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CONVERTISSEURS ALTERNATIF/CONTINU
A DIODES
Le système à conversion statique d’énergie de la figure A.1 est qualifié d’hybride puisque formé d’une
partie continue (la source S v de tension sinusoïdale v s et les éléments passifs de modélisation L , r de la
bobine) et d’une partie discontinue (les diodes fonctionnant en tout-ou-rien : interrupteur ouvert ou
fermé).
Le transfert énergétique entre S v et la bobine est conditionné par l’état des diodes D1 , D2 ; il dépend
également des mécanismes de changement d’état.
im D1
i
vs
L
D2 um
r
Sv convertisseur bobine
Figure A.1 Structure du système de conversion
choisir les composants en fonction de leur environnement électrique et des objectifs fixés ; l’observation
expérimentale rend compte de l’influence des imperfections des semi-conducteurs de puissance.
L’interrupteur idéal diode D est un élément énergétiquement neutre, siège d’aucune perte d’énergie et
muni des propriétés suivantes :
• chute de tension nulle à l’état passant,
• courant nul à l’état bloqué,
• passage instantané d’un état à l’autre.
Sa caractéristique statique (voir fig. A.2) est confondue avec deux demi axes non bornés du référentiel
( v D , iD ) :
− interrupteur ouvert : iD = 0, v D < 0 ;
− interrupteur fermé : iD > 0, v D = 0 .
diode iD
D
Anode cathode
symbole
iD fermé
interrupteur 0
f connexion f vD
vD ouvert
Sa caractéristique dynamique est représentée par un réseau de Petri d’état interprété à deux places et à
deux transitions (voir fig. A.3), proche du Grafcet pour les machines séquentielles.
A chaque place numérotée est associée une action définissant la configuration de la connexion f :
• place 0, interrupteur ouvert, connexion rompue, fonction de connexion f = 0 ;
• place 1, interrupteur fermé, connexion établie, fonction de connexion f = 1.
Les places sont reliées entre elles par des arcs orientés.
La transition, marquée d’un trait, définit la possibilité d’évolution d’une place à une autre dans le sens
des flèches ; la condition logique de franchissement est appelée réceptivité, elle est écrite à côté de la
transition correspondante ou dans un tableau annexe.
La présence du marqueur ou jeton (point noir) signale que la place est active, sinon elle est inactive.
Une place active valide toutes ses transitions de sortie qui ne peuvent être franchies que de manière
exclusive. Une transition validée est instantanément franchie lorsque sa réceptivité est vraie. Le
franchissement entraîne la désactivation de l’étape (ou place) précédente et l’activation de l’étape
suivante.
numéro
réceptivité f=1
1
liaison
1 place
CO CF action
transition
2 0
marqueur f=0
Constituants d'un RdP RdP d'un interrupteur idéal
CO → iD ↓ = 0 (2)
(ouverture lors du passage à 0 de iD par valeur décroissante)
Le changement d’état produit par la commande interne est dit spontané : sur la caractéristique
statique, le point de fonctionnement évolue continûment d’un segment de tension (resp. de courant) à un
segment de courant (resp. de tension) de signe opposé en passant par l’origine du référentiel.
En synthèse, on associe à l’interrupteur idéal diode son équivalence fonctionnelle (voir fig. A.4)
décomposée en partie opérative (PO) : la connexion f et en partie commande (PC) : le réseau de Petri
(RdP) interprété. Cette représentation sera étendue à tout groupe d’interrupteurs déterminant ainsi le
modèle de connaissance de la structure considérée.
PC vD = 0 f PO
vD f
iD
0 1 vD
iD f=0 f=1 iD vD
D
iD = 0
Commande D
interne
Figure A.4 Équivalence fonctionnelle de l’interrupteur idéal diode
• les bornes doivent rester raccordées à un circuit électrique fermé assurant ainsi la circulation du
courant (non nul),
• l’ouverture du circuit provoque une surtension (danger) si le courant n’est pas nul.
Les condensateurs (capacité C) et les bobines (inductance L) sont des sources réactives car ils peuvent
emmagasiner et restituer de l’énergie. Ils se comportent en dynamique (sur un temps très bref) comme des
sources quasi idéales respectivement de tension et de courant. En effet une variation rapide de courant
(discontinuité) dans un condensateur ne modifie pas sa tension (mais seulement sa dérivée) et une
variation rapide de tension (discontinuité) aux bornes d’une inductance ne modifie pas son courant (mais
seulement sa dérivée). Par contre, imposer une discontinuité de tension aux bornes d’un condensateur, de
courant dans une bobine conduit toujours à un dommage (danger pour les humains et pour le matériel)
aux conséquences parfois très graves.
Le convertisseur à deux diodes est une cellule de commutation, le point commun aux cathodes est relié
à une source réactive de courant (bobine) et les deux anodes à une source idéale de tension ; le courant i
sortant des cathodes ne peut être que positif (voire nul) et il en est de même pour la tension um . Le signe
(−) pour i et um est obtenu en retournant borne pour borne les diodes ; une anode prenant la place d’une
cathode et inversement.
A.2.2 Description fonctionnelle de la cellule de commutation à diodes.
La cellule constituée de deux diodes présente en pratique trois configurations (voir fig. A.5) selon les
combinaisons d’états (ouvert (0), fermé (1)) des diodes ; la quatrième, logiquement possible et
correspondant aux deux diodes passantes simultanément, est de durée nulle (commutation instantanée) de
sorte qu’il est inutile de la représenter par une place dans le réseau de Petri.
Quelle que soit la configuration, les grandeurs courant, tension des diodes vérifient d’une part la loi des
noeuds :
iD1 + iD 2 = i (3)
et, d’autre part, la loi des mailles :
v D1 − v D 2 = v s (4)
i D1
D1 D1 D1
vD 1
vs i=0 i>0 i >0
vs vs vs
i
vD 2
D2 D2 D2
i D2
f1 = 0 , f2 = 0 f1 = 1 , f2 = 0 f1 = 0 , f2 = 1
Figure A.5 Notation et configurations
0 vD1 0 vD2
vs < 0 − vs départ de
fin de
commutation commutation
Figure A.6 Mécanisme de la commutation spontanée
A la place 2
D1 est bloquée : v D1 = v s < 0, iD1 = 0 , f1 = 0 tant que v s < 0 ;
D2 conduit : v D 2 = 0 , iD 2 = i , f 2 = 1 tant que i > 0.
L’évolution de i, donnée par l’équation d’état :
di
L +ri=0 (6)
dt
est celle d’une exponentielle décroissante, de constante de temps τ = L / r , théoriquement nulle au bout
d’une durée infinie. Une nouvelle commutation, cette fois-ci de D2 vers D1 , intervient lorsque v s passe
par 0 en croissant ( v s ↑ = 0 ). L’analyse précédente débouche sur la description fonctionnelle du système
de conversion (voir fig. A.7).
PC f1 PO
f1 = 0 , f2 = 0
f2 im
0
vs =0 i =0
f1
i
vs
vs =0 vs L
1 2 f2
i um
f1 = 1 , f2 = 0 f1 = 0 , f2 = 1 r
vs = 0
6 Convertisseurs alternatif/continu à diodes
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Figure A.7 Description fonctionnelle d’une cellule à diodes associée à une bobine
vs m um
1
t t t
0 T0 /2 T0 0 T0 /2 T0 0 T0 /2 T0
De même, le courant délivré im par la source S v est un courant modulé. En effet la puissance
instantanée de sortie umi étant égale à la puissance instantanée d’entrée v s im , car les interrupteurs parfaits
sont énergétiquement neutres, on déduit :
u
R2 → im = m i = m i (8)
vs
Conclusion
En conduction ininterrompue, la cellule de commutation à diodes apparaît comme un double
modulateur de la tension et du courant en raison de la conservation de la puissance instantanée ; il est
représenté par le Graphe Informationnel Causal (GIC) de la figure A.9.
vs um
R1
Source de m Bobine
tension Sv
im R2 i
L’établissement du régime permanent (voir fig. A.10) pourrait être étudié par résolution de l’équation
d’état sur chaque demi période ; cette méthode fastidieuse ne présente aucun intérêt et l’on a recours à la
simulation numérique par logiciel spécialisé (par exemple : Matlab, Circuit, etc..).
um
i
t
0 T0 /2 T0
Figure A.10 Régime transitoire du courant de sortie
ce qui donne :
i = um / r (13)
U mk
Ik = (14)
r + jLkω0
U mk
Ik = , ϕ k = arctan( kLω0 / r )
r 2 + ( kLω0 )2
(15)
A.2.5 Conduction intermittente
Si on remplace la bobine par un autre dipôle inductif (voir fig. A.11) comportant en série une source de
tension e > 0 (par exemple : une batterie d’accumulateurs ou encore l’induit d’une machine à courant
continu, en série avec une bobine de lissage du courant), l’équation d’état devient :
di
L + r i = um − e (16)
dt
i
L e
Bobine de i r
lissage Induit
um MCC
um
8 Convertisseurs alternatif/continu à diodes
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PC f1 PO
f1 = 0 , f2 = 0
f2 im
0
vs =e i =0
i =0 f1 e
vs
vs =0 vs i L
1 2 f2
i um
f1 = 1 , f2 = 0 f1 = 0 , f2 = 1 r
vs = 0 e
i um um
e=E
i
um T0 T0
i
t t t
0 T0 0 0
1 2 1 0 1 2 0
conduction conduction intermittente
ininterrompue sans commutation avec commutation
im D11 D21
um
vs
i L r
source
réactive
D12 de courant D22
Sv
cel 1 cel 2
Figure B.1 Pont redresseur chargé par une bobine
B.1.1 Établir la représentation fonctionnelle du convertisseur dans son environnement sachant que la
partie commande (PC) comporte trois places :
• 0 : f ck = 0 ,
• 1 : f11 = f 22 = 1, f12 = f 22 = 0 ,
• 2 : f11 = f 22 = 0 , f12 = f 21 = 1 .
Tous les résultats d’observation et de mesurage doivent faire l’objet d’un commentaire en
relation avec la théorie et les conditions d’expérimentation, même en l’absence de questions
explicitement posées. Faire preuve d’imagination et savoir prendre des initiatives.
Remettre l’alternostat à 0, couper l’alimentation et déplacer le capteur de courant à flux nul pour
l’observation de im ; mettre à nouveau sous tension et régler l’alternostat.
Procéder aux observations oscilloscopiques de v s et im .
Il s’agit :
a. d’observer le régime transitoire de i avant l’état l’établissement de son régime permanent ;
b. de procéder à l’analyse harmonique (Fourier) de
• um , i , permettant de vérifier la relation entre U mk , Ik , 2kLω0 , r ;
• im , montrant la nullité des harmoniques de rang pair et l’importance de la pollution harmonique
du réseau.
Données numériques :
V= ,L= ,r= , ω0 = 100π rad / s
La charge du pont de diodes est constituée par l’induit d’une machine à courant continu, à aimants
permanents ou à pôles bobinés dont l’inducteur devra être alimenté par une source de tension continue.
Le moteur est accouplé à une autre machine à courant continu servant de frein par son fonctionnement
en génératrice de charge débitant sur un rhéostat (voir fig. C.1)
bobine de
i lissage iG
ΦM ΦG
induit induit
CVS um MCC MCC Rh
Moteur Frein
(récepteur) (générateur)
Dans le cas où les flux d’induction par pôle des deux machines ( Φ M et ΦG ) sont créés par des courants
inducteurs (ou d’excitation), on réalise le montage de la figure C.2.
M G
IeM IeG
V0
Rh eM RheG
avec ω vitesse angulaire de rotation et k M constante de couple ou de f.e.m., proportionnelle au flux par
pôle Φ M .
En régime permanent, um et i sont périodiques ; la vitesse ω, suffisamment filtrée par l’inertie des
rotors du banc d’essai, est supposée constante ( ω ≅ ω ), par conséquent e M l’est également ( e M ≅ e M ).
On déduit de (17) la relation aux valeurs moyennes :
R3 → um = ri + e M ou i = (um − e M ) / r (20)
12 Convertisseurs alternatif/continu à diodes
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sachant que la moyenne de la dérivée d’une grandeur périodique est nulle.
Du côté mécanique, la génératrice chargée par Rh se comporte comme un frein vis-à-vis du moteur,
elle exerce le couple cG (négatif) sur l’arbre commun. On introduit également c p (<0) le couple de pertes
mécaniques et ferromagnétiques développé sur les rotors.
c p est une fonction non linéaire (RNL) de la vitesse et des flux d’induction Φ M et ΦG . Pour les
machines à rotor sans fer (disque ou cloche), les pertes ferromagnétiques sont nulles.
A la figure C.3, le modèle aux valeurs moyennes est représenté, il permet d’établir la relation entre cG
et la vitesse de rotation ω :
eG k ω − kG2
cG = − kG iG , avec iG = = G d’où : cG = ω (21)
rG + Rh rG + Rh rG + Rh
c p cG
i iG
r rG
um
eM Rh
eG
ω
cM
Le fonctionnement du banc d’essai est régi par le graphe informationnel causal de la figure C.4, il
montre effectivement que la vitesse est réglée par la valeur moyenne de um et donc par V. Il est à noter
que les courants d’excitation, pour les machines à inducteur bobiné, et la résistance de charge Rh sont
également des grandeurs influentes de la vitesse (relation R4).
ΦM
ΦM
IeM I eG
RNL
ΦG
cp
R3 i R2 R4 ω
um cM
ΦM ΦG
Rh
eM R1
Tous les résultats d’observation et de mesurage doivent faire l’objet d’un commentaire en
relation avec la théorie et les conditions d’expérimentation, même en l’absence de questions
explicitement posées. Faire preuve d’imagination et savoir prendre des initiatives.
C.2.4 Relever et tracer les graphes de la vitesse (en tr/min) en fonction de V, à i constant ( = I 0 ) et à Rh
constant ( = Rh0 ) pour V < V M . Expliquer les différences entre les deux courbes.
14 Convertisseurs alternatif/continu à diodes
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Dans la plupart des applications, notamment grand public, la réalisation d’une source de tension
continue (voir fig. D.1) comporte un transformateur abaisseur de tension, un pont de diodes dont la sortie
est connectée à un condensateur aux bornes duquel on raccorde la charge continue. Un régulateur de
tension est utilisé dans le cas de l’alimentation de cartes électroniques.
+
réseau Carte
C Régulateur électronique
~~
~~ ~~
~~ _
Vue du condensateur, la charge continue peut être assimilée à une résistance équivalente R, voire
même à une source de courant continu.
L’étude de la conversion d’énergie sur charge capacitive sera effectuée sur le modèle de la figure D.2.
Le réseau avec transformateur est modélisé par le source de tension v s en série avec l’inductance l s .
iC C
vs ud u
i
iR R
D.1.1 Établir la représentation fonctionnelle du convertisseur dans son environnement à l’aide des seules
variables externe et d’état : v s , is , u .
Écrire pour chacune des places (PC) concernées l’équation d’état de la partie continue du système :
[ X ] = [ A] [ X ] + [B] [E ]
[ X ] vecteur d’état, [ X ] = [is , u] ;
t
avec
[ E ] vecteur des entrées externes, [ E ] = v s ;
[ A] matrice d’évolution ;
[ B] matrice d’application des entrées externes.
Convertisseurs alternatif/continu à diodes 15
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D.1.2 En régime permanent, les variables d’état sont périodiques ; déterminer les chronogrammes de
i , iC et u dans l’hypothèse simplificatrice où ls → 0 (cas limite de causalité puisque u → v s lors de la
conduction des diodes). Quel est le mode de conduction ?
Expliquer comment calculer l’angle de conduction ∆ θc des diodes, ( θ = ω0 t ) ; faire l’application
numérique pour RCω 0 = 10 . Quels sont les effets de l’accroissement de C sur ∆ θc , u , i ?
Tous les résultats d’observation et de mesurage doivent faire l’objet d’un commentaire en
relation avec la théorie et les conditions d’expérimentation, même en l’absence de questions
explicitement posées. Faire preuve d’imagination et savoir prendre des initiatives.
Il s’agit :
• d’observer le régime transitoire du courant dans une diode ( iD11 ) et de la tension u de charge du
condensateur avant établissement de son régime permanent dans les deux cas suivants de la tension
vs :
• v s = V 2 sin( ω 0 t ) , nulle à t= 0 ,
• v s = V 2 cos( ω0 t ) , maximale à t= 0.
Caractériser et justifier les résultats.
16 Convertisseurs alternatif/continu à diodes
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• de procéder à l’analyse harmonique (Fourier) du courant de ligne is .
Observer et justifier l’influence de l s ( ↑ ↓ ) d’une part et de C d’autre part ( ↑ ↓ ) à R constant.
Données numériques :
Soit le schéma de la figure E.1, il comporte une source Sv de tensions sinusoïdales triphasées
équilibrées :
une cellule de commutation triphasée à diodes et une source Si de courant i > 0 (conduction
ininterrompue, hypothèse valable pour toutes les questions suivantes).
Notation : cellule n°1, (c = 1) ;
diodes Dck , c = 1, k ∈ {1, 2, 3} ;
fonctions de connexion des diodes f ck ;
[v ] = [v1 , v2 , v3 ], [ f1 ] = [ f11 , f12 , f13 ] .
D11
v1
v2 D12
K
N
Si
v3 D13
u KN
Sv cellule 1 i
A la figure E.2, les bornes des diodes sont permutées et on obtient la structure P3 à anodes communes.
Convertisseurs alternatif/continu à diodes 17
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Notation : cellule n°2 (c = 2) ;
diodes Dck , c = 2, k ∈ {1, 2, 3} ;
fonctions de connexion des diodes f ck ;
[ f 2 ] = [ f 21 , f 22 , f 23 ] .
D21
v1
v2 D22
A
N
i
v3 D23
u AN
Sv cellule 2
Si
La structure PD3 associe les deux cellules triphasées précédentes selon le montage de la figure E.3.
cellule 1 K
v1
i1
N v2
u
KA
i2 i
v3
Sv i3
Si
cellule 2 A
[
E.1.3.2 On définit la matrice de conversion [m] telle que : uKA = [m] [v ]t , avec [m] = m1 , m2 , m3 .]
[ ]
• Exprimer [m] en fonction de f1 et f 2 . [ ]
• Tracer les chronogrammes de m1 , m2 , m3 , en déduire le chronogramme de uKA ainsi que
l’expression uKA de sa valeur moyenne.
E.1.3.3 Sachant que le convertisseur idéal est énergétiquement neutre, exprimer les courants de ligne
[i1 , i2 , i3 ]t = [i" ]t en fonction de [m] et de i.
Dans l’hypothèse où i est constant = I, montrer que les harmoniques des courants de ligne non nuls ont
pour rang 6n ± 1 , avec n entier.
Les sources de tension sont imparfaites et leur impédance interne est définie par une inductance série N
représentant celle de la ligne ajoutée à l’inductance de fuites totalisées au secondaire. De ce fait, la
commutation entre les diodes n’est plus instantanée, sa durée est notée t c .
On étudie la commutation entre D11 et D12 , à courant i constant = I ; le courant i1 décroît de I à 0 alors
que i2 croît de 0 à I, tandis que v1 et v 2 évoluent sinusoïdalement et que la tension des diodes D11 et D12
est nulle.
E.1.3.4.1 Écrire les équations d’état de i1 et i2 , résoudre et donner les expressions de i1 et i2 pendant la
commutation.
Tracer les chronogrammes de i1 et i2 , montrer que la mesure de t c , V et I permet de déduire la
valeur initialement inconnue de N.
Tous les résultats d’observation et de mesurage doivent faire l’objet d’un commentaire en
relation avec la théorie et les conditions d’expérimentation, même en l’absence de questions
explicitement posées. Faire preuve d’imagination et savoir prendre des initiatives.
E.2.3 Régler l’alternostat pour que la tension moyenne de sortie de pont soit égale à U 0 :
uKA = U 0 =
• Observer les chronogrammes de la tension uKA et des courants de diodes iD11 et iD12 pour bien mettre
en évidence le phénomène d’empiétement. Mesurer la durée de l’empiétement et le courant continu i ,
en déduire la valeur de l’inductance N.
• Revenir à la tension nulle et mettre en place trois condensateurs identiques de valeur
C= µF , couplés en triangle à l’entrée du pont de diodes ; régler la tension et procéder aux
observations précédentes, qu’est devenu le phénomène d’empiétement ?
Partie E
FEUILLE RÉPONSE
(questions 1.2, 2.2, 3.2)
Convertisseurs alternatif/continu à diodes 21
_____________________________________________________________________________________________________
f 11
1
0 θ
f12
1
0 θ
f 13
1
0 θ
f21
1
0 θ
f 22
1
0 θ
f23
1
0 m θ
1
1
0 θ
−1
m2
1
0 θ
−1
m3
1
0 θ
−1
0 π/6 π/2 π 3π/2 2π
22 Convertisseurs alternatif/continu à diodes
_____________________________________________________________________________________________________
2
u12(x)
u21(x)
1.5 u23(x)
u32(x)
u13(x)
1 u31(x)
v1(x)
v2(x)
0.5 v3(x)
-0.5
-1
-1.5
-2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
2
u12(x)
u21(x)
1.5 u23(x)
u32(x)
u13(x)
1 u31(x)
v1(x)
v2(x)
0.5 v3(x)
-0.5
-1
-1.5
-2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9