'approche par la valeur perçue


LA POLITIQUE DE PRIX
L'APPROCHE PAR LES COUTS

1- Le coût complet = PR total + Marge

Objectif: couverture des frais fixes et variables

2- Le coût variable = PR variable + Marge

Objectif: couverture des seuls frais variables


LA POLITIQUE DE PRIX
L'APPROCHE PAR LA VALEUR
PERCUE

Détermination du prix que le client est prêt à payer

(valeur perçue par le client)


LA POLITIQUE DE PRIX
LANCEMENT D'UN NOUVEAU PRODUIT

2 grandes approches:

• L'écrémage

• La pénétration
LA POLITIQUE DE PRIX
L'ECREMAGE

• Prix élevé

• Profitabilité unitaire élevée

Nombre de ventes unitaires limité


LA POLITIQUE DE PRIX
LA PENETRATION

• Prix attractif

• Marge unitaire faible

Nombre de ventes unitaires élevé


* Notion d'élasticité
LA POLITIQUE DE PRIX
LES DECLINAISONS DU PRIX

• La remise quantitative
• La ristourne
• La remise promotionnelle
• L'escompte
LA POLITIQUE DE PRIX
CAS PARTICULIERS

• Le leasing
• Le prix distributeur
• Le prix d'appel d'offres
LA POLITIQUE DE PRIX

LE LEASING
LA POLITIQUE DE PRIX

LE PRIX DISTRIBUTEUR
LA POLITIQUE DE PRIX
LE PRIX D'APPEL D'OFFRES

1- Analyse historique:

• Montants des marchés attribués


• Montants des offres de l'entreprises
(retenues ou non)
• Montants des offres concurrentes non retenues
LA POLITIQUE DE PRIX
LE PRIX D'APPEL D'OFFRES

2- Evaluation du budget alloué:

Intérêt de la démarche en amont


et
d'un bon niveau relationnel
LA POLITIQUE DE PRIX
LE PRIX D'APPEL D'OFFRES

Analyse historique
+
Evaluation du budget
=
Zone de prix probable
LES GRANDES TENDANCES

ACTUELLES DU B TO B
LES GRANDES TENDANCES
ACTUELLES DU B TO B

• La sophistication des produits


• L’allongement du cycle de vente
• La « complexification » du processus de vente
• Le souhait constant et croissant d’une
relation privilégiée
LES GRANDES TENDANCES
ACTUELLES DU B TO B
LA SOPHISTICATION DES PRODUITS

La technologie évolue et s’améliore mais les


nouveaux produits sont parfois des
monstres de complexité.
LES GRANDES TENDANCES
ACTUELLES DU B TO B

L’ALLONGEMENT DU
CYCLE DE VENTE
Les clients rationalisent et sécurisent de
plus en plus leurs décisions d’achat en
détaillant les différentes offres
concurrentes, les études comparatives, les
certifications et agréments…
LES GRANDES TENDANCES
ACTUELLES DU B TO B
LA COMPLEXIFICATION DU
PROCESSUS DE VENTE

L’élévation constante du niveau d’exigences


des clients, accompagnée d’un souhait de
personnalisation de l’offre rend complexe
l’approche commerciale et la relation
Centre d’achat x Centre de vente.
LES GRANDES TENDANCES
ACTUELLES DU B TO B
LE SOUHAIT D’ UNE RELATION
PERSONNALISEE

Le client attend du fournisseur une relation


privilégiée basée sur la confiance et le
partenariat.

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