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Modelisation Des Machines Electriques PDF
Modelisation Des Machines Electriques PDF
llllJH'it~"
b) le transformateur;
c) la machine asynchrone; où: L\P - Les pertes de puissance;
d) la machine synchrone; PaCPu) - La puissance absorbée (utile).
e) la machine à collecteur à courant alternatif.
2. Toutes les machines électriques sont réversibles, c'est à dire
On transforme l'énergie électrique en énergie mécanique, (et
qu'elles peuvent fonctionner en moteur ou en généra.leur. ·
inversement) dans toutes ces types de machines (sauf dans le Pour le régime générateur, la puissance active sur l'arbre de la
transformateur)"4'our étudier les machines électriques on fait appel à l'une machine électrique est transformée en une puissance électrique ; et pour le
des trois méthodes basées sur : régime moteur la puissance du réseau électrique est transformée en une
l. la théorie du champ électromagnétique, puissance mécanique. La puissance réactive qui crée le champ magnétique
(les équations de Maxwell); peut être « prise » ou « donnée » au réseau électrique indépendamment du
2. la théorie des circuits (les lois de Kirchoff); régime du travail de la machine électrique.
3. la méthode mixte combinant la théorie du champ et la La machine électrique est un 'concentrateur' d'énergie dans
théorie des circuits. ,. 1·entrefer. La puissance spécifique de l'entrefer de la machine ; c'est à dire le
rapport de la puissance de la machine sur le volume de l'entrefer, est
Connaissant le champ dans l'entrefer d'une machine électrique, on
exprimée par:
peut déduire les équations de tensions, et à l'aide des courants ou bien des
flux on peut écrire l'équation du couple électromagnétique, [2]. L\W= PM ::::0,5 w3 ; (I.3)
Ventrefer mm
Par conséquent, il est nécessaire de bien connaître la théorie du 3. La transformation de l'énergie électromécanique est réalisée par
champ 6lectromagnétique et la théorie des circuits (électriques et les champs du stator et du rotor qui sont immobiles l'un par rapport à l'autre.
magn6tiques). Il s'ensuit que.le glissement:
o
e
= Wos ±Wr (1.4)
Wos
10 Il
. : ....~
r
où
La vitesse angulaire du champ;
hlos - En plus des équations de tensions on peut écrire I 'équatio
caractérisant la position angulaire entre le stator et le rotor::
Wr- La vitesse angulaire du rotor.
Les champs du rotor et du stator sont immobiles l'un par rapport à
l'autre et créent le couple électromagnétique:
f
0:;: Wrdt
~
.O c
La machine électrique généralisée diphasée est une machine WB
-~c j uc J
~ipolaire, biphasée idéale avec deux enroulements sur le stator et deux
~c
Wb
enroulements sur le rotor (Fig. 1.1 ). Ub
B
b
Fig (1.2). Représentation d'une machine triphasée généralisée
12
lJ
•2 t't $'Î!'1 j•''éh&r·.,,.,tl~a• .o.t~k~~~~.«• 2
1
r Pour ce modèle, le nomhre r'éq1n:ions
enroulements du rotor et du stator ) est de six.
~lectriques ( par rapport aux Pour Je rotor, il y a un enroulement d'excitation placé sur l'axe ar
qui est alimenté par une tension continue d'excitation Ur.
Si la machine est munie d'enroulements amortisseurs (appelés
Du modèle de la machine généralisée biphasée, on peut obtenir enroulements de démarrage pour le cas des moteurs), leur représentation est
n'importe quel modèle de la machine électrique. similaire à celle des enroulements du rotor de la machine asynchrone. Les
1 champs du stator et du rotor sont également immobiles.
1
If 1.3.1. Modèle de la machine asynchrone (fig. 1.3).
<ls
Les enroulements du stator sont alimentés par les tensions Usa et wsa
U 513 , alors que pour l'alimentation des enroulements du rotor, deux cas sont
usa
envisageables:
a). Le rotor en «court-circuit»; aucune liaison galvanique n'est
opérée;
b ). Le rotor est bobiné; il faut brancher les enroulements du rotor sur Ws{3
des résistances ou encore sur une source de tension (double alimentation). ···~'y
13. .
<ls 'vvvvv 1
. 1
/0
us/3
w,p ~
usa
. Ur fJ
13. Pr
Fig.(1.4). Représentation d'une machine synchrone
14 IS
as /~ u~
8.
Fig.(1.7). Représentation de la machine à collecteur
Wr urnoo
/
U,a r d'if
· = 1· sa,+~
dt
u _.1 d\11
1 (J. si\ - sflrs + ~
il. dt
(1.6)
li Fig.(1.6). Représentation de fa machine à courant continu
d
Uru =irarr + d'l'm
dt
'11 1.3.S. Modèle de la machine à collecteur à courant
U ruP = i ri\ r r + -
d\11-rf\
alternatif (fig. 1.7). dt
,:
1
On désigne par CF le convertis~eur de fréquence pour transformer la
tension du réseau avec la fréquence 50 Hz aux tensions URu et URl:l à la
fréquenc::e du glissement pour alimenter les enroulements du rotor.
16 17
_,_,~L .• ,. ,,.1
1-. Dans ces équations, les flux sont de la forme: Les systèmes d'axes du stator « Us ~s » et du rotor « a. ~ » tournent
l'un par rapport à l'autre avt:c la vitesse angulaire w : l'anglet} dépend de
r
'If sa =Lsaisa + Msa-raira + Msa-rf3irf3
ffttc vitesse et varie en fonction du temps:
'If sf3 = L sf3 i sf3 + M sf3-ra ira + M sf3-rf3 i rf3 t
1
'l'ra =Lraira +Mra-saisa +Mra-s13is13; (1.7) f
0 = Wrdt ; t (l.11)
0
'l'rf3 = Lrf3irf3 + Mrf3-saisa + Mrf3-sf3isf3
Les systèmes d'équations (1.6) et (1.10) obtenus sont compliqués et
OÙ
d~pcndent des coefficients variables.
r5 , rr , Lsa , L 513 , Lra , Lrf3 - les résistances et les inductances
propres des enroulements du stator et du rotor; Pour simplifier la résolution du système d'équations de départ, on lui
M sa-ra , M sf3-rf3 , M sa-rf3 , M ra-sf3 - les inductances mutuelles fait subir des transformations en remplaçant les grandeurs variables
entre les phases statorique et rotoriq~e. naturelles, ( courants, flux embrassés et tensions) par d'autres grandeurs
variables plus commodes à utiliser; c'est à dire qu'il faut obtenir un système
rt- Pour la machine idéale: d'~quations différentielles avec des coefficients constants ..
Lsa
Lra
= Lsf3 =Ls
= Lrf3 = Lr ;
r- (1.8)
A cet effet, on passe des axes naturels du stator ( « Us ~s » et du
rotor« u •. ~.»)aux axes réunis pour le stator et le rotor« U,V » qai tournent
avec une vitesse quelconque Wcoor, [4].
Si M est l'inductance mutuelle entre les enroulements du stator et du
rotor pour î}.:0 , alors on peut écrire: ..<: Le modèle de cette machine généralisée est représenté sur la fig.(1.8)
= Msf3--rf3 = Mcos(0)
Msa-ra
Msa-rf3 = Mrf3-sa = -M.sin(0) (1.9)
(
1u -
Mra-sf3 = Msl3-ra ·= M.sin(0) Wsu ~-~
Wcoor ~
Pour les flux , on peut écrire: 1 eru
Wru
~-~
'\j1 sa = L 5 .isa + M.c?s(0).ira - M.sin(0).irf3
Wsv
Wrv
~ru
'\jf sf3 = L 5 .is13 + M.sin(0).ira + M.cos(0).irf3 V
0
+ M:cos(0?.:isa
'\jf ra = Lr .ira
'\j1 rf3 = Lr .irB + M.cos(0).is13 -
'. M.sin(0).isf3; (l. l 0)
n 1
esv nerv1
M.sin(0).i 5a
Usv l Urv l
Fig.(1.8). Modèle généralisé biphasé selon les axes UV.·
18 19
Le système d'axes de coordonnées tourne avec la vitesse Wrnor par Considérons le passage du système d'axes naturels (du stator «Us
rapport au stator et avec la vitesse (Wrnor-Wr) par rapport au rotor. Cependant, l\11 » et du rotor « a, (3, ») aux axes réunis « U,V ».. Nous pouvons écrire les
1'
1 il faut cohsidérer dans chaque enroulement du stator et du rotor la force expressions de U, 'V et· i des enroulements statorique et rotorique en tenant
1
élcctrnmotrice supplémentaire « e ». rnmpte des angles formés par le système « U, V » et le système
Du moment que le rotor est immobile par rapport au stator, .. u."13' »("{!)et avec le système« a, (3, » (y2) , ainsi que de l'angle 0,
1, 1
1'inductance mutuelle ehtre les enroulements du stator et du rotor devient
une valeur constante et les coefficients des dérivées des courants sont 0=Y1-Y2; (1.13)
également constants.
iua Fig.(1.10). Passage du système « UV >> aux système « « Cls,f3s » et « aR f3R >i
i sa = i su cos (y 1) - i sv sin (y 1)
iva is13 = isu sin(')'1) + isv cos(Y1)
ira = i ru cos ( ')' 2 ) - i rv sin ( ')' 2 )
Fig.(1.9). Passag~ du système « UV »au système« af3 » i~ = iru sin (')'2) + Ïrv cos(')'2); (l.14)
Îa = iu cos()') - iv sin(y)
Aussi on aura les expressions des tensions:
( J.t2)
i~ = iu sin()')+ iv cos()') Usa = U su cos(')' 1) - U sv sin(')' 1)
U sj3 = U su sin (')' 1) + U sv cos (')' 1)
On procède de la même façon pour les valeurs des tensions U et des
tlux 'V·
20 21
.
,I
1
· d\jl SV dy J
Par ailleurs, les expressions des flux: Usv = 'svrs +--+'l'su
dt
--
dt
1:, !
,,.
'Il su ='JI su cos(y 1) -'l' sv sin (ylJ De la même façon pour les enroulements rotoriques, on ob~-~...
'Il sf3 ='Il su sin (yl) + \jl sv cos(ylJ
(I.16) U ru-
- ,· rurr+---\j/
d\j/ ru dy 2
'Il ra = 'l'ru cos(y2) -'l' rv sin (y2) __
dt rv dt
'Il rf3 ='Il ru sin (y2) + \jl rv cos(y2)
ul"\' =irvrr + d'l'rv +\j/ dy2 . (l.21)
dt ru dt '
Pour détenniner les équations de tensions de!i enroulements du stator
(avec l'angle yl ), il faut remplacer les expressions des courants, des tensions,
etdesflux (1.14), (1.15), (I.16)dans (1.6): Avec: ~~1 =Waxr - la vitesse angulaire du système d'axes
Usu COS(Y1 )- Usv sin(Y1) = i 5 urs cos(y1.)- i 5vrs sin(y1) + « U, V » par rapport au stator immobile;
d\jl su dy 1 .
+ - - cos(y 1) -
dt . .
l1r .
'Y
-
su dt
sm}-rT/1 -
\
(1.17)
d;: =(Clbu- -W.-) - la vitesse angulaire du système d'axes
d\j/ sv si11(y ) - 'Il dy 1 cos( y )
dt .' 1 SV dt 1 cc U,V » par rapport au rotor qui tourne à la vitesse w, par rapport au
11tator immobile.
22 23
_,'&*tfü:lt}\, /.
Les flux embrassés des enroulements sur les axes «U,V» sont:
· V ru Ls - V su M
•ru = (1.24) Uru = U mr cos[(Wor + Wr -Wcoor). t + 0or) .
LsLr -M2 (1.27)
Urv = U mr sm ' -Wcoor). t + 0or ] '
. [(Wor +(l)r
.
lrv = V rv Ls ·- V sv M ( où
-ILL -M 2
l
s r
um l'amplitude de la tension simple;
24
25
.l.~Jb..ui
1°) Le système d'axes a,(3. Ce système d'axes est immobile par ~ 2°) Le système d'axes d,q . Ce système d'axes est immobile par
' i rapport au rotor tournant à une vitesse w , ( w =w ), fig.(I.12). De
'rapport au stator ( w = o ), fig.(1.11 ). Pour les formules (1.22), (1.25), r mT r
1 coor
manière analogue, dans les formules (I.22), (1.25 ), (1.26 ), et (1.27) il faut
(1.26) et (1.27) il faut prendre w nulle et remplacer les indices U et V"
' coor passer au système d'axes d,q en prenant w = (!) et en remplaçant les
,, ' par a et ~: c o or r
indices U et V par d, q : t d
Îa ( ··-0-
csd
( Wsa ~----:,
~ W..·oor=W,
Wsd
Usd
ffi.:oor=O
1 era
r:Ï wA, ·.
Urd
ii Wrd
"
.,, p , w,p . w,p Wm ( O- Wsq
Wrq
q
u•• 0
!I
d
Fig.(1.11). Système d'axes« af3 » Fig.(I.12). Système d'axes « dq ».
!i '
- . d'if S(l . d'if sù
Usa -tsars+-- U sù = 1sù r s + ~ - 'Il sq W r
li
dt
. d'if sf3 1 • d'if sq
Us13 = lsf3rs + - .-
dt 1 Usq =lsqrs +-d-+'lfsùWr
1 t
(1.28)
. d'if ra Usù = U ms cos[(Wos -Wr ). t + Oos]
U ra = 1 rarr +--+'Il rf3Wr
dt
Usq =Umssin[(w 0 s -Wr).t+0 0 s]
. . d'if rf3
U rf3 = lrf3rr +---'V raWr , U . d'if rù
dt \ rù = 1rùrr + - - .
. dt
~Les tensions dans ce système varient en fonction du temps comme ' U . d'if rq
~, rq = 1rq r r + - - (I.29)
des valeurs sinusoïdales. Le courant i dans ce système est un courant dt
sa
Urù =UmrCOS(Wort+Oor)
réel d'une phase statorique.kC'est un avantage pour ce système· tl'axes
puisqu'il ne nécessite pas une transformation vers le système réel. Ce Urq =Umrsin(Wort+Onr>
système peut être utilisé pour étudier les régimes de délnarrage et de freinage
des machines à courant alternatif avec· le ·branchement de résistances *Le système d"axes d.q est utilisé pour étudier les processus
supplémentaires au niveau, du circuit du stator. L'utilisation de ce système
1rnnsitoires dans les machines synchrones et dans les machines asynchrones
est possible pour les machines à courant alternatif et les transformateurs.
uvec une connexion non symétrique des circuits du rotor. Pour la machine
26 27
>_.i,
asynchrone la fréquence du rotor f ·et la vitesse angulaire du çhamp X
1
· or c~x
= 27t. f
:1
i
1
rotorique w
or or
sont nulles.. Par conséquent
courants du rotor sont des paramètres continus .
les tensions et les
1( Wsx
0-
l'sx
I'' Wcoor=Wo,
crx
' !'11,
~ 3°) Le système d"axes «'XY »: Le troisième système d'axes tourne
!
0-
avec la vitesse du champ électromagnétique créé par les enroulements du Wrx l'n
Wr~·
stator ( système « X, Y » avec Wç00,=w0 . ) Fig(l.13 ).
y
Ce système d'axes est immobile 0
par rapport au champ
éiectromagnétique de la machine électrique . {)esy () ('I~
t:sy T t1 r~ T
'i
,(1 Les équations de la machine électrique généralisée sur les axes
« X,Y »sont: Fig. (1.13). Système d"axes « XY »
îii1
.
d'if ry
dt
... W1.7. Equations différentielles de la machine électrique
, Ury= lryrr +--+'l'rx(WllJrx -Wr) généralisées sous forme complexe.
' dt V";>
Pour étudier les phénomènes transitoires dans les machines
étcct/iques . on utilis"e souvent des grandeurs complexes. 12] .
1 1 ~,I, U sx = U ms COS 0 os \ Faisons coïncider laxe réel avec laxe « U » et l" axe imaginaire
nvec l'axe « V »; alors:
11:r Usy = Ums sin~os
'If S ='If SU+ j'lf SV
u rx = u mr cos[<wor + û)r - hlos) t + eor]
Is = isu + Hsv
(1.31)
Ury =Umrsin[(w 0 r +wr -W 0 s)t+0 0 r]
lïs=Usu+jUsv
'If r ='If ru+ j'lf rv
Ir=iru\-jirv
!'
ur=Uru+jUrv
,..
Les tensions peuvent être pn!sentées sous forme complexe :
29
~
\ ~ .,,
: !.i
1:
üs = U m·ej0os.e.KCùos -wcoor)· t
dt
"'s ·-
d-
-us= u m·e J·e OS::;>is·rs+--+J'lfs·Wos
-
(1.32
1 1
iîr = Um·ej0or .ej(wor +wr-wos).t (1.33.c)
i ïir = Um·ej0cr .e.KCùcr+Cùr-Wccxr)· t
111. d-
t Le système d'équations différentielles sous forme complexe devien
= Ir·rr~ d'if r + j\jl r<Wos-wr)
' t •
(l.33a u sC = i sC . r s + d 'V sC
~ lïr= Um·ej0or.efüllor+wr).t; •. . dt
( . - d'if
= Îr·rr + _ _r - J·w
dt "'r·Wr • u ra -· d'if
- Ira. r r + ----1.!!.
dt
30 31
,.------_
'V sA = LsisA + M>AB isB +MAC isC + Stator Rotor
I'
!
+ M Aa ira+ M Ab i rb + M Ac i rc Axes A B c a b c
1
'V sB = LsisB + M AB isA + M BC isC + Stator A (~. -CX5 M -0,5 M Ml M2 M3
1
+ M Ba ira + M B b i rb + M B c i rc B -0,5 M L~~,, -0,5 M M3 Ml M2
1
11'
+ M Ca i ra + M C b i rb + M Cc i rc
M2 -0,5 M
b M2 Ml ' M3 -0,5 M Lr ~0,5M
'V ra= L ri ra+ M Aa i sA + M Bai sB +
c M3 M2 Ml -0,5 M -0,5 M Lr
+ M Ca i sC + M ab i rb + Mac i rc
Tab. 1.1.
'l'rb = Lrirb + MAbisA + M BbisB +
Ml= M.cos0; M2 = M.cos(0+27r/3); M3 == M.cos(0+47r/3)
''I'
il· + M Cb isC + M ab ira+ M be i rc
'V rc = L r i rc + M Ac i sA + M B c i s B + On obtient les équations différentielles de Ill machine généralisée
i'i''
' ' 1 + M Cc i sC + M ac ira + M be Î rb triphasée sur des axes réels pour ie stator et pour le rotor. La résolution de ce
il',. système est difficile ; à savoir :
·'l 1 où L,. L,: inductances propres du stator et du rotor ; , ·. I. les systèmes (1.34) et (1.35) comptent un grand nombre
i'·. Mk-n - inductance mutuelle entre l'enroulement f' k » et I' enrouleme d'inconnues (six phases du stator et du rotorY;
« n ». Q. Les coefficients régissants ces systèmes sont variables avec la
I· Les inductances mutuelles entre les différentes phases et
position
Pour simplifier la résolution des équations (1.34) et (1.3~) , il faut
enroulements statorique et rotorique sont définies comme suit : utiliser les systèmes d'axes réunis triphasés pour le stator et pour ie rotor de
la même manière que pour les systèmes biphasés. Les axes réunis triphasés
MAa = MB~Cc = M .cos0 cc U, V,T »-tournent avec une vitesse quelconque. Le modèle de la machine
liL 1 électrique généralisée triphasée selon« U,V,T »est présenté sur la fig.(1.14).
( . 27t 1 . •
MAb = MBc = Mca = M .cos(0 +-) -~~...__V
3
l'i (1.36
47t Usu esu
MAc=Msa=Mcb=M .cos(0+3)
'"
'"
.Pour la machine idéale on ne tient pas compte des harmoniqu
supérieurs du champ magnétique dans l'entrefer . Ainsi on calcul 1
inductancey' m~tuelles entre les différentes' phases du stator et ~u rot
suivant le tableau (Tab. 1.1)
V~~
""ff ' ' esT
T
.,
_,..,---- ,,, .. ~~
supplémentaires « e » qui sont créées par la différence de vitesse entre 1 'If su= Ls isu - 0.5M.isv - 0.5M isT +
axes« U,V,T »et le stator-rotor.
+ M iru - 0.5M irv - 0.5M irT
Le système d'équations différentielles de .la machine électriqUI
·'If SV= Ls isv - 0.5M isit- o.~ isT-
généralisée sur les axes «U,V,T» est; 1
1,1, - 0.5M irü + M irv - 0.5M irT
1
'.'
.:1
. d'lfru + Misv - 0,5Miru - 0,5MirT
I
1'
1,'1
uru = Jru·rr +~-eru 'V rT = LrirT - 0.5Misu - 0,5Misv +
1
. d'lfrv (1.37
+ MisT - 0,5Miru - 0.5Mirv
'1:
urv = Jrv·rr +~-erv
•1111
Pour modéliser la machine généralisée triphasée, on peut utiliser, de
. d 'I' rT ln même façon que pour la machine généralisée biphasée, les différents
UrT = IrT·rr +-d-t--erT référentiels;
a) - Les axes ( a,J3, y ) avec Wcoor = 0
Les force électromotrices supplémentaires: b) - Le~ axes (.d, q, s) avec Wcoor = Wr;
c) - Les axes (X, Y, Z) avec Wcoor = Wos ·
w coor
esu =('If sv - 'If sT>· ..f3
1111
En choisissant le système d'axes avec une vitesse Wcoor concrète,
jlj' w coor
esv=<'lfsT-'l'su> ..f3 on peut utiliser les équations (l.37), ( 1.38) et (1.39) en changeant les indices
w coor; (1.3 dnns les équations.
e sT = ('If su - "'SV). ..f3 1 tJI: Le modèle triphasé est utilisé pour étudier les phénomènes dans les
• 1
machines électriques avec plusieurs harmoniques de forces magnétomotrices
· w coor
e ru = ('If rv - 'If rT) · ..[3 dans l'entrefer et avec des tensions non sinusoïdales; de même que pour les
H machines asymétriques.
w coor
e ~v =('If rT - 'If ru>· ..f3 Pour les autres cas, il est recommandé d'utiliser le modèle biphasé
i: i car celui ci est plus simple et plus commode.
w coor
il
e rT = ('If ru - 'If rv ). ..f3 Les paramètres rotoriques dans les modèles biphasé et triphasé sont
,,j)' des paramètres ramenés.
il: Cependant, les machines électriques réelles sont des machines ayant
Il Et les flux embrassés, en utilisant le (îab.1.1) avec 0 =0 :
!11 plusieurs phases et enroulements. Par ronséquent il est nécessaire. d'utiliser
tt 1
1
ln méthode du passage d'un système polyphasé °(par exemple triphasé ) au
1ystème biphasé et inversement.
34 35
L ,,.-----._
0 = JW coordt - 1' angle entre les systèmes d'axes
•
1.9. Passage d'un système triphasé au système biphasé et
inversement. biphasé ~t triphasé;
'li
.1
w - la vitesse angulàire de rotation du système d'ax.es biphasé
1:
La condition de passage du sysfème triphasé au système biphasé est coor
1'1: la création d'un champ électromagnétique tournant avec des forces par rapport au système d'axes triphasé.
magnétomotrices égales.
Prenons le vecteur du courant 11 qui est proportionnel à la force A partir de la Fig.(1.14), les projections sur les axes triphasés:
1
magnétomotrice créée par les courants de toutes les phases. Admettons que
les axes triphasés sont immobiles par rapport au stator, mais que les axes lA = 11 COS Ô
biphasés tournent avec la vitesse Wcoor. Projetons le vecteur de courant I 1 2
ta= 1 1 cos(ô+ 7t) (1.40)
sur les axes triphasés ( A, B, C ) et sur les axes biphasés ( U, V ), 3
Fig(l.15): . . 47t
l c = 11 c 0 s ( ô + _ \
A
3 '
u cl pour les projections sur les axes biphasés:
i,.,,
jLl,i:
iu = 11 co8(0-ô)=1 1 cos(wcoort-ô)
(1.41)
iv =-1 1 sin(0-ô) =-1 1 sin(wcoort-ô)
,1
A partir de (l.40) et (l.41) , en tenant compte de
cos(0 -ô) = -2
cos0cosô + cos(0- -
· · 3
2rt) cos(ô - -
2rt) +
3
1
l
1 "''
l,<1
c . 3 ""' + -.
+ cos(0 2rt 2rt)
-) cos( ô + -
3 3
2 2
.. · lsin0cosô+sin(e- ;)cos(ô- ;)+1
2
Fig.(1.15 ). Passage du système triphasé au système biphasé. •• ll0(0-ô) = -3 . 2rt 21t
+ sm(0 +-)cos(ô +-)
' 3 3
où:
·i ,1 I1 - le vecteur courant;
~·
3"1
~ ' .. \:
1
ltl 1
·'8 39
il!
,i· - sin(0+2n13) li J2
Dans la théorie du champ électromagnétique des machines électriques,
11
ri
cos(0+4n13) - sfo(0+4n13) 11 Ji le couple électromagnétique intervenant dans l'équation (1.51) s'exprime par
1,' la dérivée partielle de stockage d'énergie électromagnétique par rapport à
I' Honnis linvariance de la puissance, cette nouveJle transfonnatio
11", ... l'angle géométrique de rotation du rotor:
conduit a des schémas où les inductances sont réciproques.
~'
Lorsque les sommes des composantes réelles (abc) sont nulles
l'équation traduisant la composante homopolaire, toujours vérifiée c Ce ==
aw
. == P
aw ; (1.52)
I, identiquement nulJe, devient inutile. a0 géom a0 élect.
Un résultat fondamental de cette transfonnation appliquée au régim_,
sinusoïdal pennanent : si le repère dq tourne· à la vitesse de synchronism Pour la machine électrique biphasée, l'expression . de è\ 'éne~gie
'1 1 ili les courants Î<t et iq sont constants. ~lectrqmagnétique est de la ronne :
Il 1111
:111:,
1.10. Equation du mouvement de la machine électrique
ji généralisée. W = 21 ( '\jf SU
.
'l SU
•
+ '\jf SV • l SV +
(1.53)
• '41 .
40
,.,., ·.,,••ui.i.L....·. ~ • i~ ~
r
En remplaçant Usu et Usv par leurs ~lpressions dans (1.54), on obtient: Ce= pM(iruisv - irvisu) ; . (I.59a)
~ t ~ '
où C= 2mp (.'\jl .
SU l SV -
.
'\jl SV l SU
) .
'
(l.61)
'V su = Ls.Îsu + M.iru
(1.57) On peut conclure que le modèle mathématique de la machine électrique
'V sv = Ls.Îsv + M.irv 9énéralisée biphasée par rapport aux axes « U,V » tournants à une vitesse
CA> ,. 00 r se résume comme suit:
En remplaçant '\jl su et '\jf sv par leurs expressions
Ce = M(iruisv - Ïrvisu) (1.58)
,
.....
L_ . 42 43
~ ..
d'ljf su Le modèle spatial de la machine avec des coefficients non linéaires
U su = k 1'\jf su - k 2'ljf ru + - - - W coor 'ljf sv est présenté par la fig.(I.16).
dt
d'\jf SV
u = k 1'\jf SV k 2 'ljf IV + - - + w coor 'ljf su
.~~"-
SV -
dt (
\·
d'ljf ru
O=k1'1jfru -k4'\jfsu +---(Wcoor -Wr)'lj!IV
- dt (I.62) Usa
0=
d'\jf IV
k 3'\jf IV - k 4 '\jf sv + ~ + ( W coor - W r )'ljf ru
W.. L Rs(t)
~. ~ ~
i.JJ,
;11
1.1·•.":' :
111
~ 1.11. Modélisation des machines électriques en tenant compte de Usa 1 1r5 (t)+!!. Ls(t)
dt \
!!_ M(t)
dt
0 0
'!• ·· la non linéarité des paramètres. d d
U I j -M{t) rr(t)+-L~(t) Lr(t)Wr M(t)Wr
Les causes de là ~on linéarité des coefficients et des paramètres dans ru= dt dt
" 1::
les machines électriques sont de différentes natures. -M(t)Wr -Lr(l)Wr
.
d
rr(t)+-Lr(l)
dt
d
-M(t)
dt .
IX
~:
La résistance rotorique varie à cause de l'effet de peau, ; alors que le d d
{: résistance statorique dépend de la température. Les inductances sont liées à 11 0 0 -M(t) rs(t)+-Ls(t)
dt dt
la saturation. Le moment d'inertie dépend de la fréquence de rotation. Les -
paramètres de la machine dépendent de la tension, de la charge, ... Dans le isa
cas général, ils sont fonction du temps.
Pour la modélisation de la machine deux approches sont iru
envisageables : XI (1.64)
1
i rf3
l) l'introduction de coeffitients non linéaires dans le système
d'équations;
tsµ j
~ ·le remplacement de l'équation non linéaire par un nombre donné
'1.
, d'équations linéaires avec des coefficients constants. ~.
44 45
;i = f 3 (t). '
il ·Les réactances de fuite des enro.Aements statoriques et rotoriques ,
J L'équation du couple,
n'ont pas une même loi de variation ; par conséquent 1, et Ir varient
! ,1 différemment.
11111
111111
il)'
Ls (t) =M(t) + 1 s0 Lr(t) = M(t) + 10 r ; (1.65) L 8 (t)=M+l 05 (t); Lr(t)=M+lor(t) ; (1.69)
Le~ expressions du flux dans le repère a.~ seront de la forme: Le système d'équations des tensions prendra la forme suivante:
46 47
,,-----
r
La variation de la résistance due à J'effet de peau dépend du type
Usa ~rs~sa +~{lasisa}+ M~ima d'enroulement, de la géométrie dés encoches, du nombre et des dimensions
. . dt . . dt des :onduct~u~élémenta!res, du matériau ... etc. La réactance de fuite varie
U sf3 = rsisf3 + ~{1 0sisf3} + M ~ imf3 11uss1 sous I'mfllience del effet de peau.
dt dt ; (1.70) Après avoir déterminé la loi de variation de 'ta .résistance et de la
+~{lorircx}+M~ima
réactance, le système d'équations peut être présenté sous la forme:
Ura =rrira +wr[Lrir13 +Mim13]
dt dt ..
.1 - -1- U rs . M .
Ur13 =rrirf3 +~{1
dt
0rir13}+M~im13-wr[Lrira
dt
+Mima] sa-LP sa
s
---1
LPsa
s
-'-1
L ra
s
1
Par rapport aux inductances mutuelles, celles de fuite ont une plus ,\ . l U r5 • · M.
grande influence sur les valeurs chocs des courants, des couples , ainsi que " lsf3 = L P sf3 - L p ls~ -Llrf3
s s s
sur la durée du phénomène transitoire. La. présence de la non linéarité dans le
. rr . l A M .
système d'équations entraîne une variation très accentuée des paramètres au l =---1 --Cù --1
ra LrP ra p r Lr .sa
début du phénomène transitoire.
. rr . 1 B M. A (1.71)
~ 1.13.L'effet de peau dans le modèle de la machine généralisée.
l A =---1 A
r.., L P r.., --Cù . s.,
p r - -L1
r r
La variation de la résistance des enroulements est due à la variation '
de la température, ou à· l'effet de peau au cours de la variation de la Ce = pM Os13ircx - isair13)
fréquence. En général, la variation de la résistance sous ) 'influence de la dCùr p
température est très faible et n'influe pas sur la dynamique de la mach'ine ; . - - =-(Ce -Cst)
dt J
contrairement à l'effet de peau.
Au cours de la variation de la vitesse , la fréquence du courant
M. M.
11~,I
rotorique varie entraînant une distribution non uniforme de la densité du
courant par rapport à la hauteur du conducteur situé dans J'encoche,
avec:; \A= irf3 + Lr sf3
1 et B -i +-•sa
- ra Lr
(fig.1.17). Le courant dans le conducteur .( ou les conducteurs) varie par
rapport à la hauteur de l'encoche à cause de la différence de réactances des La variation non linéaire de la résistance rotorique a une influence
conducteurs placés en bas et haut des encoches ( il y a variation de directe sur le démarrage des moteurs .
l'amplitude et de la phase du courant). La distribution de ~I par rapport à la
hauteur de l'encoche est représentée sur la fig.(1.17) ; [ 32 ;33 ]
,i, Al
"lt.•
(t
D 1 n
!'
D n-1
h
CJ 2
CJ
b
·~
49
48
...l.i11_~,~...
,,-----