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ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE
MACHINE SYNCHRONE
Année 2001/02
ENONCE 1
CONCLUSION GENERALE 52
ANNEXES 54
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE LIEBY FREDERIC
ENONCE :
On considère une machine synchrone à une paire de pôles lisses dont le rotor est muni d’un
amortisseur complet. L’enroulement statorique est monté en étoile. L’amortisseur peut être
assimilé à 2 enroulements identiques en quadrature.
La source d’alimentation triphasée de l’induit fournit soit une tension complète de valeur
efficace 380 V entre phases, soit une demi-tension.
On ne tient pas compte des effets dus à la saturation.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 1
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE LIEBY FREDERIC
A l’instant T0=0 on connecte l’induit sur la source qui lui fournit une demi-tension.
1.1) Déterminer le courant d’induit et la vitesse du rotor en régime permanent.
1.2) Tracer les courbes représentant les courants d’induit d et q, les courants d’amortisseurs et
d’inducteur, le couple électromécanique et la vitesse jusqu’au régime établi caractérisé par un
temps T1.
2.1) Déterminer (de préférence analytiquement) la tension d’inducteur qui permet d’obtenir le
courant d’induit minimum en régime permanent à vide. Calculer la vitesse du rotor et l’angle
interne de la machine à ce régime.
2.2) Cette tension est appliquée brusquement à l’instant T2, continuer les tracés des courbes
précédentes.
2.3)Discuter de l’importance du choix de l’instant T2.
4 : Régime déséquilibré :
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 2
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
QUESTION 1
O n sait que le couple synchrone des machines synchrones s’annule en valeur moyenne dès
que la vitesse n’est pas celle du synchronisme. Notons qu’il est toutefois possible de
démarrer un moteur synchrone triphasé en l’alimentant à partir de la tension du réseau, en
utilisant le couple asynchrone développé grâce aux enroulements rotoriques qui sont en court-
circuit : inducteur et amortisseurs.
Pour effectuer une mise en équation, on se propose donc d’étudier le régime transitoire d’une
machine asynchrone.
Au stator :
dψas
vas = +R as.ias
dt
dψ
vbs = bs +R bs.i bs [1]
dt
dψ
vcs = cs + R cs.ics
dt
Au rotor :
dψ ar
var = +R ar.iar
dt
dψ
vbr = br + R br.ibr [2]
dt
dψ cr
vcr = +R cr.icr
dt
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 3
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
Ls Ms Ms Mrs.cos(θ) ( )
Mrs.cos θ− 4π ( )
Mrs.cos θ− 2π
ψas
( ) ( )
3 3 ias
ψbs Ms Ls Ms Mrs.cos θ− 2π Mrs.cos(θ) Mrs.cos θ− π ibs
4
( ) ( )
3 3
ψcs Ms Ms Ls Mrs.cos θ− 4π Mrs.cos θ− 2π Mrs.cos(θ) ics
=
( ) ( ) •
3 3
ψar Mrs.cos(θ) Mrs.cos θ− 2π Mrs.cos θ− 4π Lr Mr Mr iar
( ) ( )
3 3
ψbr 4π ibr
Mrs.cos θ− 3 Mrs.cos(θ) Mrs.cos θ− 2π Mr Lr Mr
( ) ( )
3
ψcr 2π icr
Mrs.cos θ− 3 Mrs.cos θ− 4π Mrs.cos(θ) Mr Mr Lr
3
[3]
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 4
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
Cette relation matricielle générale, en considérant que g est une grandeur quelconque (tension,
courant ou flux), est :
g d
cosθ ( )
cos θ− 2π ( )
cos θ− 4π g
( ) ( )
3 3 a
g = 2 −sin θ −sin θ− 2π −sin θ− 4 π • g
[4]
q 3 3 3 b
g 0 1 1 1 g c
2 2 2
L’équation ci-dessus est du type : [gdq0] = [P].[gabc], avec [P] appelée ″matrice de PARK″.
cosθ ( )
cos θ− 2π ( )
cos θ− 4π
( ) ( )
3 3
[P]= 23 −sin θ −sin θ− 2π
3
−sin θ− 4π
3
[5]
1 1 1
2 2 2
cosθ −sin θ 1
2
−1 1 []
t ~
2 (
[P] = det[P] • P = 3 cos θ− 23π ) (
−sin θ− 2π ) 1
2
[6]
( ) ( )
3
4π 1
cos θ− 3 −sin θ− π
4
3 2
[]
t~
avec P , la transposée de la comatrice de [P].
cosθ −sin θ 1
g a 2 gd
( )
D’où : g b = cos θ− 2π
2 ( )
−sin θ− 2π 1 •g
2 q
[7]
( ) ( )
3 3 3
g c π 1 g0
4
cos θ− 3 −sin θ− π
4
3 2
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 5
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
Par cette transformation de PARK (passage d’un repère a,b,c à un repère d,q), en affectant aux
grandeurs stator l’indice s et aux grandeurs rotor l’indice r comme dans les équations ci-
dessus, et en posant :
On peut écrire :
dψds dθ
vds = −ψqs s +R s.ids [8]
dt dt
dψ dθ
vqs = qs +ψds s +R s.iqs
dt dt
dψ dr dθ
vdr = −ψqr r + R r.idr [9]
dt dt
dψ dθ
vqr = qr +ψ dr r + R r.iqr
dt dt
avec :
ψ ds Ls M rs ids
= .
ψdr M rs Lr idr
[10]
ψ qs Ls M rs iqs
= .
ψqr M rs Lr iqr
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 6
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
A titre d’information, on peut encore écrire, pour être complet dans le raisonnement que :
dψ 0s
v0s = +R s.i0s [11]
dt
dψ
v0r = 0r +R r .i0r
dt
Hypothèse : On suppose que le rotor est en court-circuit (vdr = vqr = 0). De plus, on
considère que l’alimentation est réalisée par un système triphasé équilibré
direct : (vqs = 0). On se propose d’utiliser un référentiel immobile par rapport
au rotor, ce qui entraîne les conditions suivantes :
dθs
=ωr
dt
dθr
=g×ωr
dt
Pour vds :
ids ids
i i
[vds ]=[Lps 0 M ]
0 • + R s
d qs
dt idr
[ −Lps×ωr 0 ]
−M×ωr •
qs
idr
[12]
iqr iqr
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 7
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
Pour vqs :
ids ids
i i
[v ]=[0
qs Lps 0 ] qs
dt idr
[
M • + Lps×ωr
d Rs M×ωr ]
0 •
qs
idr
[13]
iqr iqr
Pour vdr :
ids ids
i i
[vdr ]=[M 0 Lpr ]
0 • + 0
d qs
dt idr
[ −M×gωr Rr −Lpr×gωr • ]
qs
idr
[14]
iqr iqr
Pour vqr :
ids ids
i i
[v ]=[0
qr M 0 ]
Lpr • + M×gωr
d qs
dt idr
[ 0 Lpr ×gωr ]
Rr •
qs
idr
[15]
iqr iqr
Puisque nous obtenons un système de 4 équations à 5 inconnues : ids, iqs, idr, iqr et g, il nous
faut trouver une dernière équation.
W c = 1 × [i ] × [L ]• [i ]
T
[17]
2
On peut écrire que, dans un déplacement à courant constant, le couple est donné par
l’expression suivante :
Γ = dW c = p dW c = × [i ] × [L ]• [i ]
p T
[18]
dΘ dθ 2
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 8
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
De manière générale, pour les machines à courant alternatif, après développement de cette
expression, on obtient la formule suivante :
Appliquons donc cette relation dans le cas d’une machine asynchrone. Pour ce faire, il suffit
de dire que seul γr dépend de la position θ du rotor ( γr = ωt-θ ).
Le couple de la machine est donc :
Γ e = p × M × (i dr . i qs − i ds . i qr ) [20]
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 9
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
En régime permanent, les dérivées par rapport au temps sont nulles dans le modèle de PARK.
D’où :
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 10
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
La solution retenue est : ids=6,89A ; iqs = -12,19A ; idr = -10,8A ; iqr = -0,143A ; g = 0,167
En régime permanent, on a :
1
I= × i ds
2
+ i qs
2
[22]
3
Ω = (1 − g )× ω [23]
261 × 60
Soit en trs/min : Ω= ≈ 2499 soit 2500 trs / min
2π
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 11
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
Le système à résoudre reste le même que le précédent à la différence près que la tension Vds
passe de 110√3 V à 220√3 V.
Nous raisonnons de nouveau à partir du système d'équation [21].
v ds = − R s. i ds − L ps . ω r. i qs − M . ω r. i qr
0 = L ps . ω r. i ds − R s. i qs + M . ω r. i dr
0 = M . g .ω r. i qs + R r. i dr − L pr.g .ω r. i qr
0 = M .g .ωr.i ds + L pr.g .ωr.i dr + R r.i qr
Γe = p × M × (i dr . i qs − i ds . i qr )
avec :
- vds = 220√3 V
- ωr = 2π.f = 100π rad.s-1 (avec f = 50Hz)
- p=1
- Γe = Cf = 4N.m (en régime permanent)
- Rs = 0,29Ω
- Lps = Ls –Ms = (33,6-(-16)).10-3 = 49,6.10-3 H soit 49,6mH
3 3 3
- M= MDs = MQs = × 25.10 −3 = 30,62.10-3 H soit 30,62mH
2 2 2
- Rr = RD = RQ = 1,8Ω
- Lpr = LD = LQ = 20mH
D’où :
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 12
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
La solution retenue est : ids=3,76A ; iqs = -24,35A ; idr = -5,35A ; iqr = -0,06A ; g = 0,04
En régime permanent, on a :
1
I= × i ds
2
+ i qs
2
3
× 3,75977 2 + (− 24,3487 ) ≈ 14,2A
1
L’application numérique donne : I= 2
Ω = (1 − g )× ω
301 × 60
Soit en trs/min : Ω= ≈ 2877 trs / min
2π
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 13
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
La vitesse Ω
Le couple Γe
Le courant ids
Le courant iqs
Le courant idr
Le courant iqr
La modélisation effectuée pour cette simulation aura été celle d’un moteur asynchrone tel que
nous l’avons défini par les équations [21].
Les programmes réalisés sont placés dans l’annexe 1. De plus, pour mieux se rendre compte
des effets d’une mise sous tension en deux temps, nous avons représenté chaque graphe avec
une alimentation sous demi-tension de 0 à 6 secondes, puis sous pleine tension de 6 à 10
secondes.
300
250
200
150
100
50
-50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 14
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
40
30
20
10
-10
-20
-30
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Les 2 phases de démarrage sont nettement marquées. Dans la première phase, la vitesse et le
couple atteignent des valeurs qui sont respectivement de l’ordre de 260rad/s et de 4N.m.
Dans la première phase, la vitesse et le couple atteignent des valeurs qui sont respectivement
de l’ordre de 300rad/s et de 4N.m. en régime stabilisé.
De plus, par cette simulation, nous validons bien nos résultats analytiques puisque ceux-ci
correspondent avec ceux obtenus en simulation, tant pour la vitesse que pour les courants.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 15
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
50
40
30
20
10
-10
-20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
10
-10
-20
-30
-40
-50
-60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 16
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
20
10
-10
-20
-30
-40
-50
-60
-70
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
50
40
30
20
10
-10
-20
-30
-40
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 17
QUESTION 1 : DEMARRAGE EN ASYNCHRONE, INDUCTEUR OUVERT LIEBY FREDERIC
Importance de l’instant T1 :
Pour se rendre compte de l’importance du temps T1, nous avons effectué un démarrage en
pleine tension, nous avons alors relevé le couple de la machine, nous obtenons le couple de la
machine (en N.m) qui a l’allure suivante :
150
100
50
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Le couple atteint une valeur importante (nettement supérieure à 100 N.m) lors du démarrage
de la machine en pleine tension. Comme précédemment un surcouple est entraîné par une
surintensité.
Même si cette phase transitoire a une durée relativement faible, nous ne pouvons pas la
négliger car le moteur subit des contraintes surtout si les démarrages sont fréquents. En effet
ses surintensités créent des variations importantes de l’induction dans le moteur, ce qui est
dangereux pour celui-ci surtout pour les bobines et en particulier pour les têtes de bobines.
Le choix de l’instant T1 est donc primordial, celui-ci doit être assez long pour que la machine
ait le temps d’atteindre son régime permanent (pour la demi tension) avant d’appliquer la
pleine tension.
Après plusieurs essais, nous avons considéré que le temps T1 sera pris au moins égal à 6s, car
la machine, en particulier en vitesse atteint son régime permanent en 5s.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 18
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
QUESTION 2
N ous débuterons notre étude par une mise en équations de la machine synchrone. Celle–ci
est réalisée à l’aide de la décomposition selon les 2 axes d et q duquel nous extrairons le
modèle mathématique qui ne sera que valable dans le cadre des hypothèses émises ci-après.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 19
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
dψ a
v a = R a .i a +
dt
dψ b
v b = R b .i b + [24]
dt
dψ c
v c = R c .i c +
dt
dψ f
v f = R f .i f +
dt
dψ D
0 = R D .i D + [25]
dt
dψ Q
0 = R Q .i Q +
dt
Grâce aux hypothèses énoncées ci-dessus, on peut écrire que les flux sont reliés aux courants
par la matrice suivante :
ψa La M ab M ac M af M aD M aQ i a
ψ M Lb M bc M bf M bD M bQ i b
b ab
ψ c M ac M bc Lc M cf M cD M cQ i c
= . [26]
ψ f M af M bf M cf Lf M fD M fQ i f
ψ D M aD M bD M cD M fD LD M DQ i D
ψ Q M aQ M bQ M cQ M fQ M DQ L Q i Q
2π 4π
Lb et Lc s'en déduisent en remplaçant θ respectivement par θ − et θ − .
3 3
π π
M ab = M ab0 + M ab 2 . cos 2 θ − + M ab 4 . cos 4 θ − + ... [28]
3 3
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 20
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
Maf est une fonction périodique de θ, de période 2π, dont le développement en série
de FOURIER peut s'écrire (compte tenu des symétries) :
2π 4π
Mbf et Mcf s'en déduisent en remplaçant θ respectivement par θ − et θ − .
3 3
2π 4π
et MbD et McD en remplaçant θ par θ − et θ − respectivement ;
3 3
2π 4π
et MbQ et McQ en remplaçant θ par θ − et θ − respectivement ;
3 3
Les coefficients d'inductance propre et mutuelle relatifs au rotor seul sont tous des
constantes (dont certaines sont nulles), à cause du caractère cylindrique de la surface
limitant l'induit. Nous écrirons donc :
MfQ = 0 ; MDQ = 0
Ainsi nous pouvons écrire, en tenant compte de l'hypothèse sinusoïdale, que la matrice
devient :
π π
La0+ La2.cos(2θ) Mab0+ La2.cos 2θ − 2 Mab0+ La2.cos 2θ − 4 Maf.cos θ MaD.cosθ MaQ.sinθ
π
3π 3 π π π
ψ M + L .cos 2θ − 2 +
Mab0 La2.cos 2 θ − 4 +
La0 La2.cos 2 ( θ ) Maf.cos θ − 2 MaD.cos θ − 2 MaQ.cos θ − 2 ia
ψa ab0 a2 3π 3 3 3 3
4 π π π π i
ψb M + L .cos 2θ −
a
b 0 a2 La0+ La2.cos(2θ) Mab0+ La2.cos 2θ − 2 Maf.cos θ − 4 MaD.cos θ − 4 MaQ.cos θ − 4 ib
c = 3 π π
3 3 3 3 . c
ψ
ψ f Maf.cos θ
Maf.cos θ− 2
Maf.cos θ− 4
Lff MfD MfQ if
D 3π 3π i
D
ψ MaD.cosθ MaD.cos θ − 2 MaD.cos θ − 4 MfD LDD MDQ iQ
Q 3π 3π
MaQ.sinθ MaQ.cos θ − 2 MaQ.cos θ − 4 MfQ MDQ LQQ
3 3
[32]
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 21
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
ψd id
ψ i
q q
ψ0 i0
à
ψf if
ψD iD
ψQ iQ
nous devons utiliser les matrices de PARK [5] et [6] complétées à l'ordre 6 par l’adjonction de
3 lignes et 3 colonnes correspondant à la transformation identique puisque les courants, flux et
tensions d'indices f, D, Q ne sont pas affectés par la transformation de PARK.
Si on appelle L la matrice carrée d'ordre 6 figurant dans [32] et lorsqu'on effectue cette
transformation on obtient :
ψ d Ld 0 0 Maf MaD 0 id
ψq 0 Lq 0 0 0 MaQ iq
ψ0 0 0 L0 0 0 0 i0
= • [33]
ψf Maf 0 0 Lff MfD 0 if
ψ D MaD 0 0 MfD LDD 0 iD
ψQ 0 M aQ 0 0 0 LQQ iQ
ψ d = L d .i d + M af .i f .M aD .i D
ψ q = L q .i q + M aQ .i Q
ψ 0 = L 0 .i 0
ψ f = M af .i d + L ff .i f + M fD .i D [33.1]
ψ D = M aD .i d + M fD .i f + L DD .i D
ψ Q = M aQ .i q + L QQ .i Q
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 22
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
cosθ −sin θ 1
va 2 vd
3 (
vb = 2 cos θ− 2π ) (
−sin θ− 2π ) 1 • vq
2
[34]
( ) ( )
3 3
vc π 1 v0
4
cos θ− 3 −sin θ− π
4
3 2
dψ d
vd = − ψ q .ω r + R s .i d
dt
dψ q
vq = + ψ d .ω r + R s .i q [35]
dt
dψ 0
v0 = + R s .i 0
dt
Ces 3 équations doivent être complétées par les équations [25], non affectées par la
transformation.
dψ f
vf = + R f .i f
dt
dψ D
0= + R D .i D
dt
dψ Q
0= + R Q .i Q
dt
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 23
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
En substituant [33.1] dans les 2 systèmes d'équations des tensions défini ci-dessus, on obtient
les équations suivantes :
vd = Ld
di d
dt
di di
( )
+ M af . f + M aD . D − ω r L q .i q + M aQ .i Q + R s .i d
dt dt
di q di Q
vq = Lq + M aQ . + ω r (L d .i d + M af .i f + M aD .i D ) + R s .i q
dt dt
di
v 0 = L 0 0 + R s .i 0
dt
di di di
v f = M af . d + L ff f + M fD . D + R f .i f [36]
dt dt dt
di di di
0 = M aD . d + M fD . f + L DD D + R D .i D
dt dt dt
di q di Q
0 = M aQ . + L QQ + R Q .i Q
dt dt
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 24
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
En considérant que les tensions appliquées aux 3 phases forment un système triphasé
équilibré :
v a = V 2 . cos(ωt )
2π
v b = V 2 . cos ωt − [37]
3
4π
v c = V 2. cos ωt −
3
Pe = v a .i a + v b .i b + v c .i c [40]
Pe =
3
2
(
v d .i d + v q .i q + 2.v 0 .i 0 ) [41]
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 25
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
Exprimons cette puissance en fonction des flux et des courants en utilisant les équations de
Park.
dψq
3 dψ
Pe = − i d . d + i q .
2 dt dt
dψ 3
( ) 3
(
+ 2.i 0 . 0 + ψd .i q − ψq .id × ωr − ... − × Ra × i d2 + i q2 + 2.i 02
dt 2 2
) [42]
Γe =
3
2
( )
ψ d .i q − ψ q .i d ou Γe = ψ d .i q − ψ q .i d [43]
suivant la définition que l’on donne aux mutuelles. Dans notre cas, nous retiendrons la 2ème
formule.
(
Γe = p × ψ d .i q − ψ q .i d ) [44]
ψ d = L d .i d + M af .i f .M aD .i D
ψ q = L q .i q + M aQ .i Q
[ ( ) ]
Γe = p × (L d .i d + M af .i f .M aD .i D ).i q − L q .i q + M aQ .i Q .i d [45]
Dans le cas d’une machine à pôles lisses, on peut dire que : Ld=Lq et MaD = MaQ.
D’où :
(
Γe = M af .i f .i q + M aD × i D .i q − i d .i Q ) [46]
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 26
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
Les nouvelles valeurs des tensions associées à celle du couple forment le système suivant :
v d = R s. i d − L q. ω r.i q = − 3. V .sin (δ )
v q = L d.ω r.i d + R s. i q + M af .ω r.i f = 3. V .cos (δ ) [47]
v f = R f .i f
Γe = M af .i f .i q
3.V .sin (δ )= X q. i q
3.V .cos (δ )= X d.i d + M af .ω r.i f [48]
v f = R f .i f
Γe = M af .i f .i q
3.V.sin(δ)
3.V.sin(δ)=Xq.iq ⇒ iq = [49]
Xq
Γe
Γe = M af .i f .i q ⇒ if = [50]
M af .i q
X q. Γe
if = [51]
M af . 3. V .sin (δ )
d’où :
R f .X q.Γe
v f = R f .i f = [52]
M af . 3.V .sin (δ )
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 27
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
X q.Γe.ωr
3.V .cos(δ )= X d.id + [53]
3.V .sin (δ )
3.V .sin (δ )
iq = [54]
Xq
X .Γ .ω
id = 1 − q e r + 3.V.cos(δ)
Xd 3.V.sin(δ)
i d2 + i q2 = 3I 2 [55]
3.V.sin(δ ) 1
2
X .Γ .ω
2
X 2.Γ 2.ω2 2X .Γ .ω
3I2 = 1 − d e r + 3.V.cos(δ) + = 2 3V 2 − d e r + d e r [56]
X d 3.V.sin(δ ) Xq Xd 3V 2.sin ²(δ ) tan(δ)
Pour déterminer la tension d’inducteur vf qui permet d’obtenir un courant d’induit minimum,
il suffit de calculer la valeur de δ qui minimise le courant I.
Pour calculer l’angle interne de la machine, nous nous proposons de dériver l’équation [56]
par rapport à δ, ce qui permet d’écrire :
dI2
=0
dδ
X .Γ .ω
δ = arctan d e2 r [57]
3V
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 28
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
Pour : Xd = Xq = 15,5Ω
Γe = Cf = 4N.m (en régime permanent à vide)
ωr = 100π rd/s
V = 220V
15,5× 4×100π
δ = arctan = 7,64°
3× (220)2
Pour : Rf = 2Ω
Maf = 0,214Ω
R f . X q. Γe 2×15 , 5× 4
vf = = =11 , 44 V
M af . 3. V .sin (δ ) 0 , 214 × 3 × 220 ×sin (7 , 64 ° )
1
I= × i d2 + i q2
3
1 15,5 × 4 × 100π
id =
− 3.220. cos(7,64) ≈ 0,44A
15,5 3.220. sin (7,64°)
D’où :
1 1
I= × i d2 + i q2 = × 3,27 2 + 0,44 2 = 1,9A
3 3
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 29
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
-500
0 5 10 15 20 25
Nous pouvons remarquer qu’avant la mise sous tension de l’excitation, la machine ne peut pas
atteindre sa vitesse de synchronisme. Ceci est dû à la constitution de la machine qui est à
pôles lisses. En effet si celle-ci était à pôles saillants avec un couple de réluctance
suffisamment élevée, la machine aurait atteint cette valeur de synchronisme. A la fin du
démarrage en asynchrone (fin de la deuxième phase sous alimentation en 220V), lors de la
mise sous tension de l’inducteur la vitesse atteint immédiatement la vitesse de synchronisme,
le glissement est donc nul.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 30
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
200
150
100
50
-50
0 5 10 15 20 25
Nous constatons que la mise sous tension de l’inducteur créé une légère variation du couple.
Cette pointe de couple est rapide et de ce fait engendre peu de conséquences sur le
comportement de la machine en elle-même.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 31
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
200
150
100
50
-50
-100
-150
-200
0 5 10 15 20 25
200
150
100
50
-50
-100
-150
-200
0 5 10 15 20 25
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 32
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
60
40
20
-20
-40
-60
0 5 10 15 20 25
60
40
20
-20
-40
-60
0 5 10 15 20 25
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 33
QUESTION 2 : MISE SOUS TENSION DE L’INDUCTEUR LIEBY FREDERIC
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 34
QUESTION 3 : MISE EN CHARGE DE LA MACHINE LIEBY FREDERIC
QUESTION 3
A lors que la machine fonctionne à vide en régime permanent, on décide de lui appliquer
brutalement une charge dont le moment d’inertie vaut : J2 = 0,06 kg.m2, en considérant
que la machine est toujours alimentée par la même excitation que dans la question 2. Le
courant d’induit passe alors à 25A en régime stabilisé.
Rappelons tout d’abord les équations de la machine qui ont été définis dans la question 2 par
le système [47] :
v d = − X q .i q
v q = X d .i d + M af .ω r .i f
v f = R f .i f
Γe = M af .i f .i q
En régime permanent, le couple mécanique sera égal au couple résistant, ce qui permet
d’écrire :
(J1 + J 2 ) dΩ = Γe − Γc − C f =0 [58]
dt
1
I= × i d2 + i q2
3
1
V= × v d2 + v q2 , ou encore : 3V 2 = v d2 + v q2 [59]
3
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 35
QUESTION 3 : MISE EN CHARGE DE LA MACHINE LIEBY FREDERIC
Partons de l’équation [59] et remplaçons vd et vq par leur valeur respective donnée dans le
système ci-dessus :
(
3V 2 = v d2 + v q2 = − X q .i q )2 + (X d .i d + M af .ωr .i f )2
( )
3V 2 = X d i d2 + i q2 + M af
2
.ω 2r .i f2 + 2.X d .M af .ω r .i d .i f
3V 2 = X d2 .I 2 + M af
2
.ω 2r .i f2 + 2.X d .M af .ω r .i d .i f
On en extrait id :
2
vf
3V 2
− 3.X d2 .I 2 − 2
M af .ω 2r .
id = Rf [60]
v
2.X d .M af .ω r × f
Rf
2
3× 220 2 − 3×15 , 5 2 × 25 2 − 0 , 214 ×100 π×
11 , 44
2
id = = 38 A
11 , 44
2×15 , 5× 0 , 214 ×100 π×
2
vf 11 , 44
v q = X d.i d + M af .ω r. i f = X d. i d + M af . ω r × =15 , 5×38 + 0 ,214 ×100 π×
Rf 2
v q = 204,4V
vf − 11,44
Γe = M af .i f .i q = M af × × i q = 0,214 × × (− 20,75) = 25,4 N.m
Rf 2
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 36
QUESTION 3 : MISE EN CHARGE DE LA MACHINE LIEBY FREDERIC
Le couple de charge, quant à lui, est calculé à partir de la relation [58], d’où on tire que :
L’angle δ, enfin, est issu de l’équation [52], qui peut s’écrire sous la forme :
R f .X q .Γe
sin (δ ) = −
M af .V. 3.v f
d’où :
id = 38A
iq = -20,75A
vd = 321,6V
vq = 204,4V
vf = 11,44V
Γe = 25,4 N.m
Γc = 21,4 N.m
δ = 57,57°
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 37
QUESTION 3 : MISE EN CHARGE DE LA MACHINE LIEBY FREDERIC
Les valeurs limites correspondent à celles pour lesquelles la machine est à la limite de
décrocher. La limite avant le décrochage est atteinte lorsque l’angle interne δ est égal à 90°
comme l’indique la figure 4. Nous calculons donc le couple avec l’angle interne maximal.
v f × M af × 3 × V
Γr =
Rf × Xq
Nous trouvons un couple limite Γr = 30,1 Nm, il faudra être inférieur à cette valeur si nous
voulons que le système reste stable.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 38
QUESTION 3 : MISE EN CHARGE DE LA MACHINE LIEBY FREDERIC
Nous appliquons un couple supérieur à la valeur limite, donc supérieur à 30,1 Nm. Par
conséquent, nous devrions voir la machine décrocher. Ce problème est visible sur les graphes
précédents entre 15 et 25 s.
Nous constatons que la vitesse n’arrive plus à atteindre son régime permanent, car le couple
fixé sur l’arbre est trop important pour que la machine retrouve sa vitesse de synchronisme.
Les effets immédiats de ce décrochage sont visibles sur le couple, qui devient très oscillant et
qui plus est les impulsions obtenues dépassent les 150 Nm. Par conséquent, la machine
devient incontrôlable, il faut donc ramener celle-ci dans un fonctionnement stable c’est à dire
avec un angle interne δ < 90°.
Si on coupe l’inducteur, constatation est faite que la vitesse varie sensiblement. Nous avons
donc un régime transitoire où la variable n’est plus la vitesse seule mais l’écart angulaire du
rotor par rapport à un axe de référence tournant à la vitesse synchrone.
La machine subit des à-coups de couple et que les autres paramètres deviennent instables.
La mise hors tension de l’inducteur rend le moteur instable, l’angle cité ci-dessus ne retrouve
pas de valeur stable.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 39
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
QUESTION 4
REGIME DESEQUILIBRE :
COURT-CIRCUIT ENTRE 2 PHASES
L es court-circuits sont des défauts tels que tensions et courants ne forment plus un système
équilibré direct. Les systèmes dits direct, inverse et homopolaire ne sont plus
indépendants et, de ce fait, une source directe va donner naissance à des composantes directes,
mais encore inverses et homopolaires. Dans le cas de défauts, les tentions et courants prennent
des valeurs très différentes des valeurs nominales. Pour étudier les systèmes triphasés, on a
généralement recours à un schéma monophasé équivalent. Tout système triphasé à la
pulsation ω est équivalent à la somme de 3 systèmes respectivement direct, inverse et
homopolaire. Les charges de type dissymétrique entraînent une interaction entre les 3
systèmes élémentaires.
G a 1 1 1 G 0
G b = 1 a •G d
2
a [61]
G c 1 a a G i
2
j 2π
avec : a =e 3
Inversement, nous obtenons les grandeurs triphasées à partir des composantes symétriques en
appliquant sa matrice inverse :
G 0 1 1 1 G a
1
G d = 3×1 a •G b
2
a [62]
Gi 1 a
2
a Gc
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 40
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
On considère que la machine n'a qu'une force électromotrice directe. Le schéma de base sur
lequel nous raisonnons est le suivant :
V0 = −Z0 . I 0 [63]
Vd =E − Zd . Id [64]
Vi =−Zi . Ii [65]
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 41
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
On peut écrire :
Ia =0
Ib +Ic =0 [66]
Vb −Vc =Z . Ib
I0 =0
Id +Ii =0
[67]
Vd −Vi =0
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 42
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
En raisonnant avec les matrices, on peut écrire pour les courants que (prenant pour convention
que Ib = -Ic = Icc) :
I 0 1 1 1 Ia =0
1
Id = 3×1 a • Icc [68]
2
a
Ii 1 a −Icc
2
a
On en tire :
I0 =0
3
2
( 3
)
Id = 1 × a −a × Icc = j 3 × Icc
[69]
3
2
( 3
)
Ii = 1 × a −a × Icc = − j 3 × Icc = −Id
On en tire :
( (
Vd = 1 Va + a +a . Vb
3
2
) )
[71]
(
Vi = 1 Va + a + a . V b = Vd
3
2
( ) )
E − Z d.I d − Z i.I d = 0
( )
E = Z d − Z i . I d avec I d = 1 × a − a × I cc
3
( 2
)
3 .E
I cc =
( a −a × Zd+ Zi
2
) ( ) [72]
Or (a-a²) = j.√3
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 43
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
D'où :
3 .E
Ib = −Ic =
Zd + Zi
Ia =0
3 .E
Ib = Ic = [73]
Zd+Zi
La tension Va :
( )
V a = V 0 + V d + V i = E − Z d .I d − Z i.I i = E + Z i − Z d . I d avec I d = 1 × a − a
3
( 2
)× I cc
2 .E .Z i 2 .E .Z i
Va = donc V a =
Zd+ Zi Zd+ Zi [74]
La tension Vb :
2 2 2
( 2
)
V b = V0 + a .Vd + a .Vi = a .E − a .Z d.I d − a .Z i.I i = a .E + a .Z i − a .Z d .I d
2
Vb =
(
E . Zi . a −a 2 )
donc Vb =
E . Zi
[75]
Zd + Zi Zd + Zi
La tension Vc :
Vc =
(
E . Zi . a −a
2
) donc V = E . Z i [76]
Zd + Zi c
Zd + Zi
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 44
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
Quel que soit le régime transitoire étudié, on pourra toujours se ramener au schéma équivalent
de la machine. Les éléments déterminants de ce type d’étude sont les différentes constantes de
temps et réactances.
La machine équivalente de Park, avec l'hypothèse de l'égalité des inductances mutuelles entre
tous les enroulements dans le même axe peut être représentée par le schéma dit à trois
branches ci-dessous qui se compose en fait d'un schéma équivalent dans l'axe direct et d'un
autre dans l'axe en quadrature.
Pour une simple commodité d’ordres de grandeur numériques, nous ne représentons pas des
inductances mais des réactances en multipliant les inductance par ω.
Xd : réactance synchrone
Id
Xs
Xakd XXf
fd
Ikd If Xa
Xad Eq
Rf
Rkd E'q
E''q
La mutuelle entre les enroulements de l’axe direct est représentée par la réactance Xad.
Chaque enroulement est ensuite représenté par une réactance de fuite et une résistance.
Branche d’induit : son inductance de fuite est représentée par Xs. Sa résistance Ra,
faible est souvent négligée.
Branche inducteur : son inductance est représentée par Xf et sa résistance Rf.
Branche amortisseur : son inductance est représentée par Xkd et sa résistance par
Rkd.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 45
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
X’’q
Xq
Iq
Xs
Xakq
Ikq Xa
Xaq Ed
Rk
E''d
La mutuelle entre les enroulements de l’axe en quadrature est représentée par la réactance Xaq.
Dans les machines à pôles lisses, il y a peu de différence entre les réactances Xad et Xaq,
l’entrefer étant approximativement le même dans ces 2 axes.
Chaque enroulement est ensuite représenté par une réactance de fuite et une résistance.
Branche d’induit : son inductance de fuite Xs et sa résistance Ra sont identiques à
celles de l’axe direct, la construction de l’induit ayant toujours une répartition
uniforme sur la périphérie.
Branche inducteur : cette branche est absente par définition de l’axe en quadrature
Branche amortisseur : son inductance est représentée par Xkq et sa résistance par
Rkq. Leurs valeurs sont généralement égales à celles de l’axe direct pour les machines
à pôles lisses.
En régime établi, les relations donnant les flux à travers les bobines de l’induit en fonction des
courants qui passent dans celles-ci ne sont pas affectées par la présence de l’inducteur et des
amortisseurs. On considère alors les réactances synchrones.
Au début d’un régime transitoire, l’inducteur et les amortisseurs interviennent dans ces
relations. Les réactances et les constantes de temps à considérer alors sont dites
subtransitoires.
Les amortisseurs ne jouent un rôle important qu’au début des régimes transitoires. Par la suite,
on peut négliger leurs effets et, suivant l’axe direct, considérer la réactance et les constantes
de temps transitoires.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 46
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
M2
Réactance transitoire d’axe d : Xd' = Ld − f .ωS
Lf
L .M ²+L .M ²−2.Mf.MfD.MDd
Réactance subtransitoire d’axe d : Xd'' = Ld− D fd f Dd .ωS [78]
Lf.LD −MfD²
M ²
Réactance subtransitoire d’axe q : Xq''= Lq − Qq .ωS [80]
LQ
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 47
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
(
Td'= Lf .1− M f ²
R f Ld.Lf
) [89]
TdO'= Lf [92]
Rf
(
Td0''= LD .1− M fD²
R D Lf .LD
) [93]
Tq0''= LQ [94]
RQ
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 48
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
Toutes ces valeurs ont été calculées sur EXCEL, et sont données dans le tableau récapitulatif
ci-dessous :
Glissement g 0
Vitesse de synchronisme (rad/s) ωs (g) 314,1592654
Alimentation de l'inducteur (V) Vf 11,44
STATOR
Inductance propre d'une phase du stator (H) Ls 0,0336
Inductance mutuelle entre deux phases du stator (H) Ms -0,016
Résistance statorique (Ohm) Rs 0,29
AMORTISSEURS
Inductance propre des amortisseurs (H) LD=LQ 0,02
Résistance des amortisseurs (Ohm) RD=RQ 1,8
INDUCTEUR
Inductance propre de l'inducteur (H) Lf 1
Résistance de l'inducteur (Ohm) Rf 2
Inductance mutuelle max entre l'inducteur et 1 phase de l'induit (H) Mfs 0,175
Inductance mutuelle max entre l'amortisseur et 1 phase de l'induit (H) MDs=MQs 0,025
Inductance mutuelle amortisseur d'axe direct-inducteur (H) MfD 0,14
Mutuelle inducteur (H) Mfd=Mfq 0,214330352
Mutuelle amortisseur (H) MDd=MQq 0,030618622
Inducteur axe d (H) Ld 0,0496
Inducteur axe q (H) Lq 0,0496
REACTANCE
Réactance direct axe d (Ohm) Xd 15,58229956
Réactance transitoire axe d (Ohm) Xd' 1,150608309
Réactance subtransitoire axe d (Ohm) Xd'' 0,856083998
Réactance direct axe q (Ohm) Xq 15,58229956
Réactance subtransitoire axe q (Ohm) Xq'' 0,856083998
Réactance de fuite du stator (Ohm) Xs 10,55575132
Réactance entrefer axe d (Ohm) Xad 5,026548246
Réactance entrefer axe q (Ohm) Xaq 5,026548246
Réactance de l'excitation (Ohm) Xfd -3,275804911
Réactance des amortisseurs axe d (Ohm) Xakd 309,7427097
Réactance des amortisseurs axe q (Ohm) Xakq -3,310819778
Réactance de l'excitation à vide (Ohm) Xfd0 1,750743335
Réactance des amortisseurs axe d à vide (Ohm) Xakd0 300,3375667
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 49
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
CONSTANTES DE TEMPS
Constante de temps transitoire d’axe d en court-circuit Td' 0,036920363
Constante de temps subtransitoire d’axe d en court-circuit Td'' 0,000165339
Constante de temps subtransitoire transversale en court-circuit Tq'' 0,000610439
Constante de temps transitoire d’axe d en circuit ouvert Td0' 0,5
Constante de temps subtransitoire d’axe d en circuit ouvert Td0'' 0,000222222
Constante de temps subtransitoire transversale en circuit ouvert Tq0'' 0,011111111
Xm 0,856083998
Td1' 0,061036789
Td1'' 0,000189606
Ta 0,009396552
g(t)=A+B*e^(-t/Td1')+C*e^(-t/Td1'') A 0,104156713
B 0,74907225
C 0,146771037
FEM (V) E 222,3662911
valeur du courant de court-circuit en régime permanent (A) Icc 23,42990189
A la suite d’une perturbation brusque, les amortisseurs n’interviennent qu’aux tout premiers
instants, et au bout d’un temps relativement court, de l’ordre de 0,1s, les exponentielles
associées aux constantes de temps subtransitoires sont pratiquement éteintes.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 50
QUESTION 4 : RÉGIME DESÉQUILIBRÉ LIEBY FRÉDÉRIC
Connaissant toutes les constantes de temps et les réactances de la machine, nous pouvons
déduire définir les différents types de fonctionnement en régime déséquilibré tels que les
court-circuits par exemple.
L’étude porte sur un défaut entre 2 phases. Celle-ci est bien entendu plus difficile que le cas
d’un court-circuit triphasé symétrique car nous nous trouvons ici dans un régime de
fonctionnement déséquilibré. Après des études simplifiées réalisées par R.E. DOHERTY et
C.A. NICKLE d’une par, et C. CONCORDIA d’autre part, c’est B. ADKINS qui a proposé le
premier une étude analytique complète des régimes transitoires déséquilibrés.
Pour ce faire, B. ADKINS est parti des équations de la machine exprimées au moyen des
variables réelles. Il a d’abord utilisé la transformation de CONCORDIA puis certaines propriétés
de la transformation de Laplace. Il aboutit à la détermination d’équations de récurrence qu’il
résout au moyen de séries.
Notons que la vitesse est alors considérée constante et que les réseau extérieur n’est pas pris
en compte dans le cadre de ce calcul.
De ce fait, nous admettrons que le courant de court-circuit dans le cas d’un défaut diphasé a
pour expression (selon B. ADKINS):
−t
− 3.E. g(t ). sin(ωt +ψ )− sin ψ.e Ta
ib(t )= −ic(t )=
Xd'' + Xq'' + (Xq''−Xd''). cos 2 (ωt +ψ )
[95]
−t −t
Xd''+Xm X ''+X m Xd ''+X m Td1' Xd''+X m Td1''
avec : g (t )= + d − . e + −
X '+X
1 . e [96]
Xd + X m Xd '+X m Xd + X m d m
où :
Xd'+X m
Td1' = ×T ' [98]
Xd +X m d0
Xd''+X m
Td1'' = × Td0'' [99]
Xd'+X m
Xm
Ta = [100]
R S.ω
M f .ω.Vf
E= [101]
R f. 3
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 51
CONCLUSION GÉNÉRALE LIEBY FRÉDÉRIC
CONCLUSION GENERALE
Dans ce projet, nous nous sommes attachés à réaliser une étude détaillée d’une machine
synchrone pour divers régimes de fonctionnement, stationnaire ou transitoire, normal ou en
court-circuit. Pour ce faire, nous avons toujours veiller à partir des formules de base afin
d’effectuer des démonstrations relativement complètes en voyant clairement quelles ont été
les hypothèses simplificatrices permettant de résoudre les différents cas étudiés dans ce
rapport.
En parallèle de cette étude théorique, nous avons pu modéliser la machine de telle manière à
vérifier par simulation (logiciel MATLAB) que les courbes obtenues viennent confirmer les
résultats obtenus par le calcul.
Enfin, l’étude en régime déséquilibré nous a permis de traiter dans un exemple concret la
modélisation effectuée par la transformation de FORTESCUE, transformation permettant de
traiter les problèmes de déséquilibre tant sur les machines que sur les réseaux en général.
Notons enfin que la transformation de PARK, quant à elle, facilite considérablement l’étude
des machines synchrones.
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 52
LISTE DES SYMBOLES LIEBY FREDERIC
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 53
ANNEXES : ANNEXE 1 LIEBY FRÉDÉRIC
ANNEXES
ANNEXE 1
% MAS
%%%%%%%%%%%%%%%%%
% Mise en équations %
% de la machine asynchrone %
%%%%%%%%%%%%%%%%%
Ls = 49.6e-3;
Lr = 20e-3;
M = 30.62e-3;
Rs = 0.29;
Rr = 1.8;
ws = 2*pi*50;
% Corps de la S-Function
switch flag,
%%%%%%%%%%%%%%%%%
% Initialisation %
%%%%%%%%%%%%%%%%%
case 0,
sys = [4,0,4,5,0,0];
x0 = [0;0;0;0];
%%%%%%%%%%
% Sortie %
%%%%%%%%%%
case 3,
sys = x;
%%%%%%%%%%%
% Dérivée %
%%%%%%%%%%%
case 1,
sigma = Lr*Ls-M*M
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 54
ANNEXES : ANNEXE 1 LIEBY FRÉDÉRIC
vit = u(1);
vsd = u(2);
vsq = u(3);
vrd = u(4);
vrq = u(5);
B = (1/sigma)*[ Lr*vsd-M*vrd
Lr*vsq-M*vrq
-M*vsd+Ls*vrd
-M*vsq+Ls*vrq ];
sys = A*x+B;
%%%%%%%%%%%%%%%%%
% Indicateurs non utilisés %
%%%%%%%%%%%%%%%%%
case {2, 4, 9}
sys = [];
%%%%%%%%%%%%%%%%%
% Indicateurs non attendus %
%%%%%%%%%%%%%%%%%
otherwise
error(['Unhandled flag = ',num2str(flag)]);
end
% fin de MAS
res = matrice*[u(1);u(2);u(3)];
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 55
ANNEXES : ANNEXE 2 LIEBY FREDERIC
ANNEXES
ANNEXE 2
% MS
%%%%%%%%%%%%%%%%%
% Mise en équations %
% de la machine synchrone %
%%%%%%%%%%%%%%%%%
Rs=0.29;
Rf=2;
RD=1.8;
RQ=1.8;
Ld=49.6e-3;
Lq=49.6e-3;
Lff=1;
LD=20e-3;
LQ=20e-3;
Mfd=214e-3;
MDd=30.6e-3;
MfD=140e-3;
MQq=30.6e-3;
ws = 2*pi*50;
J = 0.05;
% Corps de la S-Function
switch flag,
%%%%%%%%%
% Initialisation %
%%%%%%%%%
case 0,
sys = [4,0,4,5,0,0];
x0 = [0;0;0;0];
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 56
ANNEXES : ANNEXE 2 LIEBY FREDERIC
%%%%%%
% Sortie %
%%%%%%
case 3,
sys = x;
%%%%%%%
% Dérivée %
%%%%%%%
case 1,
alpha =(Ld*(Lff*LD-MfD^2)-(Mfd^2*LD)-(MDd*Lff)+(2*Mfd*MfD*MDd));
beta=(Lff*LD-MfD^2);
gamma=(LQ*Lq-MQq^2);
delta=((MQq*LD*vit*beta)-(MQq*MDd*vit*LQ*(Lff*MDd-Mfd*MfD)));
%dId/dt
a=-Rs*beta;
b=vit*((g*MQq*(MfD*Mfd-Lff*MDd))+Lq*beta);
c=Rf*(LD*Mfd-MfD*MDd);
d=-RD*(MfD*Mfd-Lff*MDd);
e=vit*((g*LQ*(MfD*Mfd-Lff*MDd))+MQq*beta);
f=-(LD*Mfd-MfD*MDd);
h=beta;
%dIq/dt
i=(1/(MQq*gamma*beta))*((LQ*((Rs*beta*delta)+(g*vit*MDd*Lq*beta*alpha)))-
(g*MDd*vit*beta*gamma));
j=(-LQ/(MQq*gamma*beta))*((delta*vit*((g*MQq*(MfD*Mfd-
Lff*MDd))+Lq*beta))+(((Rs*MQq*beta)+(MQq^2*MDd*vit^2*g*Lff))*alpha));
k=(-LQ/(MQq*gamma*beta))*((delta*Rf*(LD*Mfd-MfD*MDd))-
(((Mfd*MQq*beta*vit)+(Rf*Mfd*MQq*MDd*vit))*alpha));
l=(1/(MQq*gamma*beta))*((g*vit*LD*gamma*beta)-(LQ*((-delta*RD*(MfD*Mfd-Lff*MDd))-
(((g*vit*LD*beta)+(RD*Lff*MQq*MDd*vit))*alpha))));
m=(-1/(MQq*gamma*beta))*((RQ*beta*gamma)+(LQ*((delta*vit*((g*LQ*(MfD*Mfd-
Lff*MDd))+MQq*beta))-((RQ*beta-(LQ*Lff*MQq*MDd*vit^2*g))*alpha))));
n=(-LQ/(MQq*gamma*beta))*((-delta*(LD*Mfd-MfD*MDd))-(MQq*MDd*Mfd*vit*alpha));
o=((-LQ*delta)/(MQq*gamma));
q=(LQ/gamma);
%dIf/dt
r=-Rs*(Mfd*LD-MfD*MDd);
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 57
ANNEXES : ANNEXE 2 LIEBY FREDERIC
s=(-vit/beta)*((g*MQq(MfD*alpha+((LD*Mfd-MfD*MDd)*(MfD*Mfd-Lff*MDd))))+((LD*Mfd-
MfD*MDd)*beta*Lq));
v=(-Rf/beta)*((LD*alpha+((LD*Mfd-MfD*MDd)*(LD*Mfd-MfD*MDd))));
w=(RD/beta)*((MfD*alpha+((LD*Mfd-MfD*MDd)*(MfD*Mfd-Lff*MDd))));
y=(-vit/beta)*((g*LQ(MfD*alpha-((Mfd*LD-MfD*MDd)*(Mfd*MfD-MDd*Lff))))+((LD*Mfd-
MfD*MDd)*beta*MQq));
z=(1/beta)*((LD*alpha-((Mfd*LD-MfD*MDd)*(Mfd*LD-MfD*MDd))));
A=-(Mfd*LD-MfD*MDd);
%dID/dt
C=-Rs*(Lff*MDd-Mfd*MfD);
D=(vit/beta)*((g*MQq(Lff*alpha-((Lff*MDd-Mfd*MfD)*(MfD*Mfd-Lff*MDd))))-((Lff*MDd-
Mfd*MfD)*beta*Lq));
E=(Rf/beta)*((Mfd*alpha-((Lff*MDd-Mfd*MfD)*(LD*Mfd-MfD*MDd))));
F=(-RD/beta)*((Lff*alpha-((Lff*MDd-Mfd*MfD)*(MfD*Mfd-Lff*MDd))));
G=(vit/beta)*((g*LQ(Lff*alpha-((Mfd*MfD-Lff*MDd)*(MDd*Lff-Mfd*MfD))))-((Lff*MDd-
Mfd*MfD)*beta*MQq));
H=(-1/beta)*((Mfd*alpha-((Lff*MDd-Mfd*MfD)*(Mfd*LD-MfD*MDd))));
I=-(Lff*MDd-Mfd*MfD);
%dIQ/dt
J=(1/(beta*gamma))*((-Rs*beta*delta)-(g*vit*MDd*Lq*beta*alpha));
K=(1/(beta*gamma))*((delta*vit*((g*MQq*(MfD*Mfd-
Lff*MDd))+Lq*beta))+(((Rs*MQq*beta)+(MQq^2*MDd*vit^2*g*Lff))*alpha));
L=(1/(beta*gamma))*((delta*Rf*(LD*Mfd-MfD*MDd))-
(((Mfd*MQq*beta*vit)+(Rf*Mfd*MQq*MDd*vit))*alpha));
N=(1/(beta*gamma))*((-delta*RD*(MfD*Mfd-Lff*MDd))-
(((g*vit*LD*beta)+(RD*Lff*MQq*MDd*vit))*alpha));
O=(1/(beta*gamma))*((delta*vit*((g*LQ*(MfD*Mfd-Lff*MDd))+MQq*beta))-((RQ*beta-
(LQ*Lff*MQq*MDd*vit^2*g))*alpha));
P=(1/(beta*gamma))*((-delta*(LD*Mfd-MfD*MDd))-(MQq*MDd*Mfd*vit*alpha));
Q=(delta/gamma);
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 58
ANNEXES : ANNEXE 2 LIEBY FREDERIC
R=(-MQq/gamma);
vit = u(1);
Vd = u(2);
Vq = u(3);
Vf = u(4);
g = u(5);
A = (1/alpha)*[ a b c d e
i j k l m
r s v w y
C D E F G
J K L N O ];
B = (1/alpha)*[ f*Vf+b*Vd
n*Vf+o*Vd+q*Vq
z*Vf+A*Vd
H*Vf+I*Vd
P*Vf+Q*Vd+R*Vq ];
sys = A*x+B;
%%%%%%%%%%%%%%
% Indicateurs non utilisés %
%%%%%%%%%%%%%%
case {2, 4, 9}
sys = [];
%%%%%%%%%%%%%%%
% Indicateurs non attendus %
%%%%%%%%%%%%%%%
otherwise
error(['Unhandled flag = ',num2str(flag)]);
end
% fin de MS
ELECTROTECHNIQUE ANALYTIQUE 59