Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
COURS DE TOPOGRAPHIE Mouture PDF - 2 PDF
COURS DE TOPOGRAPHIE Mouture PDF - 2 PDF
COURS DE GEODESIE-TOPOGRAPHIE :
(Cycle de Licence professionnelle en Cartographie-Topographie-SIG)
INTRODUCTION GENERALE
OBJECTIFS ACADEMIQUES
GENERALITES ET DEFINITIONS
Géodésie : c’est la science qui étudie la forme de la terre. Par extension, elle
regroupe l’ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les positions
planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de points géodésiques et
repères de nivellement.
Sans entrer excessivement dans les détails, nous rappelons ici les grandes
notions de géodésie sur les systèmes, les surfaces de référence, les grandes
familles de projection cartographique…
I-1 Généralités
I-1-1 Buts
But scientifique: Le but originaire de la géodésie est l’étude de la forme de la
terre.
But utilitaire: Pour répondre à son but scientifique la géodésie amène à
déterminer les coordonnées de certains nombres de points sur la surface de la
terre. Hormis leur utilisation scientifique ces points servent de charpente pour
l’élaboration des cartes. La géodésie regroupera donc tous les moyens mis en
œuvre pour déterminer les coordonnées de ces points.
I-1-2 Les formes de la terre
Hypothèse de la terre sphérique:
Auparavant les ancêtres croyaient que la terre était plate. Il a fallu
attendre ensuite jusqu’en 1600 pour s’apercevoir que la terre n’était pas une
sphère parfaite. Le manque de moyens pour mesurer les distances précises de
s’apercevoir d’un défaut de sphéricité. C’est en 1600 que le Hollandais
SNELLIUS imagine de mesurer la longueur des arcs de méridiens proches par
triangulation. Grâce aux mesures précises obtenues par ce procédé on s’est
rapidement aperçu que la terre n’est pas une sphère parfaite.
Hypothèse de la terre ellipsoïdique:
Rappels mathématiques :
Ellipse : lieu géométrique des points dont la somme des distances à
deux points fixes est constante : ces deux points sont appelés foyers. Les
paramètres de l’ellipse sont son demi grand axe a et son demi petit axe b, à
partir desquels on définit son aplatissement égal à α= (a-b)/a. On définit
également son excentricité e²= (a²-b²)/a².
POUR RÉSUMER :
Avec le réseau, une réalisation géodésique nécessite donc la mise en
œuvre d’un système géodésique qui peut être résumé par l’ensemble des
constantes et algorithmes qui doivent intervenir dans le processus
d’estimation des coordonnées. (IGN, 2000)
Sur cette figure, les points de la terre sont déterminés par leurs
coordonnées géographiques (latitude, longitude et hauteur). Le concept
d’ellipsoïde reste abstrait, mais une surface physique permet de mieux
représenter la terre : le géoïde.
Similitude 3D à 7 paramètres
Compte tenu des faibles rotations utilisées en géodésie, les formules pour
passer du système A au système B sont les suivantes :
N= Grande Normale MK ;
ρ= Rayon de courbure de l’ellipsoïde
Les paramètres de l'ellipsoïde associé aux coordonnées sont
indispensables à ces calculs.
WGS84
demi grand axe : a = 6 378 137,0 m
aplatissement : f = 1/298,257 223 563
Transformations standard.
plupart des cas on n’utilise que 3 paramètres (de translation T), la rotation R et
le facteur d’échelle ∆ sont négligés.
NTF WGS84.
NTF ED50.
ED50 WGS84.
Pour les besoins cartographiques, on doit présenter sur une surface plane
l’image de la terre assimilée à un ellipsoïde, ce qui nécessite l’utilisation d’une
représentation plane (ou projection).
Dans tous les cas, aucune projection ne peut conserver toutes les
distances. On introduit alors les notions de module linéaire et d’altération
Dans chaque zone le méridien central est l’origine des longitudes et son
abscisse est 500 km dans l’hémisphère Nord et dans l’hémisphère Sud.
L’origine des latitudes est l’Equateur. Son ordonnée est 0 dans
l’hémisphère Nord et 10 000 km dans l’hémisphère Sud.
Les fuseaux sont numérotés de 1 à 60 de l’Ouest vers l’Est.
L’axe équatorial est gradué de 180°W à 180°E.
Les zones qui s’étendent au-delà de 80° en latitude dans les deux
hémisphères sont étroites et la projection UTM y est impraticable.
I.4.3. Projections azimutales
Types de projection
Cette forme de projection est utilisable dans les zones polaires et pour
cartographier les grandes surfaces.
- Fil métal invar. C’est un fil de 24 m sous tension constant (poids) ; les
distances sont mesurées par tronçons de 24 m alignés ; méthode très
précise mais longue à exécuter.
- Ruban d’acier simple
- Ruban en fibre de verre.
- Topofil ou Compteur métrique à fil perdu (Dévidoir à compteur
enregistrant la longueur de fil abandonnée derrière l’opérateur).
- Bicyclette (Etalonner le développement du pédalier sur une distance
connu.)
- Double pas. (valeur moyenne du double pas évaluée sur une base de 100
m parcourue plusieurs fois.)
- Pour les levers expédiés ou irréguliers : compteur de voiture, temps de
parcours d’une caravane en marche dont la vitesse de déplacement a
été étalonnée, etc.…
Le tachéomètre
Présents dans tous les appareils professionnels qui seront évoqués dans la
suite de ce cours, les nivelles et les lunettes sont des pièces majeures. Par
conséquent, il convient d’en préciser la constitution et le principe de
fonctionnement. Le réglage et la vérification de ces éléments très sensibles ne
sera pas abordé ici, et il est conseillé de faire appel à un professionnel pour
effectuer ces opérations.
Les nivelles
Les lunettes
Les lunettes sont des systèmes optiques comprenant un réticule et
plusieurs lentilles, dont un dispositif de mise au point. Le système optique est
II.4.1.1 Terminologie
• Fixez l'appareil sur le trépied en prenant soin de vérifier que les trois vis
calantes sont à peu près à mi-course.
• Réglez l'oculaire à la hauteur des yeux de l'opérateur (ou mieux,
légèrement en dessous de cette hauteur : il est plus facile de se baisser que de se
hausser). Profitez-en pour régler la netteté du réticule de visée. Pour cela,
utilisez les graduations en dioptries de l’oculaire.
moyen des trois vis calantes. À cet instant, l’axe principal passe par le point de
station mais n’est pas vertical.
• Si vous ne devez pas mettre en station sur un point donné (station
libre) : reculez-vous pour vérifier que l'appareil est à peu près vertical, puis
enfoncez les pieds du trépied dans le sol.
• Si vous devez mettre en station sous un point donné, utilisez soit un fil
à plomb pendant depuis le point « au plafond » jusqu’au repère situé sur le
dessus de la lunette du théodolite (en position de référence), soit un viseur
zénithal.
Vérifications finales :
Réticules de pointé :
Par exemple, dans le théodolite T16, les deux cercles sont lisibles en
même temps ; on peut lire : V = 95,985 gon et Hz = 17,965 gon. La dernière
décimale (mgon) est appréciée par l’opérateur.
Dans le théodolite T2, un seul cercle est visible à la fois (un bouton
permet de basculer du cercle horizontal vers le cercle vertical. Voir § 1.3. bouton
n° 12). La lecture est aussi différente : grâce à une molette supplémentaire
pilotant un micromètre optique, l’opérateur fait coïncider les traits du rectangle
supérieur (dans la figure 3.15, ils ne sont pas tout à fait coïncidants afin d’étayer
cette explication). Ceci ramène le chiffre mobile du rectangle central en face
d’une graduation : l’opérateur lit 96,1 gon.
Erreurs accidentelles :
• Erreur de pointé
Les graduations sont croissantes de 0 à 400 gon dans le sens horaire (en
regardant le cercle du dessus, fig. 3.19).
Pratiquement, on effectue :
- une lecture en cercle gauche (cercle vertical de l'appareil à gauche de
l'opérateur, plus généralement en position de référence) ;
- un double retournement ;
- une nouvelle lecture du même angle en cercle droite (cercle vertical à
droite).
Si l’on appelle HzCG la valeur lue en cercle gauche, et HzCD celle lue en
cercle droit, on doit observer :
Remarque : Si l’on n'effectue qu'une seule lecture, elle doit être faite en position
de référence (CG sur les théodolites classiques et CD sur la plupart des stations
électroniques).
• Lecture simple
• Séquence
• Paire de séquences
Remarque :
- Si l’opérateur effectue deux paires de séquences les décalages d'origine
sont généralement effectués comme indiqué ci-dessus.
- les lectures en canevas ordinaire nécessitent au moins deux paires de
séquences, en canevas de précision au moins quatre paires de séquences
(décalages usuels d’origine pour quatre paires : 0, 100 ; 50,150 ; 25,125 ;
75,175 (voir l’exemple donné au paragraphe).
- le procédé consistant à décaler l’origine du limbe entre deux séquences est
appelé réitération (nous ne détaillons pas le procédé de répétition qui n’est
plus employé : il consistait à lire plusieurs fois l’angle cherché et à
l’ajouter sur le cercle horizontal).
- l’écart des lectures (écart entre la moyenne de toutes les paires et la
moyenne d’une paire) est soumis à des tolérances réglementaires : 1,2
mgon en canevas de précision pour quatre paires de séquences (1,3 mgon
pour huit paires) ; 1,3 mgon en canevas ordinaire pour deux paires de
séquences (1,6 mgon pour quatre paires).
• Tour d'horizon
II.4.3.3 Applications
Définition
projection utilisé et cette direction AB (fig. 3.26). On le note GAB (ou aussi
VAB ).
Mathématiquement, c’est l’angle positif en sens horaire entre l’axe des
ordonnées du repère et le vecteur. G est compris entre 0 et 400 gon. Par exemple
(fig. 3.26) : GAB est l’angle entre le Nord (ordonnées) et la direction AB. GBA
est l’angle entre le Nord et la direction BA.
La relation qui lie GAB et GBA est :
Exercice d’application
Exercice d’application :
Remarque :
Pour que l’utilisateur obtienne un angle évoluant positivement en sens horaire, le
cercle est supposé gradué en sens trigonométrique.
On considère alors que tout se passe comme si le cercle vertical était fixe
et que l’index de lecture se déplaçait avec la visée (fig. 3.35-b).
Ceci permet de faire apparaître plus clairement :
l’angle de site i entre l’horizon et la visée ;
l’angle nadiral n entre le nadir et la visée.
Les configurations des figures 3.35-a et 3.35-b correspondent à la
position de référence de l’appareil utilisé : dans cette position (cercle à gauche
ou bien à droite), l’angle z vaut 100 gon sur l’horizontale.
En position de référence, une rotation de la lunette de haut en bas donne une
augmentation de l’angle z de 0 à 200 gon.
Après un double retournement, la même rotation donne une évolution
inversée : les angles diminuent de 399 gon à 200 gon.
Le cercle à gauche de l’opérateur (CG) est la position de référence de la plupart
des appareils optico-mécaniques classiques.
Soit un point M visé au théodolite, on note généralement :
V tout angle mesuré dans un plan vertical ;
z angle zénithal ;
i angle de site (par rapport à l’horizon) ;
n angle nadiral (par rapport au nadir).
Pour la suite, nous avons préféré la notation V pour les angles zénithaux car
l’angle V mesuré par les appareils modernes est toujours l’angle zénithal z. De
plus, cela permet d’éviter la confusion avec les coordonnées notées Z.
L’angle i est compté positif dans le sens inverse horaire de manière à obtenir
un angle de site positif pour une visée au-dessus de l’horizon et un angle de site
négatif pour une visée en dessous de l’horizon.
L’angle n est compté positif en sens inverse horaire ; il vaut 0 au nadir et 200 au
zénith.
Remarque :
Si la précision des mesures ne nécessite qu’une lecture, elle sera faite en
position de référence de manière à lire directement l’angle V. Dans ce cas,
V = VCG.
II.5.1. Historique
Remarque :
Lorsque l’opérateur doit reporter plusieurs fois le ruban pour mesurer une
longueur, il faut aligner les portées. Cet alignement s’effectue généralement à
vue en utilisant des fiches d’arpentage ou des jalons. Le défaut d’alignement
doit être inférieur à 20 cm sur 30 m (ce qui est relativement facile à respecter)
pour obtenir une précision au millimètre.
Le Jalonnement :
dans un sol meuble, maintenu par un trépied léger sur une surface dure, comme
un trottoir asphalté par exemple (fig. 23).
Avec un théodolite
La stadimétrie est une méthode moins précise que les précédentes. Elle
permet la mesure indirecte d’une distance horizontale en lisant la longueur
interceptée sur une mire par les fils stadimétriques du réticule de visée.
Le point A, centre optique d’un théodolite, est situé à la verticale du point
stationné en S ; l’opérateur vise une mire posée en P et effectue la lecture
interceptée par chaque fil sur la mire soit m1 et m2.
C’est un procédé qui est peu précis bien que plus précis que la stadimétrie.
La méthode générale consiste à lire (fig. 4.14.) les angles V et V′ correspondant à
des graduations m et m′ de la mire interceptées par le fil horizontal du réticule
(axe de visée).
On pose pour la suite L = m′ – m.
Pour calculer Dh, on fait intervenir la lecture m0 faite sur la mire lorsque
l’appareil est horizontal V = 100 gon, mais sa connaissance est inutile
puisqu’elle s’élimine dans le calcul :
Ce procédé s’applique à tout appareil mesurant des angles verticaux (ou des
pentes).
l
Fig. 4.14- a.: T1010 et DI 1001, 1600, 2002, doc. Leica
II.6.1. Généralité
II.6.2 Le Matériel
II.6.2.1. Le niveau :
II.6.2.2. Le trépied:
II.6.2.3. La mire :
C’est une sorte de règle plate pliable possédant une ou plusieurs graduations.
Le nivellement peut s’effectuer selon trois procédés différents qui sont par
ordre de précision décroissante :
- Le nivellement direct
- Le nivellement indirect ou trigonométrique
- Le nivellement barométrique (calcul des dénivelées par différence de
pression atmosphériques) peu précis donc non développé ici.
L’axe principal (P) peut être stationné à la verticale d’un point au moyen
d’un fil à plomb, mais généralement le niveau est placé à un endroit quelconque
entre les points A et B, si possible sur la médiatrice de AB (fig. 5.2.). Un niveau
n’est donc pas muni d’un plomb optique comme un théodolite.
Certains appareils possèdent une graduation (ou cercle horizontal) qui
permet de lire des angles horizontaux avec une précision médiocre, de l’ordre de
± 0,25 gon : ils ne sont utilisés que pour des implantations ou des levers
grossiers.
Le niveau n’étant pas (ou très rarement) stationné sur un point donné, le
trépied est posé sur un point quelconque. L’opérateur doit reculer après avoir
positionné le trépied afin de s’assurer de l’horizontalité du plateau supérieur.
Lorsque le plateau est approximativement horizontal, l’opérateur y fixe le
niveau.
Croquis :
Croquis:
Le cheminement peut être utilisé lorsque le point d’arrivée n’est pas accessible
en une seule station pour différentes raisons (distance, obstacles, dénivelée..).
On intercale alors plusieurs points (ici A, B) de manière à pouvoir calculer
l’altitude du point final voulu.
La distance maximale de visée vaut : 30 m ≈ 30 pas.
On détermine l’altitude de D, de proche en proche par le calcul des altitudes de
B et C.
Croquis :
Principe :
II.6.9.1. Fautes
II.7. La Planimetrie
II.7. 1. Implantation
Un alignement est une droite passant par deux points matérialisés au sol.
a) Au Ruban :
Triangle isocèle :
Triangle rectangle :
Si l’on ne dispose que d’un seul aide, on peut marquer au sol un arc de
cercle de centre D et de 5 m de rayon et prendre l’intersection avec un arc de
cercle de 4 m de rayon centré en C (fig. 9.2. à droite).
Pratique de la méthode :
Remarque :
Pratique de la méthode :
Principe :
b) Parallélogramme
c) Angles alternes-internes
3 - Si l’on ne dispose que d’un ruban, on peut procéder comme suit : construire
la perpendiculaire à AB issue de A et implanter E à la distance AE = h / cosα de
A ; mesurer la distance AB = d et implanter F sur la perpendiculaire à AB issue
de B à la distance BF = AE + d.tanα. On obtient l’alignement EF cherché.
l’alignement auxiliaire AB′ tels que les perpendiculaires CC′ et DD′ passent de
chaque côté de l’obstacle. On mesure les distances AC′ et AD′ et on en déduit
que :
II.7. 2. La Polygonation
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 100
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 101
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Si on mesure les angles entre côtés successifs Hzj, le cheminement est dit
goniométrique.
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 102
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Un cheminement qui revient sur son point de départ est fermé (fig. 2.3.).
Un cheminement ni fermé ni encadré est une antenne (fig. 2.1.).
Un point lancé (ou point rayonné) est un point hors cheminement, visé
directement depuis un point connu.
Un point nodal est l'aboutissement d'au moins trois antennes (fig. 2.4.).
Ces antennes sont appelées demi-cheminements.
Si les coordonnées des sommets sont calculées dans le système Lambert
général, le cheminement est qualifié de rattaché.
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 103
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 104
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Les données sont : A, B, C et D, donc aussi GAB noté Gd, et GCD noté
Gf.
On calcule de proche en proche tous les gisements de tous les côtés pour
arriver au gisement d’arrivée GCD connu qui sert de contrôle des erreurs de
lecture d’angles (voir fig. 2.11.).
On peut écrire :
GB1 = GAB + HgB – 200
G1-2 = GB1 + Hg1 – 200
etc.
G′f = G3C + HgC – 200
G′f est le gisement d’arrivée observé (G′CD)
Si l’on fait la somme de ces équations membre à membre, on obtient :
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 105
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
a) Tolérances théoriques
c) Compensation angulaire
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 106
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 107
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
E1 = EB + Dr1 * sinGB1
E2 = E1 + Dr2 * sinG1-2
etc.
E′C = E3 + Dr4 * sinG3C
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 108
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 109
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 110
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 111
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Dans le cadre d'un lever local (propriété, lever de détail non rattaché, etc.),
on peut effectuer un cheminement fermé en se fixant des coordonnées fictives de
départ qui seront choisies entières et de manière à éviter des coordonnées
négatives (par exemple, Xd = 100,00 ; Yd = 100,00).
Si l’on désire orienter le cheminement par rapport au nord géographique,
on peut mesurer le gisement approximatif du premier côté avec une boussole
(ou le lire sur l’éventuel déclinatoire de l’appareil), et prendre cette valeur
comme gisement de départ. Si l’orientation n’est pas nécessaire, on se fixe un
gisement fictif de départ, par exemple 100 gon, et on ne compense le premier
côté qu’en X de manière à conserver ce gisement.
Exercice d’application :
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 112
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Exemple :
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 113
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 114
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 115
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
séparateur de l’œil humain est d’un dixième de millimètre. Les détails non
représentables ne sont pas levés. Pour les plans numériques, susceptibles de
générer des plans graphiques à différentes échelles, il faut se référer au cahier
des charges.
L’échelle e est donc le rapport d’une dimension mesurée sur le plan par la
dimension homologue sur le terrain.
Un lever est dit régulier si la détermination des détails est effectuée avec
une erreur qui, réduite à l’échelle du levé, est inférieure ou égale à l’erreur
graphique, soit un dixième de millimètre, plus petit écart perceptible à l'œil sur
le plan. Dans le cas contraire, le lever est dit expédié.
Par exemple : pour un plan au 1/1 000, l’erreur maximale est de 10 cm
sur le terrain (0,1 mm × 1 000 ≈ 10 cm).
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 116
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
II.10.1. Généralités
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 117
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
GPS de Navigation
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 118
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 120
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Comment ça marche ?
Remarque :
Dans certains cas, seuls 3 satellites peuvent suffire.
La localisation en altitude (axe des Z) n'est pas correcte alors que la
longitude et la latitude (axe des X et des Y) sont encore bonnes. On peut donc se
contenter de trois satellites lorsque l'on évolue au-dessus d'une surface «plane»
(océan, mer).
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 122
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 123
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
II.10.2.1 Composition
Le segment spatial
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 124
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Le segment de contrôle
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 125
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Le segment utilisateur
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 126
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Le DGPS différentiel
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 127
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 128
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 129
Cours de Géodésie-Topographie
Par J.P.FOKOU, Géomètre-Topographe
Références :
- Lexique cartographique :
http://www.ensg.ign.fr/Lexique/Index_lexique.html
Cycle de Licence professionnelle en Cartographie, Topographie et SIG (Système d’Informations Géographiques) 130