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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Union - Discipline - Travail


DIRECTION GENERALE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (DGES) Concours STIC session 2022
Institut National Polytechnique Composition : Physique 2 (électricité, mécanique, optique)
Félix Houphouët – Boigny Durée : 4 Heures
SERVICE DES CONCOURS

Instructions générales:
Pour chaque partie de cette épreuve, le candidat prendra soin de ne négliger ni les arguments physiques
qualitatifs, ni les applications numériques qui doivent être suivies d'une unité valable pour être prises en compte.
Il est impératif de respecter les notations de l'énoncé et de préciser pour chaque réponse le numéro de la question
correspondante.
Nota : Si le candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa
copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre

ELECTRICITE : ELECTROMAGNETISME

Exercice I – Questions de cours


1. Rappeler les équations de Maxwell sous leurs formes locale et intégrale et leur contenu physique (à présenter
sous forme de tableau).
Nom de l’équation Forme locale Forme intégrale Contenu physique
2. Comment s’écrit localement la conservation de la charge ? Etablir le lien avec les équations de Maxwell.
3. Quelle est la densité volumique d’énergie électromagnétique ?
4. Comment s’écrit le vecteur de Poynting et quel est son sens physique ?
5. Quelle est la puissance volumique cédée par le champ électromagnétique à la matière ?
6. Comment exprimer les bilans local et global d’énergie électromagnétique ?
Exercice II – Réflexion d'une onde électromagnétique sur une plaque conductrice
On considère une onde électromagnétique plane dans 1e vide illimité, de pulsation , dont les champs en notation
complexe s’écrivent :
𝑥 𝐸 𝑥
𝐸⃗𝑖 = 𝐸0 exp (𝑗𝜔 (𝑡 − )) 𝑢 ⃗ 𝑦 et 𝐵⃗ 𝑖 = 0 exp (𝑗𝜔 (𝑡 − )) 𝑢 ⃗𝑧
𝑐 𝑐 𝑐
où c est la vitesse de la lumière dans le vide et 𝐸0 une constante réelle. A l'abscisse 𝑥 = 0 (Cf. Figure ci-dessous),
on place une plaque conductrice plane infinie, orthogonale à 𝑢 ⃗ 𝑥 , de constantes électromagnétiques égales à celles
𝜀
du vide 𝜀0 et 𝜇0 d'épaisseur e et de résistivité  telle que e = √𝜇0 . Un carré de côté quelconque de la plaque a
0

donc la résistance 𝑅𝑐 dite résistance "adaptée au vide".

.
1. a) Déterminer la résistance 𝑅𝑐 et donner sa valeur numérique. (On pourra raisonner sur un carré de côté a de
la plaque de section 𝑆 = 𝑒𝑎).
b) Expliquer qualitativement pourquoi il existera pourtant une onde réfléchie sur la plaque.
On se propose de déterminer le module r du coefficient de réflexion de cette onde sur la plaque à partir de
l'étude des ondes dans le vide et la plaque. Pour ce faire, on rappelle que, moyennant l'approximation
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𝜌𝜀0 𝜔 ≪ 1 supposée ici vérifiée, le champ électrique dans la plaque conductrice est de la forme :
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
𝐸⃗𝑝 = [(𝐴1 exp (− ) exp (𝑗 (𝜔𝑡 − )) + 𝐴2 exp ( ) exp (𝑗 (𝜔𝑡 + )))] 𝑢 ⃗𝑦
𝛿 𝛿 𝛿 𝛿
où 𝐴1 et 𝐴2 sont des constantes déterminées par les conditions aux limites de la plaque et  une distance
caractéristique du conducteur et de l'onde, appelée profondeur de peau, et qui vaut : 𝛿 = (2𝜌/𝜇0 𝜔)1/2.
2. A partir des équations de Maxwell, expliquer d'où provient l'approximation indiquée et préciser le champ
magnétique 𝐵 ⃗ 𝑝 associé dans la plaque. Justifier l'expression de .

(𝐸⃗𝑖 , 𝐵
⃗ 𝑖 ) étant l'onde incidente arrivants sur la plaque et (𝐸⃗𝑝 , 𝐵 ⃗ 𝑝 ) l'onde se propageant dans la plaque, on désigne
par (𝐸⃗𝑟 , 𝐵 ⃗ 𝑟 ) l'onde réfléchie par la plaque et (𝐸⃗𝑡 , 𝐵
⃗ 𝑡 ) l'onde transmise dans l'espace 𝑥 > 𝑒.
On écrira 𝐸⃗𝑟 et 𝐸⃗𝑡 sous la forme :
𝑥 𝑥
𝐸⃗𝑟 = 𝛼𝐸0 exp (𝑗𝜔 (𝑡 + )) 𝑢 ⃗ 𝑦 et 𝐸⃗𝑡 = 𝜏𝐸0 exp (𝑗𝜔 (𝑡 − )) 𝑢 ⃗𝑦
𝑐 𝑐
3. Déterminer quatre relations liant 𝛼, 𝜏, 𝐴1 et 𝐴2 .
4. Montrer que l'approximation précédente implique également qu'on ait 𝑒 ≪ 𝛿. En déduire, après simplifications
des relations; la valeur de 𝛼.
5. Que faudrait-il placer, et à quel endroit, pour annuler l’onde réfléchie ?

MECANIQUE

Présentation générale
L’objet de ce problème est d’étudier divers aspects dynamiques du mouvement de la benne d’un téléphérique.
Celui-ci est constitué d’un câble porteur sur lequel peut se déplacer un chariot (Ch) qui comporte deux roues
identiques de centres C1 et C2 et qui roulent sur le câble.
Dans tout le problème le câble sera supposé être parfaitement horizontal (cf. figure 1) :

figure 1
Un bras (T) est articulé sur le chariot en C au milieu des centres C1 et C2 des roues. La benne (B) est liée au point
A situé à l’extrémité inférieure du bras.

figure 2
Notations et valeurs numérique
Le chariot est de masse totale mC = 200 kg ; les centres des roues sont séparés par la distance d = 1 m.
Les roues ont une masse mr = 40 kg , un rayon r = 20 cm et un moment d’inertie par rapport à leur axa de
rotation J = mr r 2 ⁄2. L’ensemble est homogène, le centre de masse de l’ensemble est donc situé en C.
Le coefficient de frottement entre les roues et le câble est f = 0,1
Le bras (T) est de masse mT = 300 kg et de longueur L = 3m.
La benne (B) est homogène de masse mB = 2000 kg .
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La masse de l’ensemble est donc M = mT + mC + mB .
On désigne par a la distance entre C et G, G étant le centre de masse de l’ensemble (T) et (B). a = 4,5 m.
∆ désigne l’axe de rotation de l’ensemble (T) et (B) passant par C et J∆ son moment d’inertie par rapport à ∆.
Dans tout le problème le champ de pesanteur ⃗g est supposé uniforme, de norme g = 9,8 m.s-2.
Paramétrages
L’étude est réalisée dans le référentiel terrestre R supposé galiléen auquel est associé un repère orthonormé
(O, ⃗⃗⃗
𝑒𝑥 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 , ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 ) avec ⃗⃗⃗ 𝑒𝑥 colinéaire au câble, O situé à l’extrémité gauche du câble.
𝑒𝑧 dirigé vers le bas, ⃗⃗⃗
La réaction du câble sur la roue n°i est désignée par ⃗⃗⃗ 𝑅𝑖 = ⃗⃗𝑇𝑖 + ⃗⃗⃗𝑁𝑖 avec ⃗⃗𝑇𝑖 = 𝑇𝑖 ⃗⃗⃗
𝑒𝑥 et ⃗⃗⃗
𝑁𝑖 = 𝑁𝑖 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 (i = 1ou2).
ωi désigne la vitesse angulaire de la roue n°i.
On désigne par x l’abscisse de C et par θ l’angle entre ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ . On pourra introduire une base locale (𝑒⃗⃗⃗𝑟 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑧 et 𝐶𝐴 𝑒𝜃 ) en
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴
A avec ⃗⃗⃗
𝑒𝑟 = et (𝑒⃗⃗⃗𝑟 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 ) = 𝜋⁄2.
𝐿
Toutes les liaisons sont supposées parfaites.
I. Préliminaire
1. Rappeler le théorème du moment cinétique appliqué à un solide S en un point O fixe dans un référentiel
galiléen R.
2. On se place dans un référentiel R’, d’origine A, en translation par rapport à R.
a) Donner l’expression de la force d’inertie subie par un point matériel M de masse m en fonction de
l’accélération 𝑎(𝐴)/𝑅 de A dans R.
b) Donner l’expression du théorème du moment cinétique pour un solide S de masse m en O’ fixe dans R;
justifier l’existence d’un terme correspondant au moment en O’ de la résultante des forces d’inertie
−𝑚𝑎(𝐴)/𝑅 s’appliquant au centre de masse G du solide.
c) Si R’ est le référentiel barycentrique, quel résultat retrouve-t-on ?
II. Oscillations de la benne
1. On effectue un essai d’oscillation de la benne, le chariot étant maintenu immobile dans R.
a) Etablir l’équation différentielle vérifiée par .
b) Dans le cas des petites oscillations, on mesure une période Ti = 4,6 s . En déduire la valeur de J∆.
c) Sachant que le bras (T) a un moment d’inertie par rapport à ∆, JT∆ = mT L2 /3 , déduire la valeur de JB∆,
moment d’inertie de (B) par rapport à ∆.
2. Le chariot est mis en mouvement par un câble tracteur qui exerce une force de traction appliquée en C,
⃗ = 𝑇0 . ⃗⃗⃗
𝑇 𝑒𝑥 . Les roues roulent sans glisser sur le câble.
a) Appliquer le théorème du moment cinétique à la roue 1 dans son référentiel barycentrique et en déduire une
𝑑2𝑥
relation entre 2 et T1. Quelle relation similaire obtient-on avec la roue 2? En déduire la relation entre T1 et T2.
𝑑𝑡
b) Montrer que l’accélération du centre de masse G’ de l’ensemble (Ch), (T), (B) dans le référentiel R, se met
𝑑2𝑥
sous la forme 𝑎(𝐺 ′ ) = 𝐴1 ⃗⃗⃗
𝑒𝑟 + 𝐴2 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 + 𝑒
⃗⃗⃗ où A1 et A2 sont des expressions que l’on explicitera.
𝑑𝑡 2 𝑥
c) Appliquer le théorème de la résultante cinétique à l’ensemble (Ch), (T) et (B) dans R et projeter sur l’axe Ox
pour obtenir une équation (1) faisant intervenir 𝑇0 .
𝑑𝜃
d) Montrer que dans le cas des petites oscillations, les termes quadratiques en  et étant négligés, l’équation
𝑑𝑡
𝑑2𝑥 𝑑2𝜃
(1) devient 𝐾1 + (𝑚 𝑇 + 𝑚 𝐵 )𝑎 = 𝑇0 (2) où 𝐾1 est un coefficient que l’on explicitera.
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2
e) On se place dans le référentiel R’, d’origine C en translation par rapport à R.
Appliquer le théorème du moment cinétique à l’ensemble (T) et (B) pour obtenir, dans le cas des petites
oscillations, une équation (3).
𝑑2 𝜃 𝑑2 𝑥
Montrer que (3) se met sous la forme + 𝐾2 (g𝜃 + 𝑑𝑡 2 ) = 0 où 𝐾2 est un coefficient que l′on
𝑑𝑡 2
explicitera.

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f) Déduire des équations (2) et (3) une équation différentielle linéaire en (t). Quelle est la pulsation des petites
oscillations ?
Calculer la valeur numérique de la période. Conclure dans le cas où la benne est destinée au transport des
passagers.
g) On souhaite donner à la benne une accélération γ0 = 0,8 ms−2. Pour cela, à l’instant t = 0, on fait passer la
tension d’une valeur nulle à la valeur 𝑇0 = 𝐾1 γ0 . Initialement la benne est au repos; déterminer (t) pour t
positif. Calculer en degré l’amplitude des oscillations.
3. Condition de non glissement.
Dans ce paragraphe on considère que  = 0 . La force de traction est maintenue.
a) Déterminer le moment cinétique de l’ensemble du chariot par rapport à l’axe ∆.
b) En déduire une relation liant les composantes des réactions du câble sur les roues, l’accélération angulaire
des roues et les caractéristiques du chariot.
c) Déterminer une autre relation ne portant que sur les composantes normales des réactions.
d) Dans le cas où le chariot a une accélération γ0 = 0,8 ms −2 ; déterminer s’il y a glissement ou non.

OPTIQUE

On étudie dans cette partie une méthode de mesure interférométrique d’un déplacement, mettant en œuvre un
interféromètre de Michelson.
Description de l’interféromètre : il est constitué (figure 3) :
- de deux miroirs plans parfaitement réfléchissants My et Mz , respectivement placés aux cotes y et z
perpendiculairement à ces axes; My est réglable et Mz est susceptible de subir un mouvement de
translation.
- d’une lame semi-réfléchissante S, supposée infiniment mince qui divise un faisceau incident en deux
faisceaux : l’un transmis sans déviation et l’autre réfléchi. On note T le facteur de transmission en
intensité et R le facteur de réflexion en intensité. Cette lame est inclinée à 45° par rapport à l’axe Oy.
- d’une source ponctuelle S monochromatique de longueur d’onde λ0 placée au foyer objet de la lentille
convergente L1 d’axe optique Oy et d’un détecteur D positionné au foyer image d’une lentille
convergente L2 d’axe optique Oz.
Les éventuels déphasages liés à l’épaisseur des composants optiques et aux différentes réflexions sont supposés
compensés par des dispositifs non décrits. L’ensemble est placé dans le vide.
Principe de fonctionnement :
- le faisceau parallèle obtenu à la sortie de la lentille L1 , qui se propage selon Oy, rencontre la lame semi-
réfléchissante SP, Cette lame le divise en un faisceau transmis et un faisceau réfléchi.
- chacun des faisceaux obtenus est réfléchi par l’un des miroirs My ou Mz. Les ondes réfléchies par les miroirs
rencontrent à nouveau la lame semi-réfléchissante qui réalise alors une nouvelle division.
- finalement, deux ondes se propagent parallèlement à Oz dans la direction des z décroissants. Le flux lumineux
résultant est recueilli à l’aide du détecteur D placé au foyer image de la lentille L2.

Figure 3
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3.1. Interférences lumineuses. On suppose T = R.
3.1.1
a) Exprimer la fréquence ν0 de cette source. (On note c0 la vitesse de propagation de la lumière dans le
vide.)
b) Représenter sur un dessin la marche des faisceaux qui issus de S arrivent sur le détecteur D en utilisant
les deux « voies » de l’interféromètre.
c) Le système permet ainsi la superposition, en D, d’une onde issue de S ayant subi une réflexion sur My
et d’une onde issue de S ayant subi une réflexion sur Mz. Ces deux ondes peuvent conduire à l’observation d’un
phénomène d’interférence. Pourquoi ?
d) Soit dy (respectivement dz) la longueur du chemin optique parcouru par l’onde qui, partie de S, parvient
en D après avoir subi une réflexion sur My (respectivement Mz). Exprimer la « différence de marche » δ = dz –
dy, en fonction de X = z – y.
e) En déduire l’ordre d’interférence p en D. Que vaut le déphasage en D entre ces deux ondes ?
3.1.2 Allure de l’interférogramme
Le détecteur de rayonnement en D est un détecteur quadratique, sensible à l’éclairement lumineux E reçu, lui
même proportionnel à la valeur moyenne dans le temps du carré de l’amplitude de l’onde lumineuse. L’amplitude

en D de l’onde issue de S après réflexion sur My s’écrit : Ay cos (2πν0 t − λ dy ) et celle issue de S après réflexion
0

sur Mz : Az cos (2πν0 t − λ dz ). On suppose, sauf indication contraire, que Ay = Az.
0
a) Montrer que l’éclairement en D peut s’écrire sous la forme :

b) Représenter graphiquement l’allure des variations de l’éclairement avec X et en préciser la période.


3.1.3 Les deux ondes reçues en D provenant de la réflexion sur My et sur Mz ont des amplitudes Ay et Az
Ay −Az
différentes. On note α = et on suppose |α| ≪ 1.
Ay +Az
a) Déterminer la nouvelle expression de l’éclairement en D, et l’écrire sous la forme :

b) Représenter l’allure des variations de l’éclairement avec X.


c) Donner une valeur approchée de V, le facteur de visibilité, en fonction de α à l’ordre le plus bas non
nul en α inclus. Commenter le résultat.
d) Cet effet peut-il avoir comme origine une différence entre les facteurs R et T définis en introduction ?
3.2. Mesure d’un déplacement.
On néglige dans toute la suite de la question 3.2., l’effet abordé à la question 3.1.3. de cette partie. On note y0 la
cote suivant Oy du miroir My suppose fixe. Mz est rendu solidaire de l’objet dont on se propose de mesurer le
déplacement le long de Oz par rapport à la cote initiale z0 jusqu’à la cote finale z1. On pose X0 = z0 – y0 et X1 =
z1 – y0.
3.2.1 Comptage des franges :
a) Montrer qu’un simple comptage des franges d’interférences détectées par D lors d’un déplacement de
Mz permet de déterminer l’amplitude ∆ℓ d’un tel déplacement. Exprimer ∆ℓ en fonction de λ0 et de la variation
∆p de l’ordre d’interférence en D au cours du déplacement. On suppose pour simplifier ∆p > 0. On note PE[x] la
partie entière de la quantité x.
b) Application numérique : lors d’un déplacement ∆ℓ, on voit défiler 36797 franges d’interférence
lorsqu’on utilise une source monochromatique de longueur d’onde λ0 = 543,515664 nm (laser asservi sur l’iode
moléculaire). Calculer ∆ℓ.
c) Si on se contente de compter les franges, avec quelle résolution la mesure de ∆ℓ est-elle effectuée? On
rappelle que la résolution d’un processus de mesure est la plus petite variation de la quantité mesurée susceptible
d’être déterminée. Effectuer l’application numérique avec les données ci-dessus.
3.2.2 Excédent fractionnaire : pour améliorer l’exactitude de la mesure, il est donc nécessaire de déterminer non
seulement le nombre de franges observées, mais aussi la partie fractionnaire de la variation ∆p de l’ordre
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d’interférence, désignée sous le nom d’excédent fractionnaire ep. Pour simplifier, on suppose dans la suite de la
partie 3 que le point départ z0 du déplacement de Mz correspond exactement à une frange sombre (un minimum
de la fonction E(X)). On suppose encore ∆p > 0, on peut ainsi écrire :
∆p = PE [∆p] + eP . Le comptage du nombre de franges PE[∆p] est effectué en dénombrant le nombre de minima
de l’éclairement E(X) observé lors du déplacement.
a) Pour déterminer eP , on peut donc ne considérer qu’une seule des périodes de la fonction E(X) séparant
𝜆0 𝜆0
deux minima, on choisit la période correspondant à l’intervalle [− , ].
4 4

On détermine à quelle valeur de X, appartenant à cet intervalle, correspond


l’éclairement E1 mesuré par le détecteur D pour la position z de Mz. Vérifier que, dans ces conditions

et que
b) Montrer à l’aide d’un tracé par exemple que, pour obtenir ̃ X1 à partir de E1 il est nécessaire de connaître
également le signe de la variation de E(X) avec X au voisinage de la position X1. On suppose, dans toute la suite,
̃
X1 > 0. Donner l’expression de ̃ X1 en fonction de λ0, E1 et E0 . En déduire l’expression de ep.
c) Application numérique : lors d’un déplacement ∆l , on voit défiler 36797,64 franges d’interférence
lorsqu’on utilise une source monochromatique de longueur d’onde λ0 = 543,515664 nm (laser asservi sur l’iode
moléculaire). Calculer ∆ℓ .

FIN

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