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,,...

llllJH'it~"

I.1. Les lois électromécaniques

Afin d'étudier les aspects de la transformation de l'énergie


électromécanique dans les machines électriques, il faut tenir compte des
considérations suivantes :
1. La transformation de l'énergie électromécanique se produit avec
un rendement inférieur à 100%. Cela provient des pertes d'énergie qui
apparaissent dans les éléments de la machine lors de son fonctionnement.
. CHAPITREI Le rendement d'une machine électrique s'exprime:
THEORIE DE LA MACHINE ELECTRIQUE - pour le régime moteur:
GENERALISEE 11 m = (l - ~ p ) .1 0 0 % · (1.1)
a

- pour le régime générateur:


JI.. Les machines électriques sont généralement classées en cinq types:
a) la machine à courant continu; Tl g = (l - pu~:~ p ) .1 0 0 % (1.2)

b) le transformateur;
c) la machine asynchrone; où: L\P - Les pertes de puissance;
d) la machine synchrone; PaCPu) - La puissance absorbée (utile).
e) la machine à collecteur à courant alternatif.
2. Toutes les machines électriques sont réversibles, c'est à dire
On transforme l'énergie électrique en énergie mécanique, (et
qu'elles peuvent fonctionner en moteur ou en généra.leur. ·
inversement) dans toutes ces types de machines (sauf dans le Pour le régime générateur, la puissance active sur l'arbre de la
transformateur)"4'our étudier les machines électriques on fait appel à l'une machine électrique est transformée en une puissance électrique ; et pour le
des trois méthodes basées sur : régime moteur la puissance du réseau électrique est transformée en une
l. la théorie du champ électromagnétique, puissance mécanique. La puissance réactive qui crée le champ magnétique
(les équations de Maxwell); peut être « prise » ou « donnée » au réseau électrique indépendamment du
2. la théorie des circuits (les lois de Kirchoff); régime du travail de la machine électrique.
3. la méthode mixte combinant la théorie du champ et la La machine électrique est un 'concentrateur' d'énergie dans
théorie des circuits. ,. 1·entrefer. La puissance spécifique de l'entrefer de la machine ; c'est à dire le
rapport de la puissance de la machine sur le volume de l'entrefer, est
Connaissant le champ dans l'entrefer d'une machine électrique, on
exprimée par:
peut déduire les équations de tensions, et à l'aide des courants ou bien des
flux on peut écrire l'équation du couple électromagnétique, [2]. L\W= PM ::::0,5 w3 ; (I.3)
Ventrefer mm
Par conséquent, il est nécessaire de bien connaître la théorie du 3. La transformation de l'énergie électromécanique est réalisée par
champ 6lectromagnétique et la théorie des circuits (électriques et les champs du stator et du rotor qui sont immobiles l'un par rapport à l'autre.
magn6tiques). Il s'ensuit que.le glissement:
o
e
= Wos ±Wr (1.4)
Wos

10 Il

. : ....~
r

La vitesse angulaire du champ;
hlos - En plus des équations de tensions on peut écrire I 'équatio
caractérisant la position angulaire entre le stator et le rotor::
Wr- La vitesse angulaire du rotor.
Les champs du rotor et du stator sont immobiles l'un par rapport à
l'autre et créent le couple électromagnétique:
f
0:;: Wrdt

C =Pern ; 0 - caractérise la positiofl angulaire du rotor par rapport au stator.


(1.5)
{,t) os
Cls
où Pe-m: La puissance électromagnétique concentrée dans l'entrefer.

.;;- 1.2. Machine électrique idéalisée.


La machine électrique idéalisée est une machine électrique ayant les Usn
hypothèses suivantes:
-L'entrefer est d"épaisseur uniforme et l'effet d'encochage est
négligeable; · Ps 0
-La saturation du circuit magnétique, l 'hysterisis et les courants de
Foucault sont négligeables;
-Les résistances des enroulements ne varient pas avec la température
et on néglige l'effet de peau.
-On admet de plus que la f.m.m créée par chacune des phases des
deux armatures est à répartition sinusoïdale.
Fig.(1.1 ). Représentation d'une machine biphasée généralisée
Parmi les conséquences importantes de ces hypothèses, on peut citer:
La machine électrique généralisée triphasée est une machine
-L'additivité des flux;
bipolaire triphasée idéale, avec six enroulements (trois sur le stator et trois
-la constance des inductances propres; sur le rotor), ( fig. 1.2),
-la loi de variation sinusoïdale des inductances mutuelles entre les
enroulements du stator et du rotor en fonction de l'angle électrique de leurs A·
axes magnétiques. a 0

ot 1.3. Machine électrique généralisée.


w,. UA
Il existe deux modèles de la machine électrique généralisée:
1. Modèle diphasé de la machine généralisée;
2. Modèle triphasé de la machine généralisée. Wc

~
.O c
La machine électrique généralisée diphasée est une machine WB
-~c j uc J
~ipolaire, biphasée idéale avec deux enroulements sur le stator et deux

~c
Wb
enroulements sur le rotor (Fig. 1.1 ). Ub
B
b
Fig (1.2). Représentation d'une machine triphasée généralisée
12
lJ
•2 t't $'Î!'1 j•''éh&r·.,,.,tl~a• .o.t~k~~~~.«• 2
1
r Pour ce modèle, le nomhre r'éq1n:ions
enroulements du rotor et du stator ) est de six.
~lectriques ( par rapport aux Pour Je rotor, il y a un enroulement d'excitation placé sur l'axe ar
qui est alimenté par une tension continue d'excitation Ur.
Si la machine est munie d'enroulements amortisseurs (appelés
Du modèle de la machine généralisée biphasée, on peut obtenir enroulements de démarrage pour le cas des moteurs), leur représentation est
n'importe quel modèle de la machine électrique. similaire à celle des enroulements du rotor de la machine asynchrone. Les
1 champs du stator et du rotor sont également immobiles.
1
If 1.3.1. Modèle de la machine asynchrone (fig. 1.3).
<ls
Les enroulements du stator sont alimentés par les tensions Usa et wsa
U 513 , alors que pour l'alimentation des enroulements du rotor, deux cas sont
usa
envisageables:
a). Le rotor en «court-circuit»; aucune liaison galvanique n'est
opérée;
b ). Le rotor est bobiné; il faut brancher les enroulements du rotor sur Ws{3
des résistances ou encore sur une source de tension (double alimentation). ···~'y
13. .
<ls 'vvvvv 1
. 1
/0
us/3
w,p ~
usa
. Ur fJ

13. Pr
Fig.(1.4). Représentation d'une machine synchrone

Ur {3 If 1.3.3. Modèle du transformateur. (fig. 1.5).


:t 1->r / ....,.
Les enroulements se trouvent sur un seul axe; tous les circuits sont
,, i~' Fig.(1.3 ).: Représentation d'une ma~ine asynchrone biphasée
statiques.
a
Pour obtenir la machine à d.ouble alimentation, il faut appliquer aux
I'
,1 ••
enroulements du rotor des tensions de fréquences f 2• wsa Usa

~ 1.3.2. Modèle de la machine synchrone (fig. 1.4). Wra Ura


p
Pour Je stator nous avons le même modèle que la machine
0
asynchrone avec des tensions d'alimentation Usa et U 513 de fréquence
Fig.(1.5). Représentation d'un transformateur
f1·50 Hz.

14 IS

ET H ! '· ~•.i.I· ., • ' . ,•. < •• ,M..L ........ ~


,,. 1.3.4. Modèle de la machine à courant continu (fig. l.fj).
t a.
Les enroulements Winda et Windl:l se trouvent sur l'induit de la
machine à courant continu. Sur le stator, on trouve les enroulements ( u~
suivants:
Wr: enroulement d'excitation séparé; W. Wm
W 5 : enroulement d'excitation série
Wsl.\
Wcom: enroulement de compensation
Waux: enroulement des pôles auxiliaires;
Ils +--~
CF: Convertisseur de fréquence mécanique,( collecteur de la CF
machine à courant continu ). Us!.\

as /~ u~
8.
Fig.(1.7). Représentation de la machine à collecteur
Wr urnoo

Wcom Waui ~ 1.4. Les équations de la machine électrique généralisée biphasée.

Ils +-~ En considérant le modèle biphasé de la machine généralisée


(fig. 1.1 ), on peut écrire les équations de KIRCHOFF pour chaque élément:
1 1 i<vr µ ÀJ}()... I CF
Ucom Uaux
=

/
U,a r d'if
· = 1· sa,+~
dt
u _.1 d\11
1 (J. si\ - sflrs + ~
il. dt
(1.6)
li Fig.(1.6). Représentation de fa machine à courant continu
d
Uru =irarr + d'l'm
dt
'11 1.3.S. Modèle de la machine à collecteur à courant
U ruP = i ri\ r r + -
d\11-rf\
alternatif (fig. 1.7). dt
,:
1
On désigne par CF le convertis~eur de fréquence pour transformer la
tension du réseau avec la fréquence 50 Hz aux tensions URu et URl:l à la
fréquenc::e du glissement pour alimenter les enroulements du rotor.

16 17

_,_,~L .• ,. ,,.1
1-. Dans ces équations, les flux sont de la forme: Les systèmes d'axes du stator « Us ~s » et du rotor « a. ~ » tournent
l'un par rapport à l'autre avt:c la vitesse angulaire w : l'anglet} dépend de
r
'If sa =Lsaisa + Msa-raira + Msa-rf3irf3
ffttc vitesse et varie en fonction du temps:
'If sf3 = L sf3 i sf3 + M sf3-ra ira + M sf3-rf3 i rf3 t

1
'l'ra =Lraira +Mra-saisa +Mra-s13is13; (1.7) f
0 = Wrdt ; t (l.11)

0
'l'rf3 = Lrf3irf3 + Mrf3-saisa + Mrf3-sf3isf3
Les systèmes d'équations (1.6) et (1.10) obtenus sont compliqués et

d~pcndent des coefficients variables.
r5 , rr , Lsa , L 513 , Lra , Lrf3 - les résistances et les inductances
propres des enroulements du stator et du rotor; Pour simplifier la résolution du système d'équations de départ, on lui
M sa-ra , M sf3-rf3 , M sa-rf3 , M ra-sf3 - les inductances mutuelles fait subir des transformations en remplaçant les grandeurs variables
entre les phases statorique et rotoriq~e. naturelles, ( courants, flux embrassés et tensions) par d'autres grandeurs
variables plus commodes à utiliser; c'est à dire qu'il faut obtenir un système
rt- Pour la machine idéale: d'~quations différentielles avec des coefficients constants ..

Lsa
Lra
= Lsf3 =Ls
= Lrf3 = Lr ;
r- (1.8)
A cet effet, on passe des axes naturels du stator ( « Us ~s » et du
rotor« u •. ~.»)aux axes réunis pour le stator et le rotor« U,V » qai tournent
avec une vitesse quelconque Wcoor, [4].
Si M est l'inductance mutuelle entre les enroulements du stator et du
rotor pour î}.:0 , alors on peut écrire: ..<: Le modèle de cette machine généralisée est représenté sur la fig.(1.8)

= Msf3--rf3 = Mcos(0)
Msa-ra
Msa-rf3 = Mrf3-sa = -M.sin(0) (1.9)
(
1u -
Mra-sf3 = Msl3-ra ·= M.sin(0) Wsu ~-~
Wcoor ~
Pour les flux , on peut écrire: 1 eru
Wru
~-~
'\j1 sa = L 5 .isa + M.c?s(0).ira - M.sin(0).irf3
Wsv
Wrv
~ru
'\jf sf3 = L 5 .is13 + M.sin(0).ira + M.cos(0).irf3 V
0
+ M:cos(0?.:isa
'\jf ra = Lr .ira
'\j1 rf3 = Lr .irB + M.cos(0).is13 -
'. M.sin(0).isf3; (l. l 0)
n 1
esv nerv1

M.sin(0).i 5a
Usv l Urv l
Fig.(1.8). Modèle généralisé biphasé selon les axes UV.·

18 19
Le système d'axes de coordonnées tourne avec la vitesse Wrnor par Considérons le passage du système d'axes naturels (du stator «Us
rapport au stator et avec la vitesse (Wrnor-Wr) par rapport au rotor. Cependant, l\11 » et du rotor « a, (3, ») aux axes réunis « U,V ».. Nous pouvons écrire les
1'

1 il faut cohsidérer dans chaque enroulement du stator et du rotor la force expressions de U, 'V et· i des enroulements statorique et rotorique en tenant
1
élcctrnmotrice supplémentaire « e ». rnmpte des angles formés par le système « U, V » et le système
Du moment que le rotor est immobile par rapport au stator, .. u."13' »("{!)et avec le système« a, (3, » (y2) , ainsi que de l'angle 0,
1, 1
1'inductance mutuelle ehtre les enroulements du stator et du rotor devient
une valeur constante et les coefficients des dérivées des courants sont 0=Y1-Y2; (1.13)
également constants.

'11.5. La transformation des équations différentielles.

On présente la grandeur de chaque enroulement (par exemple i. u, '\jf)


à l'aide de leurs projections sur les axes « U. V » qui tournent avec la
vitesse w... 11 par rapport aux axes d'enroulements:

a-t~ » - les axes d'enroulements:


~s
«
0
« U. V » - les axes tournant avec Wrn,r·
(
u . "'
. I /-
/
'
a. ~r
/

iua Fig.(1.10). Passage du système « UV >> aux système « « Cls,f3s » et « aR f3R >i

~ Les expressions des courants sont :

i sa = i su cos (y 1) - i sv sin (y 1)
iva is13 = isu sin(')'1) + isv cos(Y1)
ira = i ru cos ( ')' 2 ) - i rv sin ( ')' 2 )
Fig.(1.9). Passag~ du système « UV »au système« af3 » i~ = iru sin (')'2) + Ïrv cos(')'2); (l.14)

Îa = iu cos()') - iv sin(y)
Aussi on aura les expressions des tensions:
( J.t2)
i~ = iu sin()')+ iv cos()') Usa = U su cos(')' 1) - U sv sin(')' 1)
U sj3 = U su sin (')' 1) + U sv cos (')' 1)
On procède de la même façon pour les valeurs des tensions U et des
tlux 'V·

20 21

-"fv&v-iî·'wln:. ' A. ,li.Ji.:


'I

U ru = U ru cos (y 2 ) - U rv sin (y 2 ) Multiplions (l.17) par « -sin(yi) » et (l.18) par «


1
(1.15) additionnons ces expressions :
,!
U rP = U ru sin (Y2-) + U rv cos(y2)'

.
,I
1
· d\jl SV dy J
Par ailleurs, les expressions des flux: Usv = 'svrs +--+'l'su
dt
--
dt
1:, !
,,.
'Il su ='JI su cos(y 1) -'l' sv sin (ylJ De la même façon pour les enroulements rotoriques, on ob~-~...
'Il sf3 ='Il su sin (yl) + \jl sv cos(ylJ
(I.16) U ru-
- ,· rurr+---\j/
d\j/ ru dy 2
'Il ra = 'l'ru cos(y2) -'l' rv sin (y2) __
dt rv dt
'Il rf3 ='Il ru sin (y2) + \jl rv cos(y2)
ul"\' =irvrr + d'l'rv +\j/ dy2 . (l.21)
dt ru dt '
Pour détenniner les équations de tensions de!i enroulements du stator
(avec l'angle yl ), il faut remplacer les expressions des courants, des tensions,
etdesflux (1.14), (1.15), (I.16)dans (1.6): Avec: ~~1 =Waxr - la vitesse angulaire du système d'axes
Usu COS(Y1 )- Usv sin(Y1) = i 5 urs cos(y1.)- i 5vrs sin(y1) + « U, V » par rapport au stator immobile;

d\jl su dy 1 .
+ - - cos(y 1) -
dt . .
l1r .
'Y
-
su dt
sm}-rT/1 -
\
(1.17)
d;: =(Clbu- -W.-) - la vitesse angulaire du système d'axes
d\j/ sv si11(y ) - 'Il dy 1 cos( y )
dt .' 1 SV dt 1 cc U,V » par rapport au rotor qui tourne à la vitesse w, par rapport au
11tator immobile.

U su sin( y 1) + U sv cos( y 1) = isu r 5 sin(y1) + i 5 v rs cos( y 1) + :/t


On obtient le système d'équations différentielles par rapport aux
d\jl su . dy 1 • 1 8 axes« U, V »tournant avec la vitessew, 00, :
+--sm(y1)+\j/ 5 u-COS(Y1)+ , ( .1 )
dt . dt
·1q : d\jl SV dy 1 • - . d\j/ su
i,'
+--·-cos(y 1) -'l' sv -sm(y 1) Usu - !surs +~-'l'svWcoor
i'
il1
dt dt
· d\jl SV
U sv =lsv rs +~+'Il suWcoor
Multiplions (1.17) par « cos(y 1) » et (1.18) par « sin(y 1) » et
faisons la somme des deux expressions ; après transfonnation , on obtient:
U ru = I. ru r r + -
d\jl ru
- - 'Il rv (W coor - Wr)
dt
li r +-
U .su = i sus -su
d\jl -\jl -dy 1 (1.19) . d\jl rv (l.22)
1i1 dt SV dt U rv = 1rv r r + - - + 'Il ru ( W coor - W r )
1: dt
i:

22 23

_,'&*tfü:lt}\, /.
Les flux embrassés des enroulements sur les axes «U,V» sont:

'l'su =Lsisu +Miru


K3 = rrLs K4 = rrM
icL
s r -. M2 · LsLr -M2
1 i
'l'sv =Lsisv +Mirv
V ru = Lriru +Mi su • On obtient un système d'équations différentielles de la machine
J V rv = Lrirv + Misv
(1.23)
électrique généralisée sur les axes « U,V » avec _des coefficients constants.
Les axes« U,V »peuvent toµmer avec n'importe qu'elle vitesse wcoor
d'où les eipressions suivantes des courants: Les tensions statoriques sont définies par:

· Us~·= U ms·è~Wos - Wcoor). t + 9os)


1su = 'l'suLr -vruM (1.26)
~sLr -MZ Usv = U ms sin [Cwos - Wcoor). t + 0os) ;
i,1
· 'If svLr -v rvM
•sv =
LsLr -M 2 et pour lë rotor

· V ru Ls - V su M
•ru = (1.24) Uru = U mr cos[(Wor + Wr -Wcoor). t + 0or) .
LsLr -M2 (1.27)
Urv = U mr sm ' -Wcoor). t + 0or ] '
. [(Wor +(l)r
.
lrv = V rv Ls ·- V sv M ( où
-ILL -M 2
l
s r
um l'amplitude de la tension simple;

En utilisant les expressions · (1.24), on peut écrire le système


w0 s =27tf s : la vitesse angulaire du champ électromagnétique du stator,.
d'équations différentielles par rapport aux flux: wor = 21t. f r : la vitesse angulaire du champ du rotor.
: la vitesse angulaire de rotation du système d'axes
' <l'lfsu W coor
V su =K 1'1' su - K 2'1' ru + - -v svWcoor de coordonnées« U,V » par rapport au stator;
dt
ù>r , la vitesse angulaire de rotation du rotor.
lw.i
i,(,,., V sv =K 1'1' sv - Kz'lf rv + d'if sv +V suWcoor
!i'1";, dt
905 - la phase initiale des tensions des' enroulements du
,,11':'
d'if ru
V ru =K3'1f ru -.K4'1f su + ili-'I' rv (Wcoor -(l)r) (1.25) stator par-rapport aux axes « U,V »;
la phase initiale des tensions des enroulements du
d'if rv . 9or
Urv =KJ'lf rv - K4'1f sv + ili + 'l'ru(<Qçoor -(l)r)
rotdr par rapport aux axes « U, V » . 1'

où les coefficients : ~ 1.6., Utilisation des différents systèmes d'axes de coordonnées de


1
li
- rsLr la machine électrique généralisée.
11
1
K 1- Kz = rsM
LsLr -M 2 LsLr - M2 Pour étudier la théorie des processus transitoires des machi~s
6lectriques, on utilise trois systèmes d'axes de coordonnées qui sont des cas
particulier du système d'axes« U,V >>., ,

24
25

.l.~Jb..ui
1°) Le système d'axes a,(3. Ce système d'axes est immobile par ~ 2°) Le système d'axes d,q . Ce système d'axes est immobile par
' i rapport au rotor tournant à une vitesse w , ( w =w ), fig.(I.12). De
'rapport au stator ( w = o ), fig.(1.11 ). Pour les formules (1.22), (1.25), r mT r
1 coor
manière analogue, dans les formules (I.22), (1.25 ), (1.26 ), et (1.27) il faut
(1.26) et (1.27) il faut prendre w nulle et remplacer les indices U et V"
' coor passer au système d'axes d,q en prenant w = (!) et en remplaçant les
,, ' par a et ~: c o or r
indices U et V par d, q : t d

Îa ( ··-0-
csd

( Wsa ~----:,
~ W..·oor=W,
Wsd
Usd

ffi.:oor=O
1 era

r:Ï wA, ·.
Urd
ii Wrd
"
.,, p , w,p . w,p Wm ( O- Wsq
Wrq

q
u•• 0

. Ur~ l er., ( l'sq


ô1 csq Urq 1

!I
d
Fig.(1.11). Système d'axes« af3 » Fig.(I.12). Système d'axes « dq ».

!i '
- . d'if S(l . d'if sù
Usa -tsars+-- U sù = 1sù r s + ~ - 'Il sq W r
li
dt
. d'if sf3 1 • d'if sq
Us13 = lsf3rs + - .-
dt 1 Usq =lsqrs +-d-+'lfsùWr
1 t
(1.28)
. d'if ra Usù = U ms cos[(Wos -Wr ). t + Oos]
U ra = 1 rarr +--+'Il rf3Wr
dt
Usq =Umssin[(w 0 s -Wr).t+0 0 s]
. . d'if rf3
U rf3 = lrf3rr +---'V raWr , U . d'if rù
dt \ rù = 1rùrr + - - .
. dt
~Les tensions dans ce système varient en fonction du temps comme ' U . d'if rq
~, rq = 1rq r r + - - (I.29)
des valeurs sinusoïdales. Le courant i dans ce système est un courant dt
sa
Urù =UmrCOS(Wort+Oor)
réel d'une phase statorique.kC'est un avantage pour ce système· tl'axes
puisqu'il ne nécessite pas une transformation vers le système réel. Ce Urq =Umrsin(Wort+Onr>
système peut être utilisé pour étudier les régimes de délnarrage et de freinage
des machines à courant alternatif avec· le ·branchement de résistances *Le système d"axes d.q est utilisé pour étudier les processus
supplémentaires au niveau, du circuit du stator. L'utilisation de ce système
1rnnsitoires dans les machines synchrones et dans les machines asynchrones
est possible pour les machines à courant alternatif et les transformateurs.
uvec une connexion non symétrique des circuits du rotor. Pour la machine

26 27

>_.i,
asynchrone la fréquence du rotor f ·et la vitesse angulaire du çhamp X
1
· or c~x

= 27t. f
:1
i
1
rotorique w
or or
sont nulles.. Par conséquent
courants du rotor sont des paramètres continus .
les tensions et les
1( Wsx
0-
l'sx
I'' Wcoor=Wo,
crx
' !'11,
~ 3°) Le système d"axes «'XY »: Le troisième système d'axes tourne
!

0-
avec la vitesse du champ électromagnétique créé par les enroulements du Wrx l'n
Wr~·
stator ( système « X, Y » avec Wç00,=w0 . ) Fig(l.13 ).
y
Ce système d'axes est immobile 0
par rapport au champ
éiectromagnétique de la machine électrique . {)esy () ('I~

t:sy T t1 r~ T
'i
,(1 Les équations de la machine électrique généralisée sur les axes
« X,Y »sont: Fig. (1.13). Système d"axes « XY »
îii1

L'utilisation du système d'axes «X.Y » est recommandée pour


'1' l1ludierles machines async:hrones . en partinilier les moteurs asynchrones à
1 :U
li
!I'
sx =1.' sx rs + -
d'if sx
dt
-- 'V syWos n>mmande fréquentielle car les tensions du <;tator sont des tensions continues
cl ne dépendent pas de la fréquence du réseau .
. . d'if sy /~ Dans le cas général. le choix du syst0me d ·axes de coordonnées pour
il · U sy = lsy rs + ili +'Il sxCilos l'étude des phénomènes transitoires dans ks machines électriques dépend
'i! .~ ·1 ~
(I.30)
des conditions du problème posé .
· d'if rx :. ·
Urx =•rxfr +---Vry(W.A..-Wr)
~

.
d'if ry
dt
... W1.7. Equations différentielles de la machine électrique
, Ury= lryrr +--+'l'rx(WllJrx -Wr) généralisées sous forme complexe.
' dt V";>
Pour étudier les phénomènes transitoires dans les machines
étcct/iques . on utilis"e souvent des grandeurs complexes. 12] .
1 1 ~,I, U sx = U ms COS 0 os \ Faisons coïncider laxe réel avec laxe « U » et l" axe imaginaire
nvec l'axe « V »; alors:
11:r Usy = Ums sin~os
'If S ='If SU+ j'lf SV
u rx = u mr cos[<wor + û)r - hlos) t + eor]
Is = isu + Hsv
(1.31)
Ury =Umrsin[(w 0 r +wr -W 0 s)t+0 0 r]
lïs=Usu+jUsv
'If r ='If ru+ j'lf rv
Ir=iru\-jirv
!'
ur=Uru+jUrv
,..
Les tensions peuvent être pn!sentées sous forme complexe :

29
~
\ ~ .,,
: !.i
1:
üs = U m·ej0os.e.KCùos -wcoor)· t
dt
"'s ·-
d-
-us= u m·e J·e OS::;>is·rs+--+J'lfs·Wos
-
(1.32
1 1
iîr = Um·ej0or .ej(wor +wr-wos).t (1.33.c)
i ïir = Um·ej0cr .e.KCùcr+Cùr-Wccxr)· t
111. d-
t Le système d'équations différentielles sous forme complexe devien
= Ir·rr~ d'if r + j\jl r<Wos-wr)
' t •

en utilisant les axes « U,V » tournant à une vitesse quelconque Wcoor


- -; "'s ·-
d-
us= Is·rs+--+ J'l's·Cùcoor
dt
~1.8. Les équations de la machine électrique généralisée triphasée
(1.33
d~ Pour étudier les processus transitoires dans une machine
- . 'V r . ·- ( )
11·1
Tir= ir·rr+ili+ J'I' r· Cùcoor~wr triphasée, il faut écrire les équations différentielles pour chaque enroulement
r/1 cJu stator et du rotor selon le modèle présenté sur la fig(l.2) en axes réels
' !

11· (A.B.C pour le stator et a.b.c pour le rotor), [ l ]


Si on utilise un autre système d'axes de coordonnées , il faU!
remplacer, dans le système (1.33), la vitesse correspondante à ce nouvea
système d'axes . Par exemple , pour les axes « a,~ » où w coor = 0,
'" ,, u sA = i sA . r s + d 'Il sA
"'
l lïs= U 01 .c.Î0os.cÎ'•l"°.t
dt
( 1.34)
:;.'/' d- u sB = i sB . r s + d 'If sB
_ 7 . 'Ifs dt
-is·fsT~

(l.33a u sC = i sC . r s + d 'V sC
~ lïr= Um·ej0or.efüllor+wr).t; •. . dt
( . - d'if
= Îr·rr + _ _r - J·w
dt "'r·Wr • u ra -· d'if
- Ira. r r + ----1.!!.
dt

Pour les axes« d,q »où <.ttuT=Wr : u rb = i rb . r r + d 'V rb


dt
u -· d'if
rc-ircrr+~
lïs= Um·ej0os.ej<wos-wr).t dt
~7 d'ifs
-is·rs+-.-+ l\lf~·O·
lll
Dans ces équations les flux embrassés représentent les sommes des
nux dus à l'inductance propre de chaque phase et des inductances mutuelles
iï r =V m .e j0or .e jwor" entre celle ci et les autres phases :
_.,. d'lfr (1.33.b)
-ir·rr+-- ""'
dt
i·, Et pour les axes « x. y » où Wcoor ==Cùr :

30 31

,.------_
'V sA = LsisA + M>AB isB +MAC isC + Stator Rotor
I'
!
+ M Aa ira+ M Ab i rb + M Ac i rc Axes A B c a b c
1
'V sB = LsisB + M AB isA + M BC isC + Stator A (~. -CX5 M -0,5 M Ml M2 M3
1
+ M Ba ira + M B b i rb + M B c i rc B -0,5 M L~~,, -0,5 M M3 Ml M2
1
11'

'V sC = L si sC + MAC i sA + M BC i sB + c -0,5 M -0,5 M Ls M2 M3 Ml


'!1 (I.3 Rotor a Ml M3 Li -0,5M.
1

+ M Ca i ra + M C b i rb + M Cc i rc
M2 -0,5 M
b M2 Ml ' M3 -0,5 M Lr ~0,5M
'V ra= L ri ra+ M Aa i sA + M Bai sB +
c M3 M2 Ml -0,5 M -0,5 M Lr
+ M Ca i sC + M ab i rb + Mac i rc
Tab. 1.1.
'l'rb = Lrirb + MAbisA + M BbisB +
Ml= M.cos0; M2 = M.cos(0+27r/3); M3 == M.cos(0+47r/3)
''I'
il· + M Cb isC + M ab ira+ M be i rc
'V rc = L r i rc + M Ac i sA + M B c i s B + On obtient les équations différentielles de Ill machine généralisée
i'i''
' ' 1 + M Cc i sC + M ac ira + M be Î rb triphasée sur des axes réels pour ie stator et pour le rotor. La résolution de ce
il',. système est difficile ; à savoir :
·'l 1 où L,. L,: inductances propres du stator et du rotor ; , ·. I. les systèmes (1.34) et (1.35) comptent un grand nombre
i'·. Mk-n - inductance mutuelle entre l'enroulement f' k » et I' enrouleme d'inconnues (six phases du stator et du rotorY;
« n ». Q. Les coefficients régissants ces systèmes sont variables avec la
I· Les inductances mutuelles entre les différentes phases et
position
Pour simplifier la résolution des équations (1.34) et (1.3~) , il faut
enroulements statorique et rotorique sont définies comme suit : utiliser les systèmes d'axes réunis triphasés pour le stator et pour ie rotor de
la même manière que pour les systèmes biphasés. Les axes réunis triphasés
MAa = MB~Cc = M .cos0 cc U, V,T »-tournent avec une vitesse quelconque. Le modèle de la machine
liL 1 électrique généralisée triphasée selon« U,V,T »est présenté sur la fig.(1.14).
( . 27t 1 . •
MAb = MBc = Mca = M .cos(0 +-) -~~...__V
3
l'i (1.36
47t Usu esu
MAc=Msa=Mcb=M .cos(0+3)

MAB= Msc= MAc= Mab= Moc= Mac= M cos-


' 27t . Î
3 ùlroor UÎ-u

où M- l'inductance mutuelle entre les différentes phases du stator et du


rotor pour 0 =0 .

'"
'"
.Pour la machine idéale on ne tient pas compte des harmoniqu
supérieurs du champ magnétique dans l'entrefer . Ainsi on calcul 1
inductancey' m~tuelles entre les différentes' phases du stator et ~u rot
suivant le tableau (Tab. 1.1)
V~~
""ff ' ' esT
T
.,

Fig.(1.14). Système.d'axes réunis triphasé« UVT »


. De la même façon que pour la transformation de la macbi~­
blphas6e, on introduit pour la machine triphasée des forces élec~omotrices
32 33 .

_,..,---- ,,, .. ~~
supplémentaires « e » qui sont créées par la différence de vitesse entre 1 'If su= Ls isu - 0.5M.isv - 0.5M isT +
axes« U,V,T »et le stator-rotor.
+ M iru - 0.5M irv - 0.5M irT
Le système d'équations différentielles de .la machine électriqUI
·'If SV= Ls isv - 0.5M isit- o.~ isT-
généralisée sur les axes «U,V,T» est; 1
1,1, - 0.5M irü + M irv - 0.5M irT
1

. d "'su \If sT = LsisT - 0,5Mi 5 u - 0,5Mi 5 v +


usu = isu·rs+-d-t--esu (1.39)
+ MirT - 0,5Miru - 0,5Mirv
. d \If SV 'If ru = Lriru - 0,5Mi 5 v - 0,5Mi 5 T +
usv
.
= isv·rs +-d-- t
esv
+ Misu - 0,5Mirv - 0,5MirT
. d 'If sT
UsT= IsT·rs+-d-t--esT 'If rv = Lrirv - 0,5Misu - 0,5Mi 5 T +

'.'
.:1
. d'lfru + Misv - 0,5Miru - 0,5MirT
I
1'
1,'1
uru = Jru·rr +~-eru 'V rT = LrirT - 0.5Misu - 0,5Misv +
1

. d'lfrv (1.37
+ MisT - 0,5Miru - 0.5Mirv
'1:
urv = Jrv·rr +~-erv
•1111
Pour modéliser la machine généralisée triphasée, on peut utiliser, de
. d 'I' rT ln même façon que pour la machine généralisée biphasée, les différents
UrT = IrT·rr +-d-t--erT référentiels;
a) - Les axes ( a,J3, y ) avec Wcoor = 0
Les force électromotrices supplémentaires: b) - Le~ axes (.d, q, s) avec Wcoor = Wr;
c) - Les axes (X, Y, Z) avec Wcoor = Wos ·
w coor
esu =('If sv - 'If sT>· ..f3
1111
En choisissant le système d'axes avec une vitesse Wcoor concrète,
jlj' w coor
esv=<'lfsT-'l'su> ..f3 on peut utiliser les équations (l.37), ( 1.38) et (1.39) en changeant les indices
w coor; (1.3 dnns les équations.
e sT = ('If su - "'SV). ..f3 1 tJI: Le modèle triphasé est utilisé pour étudier les phénomènes dans les
• 1
machines électriques avec plusieurs harmoniques de forces magnétomotrices
· w coor
e ru = ('If rv - 'If rT) · ..[3 dans l'entrefer et avec des tensions non sinusoïdales; de même que pour les
H machines asymétriques.
w coor
e ~v =('If rT - 'If ru>· ..f3 Pour les autres cas, il est recommandé d'utiliser le modèle biphasé
i: i car celui ci est plus simple et plus commode.
w coor
il
e rT = ('If ru - 'If rv ). ..f3 Les paramètres rotoriques dans les modèles biphasé et triphasé sont
,,j)' des paramètres ramenés.
il: Cependant, les machines électriques réelles sont des machines ayant
Il Et les flux embrassés, en utilisant le (îab.1.1) avec 0 =0 :
!11 plusieurs phases et enroulements. Par ronséquent il est nécessaire. d'utiliser
tt 1

1
ln méthode du passage d'un système polyphasé °(par exemple triphasé ) au
1ystème biphasé et inversement.

34 35

L ,,.-----._
0 = JW coordt - 1' angle entre les systèmes d'axes

1.9. Passage d'un système triphasé au système biphasé et
inversement. biphasé ~t triphasé;
'li
.1
w - la vitesse angulàire de rotation du système d'ax.es biphasé
1:
La condition de passage du sysfème triphasé au système biphasé est coor
1'1: la création d'un champ électromagnétique tournant avec des forces par rapport au système d'axes triphasé.
magnétomotrices égales.
Prenons le vecteur du courant 11 qui est proportionnel à la force A partir de la Fig.(1.14), les projections sur les axes triphasés:
1
magnétomotrice créée par les courants de toutes les phases. Admettons que
les axes triphasés sont immobiles par rapport au stator, mais que les axes lA = 11 COS Ô
biphasés tournent avec la vitesse Wcoor. Projetons le vecteur de courant I 1 2
ta= 1 1 cos(ô+ 7t) (1.40)
sur les axes triphasés ( A, B, C ) et sur les axes biphasés ( U, V ), 3
Fig(l.15): . . 47t
l c = 11 c 0 s ( ô + _ \
A
3 '
u cl pour les projections sur les axes biphasés:
i,.,,
jLl,i:
iu = 11 co8(0-ô)=1 1 cos(wcoort-ô)
(1.41)
iv =-1 1 sin(0-ô) =-1 1 sin(wcoort-ô)

,1
A partir de (l.40) et (l.41) , en tenant compte de

cos(0 -ô) = -2
cos0cosô + cos(0- -
· · 3
2rt) cos(ô - -
2rt) +
3
1
l
1 "''
l,<1
c . 3 ""' + -.
+ cos(0 2rt 2rt)
-) cos( ô + -
3 3
2 2
.. · lsin0cosô+sin(e- ;)cos(ô- ;)+1
2
Fig.(1.15 ). Passage du système triphasé au système biphasé. •• ll0(0-ô) = -3 . 2rt 21t
+ sm(0 +-)cos(ô +-)
' 3 3
où:
·i ,1 I1 - le vecteur courant;

iA; i8 ; ic - les projewtions du courant 11 sur les axes on obtient:


triphasés;
\ . 2 [·
lu; lv - les projections du courant I 1 sur les axes )' •u = J 'A cos 8 +15COS
. (8 2rt . (n 4rt ]
+3)+•cCOS 0+3) ;
i:,. biphasés; '(I.42)
1
ô - l'angle entre le vecteur courant 11 et l'axe de la ,, .tv = - 2- [·1A sm
. . . < 2rt) . . < 4rt )]
8 +1 8 sm 8 + - +1csm 8 + -
phase A; 1. . 3 . 3 3


3"1

~ ' .. \:
1

Il faut ajouter à (1.42)) 'expression du courant i :


- l..
0 - l..
:11: . . 1 (. . . ) 2 2
' 11,I l u = - lA +1s+1c ; - .J3 ../31 (1.46)
,1 3 .
Les formules (I.42) et (I.42a) sont utilisées pour le passage du 1
(I.42a) •
X IB 1J1-
\ 3
0
1
2 2
1
1
système triphasé au système biphasé sous forme de matrice: 2 2 2
et
cose cos(0 + 27t) 47t
cos(0+-) 0
lu 3
1B- l=l-i · -f
1
iA /3
1 1
47t . 1 (I.46a)
1'
1
· 1=-l-sin0
ly 2 - sin(0 + 27t) -sin(0+-) la (I.43)
li :
. 3 3 .
10 1 ] 1 3
1 I c _ l. J3

"l'',,1·
'i 2 2
2 2 2
11
1 1 En utilisant (I.46) et (l.46a) on passe d'un système triphasé au
1
1
La matrice A est appelée matrice de PARK
11: système biphasé:
ri,1,,:
ii la iA
cose cos(e + 2rt)
3
cos(8 + 4rt)
3 i J3 = IBI. IB (1.47)
X. . 2
IAI = 3j-·Wi8 -sin(e+ 2rt) - sin(8 + -
4rt) J (I.44) io ic
i' 1 1 3 1 3
2 2 et inversement, on passe du système biphasé au système triphasé par:
2
,1

ltl 1

Pour la transformation inverse, c'est à dire pour le passage du ""' iA


la
système biphasé au système triphasé (qui peut être le système réel), il faut
utiliser la matrice inverse: IB = IB -.11. i 1 . (I.47a)
J3
ic io
cose -sine La même transf,ormation de Park définira leS,.çourants, les flux et les
'I ,i
IA -11=lcos(0+27t) . (0 +27t
-sm -) J. (I.45) tensions d'ax~s (uvo). Cette transformation faite de l'égalité des amplitudes
3 3 ne conduit pas à l'équivalence· des puissances. La transformation de Park
47t . (0 +47t
cos(0+-) -sm -) s'applique généralement au système (dqo).{ t'• )\
3 3
Unè seconde transformation s'impose. La transformation modifiée
tSi le système d'axes biphasé est immobile par rapport au système de Park repose sur l'invariance des puissances instantanées dans les deux
d"axes triphasé, c'est à dire pour le système« a-f3 »la vitesse de rotation systèmes d'axes (abc) et (dqo), ce qui conduit, de toute évidence, à leur
des axes·,est nulle w""" = O; on obtient la transformation de CLARK et la ~valence physique.
matrice de CLARK :

·'8 39

,...-- •.w. ... 1il:>


La vitesse électrique du rotor,
1
La matrices de passage de Park n'est pas orthogonale. En divisa (l)r = p.Q '(I.50)
chaque vecteur colonne par sa nonne on obtient une matrice orthogonale di~. (
...1.11 1.'~lransfonnation de Park modifiée. · où:
'1·1·,
p - le nombre de paires de pôles.
cos(0+~n13)
,,l11i '
cos0 cos(0+4n13) , Dans les équations différentielles (1.25) , on utilise seulement l~
11·1,
i( ·fj
[A P ] -- FI/-sin0
r;:; -sin(0+2n/3) -sin(0+4n13) valeurs électriques ( angles, vitesse de rotation) c'est pour cela qu'il faut
• 1 I v2 11 Ji 11 Ji coordonner la vitesse dans l'équation (1.49) et la vitesse dans le système
';, ! (1.48)
(1.25):
::1 J ___L
Ce :__ C st ___ dw (1.51)
1
cos0 -sin0 11 J2 p dt
[Ap-IJ=~/ cos(0+2n/3)
111

il!
,i· - sin(0+2n13) li J2
Dans la théorie du champ électromagnétique des machines électriques,
11
ri
cos(0+4n13) - sfo(0+4n13) 11 Ji le couple électromagnétique intervenant dans l'équation (1.51) s'exprime par
1,' la dérivée partielle de stockage d'énergie électromagnétique par rapport à
I' Honnis linvariance de la puissance, cette nouveJle transfonnatio
11", ... l'angle géométrique de rotation du rotor:
conduit a des schémas où les inductances sont réciproques.

~'
Lorsque les sommes des composantes réelles (abc) sont nulles
l'équation traduisant la composante homopolaire, toujours vérifiée c Ce ==
aw
. == P
aw ; (1.52)
I, identiquement nulJe, devient inutile. a0 géom a0 élect.
Un résultat fondamental de cette transfonnation appliquée au régim_,
sinusoïdal pennanent : si le repère dq tourne· à la vitesse de synchronism Pour la machine électrique biphasée, l'expression . de è\ 'éne~gie
'1 1 ili les courants Î<t et iq sont constants. ~lectrqmagnétique est de la ronne :
Il 1111

:111:,
1.10. Equation du mouvement de la machine électrique
ji généralisée. W = 21 ( '\jf SU
.
'l SU

+ '\jf SV • l SV +
(1.53)

Pour étudier les phénomènes transitoires électromécaniques avec une


+ 'I' ru • i ru + 'I' rv • i rv )
vitesse rotorique variable (par exemple le <;lémarrage, le freinage, la variation
de Ja charge à l'arbre, etc .•.), il faur ajouter l'équation. du mouvement au. Considérons la puissance absorbée par la machine dans un système
système d'équations différentielles (1.25), [3}; d'axes U,V, tout en négligeant les composantes homopolaires:
1
1
.i dO
Ce -est = J - ; (1.49) Pa== Usuisu + Usvisv; (1.54)
dt
ol)
Ce - le couple électromagnétique de la machine; où
Cst ~Je couple ré!istanf (statique) à l'àrbte de la machine; · d'if su
Usu =='surs+-- -'\jl svWcoor
_...
J ~ fe moment d'inertie; · dt (1.55)
Q - la vitesse angulaire dÙ rotor ,ou la vitesse mécanique du · d'if SV
rqtor; U sv == lsvrs + ~ + 'I' suWcoor
·~

• '41 .
40
,.,., ·.,,••ui.i.L....·. ~ • i~ ~
r
En remplaçant Usu et Usv par leurs ~lpressions dans (1.54), on obtient: Ce= pM(iruisv - irvisu) ; . (I.59a)
~ t ~ '

.2 d'l'su . . De manière analogue, on peut déterminer le couple en fonction des


Pa =rslsu +--·-lsu -'l'svlsuWcoor +
dt paramètres rotoriques.
·2 d'\jl SV · •
+ rslsv +--Isv + 'I' su 1svWcoor Détem1inons les courants en fonctions des flux;
dt
(1.56)
d'\jl SU • d'\jl SV • ) ( • • \,,,
= ( --Isu +--Isv + 'l'sulsv -'l'sv 1suf"coor
+ '\jl su = L s · i su + M · Î ru XL r
dt dt
'l'ru = Lriru - Misu X M
.2 + rslsv
+ ( rslsu .2 ')
Par soustraction, on obtient :
L'expression (1.56) est composée de trois parties:
2
'V su L r - 'V ru· M = ( L s · L r - M ) · i su
d'l'su. d'l'sv. )
.,, ( --Isu
dt
+--t·sv
dt
- la réserve d'énergie électromagnétique
On obtient l'expression du couple en fonction des flux
ou variation d'énergie;
('1' su isv - 'I' svisu ~coor - la puissance électromagnétique; M .
Ce= p ('l'ru'l'sv -'l'rv'l'su); ( 1.60)
2
{rsiiu + rsi~v )- les pertes par effet Joule. LsLr - M •

Pour la machine polyphasée ( m phases ) ramenée à la machine


Sachant que Pern =Ce .Warr, o.~ obtient biphasée, il faut niultiplier toutes les expressions du ~ouple
"électromagnétique par le coefficient K= m/2 ; par exemple:
c t! =('\jl SU j SV - '\jl SV i SU )

où C= 2mp (.'\jl .
SU l SV -
.
'\jl SV l SU
) .
'
(l.61)
'V su = Ls.Îsu + M.iru
(1.57) On peut conclure que le modèle mathématique de la machine électrique
'V sv = Ls.Îsv + M.irv 9énéralisée biphasée par rapport aux axes « U,V » tournants à une vitesse
CA> ,. 00 r se résume comme suit:
En remplaçant '\jl su et '\jf sv par leurs expressions
Ce = M(iruisv - Ïrvisu) (1.58)
,
.....

En tenant compte de (1.50), le couple devient,

Ce = P('I' suÏsv -'\jl sv isu) (1.59)


~

L_ . 42 43

~ ..
d'ljf su Le modèle spatial de la machine avec des coefficients non linéaires
U su = k 1'\jf su - k 2'ljf ru + - - - W coor 'ljf sv est présenté par la fig.(I.16).
dt
d'\jf SV
u = k 1'\jf SV k 2 'ljf IV + - - + w coor 'ljf su

.~~"-
SV -
dt (

d'ljf ru
O=k1'1jfru -k4'\jfsu +---(Wcoor -Wr)'lj!IV
- dt (I.62) Usa

0=
d'\jf IV
k 3'\jf IV - k 4 '\jf sv + ~ + ( W coor - W r )'ljf ru
W.. L Rs(t)

1 Rs(t) Rr(t) (1- -


C=k 5('\jfsv'ljfru -'ljfsu'lj!IV) Lr(t)
I,.s(t) Lr(t) Rr(t) _ Ura
1 dwr
c st "dt
·.
k 5 ( 'ljf SV 'ljf ru - 'ljf su 'ljf IV ) - = k6

~. ~ ~
i.JJ,
;11

Les coefficients K 1, K 2 , K 3 et K 4 sont détermines par rapport à (I.2~) et usp urp


lll'·•k1

M . Fig.(I. 16). Modèle non linéaire de la machine électrique.


-M~ , =_:!_
!
Ks = p L L K6 ( I.63)
'~ s r p
i
Le modèle mathématique est de la forme :
Le système équations (I.62) peut être utilisé pour étudier les
différents types des maèhines électriques.

1.1·•.":' :
111
~ 1.11. Modélisation des machines électriques en tenant compte de Usa 1 1r5 (t)+!!. Ls(t)
dt \
!!_ M(t)
dt
0 0
'!• ·· la non linéarité des paramètres. d d
U I j -M{t) rr(t)+-L~(t) Lr(t)Wr M(t)Wr
Les causes de là ~on linéarité des coefficients et des paramètres dans ru= dt dt
" 1::
les machines électriques sont de différentes natures. -M(t)Wr -Lr(l)Wr
.
d
rr(t)+-Lr(l)
dt
d
-M(t)
dt .
IX

~:
La résistance rotorique varie à cause de l'effet de peau, ; alors que le d d
{: résistance statorique dépend de la température. Les inductances sont liées à 11 0 0 -M(t) rs(t)+-Ls(t)
dt dt
la saturation. Le moment d'inertie dépend de la fréquence de rotation. Les -
paramètres de la machine dépendent de la tension, de la charge, ... Dans le isa
cas général, ils sont fonction du temps.
Pour la modélisation de la machine deux approches sont iru
envisageables : XI (1.64)
1
i rf3
l) l'introduction de coeffitients non linéaires dans le système
d'équations;
tsµ j
~ ·le remplacement de l'équation non linéaire par un nombre donné
'1.
, d'équations linéaires avec des coefficients constants. ~.

44 45

,,,.---- ~'· .. ~ ..•


La non linéarité des paramètres dans le système d'équations fait ,
apparaître des spectres d'harmoniques de champ. Posons
Chaque harmonique peut être représenté dans le modèle spatial par
une paire d'enroulements sur le stator ou sur le rotor en lui appliquant une
tension sinusoïdale d'amplitude et de fréquence correspondantes avec un
n>toriques
déphasage défini.
courant de magnétisation suivant
Le système d'équations des tensions devient:
1.12.Modèle de la machine généralisée en tenant compte de la
saturation.

Pour minimiser le poids de la machine, au cours de le conception, le Usa =rsisa +los~isa


dt
+~{M(t)imO:}
dt
point de fonctionnement est choisi dans la zone du coude de la
caractéristique de magnétisation. U 513=rsisf3+1 0 s ~i 8 13 +~{M(t)im13}
dt dt
Au cours de la variation de la tension, de la fréquence et de la charge (1.67)
le phénomène de saturation varie. ce qui influe sur les caractéristiques de la i Ura =rrira +lor~ira
dt
+~{M(t)ima}+wr[Lrirf3
dt
+M(t)imf3]
111 "1111
machine. Pour obtenir des résultats de simulation plus précis , il est
1
li '
1
nécessaire de tenir compte de la variation temporelle des réactances propres
U rf3 = rri rf3 + lor ~
dt
Îrf3 + ~ {M(t)im13}- Ci>r (Lrira + M(t)i ma]
dt
et mutuelles en régime transitoire ou étal:>.li : L = f1 (t) , M = f2 (t) et 10 '

;i = f 3 (t). '
il ·Les réactances de fuite des enro.Aements statoriques et rotoriques ,
J L'équation du couple,
n'ont pas une même loi de variation ; par conséquent 1, et Ir varient
! ,1 différemment.
11111
111111

fe = pM(t)[im13ira - imairf3];. (l.68)


"'
\,
.
Comme approche de résolution, on suppose que les flux de fuite se
referment à travers l'air et que les réactances de fuite statoriques et
;,!I
rotoriques ne dépendent pas de la saturation ; et que L et M varient suivant Dans les machines électriques aux fuites importantes, on peut
une même loi, [32]: considérer comme non linéaire la variation de la réactance de fuite seulement

il)'
Ls (t) =M(t) + 1 s0 Lr(t) = M(t) + 10 r ; (1.65) L 8 (t)=M+l 05 (t); Lr(t)=M+lor(t) ; (1.69)

Le~ expressions du flux dans le repère a.~ seront de la forme: Le système d'équations des tensions prendra la forme suivante:

'l'sa = Ls(t)isa + M(t)ira


'l's13=Ls(t)is13+M(t)ir13.
(1.66)
'l'ra =Lr(tlira +M(t)isa·'
'I' rf3 = Lr (t)j rf3 + M(t) Ïsf3

46 47

,,-----
r
La variation de la résistance due à J'effet de peau dépend du type
Usa ~rs~sa +~{lasisa}+ M~ima d'enroulement, de la géométrie dés encoches, du nombre et des dimensions
. . dt . . dt des :onduct~u~élémenta!res, du matériau ... etc. La réactance de fuite varie
U sf3 = rsisf3 + ~{1 0sisf3} + M ~ imf3 11uss1 sous I'mfllience del effet de peau.
dt dt ; (1.70) Après avoir déterminé la loi de variation de 'ta .résistance et de la

+~{lorircx}+M~ima
réactance, le système d'équations peut être présenté sous la forme:
Ura =rrira +wr[Lrir13 +Mim13]
dt dt ..
.1 - -1- U rs . M .
Ur13 =rrirf3 +~{1
dt
0rir13}+M~im13-wr[Lrira
dt
+Mima] sa-LP sa
s
---1
LPsa
s
-'-1
L ra
s
1
Par rapport aux inductances mutuelles, celles de fuite ont une plus ,\ . l U r5 • · M.
grande influence sur les valeurs chocs des courants, des couples , ainsi que " lsf3 = L P sf3 - L p ls~ -Llrf3
s s s
sur la durée du phénomène transitoire. La. présence de la non linéarité dans le
. rr . l A M .
système d'équations entraîne une variation très accentuée des paramètres au l =---1 --Cù --1
ra LrP ra p r Lr .sa
début du phénomène transitoire.
. rr . 1 B M. A (1.71)
~ 1.13.L'effet de peau dans le modèle de la machine généralisée.
l A =---1 A
r.., L P r.., --Cù . s.,
p r - -L1
r r
La variation de la résistance des enroulements est due à la variation '
de la température, ou à· l'effet de peau au cours de la variation de la Ce = pM Os13ircx - isair13)
fréquence. En général, la variation de la résistance sous ) 'influence de la dCùr p
température est très faible et n'influe pas sur la dynamique de la mach'ine ; . - - =-(Ce -Cst)
dt J
contrairement à l'effet de peau.
Au cours de la variation de la vitesse , la fréquence du courant
M. M.
11~,I
rotorique varie entraînant une distribution non uniforme de la densité du
courant par rapport à la hauteur du conducteur situé dans J'encoche,
avec:; \A= irf3 + Lr sf3
1 et B -i +-•sa
- ra Lr
(fig.1.17). Le courant dans le conducteur .( ou les conducteurs) varie par
rapport à la hauteur de l'encoche à cause de la différence de réactances des La variation non linéaire de la résistance rotorique a une influence
conducteurs placés en bas et haut des encoches ( il y a variation de directe sur le démarrage des moteurs .
l'amplitude et de la phase du courant). La distribution de ~I par rapport à la
hauteur de l'encoche est représentée sur la fig.(1.17) ; [ 32 ;33 ]

,i, Al
"lt.•
(t
D 1 n
!'
D n-1
h

CJ 2
CJ
b
·~

Fig.(1.17). Distrib1,1tion du c:ourant par rapport


" à la hauteur de l'encoche. ~-

49
48

...l.i11_~,~...
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