Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
expérimentale / par
Alfred Binet,...
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Binet, Alfred (1857-1911). Études de psychologie expérimentale / par Alfred Binet,.... 1888.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la
BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :
*La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.
*La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits
élaborés ou de fourniture de service.
2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques.
*des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans
l'autorisation préalable du titulaire des droits.
*des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque
municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.
4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle.
5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur
de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays.
6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non
respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978.
T"
ACTUALITES
DES
BIBLIOTHÈQUE
BT SC~-n~~
~.C~S
yu
1'
MMMÊCOE BK âCTOMUTS HÊmM~ES ET SC!E~nQOES
1
PSYCHOLOGIE
EMttHMENTÀLE
AUTRES
OUVRAGES ~ME ACTEUR
La t~
“
LE ~rrs~ a.qr~~ (ea cQ~a6ora~ioa aeec ie Or un vi
Féré~,
~l~â~caaj.
BK pr<~ara<M~
T~T<
Dg PSYCHOLOGIE
ETUDES
OK
PSYCHOLOGIE
~fËRIMENTALE
&AX? L AKOER
LE~ETICBt~XE
PAR
ALFRED BINET
PARIS
8,PLACE ML'ODÉO~ 8
1888
<p
M
3
4-d
<P
ID
-0 r
0
.2 C4
'5(D *78
M
3
.` S
zZ
A
OE
PSYCHOLOGIE EXPERIMENTALE
t. JE F ET Ï~H IS M E
DANS L'AMOUR
occupent.
Seulement, dans ces cas nouveaux, l'attrait
du /s/M~.
de d'exammer
de s'm~rro~r. s<' dtss~<~tnr
en d'une famtHe
perver- naturelle de
présence
a donner il
sions, et qu'H y a un mteret majeur
cette fannUe un nom unique.
Nous arrivons ainsi a grouper ensemble un
t" Sansutnatres:
3'. Peliel"astes:
t* tnEerverUs.
~tce~~ p. 190.
LE FKTM~nSME M\S L'AMOt-R
.t~ ~f v.
/<~<.«*r, ch.
ET: f~ES DE PSYCH<~LO'H EXPÈRtMt~TALE
qui
h's empêchent de soutfrir rôdeur des roses ou
la présence d'un chat. ou choses semblables. ne
viennent que de ce qu au commencement de leur
vie ils ont été o~ensés par que!ques pareits objets.
ou bien qu i!s ont compati au sentiment de leur
mère. qui en a été otfensée grosse. L'odeur étant
des roses peut avoir causé un grand mai de tête à
un enfant torsqu'H était encore au berceau, ou bien
un chat (e peut avoir fort épouvanté, sans que
personne y ait pris ~arde. ni qu H en ait eu après
aucune mémoire bien que tidée de l'aversion
érotique
~f~A~e. t883.
PA~îS LAMOFR H
LR FÉTICtnSME
préfecture.
f.K ~KTt<H!~tE H\~S LAW~
d eHc.
!m ~r<'{nn~~ .~n.'
Ajon~nn 'pî'prt~ s~j'un'
mauc.
On des a robserv.t~on
remarquera présent ~ne
nn de ces chantent
pas simples enthonsiastes qm
autres.
!t É mttES PK :*SY<tttL~<.H-: KX~ERrME\T\LK
qn i! préfère
à tout !e reste, même à ~expression
de ta physionomie, c est main la vue d'une
le dont ta modincation du
Chez sujet je parte,
est peu que l'obsession
caractère profonde, parée
H a seulement une façon
n'est pas toute-puissante.
de fa~re ta cour à une femme: rien ne le
piquante
te ~ant: it s'adresse a une
désole comme quand
c'est comme s'ii faisant la cour a
femme gantée,
voiiéc. le gant est tiré. il n'a
une femme Quand
son de préditection. Le
d'veux que pour objet
et t'embrasser sont ses plus grands plai-
prendre
son attitude est. en
sirs. Il en résuitc que toute
celle d'un amoureux soumis ptutôt que
général,
cette d'un amant impérieux. Le goût qu it éprouve
du membre t'a
pour cette extrémité supérieur
déterminé a en faire une étude anatomique appro-
t~ KïrnES ~r psTttff.tF KXPFRt~E~r\LE
~t urande.
phtt.uL
s'adoum; a ~a chtromanctc n't'st
ti't-st pas
pas qti'il d
qn
v cr~te ma~ y trouve un
prétexte
beaucoup,
commode \')tr des mains de femmes et bs j
pour
etndter dans tours ptus pedts défais. j
A ce snjeL tt m'a encore mie de
comm'mtqué
être faites
ces ohservattons qm ne peuvent que par
un matade mtenurent. L'examen minutieux, d nne
t
main ne !ni e~t aussi a~reabh; qu'on pom'ratt te
pas
sexuelle chex M. PL la
L'excitation que produit
~ontemptation de robjet est. augmentée par t~us
t'oruer. Sur ma demande.
tes bijoux qui peuvent
ces a part. [te hn
il constate que bijoux. pris
deviennent Indin'érents an pomt
pas complètement
vue La vue <rnn brac'4et ia devan-
Je sexneL
et sa sttna~un An~-t'fotS..piand ~a
actut-Hc pass~
<'Lnt dans tout son dcv~oppcmcnt..
p~rvcrstOR
Id~~ éro~qne s~ présentait an malade spontané-
sans et sans qn'c~ fut sus-
ment. <Ht'n t'appotat
citée nue exdtaH~n exténenre PendanL
qn d
par
était a sa tab!e de travaiL resprit occupé par nne
étndc abstratte. tont a coup stir~ir dans
n voyait
son rima~e d'une main: ce n étatt nu~cment.
esprit
une ha~ucination. c'était une imairc fixe. obsé-
ressemblance 'm
par contiguïté. Pour que !e sujet
de a un attrait si
s'occupe rohjet pour h:quc~
faut qu'H y soit sollicité directement
prononcé.
ou par lit vue d'une
par un mot. par une gravure
femme.
<:ette distinction a été remarquée par quelques
aHénistcs dans révolution des idées nxes. M. Mor-
enfanL a a.de de
!a !a<~ue a son
v~ de couper
cuHëre.
les deux observa-
avons comme tvpes
Nous pris
éclairent d~ne
tions parce qu'eues
précédentes,
fétichisme d est
vive lumière un nenre spéc'a~ de
du d'une personne
c!air chaque'partie corps
que
fétichisme Ha-
devenir d'un spéciaL
rob;et
peut
était attiré vers !a
a étudié un malade qui
~m
fessière des femmes.
région
nous voyons
Dans les observations précédentes,
fraction du de sa
a une corps
ramant s'attaquer
ce fétichisme sans doute
C'est encore
bien-aimée.
curieux Fon voit se
certains faits que
qui explique
±: ÉTr~ES ~K PSY':UOL<mtE EXPÈRtXEXTALE
puisqu'it aime un
objet matériei, il doit pouvoir~
dans une certaine mesure, protongcr ~existence de
cet objet. C'est ainsi que nous expliquons ces faits
e~Ju~ .Mt~c. p.
~ti ÉTUDES t'E P~YrHttL'K.ïH F~t:HŒ~T\LF:
e'/tV~ .M<w/f.p.
LE PÉTtCmSME CAXS L AX<H R
*–
tinire
t
et pendant
~t
leur
-~t v~v~trt~
qu'ils portent,
respirent t odeur de t être bien-aimé. en couvrant
leur relique de baisers. » Chez ta peuplade de Cbit-
physiques de dégénérescence.
plusieurs symptômes
ÉTIRES &E PSTt:H<tLOGtE EXPÉRIMENTALE
!m para~ra dt~u'u~nsc.
Tout ce~ se comprend comme nne conséquence
de de rodorat sur tes au-
torque prt'domm:moe
mais sL r.~facdf en ardvc a ce point de
tres sens:
chez ht f~mme que d'une chose
ne tenu- compte
– on peut dire que c es!, du féttcht-me. n
rôdeur,
de de~re.
n'y n qu'une quesiton
fatts reunts sut~sent déjà
'Les
quetques jusqu'tCt
sentunent ba-
a montrer que ramour n'est pas un
se présente chez tous avec des caractères
naL qm
Chacun a sa façon propre d'amer.
umformcs.
comme de marcher, comme de
comme de penser,
!esouvent, ce que ron
respirer: st'u:ement, p{us
montre au jour. ce sont tes caractères spéct-
~rand
tes nuances mdtVtdue~es res-
uquesde!apassmn:
tent cachées au ptus profond du cœur.
de rôdeur, vient r~~
Après ramant
réumr sur ce point très petit
Je n'at pu qu'un
M. Dumas a décrit, dans
nombre de documents.
une nouvcHe intitulée 3~~
<
ETI DES~ f~E PSY< H~U~t.Œ EXPKRtME~TALE
t Dumont. p. !S!
191 -p'~m t'r
ThNo~·ie fiqtce de la ~e~n: if.ilitc.
scic»fi ~pt'nn'r
Pr<Mc<p~.<
Dûment. rAcortc
p~to~o~f.
xct<*M~M<*t. H. p. <!6t <'t
.«~<<
ob~rvatums ~n rut.' .<f
Xous trouverons phts !utn d'autres
rassoctKliun des tdées <'st htcn ptus nuuuteste.
<D
<
<-)
(!)
t-
0
U
c
<N
t0
'? 0
j c~
<D
So 3
0)
L- N
8 u.
.E Z
c
0
~0
c
0)
t0
n.
KTtttES PE PSYt'H~UM.tE EXPÈRtM~STALH
de sétectton sexncHe.
tes déviations de cet mstmct
de dans
n v a certamement beuncoup ~r~ndeur
coustdcré comme !e
cette de rmsUtict.
concepd~n
de !a de
vetUe à ta conservatK)!! pureté
ireme qm
du reste ne nous para~ pas
respëcc. L'exp~catton
ce est
mvratsemb~abte. Ma~heurensemenL sujet
causes du fétichisme.
CHAPITRE II
D.ms de fétichisme
tons les passés en re-
genres
vue jusqu'ici, le cu~e s'adresse à une fraction de !a
chate
mteuxcoQscrv. n~f r.
invohtp~: c <'sUHt~mt
f.nt.c. trnc chaus~re phis mi-
<'t. mieux
plus dnc
des rnb.ms. de dcnteHe. des .'hev~x
~mnc.
Bonjours ht m'dns
mieux ajnsLés. Je prefér.'r.us
~v.utt. p~s de t.unt c~ht. Avec su prertst~ri
jolie
Rou~mmar.tne {e po~L tmp~r~t~
hub~Ut-H'
de ce~. 'mnd n dtt .m u'v p.~
prédHecHoM.
de v.nnLe. m~sde vohïp~ Ce dermer
une atran-e
e~re oub! il servira d'tnLr.'dHC-
Lratt ne do~ pas
cudense à p~sie~rs
Lion a robserv~ioM suivante,
titres.
M. L. d"nt
s'a~itd'tm magistrat distingue,
ies con~dences ce ma!ade res-
nous avons reçu
sent nnea~ectiontonte particuHere pour les femmes
un certain coutume; ce costume moine
qui portent
national et moitié fantaisiste. est cetui qu'adoptent
servent de modèles. La
à Paris ks MaHennes qui
de ces costumes !a
seuievue d'un passant dans
une excitation assez in-
rue lui procure génitale
rori~ue de ce phénomène à
tense. n rapporte
lit à seize ans. et qui le bou-
une rencontre qn'H
il aperçut, dans rue trois
leversa comptetement
d'une ~chttante h~uté: ~t!~ ar<
jeunes Italiennes
MYCHULOUŒ EXt~RUtE~TALE.
ETLDES HE PSYCHOL~.tE EXPÈHtME~TALE
en t'examcn de
Essayons de faire. psychologue.
Les cas de
ces trois observations pathétiques.
nous venons de décrire appartien-
fétichisme que
à la même famitte: la diuérence
nent évidemment
on peut même
de leur objet apeu d'importance,
S'il fatiait classer tes
dire n'en a aucune.
quelle
morbides la nature de leur objet.
impulsions d'après
M. le remarque avec
it faudrait. comme trtey
faire de ta tendance au vol. de la kleptoma-
esprit,
et « Ce serait tomber
nie. un délire partiel spécial.
dans cette monomanie
dans le ridicule, puisque.
créer des sous-espèces, comme
même. il faudrait
observation de M. Lunier. où il s a-
le montre une
votait exclusivement des
~it d'une hystérique qui
MiHers: on pourrait donc ironiquement distinguer
la cocbtéaromanie »
maintenant à l'étude des causes, que
Passons
efUcurée dans te chapitre précé-
nous avons déjà
rhérédité reste, comme on
dent. Dans ce domaine
la cause des causes: c cstette qui pré-
Fa appelée,
où ta maladie de t'amour doit ger-
pare le terrain
à notre avis. n est
mer et grandir. Mais l'hérédité,
à cette maladie sa forme
de donner
pas capable
un individu adore tes clous
caractéristique quand
autre tes de femme, ce n est
de bottine, et un yeux
qui est chargée d'expliquer pourquoi
pas l'hérédité sur
leur obsession sur tel objet ptutôt que
porte
à ia rigueur que les
tel autre. On peut supposer
« 18~4.
G!ev, Rcr. philosoph.. j~nv~r
4~ ÉTUDES DE PSYCHOLOGIEEXPÉRIMENTALE
vation ma~trate
ces faits: C.~r~
Wcstphattappeite .r~
Chareot et
sens sexuel contraire,.
~y Ma~nan tous
Dans
te terme d-
emploient
..ttntcti.m J'"ne personne
it s .mit d'Me
tesc.s
m~m.. sexe. L-ob~rva-
les d.t
pour persoun.-s
Char~t est J-.uttant plus frapp-mte
don de t)
homme instruit. intt.H~ent. profes-
~it -rtm
se rendant compte
Je Faculté, p~bitement
~.n-
~-M une xr~Je pro-
.h. son état. et t-anatysant
fondeur. tt
de véntaMes ~'M
ces cas comme
On a considéré
un mot dans ses
en dit
M. Ribot.ui
tes dectare inexplicables..
~.<<<
dans [asexuahté
considère que
Westph~ contra~e
femme, et psychi-
.< une femme est physiquement
au contraire est phv.
homme, un ho.nme
quement
femme
homme, et
psychiquement
siouement
une compara.sou
est simplement
cette expression
.-Ue nous
nous souscrivons
titteraire, y parait
it ne faut )a
et brittante. Mais pas
ingénieuse
c~ cas. e)[e est radi-
ta tettre: car. dans
à
pendre
ue doit pas
fausse. Xous croyons qu'on
eatement
*a ta
ici une importance trop grande
attacher
ette-
c'est ta perversion
de ta perversion;
/<~<.
et non t objet.
même est te fait caractéristique,
qui
te malade. C'est ce que
elle entrame
vers lequel
haut au des perversions
nous avons dit sujet
plus
<SS2. numéros ft H.
t ~reA. <<< .V<m-
H KTÏDES DE PSY< n~UM.tE EXPÉRtMKYTALE
n.
;6 Érr~FS nE PSTCHOLOtTtE EXPÈRtME~TALE t
séchait. fbtouissant de
biancheur; il
tablier qui
s en empare. serr'~ les cordons autour de
approche,
se masturber der-
sa taitte. et s'éloigne pour aller
une haie. Ici encore nous trouvons une
rière
entre l'excitation génitale et un fait
coïncidence
ta comcidence se change en association
extérieur:
et l'association. étabHe sur nn terrain de
d'idées,
chez un dégénéré, devient tvrannique. obsé-
choix,
dante: elle déterminera toute l'histoire sexueUe
subséquente du malade.
Dans robservation de sexnaMté contraire pubHée
MH. Cbarcot on discerne bien qu'il
par et Ha~nan.
événement semblable. mais le
s'est passé quelque
fait est moins net. « Ma sensuaHté. dit te malade.
L-.un"r.~
.rnn.h~p~h~
R.r
~––
-r~- "r-
t.r~
L~v.
ot.~rx~n.n.T.n:v~
développent
~ous verrons !c fétichisme.
qu'hab~nettement
a rextreme. tend a produire !a
ï! est poussé
quand
C'est ce s'est réalisé pour Rous-
continence. qui
ses a joué avec
seau. D'après (;o~.
dès ses années, mais it est resté
ramonr premières
trente ans Encore a-t-d
continent jusqu'à passés.
faHu. mettre un terme à sa continence. que
pour
de Warrens. maman. te
lit bene M"" qu it appelait
et tui de
a part. proposât gravement
prît un jour
atin de t'arracher au périt de
te traiter en homme
lui donna huit réué-
sa Eite jours pour
jeunesse.
et. n'ait pas eu ta
chir a sa proposition: quoiqu'il
H chercha tout de bon dans
sottise de !a repousser.
sa tête. à ce raconte. « un honnête moyen
qu'il
d'éviter d'être heureux
encore cette sin~utiere prétention
Remarquons
se croire contre toutes les
de Rousseau de garanti
ie fait de sa H n avait
soutUtircs par perversion.
ÉTUDES T~EPSYCHOLOGIEEXPÉRFHEXTALE
< tt ~–_t
fort dangereuse à la vertu de celles qui en sont
J'ai donc fort peu possédé, mais je n ai pas
l'objet.
laissé de jouir beaucoup, à ma manière. c'est-à-dire
Voilà comment mes sens. d'ac-
par l'imagination.
cord avec mon humeur timide et mon esprit roma-
m'ont conservé des sentiments purs et des
nesque.
moeurs honnêtes.
Encore la même prétention bizarre à la chasteté.
« On peut juger de ce qu ont du me coûter de
t livre t.
C<M/<*Mto~. partiel,
ÈTr&E~ t~E PSTCHOU~Œ EXPÉRIMENTALE
on n en a pas
n invente pas ces choses-tà. quand
la ctef: d'aiUeurs t'anaiyse v reconnaît un grand
détails du fé-
nombre Je qui sont caractéristiques
tichisme amoureux, et que nous retrouverons tout
à t'heure chez d'autres ma!ades. Le grand mérite
de cette observation est d'être complète: rien n'est
laissé dans t'ombre tout est clair. tout se tient.
tout est ~oirique.
Avant d'aller au fond des choses. u faut faire
ignorés.
cette histoire de M"" Lambercier a eu
Cependant
trouve
pour épi!ogue une aventure que Rousseau
et comique. H raconte qu'en ~28 anait
plaisante
chercher des auées sombres, des réduits cachés.
inerte indiB~érent-d'une
racte personne. Pacte
par
par association d'idées, une
produira également,
agréable. Si racte est douloureux,
impression
comme la uagellation donnée par une main de
femme, il pourra également acquérir, T par une
association d'Idées. la propriété de paraitre agréable.
Alors, chose bizarre. le phénomène sera à double
face. Directement, la blessure faite par la main
aimée sera douloureuse et indirectement, par
association d'idées, elle sera voluptueuse: de là
ce double caractère, et contradictoire, du
opposé
même fait. C'est bien ce qui s'est passé chez Rous-
seau. S'il aime se courber. se prosterner, s'aplatir
devant une maîtresse adorée, s'il appelle les coups
d'une blanche main sur son échine, c'est que ces
divers actes,
quoique douloureux pour la sensibi-
lité physique et morale, ont acquis, par associa-
tion, la propriété d'éveiller la volupté.
De même tel malade adore un bonnet de
que
nuit, ou un clou de bottine, lui il adore la souf-
france physique causée par une femme. C'est une
dernière espèce de fétichisme, ce n'est pas la moins
étrange.
à ce phé-
Remarquons encore que ce qui donne
nomène un caractère à part, c~est qu'il réside dans
l'accolement de deux sentiments contraires. L'acte
douloureux en lui-même devient agréable non par
les idées accessoires qu'il réveille mais par les ~CK~-
à lui. Aussi,
MCM~ dérivés qui se sont joints la juxta-
position de ces deux sentiments opposés produit elle
LE FÉTtCHtSXE M~S L AXOFR <~
1
ïes marnes effets de contraste !a juxtapositton
que
rouge.
CHAPITRE IV
pensées
à la totalité de ta personne.
de ce travail d abs-
Pour bien suivre te propres
se dans 1 amour
traction il faut voir ce qui passe
le de départ de ces aber-
des corps inertes: point
dans ces charmantes Mes auxquels
rations est
l'idolâtrie amoureuse. dans la tendresse
donne lieu
les cheveux. les
avec ramant conserve
laquelle
de la aimée. Quand
rubans, mille reliques personne
ces choses inertes, il ne les
il couvre de baisers
son esprit du souvenir de la femme.
pas dans
sépare
reste soudée à la vue de ces objets.
Cette ima~e
d'abstraction n'est pas intervenue
Une opération
l'un de l'autre ces deux éléments
pour détacher
liés. maintenant que
.i intimement Supposons
avec un soui une
conserve p~ux
ramant, qui
blonds, un ~out spé-
mèche de cheveux acquière
blonds en et se
cial les cheveux généra!
pour
les collectionner nous avons vu plus haut
mette à
de mouchoirs et de fragments
les collectionneurs
Ce sont là des formes de transition.
de vêtements.
intérêt. Les sujets de ce
le
qui offrent plus grand
bien ces inertes comme
genre recherchent objets
femmes ont vues. mais ils
des souvenirs des qu'ils
aussi en eux-mêmes, en tant que mou-
les aiment
vêtements. Chez M. L.
choirs, en tant que
~0 FTT [tES DE PSYCHOLOGIE EXPERtMEVTALE
1 :;euutt~ et le
:=~r~ Ie faisaient "-nellre
ioutes celles 'lui
~d. L.
j.,
des tabliers
..M,
et ramant
toute une classe lrob.ieL5:
des tabliers blancs.
PSYCHOLOGIE EXPÉRMEXTALE.
~tf ÉrrDES ~E PSYCHOLOGïE EXPÈRtXEXTALE
de décadence. L'individu ne
d affaiblissement et
d'avidité les excitations fortes
recherche avec tant
son de réaction s abysse.
que quand pouvoir
un des caractères les
Il nous reste à signaler
du fétichisme amoureux. La con-
plus importants
ou la palpation de la chose aimée. que
templation ou un
de femme. ou une oreille.
ce soit un œil
est accompagnée d'une excitation
objet inerte,
si intense et surtout si agréable
génitale intense.
elle dépasser le
de sujets parait
que chez beaucoup
te coït. Cet amour
plaisir normal qui accompagne
a une tendance à produire la conti-
hors nature
disons mieux, il produit une impuissance
nence
On n a les ob-
de cause psychique. qu à parcourir
servations on y verra que la plupart
précédentes
sont des continents. l'amant de Fœil
des fétichistes
à trente-deux ans. encore
féminin est même.
Relisez aussi l'observation de Rousseau.
vierge.
robservation de ramant des tabliers blancs.
le fétichiste soit continent, quoi de plus lo-
Que
Ce aime, c'est un objet ou une fraction
gique? qu'il
vivante. Comment cet amour dévié, à
de personne
vicieuse, trouver une satisfac-
insertion pourrait-il
dans des rapports normaux? Donc,
tion légitime
voie de le fétichiste ne se repro-
par conséquence,
duira pas. C'est encore logique. car le plus souvent
sont des dégénérés, et renet ordinaire
ces malades
de la dégénérescence est la stérilité.
Mais il ne faut pas oublier que la continence
l'effet du grand fétichisme et marque
est seulement
ET! F~S &E PSYtH~LOGtE KXPÉ~tNE~TALE
ta présence du fétichisme.
soupçonner
L'auteur a fait subir à cette donnée première des
d'une très curieuse psychologie.
développements
à nous.
Nous n'hésitons pas à croire, quant que
son livre sur une observation vraie: mais
repose
comme son imagination d'artiste a sans doute mo-
du livre de M. A. Belut.
Les fé''chistes ont en générât un tempérament
page !0~.
Xous avons une tettre de Fauteur, que nous
appris depuis, par
ne nous étions pas trompés.
SO ÉTÏDES DE PSYCHOLOGIE EXPÉRIMENTALE
~our le baiser.
Pour tes fétichistes, la perception sensGrieHe Je
un même à la
F objet aimé cause plaisir supérieur
sensation sexuelle. M. X. sans faire un franc
nant érotique.
tout en faisant ces remarques, il ne faut
Mais,
? ÉTTBES &E PSYCHuLOGtE EXPÉRIMENTALE
HtCRO-ORGAtnSHES
–
CN CHAPITRE PEU COXXU DE LA P~YCH&LOGtE COMPARÉE.
– DtSTRtBCTIOX. –
DÉFtXtTtOK DES NtCR~-ORGAX~MES. LEUR
XÏCR~-OMAXMXES ~HtAt*X
1 ~arco~ Sporo~~rf~.
fn/T~wc~. .Majt~y~p~or~?.
Rhtz'~n'des 'tt't~rhu's.
CiU~. PIase~s.
H~Hozt'afRs. <~)'tdh's.
Sucenrs. Cho~non.t~Httés.
RadK~ure<. Sarcos pondes.
DtnoHa~e'tes.
MYx'~puruHt's.
CYStona~Ht~.
Mtcr"sp~ridies.
~t
LE SYSTÈME XERVEUX
ni
plasma.
K La des pseudopodes, un des pro-
production
blèmes les plus ardus. ne peut s'expliquer. selon
moi, que de la façon suivante. Toute masse
et spécialement les amibes, se
protoplasmique.
compose de deux parties. une couche enveloppante
ou cc~7rc. visqueuse et élastique, et un contenu
central liquide tenant en suspension des granula-
tions.
« Des l'apparition d'un pseudopode, il se manifeste
un courant de
liquide qui pénètre dans le pseudo-
et semble contribuer à son allongement. II
pode
est bien évident que le liquide est passif, qu'il ne
pénètre dans le pseudopode que parce que, pressé
de toutes parts. il trouve là une moindre résistance.
– Je pense que la substance hyaline homogène
(en apparence) du pseudopode est aussi une espèce
de hernie de l'ectosarc, se produisant par suite
d'nne diminution de la résistance élastique dans le
avec accroissement d'élasticité
point où il apparait.
d'une
ou de contractilité (pour moi deux modalités
même propriété) dans les parties de Fectosarc, où
ne se produisent pas de pseudopodes. La con-
tractilité ou la tension élastique de ces parties dimi-
nuant, revenant au degré primitif, le pseudopode
rentre dans la masse. Ajoutez à cela que. chez
une amibe de grande taille, l'~wœ~a ~CT~co/a, il
LA VIE PSYCHIQUE DES HtCR'ORGAXISXES ~T
d'organes du toucher.
Les cils vibratiles donnent aux Infusoires leur
et ont permis de les dine-
physionomie spéciale,
rencier de tous tes autres Protozoaires. On trouve
aussi des cils chez des espèces vé~éta~es à rétat
et chez les larves de Cœlentérés, de Mot-
jeune,
lusques et de Vers. Mais. parmi les Protozoaires.
les Infusoires seuls sont ciiiés. Les cils sont distri-
hnés de façon très différente. suivant tes espèces.
ses-
observ.. chez tes VorticeU.-s.sp.-ces
ce qu'on
cils que ceux qm servent
Sites qui n o~t d-autres
des .dimenk: le reste du corps
à la préhension
est nu. L
discuté sur ia valeur morpholo-
On a beaucoup
.tes cils vibratifes: plusieurs micro~raphes
.ique de
les cits dépendent uniquement
ont soutenu que
d enveloppe, et n ont aucun rapport
la membrane
Telle était, notamment. t opi-
avec le protoplasma.
fausse. Les
ette est comptëtement
nion de Robin:
de
ci's ne sont jamais de simples protou~meuts
leur racine dans la substance
la cuticule. ils ont
des orifices de la
ils passent par
protoplasmique: d une mut-
criblée
cuticule qui est par conséquent
trous. dans desobser-
titude de petits Ë~etmann.
suivre t-extrém~té des cils
vations récentes', a pu
dans t'intérie.tr du protoptasma
vibratiles jusque
observation sur les cits marpnaM
il a fait cette
vu de chacun de ces hts
du Stvtonychia: il a partir
immédiatement
une fibre Date qui s avance presque
sous la cuticule dans une direction perpendtcuta.re
ta médiane de
du corps: vers H~e
au bord tatérat
mises à nu,
les fibres sont parfois
la face ventrale.
Infusoire se vide de sa
le corps de cet
quand
tes tibres ont alors t as-
substance protoptasmique
voit dans cet e
tendues. Engelmann
pect de cordes le
une confirmation de t-opinton que
observation
est formé d'une ceUnte unique.
corps de t-infusoire
dissocier.
M. Balbiani sur un
Une observation faite par
infusoire cilié. le voir plus ioni
mouvement des cirres
h~ titres!, montre que
comme ce~L
nn mouvement involontaire
est pas
vibratile, avec !equ~ il a
des cits de repithéHnm
été souvent comparé, mais qu IL est parfaitement
tout comme le
soumis à la volonté de t'animaL
bcomoteurs des animaux
mouvement des organes
en
phis élevés orsranisation.
vibra-
deux rangées de cils
.< Le /)~~ porte
assez forts, transversalement
ti~es é?aux. disposés
forme de deux ceintures ou
autour~u corps, sous
de sa périphérie
reste t ani-
couronnes. Sur tout
de cils. mais sa double
mât est entièrement dégarni
sufnt exé-
ceinture vibratoire lui amplement pour
les rapides et
cuter dans l'eau les évolutions plus
il na~e aussi faci-
les plus variées. Non seulement
et à reculons, mais la progression
lement en avant
d un
dans les deux sens est toujours accompagnée
de l'animal autour
mouvement de rotation rapide
comme cela s observe
de son axe longitudinal,
infusoires à corps cylindrique.
aussi chez d'autres
cils toujours de con-
Les deux rangées de agissent
la locomotion, et c'est la direction que
cert pendant
étudié H.
~< qui :t été bien par Maup~s. possè-
dent à la fois les deux genres d'appendices. les cits
elles cirres. Les
premiers. qui couvrent la surface
dorsale de t'animai. sont Sus. très serrés et animés
d'un mouvement vibratiie rapide et sans repos. Les
la face ventrale, sont espacés:
cirres. qui recouvrent
de plus, ils ne vibrent rapidement; leurs
pas mou-
vements sont lents. et lorsque t'infusoire se déplace.
on tes voit se porter successivement sur la lame de
verre et s'v appuyer. à la façon d un pied. pour
faire avancer le corps. Lorsque ranimât demeure
en les cirres sont absolument immobiles.
place,
tandis les cils continuent leur mouvement
que
vibratile. Cette observation. qu'ou peut é~atement
faire sur les Oxytricnides. montre que les cits
vibratites sont les organes du mouvement involon-
~nose sommaire.
Le Stentor a un aUongé. étar~i en avant
corps
en entonnoir. et pouvant se fixer par son extrénuté
Le bord de son péristome est recou-
postérieure.
vert d'une zone de cils vibratiles disposés suivant
ÉTUDES DE PSYCHOLOGIE EXPERIMENTALE
tt4
un péris-
au-dessous de retraitement régénère
tome sembiabte à celui du segment supérieur; puis
seconde vacuole contracte, et bien-
il se forme une
deux animaux
tôt les deux serments représentent
tous leurs organes. Cepen-
complets. qui possèdent
continuent à se trouver réu-
dant. tes deux Stentors
certain un pont de subs-
nis un temps par
pendant
du ou s'est fait
tance. situé au niveau point
ce de substance s'ammctt peu
rétrangtement: pont
devient aussi ténu fit. 'Fig. ~.)
à peu, et qu'un
tes deux Stentors réu-
Or, Gruber a observé que
montrent une
nis ce pont de protoplasma
par
leurs mouvements; ils se
harmonie dans
parfaite
en même dans te même
dirigent toujours temps
est nécessaire, car ta
sens; et cette harmonie
dans leurs mouvements suffi-
moindre contrariété
lien qui tes réunit.
te faibte De ptus.
rait pour briser
battent à Funisson. Pour ex-
leurs cils vibratiles
cette concordance entre tes mouvements
pliquer
ta
des deux animaux. Gruber suppose que toute
de leur joue te rôle d'un sys-
masse protoptasma
tème nerveux diffus, qui a pour euet de régulariser
III
tn-
renciation. nous ne nous y arrêterons pas
au ~tau-
fusoires appartenant genre ~~c~~M
à leur extrémité une tondue
pas) portent postérieure
M. considère comme un-
soie rigide. que Maupas
tactile. destiné à avertir ranimai de rap-
organe
des autres Infusoires.
proche
de t'organe vi-
Nous parlerons plus longuement
été de nombreuses études, dont
suel. quia l'objet
sont toutes récentes et intéressent
quetques-nnes
haut la physiologie et psycho-la
au p!us degré
L'œi! est de tous les organes des
logie générales.
te premier. Ou le ren-
sens celui qui s'est diuérencié
tant au
contre chez des organismes appartenant
animal. Tandis que ces
rë~ue végétât qu'au règne
êtres ne paraissent aucun organe
petits posséder
sa structure a ta réception
spécialement adapté par
tactiles. olfactives ou gustatives.
des impressions
tache ocu-
un grand nombre présentent. dé.ià une
un organe diuérencié. servant à ta
laire. c'est-à-dire
vision et ne servant qu a cela.
d'abord de t'œil des Proto-
Occupons-nous
zoaires.
te des Flagellés, et
C'est surtout dans groupe
les cotorées en vert
chez espèces
principalement
les Eugtënes). ron
par la chlorophylle (par ex. que
tt r tt
taches ocuHformes dans des espèces à chiorophyiïe
de la famdte des~n-
M"soire ciï.é
~<~< < tnuned.ate-
o~e visuel semMabte.
JiscnL-tts dans
.n-i.re de la ~c~rc.
°L en
tr..ve un. tache ~re
~.r ~e dan. ta
rentrant eviJc.nmcnt
J-na. intense,
M. Ehrcnber. non~e.hez
~1. Je cène.uc iuc·h~·
tin ··it uu unt· n. -a.-h.
e.pte..n
etenlpEe.
les f~ P hrvo ~t~·ues. par
~~hrvo.i..ncs. tache nous
de c.-tte
oculaire. La si~tication
Elle était souvent
inconnue.
restée con~~ment
celle des Ophry~enes.t parfo..
~ompa te qn..
elle un corpuscule très tr.u~
on J ~na~erriere r es-
faisait naître involontittreinent dans
parent. 'lui
ne pouvons etbpen-
F- :E Cette idée-
trop d~ilnportaEtee
dant pas a~olcEer res-
I'~=r~=~~ aussi
r~–– P~M.)-"
en arrière de
nous ne conttatisaons pas
temps que de pe~c'evoir les
nerveux susceptible
lui un
=~~T~ a j acwiE
»
Impre5~)nS, être ~i'uu~~
parait
E~ et
La coexistence d7tin pi~ment
prudence exagérée. caractériser
~?1 a.np~ent pour
~n n sus-
i1. nerveEta
Ycsuet. lct~cut E'app~treiE
un ur~aue
–t t
LA ~UTH~TIO~
ï
Reeherc~ d.
r?!at.fs a ta r~p~rat~n.
Phénomène psvchi.tnes
de ta put.~factiun. <an.,n
par Bâcleras
ru~ene
d'EH~e!mann.
r~atifs a ta nntnt.~ La
Phénon~nes psychb~s ~Hucun~
~< L.-s chr.t.na~ph.~s.
~.tatc hntophvnq~
ta ~i
Co.nc~cc entre pr.~nc. an
ctt~natophu~.
"ntn. t hn-
Cumparat-n
et. ccHc de panent chturuphytu~n.
ft te P~-an~Ma. La ~utnn~ par ~m.~ ~'pr~
.'t~nc .rrn.
an.tnat~. ch.~x .<
La Xntnnon
~hvt~uc.
.t~ at~uents chez rAmt~. ch~
PreheL~n FA. nnuphrys..h~
t'Ac: ~p~~ M.
~Monade. ch..z
.t~at.~nts. ~t.
chotxd.' prétérenc. Capture L~ Lt'
Le~ CH~ ..hasse~-s.
tourbi!tun. ~nte.
.te detense t .L
M~M~ M.<K~. Les m.~tvcments
tH
tV
11
Il sera nécessaire
de parler avec plus de détails
de la psychologie de la nutrition.
Le mode de nutrition des Micro-organismes n est
pas uniforme, ce qui ne doit pas paraître étonnant
lorsqu'on saitque ce groupe immense est formé
d'êtres hétérogènes qui n'ont pour caractère com-
mun que la petitesse microscopique de leur corps,
et la simplicité de leur structure. On peut distin-
guer sommairement trois types principaux de
nutrition
~.<R~OR.S~KS
VIK PSYCH~'K~S
1-
en d'autres termes, se nourrissent comme tes végé-
~omme le
sans pigment chtorophyitt.'n.
tophores.
fonctionne. Le
P~ l'appareil digeste
~z est même un animât très vorace. Remarquons
ne présente pas de taches
aussi que le P~MC~
verte; et il non a du
oculaires. comme l'Eugène
car il besoin de rechercher
reste pas besoin. n'a pas
de ~amidon. Tous ces
la lumière pour fabriquer
faits s'enchaînent.
ont constaté l'intluence de
Divers observateurs
verts des deux
la lumière sur les organismes
de lumière les attire. un
rë-nes Un certain de~ré
les repousse. M. Strasbur-
de~ré plus considérabte
il v a années des expériences
~er a fait quelques
des vertes vers
suivies sur les mouvements spores
vu dans t'inténeur des
la lumière. On a même que.
de exécutent des mou-
cellules. les grains pigment
sous t'inHuence des radia-
vements et ~orientent
tions solaires.
La nutrition par endosmose. ou saprophytique.
la surface
L'être se nourrit en absorbant par toute
contenant des de
de son les liquides produits
corps
ou d'animaux. Les
de végétaux
décomposition
se rencontrent dans les eaux
êtres saprophytiques
infusions. Ce mode de nutri-
ou dans les
putrides
au de vue qui nous
tion peut être considéré, point
te plus simple de tous: il comporte
occupe, comme
de la nourriture. mais il
une recherche
peut-être ame-
n'exige de mouvements appropriés pour
point
dans un appareil digestif quel-
ner ta nourriture
conque.
r~ ÉTUDES DE PSYCHOLOGIE EXPÉ!!tME~T\LE
Au moment où ce
sorte d'envetoppe à la proie.
distance de la cettme.
arrive a une courte
corps
t~ ETUDES DE PSYCHOLOGIE ESLPÈRtXEXTALE
son activité de ta
psychique rapprochement
au moyen du ila~ettum 2" formation de
nourriture
la vésicule va au-devant de t'aHment. quand
qui
ceiui-ci se rapproche: 3" absorption de Mment.
t* 1 t–
An sujet de la préhension des aliments la
et de
nous ne
recherche de ta nourriture par tes Ciliés.
mieux faire que de reproduire intégrale-
pouvons
ment une note que M. E. Maupas a bien voulu
nous envoyer. Nous lui avions posé deux questions:
r les Ciliés chosissent-ils leurs aliments? 2" dans la
recherche des proies vivantes, tes Ciliés dits chas-
seurs font-ils une véritable chasse, comprenant la
de la à distance et la poursuite
perception proie
volontaire de la proie. dans les détours qu'elle fait?
avoir recouru de nouveau à l'observation.
Après
M. E. Maupas résume son opinion dans les lignes
suivantes
« Les Ciliés, au point de vue de la préhension
des aliments, peuvent se diviser en deux grands
Z.o.cop~y~M?~, r~L?Mj9~
Voici comment ces animalcules attaquent ta
dont ils se nourrissent. Its s é!anceut
proie vivante
sur leur victime et lui enfoncent dans le corps tes
dont ils sont armés; la victime s'ar-
trichocystes
rête aussitôt, et le chasseur la saisit et Favaie.
P<6. T. – Didinium Mc~ttftntt grossi deux cents fois environ. La Sgore repré-
sente un Didinium s'emp&Kiat d'un ~araBt~etMBt aurelia. On aperçoit autour
de la Paramécie les filaments urticants décoches par le Dt~MtOM; et la Para-
mécie. déjà saisie à t'aide de rorgane tingaifbrme de ce dernier. est gradcet-
lement attirée vers t'Ottrertare buccale (d'après Balbiani).
M~MMM.
Le nous apprend M. Balbiani, n attaque presque
le Parc~TM'ctM~t ~M~cr'a~ qui se distingue du P. aureiia
jamais
par sa coloration verte.
t56 ÉTUDES DE PSYCHOLOGIE EXPÉRFMEXTALE
III
IV
IV
PSYCHOLOGIE
BXPÉ&OtEXTAM. iO
CHAPITRE III
LA FÉCONDATION
I!
gaison apparaître.
Nous n'avons point le temps de tracer Fnisto-
J~ Ê T rernotre description.
=~~x~~ Lansrnre Acorres-
~5:~1 pond an début de Ia
~l ~j~ conjugaison; chaque
~? animal estreprésenté
2 i a~vec sabouche (~ ses
§~~ §i vésicuiescontractiles
*ii.= multiples (f. c.). son
iJ~ noyau f~L et son nu-
cléole nu-
~~i~
T&i ctéote va être le sië~e
~S- ~.c
Entre la B et la figure C se
régression. figure
des phénomènes de la plus hante impor-
passent
sont encore sujets à
tance. mais qui jusqu'ici
Voici le fait aujourd'hui paraît le
contestation. qui
les deux animaux conjugués
plus probable;
une des provenant de la divi-
échangent capsules
de sorte que lorsqu'on arrive à la
sion du nucléole,
du par ta figure C.
phase phénomène représenté
en
on est en présence d~un animal qui contient,
outre du noyau, deux segments nucléolaires rap-
il en était de même dans la 6g. B;
prochés~
deux segments nu-
chaque animal possédait déjà
mais ces provenaient de la divi-
cléolaires, segments
sion du nucléole en propre à ranimai.
appartenant
tandis que dans la ngure C, par suite de réchange
enèctué, un des segments nucléolaires appartient
et l'autre de
en propre à chaque animal, provient
son conjoint.
observations
M. Balbiani, qui fit les premières
d'nne étude si délicate et si
sur ces phénomènes
d'abord que les deux segments
complexe, supposa
nucléolaires rapprochés qui ont été représentes par
la figure C, provenaient de la division longitudi-
nale du nucléole échangé entre les deux conjoints.
Dernièrement, M. Maupas a proposé une autre
II
unique.
L'ovule se présente sous l'aspect d'une petite
entourée d'une enveloppe
sphère microscopique,
formée d'une masse de pro-
(membrane vitelline),
contenant un noyau
toplasma granuleux (vitellus)
et un ou plusieurs nucléoles
(vésicule germinative)
Les spermatozoïdes ont, chez
(taches germinativcs).
les vertébrés, un aspect bien dînèrent ce sont des
lobules du sang.
Quelle que soit leur forme. les éléments sexuels
vivent comme de petits organismes indépendants
de l'individu dont ils dérivent. Le fait est frappant
en pour l'élément maie. le spermato-
particulier
zoïde, qui conserve sa vitalité un certain temps
varie
Ce selon les
après son expulsion. temps
Tandis que chez la truite, les spermato-
espèces.
zoïdes expulsés de l'animal perdent dans l'eau leurs
mouvements au bout de quelques secondes, ceux
de l'abeille, dans le réservoir séminal de la femelle,
continuent à vivre pendant plusieurs années. Les
éléments séminaux des mammifères demeurent
assez longtemps dans les voies génitales
pendant
de la femelle. M. Balbiani a trouvé des spermato-
zoïdes vivants dans les trompes d'une
lapine vingt
heures après le coït. Ed. van Beneden, Benecke,
Eimer, Fries ont vu que le sperme conserve ses
dans F utérus des chauves-souris pen-
propriétés
dant plusieurs mois.
Un autre fait bien digne de remarque, c'est que
<
à suivre. Cette
qui lui trace la direction hypothèse
est assez vraisemblable: elle a été émise parStras-
le
dans liquide d'un petit verre de montre
trempent
où Fou a p~acé de nombreux spermatozoïdes. Dans
ces conditions. il ne tarde pas à se produire des
w~ ttt*t~
Au même moment. l'organe femeHe. l'archégonc.
s ouvre et émet une substance mucilagineuse qui
doit contenir de 1 acide malique ou un ma!ate. car
ces corps sont {a substance excitatrice spécinque
des spermatozoïdes des Fougères. Grâce à une
goutte de rosée qui tombe sur le prothaile, les
nagent et se rapprochent de
spermatozoïdes
l'ovule femelle. qui les attire en agissant sur eux
allemande, p. KM.
Consulter Ribot.P~cAo~o~
t.*
1::
pSTCaOt.06tE EXPBBMEXTALE.
~06 ÉTUDES DE PSYCHOLOGIE EXPÉRIMENTALE
du sucre de canne.
CHAPITRE IV
entière dans
les phénomènes vitaux de ces êtres.
on a attribué au protoplasma le
Depuis longtemps,
mouvement, ta sensibilité et la préhension des ah-
de croissance. C'est
là. croyons-nous, une conclu-
sion trop générale, ainsi qu'on le verra ptus loin.
Dermërement, M. Balbiani a repris ces expé-
riences de division artincieMe, et, tout en confir-
mant dans leur ensemble les résumât de Gruber sur
expériences de Gruber.
M. Balbiani a voulu s'assurer de ce qui se pro-
Fêtât t
duisait quand on opère la division pendant
de conjugaison.
On sait que la conjugaison a pour but de rem-
usé. qui a perdu ses pro-
placer un éiément ancien
par un élément de nouvelle
priétés physiologiques.
formation provenant d'un noyau d'attente (nucïéoie Ï
entre les individus conjugués. H s'agissait
échangé
a perdu sa
de voir si le noyau qui va disparaitre
propriété régénératrice. Chez les Stentors, pendant
la conjugaison, cet ancien noyau se disloque. ses
t
servéo le sans noyau contient la
quand fragment
bouche; la bouche insère des aliments si l'on donne
au Cyrtostome des grains de fécule de pomme de
terre, dont il est très friand, ce fragment sans noyau,
mais muni d'une bouche, avale ces grains et sen
bourre. On ne sait pas s'il les digère.
Voilà ce que l'on observe dans les premiers temps,
et Gruber a eu tort de s'arrêter là.
Au bout d'un temps variant entre le troisième et
dans le fragment des
le cinquième jour, on constate
altérations de structure qui sont probablement sous
l'influence de l'absence du noyau. Une des premières
altérations est une disparition de la différenciation
entre et l'ec-
que nous avons signalée l'endoplasme
toplasme. Les granulations sombres qui remplissent
l'intérieur du corps se concentrent au milieu en
laissant libre la partie périphérique puis ces gra-
nulations se dispersent et arrivent jusque sous la
cuticule, ce qui indique une déliquescence du
La couche des trichocystes s'altère et dispa-
plasma.
raît. Toutes ces altérations résultent d'une véritable
jours au plus.
~20 ÉTCDES t~E PSYCHCLOt.ïE EXPÉRÏMEXTALE
puis il se désorganise.
Ce sont là des faits extrêmement complexes et
est difficile de résumer dans
au il par conséquent
une formule.
Sans doute on ne peut pas considérer le proto-
comme une matière inerte; mais ce qui
plasma
c'est le reçoit du
parait probable, que protoplasma
la communication, la délégation des proprié-
noyau
tés physiologiques le noyau est en quelque sorte
d'un noyau.
tozoïde. qui a la valeur morphologique
il reçoit de ta mère non seulement le noyau femelle
(vésicule ?erminative~. mais encore te plasma vite!-
lin de revote: or. comme l'embryon ne présente
moitté un œil
moitiés. tandis que Fantre acquiert
nouveau, formé de tontes pièces: it ~n est de même
du protoplasma.
On comprend la raison de ce mode de multipli-
COXCLUSYO~
FirritabiHté ceiïuiaire:
est
Le monvement de réponse à l'irritation
à!excitaiion:
proportionnel
Le mouvement de à l'irritation est
réponse
d'autant fort. pour des irritations épates, que
plus
de la cellule est moins stabte. autre-
FéquiUbre
ment dit d'autant fort que la ceUute est plus
p!us
excitable
La a FuTttation est un mouvement
réponse
latente très
en forme d'onde. qui a une période
brève, une d'ascension assez courte. et une
période
de descente très ~on~ue
période
6° Le mouvement de la cellule à l'irritation est.
!uts
hypothétiques. mais bien plutôt des expériences
particunërcs :rénér:t!isées et étendues au proto-
plasma non dinerencié. [! convient de remarquer
qu on n est pas encore parvenu. :m moyen d expé-
riences directes. a saisir sur le vif les lois de
rirritabittié du
protop!asma non dnférencté. Les
t* t* ~t ~*t t~–~
soit dans ht recherche de t aiiment. soit dans
c:tnt
de conjugaison. Ce choix est un
tes phénomènes
on pourrait le prendre
phénomène capital:
ta caractéristique des fonc-
comme représentant
tions du nerveux. Ainsi que Romanes
système
bien v~t. te pouvoir de choisir peut être consi-
Fa
déré comme te critérium des facultés psychiques.
Atiant plus loin. nous pourrions
dire que ta sélec-
tes de ta cellule nerveuse.
tion résume propriétés
rirritabitité résume tes propriétés de
de même que
ta cellule musculaire.
auteurs ont te mécanisme
Les d'expliqueressayé
On a prétendu t'éctaircir en disant
de ce choix.
était fondé sur une relation entre ta compo-
qu'ii
sition de la cellule qui choisit et ta com-
chimique
du qui est
position chimique corps quelconque
choisi.
Ce sont ta des
explications purement verbales.
Sans doute, la faculté de sélection dont le proto-
~f r~t~ t
M. Richet critique
~–'t' t ..r~~tr~t
1 emploi de
f!~ cette
<*<%H<* ft~nrRSStfMI*
expression
mais il te fait en substituant à la définition ancienne
sa
<*
forme:
–t
et. de ~t.~c'
p!us. an bout
trt t~ftttt
il ne ré~uiarise pas
son soustrait à
d'un certain t~mps. protoplasme
rintiuence du noyau. subit une désorganisation
Ces ont été faites non soute-
com~ète. expériences
animaux, mais sur
ment sur des Micro-organismes
des cellules végétâtes. Elles prouvent rimportance
dans la ceiïute. et rendent
primordiate du'noyau
!a même. rexistence des cellules dé-
douteuse. par
de noyau.
pourvues
toute ceHute renferme. très vraisem-
Puisque
deux éléments distincts. ditférenciés.
btabîement.
et le qui n'ont ni la même
le protoplasma noyau,
ni la même constitution cm-
structure physique.
fonctions on
mique. ni les mêmes physiologiques,
serait fort difticite de trouver à
comprend qui!
citerun seui exemple de cellule simp~e, homogène.
ni le ni le
H convient d'ajouter que protoptasma
noyau. considérés chacun à part. ne sont des subs-
Nous n'avons pas besoin d'é-
tances homogènes.
toutes les recherches qui ont été faites
uumérer
seulement que le proto-
sur ce point. Rappelons
constitué. au point de vue morpholo-
p!asma paraH
deux substances. une substance semi-
gique. par
et une substance plus solide,
liquide homogène,
suivant tes auteurs, tantôt ta forme
présentant,
libres. tantôt la structure d'un ré-
de filaments
seau.
Il est donc impossible d'admettre aujourd hm qu d
des cellules homogènes, à moins de revenir à
existe
de sur te sarcode. Il n'existe
la théorie Dujardin
LA VTE PSYCHtQFE DES MtCRO-~Rt;YS~ES
CHAPITRE PREMIER
II
[ïi
de nous
i.–Le monde (Fumages que chacun
dans son a ses lois comme le monde
porte esprit
~0 ÉTCDES DE PSYCHOLOGIE EXPERT EXTALE
tt n~ te
t~ wrr~
r~rr~ o~s. comme ceta
commf cela
etif nR p<s.
..ntre tes mains.
mais ctte en aura t ..iee.
arrive chez t-h.-pn.tiqne.
mentaie. D ou vient donc ta dif-
présentât. te
ces deu~ rés.~ts? O'.u que
~de ~nt
à une haHuc~aU..
même mot donne t hypnotique
normal une s.mpte tdee
et à t'mdtvidu
aUcguer que t-hypno~e
poornut
et que toute idée
.uiet hvpere~citabte 1.101 ce e
devient baHacinatoire parce qae
sn-ëre c~
son ~mum d'enerpe.
de~ atte~t
Il ne~s fantpa.
ra~oa n'est vraie quen parh..
causer avec une
croire qa-.u ne puisse pas
hypu~
~s
donner des baHucmat.ons.
~ue sans tui
maintes fois échange
avons pour notre part
ce des
pen-
teur demandant qu tts
Mées avec les saiets.
s'ils se sonvenaient de
saient de tels faits, dans le
~e~
nous nommions
nement tes .t~ets que
ne devenaient pas ne-
de notre conversation du
haUncinatoires. L-etat organique
~airement
donc pas comptetemen
som~ambute n-exptique
souvent
un mot peut rhaUuciner. puisque
comment
ce mot ne t'haUncine pas..“ une
effet. lorsqu'on v eut produire
C'est qu'en
hattuctnaLn. U ne suffit pas
dit dit
au somnambute: qui suggestion
ta ~rma o~
il vent que
L'opérateur, quand sugges
et accentuer la sugge.t on
réussisse, doit répéter
tout individu q.u veut en con
.bsotument comme
autre doit insister et répéter ptus.enr
~nl un
ators même qu d ne trouv
~es mêmes paroles
2H É ËTfnES HE PSYCH~t'ÏE ~~PÉRtMH?tT\LE
magnétiseur.
à la scnsibtiïté é~ctivc
Remarquons l'appui que
se développe surtout à la !ongue. par la répétition
des expériences faites une seule et même per-
par
Un nouveau venu qui endort un sujet n ar-
sonne.
rive parfois se faire à grand'peine:
qu'à supporter
le boude et peut même lui résister avec
le sujet
toutes tes marques du dégoût. – Ennn. quand plu-
ont l'habitude d'endormir un
sieurs personnes
ce endormi par l'une
même sujet, sujet. quoique
d'eUes seulement, garde une certaine sympathie
250 ÉTUDES DE PSTCHOLOCŒ EXPÉRIMENTALE
portrait le d'une
qui opère. exemple.
par lorsque
le modcte. Bien que toute asso-
personne rappelle
ciation d'idées soit formée à la fois par ressem-
ail-
blance et par contiguïté, comme je t'ai montré
leurs. tes auteurs it n'en est pas
après anglaise
moins certain comme le moment important du
que.
être soit une ressemblance, soit une
processus peut
relation de contiguïté, il est tégitime de distinguer
le sujet
qu on lui fait regarder un disque rouge.
donne un chiffro très supérieur à son chiure nor-
mal la vision du
rouge augmente temporairement
l'intensité de sa contraction musculaire.
J'ai voulu rechercher si cette même exaltation se
manifestait dans les images mentales. Après avoir
récité des vers à des sujets en somnambuhsme, je
les réveillai et leur demandai s'ils en avaient gardé
souvenir ils étaient alors incapables d en
quelque
dire un mot. Je les priai ensuite de regarder atten-
tivement un disque rouge. et. au bout d une mi-
nute ou deux. ils se rappelaient en hésitant quelques
des vers que je leur avais récités. Leur
fragments
mémoire était donc augmentée par excitations
Le même fait s'est présenté à moi
périphériques.
sous une autre forme. avoir constaté sur trois
Apres
les nommés W. Gr. et que la vue
sujets,
de la clef à laquelle attaché une su~e~ion de
j'avais
sommeil était devenue je leur iis regarder
inefficace.
un disque ron~e. puis. sans tes endormir, je leur
fis reporter les veux sur la clef: aussitôt, ils tom-
bèrent en somnambulisme. La sommation fut si
disque; aussi,
quand elles ne voulaient pas uccom-
HXTEXStTE DES LMA'~ES XEXTALE~
La
c.~ d~.b. clp '~I OIL"e.
-à la Reflls
R'istam. -lui sll,~r ,tl!!1!~stJon.
P~ ~r.
r~r ou une
t; L <n peuL
pe~c
échoue.
ge&tic~ sunp~e
d forme négative.
suggestions
tV
des muscles
A~tbnssemcntJes ~ages par
~p~esu~-ee
du aourcti.
maintenaiHé!.udier retîacement
4 – XousaHons
les s'etÏacent
ré~t aormal, images
de/Lmages. A
~H ÉTUDES DE PSYCHOLOtttE EXPÉRi3tE~TALE
suggestion.
~n a remarqué que certa'nes hallucinations
données aux sujets subsistent plus ton~temps que
d autres deia tient à plusieurs causes, à la nxité de
point de repère, a Fêtât mental du sujet, etc. Mais
on a ouMié une intlueuce qui atfaiMit beaucoup
les suggestions ['hypnotique baHuciné parle de
son hallucination à ses amis it leur demande s'Us
voient tes choses comme lui si on se moque de lui.
il est averti que ce qu it voit est une hallucination,
et dès iors cette hallucination s atraibit. Quand Fopé-
rateur a te soin de mettre pour ainsi dire l'halluci-
nation sous ctef. par exemple en gardant le carton
ta suir~estion muscutaire de ta
pouvait supprimer
G. étant en somnambulisme. je t'avertis
catalepsie.
en catalepsie. et que
donc que je vais ta mettre
dans cet état sa n-rure r~st~ra imp ~ssibte. quels que
La
soienttes mouvementscommuniquésasesm.nns.
à rinjonction. sou-
malade, au lieu de se soumettre
tient qu'elle
ne pourra pas v obéir parce qu etie p~rd
la catalepsie après avoir tntte
conscience pendant
morate et Favoir en appa-
contre cette résistance
vaincue, nous .mire la catatepste
rence passons
étant nous essayons de donner des sn~es-
produite,
et elles réussissent admirable-
tions musculaires,
si aucune contraire n avait
ment. comme sus~estion
été donnée. L'échec était complet.
de nouveau la malade en som-
~ous pbn?eons
est très éveittée pendant son
nambulisme." C. qui
nous de
sommeil qu'on permette raccouptement
demande si
ces deux mots. nous spontanément
notre su~ion a réussi. Xous repondons qu cite
et que. sa catatepste.
a eu un ntein succès, pendant
suspendu ?
On peut même i'expérience plus loin et
pousser
paralyser par suggestion au pointte muscte
qu il
ne répond plus à un de ses excitants les plus éner-
te problème sans le
faction d'arrêt? Kous posons
résoudre.
d'obtenir par ce procédé
~'n'est difficile
pas plus
citons
une anesthésie qu'une paralysie
po.e un petit objet.
d'anesthesie systématique: je
rou~. en disant ta
an crayon, sur te di~e
n. voit pa.. -P~
malade de pens. r ,n eUe est.
p.ns~ t ..Djet
en riant que c est impossible,
visibte. Mais. sur notre demande
devant eue. bien sur le
un moment t.- crayon posé
elle regarde
ne voit pas. e~
qnette
disque. en s~in.nt Très
ranesthésie surprise. ta
bientôt apparait.
te crayon et ne par-
malade cherche en tâtonnant
so.t devant ses
te saisir. bien qn :t
vient pas a
veux.
haut contrac-
\oM avons vu plus qu'une
détermine une sorte de dynamo-
ture du sourcil
Si on impose an sujet par su~
génie générât.. mouvement, on
de ce même
~ion une paralysie
Le sujet, au réveil. éprouve
obtient un effet inverse. en in-
d'étonnement. sans pouvoir
un sentiment
d'assurance. il se trouve
il
diquer la cause; manque
se
il dit franchement qud
changé; quelquefois, son
a b~e;
~ête'saforc dynamométrique
réaction s estaonge.Que
temps de physiotog.que
mentates? Eties suiv ent
deviennent ses images
Ce nous a paru le plus
l'affaissement générât. qui
la mémoire diminue.
caractéristique, c'est que
des idées. consi-
8. La toi de l'association
c.n-
dans ce qu'elle a de plus générât,
dérée
KTI'DHS DE PSY.'HOLO<HE EXPÉKt~EXTALE
La
question serait <ie savoir comment se fait cette transmis-
sion. si c est par des modiScations dans !a ctrc'dution du san~
ou par un phénomène purement nerveux.
f.'t\TK~StTE ()ES nt\KS ~K-\T\t.~
d'anesthésie Lnc
des s\stemat~:ie.
su~estions
on lui afnrme ne
malade étant endormie, qu'ene
M. X. à t'expérience: si ht sug-
voit pas présent
bien donnée. elle réussir alors
gestion est peut
est une connne de la
même que M. X. personne
années. Au réveiL ta
malade depuis plusieurs
la tantôt
malade ne voit pas personne désignée
ne la voit du tout tantôt elle la voit sans
elle pas
Si alors on lui demande des nou-
ta reconnaître.
de M. le plus souvent elle reconnaît
velles X.
ETT&ES DE PSTCHOLOKtE EXPÉRt)!E~TALE
ta
MYCHULCGtE KXPKtUXEXTALE.
LE PROBLÈME HYPNOTIQUE
de rhvpnose.
de., méthode. Les signes p~~siqties
Questions Une- question pré-
entre la Salpètriiare et Nancy.
Contr.>vprsp aVt': rexcitation
La su âestion dans ses rapports
judicielle.
Les périodes hypnotiques.
périphérique.
Ht
~~ch. ?~-
~BmetetPéré. Le Jf~
ra~ M~~M(t<m.
280 ÉTUDES DE PSYCHOLOGIE t~PÉR!XEXTALE
r.
vés les de la Salpètriëre. et
par expérimentateurs
mes par les expérimentateurs de Nancy;
2" Les dangersc de t'auto-susrsrestion; c
L La
principale question qui divise la Salpê-
trière ~t Nancy est celle des phénomènes physiques
de l'hypnose. têts que !es contractures léthargiques~
les attitudes cataleptiques. les contractures du
somnambulisme. les états dimidiésd'hémi-léthargie,
d'hémi-cata!epsie et d hémi-somnambuHsme. Les
fhyperexcitabitité neuro-museutaire
Au reste, on peut prouver, ce nous semble. par
des de grande valeur. que la sugges-
arguments
tion n est pas. comme on Fa dit et répété à satiété.
ta source de tous tes phénomènes hypnotiques. Sans
et sa revêt un~
tude de la prière. physionomie
d'extase religieuse. On lui donne l'hal-
expression
d'un carré rouge, et il éprouve eonsécn
lucination
tivement une sensation de vert. Dans ces cas, l'omet
obtient est directement et isolément produit
qu'on
l'observateur a exercée sur son
par l'action que
sujet.
maintenant le somnambule soit
Supposons que
mais une personne dont les sens
non un automate,
sont éveillés et même excités; les
et l'intelligence
choses ne se passeront plus avec la même simpli-
.cité. Quand on lui donnera une impression quel-
ou morale. ce que Fon observera
conque. physique
la suite, ce ne sera toujours Feuèt direct de
à pas
ce sera parfois l'euet du raisonne-
l'impression,
ment. du commentaire auquel le sujet se sera livré
de qu'il a subie. Dans ce cas,
propos l'impression
ne sera jamais une expé-
l'expérience hypnotique
à cause de ce retentissement de
rience simple;
elle sera aussi complexe que si elle
l'intelligence,
sur une personne éveillée. Une
était pratiquée
malade en somnambulisme nous disait un jour
« Quand on fait uneexpérience sur moi, j'essaye
de me rendre compte de ce que l'on
toujours
cherche. » Une autre fois, remise en somnambu-
points.
Doit-on en conclure chez cette malade tous
que
les effets hypnotiques qu on produit maintenantsont
les résultats de sa mémoire Puisquelle connaît
U n y a de
les mêmes conditions que la positive.
s il a identité d'objet. Fn an-
contradiction que y
teur dont on contredit les résultats se défait de son
<~
de l'hypnotisme. M. A. annonce
psychologiques
tel fait; N B. en se plaçant dans les mêmes
conditions, ne te retrouve pas, cela ne prouve abso-
lument rien. On peut dire plus cela ne prouve
rien. alors même que les deux opérateurs ont agi
sur le même sujet, car ce sujet a pu changer d'une
expérience à l'antre.
Qu'en résulte-t-il ? Est-il donc impossible de con-
trôler les d'un observateur? Non, à
expériences
coup sûr, mais ce n'est pas l'expérience négative
elle n'est
qui doit servir de critérium définitif;
qu'une procédure préparatoire, quoique indispen-
sable.
Nous pensons que si on a accordé, en matière
-CK R
L ÉCRITURE HYSTÉRIQUE
pour la graphologie.
Nous pensons que cette objection ne peut pas
être opposée à la ??Mr/o~c des expériences suivantes.
joué un rôle.
Ces premiers résultats concordent parfaitement
avec ceux de M. Féré qui a montré que chez les
toute excitation sensorielle déter-
hyperexcitables.
mine un accroissement momentané du pouvoir mo-
mesurable an dynamomètre. Seulement le
teur,
a sur récriture l'avantage de donner
dynamomètre
un chiffre.
On sait aussi, depuis les expériences de M. Féré.
sur tes comme
que Faimant agit hypcrexcitabtes
LE'~tTLtŒ HYSTEKK~t H
de force
duit non seulement par une augmentation
mais par un agrandissement des
dvuamométrique,
caractères graphiques.
Si l'excitation sensorielle est.
prolongée. elle
le sujet tes rapports entre l'hystérie et la
/MC
fatigue sont aujourd'hui bien certains on sait que
1 1.
la dépression ne va pas jusqu'à la paralysie, parce
l'excitation épuisante n est pas assez forte.
que
On peut amener le même épuisement de récri-
rapetisser.
Les expériences nous montrent toutes
précédentes
les mouvements coordonnés de récriture
que
suivent. chez des sujets hystériques, les mêmes modi-
fications que ta puissance musculaire ces modifica-
tions peuvent être d'ailleurs classées tout simple-
ment sous les noms d'excitation et de dépression,
de dvnamogénie et d'inhibition (Brown-Séquard
Les observations précédentes ne s'appliquent qu'aux
mais il est probable que ~hystérie
hystériques;
rend seulement plus apparents des phénomènes qui
existent aussi à rétai normaL
L'excitation et la dépression, tel est le point
nous désirions signaler dans cette courte
unique que
note. Nous reviendrons plus tard sur d'autres
~LeProMeme hypnotique
tNotesorrEentare hystérique