Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Calcul plastique
Principes généraux
CONTENU
1 Introduction ......................................................................................................................... 5
2 Jusqu’à présent en RdM ...................................................................................................... 6
2.1 Généralités ................................................................................................................... 6
2.2 Comportement d’un matériau...................................................................................... 6
2.3 Loi de comportement .................................................................................................. 7
2.4 Exemple de calcul élastique ........................................................................................ 8
3 Calcul plastique Traction/compression ............................................................................. 10
3.1 Généralités ................................................................................................................. 10
3.2 Hypothèses ................................................................................................................ 10
3.2.1 Hypothèse 1 ......................................................................................................................... 10
3.2.2 Hypothèse 2 ......................................................................................................................... 10
3.2.3 Hypothèse3 .......................................................................................................................... 10
3.3 Cas d’une section homogène ..................................................................................... 10
3.4 Cas d’une section hétérogène .................................................................................... 11
3.4.1 Limites élastiques différentes - Modules élastiques identiques ...................... 11
3.4.2 Limites élastiques identiques - Modules élastiques identiques ..................... 13
3.4.3 Limites élastiques différentes – Modules élastique différent ........................... 16
3.5 Conclusion................................................................................................................. 18
4 Contraintes et déformations résiduelles ............................................................................ 19
4.1 Théorie ...................................................................................................................... 19
4.1.1 Section .................................................................................................................................... 19
4.1.2 Origine des contraintes/déformations résiduelles .............................................. 19
4.2 Cas d’une barre unique .............................................................................................. 19
4.2.1 Coefficient de rigidité de la structure ........................................................................ 19
4.2.2 Allongement résiduel ....................................................................................................... 21
4.2.3 Contrainte résiduelle ........................................................................................................ 22
4.3 Cas d’une structure treillis................................................Erreur ! Signet non défini.
5 calcul plastique en Flexion ................................................................................................ 23
5.1 Généralités ................................................................................................................. 23
5.1.1 Introduction ......................................................................................................................... 23
5.1.2 Différents modes de comportements......................................................................... 23
5.1.3 Conclusion ............................................................................................................................ 24
1 INTRODUCTION
Je rédige ce document afin d’expliquer les principes du calcul plastique pour ceux qui
entendent parler de rotules plastiques mais ne savent pas à quoi cela correspond ou les
personnes en difficulté en analyse limite. Il ne s’agit pas d’un cours et ce document ne
remplace nullement les cours magistraux et TD qui sont eux réalisé par des professionnels. Il
s’agit plutôt d’une suite d’explication et d’exercices corrigés, traitant les difficultés les unes
après les autres.
Pour les personnes avides d’en connaître un peu plus sur le domaine je vous invite à faire des
recherches sur internet à défaut d’avoir trouvé des ouvrages traitant du problème. Le seul que
j’ai trouvé et qui me parait complexe dans les explications et peut-être trop théorique malgré
les exercices corrigés est :
Résistance des matériaux par la pratique – tome 3 – Jean Roux
700
600
500
Contrainte
400
300
200
100
0
-2 0 2 4 6 8 10 12 14
Déformation
1
Attention la courbe des ordonnée est en Effort et non en Contrainte.
Rq 1 : Il faut noter que selon l’acier la zone de palier ductile (ou écoulement plastique) peut-
être plus ou moins importante, cela aura un rôle important par la suite.
Rq 2 : La ductilité est la capacité d’un matériau à se déformer avant la rupture.
Rq 3 : La striction apparait pour une contrainte qui est dite contrainte ultime. Au-delà on
considère qu’il y a rupture du matériau. Ce phénomène apparait pour des valeurs de
déformation de 10%. Si nous considérons une barre de 1m de long, il y aura rupture du
matériau pour un allongement de 10 cm. Alors que l’on quittera le domaine élastique pour un
allongement de 2mm.
2
A noter qu’il est possible de tenir compte de l’écrouissage de l’acier avec d’autres lois de comportement.
3
Sachez qu’il est tout de même possible de tenir compte de cette limite dans un cas simple car le calcul
plastique permet de calculer des déformations et donc des allongements.
Figure 2 : poutre considérée dans l'explication ainsi que son diagramme des moments fléchissant
On peut donc dire que notre section critique4 vis-à-vis du moment fléchissant se trouve au
point de moment maximum donc en milieu de travée avec pour valeur :
( )
La contrainte normal dans une poutre soumise à de la flexion simple est donnée par :
Il nous est aussi possible de chercher le moment maximum applicable sur la structure qui
impliquera la ruine de la structure :
4
Section subissant un moment fléchissant maximum, il s’agira donc de la section qui subira le plus de
contrainte.
Connaissant l’expression des moments il est alors possible de remonter à la charge qui
entrainera la rupture :
3.2 Hypothèses
3.2.1 Hypothèse 1
Nous considérons un modèle de comportement du matériau, élastique avec palier plastique
parfait. C’est-à-dire que la déformation à la rupture est infinie.
3.2.2 Hypothèse 2
Elle traduit un peu la précédente. Lors de nos calculs nous considérerons que le matériau à
une réserve de ductilité suffisante pour subir les déformations qu’on lui demande.
3.2.3 Hypothèse3
En traction-compression simple, la déformation dans une section est homogène et ce même si
la section n’est pas homogène.
5
Il est possible de mener le même calcul en compression. Il est ensuite possible de dire que la limite élastique
en traction et en compression est différente, cas typique du béton. En traction pour le béton la limite élastique est
de l’ordre de 3 MPa pour 30MPa en compression.
Si l’on dépasse cette valeur de F, nous entrons dans le palier de ductilité du matériau, il se
déformera. Nous obtiendrons alors un mécanisme, c’est-à-dire un système instable en Génie
Civil.
Section
Figure 4 : Loi de comportement avec module élastique identique et limite d'élasticité différente des matériaux
6
Le matériau 1 à une limite élastique 5 fois supérieure à celle du matériau 2, il peut donc reprendre 5 fois plus
de contrainte.
On cherche à calculer l’effort normal nécessaire afin de plastifier toutes les fibres de la
section et l’effort normal nécessaire pour qu’une fibre atteigne sa limite élastique. On
recherche donc l’effort normal plastique et l’effort normal élastique.
Du fait de l’hypothèse 3 il est simple de deviner que le matériau qui va plastifier en premier
sera le matériau qui a la limite élastique la plus faible. On dit donc que le matériau 2 plastifie
en premier. La contrainte alors dans le matériau deux sera sa limite élastique , d’où :
Ce qui donne :
( )
Conclusion
Si l’on fait les calculs en considérant que le rayon du matériau 2 est deux fois celui du 1, que
l’on note R ont obtient :
Rq 1 : L’effort maximum que l’on peut appliquer en tenant compte du palier plastique est,
dans ce cas, deux fois plus important que lors d’un calcul en élasticité. Le calcul plastique
permet donc d’utiliser cette réserve de résistance.
Rq 3 : La phase pendant laquelle une partie de la section est plastifié et l’autre en élasticité à
un comportement dit élasto-plastique et se situe entre et .
Rq 4 : Lors de la plastification d’une des deux sections, la section alors en plasticité
n’apporte plus de résistance supplémentaire dans le cas d’un accroissement de l’effort
appliqué. Cet accroissement d’effort entrainera une variation de contrainte dans la section,
qui sera alors entièrement supportée par les fibres non plastifiée.
Section
Figure 6 : Loi de comportement avec module élastique différent et limite d'élasticité identique des matériaux
Sachant que l’hypothèse 3 est toujours valable soit des déformations identiques dans la
section. Il apparait que le matériau un ayant une limite élastique 10 fois supérieurs reprendra
10 fois plus de contraintes pour une déformation donnée.7
Il faut ensuite faire une hypothèse sur le matériau qui plastifie en premier. Nous savons qu’il
s’agit du 1, mais nous ferons les calculs supposant qu’il s’agit du 2 :
7
Le matériau 1 est 10 fois plus rigide que le 1, on peut dire que plus un matériau à un module de Young élevé,
alors plus il est rigide, et plus vite il « concentrera » les contraintes.
On cherche ensuite la contrainte dans le matériau 2 quand le matériau est à la limite entre le
domaine élastique et plastique.
Conclusion
Rq 1 : La valeur du module d’élasticité n’intervient pas dans le calcul de l’effort normal
plastique. Cependant il intervient dans le domaine élastique. Il détermine en quelque sorte le
chemin utilisé pour atteindre la plasticité. Il peut caractériser la vitesse afin d’entrer dans le
domaine non élastique. Voir le diagramme dans section.
Section
Dans un cas tel que celui-ci la loi de comportement de nos matériaux est :
Figure 8 : : Loi de comportement avec module élastique différent et limite d'élasticité différente des matériaux
Dès maintenant il nous est possible de savoir quel matériau plastifiera en premier. Le résultat
est moins trivial que les cas précédents. De la même manière que précédemment on peut dire
que le matériaux 1 subira 10 fois plus de contraintes pour une déformation donnée, cependant
sa limite élastique n’est que 5 fois supérieure à la limite du matériaux 2. Sa sera donc le
matériau 1 qui plastifiera en premier.
De la même manière que pour le cas précédent on fait une hypothèse sur le matériau
plastifiant en premier. Nous considérons directement qu’il s’agit du 1. Sa contrainte sera
alors :
Or
Soit
( )
Or
D’où
( )
Conclusion
Les même que précédemment.
3.5 Conclusion
On vient de traiter tous les cas possible pour le calcul de l’effort normal élastique et plastique
dans une section. Certains points sont à retenir :
Rq 1 : Le module d’élasticité n’influe pas sur le calcul de l’effort normal plastique.
Cependant il joue un rôle pour l’effort normal élastique et traduit en quelque sorte la vitesse
ou le chemin que suit le matériau pour atteindre son état plastique.
Rq 2 : Une source d’erreur importante est de ne pas faire la distinction entre le modèle de
comportement d’un matériau et la courbe contrainte-déformation d’une section. Il est
indispensable de dissocier le matériau de sa section.
Rq 3 : est la limite d’élasticité d’un matériau, il s’agit d’une propriété intrinsèque du
matériau. Si l’on dépasse cette valeur il y aura plastification du matériau. Cela n’a donc pas
de sens de comparer avec cette valeur, même si dans certains cas ces valeurs sont
confondues.
Rq 4 : Vous avez pu remarquer que le calcul de est plus aisé que celui de . Certain
bureaux d’études utilise donc une hypothèse simplificatrice dans le comportement de la
section vis-à-vis de l’effort. Il est possible de ne pas tenir compte de la perte de rigidité de la
section due à la plastification de l’un des matériaux. On néglige la phase de comportement
élasto-plastique, la section est alors élastique jusqu’à atteindre .
Rq 5 : N’oublions pas que certains matériaux n’ont pas le même comportement en traction
qu’en compression. Il faut alors mener les calculs précédents dans les 2 cas avec la bonne
valeur de limite élastique.
4.1 Théorie
4.1.1 Section
Car
Lorsque l’on décharge le structure les deux matériaux récupère leur part élastique, donc la
décharge élastique se fait avec le coefficient de rigidité (Les 2 matériaux participent). De
plus on sait que décharger une structure revient à charger la structure avec une charge
opposée et de même intensité que le chargement. Donc si l’on trace le diagramme nous
obtenons :
La déformation résiduelle est donc la déformation totale subite pour un effort normal égale
l’effort normal plastique à laquelle on soustrait la valeur de l’allongement récupéré par la
décharge élastique des matériaux.
Il est possible de retrouver la baisse de contrainte dans les matériaux à l’aide de la loi de
Hooke :
Matériau 1 :
Matériau 2 :
Or
Les contraintes résiduelles sont alors calculées suivant le même principe que l’allongement :
Rq 1 : La contrainte résiduelle du matériau 1 est négative cela signifie que le matériau subit
de la traction puisqu’on l’empêche de retrouver sa position initiale.
Rq 2 : La contrainte résiduelle du matériau 2 est positive cela signifie que le matériau subit
de la compression, puisque le matériau 1 essai de retrouver sa position initiale.
Les différents états de contraintes de la section que nous pouvons obtenir sont les suivants :
Que l’on soit en plasticité ou en élasticité la déformation de la section reste linéaire. Par deux
principes :
Ductilité : La section possède une réserve de ductilité suffisante pour permettre la
plastification de toutes les fibres de la section.
Navier-Bernoulli : Une section plane avant déformation reste plane après déformation, car
l’on travaille dans l’hypothèse des petites déformations et déplacements.
Cas 1
Il s’agit d’un cas ou le moment agissant est inférieur au moment élastique et donc aucune
fibre de la section n’a atteint sa limite élastique.
Cas 2
Il s’agit d’un cas ou le moment agissant est égal au moment élastique. On a donc une fibre de
la section qui est plastifiée. Dans le cas d’une poutre symétrique et homogène la plastification
se fait au niveau des fibres extrêmes puisqu’on sait que la contrainte est exprimé par :
Cas 3
Les fibres continues à se déformée. Les fibres plastifié garde une contrainte égale à , tandis
que les autres voient leur contraintes augmenter. Les fibres se plastifient les unes après les
autres au fur et à mesure que l’on augmente le chargement.
Cas 4
Toutes les fibres sont plastifié on a atteint le moment plastique. Il faut savoir que le cas 4 est
un cas idéaliste. En réalité il n’est pas possible d’avoir un saut de contrainte entre partie
tendues et comprimées.
5.1.3 Conclusion
Rq 1 : Plus la matière de la section sera concentrée en son milieu plus le rapport sera
élevé. Car le calcul plastique permet de mobiliser les fibres centrales et non uniquement les
fibres extrêmes comme on a pu le voir en RdM.
Rq 2 : Lorsque la sollicitation dépasse le moment plastique, il y a plastification totale de la
section, on parle alors de rotule plastique. La section n’oppose plus de résistance, et se
déforme de manière parfaite. Elle permet donc une libre rotation en ce point. Nous
aborderons ce point plus en détail lors de l’étude de système et non de section.
Le moment plastique correspond au cas où la fibre extrême atteint sa limite élastique soit :
On posant :
On obtient
On introduit également un nouveau paramètre qui est le module plastique de la section. Son
calcul est plus compliqué que le module élastique de flexion de la section. Ce module est égal
à la valeur absolue du moment statique, par rapport à l’axe neutre, de la partie comprimé
auquel on ajoute celui de la partie tendue.
5.2.3 Fondamentaux
Pour le calcul des moments élastique et plastique il est possible de revenir à des formules que
l’on peut considérer comme plus fondamentales. Des formules des RdM, qui traduisent
l’équilibre de la section étudiée.
Section
Moment élastique
8
Attention la méthode change en fonction du cas étudié.
Rappel :
Un moment statique traduit la répartition de la matière autour d’un axe. Dans le cas d’une
section tel que la nôtre, il est possible de diviser la section en trois tronçons (numérotés). Le
moment statique par rapport à un axe sera alors le produit de la surface considérée multiplié
par la distance entre l’axe de référence et le centre de gravité de la section étudiée.
Etape 1 :
J’utilise comme référence le bas de ma semelle inférieure. Je vous conseille de faire cela dans
la majorité des cas, car il est plus facile de calculer les distances par rapport à ce point.
Sachez donc que ce calcul peut se mener par rapport à n’importe quel autre axe.
Etape 2 :
Il s’agit de la somme des moments statiques des différentes géométries.
( ) ( ) ( )
Etape 3 :
Moment statique général de la section :
∑
∑
Dorénavant nous utiliserons cette formule pour calculer la position de l’axe neutre, par
rapport à un axe de référence. Dans notre cas nous obtenons :
∑
∑
L’axe neutre élastique noté ANE, se trouve donc à 302 mm au-dessus du bas de ma semelle
inférieure, et se trouve donc dans l’âme du profilé. Si nous avions choisi le haut de la section
comme référence nous aurions alors trouvé 488 mm.
Calcul Plastique – Gomès Olivier Page 27
Calcul plastique
Gomes Olivier
9
A chaque interface il y a deux matériaux, avec des limites élastiques pas forcément identiques. Compte tenu de
la formule permettant de calculer le moment élastique on choisit de faire le calcul avec la résistance élastique la
plus faible et donc une valeur du moment élastique plus faible.
10
Je n’aborderais pas le calcul de I. Chose relevant des bases de la RdM.
Il faut ensuite comparer ces résultats avec la limité élastique au point considérer si une
contrainte dépasse la limite élastique, cela signifie que l’on s’est trompé d’hypothèse de
départ.
Cas 2 : Hypothèse de plastification entre l’âme et la semelle supérieur
Bas de semelle inférieure :
Dans ce cas-là on remarque que les contraintes sont inférieures aux contraintes admissibles.
Nous avons donc la fibre qui plastifiera en première. Il suffit ensuite d’utiliser :
Moment plastique
11
Quand je parle de position de l’ANP, il s’agit de savoir dans quel élément de la section se trouve l’ANP et non
sa position exacte, puisque l’objectif de la démarche est de connaitre cette position exacte.
La force de compression n’est pas suffisante et celle de traction est trop importante, l’ANP
est donc pas dans le matériau 1 car à lui seul il ne peut pas compenser les efforts de traction.
Si l’on se place à l’interface entre 2&3 :
La force de compression n’est pas suffisante et celle de traction est trop importante, l’ANP
est donc pas dans le matériau 2 car les matériaux 1&2 ne peuvent pas compenser les efforts
de traction.
On en déduit que la position de l’ANP se trouve dans la semelle inférieure. Nous ferons donc
nos calculs avec cette hypothèse, que l’on sait exacte.
Etape 2&3 : Calcul des résultantes
Désormais que l’on sait dans quel matériaux se trouve l’ANP on fixe un axe de référence.
Encore une fois je me fixe le bas de la semelle inférieure. On dessine notre diagramme de
contrainte avec comme semi-inconnu12 la position de l’ANP notée : .
( ) ( ) ( )( )
( )
12
Je parle de semi-inconnu car, certes on ne connait pas la valeur de , cependant on sait que l’ANP se trouve
dans la semelle inférieure.
On vérifie ensuite que notre hypothèse de départ est bonne, il suffit de vérifié que notre ANP
tombe bien de la semelle inférieure :
Méthode 1 :
Je donne la formule mais je ne détaillerais pas le calcul qui consiste à faire des additions et
soustraction de distance. Et de calculer un effort dans une section uniformément contrainte.
13
Méthode personnel que j’utilise de temps en temps mais peut rentable en terme de temps et source d’erreur. Il
s’agit de coefficienter le moment statique des sections en fonction d’une résistance élastique de référence.
Méthode 2 :
Cette fois-ci le calcul est plus cours :
Or on sait que :
On a donc :
( )
Pour le calcul des bras de levier des résultantes il faut faire un peu de RdM première année.
Par exemple pour la résultante de compression, on fait la somme des moments par rapport à
l’ANP vaut 0.
La seule inconnue étant on retrouve aisément sa valeur. On fait ensuite de même pour la
résultante de traction, puis l’on calcule le moment plastique avec :
( )
Section
Moment élastique
∑
∑
Méthode 2 :
Une autre méthode qui dans le fond revient à la même chose est de changer les surfaces des
sections en fonction de leur valeur de module d’élasticité. On se fixe un matériau de
référence. Choisissons le matériau 1&3 comme référence, dans notre cas d’étude, ..
Cela signifie que l’âme pour une même déformation le matériau 2 subit 5 fois plus de
contraintes14. Si l’on considère la flexion autour de l’axe horizontal, alors le matériau 2 doit
être 5 fois plus large pour compenser la différence de modules élastiques, donc on multiplie
sa section par 5 pour homogénéisé les contraintes dans la section.
Attention, il ne faut en aucun cas modifier la distribution de surface verticalement lorsque la
flexion se fait autour de l’axe y. Si nous avions de la flexion autour de l’axe z c’est la
longueur de l’élément qui aurait varié.
14
Il suffit d’écrire la loi de Hooke pour s’en rendre compte.
On utilise la formule que désormais on connait bien, mais avec la valeur des nouvelles
géométries.
∑
∑
Fibre 1
( )
Fibre 2
( )
( )
Fibre 3
( )
( )
Fibre 4
( )
Rq 1 : Pour le calcul du moment élastique, quand les modules d’élasticités sont différents on
remarque que certaines contraintes sont coefficientée par un facteur de modules. Lorsque le
calcul se fait dans le matériau 1 ou 3 qui sont les matériaux de référence, il n’y a pas lieu
d’utiliser la correction des modules d’élasticités, car les section n’ont pas été corrigées lors du
calcul de la position de l’axe neutre. Les moments élastiques a corrigé sont les matériaux qui
on subit une correction de surface, donc le matériau de l’âme. Ensuite il faut savoir dans quel
sens corrigé. Utilise-t-on
15
Pour les fibres élastiques nous devons calculer le contrainte en ce point dans les 2 matériaux. Nous
appellerons la contrainte dans le matériau du dessus. Cependant le calcul de est inutile car est
forcément supérieur. Tout comme le calcul de .
Pour cela il faut mener une petite gymnastique intellectuelle. Lors du calcul de la position du
moment élastique nous avons agrandi le matériau 2 par 5 fois sa taille initiale. Si l’on
multiplie par 5 la surface pour un effort donné cela signifie que l’on a divisé par 5 la
contrainte qui s’exerce dans la section. Cela se vérifie facilement :
Donc lors du calcul du moment élastique il faut revenir à l’état initial. Nous avions divisé la
contrainte par 5, il faut alors la ré-multiplié par 5. Le diagramme des contraintes élastiques
ressemble à :
Section
∑
∑
Mon axe de référence sera la fibre inférieure de la semelle basse.
( ) ( ) ( )
( )
( )
( )
( )
Donc c’est la fibre supérieure de la semelle haute qui plastifiera en première avec :
On en déduit que l’axe neutre plastique se trouve quelque part dans la semelle inférieure.
En faisant l’égalité des résultantes on a :
( )
En faisant :
( ) ( )
( )
Conclusion :
Une fois la méthode maitrisé et comprise un exercice comme celui-ci se traite en moins de 10
min montre en main, 5 min sont d’ailleurs largement suffisante.
Pour le calcul des moments plastique et élastique, il faut utiliser les mêmes méthodes que
précédemment en considérants le changement de pente, et en divisant les efforts « en figues
géométriques simples ».
5.5 Conclusion
Rq 1 : Le module élastique n’influe toujours pas sur la valeur du moment plastique.
Rq 2 : Nous avons utilisé plusieurs méthodes pour déterminer la position des axes neutres,
celles que je vous conseils sont exposées dans le dernier cas d’étude.
Rq 3 : Les points critiques susceptibles de définir le moment élastique sont les points de
chaque matériau, le plus éloigné de l’axe neutre élastique.
Rq 4 : Le calcul de moment plastique et élastique d’une section n’est en rien compliqué, si
l’on connait les principes qui se cache derrière.
Si la section est plastifiée cela signifie que le moment agissant dans cette section est égal au
moment plastique, dont on a vu les méthodes de calcul. On peut alors dire que la charge
ultime est :
Lorsqu’il y a plastification d’une section celle-ci subit une déformation sous chargement
constant. Du fait de cette déformation plastique cette section, est capable de créer un point de
rotation interne à la structure, elle n’oppose plus de résistance à la rotation puisqu’elle se
déforme librement. La section plastifiée agit alors comme une rotule interne, d’où le nom de
rotule plastique. Ce qui signifie que notre structure à l’origine isostatique perd un degré
d’hyperstaticité lors de la formation de la rotule plastique, et devient donc hypostatique ou un
mécanisme.
6.1.2 Conclusion
Rq 1 : Le calcul plastique a donc un intérêt limité dans le cadre d’une structure isostatique.
En effet le calcul plastique permet d’exploiter la réserve de ductilité de la section. Cependant
si notre section est homogène on sait que le moment plastique est équivalent au moment
élastique et revient donc à mener notre calcul on comparant la contrainte subit à la limite
élastique, chose que l’on fait en RdM première année. Le calcul plastique, ou l’analyse limite,
apporte un avantage dans le cas de sections mixtes ou hybrides puisqu’il y a exploitation du
domaine ductile des matériaux 16 . Nous avons vus que ces méthodes de calcul peuvent
engendrer un gain non négligeable de résistance. La restriction de l’intérêt du calcul plastique
dans une structure isostatique réside dans le fait que nous avons optimisé une section, une
seule section atteindra sont moment plastique. Les autres sections de la structure, subissant
des moments fléchissant plus faible, n’atteignent pas ce moment « optimisant ».
16
Voir la partie sur les sections.
Pour le calcul faisant intervenir une rotule plastique on considère que celle-ci se situe dans la
zone de moment maximum, car cette section est plastifiée sur toute sa hauteur. Cependant les
sections voisines sont également plastifiées (comme on peut l’observer sur les schémas
précédents), sur une certaines hauteurs, les sections sont dans le domaine élasto-plastique17.
Pas soucis de simplicité nous considèrerons les sections élasto-plastique comme élastique. Il
s’agit d’une hypothèse déjà abordée dans le document.
17
Une partie de la section est plastifiée tandis que l’autre partie est élastique.
Figure 27 : Structure hyperstatique de degré, avec son diagramme des moments fléchissant
Nous appellerons la charge entrainant le moment plastique , pour charge élastique. Car en
dessous de cette valeur la structure se comporte élastiquement. Si l’on retrace le diagramme
des moments, lorsque :
On imagine aisément que le diagramme des moments fléchissant est alors différent de celui
de la structure avant la formation de la rotule plastique. On parle de redistribution plastique.
Lorsque la charge est supérieure à la charge élastique on peut écrire que le chargement est :
Nous avons dit qu’il y a ruine de la structure lorsque il y a apparition de 2 rotules plastiques,
de ce fait, et à l’aide du principe de superposition, on peut dire que le moment sur appuis vaut
le moment dans cette section lors de la formation de la rotule plastique, plus le moment du à
l’incrément de charge.
18
Il y a une perte de rigidité de la section entrainant une redistribution des efforts internes.
6.2.4 Conclusion
Le degré hyperstatique de cette structure est de 5, donc d’après la loi énoncée juste avant il
faudrait l’apparition de 6 rotules plastiques avant la ruine de l’ouvrage par instabilité.
Cependant il apparait une ruine locale pour seulement 3 rotules si celle-ci se produisent au
point 4-5-6.
19
H étant le degré d’hyperstaticité de la structure.
7 METHODE CINEMATIQUE
Pour cette partie je vous invite à retourner à vos cours afin d’avoir la partie théorique, je me
focaliserais plus sur la partie pratique, chaque exercices amènera un élément supplémentaire.
J’essaierais d’ajouter des exercices regroupant plusieurs difficultés.
Dans cette partie du cours nous verrons comment trouver la charge de ruine d’une structure
hyperstatique sans mener le calcule RdM20.
7.1 Théorie
Il faut savoir que deux grandes méthodes permettent d’encadrer la charge de ruine de la
structure
1. La méthode cinématique
2. La méthode statique
Faisons certaines hypothèses et posons quelques définitions :
La structure est soumise à un système de chargement : { }
Les charges augmentent proportionnellement à un paramètre : . Si ce lien de
proportionnalité n’existe pas et que les forces évoluent archaïquement nous serons
incapable de traiter le problème avec le théorème que nous verrons.
La charge de ruine est notée :
On appelle SPC, les sections potentiellement critiques, il s’agit des sections qui sont
susceptibles d’avoir un moment fléchissant maximum. Le choix de ces sections est
laissé à l’appréciation du calculateur, qui fait l’hypothèse de leur emplacement. Il faut
savoir qu’il n’y a pas de limitation quant aux nombres de SPC. En règle générales ses
sections se trouvent : Aux encastrements, aux discontinuités de formes, aux appuis,
aux points d’applications des chargements,…)
Définition
Tout multiplicateur de charge λc obtenu de la relation ci-dessous pour des déplacements
cinématiquement admissibles tels qu’ils forment un mécanisme pour la structure, est
supérieur à λr (i : nombre de rotules plastiques). Pour ce théorème la ruine se fait par
mécanismes :
∑ ∑ ∑
20
Cela signifie que nous n’aurons pas besoin de faire la méthode des coupures et/ou utiliser un théorème
énergétiques afin de connaître la charge qui entraînera la ruine par instabilité de la structures.
Conclusion
Rq 1 : Il ne faut en aucun cas oublier un mécanisme de ruine de la structure sous peine
d’avoir une charge de ruine supérieur à la réalité, car nous avons vus que dans cette méthode
la charge de ruine du système est la plus faible des valeurs, il est donc indispensable de bien
identifier toutes les SPC et mode de ruine.
Rq 2 : Pour déterminer le nombre de mode de ruine possible nous pouvons utiliser la formule
de la combinaison. Par exemple, nous identifions 3 SPC (notée 1-2-3) et le nombre de rotules
plastiques engendrant un mécanisme est de 2. Les modes de ruines seront lorsque les rotules
se produirons en : 1-2 OU 1-3 ou 2-3 soit :
( ) ( ( ))
Rq 3 : un système est dit statiquement admissible s’il vérifie les déformations imposées par la
structure. Par exemple la déformation continu à passer par les points d’appuis, les
changements d’angle ne varient pas avant et après déformation…
Rq 4 : Seul les déformations plastiques sont prises en compte lors du tracer des modes de
ruines, car les déformations élastiques sont négligeables devant les plastiques. Cela signifie
que notre mode de ruine sera une suite de lignes brisées reliant les rotules plastiques en
passant par les points d’appuis, afin d’être cinématiquement admissible.
Etape 1 :
Il s’agit de déterminer le degré hyperstatique de notre structure. Dans notre cas .
Etape 2 :
Puisque nous avons une structure hyperstatique d’ordre 1 il nous faut 2 rotules plastiques
pour que le système devienne un mécanisme.
Etape 3 :
On recherche les SPC. Dans notre cas, il s’agira du point d’application de la charge et de
l’appui intermédiaire.
Etape 4 :
On combine tous les modes de ruines possibles. Dans notre cas il en existe un seul, qui
correspond à l’apparition d’une rotule plastique en B et en C.
Etape 5 :
On dessine les modes de ruines avec les données nécessaires au calcul. Le dessin doit être
cinématiquement admissible on ne considérant que les déformations dus aux rotules
plastiques.
Etape 6 :
On fait le calcul de la charge de ruine pour les différents modes identifiés.
Calcul du travail externe :
Le travail externe est le produit d’une force fois une distance. Dans les structures il s’agit du
produit de la force appliquée dans une section par le déplacement de cette section après
déformation. De manière générale on peut écrire :
∑ ∑
( )
⁄ ⁄
Etape 7 :
On dit que le travail externe est égal au potentiel interne :
21
Voir schéma précédent
Nous aurons donc trois modes de ruines possibles B-C OU B-D OU C-D. Le tracer des ces
modes donne :
Relation géométrique :
Travail externe :
Potentiel interne :
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
Relation géométrique :
Travail externe :
Or
Donc
Calcul Plastique – Gomès Olivier Page 55
Calcul plastique
Gomes Olivier
Potentiel interne :
( )
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
Relation géométrique :
Travail externe :
Or
Donc
Potentiel interne :
( )
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
* +
7.2.4 Conclusion
Rq 1 : Lorsque l’on passe à la partie calculatoire, je conseille vivement de commencer par
écrire les relations liant les différents angles et déplacements.
Rq 2 : Lors du calcul du travail externe et du potentiel interne il est important de tout
exprimer en fonction d’un seul déplacement. Ce déplacement de ‘référence’ doit être le même
dans les deux calculs, afin d’égaliser le travail externe avec le potentiel interne.
On remarque que le moment maximum est sur appuis. Ce qui nous donne une première
section critique. Cependant on n’est pas capable de situer la seconde section critique. Dans
cet exercice c’est ce que nous essayerons de déterminer.
Relations géométriques
Travail externe
En ce qui concerne le travail externe on se trouve dans une situation où on a une infinité de
force (charge repartie) sur une longueur donnée. La méthode consiste donc à intégrer le
travail externe élémentaire de la charge22.
∫ ( )
Potentiel interne
( )
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
Ce résultat est une valeur approchée puisqu’on fait dès le départ une hypothèse fixant la
seconde rotule plastique au centre de travée, alors qu’en réalité elle sera plus proche de
l’encastrement.
22
Dans nos cas d’étude il s’agit juste de calculer la surface du triangle et de multiplier par l’intensité de la
charge –q.
Relations géométriques
Travail externe
Le travail externe est inchangé car il ne dépend pas de la position des rotules plastique, dans
ce cas-là, cela n’est pas toujours vrai (voir les exemples précédents).
∫ ( )
Potentiel interne
Le potentiel interne, dépendra de x puisque les rotations en dépendent, nous aurons alors :
( )
( ) ( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
( )
( )
Cette équation nous contient 2 inconnues que nous devons déterminer. Pour cela, il nous faut
une seconde équation, seconde équation facile à obtenir. On sait que le moment en travée est
maximum à un extremum et donc subit un changement de signe. Il suffit donc d’écrire :
Je ne résoudrais pas le système qui est des math et non de la mécanique. Cependant on
obtient :
7.3.5 Conclusion
A l’aide de la méthode simplifiée nous avions :
On peut dire que cette hypothèse simplificatrice peut être utilisée dans un cas comme celui-ci
et qu’elle conduit à des erreurs de l’ordre de 3%. Dans nos applications numériques je
considèrerais que cette hypothèse est toujours valable.
Il me parait important de rappeler que l’on tient compte uniquement des déformations
plastiques notre étude de cas et que de plus est les déformations sont petites. Donc une flèche
de la poutre BC, n’entraine pas de rotation du tirant comme suit :
Relation géométrique
Travail externe
Le travail externe est dû à une charge repartie, nous venons juste de voir comment calculer ce
dernier dans un tel cas, nous avons donc23 :
∫ ( )
Potentiel interne
( )
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
23
Attention la longueur de la travée est de 2l
Il s’agit d’un cas intéressant, pas encore abordée. Comment faire dans un cas où une SPC
soumise à de l’effort normal.
Relation géométrique
Travail externe
Encore une fois, je ne détaille pas le calcul :
∫ ( )
Potentiel interne
Il s’agit de la nouveauté de cet exercice. Pour une barre soumise à de l’effort normal le
potentiel interne est donné par :
De manière générale on peut dire, comme dans les théorèmes énergétiques, que le potentiel
interne d’une rotation est lié à un moment, alors que celui d’un déplacement est lié à un effort
normal. Donc dans notre cas nous obtenons :
Nous avons un lien entre le moment plastique et l’effort normal plastique qui est :
Soit :
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
Relation géométrique
Travail externe
∫ ( )
Potentiel interne
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
7.4.3 Conclusion
Rq 1 : Pour une barre uniquement soumise à de l’effort normal le calcul du potentiel interne
n’entraîne pas de difficultés :
Dans ce cas d’étude nous allons aborder le cas où la section n’aurais pas le même
comportement en traction et en compression. Il s’agit de matériaux dont on dit que le
comportement est anisotrope, tel que le béton.
Pour cela il nous faut une relation entre
: Moment plastique négatif (Fibres supérieures tendues)
Relation géométrique
Travail externe
Le travail externe n’est pas directement impacté par le caractère anisotrope du matériau, car il
dépend du chargement extérieur de la structure.
Potentiel interne
Le potentiel interne quant à lui est impacter par le comportement anisotrope du matériau
composant la section. Lorsqu’on mène le calcul de l’énergie interne induite par la formation
des rotules plastiques il faut faire désormais faire le choix, de quel moment plastique nous
considérons. Ce choix est relativement simple. Une fois le mode de ruine tracé, il suffit de
regarder le signe du moment, est-il positif ou négatif, en d’autres termes quelles fibres sont
tendues24.
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
24
Si vous avez du mal à visualiser si le moment est positif ou négatif je vous conseille de retourner au cours de
RdM, jusqu’à ce que cela soit intuitif dans des cas simple comme celui-ci.
25
Bien entendu il est possible d’exprimer q en fonction de P et donc de déterminer la charge de ruine en
fonction du chargement ponctuel si cela nous arrange.
Relation géométrique
Travail externe
Nous nous trouvons encore une fois avec une charge repartie :
Potentiel interne
( )
( )
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
Relation géométrique
26
Travail externe
Attention, implicitement depuis le début, pour le travail externe j’ai choisis un axe orienté
vers le bas. Cependant dans notre cas nous remarquons que la force ponctuelle produit un
travail positif (Le déplacement est vers le bas) tandis que la charge repartie produit un travail
négatif (Le déplacement se fait vers le haut).
Or
et
Potentiel interne
26
Angle alterne-interne
( )
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
7.5.1 Conclusion
Rq 1 : Lorsque le comportement du matériau est anisotrope il faut veillez à utiliser le bon
moment plastique de la section. Pour cela rien de tel que la logique « RdM ». Le dessin du
mode de ruine peut cependant s’avérer utile dans la plupart des cas. On peut dire que lorsque
la courbe des déformations plastiques tend à « redescendre27 », alors le moment sera négatif,
et inversement si la courbe « remonte ».
27
Tourne dans le sens horaire, si l’on choisit le point d’inflexion comme centre de rotation.
A première vu ce genre de système peut paraître plus compliqué dans la résolution mais ce
n’est pas le cas. Le point qui peut poser un peu plus de problème est le tracé du mode de
ruine.
Relation géométrique
Travail externe
Potentiel interne
( )
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
Relation géométrique
Travail externe
La déformation plastique est négative, mais la force est aussi négative :
Potentiel interne
( )
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
Relation géométrique
28
Travail externe
Potentiel interne
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
28
Par conservation de la géométrie de l’angle initial
7.6.7 Conclusion
Rq 1 : Pour le tracé des modes de ruine, dans une poutre dont la fibre moyenne n’est pas
droite, il faut respecter les angles des brisures avant et après déformation.
Relation géométrique
Travail externe
Potentiel interne
( )
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
Relation géométrique
On choisit comme référence.
Travail externe
Potentiel interne
( )
( )
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :
Relation géométrique
On choisit comme référence.
Travail externe
Potentiel interne
Charge de ruine
L’égalité du travail externe et potentiel interne donne :