LE MOUVEMENT

LES PARTISANS
AGRESSENT LES
MANIFESTANTS
MOUBARAK TENTE 2e JOURNÉE
DE GRÈVE DES
LARGEMENT
DANS LA RUE
“LA FORMULE DU CHAOS” PARAMÉDICAUX SUIVI HIER
ENCORE

AFP
Page 8 Page 6

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

LIBERTE
1 300 CD ET DVD DU FILM
SUR CHEB HASNI SAISIS
BOUIRA
ET LE CD ORIGINAL RÉCUPÉRÉ
Vaste opération Trois
contre “les pirates terroristes
de films” abattus
Page 7
Page 24
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNES GROUPÉES) -
FAX : (021) 30 78 70 - N° 5605 JEUDI 3 FÉVRIER 2011 ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LE VICE-PREMIER MINISTRE REJETTE LA LEVÉE DE L’ÉTAT D’URGENCE

ZERHOUNI : LA MARCHE DU 12
FÉVRIER “N’EST PAS AUTORISÉE”

Louiza/Liberté
Page 2

LES MEMBRES DE L’EXÉCUTIF OUYAHIA DANS L’INCERTITUDE

LE REMANIEMENT
HANTE LES MINISTRES Page 3

Les membres du
gouvernement, hier, à
clôture de la session
APS

d’automne du Parlement.

L’AFFAIRE
DE LA CLINIQUE
EL-ANOUAR DE
LE VERDICT SERA CONNU IL DIVULGUE UN
DOCUMENT
INÉDIT AYANT KHALFA MAMMERI REVISITE
CONSTANTINE
Page 7
MARDI PROCHAIN APPARTENU À
BOUSSOUF
Page 14
L’ASSASSINAT D’ABANE
 2 Jeudi
3 février 2011
LE VICE-PREMIER MINISTRE REJETTE LA LEVÉE DE L’ÉTAT D’URGENCE
Zerhouni : La marche du 12 février
“n’est pas autorisée”
Il n’a pas manqué du coup d’endosser “la responsabilité de tout dérapage aux initiateurs de la marche”.
a marche du 12 février prochain
L est déclarée par le vice-Premier
ministre Yazid Zerhouni “non autori-
sée”. Intervenant, hier, en marge de
la séance de clôture de la session
d’automne du Parlement, tant à
l’Assemblée populaire nationale
(APN) qu’au Conseil de la nation
(Sénat), Zerhouni, contrairement
au Premier ministre qui n’a pas
voulu s’exprimer, a manifesté sa
disponibilité à répondre aux ques-
tions de la presse.
À commencer par la demande
d’autorisation que devait introdui-
re, hier, la Coordination nationale
pour le changement et la démocra-
tie d’organiser une marche le 12
février à Alger. “La marche n’est pas
autorisée”, lancera le vice-Premier
ministre tout de go, rappelant l’in-
terdiction des marches dans la
capitale. M. Daho Ould Kablia,
dont l’absence à cette séance de
clôture de la session parlementaire
a été remarquée, avait rappelé
récemment cette interdiction des
manifestations dans la capitale.
Zerhouni n’a pas manqué, du
coup, d’endosser “la responsabilité de
tout dérapage aux initiateurs de la
marche”, non sans rappeler “l’expé-
rience vécue à l’occasion de la marche du
14 juin 2001 dans la capitale”.
“Nous avons tiré les leçons à l’occa-
sion de cette marche”, fait-il observer.
Interpellé à propos de l’état
d’urgence qui bride la libre expres-
sion et la liberté de manifester, le
MOURAD MEDELCI HIER AU SÉNAT ET À L’APN
“Nous soutenons les peuples
égyptien et tunisien”
otre position est fondée sur le res-
“N pect des peuples, mais cela ne
veut pas dire que nous ne traitons pas
avec les gouvernements. Au contraire,
nous devons traiter avec eux car ils sont
désignés par ces peuples.” C’est ce qu’a
indiqué, hier, Mourad Medelci,
ministre des Affaires étrangères, à
la presse en réponse à une ques-
tion sur la position de l’Algérie sur
la situation prévalant en Tunisie et
en Égypte. Intervenant en marge
de la clôture de la session d’au-
tomne du Parlement, le ministre
L’ACTUALITÉ EN QUESTION
Zerhouni, hier, en
marge de la session
d’automne du
Parlement.
vice-Premier ministre a indiqué que
“nous n'avons jamais pris de décisions au
nom de l'état d'urgence, qui réduisent,
limitent ou portent atteinte aux libertés
individuelles ou collectives”. Aussi, à la
question de savoir si le gouverne-
ment peut éventuellement lever
l'état d'urgence, le vice-Premier
ministre sera catégorique :
“Ce n'est pas actuellement à l'étude.”
Et à Zerhouni d’interroger : “Existe-
t-il en Algérie, aujourd'hui, un prison-
nier politique ?”, avant d’indiquer
que “les journalistes écrivent ce qu'ils
affirmera que “l’Algérie soutient les
gouvernements qui sont l’émanation de
ces peuples, et non pas du pays voisin”,
en réponse à la question de savoir
si l’Algérie soutient les gouverne-
ments, tant de l’Égypte que de la
Tunisie. Le ministre, qui notera
dans ce cadre que “l’Algérie entre-
tient des relations historiques avec la
Tunisie et l’Égypte”, fera remarquer
que “l’Algérie tendra toujours sa main
pour aider les peuples de ces deux pays.
Ces relations demeureront fortes et puis-
santes”. Aussi, et tout en expliquant
veulent et sans censure”. C’est qu’aux
yeux du vice-Premier ministre,
l’état d’urgence est “un instrument
qui permet de coordonner l'action, avec
plus d'efficacité, de l'Armée nationale
populaire, des services de sécurité ainsi
que celle de l'administration, dans la
lutte antiterroriste”.
“Face à la menace terroriste, il n'est
pas raisonnable de demander actuelle-
ment la levée de l'état d'urgence”, pense
Zerhouni. Interrogé à propos de
son éventuelle succession à la tête
du Premier ministère à la faveur
que l’Algérie plaide pour la non-
ingérence dans les affaires internes
des pays, le ministre des Affaires
étrangères notera que “nous suivons
de manière constante les développements
qui se déroulent chez nos voisins”, a-t-il
dit à des journalistes. “Nous consta-
tons que des mutations sont en cours
dans ces pays que nous ne pouvons que
prendre en considération”, a ajouté
M. Medelci. Et de noter :
“L’Algérie ne soutient pas et ne soutien-
dra jamais les régimes.”
N. M.
PUBLICITÉ
LIBERTE
au mois de janvier, Yazid Zerhouni
s’est contenté de dire : “Je peux seu-
lement vous dire que chez moi, j’ai
Internet.” Par ailleurs, à une ques-
tion établissant un parallèle entre
les situations prévalant en Tunisie
et en Égypte, d’une part, et en
Algérie, d’autre part, le vice-
Premier ministre a affirmé que les
situations dans les trois pays
n'étaient “pas similaires”. “Au niveau
des politiques sociales, l'Algérie est le
pays où les transferts sociaux sont les
plus élevés au monde”, a-t-il souligné.
“Deux millions de logements ont été
construits. Il y a 10 millions d'élèves
dans les différents paliers de l'enseigne-
ment et 1,5 million d'étudiants”, a-t-il
ajouté. “Il y a des avancées en Algérie,
les choses changent graduellement”,
explique-t-il. Le vice-Premier
ministre évoquera tout autant la loi
de finances 2009 qui a introduit
APS
des améliorations dans la maîtrise
de l'économie nationale. À propos
d’un changement de gouverne- du code communal, il a indiqué
ment, Zerhouni dira au journaliste que le débat est “ouvert”, précisant
auteur de la question : “Place aux que la première phase relative à
jeunes.” Interrogé sur les rumeurs l'organisation des structures est
concernant une censure de terminée et que l'action est orien-
l’Internet par les autorités algé- tée, actuellement, vers la réforme
riennes, suite aux émeutes qui ont de la fiscalité locale.
touché plusieurs wilayas du pays NADIA MELLAL
ELLE A ÉTÉ DÉPOSÉE MARDI
AU BUREAU DE L’APN
UNE PROPOSITION DE LOI
SUR LA LEVÉE DE L’ÉTAT D’URGENCE
●● Ali Brahimi, député de Bouira, a rendu publique, hier en marge de la
cérémonie de clôture de la session parlementaire d’automne, l’initiative de
vingt-et-un députés relative à une proposition de loi pour la levée de l’état
d’urgence. Ladite proposition, déposée le 1er février au bureau de l’APN,
porte exclusivement sur l’abrogation du décret législatif 93-02 du 6 février
1993 qui institue l’état d’urgence. Les promoteurs de cette démarche, de
différentes sensibilités politiques (indépendants, FLN, ANR, MSP, mouve-
ment Ennahda, El-Islah, FNA, El-Infitah et trois dissidents du RCD) esti-
ment que “ce régime d’exception n’a que trop duré, d’autant qu’il est
inconstitutionnel dans sa construction juridique et désormais sans pertinen-
ce pratique”. Dans l’exposé des motifs de la proposition de loi, il est souli-
gné que la lutte contre le terrorisme n’explique pas le maintien de cette
mesure. “Beaucoup d’États mènent une lutte implacable contre le terroris-
me sans apporter de restrictions aux libertés fondamentales de leurs res-
sortissants ni encore moins admettre ou se permettre de quelconques vio-
lations de droits de l’homme à leur encontre.” Tout porte à croire que l’initia-
tive des députés sera déboutée par le bureau de l’Assemblée nationale,
puisque le gouvernement ne semble nullement disposé à lever l’état d’ur-
gence. Le vice-premier ministre, Yazid Noureddine Zerhouni, l’a fermement
confirmé, hier, en soulignant que l’état d’urgence donne un mécanisme à
l’institution militaire, les services de sécurité et l’administration centrale
pour coordonner leurs actions dans la lutte contre le terrorisme.
S. H.
 Jeudi
3
LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION 3 février 2011

LES MEMBRES DE L’EXÉCUTIF OUYAHIA DANS L’INCERTITUDE

Le remaniement hante les ministres

Aussi bien au Conseil de la nation qu’à l’Assemblée nationale, ni le Premier ministre ni les membres
de son équipe n’ont cherché à mettre fin à la rumeur en disant clairement que l’actuel gouvernement
n’est pas destiné à partir dans un avenir très proche. Ce qui laisse entendre que les bruits de la rue
i le Parlement ne capte plus
S vraiment l’intérêt depuis
assez longtemps, il a drainé, hier
à la séance de la clôture de la
session d’automne, de très nom-
breux journalistes, venus arra-
cher une déclaration au Premier
ministre Ahmed Ouyahia, ou à
l’un des membres de son gouver-
nement. La moisson a été plutôt
maigre.
Ahmed Ouyahia, contraire-
ment à sa propension à saisir lui
aussi l’occasion de son passage
par les deux Chambres du
Parlement pour s’exprimer sur
l’actualité du moment, n’a
concédé qu’une phrase laco-
nique à l’adresse du journaliste
qui lui a parlé de la persistance
des bruits de la rue sur un immi-
nent remaniement ministériel. “Il
faut faire la différence entre les lentilles
et les haricots”, a-t-il lâché au
Conseil de la nation. À
ne sont peut-être pas infondés.
breuses hautes personnalités de
l’État font appel. Hier, dans son
discours de clôture de la session
parlementaire d’automne, le pré-
sident de l’APN, Abdelaziz Ziari,
a insisté sur “l’importance du dia-
logue et de son impact positif sur le
rapprochement des points de vue dans
le traitement des questions posées,
(qui) nous incite à l’adopter en tant
que démarche à suivre en toutes cir-
constances”. Il a affirmé que les
“députés ont toujours appelé au dia-
logue, à la concertation permanente et
la coordination effective et élargie avec
toutes les instances et les parties
concernées par la prise de décision”. Il
a soutenu aussi que l’Assemblée
nationale considérera comme
une priorité la prise en charge
des préoccupations de la jeunes-
se algérienne. “L’APN appuiera
toutes les lois et les programmes qui
profiteront directement aux jeunes, qui
L’ensemble constituent la majorité de ce peuple, et
des membres du
apportera son soutien aux mesures que

l’Assemblée nationale, sa garde
rapprochée a tout simplement
empêché les journalistes de
l’aborder. Son silence a donné de
la consistance à la rumeur jus-
qu’à la faire profiler dans les
contours d’une information qua-
siment confirmée.
D’autant que la plupart des
Newpress
gouvernement
attend de voir prendront les entreprises publiques et
plus clair. privées pour les intégrer dans le monde
end. Un autre éloigne davantage Derrière le silence et les non- confrontées à une contestation du travail…”. M. Ziari a incité ces
l’échéance en rappelant la tenue dits, une certitude apparaît : ni le populaire de l’ampleur de celle jeunes “à faire preuve de prise de
de la conférence nationale sur la Premier ministre ni les membres qui s’exprime en Tunisie et en conscience et de prudence pour préser-
politique de santé, du 3 au 5 ne son équipe n’ont cherché à Égypte. Pour l’heure, c’est à la ver les acquis de la nation”.
février courant au Palais des mettre fin à la rumeur en disant raison des citoyens que de nom- SOUHILA HAMMADI
nations du Club-des-Pins. clairement que l’actuel gouver-

ministres, rencontrés dans le hall
du palais Zighout-Youcef, ne
semblaient guère édifiés sur leur
sort dans l’Exécutif. Chacun don-
nait l’impression de ne pas se
projeter au-delà de l’activité
publique, programmée à très
court terme. Ainsi, un membre
de l’équipe d’Ahmed Ouyahia a
évoqué le Conseil des ministres
de ce jeudi pour assurer qu’au-
cun changement n’est à l’ordre
du jour, du moins avant le week-
IL S’EST MONTRÉ PEU DISERT HIER À L’ASSEMBLÉE
D’autres ont affirmé qu’ils ne
détiennent aucune information
sur le propos. Seul le vice-
Premier ministre, Yazid
Noureddine Zerhouni, a donné
une réponse, à un journaliste, qui
sous-entend qu’il est dans le
secret des dieux ou du moins
qu’il sait de quoi son lendemain
sera fait. Il a en effet lancé “place
aux jeunes”, quand on lui a
demandé s’il est pressenti au
poste de Premier ministre.
L’ÉDITO
nement n’est pas destiné à partir
dans un avenir très proche. Ce
qui laisse entendre que le gou-
vernement est réellement dans
l’expectative. Son sort est tribu- PAR OUTOUDERT ABROUS
taire des développements que
connaîtra la scène politique et le
front social dans les prochains
jours.
Mal profond
part celle du ministre de l’Intérieur, les sorties
Il n’en demeure pas moins
que les autorités nationales
À parcimonieuses des membres de l’Exécutif le
sont au forceps et dénotent d’un malaise profond
sacrifieront aisément un gouver- au sein du pouvoir et, partant, de leur conviction.
nement pour ne pas être Entre la réalité du terrain d’une part, et ce qui se
passe chez nos voisins, d’autre part, ils vaquent à
leurs occupations, priorisant plus les affaires cou-
rantes qu’une feuille de route devenue aléatoire.
Interdits de communication avec l’extérieur, cer-

Ouyahia : “Il faut faire la différence À force de faire

entre les lentilles et les haricots !”
artira, partira pas du Premier ministère ? C’est
P la question sur laquelle était attendu, hier,
Ahmed Ouyahia, le Premier ministre, à l’occasion
de la clôture de la session d’ automne du
Parlement. À 10h30, à l’issue de la levée de séance
de clôture au Conseil de la nation, les journalistes
se sont rassemblés en grand nombre devant la
porte de sortie guettant le Premier ministre.
“Veuillez reculer s’il vous plaît pour permettre au Premier
ministre de sortir”, priera un agent sur place s’adres-
sant aux journalistes. Mais rien à faire, les repré-
sentants des médias étaient décidés à poser des
questions au Premier ministre sur une actualité
nationale brûlante (les émeutes, les rumeurs sur le
changement de gouvernement, la marche du 12
février), quelles qu’en soient les difficultés.
Seulement, Ouyahia tarde à sortir. Des journalistes,
pensant qu’il emprunterait une autre issue, ont
commencé à se détourner de la porte de sortie
principale.
Mais la plupart des représentants de la presse
nationale plus tenaces sont restés sur place. Leur
attente n’a finalement pas été vaine puisque
Ouyahia a emprunté la porte principale pour sortir.
Seulement voilà, le Premier ministre donne d’en-
trée le ton aux journalistes. “Pas de déclarations”, a-t-
il dit tout sourire, s’étonnant à l’occasion de l’in-
sistance et de l’opiniâtreté des journalistes. Malgré
une cohue indescriptible et les sollicitations inces-
santes de la presse, le Premier ministre a réussi à se
frayer un chemin pour quitter l’hémicycle du
Conseil de la nation. Rien à faire, en dépit de son
motus et bouche cousue, les journalistes le suivent
au moment de prendre l’escalier. En compagnie du
président du Sénat au hall du Conseil de la nation
où une collation marquant la clôture de la session
a été organisée, Ouyahia était tout sourire et sem-
blait très décontracté. Approché par un journaliste
pour une question, Ouyahia s’adressera à lui en lui
disant : “Tu as eu une déclaration ?”, sous-entendant
la déclaration faite par le ministre des Affaires
étrangères, Mourad Medelci, à propos de l’Égypte
et de la Tunisie.
Profitant de cette situation, un journaliste s’est
jeté à l’eau : “Que pensez-vous Monsieur le Premier
ministre des rumeurs vous donnant partant du Premier
ministère et d’un changement imminent du gouvernement
?” Et à Ouyahia de répondre d’une manière laco-
nique : “Il faut faire la différence entre les lentilles et les
haricots secs.” Cette phrase a laissé pantois les jour-
nalistes qui l’ont écoutée et relayée par la suite en
ce sens qu’elle “ne veut pratiquement rien dire et ne ren-
seigne pas sur les intentions du pouvoir quant à l’avenir du
pays”. Même silence à la séance de clôture de
l’Assemblée.
NADIA M.
tains n’ont rien trouvé de mieux qu’à faire dans la
surenchère en direction des jeunes et des chô-
meurs, mettant le compte sur l’ardoise de l’État.
la sourde oreille
et de prétendre
Cette gestion hasardeuse se fait à coups de replâ-
trage, putréfie plus qu’elle ne soulage le mal pro-
fond du pays dont l’origine est à chercher dans le
ad vitam mode de gouvernance en cours, plus que dans
aeternam tenir des revendications qui n’en sont qu’une partie du
vécu et du visible.
les rênes du À force de faire la sourde oreille et de pré-
tendre ad vitam aeternam tenir les rênes du pays
pays et décider et décider de ce qui est bien pour son peuple, le
de ce qui est régime n’a pas vu des générations passer avec
d’autres besoins et d’autres formes de gestion.
bien pour son En cinquante ans d’indépendance, notre pays
peuple, le régime compte encore parmi les rares qui ont le même
personnel politique, si on exclut quelques clones
n’a pas vu des appelés à la rescousse. Ceci pour dire qu’entre le
générations sommet et la base, il y a un véritable fossé que
personne n’a su ou pu combler. Chacun s’occu-
passer avec pant de son arpent à fructifier.
Aujourd’hui, le Parlement prend congé comme
d’autres besoins si de rien n’était et qu’on était en situation norma-
et d’autres le, le gouvernement se réunit selon des points ins-
crits à l’ordre du jour ; points souvent techniques,
formes de mais chacun au fond de soi sait qu’il est assis sur
gestion. des charbons ardents mais personne n’ose poser
crûment le problème avant le Président et surtout
devant lui.
Il est fort à parier que cette mise en congé des
sénateurs et des députés a quelque chose à voir
avec la tenue aujourd’hui d’un Conseil des
ministres, qui aurait été précédé d’une réunion du
conseil de sécurité, et que des annonces sont à
attendre, sous forme d’ordonnances. Pour la rapi-
dité et l’urgence de leur promulgation.
O. A.
abrousliberte@gmail.com
 4 Jeudi
3 février 2011 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE

DANS SON DERNIER TRAVEL WARNING

Washington met en garde ses ressortissants

contre des attentats en Kabylie
Le département d’État américain a mis en garde ses ressortissants en Algérie contre de probables attentats terroristes
qui seraient planifiés par Aqmi (GSPC) en Algérie, précisément dans la région de Kabylie.
ette mise en garde qui doit l'Afrique et l'Asie centrale et méri-
C expirer le 30 avril prochain dionale et le Royaume-Uni.
En Kabylie, le nombre d’atten-
intervient dans la mise à jour du
Travel Warning que le départe- tats a pourtant nettement reculé,
ment d’État rend public régulière- ces trois dernières années, grâce à
ment sans donner d’autres des offensives de l’ANP dont la
détails. “Les informations actuelles dernière opération en date est
suggèrent qu'Al-Qaïda et les organisa- celle qui a ciblé un conclave du
tions qui lui sont affiliées continuent de GSPC près de Tadmaït. Il est inté-
planifier des attaques terroristes contre ressant de s’interroger sur le pour-
les intérêts américains dans de multiples quoi de ce message d’avertisse-
régions, notamment en Europe, Asie, ment pour des Américains qui
Afrique et au Proche-Orient”, écrit la n’ont aucune présence soit-elle
diplomatie américaine dans ce commerciale ou diplomatique ni
message. même touristique dans cette
En effet, une longue note de région du pays. Aucun diplomate
conseils et instructions aux voya- américain ne s’est déplacé en
geurs fait état de projets terro- Kabylie. En revanche, des diplo-
ristes qui continuent d'être mates se sont rendus à plusieurs
fomentés au Proche-Orient et en reprises dans le sud du pays
Afrique du Nord, citant l'Arabie notamment à Tamanrasset.
Saoudite, le Yémen, le Liban, la Selon nos sources, le GSPC
région du Sahel (Mali, Mauritanie vise, selon des renseignements en
et Niger) et pour l’Algérie, elle cite possession des services de sécuri-
“la région de la Kabylie”. Le message té algériens, à commettre des

Newpress
évoque des “informations crédibles”. Le nombre d’attentats attentats spectaculaires ciblant
Parmi les autres zones évoquées en Kabylie a pourtant reculé plutôt les services de sécurité et
figurent notamment la Corne de grâce aux offensives de l’ANP. tente de profiter des dernières
émeutes et de la situation dans le
LE RCD DÉNONCE LES CONDITIONS DE DESTITUTION DU P/APC DE BÉNI ABBÈS pays pour s’infiltrer dans la capi-
tale.

“Ould Kablia s’enfonce” Le message du département

e RCD a réagi, hier, à la destitution, opérée
L “en violation de la loi”, du P/APC de Béni
Abbès, dans la wilaya d’Adrar, une commune
que le parti a enlevée en 2007. Voici le com-
muniqué intégral du RCD.
“Le chef de daïra de Béni Abbès a menacé les élus
du RCD de les contraindre à se désolidariser de leur
P/APC en vue de procéder à sa destitution. N’étant pas
parvenu à les faire fléchir, il a décidé d’installer son
protégé sans quorum et en violation de la loi.”
“Je n’ai pas besoin de quorum. Inaâl bou lqa-
noun (au diable la loi). On fait ce qu’on veut. De
toute façon, je suis couvert”, s’est vanté le préten-
du commis de l’État. À noter que le groupe
d’émeutiers, qui a eu toute latitude pour sac-
cager la ville, s’en est pris en priorité au siège
des contributions diverses où étaient stockés
les dossiers de nombreux notables du FLN sur
lesquels le P/APC avait attiré l’attention de la
justice.
Un système politique qui agit en dehors des
lois et pour les intérêts des groupes occultes
porte un nom : la maffia.
Comment, Monsieur Ould Kablia, avez-vous
encore l’outrecuidance de demander aux
citoyens de respecter la loi, vous qui revendi-
américain intervient quelques
jours seulement après le déplace-
quez le statut de chef d’orchestre du déni de
droit ? Croire que l’on peut prolonger encore
un régime bancal dans un climat national en
ment du chef d’état-major de
l’ANP, le général de corps d’armée
Ahmed Gaïd Salah dans la wilaya
ébullition et une scène régionale en total bou- de Tizi Ouzou pour inspecter le
leversement relève de la cécité politique. dispositif sécuritaire mis en place.
Deux responsables nationaux du RCD sont À cette occasion, il a instruit ses
à Béni Abbès, le Dr Khendek, député et secré- troupes à intensifier la lutte
taire national chargé des élus et des élections, contre les terroristes et le main-
et R. Boucetta, secrétaire national chargé de tien de davantage de pression sur
l’organique. les groupes terroristes afin de les
Dès dimanche, un groupe d’avocats sera acculer dans leurs derniers retran-
dépêché sur place pour engager une procédu- chements.
re contre cette violation de la loi. NEÏLA B.

HUIT DÉFIS POUR REPRENDRE LE CHEMIN DU DÉVELOPPEMENT (SYNTHÈSE)

tion graduelle générée par les
citoyens et appuyée sur les
compétences nationales.
L’alternative est claire : soit
se mobiliser pour faire face à
Yahia/Liberté
manente, à savoir la démocratie
de façade, ni système de parti
unique, ni démocratie plurielle ;
- une troisième étape de
consolidation pour traiter des
fantastique, aux plans histo-
rique, linguistique, musical,
artistique, culinaire, vestimentai-
re, architectural. C’est cette
prise de conscience qui sera
nel et en petits groupes pour entreprises publiques doit
remettre en cause les habitudes prendre fin le plus rapidement
et attitudes délétères que nous possible.
avons prises au cours des der- En 2011, je propose concrè-
nières années, comme celle de tement que ceux qui sont en

PAR Dr AHMED BENBITOUR
hers lecteurs, c’est la dixiè-
C me fois que nous nous ren-
controns à travers le journal
Liberté pour débattre de la
situation difficile de l’Algérie
caractérisée par huit défis : poli-
tique, économique et social, cul-
turel, sécuritaire, de gouvernan-
ce, moral, de mobilisation des
élites, d’insertion dans un
monde de plus en plus globali-
sé. C’est le moment d’en faire
une synthèse et dresser le che-
min en vue de leur dépasse-
ment. Vous l’aurez compris,
face à ces défis, l’urgence d’une
prise de conscience collective
de la nécessité du changement
du système de gouvernance,
s’impose comme le fil conduc-
teur et le point de départ de
notre redressement.
Tous ceux qui ont à cœur de
sauver l’Algérie doivent faire de
l’année 2011, l’année du travail
ensemble pour la préparation et
la réalisation de ce changement
dans le calme et la sérénité. Ils
doivent se mobiliser pacifique-
ment, à travers une transforma-
ces huit défis par une conver-
gence vertueuse pour réussir
dans les situations difficiles, soit
laisser faire, en profitant copieu-
sement ou maigrement ou pas
du tout de la rente, et voir la
société diverger vers un mélan-
ge détonant de perte de la
morale collective, de corruption
généralisée et de pauvreté.
Les événements vécus
depuis le 5 janvier 2011 confir-
ment la justesse de notre analy-
se et l’urgence du passage à
l’action.
La société algérienne est en
voie de perdre sa morale collec-
tive et elle dérivera durant cette
décennie vers la dislocation de
la nation. La violence sera,
alors, le seul moyen de règle-
ment des conflits.
Seul un changement paci-
fique du système de gouvernan-
ce peut éviter au pays cette
catastrophe.
Je propose une démarche
en trois étapes pour construire
une démocratie solide :
- une première période d’en-
diguement pour arrêter l’hémor-
ragie ;
- une deuxième étape
d’achèvement des transitions,
parce que cela fait plus de deux
décennies que nous sommes
dans la trappe de transition per-
questions fondamentales de
choix de société ; car on ne peut
pas traiter objectivement des
questions fondamentales pen-
dant la transition, lorsque les
rapports de forces sont fragiles
et mouvants et les institutions
sont en construction. Ce n’est
que lorsque les rapports de
forces sont bien établis et les
institutions solidement ancrées
que l’on peut faire ces choix fon-
damentaux.
Notre mission est de faire de
2011, l’année préparatoire à
l’étape d’endiguement, par la
convergence entre les diffé-
rentes initiatives pour le chan-
gement, dans le cadre d’al-
liances stratégiques et de
construction de réseaux, pour la
création d’un rapport de force et
d’un pouvoir de proposition et
par la jonction avec les fractions
saines de l’administration et du
pouvoir réel.
De même le travail pour de
grands progrès dans le sens
d’une reconnaissance au sein
de la société civile qu’en plus du
socle commun très fort qui nous
unit, nous devons aujourd’hui,
tout naturellement, accepter et
valoriser les apports culturels
multiples qui ont sédimenté au
cours de notre histoire et font de
l’Algérie un pays d’une richesse
demain la base d’une politique
culturelle visant à préserver et
valoriser notre patrimoine, mais
aussi la matrice de notre vouloir
vivre ensemble dans le futur.
Il est fondamental que 2011
soit l’année d’une nouvelle
mobilisation de la société civile
autour d’une exigence de sécu-
rité physique et matérielle, de
retour à une véritable paix civile
et de dénonciation catégorique
des restrictions liberticides fai-
sant le lit à toujours plus de frus-
trations et de violences. Ces
exigences doivent être expri-
mées clairement auprès de nos
gouvernants.
L’année 2011 verra, je l’es-
père, tous les citoyens algériens
prendre conscience que notre
salut en tant qu’État et nation ne
peut venir que d’un système
démocratique et d’une forte par-
ticipation citoyenne aux prises
de décision, à tous les niveaux.
Je viens de lancer un appel
pour le rassemblement des
forces du changement pour la
réalisation de cet objectif. Un
Manifeste suivra.
Face au constat de la perte
de la morale collective, 2011
devra être l’année de la double
prise de conscience suivante :
- Nous devons, bien sûr,
faire un examen critique person-
contourner la loi pour arriver à
nos fins, de pratiquer ou de
nous soumettre à la petite cor-
ruption associée au moindre tra-
vail et service, d’irrespect systé-
matique des codes du travail,
de la route, de l’urbanisme, de
la trahison des serments d’avo-
cat, d’Hippocrate, des martyrs.
- Mais je ne crois pas que
nous parvenions à retrouver un
mode de fonctionnement nor-
mal de notre État et notre socié-
té en nous changeant nous-
mêmes, sans changer le mode
de gouvernance de l’État et de
l’administration. Le changement
du système de gouvernance est
le premier moyen de préserver
un niveau moral minimal qui ne
transforme pas la société en
une vaste jungle, mais, je l’es-
père, en un espace agréable à
vivre.
En 2011, nos élites compé-
tentes et dotées des qualités
humaines et morales néces-
saires à l’exercice des respon-
sabilités doivent se mobiliser
pour exiger de façon ferme et
argumentée que les postes de
responsabilité leur reviennent.
La cooptation destructrice qui a
cours entre personnes qui n’ont
rien à faire aux postes qu’ils
exercent à tous les niveaux de
l’État, de l’administration et des
Algérie s’ouvrent en direction de
nos compatriotes de l’étranger
ayant atteint des postes de res-
ponsabilité pour participer avec
nous à notre programme de rat-
trapage dans tous les domaines
(sciences, institutions, technolo-
gie de l’information, médecine,
gestion publique, management
privé, préservation de l’environ-
nement, hydraulique, énergie,
tourisme, agriculture), y compris
le volet du travail sur nos men-
talités indispensable à cette
œuvre gigantesque d’adapta-
tion à la mondialisation, afin de
tirer profit de nos atouts et deve-
nir acteurs plutôt qu’être broyés.
Les derniers événements en
Algérie et en Tunisie ont montré
l’utilité de telles forces et le coût
de leur absence.
Comme vous pouvez le
constater, la feuille de route
pour la réalisation du change-
ment du système de gouver-
nance et l’instauration d’un régi-
me démocratique effectif est
très chargée. Elle appelle à une
forte mobilisation et au travail en
commun dans le cadre d’al-
liances stratégiques.
Ensemble et unis, rien ne
nous sera impossible.
À la semaine prochaine,
pour un nouveau thème.
A. B.
 LE
Jeudi
LIBERTE 3 février 2011 5

COMITÉ ANTICORRUPTION ASSOCIATION FRANCE-ALGÉRIE

DE L’UNION AFRICAINE
Chevènement
Le candidat algérien
élu pour un
2e mandat
RADAR nommé président

DE
L I B E RT E radar@liberte-algerie.com
Page animée par Hamid Saïdani

LE TOURNAGE A DÉMARRÉ
VENDREDI DERNIER ●● L’ancien ministre maire de sa ville natale

Un documentaire français, le sénateur Jean-

Pierre Chevènement, vient
(Belfort). L’Association
France-Algérie a été créée

●● Candidat présenté par comité. Chargé de mission

sur la Révolution d’être nommé président de
l’Association France-Algérie
en 1963 avec pour objectif
de concourir au
l’Algérie, Nabil Hattali vient
d’être élu, à Addis-Abeba,
à la présidence de la
République depuis 10 ans,
du Jasmin (AFA). Cette nomination
fait suite à la décision prise
développement des
relations amicales et le
membre du Comité M. Hattali avait occupé par l’assemblée générale et progrès de la coopération
consultatif de l’Union plusieurs postes de le conseil d’administration entre Français et Algériens.
africaine sur la corruption responsabilité au sein des de l’association, réunis Elle œuvre, entre autres,
pour un deuxième institutions. Il avait aussi lundi à Paris. pour que “la circulation des
mandat. Cette élection, été pendant plusieurs M. Chevènement a été personnes s'améliore encore”
effectuée par les ministres années membre du Comité plusieurs fois ministre dans entre la France et l’Algérie
des Affaires étrangères du spécial de l’ONU chargé de les années 1980 et 1990 et et contribue également au
continent africain, a la négociation à Vienne en candidat à l'élection devoir de mémoire par des
concerné 15 candidats de Autriche, de la Convention présidentielle de 2002. Il rencontres et des éditions.
différents pays pour des Nations unies contre la est actuellement sénateur M. Édmond Michelet a été
11 sièges à pourvoir au corruption. du territoire de Belfort, le premier président de
après avoir été longtemps cette association.
COMMUNE DE HASSASNA CENTRE NUCLÉAIRE DE DRARIA
(AÏN TÉMOUCHENT)
Les jeunes expriment Les chercheurs
leur détresse au chef en sit-in depuis
de daïra le 17 janvier
●● De nombreux citoyens, pour la plupart des jeunes ●● Le tournage d'un quotidienne de quatre ●● Des chercheurs du chercheurs. Une attitude
désœuvrés qui ont pris d’assaut, dimanche dernier, la personnages : deux femmes, un Centre de recherche qu’ils n’arrivent pas à
documentaire qui s'appuie
salle des délibérations de l’APC de la localité de expliquer. “Pourquoi
sur les évènements du homme et une famille”, a nucléaire de Draria (Alger)
Hassasna, daïra de Hammam Bou-Hadjar, dans la wilaya
de Aïn Témouchent, ont adjuré Mme la chef de daïra, 14 janvier 2011 a démarré expliqué le producteur. se sont déplacés, hier, au seulement nous ?”,
contrainte de faire le déplacement pour une histoire de vendredi dernier, selon le L'autre composante de ce siège de Liberté pour répéteront-ils. Pour
logements ruraux, de ne pas les abandonner. “On vous documentaire, a-t-il dit, “dénoncer l’attitude” de leurs dénoncer cette situation,
producteur tunisien Habib
supplie Madame, ne nous abandonnez pas”. Ils ont fait des sit-in quotidiens sont
Attia, cité par l’agence portera sur l'impact des responsables. À ces
savoir que ce cri de détresse fait suite au divorce consom-
mé entre eux et les élus locaux, lesquels ne sont préoc- tunisienne TAP. “Ce évènements liés à la derniers, ils reprochent “la organisés au siège du
cupés que par leurs querelles intestines au détriment des documentaire offre une lecture révolution sur la vie discrimination” dont ils sont centre depuis le 17 janvier,
préoccupations de la population. La tension était à son quotidienne des Tunisiens, victimes. “Le décret exécutif “mais rien n’a été fait pour
de ce qui s'est passé, depuis
paroxysme lors de cette rencontre à tel point que les régler ce problème qui n’aurait
cette date, à travers des ce qui aboutira n°10-250 du 20 octobre 2010
citoyens ont exigé le départ des élus à l’exception du
P/APC qui continue de jouir de leur confiance, et ce, au personnages représentatifs et le probablement à deux instituant le régime pas dû exister”.
même titre que la chef de daïra. Celle-ci s’est dite prête à simple citoyen. L'objectif étant formats, l'un d'une durée indemnitaire du chercheur Les chercheurs menacent
les accueillir à tout moment et que dorénavant tous les supérieure à 60 mn pour permanent a été appliqué même d’autres actions, en
de comprendre l'impact de ces
dossiers (logement et emploi) seront traités à son niveau. concertation avec d’autres
évènements sur la vie les festivals et l'autre partout, universités et autres
d'une durée de 52 mn centres de recherche, mais on a centres de recherche pour
CONCOURS DES INSPECTEURS PRINCIPAUX pour les télévisions, refusé de l’appliquer sur nous”, que “nos revendications
aboutissent”.
ET DE LA RÉPRESSION DES FRAUDES a-t-il précisé. a affirmé l’un des

Odeur de jasmin À PROPOS DE “DEUX LOCATAIRES CRIENT

●● Il y a deux jours a eu
lieu, à Boumerdès, le
concours d’inspecteurs
principaux et de la
répression des fraudes.
En plus des épreuves
techniques, les
candidats étaient
conviés à décliner leur
culture générale, et ce,
en répondant à deux
questions. La première :
“Que pensez-vous des
évènements de
Tunisie ?” Et la
seconde : “Que pensez-
vous des dernières
mesures prises par le
gouvernement pour
enrayer l’augmentation
des prix ?” On comprend
que cette deuxième
AU DEUX POIDS, DEUX MESURES "
question puisse être un
centre d’intérêt des
futurs inspecteurs, mais
La direction de l’hôtel El-Aurassi
pour la Tunisie, on aurait
souhaité entendre récuse
d’abord la réaction des ●● Réagissant à l’information parue dans nous a adressé hier un droit de réponse où
autorités officielles qui
notre page Radar d’hier relative à elle affirme s’inscrire “en faux quant aux
ont mis des semaines
avant de se prononcer l’expulsion de deux locataires de locaux allégations contenues dans cet article”.
sur la Révolution du commerciaux de l’hôtel El-Aurassi d’Alger, Comme elle se dit disposée à apporter les
Jasmin. la direction de l’établissement hôtelier preuves “afin d’établir la vérité”.
 6 Jeudi
3 février 2011 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE

2e JOURNÉE DE GRÈVE DES PARAMÉDICAUX

Le mouvement largement
suivi hier encore
Au deuxième jour de grève, le mouvement des paramédicaux a connu une plus grande mobilisation
à travers le territoire national.
e débrayage des paramédicaux n’a pas les intimant à surseoir à leur mouvement de
L connu de grands changements, hier, au grève de deux jours entamée mardi. Selon
niveau national, où la plupart du personnel notre interlocuteur, joint par téléphone :
de la corporation ont répondu à l’appel du “Aujourd’hui, selon nos estimations, la grève est sui-
syndicat. À Bordj Bou-Arréridj, les hôpitaux vie à 70% à travers les trois EPH et cinq EPSP que
et centres de santé de cette circonscription compte la wilaya et à 80% au niveau du CHU.
ont suivi à hauteur de 70% le mot d’ordre de Quant au service minimum, il demeure assuré.”
débrayage. Les paramédicaux de Sétif ont Même chose à Chlef, où le mouvement de
affiché une plus grande détermination à grève a été largement suivi. Selon des
poursuivre le mouvement. sources du secrétariat de la wilaya du SAP, le
Ce sont 95% d’entre eux qui ont débrayé débrayage a touché l’ensemble des struc-
hier. Dans la wilaya de Skikda, on relève une tures sanitaires où exerce le personnel para-
plus large adhésion qu’avant-hier, mardi, au médical. “Un taux de paralysie qui a dépassé les
niveau des EPH et des EPSP. Le nombre des 90% a été enregistré notamment aux EPSP d’Ouled
grévistes a même connu une légère hausse Mohamed et de Chorfa, dans la commune de Chlef,
pour atteindre 70%, selon un membre du à Chettia, à Ténès et à Sobha, où la mobilisation du
bureau de la wilaya. On indique toutefois que corps paramédical était presque générale dès les pre-
le débrayage des paramédicaux des établis- mières heures de la journée du mercredi”, affirment
sements situés dans la partie ouest de la de nombreux responsables régionaux du SAP
wilaya de Skikda a connu la plus forte adhé- qui précisent, dans le même cadre, que dans
sion avec un taux estimé à 98%. le cas où leurs revendications, statut particu-
À travers la wilaya d’Oum El-Bouaghi, le lier de la corporation et formation continue,
taux de suivi est resté le même que celui de entre autres, ne seraient pas pris en considé-
lundi, avec 50% d’adhésion, sauf que pour ce ration par les autorités compétentes, le
qui est des EPSP, seuls 13 paramédicaux au mouvement de grève se renouvellera consé-
niveau de celui d’Oum El-Bouaghi auront cutivement deux jours de suite, chaque

débrayé. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, le taux
de suivi de la grève est différemment évalué,
puisque le Syndicat algérien des paramédi-
caux (SAP) avance le taux considérable de
90%, alors que l’administration hospitalière
réfute ces chiffres et se contente d’un taux
approximatif de 25%.
À noter que celui-ci varie d’un établisse-
ment de santé à l’autre. Et si le débrayage est
donc de mise dans la plupart des structures
de santé de la wilaya, dans les centres
urbains comme dans les dispensaires et les
centres de santé des zones rurales, le service
d’urgence est assuré dans la plupart des cas,
surtout en cette période de grand froid et de
pluies torrentielles où les accidents de la cir-
ILS ONT TENU HIER UNE CONFÉRENCE DE PRESSE À ALGER
Les paramédicaux veulent un “engagement
Les paramédicaux
semblent déterminés.
culation sont fréquents. À Béjaïa, hormis le
CHU du chef-lieu de wilaya et l’EPSP de
Kherrata, le reste des établissements hospi-
taliers n’ont pas du tout suivi le mot d'ordre
de grève.
C’est ce que nous avons constaté durant
ces deux journées de grève auxquelles
avaient appelé les cadres syndicaux du
bureau national du syndicat autonome, le
SAP. De sources proches de la Direction de la
santé, on a appris que le taux de suivi de la
grève est de 46% au niveau du chef-lieu de
wilaya (les syndicalistes du SAP parlent, eux,
Newpress
de 98%). Et à l’échelle de la wilaya, le taux ne
serait que de 6%. Sachant que les paramédi-
caux travaillant dans les hôpitaux d’Amizour,
de Sidi-Aïch, d’Akbou, d’Aokas, ainsi que
dans les EPSP de Tazmalt, Seddouk et
Adekar n’ont pas suivi la grève.
Par ailleurs, dans la wilaya de Sidi Bel-
Abbès, le personnel paramédical ne décolère
pas et demeure mobilisé jusqu’à la satisfac-
tion de leurs revendications, apprend-on
auprès de B. Djorf, secrétaire général du
bureau de wilaya du Syndicat algérien des
paramédicaux, malgré la décision de justice
semaine, à partir de mardi prochain, à travers
tout le pays. À Mascara et à Tiaret, le
débrayage n’a pas été suivi à travers les éta-
blissements hospitaliers où tous les services
ont assuré leur activité normalement.
R. R./CORRESPONDANTS
BÉJAÏA
L’ éducation,
toujours paralysée
par la grève
es grévistes ont observé, hier, à 10 h, un
L rassemblement devant le siège de
l’académie. Le secteur de l’éducation de la
wilaya de Béjaïa est paralysé, depuis avant-
hier, par une grève générale des travailleurs.
Un mouvement, lancé conjointement par les

ferme” du ministère deux syndicats autonomes, le Cnapest et

l’Unpef en l’occurrence.
Sous une pluie battante, les grévistes ont
e Syndicat algérien des paramédicaux au niveau de la Fonction publique, tel qu'an- gration de la formation paramédicale dans le
L (SAP) demande au ministère de la Santé, noncé par le ministre de la Santé, “n’a aucune système LMD (licence-master-doctorat) pour
observé, hier, à leur deuxième jour de
débrayage, un rassemblement devant le
de la Population et de la Réforme hospitaliè- valeur juridique sans l'encrage du ministère de bénéficier d'une formation (bac+4). M. siège de la direction de l’éducation de la
re un “engagement ferme” concernant les reven- l’Enseignement supérieur qui doit d'abord valider le Ghachi a, par ailleurs, rappelé que le SAP a wilaya. Les deux organisations syndicales y
dications motivant la grève observée depuis texte”, a-t-il expliqué. Pour lui, la tutelle “ne fait décidé d’observer une grève illimitée à partir dénoncent “l’atteinte à la dignité de l’enseignant
hier, a indiqué hier le secrétaire général du que des promesses et tergiverse avec les paramédicaux du 8 février s’il n’y a pas de suite favorable de et la gestion léthargique du secteur de l’éducation et
syndicat, M. Ghachi Lounès. depuis 2008” au sujet de la promulgation du la tutelle et des “preuves concrètes” des l’immobilisme des responsables concernés”.
Dans une conférence de presse animée statut particulier, des annexes de ce texte et démarches répondant aux aspirations des Elles exigent dans la foulée l’arrêt de
au Centre hospitalo-universitaire Mutapha- de toutes les autres revendications de la cor- paramédicaux. Estimant que la grève de deux l’acharnement contre les enseignants, la
Pacha, M. Ghachi a souligné que les paramé- poration. Les paramédicaux, exerçant dans jours a été “largement suivie”, il a affirmé tou- régularisation immédiate de toutes les
dicaux en grève demandent à voir le procès- les hôpitaux et les polycliniques, observent tefois que le service minimum est assuré et situations pendantes et une commission
verbal de dépôt du dossier intégrant la pro- depuis mardi une grève de deux jours déci- invite la tutelle à “négocier” avec le SAP en d’enquête sur la gestion scabreuse de
fession dans le système LMD au niveau du dée par le SAP. Ils revendiquent la promulga- tant que partenaire le “plus représentatif”, l’argent des œuvres sociales. Sur ce dernier
ministère de l'Enseignement supérieur et de tion de leur statut particulier et leur intégra- selon lui. point, à savoir la gestion des œuvres
la Recherche scientifique. Le dossier, déposé tion dans le tableau “A” catégorie “11”, l’inté- R. N. sociales, le syndicat de l’Unpef a peaufiné
tout un dossier sur les “dessous” de cet argent
OULD-ABBÈS L’A DÉCLARÉ À BOUIRA À PROPOS DES PARAMÉDICAUX portant sur des montants faramineux. Un
dossier, apprend-on auprès du président du
LES REVENDICATIONS SONT “PRISES EN CHARGE” bureau de wilaya de ce syndicat, remis à l’ex-
●● Les revendications de régularisations salariales sont prises en prise en charge au niveau du centre d’hémodialyse de Bouira ainsi wali qui l’aurait mis sous le coude. Les deux
charge, a déclaré le ministre de la Santé en marge de sa visite de que les problèmes rencontrés tels que le manque de transport après syndicats reviennent à la charge sur ce
travail effectuée hier dans la wilaya de Bouira. Selon le ministre, le les séances de soins dont certaines s’achèvent vers 22h, les dossier chaud pour exiger de l’actuel wali
gouvernement a pris en charge les doléances du corps paramédical. contraignant à débourser jusqu’à 2 000 DA pour rentrer chez eux. d’instituer une commission d’enquête
“Nous avons convenu, mon collègue le ministre de l’Enseignement M. Ould-Abbès a promis une prise en charge totale de leurs doléances comme le permet l’abrogation de l’arrêté n°
supérieur et moi-même, à la reconnaissance du diplôme LMD. Ce y compris le transport qui sera “à la charge de l’État”. Le wali a
diplôme est reconnu par la Fonction publique contrairement à ce qui promis d’effectuer des visites inopinées à ce centre. 158/94 relatif à la gestion des œuvres
se dit. La catégorie salariale est fixée à la 11 de la Fonction publique Le ministre de la Santé a également inspecté les travaux d’extension sociales.
et son application se fera avec effet rétroactif à compter de 2008, et de l’école paramédicale qui reçoit 450 stagiaires par année pour le En outre, les deux syndicats estiment que
les statuts ont été déposés”, dira-t-il. Abordant le sujet de la grève des compte des wilayas de Bouira et de Boumerdès avec un budget de certaines de leurs revendications, à
paramédicaux, M. Ould-Abbès l’a déclarée “illégale”, citant le fonctionnement de 7 milliards de centimes/an. l’exemple des organes de contrôle, sont du
jugement rendu par la justice en date du 31 janvier 2011. D’autant plus Le besoin exprimé en personnel paramédical est de plus de 1 600 au ressort du wali. À l’issue du rassemblement
qu’un seul syndicat autonome des paramédicaux (SAP) qui ne vu du nombre de nouveaux programmes en matière de structures à
représente que 14% avait appelé au débrayage. “Nous nous sommes réaliser à travers la wilaya. Les coûts des travaux d’extension sont d’hier devant le siège de l’académie, le
rencontrés avec d’autres syndicats et trouvé un terrain d’entente”, estimés à 25 millions de dinars. Le ministre a annoncé l’inscription Cnapest a tenu son conseil de wilaya pour,
assure-t-il. Lors de sa visite, le ministre a inauguré un centre d’un nouveau centre régional paramédical à Sour El-Ghozlane. Dix selon son coordinateur de wilaya Slimane
d’hémodialyse dans la ville de Sour El-Ghozlane. Avec ses 11 nouveaux instituts sont prévus à travers le territoire national. À Oued Zenati, évaluer l’action et décider des suites
générateurs, le nouveau centre peut assurer la prise en charge de 20 El-Berdi, le ministre à inauguré une nouvelle polyclinique qui a coûté à réserver à leur mouvement.
malades par jour. Une opportunité offerte pour cette catégorie de 25 milliards.
malades pour exposer les mauvaises conditions et leur mauvaise A. DEBBACHE L.OUBIRA
LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION Jeudi
3 février 2011
7

FORMATION DANS LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE

Les Britanniques proposent leurs services

TWI, Centre de recherche de renommée mondiale, en collaboration avec Tesc International, assure
des formations certifiantes, selon des codes internationaux reconnus.
ors du workshop organisé, hier,
L à l’hôtel El-Marsa de Sidi-Fredj,
les représentants de TWI venus de
Cambridge, en collaboration avec
l’institut Tesc International, ont
présenté un exposé éloquent sur
les domaines d’intervention et la
pertinence d’une formation certi-
fiante selon des codes internatio-
naux reconnus. “La certification est
nécessaire pour les personnels impliqués
dans les domaines de l’inspection et du
contrôle. Les avantages essentiels de cette
certification consistant à renforcer leur
compétence et à engager davantage leur
responsabilité dans la prise de décision”,
diront-ils. Au menu, donc, “contrôle
non destructif et soudage” ont été
développés à une assistance fort
intéressée qui n’a pas manqué de
poser de nombreuses questions
animant, ainsi, un débat technique
révélant un véritable besoin d’ap-
profondir ses connaissances en la
matière.
C’est d’ailleurs dans l’idée
d’évaluer les besoins du marché
algérien que les représentants de
l’institut britannique TWI se sont
langue d’enseignement. À ce pro- TWI peut consentir si la demande en for-
pos, il est fort recommandé, à mation est importante en nombre”, a
indiqué M. Fred Delany, soutenant
l’heure de la mondialisation,
notamment pour le personnel acti- qu’il serait meilleur encore pour les
vant dans le domaine de l’énergie, candidats potentiels d’être de
de se familiariser avec l’anglais bons bilingues.
technique pour avoir accès à l’im- M. Ahmed Yamani, président
mense bibliographie existant dans CEO de Tesc International, a, pour
cette langue. De plus, ceci lui per- sa part, assuré que les formations
met l’ouverture vers d’autres sys- peuvent être à la carte selon les
tèmes de certification dont la besoins. Un questionnaire a
majorité a adopté la langue anglai- d’ailleurs été distribué à tous les
se comme langue de formation. participants pour connaître dans le
“L’obstacle de la langue peut faire détail les attentes de chacun.
l’objet d’un effort supplémentaire que NABILA SAÏDOUN
L’AFFAIRE DE LA CLINIQUE EL-ANOUAR
DE CONSTANTINE
LE VERDICT SERA CONNU MARDI PROCHAIN
●● Le représentant du ministère public près le tribunal de Constantine a
requis, hier, la peine de deux ans de prison ferme, pour chacun des quatre
accusés, à savoir, deux médecins et deux anesthésistes exerçant à la cli-
nique d’ophtalmologie El-Anouar sise sur le plateau d’El-Mansourah à
Constantine. Les quatre accusés sont poursuivis pour négligence ayant
entraîné la mort d’un bébé et causé un handicap à vie à trois autre vic-
times. Le verdict de cette affaire, reporté deux fois consécutives, sera
annoncé mardi prochain, soit le 8 février. L’affaire a été déclenchée en
Les formations peuvent
2008, suite à une plainte déposée par les parents d’un nourrisson décédé
D. R.

être à la carte selon les

également déplacés. “TWI est une
société experte en fabrication et inspec-
tion des comportements en service et
assemblage”, a indiqué M. Fred
Delany, consultant international
business développement, préci-
sant qu’il s’agit d’un centre de
recherche, sis à Cambridge, dispo-
sant de 660 employés et de grands
besoins.
moyens d’essai avec un rayonne-
ment international. Son rôle est de
faire dans l’innovation technolo-
gique et transmettre ensuite ses
connaissances pour répondre aux
besoins de l’industrie.
“Il est question, entre autres, d’exper-
tise de défaillances, et nous sommes
intervenus sur certains incidents qui se
sont produits à Skikda pour le compte
d’un assureur”, expliquera notre
interlocuteur.
L’autre chapitre abordé lors de
cette rencontre a concerné la
5 jours après avoir été opéré à la clinique. Trois autres victimes avaient
introduit une poursuite judiciaire contre ladite structure après avoir subi
une intervention qui leur a coûté une ablation de l’œil.
Pour rappel, le tribunal de Constantine avait condamné, il y a quelques
mois, le directeur, un chirurgien et un anesthésiste de la clinique El-
Anouar, à une année de prison avec sursis, pour négligence.
BETINA SOUHEILA
RÉPONDANT AUX ATTENTES DE SA CLIENTÈLE

1 300 CD ET DVD DU FILM SUR CHEB HASNI SAISIS Condor lance une nouvelle
ET LE CD ORIGINAL RÉCUPÉRÉ promotion sur les LCD et LED
Vaste opération contre “les pirates de films” D ans un contexte très concur-
rentiel, la société Antar Trade,
temps très demandés par la clientè-
le algérienne en générale tant ils
es services de la gendarmerie mandement de la gendarmerie, centrale, trois imprimantes couleur, l’une des filiales du groupe présentent des applications tech-
L ont mis la main sur un atelier de cette opération a été menée suite à 21 lecteurs, graveurs, trois photo- Benhamadi, de son nom commer- nologiques très utiles et d’une qua-
copies de DVD et CD piratés au une plainte déposée par Messaoud copieuses couleur ainsi que des CD cial Condor, arrive à se positionner lité améliorée. Aussi, Condor pro-
niveau de la capitale. Ils ont saisi Laïeb, le réalisateur du film la de plusieurs films algériens. Le pro- sur le marché avec des produits qui, pose des téléviseurs LED 40 pouces
1 300 DVD piratés, graveurs et du Dernière chanson sur le célèbre chan- priétaire de l’atelier, qui produit et de plus en plus, trouvent beaucoup à 75 000 DA (TTC) au lieu de
matériel découvert dans un teur du raï Hasni, faisant état de la diffuse depuis quelques mois ces de succès auprès de la clientèle 100 000 et ceux de 46 pouces à
immeuble. Trois trafiquants ont été commercialisation illégale de CD copies piratées, a déclaré, lors de algérienne. Fort de son unité de 105 000 DA (TTC) au lieu de
interpellés dans cette affaire dont dans les marchés de Bab El-Oued l’interrogatoire, qu’il s’est procuré production et du taux d’intégration 140 000 DA. Ainsi, Condor
le fournisseur principal. Les ser- et d’autres marchés de la capitale, le CD original auprès d’un commer- de plus en plus amélioré, Condor Electronics, spécialisé dans la fabri-
vices de la gendarmerie ont mené alors que le producteur du film a çant de CD. Identifié, ce dernier ajoute ainsi plus d’une corde à son cation des produits électroniques
une vaste opération qui a touché confirmé n’avoir conclu aucune vendeur de CD et cassettes possè- arc jusqu’à se permettre des pro- (téléviseurs, récepteurs satellite, cli-
les magasins de vente de CD et convention ou contrat pour la dis- de un magasin de vente à Bab El- motions pour des produits de qua- matiseurs et électroménager),
cassettes et les vendeurs dans les tribution du film. Les investigations Oued. Les enquêteurs, lors de la lité à des prix défiant toute concur- continue d’œuvrer pour proposer
marchés informels au niveau de la menées par la section de perquisition, ont pu saisir une rence. Aussi, la nouvelle promotion sur le marché local des produits
capitale et plusieurs wilayas. Ce qui recherches de la GN d’Alger ont importante quantité de CD du film. lancée depuis hier propose des innovants, fiables, à forte valeur
a permis de localiser l’atelier utilisé permis de localiser l’immeuble Une autre personne a été arrêtée téléviseurs LCD 47 pouces à 90 000 ajoutée et surtout performants en
pour copier les CD et la saisie situé à Bab El-Oued utilisé par les également, il s’agit d’un commer- DA (TTC) au lieu de 105 000 et ceux termes d’économie d’énergie, favo-
d’une quantité importante de CD pirates pour copier des films çant à Rouiba. L’enquête se pour- de 55 pouces à 130 000 DA (TTC) au rables au consommateur et à l’envi-
du film algérien la Dernière chanson contrefaits vendus dans d’autres suit toujours dans le cadre de la lieu de 165 000 DA mais pas seule- ronnement et à des prix accessibles
sur la vie du défunt Cheb Hasni, wilayas. Les gendarmes ont pu sai- lutte contre le piratage. ment. La promotion concerne aussi pour les petites bourses.
assassiné en 1994. Selon le com- sir le CD original, un PC et l’unité NEÏLA B. les LED qui sont depuis un certain N. S.

ILS NE TRAVAILLENT QUE 120 JOURS PAR AN ET SUBISSENT LA PRESSION DES LOBBIES
Les marins pêcheurs croulent sous les dettes
ous vivons dans la misère totale. Nos conditions sociales ne sont
“N pas aussi reluisantes que le pensent certains. La concurrence
déloyale, ajoutée aux dettes et aux horaires de travail réduits à cause
des intempéries et du mauvais temps nous ont poussé à vendre nos
habits et nos biens personnels pour subvenir aux besoins de nos
familles.” Ce cri de détresse, qui résume on ne peut mieux la
situation des pêcheurs marins en Algérie, émane d’un
employé du secteur qui a lancé un appel aux pouvoirs publics
pour assainir cette activité et prendre en charge les
doléances des travailleurs en quête d’un cadre de vie décent.
En plus des lobbies qui exercent dans le secteur et des para-
sites qui activent dans les zones interdites, en sus des pois-
sonneries parallèles, le secteur de la pêche nécessite plus
que jamais un autre regard, voire une autre politique. Lors
d’un débat radiophonique, animé mardi soir, les intervenants,
dont des représentants des ministères de la Pêche et du
Commerce, ont reconnu que les marins pêcheurs vivent dans
des conditions catastrophiques. L’absence de contrôle régu-
lier, la non-prise en charge des conditions socioprofession-
nelles des employés qui n’exercent que 120 jours par an, le
trafic sur la taille marchande du poisson (interdiction de
vendre sur les étals une sardine ou un poisson de moins de
11 centimètres) et les groupes de pression qui “monopolisent”
la production, la distribution et la commercialisation du pois-
son, sont autant de conditions inadéquates dans lesquelles
travaille cette catégorie de professionnels.
Les pouvoirs publics avaient, dans un passé récent, pro-
posé l’installation d’une commission de réflexion qui devait
se pencher sur ces conditions. Mais la chose semble se cor-
ser de part et d’autre quand on sait que des trafiquants du
poisson sont mieux rémunérés que les employés du secteur.
Mieux, une proposition a même été soumise au président
Bouteflika afin d’effacer les dettes des jeunes investisseurs
qui n’arrivent pas à amortir les crédits contractés auprès des
banques.
Une proposition restée lettre morte et qui tient en halei-
ne des dizaines de jeunes et de marins pêcheurs qui croulent
sous les dettes et les agios. Ajoutez à cela que les marins
pêcheurs n’ont pas de salaire fixe, mais sont rémunérés sur
la base des quotas distribués et vendus. D’où le flou qui
émaille cette activité et qui a poussé les pauvres employés à
interpeller les pouvoirs publics à trouver des solutions
urgentes. Sur un autre registre, les intervenants ont révélé
que le ministère de la Pêche s’est, à plusieurs reprises,
constitué partie civile, dans des affaires liées à la violation de
la réglementation par des pêcheurs indélicats. Des dizaines
d’affaires ont ainsi été traitées suite aux arrestations enregis-
trées par les gardes-côtes qui ont constaté une violation des
espaces aquatiques réservés à la pêche. Ainsi, les agents de
la direction de contrôle de qualité et des prix ont également
constaté (DCP) des anomalies sur la taille marchande et pro-
cédé à la verbalisation des commerçants indélicats, voire à la
saisie pure et simple de la marchandise exposée à la vente.
En somme, les marins pêcheurs vivent une situation qui
demande des mesures concrètes à même d’assainir le sec-
teur en souffrance qu’est celui de la pêche.
FARID BELGACEM
 Jeudi
8 3 février 2011
À LA VEILLE D’UNE
AUTRE “JOURNÉE
DE LA COLÈRE”
LE PRÉSIDENT
YÉMÉNITE ANNONCE
SON DÉPART EN 2013
L e président yéménite Ali Abdoullah
Saleh, au pouvoir depuis trente
ans, a annoncé, hier devant les
députés, qu’il ne se représenterait pas
à l’élection présidentielle de 2013 et
qu’il ne transmettrait pas le pouvoir à
son fils Ahmed. “Je suis contre un
mandat à vie et contre la transmission
héréditaire du pouvoir”, a-t-il déclaré.
L’engagement tardif du président
yéménite n’est pas le fruit du hasard. Il
intervient après une série de
manifestations de contestation de son
pouvoir et à la veille d’une “journée de
la colère” à l’égyptienne, prévue
aujourd’hui même. S’il s’est exprimé
précisément sur ces deux points, c’est
parce qu’il avait programmé une
révision constitutionnelle qui lui
ouvrirait la voie à une présidence à
vie. Ce sont les parlementaires devant
lesquels il s’exprimait qui devaient
examiner le projet dès le 1er mars. De
même, son intention de transmettre le
pouvoir à son fils Ahmed est un secret
de Polichinelle au Yémen. En
renonçant publiquement aux deux
projets qui lui sont chers, Ali Abdoullah
Saleh tente de désamorcer une crise,
qui prend des allures de lame de fond,
soucieux d’éviter un scénario à la
tunisienne ou à l’égyptienne. Rien
n’indique, cependant, qu’il y arrivera,
tant les exemples tunisien et égyptien
prennent figure de modèle pour les
peuples arabes soumis au pouvoir
despotique et corrompu de ses
dirigeants. La “journée de la colère”,
organisée aujourd’hui à l’appel de
l’opposition, sera sans doute un
indicateur fort sur la direction que
prendront les évènements dans les
jours et les semaines à venir.
Incontestablement, le président
yéménite craint cette journée qui
intervient 48 heures seulement après
le succès retentissant de la “marche
du million” en Égypte. À l’image de
tous les dirigeants arabes ébranlés par
le vent de liberté qui souffle dans toute
la région, Ali Abdoullah Saleh a
multiplié les mesures sociales ces
derniers jours. Création d’un fonds
pour l’emploi des diplômés, extension
de la couverture sociale et réduction
de l’impôt sur le revenu figurent parmi
les décisions prises la semaine
dernière. Mais l’opposition reste
sceptique et toute prête à croire qu’elle
ne baissera pas les bras. En plus des
manifestations populaires pour la
démocratie, le pays vit une situation
intérieure complexe et difficile. Les
révoltes tribales dans le Nord, le
mouvement sécessionniste dans le
Sud et la présence massive d’Al-Qaïda
sur le sol yéménite constituent à eux
seul un mélange explosif. La protesta
qui se met en place depuis quelques
jours pourrait être la mèche qui
favorisera la conflagration.
M. A. BOUMENDIL
SITUATION EN ÉGYPTE
L'ALGÉRIE RAPATRIE
SES RESSORTISSANTS
●● L'Algérie a commencé hier à
rapatrier ses ressortissants établis en
Égypte qui veulent regagner leur pays,
a annoncé le ministère algérien des
Affaires étrangères. “Des dispositions
ont été prises, en concertation avec le
ministère des Transports et la direction
générale d'Air Algérie, pour confirmer
la programmation de deux vols d'Air
Algérie (mercredi et vendredi) afin de
rapatrier les ressortissants algériens
désireux de rentrer en Algérie”, a
indiqué le ministère dans un
communiqué. Plusieurs centaines
d'Algériens résident en Égypte, selon
la presse algérienne. Ces dispositions
concernent, également, deux équipes
algériennes de volley-ball (NC Béjaïa
et GSP Alger) qui se trouvent à
Alexandrie. “D'autres options sont
envisagées en cas de besoin et selon
l'évolution de la situation sécuritaire en
Égypte”, a précisé la même source.
Une cellule de suivi mise en place par
le ministère des Affaires étrangères est
en contact permanent avec
l'ambassade d'Algérie au Caire, dont le
personnel est “mobilisé” pour assister
et veiller à la sécurité des
ressortissants algériens établis ou en
voyage en Égypte, selon le
communiqué.
R. I. /AGENCES
L’INTERNATIONALE LIBERTE
SES PARTISANS AGRESSENT LES MANIFESTANTS DANS LA RUE
Moubarak tente
“la formule du chaos”
P lusieurs centaines d’Égyptiens “favorables” au maintien du président Hosni Moubarak, dont certains
étaient à dos de cheval ou de chameau et armés de fouet, ont attaqué hier des manifestants à la place
Tahrir au centre du Caire, laissant croire que le clan du raïs aurait des intentions de plonger le pays
dans le chaos avant qu’il ne quitte le pouvoir.
u lendemain de l’allocution télévisée de dix
A minutes durant laquelle Hosni Moubarak
s’était exprimé avec détermination, assurant qu’il
resterait jusqu’à la fin de son mandat afin
d’“accomplir les étapes nécessaires pour un transfert paci-
fique du pouvoir”, des scènes de violence se sont
produites hier au Caire. Des centaines de parti-
sans du Raïs, certains armés de couteaux et de
bâtons, sont descendus dans la rue hier, récla-
mant la fin du mouvement de protestation. Ils
s’en sont pris à des manifestants hostiles au régi-
me qui formaient une chaîne humaine sur la place
Tahrir, déchirant des pancartes et banderoles. Des
bagarres ont éclaté et beaucoup de protagonistes
ont été blessés durant ces accrochages, qui ont
duré toute l’après-midi. Faut-il en déduire que le
clan du président contesté veut plonger l’Égypte
dans le chaos, après que Moubarak eut demandé
au peuple dans son discours de choisir entre la
stabilité, qu’il incarnerait lui et le chaos, qui résul-
terait de son départ ? C’est une option plausible à Des centaines de partisans
laquelle ont déjà eu recours d’autres dictateurs. Moubarak réclamant la fin du
AFP
Un ancien général de l’armée égyptienne, cité par mouvement de protestation.
la chaîne d’informations Al-Jazeera, a affirmé que président français Nicolas Sarkozy a souhaité musulmans, principale force d’opposition en
Moubarak ne verrait pas d’inconvénients à ce que qu’“un processus de transition concret s’engage sans tar- Égypte, ont annoncé hier dans un communiqué
toute l’Égypte brûle. Ceci étant, sur le plan inter- der, et permette de répondre au désir de changement et de qu’ils refusaient que le président Hosni Moubarak
national, la pression se fait de plus forte sur renouvellement exprimé avec force par la population. Les reste à la tête de l’État jusqu’à la fin de son man-
Moubarak, après la réaction du président améri- appels à une démission immédiate se multiplient. Par dat en septembre, l’autre grande figure de l’oppo-
cain Barack Obama à son discours, dans laquelle ailleurs, l’opposition égyptienne a appelé à la poursuite sition, Mohamed El-Baradeï, a qualifié le dernier
il soulignait dès mardi soir, après un entretien des manifestations sur la place Tahrir, dans le centre du discours de Hosni Moubarak de “ruse” et a égale-
téléphonique de 30 minutes avec lui, que la tran- Caire, et maintenu son grand rassemblement de demain ment réclamé sa démission immédiate. Ceci
sition en Égypte ne devait pas attendre. “La tran- sous le nom de Jour du départ” pour exiger que le pré- étant, les forces armées égyptiennes ont deman-
sition en bon ordre doit être profonde, elle doit être paci- sident Hosni Moubarak quitte le pouvoir le jour dé hier aux manifestants de mettre fin à leurs
fique et elle doit commencer maintenant”, a-t-il notam- même. Non satisfaite de la promesse du Raïs de actions, affirmant que leur message avait été
s’en aller en septembre, elle continue à demander entendu et qu’il fallait désormais penser à l’avenir
ment déclaré. Même son de cloche à Paris,
Londres et Berlin, où Sarkozy, Cameron et Merkel son départ immédiat et ne veut dialoguer qu’avec du pays et faciliter le retour au calme.
ont appelé à une transition immédiate. En effet, le le vice-président, Omar Souleïmane. Si les Frères MERZAK TIGRINE
WASHINGTON MULTIPLIE CONSULTATION ET PRESSIONS
L’après-Moubarak en marche côté américain
Tandis que sur le terrain, le son avertissement, comme au mes- de sécurité à propos des fameuses camp des généraux égyptiens au
sage que lui a encore envoyé tout armes de destruction massive entre sein desquels il est fait état d’in-
président égyptien demande au long de “la journée du million” de les mains de Saddam, combat tenses tractations et, sans nul
un délai à une foule qui protestataires qui a vu les villes Moubarak depuis l’an dernier, mais doute, de pressions de la part du
réclame son départ égyptiennes occupées par le double ce n’est que depuis son retour au Pentagone qui a entre les mains une
immédiat, Washington est et sans incidents avec le slogan qui Caire vendredi dernier que sa per- carte maîtresse, le milliard et demi
fait flores dans le monde arabe : sonne est devenue une image sym- de dollars consentis chaque année
déjà dans l’après-
“Moubarak dégage sinon tu suivras la bolique. Avec obstination, il procla- pour assurer le fonctionnement de
Moubarak. Barack Obama, voie du déshonneur empruntée par le pré- me l’éviction de Moubarak et un l’armée égyptienne. L'Égypte a
qui a reconnu que les sident tunisien Ben Ali”. Alors que la dialogue avec les militaires pour bénéficié d'aides financières et de
changements politiques rue lui a fixé la journée de demain lever l’état d’urgence, instaurer un facilités d'armement comparables à
étaient inéluctables en vendredi pour plier bagage, le Raïs a gouvernement de transition conduit celles que pouvait obtenir un pays
promis de mourir sur le sol égyp- par le tout nouveau vice-président, de l'OTAN. Pour Obama, le temps
Égypte, accélère ses
consultations.
tien, son pays, et de travailler dans
les derniers mois de son mandat à
le général Souleïmane, ex-patron
des moukhabarate. L’alchimie a
est compté, car le feu des protesta-
tions commence à lécher, l’un après
i au début de la révolte égyp-
assurer une transition pacifique du fonctionné à la place Tahrir pour El- l’autre, les autres régimes arabes,
S tienne, Washington s’était mon- pouvoir ! Un calendrier sur lequel
Obama n’est plus en accord. Après
Baradaï qui a été reçu par l’ambas-
sadrice américaine en Égypte avant
connus pour s’aligner sur la poli-
tique étrangère américaine, sous
tré prudent à l'égard du régime de
l'intervention du président améri- de rendre public ce “plan B”, qui se couvert de lutte contre le terroris-
Moubarak, pièce essentielle dans
cain, le président de la commission substitue au premier dès lors que me. Reste que Washington qui a
son jeu diplomatico-militaire aux
des affaires étrangères du Sénat est Moubarak refuse de partir. Obama a couvé toutes les dictatures arabes
Moyen et Proche-Orient, le prési-
venu répéter que l'heure du change- annoncé que les États-Unis se se prépare aux changements dans
dent égyptien ayant joué le rôle
ment en Égypte a sonné, précisant tenaient prêts à fournir toute l'aide le monde arabe. Des délégations
d'un contrepoids à l'influence de
sans ambiguïté que la transition nécessaire au peuple égyptien une d'experts américains sont sur place
l'Iran et de pivot à la normalisation
ordonnée devait se faire “sans fois terminée la vague de contesta- au Caire.
version israélienne, avec la détermi-
Moubarak” et “maintenant”. Pris au tion actuelle. La balle serait dans le D. BOUATTA
nation croissante du peuple égyp-
dépourvu par la rue, l’administra-
tien de mener jusqu’au bout sa
tion américaine devait gérer la crise ÉPINE DORSALE DU RÉGIME
révolution, Obama a changé
de leur fidèle et non moins straté-
d’épaule à son fusil. Le président
américain est intervenu directement
gique allié d’abord avec prudence L'ARMÉE CHERCHE À RÉCUPÉRER LA RÉVOLUTION DU NIL
puis avec inquiétude, avant de ●● Le peuple égyptien attend de l'armée population et qu'il fallait désormais
dans la crise mardi soir, juste après
reconnaître que les carottes sont qu'elle liquide un régime dont elle est en faciliter le retour au calme. Composante
que Moubarak eut annoncé sa fait elle-même l'épine dorsale. Celle-ci, essentielle du régime, l'armée conserve
cuites pour leur vieille architecture
détermination de rester jusqu’à la après avoir joué le rôle d’arbitre dans la ainsi son rôle central pour également
dans le monde arabo-musulman. La
fin de son mandat, promettant d’or- révolution du Nil, a sifflé la fin de la protéger ses considérables intérêts
feuille de route de ce processus a récréation hier en appelant les économiques et fonciers, ajoutent les
ganiser lui-même la transition, pour
été dévoilée par le prix Nobel de la manifestants à mettre fin à leurs actions. spécialistes. Le budget de l’armée,
dire clairement que le changement
paix, El-Baradeï, qui n’est certaine- L’armée qui de fait a pris le pouvoir estimé à 7 milliards de dollars, soit 5% du
politique devait débuter “immédiate- puisque le vice-président, le poste de PIB, est un secret d'État, de même que
ment pas tombé comme un cheveu
ment” en Égypte. La veille, Obama a dauphin à la succession de Moubarak s’il ses effectifs, environ un demi-million et
dans le chaudron Égyptien. L’ex- venait à décrocher avant la fin de son autant de réservistes et dont le niveau
eu un entretien téléphonique d'une
patron de l’AIEA, dont les égyptiens mandat qui court jusqu’à novembre 2011, des salaires seraient peu attractifs.
demi-heure avec son homologue
comme l’opinion mondiale ont ainsi que ceux de Premier ministre et de Cette opacité sur la grande muette sert
égyptien pour lui faire part de vive ministre de l’Intérieur ont été confiés à aussi ses intérêts économiques et
retenu qu’en 2003, en pleine inva-
voix de la nouvelle position de son des généraux. L’armée a néanmoins fonciers.
sion de l’Irak, il a traité Gorge Bush
pays. Moubarak est resté sourd à affirmé avoir entendu le message de la D. B. /AGENCES
junior de menteur devant le Conseil
LIBERTE L’ALGÉRIE PROFONDE Jeudi
3 février 2011
9

DES TOURISTES AMÉRICAINS DANS LA VALLÉE DES M’ZAB BRÈVES

D U C E N T R E
Ghardaïa renoue avec le tourisme ILS S'APPRÊTAIENT
À RALLIER L'ITALIE

Un paysage d’une beauté

DEUX HARRAGAS
fascinante, une oasis ARRÊTÉS AU PORT
dense où s'élèvent DE DELLYS
fièrement, à l'assaut du ●● Deux jeunes harraga ont été
arrêtés, avant-hier à 5 heures, au
ciel, des palmiers port de Dellys, à 50 km de l’est de
centenaires irrigués par Boumerdès. Les deux jeunes ont pu
s’embarquer clandestinement dans
un système hydraulique un bateau commercial qui devait
traditionnel. Une quitter le quai du port de Dellys en
direction de l’Italie. Les deux aven-
architecture prodigieuse turiers se sont dissimulés dans la
et des coutumes salle des machines du navire avant
qu’ils ne soient interceptés par des
enracinées depuis des membres de l’équipage. Alertés, les
siècles. Ghardaïa est tout services de sécurité se sont dépê-
chés sur les lieux et ont arrêté les
simplement saisissante… deux harraga. Les deux candidats à
l’émigration ont été présentés hier
“ hardaïa est classée site touristique
G par l'Unesco comme patrimoine devant le procureur de la
République de Dellys.
mondial en1982”, commence par NACER ZERROUKI
expliquer le guide du groupe de
touristes américains venus décou- FAIBLE QUOTA D’AIDE
vrir l’une des plus anciennes villes À L’AUTO-CONSTRUCTION
du Sud algérien. “Elle fut fondée par À BENI ZMENZER
les Mozabites il y a plus de mille ans
pour abriter leur communauté après la La vallée du M’zab LA WILAYA
DE TIZI OUZOU

chute de l'État rostémide. Situé à 500
kilomètres au sud d'Alger, le village fut
implanté au beau milieu d'un désert
rocailleux. Les autres villes mozabites
datant de cette époque sont El-Atteuf,
Melika, Bounoura et Beni Izguène”,
continue-t-il, laissant le soin à
Sofiane de faire la traduction en
anglais. Responsable d’une agence
de voyages et de tourisme, Sofiane
Boukert se met également dans la
peau du guide avec une aisance
inouïe. “Je dois avouer qu’il existe un
manque flagrant dans le corps des guides
professionnels. On s’arrange comme on
peut, mais il y a lieu de remédier à la
situation. Les groupes à Ghardaïa se
succèdent et la demande est de plus en
plus importante”, a-t-il affirmé,
déplorant à l’occasion tous les
obstacles qui entravent l’essor de
cette activité génératrice de
richesses et de postes d’emploi
pour la région. C’est le moins que
l’on puisse dire, à tel point qu’il ne
nous a même pas été possible de
prendre un café au lait à l’hôtel El-
Djanoub, le plus grand établisse-
ment hôtelier de la ville et de la
région. “Nous n’avons pas de lait”,
nous dit-on, comme si c’était l’évi-
dence même. Bien entendu, pour
les étrangers qui veulent prendre
de l’alcool vu qu’ils sont dans le
cadre d’un séjour de détente, il ne
fallait surtout pas s’y aventurer
tant l’endroit est très mal fréquen-
té. “Rien ni personne ne gâchera notre
séjour”, s’écrient Radya, l’une des
touristes algériennes, et son amie
Sarah, ainsi que Hamdi qui fai-
saient partie du groupe qui comp-
tait également deux Français. Les
professionnels du domaine étant
conscients de ces lacunes tentent
de contourner l’obstacle de ce
manque d’infrastructures par des
initiatives privées. L’agence de
est une destination très
visitée par les étrangers.
voyages s’est associée à un
autochtone du nom de Toufik
(commerce familial), possédant
une palmeraie aménagée pour
recevoir des touristes. Un véritable
joyeux qui reflète les spécificités de
la région et fait ressortir son
authenticité. Toufik est fier de sa
ville, de son histoire qu’il raconte
avec passion et témoigne de sa
gratitude de cette terre nourricière
à travers ce projet touristique dont
il confie les rênes, à présent, à son
fils Nabil qui cultive tant de res-
pects aux aïeux. C’est le propre
d’un Mozabite…
STYLE ARCHITECTURAL
UNIQUE POUR CETTE VILLE
AUX MILLE MINARETS
Les Mozabites sont d'origine
berbère et parlent le mozabite qui
se ressemble beaucoup au chaoui
et un peu moins au kabyle, targui
et chelhi. En effet, dans l'histoire
de la doctrine ibadite, après avoir
été effectivement pourchassés
d'Irak, les détenteurs de cette pra-
tique musulmane (qui sont de
diverses origines : arabe, perse... )
ont trouvé refuge chez les popula-
tions berbères de l'Afrique du
Nord, en Libye (Djabel Nafoussa),
Tunisie (Djerba) et Algérie (Tiherte,
actuelle Tiaret). Dans cette derniè-
re, ils ont fondé l'État rostomide
(1er État algérien indépendant) dont
les Mozabites étaient parmi les
fondateurs. Ensuite, cet État, après
avoir duré plusieurs siècles, fut
envahi par les tribus arabes des
Banou Hilal (venus d'Égypte), et fut
détruit. Donc, les Mozabites déten-
teurs de la doctrine ibadite se sont
exilés à Sedrata (Ouargla), puis
AÏN DEFLA
dans la vallée de M'zab où ils ont
construis les villes (ksour) en par-
tant d'E-Atef (Tadjninte) et termi-
nant par Berriane (At Ibergane).
C’est là la succession historique
de l'arrivée de la doctrine ibadite
en Algérie ; et il faut préciser que
les Mozabites sont des berbères
qui pratiquent cette doctrine
musulmane venue de l'Est. Une dis-
crète communauté installée là
depuis dix siècles. Cette commu-
nauté forme, au milieu des popula-
tions du Sahara, une nation bien à
part réputée pour la sévérité de ses
mœurs et une grande culture du
secret. On les surnomme “les puri-
tains du désert”. Personne ne fume…
ni ne boit.
Ces musulmans schismatiques
suivent la doctrine ibadite née au
VIIe siècle d’un différend concer-
nant la succession du Prophète
Mohammed (QSSSL). Ils sont
aujourd’hui près de 300 000 dissé-
minés dans toute l’Algérie et au-
delà. Mais le cœur des Mozabites
est à Ghardaïa. Ces mystérieux gar-
diens de la “porte du désert” règnent
en maîtres absolus sur le M’zab
qu’ils ont su rendre attractif, riche
et prospère.
VISITE DE BENI IZGUÈNE ET
PIQUE-NIQUE AU PIED D’UNE
DUNE : LES AMÉRICAINS
SOUS LE CHARME DE SEBSEB
La visite de Beni Izguène figure
en bonne place dans le programme
concocté par l’agencier Sofiane et
ses associés. Cette cité où le
temps paraît comme suspendu
incarne parfaitement cette virtuosi-
té architecturale qui fait tant la
réputation internationale de
Liberté
Ghardaïa. Représentant l’une des
cités de Ghardaïa, sa dénomina-
tion vient du fait que les premiers
habitants de cette cité étaient les
ouled Annan, dont l’un de leurs
ancêtres s’appelait Izguène. Beni
Izguène a gardé jusqu’à nos jours
son aspect architectural initial. Il
faut dire à son sujet que c’est la
cité la plus conservatrice de la val-
lée. Le ksar de Beni Izguène com-
porte quatre portes principales et
des portes secondaires dites khard-
jate. Il est entouré de tous les côtés
d’un mur d’enceinte avec des bord-
js à différents endroits.
Les maisons du ksar sont édi-
fiées de façon à permettre à
chaque foyer de recevoir les rayons
du soleil, sans que cela gêne le voi-
sinage. S’en est suivie la visite du
souk, où le berrah, un vendeur à la
criée, en plus de la vente aux
enchères qui se pratique telle une
vrai bourse à l’ancienne. Cela ne
manque pas d’amuser les touristes
qui ont emporté des souvenirs
plein la tête et des produits artisa-
naux plein les valises, au grand
bonheur de nos artisanaux. Les
Américains autant que les Français
et les Algériens eux-mêmes (venus
du Nord) étaient très attentifs aux
explications des guides et ne man-
quaient pas de poser beaucoup de
questions immortalisant ces ins-
tants précieux avec de nombreux
clics de leurs appareils photos.
Le pique-nique organisé a
Sebseb, au pied d’une magnifique
dune de sable, a permis, inélucta-
blement, à tout le groupe de
savourer un moment de détente et
de contemplation… un moment
d’évasion qui n’a pas de prix.
NABILA SAIDOUN
POINTÉE DU DOIGT
●● Le quota accordé jusqu’à pré-
sent à la commune de Beni Zmenzer
(daïra de Beni Douala) en matière
d’aide à l’auto-construction, dans le
cadre du plan quinquennal 2009-
2014, est de seulement de 72 unités,
selon le P/APC de la localité, M.
Chafa. Ce fait a provoqué le cour-
roux de l’exécutif et des postulants.
Pourtant, s’étonne le chef de l’exé-
cutif, Beni Zmenzer figure parmi les
communes ayant concrétisé le plus
grand nombre des aides accordées
durant le plan quinquennal 2004-
2009. En effet, sur 443 aides accor-
dées, 400 ont été réalisées, soit
95%, autrement dit, la commune de
Beni Zmenzer est l’une des
meilleures en la matière à l’échelle
de la wilaya. Aussi, l’exécutif com-
munal pointe du doigt les services
de la wilaya en charge du dossier,
telle la direction de la Dlep qui fait la
sourde oreille aux protestations des
responsables locaux. Pour ces der-
niers, la répartition des aides “n’est
pas exempte d’arrière-pensées poli-
tiques. Ce qui va à contre-sens de
l’engagement du wali sortant qui
avait promis de donner la priorité
aux communes qui auront réussi le
plus grand nombre de livraisons”, a
encore expliqué le P/APC.
R. A.
CONSTRUCTION D’UNE
BIBLIOTHÈQUE COMMUNALE
À MAÂTKAS
LES TRAVAUX À L’ARRÊT
●● Les travaux de construction de
la bibliothèque communale à Souk
El-Tenine, chef-lieu de la municipali-
té de Maâtkas, sont à l’arrêt depuis
plusieurs mois. L’édifice, dont la
structure et les gros œuvres ont été
achevés, est resté à l’état de carcas-
se. Attendu avec un grand intérêt
par la population, notamment des
jeunes étudiants et lycéens, le pro-
jet de cette bibliothèque, promise
depuis longtemps, constitue un
acquis indéniable devant le manque
d’infrastructures culturelles dont
rêve la population juvénile dans la

Les jeunes de la commune de Bellas protestent région. Si ce projet vient à être

ontestant le taux de chômage, le retard
C dans la distribution de logements (aucune
distribution depuis 2006), la dégradation des
routes entre la cité du 20-Août et celle du 1er-
Novembre, sur une distance de 600 mètres, l'ab-
sence d'éclairage public et de l'aide rurale, des
dizaines de jeunes ont fermé le siège de la com-
mune de Bellas, située dans la partie sud de la
wilaya de Aïn Defla frontalière avec celle de
Tissemsilt, brandissant comme principale reven-
dication le départ P/APC, qui, d'après eux, n'est
plus en mesure de répondre à leurs préoccupa-
tions liées au développement local.
De son côté, le président de la municipalité
estime que certains points soulevés relèvent de
la compétence des services techniques. Pour
l'éclairage, c'est une question de lampes grillées
de certains lampadaires que les services procè-
dent régulièrement à leur changement. En ce
qui concerne l'aide rurale, le premier respon-
sable de cette commune a annoncé que trois
douars (Karkite, Gherarba et Bouhakim) vien-
nent d'être intégrés dans le programme qui
prend en charge plus de 200 familles, à condi-
tion que ces dernières regagnent leurs
anciennes habitations. Concernant l'emploi, la
municipalité a transmis une liste de 150 per-
sonnes à la direction de la formation profes-
sionnelle, une autre de 50 personnes à la direc-
tion des travaux publics et une troisième com-
portant des noms de 26 jeunes à la direction de
l'environnement. Une liste de noms de 20
jeunes a été aussi dressée pour une prise en
charge en matière d'insertion à l'emploi, sachant
que beaucoup d’entre eux n'ont aucun diplôme
leur permettant l'accès à un poste de travail.
D’autre part, 400 demandes de logement sont
en instance au niveau de cette commune.
MOHA B.
concrétisé, avec un grand audito-
rium dont il sera doté, comme il était
prévu à l’origine, ce sera de mul-
tiples activités des associations
socioculturelles qui seraient relan-
cées d’elles-mêmes. La raison de
cet arrêt est l’épuisement de la
cagnotte affectée à ce projet,
apprend-on. Inscrit dans le cadre du
fonds commun des collectivités
locales, ce projet avait bénéficié
d’une enveloppe de 2,1 milliards de
centimes, montant qui s’est avéré
insuffisant pour l’achèvement des
travaux. À l’APC, on nous indique
qu’une demande de rallonge a été
introduite et que celle-ci serait
acceptée.
R. ACHOUR
10 Jeudi
3 février 2011 L’ALGÉRIE PROFONDE LIBERTE

BRÈVES
D E L ’ E S T
AÏN BEÏDA
(OUM EL-BOUAGHI)
UN TRAFIC DE PUCES
TÉLÉPHONIQUES
●● Un trafic de puces promotion-
nelles Mobilis destinées aux enfants
de chouhada a été découvert, en
début de semaine, par les services de
la gendarmerie de Aïn Beïda, 25 kilo-
metres à l’est du chef-lieu de wilaya
d’Oum El-Bouaghi, avons-nous appris
de sources concordantes. Les gen-
darmes ont entamé une enquête sur la
base d’informations faisant état de
l’existence d’un trafic important de
puces téléphoniques sur la place
publique de la ville. Une personne a
été arrêtée en possession d’une quin-
zaine de bons sur lesquels était appo-
sé le cachet de la coordination des
enfants de chouhada et la griffe de
son premier responsable, à savoir le
coordinateur de wilaya, auxquels il
suffit d’ajouter le nom et prénom de la
personne pour bénéficier de la fameu-
se puce promotionnelle, avec les
avantages inhérents. De ce fait, au
moins une quarantaine de personnes
ne remplissant pas la qualité de fils de
chahid, détenteurs de ces fameux
bons, ont été entendus par la justice,
dans le cadre de l’enquête qui, rappe-
lons-le, est toujours en cours.
K. MESSAÂD
SKIKDA
SUICIDE DU VICE-
PRÉSIDENT DE L'APC
DE AÏN ZOUIT
BATNA
Au cœur des moulins à huile
traditionnels de Sefiane
Chaque petite temps et de l’effort. La cueillette
d’olives et la quantité des récoltes
agglomération de la montent crescendo chaque année,
wilaya de Batna nous explique un client oléiculteur.
D’une certaine manière, l’olivier
possède, depuis des n’est pas un arbre étranger à
décennies, son Sefiane et pour toute la région et
pour preuve, chaque petite agglo-
propre moulin à mération possède, depuis des
décennies, son propre moulin à
huile à l’image de huile à l’image de Tinibaouine, Aïth
Tinibaouine, Aïth Sidi-Slimane ou Takslente. “Une fois
la fièvre et l’abricot-mania passées, les
Sidi-Slimane ou arboriculteurs sont revenus à l’arbre mil-
Takslente. lénaire et au fruit aux milles vertus”,
nous dit un jeune agriculteur qui
ajoute que “l’huile est stratégique,
est à quelques mètres seule-
C ’ ment du cours d’eau (thit l’abricot non”.
Surveillant les différentes opé-
nouamen) que se trouve le moulin à
sang, actionné par un animal de rations de la presse d’huile, le
maître moulinier Zeghdoud et au
l’oncle Megâche Abdallah, dit
“Zeghdoud”. pas de soldat, ne quitte pas d’un
Une modeste bâtisse peinte en œil le broyage et le malaxage, sur-
chaux avec une porte devant veillant de près les meules dans
laquelle s’entassent des sacs leur cuve en demandant à l’appren-
ti de ne pas forcer l’animal qui a, lui
blancs chargés de pâte des gri-
gnons secs et une odeur d’huile aussi, besoin de se reposer.
d’olive aromatisant les lieux et Chaque petite agglomération Il va même donner un coup de

●● Le vice-président de l'APC de Aïn
Zouit, dans la daïra d'El Hadaïek, dans
la wilaya de Skikda, a été retrouvé
dimanche vers 16h, pendu à une
corde, à son domicile, un logement de
fonction, au niveau de la poste de Aïn
Zouit, où il exerçait également comme
receveur. La dépouille du défunt M. Y.,
âgé de 51 ans et père de 3 enfants, a
été transportée vers l'hôpital de
Skikda après les procédures d'usage
des services de sécurité et du méde-
cin légiste qui se sont déplacés sur
place. Les raisons qui ont conduit
l’homme, apparemment sans pro-
blèmes, à mettre fin à sa vie, sont tou-
jours inconnues. Une enquête a été
ouverte.
A. B.
réchauffant l’atmosphère en dépit
de cette matinée de fin de janvier.
Il est 8h du matin, la petite
équipe mais aussi le moulinier s’of-
frent une pause. Ils ont travaillé
toute la nuit, car la fin de la presse
et de l’extraction approchent, et
les clients qui ont déposé leur
récolte souhaitent récupérer le pré-
cieux liquide, à savoir l’huile d’oli-
ve. Un moment propice pour s’ap-
procher de l’ami de tous, le
propriétaire du moulin, M.
Megâche dit Zeghdoud comme se
plaisent à le nommer les grands et
les petits du petit village de
possède, depuis des décennies,
son propre moulin à huile.
Sefiane. Du haut de ses 77 ans,
Zeghdoud n’a jamais exercé
d’autres métiers à part celui que
tout le monde lui connaît et que
son père, lui aussi moulinier, lui a
transmis. “Je ne sais faire que trois
choses : travailler la terre, prendre soin
des oliviers et extraire l’huile d’olive. Je
fais cela depuis que j’ai 10 ans.
Mon père m’emmenait avec lui au
moulin mais ce n’est qu’après que j’ai
compris qu’il voulait que j’apprenne le
métier. J’ai des clients qui viennent de
tous les villages et villes de la wilaya
D. R.
comme Barika, Boumagar, El Jazar,
Seganna, Fesdis, Aïn Touta. Pourtant,
ils savent que nous avons un moulin tra-
ditionnel, mais ils restent fidèles. Nous
travaillons 8 quintaux par jour, avec une
presse électrique c’est le quadruple de
cette quantité, mais la qualité en moins”,
nous apprend notre hôte.
Quelques clients qui ont ramené
leurs récoltes à l’ancien moulinier
et qui attendent de récupérer leur
huile d’olive, nous affirment qu’ils
ne sont pas prêts à changer de
moulin, même si ça prend du
main à l’ouvrier qui se charge de
l’entassement des scourtins (sorte
de paniers en paille) et goûte, en fin
connaisseur, à la pâte des grignons.
Car, nous sommes au début du
mois de février, qui annonce la fin
de l’extraction de l’huile d’olive, la
campagne aura duré, quand même,
deux mois. Aujourd’hui, le moulin
traditionnel va renouer avec le
silence du douar des Megaâche,
qui ont le mérite d’avoir sauvegar-
dé une tradition millénaire, en
dépit des difficultés et des tracas-
series de la soi-disant vie moderne.
RACHID HAMATOU

CHELGHOUM LAÏD (MILA) EL-TARF

UNE FEMME SE SUICIDE À BOUFOULA Le transport manque toujours à Réghia
●● Une jeune mère, M. S., 26 ans, a rendu son dernier souffle, ce dimanche,
es habitants de la petite bourga- d’autres risques. Enfin, la localité Bouteldja, c'est vraiment une histoi-
au CHU de Constantine, après quatre jours passés sous surveillance médica-
le intensive. La victime, originaire de la localité de Boufoula, à l'est de
Chelghoum Laïd, a ingurgité intentionnellement selon toute vraisemblance,
L de de Réghia dans la commune n'est reliée par aucune voie directe re vieille de dix ans. Certains font,
de Bouteldja, wilaya d'El-Tarf vivent au chef-lieu de wilaya, une situation tous les jours, des pieds et des
un produit raticide, dans la nuit de mercredi à jeudi derniers. Suite à quoi,
elle a été évacuée par des voisins aux urgences médico - chirurgicales de
depuis quelques années le calvaire qui contraint les automobilistes à mains pour être à l'heure, devant les
l'hôpital de la ville qui la transféreront à leur tour, vu la gravité de son état, au en matière de transport. Un projet faire un détour de plusieurs kilo- portes de leur établissement. C’est
centre hospitalier universitaire de Constantine. Après quatre jours de prise de réfection est en cours, mais selon mètres. Cette situation a été, selon un miracle qu’ils arrivent à dépasser
en charge en milieu hospitalier, l'infortunée a succombé dimanche à son les avis des habitants, les travaux les habitants, portée à la connais- le cap du baccalauréat.
intoxication. Le procureur de la République près le tribunal de Chelghoum traînent en longueur au même titre sance des responsables qui font la Disons que cette situation a pro-
Laïd a instruit les autorités compétentes de pratiquer une autopsie afin que
soient connues les véritables causes de cette mort tragique. Pour sa part, la que les projets de double voie. sourde oreille. En outre, aucun pro- voqué des situations de désagré-
gendarmerie a ouvert une enquête. Il est à rappeler que c'est la deuxième fois En effet, pendant l'hiver, les voya- jet n'est inscrit au profit de cette ment aux lycéens et aux habitants.
en moins de deux semaines que les produits destinés à la destruction des geurs restent pendant des heures localité dont les habitants vivent du Et après plusieurs années, cet état
rats sont employés dans des suicides, après le mauvais usage fait de ces sous la pluie et il en est de même en travail de la terre et de l'élevage sous de fait n’a pas changé d’un iota au
produits, le 18 janvier passé, par une jeune fille à Ferdjioua, à l'ouest de Mila.
K. BOUABDELLAH
été où ils sont exposés continuelle- ses différentes formes. En ce qui niveau de cette localité enclavée.
ment au danger d'insolation et bien concerne les lycéens scolarisés à TAHAR B.

PUBLICITÉ
LIBERTE
Plus de 10 milliards pour
le chef-lieu de wilaya
La commune de Aïn
Témouchent, chef-lieu
de wilaya, fait l’objet
d’une attention
particulière de la part
des autorités afin de
lui donner un
nouveau look qui sied
à son véritable statut.
C’est ce qu’a révélé
Touil Boucif, président
de l’APC de
l’ancienne Albulae,
lors d’un point de
presse animé tout
récemment.
près avoir présenté le bilan de
A l’exercice précédent, qui sou-
ligne 15 grands projets réalisés
dans le cadre des PCD pour un
montant de 54 359 000 DA, alors
que la priorité a été accordée à la
réorganisation des services munici-
paux avec l’introduction du systè-
me d’informatisation de l’état civil
depuis le début de l’année 2010,
où l’on relève que 8 646 extraits
d’acte de naissance S12 ont été
délivrés, le conférencier s’est étalé
sur les perspectives de son institu-
CLINIQUE HAÏ CHOUHADA D’ORAN
Le collectif féminin
interpelle le wali
’est parce qu’il y avait un trop-
C plein de colère, de souffrance
que le collectif féminin de la cli-
nique de haï Chouhada (EPSP) à
Oran a décidé d’interpeller le wali
d’Oran. Il exiger une enquête sur la
manière dont est géré cette struc-
ture qui dépend d’un responsable
se trouvant rattaché à la direction
de l’EPSP d’Es Sedikia.
Ce dimanche, une délégation du
collectif, 95 % du personnel de
cette clinique est féminin, a trans-
mis au wali une lettre où est évo-
qué le harcèlement moral que les
femmes subissent, quelle que soit
leur fonction, créant du même
coup un malaise profond. Dans la
lettre, elles évoquent aussi la mau-
vaise gestion de la structure qui est
dans un état dégradé alors que des
travaux ont déjà eu lieu, le manque
de moyens et surtout les discrimi-
nations flagrantes qui sont érigées
en méthode de gestion des res-
MASCARA
Deux autres cas de suicide
eux cas de suicide ont été enregistrés ce lundi 31 janvier. Le premier
D a eu lieu au douar Ouled Sidi Senouci, dans la commune de
Tighennif.
En effet, une jeune fille de 25 ans s’est tailladée les veines à l’aide
d’une lame à rasoir. Le second s’est produit dans la localité de Matemore
au douar Henia, où un jeune homme, âgé de 26 ans, a été retrouvé pendu
à l’intérieur d’une bergerie après une disparition qui a duré toute une
journée.
Dans les deux cas, les éléments de la Protection civile se sont dépla-
cés sur les lieux pour procéder à l’évacuation des dépouilles et les ser-
vices de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et
les circonstances de ces suicides.
L’ALGÉRIE PROFONDE
AÏN TÉMOUCHENT
Une importante enveloppe
a été allouée à la wilaya.
tion. À ce titre, il a indiqué que
parmi les 22 études proposées
pour l’exercice 2011, 4 ont été
retenues sur un nombre de 8 pro-
jets pour un montant de
106,77 millions de DA.
Il s’agit entre autres de la réali-
sation d’un abattoir en remplace-
ment de l’ancien, ébranlé par le
dernier séisme, de 7 carrefours
urbains avec équipement de feux
tricolores, et de travaux d’aména-
gement urbain au niveau du centre-
sources humaines. La plupart
d’entres elles témoignent encore
quant aux procédés mis en place
pour les surveiller et les mettre mal
à l'aise. “Ils nous accordent dix jours de
congé puis, à la dernière minute, ils les
annulent sans aucune explication. Dans
les bureaux de consultations, nous grelot-
tons de froid alors que les agents de
bureau disposent de climatiseurs. Nous
subissons des chantages quant aux
horaires de travail. Nous n’avons pas de
moyens de protection et sommes exposées
aux maladies infectieuses et profession-
nelles”, nous déclarent-elles en
bloc. C’est parce qu’elles n’ont
jamais obtenu de réaction de la
part du DSP d'Oran qu’elles s’en
remettent aujourd'hui au wali. Elles
ajoutent que malgré tout ce
qu’elles subissent, elles ne comp-
tent pas abandonner la population
et poursuivent leur travail de prise
en charge des malades.
DJAMILA L.
A. B.
ville au profit de trois rues des plus
fréquentées, Maghni-Sandid,
Pasteur, et Ali-Ben-Mohamed.
Avant leur revêtement en bitu-
me, ces routes, d’une longueur glo-
bale de 9,6 km, seront scarifiées.
De plus, dans le cadre de la sécuri-
sation de la circulation, M. Touil
nous apprend qu’une trémie sera
réalisée au niveau de la rue Larbi
Ben’M’hidi au passage de la voie
ferrée. La place du 9-Décembre-
1960, qui fait face au siège de
l’APC, fera l’objet elle aussi d’une
opération d’aménagement pour un
montant de 25 millions de DA.
L’éclairage public, qui a toujours
posé problème aussi bien pour les
citoyens que pour la collectivité,
avec ses coupures intempestives
dues à une surcharge, est considé-
SNAPAP DE CHLEF
Un nouveau SG pour
le bureau exécutif de wilaya
es adhérents du Syndicat natio-
L nal autonome des personnels
de l’administration publique
(Snapap) de Chlef ont procédé, en
fin de semaine, à l’élection de leur
nouveau secrétaire général du
bureau exécutif de wilaya.
L’assemblée générale élective de
cette instance syndicale qui s’est
tenue au siège de la maison de
jeunes M’hamed-Chaïb-Eddour à
haï Es-Salam dans la commune de
Chlef, a regroupé des syndicalistes
de l’ensemble des administrations
publiques, de quelques entreprises
et des collectivités locales égale-
ment, APC et daïras entre autres.
Les travaux de cette assemblée ont
été dirigés par plusieurs membres
du secrétariat national Snapap qui
ont assisté et supervisé le déroule-
ment du scrutin qui s’est soldé,
démocratiquement, par l’élection
de Abdennour Chioune comme
nouveau secrétaire général du
bureau exécutif de wilaya en rem-
placement de Brahim Serandi.
Cadre à la wilaya, homme de cultu-
re et de théâtre également,
Abdennour Chioune a longtemps
milité au sein du mouvement syndi-
cal Snapap, et au profit de plu-
sieurs associations culturelles
aussi. Il était chargé de l’organique
au sein de l’ancien bureau exécutif
Yahia/Liberté
ré comme une priorité et sera enfin
pris en charge de façon sérieuse.
Le président de l’APC, qui a qualifié
ce problème de profond, nous
apprendra qu’il a nécessité un dia-
gnostic et une étude qui ont tou-
ché tous les quartiers concernés.
À ce titre, et en plus de l’opéra-
tion portant sur sa rénovation et sa
séparation de l’éclairage domes-
tique, le réseau de l’éclairage
public, vieux de plus de trente ans,
sera doté de 11 nouveaux postes
transformateurs pour un montant
de 77 millions de DA dont 4 postes
seront réalisés par la direction de
l’urbanisme et de la construction
alors que les câbles électriques
souterrains seront remplacés et
adaptés à la tension électrique.
M. LARADJ
syndical. Il procédera, dans les pro-
chains jours, à la désignation parmi
les syndicalistes élus des membres
de son bureau exécutif de wilaya
qui auront ensemble, sans aucun
doute, du pain sur la planche
durant leur mandat compte tenu
des aspirations particulièrement
sociales des travailleurs de l’admi-
nistration publique.
AHMED CHENAOUI
PROFITANT DE LA SITUATION ACTUELLE
20 HECTARES DE TERRES SQUATTÉES À ORAN
●● Apparemment, c’est la période de
tous les dépassements, la tension
étant trop forte pour que les services
de sécurité usent de la force. C’est ce
qui se dit dans la rue et c’est
certainement ce qui a tourné dans la
tête de la personne derrière le squat
de 20 hectares de terre appartenant à
la jumenterie d’El Karma, dans la
wilaya d’Oran. Une invasion de ces
terres, situés entre les localités de
Labiodh et Chteibo, a commencé
depuis dimanche dernier. Une
opération de morcellement a été
effectuée et des personnes se sont
appropriés des lots de terrain en vue
d’y construire des habitations. La
nouvelle a vite circulé et ce fut la ruée
vers cette zone. “Il y a des habitants
de Labiodh, de Chateibo et d’autres
localités de Sid El Chami, notamment
des habitants d’El Karma et d’autres
communes de la wilaya d’Oran, qui se
sont appropriés des parcelles de
Jeudi
3 février 2011
11
BRÈVES
D E L’ O U E S T
MAGHNIA
150 MILLIONS DE DA POUR
HAMMAM BOUGHRARA
●● Cent cinquante millions de
dinars seront consacrés à l’amé-
nagement et la mise à niveau de la
station thermale de Hammam
Boughrara, située dans la daïra de
Maghnia, qui a reçu la visite du
ministre du Tourisme et de
l’Artisanat dimanche dernier. Le
ministre a déclaré que toutes les
stations thermales d’Algérie béné-
ficieront d’une subvention de l’É-
tat pour des opérations de moder-
nisation afin d’accueillir les
curistes dans les meilleures
conditions possibles et à des prix
compétitifs.
B. A.
BENI BOUSSAÏD
SE DOTE D’UNE SÛRETÉ
●● La daïra frontalière de Beni
Boussaïd vient d’être dotée d’une
Sûreté, la sixième dans cette
région d’extrême ouest. Pour
l’inauguration officielle, le DGSN
est attendu très prochainement.
C’est ainsi que la gendarmerie, qui
était seule à assurer la sécurité et
l’ordre dans la région, se trouve
épaulée pour la lutte contre les
délits et le crime qui, notons-le, est
très favorisé par sa situation géo-
graphique.
AMMAMI MOHAMMED
CHUTES DE NEIGE
À EL-BAYADH
PLUSIEURS ROUTES
COUPÉES À LA CIRCULATION
●● Les dernières chutes de neige
enregistrées, avant-hier tard dans
la nuit, à travers la région d’El
Bayadh ont carrément paralysé
toutes les sorties du chef-lieu de
wilaya, notamment vers Aflou,
Saïda et Aïn Sefra. D’après le res-
ponsable des services météorolo-
giques au niveau de la wilaya, M.
Boucemaha, cette situation va se
compliquer davantage avec l’ins-
tallation du verglas dû à la baisse
sensible des températures qui
avoisinent moins 3°. D’ailleurs,
selon les chiffres en notre posses-
sion, la neige a atteint plus de dix
centimètres par endroits alors que
sur les monts qui entourent la ville
d’El Bayadh, dont l’altitude dépas-
se les 2 000 mètres, la neige a
dépassé les 15 centimètres. Cet
état a induit plusieurs accidents de
la circulation, notamment sur l’axe
menant vers Aflou où plusieurs
automobilistes ont été surpris par
les fortes chutes de neige, particu-
lièrement des voyageurs qui ont dû
passer la nuit dans les bus. Malgré
les incessants appels des services
météo de la wilaya, plusieurs
citoyens ont bravé le froid et se
sont retrouvés coincés sur les
routes, ce qui a alerté les éléments
de la Protection civile pour agir en
urgence. Pour les responsables de
la Sonelgaz, il n’y a pas de quoi
s’inquiéter puisque des disposi-
tions ont été prises afin de prendre
en charge toutes les demandes
des citoyens, même en matière de
carburant et gaz butane.
A. MOUSSA
terrain ici”, lancera un jeune. Il ajoute
que “si cette terre venait à être
distribuée, les habitants de Labiodh,
Chteibo et El Karma devraient être
prioritaires”. Sauf que cette terre n’est
pas constructible et ne relève pas du
bien communal. Le président de l’APC
de Sid El Chami, qui a intervenu
auprès des squatteurs, leur a expliqué
qu’ils commettaient une infraction à la
loi et qu’ils seront arrêtés et
poursuivis en justice. Parmi les
squatteurs, une bonne partie a été
convaincue et est repartie mais
certains d’entre eux ne sont pas
repartis les mains vides puisqu’ils ont
vendu leurs places à 1 million de
centimes. Interrogé, le P/APC de Sid
El Chami a déclaré que les services
de la gendarmerie ont été saisis pour
intervenir et qu’on ne peut tolérer le
squat de terrain et la réalisation de
constructions illicites.
B. AMIRA

LIBERTE
SEDDIK MESLEM, CONTEUR PROFESSIONNEL, À “LIBERTÉ”
“Le patrimoine oral
est en danger”
Son histoire est un véritable
conte. Son inspiration, il la
tient de sa mère qui l’a
abreuvé de dizaines
d’histoires quand il était
petit. Malgré les difficultés
rencontrées au quotidien, il
tient bon trouvant son
énergie dans son âme
d’enfant qu’il a su préserver.
Son rêve est présenter son
spectacle Si j’étais à Gaza
devant les enfants de cette
ville.
Entretien réalisé par :
AMINE IDJER
Liberté : Tel un troubadour,
vous sillonnez les différentes
régions pour [ra] conter des
histoires de grands-mères.
Quelles sont les raisons qui
vous ont poussé à choisir ce
métier ?
●● Seddik Meslem : Cela était un
processus logique dans mon par-
cours. Ça a commencé très douce-
ment, depuis mon jeune âge. Être
conteur est un choix personnel.
Durant les années soixante-dix, j’ai
commencé à me familiariser avec
les planches du théâtre de Sidi Bel-
Abbès entre autres, avec lequel j’ai
grandi. Ça a été, pour moi, la
meilleure école. J’ai eu la chance de
connaître Kateb Yacine, et de voir
évoluer Alloula et Kaki. J’ai énormé-
ment appris avec ces hommes de
culture. Pour parachever cette for-
mation, j’ai eu, entre les mains, une
œuvre d’un autre homme que le
destin a voulu que je connaisse,
Machaho ! Tellam Chaho, de Mouloud
Mammeri. Une œuvre qui m’a litté-
ralement éclairé sur ce que je cher-
chais des années durant. Je buvais
avidement cette œuvre et durant
laquelle l’image de ma mère ne
quittait pas mes yeux. Sa voix bour-
donnait dans mes oreilles. Ce fut la
remarquable lecture d’une œuvre
que je n’ai jamais faite durant toute
ma vie. “Le trésor” était alors trouvé.
Il est entre mes mains ! Dans cette
œuvre, j’ai découvert les contes
que ma mère me racontait. Je pas-
sais alors de l’oralité à la transcrip-
tion. Ma mission était de traduire
ces contes en arabe populaire. Un
travail de longue haleine ! Fier du
Par : AMIN ZAOUI,
écrivain
e grand génie des enfants d’Internet,
L de facebook et des SMS nous interpel-
le. Ce grand nouveau génie ouvre nos
yeux bandés sur beaucoup de choses.
D’abord, il nous enseigne que les intellec-
tuels d’aujourd’hui appartiennent à une
époque révolue. Le génie de ces enfants
terribles né dans des cybercafés installés
dans les quartiers les plus défavorisés de
résultat, je racontais certains
contes à des amis qui prenaient
plaisir et écoutaient avec attention.
Raconter des histoires est
une tradition qui a déserté
les foyers algériens. Quelle
en est la cause ?
●● Oui. Peu de familles se retrou-
vent au tour du conte. La société a
évolué rapidement. Il y a également
l’éclatement de la famille tradition-
nelle avec les nouvelles technolo-
gies comme la télé le cinéma et
autres formes qui ont fait de
l’ombre au conte. Toutefois, il
demeure fortement inculqué dans
note mémoire populaire. Il a traver-
sé des générations. C’est l’un des
plus anciens arts. Il est lié à la créa-
tion orale de l’homme.
Vous participez à plusieurs
manifestations culturelles, ici
et ailleurs. Existe-t-il un réel
engouement du public ?
●● Il y a une forte demande à tous
les niveaux : dans les universités,
les centres culturels, les écoles… Il
y a un grand intérêt du public tout
âge confondu. Car le conte s’adres-
se à tout le monde. Il m’est arrivé
d’avoir une assistance variant entre
200 et 500 personnes. C’est un
moment fort et de partage.
ÂLe patrimoine immatériel
est en danger de perdition.
Tout un programme a été
élaboré pour sa sauvegarde.
Qu’en est-il pour le conte ?
●● Le patrimoine oral est en dan-
SOUFFLES… SOUFFLES…SOUFFLES…
ENTRE LES JEUNES DES CYBERCAFÉS
ET LES INTELLECTUELS DES SALONS
nos villes, nous apprend que l’intellectuel
du salon est une sorte de “yaourt” périmé.
Plutôt un médicament périmé. Et, un remè-
de périmé est un poison. Oui, nous intel-
lectuels, nous ne sommes qu’un poison et
polluons les écrans des enfants d’Internet,
de facebook et des SMS. Au moment où
les jeunes s’installent dans des cybercafés
assis sur des chaises en bois ou en métal
ruinées campés face à des moniteurs fati-
gués, pour créer les nouvelles révolutions,
les intellectuels eux se basent dans des
salons pour commenter les couleurs du
ciel ou celles des yeux des comédiennes
défilant dans des films sans couleur. À
l’heure où les jeunes créent leur langage
moderne et attractif via Internet, facebook
ou SMS, les intellectuels s’installent dans
leurs discours enrhumés et paralysés. Tout
changement a besoin, et avant tout, d’un
CULTURE
ger. Comme disait Mouloud
Mammeri, “tous ces contes sont oraux.
Ils ont, pour venir jusqu’à nous, traversé
des dizaines de générations. Peut-être
vivent-ils les dernières années où nous
pouvons les entendre encore sous cette
forme”. Aujourd’hui, le ministère de
la Culture a tous les pouvoirs juri-
diques et moyens financiers de pro-
mouvoir et de préserver le patrimoi-
ne culturel, matériel et immatériel, à
travers des spectacles et tournées
nationales où le gouale peut suivre le
PRÉSENTÉE À LA MAISON DE LA CULTURE
DE AÏN TÉMOUCHENT
“EL BHIRA” ENFLAMME LE JEUNE PUBLIC
es élèves ont mis à profit, maison de la Culture et qui s’est
L mardi, leur après-midi de repos laissé envahi par un intéressement
pour assister à la présentation de la et une grande passion, et ce au
pièce théâtrale intitulée El Bhira, à
la maison de la Culture d’Aïn
Témouchent. El Bhira est une pro-
duction pour enfants, réalisée par
Habib Medjahri du TR de Sidi Bel-
Abbès, qui raconte la vie dans le
royaume de la Nature où les
acteurs portent les noms de diffé-
rents fruits et légumes.
Ces derniers ont mis en avant
leur comportement dans leur milieu
environnemental où l’esprit d’une
vie commune basée sur le respect
mutuel et l’amour de son prochain
a été mis en exergue. Le message
qu’a voulu passer le producteur
Medjahri à travers cette pièce a été
reçu cinq sur cinq par le très nom-
breux et jeune public qui a pris
d’assaut la salle de spectacles de la
nouveau langage. D’un discours propre à
lui. Toute révolution neuve est née dans un
vocabulaire qui répond à l’urgence et ins-
talle le rêve dans l’air du temps. Et nos
enfants d’Internet, de facebook ou des
SMS, pleins d’énergie et pleins aussi de
souffrance, ont créé leur nouveau langage
dont les intellectuels des divans confor-
tables n’arriveront jamais à le décoder. Au
moment où des milliers de jeunes hantés
par l’essence de la vie et de l’amertume
regardent l’avenir confisqué par des dicta-
teurs, les intellectuels des salons regar-
dent vers le passé. Ils sont, et ils se sen-
tent étrangers à tout ce qui se passe
devant leurs yeux, en bas de leurs
fenêtres. Cette belle création juvénile et
remuante qui sort des bouts des doigts de
ces enfants d’Internet, de facebook et des
SMS, est étrange pour ces intellectuels qui
chemin du conte et de la transmis-
sion de notre culture. Il ne faut pas
perdre de temps ! Le retard ne se
rattrape jamais ! C’est une urgence
! Notre pays est riche. Il regorge de
compétences, pour peu que l’on s’y
intéresse. Je ne peux que reprendre
l’appel qui a été lancé par Mouloud
Mammeri.
Quels sont les problèmes que
vous rencontrez ?
●● Au début, il était difficile de
faire admettre à ceux qui gèrent les
espaces culturels que le conte est
un art majeur. Souvent, ces espaces
étaient fermés au conte et au
conteur, mais, avec le temps, j’ai
rencontré des esprits ouverts au
conte. Cela fait 20 ans que je pra-
tique cet art. J'ai participé à
quelques grands évènements dont
le Festival panafricain 2009 à Alger
2009, le Festival de Rio Loco en
France (j’ai représenté le Maghreb),
la Fête de l’Humanité, le Festival du
théâtre professionnel de Sidi Bel-
Abbès où le conte figure au pro-
gramme, ainsi qu’à d’autres mani-
festations relatives au conte en
Algérie, et dernièrement au 2e
Festival international des arts de
l’Ahaggar à Tamanrasset.
A. I.
grand bonheur de certains parents
qui ont accompagné leur progéni-
ture. Cette production, la seconde
du genre, présentée en avant-pre-
mière à la maison de la Culture, a
été qualifiée de réussite si l’on en
juge les impressions dégagées à
l’issue du spectacle, et ce grâce au
dynamisme de l’atelier de théâtre
de la maison de la Culture d’Aïn
Témouchent.
Composé de pas moins de tren-
te artistes amateurs, cet atelier né
en 2009 a déjà à son actif une pre-
mière production intitulée Magharet
el afarit. Une réalisation signée
Abdelali Bedad qui traite le côté
négatif qui gangrène la vie des
êtres.
M. LARADJ
regardent l’avenir dans le passé passéiste.
Une lecture sémiologique ou sémantique
du registre linguistique branlé par les
jeunes en forme de slogans, d’écriteaux et
de banderoles nous annonce la fin de l’in-
tellectuel appartenant au siècle dernier. Un
intellectuel effeuillé devant sa majesté “la
rue”. Cette première décennie de ce
siècle, par ces enfants d’Internet, de face-
book et des SMS, a fondé les genèses de
son nouvel intellectuel. La rue annonce la
naissance d’un autre modèle d’intellectuel.
La culture de la tente et de la caravane est
enterrée. Et sa majesté la rue, encadrée
par la pauvreté et le défi, nous annonce
aussi la mort des partis traditionnels. Et
déclare, en même temps, l’accouchement
de trois nouveaux partis : parti d’Internet,
parti de facebook et parti des SMS. Des
partis travaillés à l’artisanale, avec un
Jeudi
3 février 2011 15
SORTIR
VENTE-DÉDICACE
●● La librairie Multi-Livres
Etablissement Cheikh (19, avenue
Abane-Ramdane, Tizi Ouzou) orga-
nise une séance de dédicaces,
samedi 5 février 2011, à partir de
13h30, avec l’auteur Youcef Merahi
qui signera Tahar Djaout, premiers
pas journalistiques (éditions Alpha)
et Et l’ombre assassine la lumière
(éditions Casbah).
THÉÂTRE
●● Générale de la pièce El Houma
el meskouna, du Théâtre régional de
Mascara, ce soir à 19 heures au
Théâtre national algérien
Mahieddine-Bachtarzi.
●● Représentation de la pièce
Warda, aujourd’hui et demain à 10
heures à la salle El Mouggar.
CINÉMA
●● Jusqu’au 10 février 2011, pro-
jections quotidiennes à la salle El
Mouggar du long métrage Salt, avec
Angelina Jolie, à raison de trois
séances par jour : 14h, 17h et 20h.
Exceptionnellement, le jeudi il n’y
aura qu’une seule séance qui sera
maintenue, celle de 14 heures.
●● La Cinémathèque algérienne
(26, rue Larbi-Ben-M’hidi, Alger)
entame un cycle du film amazigh
avec la projection, durant toute une
semaine, de plusieurs films. Et c’est
la Colline oubliée, d’Abderrahmane
Bouguermouh qui inaugurera ce
cycle, samedi 5 février 2011 à 14
heurs et 16 heures.
RENCONTRE
●● Jérôme Ferrari, auteur d’Où j’ai
laissé mon âme (coédition
Barzakh/Actes Sud) animera une
rencontre autour de ce roman,
aujourd’hui à 14h30 au Centre cultu-
rel français d’Alger.
CONCERTS
●● L’Agence algérienne pour le
rayonnement culturel (AARC) orga-
nise, ce soir à 19 heures à la salle
Ibn Zeydoun, un spectacle musical
intitulé “les Deux Andalousies”. Prix
du billet : 500 DA.
●● Ce soir à 18h30 à la salle El
Abiaria, concert de flamenco avec
Réda Sika.
●● Concert blues avec le groupe
Absolute, ce soir à 19 heures à l’es-
pace Casbah (théâtre de Verdure,
en contrebas de l’hôtel Aurassi).
●● Concert gnaoui avec le groupe
Ouled Haoussa, samedi 5 février
2011 à 15 heures, à la salle Sierra
Maestra.
EXPOSITION
●● Jusqu’au 5 mars 2011,
Ezzou’Art Galerie abrite une exposi-
tion collective intitulée “la Couleur
dans tous ses éclats”.
autre langage ciselé porteur de messages
clairs aux vieux dictateurs, toutes sortes de
dictateurs : Dégage. Irhal. Liberté. Houriya.
Corruption. Fassad. Hérédité du pouvoir.
Tawrith Assoulta. Dignité. Karama. Un dis-
cours ardent qui fait dans la rupture com-
plète et définitive avec la rhétorique poli-
tique et culturelle des années cinquante et
soixante-dix. Il est fait dans la langue
résistante d’une nouvelle renaissance
reflétant les bouleversements profonds et
violents qui traversent les matrices socio-
politiques dans des pays du Maghreb et
du Machreq. Avec ces jeunes dont leur
mémoire est abîmée par le despotisme, le
vent de changement a soufflé clarifiant la
différence entre la dawla et la daâwa.
Toutes les banderoles branlées, toutes les
langues déroulées dans sa majesté la rue
n’avaient ni odeurs ni couleurs islamiques.
Seule la citoyenneté, la dignité et la liberté
ont fait les mots d’ordre, les mots d’avenir,
les mots des jeunes. C’est le bon sens du
bon vent.
A. Z.
aminzaoui@yahoo.f
16 Jeudi
3 février 2011 INTERPRÉTATION DES RÊVES par Mehdi LIBERTE

V os rêves et V
Avertissement : Que certains rêves soient véri-
ous
diques ne devraient pas pousser nos lecteurs à leur
VOTRE «DICO RÊVE»
GLACE
Libres Saveurs

accorder une importance excessive. Il en est ainsi ANNONCE UN CHÂTIMENT OU

qui considèrent chacun de leur rêve comme étant DES PROBLÈMES. VOIR L’EAU
“véridique” (prémonitoire ou autre), qui vivent ainsi SE GLACER SIGNIFIE AVOIR DE
dans un monde quasi virtuel et qui, parfois, s'an-
goissent pour des causes bien légères.
L’ARGENT QUI DORT.

LES RÊVES UNE VISION NOTEZ

RELIGIEUSE
n exemple : la racine SLM
U indique la bonne santé, la
paix, le salut (salâm, salâma ) :
rêver d’un homme appelé Sâlim
ou Sulaymân augurera en ce
sens.
Une tentative en ce sens a été
attribuée au grand polygraphe
Ibn Qutayba (m.889) . Mais la
pratique a bien vite montré qu’un
symbole onirique ne porte pas un
sens unique et univoque, il ne
prend son sens que dans la rela-
tion aux autres éléments du rêve.
Ainsi le lait, dans un autre
contexte onirique, prendra-t-il
des significations bien diffé-
rentes, notamment celles de l’ar-
gent sous diverses formes.
Et puis, il s’agira de savoir si
c’est du lait de brebis, de cha-
melle, de bête sauvage, etc., qui
a été vu.
Les répertoires des grands
onirocrites se sont gonflés de
nouveaux matériaux au fur et à
COURRIER & COURRIEL…
mesure que la pratique s’étoffait.
Cela a-t-il entraîné rigidité et
sclérose dans l’interprétation au
fil des siècles ? Ce n’est pas sûr.
D’abord, parce qu’il est peu pro-
bable que les véritables oniro-
crites se soient mis à appliquer
ces livres comme des recueils de
recettes : ces textes fournis-
saient des repères à l’interpréta-
tion, non des cadres immuables.
Le principe de base mis en
valeur par les théologiens est
bien, nous l’avons vu, que le
message issu du monde céleste
est reçu par le rêveur par l’inter-
médiaire de sa faculté imaginati-
ve. Comme l’avait noté Ibn
Khaldoun, celle-ci dépend de sa
constitution, de son éducation,
de la pureté morale de chaque
sujet. Dès lors, chaque rêve
revêtira forcément une forme ori-
ginale, propre à la personne qui
l’a vécu.
(À suivre)
VOS RÊVES
■ Tenez près de votre lit à
portée de la main une
feuille de papier et un
crayon pour noter les bribes
de rêve qui surgissent
lorsque vous passez d'une
phase de sommeil à une
autre. À ce moment-là,
c'est-à-dire environ toutes
les quatre-vingt-dix
minutes, on dispose d'un
court instant d'éveil suffi-
sant pour écrire quelques
mots. Avec un peu d'entraî-
nement, vous y parviendrez
facilement. Si vous le pré-
férez, au lieu de tenir un
“journal” de vos rêves,
vous pouvez
simplement noter ceux qui
sont pour vous inoubliables.
C'est déjà un bon exercice.
BLOGS
ites et blogs de cuisine se suivent et, à quelques
S exceptions près, se ressemblent à s’y méprendre.
Comme quoi la toile ne rime pas toujours avec étoiles. On
l’aura remarqué, la chronique évoque souvent les bons
sites qui ont pour centre d’intérêt la cuisine algérienne.
Toutefois, ne soyons pas trop exigeants même quand ils ne sont pas étoffés, il y a tou-
jours le bonheur d’y retrouver notre cuisine. Jamais celle-ci n’aura autant été évoquée
et marqué sa présence. Surtout en l’absence des professionnels…
Que cherchent les gourmands et gourmets algériens sur le web ? Le bon, le nour-
rissant et le pas onéreux, beaucoup pour contrebalancer le manque de politique nutri-
tionnelle et culturelle affiché par les pouvoirs public. En tapant “cuisine Algérie” pas
moins de plus d’un million de pages y renvoyant s’ouvrent à la curiosité des gastro-
nomes internautes. À l’approche du Ramadhan, blogs et sites dédiés à la chose s’en-
flamment. Pages d’amateurs et sites commerciaux s’éprennent pour la cuisine “tradi-
tionnelle”. Un terme galvaudé. Cuisine algérienne tout simplement étant plus adéquat.
Aussi y oppose-t-on souvent cuisine internationale pour désigner toute préparation qui
ne répondrait pas aux normes coutumières.
Les grands absents dans cette profusion plus ou moins informative sont les minis-
tères de la Santé publique, du Tourisme et de la Culture axquels on peut y ajouter celui
du Commerce et de l’Éducation. Bien manger relève de la science et de la culture. De
grandes puissances mettent dans leur stratégie commerciale l’industrie du goût à côté
des technologies de pointe.
En attendant les changements décisifs pour les bonheurs à venir, contentons-nous
de ce que “donne la vache à la traite”. La chronique à eu un coup de cœur pour le site
“http://cuisilila.com/”. La webmistress nous explique : passionnée de cuisine, je me
suis laissée tentée par ce site. C’est devenu enfantin de créer son blog… en quelques
clics, c’était fait ! Ce site contient donc toutes les recettes que j’essaye avec les ingré-
dients disponibles dans nos chères supérettes DZ. Les recettes publiées proviennent

Mes songes de mes recherches sur Internet, dans des livres de cuisine ou encore de bouche-à-
oreille. Je me permets néanmoins, pour certaines, de “calibrer” les mesures ou enco-
re ingrédients. De plus, l’autre particularité de ce site et que l’apport calorique de
■ 1 rêve : Chaque fois, je me vois dans la mosquée en
er
Réponse : chaque recette ainsi que le coût (approximatif) sont calculés. Alors faites-vous plaisir
train de faire la prière en groupe. ■ La prière et le Coran annoncent de bonnes choses sans grossir ni vous ruiner. Avec en prime un smiley large comme ça.
Laissons-nous tenter…
■ 2e rêve : Il y a très longtemps, j’ai rêvé que j’étais en pour vous et vos ascendants, le miel est d’excellent
train de lire le Coran à haute voix. augure, quant au chien, c’est un ennemi identifié qui RECETTE
■ 3e rêve : J'ai vu que ma mère m'a donné du miel. ne pourra vous nuire, car il n’a pu vous mordre.
■ 4e rêve : J'ai vu un chien blanc qui aboyait sans me TARTELETTES
mordre. AUX POIREAUX/FENOUIL FAÇON TATIN
Mohamed Boudjema
Délicieuse tarte salée. Le goût anisé du fenouil se marie très bien avec le poireau et
■ Je conduis sans permis comme des folles, ma sœur m’accu- Réponse : le fromage bleu. (Comptez environ 110 calories et 75 DA par personne) - Enjoy !
Je rêve toujours que je conduis un sait d’être responsable de sa mort. ■ Votre premier rêve est de bon Pour 6 tartelettes :
véhicule (mais en réalité je n’ai augure, la baraka n’est pas près de - 250g de pâte feuilletée
même pas le permis de conduire). ■ Une maison en flammes vous quitter, votre père aura une - 2 poireaux
J’ai rêvé qu’il y avait une maison longue vie Inchaâ Allah, quant au - 1 oignon
■ Mon père nous quitte pas loin de chez nous qui brûlait, dernier rêve, il est important de - 2 branches de fenouil
- 30 g de roquefort
J’ai rêvé que mon père était en train sans savoir si elle nous savoir de quelle maison, il s’agit - Pignons de pins (facultatif, je n’en ai pas mis cette fois-ci)
de mourir, ma sœur et moi pleurions appartenait ? pour pouvoir l’interpréter. - Noix de muscade, sel et poivre
- 1 c à soupe d’huile et 1 noix de beurre.
Préparation :

Sans ongles Faire caraméliser les poireaux, l’oignon

et le fenouil dans l’huile et le beurre.
Saler (légèrement) et poivrer. Y
incorporer un peu de noix de mus-
■ Hier, j'ai fait le rêve suivant : j'ai vu les ongles de mes pieds arrachés et il n’y avait que du sang, ma mère a pris une cade.
aiguille avec un fil et elle s’est mise à “raccommoder” au niveau des deux orteils. Préchauffer votre four à 200°.
Amina Dans de petites coupelles à
tartes, placer dans cet ordre les
Réponse : pignons, puis les légumes avec un
peu de roquefort dessus.
■ Votre rêve où plutôt votre cauchemar est effrayant, et c’est normal, il est cependant porteur d’espoir Placer par-dessus la pâte feuilletée
Photo :D.R.

symbolisé par le fait que votre maman se mette à raccommoder, c’est donc pour vous une protection, un (prédécoupée à la taille de votre
rempart contre tout ce qu’il pourrait vous arriver de fâcheux. moule).
Placer au four 15 minutes.
Retourner la tarte pour servir (principe de la
Un rêve vous intrigue, il vous dérange, vous voulez connaître son sens, tarte tatin).
vous voulez avoir son interprétation, Mehdi vous répond tous les jeudis.
Envoyez un email à : revesetvous@gmail.com MOMO
Les réponses se font exclusivement par voie de presse. libressaveurs@hotmail.fr

Kan ya makan
Pauvre comme Job
J ob était un homme riche. Il possédait tout
un troupeau de moutons, chameaux,
bœufs et ânes. Le brave homme était père de
dix enfants qu’il chérissait comme la prunel-
le de ses yeux. Dès que l’un d’eux était souf-
frant, il se couvrait la tête de cendres en signe
d’humilité, tombant à genoux pour implorer
la clémence de Dieu. Une louable conduite
qui lui valut d’être désigné comme cobaye,
lors d’une sempiternelle querelle opposant
jadis Satan à Dieu le Tout-puissant.
Les deux puissances convinrent que tous
les biens de Job seraient réduits à néant. Une
idée requise pour tester sa fidélité au
Seigneur. Le jour même, des voleurs chapar-
dèrent ses trois mille bœufs, son cheptel ovin
crama sous la foudre et ses dix enfants mou-
rurent, victimes de la plus violente tempête
jamais connue en Mésopotamie.
Après cette avalanche de malheurs, Job
comprit qu’il était tel un jouet entre les
mains des forces du Bien et du Mal. Malgré
l’immense chagrin qui l’habitait, il accusa le
coup et fit comme si de rien n’était. Au
contraire, il continua à louer haut et fort, l’É-
ternel. Il fit du mieux qu’il put pour consoler
sa femme qui versait des rivières de larmes.
Dans le ciel, Dieu se félicitait d’emporter la
mise grâce à la loyauté inébranlable de son
serviteur. Lucifer, lui, avait parié qu’à la
moindre épreuve, Job se détournerait de son
Seigneur. Mauvais perdant, il fomenta une
vengeance. Ainsi, le lendemain matin, Job fut
frappé de lèpre. Face à cette nouvelle tuile, le
pauvre homme rangea son frein en attendant
des jours meilleurs. Un tel stoïcisme dérouta
tellement Satan qu’il décampa, sa queue
fourchue entre ses jambes velues. Le Bon
Dieu, tout à sa joie d’avoir remporté son
pari, rendit à Job toutes ses richesses, sans
oublier les dix beaux enfants. Ce douloureux
épisode fut vite oublié, mais l‘expression
‘‘pauvre comme Job’’ est restée.
NADIA AREZKI
naderzkilibert@hotmail.fr
LIBERTE JEUX Jeudi
3 février 2011
17

Sudoku N° 651 : PAR FOUAD K. Comment jouer ? Mots croisés N° 4063 : PAR FOUAD K.
Le sudoku est une grille de
9 cases sur 9, divisée elle- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
DE MEHDI
4 même en 9 blocs de 3
I
cases sur 3. Le but du jeu VERSEAU
6 2 5 est de la remplir II
(21 janvier - 19 février)
Aujourd’hui
entièrement avec des Une nouvelle opportunité s'offre à
III
3 7 5 8 chiffres allant de 1 à 9 de
manière que :
vous, vous pourriez atteindre un
objectif décisif. Cela se fera aisé-
IV ment car vous allez trouver en
9 2 5 8 - chaque ligne contienne V
vous le courage et la perspicacité
nécessaires. Vous avez toutes les
tous les chiffres de 1 à 9 ; clés en main.
8 6 1 4 - chaque colonne VI
contienne tous les
VII POISSONS
9 1 2 chiffres de 1 à 9 ; (20 février - 20 mars)
Vous penserez ne plus devoir faire
VIII confiance à quelqu'un de votre entourage
4 5 3 8 1 - chaque bloc de 3X3
contienne tous les IX
car vous avez des doutes sur son intégri-
té. Vous aurez la chance de pouvoir le ren-
chiffres de 1 à 9. contrer dans de bonnes conditions et
1 6 3 X vous vous rendez compte qu'il est tout à
fait digne de votre intérêt.
Cette grille est de niveau HORIZONTALEMENT - I - Pointe d’acier servant dans la
2 4 6 moyen : elle contient déjà maçonnerie. II - Métal - Fascinée. III - Ville d’Italie - Conifère. IV
- Riche oisif - Lettres des steppes. V - Manganèse - Infinitif -
BÉLIER
(21 mars - 20 avril)
30 chiffres.
Séjour des dieux. VI - Tête de rocher émergeant à marée basse - Rien ne pourra vous empêcher de faire ce
Barbe d’une flèche. VII - Empereur romain - Note. VIII - Astate - que vous voulez. Surtout que vous serez

Solution Sudoku n° 650 Citations Adulte. IX - Candide - Tranquille et silencieux. X - Sans effets -
S’irriter.
en grande forme physique. Rien ne pour-
ra vous arrêter dans vos entreprises. Vos
célèbres VERTICALEMENT - 1- Petit foc très résistant. 2 - Brûlante -
anciennes ambitions pourraient se réali-
ser plus tôt même que vous n'osiez l'es-
Tableau de maître. 3 - À la mode - Brouille. 4 - Fête célébrée sept
5 8 7 1 2 3 4 6 9 ◗◗ “Il y a deux ans que dimanches après Pâques. 5 - Se soumettre à la loi - Neptunium.
pérer.

je n'ai pas parlé à ma

6 - Lettres de Noël - Passage de rivière. 7 - Méchanceté extrême. TAUREAU
9 1 2 4 8 6 7 3 5 femme, c'était pour ne
8 - Marque de soulagement - Entier. 9 - Voyelle double - Monnaie
d’Asie - Patriarche. 10 - Briller avec un grand éclat.
(21 avril - 21 mai)
Vous vous interrogerez sérieusement sur
pas l'interrompre”. l'état de vos finances. Ne repoussez pas à
4 6 3 7 9 5 8 2 1 Jules Renard Solution mots croisés n° 4062 plus tard pour remettre de l'ordre dans
vos comptes car à l'évidence rien n'est
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 tellement dramatique dans ce domaine :
◗◗ “Quand l'ordre est
6 7 1 3 5 2 9 8 4 l'injustice, le désordre I P L A S M O D I U M
plaie d'argent n'est pas mortelle, pensez
vite à autre chose.
est déjà un II O U I E R O C H E
3 5 8 9 6 4 2 1 7 commencement de III N E L I A S L S GÉMEAUX
justice”. (22 mai - 23 juin)
IV D U P L I C A T A S Vous vous devez d'avoir la grande forme
2 4 9 8 7 1 6 5 3 Romain Rolland
V E R I E L I A N E
car certaines choses commencent à vous
agacer. Vous avez une envie folle de tout
◗◗ “Le vrai trésor de R O S S E T E S révolutionner maintenant. Prenez le
8 3 4 2 1 9 5 7 6 l'homme est la verte
VI
temps de faire quelques mouvements de
jeunesse, le reste de
VII A I L T S L L gymnastique avant d'entreprendre votre
journée.
1 2 5 6 4 7 3 9 8 nos ans ne sont que VIII B L E M E A S I E
des hivers”. IX L E T A L E S O U CANCER
7 9 6 5 3 8 1 4 2 Pierre de Ronsard
X E S S E R E I N S (22 juin- 22 juillet)
Le stress ne peut plus vous atteindre car
votre forme physique et mentale attei-
Par Durement gnent de nouveaux sommets. Essayez de
▲

A. Ouabdeslam ————— conserver cette forme merveilleuse qui

vous habite et oubliez les soucis qui
Péniblement empoisonneraient votre vie.
▲ Grade Dévêtu
▲
▲

jaune —————
Corsée
LION
▲

————— ————— (23 juillet - 22 août)

▲ Astate
▲
Une poire
▲ ▲ Ce ne sera pas l'entente parfaite mais
Personnel Le néon votre persévérance vous conduit sur le
————— ————— chemin de la paix. Ces quelques malen-
▲

C’est lui Certifie tendus passagers vont s'éclaircir grâce à

————— —————
Intestin
▲ ▲ ▲ Un bleu
▲
un événement tout à fait imprévu.
MOTS FLÉCHÉS N° 435

Objectif Pâle
————— ————— VIERGE
Vallée
▲

Sommet
▲

————— —————
(23 août - 22 septembre)
▲

Drame jaune Immobiles

▲ ▲ Vous serez enthousiaste et vous retrouvez
confiance en vous. Vous allez faire preuve
Lacet Héros suis-
▲

————— se de courage et de détermination. Vous

▲

Regimberiez ————— prendrez les choses au sérieux et une

————— Un des
Araignée
▲ ▲ ▲ douze
▲
récompense inattendue vous surprendra
agréablement.
Footballeur Disciple
————— —————
▲

Orateur
Fin de prière
————— BALANCE
▲

▲ ▲
▲

grec ▲ En juin (23 septembre - 22 octobre)

Sérail L’Afrique Chasse Il vaudrait mieux planifier à l'avance vos
————— ————— l’eau manifestations et vos réunions entre
Un trou ————— amis, donc organisez-vous ; vous pouvez
dans le N’a plus Non
▲

mur cours
▲ ▲ préparé inviter des amis à venir avec de nouvelles
Mesure personnes et vous ferez ainsi des ren-
▲

Non
▲

agraire contres intéressantes qui pourraient

acquises
————— ————— transformer votre vie affective.
▲
▲

Songe Fourrures
Fin de
▲ SCORPION
Article
▲

Possessif (23 octobre - 22 novembre)

————— soirée
————— Vous risquez des relations conflictuelles
Poser un —————
Quittance
▲

avec un supérieur car vous allez vous

œil ▲ Conjonction
▲ exprimer. Profitez-en pour dire tout ce
Firent
▲

des efforts que vous pensez.

pour…
—————
Sans effets SAGITTAIRE
▲ (23 novembre - 20 décembre)
Diriges
▲

————— Un léger conflit ou un désaccord avec un

Vêtement collègue ou une connaissance profes-
▲

————— sionnelle pourrait être résolu si vous

Chose latine
▲ Vainqueur
acceptiez de faire des concessions. Ne
Témoin
▲

soyez pas buté, rester bloqué sur des

▲

d’un lever de cam-

pagne positions intransigeantes ne ferait qu'en-
————— ------------------ venimer les choses. Une issue favorable
▲ ▲
▲
▲

Tantale
▲ ▲
État-major
se dessine.
Futurs Entourée
Palmier
glaciers —————
—————
—————
Bout
CAPRICORNE
L’Europe
▲

▲ (21 décembre - 20 janvier)

▲

Auxiliaire d’épée
Vous connaîtrez une courte période de
Monarque Réunion
▲

mécontentement. Vous n'aimez pas les

déchu d’étoiles
————— sous-entendus et votre sincérité en souf-
—————
▲
▲

Préfixe Condition frira quelque peu même si une personne

proche de vous a tendance à minimiser
SOLUTION Onomatopées. Irones - Ben - A. Mes - Résines. Pe - Li - O - Aéra. Estaminet - In. R - Aven - Der - T. Tapée - Pèsera. User - Don les on-dit. Vous ne pouvez pas ignorer la
médisance exagérée de certains.
DES MOTS FLÉCHÉS N° 434 - Ter. Ré - Abat - Même. B - Pion - Munis. Amr - Asie - Us. Baie - Être - Et. Liste - Sévère. Ese - Ut - Seras.
18 Jeudi
3 février 2011 SPORTS LIBERTE

IL N’A PAS ÉTÉ RETENU

HIER POUR LE MATCH
DE COUPE DE FRANCE
BOUDEBOUZ,
ÉLU TROISIÈME JOUEUR
DU MOIS DE JANVIER
E n dépit de sa mise à l’écart de
l’équipe première en début du
mois, Ryad Boudebouz a été toute-
fois élu troisième meilleur joueur du
mois de janvier par les supporters
du FC Sochaux Montbéliard. Son
excellente prestation il y a quatre
jours lors du match face à Rennes
(5-1), durant lequel l’international
algérien a été l’auteur du quatrième
but de son team avec à la clé deux
passes décisives, obtenant 12,4%
des suffrages, a été devancé au
classement par Marvin Martin qui a
terminé à la première place avec un
taux de 28,3% et Pierrick Cros qui a
réalisé 23,5%. Par ailleurs, victime
d’une béquille à l’issue de la ren-
contre face à Rennes, Boudebouz
n’a pas été retenu hier par son
entraîneur Francis Guillot pour le
rendez-vous des huitièmes de finale
de la coupe de France face au
Stade Olympique de Chambéry
(CFA 2), programmé hier après-
midi.
F. R.
NON RETENU
AVANT-HIER EN COUPE
OUVERTURE DEMAIN AU SOUDAN DU CHAN-2011
La succession
de la RD Congo est ouverte
ainqueur lors de la première
V édition qui s'est disputée en
2009 en Côte-d'Ivoire, la RD Congo
mettra son titre en jeu au Soudan,
où plusieurs sélections convoitent
le sacre final du 2e Championnat
d'Afrique des nations CHAN-2011,
réservé aux joueurs locaux, prévu
du 4 au 25 février.
Le CHAN a évolué depuis la pre-
mière édition de 2009 en Côte-
d'Ivoire, puisque la CAF a porté de
8 à 16 le nombre des équipes par-
ticipantes, avec également une
nouvelle répartition du nombre de
qualifiés par zone.
La concurrence sera ainsi rude
entre les 16 postulants pour le tro-
phée, qui vont s'affronter avec la
ferme intention de briller et de ravir
la vedette, le temps d'un tournoi,
aux sélections phares, appelées fin
mars à disputer une journée des
éliminatoires de la CAN-2012.
Si la RD Congo est le favori de

DE TRÔNE
ZIAYA COMPTE
SES JOURS À DJEDDAH
isiblement, tout indique que l’at-
V taquant algérien Abdelmalek
Ziaya quittera l’Ittihad Djeddah dans
les prochains jours. En effet, non
retenu par son entraîneur Tony
Oliveira pour le match de la coupe
du Trône qui s’est joué avant-hier
entre son équipe et Al-Taâoun, l’en-
fant de Guelma est en train de
compter ses derniers jours au sein
du doyen des clubs saoudiens.
D’après plusieurs titres de la presse
locale parue hier, l’ex-meilleur
buteur du club sétifien sera rempla-
cé par un avant-centre ivoirien évo-
luant chez le CSKA Moscou dont
les contacts sont sur le point
d’aboutir. On parle en outre d’un
attaquant colombien qui évolue au
Brésil lequel pourra également faire
l’affaire dans le cas où les pourpar-
lers avec les dirigeants moscovites
n’aboutissent pas. D’après le jour-
nal Al Madina, l’annonce du pro-
bable départ de Ziaya pourrait se
faire lors d’une conférence de pres-
se programmée hier et qui sera ani-
mée par l’entraîneur Oliveira et le
directeur sportif du club, Ibrahim
Alouane.
F. R.
MAZEMBÉ
AVEC ONZE JOUEURS
cette compétition, le Ghana, fina-
liste de la dernière édition, le
Cameroun et la Côte-d'Ivoire vont
aborder ce tournoi dans la peau de
sérieux concurrents pour décro-
cher la timbale le 25 février, à l'oc-
casion de la finale.
Le Soudan, l'un des fondateurs
de la Confédération africaine de
football (CAF), aspire à réussir un
bon coup sur ses terres et devant
son public, 41 ans après avoir été
le pays hôte de la Coupe d'Afrique
des nations CAN-1970.
Toutefois, le Soudan devra s'ex-
tirper d'abord du groupe A, compo-
sé de l'Algérie, dont c'est la premiè-
re participation, le Gabon et
l'Ouganda, avant d'espérer bouscu-
ler la hiérarchie.
La sélection algérienne qui s'est
envolée lundi pour le Soudan ne
compte pas faire de la figuration,
d'autant que le dernier carré reste
l'objectif de la bande à Benchikha
qui veut valoriser le joueur local,
comme l'a réitéré le coach natio-
nal. Les Verts, appelés à entamer
l'épreuve le 5 février face à
l'Ouganda, auront des atouts à
faire valoir eu égard à la qualité
intrinsèque de ses éléments et à ce
qu'elle a pu montrer jusque-là lors
des rencontres amicales disputées
dans le cadre de sa préparation
pour cette importante échéance.
Le Gabon et l'Ouganda, les deux
autres équipes du groupe A, ne
comptent pas se contenter du
simple rôle d'outsider. Les deux
sélections espèrent créer la sensa-
tion dès la première journée, face
respectivement au Soudan et à
l'Algérie. Dans le groupe B, le
Ghana ne semble pas inquiété par
l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et le
Niger, tant les Black Stars parais-
sent bien partis pour arracher le
ticket du second tour et aller loin
lors de ce CHAN.
Les Ghanéens, finalistes mal-
heureux en Côte-d'Ivoire (2-0 face
au RD Congo), entameront la com-
pétition face à l'Afrique du Sud le 6
février, avec un seul leitmotiv :
gagner, pour ne rien laisser au
hasard. Le Zimbabwe et le Niger
devront se battre dans ce groupe
pour espérer bousculer le Ghana,
presque intouchable, et l'Afrique
du Sud, qui veut imiter l'équipe
première, auteur d'un parcours
honorable en Coupe du monde
2010. Le groupe C, où évoluent la
RD Congo (tenant), le Cameroun, la
Côte-d'Ivoire et le Mali, est consi-
déré par les observateurs comme
étant celui de la “mort”.
Même si les Congolais partiront
favoris, cette poule reste tout de
même équilibrée et ouverte à tous
les pronostics.
Composée essentiellement de
joueurs évoluant au sein du TP
Mazembe, double détenteur de la
Ligue des Champions, l'équipe de
la RD Congo visera à conserver son
titre acquis à Abidjan, en dépit de
la rude concurrence annoncée.
Le Cameroun tentera, le 6
février, de faire tomber les ex-
Zaïrois, et créer une surprise de
taille. L'autre favori du tournoi, la
Côte-d'Ivoire, éliminée dès le 1er
tour lors de la dernière édition dis-
putée à domicile, aura à cœur de
faire mieux au Soudan.
Le Mali, dont c'est la première
participation, tentera de bousculer
les données de groupe, où l'effet
surprise n'est pas à écarter.
Enfin, le groupe D, composé du
Sénégal, demi-finaliste en 2009, de
la Tunisie, de l'Angola et du
Rwanda, reste le plus indécis avec
un léger avantage pour les Lions
sénégalais, par leur expérience
dans pareils rendez-vous.
Le Sénégal, qui débutera le
tournoi le 7 février face au Rwanda,
bénéficiera de la faveur des pro-
nostics, dans un groupe où les
trois autres sélections vont effec-
tuer leur baptême du feu au CHAN.
Si le premier billet qualificatif au 2e
tour pourrait revenir (sans difficul-
tés) au Sénégal, l'Angola, la Tunisie
et le Rwanda se disputeront la
deuxième place. Les rencontres de
ce dernier groupe s'annoncent
D. R.
donc disputées entre les quatre
sélections, où le faux pas pourrait
être fatal pour le vaincu.
Pour rappel, les deux premiers
de chaque groupe se qualifieront
pour les quarts de finale.
Programme
Demain (match d'ouverture) :
Soudan-Gabon
5 février : Ouganda- Algérie
Ghana-Afrique du Sud
Zimbabwe-Niger
6 février : RD Congo-Cameroun
Côte-d'Ivoire- Mali
7 février : Sénégal- Rwanda
Angola-Tunisie
8 février : Gabon-Algérie
Soudan- Ouganda
9 février : Afrique du Sud-Niger
Ghana-Zimbabwe
10 février : Cameroun-Mali
RD Congo-Côte-d'Ivoire
11 février : Rwanda-Tunisie
Sénégal-Angola
12 février : Soudan- Algérie
Gabon-Ouganda
13 février : Ghana-Niger
Afrique du Sud-Zimbabwe
14 février : Cameroun-Côte-d'Ivoire
RD Congo-Mali
15 février : Sénégal-Tunisie
Rwanda-Angola
18 et 19 février : Quarts de finale
22 février :Demi-finales
24 février :match de classement
25 février : Finale.

POUR LA CHAN
●● Il n’y aura pas que l’Entente
de Sétif qui sera présente en
force à la CHAN du Soudan par le
nombre des joueurs retenus pour
cette compétition (onze), puisque
le TP Mazembe sera également
représenté par autant d’élément
dans l’équipe nationale du
Congo-Brazzaville appelée à parti-
ciper également à cette manifes-
tation. En effet, le sélectionneur
national congolais Santos
Motomabili a convoqué onze
joueurs évoluant chez le déten-
teur des deux derniers titres de la
Ligue des champions africaine et
finaliste de la coupe du monde
des clubs face à l’Inter de Milan.
Pour rappel, lors du précédent
CHAN en 2007, qui s’est déroulé
en Côte-d’Ivoire, dix joueurs de
Mazembe ont fait partie de l’équi-
pe nationale congolaise. Il est
utile de souligner que les
Congolais ont remporté samedi
dernier à Lubumbashi la super-
coupe africaine en venant à bout
du FUS de Rabat aux tirs au but.
F. R.
TOUFIK ROUABAH, ENTRAÎNEUR DU MC SAÏDA
“Le plus difficile est à venir”
près 12 jours de préparation à Aïn
A Témouchent, les partenaires de Mokhtar
Meguenni devaient rejoindre aujourd’hui la ville
de Saïda. Un regroupement qui a été mis à pro-
fit par le coach Toufik Rouabah pour peaufiner
les préparatifs de ses poulains en vue de la
reprise et également une occasion en or de voir
à l’œuvre les nouvelles recrues du mercato à
travers les deux joutes amicales livrées face à
l’ES Mostaganem et à l’équipe de Henia.
Pour rappel, le MC Saïda s’est attaché les
services de cinq joueurs, en l’occurrence le gar-
dien de but Houha, Mezli, Abdellaoui et le duo
africain le Burkinabé Ibrahim Khalil et l’Ivoirien
Kaomé. Contacté par nos soins hier, le techni-
cien du club phare de la ville des Eaux a estimé
que “le stage d’Aïn Témouchent a été une réussite dans
l’ensemble dans la mesure où nous avons appliqué à la
lettre le programme de travail que nous avons établi au
préalable. Ce fut pour nous en tout cas un stage béné-
fique sur tous les plans”. “On a eu tous les moyens de
travail à notre disposition. Nous avons eu également
l’opportunité de disputer deux rencontres amicales
durant lesquelles j’ai eu l’occasion de faire tourner mon
effectif et du coup évaluer le degré de notre préparation.
J’ai pu aussi voir à l’œuvre les nouvelles recrues qui nous
ont rejoint durant le mercato hivernal”, souligne
encore l’ancien coach du MC El-Eulma qui nous
fait savoir que les préparatifs vont reprendre de
plus belle à partir de samedi avec au menu deux
nouveaux tests, l’un prévu lundi prochain contre
le SA Mohammedia et un second vendredi face
à Arzew. Une dernière ligne droite dans la pré-
paration durant cette trêve avant de reprendre
la compétition officielle avec la réception de
l’AS Khroub dans le cadre de la 14e journée du
championnat de Ligue 1. Pour ce qui est juste-
ment de son avis sur le parcours accompli de
son team avant la trêve, notre interlocuteur a
estimé que “l’équipe, malgré la jeunesse de son effec-
tif, aurait pu toutefois faire beaucoup mieux, si nous
n’avions pas perdu quelques points à domicile. Grosso
modo, je pense que nous avons effectué un parcours
acceptable, même s’il faut reconnaître que le plus dur est
à venir et il faudra par conséquent redoubler d’efforts”.
Pour Rouabah, son team doit faire preuve
d’efficacité, notamment à domicile, où il sera
impératif pour nous de faire le plein et prendre
le maximum de points si l’on ne veut pas que
notre tâche ne se complique, et d’ajouter : “La
phase retour est toujours difficile pour toutes les équipes.
En ce qui nous concerne, je pense que nous n’avons pas
le droit à l’erreur, notamment dans notre fief. On a déjà
21 points, et pour assurer le maintien qui reste notre
objectif numéro un, on aura besoin d’en engranger en
fin de saison au moins 17 autres. Je pense que cela reste
dans nos cordes, mais à condition de rester concentré et
de continuer à bosser. Tout ce que je peux vous dire, c’est
que nous allons faire tout de notre mieux pour amélio-
rer nos performances et atteindre notre objectif.” Il
convient enfin de souligner que le MC Saïda
cumule un match en retard face au MC Alger.
F. R.
LIBERTE SPORTS
Jeudi
3 février 2011
19

MOHAMED MECHERARA, PRÉSIDENT DE LA LIGUE NATIONALE DE FOOTBALL

“Le championnat reprendra

bel et bien le 15 février”
e mercato s’est achevé lundi disposent juste de 23 joueurs dont 3 gar-
L dernier et a vu pratiquement diens de but, chez nous, il y a des équipes
qui ont eu plus de 25 joueurs, alors
toutes les équipes professionnelles
se renforcer, soit par des joueurs qu’elles ne font jouer que 18, cela rime à
locaux, soit par des “Africains” ou quoi ? J’aimerais bien comprendre cette
encore par des Franco-Algériens. logique”, nous dira le patron de la
“Je vais vous dire pourquoi on choisit les LNF.
Franco-Algériens, tout simplement parce Questionné à propos des dos-
qu’ils ont eu une formation de base soli- siers rejetés par sa structure,
de, ce sont des joueurs qui ont travaillé M. Mecherara, qui est aussi vice-
durant leur jeune âge, d’où notre recours président de la FAF, nous affirme
à eux. Le cas Zerdab, Lemmouchia, qu’“à la LNF, on n’accepte pas de facto
Mokdad, Benhammou et autres est là les dossiers incomplets, et ce, pour éviter
pour illustrer parfaitement ma vision sur tout malentendu, dès que le secrétaire du
cette catégorie de joueurs qui sera, j’en club dépose le dossier, on le vérifie, s’il y
suis persuadé, l’avenir du football algé- a une pièce qui manque on rejette le dos-
rien”, nous a dit hier le président sier et on invite le club à le remplir conve-
Serrar qui a renforcé justement son nablement. N’oubliez pas qu’au début de
équipe par deux Franco-Algériens, cette saison, on a organisé un séminaire
Sofiane Zaâboub et Amine Hebri. Il pour les secrétaires de club pour les pré-
est vrai que la décision de la FAF de parer à la nouvelle donne comme le sti-
limiter la participation à un match à pule la FIFA, notamment en matière de
un seul joueur africain a dissuadé transfert international, où tout a changé
les présidents de club de recourir à par rapport au passé, aujourd’hui, il faut
cette option. que le club qui transfère un joueur vers
Pour ce qui est des chiffres de un club étranger devra lui-même saisir la
ce mercato, le président de la LNF, FIFA et le club recevant, pour pouvoir
M. Mohamed Mecherara, a révélé obtenir le certificat de transfert interna-
hier à Liberté que le marché des tional délivré par la FIFA”. La reprise

transferts d’hiver a été “d’une maniè-
re générale bon dans la mesure où toutes
les équipes ont réussi un renfort”. “Il y a
eu un grand mouvement de joueurs,
d’une manière générale, je suis satisfait
de ce mercato. Par ailleurs, ce que je n’ai
pas compris, c’est pourquoi les clubs
attendent jusqu’à la dernière minute
pour venir déposer le dossier. Vous savez,
nous avons travaillé durant la nuit du
31 janvier jusqu’à minuit, je vous assure
qu’à cette heure-ci, nous avons reçu plu-
sieurs dossiers de joueurs, alors que la
veille de la clôture, on était à peine à une
quinzaine de dossiers déposés, du jour au
lendemain, on est passé de 15 à 70 dos-
siers, vous voyez un peu l’ampleur de
cette situation. Et quand vous déposez
dans la précipitation, il y a toujours des
omissions, mais on a aidé les clubs
durant cette période. Pour les chiffres, on
a enregistré au niveau de la Ligue 1 pro-
fessionnelle 34 joueurs libérés par les
clubs. On a, en revanche, enregistré 70
recrues y compris les 34 joueurs libérés.
Pour ce qui est des étrangers, on a eu un
total de 16 joueurs étrangers (émigrés
compris) dont neuf viennent pour la pre-
mière fois jouer dans le championnat
algérien. il n’y a que l’USMH, le CRB,
le MCA, le CABBA et le MCO qui n’ont
pas recruté des joueurs étrangers. Par
ailleurs, la Ligue 2 professionnelle a
aussi enregistré un mouvement intéres-
sant de joueurs, on a donc enregistré
Liberté
36 joueurs libérés et 66 recrutés y com-
pris bien sûr les libérés, ce qui est quand
même intéressant pour cette division. On
est en train de ficeler les statistiques,
dans quelques jours, on va rendre publics
les chiffres. Pratiquement toutes les
équipes n’ont utilisé que 18 joueurs sur
les 25 qu’elles renferment, si on fait une
comparaison par rapport aux grandes
équipes européennes, on est loin de la
réalité, en Europe, les grosses cylindrées
du championnat de Ligue 1 est pré-
vue le 15 février.
Pour Mecherara, la reprise est
maintenue. “À l’heure où je vous parle,
la reprise du championnat est théorique-
ment maintenue à la date qu’on a arrê-
tée au mois de janvier, c'est-à-dire que les
deux divisions vont reprendre la compéti-
tion comme prévu. D’ici là, je ne sais pas
ce qui va se passer, mais normalement la
date de la reprise est maintenue”,
conclut-il.
R. A.

LA JSK DISPUTERA CET APRÈS-MIDI UN SECOND MATCH-TEST FACE À MÉDÉA

Amada Samuel et Choukri Ouail confirment leur talent
our huiler davantage les mécanismes de
P sa machine en cette période de trêve et
de grand froid, le coach kabyle Rachid
Belhout et son staff technique comptent
faire disputer un second match amical cet
après-midi au stade du 1er-Novembre de Tizi
Ouzou contre la formation de l’Olympique de
Médéa.
N’est-ce pas là l’occasion pour la JSK
d’affûter ses armes et d’améliorer ses auto-
matismes contre une coriace formation de
Médéa qu’elle a déjà rencontrée à deux
reprises en aller et retour la saison dernière.
Ce second match-test des Canaris leur per-
mettra aussi de mettre davantage dans le
bain leurs deux nouvelles recrues engagées
cette semaine avant la clôture du mercato,
en l’occurrence le joueur malgache Ibrahim
Amada Samuel et le jeune attaquant de la
JSM Chéraga Choukri Ouail, qui semblent
confirmer leur talent à chaque séance d’en-
traînement tout comme le junior Chabane
Meftah qui vient d’être officiellement promu
en équipe senior pour gravir d’autres éche-
lons.
Ceci dit, ce qui polarise l’actualité foot-
ballistique à Tizi Ouzou s’articule autour de
ce que l’on appelle désormais “l’affaire Din
Din”. Et pour cause, en dernière minute, les
dirigeants de la JSK n’ont pu qualifier le lon-
giligne attaquant camerounais auprès de la
Ligue nationale de football du fait qu’il n’a pu
justifier son titre de footballeur international
comme l’exige la réglementation de la FAF
alors qu’aux dernières nouvelles, il n’était
même pas licencié la saison dernière. “Nous
avons attendu vainement son certificat international
qui a tardé à venir du Cameroun. Du coup, nous
avons pris attache avec la Fecafoot, autrement dit la
Fédération camerounaise de football qui nous a
confirmé qu’il n’avait aucune trace de qualification
dans un club depuis la saison dernière. Du coup, il
a été prié de faire ses valises. On ne peut pas parler
de résiliation de contrat comme je l’ai lu ici et là car
son contrat n’a pas été avalisé par la Ligue nationa-
le”, nous a déclaré hier le président de la JS
Kabylie, Mohand-Chérif Hannachi, qui
paraissait, en fait, débarrassé d’un lourd far-
deau dans la mesure où l’attaquant came-
rounais était loin du niveau escompté par
celui du football algérien et que le Malgache
Amada Samuel surclassait de la tête et des
épaules le Camerounais pour postuler à la
seule licence étrangère autorisée, comme on
le sait, par la nouvelle réglementation de la
FAF, entrée en vigueur depuis la saison der-
nière sans pour autant être allégée malgré
toutes les sollicitations et la fronde des diri-
geants des clubs professionnels de première
division.
Toujours est-il que le Camerounais n’a
pas été autorisé à s’entraîner hier avec ses
coéquipiers et devrait quitter Tizi Ouzou,
aujourd’hui, le cœur serré dans la mesure où
le sympathique Hervé caressait le rêve fou de
vivre une belle aventure dans le football algé-
rien tout en rêvant du mirage européen.
MOHAMED HAOUCHINE

ALORS QUE LA RENCONTRE CONTRE LE MOC EST ANNULÉE MCO

La JSMB face au RCK et l’OM en amical
a préparation de la reprise du
L championnat bat son plein au
sein de l’équipe phare de la
Soummam. En effet, la bande à
Djamel Menad est en train de se
préparer sans relâche au stade de
l’Unité maghrébine, et ce, avant
de rallier, dès demain, Alger pour
un stage bloqué d’une semaine
ponctué par des matchs amicaux
face, respectivement, au RC
Kouba, à l’O Médéa et à l’EN mili-
taire, qui auront lieu au stade de
la caserne de Ben Aknoun.
L’autre match prévu, qui devait
opposer la JSMB au Mouloudia de
Constantine, a été annulé. La
délégation béjaouie n’a pu rallier
la ville de Constantine, en raison
de la fermeture de la route natio-
nale au niveau de la localité de
Tichy. Une joute en moins, donc,
pour les camarades de Hamlaoui.
Néanmoins, ce “couac” ne remet
en aucun cas en cause la feuille de
route des Vert et Rouge détermi-
nés a être fin prêts pour la reprise
de ce championnat de ligue 1.
“Contrairement à la préparation d’in-
tersaison où nous avons disputé beau-
coup de matchs, cette fois-ci, nous n’en
ferons pas autant, et ce, pour permettre
aux joueurs d’être plus frais”, déclare
le driver de la JSM Béjaïa au sujet
de cette préparation hivernale.
À noter qu’après leur stage
dans la capitale, les enfants de
Yemma Gouraya poursuivront leur
programme avec à la clé, aussi,
deux matchs amicaux pour “rester
dans la dynamique de compétition”,
selon Djamel Menad. S’agissant
des deux recrues du club, en l’oc-
currence Boucherir et Kaddour,
ces derniers, selon le coach de
cette équipe, rendront beaucoup
de services au groupe, et ce, vu
leurs qualités. Ces derniers sont
d’ailleurs en train de se fondre
dans le groupe, au grand bonheur
des ultras de ce club qui aspire à
tirer son épingle du jeu durant la
phase retour du championnat.
La reprise pour les Vert et
Rouge s’effectuera at home le
1er mars face au CRB dans un choc
qui s’annonce palpitant. Ensuite,
les poulains à Boualem Tiab rece-
vront l’USM Blida pour le compte
de la Coupe d’Algérie.
Par ailleurs, tout comme Si
Mohamed Gasmi, Maïza et Meftah
se sont déplacés avant-hier à des-
tination de Khartoum pour
prendre part au Chan avec l’équi-
pe nationale A’, l’international de
l’équipe olympique, Rafik
Boulaïncer, qui a rejoint la sélec-
tion la semaine dernière pour un
stage à Alger, ne participera pas,
lui aussi, avec son équipe au stage
qui débutera demain.
Ces impératifs techniques,
pousseront inéluctablement le
driver des Vert et Rouge à préparer
plusieurs variantes en vue d’une
reprise que tous les supporters de
la JSM Béjaïa veulent prometteu-
se.
A. HAMMOUCHE
LE WAC AU MENU
●● Depuis lundi, au centre
sportif de Kahrama, les Rouge et
Blanc du Mouloudia d’Oran ont
eu, hier, l’accord de la direction
du Wydad de Casablanca pour la
tenue d’un match amical le 9
février prochain. Cette joute
amicale face à une grosse
pointure de l’élite marocaine ne
peut qu’être utile à la formation
de Si Tahar Cherif El-Ouazzani
dans le cadre de sa préparation
hivernale. Une première ren-
contre amicale face au club de
Mohammadia était programmée
pour aujourd’hui, mais jusqu’à
hier en début d’après-midi, rien
n’indiquait que sa tenue était
maintenue. “Nous ne sommes
pas encore certains, mais il est
peu probable que cette rencontre
se déroule” , indiquait, à ce sujet,
le manager général du club,
Habib Benmimoun.
RACHID B.
20 Jeudi
3 février 2011
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cherche emploi environs d’Alger
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JH 35 ans marié 1 enfant cherche
Carnet
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Pensée
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Triste et douloureux fut le 03-
02-2006 quand nous a quittés à
jamais notre très chère mère,
grand-mère et arrière-grand-
mère Mme Benkrid Djamila née
Rouabah laissant derrière elle
un vide difficile à combler.
Son mari et ses enfants deman-
dent à tous ceux qui l’ont
connue d’avoir une pieuse pen-
sée à sa mémoire et de prier
Dieu Tout-Puissant de l’ac-
cueillir en Son Vaste Paradis -
BR27075
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Décès
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Les familles Abdouche,
Annouche, Hamouti d’Alger, de
France et d’Angleterre ont l’im-
mense douleur d’annoncer le
décès de leur fille et belle-fille
Abdouche Zahia épouse
Annouche à l’âge de 51 ans,
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plomberie sanitaire et gaz, longue
expérience possédant permis de
conduire catégorie B cherche
emploi stable dans une société pri-
vée ou étatique.
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domaine du DEUA en commerce
international et TS informatique
option système d’information uti-
lisant PHP, MYSQL enivrons
d’Alger (Chéraga, Dély Ibrahim)
expérimenté pendant une année
dans le domaine commercial
comme chargée commerciale.
Tél. : 0556 40.07.65
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JF 34 ans licenciée en droit 7 ans
d’expérience comme assistante
dans un projet européen maîtrise
l’outil informatique et le français
cherche emploi.
Tél. : 0550 80.69.93
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JH 29 ans cherche emploi comme
chauffeur léger avec exp. à Alger-
Centre et environs.
Tél. : 0776 48.30.64
josef2008alger@hotmail.fr
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JF mariée 25 ans licenciée en tech-
nique bancaire et finance et comp-
tabilité finance exp. 2 ans dans le
domaine cherche emploi dans le
domaine. Tél. : 0779 18.07.94
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Ingénieur génie civil gde exp.
prof. dans le domaine plus de 18
ans désire poste stable et en rap-
port. Tél. : 0779 59.67.77
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JF 23 ans licenciée en sciences
commerciales option comptabilité
stage fin étude à Sonatrach expé-
rience 5 mois chez un commissai-
re aux comptes maîtrisant l’outil
informatique PC Compta, PC Paie
cherche emploi comme assistante
ou équivalent dans le domaine.
Tél. : 0555 39.74.89
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H 34 ans marié chauffeur expé-
rience 10 ans cherche emploi
comme chauffeur ou agent de
sécurité Alger et environs
Tél. : 0666 888 148
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JF licenciée en droit 23 ans de
Draria Alger cherche emploi.
Tél. : 0550 05.42.97
Pensée
Triste et pénible fut le 03-02-2009 ou nous quit-
tait à jamais notre très cher père
ASKRI MED TAHAR
laissant derrière lui un grand vide que nul ne
pourra combler. Son épouse, son frère, ses
enfants Adlène, Mehdi, Lotfi, ses petits-enfants
Yacine et Dahlia et ses belles-filles ainsi que les famille Amroune,
Bettache, proches et amis demandent à tous ceux qui l’ont connu et
apprécié d’avoir une pieuse pensée pour lui et prient Allah Tout-
Puissant de l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous apparte-
nons et à Lui nous retournons.
suite à une longue maladie. Que
Dieu Tout-Puissant accorde à la
défunte Sa Sainte Miséricorde et
l’accueille en Son Vaste Paradis.
L’enterrement a lieu le mercredi
2 février 2011 à Paris.
—————————————
Les familles Siad, Drouche et
Nedri d’Azazga, d’Aït Douala et
d’Alger, ont l’immense douleur
de faire part du décès, le 2 février
2011, de leur chère et regrettée
Drouche Nouara survenu à
l’âge de 39 ans.
L’enterrement aura lieu aujour-
d’hui, jeudi 3 février 2011 à 12h
au village de Aït Idir, commune
de Aït Douala, wilaya de Tizi
Ouzou.
“Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons”.
—————————————
La famille Idres de Tizi Ouzou,
parents et alliés, ont l’immense
douleur de faire part du décès de
leur cher et regretté Idres
Kamel, survenu à l’âge de 58
ans. L’enterrement aura lieu
aujourd’hui jeudi 3 février 2011
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rat commercial, 2 ans d’expérien-
ce dans le domaine commercial
maîtrise l’outil inf. cherche emploi
dans le domaine ou autre
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comptabilité décl. fiscale parafis-
cale bilan paie adm. cherche
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comptable 25 ans d’expérience
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cherche poste de DFC, DAF, DG
audit. Tél. : 0559 53.09.79
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cherche emploi w 10 35 16 15
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té tech. alimentaire avec 4 ans
d’exp. cherche emploi axe Alger-
Tizi. Tél. : 0661 54.99.67
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voiture cherche emploi comme
chauffeur-démarcheur. Tél.
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JH père de famille sérieux cherche
emploi comme chauffeur-démar-
cheur long. trajet exp. dans le
domaine. Tél. : 0668 11.30.28
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JH 38 ans cherche emploi comme
agent de sécurité avec expérience.
Tél. : 0553 21.54.47
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JH 28 ans diplôme biologiste res-
ponsable des ventes boîte phar-
maceutique et contrôleur de qua-
lité labo. plus 2 ans d’exp.
cherche emploi.
Tél. : 0550 02.78.96
G
à 12h30 au cimetière de Tiarqab
(Tizi Ouzou).
“Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons”.
—————————————
Les familles Ramdani et
Mokrani de Gué-de-Constantine
ont la douleur de faire part du
décès de leur cher et regrette
frère et beau frère, Ramdani
Haous, décédé le 2 février 2011
à l'âge de 62 ans.
L'enterrement aura lieu aujour-
d'hui le 3 février 2011 au cime-
tière de Garidi (Alger).
“Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons”.
—————————————
La famille Yaker, parents et
alliés, ont la douleur de faire part
du décès de leur cher et regretté
père Yaker Belkacem Ben Saïd,
survenu le 1er février 2011 à l’âge
de 78 ans. L’enterrement aura
lieu aujourd’hui jeudi 3 février
2011 aux Ouadhias-Centre, TO.
“Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons”.
LIBERTE T G ÉLÉ RAMMES
Jeudi
3 février 2011
23

20H40 NUMÉROS UTILES

LIBERO
20H45 URGENCES MÉDICALES : 115
- Samu 021 23.50.50 /
➜ Libero est un film de Kim Rossi Stuart, avec Alessandro
021.23.77.39
Morace et Marta Nobili, sorti en 2006. Tommi, 11 ans, vit avec
sa grande sœur Viola et leur père, Renato, qui les élève seul ALICE NEVERS, - Centre antipoison 021.97.98.98
- Sûreté de wilaya 021.73.00.73
depuis que leur mère, Stefania, les a abandonnés. Renato LE JUGE EST UNE
tente tant bien que mal de combler cette absence, qui pèse à - Gendarmerie nationale
ses enfants. Parfois maladroit, il entre souvent en conflit avec FEMME 021.76.41.97
son fils, le poussant ainsi à pratiquer la natation, alors que - Panne gaz 021.68.44.00
Tommi ne rêve que de football. Qu'importe ! L'amour sans - Panne électricité Bélouizdad
borne que voue Renato à ses deux enfants finit toujours par 021.67.24.52
l'emporter. Mais, un jour, en rentrant à la maison, Tommi et - Panne électricité Bologhine
Viola trouvent leur mère assise dans la cage d'escalier. 021.70.93.93
Stefania supplie à genoux Renato de la reprendre avec eux. - Panne électricité El-Harrach
Sceptique, le père consulte ses enfants... 021.52.43.29
- Panne électricité
Gue de Constantine
021.83.89.49
20H50 - Service des eaux
➜ Malgré sa blessure, Washington
DETROIT 1-8-7 021.67.50.30
accepte de reprendre le travail sans - Protection civile
tarder. Aux côtés de Fitch, Longford et 021.71.14.14
Mahajan, il participe à une nouvelle - Renseignements : 19
enquête : une vieille femme a été tuée - Télégrammes : 13
lors d'un simple vol. Mais quand l'équipe ➜ Sophie Bellanger a été - Gare routière Caroubier :
découvre que la victime avait participé à étranglée dans le lycée où elle 021 49.71.51/021 49.71.52/021
la rénovation d'un squat insalubre de enseignait. Alice commence par 49.71.53 021 49.71.54
Bruch Park, l'affaire se complique interroger les autres professeurs - Ministère de la Solidarité
sérieusement. Fitch tente alors de et une partie des élèves de la nationale, de la Famille et de la
déterminer à qui profite ce crime. De leur victime. L'enquêtrice découvre, Communauté nationale à
côté, Sanchez et Stone s'intéressent à la par ailleurs, des vidéos l’étranger. Personnes en
mort d'un adolescent. Le jeune homme a inquiétantes sur des portables difficulté ou en détresse :
été roué de coups. Fait troublant : son d'étudiants. À de nombreuses No vert : 15-27
père, un vétéran du Viêtnam, a lui aussi reprises, la jeune professeur a,
été tabassé, mais il a survécu. Il ne garde en effet, été filmée à son insu, le HÔPITAUX
cependant aucun souvenir de ce qui s'est jour, la nuit et même chez elle - CHU Mustapha: 021.23.55.55
passé... durant son sommeil. L'auteur - CHU Aït Idir : 021.97.98.00
des vidéos est un inconnu qui se - CHU Ben Aknoun :
fait appeler “Super racaille”. Alice 021.91.21.63 -021.91.21.65
20H45 doit enquêter sans Marquand, - CHU Beni Messous :
toujours à l'hôpital depuis qu'il 021.93.15.50 - 021.93.15.90
THE GOOD WIFE 20H35 ENVOYÉ SPÉCIAL lui a sauvé la vie. - CHU Kouba : 021.28.33.33
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021.96.06.06 - 021.96.07.07
➜ The Good Wife est une série télévisée - CHU Bologhine : 021.95.82.24
américaine créée par Robert et Michelle
King, diffusée depuis le 22 septembre 2009
IL Y A 021.95.85.41
sur CBS. Cette série suit la vie d'Alicia 20H35 LONGTEMP - CPMC : 021.23.66.66
- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05
Florrick, qui, après le scandale d'infidélité
et de corruption de son mari politicien,
QUE JE T'AIME - CHU El Kettar : 021.96.48.97
doit chercher un travail pour subvenir aux ➜ Il y a longtemps que je t'aime est un film de COMPAGNIES AÉRIENNES
besoins de ses enfants. Elle se fait alors Philippe Claudel avec Kristin Scott
embaucher en tant qu'avocate à la défense AIR ALGÉRIE
Thomas et Elsa Zylberstein, sorti en 2008.
dans un cabinet réputé et doit faire ses 1, place Audin16001 Alger
“Juliette est une femme raffinée, mais qui porte en
preuves malgré la réputation de son mari. elle une profonde mélancolie. En effet, elle souffre - Tél. : +213 21.74.24.28
Cette série débarque sur M6 ce soir avec sans vraiment se l'avouer de n'avoir plus aucun - +213 21.65.33.40
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- Tél. :021.98.04.04
➜ Au sommaire : “Les nouveaux esclaves de - Fax. :021.98.04.43
la route”. Des chauffeurs routiers
étrangers sillonnent les routes de LA VIE RELIGIEUSE
France, travaillant pour des salaires peu
élevés. “Afghanistan : derrière les lignes Horaires des prières
ennemies”. La guerre d'Afghanistan est 29 safer 1432
souvent filmée du côté des forces Jeudi 3 février 2011
occidentales, par des journalistes Dohr.............................13h02
“embarqués”, qui accompagnent les Asr................................15h53
soldats dans leurs missions. “Parfum : les Maghreb......................18h18
coulisses du succès”. Les Françaises sont les Icha..............................19h38
femmes les plus parfumées du monde, Prières du matin
mais la parfumerie française s'exporte 1er Rabie el-Ouel 1432
aussi très bien, elle domine le marché Vendredi 4 février 2011
mondial. Fadjr...............................6h19
Chourouk.......................7h48

LIBERTE
Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA
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 DANS SON NOUVEAU SIÈGE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER BOUIRA
À OUED ROUMANE TROIS TERRORISTES ABATTUS
Liberté reçoit la visite de

LIBERTE
●● Trois terroristes ont été abattus hier, vers
18h30, à Semmache, commune de Ladjiba, au
pied du Djurdjura, à quelque 30 kilomètre du chef-

l’ambassadeur de l’Inde lieu de wilaya de Bouira, selon des sources sûres.

Les trois terroristes, non encore identifiés, ont été
éliminés lors d’une embuscade tendue par les
forces de l’ANP alors qu’ils sortaient de leurs
caches, “sans doute pour s’approvisionner en
produits alimentaires”, indiquent nos sources.
www.liberte-algerie.com A. DEBBACHE

DILEM alidilem@hotmail.com
Zehani/Liberté

●● L’ambassadeur de l’Inde en puis s’est entretenu avec les

Algérie, Son Excellence Kuldeep S.
Bhardwaj a rendu hier une visite de
courtoisie à Liberté. Accueilli par le
directeur de la publication, le
diplomate a visité le nouveau siège
sis à Oued Roumane à El-Achour
membres du staff sur les sujets
d’actualité nationale et internatio-
nale. Il a été également question
des relations algéro-indiennes ainsi
que les perspectives de coopéra-
tion entre les deux pays.

SUITE À UNE PLAINTE DÉPOSÉE PAR LE P-DG

AU TRIBUNAL DE CHÉRAGA
10 employés de la BDL
dimanche devant la justice
●● Alors que le mouvement de
contestation au sein de la Banque
de développement local (BDL) ne
cesse de s’amplifier avec l’adhé-
sion de plus en plus d’agences au
centre et à l’est du pays, le P-DG de
la banque vient d’ester en justice
une dizaine d’employés pour
“trouble au sein de l’entreprise”. Les 10
employés sont ainsi convoqués
pour se présenter le 6 février au tri-
bunal de Chéraga pour comparaître
devant la justice. Les employés de
la BDL sont rentrés dans un mou-
vement de contestation pour
demander le départ du P-DG à qui
ils reprochent une gestion autorita-
riste. Un employé de la BDL (direc-
tion générale) de Staouéli (Alger) a
tenté de s’immoler, dimanche der-
nier, pour dénoncer les conditions
de travail au sein de cette banque.

VOTRE MÉTÉO
DU JOUR
PAR CHEIKH FERHAT

Temps instable et pluvieux sur les
wilayas du Centre et surtout de l’est du
pays sur l’axe Béjaïa-Jijel-Skikda-
Annaba-El-Kala avec des pluies
localement importantes.
Des flocons de neige sur les reliefs de
l’Est dépassant les 1 000 mètres
d’altitude.
Des passages nuageux sur les Oasis
avec de faibles pluies.
Des vents modérés à assez forts sur le
Sahara central et oriental (wilaya
d'Adrar et Illizi) engendrant de la
chasse-sable et une mauvaise visibilité.
Du soleil sur le Hoggar-Tassili.
Des températures en légère hausse sur
les wilayas de l'Ouest et stationnaires
sur les autres wilayas.
Températures maximum prévues
6° à El-Bayadh, Médéa, Djelfa, Sétif,
Khenchela, Batna, Souk-Ahras
8° à Oum El-Bouaghi, Tébessa,
Constantine, Bordj Bou-Arréridj, Tiaret,
M’sila, Laghouat, Saïda, Naâma
15° à Oran, Mostaganem, Ténès,
Relizane, Aïn Témouchent
11° à Annaba, Skikda, El-Kala, Jijel, Tizi
Ouzou, Bouira, Guelma,Tlemcen
13° à Alger, Boumerdès, Tipasa,
Béjaïa, Blida, Aïn Defla, Mascara, Sidi
Bel-Abbès, Chlef
14° à El-Oued, Biskra, Ghardaïa,
Béchar
19°à Ouargla, Hassi-Messaoud, Tindouf
21° à Tamanrasset, Adrar, In Salah,
Illizi, Djanet
28° à Bordj Badji-Mokhtar
Météo marine
Mer agitée avec des vents de nord-est
de 30 à 50 km/h avec forte houle.
Météo du week-end
Vendredi 4 février 2011 : retour du
soleil sur l’Ouest et le Centre et
instable à l’Est.
Samedi 5 février 2011: Très belle
journée.
Températures maximum prévues
dans le monde
32° à La Mecque, 25° à Médine,
12° à El-Qods, 16° à Casablanca
-2° à Varsovie, 0° à Oslo
-10° à Ottawa, 6° à Milan
-13° à Chicago, 31° à Buenos Aires
13° à Bagdad, 1° à Pyongyang
33° à Sydney, 40° à Niamey
27° à Harare
LAGHOUAT
Liberté provisoire pour 35 émeutiers
●● Le juge d’instruction près le près de 120 jeunes ont été appré- ment. Signalons, enfin, que cette
tribunal de Laghouat a prononcé, hendés au lendemain de la mani- décision de libérer des émeutiers
avant-hier, la liberté provisoire de festation, parmi eux des jeunes entre dans le cadre de la politique
35 jeunes détenus incarcérés suite mineurs qui ont été d’ailleurs libé- d’apaisement instaurée récemment
aux derniers évènements qui ont rés le jour même de leur arresta- par le gouvernement, en attendant
touché Laghouat, à l’instar des tion. Selon nos sources, 24 déte- des réformes concrètes.
autres wilayas du pays. À Laghouat, nus seraient en instance de juge- RACHID KADA
APRÈS SA CONDAMNATION PAR LA JUSTICE EN DÉCEMBRE DERNIER
Le maire de Tizi Rached suspendu par le wali
●● La wali de Tizi Ouzou, M. Bouazghi, a décidé, hier, tribution de marchés publics”, notamment celui de
de suspendre de ses fonctions le président de l’APC de Taboukert, un village relevant de cette commune chef-
Tizi Rached, H. Mariche, après sa condamnation, en lieu de daïra, sis à 15 km à l’est de la ville de Tizi
décembre dernier, par le tribunal de Aïn El-Hammam, Ouzou. Une réunion extraordinaire des membres de
à une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis, l’APC, devant se tenir hier avec le chef de daïra de Tizi
assortie d’une amende de 200 000 DA, apprend-on de Rached, a été annulée à la suite de cette révocation
sources fiables. H. Mariche, d’obédience RND, avait décidée par le premier magistrat de la wilaya à l’en-
été poursuivi en justice par un commissionnaire au contre dudit maire.
motif, rappelle-t-on, “d’accorder privilège à autrui dans l’at- S. Y.

CONTRECHAMP Communication officielle : hors sujet

erhouni a parlé à nouveau. Et, bien que
Z promu vice-Premier ministre, il n’a appa-
remment rien perdu de ses réflexes de
ministre de l’Intérieur : il réitère la fin de non-
recevoir à la remise en cause de l’état d’ur-
gence et de l’interdiction de manifester à
Alger, même s’il ne conçoit pas de relation
entre l’une et l’autre décision : “Nous n'avons
jamais pris de décisions au nom de l'état d'ur-
PAR M. HAMMOUCHE gence qui réduisent, limitent ou portent attein-
te aux libertés individuelles ou collectives.”
Pourtant, que l’interdiction ne se réfère pas à l’état d’urgen-
ce, cela ne change pourtant rien à cet état de fait que les
marches dans la capitale ne sont pas tolérées.
Zerhouni a une raison précise pour justifier la prohibition des
manifestations publiques dans la capitale. “Nous avons tiré les
leçons du 14 juin 2001”, déclare-t-il.
Et quelles sont les leçons du 14 juin? La marche du 14 juin
n’a pas fait qu’inspirer l’interdiction des rassemblements
citoyens à Alger, du temps du gouvernement Benflis. Elle fut
aussi l’occasion, pour le pouvoir de concocter une nouvelle
recette répressive particulière contre les manifestants du 14
juin : celle qui consistait à embarquer des islamistes, sabre au
clair, sur les toits de fourgons de police, à pousser des
escouades de délinquants à charger les manifestants et à justi-
fier ensuite, le plus officiellement du monde, la mise sur pied de
milices improvisées, comme une initiative “des Algérois pour
défendre leur villes” !
Il y a dans l’expression de Zerhouni l’avantage de la sincéri-
té, tant il a le sens de la bravade, propre à ceux qui conçoivent
la politique comme une suite de démonstration de force du clan.
Alors, il le dit clairement, comme sur un ton du défi: “L’état
d’urgence ne sera pas levé.” À l’heure où tous les peuples sou-
mis à des régimes de même culture politique que le nôtre, et
dont certains ont été érigés en “modèles” par notre pouvoir, ont
fini par se convaincre qu’il n’y a plus rien à attendre de ces auto-
craties, les Algériens seraient donc les seuls à se contenter de
réitérer leurs vœux, depuis toujours méprisés, de réformes !
Il y a bien des chances que la perche tendue par les organi-
sateurs de la prochaine marche, celle qui consiste à revendiquer
la levée de l’état d’urgence, serve au vice-Premier ministre à
botter en touche. Même s’il sait que la question de l’heure n’est
plus dans la liberté de manifester : les circonstances régionales
l’ont résolue.
À ce sujet, son propos est toujours instructif : il n’est
pas convaincu que la marche du 12 sera interdite. À moins
qu’il ne soit convaincu que la marche interdite ne sera
pas empêchée. Ou ne pourra pas être empêchée. Sinon pour-
quoi préciserait-il que cette manifestation est “officiellement”
interdite et que ses organisateurs auront à “assumer leurs res-
ponsabilités” ?
On comprend la retenue que nos dirigeants s’imposent. Il n’y
a rien à communiquer sinon la déroute politique. Ils ne savent à
quelle question répondre : celle, imminente, concernant la ges-
tion de l’expression populaire ou celle, en suspens, mais inéluc-
table, touchant au changement de système ?
musthammouche@yahoo.fr M. H.