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En 2016, son père lui fait don des seules terres cultivables
qu’il possède, soit 5,5 ha sur la commune de Djidja, située
à 20 km de la maison familiale de Bohicon. Son fils ravi,
n’attendait que ça et décide de devenir exploitant
agricole !
Le projet est le suivant :
- 1 ha d’anacardiers (production de noix d’anacarde
aussi appelé cajou)
- 1 ha de palmiers (production de noix de palme)
- 0,5 ha pour l’association de teck et de gmelina (bois d’œuvre)
- 0,5 ha de papayes
- 1600 m² d’avocatiers
- 1600 m² d’arbres à pain
- 1 ha pour l’élevage (moutons, poules, pintades et canards)
- 0,5 ha de maraichage
Papayes Noix de palme Noix d’anarcarde Fruits à pain
Ce système de production associe l’arboriculture, la sylviculture et l’élevage. Aujourd’hui
cette diversification permet la réussite, la résilience et donc la durabilité de l’agriculture
familiale : si l’agriculteur a « plusieurs cordes à son arc », il pourra s’adapter aux variations
climatiques, à l’évolution du monde agricole et du marché.
A long terme, Gildas a prévu d’embaucher car seul, la charge de travail sera vite trop
importante. Il contribuera ainsi à l’emploi local.
L’exploitation proposera des débouchés également diversifiés :
- vente aux « bonnes dames vendeuses sur les marchés »,
- vente directe aux consommateurs
- vente aux restaurants /hôtels environnants (débouchés innovants par rapport aux
autres fermes).
De plus, ces produits sont consommés quotidiennement au Bénin, le teck et le gmelina sont
des bois d’œuvres recherchés. La vente est ainsi assurée.
Aujourd’hui, il manque de moyens pour un approvisionnement
constant en eau.
Financement
leetchi.com
Emprunt 34 %
57%
Fonds
propres
9%
Le budget total du forage est de 3500 €.
Le financement personnel et familial de Gildas atteint 300 €. Une somme importante car le
Revenu National Brut en 2017 est de 800 $/an/béninois (Source :
https://donnees.banquemondiale.org/pays/benin).
Gildas envisage de compléter avec un emprunt qui représenterait 57 % de son financement.
N’hésitez pas à dépasser l’objectif de collecte de 1200 € !
Gildas pourra réduire son emprunt. En effet, au Bénin, les taux d’intérêts peuvent atteindre
15% dans les banques et 24 % dans les Instituts de Micro Finance ! (Sources :
http://burkinapmepmi.com/spip.php?article17071).
Merci pour votre sensibilité aux problématiques de développement dans les pays du sud où
l’entreprenariat est laborieusement soutenu par l’état béninois et où beaucoup de projets sont
freinés par manque de moyens financiers.
Vous avez la grande reconnaissance de Gildas pour être sensible à son projet de vie.