Epuro est une société qui conçoit, fabrique et installe des systèmes de traitement de l'eau pour des opérateurs
intervenant dans la fabrication des produits de santé, c’est-à-dire issus de la pharmacie traditionnelle ou des
biotechnologies.
D’origine française, Epuro a intégré en 2001 le conglomérat nord-américain Marmon basé à Chicago.
Parmi les nombreuses activités du groupe, notamment la fabrication de filtres, d’adoucisseurs, de composants et
divers matériels,…
Epuro a dédié une partie de ses " En bioproduction, La société accompagne les utilisa-
activités aux applications de pro- les situations sont teurs depuis la conception jusqu’à
cess dans l’industrie. En tant que très précises car la réalisation d’une installation clé
société spécialisée dans le traite- les sociétés opèrent en main, sans toutefois l’exploiter.
ment de l’eau, Epuro intervient à un dénombrement Par exemple en pharmacie, nous
façon pour tous types d’installa- des souches virales mettons en place les équipements
tions industrielles exigeant des possibles et intégrent nécessaires permettant de gérer
qualifications d’eau précises et des apramètres une production d’eau, mais aussi
réglementées : l’eau purifiée, supplémentaires une distribution soit par l’intermé-
hautement purifiée et pour obtenir une eau diaire de skids soit par des systè-
« EPPI » de qualité : purifiée, mes périphériques élaborés
(Eau Pour Produits Injectables) hautement purifiée sur-mesure.
ou PPI"
La partie industrielle chez Epuro constitue 50% du CA, soit 8,6 M. d'euros en 2008 avec une vingtaine de personnes.
Dans cette part, nous incluons les matériels standards qui enregistrent 2,5 M. euros de CA, et le reste, soit environ
6 M. euros, est réalisé par les projets industriels dont 80% concerne la pharmacie et les secteurs assimilés.
Ce document est la propriété de la société Epuro. Il ne peut être copié ou modifié sans l'autorisation expresse de Epuro.
3) Comment travaillez-vous avec les industriels ?
Epuro dispose d’une parfaite maîtrise de la chimie de l’eau, ce qui permet de relever tous types de défis bactériens
auxquels cette industrie est confrontée. Les secteurs d’activités où nous intervenons nous apportent d’ailleurs des
cas de figures très différents, et donc une meilleure connaissance et expérience sur les bonnes stratégies à adopter.
En bioproduction, nous faisons face à des situations très précises car les sociétés opèrent un dénombrement des
souches virales possibles et intègrent des paramètres supplémentaires pour obtenir une eau de qualité : purifiée,
hautement purifiée ou PPI.
Leurs exigences nous permettent d'ailleurs de proposer et de mettre en exergue des technologies différentes mais
qui doivent cohabiter pour atteindre certaines spécifications au niveau de la conductivité, de la minéralisation, du
contrôle des endotoxines, …
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5) Quelles sont les contraintes réglementaires en terme de gestion de l’eau en bioproduction ?
D’abord, la pharmacopée exige du traiteur d’eau et de l’utilisateur une eau pré-traitée, c’est-à-dire potable.
Globalement en France, ce sont les collectivités qui s’en chargent avec le concours de sociétés privées.
L’eau potable est donc une des premières exigences en pharmacie avant toute nouvelle transformation.
Ensuite, les référentiels pharmaceutiques s’appuient sur les pharmacopées européenne, en particulier l’édition
2003 version III, et américaine, l’USP 32, pour définir les qualités d'eau utilisées soit pour la composition de
produits directement ou pour des fonctions de nettoyage d’équipements.
Enfin, il faut savoir que toute installation sur un site industriel fait évidemment l’objet de contrôles stricts aussi
bien au niveau du système de production d’eau que de sa distribution.
Nitrates < 0,2 ppm Si l’on prend une eau purifiée par exemple, on
Métaux lourds <0,1 ppm doit respecter plusieurs paramètres ;
la conductivité doit être à 4,3 µs (micro siemens),
Bactériologie inférieure à < 100 ufc/100 ml le défi bactérien à 100 cfu/ml, les métaux lourds
RNase < 0,15 U/ml ne doivent pas dépasser 0,2 ppm,… et le COT
DNase < 2 U/ml
(Carbone Organique Total) se situe en général
autour de 500 ppb.
TOC inférieur à < 2 ppb
Pour une eau hautement purifiée, on peut atteindre jusqu’à 1,1 µs à 20° et avoir éventuellement un défi endotoxi-
nique autour de 0,25 cfu/ml. Et au lieu d’être à 100 cfu, on peut ajuster suivant des normes internes jusqu’à
10 cfu/100 ml, ce qui correspond quasiment à la spécification d’une eau EPPI.
Mais la pharmacopée européenne ne reconnaît pas cette qualité car elle estime que l’eau pour injectables doit être
produite exclusivement par distillation, et pas seulement par des techniques membranaires comme aux Etats-Unis
ou au Japon.
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7) Quelles sont les techniques mises en œuvre pour obtenir ces différentes qualités d’eau ?
Dans un système de traitement d’eau, il faut bien distinguer deux parties : la production et la distribution.
Tous ces paramètres sont étudiés car en dehors des filtres utilisés, le traitement induit des manipulations
et des technologies supplémentaires visant à corriger les facteurs d’insécurité et d’instabilité.
A ce stade, Epuro propose une étape d’ultrafiltration de pré-traitement, c’est-à-dire une clarification / désinfection
permettant de retrouver ainsi une eau en entrée du traitement principal qui est déjà de bonne qualité, et qui
surtout, assure en prévention la pérennité de fonctionnement de l’installation.
Ensuite, le traitement, qui est au cœur du dispositif, fait appel aux techniques de filtration membranaires.
Ces membranes semi-perméables et de qualité différentes sont intégrées aujourd’hui dans des techniques
que l’on applique directement au processus : l’osmose inverse ou la double osmose, ou l’osmose en
première phase et l’électrodéionisation en deuxième phase.
L’osmose s’est substituée ces dernières années au système de déminéralisation qui reposait sur des résines
échangeables. Celles-ci étaient soit contenues et mélangées dans des bouteilles, soit régénérées sur place
avec des systèmes d’injection d’acide de soude.
Cette technique a été abandonné en raison de risques microbiologiques et parce que les résines offraient un
environnement macroporeux dans lequel les souches bactériennes pouvaient proliférer facilement.
A partir des années 60, les techniques membranaires étaient de plus en plus présentes et aujourd'hui,
elles constituent un intérêt certain, surtout quand il s’agit de traiter des produits biologiques.
L’osmose inverse est une technique membranaire qui peut atteindre un niveau d'abattement de 99,99%
des matières microbiologiques, et notamment les virus et les bactéries.
Plus ce taux est élevé, plus la pression exercée sur la membrane sera grande.
Sur une eau moyennement minéralisée comme à Paris ou à Lyon, c’est-à-dire aux environs de 300 ppm
de minéralisation totale, on travaille autour de 8 à 10 bars de pression pour récolter ce que l'on appelle
le « perméat ».
A contrario, la perte liée au cumul des sels bloqués par la membrane s’appelle le « concentrat ».
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La règle veut qu’avec une minéralisation de facteur X sur une eau de ville, le concentrat soit multiplié par quatre.
Donc sur une eau à 300 ppm en entrée, soit 1200 ppm pour le concentrat, vous pourrez espérer obtenir 10 ppm
en sortie sur le perméat. Or si vous avez une exigence à 4,3 µs, la conductivité de votre perméat sera beaucoup
trop élevée. En allant plus loin, si votre défi s’élève à 1,1 µs, vous devrez obtenir une minéralisation en sortie de
0,7 ou 0,8 ppm. En réalité, ceci vous oblige à ajouter une nouvelle osmose : c’est la double osmose.
Le perméat va repasser dans un deuxième osmoseur avec forcément un taux de conversion plus élevé.
Sachant que sur une première étape d’osmose inverse, ce taux est de 75%, donc au passage vous enregistrez
une perte de 25% . Sur une double osmose, vous pourrez travailler sur le deuxième étage à près de 85 ou 90%
afin de garder toujours un peu de rejet pour garantir une bonne qualité d’eau à l'occasion des contrôles, et surtout
garantir la pérennité de la membrane dans le temps. Au global, le taux de conversion ne sera cependant que de
65 à 71% .
Membranes d'osmose
La première consiste à opérer une correction de pH, c’est-à-dire injecter une solution de soude.
La soude NaOH va ainsi se recombiner avec le CO2 pour se transformer en bicarbonate HCO3-, et ce dernier étant
un ion polyvalent est rejeté par la membrane à 98%. Ceci permet d’atteindre alors une exigence à 4,3 ou 1,1 µs
par exemple en sortie de l’osmose inverse. Cette technique a été utilisée pendant les trois dernières décennies.
Aujourd’hui, et c’est la deuxième solution, la tendance consiste à aller vers le « tout membranaire » de manière
à éliminer tout recours aux produits chimiques comme la soude. Il existe donc des techniques avec des
membranes en polypropylène permettant d’extraire le CO2 de l’eau.
L’eau à traiter circule de manière tangentielle le long de la membrane. De l’autre côté de la membrane, on
injecte sous pression un fluide gazeux. La membrane permet d’effectuer un échange. La fonction du dégazeur
consiste donc à abaisser la pression du gaz qui est au contact de l’eau et ainsi de gérénérer une force conductrice
qui permet de réduire, voire d’éliminer les gaz dissouts dans l’eau et donc le CO2.
Chez Epuro, nous privilégions le dégazage membranaire dont nous avons fait un standard.
Celui-ci se place entre l’osmose inverse et l’électrodéionisation.
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13) Quel est le principe de l’électrodéionisation ?
Elles sont régénérées en continu par l'apport du courant continu. Le phénomène de l’échange ionique crée
un déséquilibre électrochimique rééquilibré par un phénomène d’hydrolyse.
14) Quel est l’avantage comparé à une double osmose et comment les utilisateurs
choisissent-ils entre les deux ?
Mais les pertes sont minimes avec l’électrodéionisation et son grand avantage est qu’il n’y a aucun usage
de produits chimiques. Le principe repose sur une électrolyse, c’est-à-dire un traitement de régénération
continue permettant d’obtenir une qualité d’eau nettement supérieure à ce que pourrait produire une double
osmose.
Avec cette dernière, on peut atteindre aujourd’hui au mieux 1,1 µS tandis qu’avec une électrodéionisation,
on obtient 15 à 18 M.Ohm. Forcément, on ne joue plus dans la même cour !
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15) Vous indiquiez les deux volets dans la mise en œuvre d’un système de traitement d’eau :
la production et la distribution. Comment abordez-vous la distribution et quelles sont ses
contraintes ?
La distribution est presque la partie la plus complexe d’un dispositif. Elle exige une adaptation aux besoins du
client et de son process. Entre les débits de puisage et la consommation journalière, il faut toujours établir des
compromis et faire des calculs. On doit de toute façon passer systématiquement par une phase de stockage
mais qui doit bien évidemment être réalisée de manière à éviter toute rétention ou dépôt de biofilms.
Ensuite, il faut véhiculer le perméat sans altérer la qualité d’eau fabriquée par le producteur.
Cette partie fait l’objet d’études très poussées que nous pouvons mener en interne et en étroite collaboration
avec nos partenaires.
Membrane Membrane
sélective sélective
Cations Anions
Principe de l'électrodéionisation
16) Comment se déploie concrètement le process de distribution et quelles sont les stratégies
possibles pour la prévention des biofilms ?
La notion de recirculation de l’eau est primordiale dans la prévention des biofilms. Comme l’eau doit circuler en
permanence 24h/24h, le facteur de stagnation est intégré dès l’amont en phase de production selon un mode
de fonctionnement discontinu ou « batch ». Ce qui implique dès le départ une cuve conçue aux bonnes
dimensions.
A partir de là, deux stratégies sont possibles : d’abord on peut imaginer une cuve pourvue d’une consigne sur
la détection de niveau, mais dans ce cas le producteur d’eau intervient par à coup. Ce système de
remplissage n’est pas sans conséquence car d’une part les successions de pression en mode marche / arrêt
mettent les membranes à rude épreuve et d’autre part le système membranaire ne permet pas de retrouver la
qualité d’eau souhaitée dans l’immédiat.
Il faut donc soit accepter une phase de circulation avec une perte. Soit, et c’est la deuxième stratégie possible,
créer une recirculation en sortie de producteur vers une cuve de disconnexion.
Ce document est la propriété de la société Epuro. Il ne peut être copié ou modifié sans l'autorisation expresse de Epuro.
Les étapes de filtration appliquées dans ce cas restent classiques : un prétraitement, un adoucissement et une
dernière filtration avant réception dans la cuve de disconnexion. En sortie de la cuve de disconnexion, on place
alors une pompe de remise sous pression et un échangeur froid pour maintenir la température" sur le producteur.
Enfin, soit on fait subir une correction de pH par injection de soude ou on dirige directement le flux vers un
osmoseur, un dégazage membranaire et une électrodéionisation avant de revenir dans la cuve de stockage d’eau
purifiée ou la cuve de disconnexion.
Je dirai qu’il y a deux modes de fonctionnement : soit un « vrai continu », c’est-à-dire le producteur est
surdimensionné de manière à ce que malgré la phase de remplissage de cuve, il y ait un minimum d’eau qui
revienne vers la cuve de disconnexion.
Ou alors une « fausse production continue », c’est-à-dire que lorsque la cuve est pleine, l’eau recircule de
manière à ce que le producteur soit toujours en mode production. Bien évidemment, un mode "vrai-continu"
est à privilégier.
Ce sont les bonnes vitesses de circulation des fluides et les états de surface des équipements.
En règle générale, une bonne vitesse de circulation s’établit au-delà d’ 1 mètre par seconde (m/s).
Pour une bonne mise en œuvre, il faut bien entendu tenir compte du débit émis en départ de boucle, du débit
de sous-tirage et du débit restant lorsque les points de puisage sont en marche, et par conséquent en retour
de boucle.
Il faudra alors établir des calculs pour que la vitesse de circulation en retour de boucle soit toujours supérieur
à 1m/s. On parlera alors aussi de régime turbulent exprimé en Reynolds.
Ensuite, il faut bien veiller à éliminer toutes les zones mortes dans la conception du système.
Et là on revient aux bonnes dimensions de la cuve, mais surtout aux états de surface des équipements qui
préviennent la formation de biofilm en étant parfaitement lisses. Sur ce point, les certificats de qualité inox
répondent aux exigences des autorités et de l’utilisateur et permettent de travailler avec différentes qualité
pour avoir des surfaces (Ra) compris entre 0,4 et 0,8 µm
Les soudures sont contrôlées par des techniques endoscopiques ou radiographiques. Les préparatifs, la mise en
œuvre et les contrôles nécessitent parfois beaucoup de main d’œuvre pour une installation conforme aux normes.
Ceci explique pourquoi les boucles d’eau en pharmacie sont relativement chères, a fortiori quand il s’agit de
produits biologiques.
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19) Comment s’assurer que le produit ne se dénature pas dans le temps ?
La boucle est complétée par de l’instrumentation analytique qui restitue les valeurs souhaitées.
Ces dernières sont d’ailleurs rapatriées vers un automate et les données peuvent être sauvegardées par un
enregistreur.
La pérennité des résultats impose une vigilance particulière, notamment sur les aspects suivants :
les points de puisage ne doivent présenter aucune rétention d’eau, les prises d’échantillons ne doivent pas être
polluantes et la température doit faire l’objet d’un traitement spécifique avec des échangeurs tubulaires lorsqu’une
homogénéité est exigée à 18° par exemple.
Tous ces facteurs entrent en ligne de compte pour s’assurer d’une qualité d’eau produite en permanence, en toute
sécurité et satisfaisant aux exigences de l’utilisateur.
Nous faisons de moins en moins appel aux solutions de désinfection et davantage à l’ozone lorsque le process
aval l’autorise.
L’ozone est un oxydent très puissant qui permet d’automatiser complètement la procédure de désinfection;
l’ozoneur injecte en continu une petite quantité de gaz, de l’ordre de 5 ppb dans le process, et lorsque la phase
de désinfection est entamée, elle monte jusqu’à 100. Ensuite intervient un réacteur UV fonctionnant à 140 mJ
pour détruire l’ozone qui ne doit pas rester dans l’eau.
Epuro ne propose pas que de la désinfection par ozonation mais propose aussi d’autres solutions de désinfection.
21) Lesquelles ?
La pasteurisation : c’est un couple temps / température jusqu’à 85°C pendant ½ heure au minimum.
Les vitesses de circulation doivent pour autant rester constantes et ne pas gêner les étapes de nettoyage
ultérieures.
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23) Quelles sont les difficultés les plus fréquentes en production ?
L’expérience montre que les difficultés portent plus sur les composants d’une installation au cours de son
existence que sur la qualité de l’eau produite. N’importe quel équipement peut s’avérer défaillant à un
moment donné.
Donc même si certains composants ne sont pas de notre responsabilité et pour peu qu’il y ait un contrat
de maintenance, nous essayons d’éliminer tous les risques de dysfonctionnement dès la phase conceptuelle
du projet, en travaillant avec le concept de « Qualité par le design ».
Dans ce cas, ce sont les utilisateurs qui nous demandent de procéder aux analyses de risques.
Mais cette tâche est prise en charge par un tiers car nous ne pouvons être à la fois juge et partie.
Donc soit une société prestataire type Bureau Veritas intervient, soit nous sous-traitons l'activité mais en
réintégrant la prestation dans nos prix, soit nous mettons un ingénieur à disposition pendant plusieurs jours
afin de dépister les risques possibles.
Bien que la responsabilité incombe à l’utilisateur, c’est une option toujours possible car en fonction de la
complexité de l’installation, les coûts liés à l’intervention d’un organisme tiers peuvent grimper très vite.
Sa capacité d’innovation.
Nous avons su démontrer notre maîtrise des technologies innovantes en imposant certains standards dans
la Profession ; par exemple, nous étions les premiers à proposer l’électrodéionisation.
Nous avons été aussi précurseur sur le dégazage membranaire et nous sommes quasiment les seuls à pro-
poser aujourd’hui la déchloration par UV. Peu de sites industriels disposent de ce type d’installation en
France.
Donc nous sommes reconnus à la fois pour nos capacités de conception, d’exécution mais aussi d’innova-
tion.
A chaque profil d’utilisateur, que celui-ci opère en laboratoire ou sur un site industriel, nous lui apportons
des solutions sur-mesure et au plus juste de son budget.
Epuro ne traite que des eaux n’ayant jamais servi dans un quelconque cycle industriel.
Mais bien que nous ayons le savoir-faire pour les eaux résiduelles, nous préférons nous concentrer sur
l’optimisation des rejets de certains équipements en production d’eau.
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26) Quels sont les prochains défis auxquels vous devrez faire face dans votre métier ?
En fonction des référentiels types CFR 21 Part 11 ou Gamp 5, l’utilisateur souhaite de plus en plus tracer
la nature de ses opérations et les enregistrer pour une meilleure sécurité. Dans un système de production
ou de distribution, l’automatisme à mettre en place peut représenter facilement 20 à 30% des coûts du
projet.
Pour donner un exemple, l’utilisateur souhaite aujourd’hui rapatrier les informations liées aux positions
des vannes pneumatiques sur les points de puisage. Cela suppose le câblage de chaque vanne d’une
manière particulière, en fonction de la nature de la zone,… et forcément les coûts s’en ressentent !
Chez Epuro, nous nous chargeons de l’aspect fonctionnel de l’automatisme, mais nous en sous-traitons
l’exécution.