La redoutable katibat

11 TERRORISTES DONT 2 ÉMIRS D’AQMI ÉLIMINÉS

Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074

El Arkam décapitée
l Fuyant le froid,
les terroristes se sont
regroupés dans une maison
abandonnée
par ses habitants.
LE BONJOUR DU «SOIR» l Les émirs des seriates
Irfaî rassek, de Thenia et Beni
Algérie ! Amrane figurent parmi
les abattus.
Louisa Hanoune a déclaré le plus
officiellement du monde que trois partis

l Au moins 4 fusil
recevraient de l’argent du Qatar. Comment
et pourquoi cet Etat microscopique se
permet-il de farfouiller dans nos affaires ?
Les réserves, la prudence et la valse-

d’assaut kalachnikov
hésitation de notre diplomatie ne sont pas
à la hauteur d’une Algérie qui, il n’y a pas
si longtemps, prenait la tête d’un front qui

et un fusil Seminov
a signifié à l’Égypte de Sadate notre refus
de cautionner les accords de Camp David !
Et puis, où étaient ces Arabes lorsque

ont été récupérés. PAGE3

l’Algérie avait besoin de soutiens dans sa
guerre contre la barbarie ?

Photos : DR
Vite, sortons de la «Ligue arabe», ce
club des têtes baissées et laissons à leurs
affaires et à leur indignité ceux qui tendent

L’AFFAIRE DES FAUX BILLETS DE 1 000 DA

la main au prince…
Appliquons le fameux : «Irfaâ rassek y

Le braquage de Marseille,
a ba» * à notre pays !

BIENTÔT DEVANT LES JUGES

maamarfarah20@yahoo.fr

(*) : «Lève ta tête, ô père !»

«Le manteau de la liberté sert à couvrir
nombre de petites chaînes.»

l’instruction d’Ouyahia
(Charles de Brosses)

l GRAVES ACCUSATIONS
À L’ENCONTRE DES

et l’alerte d’Alger
PARTIS ISLAMISTES
Le RND évoque
des financements
qataris et turcs
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MERCREDI 22 FÉVRIER 2012 - 29 RABIE AL-AWAL 1433 - N° 6492 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
Budget bloqué
Alors que la loi de finances
2012 a été signée par le président
Bouteflika, et que le ministre de
l’Enseignement supérieur a vali-
dé celle de son secteur, le contrô-
leur financier refuse d’apposer sa
précieuse signature. Du coup, ce
sont toutes les directions des
œuvres universitaires qui ris-
quent la paralysie. En effet, les
travailleurs qui
attendent leurs
salaires mena-
cent de débrayer
si la situation de
blocage du bud-
get venait à per-
durer.
Dans l’attente
de Ziari
Les proches collaborateurs
du président de l'APN vivent au
gré des informations annonçant
le retour de Abdelaziz Ziari à la
tête de la Chambre basse du
Parlement.
S'il ne rempile pas, ces
cadres pourraient quitter leurs
postes dès le début de la pro-
chaine législature.
Pour l'heure, la situation est
plutôt rassurante puisque Ziari
devrait décro-
cher la pre-
mière place
de la liste
FLN d'Al-
ger.
P
La réunion secrète
ERISCOOP Soirperiscoop@yahoo.fr
Mercredi 22 février 2012 - Page 2
de Belkhadem
A
bdelaziz Belkhadem s’est réuni,
hier mardi, dans le plus grand
secret, avec ses plus proches col-
laborateurs, à l’hôtel Mouflon d’Or, à
Alger. Ce conclave a été consacré à la
confection des listes électorales en prévi-
sion des prochaines législatives, a-t-on
appris de bonne source. Le cas de deux
wilayas, au moins, aurait été tran-
ché à l’occasion : El Oued et
Jijel.
Intempéries à la loupe Sonatrach récupère l’IAP
Sur décision du ministre de
Le président de l’APW de Tizi-Ouzou convo-
l’Energie et des Mines, l'Institut
quera une session extraordinaire de l'assem-
algérien du pétrole (IAP) vient d’être
blée dans les tout prochains jours avec pour
officiellement rattaché à la compa-
seul point à l’ordre du jour, situer les responsa- gnie pétrolière Sonatrach. Selon nos
bilités s’agissant des sources, la «récupération» de l’IAP
défaillances dans la gestion fait suite à une décision prise lors
des dernières intempéries de la précédente
qui ont frappé la wilaya, la réunion du Conseil
plus durement touchée au des ministres. Ain-
niveau national. C’est la si, Sonatrach
deuxième session extraordi- compte faire de
naire de l’APW de Tizi- l’IAP une école de
Ouzou, après celle de référence mondiale
2008 consa- en matière de forma-
crée à l’in- tion dans le domai-
sécurité. ne énergétique.
Un jour, un sondage
La mise en circulation par la Banque d’Algérie
de nouveaux billets de 2 000 DA vous a-t-elle facilité
vos transactions quotidiennes ?
OUI
NON
Sans opinion
Résultats du dernier sondage
Les récentes révélations sur la liquidation de Chabani
et la séquestration des dépouilles des colonels Amirouche
et Si El Haouès ont-elles changé l’image que vous aviez de Houari
Boumediène ?
OUI : 58,63%
NON : 36,69 %
Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algérie
S. OPINION : 4,68% www.lesoirdalgerie.com
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Le Soir
d’Algérie Actualité Mercredi 22 février 2012 - PAGE

La redoutable katibat El Arkam décapitée

11 TERRORISTES DONT 2 «ÉMIRS» D’AQMI ÉLIMINÉS

Hier, l’opération déclenchée par les services de sécuri-
té contre les éléments d’Al Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi) localisés dans les parages des Aït Khelifa, village
de la commune d’Aït Amrane, dans le centre de la wilaya
de Boumerdès, se poursuivait toujours.
En milieu de journée, de vio-
lents échanges de tirs à l’arme
automatique ont été entendus par
les habitants des Aït Khelifa.
Contactée par nos soins, une
source sécuritaire estime que
d’autres terroristes se terrent dans
la zone forestière ciblée par cette
opération déclenchée, rappelons-
le, dimanche vers 3 heures du
matin.
Prudente, notre source nous a
indiqué que 14 éléments armés,
en regroupement après la dernière
tempête dans une maison aban-
donnée, sont encerclés. Par
ailleurs, ce groupe qui disposait,
paraît-il, de l’alimentation en élec-
tricité, a, en outre, aménagé une
casemate à côté de cette maison.
Le premier bilan de cette opé-
ration fait état de l’élimination de 4
terroristes, tous originaires des
communes du centre de la wilaya
de Boumerdès, fief de la redou-
table katibat El Arkam. Les corps
de ces terroristes ont été déposés
à la morgue de l’hôpital de Thenia.
Ce premier succès a été enregis-
tré dès les premiers instants de
l’assaut déclenché dimanche par
les forces combinées
(ANP/BMPJ/Garde communale).
Les forces de sécurité avaient
également récupéré 4 fusils d’as-
saut de type kalachnikov et un fusil
de marque Seminov. Durant la
journée d’hier, 7 autres terroristes
ont été éliminés, nous ont signalé
nos sources. Ce qui porte le
nombre d’islamistes armés abattus
depuis l’engagement de la bataille
à onze.
Pour rappel, le commandement
de Boumerdès a mobilisé d’impor-
tants moyens humains et matériels
pour mener à bien cette opération.
Au moment de la mise en page de
cet article, les forces de l’ordre
étaient en pleine action contre ce
qui reste du groupe. De plus, ce
bilan évolue d’heure en heure. Il
sera très certainement revu à la
hausse. En effet, selon des infor-
mations circulant à Boumerdès, il
est question de l’élimination, entre
autres, de Abderrezak Sersoub,
redoutable «émir» monté au
maquis en 1993. Mais l’information
a été, pour l’heure, démentie par
une source sécuritaire.
2 «émirs» éliminés
Deux éléments parmi les quatre
premiers tués de cette opération
faisaient fonction d’émirs des
seriates de Thenia et d’Aït
Amrane. L’information est confir-
mée. Il s’agit de A. M. Rafik alias
Pepiro, âgé de 26 ans, originaire
de la ville de Thenia (ex-
Ménerville). Il est monté au maquis
en 2006, du temps du GSPC.
Après l’élimination des terroristes
aguerris pouvant commander un
noyau dur de terroristes, il a été
intronisé émir, faute de mieux, des
lambeaux de la seriate de la région
de l’ex-Ménerville.
Le basculement de ce jeune
dans le terrorisme laisse, en effet,
perplexe plus d’un. Il ne faisait pas
partie d’une famille ayant des pen-
chants intégristes. Au contraire,
deux de ses oncles étaient des
militants de partis politiques de la
mouvance démocratique. L’un
d’eux y active encore. Plus grave,
le second oncle, gérant de la sta-
tion-service de la ville de Thenia, a
été assassiné par les GIA au début
des années 1990. Il avait refusé de
se soumettre à l’injonction des
GIA, interdisant à l’époque la
vente de carburant.
Le deuxième «émir», Hadjerès
Tarek, est originaire de Zemmouri.
Il a été installé comme «émir» de
la région d’Aït Amrane. Hadjerès
Tarek faisait partie d’une tribu ori-
ginaire de Sidi-Hadjerès, dans la
région de Sidi Aïssa, au sud de la
wilaya de M’sila. Elle s’est établie
depuis longtemps à Zemmouri.
Une quinzaine d’éléments de cette
tribu entre 4 frères Hadjerès et
leurs 2 cousins du même nom —
Tarek a été éliminé et un autre
Hadjerès s’est repenti — et des
cousins par alliance ont fait partie
des groupes armés et ont mené
des actions criminelles dans la
zone de Zemmouri. Les quatre
frères Hadjerès, cités plus haut,
ont tous été éliminés.
La katibat El Arkam amputée
d’une partie essentielle
de sa force de nuisance
Ce succès des services de
sécurité porte un coup dur, mais
pas encore fatal, à la katibat El
Arkam, qui est, au plan de l'effica-
cité sanguinaire, de la zone 2 de
l’organigramme hérité par Al Qaïda
du GSPC, la plus efficace. Cette
phalange présente dans la partie
centrale de la wilaya de
Boumerdès active du moins grâce
aux éléments encore vivants dans
l’axe compris entre, d’une part, la
forêt de Djerrah au sud et, d’autre
part, la forêt marine de Zemmouri
au nord, en passant par les muni-
cipalités de Ammal, Aït Amrane,
Souk El Had, Thenia, Si Mustapha
et Laghata.
La liste des tueries que ses élé-
ments ont perpétrées est malheu-
reusement très longue. Plus de
80 % des attentats kamikazes
commis dans la région de
Boumerdès sont à l’actif des
«émirs» de la katibat El Arkam.
Elle avait, en outre, été utilisée
comme point d’appui et de soutien
aux terroristes qui étaient chargés
de lancer des attaques contre la
capitale. L’opération déclenchée
dimanche est en voie d’amputer
cette phalange d’une grande partie
de son noyau dur. Il ne lui restera
que quelques éléments en errance
dans les zones montagneuses.
Abachi L.

Le braquage de Marseille,
L’AFFAIRE DES FAUX BILLETS DE 1 000 DA BIENTÔT DEVANT LES JUGES

l’instruction d’Ouyahia et l’alerte d’Alger

C’est l’une des plus importantes
affaires étroitement liées au crime
organisé que le pôle judiciaire spéciali-
sé du Centre est en train d’instruire
depuis plusieurs mois. Il s’agit de l’af-
faire des faux billets de 1 000 DA, dont
les ramifications s’étendent en Europe,
plus exactement en France (Marseille)
et en Italie (Naples). La piste chinoise
est également concernée par cet
important trafic transnational.
Abder Bettache Alger - (Le Soir) -
L’affaire avait été rendue publique une pre-
mière fois par le directeur de la police judi-
ciaire (DPJ) de la Direction générale de la
Sûreté nationale (DGSN), lors d’une confé-
rence de presse qui a eu lieu à l’Ecole
supérieure de police. Abdelaziz Al Affani
avait déclaré à la presse que «ses services
ont enregistré des affaires relatives à la cir-
culation en Algérie de faux billets de
1 000 DA». Selon lui, «il s’agit d’un trafic de
faux billets introduits en Algérie à partir de
Marseille et de Naples». Ainsi, les éléments
de la police judiciaire ont réussi à démante-
ler plusieurs réseaux et arrêter plusieurs
personnes dans des villes comme Alger,
Annaba et Mostaganem. Le directeur de la
police judiciaire a évité de s’étaler davanta-
ge sur cette affaire, puisque qu’elle est
entre les mains de la justice.
Deux années après, les magistrats ins-
tructeurs, après des mois d’investigations
et de collaboration avec les différents ser-
vices de sécurité, ont réussi à tracer les
contours de cet important trafic.
Une catastrophe nationale
évitée de justesse
La mesure prise par Ahmed Ouyahia, à
travers l’introduction de la loi portant sur la
transaction financière dépassant les 50 mil-
lions de centimes était en définitive une
première mesure que «les pouvoirs publics
avaient prise pour éviter un tant soit peu
une véritable catastrophe nationale finan-
cière». Autre mesure prise à cette époque,
et ce, dans une discrétion totale : le ciblage
de toutes les places financières «offi-
cieuses», notamment les marchés où tran-
sitent de grosses sommes d’argent, à l’ima-
ge des marchés de vente de bétail. Ces
dernières ont été réduites au maximum à
même de permettre aux services de sécu-
rité de canaliser les transactions, remonter
la filière et saisir le maximum de faux
billets. En effet, si jusque-là, les faux billets
existaient depuis longtemps et les
méthodes de contrefaçon sont nom-
breuses, les derniers faux billets de
1 000 DA étaient quasi parfaits, indétec-
tables aux UV des compteuses de billets
de dernière génération. Et pour cause, ils
ont été imprimés sur du vrai papier destiné
à la Banque d’Algérie. Un trafic de «haute
facture», dont les «animateurs» font partie
d’un important réseau qui active essentiel-
lement à Marseille et en Italie. La filière
européenne était également en contact
avec un autre réseau activant dans l’axe du
Sud-Est asiatique, plus exactement en
Chine.
Selon des indiscrétions judiciaires, «la
mise hors d’état de nuire a évité à l’Algérie
une véritable catastrophe financière aux
conséquences économiques incalcu-
lables».
Braquage à Marseille
Pour rappel, à la fin du mois de
novembre de l’année 2006, une attaque à
main armée a ciblé un camion sur l’auto-
route A7, qui longe Arnaveaux. Une alerte
pas comme les autres est donnée. La rai-
son ? Le camion en question provenait
d’Allemagne et transportait, selon les
mêmes sources, 20 tonnes de marchan-
dises. Il s’agit de 44 rouleaux de papier
fiduciaire pour imprimer des billets de
banque au profit de la Banque d’Algérie.
Selon nos sources, chaque rouleau pèse
500 kg , fait 7 km de long et peut servir à
l’impression de 500 000 billets de
1 000 DA. Ce papier est qualifié de «docu-
ment de haute sécurité» parce qu’il
contient déjà les trois marques de sécurité
papier, le filigrane, la trame et le fil argenté
incorporé. La police française saisit son
homologue algérienne, en collaboration
avec Interpol.
L’Office central de répression du faux
monnayage et la Garda des Finança ita-
lienne sont également mobilisés pour faire
toute la lumière sur ce hold-up du siècle.
Trois années après, soit en 2009, une par-
tie des rouleaux est retrouvée, dans un ate-
lier clandestin à Naples, en Italie, où 345
000 faux billets de 1 000 DA sont saisis. La
monnaie en question était fabriquée à l’ai-
de de plaques offset et d’un rouleau du
fameux papier. Les investigations se pour-
suivent et aboutissent, quelques mois
après, au démantèlement d’une imprimerie
clandestine dans le 3e arrondissement à
Lyon, en France. Dans le lot des saisies,
les services de police saisissent trois rou-
leaux issus du braquage de Marseille.
Alerte à Alger
Si pour les premiers rouleaux, volés en
2006, du temps a été mis pour être utilisés
et que les imprimeries ont été démantelées
en 2009, une question est restée en sus-
pens chez les policiers de la police judiciai-
re algérienne et française : combien de
faux billets de 1 000 DA ont été imprimés et
transférés vers l’Algérie ? «C’est un travail
immense que les services de sécurité de
notre pays ont engagé depuis 2008. Il fallait
circonscrire le lieu du trafic et déterminer la
traçabilité des transactions. C’était un tra-
vail dur et de longue haleine que les ser-
vices de sécurité tous corps confondus, ont
entrepris en étroite collaboration avec des
magistrats relevant de plusieurs juridic-
tions», nous a confié notre source.
Les premières têtes tombent à
Marseille. Selon des aveux des mis en
cause, les «malfrats» proposent des faux
billets de 1 000 DA, quasi parfaits, pour
quatre fois moins que leur valeur.
Autrement dit, quatre millions de faux
dinars pour un million de vrais dinars et à
charge pour l’acheteur de les convoyer en
Algérie ou ailleurs. En Algérie, les pre-
mières saisies et arrestations ont eu lieu à
l’est du pays, plus exactement à Annaba.
Les réseaux d’Alger et de Mostaganem
n’ont pas tardé à tomber et les «confes-
sions » des malfaiteurs ont donné du fil à
retordre aux autorités algériennes. En effet,
selon les aveux des malfaiteurs, le trafic
s’étendait jusqu’en Chine et les faux billets
étaient acheminés vers l’Algérie à moyen
de containers venus d’Europe et de Chine.
De nouvelles compteuses
de billets à la rescousse
Selon d’autres sources, une mise en
garde a été adressée le 16 février 2010 au
gouverneur de la Banque d’Algérie par le
groupe japonais Billcon, spécialisé dans la
fabrication et la commercialisation de
machines de comptage à travers son
représentant au Maghreb (SABA), l’infor-
mant qu’un important volume de vrais faux
billets est en circulation sur le marché
national. Ainsi, devant l’impuissance des
pouvoirs publics à juguler ce fléau, souli-
gné par le groupe japonais, ce dernier avait
soumis au gouverneur de la Banque
d’Algérie des compteuses de billets de la
série N-161 qui, selon toujours la même
source, sont capables de détecter de faux
billets quels que soient l’origine et le degré
de la contrefaçon. Mieux encore, en l’assu-
rant qu’aucune machine ne peut concur-
rencer la performance de son équipement,
le groupe japonais avait invité le patron de
la Banque d’Algérie à soumettre son pro-
duit à un essai. Quelques mois après, soit
à la fin 2010, une instruction du Premier
ministère oblige les banques à s’équiper de
nouveaux détecteurs de faux billets.
L’annonce a été faite en grande pompe par
l’ex-président de l’Association des banques
et établissements financiers (ABEF), M.
Benkhalfa.
Cette affaire, actuellement entre les
mains de la justice sera bientôt renvoyée
devant les assises.
A. B.
 4
Le Soir
d’Algérie Actualité Mercredi 22 février 2012 - PAGE

Le RND évoque des financements

GRAVES ACCUSATIONS À L’ENCONTRE DES PARTIS ISLAMISTES

qataris et turcs
Grave accusation à l’encontre des partis islamistes algériens que celle Le précédant au pupitre, le porte-parole Quand la réalité dément le discours
proférée hier par Seddik Chihab, membre du bureau politique du RND. du RND, Miloud Chorfi, a souligné, lui, que En prenant la parole, Seddik Chihab,
«le tsunami islamiste» que d’aucuns prédi-
«Ils se rendent en Turquie et au Qatar qui leur donnent quelques dollars ancien syndicaliste affilié à la Centrale syndi-
sent pour le scrutin législatif du 10 mai pro- cale qu’il fut, a qualifié la Maison du peuple,
et reviennent faire la promotion du modèle turc», a-t-il asséné devant des chain relève du «scénario qui n’existe que siège central de l’UGTA, de bastion de la jus-
militants et sympathisants du parti réunis à la Maison du peuple à l’occa- dans les têtes de ses auteurs». tice sociale. «Nous sommes ici dans le bas-
sion de la commémoration du 15e anniversaire de la création du RND. tion de la justice sociale», a-t-il affirmé. Mais
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Si une accointance, ce qui aurait relevé du quo- «Le FIS et le RCD n’auraient pas que n’a-t-il vu que dans ce bastion de la jus-
Seddik Chihab n’est pas allé jusqu’à citer libet politique comme il s’en commet généra- dû être agréés» tice sociale qui abrite l’activité de son parti,
expressément les partis islamistes qu’il lement en phase de campagne, voire de pré- Moins mesuré que Miloud Chorfi, Seddik des travailleurs, réclamant leurs droits, pas-
accuse de bénéficier de financements étran- campagne électorale, mais atteste que les Chihab a joué en véritable gladiateur poli- sent des nuits à grelotter de froid.
gers, l’allusion est faite, nul doute, au MSP partis islamistes perçoivent de l’argent du tique, assénant des diatribes massues à la Hier encore, ils étaient là, étalés sur des
d’Aboudjerra Soltani dont l’affinité avec Qatar et de la Turquie. Une accusation qui, si fois au FIS dissous et au RCD. «Le courant matelas de fortune à espérer que justice leur
l’AKP d’Erdogan relève du secret de elle s’avérait fondée, ne devrait pas laisser islamiste est venu d’une manœuvre politi- soit rendue. Dix âmes éprouvées, livrées au
Polichinelle. sans réagir les autorités, tant est que le cienne qui a visé à frapper la stabilité de froid, desquelles les regards se sont détour-
Une affinité que le président du MSP financements des partis politiques par des l’Algérie», a-t-il dit, poursuivant : «car la nés hier.
assume au demeurant ouvertement. Il est parties étrangères est illégal. Constitution de 1989 interdisait la création de Pris de fièvre électorale, ni Seddik Chihab
également de notoriété publique que c’est le Avant qu’il ne lâche cette accusation, partis politique sur des bases religieuses, ni Miloud Chorfi n’ont eu un geste envers ces
même Soltani qui affectionne les déplace- Seddik Chihab a pris le soin de dire à voix identitaires, culturelles ou linguistiques.» «indigents» dans une Algérie décrite par l’un
ments au Qatar. Lors du dernier en date, il a haute tout le mal qu’il pense du fameux Ceci avant que, dans sa flamme discursive, et l’autre comme prospère du fait de la
rencontré Al Qaradahoui, le cheikh aux fet- modèle turc que les islamistes travaillent à ne fuse cette interrogation lourde de sous- contribution de leur parti à la réussite du pro-
was incendiaires, prêcheur attitré de la chaî- commercialiser. «Le modèle turc est un islam entendus : «Qui a alors permis au FIS et au gramme politique de Bouteflika. «On ne vit
ne Al Jazeera. atlantiste», a-t-il soutenu, comme pour dire RCD de prendre leurs agréments ?» Mettre pas de slogans», a clamé Chihab Seddik.
Cela connu, le membre du bureau poli- que le modèle turc, quand bien même il sert le RCD sur un pied d’égalité avec le FIS dis- Difficile de convaincre les grévistes de la
tique du RND, un des proches collaborateurs la Turquie, reste un modèle adoubé par sous est un pas que seul Chihab Seddik a Maison du peuple.
d’Ahmed Ouyahia, ne fait pas que dénoncer l’Otan. Ce qui n’est pas faux, en somme. désormais franchi. S. A. I.

L’optimisme béat de Djaballah

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

C’est un Abdallah Djaballah sûr de la victoire de son réserves quant à la composante de bien de la collectivité nationale, dossier d’agrément auprès du
parti aux élections législatives du 10 mai prochain, qui la Commission nationale de sur- dans le cadre du système démocra- département d’Ould-Kablia, dira
veillance des élections à laquelle il tique qu’il dit faire sien. espérer que ce fameux sésame, qui
s’est présenté, ce mardi, face à la presse, pour faire le dira préférer des représentants des Et à Djaballah de faire part de lui donnera le droit de participer aux
bilan du congrès constitutif du Front de la justice et du candidats aux côtés de personnali- ses efforts remontant à l’année législatives du printemps prochain,
développement (FJD), tenu le 10 février dernier. tés nationales connues pour leur 1976 pour la concrétisation de cet ne tardera pas. Car, reconnaîtra-t-il,
M. Kebci - Alger (Le Soir) - «La Djaballah, les réserves quant à la intégrité et leur probité. objectif d’unification des rangs isla- ce sera une contrainte de plus
victoire ne saura nous échapper, il régularité de ces législatives sont Djaballah, qui dit faire avec ces mistes. quant à la bonne préparation du
n’y a aucun doute», c’est ce que le nombreuses quoique, affirmera-t-il, données, répondra favorablement à Comme pour montrer sa bonne parti à cette joute.
secrétaire général du Front de la il ne doute pas des engagements la proposition émise par plusieurs foi et l’esprit d’ouverture dont il se Le patron du FJD dira que son
justice et le développement a du président de la République et du partis en lice, ayant trait à une coor- réclame, le premier responsable du parti s’attelle à se préparer sereine-
solennellement déclaré, ce mardi, ministre de l’Intérieur et des dination trans-partisane de sur- FJD dira contracter des alliances, si ment à cette échéance avec l’instal-
lors d’une rencontre avec la presse, Collectivités locales. A commencer veillance. jamais les urnes le placeraient en lation, ce mardi dans l’après-midi,
la première après la tenue du par ce «gonflage» sans pareil du Au sujet de l’option de listes tête du peloton, en fonction des d’une commission d’experts char-
congrès constitutif de son nouveau corps électoral qu’il trouve dispro- communes du camp islamiste ini- résultats engrangés par chacun gée d’élaborer le programme élec-
parti. portionnel par rapport à l’essor tiée par des personnalités de la des postulants, indépendamment toral économique du parti, suivie,
Une conviction que l’ancien démographique du pays. mouvance, Djaballah recourt au de l’obédience des uns et des ce vendredi, par la mise sur pied de
secrétaire général des mouve- Djaballah mettra en avant la langage diplomatique, affirmant autres. la commission nationale du parti
ments Nahda et d’El Islah a tenu à norme universelle qui est de l’ordre n’avoir pas reçu de sollicitation offi- Il exprimera sa préférence pour chargée des élections. Cette der-
marteler, à deux reprises, comme de 40%, très loin, dira-t-il, des 4 mil- cielle dans ce sens. Ceci avant de le partenariat où chacun, dira-t-il, nière structure aura des démem-
pour signifier que son nouveau-né lions nouveaux électeurs, soit 60% préciser que la diversité est dans la aura à accomplir une mission bien brements au niveau des wilayas et
est loin de ressembler à la kyrielle de la population du pays dont le nature même de l’être humain, une définie dans un cadre collégial aura pour mission de récolter et
de nouveaux partis tous partants ministre de l’Intérieur a fait part. diversité dont il s’agira, selon lui, de auquel il est redevable. Djaballah, d’étudier les candidatures.
pour le prochain rendez-vous élec- Aussi, il mettra en avant ses consolider et de fructifier pour le qui affirme avoir déposé ce lundi le M. K.

La commission de suivi des programmes

SEUIL DES COURS POUR L’EXAMEN DU BAC
toral et tout aussi optimistes quant
à y arracher des résultats probants.
Une certitude que, néanmoins,
le candidat malheureux aux prési-

dentielles d’avril 1999 et 2004 a
assujettie à une condition : celle de
la régularité du scrutin afin, dira-t-il,
que les expériences passées
empreintes d’une fraude massive
ne se reproduisent plus.
Pour justifier son optimisme,
Djaballah met en avant le fait que
son parti n’est nouveau que par le
sigle puisque, dira-t-il, sa compo-
sante militante connaît, pour sa
quasi-majorité, des années, voire
des décennies de militantisme, que
ce soit en solo ou sous d’autres
chapelles. Ce qui est loin d’être
faux avec le ralliement au FJD de
beaucoup de militants d’autres par-
tis islamistes.
Ceci dit, et suffisamment rompu
à l’exercice politique et aux expé-
riences collectées au fil de ses par-
ticipations à de précédentes
échéances électorales, le secrétai-
re général du FJD dira que le
conseil consultatif du parti a, avant
de décider de la participation aux
législatives du 12 mai prochain lors
de sa toute première réunion après
le congrès constitutif, profondé-
ment étudié le contexte de ce ren-
dez-vous électoral. Car, pour
tranchera en avril
Aucune directive n’a encore été
officiellement transmise aux direc-
teurs des établissements scolaires du
secondaire concernant la limitation
des cours devant être dispensés en
perspective de l’examen du bac.
Seule la commission chargée de
l’avancement des programmes est en
mesure de prendre des décisions. Elle
ne rendra ses conclusions que le 30
avril prochain.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Syndicats et
associations de parents d’élèves sont formels : le
ministère de l’Education n’a encore pris aucune
mesure en direction des classes de terminale. Le
porte-parole du Conseil national des professeurs
d’enseignement secondaire et technique est
catégorique : les chefs d’établissement n’ont pas
été destinataires de directives, encore moins
celle portant sur l’annulation de dix leçons pour
les classes de terminale.
Messaoud Boudiba indique, en effet, que «la
seule partie habilitée à décider du seuil des cours
à dispenser est la commission de suivi de l’avan-
cement des programmes. Elle ne se réunira que
le 30 avril prochain et c’est à ce moment-là que le
seuil sera fixé. Pour le moment, les enseignants
ont le souci de rattraper les cours perdus après
les intempéries qui ont causé la fermeture de
beaucoup d’établissements scolaires».
Un avis partagé par Ahmed Khaled de
l’Association nationale des parents d’élèves qui
indique également que «pour le moment, les
directeurs des lycées n’ont rien reçu. Je pense
qu’il s’agit de sondes qui sont ainsi lancées pour
tester la réaction de l’opinion, notamment les
lycéens et leurs parents». Des élèves et des
parents qui sont dans l’expectative, notamment
dans les régions ayant le plus souffert des intem-
péries. Dans certaines wilayas, l’interruption des
cours a duré plus de trois semaines. Le retard est
alors important et s’avère difficile à rattraper.
Face à une disparité des retards, le ministère
de l’Education avait fait savoir que le rattrapage
des cours se ferait au cas par cas. Des voix
s’étaient élevées pour demander à ce que la pre-
mière semaine des vacances de printemps soit
supprimée pour être mise à profit par les ensei-
gnants pour le rattrapage des cours. D’autres
avaient proposé de profiter de cette semaine
pour programmer les examens du second tri-
mestre. Des propositions auxquelles la tutelle a
dit non, maintenant la date des examens et délé-
guant aux directions de l’éducation à travers les
wilayas la responsabilité de mettre en place un
programme de rattrapage en fonction du nombre
de jours de classe ratés. Les classes d’examens,
notamment celles de terminale, sont les plus
concernées. L’inquiétude des élèves n’a fait que
grandir. Déjà au mois de janvier, un mouvement
de protestation avait concerné plusieurs villes du
pays. Des lycéens avaient investi les rues et
s’étaient rassemblés devant les directions de
l’éducation et le ministère de l’Education pour exi-
ger, d’un côté, de connaître le seuil des cours à
réviser et, d’un autre, le recul de la date de l’exa-
men du bac. Le département de Benbouzid avait
alors accédé à leur première demande en fixant
le 10 mai comme date-butoir. Une date qui pour-
rait être avancée au regard du retard accumulé
dans les différentes régions du pays du fait du
froid.
N. I.
 5
Le Soir
d’Algérie Actualité Mercredi 22 février 2012 - PAGE

Il y a trop d’espèces en circulation

SELON LA BANQUE D’ALGÉRIE

Il y a trop de pièces de monnaie et de billets tion partagée par les partici-

en circulation, constate le Conseil de la mon- pants ainsi qu’à consacrer
naie et du crédit auprès de la Banque d’Algérie. la protection des bénéfi-
ciaires des crédits».
Chérif Bennaceur - croissance des crédits à
Alger (Le Soir) - Réuni l’économie, «conjuguée à D’autre part, la Banque
lundi dernier en session l’expansion des dépenses d’Algérie constate que l’an-
ordinaire, ce Conseil budgétaires, cette dernière née 2011 a été marquée
constate, selon le commu- alimentant la formation de par une «stabilité financière
niqué final, que la crois- l’épargne financière des externe renforcée, elle-
sance de la monnaie fidu- entreprises et des même portée à la fois par
ciaire (pièces et billets) a ménages», a contribué à la l’amélioration de la position
été élevée (22,5%) en forte progression de la financière externe et par un
2011. masse monétaire, relève le taux de change effectif réel
De plus en plus récur- communiqué. du dinar à l’équilibre». Et
rente dans les analyses de Pour l’année 2012, le cela même si l’amélioration
la Banque centrale et dans Conseil estime que l’agré- de la position externe est

Photo : Samir Sid.

le discours de son gouver-
neur, Mohamed Laksaci,
cette croissance est plus
élevée, relève le CMC, que
celle de la masse monétai-
re (19,5%) contre 13,8% en
2010. Pour autant, la
Banque d’Algérie estime
que la stabilité monétaire
est «préservée» dans la
mesure où l’inflation a été
gat monétaire M2 (monnaie
fiduciaire, dépôts à terme et
à vue) devrait progresser
de 12%, en escomptant
une dynamique de distribu-
tion des crédits bancaires,
notamment vers les PME.
La création de la centrale
des risques boostée
Laksaci estime qu’une forte progression de la masse monétaire a été enregistrée en 2011.
cette centrale. Selon le
communiqué de l’autorité
monétaire et financière, ce
projet de règlement vise à
«introduire des mesures
d’ordre stratégique condui-
LA BA L’AGRÉE
due, au demeurant, à la
bonne tenue des prix du
brut et que la politique
monétaire de la Banque
d’Algérie suscite encore la
sant à l’amélioration de la controverse malgré son
performance de la Centrale orthodoxie.
et de la qualité de l’informa- C. B.

Le capital de la Trust Bank porté à 13 milliards de dinars

proche de l’objectif cible
de 4%. Dans ce contexte,
le Conseil de la monnaie
constate que les crédits à
l’économie ont «significati-
vement» augmenté en
2011, de 20%, par rapport
à l’année 2010 (15,6%, «en
situation de conditions
financières rendues plus
favorables par les mesures
de soutien prises par les
pouvoirs publics». Or, cette
Dans ce contexte, le
projet de centrale des
risques pour les ménages
et les entreprises, annon- Le capital de la Trust Bank cette augmentation a été approu- Assurances et Réassurance. Le 12
cée depuis des années, Algeria est porté de 10 milliards de vée «sans modification de l’action- janvier dernier, la commission
semble maintenant en dinars à 13 milliards de dinars. nariat». bancaire de la Banque d’Algérie
bonne voie de concrétisa- Lors de sa récente session, le Créée en 2002, la Trust Bank avait placé cette banque privée
tion. Conseil de la monnaie et du crédit Algeria est une banque étrangère sous administration provisoire,
Ainsi, le Conseil de la auprès de la Banque d’Algérie a de droit algérien, dont l'essentiel dans le cadre d’une mesure
agréé cette augmentation de capi- des capitaux est détenu par Trust conservatoire et conformément
monnaie et du crédit a
tal. Algeria Investment, Jordan expa- aux dispositions de la loi sur la
approuvé un projet de
Toutefois, le communiqué de triates investments Holding monnaie et le crédit.
règlement portant organisa-
l’autorité monétaire précise que Company et Trust Algeria C. B.
tion et fonctionnement de

La baisse des importations reste peu significative

ELLES SE SITUENT À 3,6 MILLIARDS DE DOLLARS EN JANVIER

La baisse des importations à 3,6 milliards de dollars en même période en 2012. Et cela des commandes déjà enregistrées. encouragent a contrario la hausse de
même si les autres produits d’impor- Néanmoins, cette diminution reste l’importation. Sans omettre le fait que
janvier 2012 manque d’être significative, dans la mesure tation, notamment les céréales et les toute relative, dans la mesure où les les importations, tant celles des
où la structure des achats n’a pas réellement changé et laits, ont tous connu des hausses. fluctuations des prix et volumes doi- intrants de fabrication que des biens
bénéficie du facteur hydrocarbures. Or, cette baisse des importations en vent être prises en compte non sur de consommation alimentaires ou
janvier dernier manque d’être réelle- une période mensuelle mais sur une non, sont financées grâce aux
Les indicateurs du commerce pas de mise. Certes, les importa-
ment significative. période plus longue. Or, la structure recettes d’exportation d’hydrocar-
extérieur de l’Algérie s’affichent au tions ont, en janvier dernier, diminué
Certes, elle peut s’expliquer par des achats à l’étranger n’a pas réel- bures !
vert. En se référant aux chiffres du de 6,28% par rapport à la même
des retards de livraison des com- lement changé, restant toujours à la En d’autres termes, le facteur
Centre national de l’informatique et période de 2011, en raison, selon le
mandes à l’international pour des rai- hausse pour les biens alimentaires hydrocarbures étant déterminant, la
des statistiques (Cnis), relevant des Cnis d’une diminution de plus de
sons d’ordre logistique et portuaire notamment. diminution des importations consta-
Douanes nationales, l’Algérie a réali- 29% des biens d’équipements indus-
notamment, et non liés au demeurant Voire, l’amélioration relative du tée en janvier dernier et qui pourrait
sé un excédent commercial de 2,22 triels (véhicules de transport, appa-
au facteur climat. En effet, les don- pouvoir d’achat des Algériens, dont se répéter en février à cause des
milliards de dollars en janvier 2012, reils, transformateurs électriques)
nées du Cnis se réfèrent à une pério- le modèle de consommation s’orien- intempéries risque de constituer
en hausse de 91% par rapport à la dont le montant est passé de 1,54
de de temps antérieure aux récentes te davantage vers l’importation, ainsi encore un leurre.
même période de 2011 (1,16 milliard milliard en janvier 2011 à 1,09% à la
intempéries et prennent en compte que l’insuffisante offre interne, C. B.
de dollars).

Des chiffres prometteurs pour ce début d'année

Selon le Cnis, les exportations
ont atteint 5,82 milliards de dollars
contre 5 milliards de dollars, en haus-
se de 16,33% tandis que les importa-
tions se sont établies à près de 3,6
milliards de dollars contre 3,84 mil-
liards de dollars, en baisse de 6,28%.
Soit une couverture des importations
par les exportations qui atteint 162%
en janvier 2012 contre 130% le
même mois de l’année dernière.
Cette amélioration du commerce
extérieur, le Cnis l’explique essentiel-
lement par la hausse des exporta-
tions des hydrocarbures de plus de
14,6% à 5,61 milliards de dollars,
«grâce à la bonne tenue des prix du
brut», selon la même source. Or, ces
indicateurs positifs ne confirment de
facto que la poursuite de la dépen-
dance des hydrocarbures, qui repré-
sentent 96,37% du volume global
des expéditions à l’international.
Et d’autant que même si les
exportations hors hydrocarbures ont
connu une «importante» augmenta-
tion de 90%, celle-ci est cependant
remarquable pour les produits déri-
vés du pétrole. Or, l’euphorie n’est
LES EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES DE L'ALGÉRIE SONT EN HAUSSE
A la fin du mois de janvier, les
exportations hors hydrocarbures ont
été estimées à 211 millions de dollars
contre 111 millions de dollars à la
même période de l'année précédente.
En hausse de 90%, cette augmentation a été
tirée à partir des exportations des produits pétro-
liers dérivés, a annoncé, hier, le Centre national de
l’informatique et des statistiques des Douanes
(CNIS). Les principaux produits exportés durant le
premier mois de l'année 2012 ont tous connu des
hausses, à l'exception des sucres de canne de bet-
terave avec des baisses de -86,2% et des eaux
avec - 11,85%, indique la même source.
La hausse la plus importante a été enregistrée
par les huiles et produits provenant de la distillation
des goudrons. Autres dérivés des hydrocarbures,
les alcools acycliques ont également connu une
hausse de 232%, passant de 1,70 million de dol-
lars en janvier 2012 à 5,65 millions USD, suivis par
les ammoniacs anhydres (+161%) à 44,3%, l'hy-
drogène et gaz rares (+24%) à 5,4 millions USD et
le phosphate de calcium (+13%). Pour les produits
alimentaires, seules les dattes ont enregistré une
hausse de 11,32% pour une valeur de 1,77 million
USD contre 1,59 million USD à la même période
l'année écoulée.
Les exportations de dattes ont entamé leur aug-
mentation dès 2010 avec une hausse de 2,69%.
Par ailleurs, les Douanes relèvent une légère haus-
se en janvier dernier des exportations des peaux
tannées (1,6%). Malgré cette amélioration, les
exportations algériennes hors hydrocarbures
demeurent «faibles» avec seulement 3,63% du
volume global des exportations qui restent domi-
nées par les hydrocarbures (près de 97%) durant
le premier mois de 2012.
L'Agence nationale de promotion des exporta-
tions hors hydrocarbures (Algex) relève que la liste
des produits exportés peut paraître a priori relative-
ment importante (près de 900 sous-positions tari-
faires), ce qui peut être apprécié comme révélateur
d'un large potentiel.
Mais, ajoute l'agence, le taux et la valeur des
exportations hors hydrocarbures du volume global
des exportations algériennes restent «relativement
faibles et peu diversifiés», malgré cette «importan-
te évolution». Les dix premières sous-positions
exportées représentent près de 80% des exporta-
tions dominées par les dérivés des hydrocarbures.
Les exportations hors hydrocarbures de
l'Algérie ont atteint 2,15 mds USD en 2011, en pro-
gression de 41% par rapport à 2010, année durant
laquelle elles ont connu une «importante» hausse
de 52%, soit 1,52 md USD.
Les mesures d'encadrement et d'accompagne-
ment de l'appareil de production prises les der-
nières années commencent à porter leurs fruits et
le résultat enregistré au cours des deux dernières
années, notamment en 2011, devrait être plus
«important» dans les prochaines années, selon les
experts. La démarche nationale en matière de pro-
motion du développement économique vise à valo-
riser les ressources naturelles du pays, la substitu-
tion à l'importation et la diversification de la produc-
tion nationale ainsi que la promotion des exporta-
tions.
Darine Hassani/APS
 6
Le Soir
d’Algérie
Actualité Mercredi 22 février 2012 - PAGE

Le ministère de l’Agriculture prévoit

APRÈS LES IMPORTANTES PRÉCIPITATIONS

une bonne récolte céréalière

La récolte en céréaliculture sera très bonne en raison de «Concernant les éleveurs, une d’assurer leurs biens pour éviter que les mauvaises herbes et les
l’important apport hydrique généré par les chutes de pluie partie d’entre eux ont subi des les pertes. Il évoquera ainsi les maladies attaquent les récoltes
et de neige. Selon la tutelle, les agriculteurs qui ont subi pertes parce que les animaux nouvelles donnes qu’induisent les après cette période de froid, expli-
étaient abrités dans des étables changements climatiques et leur quent les spécialistes. Le ministè-
des pertes et ne disposant pas d’assurance seront accom-
de fortune. Ces constructions fra- impact sur les activités des agri- re de l’Agriculture appelle donc les
pagnés dans la reprise de leurs activités économiques. giles se sont effondrées ou ont été culteurs et des éleveurs. Un appel agriculteurs à se mettre en contact
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - agricole (CNMA). «Ce qui est sûr, complètement inondées», sou- est ainsi lancé aux professionnels avec l’Institut de protection des
Pour le ministère de l’Agriculture, c’est que le ministère accompa- ligne M. Barchiche. Ce dernier du secteur et notamment aux agri- végétaux et avec ceux de l’agri-
les impacts des dernières intem- gnera les agriculteurs. Ceux qui dira, en outre, que les agriculteurs culteurs pour qu’ils procèdent au culture pour qu’ils puissent
péries ne pourront être totalement ont subi des dégâts doivent doivent faire preuve de profes- traitement phytosanitaire de leur remettre leurs activités à flots.
connus qu’après les rapports que reprendre au plus vite leurs activi- sionnalisme et avoir le réflexe production. Ceci en raison du fait F.-Z. B.
des commissions locales . A cet tés économiques», explique notre
effet, la tutelle à demandé à tous interlocuteur. Il fera savoir, par INSTAMMENT SOLLICITÉS POUR INVESTIR DANS LA PRODUCTION
les services des wilayas de consti- ailleurs, que les agriculteurs qui
DU BLÉ EN ALGÉRIE
Les Américains ont affiché leur désintérêt
tuer une commission de suivi et avaient contracté une assurance
de constat des dégâts. et subi des pertes pourront être
Les membres des commis- remboursés rapidement, les
sions ont reçu pour instruction de autres seront accompagnés dans C’est par un non à peine voilé que des agricul- fera savoir Tayeb Ezzeraïmi qui ajoutera : «L’Algérie
visiter les agriculteurs, les éle- la reprise de leurs activités. C’est teurs américains ont répliqué, hier, à Blida, à l’offre est un pays stable aujourd’hui. Votre présence sur
veurs et les exploitants en vue donc au courant de cette fin de alléchante proposée par le P-dg du groupe SIM notre sol est bénéfique aussi bien pour vous que
d’évaluer leur situation suite aux semaine que les commissions quant à un éventuel investissement dans le domaine pour nous. Vous développez assez bien le domaine
intempéries. Seront présents sur devront rendre leurs rapports de la production du blé en Algérie. Représentés par des céréales et votre savoir-faire nous intéresse.
le terrain, selon M. Barchiche, concernant la situation des éle- un envoyé spécial de l’ambassadeur des Etats-Unis Donc, nous souhaiterions travailler avec vous.» Le
chargé de la communication au veurs et agriculteurs sur le terrain. en Algérie, les producteurs de blé américains préfè- groupe SIM, qui transforme annuellement 700 000
ministère de l’Agriculture, les Ceci alors que les filières les plus rent plutôt continuer à exporter leurs céréales au tonnes de blé en farine et en pâtes, achète en partie
représentants des services agri- touchées sont notamment l’apicul- pays. «Nous avons déposé un dossier pour l’obten- cette matière de la France. Son P-dg s’est dit dispo-
coles, ceux des forêts, les vétéri- ture, l’arboriculture ainsi que l’éle- tion de grandes surfaces dans les Hauts-Plateaux et sé à l’importer à 100% des États-Unis à condition
naires, la Chambre de l’agriculture vage animalier comme cela est le les plaines de l’Ouest et ces terres pourraient vous que les investisseurs de ce pays, dira-t-il, s’installent
ainsi que les représentants de la cas pour les bovins, les ovins et être concédées dans le cadre d’une concession au dans la durée en Algérie.
Caisse nationale de la mutualité l’élevage de la volaille. dinar symbolique pour venir y produire du blé», leur M. B.

Sit-in aujourd’hui devant le ministère de l’Énergie

LES TRAVAILLEURS DU NUCLÉAIRE MONTENT AU CRÉNEAU

Déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, les tra- plus de cinq ans, les travailleurs du d’un «comportement hostile à tout dia-
vailleurs du secteur nucléaire dénoncent, à travers leur section syndica- Comena revendiquent une nouvelle grille logue». Enfin, les travailleurs des centres
le, UGTA, leur marginalisation par l’administration centrale du Comena. de salaires, une prime de risque nucléaire de recherche nucléaire d’Alger et de
et un statut particulier». Draria, qui ont organisé des journées de
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Le une situation de crise ayant pour origine le Aussi, la section syndicale UGTA fait protestation, les 16, 24 et 30 janvier 2012
personnel chercheur et de soutien à la refus de concertation avec le partenaire savoir que «contrairement à l’ensemble au siège du Comena, informent de la tenue
recherche de l’établissement public natio- social. des secteurs publics en Algérie, le Comena d’un rassemblement aujourd’hui devant le
nal à caractère de recherche, de promotion Dans un communiqué rendu public hier, a élaboré un projet de statut, sans aucune siège du ministère de l’Energie et des
et de développement de l’énergie et des la Fédération des travailleurs des industries concertation avec le partenaire social». Ce Mines, au Val d’Hydra.
technologies nucléaires (Comena) dénonce de l’énergie et du gaz révèle que «depuis qui relève, est-il noté dans le communiqué, M. M.

COLLOQUE INTERNATIONAL DE LA SARP

Émeutes, harga et immolation sous la loupe des experts

Les chercheurs et psychologues engagés dans des voies professionnelles, Le colloque, selon ses initiateurs, se pro- faire, d’ouvrir un débat sur ces questions
de la Société algérienne de scolaires, empruntent des trajectoires créa- pose d’interroger différents destins de entre praticiens et chercheurs en sciences
trices en écrivant, en peignant, en chan- jeunes, du double point de vue psychique et humaines et sociales.
recherche en psychologie (Sarp)
tant… Ils existent. Il faut en parler aussi». social. Les intervenants proposent, pour ce F.-Z. B.
se pencheront, lors d’un colloque
GELÉ DEPUIS LE MOIS D’AOÛT DERNIER
Le financement de l’activité de transport
les 25 et 26 février, sur le vécu de
la jeunesse à travers des thèmes
relatifs aux émeutes, à la harga, à

reprendra bientôt dans le Sud

l’immolation et au suicide.
Pour les organisateurs de la rencontre
qui se tiendra à la salle de conférences
Mohamed-Belouizdad du centre commer-
cial du Hamma, il s’agit de cerner des phé-
nomènes nouveaux qui touchent la jeunes-
se. «Emeutes, harga, immolation, suicide…
sont aujourd’hui liés à cet âge de la vie
qu’est la jeunesse.
Plus encore, ils semblent identifier une
certaine jeunesse algérienne et marquer
ses trajectoires de vie. Ce faisant, ces
jeunes interrogent le fonctionnement de la
société en général : les parents mais aussi
les institutions, toutes les institutions. On
peut penser que la société algérienne, telle
la mère cannibale, dévore ses enfants, les
rejette, les annihile…», expliquent les
membres de la Sarp.
Ainsi, pour les experts, les sciences
sociales et humaines doivent se mobiliser
«pour tenter d’apporter un éclairage à ces
différents destins». Pour les psychologues,
et pour ne pas tomber dans les généralisa-
tions factices, comme ils l’expliquent, «il
existe d’autres jeunes qui sont, eux, animés
par des projets de vie en ce sens qu’ils sont
Le financement de l’activité de
transport, gelé depuis le mois
d’août dernier, au niveau national,
reprendra incessamment pour cer-
taines régions du Sud ayant expri-
mé un besoin dans ce créneau.
C’est ce qu’a déclaré, hier, Ali
Zaânoun, directeur des prestations
à la Caisse nationale d’assurance
chômage (Cnac).
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -
Les promoteurs des régions du Sud, notam-
ment des wilayas de Tindouf, Adrar et
Tamanrasset, pourront, dans les jours à
venir, bénéficier de crédits pour investir
dans le créneau des transports.
L’annonce a été faite, hier, par le direc-
teur des prestations à la Cnac qui s’est
exprimé dans l’émission «Invité de la rédac-
tion» de la Radio nationale Chaîne III.
«Certaines régions du Sud expriment un
besoin dans certaines activités de transport,
nous sommes en train d’examiner la situa-
tion au cas par cas pour accorder des finan-
cements aux promoteurs de ces régions
pour investir dans ce créneau dont le besoin
est exprimé par les autorités locales au
niveau des wilayas», a-t-il souligné.
Cette décision ne concerne pas encore
les régions du Nord où l’investissement
dans cette activité est encore très demandé.
«Nous avons eu des médecins, des ingé-
nieurs et des techniciens supérieurs qui ont
déposé des dossiers pour investir dans l’ac-
tivité de transport. Nous avons essayé de
les orienter vers d’autres activités», a relevé
ce responsable.
Par ailleurs, la Cnac qui tablait sur la
création de 15 000 micro-entreprises a
atteint le seuil de 18 490 micro-entreprises
en 2011. «Les mesures de facilitation et
d’allègement prises par le Conseil des
ministres en février 2011 ont motivé les chô-
meurs âgés entre 30 et 50 ans à venir en
grand nombre au niveau des agences de
wilaya déposer leurs dossiers», a souligné
l’invité de la Radio. Le nombre d’emplois
créés directement par ce dispositif est de
40 000, à raison de deux à trois emplois par
micro-entreprise. Durant l’année 2011, la
Cnac a déboursé 14 milliards de dinars en
termes de prêts non rémunérés accordés
aux créateurs de micro-entreprises, 50 mil-
liards de dinars en crédits bancaires et un
milliard de dinars en apport personnel. Au
total, la caisse a déboursé 49 543 milliards
de dinars l’année passée pour la création
de plus de 18 000 micro-entreprises.
M. Zaânoun a souligné, par ailleurs, que
sur les 40 000 entreprises créées depuis
2005, seuls 670 dossiers ont été transmis
au Fonds de garantie, soit 1% des entrepre-
neurs n’ayant pas réussi à rembourser leurs
prêts bancaires.
Les promoteurs, investissant dans les
activités de plomberie, électricité, vitrerie,
climatisation et mécanique bénéficient, pré-
cise l’intervenant, de crédits supplémen-
taires sans intérêts de 500 000 DA.
S. A.

L’école, le scoutisme et l’enfant
notre époque, l’école fonctionnait très
différemment. Nous arrivions le matin, il
A
fallait absolument être en rang par deux
et attendre l’instituteur pour avoir le droit d’en-
trer en classe. Après cela, nous restions
debout jusqu’à ce que l’instituteur nous dise
«assis ! ».
La journée commençait par une leçon
d’instruction civique et de politesse.
L’instituteur regardait si nous avions les
mains propres. A aucun moment nous
n’avions le droit de parler sans avoir aupara-
vant levé le doigt et avoir l’ordre de l’institu-
teur. Les punitions, c’était le coin (il arrivait d’y
rester plus d’une demi-heure), l’instituteur
tapait sur le bout des doigts avec sa règle et
pouvait ainsi donner des pages entières
d’écriture. Chacun de nous était responsable
d’une tâche précise, à savoir ramasser les
cahiers de classe, ramener du bois et du
charbon en hiver, effacer le tableau, remplir
l’encrier, etc. Ces besognes étaient à tour de
rôle et on se plaisait de les faire.
Le maître enseignait la grammaire, la
conjugaison, le calcul mental, le calcul, l’his-
toire, la géographie. La classe était compo-
sée de pupitres en bois de deux places. Il y
avait un encrier pour chaque élève et on écri-
vait avec un porteplume (sergent major). La
trousse s’appelait un plumier en bois. Nous
devions obligatoirement avoir une blouse. On
jouait aux billes et à la délivrance. S’il existe
en français, pour s’adresser à autrui, deux
pronoms personnels de la deuxième person-
ne, l’un au singulier, tu, l’autre au pluriel,
vous, appelé pluriel de politesse, c’est que la
langue française se plaît à certaines nuances
qui sont les bases de la civilité. Il ne s’agit pas
là de code, mais tout simplement d’usages
naturels, qui se perdent. Ce plaisir-là
s’émousse. On me dira que d’autres motifs
plus graves et plus irritants y concourent,
d’autres lésions de civilisation ; et que c’est
considérer les choses par le petit bout de la
lorgnette, mais dans ce seul domaine de la
civilité, peuvent entraîner de grands effets
dévastateurs. Aujourd’hui, ce sont d’abord
nos enfants que nous voyons condamnés à
nous tutoyer. Je ne m’en prends point au
tutoiement naturel d’affection et d’intimité (la
famille, les amis) ou de solidarité (les copains,
les camarades), mais à celui que nous infli-
gent systématiquement les plus jeunes,
comme si on n’avait pas droit au respect.
D’une façon significative, et qui ne doit rien au
hasard, cela commence dès l’école, ou plus
un instituteur ne prend la peine de vouvoyer
un enfant.
Au premier jour de classe, l’ex-maître
devenu enseignant par banalisation de la
fonction et refus de cette sorte de sacerdoce
qu’elle représentait autrefois, ne demande
plus à l’enfant dont il fait connaissance :
«Comment vous appelez-vous ?» Ce qui
serait au moins du bon français, mais : «C’est
quoi, ton nom ?» Sans que l’enfant en ait
conscience, le voilà déjà rabaissé, marqué
comme un élément de troupeau. On lui eût dit
«Vous» d’emblée, ainsi qu’à ses camarades,
qu’ils en auraient retiré tous ensemble l’im-
pression d’être considérés et appelés à de
grands destins, ce qui est faux, naturelle-
ment, pour la plus grande partie d’entre eux,
mais représente quand même un meilleur
départ dans la vie que d’être ravalés dès l’en-
fance au matricule de tutoiement.
Le jeune élève va être conditionné. Dès
qu’il pourra lire et écrire, ses premiers livres
«d’éveil» lui poseront leurs premières ques-
tions sous la forme autoritaire du tutoiement :
«Dessine un arbre, une vache…» Ou
encore : «Ecris les noms des fleurs que tu
connais…» Ce n’est pas bien méchant, mais
c’est ainsi que le pli se prend. Tout cela
semble si bien admis, que c’est un aspect des
choses que personne à ma connaissance n’a
jusqu’à présent souligné. On se pose pour
principe que l’enfant s’y trouve plus à l’aise.
C’est sans doute vrai au premier degré. Cette
pente-là est facile et semble toute naturelle.
C’est justement pourquoi l’on devrait s’en
méfier. Car dans cet immense combat de
société qui divise le pays depuis déjà long-
temps, qui est loin d’être terminé, quelles que
soient ses péripéties politiques, nos enfants
sont un enjeu formidable : ils présentent l’ave-
nir. Tout se tient et c’est au nom de l’égalita-
risme et de l’uniformité larvée qu’on prive
ainsi l’enfant de la déférence élémentaire et
du respect qu’on lui doit. Le tutoiement qui
sort de la bouche d’un instituteur, fût-il de l’en-
seignement privé et de la plupart de ceux qui
font profession de s’occuper des enfants, est
d’abord un acte politique, même s’il est
inconscient. Cela fait partie du dressage et
cela donne des résultats. Dans de nombreux
milieux de travail, le tutoiement devient un
passeport obligatoire dont on ne saurait se
passer sous peine de déviationnisme bour-
geois, alors que, chez les compagnons d’au-
trefois, c’était le vouvoiement qui marquait
l’esprit de caste. Cela peut paraître sympa-
thique, amical, empreint de simplicité. En réa-
lité, ce n’est qu’un piège. Quand les conve-
nances du langage tombent, l’individu perd
ses défenses naturelles, rabaissé au plus bas
niveau de la civilité.
Pour ma part, j’ai été dressé autrement. Je
me souviens de la voix du maître qui tombait
de l’estrade ; «Omar ! Vous me copierez cent
fois…» Ou : «Omar ! Sortez !» J’avais douze
ans. C’était pendant la guerre, je fréquentais
l’école de la ville. Plus tard au lycée, les pro-
fesseurs nous donnaient naturellement du
monsieur sans la moindre dérision :
«Monsieur Omar, au tableau !» On se tutoyait
entre condisciples. Choisir tout est là ! Ne rien
se laisser imposer sur le plan d’usages, ni le
tutoiement d’un égal ni à plus forte raison
celui d’un supérieur. Il y avait une exception,
de ce temps-là : le scoutisme.
Je me souviens de ma surprise quand je
m’étais aperçu à seize ans qu’il me fallait
tutoyer cet imposant personnage en culotte
courte et qui s’appelait le commissaire
Kouider (dit Jerouitou), et qu’à l’intérieur de la
troupe dirigée par le chef Saïd Boukhalkhal
tout le monde se tutoyait aussi avec une sorte
de gravité. Mais il s’agissait là d’une coutume
de caste, d’un signe de reconnaissance
réservé aux seuls initiés, comme la poignée
de main gauche, l’engagement sur l’honneur,
et les scalps de patrouille, car le scoutisme
avait le génie de l’originalité, une soif de sin-
gularité forcenée, dont nous n’étions pas peu
fiers.
On se distinguait nettement de la masse,
on s’élevait par degrés à l’intérieur de cette
nouvelle école, mais il fallait s’en montrer
digne. S’il est certain que le scoutisme algé-
rien joue un rôle important depuis 1936, date
de sa création, il est permis de se poser la
question de savoir s’il peut encore aujourd’hui
avoir un rôle à jouer… Parce que de nos
jours, on ne voit plus de vrais scouts. Sauf çà
et là, quelques anciens qui essayent d’activer
pour eux-mêmes sans souci de former les
jeunes pour assurer leur relève, alors que
notre nombre va en diminuant.
Malheureusement ! Dans tous les pays du
monde, l’enfant a besoin d’un cadre approprié
pour lui procurer des besoins et des moyens
d’un développement harmonieux tant sur le
plan physique que sur le plan moral et
civique. Ce besoin est encore plus impérieux
dans notre pays dont la pyramide des âges
montre que sa population est formée plus de
75 % de moins de vingt ans et qui vit un bou-
leversement politique, économique et socio-
culturel qui met tout en cause, bouleverse-
ment volontaire, changement subi et irréflé-
chi. L’évolution de notre société laisse appa-
raître du moins dans le domaine qui nous
intéresse :
• Une baisse très sensible des valeurs
morales, une contestation de toutes les
valeurs de civilisation, un déséquilibre dans
nos structures sociales. Mais chose plus
grave, nos valeurs de civilisation sont contes-
tées soit par snobisme soit par mimétisme.
De l’organisation des bandes aux buts
inavoués à la contestation estudiantine d’ins-
piration étrangère, on assiste à une sorte de
désagrégation des forces vives de notre
peuple ; c'est-à-dire de sa jeunesse.
L’absence de cette prise de conscience qui
engage le comportement de chacun pose,
effectivement, bien des problèmes quant à la
préservation de notre personnalité authen-
tique. Ces orientations posent évidemment
en tout premier lieu le problème de l’engage-
ment individuel du chef et du niveau intellec-
tuel des encadreurs. Le 27 décembre 1962,
Ahmed Ben Bella, président de la République
algérienne, rend visite aux neuf cents chefs
Scouts musulmans algériens qui participaient
à Zéralda au camp école préparatoire «Omar
Lagha».
Après avoir rendu un hommage vibrant
aux scouts, il dira : «Le spectacle que je vois
ici est le plus réconfortant que j’ai vu depuis la
constitution de notre gouvernement.» Nous
considérons que cet appel a aussi toute sa
place dans la dynamique préparatoire de la
célébration du 50e anniversaire de notre indé-
pendance.
Conclusion : quand il n’y a pas de mani-
pulations politiques ou idéologiques et quand
l’intention n’est rien d’autre qu’instruire (édu-
quer) les élèves pour les construire pour se
faire eux-mêmes construire, si le scoutisme et
l’enseignement que ce soit à l’ancienne, au
présent ou au futur moderniste, en français,
en arabe, en berbère, d’une façon bien inten-
tionnée uniquement pour transmettre des
connaissances et des savoirs, je dis tout haut
à qui veut m’entendre : «J’aime ça et bravo.»
Miloud Touati
Le Soir
d’Algérie
7
Mercredi 22 février 2012 - PAGE
«Bessif»,
CHRONIQUE
un dialecte
macabre
(avec le sabre)
Depuis ma tendre enfance, j’entendais cette
expression «Bessif» contraignante à laquelle je
n’arrivais pas à donner une explication adéqua-
te. Cette expression, dont le but est de forcer
quelqu’un avec la menace du sabre – au sens
figuré bien sûr – pour l’exécution d’un ordre, ne
peut provenir que de celui qui est en position de
force. Il faut comprendre par là que c’est le faible
qui subit l’action.
Ainsi, et comme le langage populaire tire ses
origines de l’histoire des peuples, cette expres-
sion infamante ne peut que conforter l’idée que
les peuples arabo-musulmans étaient gouver-
nés par la contrainte du sabre. Depuis, la cultu-
re de la contrainte par ce procédé macabre s’est
propagée au niveau de toutes les cellules de la
société jusqu’à en devenir sans honte une règle
du parler populaire. Même les parents n’hésitent
pas à utiliser ce langage envers leurs enfants
qui, parfois, ne comprennent pas à quoi ils sont
astreints.
Et comme le présent et l’avenir ne peuvent
échapper totalement au passé, l’histoire nous
rattrape par son génie en dévoilant cette réap-
parition des objets tranchants et à leur tête le
«sif» (sabre) qui sont devenus monnaie couran-
te lors des rixes ou bagarres entre clans rivaux.
Si ailleurs, les gangs utilisent les armes à feu ou
tout autre procédé en vogue pour régler leurs
différends, chez nous, on revient à notre «sif».
Cependant, il faut noter qu’il y a quand même
ceux qui sont à jour dans leur langage de com-
munication, et qui n’hésitent pas à utiliser le
mot «belklash» pour forcer quelqu’un à se
mettre à leurs genoux. Ceux qui sont puissants
disent «blichar», ceux qui sont plus puissants
disent «belmig».
Heureusement qu’il y a l’AIEA qui a mis un
obstacle à la prolifération des armes nucléaires,
sinon, les super-puissants n’hésiteraient pas à
contraindre «blatomic», comme le font d’ailleurs
les puissances nucléaires envers les pays
démunis.
Amar B.
TEXTO
• Chaféa, l'amitié que nous partageons est
très précieuse à mes yeux et je veux pour toi
ce qu'il y a de mieux. C'est pourquoi je prie
pour que tu puisses réaliser tes vœux les plus
chers au cours de cette 27e année que tu com-
mences aujourd'hui, joyeux anniversaire.
De la part de Aziouez
• Un grand bonjour à tous mes amis lec-
teurs du Soir d'Algérie, très grand bonjour à :
Maâmar Farah, M. Benelfoul Mahmoud,
M. Meziani dit Mezion, Ourabah Adel, M. Irki
Youcef, Mme SSRGC, Aklouche Ilyes, Yacine
sociologue, Hakim de Dakar, Bechboucha,
Amina biotechnologie, Aberdache Madjid, Bob
Med, Wakli bon appétit, D. Mustapha Ath
Nevrahem, Ahmed, Mohamed, Zir, Zahra,
Amel, Boibou, Noël, Samir de Hydra, Lynda la
Boujiote, Samira Annaba, Mensouri Nacer, etc.
Votre ami Ourabah Menaa
Macypsa, dit Rebelle
Pour écrire à Texto
Texto :
soirsat2@gmail.com
précisez texto
Un texte à faire passer dans «Vox Populi» ?
soirsat2@gmail.com ou
maamarfarah20@yahoo.fr
 8
Le Soir

«Jugez le terroriste Mourad Dhina !»

d’Algérie Pétition Mercredi 22 février 2012 - PAGE

Le terroriste Dhina Mourad,
membre fondateur du Front
islamique pour le djihad armé
(Fida), responsable de l’assas-
sinat de centaines de journa-
listes, intellectuels, syndica-
listes et personnalités poli-
tiques algériens, arrêté en
France le 16 janvier 2012, en
exécution d’un mandat d’arrêt
international émis par la justi-
ce algérienne, et d’une notice
rouge d’Interpol, doit répondre
des crimes commis sous sa
responsabilité.
Se disant docteur et cher-
cheur, il pense induire en
erreur l’opinion publique occi-
dentale par ce subterfuge. Or,
son niveau universitaire, aussi
élevé soit-il, ne signifie guère
qu’il ne peut être un terroriste
de grande envergure, à l’image
du chef d’Al-Qaïda Aymen
Zawahiri, qui est, lui aussi, un
docteur.
Le niveau universitaire des
kamikazes d’Al-Qaïda ne les a
pas empêchés de perpétrer les
ignobles attentats du 11 sep-
tembre 2001 aux Etats-Unis.
Un terroriste reste un terro-
riste quel que soit son niveau
d’instruction. Nous ne compre-
nons pas pourquoi la Suisse a
toujours refusé d’exécuter les
mandats d’arrêt internationaux
et les demandes d’extradition
formulées par la justice algé-
rienne, ni l’intérêt accordé par
ces mêmes autorités à ce cri-
minel, qui vit aux dépens des
contribuables suisses.
Il ne reste qu’une seule
explication : Mourad Dhina est
un mercenaire chargé de salir
l’image de marque de son pays
et un élément de déstabilisa-
tion des pays arabes et musul-
mans, sous couvert de la
défense des droits humains.
Le terroriste Dhina Mourad
aurait pu bénéficier des
mesures de clémence légales
décidées par les autorités algé-
riennes, s’il n’avait pas du
sang de centaines de victimes
sur les mains, sans oublier les
cargaisons d’armes et de
munitions qu’il a fait parvenir
au groupe terroriste sanguinai-
re GIA (Groupe islamique
armé). Sachant que ce dernier
a commis des massacres col-
lectifs de milliers de citoyens
algériens, de tout âge, de sexe
et de région.
Nous, journalistes, intellec-
tuels, syndicalistes, universi-
taires, hommes politiques,
familles de victimes du terro-
riste Dhina Mourad et de son
groupe armé, appelons les
autorités françaises à le
remettre à la justice algérienne
qui doit lui garantir un procès
juste et équitable pour les
crimes commis.
Le terroriste Dhina Mourad,
se réclamant défenseur achar-
né des droits de l’homme, n’a
jamais condamné les mas-
sacres collectifs commis en
Algérie ou ailleurs.
C’est pourquoi, nous, les
signataires de la présente péti-
tion, exigeons sa remise à l’au-
torité judiciaire algérienne
pour qu’il y soit jugé.
Envoyez vos signatures sur :
dhinacriminel@yahoo.fr

Les signataires :
Amara Benyounès (ancien
ministre, secrétaire général du
Mouvement populaire algérien,
MPA)
Saïd Lakhdari (député, mouha-
fedh du FLN à Tizi Ouzou)
Saliha Djeffal (députée)
Kamel Boumendjel (médecin,
ancien vice-président du groupe
parlementaire du RND)
Boudache Nacer (ancien chef
de groupe parlementaire du
RND
au Sénat)
Fouad Boughanem : (directeur
du Soir d’Algérie)
Larbi Ouannoughi (journaliste)
Abdelouaheb Djakoune (direc-
teur de la Nouvelle République)
Idir Benyounès (directeur de la
Dépêche de Kabylie)
Amine Alouache (directeur du
Jeune Indépendant)
Hakim Laalam (journaliste , écri-
vain)
Nacer Belhadjoudja (directeur
de la rédaction du Soir
d’Algérie)
Kamel Amarni (journaliste)
Madjid Sellamna (réalisateur)
Lakhal Larbi (cinéaste)
Ouahab Hebbat (directeur de
l’agence Newpress)
Ali Mecheri (gérant du Jeune
Indépendant)
Badreddine Manaa (rédacteur
en chef du Soir d’Algérie)
Rabha Tounsi (victime du terro-
risme)
Boudjera Nassima (traductrice)
Slimane Laouari (journaliste)
Mountasser Oubetroune (journa-
liste)
Mehenna Hamadouche
(La Nouvelle République)
Samir Sabek (directeur de la
rédaction de la Nouvelle
République)
Ould Ibrahim Belaid (agent com-
mercial)
Majda Batel (assistante)
Naïma Khalfaoui (cadre)
Aïnouz Madjid (directeur admi-
nistratif)
Nabila Saïdoune (journaliste)
Mohamed Mouloudj (journaliste)
Samir Sid (reporter photo-
graphe)
Mustapha Aït Mouhoub (journa-
liste)
Nawal Imessaoudène (journalis-
te)
Abder Bettache (journaliste)
Kebci Mohamed (journaliste)
Kader Bakou (journaliste)
Salima Akkouche (journaliste)
Cherif Bennaceur (journaliste)
Sennoun Bachir (employé)
Amel Saher (journaliste)
Sahla Sid Ahmed (journaliste,
dramaturge)
Mustapha Zitouni (journaliste)
Sid Ahmed Bendas (traducteur)
Hassaïn Ghouati (cadre de
l’éducation à la retraite)
Lyas Hallas (journaliste)
Akli Rezouali (journaliste)
Djarboub Mohamed (Newpress)
Belghoul Anis (Newpress)
Abbaci Abdelkader (employé)
Berkat Redouane (reporter
photographe
Chabaraka Hamid (journaliste)
Zoubir Khellaïfia (journaliste)
Meguiref Hayet (journaliste)
Guenif Mohamed (manager)
Taftichte Idir (chef de parc auto)
Houri Chafik (employé)
Hamza Mahmoudi (employé)
Tarik Hafid (journaliste)
Kamel Bougdal (journaliste).
Brahim Taouchichet (journaliste)
Mehdi Mehenni (journaliste)
Riad Houili (journaliste)
Naïma Yachir (journaliste )
Ali Bouacha (journaliste)
Fadel Djenidi (journaliste)
Ilham Ghiat (journaliste)
Benzine Kamel (agent
commercial)
Guattam Fatma-Zohra (retraitée)
Karim Bouchakour (employé)
Zineb Ben Zitta (journaliste)
Cherif Memmoud (journaliste)
Nora Boudjedaimi (journaliste)
Khellaf Benhadda (journaliste)
Habbib Boucetta (informaticien,
Ottawa/Canada)
Farida Flitti (traductrice-interprè-
te)
Mohammed Kaddouri
Nekkach Takfarinas (25 ans,
employé)
Amel Bentolba (`journaliste)
Djemai Djoghlal
Gargache Boualem (retraité)
Adila Katia (chroniqueuse)
Laterem Kamel (cadre supérieur
à la retraite)
Gouri Ali (cadre financier)
Yacine Boughazi (poète
et écrivain de théâtre)
Narima Akkouche (directrice)
Krikroum Djallel (employé)
Bouhamam Arezki (journaliste)
Noura Khedir (chargé d’étude)
Maamar Farah (membre
fondateur du Soir d’Algérie)
Moncef Rédha (correspondant
de la Nouvelle République à
Paris)
Mohamed Cherif Lachichi
(journaliste)
Hebbache Abd Rezak (ensei-
gnant chercheur au département
de francais à l’université de
Béjaïa)
Zinou Zebar (reporter
photographe)
Rabah Guechgueche (employé)
Hassane Zerrouki (journaliste)
Mohamed Allouane (syndicalis-
te)
Debabeche Malik (commissaire
de police à la retraite)
Boubakeur Hamidechi (journalis-
te)
Djoudi Moundji (Député)
Omar Ouali ( Journaliste)
Merouane Khamar (Docteur
ingénieur)
Salah Ouadahi (Journaliste à
Lausanne en Suisse)
Belkadi Mohamed Seghir
(Rédacteur en chef du quotidien
Akher Saa)
Boukhari Nacereddine (Auteur,
journaliste et éditeur)
Azzedine Achour (Citoyen algé-
rien)
Karim Bennacef (Journaliste,
DG du quotidien El Ouma El
Arabia)
Salima Mimoune (Ecrivaine,
auteur de Les Ombres et
l’échappée)
Meriam Sadat (Journaliste )
Abdelkader Larbi (Politologue)
Kattou Mohamed (Journaliste
tunisien-Tunis)
Sonia Sadi (Militante du RCD,
Tizi Ouzou)
Guenifi Naceredine (Cinéaste)
Said Aït Mebarek (Journaliste)
Rachid Benmecheri (Artiste-
Peintre. Ecrivain)
Ahmed Ancer (Journaliste à El
Watan)
Mohamed Chérif Taleb (Ancien
membre du CNT, Ancien séna-
teur et président du Parti
National pour la solidaritél et le
développement, PNSD)
Belkacem Khider (Journaliste)
Lamriben Abdenour (Officier,
marine marchande )
Leila Aslaoui Hemmadi (Ancien
ministre, ancien Magistrat à la
Cour suprême, Ecrivain, épouse
de victime du terrorisme islamis-
te)
Hamadache Hammoudi
(Citoyen)
Mohsen Abdelmoumen
(Journaliste algérien et militant
révolutionnaire)
Jocelyne De Ruytter (Artiste lié-
geoise engagée et progressiste,
petite fille de résistant fusillé par
les nazis)
Amine Lounis (Citoyen)
Ben Allel Ahcène (Citoyen)
Bellahsene Nacira (Cadre)
Amrani Rachid (Gérant d’entre-
prise)
Anine Naila (Assistante au sein
d’un organisme international)
Agag Salah (Docteur vétérinai-
re)
Nesser Khalfi (Bibliothécaire )
Mohamed Kachi (Officier supé-
rieur à la retraite)
Benyounes Arav (Propriétaire
Gîte Solaire et
Environnementaliste)
Abdelaziz Benhamimid
(Inspecteur général des impôts,
Sétif)
Mme Zerrougui Houda (MBA,
Université du Quebec-Montréal-
Canada)
Bentalab Tahar (Avocat).
Me Mekedem Lotfi (Avocat et
coordinateur RND de la Daira
d’Akbou)
Abdelaziz Ould Rabah
(Directeur de COMIRA Building)
Cheurfa Azzedine (Cadre à
Algérie Telecoms à la retraite)
Amrane Youcef (Enseignant )
Djebbab Rachid (Etudiant, Tizi
Ouzou)
Faci Mouloud (Medecin)
Sofiane Mamma (Jeune algérien
résidant à Londres)
Karim Saadi (Etudiant)
Farid Belgacem (Journaliste à
Liberté)
Ahmed Ferhi (Ancien cadre diri-
geant d’entreprise)
Ahmed Tatar (Nottingham, UK)
Rachid Attia (Doctorant, Ecole
nationale Supérieure d’ingé-
nieurs, Sud Alsace, ENSISA)
Islam Bessaci (Journaliste.
Ecrivain. Poète)
Chaoui Farid (Cadre supérieur
RHU)
Djeffal Djafar (Maître-Assistant,
Classe B)
Karim Bouchakour (Employé)
Bouzid Hamadat (Gérant de
Société)
Miloudi Cherif (Etudiant Master
anglais. Université de Nice
Sophia Antipolis)
Jim Boumelha ( Président de la
Fédération internationale des
journalistes, Bruxelles)
Younès Medjahed (Vice-prési-
dent de la Fédération internatio-
nale des journalistes, président
du Syndicat national de la pres-
se marocaine SNPM)
Saïd Rabia (journaliste à El
Watan)
Rabah Beldjenna (journaliste à
El Watan)
Chérif Mammeri (Journaliste)
Mohamed El Ouahed (Poète,
Journaliste)
Aouicha Bekhti (Militante démo-
crate)
Khelladi Fadela (Photographe
de presse)
Rachid Khadir (Employé à
Montréal, frère d’une victime du
terrorisme lors de l’attentat de la
DGSN)
Azedine Maktour (Journaliste)
Djillali Harfouche (Journaliste)
Kamel Benmissi (Militant asso-
ciatif sportif)
Yakhlef Youssef (Cadre supé-
rieur à la retraite et victime du
terrorisme)
Meziane Karima
(Pharmacienne)
Suivra..
 9
Le Soir
d’Algérie Actualité Mercredi 22 février 2012 - PAGE

Perpétuité pour l’assassin de Hadjer

CRIME DE LA CITÉ DU 5-JUILLET DE ANNABA GUELMA
Un quadragénaire
écroué pour tentative
de meurtre
C’est dans la soirée de dimanche que le verdict B., comparaissaient au titre de prison à perpétuité pour
est tombé dans l’affaire de l’assassinat de la jeune d’accusés dans cette affaire. Mourad B., 20 ans de prison
Dans l’arrêt de renvoi, il est ferme pour S. Hocine et 5 ans
étudiante Z. Hadjer, âgée au moment des faits de en effet reproché aux accusés pour les 5 autres coaccusés,
23 ans, que jugeait depuis la matinée le tribunal la constitution d’une bande de dont la maman de Mourad. Ce Une dispute, qui avait éclaté cette semaine dans
criminel de Annaba. malfaiteurs dans le but de com- réquisitoire a été suivi des plai- la cité périphérique du 19 Juin, entre deux individus
Le principal accusé dans ce S’étant rendu compte qu’el- mettre un crime, un homicide doiries de la douzaine d’avo- résidant à Guelma, s’est terminée par une tentative
meurtre, Mourad B., la trentai- le ne voulait pas lui adresser la volontaire avec préméditation cats de la partie civile et de la de meurtre, apprend-on auprès de la cellule de com-
ne, a été condamné à perpétui- parole, ce dernier a sorti un et guet- apens, la participation défense. munication de la Sûreté de wilaya.
té alors que son ami et compli- poignard pour lui porter plu- dans la préparation et l’exécu- Ce procès constitue la pre- Le prévenu, âgé de 45 ans, avait porté des coups
tion d’un homicide, l’incitation à mière affaire traitée par la cour de couteau et de barre de fer à un homme âgé de 52
ce dans cet assassinat, Hocine sieurs coups dans des endroits
commettre un homicide ainsi de justice de Annaba lors de sa ans. Grièvement blessée, la victime a été transférée
S., 35 ans, a été condamné à vitaux.
que le délit d’avoir caché un première session criminelle par les équipes du service des urgences de l’hôpital
quinze ans de prison ferme. Le Au même moment, deux
individu tout en sachant qu’il pour cette nouvelle année Okbi de Guelma, vers le CHU de Annaba.
tribunal a par contre prononcé témoins de la scène – un fonc-
est l’auteur d’un crime. Pour sa 2012. Celle-ci, ouverte ce Sitôt arrêté par les policiers du commissariat du 3e
l’acquittement des 5 autres tionnaire qui s’apprêtait à
part, le père de Hadjer accu- dimanche 19 février, se pour- arrondissement, l’accusé a été présenté au magistrat
coaccusés dont la mère de rejoindre son lieu de travail et
instructeur près le tribunal de Guelma, qui a ordonné
Mourad B. Dès la matinée, la un commerçant se tenant sait, dans une plainte déposée suivra jusqu’au 29 mars 2012.
sa mise sous mandat de dépôt. La même source pré-
salle d’audience du tribunal cri- devant son bien – ont entendu avant la date fatidique, B. M. Elle aura à traiter quelque 81
cise qu’une enquête est ouverte pour élucider les cir-
minel de Annaba était bondée. les cris de la victime et aperçu de l’avoir menacé de mort s’il autres affaires inscrites au rôle.
constances exactes de cette altercation.
Outre les membres de la l’assassin. Ils ont accouru mais refuse de la lui marier ou de Il s’agit notamment d’affaires
N. Guergour
famille de la victime et celle de Hadjer Z. était agonisante. retirer sa plainte. Celle-ci est ayant trait à des homicides

SKIKDA
l’accusé, une foule nombreuse Après son forfait, B. Mourad relative à un viol qu’aurait subi volontaires, tentative d’incen-

Fin de cavale
tenait à assister au procès de est remonté dans un véhicule la victime. Est-ce que l’auteur die volontaire, rapt suivi de viol
ce crime qui a mis en émoi à stationné non loin des lieux et du meurtre est le même qui a et autres atteintes aux bonnes
commis ce viol et qu’il voulait mœurs.

pour le couple voleur

l’époque la population de
Annaba. Dans le prétoire se
tenaient les avocats de la
défense et de la partie civile,
une douzaine.
Les faits remontent à la
matinée d’un certain 25 mai
2010 à la cité du 5 Juillet, (ex-
les Hongrois) de Annaba.
Selon l’acte d’accusation, vers
7h15 de cette matinée, Mourad
B., ayant aperçu Z. Hadjer qui
sortait de chez une parente,
s’est rapproché d’elle, mais
celle-ci tenait à l’éviter.
que conduisait son ami.
Présent au box des accusés, le
mis en cause dans cet assassi-
nat à l’arme blanche de celle
qu’il voulait prendre pour épou-
se contre sa volonté et celle de
ses parents, selon ses der-
niers, avait reconnu avoir porté
des coups de couteau à la vic-
time. Selon lui, «il n’y avait pas
préméditation», mais qu’il était
plutôt dans un état second,
aveuglé par le mépris de la vic-
time. Six autres personnes,
dont la propre mère de Mourad
réparer en demandant sa
main, une question qui reste
posée.
S’adressant au président
Mamene qui menait la séance
avec doigté, la mère de B. M.
dira : «Monsieur le président,
une maman peut-elle inciter
son fils à commettre un crime.
C’est plutôt nous qui sommes
constamment menacés par les
membres de cette famille.»
Le représentant du ministè-
re public avait requis une peine
Le rôle comporte égale-
ment des affaires de crime en
relation avec l’argent tels les
vols caractérisés, la fraude et
l’évasion fiscale, etc.
Les autres affaires qu’aura
à traiter la cour de justice de
Annaba lors de cette session
sont relatives à la constitution
de bandes de malfaiteurs dans
le but de commettre des crimes
contre les biens et les per-
sonnes.
A. Bouacha
Le procureur de la République a respectivement
placé sous mandat de dépôt et sous contrôle judiciai-
re S.R., 30 ans, et A.B., une Constantinoise de 25
ans. Le grief retenu contre eux est le vol qualifié.
Les faits de cette affaire, dénouée par la police
judiciaire de la sûreté d’Azzaba, remontent au 24
octobre 2011. Le couple est monté à bord d’une
Peugeot 206 et a stationné devant une bijouterie
située à l’avenue de l’Indépendance, dans le centre-
ville de l’ex-Jemmapes.
La fille y est entrée et a demandé de voir une cein-
ture en or d’une valeur de 400 000 DA. Ensuite, elle

Lancement de la deuxième phase de

CONSTANTINE a sollicité le bijoutier de lui permettre de l’apporter à
son mari, qui l’attendait dans le véhicule. Ce qui lui fut
accordé.Le couple ne s’est pas fait prier, l’objet du vol

consolidation du pont de Sidi-Rached

sous la main, pour démarrer le véhicule en trombe.
Après des investigations poussées, la cavale du
couple a pris fin récemment.
Zaid Zoheir

ACCIDENTS DE LA ROUTE
2 morts et 2 blessés
La première phase de consolidation du pont de cer les travaux. Ainsi, quatre prochainement», avait affirmé
Sidi-Rached s’étant achevée dernièrement, une familles ont été délocalisées il le wali lors d’une réunion de
deuxième opération portant stabilisation définitive du y a deux jours sur instruction travail. Il convient de noter à

périmètre du pont a été lancée il y a quelques jours.
La nature des travaux
«très délicats» qui seront
effectués en dessous du pont,
selon les responsables du
projet, pourront amener ces
derniers à fermer l’ouvrage à
la circulation automobile à
certaines phases de l’opéra-
tion. En ce sens, 31 familles
habitant en contrebas de l’ou-
vrage et dont les logis
vétustes pourront être affec-
tés par les travaux seront
délocalisées pour permettre
aux équipes de la Sapta, réa-
lisatrice de l’opération, de lan-
du wali de Constantine qui
était en visite au chantier en
compagnie du PDG de la
Sapta. Le reste des familles,
lesquelles, rappelons-le, n’ont
pas cessé de réclamer leur
évacuation, eu regard aux
risques auxquels elles sont
exposées, «seront recasées
à M’sila…
ce titre que la première phase
menée en septembre dernier
avait permis notamment l’ins-
tallation du tablier (ensemble
Deux hommes sont morts avant-hier vers 6h dans
des éléments résistants un tragique accident qui s’est produit sur la RN46.
constituant l’ossature porteu-
Dans la région dite Chouache, dans la commune
se du pont), le revêtement de d’ El Houamed, au sud de la wilaya, où deux voitures
l’ouvrage ainsi que l’étanchéi- sont entrées en collision avec un poids lourd.
té générale.
F. B. Bilan : deux personnes, 39 et 42 ans, mortes sur
le coup et des dégâts matériels, selon l’officier char-

MILA HAUTE-KABYLIE
gé de la communication des services de la Protection

Revoilà la neige !
civile. Comme on a enregistré la blessure de deux

Décédée après 9 ans

autres individus qui ont été transférés à l’hôpital de
Bou-Saâda.

de coma
Les services de la gendarmerie ont déclenché une
enquête pour déterminer les causes exactes de ce
drame.
Le 10 décembre 2002, une jeune maman, sage- A. Laïdi

… Et douze personnes
femme de profession, avait subi une césarienne à
l’hôpital de Ferdjioua.

blessées
Une intervention chirurgicale qui lui a, malheureu-
sement, été fatale, puisqu’elle n’avait plus repris
conscience, depuis ce jour fatidique. En effet, un

à Souk Ahras
dosage mal estimé, selon un avis médical, lors de
l’anesthésie lui avait carrément détruit une partie de
son cerveau, une erreur médicale impardonnable qui
avait plongé cette malheureuse dans un coma irré-
versible. Depuis, elle a vécu 9 longues années (sur- Un bus de transport public et un camion semi-
Photo : DR

tout pour sa famille) insoutenables et cauchemar-
desques, car étant plutôt morte que vivante durant
toute cette période où elle était alimentée à l’aide
d’une sonde gastrique. Cette malheureuse donc est
décédée mercredi 15 février. Nous avons suivi ce cas
depuis de longues années (voir le Soir d’Algérie du
11 décembre 2006 et du 14 décembre 2008), nous
tenons, en cette circonstance, de prier Dieu de lui
accorder Sa Miséricorde, mais aussi et surtout de
rendre hommage à sa famille et, particulièrement, sa
maman, elle-même souffrante et âgée, qui est restée
toutes ces années au chevet de sa fille, sachant per-
tinemment que son cas est désespéré ! Cela, seule
une maman peut le faire pour donner cette chaleur
humaine à sa progéniture !
A. M’haimoud
Après seulement quelques jours
d’accalmie, la neige s’est remise à tom-
ber, hier en début d’après-midi, avec
une rare intensité sur les villages de
haute montagne et les reliefs, à partir de
600 m d’altitude. Très vite, les routes
déblayées à fort renfort d’engins adé-
quats ont été recouvertes d’une couche
de plusieurs centimètres, et ce, en
moins d’une heure. Pris de panique et
craignant que se renouvellent les
scènes du début de ce mois, des com-
merçants ont baissé leurs rideaux pour
aller s’abriter chez eux, imités par les vil-
lageois alors que les rares écoles où ont
repris les cours se sont empressées de
libérer les élèves. Et voilà que le spectre
des dernières intempéries plane de nou-
veau sur les villageois, à peine sortis
d’un cauchemar de plus de deux
semaines durant lesquelles ils étaient
cloîtrés chez eux, manquant de tout et
ne devant leur salut qu’au généreux
élan de solidarité de leurs concitoyens.
S. H.
remorque sont entrés en collision avant-hier aux envi-
rons de 11h, sur la RN16, au lieudit Aïn-Talhi, 15 km
à l’est du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras, a-t-on
appris auprès des services de la Protection civile.
12 blessés graves, âgés entre 24 et 49 ans ont été
transportés par les agents de la Protection civile à
l'hôpital de la daïra de Machroha.
Aux dernières nouvelles, cinq d’entre eux ont été
autorisés à rentrer chez eux, les autres sont toujours
sous surveillance médicale, un seul cas demeure pré-
occupant, selon une source hospitalière.
Une enquête a été ouverte par les services de la
Gendarmerie nationale pour déterminer les circons-
tances de cet accident.
Barour Yacine
 11
Le Soir
d’Algérie Culture Mercredi 22 février 2012 - PAGE

Le coup de bill’art du Soir

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Le «rogam» dans toute

MOHAMED OUDHAI PARLE DE SON STYLE À TIARET
Whitney will
always love you
sa splendeur...
Par Kader Bakou

Les premiers hits de Whitney Houston sont

Saving all my love for you, How will I know et
Greatest love of all, trois chansons de son
album éponyme sorti en 1985. Dans la foulée, «C’est l’étude des signes commente-t-il. S’exprimant en
connaisseur incontesté,
la chanteuse américaine part en tournée dans graphiques contenus dans Mohamed Oudhai, l’enfant
le cadre du Greatest love tour. Son deuxième
album sort en 1987. Là, elle sera le première la tapisserie et la poterie prodigue du Sersou, devait
articuler ses arguments sur le fait
artiste à aligner sept n° 1 consécutifs, dont le
hit international I Wanna dance with somebo-
auxquels le peintre assigne que la conception artistique du
r’guim si elle est plus réfléchie et
dy (Who loves me), au Top 40 US, battant les une fonction plastique en plus travaillée par l’artiste dans
records détenus par les Beatles et les Bee
Gees. introduisant une stylisation son style propre valorise les
dessins du tapis ancestral et
Mais parmi ses succès, il y a une chanson variée de dessin ou de rendra son ornementation plus
dont l’histoire ressemble à un roman.
thèmes pour faire naître
attrayante et plus visible car «l’art
Frank Farmer, qui appartient à l'élite des ne rend pas visible mais rend le
gardes du corps américains, s'est interdit
toute forme d'émotion susceptible de nuire à
une œuvre picturale visible», selon Paul Klee.
Visiblement emporté dans un
son efficacité. Un beau jour, on lui propose un empreinte de pureté et de univers qui est le sien, Oudhai
contrat pour la protection de Rachel Marron,
comédienne et chanteuse menacée par un
fraîcheur originelle et entend par sa manière de peindre
le rogam apporter son grain de
fan. Frank accepte à contrecœur en consta- présentant une force peinture dans cette riche palette
tant l’aspect fantasque de sa cliente. maghrébine qui permettrait aux
Rachel Marron et Frank Farmer écoutent attractive dépouillée de esthètes de comprendre sans

une vieille chanson country. Rachel, en riant,
sort de la discothèque pour ne plus entendre
cette chanson «trop triste».
Le temps passe. Farmer, parti loin, voit à la
télévision Rachel Marron qui reprend la vieille
chanson country qui l’a faisait rire et qui disait
C
tout artifice.» difficultés les structures formelles
et sémantiques de chaque œuvre
exposée où les formes plastiques
’est en ces termes que et les couleurs combinatoires
l’artiste peintre Oudhai pourraient procurer aux visiteurs
Mohamed a entamé sa l’agréable sensation de récupérer

Photos : DR
conférence sur le rogam ce week- un tant soit peu une partie de son
I will always love you (je t’aimerai toujours).
end à l’Odej de Tiaret. Intervenant héritage civilisationnel.
Tout cela est raconté dans le film The Body-
devant un parterre sélectionné, le Enfin, l’auteur de Fen Oua
guard de Mick Jakson sorti en 1992, avec
conférencier s’est attelé à mettre genre de tapis maghrébin..., se «Cette modeste quête plastique Rogam, El Meddah, El Khamsa,
Whitney Houston et Kevin Costner dans les
en relief un style puisé dans les caractérisant par un agencement que j’ai intitulée «Er-Regam» se Er-Regam pour ne citer que ces
rôles principaux.
graphismes ancestraux. «Cette subtil de contrastes et de veut une manière ou approche œuvres aussi sublimes que splen-
I will always love you a été écrite en 1973
modeste prospection dans le couleurs agréablement picturale personnelle d’interpréter dides devait clôturer son interven-
par Dolly Parton. Enregistrée le 17 juin 1973
vaste champ de la sémiologie consonantes, le tout puisé dans le la beauté du décor dans la tion en invitant ses invités à admi-
au Studio B de RCA à Nashville, la chanson
picturale m’a suggéré l’idée de vaste réservoir des teintes tapisserie du Grand Maghreb rer ses tableaux incarnant le
figurera dans l'album Jolene. Proposée en
m’enliser dans les tréfonds de ce naturelles composées d’une dont les éléments sont rogam dans son originalité, car
single en avril 1974, elle se hissera, un mois
que produisaient nos habiles variété de nuances de carmin malheureusement mal décryptés, inspiré des valeurs ancestrales les
plus tard, à la première place du classement
tisseuses (reggamette) comme d’ocres et d’indigo d’une richesse ce qui en limite très souvent plus lointaines.
Billboard Country Singles, mais n'obtint qu'un
zarbia, friche, djerbi, tag ou draga, inestimable», explique-t-il. l’expression artistique», Mourad Benameur
succès modeste dans le Billboard Hot 100.

ROBE BLANCHE POÉSIE DE HAFSA SAÏFI

Dolly Parton réenregistra cette chanson en
1982 pour l'inclure dans la bande originale du
film La Cage aux poules.
Cette version atteignit aussi la première

place du Billboard Country Singles mais eut à
nouveau un succès limité dans le Billboard
Hot 100, où elle se classa à la 53e place.
I will always love you va finalement
connaître le succès en 1995 à la faveur d'un
duo avec Vince Gill et se hisser à la 15e place
des ventes aux Etats-Unis. La nouvelle ver-
sion figurera dans l'album de Dolly Parton
Backwoods Barbie sorti en 2008.
En 1992, Whitney Houston reprend la
chanson sous forme de ballade soul pour la
bande originale du film The Bodyguard. Le
single devient un succès planétaire.
Mais la nouvelle version de I will always
love you est devenue elle aussi trop triste
depuis la mort de Whitney Houston…
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
U
Sensibilité à fleur de peau
ne jeune poète en herbe vient
d’éclore dans le terreau poétique
algérien. Elle s’appelle Hafsa
Saïfi, est originaire de Aïn-Defla et se pas-
sionne pour les vers et les rimes.
Pour sa première publication, cette jeune
fille de 24 ans nous offre un joli recueil de
poésies publié dans la collection Ilhem des
éditions Lazhari Labter.
En préambule, Hafsa écrit : «Je suis née le
jour de yennayer 1987, à l’heure où tafat
(soleil) se lève en dansant. Certainement
dans un nid d’aigle, puisque souvent, dans
mon jardin, un brave petit aigle vient voir si je
vais bien» (P.9). Cette graine de talent qui ne
demande qu’à pousser et à produire de beaux
fruits, nous donne un avant-goût de sa prose
à travers tout un bouquet et poèmes. Extrait
de L’amour que tu m’as offert : «Comment ai-
je pu vivre si longtemps, sans te croiser parmi
ces gens, qui m’offraient toujours des fleurs ?
Comment ai-je pu contenir tous ces hivers,
sans ta chaleur dans mon cœur ?»...
En page 80, vous découvrirez un poème
dédié à la mémoire du chanteur assassiné
Matoub «Ô Amazigh, je rêve de toi. Matoub
notre poète est mort. Et le peuple a oublié son
champ. Entre les bruits des bottes.»
Ces poèmes sont accompagnés de jolies
illustrations de Nechwa Djeghri.
Sabrinal
L’aube nous vêt d’une robe blanche,
poésie de Hafsa Saïfi, Editions
Lazhri Labter, 2010, 97 pages.

COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI, ALGER
Mercredi 22 février à 19h (à l’Espace Casbah) :
spectacle humoristique avec Saly et Salim.
Jeudi 23 février à 19h (à l’Espace Casbah) :
spectacle humoristique avec Bessam et Cheikh
Atallah.
AUDITORIUM AÏSSA-MESSAOUDI DE LA
RADIO ALGÉRIENNE (21, Bd DES MARTYRS,
ALGER)
• Jeudi 23 février à 19h : Concert de Sid-Ali
Dris.
SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)
• Samedi 25 février à 10h : Pièce théâtrale Ser
el mifteh (Le secret de la clef), par l’association
Zitouna du théâtre Founoun de Bouira. Mise en
scène par Ahmed Dehniz.
• Samedi 25 février à 18h : Soirée artistique
animée par les groupes D’Zair et Sirocco.
MAISON DE LA CULTURE DE BÉCHAR
• Jusqu’au jeudi 23 février : Salon national des
arts picturaux de la Saoura.
PALAIS DE LA CULTURE
MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)
• Jusqu’au 25 février : Exposition collective d’arts
plastiques «Fenêtres sur le rêve» (à la galerie
Baya).
INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (7, RUE
HASSANI-ISSAD, ALGER)
• Du 2 au 29 février : Exposition «Marseille, cité
des Sud», photographies d’Yves Jeanmougin.
• Jeudi 23 février à 19h : Concert de musique du
monde, par l’artiste palestinienne Kamilya Jubran.
Avec Kamylia Jubran (voix, oûd) et Werner Hasler
(trompette, synthés).
SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)
• Du 17 au 25 février 2012 : Projection du film
Mission Impossible 4, à raison de 3 séances/jour
14h, 17h et 20h. Sauf le 25 février, il y aura une
seule séance à 20h.
• Mercredi 22 février à 18h (à la salle
polyvalente) : Récital poétique «Entre lectures
croisées & musique» avec les poètes Samira
Negrouche et Giuseppe Goffredo accompagnés par
le bandonéoniste Daniele Di Bonaventura.
• Vendredi 24 février à 10h : Pièce théâtrale Ser
el mifteh (Le secret de la clef), par l’association
Zitouna du théâtre Founoun de Bouira. Mise en
scène Ahmed Dehniz.
• Samedi 25 février à 19h :
Concert avec Beihdja Rahal à l’occasion de la sor-
tie de son nouvel album.
COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHAB SALIM
(CHENOUA,TIPAZA)
• Samedi 25 février à 10h : Spectacle divertissant
et éducatif intitulé Sardina oua Bambino par la
troupe Zahret el Adjiyel de Mohammadia.
MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI
DE TIZI OUZOU
• Mercredi 22 février : Casting pour les besoins d’un
film d’Amar Tribèche.
• Jeudi 23 février à 14h : Café littéraire et
philosophique animé par Amar Metref (auteur), sous le
thème «L’Ermite du Djurdjura, roman d’une époque»,
organisé par l’Entreprise d’organisation de
manifestations culturelles, économiques et
scientifiques (EMEV).
Du 25 au 28 février : hommage à Mouloud Mammeri
THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DE
TIZI OUZOU
Mercredi 22 février à 17h : Générale de la pièce La
bonne foi de l’association L’Etoile filante de Tizi Ouzou.
LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE ÉMIR
ABDELKADER, ALGER-CENTRE)
• Mardi 22 février à 14h : François Beaune signera
ses deux ouvrages Un ange noir et Un homme
louche, édités chez Gallimard.
• Samedi 25 février :
Mahmoud Aroua dédicacera son ouvrage L’enfant qui
ne pleure jamais paru aux Editions Lazhari Labter.
A 14h : Hamid Grine signera son ouvrage Camus et le
Narguilé (Un parfum d’Absinthe), édité chez Alpha.
SALLE OUARSENIS DE LA CINÉMATHÈQUE
ALGÉRIENNE (122, RUE LARBI BEN M’HIDI,
ORAN)
• Du 22 au 27 février 2012 : Cycle du film japonais.
Mercredi 22 février :
A 14h : Film La vie d’Oharu femme galante de Kenji
Mizoguchi (1952).
A 17h : Film L’homme au pousse- pousse d’Hiroshi
Inagaki (1958).
SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL FETH (EL
MADANIA, ALGER)
• Samedi 25 février à 17h : «Concert contre le can-
cer» avec les groupes Freeklane, Caravan Serail,
Azamat, El dey, Diwan el Bahdja et Goya. Prix :
300 DA.

Le Soir
d’Algérie
RENAULT ALGÉRIE
La famille des utilitaires
VÉHICULES TOUT- TERRAIN
Les propositions
en campagne
de Nissan Algérie
Une opération
portes ouvertes est
organisée par Renault
Algérie depuis le 19
février dernier et se
poursuivra jusqu'au
29 du même mois
autour de la gamme
des véhicules utili-
taires. Un événement
fêté dans tout le
réseau de la filiale et
permet aux clients de
Nissan Algérie présente à ses clients sa gamme s'enquérir des évolu-
tout-terrain dotée de tous les équipements nécessaires tions technologiques
afin d'affronter les conditions climatiques extrêmes de
ces dernières semaines.
et stylistiques intro-
Nissan Algérie propose des véhicules robustes et duites sur les modèles
intelligents qui savent s'adapter à chaque type de ter- Kangoo Express,
rain offrant au conducteur une sécurité et une sérénité Trafic tolé et Master.
partout et en tout temps. Des véhicules connus et
En ce qui concerne le nouveau Qashqai et le longuement éprouvés et que
Qashqai +2, ils offrent une position de conduite suréle- les clients algériens appré-
vée pour une meilleure vision périphérique et ainsi pal- cient pour leur robustesse,
lier au problème de visibilité induit par le mauvais leur efficacité et leur adapta-
temps. tion à leurs attentes, confort,
En plus des 4 airbags, de l'ABS et de l'EBD pré- design, fiabilité et ergonomie,
sents dans les autres gammes de la marque, ces véhi- d'autant que le renouvelle-
cules sont également dotés de deux dispositifs supplé- ment opéré en 2010 sur cette
mentaires que sont le Contrôle dynamique du véhicule gamme a apporté une plus-
(VDC) et le Brake Assit (BA). value de fraîcheur et de
Le premier, le VDC, est un système électronique modernité tant recherchée.
autonome indépendant du système de freinage qui per- Ajoutons à cela des capaci-
met de maintenir la stabilité du véhicule et sa trajectoi- tés de chargement qui
varient entre 2 et 20 m3.
Renault Kangoo
Express
Tout au long de la
conception de Renault
Kangoo Express, les clients
professionnels ont été inter-
rogés, consultés et écoutés :
les ingénieurs de la Division
véhicule utilitaire ont analysé
en détail comment les arti-
sans, commerçants et
livreurs de grandes flottes uti-
lisaient tous les jours leur
véhicule.
Le constat a été que leur
véhicule est bien plus qu'un
re en virage quand le conducteur fait une manœuvre
simple outil pour se déplacer,
d'évitement d'un obstacle brusque. Le BA, quant à lui,
c'est un bureau nomade où
également appelé aide au freinage d'urgence, est un
ils passent toute leur journée
système qui raccourcit les distances d'arrêt en optimi-
de travail. Pour cette raison,
sant au maximum la puissance de freinage en situation
Renault Kangoo Express a
d'urgence. été étudié pour en faire un
Le Pathfinder et le X-Trail bénéficient de boucliers utilitaire vraiment «particu-
de protection idéals pour affronter la vague de froid. lier».
Ces derniers embarquent la technologie All-Mode 4x4i
qui offre une intelligence permettant une conduite sous
Renault Kangoo Express
est équipé d'un moteur 1.5
contrôle ainsi que le Contrôle de vitesse de descente
dCi 80 ch avec 2 niveaux
(CVD).Le système All Mode 4x4i analyse le terrain et d'équipements Confort et
distribue de manière optimale la motricité à chacune Grand Confort au prix actuel
des roues pour garantir les meilleures traction et tenue de 1 151 000 DA (hors taxe
de route. Il offre différentes possibilités telles que le véhicules neufs).
2WD (2 roues motrices permanentes), le mode Auto (4
roues motrices avec répartition de la force de traction Renault Master, le porte-
entre les deux essieux selon le type de surface) et le drapeau de cette gamme
LOCK (blocage automatique du différentiel) pour le d'utilitaire, propose un design
franchissement. affirmé qui reflète la robus-
Concernant le CVD, il permet au système de régu-
tesse du véhicule.
ler la vitesse en marche avant et en marche arrière et
L'ergonomie du poste de
de rouler à une allure constante très modérée et rester
conduite a été travaillée pour
concentré sur la direction sans toucher au frein ni à
un confort au meilleur niveau
l'accélérateur. La reprise du contrôle de la conduite du marché. Grâce à l'offre
peut se faire à tout moment, en désactivant le CVD. propulsion, la gamme s'enri-
Enfin, grâce aux différents systèmes de sécurité chit d'une 4e longueur (volu-
existants dans la gamme 4x4 de Nissan, les conduc- me utile jusqu'à 20 m3), de
teurs et les passagers bénéficient de véhicules sûrs versions roues jumelées 3,5 t
pour une meilleure assurance et protection sur la route et de nouvelles possibilités
de transformation par les car-
même dans les conditions climatiques les plus
extrêmes. rossiers sur les Master
Traction. Les lignes de
Renault Master sont volon-
taires et expressives et reflè-
tent la robustesse et la fonc-
tionnalité d'un grand fourgon.
L'habitacle offre le plus grand
nombre de rangements fonc-
tionnels du marché. Ces ran-
gements, conçus spécifique-
ment pour accueillir les
objets du quotidien des
clients professionnels, sont
ergonomiques et totalement
intégrés.
Renault Master offre un
confort proche de celui d'un
véhicule particulier.
L'ergonomie du poste de
conduite a été travaillée pour
apporter un confort de haut
niveau même sur les longs
trajets. La robustesse de
Renault Master se traduit par
de bonnes proportions, des
boucliers imposants et pro-
tecteurs ainsi que des
baguettes de protection laté-
rales bien dimensionnées.
Les larges feux arrière
assoient le véhicule et renfor-
cent le sentiment de sécurité.
Renault Master est dispo-
nible en motorisation 2.3 dCi
125 ch en 3 versions fourgon
traction (3 longueurs et 2
hauteurs) et 2 versions four-
gon propulsion (2 longueurs
et 1 hauteur) au prix actuel
de 2 045 000 DA (hors taxe
véhicules neufs).
BON À SAVOIR
Entretien du lave-glace
Sous le capot de
votre voiture se trouve
un réservoir en plas-
tique qui contient le
liquide lave-glace. Il
faut le vérifier réguliè-
rement et le garder à un
niveau correct : la visi-
bilité n'est pas un luxe !
Remplacement. Il n'y a
pas de périodicité standard,
la consommation de lave-
glace ne dépend que de la
fréquence avec laquelle
vous utilisez ces amusants
petits gicleurs qui projettent
le liquide sur votre pare-
brise et occasionnellement
sur les autres usagers voi-
sins sur la chaussée.
Produits
Vous trouverez dans les
stations-services et autres
boutiques autos tous types
Mercredi 22 février 2012 - PAGE
Photos: DR
Trafic Tôlé, propose éga-
lement un confort et une
ergonomie améliorés. La
planche de bord a été redes-
sinée pour intégrer plus de
rangements.
Le véhicule est doté de
nouveaux équipements issus
de l'univers VP rendant la vie
à bord plus confortable.
Equipements, rangements
utiles et fonctionnels et ergo-
nomie sont intégrés au
Renault Trafic pour répondre
aux exigences de la clientèle
professionnelle. Renault
Trafic est équipé d'un moteur
diesel 1.9 dCi 100 ch, il est
proposé en 2 versions châs-
sis court et châssis moyen. Il
est proposé au prix actuel de
1 591 000 DA (hors taxe
véhicules neufs).
L'opération portes
ouvertes Renault véhicules
utilitaires s'adresse à tous les
clients professionnels à la
recherche d'un outil de travail
adapté et adéquat à son acti-
vité journalière. Les futurs
artisans ou chefs d'entreprise
peuvent également acquérir
un véhicule Renault utilitaire
en contractant un finance-
ment Ansej ou Cnac, un véhi-
cule qui les accompagnera
dans la réalisation de leur
projet professionnel.
de produits : concentrés (à
mélanger avec de l'eau) ou
prêts à l'emploi, vous pouvez
même utiliser le produit net-
toyant pour les vitres de la
maison.
Attention, n'utilisez
jamais de détergent. Les
résidus risquent de boucher
les durites. Ce n'est pas faci-
le de conduire avec de la
mousse sur le pare-brise !
Spécial hiver
12
CHEVROLET
CRUZE
STATION
WAGON
La famille
s’agrandit
Forte de son suc-
cès international
avéré, la Chevrolet
Cruze vient de voir
une nouvelle décli-
naison apparaître sur
son livret, à savoir
une station wagon.
sise à mi-chemin
entre les compactes
et les familiales, le fer
de lance du construc-
teur américain s'ap-
puie naturellement
sur le titre du modèle
Chevrolet le plus
vendu.
Au sens propre
comme en sens figu-
ré : avec un gabarit
porté à 4,68 m, la
nouvelle venue rend
17 cm à la berline 5
portes et 8 cm à la
version tricorps.
Logiquement, cette
Cruze station wagon,
plutôt agréable à l'œil
avec sa poupe tra-
vaillée, son hayon
incliné, sa custode
ascendante et ses
optiques étirés,
gagne en volume de
chargement, propo-
sant un comparti-
ment arrière oscillant
entre 500 et 1 500
litres. La poupe, gra-
tifiée d'une calandre
retravaillée encadrée
de nouvaux optiques,
étrenne le restylage
apporté à l'ensemble
de la gamme, tandis
que de nouvelles
jantes font leur
apparition.
Le liquide lave-glace
étant principalement compo-
sé d'eau, il peut facilement
geler et donc devenir totale-
ment inutilisable, si votre
réservoir était plein cela peut
même l'abîmer.
Solution : Il existe du
liquide lave-glace intégrant
un antigel, c'est un bon ser-
vice à rendre à votre voiture
pour les dures nuits d'hiver !

Le Soir
d’Algérie
Top 5 REMPLAÇANTE DE HYUNDAI ATOS
Le challenge de nouvelle Eon
du mois de janvier 2012
Renault maintient le cap
ΠRenault 5 293 (+236%)
Une nouvelle mini-
citadine fait son
apparition chez Hyundai
Algérie en prévision du
 Toyota 4 906 (+326%)
départ en une retraite
méritée de l'Atos. Il
s'agit de Atos Eon, et
elle a été
Ž Hyundai
présentée à la
3 673 (-33%)
presse jeudi
dernier dans
le nouveau
showroom
 Peugeot
3 366 (+48%)
de la
marque à la
rue Hassiba
Ben Bouali.
 Chevrolet 2 340 (-12%)
Une dualité de
prénoms qui
s'expliquerait sans
Meilleures ventes par modèle doute par le succès de
l'ancienne Atos dans
3 086
notre pays et la volonté
Toyota Hilux
Œ
du distributeur de
maintenir cette référence
à une diva pour ne pas
perturber le choix du
client.
+223% Située dans la hiérarchie
2 900
de Hyundai sous la i10, elle
Hyundai Accent

hérite de la lourde mission de
perpétuer le succès de Atos,
d'autant que le segment se
caractérise par une concur-
rence aiguë avec des offres
-4% qui se hissent en qualité et en
variété d'équipements.
Et pour tenter de relever
2 198
Renault Symbol ce défi, les concepteurs de
Ž
cette voiture ont clairement
fait le choix de la modernité.
Atos Eon reprend ainsi les
éléments identitaires du nou-
veau design de la marque
-5% sud-coréenne avec des lignes
1 538
fluides et des formes arron-
Peugeot 207 dies qui font abstraction des

traits tendus d'autrefois.
Des optiques démesurés,
un capot plongeant, une
calandre à double entrée d'air
et un logo plus proéminent.
+38% Des dimensions en évolu-
tion par rapport à Atos, ce qui
1 317
 Dacia Logan
se traduit par une légère amé-
lioration de l'habitabilité.
Néanmoins, la banquette
arrière ne saurait accueillir
trois personnes adultes et de
corpulence moyenne dans
+61%
des conditions de confort
acceptables pour des longs
trajets. En revanche, à l'avant,
Publicité
13
Mercredi 22 février 2012 - PAGE
le conducteur bénéficie de deux finitions. La version antibrouillard… mais point
siège et du volant à multiples entrée de gamme, GL, se dis- d'airbags ou autre ABS. Côté
réglages pour s'assurer tingue par l'absence d'équipe- moteur, Atos Eon est propo-
une position ments aussi utiles sée avec un bloc de 814 cc de
que pra- cylindrée pour une puissance
tiques tels de l'ordre de 56 ch et un
que la couple de 75 Nm à 4 000
direction tr/mn.
assis- Il est associé à une boîte de
tée, la vitesses manuelle de 5 rap-
ferme- ports. Selon la fiche tech-
ture nique du constructeur, cette
cen- nouvelle mini-citadine affiche
trali- une consommation moyenne
s é e mixte de 4,8 litres aux 100 km
d e s et une vitesse maxi de
140 km/h.
Les responsables de Hyundai
ouvrants, le Motor Algérie affirment que la
troisième feu de disponibilité de ce modèle est
stop, les airbags, etc. La ver- d'ores et déjà assurée à tra-
de conduite adaptée sion GLS propose, pour sa vers un stock qui s'élèverait
à sa morphologie physique. part, une dotation autrement actuellement à 1 500 exem-
Disponible en deux versions, plus large qui englobe la cli- plaires. Son prix de vente est
GL et GLS, elle affiche une matisation, les vitres élec- fixé à 776 999 DA pour la GL
nette disparité dans la dota- triques, la connexion USB et et 865 000 DA pour la GLS.
tion en équipements entre les Bluetooth, vitres teintées, feux B. Bellil
TROPHÉE DE LA VOITURE DE L’ANNÉE
La dernière ligne droite
Les épreuves de sélection
de la voiture de l'année en
Algérie initiée par le Club des
journalistes automobiles algé-
riens (CJAA) entament la der-
nière ligne droite. En effet,
depuis mercredi dernier, les
membres du CJAA ont entrepris
les essais techniques sur les
cinq (5) véhicules retenus sur
une liste initiale de 39 modèles
toutes marques confondues. Il
Photos : DR
s'agit de la Citroën C4, Ford
Focus, KIA Sportage, Nissan
Micra et Peugeot 508. Il est vrai
que les finalistes étaient au
nombre de sept (7), mais les
représentants de Toyota et de
BMW n'ont pas mis à la disposi-
tion des journalistes les
modèles retenus également, à
savoir nouvelle Yaris et nou-
veau BMW X3.
La sélection de la voiture de
l'année s'effectue sur la base
d'une série de critères relatifs à
la sécurité, le confort, le design,
les équipements, le comporte-
ment routier, le respect de l'environnement, jury de sélection est composé de 19 journa-
les ventes et le prix. La désignation de la listes spécialisés représentant des maga-
zines, des sites Internet et des quotidiens
lauréate se fera dans les jours qui viennent
et la remise du trophée est prévue une nationaux.
semaine avant le prochain Salon d'Alger. Le B. B.

Le Soir
d’Algérie
Hassan Yebda a la foi
FOOTBALL / LE DIAGNOSTIC A CONFIRMÉ LA RUPTURE DES LIGAMENTS CROISÉS
Le diagnostic radiolo-
gique est terrible :
Hassan Yebda, l’interna-
tional algérien du FC
Grenada est out pour, au
moins, les six (06) pro-
chains mois.
Les examens effectués
lundi par le service médical du
club andalous ont confirmé les
prévisions établies juste après
l’accident survenu lors de l’en-
traînement samedi après-midi.
Hassan Yebda est victime
d’une rupture des ligaments
croisés du genou droit et une
rupture de la corne postérieu-
re du ménisque latéral. Une
blessure qui nécessite une
opération chirurgicale suivie
d’une longue période de
rééducation fonctionnelle.
Cela devrait obliger le joueur à
manquer à son équipe pen-
dant les six à huit mois pro-
chains. Autant dire que la sai-
son de Yebda est terminée et
que son retour sur les terrains
ne devrait être probable qu’au
mois de septembre ou octobre
de cette année. C’est dire
qu’outre le match de ce 29
février à Banjul, face à la
Gambie, Yebda fera l’impasse
des rencontres des Verts en
juin- juillet comptant et pour
les éliminatoires de la CAN-
2013 et celles de la Coupe du
monde 2014.
Une épreuve que le joueur
a déjà connue par le passé en
ayant subi pratiquement une
blessure similaire sur le genou
gauche. Un vieux souvenir
que le joueur formé à l’AJ
Publicité
Auxerre ne veut revivre en
annonçant aussitôt la confir-
mation du diagnostic qu’il allait
consulter un spécialiste pari-
sien, le même qui l’avait opéré
du genou gauche, quelques
années plus tôt. Selon des
informations de sites espa-
gnols, Yebda sollicitera le ser-
vice de chirurgie orthopédique
du centre hospitalier «Pitié-
Salpêtrière» à Paris qui était
dirigé jusqu’en 2005 par le Pr
Saillant, celui-là même qui
avait pris en charge les
grandes vedettes du sport
international dont le plus
célèbre reste le Brésilien
Ronaldo.
Il faut juste rappeler que la
première blessure a failli
mettre sérieusement entre
parenthèse la carrière du
champion du monde U17 avec
la France. Yebda, également
touché au ménisque quand il
évoluait, sous forme de prêt à
Portsmouth, a dû passer sur le
billard et sa participation au
Mondial-2010 n’a été décidée
qu’au dernier moment.
Concernant l’éventualité de
le remplacer par un autre élé-
ment, le quotidien As a révélé,
dans son édition d’hier, qu’il
est quasi impossible pour le
club de Quique Pina de
prendre sur le marché local un
joueur pour suppléer la longue
indisponibilité de l’Algérien.
Faute de moyens financiers
ou en raison de l’absence de
«bonnes affaires» sur le mar-
ché local. La réglementation
en Espagne ne permet pas
(contrairement à ce qui se fait
Sports
en France, par exemple) aux
clubs de recruter des joueurs
locaux ou étrangers qui se
trouvent au chômage. Le FC
Grenada, coaché par Juan
Carlos Cardero, doit donc se
contenter de puiser dans sa
réserve pour pallier l’absence
de Yebda, signataire d’un
contrat de trois saisons. Un
coup dur qui retarde la renais-
sance d’un footballeur que les
grands d’Europe voulaient
engager, peu gâté par le sort
mais qui garde la foi de revenir
au premier plan dès la fin de
sa convalescence. Pour un
Photos : DR
nouveau départ.
M. B.
SMAÏL BOUZID (DÉFENSEUR DE BANI-YASS) :
«Je retournerai en Europe
la saison prochaine»
Le défenseur international
algérien de Bani-Yass SC (D
1 émiratie de football), Smail
Bouzid, a annoncé son retour
en Europe dès la fin de la sai-
son en cours, expliquant son
choix de jouer au Golfe par
des raisons «purement finan-
cières».
«J'ai choisi de jouer aux
Emirats pour des raisons
purement financières. Avec
PAS Giannina (D 1 grecque),
je n'ai touché aucun centime
depuis quatre mois, c'était
insupportable pour moi. Une
chose est sûre, je retournerai
jouer en Europe dès la saison
prochaine», a affirmé le défen-
seur des Verts à la Radio
nationale. Smaïl Bouzid s'est
engagé avec Bani-Yass jus-
qu'à la fin de la saison, en pro-
venance de PAS Giannina,
dont le contrat a été résilié en
raison d'un différend financier.
«Je me sens bien à Bani-
Yass. Je suis en train de bien
travailler sous la houlette de
l'entraîneur argentin Gabriel
Calderon. Je vais donner le
meilleur pour honorer mon
contrat, avant mon éventuel
retour en Europe», a-t-il ajou-
té. Evoquant le prochain
match de la sélection nationa-
Mercredi 22 février 2012 - PAGE
le face à la Gambie, le 29
février à Banjul, pour le comp-
te du second tour des élimina-
toires de la Coupe d'Afrique
des nations CAN-2013, l'an-
cien joueur du MC Alger relè-
ve la difficulté de ce déplace-
ment. «C'est un match
extrêmement difficile pour
nous. En Afrique, il n'y a plus
de petites nations, nous
devons rester vigilants et faire
preuve de solidarité», a affir-
mé Bouzid, estimant que
l'équipe nationale est appelée
«à rester bien concentrée,
notamment au début de la
partie», a-t-il conclu.
14
AS KHROUB
Azzedine Aït-
Djoudi, nouvel
entraîneur
Azzedine Aït-Djoudi a été
désigné aux commandes de la
barre technique de l'AS Khroub
(ligue 1 professionnelle de foot-
ball), a indiqué le président du
club, Abdelkrim Kitouni.
La direction de l’ASK s’est
entendue avec l’ancien sélec-
tionneur de l’équipe nationale
olympique pour qu’il drive
l'équipe jusqu'à la fin de la sai-
son, a ajouté la même source,
soulignant qu’Aït-Djoudi devra
parapher son contrat demain
pour entamer aussitôt son tra-
vail.
Azzedine Aït-Djoudi, qui
avait dirigé les Diables rouges
durant une partie de la saison
2009-2010, succède ainsi à El
Hadi Khezzar qui a officielle-
ment déposé sa démission,
lundi dernier, après l’avoir
annoncée juste après le match
nul concédé at home (0-0) face
à la JS Kabylie pour le compte
de la 20e journée du champion-
nat national. Selon le président
du club khroubi, l'objectif assi-
gné au nouveau coach est de
«redresser la barre pour assu-
rer un maintien honorable
parmi l'élite».
 15
Le Soir
d’Algérie
Sports Mercredi 22 février 2012 - PAGE

Le FC Barcelone suspendu
FOOTBALL / IL POURRAIT QUITTER LE CLUB EN FIN DE SAISON BOXE : WSB (57-61 KG)

aux lèvres de Guardiola
Le FC Barcelone vit
ces jours-ci dans la
satisfaction d'avoir
retrouvé son jeu à l'oc-
casion de la correction
infligée à Valence
dimanche (5-1), mais
aussi dans une incertitu-
de : son entraîneur Pep
Guardiola renouvellera-t-
il son contrat à la fin de
la saison ?
La direction du Barça a
ainsi beau s'affirmer confian-
Abdelkader Chadi
envoie le Chinois
vées ces derniers jours au
Xiaohu Liu au tapis
Le boxeur algérien Chadi
sein de l'institution Blaugrana Abdelkader (Paris United) a
pour inciter Guardiola à res- battu le Chinois Xiaohu Liu
ter. A commencer par les (Beijing Dragons) par K.-O.
joueurs. Les principaux technique au 5e round, dans
cadres du vestiaire barcelo- un combat comptant pour la
nais ont ainsi rivalisé de compétition de la World
déclarations pour amener Pep Series of Boxing (WSB), dis-
à resigner. putée hier à Pékin.
Messi, à peine sorti du Cette victoire confirme la
Camp Nou où il a inscrit grande forme de Chadi qui
dimanche un quadruplé, a s'était déjà illustré, le 4 février
ouvert le bal : «Nous voulons dernier, à Bakou en battant le
que Guardiola poursuive au numéro un actuel de la caté-
nom de tout ce qu'il représen- gorie (57-61 kg), l'Azéri
Photos : DR
par équipes, car elle s'est
engagée tardivement en rem-
placement de la franchise
Pohang Poseidons (Corée du
Sud) pour le compte de la
Conférence asiatique.
Rahou avait battu
l'Américain Lamour Rassel
(franchise Los Angeles) aux
points (3 à 0), dans la catégo-
rie des 75 kg, rappelle-t-on.
Dans le groupe A, les
quatre équipes qualifiées aux
quarts de finale sont Dynamo
Moscou, Milano, Astana et

te, les récents propos du
technicien catalan, laissant
transparaître une certaine
usure, inquiètent le club
Blaugrana et son entourage.
Au point que le journal cata-
lan Sport titrait dans son édi-
tion de dimanche : «Tenemos
un problema» (Nous avons un
problème).
Samedi, avant la démons-
tration du Barça au Camp
Nou face à Valence (5-1),
Guardiola avait en effet décla-
ré «avoir encore besoin de
temps» pour être au clair sur
te pour nous». D'autres lui ont
emboîté le pas, comme Piqué
: «Il est la pièce maîtresse de
cette équipe, nous voulons
qu'il continue», ou encore
Iniesta : «Avec Guardiola, il
nous reste encore beaucoup
de grandes choses à vivre».
Jusqu'à Xavi, homme fort
du vestiaire et ancien parte-
naire de jeu de Guardiola, qui
s'est même fendu d'un pro-
nostic : «Je pense que
Guardiola finira par resigner.»
Déclarations d'amour
du Barça à Guardiola
Zubizarreta. L'élan de soutien
des joueurs du Barça envers
leur entraîneur peut en tout
cas avoir son importance
dans le choix final de
Guardiola.
L'ancien joueur du Barça,
qui a pris la direction de
l'équipe première en 2008,
remportant notamment en
tant qu'entraîneur trois Ligas
et deux Ligues des cham-
pions, se trouve actuellement
devant un dilemme : d'un côté
Modadi Magzibekov (franchi- Mumbai Fighters.
se Baku Fires/ Azerbaïdjan). Les franchises qualifiées
Les deux autres boxeurs du groupe B sont Baku Fires,
le défi de poursuivre l'aventu-
algériens, Abdelhafid Mexico City, Paris United et
re avec un groupe auquel il
Benchebla et Chouaib Leipzig Leopards.
est attaché.
Bouloudinet, avaient, pour La franchise d'Astana
Quant au timing de sa
leur part, grandement contri- Arlans (Kazakhstan) affronte-
décision, le journal catalan El
bué à la qualification de leur ra en quarts de finale la fran-
Mundo deportivo, constatant
équipe Astana Arlans chise de Mexico, alors que
que Guardiola, lors de ses
(Kazakhstan) pour les quarts Paris United affrontera Dolce
renouvellements de contrat
de finale. En revanche, Cabanna (Milan).
précédents (en 2010 et 2011),
l'équipe d'Abdelmalek Rahou La manche aller est pré-
avait toujours livré sa réponse
(Franchise Bangkok vue le 3 mars prochain, alors
au cours de semaines sans
Elephants) n'a pas pris part que celle retour est program-
compétition pour le Barça, fai-
sait remarquer que la semai- aux qualifications de la WSB mée pour le 9 du même mois.
TENNIS DE TABLE
ne de matches internationaux

64 pongistes au
pèsent la routine et la difficul- du 27 février serait peut-être
son choix de prolonger ou Ces déclarations d'amour té de se maintenir sans cesse le moment où Pep lèverait le
non son contrat, qui arrive à en cascade sont d'autant plus

2e critérium national
au plus haut niveau, de l'autre voile sur son avenir.
échéance à la fin de cette sai- intenses que le doute qu'a
son. laissé planer Guardiola par EUROPA LEAGUE (16 DE FINALE, e

«Je ne le sais pas encore, ses propos semble tenace.

RETOUR)

Porto vise l'exploit

j'ai besoin de davantage de Pourtant, la direction du Soixante-quatre pongistes rium, l'athlète Samy Khrouf
temps. Je ne peux pas tra- club se montrait, elle, assez dont 32 dames disputeront les (AJS Khroub), détenteur du

vailler dans un club si exi-
geant si je ne suis pas sûr
d'être en possession de
toutes mes forces», avait
ainsi expliqué le coach cata-
lan.
Face à cette indécision, de
nombreuses voix se sont éle-
sereine. «Nous n'éprouvons
ni doutes, ni nervosité. Nous
avons pleinement confiance
en Pep, la même que nous lui
témoignons depuis sa premiè-
re année d'entraîneur», a
déclaré samedi le directeur
sportif du club, Andoni
à Manchester City
Porto, tenant du titre de
l'Europa League mais défait
2-1 à domicile en 16es de fina-
le aller, doit réaliser un exploit
invaincu depuis 2008 et 15
matches consécutifs à domici-
le dans son antre...
Le vainqueur de ce 16e de
24 et 25 février à la salle OMS
Chahid Mohamed-Hendjar de
Maqaria, à Hussein Dey
(Alger), le 2e critérium national
de tennis de table individuel,
avec pour mission d'engran-
ger des points supplémen-
taires qui vont leur permettre
titre, est premier chez les
messieurs, devant Mohamed
Salah Ziadi (NR Zéralda),
alors qu'en dames, la premiè-
re place est occupée par
Fatiha Bouclarès (ESM
Boudouaou), suivie de Fatma
Zohra Mebrouk (NRW Alger),

DE PARTOUT
sur le terrain de Manchester
City afin de se qualifier pour
les 8es, aujourd’hui en match
ALLEMAGNE avancé des 16 es de finale
finale affrontera le Legia
Varsovie ou le Sporting
Lisbonne. Les deux équipes
s'étaient séparées sur un nul
de se qualifier pour la finale, Katia Kessaci et Chahinez
a-t-on appris auprès de la Bougadoum (ESM
fédération (FATT). Cette com- Boudouaou). «Ces critériums
pétition était initialement pré- nationaux se veulent être une

Mertesacker, opéré, confiant

vue pour les 17 et 18 février, opportunité pour les athlètes
retour. Exploit, le mot n'est (2-2) à l'aller, en Pologne. mais a dû être reportée pour afin d'augmenter leur volume
pas trop fort : le club portu- Jeudi, Manchester United

pour l'Euro-2012
Le défenseur central internatio-
nal Per Mertesacker s'est déclaré,
gais ne s'est jamais imposé
en Angleterre en 14 déplace-
ments européens (2 nuls et
12 revers), et City reste
pourra valider son billet pour
les 8es (après sa victoire 2-0
sur le terrain de l'Ajax
Amsterdam).
des raisons techniques,
indique l'instance fédérale. Le
tournoi d'Hussein Dey fait
suite au 1er critérium organisé
en novembre dernier à la salle
compétitif et élever le niveau,
à l'instar de ce qui se fait au
niveau international», a expli-
qué le vice-président de la
FATT, Lyès Khenniche.

hier, confiant pour sa participation
à l'Euro-2012 quatre jours après
avoir subi une opération des liga-
ments d'une cheville blessée en
Championnat d'Angleterre avec
son club d'Arsenal. «L'Euro n'est
pas en danger. Tout s'est bien
passé et j'ai déjà commencé la
rééducation», a écrit Mertesacker,
27 ans, sur sa page Facebook,
incapable toutefois de dire quand
il pourra rejouer avec Arsenal.
Arsène Wenger, l'entraîneur français des Gunners, avait
annoncé une absence de «longue durée» après l'opération de
son défenseur central.
La blessure de Mertesacker prive le sélectionneur alle-
mand d'une nouvelle pièce maîtresse pour le match amical
contre la France, le 29 février à Brême, après les indisponibili-
tés de Mario Götze, Lukas Podolski et Bastian
Schweinsteiger.
Start
Aujourd’hui (18h)
Aller
Manchester City (ENG)-Porto
(POR) 2-1
Jeudi 23 février
A partir de 20h
Valence (ESP)-Stoke City (ENG)
1-0
Athletic Bilbao (ESP)-Lokomotiv
Moscou (RUS) 1-2
Twente (NED)-Steaua Bucarest
(ROM) 1-0
PAOK Salonique (GRE)-Udinese
(ITA) 0-0
PSV Eindhoven (NED)-
Trabzonspor (TUR) 2-1
Bruges (BEL)-Hanovre (GER) 1-2
Standard Liège (BEL)-Wisla
JEUX SPORTIFS UNIVERSITAIRES (PHASE RÉGIONALE)
Cracovie (POL) 1-1
A partir de 21h05
Olympiakos (GRE)-Rubin Kazan
(RUS) 1-0
Besiktas (TUR)-Braga (POR) 2-0
Manchester United (ENG)-Ajax
Amsterdam (NED) 2-0
Metalist Kharkov (UKR)-
Salzbourg (AUT) 4-0
Anderlecht (BEL)-AZ Alkmaar
(NED) 0-1
Atletico Madrid (ESP)-Lazio
Rome (ITA) 3-1
Schalke 04 (GER)-Viktoria Plzen
(CZE) 1-1
Sporting Portugal (POR)-Legia
Varsovie (POL) 2-2.
OMS de Sidi Moussa qui avait
regroupé 32 athlètes
(hommes-dames) et à l'issue
duquel les 12 premiers se
sont qualifiés au second crité-
rium. Les athlètes engagés
joueront, au cours du rendez-
vous d'Alger, onze matches,
et chaque victoire rapportera
deux points contre un point
pour une défaite et zéro point
pour le forfait. A l'issue de la
phase de poules, se dégage-
ront les athlètes qui dispute-
ront le tableau pour le titre et
celui pour le maintien, lors du
prochain critérium prévu en
avril prochain, probablement à
Alger. A l'issue du 1er crité-
Outre cet objectif, la FATT
essaye, depuis deux saisons,
d'aligner les critériums natio-
naux aux Masters de tennis,
où les meilleurs se mesure-
ront à chaque fois et récolte-
ront des points qui seront
additionnés à chaque fois et
suivront la carrière des ath-
lètes.
Programme du 2e
critérium
-24 février 2012 : phase de
poules : 9h-12h et 14h-18h.
-25 février 2012 : suite (9h-
12h), suivie de la cérémonie
de clôture et remise des
récompenses.

Tiaret qualifiée dans deux disciplines

ANGLETERRE

Rafael van der Vaart de retour Entamées depuis le 17 comme le palais des sports conditions étaient réunies par la échecs. La ville de Sidi
Le milieu de terrain de Tottenham, Rafael van der Vaart, février à Tiaret, les élimina- abritant les jeux d’échecs, le direction des œuvres universi- Boumediène, quant à elle, s’est
blessé à un mollet depuis trois semaines, reprend l'entraîne- toires des Jeux universitaires, volley-ball le basket-ball ou taires de Tiaret pour la réussite qualifiée aux dépens de
ment aujourd’hui et sera prêt pour le match face à Arsenal phase régionale garçons, aux- encore le tennis de table, ont de cet événement, lequel a été Relizane en volley-ball alors
dimanche, en championnat, a annoncé le Néerlandais sur son quelles ont pris part plusieurs reçu un public nombreux caractérisé par une satisfaction qu’en football, l’honneur est
site internet. «Je récupère très bien de ma blessure. Je délégations, représentant 13 depuis l’ouverture de la compé- totale, de l’avis des représen- revenu à Mosta en prenant le
pense rejoindre l'équipe à l'entraînement mercredi et je me DOU de l’ouest du pays, ont tition où la concurrence s’est tants des délégations. Ainsi, dessus sur Tlemcen. En tennis
concentrerai alors sur le match d'Arsenal. Je serais très heu- été clôturées lundi à travers avérée rude, d’autant que les après quatre jours de confron- de table, en revanche, ce sont
reux de jouer contre Arsenal. J'ai hâte», a-t-il indiqué. plusieurs salles et terrains, en participants se disputaient tation entre les différents clubs, les gars d’El Ouarsenis qui l’ont
Van der Vaart, 29 ans, a manqué les trois derniers fonction des disciplines spor- âprement une qualification pour quatre wilayas ont gagné dont emporté sur la wilaya hôte. A
matches de son équipe et notamment la large victoire sur tives figurant au programme du le compte de la phase finale Tiaret, qui a imposé sa supré- noter la bonne organisation qui
Newcastle en championnat (5-0), il y a dix jours. Il a inscrit tournoi. En effet, les stades de prévue le 19 mai prochain à matie en battant son homo- a marqué le déroulement de
neuf buts cette saison en 29 rencontres, toutes compétitions Karmane et de Sougueur l’occasion de la Journée natio- logue de Tlemcen (Mansourah) ces festivités sportives.
confondues. réservés au football tout nale de l’étudiant. Toutes les en basket-ball et Tissemsilt en Mourad Benameur
 Le magazine de la femme
magfemme03@yahoo.fr
Le Soir
d’Algérie

Mercredi 22 février 2012 - PAGE 17 Page animée par Hayet Ben

Pizza à la tomate Trucs et astuces

pimentée - Pour bien digérer l'ail,
il suffit de lui enlever
son germe.
- Pour mieux digérer le
chou fleur, il suffit de le
cuire dans deux eaux,
et de bien écraser à la
fourchette avant de le
manger.
Fatiguée... et si
c'était une anémie ?
Fatigue permanente,
essoufflement,
battements de cœur
irréguliers... Et si c'était
une anémie ? Elle est
fréquente, surtout à
cause d'un manque de
fer. Et certaines parties
de la population sont
particulièrement à
risque.

30 g de levure de boulanger, 5 cl d’huile d’olive, L'anémie a de nombreux

5 cl d’eau tiède, 200 g de farine - Les aliments
Garniture : 1 kg de tomates mûres, pelées et constipants : le riz, la
concassées, 1 c. à s. de sucre, 4 gousses d’ail, carotte, la banane, le
1 piment rouge, 2 c. à s. d’huile d’olive, 1 branche thé très infusé
de basilic, sel - Les aliments qui
«régulent» le transit : le
symptômes
Quand l’anémie est
modérée, elle peut passer
inaperçue. Plus le déficit
en globules rouges, et
donc en hémoglobine, est

Photos : DR
Mélangez la levure et l’eau tiède. coing, les pruneaux important, plus les
Malaxez, du bout des doigts, la farine, l’eau et l’huile - Les légumes secs sont symptômes sont eux
pour obtenir une pâte élastique et homogène. souvent difficiles à aussi présents.
Laissez-la reposer dans un endroit chaud 20 mn pour digérer. Pour contrer ce L'anémie entraîne surtout femmes enceintes, le Comment traiter
qu’elle lève. Hachez l’ail. Préchauffez le four à 200 °C. phénomène, il suffit de une fatigue excessive manque de fer est l'anémie ?
Dans une casserole, mettez les tomates avec le sucre bien les faire tremper permanente. Mais extrêmement fréquent. Lorsqu'une anémie est
et une pincée de sel, faites cuire à feu moyen jusqu’à avant de les cuire. d'autres signes peuvent Leurs besoins quotidiens détectée par un test
ce que le liquide soit évaporé. être présents : en fer passent en effet à sanguin, il est important
Faites revenir dans une petite poêle l’ail écrasé et le Essoufflement à l'effort, 50 mg, contre 18 mg en d'en déterminer la cause.
piment pour que l’ail prenne couleur. Versez dans la augmentation du rythme temps normal. Celle-ci est souvent
sauce tomate. cardiaque, vertiges, maux Les personnes âgées bénigne : femme jeune qui
Etalez la pâte en rond pour former une grande pizza, de tête, bourdonnements sont aussi très souvent a des règles très
déposez-la sur la plaque huilée du four. dans les oreilles. touchées par l'anémie : la abondantes par exemple..
Déposez dessus la sauce tomate et mettez au four Il n'est cependant pas prévalence chez elles est Après une
20 mn. A la sortie du four, déposez des feuilles de évident de détecter une supérieure à 10%, et plus supplémentation en fer,
basilic et servez chaud. anémie en se basant sur élevée encore pour les une prise de sang
ces symptômes, qui ne personnes vivant en quelques semaines plus

Les aphtes
sont pas très spécifiques. institution. tard permettra de vérifier

GROSSESSE
Enfin, les végétariens que le taux d'hémoglobine

Attention au
Des groupes à risque sont plus souvent à risque remonte bien. Mais
d'anémie d'anémie parce qu'ils ne l'anémie peut aussi être le

Eviter de consommer des aliments
(épices, fromages, chocolat,
amandes, noix, fromage...)
susceptibles de favoriser l’apparition
des aphtes.
paracétamol !
L'anémie est plus
fréquente dans certaines
tranches de la
population : les femmes
sont plus à risque, surtout
Une femme enceinte qui prend
avant la ménopause, à
presque quotidiennement du
paracétamol double le risque cause des pertes de sang
d'apparition chez l'enfant d'une liées aux règles. Chez les
respiration sifflante, un facteur de
consomment pas de seul signe apparent de
protéines animales. pathologies potentiellement
Même s'il est possible graves (un cancer
d'être végétarien sans colorectal qui fait saigner
manquer de fer, un l'intestin par exemple). Elle
contrôle sanguin mérite donc toujours un
occasionnel est donc diagnostic précis et un
conseillé. suivi adapté.

Pain d'épices
prédisposition à l'asthme. prescrira du paracétamol (et pas de
Selon les chercheurs, de fortes doses l'aspirine) à condition de ne pas en
de paracétamol peuvent léser des prendre quotidiennement. Rappelons
organes tels que le foie et les qu'une femme enceinte ne
reins, tandis que des doit jamais prendre 250 g de farine, 1 sachet de levure,
recherches sur l'animal d'aspirine. Par ailleurs, 100 g de sucre, 1 c. à c. de 4 épices,
suggèrent qu'elles toute automédication 250 g de miel, 2 œufs
peuvent également est rigoureusement
endommager les tissus déconseillée
Respecter des mesures d’hygiène tapissant les voies durant une
buccodentaire strictes (brosse à dent, fil respiratoires. Si la prise grossesse. Seul le
dentaire, solution fluorée). Pour d'un antalgique se médecin jugera
diminuer la douleur, il est possible de révèle vraiment essentielle ou non
tamponner les aphtes avec un collutoire indispensable durant une la prescription d'un
désinfectant. Il est conseillé de grossesse, le médecin médicament.
s’orienter vers un médecin lorsque les

Rhume
aphtes apparaissent trop souvent,
lorsqu’ils dépassent les 1cm de
diamètre (géant), lorsqu’ils saignent ou
que la douleur est trop intense. Choisissez le bon mouchoir Hydratez la peau tout
S'alimenter en nutriments ou Bannissez celui en tissu, c'est un autour du nez
compléments riches en vitamine C et/ou nid à microbes. Optez plutôt pour Attention, les
vitamines B. Ces vitamines auraient un des mouchoirs jetables, ils sont frottements entraînent
effet favorable pour soigner et prévenir doux et résistants. En revanche, une vasodilatation
les aphtes. Veillez donc à un bon évitez essuie-tout et papier des vaisseaux et le Mélanger la farine et la levure.
équilibre acido-basique, en faisant toilette, plus costauds mais plus nez devient Ajouter le sucre et les épices.
attention à l'alimentation : les viandes irritants. Ensuite c'est une rouge. Massez Faire chauffer le miel et ajouter au mélange
rouges, sucreries, melon, noix, etc. question d’épaisseur. Les le dessous des précédent.
favorisent l'apparition des aphtes. Par mouchoirs en boîte distributrice narines avec Ajouter les 2 œufs et bien mélanger.
contre une alimentation comportant des sont plus fins que ceux en étui. une crème Verser dans un moule et faire cuire à 160° C.
salades rééquilibre cette surcharge Les deux peuvent être recouverts épaisse et Surveiller la cuissson à partir de 45 min.
d'acidité. de lotion adoucissante. grasse.
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Le Soir
d’Algérie Détente
MOTS FLÉCHÉS
Mercredi 22 février 2012 - PAGE

Par Tayeb Bouamar

Son nom
----------------
Son Son club Son poste
prénom
Hammam Roulé
---------------- Vrais ----------------
Conviendrait ---------------- Dans la
---------------- Wilaya
Grasse peine
Note Fer Nazis
---------------- ---------------- ----------------
Cheminée Radium Personnel
---------------- ---------------- ----------------
Jour Diplôme Cloîtrer
Gros titre Terre
---------------- ----------------
Situé Humide
---------------- ----------------
Acariâtre Peintre français
Digitigrade
---------------- Saison Légume
Sélénium ---------------- ----------------
---------------- Protections Capitale
Ample
Erigée Monnaies
----------------
---------------- Possessif
Graisse ----------------
Article
Assemblés
Préserve ----------------
---------------- Pistolet
Compétition ----------------
Shoot
Politesse Hauteur
---------------- ----------------
Bruit Vague
Céréale Balustrade
---------------- ---------------- Titane
Détergent Note ----------------
---------------- ---------------- Argent
Suça Mortel
Issue Demeure Ennuyant
---------------- ---------------- ----------------
Maestro Rame Vieux (inv.)
Cube Trompé
---------------- Charpente ----------------
Pays ---------------- Jeu
---------------- Parti ----------------
Bulletin Induration
Boisson Juge arabe
Dirigée Diplôme ---------------- ---------------
---------------- ---------------- Aliment Foot à
---------------- Constantine
Pronom Pronom ----------------
Plomb Décodé
Opère Ministre
---------------- algérien
Invita

Esquinté

ENUMÉRATION
---------------- Son métier
Article

L ET T R E S D E : Savoie
Ces colonnes abritent les noms de
5 œuvres de Jean Jacques Rousseau.
1
S
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. 2 A 1- STATION DE

Définition du mot restant = 3 V SPORTS D’HIVER

«Philosophe français» 4 O 2- MASSIF

R C I S A R T R E E L I 5 Y
A
3- MASSIF

E O A E S S C I E N C M
6 4- LAC

R 5- VAL

V S L L R U S S R U E E
7

8 D 6- RÉGION

E T C O S S 7- VILLE

R A O C E T
8- VILLE

I R N S T R
E T F I L A S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
S N E S S I O N S D E S MOTS FLÉCHÉS MEC-AVE-VOLCAN-L B-GA-RA-VAIN-PEU

D O C U D E R I A T I L
GÉANTS EC-RIE-RE-IES-HA AVANCA-CERF-PARC
STENOGRAPHIE-COU NOTAS-PEGRES-PAN LANCA-POLI-SARAH
IULE-ECRIER-NOUS TUES-SAVEUR-NAIT L-GSPETROLIERS-E

U P R O M E N E U R S O
MES-SM-ROT-COURU STE-SA-ETE-LOIRE
IR-VOISIN-VE-PAR -A-BOUGRE-NIEE-R
LETTRES
L-FOU-US-BETE-LP A-FAUVES-CIEL-ON
INFIRME-RER-TA-A RCA-DAN-PUER-UTE SAMARKAND
TE-LIE-SECOUE-MT TRAVESTIR-RACEES --RIGESTAN----
URNES-GALANT-SOI -----CAPITALE-
1- REVERIES DU PROMENEUR SOLITAIRE DUES-GA-ANE-NE-O MOTS FLÉCHÉS ----TIMURLANG-

2- DU CONTRAT SOCIAL
EDO-ARRETE-SAVON -CHAHBOUR-LABANE ---ISLAM------
-A-FRANCE-CE-RU- ROUX-ORNAS-MARI-
3- CONFESSIONS
----GUREMIR---
D-AR-TIE-PARRAIN IRE-RU-IS-REVELA -OUZBEKISTAN--
4- DISCOURS SUR LES SCIENCES ET LES ARTS
ESTONIE-COBRAS-A AS-VAGUE-NOUES-I
------ASIE----
TOULON-TORRES-TI D-NIMES-SAUTS-LL
5- EMILE
CHAHZENDAB----
OI-EN-HAUTES-GAR -LASER----GE-MOI
UREE-DENVER-MANO HIVER-----E-GITE --CHIRDOR-----
REE-MER-RR-RAI-B AMER-M-----SALIR --------------
MOT RESTANT = SARTRE NE-MALICE-DON-AI NET-DELON-NOIE-G --------------
E-CARTAS-DENIER- DS-BETIS-BAIN-FA --------------
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
19
Le Soir
d’Algérie Détente Mercredi 22 février 2012 - PAGE

Par Tayeb Bouamar

Club
égyptien

Naif
---------------- Dinar (inv.)
Plante ----------------
---------------- Lentille
Bander
Dans l’œil Crack
Pour deux ---------------- ---------------- Précieux
---------------- Près de Consonne ----------------
Marseille double
Abat ---------------- ---------------- La première
Possessif Erbium
Etablissement Pareil
français ----------------
Insectes
---------------- ----------------
Plus
Monstre qu’assez
Poils
Réfute ---------------- Transpira
---------------- Dandiner ----------------
Rejetés ---------------- Espace
Report
Révèle Situé Dans la
---------------- ---------------- Aride rose
Infinitif Radium ----------------
---------------- ---------------- ----------------
Divinité
Barouds Huile Article
Voies
Avoir honte ----------------
---------------- Sans intérêt
Isolées ----------------
Gratte
Glaces Déguste
---------------- ----------------
Exhiber Métallique
---------------- ----------------
Mesures Choix
Attache Pays Thulium
---------------- ---------------- ----------------
Arbre Façonnée Liquide
Mauvais Organisation Période
film internationale ----------------
---------------- En vogue
---------------- Fin de ----------------
Exclure soirée Qualités
Auteur Malaxeur
français ----------------
Limites
---------------- ----------------
A payer Aliment
Inutile
Ecole Gonflement ----------------
---------------- ---------------- Pas assez
Viande Partie ----------------
Préposition
Préposition
Note Dingue ----------------
---------------- ---------------- Epaulé
Gîte Via (pho.)
Peines Fruits
---------------- ---------------- Déviations
Déchiré Tourne

Pays Confus
---------------- ----------------
Avale Ceinture
A écrit «Le Auteur Diplôme
algérien Note
déserteur» ----------------
---------------- ----------------
---------------- Héritage Dans la Induration
Robe (pho.) rose
Acteur Substance Coupe
espagnol ---------------- d’Afrique
---------------- Monnaies ----------------
Enduit Succombes
Cube Compagnons Passerelle
---------------- ---------------- ----------------
Cycle Ingurgitées Désemplis
Quartiers Lombric
de viande Sabotes ----------------
---------------- Sans avis
Légumes
Île Refus Entames Titre
---------------- ---------------- ---------------- ----------------
Plia Dans la nuit Note Sodium

Baraque Jouer
---------------- ----------------
Articulations Voler
Poète Manger
surréaliste ----------------
---------------- Chiffre
Libérée
Aseptisées Echéances
---------------- ----------------
Equiper Grecque
Estimatif
Nations ----------------
---------------- Shoots
Hutte ----------------
Tellement
Dans le gué Paquets Défauts
---------------- ---------------- ----------------
Choisi Diplôme Bruit
Foot à Sensé
Eriger Séville
---------------- ----------------
---------------- Condition
Bibliothèque
Démonstratif
Article Tour à
---------------- Figure Irlande Paris
Fondée
Journal Fleuve
allemand ----------------
---------------- Bas
Franchement
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Le Soir
d’Algérie Publicité Mercredi 22 février 2012 - PAGE

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formation : 12 mois dont 02 mois de stage pratique.
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licence et plus ; durée de la formation : 12 mois. - N.B.:
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diplômes obtenus sont cosignés par la CACI. -
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inscriptions sont ouvertes. Pour plus d’informations,
se présenter à ESIG, route de l’université Hasnaoua.
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formation : 06 mois en formule bloquée ou alternée +
placement en stage d’induction en milieu professionnel de
trois (03) mois avec soutenance du sujet de recherche. -
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Environnement). - Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3
et plus. - Durée de la formation : 15 semaines plus trois
(03) mois de stage pratique assuré. - 3. Inspecteur en HSE
(Hygiène, Sécurité et Environnement). - Niveau d’accès :
bac ou 3e AS et plus. - Durée de la formation : 12 semaines
plus deux (02) mois de stage pratique assuré. - 4. Agent de
sécurité en HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement). -
Niveau d’accès : 9e AF ou 4e AM et plus. - Durée de la
formation : 08 semaines plus un (01) mois de stage pratique
assuré. - Ces formations sont assurées et encadrées
par des experts consultants formateurs avec sorties et
voyages d’études durant le cycle de la formation. - En
fin de formation, les titres obtenus sont cosignés par le
partenaire français A.S.C. Strasbourg France et
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souffle sa 3e bougie. Son
papa, sa maman et son
fête ses 53 ans. frère Ouamar lui
En cet heureux évé- souhaitent un joyeux
PENSÉES tous ceux qui l’ont connu. Nous prions Dieu anniversaire, une vie
–––––––––––––––––––– de l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nement, sa fille lui sou- pleine de bonheur de santé
et de réussite. Lakouba
Cela fait plus de quarante (40) jours que nous appartenons et à Lui nous retournons.
Mme Djenassi Malika épouse Belaïfa Ta fille Sihem qui ne t’oubliera jamais. haite un joyeux anni- 100 ans. Alf Mabrouk. F128253

nous a quittés, sur la pointe des pieds, lais-

versaire et une longue
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sant derrière elle un grand vide que nul ni

rien ne peut combler. Le 19 février 2012, cela fait déjà une
année que tu nous as quittés pour un monde vie.
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retournons. tu es parti, laissant derrière toi une tristesse reste que ton souvenir, à emploi. Etudie toutes propositions. Tél.: 0559 37 18 81 F128228
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loureuse fut la journée du auprès du Très Haut Allah, ton épouse, tes
22 février 2011 lorsque la enfants, ta mère, tes frères, tes gendres, tes
main du destin a frappé à petits-enfants demandent à tous ceux qui
notre porte pour emporter t'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée
à ta mémoire.
notre très, très cher et
regretté époux, père et Repose en paix, très cher papa. Puisse
grand-père Dieu le Tout-Puissant t'accueillir en Son
Cheklat Mohand Vaste Paradis.
pour un monde meilleur. Tu as été pour nous Ta famille qui ne t'oubliera jamais et qui
aurait tant aimé que tu sois là pour partager
un exemple de sagesse et de bonté du cœur,
tes conseils resteront notre guide dans la vie leurs joies et leurs peines.
et nul ne pourra combler le vide que tu as A Dieu nous appartenons et à Lui nous
laissé. Une pieuse pensée est demandée à retournons. F118169/B13
recoins de la maison. Ces mots n’apaiseront pas
notre douleur tant rien n’a d’importance que
ton absence. On ne peut pas cesser d’avoir mal
parce que la douleur nous rappelle que tu as
existé. Il se dit que la peine s’atténue avec le
temps, mais on ne sait comment. Depuis le jour
où Dieu a décidé de te rappeler à Lui, sache que
tu es toujours parmi nous. Tes sœurs et frères
demandent à tous ceux qui t’aiment, qui t’ont
connue ainsi que ceux qui lisent ce message
d’avoir une pensée à ta mémoire et prient Dieu
de t’accueillir en Son Vaste Paradis.
Ta présence est éternelle dans nos cœurs
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TLEMCEN Centre : S.I.A Alger Centre : Le Soir
Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Est : S.I.E Constantine Ouest : KDPO
Tél. : 043 27.30.61 /
Fax : 043 27.30.82
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
BOUIRA
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
Gare Routière. Lot N°1.
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
3e étage - Tél. : 026 94 29
NOTRE JOURNAL
19
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
E-Mail : lesoirbouira@hot-
journalisme moderne :
mail.com
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
BÉJAÏA et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
19, rue Larbi Ben-M’hidi corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
(rue Piétonnière), les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
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relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
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demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
Fax : 034 21.18.60
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
BORDJ-BOU-ARRERIDJ
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
2, rue Cherifi Mohamed ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
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Entreprises publiques : quel

retour en arrière !
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ous connaissons déjà les plaintes du
secteur économique privé sur les
obstacles et les entraves qu’il subit
de la part des administrations centrales,
chaque fois qu’il envisage des actions de
développement de ses activités.
L’opinion publique pourrait croire que
cette attitude du gouvernement dans son
rapport aux entreprises privées relèverait
d’un choix conscient et réfléchi : le déve-
loppement économique doit se faire et ne
peut se faire chez nous que par l'entreprise
publique. Mais, lorsque nous examinons
les modalités de fonctionnement et de ges-
tion auxquelles le gouvernement a décidé
de soumettre les entreprises publiques on
reste perplexe et sans réponse sur ce que
veulent au juste les pouvoirs publics.
La gestion actuelle
des entreprises publiques
Les entreprises publiques écono-
miques fonctionnent actuellement sous
l’empire d’une circulaire du Premier
ministre et d’une résolution du Conseil des
participations de l’Etat en date du 6 avril
2010 adressées aux membres du Conseil
des participations de l’Etat (CPE), aux
ministres présidents des Assemblées
générales des SGP et des entreprises
publiques non affiliées.
Cette circulaire et cette résolution met-
tent fin à l’autonomie des entreprises
publiques et reconstruisent avec force
détails la mise sous tutelle administrative
des entreprises publiques comme aux
heures de gloire du système économique
étatique des années 70. Les réformes de
1988 ont fait long feu !
La circulaire du Premier ministre com-
mence par rappeler que «le Conseil des
ministres a confié, en 2008, la présidence
des assemblées générales des SGP et celle
en charge de leur secteur de rattachement
respectif.
Il a également confié la présidence des
AG des entreprises publiques elles-mêmes
aux cadres désignés par le ministre». On
ne peut être plus clair : SGP et EPE sont
sous tutelle du ministre.
La résolution du Conseil des participa-
tions de l’Etat précise et détaille cette mise
sous tutelle. On y lit, en son article 2 : «Le
membre du gouvernement... est chargé de
superviser (?)
a) la définition... de la politique de déve-
loppement de la SGP
b) la définition des programmes de
modernisation des entreprises du porte-
feuille
c) la promotion de partenariats avec des
entreprises étrangères
d) la promotion de la bonne gouvernan-
ce dans les entreprises du portefeuille de
la SGP
e) la valorisation des actifs de l’Etat
dans les entreprises du portefeuille de la
SGP».
Ainsi, SGP et EPE sont sous la «super-
vision» du ministre, c’est-à-dire en fait,
elles subissent son double contrôle d’op-
portunité et de conformité sur leurs actes
essentiels de la vie de l’entreprise. Les
entreprises publiques reprennent le statut
qu’elles avaient dans les années 70 : ce
sont des appendices des administrations
centrales et leurs actes de gestion ne
jouissent d’aucune autonomie.
Il s’agit bien du retour à la gestion cen-
tralement administrée des entreprises
publiques.
D’un revers de main, le Premier ministre
a effacé près de vingt ans de réforme du
mode de gestion du secteur public écono-
mique qui n’a pourtant pas été facile ni à
mener, ni à faire appliquer. C’est le retour
attente des obligations de faire et de ne
pas faire que lui transmet le centre. Le
risque, le calcul économique, l’initiative
caractéristiques de base des managers
sont effacés et on revient au ronronne-
ment, aux décisions inadéquates, à des
coûts de transaction très élevés !
Dans son troisième point, la résolution
du CPE définit le rôle du président de la
SGP dans son rapport à l’entreprise
publique de son portefeuille.
La GSP doit veiller à intégrer l’entrepri-
se publique dans la stratégie nationale de
développement économique et industriel ;
elle doit participer activement aux négocia-
tions de partenariat avec des entreprises
étrangères.
Comme on peut le voir, le directeur
général de l’entreprise publique n’a aucune
marge de manœuvre et encore moins d'ini-
tiative. Le DG met en œuvre les décisions
prises au niveau des échelons supérieurs
et doit ensuite rendre compte à deux
tutelles : la SGP et le ministère. Le système
est plus cadenassé encore qu’en 1970 !!
Enfin, et juste pour illustrer ce renie-
ment des réformes portant autonomie de
l’entreprise publique qui pourtant se sont
imposées par les faits incontestables de
l’ouverture économique mondiale, la libé-
ration des initiatives des managers, la cor-
rection de toutes les insuffisances de la
gestion bureaucratique et la «fonctionnari-
sation» du management...
Faisant fi de tout cela, la résolution du
CPE précise dans son article 5 : «Sont sou-
mises à l’avis du ministre président de l’AG
de la SGP, toute opération relative :
a) au transfert d’actifs ou d’activités au
sein du portefeuille de la SGP
b) à la cession ou à l’acquisition d’actifs
immobiliers de l’entreprise
c) à la dissolution d’une entreprise non
Et la résolu-
tion précise : «Le
membre du gou-
vernement sou-
met les projets
d’opérations
sus-visés au
CPE pour exa-
men et déci-
sion.»
Plus bureau-
cratique et plus
pyramidale que
ce système
n’existe bien évi- Par Abdelmadjid Bouzidi
demment plus abdelmadjidbouzidi@yahoo.fr
dans aucun pays du monde... Peut-être en
Corée du Nord mais leur secteur public
économique est bien insignifiant.
Bien évidemment, la passation de mar-
ché par les entreprises publiques est sou-
mise à une série de contrôles d’opportuni-
té et de conformité qui rallongent de plu-
sieurs mois la réalisation des projets. Ce
qu’il faut souligner, pour terminer cette
réflexion, c’est la remise en cause, par
cette résolution du CPE, de l’ensemble du
droit régissant l’autonomie des entreprises
publiques : textes définissant les missions
des SGP et leur rapport aux ministères sec-
toriels, statuts des entreprises publiques
économiques dans leurs dispositions rela-
tives à l’autonomie de gestion.
Gérer le secteur public économique
comme le gouvernement le fait actuelle-
ment, c’est condamner les entreprises
publiques à l’immobilisme, au ronronne-
ment et, bien évidemment, à la perte de
valeur que les assainissements financiers
à répétition, très coûteux pour le Trésor
public et sans effet sur la performance de
ces entités économiques, ne pourront pas
corriger.
A. B.

Sur les ruines de vos caves-morgues,

des entreprises non affiliées aux ministres du gestionnaire-fonctionnaire inhibé et en viable.»

nos enfants feront l’Algérie de Larbi et de Hassiba !

POUSSE AVEC EUX !

Par Hakim Laâlam Football. A propos du match contre la Gambie, le gardien de but
algérien Chaouchi a déclaré : «Je suis prêt pour la bataille de
laalamh@yahoo.fr
Banjul !»
laalamhakim@hotmail.com
hlaalam@gmail.com
Avec Faouzi, c’est bien ce qui
me fait peur !
J’ai tout fait pour dissimuler l’exemplaire du Soir
d’Algérie en date de ce mardi. Il ne faut pas que mes enfants
tombent dessus, me suis-je dit. Moi-même, l’ayant lu
comme tous les jours, j’en frissonne encore, j’ai des sueurs
froides et le tube de paracétamol avalé n’y a rien fait. Je suis
malade ! Et comment ne pas tomber malade lorsque vous
lisez ce témoignage sur trois pages pleines de Mahdi Cherif,
ancien secrétaire général de l’Etat-major de l’ANP. L’homme
raconte avec force détails la liquidation du colonel
Chaabani par ses «frères d’armes». Je sais qu’il n’y a pas de
révolution totalement propre. Je sais aussi qu’il peut y avoir
des zones d’ombre dans la libération d’une nation. Je sais
également grâce à divers témoignages et tout récemment à
travers le livre de Saïd Sadi sur Amirouche que des ignomi-
nies peuvent être commises par des dirigeants et des per-
sonnalités présentées comme irréprochables par l’histoire
officielle. Mais là ! Mais là, les limites de l’ignominie ont
encore été reculées. Et surtout décrites avec une minutie
terrible. J’avoue que je suis partagé. Laisser finalement mon
fils de 13 ans lire ce témoignage de Monsieur Cherif Mahdi
ou l’extraire à ses yeux. Tellement j’ai la nausée. Tellement
je crains que mon gamin n’en conclue à la pourriture géné-
ralisée dans les rangs de ceux qui nous ont libérés. Mais j’ai
surmonté cette nausée, car mes yeux se sont posés sur un
poster sous verre qui a toujours orné le couloir de mon
appartement. Une reproduction de la fameuse photo de
Larbi Ben M’hidi irradiant ses geôliers d’un sourire immen-
sément beau et fort. J’ai finalement laissé mon enfant lire
les péripéties sanglantes de gens qui ont repris la révolu-
tion des mains divines de Ben M’hidi, de Abane, de Abbas et
qui en ont fait une boucherie, un abattoir des espoirs démo-
cratiques et républicains. Ma progéniture n’en trouvera que
plus beau le sourire de Si Larbi. Parce qu’elle aura eu à lire
l’extraordinaire violence de ceux qui ont pris la suite, des
héritiers incestueux de Novembre, des liquidateurs aux
mains armées de fils de fer et tachées de sang. Il est terrible
de constater, de vérifier pour ceux qui le savaient déjà mais
avaient encore un léger doute que la race des Ben M’hidi a
été trahie par l’engeance des manieurs de nœuds de cra-
vates serrés, des lacets de chaussures et des caves
humides et oubliées de la gendarmerie. Mon Algérie, mon
pays aurait pu avoir la flamboyance des sourires conjugués
de Larbi et de Hassiba. Il a dû finalement faire avec le rictus
canin des Ahmed et consorts. Lis mon fils, lis ! Lis, car ces
derniers ne sont pas l’Algérie. Ils en ont juste confisqué
l’histoire et mis une muselière sur des sourires. Lis mon fils,
lis. Car demain, je sais tes mains et celles des camarades de
ton âge et de ta génération habiles à déchiqueter les muse-
lières et à abattre les murs traîtres des caves-morgues. Lis
mon fils, lis. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar
continue.
H. L.

Anep n°900683 - Le Soir d’Algérie du 22/02/2012