LE MOULOUDIA CONSACRÉ CHAMPION D’ALGÉRIE

LE MCA ATTENDAIT
DEPUIS ONZE ANS

Yahia/Liberté
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LIBERTE
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER
F : 2302

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNES GROUPÉES) - AF

FAX : (021) 30 78 70 - N° 5397 MARDI 1ER JUIN 2010 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

L’ÉMIR” TOUATI OTHMANE ÉTAIT LE JUGE DU GSPC

LE BRAS DROIT DE
DROUKDEL SE REND Page 2

UNE VINGTAINE DE PERSONNES DE LA FLOTTILLE

VOULANT SECOURIR LES PALESTINIENS DE GAZA

ISRAEL
ASSASSINÉES

MASSACRE
DES HUMANITAIRES Page 3

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 2 Mardi
1er juin 2010 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE

L’”ÉMIR” TOUATI OTHMANE ÉTAIT LE JUGE DU GSPC

Le bras droit de Droukdel se rend

Le “mufti” et juge du GSPC affilié à Al-Qaïda s'est rendu la semaine dernière aux services de sécurité.
Sa reddition a été suivie le jour même par une autre repentance, celle d’un terroriste,
un ancien du GIA évadé de Tazoult (Batna).

U ments eux-mêmes. Il s’agit, selon des

n coup dur porté au GSPC. Par ses élé- dries et affaiblies, éprouvent des difficultés
à coordonner leurs actions en raison des
sources fiables, de la reddition de Touati pressions et des offensives menées par les
Othmane alias Athmane Abou El-Abbas qui forces de sécurité. L’absence d’attentats
occupe le poste de chef de la commission durant ces derniers mois explique cette
légiste au sein de la hiérarchie du GSPC et situation.
membre du conseil des sages considéré Il avait fait état aussi de la volonté d’un
comme la plus importante autorité dans nombre important d’éléments de la phalan-
l’organigramme de l’organisation terroriste ge de se rendre suite à la pression des ser-
du fait qu’elle centralise toutes les déci- vices de sécurité et à la perte de tout sou-
sions. Abou Al-Abbas est considéré comme tien populaire ainsi que la rareté des nou-
l’un des principaux lieutenants de l’“émir” velles recrues.
Droukdel et en même temps “son homme de Abou El-Abbas avait révélé au lendemain
confiance”. Il a rejoint le maquis en 1993 dans de sa reddition “des problèmes que rencontrent
les rangs du GIA dans la région centre avant les groupes armés dans les maquis”, notamment
de rejoindre Hassan Hattab avec qui il a les difficultés liées aux conditions de vie des
participé à la création du GSPC. Il dirigea en terroristes suite aux opérations de ratissage
D. R.
logues et le plus estimé dans le monde, le
mufti d’Al-Qaïda connu sous le nom du “père
spirituel” du djihad mondial à savoir
Mohamed Al-Makdissi pour légitimer ses
actions et apporter son soutien au GSPC et
légitimer les attentats kamikazes, mais ce
dernier a préféré ne pas répondre. Refuse-t-
il à reconnaître Droukdel comme un jihadis-
te ?
Selon les révélations de Othmane Touati,
le GSPC chercherait à recruter des merce-
naires pour relancer les actions terroristes.
Abou El-Abbas aurait parlé d’une pression
exercée par certains partisans qui réclament
ces derniers mois à justifier la légitimité du
jihad pour poursuivre l’activité terroriste et
le retour des attentats-suicide en particulier.

compagnie de l’“émir” abattu Saâdaoui
Abdel Hamid (Yahia Abou Haïthem) la zone
2 avant d’être rappelé par Droukdel pour
prendre en charge les affaires de législation.
Il a été désigné en 2007 comme “émir” par
intérim de la zone 2 (région du centre) après
la neutralisation de Zouhir Harrak alias
Sofiane Fassilla avant de désigner Rachid
Abdelmoumen alias Hodeïfa Abou Younès
Assimi dans ce poste. Droukdel a fait appel
aux anciens terroristes du GIA connus pour
leur parcours et leur radicalisme devant les
redditions des partisans de Hattab. Abou
El-Abbas en était un.
La reddition de Touati a été suivie aussi
par la repentance du nommé Grik Ahcene.
Ce dernier qui est un ancien du GIA est natif
d’Alger. Après avoir organisé son évasion de
la prison de Tazoult à Batna, il était actif
durant cinq années au sein de sériat Aïn
Hammam alliée à katibat Ennour, activant à
Tizi Ouzou l’une des plus importantes pha-
langes de l’organisation terroriste. Selon ce
repenti, l’organisation de Droukdel traverse
une anarchie jamais vécue auparavant, en
raison de la pression des forces de sécurité.
La plupart des katibate et des sériate du
centre dirigées par cet “émir” ancien du GIA
aussi ont été démantelées, à commencer
par katibat El-Feth qui a disparu avec son
chef Omar Bentitraoui.
Les katibate El-Ansar et El-Arkam, amoin-
opérées par l’ANP, mais aussi à l’absence
d’une autorité religieuse pour légitimer les
attentats kamikazes, les enlèvements et
l’activité terroriste. Il semble que les pres-
sions exercées par d’anciens du GSPC, des
ulémas et de certains théologiens ont
chamboulé le commandement de cette
organisation terroriste surtout sur le plan de
recrutement qui a connu un net recul.
Les dernières fetwas des ulémas et de cer-
tains théologiens qui ont contesté le “jihad”
en Algérie et condamné les attentats com-
mis par le GSPC ont déstabilisé Droukdel et
ses éléments, comme l’affirme d’ailleurs
Abou El-Abbas. Devant cette situation,
Droukdel avait déjà envoyé un message au
célèbre théologien, l'un des éminents idéo-
Droukdel cherche une couverture religieuse
pour contrecarrer les fetwas et la repentance
massive dans ses rangs. Et c’est en raison
de ce blocage interne, que le “mufti” a déci-
dé de se rendre aux services de sécurité.
Abou El-Abbas avait décidé, il y a plus de
deux mois, d’observer une trêve ; sa reddi-
tion a été favorisée grâce à sa femme et sa
famille. Il aurait profité d’une visite familiale
pour se rendre aux services de sécurité.
Ces redditions interviennent quelques
jours seulement après la reddition d’un
autre “émir” de katibat El-Farouk, le nommé
Ahmed Mansouri alias Abdel Jabbar. Il avait
en sa possession 2 armes, une Kalachnikov
et un PA.
NEÏLA B.

4 TERRORISTES VÉTÉRANS DÉPOSENT LES ARMES

L l’élimination de nombreux ter-
a multiplication des ratissages,
roristes et la reddition de beau-
coup d’autres et non des
moindres confirment la descente
aux enfers du GSPC de
Abdelmalek Droukdel. Si les atten-
tats kamikazes de 2007 ont permis
au GSPC de se renforcer à travers
de nouveaux recrutements ainsi
que la réhabilitation de certains
réseaux de soutien, il n’en reste
pas moins que les coups portés
par les services de sécurité ont
considérablement affaibli l’aile
radicale de l’organisation terroris-
te.
Selon les observateurs de la
situation sécuritaire, Droukdel vit
les pires moments de son organi-
sation depuis sa création par
L’aile radicale du GSPC affaiblie
Hassan Hattab. Même s’il a
recours au kidnapping et aux rac-
kets pour financer ses activités cri-
minelles et donner l’impression
qu’il peut toujours influer sur le
climat sécuritaire, le GSPC a perdu
ces derniers mois les atouts qui
ont fait de lui une organisation qui
a pu s’allier à Al Qaïda de Ben
Laden. Et les redditions de 4 terro-
ristes radicaux en l’espace de
moins d’un mois reflètent l’état de
délabrement et de la chute que
vivent les terroristes du GSPC. Ce
qui accrédite et pousse à la des-
cente massive de vétérans terro-
ristes qui ont pris le maquis depuis
le début des années 1990.
Plusieurs chefs terroristes se sont
rendus aux services de sécurité
ces derniers mois. Il s’agit là d’une
nouvelle donne puisque ce sont
des vétérans fondateurs du GSPC
et non les jeunes nouvelles
recrues qui fuient le maquis après
avoir passé quelques jours ou
quelques semaines.
Le chef de la commission légis-
te l’une des plus importantes ins-
titutions au sein du GSPC s’est
rendu aux services de sécurité
après plus de 17 ans d’activité ter-
roriste au maquis. Il est l’officier
exégète de la zone centre et
membre du conseil d’Al Ayaan (les
sages). Il a refusé auparavant de
bénéficier des mesures de la
réconciliation nationale et la
concorde civile, avant de décider
de déposer les armes en arguant
du fait du changement de ligne de
l’organisation terroriste. Ce qui
suggère, selon les analystes, l’ag-
gravation prochaine de la crise au
sein du GSPC. Une crise qui pour-
rait conduire même à la disparition
de cette structure terroriste. On
compte parmi les redditions 3
anciens “émirs” décideurs, enre-
gistrées dans les fiefs du GSPC au
centre du pays. Le terroriste Grig
Ahcene Abdelhakim alias
Abdelkader qui a rejoint le maquis
en 1994 s’est rendu aussi aux ser-
vices de sécurité ainsi que Ahmed
Mansouri alias Abdeljaber, ex-émir
de katibat El Farouk, l’un des prin-
cipaux chefs de l’organisation ter-
roriste. Il aurait fourni aux services
de sécurité de précieuses informa-
tions sur ses ex-acolytes. Notons
aussi la reddition du terroriste
Mokadem Lounis alias Abou
Naame, chef de la commission
médicale du GSPC qui a lui aussi
rejoint le maquis en 1996. Ces red-
ditions s’ajoutent à plusieurs
repentances qui ont secoué cette
organisation terroriste depuis l’an-
née 2006. Hassan Hattab est le
premier “émir” national et le fon-
dateur du GSPC qui s’est rendu. Il
a même lancé plusieurs appels à
l’adresse des terroristes à déposer
les armes, convaincu de la non-
légitimité du jihad en Algérie. Sa
reddition a été suivie par plusieurs
“émirs” de son organisation. Le
dernier à se rendre était Ali Ben
Touati alias Amine Abou Tamime
“émir” de katibat Ansar. À ce ryth-
me, verra-t-on Droukdel se
rendre ?
N. B.

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 Mardi
3
LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION 1er juin 2010

UNE VINGTAINE DE PERSONNES DE LA FLOTTILLE VOULANT SECOURIR

LES PALESTINIENS DE GAZA ASSASSINÉES

Israël massacre des humanitaires

Fort de l’impunité que lui assurent les États-Unis et ses autres alliés occidentaux, Israël a accompli, hier matin,
un nouveau crime, en massacrant une vingtaine d’humanitaires qui étaient à bord de sept navires, dans les eaux
internationales pour accoster à Gaza afin de fournir une aide alimentaire aux Palestiniens, démunis de tout,
à cause du blocus imposé depuis 2007 par l’État hébreu.
U majorité
ne vingtaine d’humanitaires, en lité internationale, même si selon les
des ressortissants termes des accords de paix d'Oslo
turcs, de la “flottille de la liberté” qui se (1993), Israël a gardé le contrôle des
dirigeait vers le port de la bande de eaux territoriales au large de la
Gaza, ont été tués et une trentaine bande de Gaza sur une distance de
d’autres blessés, hier, par des com- 20 miles (37 km).
mandos des forces navales israé- Ainsi, Israël ne recule devant rien
liennes, qui ont pris d’assaut les pour imposer ses vues au monde,
navires transportant des aides aux comme le montre une fois de plus
Palestiniens de Gaza. Mohammed cet acte de sauvagerie accompli
Kaya, qui dirige la branche à Gaza dans les eaux internationales contre
d'IHH, l’ONG humanitaire turque qui des humanitaires venus apporter
a préparé cette opération pour prê- des secours à un peuple affamé et
ter assistance au peuple de Gaza, totalement démuni par le blocus
sous blocus israélien depuis 2007, imposé par le gouvernement israé-
avait affirmé : “Quinze personnes ont été lien depuis plus de trois années
tuées durant l'attaque, pour la plupart des maintenant. Cette fois-ci, l’État
ressortissants turcs.” hébreu n’a pas hésité à mettre à
Quelques heures plus tard, la exécution ses menaces d’empêcher
télévision israélienne Channel 10 par tous les moyens la flottille de la
révélait que 19 passagers ont été liberté d’atteindre son objectif
tués et 26 autres blessés lors de l'as- consistant à desserrer l’étau sur les
saut donné par des commandos Palestiniens de Gaza.
israéliens. De son côté, un porte- Les commandos israéliens n’ont
parole de l'armée israélienne a pas fait dans la dentelle pour venir à
confirmé qu'au “moins 10 passagers” bout de la résistance, comme l’in-
de la flottille humanitaire avaient été L’armée israélienne tue dique si bien le sanglant bilan de
tués lors de l'intervention de com- l’opération. Et pourquoi n’auraient-

AFP
désormais les humanitaires.
mandos israéliens. Pour justifier cet ils pas agi de la sorte, du moment
acte abominable, l'armée a indiqué comme si les humanitaires étaient rant que les militaires israéliens “ont Benayahu, il confirme, sans la que l’impunité est assurée à Israël
dans un communiqué que “durant agresseurs et les soldats israéliens été attaqués avec une extrême violence par moindre gêne, que l'opération de par les États-Unis et leurs alliés occi-
l'opération, des soldats israéliens ont été les agressés. C’est ce que tente de les gens sur le bateau, avec des barres de commando menée contre la flottille dentaux, qui se chargent de le dis-
confrontés à de dures violences physiques”. faire croire le porte-parole du fer, des couteaux et des tirs à balles s'était déroulée dans les eaux inter- culper et de le mettre à l’abri de
Le bourreau se présente en victi- Premier ministre Benjamin réelles”. Quant au porte-parole de nationales. Il a déclaré à la radio toutes sanctions par les instances
me, qui aurait agi en “légitime défense”, Netanyahu, Mark Regev, en décla- l'armée israélienne, le général Avi publique israélienne que “le comman- internationales ? On se limitera cer-
do a agi en pleine mer entre 4h30 et 5h du tainement, encore une fois, aux
COMMUNIQUÉ DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES matin (1h30 et 2h GMT) à une distance condamnations et aux cris d’indi-
L’ALGÉRIE CONDAMNE de 70, 80 miles (130 à 150 km) de nos
côtes”. C’est une violation de la léga-
gnation d’usage.
MERZAK TIGRINE
●● L'Algérie condamne, “de la manière la plus énergique”, humanitaire prévue de longue date, l'Algérie appelle à une
l'agression militaire israélienne “lâche et criminelle” contre la réaction vigoureuse et unanime de la communauté

flottille de la paix et appelle à une “vigoureuse et unanime”
réaction de la communauté internationale, indique hier un
communiqué du ministère des Affaires étrangères. “L'Algérie
condamne, de la manière la plus énergique, la lâche et criminelle
agression perpétrée par l'armée israélienne contre la flottille de
la paix free Ghaza qui transporte des militants de la paix ainsi
que des vivres pour briser le blocus inhumain imposé aux
L’ÉDITO
internationale, y compris au niveau du Conseil de sécurité des
Nations unies, pour condamner, de la manière la plus ferme, cet
acte sanglant de piraterie internationale que rien ne saurait
justifier”, ajoute-t-on de même source.
Le ministère des Affaires étrangères a souligné, en outre, qu'il
revient également à la communauté internationale de prendre les PAR SALIM TAMANI
dispositions nécessaires pour faire, sans délai, toute la lumière

Le silence complice
populations civiles à Ghaza depuis juin 2007”, souligne le sur cette violation du droit international humanitaire afin qu'un tel
communiqué. “Face à cet odieux forfait militaire perpétré, qui acte, que réprouve la morale internationale, ne se
plus est, dans les eaux internationales, contre une initiative reproduise plus.

MASSACRE DE PASSAGERS DE LA FLOTTILLE DE LA LIBERTÉ

ANKARA EN COLÈRE ET CONDAMNATION UNANIME D’ISRAËL
du nobélisé
I sraël, l’État hors la loi, mais qu’on présente comme un

D ès que la nouvelle du carnage commis par l’armée israélienne s’est propagée à

modèle de démocratie à suivre, vient de commettre
encore une fois un acte inacceptable. Ce n’est pas un acte
de guerre derrière lequel Tel-Aviv peut se dérober. Israël
travers le monde, les réactions de condamnation et d’indignation se sont succédé à s’est attaqué à un convoi humanitaire destiné à sauver des
un rythme inhabituel, et surtout des convocations des ambassadeurs israéliens dans milliers d’enfants palestiniens qui meurent de faim à cause
d’un siège qui a trop duré. Au fait, le siège perdure depuis
de nombreuses capitales, en signe de protestation. 1948 avec la complicité d’une communauté internationale
qui a fait mine de convoquer les ambassadeurs israéliens

O majeure partie des victimes, et des Palestiniens,

utre les cris de colère de la Turquie, pays de la
nombreuses étaient les condamnations, à travers le
monde, de ce massacre des humanitaires par des com-
mandos israéliens. Plusieurs milliers de personnes ont
manifesté, hier, sur la principale place d'Istanbul pour
protester contre le raid meurtrier israélien sur la flottille
d'aide aux Palestiniens, dont des bateaux turcs. “Mort à
Israël !” “Soldats turcs, partez pour Gaza !”, ont scandé les
manifestants rassemblés en fin de matinée sur la place
Taksim, au cœur de la plus grande ville turque. Sur le
plan officiel, la Turquie a prévenu Israël des “conséquences
irréparables” sur les relations bilatérales, a annoncé le
ministère des Affaires étrangères. “Nous condamnons forte-
ment ces pratiques inhumaines d'Israël”, a déclaré la même
source, qui a souligné que “cet incident déplorable, qui a eu
lieu en pleine mer et constitue une violation claire de la loi inter-
nationale, peut entraîner des conséquences irréparables sur nos
relations bilatérales”. Côté palestinien, le président
Mahmoud Abbas a condamné le raid meurtrier israélien,
le qualifiant de “massacre”, et a décrété trois jours de
deuil dans les territoires palestiniens. “Nous considérons
qu'il s'agit d'un massacre que nous condamnons”, a indiqué M.
Abbas dans une déclaration à la télévision palestinienne,
avant d’ajouter : “Nous prendrons des décisions difficiles ce
soir”, en faisant allusion à une réunion de la Direction
palestinienne sur cette question, prévue en début de
soirée d’hier. Le mouvement palestinien Hamas a appe-
lé les Arabes et les musulmans à un “soulèvement” devant
les ambassades d'Israël. “Nous appelons tous les Arabes et les
musulmans à se soulever devant les ambassades sionistes dans le
monde entier”, a déclaré un porte-parole du Hamas à
Gaza, Sami Abou Zouhri. Madrid, Stockholm,
Amsterdam, Oslo, Dublin et d’autres capitales euro-
péennes ont convoqué les ambassadeurs israéliens dans
leurs pays respectifs pour demander des explications.
Berlin, qui critique rarement Israël, a estimé, par la voix
du porte-parole du gouvernement allemand Ulrich
Wilhelm, que l’intervention israélienne meurtrière contre
une flottille au large de Gaza est “à première vue dispropor-
tionnée”. Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de
l'Homme, Navi Pillay, s'est dit “choqué” par l'assaut de l'ar-
mée israélienne.
L'Union européenne a demandé, par la voix de sa
chef de la diplomatie, Catherine Ashton, une “enquête
complète” des autorités israéliennes sur les circonstances
de leur raid et réaffirmé sa demande d'une ouverture
“inconditionnelle” de Gaza à l'aide humanitaire et au com-
merce. Le ministre français des Affaires étrangères
Bernard Kouchner s'est dit “profondément choqué” par l'as-
saut israélien, en estimant que “rien ne saurait justifier l'em-
ploi d'une telle violence”. Le président iranien Mahmoud
Ahmadinejad a dénoncé “l’acte inhumain du régime sioniste
contre le peuple palestinien et le fait d'empêcher l'aide humanitai-
re destinée à la population d'arriver à Gaza n'est pas un signe de
force, mais de faiblesse de ce régime”. Enfin, dans un commu-
niqué laconique de la Maison-Blanche, les États-Unis,
qui se sont limités à regretter “les pertes en vies humaines”,
veulent connaître les circonstances de la “tragédie”. À
quoi pouvait-on s’attendre de plus de la part de
Washington qui couvre tous les crimes sionistes ?
SYNTHÈSE M. T.
en guise de réprobation du massacre. Un geste d’une por-
tée diplomatique. Rien de plus.
Mais lorsqu’il s’agit de condamner l’État hébreu de
Barack Obama manière concrète, le Conseil de sécurisé de l’ONU, qui
s’est pourtant déclaré choqué par les évènements, blo-
ne fait quera toute initiative, même celles qui sont de portée sym-
bolique. Dans cette nouvelle agression, il faut relever la
que servir réaction plutôt mitigée, voire embarrassée des États-Unis
d’Amérique dont le président, fraîchement élu, a été flan-
aujourd’hui, qué prématurément du prix Nobel de la paix.
Cette haute distinction devait servir pour encourager
comme l’ont les efforts du chef de l’État américain pour préserver la
si bien fait ses paix mondiale. Alors qu’il a plaidé lors de son discours dit
historique du Caire pour une nouvelle feuille de route pour
prédécesseurs le règlement du conflit israélo-arabe qui dure depuis 52
ans, Barack Obama ne fait que servir aujourd’hui, comme
à la Maison- l’ont si bien fait ses prédécesseurs à la Maison-Blanche,
l’allié de toujours, Israël.
Blanche, l’allié Pourtant, cet allié, pour qui sont débloqués des mil-
liards de dollars annuellement en termes d’aide écono-
de toujours, mique et militaire, ne sert pas forcément les intérêts US
Israël. dans le monde arabe.
L’image des USA a été altérée par l’attitude arrogante
d’Israël qui, à travers sa colonisation et sa répression,
encourage les radicaux de l’autre bord dont les repré-
sailles touchent souvent les pays occidentaux et
l’Amérique.
Que valent alors aujourd’hui les promesses d’Obama ?
À quoi servira demain une hypothétique normalisation
avec Israël si ce n’est pour pouvoir être complice, à ses
dépens, bien sûr, d’un nouveau massacre ?
Israël ne s’arrêtera pas dans sa politique génocidaire
tant que ceux qui lui ont permis d’ériger un État illégal n’au-
ront pas le courage d’y mettre le holà.
S. T.
 4 Mardi
1er juin 2010 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE

OUVERTURE DES 4es JOURNÉES EUROMAGHRÉBINES DE LA COMMUNICATION PUBLICITAIRE

L’urgence d’une mutation

de la communication publique
“Communiquer sans modération et de manière moderne.” C’est le message lancé aux “pouvoirs publics” par
Chebbine Saïd, consultant en communication, à la fin de la conférence qu’il a animée hier matin à l’hôtel El-Aurassi.
C’
était à l’ouverture des 4es faire remarquer) n’a pas raté l’oc-
journées euromaghrébines casion pour reprocher au confé-
de la communication publicitaire rencier la diffusion d’un spot
qui se clôtureront aujourd’hui. dans lequel le préservatif y jouait
Cette réaction du conférencier un rôle important. Un “rappel à
est venue clôturer sa longue l’ordre” au nom des “sociétés arabo-
intervention dont l’intitulé était musulmanes” qui a fait réagir une
“Communication publique et tech- jeune fille visiblement outrée.
niques de publicité”. “Pourquoi se voiler la face, devant des
Critique et direct, Chebbine a réalités qui existent chez nous”,
abordé de front le manque de lâcha-t-elle sans cacher son
communication criante des pou- énervement “les rapports sexuels
voirs publics. Une situation qui, existent chez nous et on doit briser ces
selon lui, ne devrait plus exister. tabous”.
“Avant, il était question d’injonctions, Au passage, il faut rappeler
maintenant il s’agit avant tout de que près de 4 000 personnes
compétition politique et de concept de sont atteintes du sida et la ten-
citoyenneté.” dance est à la hausse.
Les exemples ne manquent Cette séance matinale a été
pas. Il cita un d’actualité : le dis- également marquée par la com-
positif de crédit immobilier. “Il munication de Anne Saint-Dreux,
n’est pas clair”, dira-t-il en ajou- directrice de la maison de la
tant : “Pourtant des sommes colos- publicité de Paris.
sales ont été mises sur ce dispositif et Cette historienne a essayé de

on aurait pu mettre une toute petite
partie pour faire comprendre les moda-
lités.” Il aborda également un
autre problème que les automo-
bilistes algériens subissent à
leurs dépens ces derniers temps,
celui du nouveau code de la
route.
Le manque d’informations sur
ce qui a changé provoque à ce
jour, et après plusieurs mois de
son application, des remous
dans toutes les régions du pays.
D’ailleurs, Chebbine n’a pas
hésité (tout en l’ajustant d’un
“pour l’instant”) de lancer un aver-
tissement : “Cette politique publique
risque de créer un climat de malaise
Les conférenciers ont
mis en exergue le manque
de communication des
pouvoirs publics.
social.” S’étalant sur le déficit de
la communication publique, l’en-
seignant à l’Institut des sciences
politiques et de journalisme
d’Alger, déclara que les institu-
tions publiques “sont tenues de
rendre compte” aux citoyens. “Elles
doivent devenir parlantes”, entonna-
t-il tout en lançant “la légitimité se
renforce par la communication”.
Intervenant après Chebbine,
Jacques Bille, vice-président et
membre du board mondial de
l’IAA (International Adversiting
OUM EL-BOUAGHI
Association) a abordé comme
sujet “la publicité et le marketing
social”. Allant dans le même sens
que son prédécesseur, il a axé sur
la notion de citoyenneté : “C’est
plus un consommateur qu’il faut
convaincre mais un citoyen.”
S’appuyant sur des images
vidéos de plusieurs spots publi-
citaires (français, espagnols, bré-
silien, etc.), Bille a abordé plu-
sieurs sujets d’actualité. L’un
d’entre eux a même suscité une
mini-polémique parmi l’assistan-
Zehani/Liberté
ce. Il s’agissait d’un spot pour la
lutte contre le sida. Un des pré-
sents (qui faisait tout pour se
ORAN
GHLAMALLAH SE REND AUX
MOSQUÉES IBN-BADIS ET DU PACHA
faire un voyage à travers le temps
en revenant aux premiers spots
publicitaires datant de la fin du
XIXe siècle. Elle indiquera que “la
publicité est un vecteur d’information
qui renseigne sur nous et nos sociétés”.
SALIM KOUDIL
d’avancement des travaux. Un projet
qui traîne depuis de longues années
compte tenu des surcoûts itératifs.
Sur place, Bouabdallah Ghlamallah a
donné des instructions aux respon-
sables locaux pour la finalisation de
la mosquée. Le ministre des Affaires
religieuses et des Wakfs s’est égale-

Regroupement régional
ment rendu à la vieille mosquée du
Pacha où il s’est enquis des travaux
de restauration de ce bel édifice reli-

des mouhafadhas de l’Est

A sidé, hier, à la maison de la culture Nouar-
bdelaziz Belkhadem, SG du parti du FLN, a pré-
Boubakeur d’Oum El-Bouaghi un regroupement des
mouhafadhas de l’est du pays. Belkhadem com-
gieux et historique ottoman construit
par le Pacha Hassan en 1796. Située
dans le quartier de l’ancienne ville de
Sidi Houari, la mosquée a été clas-
ment sur la scène politique nationale.
sée monument historique le 6 août
M. Belkhadem semble vouloir mettre le paquet afin 1952.
de ratisser large en axant surtout sur la jeunesse et Le ministre a donné des
sur les femmes.
Liberté

assurances quant à la nécessité de

mencera par demander aux présents d’observer
une minute de silence à la mémoire des morts de
l’agression israélienne ayant ciblé les bateaux de
civils solidaires. Pour lui, “l’enfant chéri de l’Occident a
encore ajouté à son registre un crime contre des citoyens qui
n’ont fait que transporter des vivres et des médicaments”.
L’ex-Chef du gouvernement précisera, toutefois,
que “tant que la femme palestinienne enfante des chouha-
da, la force des autres ne leur sera d’aucune utilité”.
Abordant la situation du parti, il rappellera les
étapes vécues depuis Octobre 1988 ; des étapes
qui ont permis, selon lui, un meilleur positionne-
Cette rencontre a été aussi l’occasion pour le parachever les travaux de
SG d’annoncer l’entame, dès aujourd’hui, de l’opé- réhabilitation de ce joyau
●● Bouabdallah Ghlamallah, architectural. Il est à rappeler que
ration de renouvellement des instances de base, ministre des Affaires religieuses et l’ambassadeur des États-Unis en
laquelle s’étalera jusqu’au 31 octobre de l’année en des Wakfs, a effectué hier à Oran, Algérie avait fait don, en 2006, d’un
cours. une visite d’inspection et de travail chèque de l’ordre de 106 110 dollars
Ce sont les membres du Bureau politique et du qui l’a conduit sur le site de trois mos- au profit de la mosquée du Pacha. La
Comité central qui veilleront sur l’opération lors quées en voie de réalisation et de mosquée de Sidi-Houari figurait aussi
restauration. au programme de la visite
des AG des kasmas, alors que celles des mouhafa- Cette visite qui intervient dans le ministérielle dans la perspective de
da sont prévues pour novembre et décembre pro- cadre de la relance des travaux du redynamiser les travaux de cette
chains, pour enfin se consacrer, comme il l’a expli- projet de construction de la grande structure attenante au mausolée
qué, aux échéances électorales de 2012. mosquée Ibn-Badis a permis au éponyme.
B. NACER ministre de s’enquérir de l’état K. REGUIEG-YSSAAD

LA FÊTE DES MÈRES

Au-delà de la symbolique
C ' mais au-delà, cette occasion doit être une opportu-
est bien qu’un enfant souhaite bonne fête à sa mère
nité pour aborder la place de la femme comme pivot de
la famille. Mondialement célébrée au mois de mai, mais
pas forcément aux mêmes dates, la Fête des mères a été
célébrée en Algérie le 30 mai dernier. Une occasion pour
beaucoup d’enfants de souhaiter une bonne fête aux
mamans.
Qui dit Fête des mères dit cadeaux, une véritable
aubaine pour le commerce. Le bonheur d'être maman est
plus grand que n’importe quel cadeau. Nous voulons que
nos enfants nous respectent. C’est le plus important.
“Une vie de famille n’est pas aussi simple qu’on peut l’imaginer.
C’est une véritable galère”, nous avouera une mère de famil-
le. Les mamans actives sont les plus confrontées aux dif-
férents problèmes. “Ma vie ressemble à un vrai marathon. Ma
course commence dès 7h du matin. Je dépose mon fils à l’école, ma
fille à la crèche avant de me diriger vers mon lieu de travail. À la
fin de la journée, c’est le même parcours du combattant”, nous
racontera Amel, mère de deux enfants et employée dans
une banque. Pour la majorité des mamans rencontrées,
“tout tourne autour de la maman, hélas, mal remerciée. Quand
nous apprenons que des enfants osent lever la main sur celle qui les
a mis au monde, nous sommes choquées”. Elles sont surtout
déçues par les inégalités. Aujourd'hui, même si les pères
sont plus présents, tout repose encore sur leurs épaules.
“Il n’est plus question de parler de Fête des mères aujourd’hui, le
primordial est de mettre en place des mesures qui permettront aux
mamans actives de concilier travail et vie familiale. Il s’agit aussi
de protéger ces mamans battues par leur progéniture et abandon-
nées dans des centres pour personnes âgées.
Que ces mamans abandonnées par leurs époux et ayant des
enfants à leur charge vivent dans des conditions acceptables”,
recommandent la totalité des femmes interrogées sur la
Fête des mères.
F. AOUZELLEG
 LE
Mardi
LIBERTE 1er juin 2010 5

MATCH ALGÉRIE – ÉMIRATS UNE ÉTUDE EST EN COURS

ARABES UNIS À NUREMBERG À CET EFFET
5 000 places
déjà vendues RADAR Tikjda sera dotée de
remontées mécaniques

DE
L I B E RT E radar@liberte-algerie.com
Page animée par Hamid Saïdani

MINISTÈRE DES AFFAIRES

ÉTRANGÈRES
Alerte pour un ●● Le site féerique de l’installation de nouvelles

passeport Tikjda, sur les hauteurs du

Djurdjura, sera bientôt doté
remontées au grand
bonheur des amoureux de la

●● Dans une déclaration à

la chaîne sportive qatarie Al
Jazeera, le président de la
Fédération algérienne de
football, Mohamed
Raouraoua, a révélé qu’à
une semaine du match ami-
cal qui opposera l’Algérie
aux Émirats arabes unis, le 5
UNE CLIENTE DE LA CAAR DE BARAKI
ATTEND TOUJOURS SON CHÈQUE
juin prochain, 5 000 places
ont été déjà vendues. La
diplomatique égaré de remontées mécaniques.
Le Centre national des
nature et des sports d’hiver.
Ainsi, les travaux de
loisirs et sports de Tikjda a réalisation seront lancés
même source a souligné que
lancé une étude d’expertise juste après la fin de l’étude
ce chiffre pourrait être mul-
des remontées mécaniques pour relier le CNLST au
tiplié par trois en raison de
à l’abandon, depuis chalet du Kef et la piste de
la forte demande des res-
plusieurs années, en raison ski. Des cabines et des
sortissants algériens rési-
de la situation sécuritaire télésièges sont prévus à cet
dant en Allemagne et dans
dans la région dans les effet. Notons qu’une partie
les pays limitrophes.
années 90. Ce travail confié de ces remontées
à l’Entreprise nationale de mécaniques n’a pas
contrôle technique devrait fonctionné depuis 1983 et
permettre de procéder à une autre depuis 1993.

Plus de huit mois sans UNION POUR LA MÉDITERRANÉE

indemnisation
●● Le ministère des
Affaires étrangères a adressé
récemment un message
urgent à toutes les
ambassades pour les mettre
en garde contre une
éventuelle utilisation
frauduleuse d'un passeport
diplomatique égaré. Si le
titulaire, un consul en poste
L’appel des chefs
en France, n'a pas de souci
à se faire puisqu'il va se faire
d’entreprise de la région
renouveler le document, le
malin qui en a hérité peut
toujours le falsifier et en
faire usage. D'où l'alerte qui
a été donnée. L’information
a été rapportée par le
journal électronique
Viva l’Algérie.

●● Une cliente de la
Compagnie d’assurances et
de réassurances (Caar) de
Baraki a juré de ne plus sol-
liciter désormais les services
de cette agence. Elle a pris
cette décision suite à l’indif-
férence et à la négligence
dont elle a été victime pen-
dant presque une année.
Depuis septembre 2009 à ce
jour, elle attend d’être
indemnisée pour le sinistre
de sa voiture qu’elle
a assurée “tous risques”.
Après que l’expert de cette
compagnie eut établi son
rapport, cette cliente a pro-
cédé à la réparation de sa
voiture. Toutes les
semaines, elle prend
contact avec les employés
de cette agence, réclamant
ainsi son chèque d’indemni-
sation. Apathiques, ils lui
signifient à chaque fois que
son “chèque est à la signature”.
Après huit mois d’attente,
on daigne enfin la convo-
quer, mais grande fut sa sur-
prise quand on lui a deman-
dé une contre-expertise.
L’on s’interroge en toute
légitimité pourquoi la Caar a
pris tout ce temps pour exi-
ger de son assurée une
contre-expertise. S’agit-il
d’un subterfuge pour fuir
ses responsabilités et de ne
pas indemniser leur cliente ?
FAISANT FI DE LA RÉGLEMENTATION
Des bus entièrement pub
●● Les chefs d’entreprise
des pays des deux rives de
la Méditerranée, réunis à
Hammamet, en Tunisie, les
25 et 26 mai dernier, dans le
cadre de la deuxième édi-
tion des “Entretiens de la
Méditerranée”, organisée
conjointement par l’Institut
de prospective économique
du monde méditerranéen
●● La mode de la publicité sur les bus a pris une telle ampleur
(Ipemed) et l’Institut arabe
que les transports ont des allures de panneaux de pub. La
réglementation régissant cette activité est pourtant claire. des chefs d’entreprise
L’arrêté 1 714 du 31 octobre 2005 de la wilaya d’Alger fixe les (IACE) ont décidé d’interpel-
conditions de circulation de stationnement de ces véhicules.
Outre les autorisations de circulation et les taxes, ledit arrêté ler directement les respon-
détermine aussi les surfaces et les mesures des espaces que sables politiques de la
doivent couvrir et ne pas dépasser les publicités. La publicité
ne doit pas dépasser les 30% de la surface des quatre côtés du région. Ainsi, la conférence
bus et exclut l’affichage sur les vitres. La réalité est pourtant de Hammamet a permis
tout autre. Que ce soit les bus de l’Etusa, des privés ou ceux
d’élaborer un document
du transport des étudiants, ces règles sont balayées en
l’absence de contrôle. Ainsi, on peut croiser des bus entière- comportant sept recom-
ment couverts de pub à l’exception de la lunette avant. mandations destinées à
donner une nouvelle impul-
sion à l’ambitieux projet
d’union méditerranéenne.
Ils appellent, à cet effet, les
chefs d’État et de gouverne-
ment de la région à en
prendre connaissance et à
engager les moyens
à leur disposition pour
mettre au plus tôt ces
recommandations en pra-
tique. “Que les chefs d’État et
de gouvernement mettent en
place les bases d’une véritable
union économique en
Méditerranée et nous, chefs
d’entreprise des deux rives, nous
nous engageons à donner à la
région une croissance forte,
durable et partagée”, affirment
les signataires de l’appel.
 6 Mardi
1er juin 2010 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE

PREMIER MESSAGE DE YOUCEF YOUSFI, MINISTRE DE L’ÉNERGIE, À DESTINATION DE L’EXTÉRIEUR

“L’Algérie pionnière
dans la séquestration de CO2”
Le lendemain de la passation, le nouveau ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi, a tenu à défendre
l’image du pays écornée par le scandale Sonatrach.
D conseiller
ans une déclaration lue par le me équivalent aux émissions de position de l’Algérie, dans le cadre
du département, 200 000 voitures parcourant 30 000 du débat post-Kyoto, à savoir la
M. Dahmani, à l’ouverture hier à kilomètres par an. En marge du nécessité de tenir compte des
l’hôtel Aurassi du second sympo- symposium, un responsable d’In- impacts des mesures en matière de
sium international sur la capture du Salah Gaz a indiqué que Sonatrach lutte contre les changements cli-
carbone et de son stockage, orga- et ses partenaires injectent 600 matiques sur les pays exportateurs
nisée par le forum international de millions de mètres cubes de CO2 d’hydrocarbures. Enfin, au cours
l’énergie (IEF), il a souligné que par an dans le champ. Ils ont inves- du symposium, il sera question de
l’Algérie est un pays pionnier dans ti 100 millions de dollars dans le discuter et de défendre l’éligibilité
la mise en œuvre des technologies projet. des projets de séquestration de
de capture de CO2 et son stockage Cet exemple va faire sûrement CO2 dans les gisements de gaz
dans les champs de gaz on shore. tache d’huile puisque Total et GDF dans le mécanisme de développe-
Devant un auditoire composé de Suez en partenariat avec Sonatrach ment propre, la porte ouverte à
représentants de grandes compa- comptent réaliser un projet de leur enregistrement auprès des
gnies comme BP, GDF Suez, séquestration de CO2 dans les Nations unies en vue de la monéti-
Schlumberger, Alstom, JGC et d’or- champs de gaz respectivement de sation des quantités de CO2 injec-
ganisations comme l’Opep et l’IEF, Timimoun et Touat en cours de tées en vue de transactions sur le
il a rappelé que lors du premier développement dans le sud-ouest, marché international des crédits
symposium organisé à Pékin en a-t-on appris lors de la rencontre. carbone.
septembre 2009, l’Algérie a mani- Autre projet : le TSGP, le projet de Des gains substantiels en
festé son intérêt à contribuer à ce gazoduc reliant le Nigeria via le devises en perspective pour
débat, en proposant l’organisation Niger d’une capacité de 25 mil- l’Algérie, eu égard à l’importance
de la seconde édition à Alger. “Je Défendre l’éligibilité des projets liards de mètres cubes par an. “Ce des projets de séquestration en
de séquestration de CO2 dans
D. R.

voudrais réaffirmer l’engagement de mon
pays à soutenir le développement des
technologies de séquestration de CO2 et
leur éligibilité au mécanisme de dévelop-
pement propre (dans le cadre de la lutte
contre les changements climatiques).” À
cet égard, il citera le projet d’In-
Salah, le champ de gaz exploité en
partenariat entre Sonatrach, BP et
Statoil, l’un des rares dans le
monde à mettre en œuvre les tech-
SELLAL L’A ENCORE CONFIRMÉ À SKIKDA
“Pas d’augmentation du prix
nologies de séquestration de CO2
(injection de CO2 dans le gisement
pour réduire les émissions de gaz à
effet de serre). Le projet d’In-Salah
a mis en œuvre pour la première
fois dans le monde cette technolo-
gie dans un gisement de gaz. C’est
l’un des rares dans le monde
concernant la séquestration de
les gisements de gaz.
CO2. Durant les quinze années
d’exploitation de ce champ, le gise-
ment d’In-Salah va capturer et
injecter à l’intérieur du réservoir 20
millions de tonnes de CO2. En
d’autres termes, cela représente
60% de réductions de volumes de
gaz à effet de serre (générés par
l’exploitation du champ), un volu-
projet en partenariat (entre Sonatrach et
la compagnie nationale nigériane) contri-
buera de manière significative à la réduc-
tion de gaz à effet de serre au-delà de son
impact positif sur la déforestation en
Afrique en substituant le gaz au bois au
bénéfice de larges populations de la
région”, a ajouté le ministre. Par
ailleurs, Youcef Yousfi, a rappelé la
LE PRODUIT SERA COMMERCIALISÉ
POUR LA PREMIÈRE FOIS EN ALGÉRIE
DES GLACES “LIGHT” POUR LES DIABÉTIQUES
D ésormais, les diabétiques peu- chera toutes les indications
Algérie. Encore faut-il relever le défi
technologie de la fiabilité de ces
technologies et celui réglementai-
re, en un mot la reconnaissance
internationale de la fiabilité des
techniques de séquestration de
CO2 dans les gisements de gaz.
K. REMOUCHE

de l’eau potable”
vent, à l’instar de tous les détaillées à même de satisfaire la
Algériens, consommer de la glace en curiosité de tous les consommateurs.
toute quiétude. Les malades souf- Ses ingrédients englobent l’eau, la
frant de diabète, qui se sont privés poudre de lait écrémé à 0% de

L Sellal, reconduit dans ses fonctions à la faveur du

e ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek
dernier remaniement ministériel, a effectué avant-hier,
une visite de travail et d’inspection des chantiers du
secteur hydraulique dans la wilaya de Skikda. Cette
visite a été entamée par le site où sera construit le bar-
rage Oued Z’hor sur l’oued qui porte l’appellation de
cette région à 150 km à l’ouest de Skikda. Un barrage
de grande importance pour les régions du massif de
Collo qui sont Zitouna, Kanouaà, Bounoghra, Khenak
Mayoun et, bien sûr, Oued Z’hor, soit une population
de 28 931 habitants. L’alimentation en eau potable est
estimée à 20 hm3 et celle de l’irrigation de 6 hm3. Outre
l’irrigation du futur périmètre de 400 hectares de Oued
Z’hor. Le ministre s’est ensuite rendu à Aïn Aghbel,
près de Collo, pour s’enquérir des travaux de rénova-
tion des conduites de refoulement à partir de la station
de traitement du barrage de Béni Zid pour augmenter
les capacités d’alimentation en eau potable de la ville
de Collo et sa région. Un autre important projet est
celui du grand couloir qui alimentera les régions de
Tamalous, Aïn Kechera, Bin El Ouidène et Béni
Oualbène. Lors de cette halte, le ministre a instruit ses
services d’effectuer une étude pour relier Skikda à Jijel
à partir du barrage de Boussiaba et du barrage de Béni
Haroun. Le ministre a estimé que ce dernier est consi-
déré comme un réservoir de sécurité pour toute la
région est du pays.
A Zéramna, le ministre s’est enquis du projet de
raccordement en aval de la station de dessalement
d’eau de mer de Skikda, un réservoir de 40 000 m3 qui
permettra une alimentation de la ville de Skikda, H24.
Le ministre expliquera que l’augmentation de l’alimen-
tation en eau potable peut se faire en jouant sur les
pressions et le système de distribution donnant
l’exemple d’Hussein Dey qui est contrôlée par Google
Earth pour équilibrer la distribution de l’eau.
À Hamadi Krouma, la dernière escale, le ministre et
la délégation officielle ont visité la station d’épuration
de la ville de Skikda au niveau du chantier de raccor-
dement des rejets du groupement de Skikda à la sta-
tion d’épuration qui est à un taux de 5% de réalisation.
Lors du point de presse improvisé M. Abdelmalek
Sellal fera part des perspectives du prochain quin-
quennat pour lequel une première enveloppe de 78
milliards de dinars a été dégagée notamment pour la
réalisation de deux barrages et l’amélioration de l’ali-
mentation en eau potable. Le ministre démentira les
informations rapportées dans un quotidien sur une
augmentation imminente du prix de l’eau.
Il dira en substance: “Au gouvernement, on a jamais
envisagé une hausse du prix de l’eau” et de dire : “Avant cela,
on doit assurer un service public continu pour permettre une ali-
mentation H 24 pour ensuite demander à payer la facture de
l’eau”.
A. BOUKARINE
de ce dessert des décennies durant
en Algérie, vont assouvir incessam-
ment leur désir et découvrir enfin le
goût de ce produit. Les “glaces light”
seront mises sur le marché national à
compter de la semaine prochaine. Le
produit est le tout nouveau-né de la
société Prima Glaces. Sa fabrication
se veut un regard jeté en direction
des diabétiques, voire de tous les
sportifs. Cette catégorie, faut-il le
souligner, a été ignorée par la majori-
té des producteurs de glaces. “C’est
pour répondre aux attentes des
consommateurs que nous lançons
pour la première fois ce produit en
Algérie”, indique M. Salim Zeghlache,
gérant de l’entreprise. Selon lui, le
produit est conforme aux normes
internationales requises en la matiè-
re. Il peut être également consommé
par toute personne soucieuse de gar-
der sa ligne d’autant plus que son
apport en sources d’énergie reste
très faible. Sa particularité : il est à
55% moins riche en kilocalories
(Kcal) que le produit d’origine. Or, la
norme internationale est fixée à 30%.
Pour un volume de 120 ml, il contient
97,7 Kcal, 12 grammes de glucides,
2 grammes de protéines et 3,5
grammes de lipides, issues d’une
huile végétale. Son emballage affi-
matières grasses animales, matières
grasses végétales, lactosérum, stabi-
lisant, émulsifiant, colorant et surtout
le maltitol. Celui-ci est un édulcorant
qui remplace le sucre. Il est hypoca-
lorique avec 2,1 calories/gramme et
ne soulève pas de glucose dans le
sang. C’est dire que la Glace light de
Prima peut être savourée en toute
tranquillité avec, en sus, deux par-
fums disponibles, à savoir vanille-
chocolat et vanille-fraise pour un prix
estimé à 45 DA. Le consommateur
peut faire confiance à cette entrepri-
se car celle-ci a obtenu avec brio sa
certification Iso 9001 version 2008
par le bureau Veritas International.
Prima s’est en outre dotée du systè-
me HACCP avant même que le minis-
tère de l’Agriculture ne l’exige aux
producteurs. Créée en 1984, la socié-
té a acquis le statut de Sarl en 1998.
Par ailleurs, suite à la hausse des
prix des matières premières telles
que le lait en poudre et les ingré-
dients, M. Zeghlache n’écarte pas la
possibilité de répercuter cela sur les
prix de ses produits. Il déplore aussi
la poussée de l’informel sur le mar-
ché où l’on trouve des produits dont
l’origine et la qualité demeurent dou-
teuses.
BADREDDINE K.

AFFAIRE DE LA GRÈVE DE L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE VÉTÉRINAIRE

La justice ordonne aux 12 étudiants de quitter les lieux
L de l’École nationale supérieure vétérinai-
es 12 étudiants accusés par la direction
re d’être derrière la grève illimitée sont som-
més de quitter les lieux sous 24 heures et
d’ouvrir les portes au premier responsable du
campus. C’est le verdict rendu hier en fin
d’après-midi par le tribunal administratif près
la cour d’Alger. La justice ne s’est toutefois
pas prononcée sur le caractère de ce mouve-
ment de grève. L’avocat de l’ENSV avait insis-
té, dans la requête introduite le 26 mai der-
nier, sur “l’illégalité” de l’action lancée le 23
mai dernier par les étudiants. Finalement, le
tribunal ne s’est prononcé que sur la “réap-
propriation” du campus par le directeur de
l’école car les lieux ont été assiégés depuis le
premier jour de la grève par les étudiants qui
y ont interdit l’accès à leur directeur, aux
enseignants et à tout le staff administratif.
Seuls les agents de sécurité étaient autorisés
à occuper leurs loges à l’entrée de l’établis-
sement. Les grévistes occupaient tous l’éco-
le le jour et se relayaient la nuit. Aussitôt le
verdict annoncé par l’avocate mandatée par
les grévistes, la tension est montée d’un
cran. La raison ? Pour les étudiants de l’éco-
le, le débrayage est loin d’être lié aux 12 étu-
diants montrés du doigt et traduits en justi-
ce. Ce qui veut dire que “si les douze étudiants
quittent les lieux, la grève ne s’arrêtera pas et se
poursuivra jusqu’à ce que les pouvoirs publics dai-
gnent venir nous voir et discuter pour régler nos pro-
blèmes”, fulminent les étudiants. Et d’ajouter
que le portail de l’École nationale supérieure
vétérinaire s’ouvrira, certes, mais juste pour
laisser sortir les 12 personnes portées res-
ponsables. En effet, les étudiants mis à l’in-
dex ont décidé d’abdiquer à la décision du
tribunal et de quitter les lieux. “Nous allons
sortir. Il n’y a aucun problème ; mais que peuvent
faire 12 étudiants face à plusieurs centaines ?”
lance un des douze grévistes.
À signaler, par ailleurs, qu’un étudiant
parmi les 35 autres qui ont entamé samedi
une grève de la faim est tombé en syncope
hier matin. Transporté à l’hôpital, il y restera
quelques heures pour des soins.
M. BEN
 Mardi 7
LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION 1er juin 2010

FOIRE INTERNATIONALE D’ALGER

Le retour en force de l’Allemagne

Le pavillon allemand réunira une trentaine d’exposants dont les produits sont le matériel
de génie civil, les véhicules industriels et les machines outils.
P l’Allemagne participe à la Foire
our la 11 fois consécutive,
e
effectuer le président de la
République M. Abdelaziz
internationale d’Algérie avec un Bouteflika, en avril dernier, mais
stand officiel, a annoncé hier l’am- reportée à la dernière minute à
bassadeur de la République fédéra- cause du nuage de cendres.
le d’Allemagne, le Dr Matei Ion L’ambassadeur a indiqué qu’aucu-
Hoffmann, lors d’une conférence ne autre date n’a été fixée pour le
de presse, organisée, à l’ambassa- moment.
de à Alger. “L’Allemagne est de retour. Évoquant le climat des investis-
Après une longue histoire de partenariat sements, M. Matei Ion Hoffmann
très profonde entre nos deux pays dans affirme que “l’Algérie représente un
les années 70 et 80, l’Allemagne réitère marché intéressant pour beaucoup
aujourd’hui son engagement dans tous d’hommes d’affaires allemands. Les
les domaines avec l’Algérie. Nous avons entreprises reconnaissent le potentiel
besoin l’un de l’autre et nous avons énorme de l’économie algérienne et cher-
confiance”, a indiqué l’ambassadeur chent à établir un partenariat gagnant-
de la République Fédérale gagnant avec les acteurs économiques
d’Allemagne. Le pavillon allemand algériens, basé fortement sur le transfert
réunira une trentaine d’exposants. de savoir-faire et la formation profession-
L’essentiel de l’offre disponible nelle”. Interrogé sur le projet
au sein du pavillon allemand se Desertec, l’ambassadeur
compose de matériel de génie civil, d’Allemagne souligne “l’importance
de véhicules industriels et de de l’initiative” pour le gouvernement
machines-outils. “Plusieurs firmes fédéral. “Le gouvernement fédéral sou-

allemandes participent pour la première
fois à la Foire internationale d’Alger”, a
précisé l’ambassadeur, estimant
que “la FIA s’affirme ainsi dans son rôle
de porte principale du marché”. La par-
ticipation allemande peut paraître
faible, eu égard au volume des
échanges commerciaux entre les
deux.
Cependant, comme l’explique,
M. Matei Ion Hoffmann, les socié-
tés allemandes, déjà bien établies
en Algérie, préfèrent les salons
spécialisés. “Les Allemands contri-
buent, en étroite collaboration avec les
partenaires algériens, au développement
de cette offre, par la conception et la mise
en œuvre de nouvelles foires et nouveaux
salons destinés à un public spécialisé”, a
affirmé le diplomate allemand,
citant entre autres, le salon élec-
tro-automation industrielle,
Batimatec, Financetec… M. Matei
Ion Hoffmann a estimé que “les rela-
tions économiques algéro-allemandes ont
connu un développement très positif et
Le pavillon allemand
réunira une trentaine
d’exposants.
dynamique au cours des années précé-
dentes”. Comme preuve de ce déve-
loppement des relations écono-
miques, l’ambassadeur affirme que
le nombre d’entreprises alle-
mandes représentées en Algérie ne
cesse d’augmenter.
En 2010, on en dénombre 200.
En 2009, les exportations de
l’Allemagne vers l’Algérie se sont
chiffrées à 2,74 milliards de dollars.
Les principaux produits fournis par
l’Allemagne en Algérie sont des
machines, véhicules, produits élec-
troniques et chimiques.
Parmi les principaux fournis-
seurs de l’Algérie, l’Allemagne
occupe actuellement la cinquième
place. Pour la même période, les
importations de l’Allemagne en
provenance d’Algérie se sont éle-
vées à 654 millions de dollars.
Comme dans les années précé-
dentes, la majorité des produits
importés proviennent du secteur
pétrolier. Le directeur général de la
chambre algéro-allemande,
M. Andreas Hergenrother indique
qu’au premier trimestre 2010, les
exportations allemandes vers
l’Algérie ont augmenté de 2O%,
s’élevant actuellement à 720 mil-
lions de dollars. Cette année, les
Allemands pourraient reprendre la
4e place de pays fournisseurs de
l’Algérie, après avoir régressé à la
5e place en 2009.
L’ambassadeur de la République
fédérale d’Allemagne a affirmé que
le nombre croissant de visites offi-
cielles de haut niveau au cours des
années précédentes est la preuve
de l’importance des relations éco-
nomiques entre les deux pays.
Archives/Liberté
tient l’initiative Desertec en aidant à
l’établissement des contacts nécessaires
avec la politique et l’industrie ainsi que
dans la perspective de l’élaboration de
Depuis novembre 2009, cinq conditions-cadres en matière de régula-
délégations économiques de diffé- tion dans les pays de la région du
rents länder allemands ont effectué Moyen-Orient et d’Afrique du Nord et de
des visites en Algérie afin de se ren- l’Union européenne, pour la création des
seigner sur le potentiel du marché infrastructures de réseau”, lit-on dans
algérien. une déclaration du gouvernement
M. Matei Ion Hoffmann a rappe- fédéral remise à la presse.
lé aussi la visite officielle que devait M. R.
LES RELATIONS COMMERCIALES
ET POLITIQUES SERONT AU MENU
LA MINISTRE SUÉDOISE DU COMMERCE
AUJOURD’HUI À ALGER
●● Mme Ewa Bjorling, ministre du Commerce de la Suède, sera en visite
officielle à Alger du 1er au 2 juin. Au cours de sa visite, Mme Bjorling ren-
contrera, lors de réunions bilatérales, les ministres M. Benmeradi du
ministère de l’Industrie, des PME et de l’Investissement, M. Benhamadi du
ministère de la Poste, des Technologies de l’information et de la commu-
nication, le Dr Rahmani, du ministère de l’Aménagement du territoire et de
l’Environnement et M. Benbada, du ministère du Commerce. Parmi les
sujets qu’abordera Mme la ministre avec ses homologues, il y aura les rela-

SÉMINAIRE INTERNATIONAL À TAMANRASSET tions commerciales et politiques entre les deux pays, ainsi que la corréla-
tion entre commerce, nouvelles technologies d’environnement et énergies

L’expérience brésilienne au menu

renouvelables. Dans le programme de Mme la ministre, il y aura également
la visite du pavillon suédois à la Foire internationale d’Alger à laquelle par-
ticiperont quatre sociétés suédoises importantes : ABB, Atlas Copco,
Ericsson et Lammhults.

“L sujettes de fraude et de contrefaçon

es gemmes taillées sont souvent
ayant pour finalité de tromper le consom-
mateur. Ce qui rend ce secteur plus vul-
nérable de par le monde. Pour la com-
mercialisation de ces pierres précieuses, il
est donc plus que nécessaire d’établir des
normes suivant les procédures d’identifi-
cation légale”, a affirmé le professeur
du CPRMRS brésilien, Percio de
Mores, lors du séminaire interna-
tional tenu les 29 et 30 mai, au
centre universitaire de
Tamanrasset.
Abordant l’expérience brésilien-
ne dans le domaine des minerais,
notamment des moyens de protec-
tion des substances justifiant une
exploitation, M. Percio a évoqué
l’association non lucrative ABNT
qui “veille sur les normes techniques de
l’exploitation des gemmes avec pour
objectif de faire bon usage des biens et
services, tout en établissant des certificats
de garantie et d’identification afin de
répondre aux besoins de la consommation
et de la production de façon à réduire les
coûts et à améliorer les prestations”.
Du point de vue judiciaire, l’in-
tervenant a insisté sur l’adhésion
du cadre légal dans chaque exploi-
tation en citant comme exemple le
code de défense interdisant toute
commercialisation non conforme
aux normes brésiliennes, particuliè-
rement aux qualités industrielles
qui s’effectuent dans des labora-
toires bien équipés et par des pro-
fessionnels irréprochables et spé-
cialistes en la matière. “Ce qui rend
inéluctablement facile le contrôle des acti-
vités minières soumises aux règles d’art et
techniques internationalement recon-
nues”, a-t-il souligné. Intervenant
dans ce contexte, le professeur de
l’école de mines de l’Ufop brési-
lienne, Antonio Grandini a, en fai-
sant une longue description du
musée Our Preto de la ville Minas –
relancé par le Français Gorceix en
1874 – où l’on trouve un squelette
datant de 10 mille ans et plus de
2 000 échantillons de pierres, a
expliqué que “la coopération entre
l’Algérie et le Brésil est d’un apport béné-
fique et commun visant à préserver le
patrimoine géologique et, du coup, déve-
lopper des théories en mesure de mettre en
évidence le potentiel minier et, par consé-
quent, booster notre économie, et ce, en
mettant en place des stratégies qui répon-
dent aux exigences mondiales faisant de
ce secteur un véritable générateur de capi-
taux”. Revenant à l’objectif du sémi-
naire organisé conjointement par le
ministère de l’Énergie et des Mines
et celui de la PME et de l’Artisanat
sous le thème : transfert de
connaissances pour la production
de gemmes taillées, bijoux et arti-
sanat minéral, le directeur général
de l’Office national de la recherche
géologique et minière (ORGM),
Aouli E., a mis en exergue la néces-
sité de créer une école-pilote de
taille de gemmes à Tamanrasset en
faisant référence aux importantes
potentialités quantitatives et quali-
tatives de la région, ainsi qu’aux
infrastructures géologiques et géo-
physiques mises en place, notam-
ment à Amesmessa, Tirek,
O-Mizaouin, Timgaouine et
Abonrof où se trouvent les impor-
tants gisements d’or. Pour ce qui
est de l’exploitation minière, le DG
de l’ORGM a évoqué l’ensemble de
techniques d’études adoptées
pour la valorisation semi-industriel-
le des minerais à l’idée de montrer
les capacités d’exploitation soute-
nant le projet de cette école-pilote.
Pour sa part, le directeur de la
Chambre de l’artisanat et des
métiers de la wilaya a précisé que
“cette coopération nous est avantageuse
et profitable dans le cadre du développe-
ment local à travers le transfert de
connaissance dans le domaine de la
joaillerie artisanale, la fonderie de bijoux
et l’artisanat minéral. Aussi, pour rendre
le système de production locale plus effi-
cace, durable et compétitif en créant de
nouveaux mécanismes d’encouragement
dans la wilaya ayant au total 278 arti-
sans, dont 54 sont enregistrés sous forme
d’association ou de coopérative”.
AREZK K.
25e SOMMET AFRIQUE-FRANCE
Le président Bouteflika pour
un “partenariat authentique”
L mé, hier après-midi, à Nice, la
e président Bouteflika a expri-
disponibilité de l'Union africaine à
intensifier les consultations en vue
d'un “partenariat authentique” pour la
paix en Afrique. “L’Union africaine est
disposée à intensifier les consultations
pour un partenariat authentique pour la
paix en Afrique où seraient clairement
définies les responsabilités et concrète-
ment précisés les rôles de chacun pour
que l’architecture visant à servir les
objectifs de prévention, de gestion et de
règlement des conflits soit un cadre plus
opérationnel et efficace”, a affirmé le
chef de l'État dans une allocution
sur les questions de paix et de
sécurité lors du 25e sommet
Afrique-France. Un tel partenariat,
a-t-il expliqué, “devrait aussi nous
inciter à travailler ensemble afin de ren-
forcer les capacités continentales et les
mécanismes opérationnels destinés à
consolider notre système de sécurité col-
lective et de prévenir ainsi les crises
potentielles, contenir les conflits ouverts
et promouvoir leur règlement durable”.
Après avoir indiqué que la question
de la paix et de la sécurité consti-
tue une “préoccupation” pour
l’Afrique, le président de la
République a estimé que la persis-
tance des conflits et foyers de ten-
sions “obère ses capacités et entrave
sérieusement ses efforts de développement
socioéconomique et l’accès de ses peuples
au bien-être”. Rappelant les efforts
qui ont été entrepris par l'UA pour
le rétablissement de la paix et de la
sécurité, le chef de l'État a fait part
de la détermination de l’Afrique à
“s’attaquer aux situations d’instabilité”
pour préserver les évolutions
démocratiques que connaît le
continent. “Les activités engagées par
les Africains eux-mêmes en faveur de la
restauration de la paix et du rétablisse-
ment de la sécurité, constituent une
contribution substantielle à l’œuvre glo-
bale d’apaisement et de règlement des
conflits” et “traduisent notre ferme réso-
lution à prendre en charge de manière
plus effective l’ensemble des facteurs qui
participent à l’émergence des crises et à
l’exacerbation des tensions”, a relevé le
président Bouteflika.
 8 Mardi
1er juin 2010 REPORTAGE LIBERTE

L’ÉTAT VEUT METTRE FIN AUX INTERVENTIONS ANARCHIQUES

UN PLAN DE SAUVEGARDE
POUR LA CASBAH D’ALGER
La dégradation de la médina des djeb comme fosses septiques entraîne le
risque de cross-connexion entre les eaux
d’Alger a atteint son potables des puits et celles des fosses.
paroxysme, une situation qui En plus de ce plan de sauvegarde, un cer-
tain nombre de projets de restauration des
témoigne d’une triple monuments classés ont été pris en charge,
marginalisation physique, comme la réhabilitation de la Citadelle (en
sociale et économique. L’État a cours), Dar El-Kadi (fin des travaux), du palais
Dar Essadaqa (en cours), de la mosquée Ali-
décidé de mettre les grands Bitchine (en cours), le mausolée Sidi Hlal. À
moyens : 17 BET pour la prise partir de 2002, c’est la réhabilitation de
Djemaâ Essafir, Djemaâ El-Barani, Djemaâ
en charge du bâti, 2 BET pour Sidi Abdallah, ainsi que les études de restau-
les édifices majeurs, les ration des mosquées Ketchaoua, Sidi
directions des services publics M’Hamed Cherif, Sidi Ben Ali (en cours
depuis 2005). Les palais Dar El-Hamra, Dar
(VRD) pour la réparation et la Essouf et Dar Mustapha Pacha connurent
mise à niveau, 19 bureaux une opération de réhabilitation, sans oublier
le palais Hassan-Pacha en cours de restaura-
assistés par le Cneru, tion depuis 2005.
150 entreprises mobilisées. À noter enfin que les opérations de sau-
Ce sont là quelques données vegarde de La Casbah ont été lancées au len-
demain de l’indépendance du pays. Il y a eu
qui montrent, on ne peut plus l’Atelier Casbah en 1968, le Comedor en
clair, que la volonté est de 1972, le POG d’Alger, un projet d’étude et
réalisation par une délégation d’experts en
mise pour l’application du plan 1978 et le PDAU d’Alger, approuvé en 1995,
permanent de sauvegarde et qui a proposé une structuration de la ville

de mise en valeur du secteur
Un budget colossal a été
sauvegardé de La Casbah dégagé pour sauvegarder
le patrimoine de La Casbah.
d’Alger (PPSMVSS). menées par des équipes pluridisciplinaires,
met en exergue principalement l’état de
conservation du bâti et des réseaux, les sur-
Par : élévations et les constructions illicites, les
Yahia / Liberté
Bab El-Oued. Les travaux de mesures d’ur-
gence sont financés par l’État à 100%. La
mission est prise en charge par le ministère
de la Culture. Le budget a été dégagé en
d’Alger. Depuis, La Casbah est érigée en
centre historique, culturel et touristique. Le
wali d’Alger, Mohamed Kebir Addou, qui voue
un culte à la mahroussa, accorde une attention
toute particulière à la réhabilitation de la
vieille cité.
A. F.

C
ALI FARÈS constructions précaires. Il détermine les deux phases successives, dont la première à

e plan, dont les grandes lignes
ont révélé, lors de la journée
organisée dimanche au siège
de l’ex-CPVA par la direction
de la culture de la wilaya
d’Alger, à laquelle ont pris
part des représentants de la
société civile et des professionnels (archi-
tectes restaurateurs), vise à freiner le proces-
sus de dégradation et de marginalisation de
la médina, mettre en place un processus
opérationnel qui intègre La Casbah dans la
nouvelle vision de la métropolisation d’Alger,
intégrer une démarche concertée basée sur
l’écoute qui doit accompagner l’ensemble du
projet, tout en impliquant les acteurs socio-
économiques. Le document lu à l’assistance
fait part des mesures d’urgence attendues à
travers l’application de ce plan, à savoir
l’étaiement intérieur et extérieur des
constructions, la protection des ruines et des
espaces vides, la réparation des fuites d’eau
et curage des puits et djeb (réservoirs d’eau
de pluie), évacuation des déblais et gravats,
renforcement du nettoiement des ordures
ménagères, sécurisation des réseaux énergé-
tiques, tout en assurant l’alimentation. On
ne peut évidemment parler de mesures d’ur-
gence sans avancer le diagnostic. Ce dernier,
élaboré sur la base d’investigations sur site,
MISE AU JOUR PAR LES DERNIÈRES FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES À LA PLACE DES MARTYRS
pathologies et fixe les causes de dégrada-
tion. Les mesures d’urgence concernent 36
bâtisses de catégorie 1, au stade de dégra-
dation extrême à conforter de l’extérieur, 53
bâtisses de catégorie 2 murées et 66 à cou-
vrir contre les intempéries, 188 bâtisses de
catégorie 3 au stade de dégradation extrême
et occupées, à étayer.
UN PÉRIMÈTRE
DE PLUS DE 105 HECTARES
C’est avec l’avènement de la loi 98/04
relative à la protection du patrimoine que la
notion de secteur sauvegardé est née. Mais il
faudra attendre 2003 pour que soit promul-
gué le décret exécutif n° 3/324 d’octobre
2003 relatif aux modalités d’établissement
du plan permanent de sauvegarde et de mise
en valeur des secteurs sauvegardés, et enfin
l’année 2005 qui voit la délimitation du sec-
teur La Casbah d’Alger. La superficie totale
est de 105 hectares, limitée au nord par la
rampe Louni-Arezki et la rue Oudelha-
Mohamed, à l’est par le môle El-Djefna (quai
7) parcourant dans l’axe six rues avant de
rejoindre le Bastion Sud-Ouest de la caserne
Ali-Khodja, et à l’ouest la rue Boualem-
Bengana. Le secteur sauvegardé, classé
patrimoine mondial en 1992, y compris
l’Amirauté et une partie du port, déborde sur
les communes limitrophes d’Alger-Centre et
CE QU’ILS
hauteur de 310 millions de dinars et la
seconde d’un montant de 370 millions de
dinars, soit une enveloppe globale de 680
millions de dinars qui recouvre les travaux, le
paiement des BET et les entreprises. Pendant EN PENSENT
le déroulement des études, l’Unesco a dépê-
ché plusieurs missions de contrôle.
B. Sator, directrice de la
Parallèlement, deux représentations consé- culture (wilaya d’Alger) :
cutives, en 2007 et en 2008, de l’étude en ●● “C’est un projet-pilote qui va
cours de niveau au Cneru et une représenta- annoncer un travail très important.
tion au niveau de l’Unesco en 2008. Nous comptons énormément sur la
Sur un autre plan, la vieille cité se trouve collaboration de la société civile,
confrontée à une pollution hydrique urbaine, sans laquelle rien ne pourra se
comme le soulignent les spécialistes. Si, en concrétiser.”
effet, la problématique de l’habitat, généré
par un cadre bâti ancien et délaissé qui ne M. Bouteflika,
bénéficie pas des actions d’entretien, de directeur du patrimoine :
rénovation ou de restauration et qu’en ●● “C’est une journée de concerta-
conséquence, La Casbah perd en moyenne tion qui nous permettra de recueillir
82 logements chaque année par suite d’ef- les avis. Ce plan, mûrement ficelé,
fondrements, des eaux usées, des eaux nous donne un large aperçu sur le
ménagères, des eaux de ruissellement prove- véritable diagnostic, à savoir par
nant des eaux pluviales, entraînant toutes quoi et comment commencer. Il faut
sortes de déchets minéraux et organiques, parallèlement capitaliser ce qui a été
sont aussi nuisibles, car contenant toutes fait.”
sortes de bactéries. L’enquête sur le terrain
fait ressortir que beaucoup d’avaloirs sont B. Babaci (fondation Casbah) :
obstrués par des ordures et gravats. L’état ●● “Il y a beaucoup à attendre de
d’assainissement interne est catastrophique. cette journée. Hormis quelques
Les installations sanitaires ont été modifiées petites insuffisances qu’on peut
par les habitants. De même que l’utilisation imputer au manque de documents
historiques, le plan proposé reste
perfectible. La fondation Casbah a
décidé de changer de politique pour

Une station métro-musée pour Alger
L es fouilles entreprises depuis
près d’une année, par des
équipes d’archéologues, au niveau
de la populaire place des Martyrs,
n’ont pas fini de dévoiler leurs
secrets. C’est du moins ce qu’a
révélé Mme Badia Sator, directrice de
la culture à la wilaya d’Alger, lors de
la présentation du projet du plan de
sauvegarde de La Casbah.
Joignant le mot à la parole, la
directrice a invité l’assistance à
suivre un court métrage inédit sur
les découvertes faites par les
spécialistes, en juillet dernier, au
niveau de l’emplacement même de
la principale station de métro, située
à la place des Martyrs. Avec les
vestiges découverts lors des
sondages de 2008, approfondis par
les fouilles de juillet 2009, les
résultats ont permis d’adapter
l’étude du métro à la nécessité de
conservation des vestiges
découverts, témoignages de deux
mille ans d’histoire d’Alger. Il est
donc proposé de réaliser une
station de métro-musée.
Le document, réalisé par un jeune
archéologue, Kamel Stiti, pourtant
tourné en pleine fournaise de l’été
dernier, montre, en effet, que ce
n’est pas une petite trouvaille, mais
qu’il s’agit bel et bien d’un site
archéologique. Avec un savoir-faire
teinté d’une grande humilité, le
spécialiste confie qu’“à cinq mètres
de profondeur de la place des
Martyrs, vingt siècles d’histoire
d’Alger nous contemplent”. Les
deux fouilles et les différents
sondages ont permis de découvrir
tout le quartier commercial ottoman
à environ deux mètres de
profondeur, toute la strate du
quartier médiéval entre trois et
quatre mètres, une basilique intacte
de l’époque romaine tardive (Ve
siècle après Jésus-Christ), des
structures romaines primitives à
plus de sept mètres, des structures
phéniciennes sur le Rocher Bleu.
Des tombes, une citerne d’eau, des
cendres et un atelier de ferronnerie
ont également été mis au jour. La
deuxième fouille a révélé des
résidences ottomanes, des vestiges
romains, le Rocher Bleu. Seuls les
Berbères se sont implantés loin de
la mer. À noter que les fouilles ont
été menées dans le cadre de la
coopération algéro-française sous
l’égide de l’Unesco. La station
principale interconnexion du métro
a été décalée en arrière-plan, soit
vers l’ancien hôtel de la Régence.
Elle a été creusée à vingt mètres de
profondeur pour ne pas perturber
l’emplacement du site
archéologique, dont le périmètre
sera certainement élargi afin de
permettre d’autres fouilles. Quant
aux futurs usagers du métro, ils
auront le plaisir, en montant ou en
descendant de la rame, de
contempler les vestiges de
plusieurs siècles. La directrice de la
culture a conclu dans ce cadre que
s’agissant de l’unique site dans le
genre au niveau du monde arabe,
beaucoup de demandes ont été
enregistrées pour profiter de
notre expérience.
A. F.
coopérer avec les organismes éta-
tiques. Je suis toutefois navré de
souligner, encore une fois, que celui
qui a remplacé le ministre gouver-
neur a carrément cassé l’ardeur de
l’époque. Heureusement que l’actuel
wali, que je salue bien bas, a repris
les choses en main. Sans lui, La
Casbah continuerait à crouler sous
des tonnes de gravats. C’est un
effort gigantesque.”
M. Zekkar, chef de projet plan
de sauvegarde :
●● “Je reste convaincu que ce pro-
jet réussira, car il émane de la socié-
té civile de la médina d’Alger et
répond à ses attentes.”
PROPOS RECUEILLIS PAR A. F.
 Mardi
LIBERTE CULTURE 1er juin 2010 9

MUSIQUE TRADITIONNELLE

Chikh Youcef perfectionne

la percussion de Kabylie
Loin d’être des instruments qui particulier en cet ensemble appelé sition instrumentale de la percus-
émettent de simples bruits à indifféremment la “troupe”. sion kabyle traditionnelle, jusque-là
faire euphoriser la danse, la Mais pour une ouïe attentive, il confinée dans une vision empreinte
en est tout autrement. La “troupe” de péjoration et folklorisée, émet
composition instrumentale de est en réalité un véritable orchestre des hauteurs harmonieusement
la percussion kabyle qui joue des rythmes accordés sur cadencées à la théorie musicale.
traditionnelle, jusque-là les quatre instruments à la fois. Elle est une musique des sons qui
confinée dans une vision Chaque rythme, chaque combinai- ne se métisse avec aucun autre
péjorative folklorisée, émet des son de la percussion porte un nom genre. C’est cette intense émotion
hauteurs harmonieusement technique joué sur les différents que Chikh Youcef a réussi à soutenir
cadencées à la théorie thèmes et évènements. L’entrée de en apportant sa touche personnelle
musicale. jeu se fait autour d’une chorégra- dans la notation musicale.
phie que Chikh Youcef a repensée. ABDENNOUR ABDESSELAM
La particularité principale qui
À Youcef s’est appliqué à perfec-
travers son nouvel album, Chikh caractérise l’orchestre est la posi-
tion stricte et inchangeable de IL SERA À ALGER
tionner le genre musical de la per- chaque musicien. Cet ordre de pla- LE 3 JUIN PROCHAIN
cussion traditionnelle kabyle, un art cement en deux rangées obéit à
peu ou pas décrit ni étudié. C’est
pour cette raison que le produit de
l’harmonie du jeu musical. Si un Dieudonné
déplacement intervient, alors la
Chikh Youcef pousse à une curiosité
de description et d’analyse que les
rythmique est bouleversée. à la rencontre
spécialistes du monde de la
musique devraient intéresser.
Le chef d’orchestre a toujours
été considéré comme étant le per- de son public
Originaire des At Abbes, sur le
cussionniste sur la caisse claire.
Mais le rôle principal et de guide est algérien
flanc sud de la vallée de la plutôt joué par le flûtiste placé
Soummam, la percussion tradition- immédiatement derrière la caisse
nelle s’est répandue presque à claire. Le deuxième percussionniste
toute la Kabylie du Nord. joue de l’amendayer dont les
Cependant, des variantes dans la frappes et les variations produites
D. R.

composition des équipes et l’usage
interféré des instruments la compo-
sant ont été introduits.
Mais le genre strictement origi-
nel est demeuré le modèle domi-
nant appelé “thaâebbasit” du nom de
sa région d’origine et que les vir-
tuoses Alilouche, son frère Qasi
Boudrar, Aberkan At Ali, Rrouji,
Cherfaoui, Mestapha n Boufafel
auprès de qui Youcef a fait ses
classes, dira-t-il, et bien d’autres
encore ont perpétué. À l’inverse de
la batterie, composée de plusieurs
percussions et jouée par une seule
personne, la percussion tradition-
cerceau formé de bois en hêtre à
une membrane traversée au dia-
mètre par des fils synthétiques et,
enfin, de deux flûtes.
Quatre musiciens composent le
groupe. Pendant longtemps, le
genre a été considéré comme une
par les vibrations sonores des fils
égalisent et équilibrent l’ensemble
sinusoïdal et derrière lequel le
deuxième flûtiste vient en soutien
pour donner de la mesure à l’écho.
C’est la polyphonie qui oriente
et commande la gestuelle du corps
des danseurs et danseuses sur
piste. Loin d’être des instruments

D. R.
Amar Ouziri, Rabiâ Ouali, Azwaw, nelle kabyle est composée d’un seule unité musicale à produire un qui émettent de simples bruits à
Baha, Mbarek, Ourabah, Tahar tambour à deux membranes ou effet dansant lors des fêtes, sans faire euphoriser la danse, la compo-
Ikhoufach, Messaoud Ferhat, caisse claire, d’un amendayer, large plus. On croirait qu’il n’y a rien de A près son premier passage en
février 2005 à Alger, plus précisé-
ment à la salle Ibn Khaldoun, avec un
COLLOQUE SCIENTIFIQUE DE TROIS JOURS DANS LE CADRE DU FNTP spectacle décapant, Mes excuses, qui a
attiré la foule, l’humoriste français

Le patrimoine dans le théâtre maghrébin

Dieudonné récidive une deuxième fois.
C’est avec son tout nouveau one man
show, Sandrine, que l’humoriste ira à la
rencontre de son public algérien les 3 et

E crites au programme de la 5
n marge des représentations théâtrales ins- Anwal Tamer a proposé une lecture de La Poudre 4 juin prochain, à 20h. Le premier à
e Alger, à la salle Atlas, à Bab El-Oued,
édition du d’intelligence, de Kateb Yacine, Lakhdar Mansouri alors que le second se déroulera à l’hô-
Festival national du théâtre professionnel d’Alger s’est intéressé au théâtre d’el Halqa, alors qu’Ali tel Sheraton d’Oran. Cet événement est
(FNTP), un colloque scientifique de trois jours a Abdoune a concentré son attention sur le rituel organisé par les sociétés Adrénaline et
été organisé à la Bibliothèque nationale d’Ayrad.Outre la communication exhaustive de Bluecorp. Connu pour son humour mor-
dant et surtout pour sa marginalisation
d’Algérie, portant sur l’utilisation du patrimoine Saïd El Naji et la belle vision d’un théâtre univer-
par rapport à ses positons, notamment
dans le théâtre maghrébin. sel d’Awatef Naïm, les autres intervenants, à la suite à un sketch controversé lui valant
Des chercheurs et autres spécialistes en la dernière séance du colloque, sont tombés dans des accusations d’antisémitisme,
matière sont intervenus afin de décrypter la pré- le travers de l’idéologie et du populisme arabe. Dieudonné retrouvera un public déjà
sence et les manifestations du patrimoine maté- Entre les lignes de la communication de Nader El conquis. Sandrine est un spectacle qui
traite de la violence conjugale. Patrick
riel et immatériel dans le quatrième art. Ce col- Qana, on pouvait lire que le théâtre maghrébin n’arrive pas à se remettre de son divor-
loque, qui a débuté samedi passé, a d’abord trai- n’a pas lieu d’être sans le théâtre arabe. ce d’avec sa femme Sandrine, ni s’y
té du thème du “patrimoine dans le théâtre maghré- Confondant les concepts et les théories, Jamil faire. Telle une bête blessée, il n’a pu
D. R.

bin”. Le dramaturge et metteur en scène
Abdelkrim Berrechid a relevé, dans sa communi-
cation aux allures philosophiques, la dimension
esthétique du théâtre maghrébin. “Comment se
connaître et se présenter aux autres sans se connaître soi-
même, sans valorisation de son propre patrimoine ?”,
s’est-il interrogé. Rachid Bouchaïr a estimé, pour
sa part, que “le théâtre a toujours utilisé le patrimoine
sous ses différentes formes : matérielle, immatérielle, orale
et intellectuelle”. Il a également donné un aperçu
des différentes manifestations du patrimoine
dans les théâtres grec, français, italien, allemand
et espagnol. Le conférencier a détaillé les expé-
riences algériennes dans ce domaine. Ahcène
Tlilani a abondé dans le même sens, tout en
considérant que la première pièce théâtrale pro-
prement dite est celle de Dj’ha, d’Allalou. Les
intervenants à cette première journée se sont
accordés à dire que l’utilisation du patrimoine
dans le théâtre avait une importante dimension
politique et résistante. “C’était un moyen de lutte
contre la colonisation, les régimes féodaux et dictato-
riaux…”, nous confiera plus tard M. Berrechid.
Lors de la deuxième journée du colloque, il a été
question du patrimoine dans le théâtre algérien.
Hamdaoui a déclaré qu’il y avait au Maghreb
“quinze théories théâtrales relatives au patrimoine”. Ces
deux chercheurs ont considéré le théâtre comme
le reflet d’une pensée idéologique, fédératrice et
destructrice des identités nationales.La mondia-
lisation a fini par atteindre le théâtre, manifeste-
ment ! Driss Guergoua, de l’université de Sidi
Bel-Abbès, a pris la même orientation lors de sa
communication. L’approche politique et histo-
rique de ces chercheurs a fait oublier les aspects
esthétiques et anthropologiques du théâtre
maghrébin.
SARA KHARFI
accepter cette rupture. Touchant
presque le fond et entrant dans une spi-
rale infernale composée de haine et de
violence, il sera au centre d’un procès
qui constituera le fil d’Ariane de ce nou-
veau spectacle, avec des scènes déca-
lées, plus comiques les unes que les
autres, dévoilant ainsi la personnalité de
ce couple, mais aussi la nature humai-
ne. Par ailleurs, le passage algérien de
Dieudonné promet plein de surprises
car, au spectacle Sandrine viendront se
greffer certains de ses anciens
sketches, constituant une sorte
de “best of”.
R. C.

CONFÉRENCE DE MARIE ELIZABETH LAURENTIN

Panorama de la littérature de jeunesse en Afrique

D ans le cadre des activités culturelles de la
3e édition du Festival culturel international
de la littérature et du livre de jeunesse, une
conférence a été animée, avant-hier à l’esplana-
de de Riad El Feth, par Marie Elizabeth
Laurentin et modérée par Caya Makelé. Le
thème de cette rencontre abordait “le panorama
de la littérature de jeunesse en Afrique”.
L’intervenante a levé le voile sur l’origine de
cette littérature, son évolution, mais surtout sur
les difficultés rencontrées par cette littérature
de jeunesse pour prendre place dans les
régions africaines. “Le livre de jeunesse en
Afrique existe seulement depuis une trentaine
d’années. Il est apparu après les indépen-
dances. De nombreux littéraires africains se
sont battus pour instaurer le livre de jeunesse
dans les mœurs durant les années 1970”, a sou-
ligné la bibliothécaire française et spécialiste de
la littérature africaine. En effet, pour l’émergen-
ce de cette littérature et son évolution, les écri-
vains se sont mis “à écrire au moins deux livres
par an, dans le but de réduire l’invasion étran-
gère”. S’inspirant des traditions orales de
l’Afrique subsaharienne, cette littérature demeu-
re inaccessible aux enfants de cette région.
“Elle est issue de sa propre culture”, affirme-t-
elle. Et d’ajouter que sa réussite et son succès
reviennent à la conscience et à la détermination
des auteurs et éditeurs de plusieurs pays
d’Afrique, comme le Cameroun, le Sénégal, la
Guinée, où de nombreuses maisons d’édition
ont pris leur élan. “La qualité des illustrations
est meilleure, les textes aussi. De plus, l’auteure
ivoirienne Jeanne Cavali a réussi à introduire le
livre de jeunesse et remplacer le conte”, a ajou-
té la conférencière. Par ailleurs, les problèmes
que traversait la littérature de jeunesse sont
multiples, et ils persistent jusqu’à maintenant,
malgré les progrès survenus ces derniers
temps. “L’accès à l’école est difficile dans des
régions africaines. De plus, la plupart de ces
livres sont francophones et coûtent cher, ce qui
pose des problèmes de langue aux enfants qui
ne la connaissent pas.” La langue ne représente
pas le seul inconvénient. En effet, la vente de
ces ouvrages est minime, seulement les biblio-
thèques offrent la possibilité de les consulter.
“Malgré la création de maisons d’édition, cela
reste faible pour la production. Il faudrait qu’il y
ait aussi des ateliers de formation et de créa-
tion. Les enfants doivent avoir une accessibilité
facile à travers des coopérations et des
échanges pour le développement de cette litté-
rature.”
HANA MENASRIA
LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION Mardi
1er juin 2010 11

OPÉRATION DE LA GENDARMERIE À BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

20 tonnes de ciment saisies

et un atelier clandestin démantelé recel. Toutefois, 893 décisions de
Le crime ne développe justice ont été exécutées par les
pas ses mille facettes gendarmes en vertu de mandats
d’amener alors que les procès-ver-
comme certains baux de justice ont connu une
pouvaient l’imaginer à croissance de 300% pour passer à
Bordj Bou-Arréridj. Les 585 cas en quatre mois. Des
chiffres astronomiques qui rensei-
faits anecdotiques ne gnent sur la masse d’activité des
manquent pas. De gendarmes. Ces derniers ont, par
ailleurs, réussi à arrêter 16 per-
l’évasion fiscale aux sonnes recherchées par la justice
ateliers clandestins qui pour insoumission, lors de la même
s’implantent dans la opération. En effet, ces mis en
cause ont été appréhendés suite
cité pour parasiter la aux 275 identifications effectuées
zone industrielle et la et 2 271 fouilles sur les personnes
et les transports en commun. Les
zone d’activités, les identifications ont également
Bibans forment ce concerné 104 véhicules. Deux voi-
grand et incontournable tures, une Renault Clio, dont la
carte grise est falsifiée, et une
carrefour qui mène et Peugeot 504, dont le numéro de
bifurque sur la châssis est frappé à froid, ont été

Soummam,
Aïn El-Fouara, Tubirets
ou encore le Hodna.
De notre envoyé spécial :
FARID BELGACEM
“J revient à l’esprit quand je suis venu
e vous donne la seule image qui me
m’installer et cherchez l’erreur. Autrefois,
BBA était une famille. Une seule et vraie
famille. Dans certaines localités, cet état
d’esprit demeure encore irréprochable.
Aujourd’hui, notre région est à la merci
de plusieurs inconnues. Tout a changé. À
commencer par les petites agglomérations
où il y avait le goût de la vie. BBA s’est
vite développée. Elle est envahie de toutes
parts. Certes, on reconnaît ses authen-
tiques enfants, mais dans la foule qui s’y
greffe, il n’est pas aisé de faire la diffé-
rence. Tout le monde a l’impression que
cette région est devenue l’eldorado à
cause du rush des investisseurs, grâce à
qui beaucoup de jeunes ont fait une
situation. Mais, parallèlement, personne
ne fait valoir ce qu’on perd comme cou-
tumes et valeurs. Comme toutes les villes
d’Algérie qui s’épanouissent d’ailleurs !”
Le chiffre 34 plaqué sur les voi-
tures comme sur les camions et les
semi-remorques — s’il nous ren-
voie dans l’immédiat au nom d’une
wilaya qu’est BBA — inspire sur-
tout le tempérament des chauf-
feurs de taxi et véhicules de gros
L’opération coup-de-poing
de la gendarmerie
a donné ses fruits.
tonnage. Le groupement de wilaya
de la Gendarmerie nationale, avant
de mettre en avant la moisson de
ses unités en matière de lutte
contre la criminalité, nous fera le
point sur cet aspect majeur et prio-
ritaire. Moins d’accidents de la cir-
culation en ce début de l’année
2010, avec l’ouverture du tronçon
de l’autoroute Est-Ouest et les dis-
positions du nouveau code de la
route, mais davantage de blessés
et de morts, chaque sinistre tient
sa “patibulaire” promesse. La raison
: l’excès de vitesse et la conduite
en état d’ébriété. Mais attention
aux faux clichés ! L’opération coup-
de-poing à laquelle nous assiste-
rons justifiera cette “mammographie”
par des faits saillants. Ne dit-on
pas que le hasard fait bien les
choses ? Et cette légendaire bouta-
de s’applique justement à ce
camion à gros tonnage intercepté
lors d’une vérification de routine.
Sur l’axe routier de Maâza (El-
Euch), jalonné par un Escadron de
sécurité routière (ESR), le chauffeur
priera tous les dieux pour échapper
au coup d’œil des hommes en vert.
Il tentera même de justifier qu’il
détient la facture et la “feuille de
route” et qu’il les avait oubliées.
Hélas ! Coïncidant avec le deuxiè-
me jour du week-end, le convoyeur
ne réussira pas à faire avaler la pilu-
le aux agents de l’ordre, car aucune
usine n’approvisionne ses clients
en matériaux de construction
durant les journées de repos.
La vérification minutieuse des
documents en sa possession prou-
vera que les 20 tonnes de ciment
embarquées sont bel et bien desti-
nées à la contrebande, donc au
marché parallèle. Le camion et la
marchandise saisis, les gendarmes
convoquent le chauffeur le
dimanche matin, afin de lui établir
un procès-verbal. À peine l’infor-
mation enregistrée qu’une autre
affaire aussi proéminente nous par-
vient de la cité 1008-Logements.
Dans cette métropole de BBA, les
gendarmes tombent sur un atelier
de fabrication de produits cosmé-
tiques, de détergents et de pro-
duits alimentaires. Un atelier, tout
ce qu’il y a de plus insalubre, où
plusieurs marques de produits sont
contrefaits. À la faveur de la nuit, le
propriétaire prendra la fuite à la
vue des gendarmes. Le pot aux
roses sera découvert dans cette
vulgaire manufacture. La moisson
parle d’elle-même : 100 flacons en
Louiza / Liberté
saisies et font l’objet d’enquêtes.
En revanche, c’est la valeur des
marchandises qui est revue à la
hausse.
En effet, de 38 millions de cen-
plastique vides, destinés au condi-
times, elle est passée, tenez-vous
tionnement de shampoing, 2 028
bien, à près de 12 milliards en
bouteilles en plastique vides por-
quatre mois seulement. “Nous occu-
tant la marque Extra, 1 664 flacons
pons graduellement le terrain et nous
en plastique sans aucune effigie,
changeons de tactique en fonction des
1 800 canettes destinées au condi-
renseignements que nous glanons. Nous
tionnement des lave-vitres, des
avons organisé 10 opérations coup-de-
accessoires de manutention
poing en quatre mois et le nombre d’af-
emballés dans des boîtes, des
faires a sensiblement augmenté. Les tra-
dizaines d’autres flacons sans nom
fiquants de ciment et d’or se sont organi-
commercial, des quantités de sel,
sés en réseaux, mais nous avons aussi
8 fûts, des liquides chimiques…
nos parades à ces phénomènes”,
Mais les contrefacteurs ont sur-
explique le commandant du grou-
tout investi dans les marques et les
pement de BBA, Abdelkader El-
modèles déposés afin d’inonder le
Ourabi. Mais, il y a aussi le trafic de
marché. On en trouvera d’ailleurs
devises étrangères. Là, nous dit-on,
les lave-sols Galaxy, les lave-mains
les investigations se poursuivent
Sensation de Jasmin et les dépous-
car de grosses sommes sont ache-
siérants Polich. Plus grave encore,
minées vers la Tunisie et les pays
dans cet atelier, on développe les
du Golfe.
effigies des matières végétales pour
De grandes complicités ont, à
fabriquer des couches-culottes et
ce sujet, été établies au niveau des
de la margarine !
banques, où des documents offi-
ciels sont délivrés pour permettre
ARRESTATION
aux cambistes de passer “légale-
DE 16 INSOUMIS RECHERCHÉS
ment”, tant au niveau des axes rou-
PAR LA JUSTICE
tiers qu’au niveau des frontières. À
BBA n’est pas le point nodal des
cet effet, au moins cinq cadres et
narcotrafiquants. Pour preuve, les
responsables de banques et de
26 cas, constatés de janvier à fin
succursales sont mis en cause.
avril dernier, sont tous mis en
F. B.
cause dans la consommation de
stupéfiants que dans le trafic ou le

INCIVILITÉS, ACCIDENTS DE JET-SKIS, AGRESSIONS SUR LES PLAGES ET LES AUTOROUTES

Plan Delphine : 40 000 gendarmes pour sécuriser les estivants

P lus de 40 000 hommes seront
déployés pour sécuriser les axes rou-
tiers, autoroutiers, les plages, les lieux
de détente et tous les espaces de détente
relevant de la compétence de la
Gendarmerie nationale. Pour cette sai-
son, précise la cellule de communication
de la GN, les unités auront la charge de
sécuriser 275 plages, soit un taux de 77%
du nombre de plages autorisées à la bai-
gnade. Le reste, soit les 23%, sont des
plages des stations balnéaires relevant
d’une autre compétence sécuritaire.
Visant à garantir la tranquillité et la quié-
tude des estivants, la sécurisation de
l’environnement et des voies de commu-
nication, pour réunir les conditions
idoines nécessaires au bon déroulement
de la saison estivale, le plan Delphine se
veut un dispositif beaucoup plus préven-
tif que répressif. Et pour cause, depuis le
déploiement de ce programme en 2001,
on relèvera que la criminalité au niveau
des sites touristiques a sensiblement
décru et les tentatives d’agression, de
vol à la tire, d’atteinte à la pudeur, de vol
d’accessoires de véhicules et autres
délits sont revues à la baisse. Cette
décroissance a également touché
d’autres actes, notamment les attentats à
l’explosif. Ces objectifs “ont nécessité la
mobilisation de moyens humains et
matériels conséquents, par le déploie-
ment et la mise en place de dispositifs
conséquents, puisés des unités territo-
riales, des formations de maintien de
l’ordre, des escadrons de sécurité routiè-
re et des unités spécialisées, renforcées
par des effectifs prélevés des centres
d’instruction et écoles”, nous explique-t-
on. Cette année encore, le mécanisme
mis en place vise essentiellement à lutter
contre les agressions et les incivilités sur
la voie publique, les lieux de loisirs et de
regroupements des familles et contre les
accidents des scooters nautiques (jet-
skis). Une méthode appropriée qui s’ins-
crit, par ailleurs, dans un cadre répressif
dès qu’il s’agit de graves délits constatés
sur les lieux de plaisance ou sur les
routes. À ce sujet, “la surveillance géné-
rale occupera un axe prioritaire par des
actions préventives de proximité, des
contacts avec la population et les esti-
vants en leur portant aide et assistance
en cas de besoin, ainsi que la préserva-
tion de l’ordre public”, explicite le sché-
ma directeur de ce plan. Autrement dit,
les gendarmes auront à assurer des
actions de proximité en mettant en avant
le travail en profondeur par le déploie-
ment de brigades cynophiles,
d’Escadrons de sécurité routière (ESR),
de Section de sécurité et d’intervention
(SSI), de brigades chargées de la protec-
tion de l’environnement et de l’hygiène
générale. En effet, nous dit-on, les gen-
darmes informeront en temps réel les
autorités administratives sur les facteurs
favorisant la détérioration des conditions
d’hygiène et de sécurité au sein des
centres d’accueil, des regroupements et
de campings sur les plages (éloigne-
ment, isolement, absence d’éclairage…).
Au plan de la surveillance générale des
axes relevant des 14 wilayas côtières, le
commandement de la Gendarmerie natio-
nale (CGN) préconise de renforcer les
dispositifs de contrôle et de lutte contre
les agressions sur les axes autoroutiers
récemment ouverts à la circulation. Un
aspect qui revêt une grande importance
au vu de la multiplication des associa-
tions de malfaiteurs. Enfin, l’opportunité
sera à la vulgarisation des dispositions
du nouveau code de la route en consa-
crant un chapitre à la lutte contre les
accidents de la circulation et les compor-
tements délictuels sur les voies de com-
munication. Des dispositifs statiques et
dynamiques adéquats seront déployés,
de jour comme de nuit, pour réduire au
maximum les accidents de la route et
protéger les personnes et les biens. Dix
ans après sa mise en vigueur par le CGN,
le plan Delphine a eu le mérite de rappro-
cher davantage le citoyen de la
Gendarmerie nationale au sein des infra-
structures touristiques et des lieux de
plaisance, même si les hommes en vert
ont toujours inscrit la lutte contre le
crime et la délinquance dans le temps et
dans l’espace.
F. B.
14 Mardi
1er juin 2010
ENREGISTREMENT DE TROIS MOLÉCULES QUI ATTENDENT L’AUTORISATION
DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ
les biosimilaires en Algérie
Le laboratoire Sandoz a
déposé, au mois de
mars dernier, un dossier
pour l’enregistrement,
en Algérie, de trois
médicaments
biosimilaires.
Sous réserve du
consentement des
autorités compétentes à
délivrer l’autorisation de
mise sur le marché, ce
seront les premiers
produits du genre
commercialisés dans le
pays.
L encore assez évocateur pour le
e terme biosimilaire n’est pas
profane. Il siérait alors de faire
simple, de prime abord, en disant
que les produits biosimilaires sont
aux médicaments biotechnolo-
giques ce que sont les génériques
aux molécules de synthèse chi-
miques. La nouvelle génération de
produits pharmaceutiques, incar-
née par les médicaments biotech-
nologiques ou biomédicaments,
est issue des nouvelles recherches
scientifiques pour le développe-
ment de traitements à partir d’or-
ganismes génétiquement modifiés,
selon des techniques de biotech-
nologie, d’où le nom générique.
Les vaccins, les protéines
recombinantes et des médica-
ments primordiaux dans les théra-
peutiques prescrits pour des mala-
dies chroniques ou lourdes,
RENDEZ-VOUS
MÉDICAUX
■ La Société algérienne de
neurologie et neurophysiologie
clinique (SANNC) tiendra son
dixième congrès, les 4 et 5
juin, à l’Institut Pasteur de Dély
Ibrahim. Les infections
neurologiques et les
vascularites figurent au
programme de cette rencontre,
qui sera encadrée par des
experts algériens et étrangers.
■ La Société algérienne de
radiologie et d’imagerie
médicale (Sarim) a choisi pour
thème des prochaines
journées algéro-françaises de
radiologie, qui auront lieu les 4
et 5 juin à Alger (hôtel El-
Aurassi), “L’imagerie
cardiovasculaire et
thoracique”, car elle souhaite
s’impliquer plus activement
dans le développement de
l’imagerie non invasive en
coupes du cœur et des
vaisseaux. Des membres de la
Société française d’imagerie
cardio-vasculaire, ainsi que
d’autres spécialistes de
renommée mondiale,
participeront à cette rencontre.
■ Le service de psychiatrie du
Pr Ridouh organisera, les 10 et
11 juin, à l’EHS Frantz-Fanon
de Blida, la cinquième
rencontre internationale sur
“Le handicap mental, de la
médecine gratuite à la
contractualisation”.
Sandoz veut introduire
50% des médicaments autorisés
à la vente seront d’origine
biotechnologique.
comme les cancers, la sclérose en
plaques, la polyarthrite rhuma-
toïdes, les troubles métaboliques,
à l’instar du diabète…, sont inclus
dans la nouvelle génération de pro-
duits pharmaceutiques.
En quelques années, les médi-
caments biotechnologiques ont
révolutionné carrément l’industrie
pharmaceutique. Durant cette
année, 50% des médicaments
autorisés à la vente, dans le
monde, seront d’origine biotech-
nologique. 500 nouvelles molé-
cules sont à différents niveaux de
développement.
Le nombre des biomédica-
ments, protégés par des brevets,
qui sont actuellement accessibles
aux différentes thérapeutiques, est
néanmoins encore très inférieur au
nombre de médicaments de syn-
thèse chimique, en raison du
caractère récent des produits issus
de la biotechnologie.
Pour l’indication, dans la régle-
mentation internationale, “un com-
parateur bénéficie de 20 ans de protec-
tion de brevet et de 10 ans de "data
exclusivity", donc d’une position de
monopole de 10 à 15 ans avant qu’un
biosimilaire puisse être enregistré”. Il
n’en demeure pas moins que le
Pénurie d’un médicament vital
pour les myopathes
A tiques, qui ont alerté dernière-
près les associations des hépa-
ment sur l’indisponibilité, dans les
pharmacies, au niveau national, de
médicaments indispensables au
traitement de la maladie, c’est au
tour de l’association Défi et espoir
contre les myopathies (ADEM de
Constantine) d’attirer l’attention
des autorités publiques et surtout
du président de la République,
auquel elle a adressé une lettre
ouverte, sur la pénurie d’un médi-
cament vital pour les myasthé-
niques, le Mestinon en l’occurren-
ce. “Les parents de malades sont
constamment à la recherche de ce compo-
SANTÉ
brevet de la majorité des produits
biotechnologiques de la toute pre-
mière vague arrive à expiration
entre 2010 et 2015. Ce qui ouvre
largement la voie aux laboratoires,
spécialisés dans la fabrication des
génériques, à investir le champ
encore vierge des biosimilaires. En
la matière, le groupe Sandoz a été
bien inspiré en mettant à profit
l’expiration des brevets des pre-
miers princeps biotechnologiques,
en 2006, pour développer puis
mettre sur les marchés européen et
américain les trois premiers molé-
cules biosimilaires. Celles-là même
qu’il souhaite introduire en Algérie.
Il s’agit de Somatropine, une
hormone de croissance,
Frethropoétine, indiqué pour l’in-
suffisance rénale et la lutte contre
l’insuffisance hémato-poétique, et
enfin Filgrastime, pour la lutte
contre les anémies induites par un
traitement de chimiothérapie.
Il a déposé, en conséquence,
auprès des autorités compétentes
au mois de mars dernier, un dossier
pour obtenir l’autorisation de mise
sur le marché national de ces pro-
duits. “Le délai d’enregistrement de
nouveaux médicaments en Algérie varie
entre douze et dix-huit mois. Il faudra
sant nécessaire à la prophylaxie du
malade qui reste toutefois soumis à cette
pénurie qui n’a pas été jusqu’à ce jour
réglée. Aucune mesure n’a été prise pour
l’approvisionnement régulier des phar-
macies de ce médicament, condamnant
ainsi les malades à partir le chercher en
Tunisie ou en France”, regrette M.
Boucheloukh, président de l’Adem.
Si, en Algérie, le Mestinon coûte
370 dinars la boîte de 20 compri-
més, son prix oscille entre 1 800 et
2 000 dinars s’il est ramené de
l’étranger. “Il est devenu une tracasserie
de parcourir des kilomètres pour per-
mettre à un myasthénique de suivre cor-
rectement son traitement. Des associa-
LIBERTE
rique. Il est logé, dans ce sens,
dans la même enseigne que le
médicament biotechnologique,
dont le prix est jusqu’à 30 fois
supérieur à celui du médicament
de synthèse chimique. “Le coût est
élevé, à cause de l’usage d’une technolo-
gie plus élaborée. Mais la plus-value du
médicament biotechnologique, et par
ricochet du biosimilaire, est sa haute effi-
cacité. Il s’adapte aux nouvelles
recherches sur les cellules souches, la thé-
rapie génique… ”, affirme le directeur
de Ebewe pharma pour la région du
Maghreb. Les produits biotechno-
logiques s’attaquent à seize aires
thérapeutiques, à savoir l’oncolo-
gie, l’endocrinologie, l’infectiolo-
gie, l’hématologie, le diabète, neu-
rologie… La mise sur le marché de
plus en plus de biosimilaires, au fur
et à mesure que les brevets proté-
geant la molécule mère arrivent à
terme de validité, permet aux sys-
tèmes de santé de faire des écono-
mies substantielles. Pour
l’exemple, il est dit que le rempla-
cement de cinq médicaments de
Yahia/ Liberté
référence par des biosimilaires
donnent aux pays de l’Union euro-
péenne la possibilité d’épargner
1,6 milliard d’euros par an sur les
dépenses y afférentes. “Les biosimi-
attendre au moins ces délais pour espérer laires sont l’avenir de la pharmacologie,
la commercialisation de nos produits notamment en oncologie”, confirme le
dans le pays”, nous a déclaré Khaled Dr Djouamai. Le laboratoire Sandoz
Djouamai, directeur pour la région
met, en conséquence, un planning
Maghreb du laboratoire Ebewe
de développement de nouveaux
pharma, qui vient de fusionner
produits biosimilaires, qui démar-
avec le groupe Sandoz. Ce dernier
rera, selon notre interlocuteur, à
a reçu, néanmoins, une commande
partir de 2012. Son ambition est de
de l’institution militaire, qu’il doit
devenir l’un des leaders du marché
honorer incessamment.
des biosimilaires, comme il le fait
Les médicaments biosimilaires
avec les génériques, en se classant,
sont soumis à des normes de fabri-
avec un chiffre d’affaires de 7,5 mil-
cation plus rigoureuses que les
liards de dollars, deuxième après le
génériques classiques. À ce titre, le
groupe israélien TEVA.
Dr Khaled Djouamai explique que le
SOUHILA HAMMADI
laboratoire doit “prouver que son pro-
duit bio-similaire a les même effets théra-
peutiques que la molécule mère, en sus de
l’exigence liée aux essaies cliniques de Mieux
phase III”. En d’autres termes, il
convient de contrôler la similitude comprendre
biologique avec le princeps de ●● Les médicaments
référence, non seulement en labo- biotechnologiques, ou
ratoire, mais également en termes biomédicaments, sont des
d’équivalence d’innocuité et d’effi- médicaments fabriqués à partir
cacité. “Pour cette raison, les spécia- d'organismes génétiquement
listes affirment que le médicament biosi- modifiés, et ce grâce à la
milaire n’est pas juste une copie de la biotechnologie. À l'inverse des
molécule biotechnologique originale. Il substances chimiques
appartient à une nouvelle génération de classiques, les substances
produits pharmaceutique”, souligne biotechnologiques sont de
notre interlocuteur. Il est nette- grandes protéines complexes
dont le poids moléculaire est
ment plus cher aussi que le géné-
élevé. Aujourd'hui, les
médicaments
biotechnologiques, comme
l'insuline recombinante, les
interférons ou l'érythropoïétine
sont indispensables dans la
pratique. Dans de nombreux
domaines thérapeutiques, il
n'existe d'ailleurs aucun
tions de lutte contre les myopathies en traitement alternatif aux
Algérie prennent en charge certains cas
médicaments
en leur offrant le médicament, mais dans biotechnologiques.
la mesure de sa disponibilité à leur - Les biosimilaires — dont le
niveau”, complète notre interlocu- nom vient de Similar Biological
teur. Il donne l’exemple de l’achar- Medicinal Product — sont les
nement d’un père de trois enfants successeurs complexes des
(8, 12 et 16 ans) atteints de myas- médicaments
thénie, qui parcourt, chaque biotechnologiques. Dans la
semaine, 500 km, de Boussaâda à mesure où le processus de
fabrication des médicaments
Constantine, pour récupérer le don
biotechnologiques n'a pas été
de 150 comprimés de Mestinon, le rendu public, la production de
traitement d’une semaine des trois biosimilaires représente un
malades offert par le CHU de la important défi en termes de
ville des Ponts suspendus. fabrication, de purification, de
S. H. formulation et de stockage.
LIBERTE L’ALGÉRIE PROFONDE Mardi
1er juin 2010
15

BOUMERDÈS BRÈVES
La détresse des diabétiques
D U C E N T R E
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
1 182 RETRAITS
Les nombreux DE PERMIS DE CONDUIRE
diabétiques présents à À TAMANRASSET
cette rencontre ont ●● Bien que la loi relative à l’or-
ganisation, la sécurité et la police
dénoncé les conditions de la circulation routière ait été
de leur prise en charge, modifiée afin de réduire ou au
mieux réprimer les infractions,
déplorant le manque de contraventions et délits, les

matériels médicaux
chiffres enregistrés dans ce cadre
restent, le moins que l’on puisse
nécessaires et l’absence dire, alarmants. Pour l’année
2009, le bilan dressé par la gen-
de structures darmerie nationale de la VI région
e

appropriées pour un à Tamanrasset fait état de 1 182

retraits de permis de conduire
meilleur service, dont plus de 990 cas pour
diverses contraventions allant jus-
notamment l’inexistence qu’à la suspension ou l’annulation
de maison pour du permis, auxquelles s’ajoutent
de lourdes peines et amendes for-
diabétiques. faitaires. En effet, le même bilan
fait ressortir 14 814 amendes infli-

P lus de 39 969 malades chro-

niques sont enregistrés au
niveau de la wilaya de Boumerdès,
dont 14 226, soit 35%, sont des
diabétiques et 6 937 des hyperten-
dus, a révélé dernièrement
Mme Abadlia, responsable à la
CNAS de Boumerdès, lors de l’ou-
verture de la journée consacrée au
diabète organisée
l’Association des diabétiques de la
wilaya de Boumerdès (ADWB) à la
maison de la Culture Sennani.
gées à l’encontre des contreve-
nants et “amorphes” conducteurs
ayant fait de l’éducation routière
une simple banalité. Le bureau de
la sécurité routière (BSR) du
même organisme a fait également
remarquer, comparativement aux
statistiques de l’année 2008, que
le nombre de permis retirés et
d’amendes infligées, soit respecti-
vement 702 et 10 051, a été moins
par important par rapport à 2009, non-
obstant l'intensification de la poli-
Les diabétiques déplorent ce de la circulation routière. C’est
l’absence de structures dire que la sensibilisation reste le

La même responsable a ajouté
que 2 310 personnes malades
chroniques dont 1 292 femmes
bénéficient d’une indemnité desti-
née spécialement à ces patients,
dont le montant varie entre
appropriées pour un meilleur
service.
association qui a plaidé pour une
révision de la réglementation
concernant le taux des rembour-
sements des médicaments et des
ont longuement expliqué aux dia-
bétiques les techniques d’utilisa-
tion des seringues et de la prise en
charge des autres médicaments
D. R..
moyen le plus efficace pour remé-
dier à cette situation. Au chapitre
des accidents de la route, il
soulevé, à cette occasion, convient de noter que le nombre
quelques problèmes relatifs à la d’homicides commis involontaire-
prise en charge des diabétiques ment est de 40 contre 34 en 2008 .
dans la wilaya de Boumerdès Les causes sont généralement

3 000 et 6 000 DA. Elle a égale-
ment indiqué que la wilaya comp-
te
374 000 assurés sociaux sur les
842 000 habitants.
consultations.
Outre une exposition organisée
en marge de cette journée et à
laquelle ont participé des labora-
toires pharmaceutiques qui ont
pour diabétiques. Les conféren-
ciers ont attiré l’attention des
parents sur le besoin de respecter
les recommandations des méde-
cins quant à l’utilisation des injec-
comme ils ont dénoncé la décision
prise récemment par l’OPGI qui
leur a réclamé plus de 200 millions
au titre du payement du loyer du
local qui vient de leur être affecté.
liées à l’excès de vitesse, aux
dépassements et manœuvres dan-
gereux suivis de la perte de
contrôle du véhicule. Plus de
350 accidents ont été enregistrés.
AREZKI K.

Par ailleurs, les nombreux dia-
bétiques présents à cette ren-
contre ont dénoncé les conditions
de leur prise en charge, déplorant
le manque de matériels médicaux
nécessaires et l’absence de struc-
tures appropriées pour un meilleur
service, notamment l’inexistence
de maison pour diabétiques. “Les
diabétiques font face à une multitude de
difficultés pour se faire soigner ou pour
se faire rembourser les frais médicaux”,
a précisé un responsable de cette
présenté aux visiteurs tous les
médicaments utilisés contre le
diabète ainsi que leurs récents
appareils de dépistage de la mala-
die et de mesure de la glycémie,
l’association a programmé une
série de conférences animées par
des spécialistes venus de plusieurs
hôpitaux et des services de la
CNAS.
Plus de 200 enfants diabé-
tiques, accompagnés de leurs
parents, ont suivi les interventions
des médecins et spécialistes qui
PÉPINIÈRE MESK EL-LIL (BÉJAIA)
tions, comme ils ont souligné la
nécessité de faire respecter l’hy-
giène, un des éléments importants
dans cette prise en charge.
La règle d’or pour bien vivre
son diabète est d’observer une
bonne hygiène et une surveillance
régulière, estiment les interve-
nants.
Les responsables de la CNAS
sont intervenus pour expliquer aux
diabétiques démunis la meilleure
façon de se prendre en charge. Les
responsables de l’association ont
“Nous espérons que le wali de
Boumerdès interviendra pour annuler
cette décision qui a surpris les 5 000
adhérents de l’association”, affirme un
responsable de l’association.
Un hommage très appuyé a été
rendu hier à Mokri Mohammed,
président de l’ADWB, hospitalisé à
l’unité d’urgence de Boumerdès.
Même malade, le président de
l’association voulait assister à
cette rencontre, mais ses méde-
cins le lui ont déconseillé.
M. T./NACER ZERROUKI
BÉNI YENNI
TANEFLITH, PETITE
ASSOCIATION, GRANDS
PROJETS
●● L’association culturelle
Taneflith, développement de Béni
Yenni lance un projet en partena-
riat avec l’Institut de coopération
pour le développement en Afrique
(ICD Afrique) de Marseille, intitulé
“Livre d’or pour les droits de l’en-
fant”. Quoi de plus éducatif pour
un citoyen en devenir ? Ainsi,
après plusieurs activités réalisées
par les collégiens dans plusieurs

“Dites-le en offrant des fleurs”

secteurs, tels que la sauvegarde
de l’environnement immédiat,
“une urgence pour la protection
de la nature qui se meurt”, dira
Yazid, enseignant et encadreur

À Tala Hamza, on cultive toutes

la pépinière Mesk El-Lil, sise à
sortes de fleurs. Et quelles fleurs !
L’artisan fleuriste, Djamel Bahloul,
est un véritable artiste. Avec ses
mains vertes, il réalise des mer-
veilles. Et quand il est rejoint dans
son affaire par un autre artiste, un
ferronnier, Rabah Messaour, c’est
l’émergence d’un tandem de rêve.
Les deux esprits réussissent des
merveilles.
Les fleurs, toujours mises en
valeur, sont placées dans des pots,
délicatement choisis. Lesquels
pots sont ensuite accrochés sur
des supports au design impec-
cable, des supports adaptés à la
fleur, au pot ou fabriqués en fonc-
tion de la commande.
Mais ces talents sont comme
certaines de leurs fleurs. Ils ont mis
du temps avant d’éclore. Faute de
moyens. De culture.
Six ans après, ils continuent à
cultiver leurs fleurs dans une serre
de 45 mètres carrés sur les hau-
teurs de Tala-Hamza. Le ferronnier
travaille chez lui, à l’ombre d’un
figuier. C’est pourtant un travail de
professionnel. Pour s’en
convaincre, il suffit de visiter leur
exposition au parc de l’UNFA de
Béjaïa. Ils écoulent aisément leur
production de fleurs. Il faut dire
que les prix pratiqués sont à la por-
tée de toutes les bourses.
Et le choix de l’UNFA n’est pas
fortuit. Beaucoup de femmes y cir-
culent. Celles qui ont des revenus
modestes, viennent acheter des
fleurs à partir de 50 DA.
Les plus aisées peuvent s’offrir
de l’hortensia à 600 ou 750 DA, un
bégonia à 1600 DA. Et pour les
hôteliers, l’artisan fleuriste propo-
se des darsana à 1200 DA, idéales
pour les entrées d’hôtels.Leur rêve
est de trouver un local aux abords
des routes nationales ou des
espaces communs, généralement à
l’abandon où s’amoncellent toutes
sortes de détritus.
Car s’ils sont visibles, les
Béjaouis pourraient à l’avenir offrir
des fleurs lors des visites familiales
ou aux malades. Ils témoigneront
de cet amour ou de leur amitié en
offrant des fleurs.
MOUSSA OUYOUGOUTE
associatif. La sensibilisation à la
protection de la nature et de l’envi-
ronnement, si elle n’offre pas le
décor escompté dans l’immédiat,
promet, par conséquent, de mûrir
à long terme. Car d’aucuns pen-
sent parmi ces potaches, citoyens
de demain, que le bagage est
acquis pour cultiver une citoyen-
neté écologique. Le “Petit Yani”
deviendra grand écolo. Par
ailleurs, le projet de sauvegarde
de l’enfance jette l’encre pour une
île de droits et de sécurité.
Taneflith s’attelle, en collaboration
largement soutenue avec l’ICD
Afrique, sis à Marseille, à l’ensei-
gnement par chantiers et ateliers
interposés des dizaines d’élèves,

La DGSN nous écrit enfants des collines oubliées,

pour réaliser le “Livre d’or pour
les droits de l’enfant”. Ainsi, l’ob-

F aisant suite à l’article de presse publié par le quoti-

dien Liberté du 10.5.2010, en page 18, intituIé :
“Blida : des candidats au BEM violemment agressés”, à
travers lequel l’auteur écrit que des élèves du CEM
Bounaâma-Djillali qui devaient passer les épreuves du
BEM en éducation artistique ont été agressés et délestés
de leurs téléphones portables, de leur argent et même
de leur carte scolarité par les agresseurs, la cellule de
communication et presse de la DGSN tient à apporter,
après enquête, les précisions suivantes :
le 05/5/2010, aux environs de 11h, les services de police
de Blida ont été sollicités pour intervenir aux alentours du
CEM Zabana où une rixe a éclaté entre des jeunes et
des collégiens.
L’intervention des forces de police s’est soldée par l’inter-
pellation dans un premier temps d’un mineur, repris de
justice, en possession de deux armes blanches (2 cou-
teaux), alors que son complice a réussi à prendre la
fuite.Le lendemain, soit le 06/5/2010, trois collégiens du
même CEM accompagnés de leurs parents se sont pré-
sentés à la 2e Sûreté urbaine de Blida pour déposer
une plainte pour agression avec armes blanches dont ils
ont été victimes la veille.Ces plaignants ont déclaré avoir
fait l’objet d’actes de violence commis par des individus
qui étaient munis d’armes blanches et un appareil ayant
la forme d’un pistolet dégageant une décharge électrique
au moment de leur sortie du CEM Zabana. Les investiga-
tions entreprises par les services de police de Blida dans
ce cadre ont permis d’arrêter quatre autres mineurs
reconnus par les victimes et la saisie de deux autres
armes blanches (couteaux). Néanmoins, I’appareil déga-
geant une décharge électrique n’a pas été récupéré,
malgré les perquisitions légales effectuées en leurs
domiciles. Les mis en cause ont été présentés par
devant le procureur de la République auprès du parquet
de Blida, le 10.05.2010, pour les chefs d'inculpation de
coups et blessures volontaires avec armes blanches et
jectif de faire participer le maxi-
mum d’élèves, chacun son domai-
ne de prédilection ; BD, poésie,
port d’armes prohibées et ont bénéficié d’une citation peinture, conte, nouvelle…, pour-
directe. À Ia lecture de l’article et contrairement à ce qui rait au moins redonner goût à l’en-
a été avancé :
seignement de ce type de valeur,
- aucune victime n’a déclaré avoir fait l’objet de vol de
“droits de l’enfant” et, au plus,
son téléphone portable, argent ou carte de scolarité ;
- les auteurs des faits sont tous des mineurs dont l’âge selon le nombre limité, indiquer
ne dépasse pas les 18 ans ; que des échanges seraient créés
- aucune plainte n'a été déposée par le nommé sur fond de récompense. Tout
“Oussama”, cité dons l’article, comme étant victime ayant compte fait, le projet ne pourrait
tenté de protéger ses camarades de classe au moment que redorer le blason à l’enseigne-
des faits. En tout état de cause, des brigades mobiles de ment de ces valeurs universelles
la police judiciaire ont été chargées d’assurer continuelle- dont la société de demain aura
ment la sécurité autour des établissements scolaires de certainement besoin.
Ia ville de Blida. LIMARA B.
16 Mardi
1 juin 2010
er
CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE
UNE NOUVELLE DE ADILA KATIA
10 e
partie
L’humiliation
RÉSUMÉ : Wissam et sa cousine se bagarrent. Sonia
doit appeler sa mère, à l’aide, pour les séparer. Mounira
a perdu patience. Elle décide de la renvoyer. C’est
sans appel…
U Wissam éclate en sanglots et
ne fois seule dans la chambre,
pleure tout son saoul. Depuis sa
naissance, elle n’a jamais eu de
chance. La mort de sa mère l’a non
seulement privée d’affection, mais
aussi de protection. Son père, tout
à sa nouvelle femme et ses enfants,
ne lui a jamais accordée un peu
d’attention, la laissant entre les
griffes d’une marâtre qui n’aspirait
qu’à s’occuper de sa propre per-
sonne, à la responsabiliser de tout,
des enfants, de l’entretien de la
maison. En plus des coups et des
insultes en guise de remercie-
ments. La jeune fille en avait vu de
toutes les couleurs. Elle ne sent
plus son cœur battre à l’éventuali-
té de retourner chez son père.
Elle refuse de dîner et reste au lit,
pleurant silencieusement sa mal-
chance. Elle pense à son proche
départ. Elle ne veut pas partir.
Enfin, elle sait qu’elle ne peut pas
rester ici. Sa tante a été ferme et
nette. Aldjia a eu le dernier mot, se
servant de la confiance de sa mère
RÉCIT
DE YASMINA HANANE
RÉSUMÉ : Yasmina discute longuement avec Fadhéla
de l’évolution féminine dans le monde et approuve les
mouvements de protestation des femmes qui veulent
égaler les hommes. C’est l’heure du dîner et Zouhir
vient taper à la porte de leur cabine...
Z femme portait une tenue de
ouhir remarque que la jeune
circonstance. Le tailleur sur mesu-
re, les chaussures à petits talons et
le chapeau mettait en valeur les
beaux traits de Yasmina qui, en fait,
dégageait beaucoup d’allure.
Il sourit et répondit :
- Ma foi, je ne sais pas ce qu’en dira
Mouhoub, mais, pour ma part, je
n’y vois aucun inconvénient.
- Alors, allons-y, Mouhoub te fait
bien confiance pour m’accompa-
gner, n’est-ce pas ?
Zouhir sourit.
- Bien sûr, Yasmina. Je vais t’accom-
pagner au restaurant, et même
après, si tu veux prendre un peu
d’air sur le pont.
- Non. Je suis déjà montée sur le
pont. Pour ce soir, cela suffit, je me
sens assez fatiguée pour rejoindre
ma cabine juste après le dîner.
Et c’est ainsi que durant toute la
traversée, Yasmina tint à prendre
ses repas au restaurant, et à
ne rejoindre sa cabine que pour
y dormir.
Trop timide pour la suivre, Fadhéla
ne quittera la cabine qu’au
moment de leur arrivée à Marseille.
C’était une journée radieuse. Les
“Famille
recomposée”
pour lui faire avaler ses mensonges,
ses vérités travesties. Elle a tou-
jours su que sa cousine était jalouse
d’elle, mais que ce fut à ce point !
La jeune fille ne dort pas une minu-
te de toute la nuit.
Elle songe au retour, à son ancien
calvaire, à ses rêves qu’elle ne
pourra pas réaliser.
Puis, dans le silence de la nuit, elle
a l’impression d’entendre
Adbelghani. Ce n’est qu’à ce
moment qu’elle se le rappelle.
Jamais elle n’a pensé à lui, alors
que c’est à cause de lui qu’elle
allait être renvoyée en enfer. Il n’a
rien fait pour qu’elle soit dans cette
situation. Dans toutes les incerti-
tudes qui l’entourent, elle ne peut
douter de lui, de son amour. Il est
l’unique personne sur qui elle pour-
ra compter en cas d’urgence. Il l’ai-
me et, comme il le lui a souvent dit,
il la voulait pour femme depuis le
premier jour où il l’avait vue.
Un mariage avec lui pourra la sau-
ver de l’enfer qui l’attendait. Il fal-
lait qu’elle entre en contact avec
Portrait de famille
55e partie
passagers rassemblés sur le pont
agitaient leurs bras, leur chapeau,
ou leur foulard, pour saluer
leur famille.
Yasmina empoigne son sac et sa
valise et entreprend de descendre
la passerelle, Fadhéla plus morte
que vive, sur ses talons, alors que
Zouhir les précédait.
Mouhoub les attendait sur le quai.
Il portait un beau costume gris sou-
ris et une cravate rouge.
Yasmina ébauche un sourire. Son
tailleur était de la même couleur.
Le jeune homme vint leur souhaiter
la bienvenue et embrasse Zouhir,
puis Yasmina. Elle rougit légère-
ment et s’écarte un peu pour per-
mettre à Fadhéla de saluer
son cousin.
Le jeune homme les invite tous à
déjeuner, mais Zouhir refuse poli-
ment.
- Fadhéla était malade tout au long
de la traversée. Et puis, je dois l’ac-
compagner chez son mari avant de
rentrer chez moi, tu sais bien que
ma femme doit m’attendre.
Il s’empare des bagages puis prend
congé, et Fadhéla le suit tel une
automate.
Mouhoub sourit, puis revint vers
Avec : Cirta (Nadia Mehenni), Fodil Meziane et la jeune Niscia. Et avec : Warda Khima, Larbi Zidane, Lounès Hamlat, Amina Laouer, Djahida Khalfi,
Sihem Oucherif, Sakina Meroul, Abdelhalim Abassi et Nouari Saidani. Scénario, prises de vue et réalisation : Abdelaziz YESSAD - azizyessad@yahoo.fr
Décors : Art Dif
G DES
ENS
ET DES F AITS LIBERTE
lui. Mais comment ? Le téléphone
est dans la chambre de sa tante et
les sorties lui sont interdites !
À moins d’espérer que Abdelghani
n’ait l’idée de prendre contact avec
elle, ne serait-ce qu’en se présen-
tant à sa tante pour faire sa deman-
de en mariage. De tout cœur,
Wissam prie. Il fallait qu’il y songe,
qu’il le fasse, sinon elle est perdue.
Irrémédiablement perdue…
Dès le lendemain, ce dernier se
rend à la boutique.
- Wissam n’est pas là ?
Abdelghani aurait voulu ne pas
entrer pour le demander à Karima,
la patronne de la boutique où elle
était employée. Durant une heure
et demie, il avait attendu en face de
la boutique, songeant que Wissam
allait désormais être accompagnée
par sa tante. Mais ce n’est pas le
cas. Elle n’était pas apparue.
Impossible qu’elle accuse un retard
de plus d’une heure. Habitant au
boulevard Bouguara, elle ne pou-
vait pas avoir eu un problème de
transport. Il y avait autre chose, il le
sentait. Rongé par l’inquiétude, il
n’a pas pu s’empêcher d’aller trou-
Dessin / Amouri
ver Karima. Peut-être que celle-ci
savait quelque chose ?
Abdelghani reconnaît comme de la
perplexité dans son regard.
- J’ai appelé chez sa tante, lui Abdelghani. Comme tu le sais, j’ai
apprend-elle. Quelqu’un m’a beaucoup d’affection pour elle.
répondu qu’elle ne viendra plus. Hier, sa cousine nous a surpris.
Peut-être qu’elle s’est trouvée un Wissam m’a confié avant de nous ADILAKATIA@yahoo.fr :
meilleur job ? émet-elle en haus- séparer qu’elle craignait la réaction Vos réactions
sant les épaules. Pourtant, je la de sa tante ! Elle s’attendait et vos témoignages
payais bien ! sont les bienvenus.
au pire.
- Je ne pense pas que Wissam se A. K.
soit trouvé autre chose, répond (À suivre)
Yasmina :
- Et toi, tu n’as pas eu le mal de
mer ?
Elle répond sans hésiter :
- Je n’ai pas eu le temps.
Il rit.
- Tu veux dire que tu étais telle-
ment occupée durant la traversée,
que tu a oublié que tu étais sur un
bateau.
- Eh bien, c’était un peu ça. J’étais
occupée à visiter justement ce
bateau.
- Hein… Et c’était une découverte
pour toi ?
- Pas précisément, puisque j’avais
déjà lu pas mal d’ouvrages sur les
navires.
- Et tu n’a pas eu peur d’un éven-
tuel naufrage ?
- Un peu au début, mais mes
craintes s’étaient envolées dès que
j’ai vu tout ce beau monde qui fai-
sait partie du voyage.
Elle sourit en remarquant qu’il la
détaillait.
- Ma tenue te plaît ?
Dessin / Amouri
Il hoche la tête :
- Oui… mais, sincèrement, je m’at-
tendais à ce que tu sois habillée
comme Fadhéla en tenue tradition-
nelle. dois porter ma tenue traditionnelle
- Cela te choque donc ? et mon voile. Cela va de soi, sinon
- Mais non. Je te préfère dans cette mon père va me claquer la porte Y_hananedz@yahoo.fr :
tenue. Mais si nous rentrons au au nez. Vos réactions et vos témoignages
bled pour les vacances… Y. H. sont les bienvenus.
- Je sais, je sais… À Rome faisons (À suivre)
comme les Romains. Au bled, je
(À suivre)
LIBERTE JEUX Mardi
1er juin 2010
17

Sudoku N° 442 : PAR FOUAD K. Comment jouer ? Mots croisés N° 3855 : PAR FOUAD K.
Le sudoku est une grille de
9 cases sur 9, divisée elle- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
6 5 8 4 même en 9 blocs de 3
I
DE MEHDI
cases sur 3. Le but du jeu
7 6 est de la remplir II GÉMEAUX
entièrement avec des (21 mai - 21 juin)
III AUJOURD’HUI
5 1 chiffres allant de 1 à 9 de
manière que : Tout ira comme sur des rou-
IV lettes. Sur le plan financier,
6 1 4 - chaque ligne contienne V
vous n'aurez pas tellement à
vous plaindre. Vous aurez
tous les chiffres de 1 à 9 ; même l’impression que les
8 5 9 - chaque colonne VI
choses viennent à vous
contienne tous les
VII d’elles-mêmes.
4 7 6 5 chiffres de 1 à 9 ;
VIII CANCER
5 4 2 8 - chaque bloc de 3X3
contienne tous les IX
(22 juin- 22 juillet)
Côté cœur, vous risquez de beaucoup
chiffres de 1 à 9. douter aujourd’hui. Pour changer, ne
3 9 2 6 X prenez pas de décision précipitée.
Vous pourriez ainsi démolir ce à quoi
Cette grille est de niveau HORIZONTALEMENT - I - Répétitions machinales de mots vous tenez le plus et, par la suite,
6 5 9 3 moyen : elle contient déjà prononcés par autrui. II - Lambris. III - Mystères - Ancienne
langue. IV - Traditions - Titane - Message publicitaire. V -
vous en mordre les doigts jusqu’à la
30 chiffres. fin de vos jours.
Pointe de terre en pleine mer - Écloses. VI - Relatif au bouc -
Rivière des Alpes. VII - Prière mentale - Voyelle double. VIII -
C’est-à-dire - Petites échelles de corde. IX - Très pâles. X - LION
Solution Sudoku n° 441 Proverbes Petite monnaie - Enchâssée. (23 juillet - 22 août)
arabes VERTICALEMENT - 1- Outils de sculpteur. 2 - Pirate. 3 -
Il serait bien que vous choisissiez
l'isolement ou la concertation pour
Problème - Parti algérien - Absorbé. 4 - Risquât - Séjour des
8 6 7 3 2 9 4 5 1 ◗◗ “La corde du Dieux. 5 - Marxistes. 6 - Mesure agraire - Colossal. 7 - Degré
réussir à mener votre travail à bien.

mensonge est de cuisson du sucre - Refuser d’admettre. 8 - Fin de participe

1 2 9 5 4 6 3 7 8 courte.”
- Loterie algérienne - Cardinal. 9 - Voyelle double - Mélodie.
10 - Étroitesse d’esprit.
VIERGE
(23 août - 22 septembre)
◗◗ “L'amour dure Vous serez au top de votre forme,
3 5 4 8 1 7 2 6 9 autant que durent les
Solution mots croisés n° 3854
mais vous devez vous calmer. Si vous
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 bouillez d'impatience de donner
reproches.”
5 7 8 4 3 2 9 1 6 I A R C H E G O N E S
forme à un projet qui vous tient à
cœur, ne vous impatientez pas, lais-
◗◗ “Étends ton mari II T A R O T M A L T sez mûrir ce projet et ne le dévoilez à
2 9 3 1 6 5 7 8 4 comme du linge sur
la terrasse : si ton III A M I T I E S F A
personne.

destin est de le R U T R T S E L
6 4 1 7 9 8 5 2 3 garder, il ne
IV
BALANCE
s'envolera pas.”
V A R E N A C E S A (23 septembre -22 octobre)
Dans le domaine affectif, vous auriez
4 3 2 6 5 1 8 9 7 VI X E R E S M S C tout intérêt à vous adoucir si vous ne
◗◗ “La femme qui VII I S I S F U S A T voulez pas vous sentir isolé au cours
s'entend avec son de cette journée.
9 8 6 2 7 4 1 3 5 mari fait tourner la VIII Q U S E R A L I
lune entre ses IX U L M T E R C E T SCORPION
7 1 5 9 8 3 6 4 2 doigts.”
X E U S T A T I S M E (23 octobre - 22 novembre)
Voici une journée placée sous le signe
de la réussite, mais où vous ne vous
Par Pénaliser ferez pas que des amis. Et pour cause:
▲

A. Ouabdeslam ————— volontaire mais trop autoritaire, vous

Dignes
devriez arrondir les angles.
d’égards
▲ Reportée Grivois
▲
▲

—————
————— Fabrique
de
SAGITTAIRE
▲ L’Afrique
▲
ministres
▲
(23 novembre - 20 décembre)
Caesium Pour le secteur matériel, certains
————— d’entre vous devraient recevoir des
▲

Rugosité nouvelles concernant un projet à

—————
▲ ▲
▲

Exprime l’étranger.
MOTS FLÉCHÉS N° 227

Habitant Possessif
————— —————
CAPRICORNE
▲

Possessif
▲

Alliage
————— —————
▲
▲

Écarteur Article arabe (21 décembre - 20 janvier)

▲ Arrives Vrai Sur le plan sentimental, personne ne
▲

————— ————— saura ce qui vous prend. Vous risquez

Mauvais
▲

————— Poids de faire une pénible fixation sur les

▲ ▲ Sévères
▲ ▲ volant
▲
défauts de votre amour en oubliant
Propageai Planète Le fer d'une part ses nombreuses qualités et
▲

————— Pendoirs
————— d'autre part que vous n’êtes pas irré-
▲

Poulie ————— —————

Bas d’une —————
Mises au Anneaux prochable non plus.
gamme
▲ ▲ ▲
point ▲ Id est
▲ ▲
Azotate Nageuse
(sans r)
—————
————— VERSEAU
▲

Concept
▲

Hurlement (21 janvier - 19 février)

————— —————
▲
▲

Accord Colère Rappelez-vous souvent cette maxime:

▲ Partirai “Comment a-t-on pu dire que l'homme est
————— un animal raisonnable ! Il est tout ce qu'on
▲

Mince
————— veut, sauf raisonnable.”
▲

Bordes
Une colle Témoin POISSONS
▲

————— d’un lever

Déchet
————— (20 février - 20 mars)
Rappel Pensez qu'il vous suffira de cultiver la
organique
▲ ▲ flatteur
▲ tolérance et de vivre l'amour comme
Blousé Note Demi-glos-
▲

un échange ou une coopération, et

▲

————— ————— sine

Mille-pattes non pas comme une lutte, pour que
▲

Un vieux ————— —————

bloc ▲ Épreuve ▲ Aurochs les problèmes qui infestent actuelle-
▲ Tardives
▲ ment votre couple disparaissent.
▲
▲

Voyelles —————
————— Connu
BÉLIER
▲
▲

Sélection —————
▲

Obtenu
▲ ▲ (21 mars - 20 avril)
Poursuit Temps Vous aurez bien envie de briller, de
—————
▲

géologique vous imposer dans votre métier. Mais

▲

Petit somme
————— ————— rien ne sera facile, et vous devrez
Existes Le néon
▲ ▲ constamment faire du forcing, entre-
prise bien épuisante pour vos nerfs.
▲

Foulures
—————
Vitrine de
▲ quotidien TAUREAU
▲

Le nickel (21 avril - 21 mai)

▲

Napperon Patience ! Il conviendra donc de jouer

————— —————
Arrêts de au maximum la carte du long terme en
▲
▲

Personnel
circulation faisant des projets à longue échéance
basée sur une stratégie logique, cohé-
SOLUTION Sereinement. Danaïdes - Sou. El - Idée - Ôtée. Laine - Saur - R. I - Nerf - I - Ar. Brut - Ré - Anis. Édite - Cri - Dé. R - Téterelles. rente et audacieuse.
DES MOTS FLÉCHÉS N° 226 Ans - Avouée - T. Ta - Bleu - Suée. I - Do - net - Rer. Orient - Air - C. Narra - Assène. Siestes - Ères.
 Mardi
18 1er juin 2010 SPORTS LIBERTE

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DE L’USMH, AUJOURD’HUI
EN PRÉSENCE DE MILLIERS DE SUPPORTERS ALGÉRIENS EN DÉLIRE
Vers le retrait AU STADE DE MONTRÉAL

C’
de Laïb ?
est aujourd’hui à partir de 17h à
la salle de Belfort qu’aura lieu
l’AGO de l’USMH au cours de laquel-
le le président Mohamed Laïb pré-
sentera les deux bilans, moral et
financier, de la saison 2009 et abor-
dera l’épineux dossier du profession-
nalisme face aux membres de l’as-
semblée générale. Ainsi, après avoir
tenu l’assemblée générale ordinaire
le 25 mai dernier, au cours de laquel-
le le président avait présenté le bilan
moral et financier de la saison 2008,
les Harrachis vont se retrouver de
nouveau aujourd’hui pour débattre
de l’avenir du club. Il y a une partie
représentée par l’opposition menée
par l’ancien joueur Medkour, qui veut
être associée à toutes les décisions
prises par l’actuel comité directeur.
Les débats risquent d’être très pas-
sionnés, car l’opposition refuse de
rester en rade. Des sources proches
du club nous ont révélé que le retrait
définitif de Laïb est très possible. “Il
peut annoncer son départ aujourd’hui, si les
débats ne sont pas responsables”, révèle-t-
on. Irrité par le comportement de
Brillante exhibition de l’EN-1982
menée par un super Belloumi
De notre envoyé spécial au Canada :
MOHAMED HAOUCHINE
P terre
our leur seconde exhibition en
canadienne, les anciens
internationaux de football de la
génération 1982, menés par le tou-
jours jeune Lakhdar Belloumi, auront
tout simplement charmé les milliers
de supporters algériens venus en
famille au stade de Montréal,
dimanche après-midi, pour vivre une
fête footballistique tout simplement
mémorable. S’ils étaient une bonne
chambrée de supporters algériens à
avoir salué tel qu’il se devait vendre-
di dernier ces vieilles gloires du foot-
ball algérien pour leur premier match
d’exhibition dans la ville de Québec,
ils étaient bien des milliers de fans à
se déplacer dimanche au stade

certains lors de la récente AGO du 25
mai, Laïb avait annoncé son retrait
définitif du club. “Celui qui peut ramener
un plus n’a qu’à se présenter. Je n’en peux
plus, j’ai donné le meilleur de moi. Voilà
comment les gens se comportent, c’est bien
dommage, l’USMH a besoin de sérénité
pour passer au professionnalisme, ces com-
portements ne mèneront pas loin le club,
c’est pour cela que j’ai décidé de laisser ma
place à un autre”, dira le président aux
membres de l’AG d’un air coléreux.
Au lendemain de cette surprenante
annonce, une pétition avait circulé à
El-Harrach demandant à Laïb de ne
pas démissionner. Les sages ont
réclamé que l’ex-président Mohand
Ameziane Lefki soit aux côtés de Laïb
la saison prochaine. “C’est le seul qui
peut apporter un plus au club, comme il l’a
fait lors de son passage, il y a deux saison.
Lefki est l’homme de toutes les situations,
on peut compter sur lui”, nous ont affir-
mé hier des membres qu’on a ren-
contrés au café du parc. Concernant
le paiement de la 2e tranche de la
prime des signatures, et suite à la
grève enclenchée la semaine passée
par les joueurs, Laïb a donné rendez-
vous à tout le monde ce jeudi pour
une réception de fin de saison, au
cours de laquelle, il remettra les
chèques. “Il s’est engagé à nous régulari-
ser dès cette semaine, on l’attendra. J’espère
que cette fois-ci Laïb nous payera car c’est
la fin du championnat, on veut tous partir
en vacances, avec un moral reposé. On a
fait une belle saison, il doit donc nous régu-
lariser, surtout cette seconde tranche de la
reprise de signature qu’on attend avec
impatience”, nous dira hier un cadre de
l’équipe. Le manque d’argent frais n’a
pas permis au président Laïb de faire
face à cette grève malgré les 300 mil-
lions de centimes que l’opérateur
Mobilis a débloqués. “Si Laïb se retire,
le pire est à craindre pour l’avenir du club,
c’est le seul homme capable de mener
l’USMH vers le professionnalisme”, ajoute
pour sa part un membre actif de l’ac-
tuel bureau. C’est toute la crainte
Claude-Robillard de Montréal pour
vivre une fiesta sans précédent. Il est
vrai qu’à Montréal, où la communau-
té algérienne est très importante, les
organisateurs de cette tournée fort
sympathique avaient tablé sur une
grosse affluence et ils auront réussi
leur coup puisque les Algériens rési-
dant à Montréal ont littéralement
envahi le stade de Montréal, tout
vêtu de vert et de blanc pour respirer
l’air du bled et vivre une superbe
ambiance faite de chants du terroir,
d’applaudissements nourris et de
youyous stridents comme seul le
football algérien peut nous en procu-
rer. Venues de plusieurs quartiers de
Montréal, mais aussi d’autres
grandes villes telles que Ottawa,
Toronto et Trois-Rivières, de nom-
breuses familles résidant au Canada
ont ramené fièrement leurs bambins
vêtus des couleurs algériennes pour
voir de près toutes ces figures
mythiques du football algérien que
sont les Belloumi, Fergani, Korichi,
Merzekane, Drid, Amara, Larbès et
autres Kouici et Chebel qui n’ont pas
ALORS QUE KEBIR A SUPERVISÉ L’ANGLETERRE FACE AU JAPON
Les Verts à pied d’œuvre à Nuremberg
L’ football est arrivée lundi après-
équipe nationale algérienne de
midi à Nuremberg, en provenance de
Paris, à bord d’un avion spécial de la
compagnie Aigle Azur pour entamer
son second stage en prévision du
Mondial-2010 prévu en Afrique du
Sud (11 juin-11 juillet).
Les Verts, qui avaient quartier
libre de 48 heures après le match à
Dublin contre l’Eire (0-3), ont été
regroupés lundi à Paris avant de ral-
lier la ville allemande de Nuremberg,
où ils entameront dès ce soir leur
première séance d’entraînement de
ce second stage pré-Mondial qui
raté l’occasion d’étaler une fois de
plus tout leur talent et leur génie, et
ce, malgré le poids des années. Dans
une ambiance qui n’avait rien à
envier aux stades algériens, des mil-
liers d’Algériennes et d’Algériens ont
entonné en chœur l’hymne national
Kassamen jusqu’à vous donner la
chair de poule et les artistes de la
fameuse épopée du Mondial espa-
gnol de 1982 ont laissé libre cours à
leur inspiration et à leur football vif
et chatoyant dans le plus beau style
algérien de la belle époque.
Face à une sélection de Montréal
où figuraient même quelques
anciens internationaux canadiens,
les Algériens auront réussi un véri-
table récital au grand bonheur d’un
stade en délire où, comme il fallait
bien s’y attendre, les “one, two, three,
viva l’Algérie” auront retenti des
heures durant, surtout lorsque les
camarades de Belloumi ont réussi à
scorer à quatre reprises par l’inter-
médiaire de ce renard des surfaces
nommé Abdelhafid Tasfaout, auteur
des quatre buts algériens réussis en
concrétisation de jolis mouvements
offensifs qui auront tout simplement
emballé la grosse foule. Score final :
4 à 2. Au-delà du résultat technique
enregistré en fin de partie, le plein
succès de cette exhibition mémo-
rable des anciens internationaux
algériens aura été de donner du
baume au cœur pour tous ces mil-
liers d’Algériens et d’Algériennes
résidant très loin du bled et qui
auront rugi de bonheur et rougi de
fierté, surtout à quelques jours du
coup d’envoi du Mondial sud-afri-
cain. L’immense plaisir a été de voir
tous ces jeunes et ces bambins de la
D. R.
Haouchine/Liberté
nouvelle génération s’identifier
presque religieusement dans leur
algérianité même s’ils possèdent
pour la plupart des passeports cana-
diens dans cette belle terre d’accueil
qui leur a ouvert son cœur et sa
générosité. “Mazal la Coupe du monde,
mazal”, ont chanté en chœur en fin
de match ces milliers de supporters
parés de vert et de blanc comme
pour rappeler qu’ils sont des milliers
d’Algériens du Canada à attendre
fébrilement ce premier match du
Mondial Algérie-Slovénie pour espé-
rer vivre des moments fabuleux au
même titre, et peut-être même avec
beaucoup plus de passion, que les
millions d’Algériens vivant au pays
car c’est à des milliers de kilomètres
que l’on mesure très souvent les
valeurs de la chère patrie.
M. H.
mentier des Verts, a pris ses quartiers
à l’hôtel Herzogpark qui se situe à
environ 30 km du centre de
Nuremberg. Un espace très commo-
de et très calme, loin du brouhaha de
la ville où les joueurs bénéficieront
de toutes les conditions nécessaires
à une bonne préparation. Le match
Algérie-Émirats arabes unis, qui aura
lieu le 5 juin, se jouera à guichets fer-
més.
16 000 spectateurs, dont une
majorité d’Algériens prendront place
dans les gradins du stade Furth de
l’équipe évoluant en seconde divi-
sion allemande. Amine Kebir, un des

suscitée par les Harrachis sur le pro-
bable retrait du président qui a réus-
si une belle saison aux côtés de son
coach Boualem Charef, lui aussi sur le
départ, si jamais le président officiali-
se son retrait.
R. A.
durera jusqu’au 5 juin, date de la ren-
contre amicale contre les Emirats
arabes unis. Comme il est devenu de
coutume, la sélection algérienne n’a
pas échappé à l’engouement qu’elle
suscite à chacune de ses sorties.
Aussi bien à Paris qu’à Nuremberg,
plusieurs dizaines de supporters
vêtus aux couleurs nationales ont
apporté un peu de chaleur aux
joueurs en déployant, à leur passage,
l’emblème national et s’époumonant
SPONSOR
avec les rituels “One, two, three, Viva
Algérie” et “Maâk yal Khadra”.
La délégation algérienne, qui a
été accueillie à sa descente d’avion
par le vice-président de l’équipe-
adjoints de Saâdane, a supervisé
dimanche soir l’Angleterre qui a joué
en Autriche contre le Japon, (2-1)
pour les Anglais. Il a rejoint le lieu du
stage lundi avec une somme d’infor-
mations qui seront sans doute très
utiles pour le coach national.
LIBERTE SPORTS Mardi
1er juin 2010
19

CHAMPIONNAT NATIONAL DE PREMIÈRE DIVISION

LE MOULOUDIA CONSACRÉ CHAMPION D’ALGÉRIE PALMARÈS DE LA
Le MCA attendait depuis onze ans COMPÉTITION
DEPUIS 1962
L tenir tête aux meilleures for-
es Vert et Rouge ont réussi à 1962-1963 : USM Alger
1963-1964 : USM Annaba
mations de l’élite en s’adjugeant 1964-1965 : CR Belcourt (Alger)
de fort belle manière le titre de 1965-1966 : CR Belcourt (Alger)
champion d’Algérie, version 1966-1967 : NA Hussein Dey
2009-2010. Plus d’une décennie 1967-1968 : ES Sétif
après son dernier sacre majeur, le 1968-1969 : CR Belcourt (Alger)
Mouloudia d’Alger s’offre un titre 1969-1970 : CR Belcourt (Alger)
au moment où personne ne don- 1970-1971 : MC Oran
nait cher de cette jeune formation 1971-1972 : MC Alger
montée par l’ancien entraîneur de 1972-1973 : JS Kawkabi (JSK)
l’équipe, Alain Michel. 1973-1974 : JS Kawkabi (JSK)
1974-1975 : MC Alger
Le mérite revient également à
1975-1976 : MC Alger
ce technicien qui a su inculquer la 1976-1977 : JE Tizi Ouzou
hargne et l’esprit de la gagne à (JSK)
son jeune groupe après avoir fait 1977-1978 : MP Alger
une révolution au sein de l’effectif 1978-1979 : MP Alger
la saison dernière. Les prémices 1979-1980 : JE Tizi Ouzou
de la réussite étaient déjà appa- (JSK)
rues lors du stage effectué par les 1980-1981 : RC Kouba (Alger)
camarades de Babouche en 1981-1982 : JE Tizi Ouzou
Pologne. Et dès l’entame de la (JSK)
saison, le Mouloudia n’a pas 1982-1983 : JE Tizi Ouzou
caché son envie de réussir un (JSK)

Yahia/Liberté
parcours pas comme les autres. 1983-1984 : GCR Mascara
Une victoire sans appel face à 1984-1985 : JE Tizi Ouzou
l’USM Annaba propulse le Doyen (JSK)
1985-1986 : JE Tizi Ouzou
à la première loge qu’il n’a pas
(JSK)
quittée depuis jusqu’à la fin du c’était un moment d’euphorie sieurs tentatives, Derrag libère les 1986-1987 : EP Sétif
championnat. surtout que le club n’a pas vécu siens. L’attaquant mouloudéen RÉSULTATS ET CLASSEMENT 1987-1988 : MP Oran
Même lorsqu’il a été défait de pareils instants depuis plus de était à la conclusion d’un travail 1988-1989 : JE Tizi Ouzou
face à l’ESS, à l’occasion du dix ans. Le dernier titre de cham- de Bouguèche sur le côté gauche. WAT - CRB 2-3
MCA - MSPB 4-0 (JSK)
match face au plus sérieux rival pion d’Algérie remonte à la saison À cet instant, le Mouloudia MCO - USMA 1-1 1989-1990 : JS Kabylie (JSK)
de l’équipe algéroise, cette der- 1999-2000 avec les Lazizi, d’Alger est champion d’Algérie et CAB - JSK 0-1 1990-1991 : MO Constantine
nière avait occupé la même pre- Meraga, Hamenad, Derriche et ce, quel que soit le résultat du NAHD - USMAn 0-1 1991-1992 : MC Oran
mière place en compagnie des autres à l’image de l’actuel inter- match JSMB - ESS. Toutefois, les CABBA - ASO 1-0 1992-1993 : MC Oran
Sétifiens sauf que le goal-average national Rafik Saïfi. Vert et Rouge ne vont pas se USMH - USMB 2-1 1993-1994 : US Chaouia (Oum-
JSMB - ESS 2-2
était à l’avantage de l’équipe des Les joueurs ont fêté ce sacre contenter de ce but. Derrag, fau- El-Bouaghi)
ASK - MCEE 2-1
Hauts-Plateaux. Les dernières comme il se doit avec leurs sup- ché dans la surface de réparation, 1994-1995 : JS Kabylie (JSK)
Classement Pts J 1995-1996 : USM Alger
journées ont vu une lutte serrée porters. Il faut dire que les fans permet à Bouguèche de faire le 1. MC Alger 66 34
entre l’Entente et le Mouloudia, mouloudéens attendaient depuis break en transformant un penalty 1996-1997 : CS Constantine
2. ES Sétif 63 34 1997-1998 : USM El Harrach
mais la défaite des gars de Aïn El- fort longtemps un titre même si légitimement accordé par l’arbitre 3. JS Kabylie 54 34
1998-1999 : MC Alger
Fouara à Tlemcen avait grande- en 2006 et en 2007, l’équipe s’est Amalou. Après la pause, les 4. USM Alger 53 34
1999-2000 : CR Belouizdad
ment ouvert les portes du sacre adjugé deux fois de suite le tro- Algérois ajouteront deux autres 5. JSM Béjaïa 52 34
(Alger)
aux Vert et Rouge. La suite, il fal- phée de la Coupe d’Algérie. Le buts pour faire plaisir à leurs fans -. USM El Harrach 52 34
7. USM Annaba 49 34 2000-2001 : CR Belouizdad
lait quatre points pour être défini- reste de la fête a été vécu dans les par l’intermédiaire de Derrag et 8. WA Tlemcen 46 34 (Alger)
tivement sacré champion. rues de la capitale. Alger a fêté Bouguèche, auteurs tous les deux --. CR Bélouizdad 46 34 2001-2002 : USM Alger
Le premier pas a été réalisé son Mouloudia et ce genre de d’un doublé. Le coup de sifflet de --. CABB Arreridj 46 34 2002-2003 : USM Alger
vendredi dernier face au CRB, sacre a toujours été particulier. l’arbitre Amalou annonce le 11. AS Khroub 45 34 2003-2004 : JS Kabylie
même si le peuple mouloudéen Pour le match d’hier, les Vert et début de la fête dans les fiefs du 12. ASO Chlef 43 34 2004-2005 : USM Alger
--. MC El-Eulma 43 34
avait affiché son mécontente- Rouge savaient ce qu’ils devaient vieux club même si une autre --. USM Blida 43 34
2005-2006 : JS Kabylie
ment, et puis la victoire d’hier faire. Seule la victoire leur per- légende du Mouloudia d’Alger 15. MC Oran 41 34 2006-2007 : ES Sétif
face au MSPB avait officiellement mettrait de goûter à la joie du célébrait son jubilé. La fête a 16. CA Batna 37 34 2007-2008 : JS Kabylie
attesté le titre au vieux club algé- titre. D’emblée, ils assiégèrent la commencé. 17. MSP Batna 24 34 2008-2009 : ES Sétif
rois. Dans le camp mouloudéen, défense batnéenne et après plu- MALIK A. 18. NA Hussein-Dey 19 34 2009-2010 : MC Alger

El-Harrach et Hanitser terminent la saison sur une bonne note
L’ par une victoire largement méri-
USMH a clôturé son parcours
tée face à l’USMB sur un score de 2
à 1, dont les deux buts furent ins-
crits par l’inamovible Sofiane
Hanitser qui porte ainsi son total
général à 16 buts, soit un de moins
que le meilleur buteur du cham-
pionnat version 2009/2010, Hadj
Bouguèche du MCA qui, lui, a termi-
né avec 17 buts. Le match en lui-
même était d’un niveau tout juste
moyen ; Hanitser avait ouvert la
marque dès la 2e minute de jeu,
Herbèche lui a répondu à la 44’ sur
un penalty suite au fauchage
d’Eziechel par Benabderrahmane, il
a fallu attendre la 75’ de jeu pour
voir l’Oranais libérer le supporter en
inscrivant le second qui a permis
donc aux Banlieusards de finir à une
place honorable. Les objectifs du
club sont donc nettement atteints,
puisqu’au début de cet exercice,
Laïb et Charef ont décidé conjointe-
ment de jouer le maintien tout en
MCO 1 – USMA 1
USMH 2- USMB 1
construisant une équipe d’avenir.
Les camarades de Djabbou, partant
à Sétif dès le début de la prochaine
saison, pouvaient prétendre à
mieux si les problèmes financiers ne
les avaient pas freinés ; ils pou-
vaient postuler aisément à la 3e
place qu’ils ont perdue bêtement au
détriment de la JSMB. Il faut retenir
que l’équipe avait joué durant toute
la saison avec des joueurs pratique-
ment inconnus dans le champion-
nat que Charef avait dénichés aux
divisions inférieures comme
Aouameur, Bouchemal, Hendou et
autres Doukha. Avec un budget très
faible (environ 8 milliards de cen-
times), Laïb a su mener le club vers
cette position aux côtés, bien sûr,
de Charef qui a réalisé un très grand
travail durant les deux saisons qu’il
a passées au sein de ce club. Cette
équipe jeune devra être préservée à
l’avenir, car elle peut faire mal si
toutes les conditions seront
réunies. Désormais, c’est la JSMB
qui a pris la 3e place : “On aurait voulu
rester sur cette dynamique de bons résul-
tats, mais que voulez-vous qu’on fasse ?
On a joué aujourd’hui presque un match,
comme dirait l’autre, amical. L’essentiel,
on a honoré les couleurs du club, ce n’est
pas évident de finir 4e avec les grosses
cylindrées, on est fiers de notre parcours”,
dira Hanitser en fin de partie. Les
Harrachis n’ont pas eu le rende-
ment habituel et donnaient l’im-
pression d’avoir l’esprit ailleurs à
cause du manque d’argent et le
retard accumulé dans le paiement
de la seconde tranche de la prime

Soustara au pied du podium

M après-midi dans son jardin de
ême s’il a dû se contenter hier
Zabana d’une parité d’un but par-
tout, et donc d’un seul point à l’is-
sue de sa confrontation avec
l’USMA, le Mouloudia d’Oran a fini
par assurer son maintien en pre-
mière division, non sans mal.
L’USMA ayant monopolisé le
ballon durant une bonne première
partie de la rencontre, sollicitant à
maintes reprises le keeper Houari
Ghoul, contre le cours du jeu que le
MCO, grâce à un joli enchaînement,
contrôle de la poitrine-frappe du
droit de son fétiche attaquant
Balegh à la 30e minute a forcé la
décision. Les Usmistes ont alors
tenté de réagir, surtout que leur
troisième place était menacée si le
score en restait là. C’est ainsi que
le très en verve Meklouche est par-
venu, au retour des vestiaires, plus
précisément à la 54e minute de jeu,
à remettre les pendules à l’heure à
la faveur d’une frappe croisée aussi
puissante que précise. Les gars de
Soustara tentèrent par la suite de
forcer sur le champignon pour
ajouter un second but qui leur
garantirait cette troisième place
qualificative à une compétition
continentale, mais leurs tentatives
échouèrent, l’arbitre ayant même
apporté son grain de sel en abré-
geant les débats sans prendre en
considération le temps additionnel.
Sans pour autant le fâcher, ce résul-
tat d’un but partout décevra toute-
fois l’entraîneur usmiste, Nouredine
Saâdi qui dut se faire une raison
puisqu’il confiera à Liberté que “pour
une question de choix stratégique, cette
quatrième place est meilleure qu’une troi-
sième, surtout que le club opère un rajeu-
nissement de son effectif et que, financiè-
rement, ce n’est pas la joie”.
RACHID B.
de signature. “Les joueurs ont attendu
vainement l’octroi de la seconde prime de
signature avant la fin de ce mois comme
leur a promis le président, on est le 31
mais ils n’ont encore rien vu venir. C’est
pour cela qu’ils n’ont pas pu rééditer l’ex-
ploit des autres matchs réalisés face à
l’ESS et autres grandes équipes”, ajoute
pour sa part un dirigeant. La saison
s’est donc achevée, tous les regards
seront donc braqués ce soir sur
l’AGO qui déterminera en grande
partie l’avenir du club ; le pire est à
craindre.
R. A.
 20 Mardi
1er juin 2010
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nos vies, ce fut le plus beau
des cadeaux. Le jour de ta
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Mon bébé, aujourd’hui c’est
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Tes parents sont fiers de toi,
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éternelle. Il y a un an, la
famille s’est agrandie, un
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miel. Grand-père et grand-
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famille Tedjini Brahim
t’offrent mille bisous pour
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PENSÉE
Le 31 mai 2006, quatre années
viennent de s’écouler depuis le
départ de notre cher père et cheïkh
SI MOHAMED SAID MORSLI
cheikh zawiyate Aït Ouamaran
Tala Ouglid, Mechtras, wilaya
de Tizi Ouzou.
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belle des prières.
Mille cadeaux de tendresse
à l’aéroport d’Alger.
L’enterrement aura lieu le
vendredi 4 juin 2010 au
pour notre enfant qui pousse
dans notre Paradis. - BR023915
—————————————
village Iguerguedmimen
Souamaa, Mekla, w. de Tizi
Décès Ouzou.
À Dieu nous appartenons, à
————————————— Lui nous retournons.
La famille Lardjane d’El
—————————————
Biar est affligée par le décès
La famille Adjoud a l’im-
de son cher et regretté voisin mense douleur de faire part
Aït Ouamer Tahar survenu du décès de son fils, frère,
le 30 mai. L’enterrement a eu
lieu le 31-5-2010.
neveu et petit-fils Omar à
l’âge de 27 ans.
Que Dieu accueille le défunt
L’enterrement aura lieu
en Son Vaste Paradis. demain mercredi 2 juin à Tizi
—————————————
Rached-centre à 12h.
La famille Abrous de Médéa “À Dieu nous appartenons et
a la douleur de faire part du à Lui nous retournons.”
décès de Monsieur Abrous —————————————
Saïd Cherif survenu le 21
La famille Benbouali, parents
mai 2010 à Médéa. et alliés, a la douleur de faire
L’enterrement a eu lieu le part du décès de son cher et
samedi 22 mai 2010 à regretté père, grand-père,
Médéa. Que Dieu lui accorde oncle Benkheira Benbouali
Sa Miséricorde.
(ex-capitaine de l’ALN). La
————————————— levée du corps se fera de son
Les familles Ouakraf et domicile sis Sidi Yahia, près
Kessous ont la douleur de de la mairie, à 12h.
vous faire part du décès, en L’enterrement aura lieu
France, de leur chère et aujourd’hui au cimetière de
regrettée mère, grand mère Garidi.
Ghenima. L’arrivée du corps “À Dieu nous appartenons et
et prévue le jeudi 3 juin 2010 à Lui nous retournons.”
Mardi
1er juin 2010 21
CONDOLÉANCES
CONDOLÉANCES
ACTIVITE AMONT ACTIVITE AMONT
DIVISION EXPLORATION
DIVISION EXPLORATION
Le directeur de la division Le directeur de la division
exploration Sonatrach, exploration Sonatrach,
l’ensemble du personnel et le l’ensemble du personnel et le
conseil syndical, peinés par le décès conseil syndical, peinés par le
de la mère de leur collègue
décès de leur collègue
Madame Hassaim née Benantar MONSIEUR HAMOUDI KHALED
Mansourah
présentent à toute sa famille
présentent à celle-ci ainsi qu’à toute
sa famille leurs condoléances les
leurs condoléances les plus
attristées.
plus attristées.
Puisse Dieu l’accueillir dans
Puisse Dieu l’accueillir dans Son
Son Vaste Paradis.
Vaste Paradis.
ANEP n°842 209 Liberté du 1er/06/2010 ANEP n°842 208 Liberté du 1er/06/2010
ANNIVERSAIRE PENSÉE
A la mémoire de notre
Voilà les
cher et bien-aimé
jours arrivent
TAOURI MOURAD
le 01-06-2010 rappelé auprès de Dieu
que notre le 01-06-2008. Cela
adorable fait aujourd’hui 01-06-
prince 2010 deux ans que tu
nous as quittés cher Mourad, pour un
MADDI ADEM
autre monde juste et meilleur.
souffle sa Ni le temps ni les vicissitudes d’ici bas
première n’ont pu et ne pourront nous faire
bougie. oublier et combler l’insoutenable vide
A cette occa- que tu as laissé parmi nous.
sion, les familles Maddi, Amari et En ce douloureux anniversaire, nous
demandons à tous ceux qui t’ont connu
Drouazi te souhaitent une longue
et apprécié ta générosité et ton sens de la
vie pleine de santé de joie famille et de l’amitié d’avoir une pieuse
et de bonheur. pensée en ta mémoire. Repose en paix
Tonton Youcef
BR23914
cher frère.
F2349
PENSÉE PENSÉE
Il y a 4 ans déjà, le A la mémoire de notre cher
papa
1-06-2006, nous KHALED MOHAMED-ALI
quittait à jamais Triste et douloureux fut le 01-
notre cher et regret- 06-2009 jour où tu nous as
quittés à jamais laissant der-
té rière toi un immense vide que
LASMI HOCINE nul ne pourra combler. Tu nous manques toujours
laissant derrière lui cher papa et tu nous manqueras pour toujours.
Malgré ta disparition subite et précoce, tu reste-
un vide incommensurable. Son épou- ras toujours vivant dans nos cœurs et dans nos
se, ses enfants, ses petits-enfants et esprits. Tu resteras notre source de courage et
son gendre demandent à tous ceux
qui l’ont connu et aimé d’avoir une
d’énergie. En cette douloureuse première année
de ta disparition, ta fille, tes fils, ton épouse, tes
sœurs et nièces demandent à tous ceux qui t’ont
pieuse et tendre pensée à sa mémoi-
re. Nous ne t’oublierons jamais.
connu et aimé pour ta bonté, ta générosité et ta
gentillesse d’avoir une pieuse pensée en ta
mémoire et de prier Dieu Tout-Puissant de t’ac-
Tu es et tu seras toujours vivant dans
nos cœurs.
corder Sa Sainte Miséricorde et t’accueillir en
Son Vaste Paradis.
Repose en paix très cher et inoubliable papa.
A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.
F2348 KHB N°027
PENSÉE PENSÉE
Cela fait déjà une
année, le 1er juin 2009 Cela fait maintenant deux années,
que disparaissait brus- le 27 mai 2008, que nous quittait
quement à jamais à jamais notre très cher et regretté
notre cher et regretté père, oncle et grand-père
ATTAF ACHOUR
EL HADJ GUERMOUR HOCINE
emporté subitement
laissant un grand vide derrière lui.
par la maladie à l’âge de 62 ans. En ce
douloureux souvenir, son frère Ahcène En ce triste souvenir, toute sa
famille demande une pieuse pen-
et sa famille demandent à ceux qui
l’ont connu pour sa bonté et sa généro- sée à sa mémoire. Repose en
sité d’avoir une pieuse pensée à sa paix.
mémoire et de prier Dieu le Tout- Que Le Tout-Puissant t’accorde
Puissant de lui accorder Sa Sainte
Sa Sainte Miséricorde et t’ac-
Miséricorde et de l’accueillir en Son
Vaste Paradis. cueille en Son Vaste Paradis.
Son frère Ahcène A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.
F2354 F2322
22 Mardi
1er juin 2010
NUMÉROS UTILES
URGENCES MÉDICALES :
115
- Samu
021 23.50.50/23.77.39
- Centre antipoison
021.97.98.98
- Sûreté de wilaya
021.73.00.73
- Gendarmerie nationale
021.76.41.97
- Panne gaz
021.68.44.00
- Panne électricité
021.67.24.52
- Service des eaux
021.67.50.30
- Protection civile
021.71.14.14
- Renseignements : 19
- Télégrammes : 13
- Gare routière Caroubier
: 021 49.71.51/021
49.71.52/021 49.71.53
021 49.71.54
- Ministère de la Solidarité
nationale et de la Famille
Personnes en difficulté
ou en détresse :
No vert : 15-27
HÔPITAUX
- CHU Mustapha : 021.23.55.55
- CHU Aït Idir : 021.97.98.00
- CHU Ben Aknoun :
021.91.21.63 -021.91.21.65
- CHU Beni Messous :
021.93.15.50 - 021.93.15.90
- CHU Kouba : 021.78.33.33
- CHU Bab El Oued :
021.96.06.06 - 021.96.07.07
- CHU Bologhine : 021.95.82.24
021.95.85.41
- CPMC : 021.66.66.68
- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05
- CHU El Kettar : 021.96.48.97
COMPAGNIES AÉRIENNES
AIR ALGÉRIE
1, place Audin16001 Alger
- Tél : +213 21.74.24.28
- +213 21.65.33.40
Réservation : 021.68.95.05
AIGLE AZUR
Aéroport d’Alger H - B
- Tél : +213 21.50.91.91
21.50.91.91. Poste 49.31
AIR FRANCE
Centre des affaires,
(ABC) Pins Maritimes
- Tél : 021.98.04.04
- Fax : 021.98.04.43
LA VIE RELIGIEUSE
Horaires des prières
18 joumada el thania 1431
Mardi 1er juin 2010
DOHR...........................12h46
ASSAR..........................16h37
MAGHREB...................20h04
ICHA.............................21h42
Prières du matin
19 joumada el thania 1431
Mercredi 2 juin 2010
Fadjr...............................3h41
Chourouk.......................5h30
Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert
e-mail : abrousliberte@gmail.com
Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema
ANNABA
26, rue Mohamed-Khemisti
Tél. : (038) 86 66 00
Fax : (038) 86 75 68
CONSTANTINE
36, avenue Aouati-Mostéfa
Rédaction :
Tél. : (031) 91 20 39
Tél./ Fax : (031) 91 23 71
Publicité : 39, avenue
Aouati-Mostéfa
Tél. : (031) 92 24 50
Tél./ Fax : (031) 92 24 51
T G ÉLÉ RAMMES LIBERTE
◆◆ TF1 23:55 Journal de la nuit ◆◆ France 5 03:30 Karambolage
03:40 Fin des programmes
11:00 Attention à la marche ! 00:04 Météo 2 11:10 Ludo
11:50 L'affiche du jour 00:05 CD'aujourd'hui 12:35 Le magazine de la santé
00:10 Retour à Roland-Garros
11:55 Météo 2 13:30 Allô, docteurs !
12:00 Journal 01:05 Toute une histoire 13:35 18 destins du 18 juin
◆◆ M6
01:50 Newport Beach 11:43 Météo
12:55 Les feux de l'amour 14:05 Ces fromages qu'on assassine
02:30 24 heures d'info 11:45 Le 12.45
13:50 La couleur de l'amour 14:30Superscience
02:40 Météo 2 11:55 Charmed
15:45 New York police judiciaire 15:30Philippines, la piste jeepney
02:45 Envoyé spécial : la suite 12:40 Météo
16:35 Ghost Whisperer 16:25 C l'info
03:25 Avoir 20 ans à San Francisco 12:45 Ma belle-fille est un homme
17:30 À prendre ou à laisser 16:30 C à dire ?!
14:50 Les frontières du passé
18:05 La roue de la fortune 16:40 Soyons Claire
18:50 La prochaine fois, c'est chez moi ◆◆ France 3 16:45 C dans l'air
16:50 Un dîner presque parfait
18:55 Météo 11:00 12/13 : Midi pile : Journal 18:00 C à vous 17:50 100% Mag
18:35 Caméra café 2
19:00 Journal régional 18:55 Fourchette et sac à dos
11:25 12/13 : Journal national 18:40 Scènes de ménages
19:35 C'est ma Terre 19:25 C à dire ?!
19:37 Courses et paris du jour 11:55 Météo 19:35 Affaires de femmes 18:43 Météo
19:38 Météo 12:00 Nous nous sommes tant aimés 20:40 Révolte chez les amish 18:45 Le 19.45
20:30 Dr House 12:30 En course sur France 3 21:35 C dans l'air 19:05 Un gars, une fille
22:20Enquêtes et révélations 12:45 Keno 22:40 Avis de sorties 19:40 Pékin express, la route du
23:45 Confessions intimes 12:50 Tennis 22:45 Carnets de marche bout du monde
01:35 Reportages 13:55 Sénat info 23:35 Homo sapiens 21:50 Pékin express : l'aventure
02:15 La baie des Chaleurs, la belle 14:00 Questions au gouvernement 00:25 Caraïbes continue
22:55 Enquête exclusive
inconnue 15:00 Nous nous sommes tant aimés 01:15 Les Report-Terre
03:05 Sur les routes d'Ushuaïa 15:35 Culturebox 02:00 La nuit France 5 00:15 Standoff : les négociateurs
01:50 M6 Music / Les nuits de M6
03:30 Musique 15:40 Slam
16:05 Un livre, un jour ◆◆ Arte
◆◆ France 2 16:15 Des chiffres et des lettres 11:20 Globalmag ◆◆ TV5Monde
16:50 Questions pour un champion 11:00 Flash
11:00 Tout le monde veut prendre 11:45 Arte journal
sa place 17:25 Les compagnons de l'aube : 12:00 Max la Menace 11:05 François en série
11:50 Émissions de solutions 18 portraits du 18 juin 13:00 Les animaux face aux chan- 11:30 Rumeurs
12:00 Journal 17:30 18:30 aujourd'hui gements climatiques 12:00 Des chiffres et des lettres
12:49 Soyons Claire ! 17:45 19/20 : Édition locale 13:45 Le fils du désert 12:30 Journal (RTBF)
12:50 Météo 2 18:00 19/20 : Journal régional 15:25 Cuisines des terroirs 13:00 Bezness
12:51 Consomag 18:28 19/20 : Journal national 15:50 Chasseurs de miel du Népal 14:40 E finita la commedia
12:59 Expression directe 18:58 Météo 16:40 X:enius 15:00 TV5Monde, le journal
13:00 Toute une histoire 19:00 Un jour à Roland 17:10 Max la Menace 15:30 Questions pour un champion
13:50 Tennis 19:08 Emission de solutions 18:00 Arte journal 16:00 Elysée, présidence de la
17:10 Paris sportifs 19:10 Plus belle la vie 18:30 Globalmag République
17:11 CD'aujourd'hui 19:35 La saison 18:50 Sur les chemins d'Afrique 17:00 TV5Monde, le journal
17:15 En toutes lettres des immortelles du Sud 17:25 Le journal de l'éco
18:00 N'oubliez pas les paroles 21:10 Météo 19:34 Le foot et son business 17:30 L'invité
18:50 Météo 2 21:13 La minute épique 19:35 La coupe 17:40 Rumeurs
18:55 Image du jour : Roland Garros 21:15 Soir 3 de bonne-espérance 18:05 François en série
19:00 Journal 21:40Ce soir (ou jamais !) 20:20 Fifa, du foot et du fric 18:30 Tout le monde veut prendre
19:30 Soyons Claire ! 22:50 Tout le sport 21:00 Troisième mi-temps sa place
19:31 Météo 2 22:55 Vie privée, vie publique, l'hebdo 21:25The Killing 19:30 Journal (France 2)
19:35 Stars du rire 00:00 Des racines et des ailes 23:15 Agenda coup de coeur "Arte culture" 19:55 Un jour à Roland
21:45 Plein 2 ciné 01:45 Soir 3 23:20 Au coeur de la nuit 20:05La maîtresse du Président
21:50Training Day 02:15 Plus belle la vie 00:15 12h08 à l'est de Bucarest 21:35 TV5Monde, le journal
23:50 Dans quelle éta-gère 02:40 À table avec les politiques 02:00 Hermanito 21:45 Journal (TSR)
19:40
Pékin express,
20:30 19:35 la route du bout
D House...
r
Stars du rire... du monde...
LIBERTE
Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA
Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare
DIRECTION ET RÉDACTION PUBLICITÉ
Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Siège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99
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BUREAUX RÉGIONAUX
ORAN Tél. : (025) 40 84 84 BOUIRA CHLEF Beau-séjour, PAO
26, rue de Nancy Fax : (025) 40 85 85 Cité de la Gare - Bt n°2 - CIA des Fonctionnaires Tél. / Fax : (043) 20 70 70 SARL - SAEC
(derrière le consulat de Appt n°13 Bt C cage M n°03
Russie) BOUMERDÈS Tél. / Fax : (026) 94 12 88 SIDI BEL-ABBÈS IMPRESSION
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MASCARA Tél. / Fax : (024) 81 47 91 Route des Aurès OUM EL-BOUAGHI Tél./Fax : (048) 65 16 45 Centre : Liberté : 021.75.24.98
Maison de la Presse : Bt B - Appt n°2 - 1er étage Cité 1000-Logements Ouest : Liberté
TIZI OUZOU BORDJ BOU ARRERIDJ Est : Sodipresse
Rue Senouci Habib - Tél. / Fax : (034) 21 24 09 (NASR) Sud : Sarl TDS : 0661 24 29 10
Mascara Bâtiment Bleu - cage C 2e Tél./Fax : (032) 41 12 59 N° 06, lot Benziouache Fg
étage des Martyrs Agence BDL L’Émir Abdelkader (Alger)
Tél. / Fax : (045) 80 36 85 TIARET
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BLIDA Fax : (026) 22 83 83 Djillali Rédaction - Publicité Les manuscrits, lettres et tous documents remis
79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. / Fax : (046) 41 66 92 17, rue Naïmi-Rabah, à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent
faire l’objet d’une quelconque réclamation.
LIBERTE
À NE PAS MANQUER
“Tara Ma Tara”
La fête des mères
21h, Canal Algérie
C sé hier à l’occasion de la fête
e numéro de Tara Ma Tara, diffu-
des mère (rediffusé ce soir sur Canal
Algérie), a réuni, autour de la table
d’Amina Bouamari, la journaliste et
parlementaire Zahia Benarous, l'ar-
tiste Kamel Harrachi ainsi que la
chanteuse Bariza. Kamel Harachi,
Kamel Amrani de son vrai nom, est
un chanteur de musique chaâbi
connu sur la scène artistique algé-
rienne. Fils du grand chanteur
Dahmane El Harrachi, Kamel n’a
cessé, depuis son enfance, de suivre
les traces de son père. Il a d’ailleurs
repris, en 1991, le nom de son père
afin de perpétuer sa mémoire. Sa
musique est vivante, dansante et ses
E n conflit avec leur direction, cinq
présentatrices de la chaîne
d'informations Al-Jazeera ont
démissionné, il y a quelque jours,
rapporte le site Arrêt sur images.
Une des raisons de ce conflit
porterait sur la tenue vestimentaire
de ces journalistes. “Certains
responsables nous font des
remarques qui frôlent l'impolitesse
et qui dépassent le cadre
professionnel et moral de notre
travail (...). On nous demande d'être
plus décentes et cela blesse notre
dignité”, rapportent le site qui citent
l'AFP. Un nouveau “code
vestimentaire” aurait récemment été
imposé aux présentatrices de la
chaîne. Cela intervient alors que la
ligne éditoriale d'Al-Jazeera est
vivement critiquée, des voix
s'élevant pour dénoncer un ton “trop
islamiste” des informations.
textes racontent l’amour, la trahi-
son… la société tout simplement.
En 1994, il s’exile à son tour en
France et commence par se produi-
re, tout comme son père, dans les
cafés parisiens, pour finir sur des
scènes telles que le Printemps de
Bourges. Kamel a bien évidement
beaucoup parlé de son père, un
monument de la chanson chaâbi,
auteur de la chanson Ya Rayah, il
s’est aussi exprimé sur le phénomè-
ne des “reprises” non autorisées.
Kamel Harachi a profité de sa pré-
sence sur le plateau pour faire part
de son actualité et ses projets avant
d’interpréter un titre de Guerouabi
mandole à la main.
Après une longue absence sur
la scène médiatique, Zahia
Benarous est reçue sur le pla-
teau de Tara Ma Tara, où on la
voit enthousiaste et pleine
d'énergie. Mme Benarous a
parlé avec modestie de son
expérience dans le monde de
l'information, elle a également
exprimé sa nostalgie du
monde des médias et de la
presse. Pour finir, le téléspec-
tateur a eu l’occasion de
mieux la découvrir à travers
une interview intitulée
“Maman”, où elle est reve-
nue sur le rôle de la
maman et son importance.
Bariza a commencé à chan-
ter sétifien en 1983, elle
possède à son actif 83
Le + de LIBERTÉ
AL-JAZEERA :
CINQ PRÉSENTATRICES
DÉMISSIONNENT
TÉLÉ POTINS
albums. Au cours de l'émission, la
chanteuse est revenue sur sa pas-
sion pour le chant. Elle ne s’arrête
jamais, elle chante même dans les
mariages. Bariza est aussi actrice.
Elle a joué des petits rôles dans les
films tels que l’Agence, la Main ensorce-
lée, sans oublier l’Opinion, du réalisa-
teur Sid-Ali Fetaï. Avant de partir,
Bariza a interprété un pot-pourri de
ses plus belles chansons. Quant aux
rubriques de l’émission, Saleh s’est
intéressé cette semaine au joueur
Rafik Djabbour, Moufida a présenté
un sketch sur la mère et Wafa s’est
penchée à son tour sur les mamans
en leur donnant des astuces pour
avoir de belles mains…
C’est tout le programme de ce
numéro de Tara Ma Tara consacré à
la fête des mères est rediffusé ce
soir, sur Canal Algérie à partir de
21h00.
Mardi
1er juin 2010
23
PEOPLE
Céline Dion enceinte
de jumeaux...
Son retour compromis ?
●● Elle qui voulait un autre enfant, elle en aura finalement deux.
Les efforts de Céline Dion ont payé. Après six tentatives de féconda-
tions in vitro, la chanteuse québécoise, âgée de 42 ans, est officielle-
ment enceinte... de jumeaux, a confirmé Anna DeMartino, son assis-
tante à Las Vegas. Dans un entretien téléphonique accordé au Journal
de Montréal, Céline Dion a confié son bonheur à l'idée d'être mère une
seconde fois. “J'ai l'impression d'être enceinte depuis plus d'un an. Je n'ai
jamais lâché. Mais je peux avouer que ce fut éprouvant physiquement et émo-
tionnellement”, raconte-t-elle. La chanteuse et son mari devraient
connaître le sexe des enfants dans une quinzaine de jours. Après
quatorze semaines de grossesse, Céline Dion devrait donner nais-
sance à ses jumeaux au début du mois de novembre.
La chanteuse, qui se consacrait en grande partie à sa grossesse,
avait néanmoins planifié plusieurs projets pour son retour sur la
scène médiatique. Son assistante a confié au journal Vegas
Confidential que la première de son nouveau spectacle à Las Vegas,
prévue pour le 15 mars 2011, était maintenue. Il avait également été
annoncé que deux nouveaux albums, un en français et un en anglais,
devaient voir le jour avant la fin de l'année. Aucun détail quant à leur
possible report n'a été évoqué, même si leur sortie et leur promotion
semblent compromis. La chanteuse a, en effet, réduit ses activités
au minimum, consciente qu'elle était en train de vivre une grossesse
à risques. “Je ne fais pratiquement rien et dites-vous que s'il faut que je reste
au lit, je resterai au lit jusqu'en novembre, le mois où leur naissance est prévue”,
a-t-elle précisé. Luc Plamondon a néanmoins confirmé qu'il avait
écrit une chanson pour la star, qui devrait être incluse dans son nou-
vel album en français. L'opus anglophone que Céline Dion prépare
sera composé de titres originaux et de reprises de chansons de
films, en accord avec le thème de son nouveau spectacle à Las
Vegas.
Guillermo del Toro
laisse tomber “Le Hobbit”
●● C'est un coup dur pour Le Hobbit. Guillermo del Toro a décidé de
ne pas réaliser le film en deux volets adapté du roman de J. R. R.
Tolkien, sur lequel il travaillait depuis deux ans. Le réalisateur mexi-
cain a expliqué sa décision au site de fans TheOneRing.net.
“Suite aux retards et à l'impossibilité de fixer une date de début du tournage
pour Le Hobbit, je suis confronté à la décision la plus difficile de ma vie”, a
ainsi expliqué Guillermo del Toro. “Après deux ans où j'ai vécu, respiré et
travaillé à la création d'un monde aussi riche que la Terre du Milieu de
Tolkien, je dois, avec un immense regret, me retirer de la réalisation de ces films
fantastiques.” Tout le travail du réalisateur ne sera pas perdu pour
autant. Guillermo del Toro a, en effet, précisé qu'il continuerait à tra-
vailler sur l'adaptation du scénario avec Peter Jackson, Fran Walsh et
Phillippa Boyens. Del Toro a également collaboré à la création des
costumes, des décors, des séquences animées et des créatures qui
peuplent l'univers de Tolkien — des éléments qui devraient être por-
tés à l'écran sous la direction d'un autre réalisateur.
Ce sont les problèmes financiers du studio MGM qui sont en cause
dans cette décision. MGM est co-propriétaire des droits de la fran-
chise avec New Line Cinema, qui a développé la trilogie Le Seigneur
des Anneaux. L'an dernier, MGM a été mis en vente, avec une dette
estimée à 3,7 milliards de dollars, et cette vente traîne en longueur,
mettant en péril tous les projets développés par MGM, y compris le
prochain James Bond.
 VIOLENCE À L’ÉGARD DES ENFANTS LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

Plus de 7 000 appels reçus
au numéro vert 30 33
●● Un total de 7 342 appels télé-
phoniques pour dénoncer les actes
de violence contre des enfants ont
été reçus depuis le lancement, en
2008, du numéro vert 30 33 du pro-
LIBERTE
maltraités, 28 enfants sont aban-
donnés, 19 enfants toxicomanes, 46
enfants sont de parents divorcés, et
8 enfants makfouls. Les 70 cas psy-
chosociaux concernent notamment

gramme “Je t'écoute”, a-t-on appris
hier auprès du Réseau algérien pour
la protection et la promotion des
droits des enfants (NADA). Sur ces
7 342 appels téléphoniques dénon-
çant ces actes, 335 dossiers ont été
F : 2220
les enfants handicapés et malades, www.liberte-algerie.com
ainsi que les femmes et enfants
abandonnés, alors que les 55 cas
juridiques sont, entre autres, les
enfants nés hors mariage. Les cas
traités à travers le numéro 30 33 “a
DILEM alidilem@hotmail.com

traités depuis le début de l'opéra- permis à de nombreuses personnes de

tion lancée par le réseau, a-t-on
précisé de même source. Cette opé-
ration, programmée pour une durée
de trois années, dont la première
année de sa mise en service concer-
ne comme zone-pilote la wilaya
d'Alger, vise à dénoncer tout acte de
violence contre des enfants.
Concernant les dossiers traités au
niveau du comité consultatif du
réseau, le rapport enregistre “210
cas d'ordre psychologique, 70 cas psycho-
sociaux et 55 cas juridiques”. S'agissant
des 210 cas psychologiques, le rap-
port relève que 30 enfants ont été
trouver une écoute active et attentive aux
différents problèmes que rencontrent quo-
tidiennement des centaines de familles”,
a-t-on souligné. Le réseau NADA a
annoncé, par ailleurs, que le présent
programme sera élargi cette année à
12 wilayas du pays. Ce numéro vert
s'inscrit dans le cadre du program-
me “Je t'écoute”, lancé en février 2008
et vise à contribuer à la promotion
et la protection des droits de l'en-
fant en Algérie, afin de dénoncer les
actes de violence exercés contre
eux.
APS

JOURNÉE MONDIALE DE L’ENFANCE

LA DGSN ORGANISE LE 5e FESTIVAL DES SPORTIFS,
SAMEDI PROCHAIN À ALGER
●● La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) organise samedi prochain, au
siège du club sportif sis à Bachdjarrah (Alger), la 5e édition du Festival de l'école de for-
mation des sportifs de la Sûreté nationale de Bachdjarrah (Hussein-Dey), a indiqué
lundi, la DSGN. Ce festival organisé à l’occasion de la célébration de la Journée mon-
diale de l'enfance comprend des exhibitions de karaté, de judo et de lutte, précise la
même source.

VOTRE MÉTÉO
DU JOUR
PAR CHEIKH FERHAT
La présence des hautes pressions
atmosphériques sur le Maghreb arabe, et
après dissipation de quelques brumes ou
brouillards sur les régions côtières ou les
vallées, favorise une belle journée
printanière sur la totalité de l'Algérie.
De l'instabilité sur les reliefs du Hoggar et
Tassili avec quelques orages isolés en
après-midi.
Des vents modérés mais de saison sur le
Sahara central (wilaya d'Adrar)
engendrant parfois de la chasse-sable.
Les températures en légère hausse
Températures max prévues :
29° à Chlef, Relizane, Maghnia, Sidi Bel-
Abbès, Tlemcen, Sig, Aïn Témouchent,
M'sila, Boussaâda, Saïda
24° à Constantine, Oum El-Bouaghi, Aïn
Beida, Aïn Mlila, Tébessa, Souk Ahras,
Tissemsilt, Skikda, El-Kala, Jijel, Annaba
27° Oran, Mostaganem, Béni Saf, Arzew,
Ténès, Tizi Ouzou, Aïn Defla, Blida,
Bouira, Tizi-Rached, Guelma
26° à Alger, Tipasa, Boumerdès,
Cherchell, Damous, Dellys, Béjaïa,
Akbou, Sour El- Ghozlane, Tablat
Naâma, Aïn Oussara, Boughezoul,
Azzefoun, Aïn Sefra
24° à Djelfa, El-Bayadh, Tiaret, Batna,
Sétif, Khenchela, Médéa, Meliana, Aïn El-
Hammam, Bordj Bou-Arréridj, Barika
35° à Béni Ounif, Béchar, Taghit, Abadla,
Béni Abbès, Kerzaz
33° à Laghouat, Biskra,Tolga, Mechria,
Sidi Okba, El-Kantara
36° à Ghardaïa, Hassi R'mel, Touggourt,
El- Oued, Berriane, Metlilli, Zelfana
37° à Ouargla, Hassi Messaoud, Djanet,
Hassi Berkine, Ghar Djblet, Tindouf, Arak,
Silet
41° à Adrar, Timimoun, Reggane, Aoulef,
El-Goléa, In Salah, In Amenas, IIlizi,
Bordj-Omar-Idriss,
36° à Tamanrasset,Tazrouk, Abalessa,
Ideles
43° à In Guezzam, Bordj-Badji-Mokhtar,
Tin Zaouatine, Timmiaouine FRONTIÈRE ALGÉRO-MAROCAINE
Météo marine : PRÈS DE 500 KG DE KIF TRAITÉ DÉCOUVERTS DANS UNE R25
Mer belle à peu agitée avec un vent de
secteur nord-ouest et une force de 20 à ●● Les éléments des gardes-frontières de Tlemcen, à Maghnia, prendre la fuite vers le territoire marocain, abandonnant sa voi-
30 km/h ont saisi dans la nuit de dimanche à lundi près de 500 kg de kif ture. En fouillant la R25, les gendarmes y ont découvert le pot
Météo : Nuremberg (Allemagne) Ciel traité. Selon notre source, les gendarmes, en embuscade à hau- aux roses. Selon notre source, le kif traité était dissimulé en
nuageux avec quelques pluies fines teur de Oued El-Maleh, ont intercepté un véhicule de marque plaques de telle façon à occuper l’ensemble des garnitures de la
Températures : 11° le matin et 12° Renault 25 qui circulait sur cette bande frontalière à toute allure. voiture et d’éviter, du coup, l’usage de son habitacle.
l'après- midi Le narcotrafiquant, à la vue du dispositif des GGF, a réussi à FARID B.

CONTRECHAMP Ni paix, ni guerre, ni droits

E n Algérie, l’institution officielle des droits
de l’Homme est chargée de superviser
l’accueil des terroristes soustraits à la justice
après leur arrestation ou leur reddition, pour
les très rares cas d’abdication.
Son responsable, Farouk Ksentini, vient de
déclarer que cette mission, dite de “réconcilia-
tion nationale” a atteint “tous ses objectifs”. Ni
les manifestations des citoyens de Baghlia,
PAR M. HAMMOUCHE excédés par de longues années d’insécurité,
ni les tout récents attentats de Si Mustapha,
allongeant la liste encore ouverte des victimes de la “tragédie
nationale”, ne semblent entamer l’aplomb tenace du président
de la CNCPPDH. “La paix” serait pourtant l’objet prioritaire de la
réconciliation nationale, si l’on en juge par l’intitulé de la sainte
“charte” qui lui est dédiée. Mais rien n’y fait : pour Ksentini et la
démarche qu’il personnalise, la réconciliation nationale, c’est
l’immunité des terroristes et leur reclassement social. Il faut un
certain toupet pour chanter la paix à l’ombre d’un état d’urgen-
ce, par ailleurs très pratique quand il s’agit de prévenir l’expres-
sion publique.
D’ailleurs, il n’a qu’un regret, celui de voir tarder l’indemnisa-
tion des islamistes un temps enfermés dans les camps au Sud.
La tâche de détournement institutionnel du principe des
droits de l’Homme aurait cependant été moins ardue s’il ne
s’agissait pour la CNCPPDH que de graisser la patte aux terro-
ristes, dans la démarche générale de corruption politique du
pays, et de nier l’évidence sécuritaire de la persistance du terro-
risme. Il semble, en effet, que l’objectif du régime de s’extraire
au reproche de violation des droits de l’Homme n’est pas non
plus atteint, voire même pas approché. La CNCPPDH, elle-
même, vient d’être disqualifiée par le Comité des Nations unies
sur les droits économiques, sociaux et culturels pour “non-
conformité de l’institution avec les principes de Paris
(Déclaration universelle de 1948, dont sont issus le Pacte des
droits civils et politiques et le Pacte des droits économiques,
sociaux et culturels) en matière d’indépendance, de transparen-
ce et de coopération avec les membres de la société civile. Le
Comité relève bien d’autres manquements aux droits écono-
miques, sociaux et culturels des citoyens.
L’acharnement à arracher aux islamistes un compromis où il
n’y aurait, selon la formule de Ksentini, “ni vainqueurs ni vain-
cus” apparaît pour ce qu’il est : vain et coûteux politiquement,
moralement, humainement et financièrement. En s’efforçant de
nier le droit des victimes du terrorisme et des disparus à la véri-
té et à la justice et d’acheter la retraite des terroristes, le pays
aura perdu sur les deux plans : il n’a ni la paix ni les droits de
l’Homme.
Contrairement aux déclarations politiques surréalistes, et
malgré la débauche de moyens de propagande, la démarche de
réconciliation n’a atteint aucun objectif : ni l’efficacité sécuritaire
à laquelle elle prétendait ni la faveur internationale qu’elle pro-
mettait.
musthammouche@yahoo.fr M. H.

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