8 - Bernoulli Integre - Couette - Poiseuille 09-10 PDF

1
Eléments de Mécanique des Fluides
q
http://www.hach.ulg.ac..be
ArGEnCo – MS²F ‐ Hydrologie, Hydrodynamique Appliquée et Constructions Hydrauliques (HACH)
Objectifs de la séance
• Liaisons entre champ de vitesse, vitesse moyenne, tension

visqueuse, tension pariétale, perte de charge et coefficient de
2
frottement
• Solutions analytiques des équations de Navier-Stokes
– Ecoulement « rampant » ou de Stokes
– Ecoulement de Couette et Poiseuille entre deux plaques
– Ecoulement en film mince
• Généralisation, en section intégrée, de l’équation de Bernoulli
• Expression générale du coefficient de perte de charge en long
dd’une
une conduite
• Pertes de charge singulières en régime non établi
– Principe
– Formule de Bélanger (élargissement brusque)
1
Rappel : Sillage et pertes
• H représente la charge de l’écoulement et va diminuer pour

autant que
 
3
 U U  0

• Supposons : U  0
• A la surface d’un corps solide imperméable la vitesse normale
est nulle et la vitesse tangentielle est nulle
• La vérification des CL et un raccordement asymptotique de la
vitesse de la couche limite avec l’écoulement extérieur induit :

U  0
• Pour un tube de courant passant près de la surface, H tube va
diminuer dans le sens de l’écoulement
Rappel : Sillage et pertes
• Définition du « sillage » :
« zone rassemblant toutes les lignes de courant passant à
4
proximité de la surface du corps »
• Dans le sillage, H sillage est inférieur à la valeur sur une ligne de

courant transitant loin du corps
 Par conservation de qquantité de mouvement,, la pperte est liée à

la traînée du corps = force appliquée
2
Deux problèmes liés intimement
• Quel est le centre d’intérêt ?

Moyens à fournir pour
5
Corps immergé permettre l’écoulement

Exemples : aile,
aile voiture,
voiture bateau,
bateau …
Exemples : pompes, écoulement gravitaire en
canalisation (égouttage, adduction), …
• Effet à évaluer ?
Traînée, portance Pertes de charge
• Lien à la couche limite ?

Les deux
L d problèmes
blè sontt reliés
lié par l’intermédiaire
l’i t édi i dud
développement de la couche limite et de son comportement
autour du corps dans la « canalisation »
Couche limite et perte de charge
• Pour une plaque mince dans un écoulement uniforme

6
le coefficient pariétal a été défini et exprimé analytiquement

p 1 Coefficient de
 C
U c2 2 f frottement pariétal
Il permet de caractériser les efforts sur le corps à partir de

variables de l’écoulement
3
Solutions exactes de Navier‐Stokes
• Dans certains cas particuliers, les équations de Navier-Stokes

admettent des solutions analytiques
7
• A partir de ces solutions analytiques, il est possible de déduire

la traînée et la portance sur un corps immergé ou bien la perte
de charge de l’écoulement

8
Ecoulement de Stokes
4
• Une simplification du système général existe pour Re < < 1

– Les termes visqueux sont dominants vis-à-vis des termes convectifs
9
• Hypothèses
– Forces de volume négligées
– Ecoulement stationnaire

 
 U  0
  Ecoulement de Stokes
p   U
• Rappel : Equations générales de Navier-Stokes en adimensionnel
 L   u j
 c 
 0

10
U c tc t x j



 Lc    ui    ui u j gL 
 2c  F i 
pc   p   c
 

U c tc  t x j Uc cU c2 xi U c Lc
Str 

ui  ui u j 1 
 2 Fi  Eu
p 1
 ui
t x j Fr xi Re
• Hypothèses
– Ecoulement
E l t stationnaire
t ti i
– Re << 1   u j 
 0
 x j


   ui u j L pc   p 
 c 
 Re
 x j  c cU c xi
5
• Hypothèses
11

 u j  

 x j

0

 
 U  0
 Lc pc   p  

 c cU c xi

p   U
• Re << 1 ??
• Exemple :
– S
Sphère
hè ded diamètre
di èt : 1 cm
– Vitesse uniforme : 2 cm/s
Re = 200 (eau)
Re = 2 (huile olive)
Re = 0.1 (glycérine)
Re = 0.002 (miel)
12
Ecoulement de Stokes autour d’une sphère
p
6
• Dans le cas spécifique de la translation d’une sphère dans

un fluide incompressible en écoulement stationnaire de
13
vitesse U0 (forces volumiques négligées)
Les lignes de courant au voisinage de la surface suivent la

forme de la sphère

U  0
• Le système à résoudre est :  
 p
   U

14
• Le problème
bl est axisymétrique
i i selon
l x, il est donc
d
pertinent d’employer les coordonnées sphériques
 r , ,  
z

r
y
• Par symétrie : 
  v  r ,  
U   r 
 0  U   v  r ,   x
  0 
 
7
• En sphérique axisymétrique, la continuité prend la forme

développée :
15
 1  2 1 
U 
r r
r vr  
sin  

 v sin    0
• Rappel : Il est toujours possible d’exprimer

 la continuité
sous la forme d’un vecteur potentiel A
• Dans cette symétrie,

y , il existe de pplus une fonction de courant
 (vérifiant donc identiquement la continuité) :

1 
vr 
r 2 sin  
1 
v  
r sin  r
• Le vecteur potentiel et la « fonction de courant de

Stokes » sont définis comme :
16
 
 0 
  
A 0 
  
 
 r sin  
  
er e r sin  e

    e       1     1  
1
U   A    2  er  2   e  
 r sin   r sin  r    r sin     r sin  r 
0 0 
8
   
• L’identité vectorielle :  
   U       U  U
 0 par continuité
17
peut simplifier l’équation de quantité de mouvement multipliée

vectoriellement
t i ll t par l’opérateur
l’ é t nabla
bl
1  
   p     U
  
 

0

    0  
• L
L’utilisation
utilisation de la fonction de courant amène à
 

  
        A   0
• Or   
er re r sin  e
 
18
  e  1    e   2  sin    1   
     2    2  
 r sin   r sin  r   r sin   r 2 r   sin    
1  1 
0
r 2 sin   sin  r

   e 
U   
 r sin  
 
    e  e   2  sin    1   
   U            2  
 r sin   r sin   r 2 r   sin    
• L’équation
L équation de quantité de mouvement devient donc une
équation scalaire en 
2
  2 sin    1   
 2 2       0
2

 r r   sin    
Ce système est biharmonique, le principe de superposition est applicable
9
• Les conditions limites du problème sont :

– A l’infini
19
U 0   U 0 cos  
1 
  
vr
U  x, y , z    0  r 2 sin  
r 
1 
 0  v  U 0 sin   
  r 
r sin  r
U0 2 2
  r   r sin 
2
– Sur le périmètre de la sphère
1 
vr 0
r a
r 2 sin  
1 
v 0
r a
r sin  r
• Etant donné l’allure de la fonction à l’infini

U0 2 2
20
r sin   r  
2
• Testons une solution
l i du d type :
  f  r  sin 2 
2
  2 sin    1   
 2 2       0
2

 r r   sin    
• La fonction f doit vérifier :

2
 d2 2
 2  2  f  r f '''' 4r f '' 8r f ' 8 f  0
4 2 2
 dr r 
 d2 2 d2 f 2 f
 2  2 f  2  2
 dr r  dr r
 d2 2  d2 f 2 f  d4 f d2  2 f  2 d2 f 4 f
 2  2  2  2   4  2  2  2 
 dr r   dr r  dr dr  r  r dr 2 r 4
d 2  2 f  d  d  2 f   d  2 df 4 f  2 d 2 f 4 df 4 df 12 f
          4
dr 2  r 2  dr  dr  r 2   dr  r 2 dr r 3  r 2 dr 2 r 3 dr r 3 dr r
10
• Les solutions
2
 d2 2
21
 2  2  f  r f '''' 4r f '' 8r f ' 8 f  0

4 2 2
 dr r  Equation equi
equi-dimensionnelle
dimensionnelle Euler-Cauchy
Euler Cauchy
• Notions d’analyse : dérivée d'ordre n
– Equation d’Euler-Cauchy x n y  n   an 1 x n 1 y  n 1    a0 y  0
• Si f est de la forme rm
r 4 f '''' 4r 2 f '' 8r 2 f ' 8 f  r m  m  m  1 m  2  m  3  4m  m  1  8m  8  0
 m 4  6 m3  7 m 2  6m  8  0
 4 racines réelles m  1,1, 2, 4
A
f r    Br  Cr 2  Dr 4    sin 2    Br  Cr 2  Dr 4 
A
r r 
• Les conditions aux limites permettent de déterminer les

constantes
22
U0 2 2 U
– A l’infini :  r   r sin   D  0, C  0
2 2
U0 A B 
vr 0  
r a
2 a 3 a  1 3
– En r=a :   A  U 0a , B   U 0a
3
A B 4 4
v  0  U0  3 
r a
a a 
• La solution s’exprime donc comme :

U0  2 a 3 3ar  2
 r    sin 
2  2 r 2 
Solution d’un champ uniforme
Solution d’un dipôle
Correction rotationnelle
11
• Le champ de vitesse se déduit immédiatement :

1   a 3 3a 
23
vr   U 0 1    cos 
r 2 sin    2r
3
2r 
1   a 3 3a 
v    U 0 1  3   sin 
r sin  r  4r 4r 
3 U o a
• La pression : p  pref  cos 
2 r3
• Les taux de déformation et les contraintes visqueuses :

  v  1 vr 3 U 0a3
 r  r   r    2 r 4 sin 
r  r 
3 U 0
 r r a
  r  sin 
2 a
• r  x2  y2  z2
• La solution analytique en coordonnées cartésiennes :
24
 3 ax 2  a 2  1 a  a2  
u  U0  3  2
 1   3  2   1
4 r  r  4r r  
 3 axy  a 2  
v  U0  3  2
 1 
4 r  r 
 3 axz  a 2

w  U0  3  2
 1 
4 r  r 
3 ax
p  pref  U 0 3
2 r
12
Traînée sur une sphère – écoulement de Stokes
• La traînée de forme est égale à l’intégrale des forces de

pression sur la sphère :
25

 3 x   3 cos  
Fforme    pref  U 0 2  dA  2   pref  U 0  cos  a
2
 sin
 d
A  0 
2 a 2 a Jacobien
Fforme  2aU 0  DU 0

• La traînée de frottement est égale à ll’intégrale

intégrale des
tensions de frottement sur la sphère
Ffrot    dA  2  DU 0
A
Traînée et portance sur une sphère – écoulement de Stokes
• Force de portance = 0 par symétrie de l’écoulement par rapport au plan xy

• Force de traînée = Traînée de forme + Traînée de frottement
26
Ftraînée  
 DU 0  2 
 DU 0  3
 DU 0
– Rapport ½ entre les deux composantes de la force de traînée qui est en
toute généralité dépendant de la forme et du Re
– Si A est le maître couple de la sphère
U 02
Ftraînée  3 DU 0  CD A
2
24 U0D
CD  Re 
Re 
Variation de pression le long de l’axe x CD coefficient de traînée
13
Limites des écoulements de Stokes
• Paradoxe de Stokes
27
« Les conditions physiques permettant la simplification des

équations de Navier
Navier-Stokes
Stokes ne sont pas nécessairement
rencontrées sur l’ensemble du domaine de solution. C’est par
exemple le cas à l’infini où les termes inertiels prennent
souvent le pas sur les termes visqueux. »
• Exemple : solution analytique du cylindre dans un champ

uniforme
if iimpossible
ibl

28
14
Viscosimètre à chute
• Application de l’écoulement de Stokes : viscosimètre à chute

29
Mesure la viscosité relative par chronométrage du temps de chute d’une bille dans un tube
calibré rempli d’échantillon. Pour échantillons dont l’opacité n’empêche pas d’observer la
descente de la bille.
Ecoulement particulier ‐ réversible
• Rappelez-vous l’expérience montrée au premier cours !!

30
• Pouvez-vous maintenant l’expliquer ?
15
Ecoulement particulier ‐ réversible
• Nager à bas nombre de Reynolds ???

– Un nageur effectuant des mouvements répétitifs
31
– Les mouvements sont périodiques

 les efforts appliqués s’annulent en moyenne
 le nageur n’avance pas
• Solution : mouvement rotatif

32
Ecoulements plans de Couette et de Poiseuille
cou e e ts p a s de Couette et de o seu e
16
Démarche générale
• Faisons évoluer le domaine en confinant l’espace selon oz

• Considérons un écoulement plan selon xy entre deux plaques
33
distantes de h
• Simplifions le système d’équations de Navier-Stokes en

fonction des caractéristiques de l’écoulement
• Intégrons analytiquement le champ de vitesse
• Sur base du champ de vitesse analytique, expression :
– Des tensions visqueuses internes
– De la tension pariétale
– Des pertes de charge le long d’une ligne de courant
Description des écoulements
• Fluide incompressible newtonien

• Ecoulements établis unidirectionnels limités par deux plaques
34
planes parallèles, l’une étant fixe et l’autre éventuellement

mobile
• ECOULEMENT DE COUETTE : La paroi inférieure est au
repos, la paroi supérieure est animée d’une vitesse de
translation uniforme Us (pas de gradient de pression)
• ECOULEMENT DE POISEUILLE : Deux parois fixes, le
moteur de l’écoulement étant un gradient longitudinal de
pression
y
h
z x
17
Simplification des équations de Navier‐Stokes
y
• Equations de Navier-Stokes h
35
 uk
 x  0 z x
 k

 ui    ui uk   F  1 p  u
 t xk
i
 xi
i

y
• Ecoulement unidirectionnel établi : h
v = w = 0 et u indépendant de z
36
Force de volume négligée

z x
u v w
  0
x y z
u u 2 uv uw 1 p   2u  2u  2u 
      2  2  2 
t x y z  x  x y z 

v uv v 2 vw 1 p   2v  2v  2v 
      2  2  2 
t x y z  y  x y z 
w uw vw w2 1 p  2w 2w 2w 
     2  2  2 
t x y z  z  x y z 
18
y
• Ecoulement unidirectionnel établi : h
v = w = 0 et u indépendant de z
37
Force négligée
z x
u
0
x
p  2u
 2
x y
p
0
y
p
0
z
Détermination du profil de vitesse
y
• Conclusion : h
38
d 2 u 1 dp

dy 2  d x z x
Au plus, fonction de y Au plus, fonction de x

• Les deux membres de ll’équation

équation doivent donc chacun
être constants, étant donné que y et x sont des variables
indépendantes
19
Détermination du profil de vitesse
y
• Intégration h
39
1 dp y 2
u  y   C1 y  C2
 dx 2 z x
• Conditions limites : u = 0 en y=0

u = Us en y=h
• Profil de vitesse :
1 dp y  h  y  U s
u  y    y
 dx 2 h
Calcul des tensions visqueuses
y
• Tension de cisaillement h
au sein du fluide :
40
du
 xy   z x
dy
dp  h  2 y  U
  s
dx 2 h
• Tension aux parois :

dp h U
 xy y 0
0    s
dx 2 h
dp h U
 xy y h
h   s
dx 2 h
20
Calcul de la vitesse moyenne
y
• Un écoulement entre deux plaques h
est caractérisé par le débit spécifique
41
• La vitesse moyenne peut être évaluée

z x
comme le rapport du débit spécifique
sur la hauteur
• Vitesse moyenne
h
q 1
 u   u  y  dy
A h0
1  1 dp y  h  y  U s 
h
h 0   dx
   y  dy
2 h 
1 dp h 2 U s
 
 dx 12 2
CAS PARTICULIER 1 : Ecoulement de Couette
y
• Pas de gradient de pression h
Plaque supérieure mobile
42
z x
U
u  y  s y
h
Us
u
2
Us
0  f  
h
0
  
U   0   Pas de perte
0
 
21
CAS PARTICULIER 2 : Ecoulement de Poiseuille
y
• Gradient de pression non nul h
Plaque supérieure fixe
43
y
u  y   6u  h  y 
h2 z x
1 dp h 2
u 
 dx 12
dp h 6  u
 0   h   
dx 2 h
• En régime établi, la vitesse ne varie pas  la charge locale ne

dépend
p plus
p queq de la pression
p
• Estimation de la perte de charge en long selon une ligne de courant

Cf coefficient de frottement en long
dp 12 12  L u 2 L u 2
p   dx     2 u dx    2 uL  24  C f
L
dx h
L 
h hu h 2
 h 2
 f  x Re L
Rapport entre longueurs caract.
44
Ecoulement en films minces
22
• Rappel : Equations générales de Navier-Stokes
 uk
45
 x  0
 k

 ui    ui uk   F  1 p  u
 t xk
i
 xi i

• Hypothèses
– Ecoulement
E l t stationnaire
t ti i
– Ecoulement en fine lame
x, y  L  h
  1
zh L
• Hypothèses
46
– Ecoulement en fine lame
x, y  Lc  h
2
 h
  1   négligeable
z  h  Lc  Lc 
• Les grandeurs caractéristiques sont-elles indépendantes ?

Il est licite de définir un temps de référence pendant lequel une particule parcourt une
distance équivalente dans les différentes directions :
Lc Lc Lc h
t0    
U 0 u0 v0 w0
 u0  v0  U 0
h
 w0  U 0
Lc
23
• traitement de l’équation de quantité de mouvement selon i
ui u u 1 p   2u  2u  2u 
u v i w i      2i  2i  2i 
 x
47
x y z  xi  y z 
U 0 ui 0  ui ' u '  u w u ' p p '  u   2ui '  2 ui '  ui 0  2 ui ' 

u '  v ' i   i0 0 w ' i   0    i 02    
Lc  x ' y '  h z '  Lc i xi '  Lc  x '2 y '2  h 2 z '2 
h 2U 0  ui ' ui '  ui ' p0 h 2 p '   h 2   2u '  2u '   2u ' 
 u '  v '   hw w '        i
 i
 i 
Lc  x ' y '   ui 0 Lci xi '   Lc   x '2 y '2  z '2 
0
z '
p '   h    2 ui '  2 ui '   2 ui ' 

2 2 2
 h   ui ' u ' u '  p0  h 
  Re L  u '  v ' i  w' i      Re L      
 Lc   x ' y ' z '   ui 0U 0  Lci  xi '   Lc   x '2 y '2  z '2 
 
2
LcU 0  h h
2
Re L    négligeable   Re L  1
  Lc  L
• Equations de Navier-Stokes simplifiées pour les films minces

 u v w
48
 x  y  z  0

 p  2u
  2
 x z p p p
  
 p    v
2
z x y
 y z 2
 UL
p
p 2 w h2
  2
 z z
• Il n’y a pas de restriction sur le Reynolds
• Les forces visqueuses sont dominantes si h/L est suffisamment
faible (influence des conditions de non glissement aux deux parois)
24
• Equations de Navier-Stokes simplifiées pour les films minces

p p p
49
 
z x y
 u v w
 x  y  z  0

 1 p 2
u  2  x z  Az  B

v  1 p z 2  Cz  D
 2 y

 p  0
 z
• Exemples pratiques - Cellules de Hele-Shaw

• Conditions aux limites :
50
– u,v=0 en z=0 et z=h
 u v w  u v w
 x  y  z  0  x  y  z  0
 
 1 p 2 p
 1 p
u  2  x z  Az  B u   2  x z (h  z ) v y
  f  z
  u p
v  1 p z 2  Cz  D v   1 p z (h  z ) x
 2 y 
 2 y

 p  0  p  0
 z  z
• Les lignes de courant sont indépendantes de z
25
• Exemples pratiques - Cellules de Hele-Shaw

51
u 1 2 p 
 z (h  z ) 
y 2 xy  u v
 
v 1  p
2
 y x
 z (h  z ) 
x 2 xy 
L’écoulement dans une cellule de Hele-Shaw est irrotationnel

L’écoulement est dominé par les effets visqueux
p p
 udx  vdy   2 z(h  z) x dx  y dy  0
1

C C
car la pression est une fonction univoque de la position
• Exemples pratiques
– Théorie de la lubrification des corps
52
• Palier (force de soulèvement)

• Cylindres en rotation excentrique (Force exercée sur le cylindre intérieur)
– Film mince autour d’un corps en rotation

• Pour obtenir un écoulement permanent, il faut que la rotation du corps respecte
2
ghh
  2.014

26
53
Ecoulement en conduites
Couche limite et perte de charge en conduite
• Diminuons encore le domaine pour qu’il soit entièrement

confiné par des parois imperméables
54
• Ex : conduite circulaire en laminaire
Régime non établi Régime établi

• Contrairement à la plaque (fixe de longueur infinie) qui peut
développer
pp une couche limite libre,, les paroisp du tube
définissent un espace limité

• Or, c’est la couche limite qui induit principalement les
pertes dans l’écoulement
27
• Ex : conduite circulaire en laminaire

55

• Les questions pratiques dans cette configuration sont :
– Quel débit total peut-on faire circuler entre deux points de caractéristiques
connues ?
– Comment caractériser globalement les pertes de charge dans cet espace confiné ?
– Quels moyens faut-il mettre en œuvre pour obtenir le débit souhaité ?

– …
• Le praticien accorde peu d’importance à la distribution

exacte du profil de vitesse mais souhaite pouvoir
caractériser son installation de manière globale

56
« Equation de Bernoulli
quat o de e ou » intégrée sur la section
tég ée su a sect o
28
Objectif
• L’équation de Bernoulli traduit la conservation de

l’énergie le long d’une ligne de courant
57
• Dans le cas d’un écoulement confiné, comment se

généralise cette relation en tenant compte des variables
moyennées de l’écoulement ?
Rappel : loi de Bernoulli
Pour un fluide incompressible, si le champ de force est conservateur :


58
U  0
  2
   
 U
  p U    
  G     U     U
 t   2 
  

Par une multiplication scalaire de l’équation de quantité de mouvement par U

U  0
  2 
   
 p U     U 
U  G    U U  
   2  t 
 
 
 H =Fonction de Helmholtz
29
Loi de Bernoulli – intégration sur une section fermée
Si le champ de force est conservateur et que l’écoulement est stationnaire :

     
U  H    H U  H   U  
  H U  U  U  
59
0 p
par continuité
Intégrons sur une section quelconque :

  
 
A

 H U dA  U  U dA  
A

Par Leibniz : S f
Surface iinstantanée
t t é de d la
l section
ti
  
 
A
 
 H U dA   H U dA   H U  At  

A
 Ct  
Position instantanée de la frontière
Loi de Bernoulli intégrée
Bernoulli intégré:
   
 
 H U dA   H U  At    U  U dA    
60
  Ct
A    A
 0 en stationnaire
i i
  2 
   p U 
H U  U G  
  2 
 
  2     2  
  U  
  U 

p p
U G   d    U  G   
 2   2 
   
    
30
Il faut introduire des coefficients d’inégale répartition sur la

section :
61
  2     2  
  p U     U 

p
U G  
 2  d    U   G      2  
     
    
Quelle sont les valeurs de ces coefficients?

    1 si pression hydrostatique

1
U 3 d


 3
1 


 

U d 


  2 
d  U  1  
  
p
        d
62
 G  s  U
ds   2  

 
Il faut également caractériser l’ensemble des pertes sur la section :
1  
 
s  U d  


L’idéal est de pouvoir relier ce terme aux grandeurs moyennes

caractéristiques de l’écoulement
31
• Conduite circulaire en laminaire

63
• Deux types principaux de perte de charge :

– les pertes continues (dites pertes en long) qui sont dues aux
• frottements des filets fluides entre eux ou contre les parois
• chocs entre particules échangées entre filets voisins (turbulence)

– les pertes locales provoquées par des particularités du parcours
• changements (brusques ou progressifs) de section
• changements de direction (coudes, courbes)
• Chaque type de perte peut être relié à un régime
d’écoulement « établi » ou « non établi »
• Conduite circulaire en laminaire

64
• Le coefficient pariétal a été défini grâce à une mise sous

forme adimensionnelle
• Appliquons un raisonnement semblable pour définir un

coefficient de pertes en conduite
32
Analyse dimensionnelle
• Démarche
– Inventorier toutes les grandeurs intervenant dans le problème
– Grouper ces grandeurs en produits sans dimension
65
– Exprimer des conditions de similitude en fonction de ces grandeurs sans

dimension
• Choix des grandeurs fondamentales (SI)

– masse M, temps T, longueur L
– éventuellement : température, quantité de chaleur, ...
• Applications
– établissement d’équations liant les variables d’un problème donné
– représentation systématique des résultats d’un programme expérimental
et réduction du nombre de variables à prendre en considération, ...
( cours sur les similitudes)
Théorème «  » de Vaschy‐Buckingham
• Utilité
– Mettre immédiatement en évidence les produits sans dimension
66
qui règlent la similitude

• Intérêt
té êt
– Réduire le nombre d’arguments de la relation qui existe entre les
différentes grandeurs intervenant dans un problème
• Difficulté
– Ne pas oublier de grandeurs dans l’inventaire de celles
intervenant dans le phénomène étudié : étude de leur influence
réelle par voie expérimentale
• Avantage
– Applicable à tout phénomène physique, mécanique thermique,
électrique,…
33
Théorème «  » de Vaschy‐Buckingham : énoncé ...
• Toute relation dimensionnellement homogène entre n

grandeurs physiques f(A1,A2,A3,…An) = 0 entraîne
67
l’existence d’une autre relation j (1, 2,…, n-N) = 0

entre n-N ggrandeurs sans dimension qqui sont des pproduits
distincts de puissances des grandeurs A1,A2,…AN de la
forme A1A2…AN
 N est l’ordre le plus élevé du déterminant non nul que contient la matrice
dimensionnelle des grandeurs A1,A2,A3,…An. Il est le plus souvent égal
au nombre d’unités fondamentales dont dépendent A1,A2,A3,…An
• Une fois les N grandeurs indépendantes choisies, on peut

les utiliser pour adimensionnaliser les (n-N) autres
grandeurs afin d’écrire une relation entre ces nombres
sans dimension
Théorème «  » ‐ Procédure en pratique
• Considérons l’écoulement permanent en charge dans une

conduite circulaire
68
• Question : quelle est la perte de charge entre les extrémités?
• Grandeurs à prendre en compte physiquement :

– p : pression
– L : longueur de la conduite
– D : diamètre de la conduite
–  : rugosité, dimension des aspérités

– U : vitesse moyenne du fluide
–  : masse volumique du fluide
–  : viscosité cinématique du fluide
34
Procédure en pratique
• Matrice dimensionnelle
69
p L D  U  
L -1 1 1 1 1 -3 2
M 1 0 0 0 0 1 0
T -2 0 0 0 -1 0 -1
Nombre de paramètres : 7
Rang de la matrice : 3
 3 grandeurs primaires linéairement indépendantes
 4 produits sans dimension () indépendants
 Choix des grandeurs indépendantes
p
• Première grandeur adimensionnelle dérivée : 1 
D U  2  3
1
70
p L D  U  
L -1 1 1 1 1 -3 2
M 1 0 0 0 0 1 0
T -2 0 0 0 -1 0 -1
Coefficients i 0 2 1
p
1 
U 2
35
L
• Deuxième grandeur adimensionnelle dérivée : 2 
D U  2  3
1
71
p L D  U  
L -1 1 1 1 1 -3 2
M 1 0 0 0 0 1 0
T -2 0 0 0 -1 0 -1
L
2 
D

• Troisième grandeur adimensionnelle dérivée :  3 
D U  2  3
1
72
p L D  U  
L -1 1 1 1 1 -3 2
M 1 0 0 0 0 1 0
T -2 0 0 0 -1 0 -1

3 
D
36

• Quatrième grandeur adimensionnelle dérivée :  4 
D U  2  3
1
73
p L D  U  
L -1 1 1 1 1 -3 2
M 1 0 0 0 0 1 0
T -2 0 0 0 -1 0 -1
 1
4  
UD Re
• Selon le théorème , il existe une relation entre :

1=p/(U²) 2=L/D 3= /D 4=/UD
74
• Autrement
A di
dit, en régime
é i établi
é bli (vitesse indépendante de x) :
L  1 
p  j   2 ,  3 ,  4  U 2  j  , ,  U
2
 D D Re 
• Tout comme dans le cas de Poiseuille entre deux plaques, la
perte en long sera logiquement linéairement proportionnelle à L
L   1 
p  U
2
j , ,
D  D Re 
 1 
Où j  D , Re  est appelé coefficient de perte de charge en long
et noté habituellement f
37
Coefficient de perte de charge
• Julius Weisbach a proposé en 1845 une

formulation des pertes de charge en long
75
 LU
2
hr  J f L  f  , Re  [m]
D  D 2g
• Par extension, une formulation générale de pertes (en

long ou locales) peut prendre la forme suivante :
Coefficient de p
perte de charge
g
U2
Perte  k  m
2g
nombre d’Euler

76
Pertes de charge locales

38
• Les pertes locales sont observées lorsque l’écoulement n’est

pas établi :
77
– Modifications de sections
– Modifications d’orientation
d orientation
• L’écoulement dans ces singularités présente presque toujours
des recirculations
• Etant donné que l’écoulement n’est pas établi, il n’est pas
possible de relier le coefficient de perte uniquement à la
contrainte pariétale
• Il est donc très difficile de représenter théoriquement ces

pertes
 Recours à l’expérimentation et recueil de pertes de charge
Pour caractériser l’écoulement, Re sera évalué avec

la section la plus faible
Ecoulement dans des singularités
78
39
Ecoulement dans des singularités
79
Pertes de charge locales : Elargissement brusque
u1 D
A1 C E A2
80
G1
B
G2 u2
A
z1
F
z2
• Ecoulement stationnaire Q  u1 A1  u2 A2
• Dans le cas d’une répartition uniforme de vitesse et

Re > 3500 2
h  A 
k  1  1 
u12  A2 
2g
40
• Dans la section 1, centre de gravité G1

81
u12
p1
z1  
 2g
• Dans la section 2, centre de gravité G2
p2 u22
z2  
 2g
 p u2   p u2 
h   z1  1  1    z2  2  2 
  2g    2g 
• Appliquons la conservation de quantité de mouvement

sur le volume ABCDEFA selon l’axe x
82
u1 D D
A1 C E A2 C E
p1
G3
G1 G1
B B
G2 u2 G2
A A
p2
F P F

x
• Forces extérieures : pesanteur et pression sur les faces

• Hypothèse : pression hydrostatique
41
D
u1 C E
G3
a
83
G1
B u2
G2
A
z1
P F z2
L 
L sin    z1  a   z2
• Pesanteur  gA2 L sin 
• Pression sur AD  p1  a  A2
• Pression sur EF p2 A2
• Conservation de la quantité de mouvement selon G3 G2

 Q  u1  u2    gA2 L sin    p1  a  A2  p2 A2  0
Pertes de charge locale : Elargissement brusque
 Q  u1  u2    gA2 L sin    p1  a  A2  p2 A2  0
Q  u1  u2  p  p
 L sin    1  a   2  0
  
84
A2 g 
L sin    z1  a   z2
Q  u1  u2  p  p
  z1  a  z2    1  a   2  0
A2 g   
u2  u1  u2   p   p 
  z1  1    z2  2   0
g      
 p u2   u2 
p
• Calcul
C l l de
d la
l perte
t de
d charge
h : h   z1  1  1    z2  2  2 
  2g    2g 
 p u2   p u2  u u  u  u2 u2
h   z1  1  1    z2  2  2   2 2 1  1  2
  2g    2g  g 2g 2g
42
u2  u2  u1  u12 u22
h   
g 2g 2g
85
u22  u1u2 u12 u22  u1  u2 

2
h    
g 2g 2g 2g
Q  u1 A1  u2 A2
u  u 
2
h  1 2 Formule de Bélanger
2g
2 2
u2  A  u2  A 
h  2  2  1  1 1  1 
2 g  A1  2 g  A2 

86
Ecoulement laminaire en conduite circulaire
43
Démarche
• Exprimer Navier-Stokes en coordonnées cylindriques

• Simplifier les équations selon les hypothèses
87
• Intégrer l’équation de QM selon x pour déduire le profil

de vitesse en fonction du gradient de pression
• Sur base du profil de vitesse établi :
– Evaluer la vitesse moyenne
– Evaluer les tensions visqueuses dans le fluide et la tension
pariétale
• Déduire l’expression de la perte de charge en long en
fonction des grandeurs moyennes,

moyennes calculer le coefficient
de Weissbach
• Expliciter le paramètre d’inégale répartition d’énergie
cinétique utile dans « Bernoulli intégré »
Ecoulement de Hagen‐Poiseuille en conduite circulaire
• Considérons
– Un fluide incompressible newtonien
88
– Une conduite circulaire inclinée

– Un écoulement laminaire établi dont les lignes de courant sont parallèles
aux parois
dh
dx
u  u (r )

? x
Quel est le profil établi de vitesse ?
44
• Equations de Navier-Stokes en incompressible :

 uk
 x  0
89
 k

 ui    ui uk   F  1 p  u
0
 
F 0
 t xk
i
 xi
i
g
  
• Equations de quantité de mouvement en coordonnées cylindriques

(x,r,) :
u u v u u 1 p   2 u 1 u 1  2 u  2 u 
 vr  u  g sin      2    
t r r  x  x  r r r r 2  2 x 2 
vr v v v v v 2 1 p  v 2 v 
 vr r   r  u r    g cos  sin      vr  r2  2  
t r r  x r  r  r r  
v v v v v vv 1 p  v 2 v 
 vr      u   r   g cos  cos      v  2  2 r 
t r r  x r  r   r r  
• Simplifications des équations de quantité de mouvement :

90
u u v u u 1 p   2 u 1 u 1  2 u  2 u 
 vr  u  g sin      2    
t r r  x  x  r r r r 2  2 x 2 
vr v v v v v 2 1 p  v 2 v 
 vr r   r  u r    g cos  sin      vr  r2  2  
t r r  x r  r  r r  
v v v v v vv 1 p  v 2 v 
 vr      u   r   g cos  cos      v  2  2 r 
t r r  x r  r   r r  
 u
 0 (écoulement stationnaire)  0 (écoulement établi )
t x
vr  0 (lignes de courant // aux parois)  2u
 0 (écoulement symétrique)
v  0 (pas de rotation autour de l'axe)  2
45
• Transformation de l’équation de quantité de mouvement selon x

1 p   2u 1 u 
91
g sin      2  0
 x  r r r 
dh  2u 1 u 1   u 
sin    dh   r 
dx dx r 2 r r r r  r 
1   p   gh  1 d  du 
  r 
 x r dr  dr  avec x, et r indépendants
   
supposons p  p ( r , )  p  x  gr 
1 d  p   gh  1 d  du 
  r   
 dx r dr  dr 
• En intégrant cette équation après multiplication par r, il vient:
du  2
92
r  r A A est une constante d’intégration

dr 2
• Une nouvelle intégration est réalisée après division par r :

u r   r 2  A ln r  B B est une constante d’intégration
4
• Valeur des constantes dd’intégration:

intégration:
Vitesse finie en r  0  A  0

En r  r0 , u  0  B   r02
4
46
• Le profil de vitesse s’écrit :

93

u r  
4

r 2  r02 

1 d
4  dx

 p   gh  r 2  r02 
Equation parabolique de l’écoulement laminaire dans une conduite

• La vitesse moyenne est évaluée comme

94
r0
Q
u
 0
u  r  2 rdr
A  r02
r 2 d  p   gh 
 
r0

2 1 d
  p   gh  r 2  r02 rdr  0
r02 0 4  dx 8 dx
• Vitesse maximale en r=0 :
r02 d  p   gh 
umax   2u
4 dx
47
• La vitesse moyenne dépend du gradient de charge
r02 d  p   gh 
95
u
8 dx
• Il est donc possible d’en déduire la perte de charge sur

l’ensemble de la conduite :
8 uL
  p   gh  
r02
• Connaissant :
– Le profil de vitesse dans la conduite
96
– L’expression de la perte de charge en long
• Il est possible d’en tirer l’expression du coefficient de

frottement en long en fonction des paramètres de la
conduite et de l’écoulement moyen
• Les caractéristiques de l’écoulement interne étant

connues, la
l contrainte
i de
d cisaillement
i ill dans
d l’écoulement
l’é l
et plus particulièrement la contrainte pariétale peut être
évaluée
48
• Coefficient de frottement f
97
2
 p  1 8 uL L u
  h   f  m
 g   g r0
2 Weisbach
D 2g
64 64
f  
Du Re
Du
Re 

Pour un écoulement laminaire dans une conduite
Ecoulement de Hagen‐Poiseuille en conduite circulaire ‐Autres résultats
• Relation entre et p en écoulement établi

98
dh
dx
p r2  2 rdx
  p  dp   r 2
x
 g  r 2 dx
r d  p   gh 
 
2 dx
49
Ecoulement de Hagen‐Poiseuille en conduite circulaire ‐Autres résultats
• Introduction de la contrainte de cisaillement

du r d  p   gh 
   
99
dr 2 dx
r0 d  p   gh 
 r  r0   0  
2 dx
2 0 L
   p   gh  
r0
• Liaison entre 0 et u
2 0 L 8 uL 4 u
   p   gh    2  0 
r0 r0 r0
Application de Bernoulli intégré à l’écoulement de Poiseuille
• En écoulement de Poiseuille:
1 d  p   gh  2 2
100
U’ u r  
4 dx
r  r0 
r02 d  p   ghh 
U u
8 dx
Um
1  1 d  p   gh  2 2   d  p   gh  
r0 3 3 r0
   1
 r 
3
 r  r0  2 rdr  
2
 r02 rdr
 r02 0  4 dx  32  3 r02  dx 
   0
 r02 d  p   gh    r02 d  p   gh  
3 3
     
 8 dx   8 dx 
 d  p   gh   r08
3
1
3 2  
32  r0  dx  8 2

 r0 d  p   gh  
2 3
  
 8 dx 
50
Rappel : Loi de Bernoulli intégrée
Pour Hagen-Poiseuille :
101
 2
 p  2  64 L U
  G   U  
   Re D 2 g
Application de Bernoulli intégré à l’écoulement turbulent
• En écoulement turbulent, idéalisation du profil universel:

102
U’ 1
  r  r0   n
u r     U0
 r0 
U U 0 est la vitesse de référence au centre
Um
3 3
r0   r0 
1 1 
1    r  r0   n  2    r  r0   n 
   U 0  2 rdr 
   rdr 2n 2
 r02 0   r0  r02 0   r0  
 
3
  3  n  3  2n  1  3n  2n 2
       
4n 4  3  n  3  2n 
3 3 3
 1   r0 1   2n 2 
 1   r  r0   n  2   r  r0   n
r0
   
 2  r 
  r0 0  0 
 U 0 2 rdr 

 2  r
 r0 0  0 
  rdr 

 1  3n  2n 
2 
   
Re n 
4.E+03 6 1.07677612
1.E+05 7 1.058382537
2.E+06 10 1.030634699
51
Loi de Bernoulli intégrée sur la section – Interprétation graphique
• Ce qu’il faut faire en pratique :
– Choisir un plan de référence
103
– Prendre le centre de la conduite comme axe curviligne de référence

– Utiliser des sections transversales
– Evaluer le Reynolds dans les endroits critiques
 évaluer correctement les termes d’inégale répartition
– Tracer les lignes de charge et piézométriques selon une verticale
 2
U

2g
 2
U p
 2 
U 2g g

2g p
h
g
p
g h
h
Plan de référence
52

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ArGEnCo – MS²F ‐ Hydrologie, Hydrodynamique Appliquée et Constructions Hydrauliques (HACH)

• Liaisons entre champ de vitesse, vitesse moyenne, tension

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• H représente la charge de l’écoulement et va diminuer pour

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proximité de la surface du corps »

• Dans le sillage, H sillage est inférieur à la valeur sur une ligne de

 Par conservation de qquantité de mouvement,, la pperte est liée à

la traînée du corps = force appliquée

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• Quel est le centre d’intérêt ?

Corps immergé permettre l’écoulement

Traînée, portance Pertes de charge

• Lien à la couche limite ?

autour du corps dans la « canalisation »

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• Pour une plaque mince dans un écoulement uniforme

le coefficient pariétal a été défini et exprimé analytiquement

Il permet de caractériser les efforts sur le corps à partir de

• Dans certains cas particuliers, les équations de Navier-Stokes

• A partir de ces solutions analytiques, il est possible de déduire

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• Une simplification du système général existe pour Re < < 1

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• Dans le cas spécifique de la translation d’une sphère dans

vitesse U0 (forces volumiques négligées)

Les lignes de courant au voisinage de la surface suivent la

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• En sphérique axisymétrique, la continuité prend la forme

• Rappel : Il est toujours possible d’exprimer

• Dans cette symétrie,

 (vérifiant donc identiquement la continuité) :

• Le vecteur potentiel et la « fonction de courant de

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peut simplifier l’équation de quantité de mouvement multipliée

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• Les conditions limites du problème sont :

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• Etant donné l’allure de la fonction à l’infini

• La fonction f doit vérifier :

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 2  2  f  r f '''' 4r f '' 8r f ' 8 f  0

• Notions d’analyse : dérivée d'ordre n

– Equation d’Euler-Cauchy x n y  n   an 1 x n 1 y  n 1    a0 y  0

• Les conditions aux limites permettent de déterminer les

• La solution s’exprime donc comme :

• Le champ de vitesse se déduit immédiatement :

• Les taux de déformation et les contraintes visqueuses :

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• La traînée de forme est égale à l’intégrale des forces de

Fforme  2aU 0  DU 0

• La traînée de frottement est égale à ll’intégrale

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• Force de portance = 0 par symétrie de l’écoulement par rapport au plan xy

Variation de pression le long de l’axe x CD coefficient de traînée

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« Les conditions physiques permettant la simplification des

• Exemple : solution analytique du cylindre dans un champ