Droit Commercial S4 2019

DROIT COMMERCIAL  Axe I: Droit et Contrat
S4
 Axe II: Commerçant et actes de commerces
Dr. JAMAL MACHROUH
ENCG Kénitra  Axe III: Moyens de paiement et de crédits
2018-2019
 Axe IV: Fonds de commerce
1 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 2

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Cours de Master »Finance d’entreprise SEF » auteur: Peggy Gaumont Cours de Master »Finance d’entreprise SEF » auteur: Peggy Gaumont
 Définition et Caractéristiques de la règle de droit

 Droit et loi, droit et litige
Axe I.  Hiérarchie des normes juridiques
1. Le DROIT  Branches de Droit
 Droits patrimoniaux et droits extrapatrimoniaux
 Droits réels et droits personnels
 Droits mobiliers et droits immobiliers
Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 3 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 4

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LE CONTRAT: FONDAMENTAUX
 L’obligation est: « un lien de droit par lequel une personne est tenue
à une prestation envers une autre ».
Axe I.  Le titulaire de la créance est le Créancier,
2. Le CONTRAT  L’autre partie est le Débiteur.
 Il existe plusieurs sources d’obligation:

 D’une part, les obligations volontaires (contrat et déclaration
unilatérale).
 D’autre part, les obligations non volontaires ( délits et quasi-délits)

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DÉFINITION CLASSIFICATION DES CONTRATS
Contrats synallagmatiques contrats unilatéraux

 « LE CONTRAT est un accord de deux ou plusieurs volontés en vue de
produire des effets de droit, c.-à-d. des effets juridiques ». Contrats à titre onéreux contrats à titre gratuit
 Il convient de rappeler à ce propos le grand principe de l’article 230 du contrats commutatif contrats aléatoires
D.O.C. qui stipule ce qui suit:
Contrats consensuels solennels et réels
« les obligations contractuelles valablement formées tiennent lieu de loi à
ceux qui les ont faites, et ne peuvent êtres révoquées que de leur Contrats à exécution instantanée successive
consentement mutuel, ou dans les cas prévus par la loi ».
Contrats par concours de volonté contrats d’adhésion

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LES CONDITIONS DE LA VALIDITÉ DU CONTRAT
 L’article 2 du D.O.C. énumère quatre conditions de validité du contrat:
1. La capacité juridique de la partie qui s’oblige;

2. Le consentement de la partie qui s’oblige; Axe II:
3. Un objet certain qui forme la matière de l’engagement COMMERÇANT ET ACTES DE COMMERCE
4. Une cause licite de l’obligation.

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Spécificités du commerce
L’observation du monde du commerce fait ressortir un constat

majeur : Rapidité et crédit. Tels semblent être les fondements de toute
entreprise commerciale
Particularités du Droit Commercial
 Le besoin de rapidité
 La nécessité du crédit

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La preuve est libre La prescription est écourtée
 En matière civile le législateur marocain exige une preuve littérale, c'est  Des délais trop longs, laisseraient les commerçants dans l'incertitude et
à dire écrite dès que le montant de la transaction dépasse 10.000 DH porteraient atteinte à leurs intérêts. C'est pour cette raison que le législateur a
(article 443 du D.O.C). raccourci la durée de la prescription commerciale.
 En matière civile, l'article 387 du D.O.C. dispose que "toutes les

 Actuellement c'est l'article 334 du nouveau code de commerce qui régit actions naissant d'une obligation sont prescrites par quinze ans"
la preuve. Il dispose que: "En matière commerciale la preuve est libre.
Toutefois elle doit être rapportée par écrit quand la loi ou la convention
 Par contre, dans le domaine commercial, l’article 5 du CC stipule que
l'exigent". "les obligations nées à l'occasion de leur commerce entre commerçants
ou entre commerçants et non commerçants se prescrivent par cinq ans,
sauf dispositions spéciales contraires".

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La présomption de solidarité Les transactions commerciales sont souples
 Pour donner plus de poids aux contrats et conventions passés par les  En droit commercial la cession de créances est assez rapide, et ne nécessite pas
commerçants, le législateur marocain a consacré le principe de la solidarité. de formalités excessives contrairement au droit civil.
 En matière civile "la solidarité entre débiteurs ne se présume point"  Les titres sont généralement transmis soit par remise de main en main,
(article 164 du D.O.C.). soit par simple endossement.
 Par contre "la solidarité est de droit dans les obligations contractées  La souplesse des transactions commerciales se manifeste aussi au
entre commerçants, pour affaires de commerce. Ainsi, « en matière niveau de la mise en demeure.
d'obligations commerciales, la solidarité se présume" (article 335).

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Une juridiction spéciale Compétences des Tribunaux de commerce
 Les litiges commerciaux sont jugés par une juridiction spécialisée. Article 5 : Les tribunaux de commerce sont compétents pour
connaître :
 En France, les tribunaux de commerce sont de création très ancienne.
Le décret de 1790 sur l'organisation judiciaire avait organisé les  des actions relatives aux contrats commerciaux ;
tribunaux de commerce dans son titre 12.  des actions entre commerçants à l'occasion de leurs
activités commerciales ;
 Au Maroc, il a fallu attendre 1997 pour voir le parlement adopter une  des actions relatives aux effets de commerce ;
loi instituant des juridictions de commerce.  des différends entre associés d'une société commerciale
 des différends à raison de fonds de commerce.
 Le commerçant peut convenir avec le non-commerçant
d'attribuer compétence au tribunal de commerce.

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 Moyens Alternatifs de Règlement des Différends:

Conditions d’acquisition de la
Aujourd’hui, il y a une tendance forte qui va vers le renforcement et qualité du commerçant
l’encouragement des modes alternatifs de règlement des différends tels
que l’arbitrage, la médiation ou encore la conciliation.

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1.
Exercer une activité commerciale
 L’article 1er du C.C. de 1996 stipule que "la présente loi régit les actes  les activités qui confèrent la qualité de commerçant sont énumérées aux
de commerce et les commerçants". Le droit commercial marocain est articles 6 et 7 du code de commerce. Il s’agit de 20 activités de nature et
donc à la fois le droit des actes de commerce et le droit des d’objet très divers.
commerçants.
 Cette limitation n’est pas exhaustive. Conscient de l’impossibilité de
 Les articles 6 et 7 du C.C. stipulent que « la qualité de commerçant dresser une liste finale des activités commerciale, le C.C dispose dans
s’acquiert par l’exercice habituel ou professionnel des activités son article 8 que « la qualité de commerçant s’acquiert également par
suivantes… ». l’exercice habituel ou professionnel de toute activité pouvant être
assimilée aux activités énumérées aux articles 6 et 7 ci-dessus ».

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2.
A titre habituel ou professionnel
 La lecture du C.C. permet de dégager trois catégories d’activités de  l’article premier du C.C de 1913 énonçait que « sont commerçants ceux
commerce. qui exercent des actes de commerce et en font leur profession
habituelle ». Le nouveau code de 1996 n’exige plus l’accumulation de
 Les activités de distribution, l’habitude et de la profession.
 Les activités de production et
 Par habitude,
 Les activités de services.
 Par profession

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3. 4.
En son nom et pour son compte Et enfin disposer du droit d’exercer le commerce
 Seul celui qui exerce, à titre habituel ou professionnel, une des activités  Pour pouvoir jouir da la qualité de commerçant, il faut enfin disposer de
énumérées aux articles 6 et 7 du code de commerce, ou une activité la capacité juridique et ne pas tomber sous le coup d’une restriction
assimilée au sens de l’article 8, en son nom et pour son propre compte, légale.
pourra jouir de la qualité de commerçant.
 Capacité juridique
 Le mandataire ne dispose pas de la qualité du commerçant. Les salariés  Restrictions légales
et les organes sociaux qui agissent pour le compte de la société non-
plus.

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I)
La capacité juridique à exercer le commerce
 Article 12, 15 du code de commerce  Toutefois, deux exceptions sont prévues par ce même texte. Il s'agit de
l'expérience de majorité et de la déclaration de majorité anticipée. En
 Le code de la famille (modaouana), ne fait pas de distinction entre vertu de ces deux exceptions, le mineur marocain peut exercer le
capacité civile et capacité commerciale. L'article 209 fixe l'âge de la commerce même sans atteindre les 18 ans exigés par la loi.
majorité légale à dix huit ans grégoriens révolus.
 Le mineur est considéré comme dépourvu totalement de discernement.
Par conséquent tous les actes accomplis par celui-ci sont nuls et non
avenus.

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II)
Les restrictions légales à l’exercice du commerce
1. L'expérience de majorité, entre 12 et 18 ans: Phase de l'expérience de  Le code de commerce prévoit trois restrictions à la liberté du commerce à
majorité, elle consiste à donner une permission au mineur qui présente savoir, les interdictions, les déchéances et les incompatibilités.
des signes de maturité de gérer une partie de ses biens à titre
d'expérience. Cette émancipation partielle est subordonnée à certaines 1. Les interdictions : Elles ont pour but d’interdire ou de soumettre à
conditions (article 226 du code de statut personnel). autorisation l’accès à certaines professions commerciales.
2. Les déchéances : La déchéance est une sanction qui frappe les
commerçants dans le but d'assainir les professions commerciales.
2. L’émancipation à partir de 16 ans: Le mineur peut bénéficier d’une
3. Les incompatibilités: L'incompatibilité est le cas d'une personne qui
déclaration anticipée de majorité appelée émancipation par le code de la
se trouve simultanément dans deux situations juridiques qui l'une
famille "tarchid". exclut l'autre.

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I
Les actes de commerce par la forme
 La lettre de change: C’est un acte écrit dont la forme obéit à une

réglementation stricte. C'est l'acte par lequel une personne (le tireur)
Les actes de commerce donne l’ordre à une autre personne (le tiré), de payer à une date plus ou
moins déterminée, une somme d'argent précise à une troisième
personne, (le preneur, le bénéficiaire ou le porteur).
Par delà les actes de commerce par nature, le C.C. énumère
un certain nombre d’actes de commerce: Il s'agit des actes de
commerce par la forme, des actes de commerce par accessoire  Le billet à ordre: C’est le titre par lequel une personne, (le
et des actes mixtes. souscripteur) s'engage à payer une somme déterminée à une date plus
ou moins précise, à un bénéficiaire. Le billet à ordre est un acte de
commerce seulement s'il résulte d'une transaction commerciale.

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II
Les actes de commerce par accessoire
 les sociétés commerciales par la forme: Les deux dahirs sur les  Est considéré acte de commerce par accessoire tout acte accompli par
sociétés commerciales de 1996 et de 1997 considèrent que: « sont un commerçant à l'occasion de l'exercice de son activité professionnelle.
commerciale à raison de leur forme et quel que soit leur objet », les
sociétés anonyme, les sociétés en commandite ‘simple et par action’, les  Toute contestation sur la nature de l'acte fait par un commerçant, laisse
sociétés à responsabilité limitée et les sociétés en nom collectif. Toutes présager sa commercialité.
ces sociétés sont donc commerciales quelle que soit leur activité.
 Une société anonyme d’expertise comptable ou d’avocat d’affaires bien

qu’elle fait des activités civiles, car libérales, est bel et bien une société
commerciale.

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III
Les actes mixtes
 Ce sont des actes qui mettent en présence un commerçant et un non-  La qualification d'actes mixtes présente un certain nombre d'intérêts dont:
commerçant.
1. La question de la compétence juridictionnelle
 L'article 4 du nouveau code vient apporter des éclaircissements à ce 2. Le mode de preuve
sujet. Ainsi "lorsque l'acte est commercial pour un contractant et civil 3. L’étendue de la solidarité
pour l'autre, les règles du droit commercial s'appliquent à la partie pour 4. La durée de la prescription
qui l'acte est commercial ; elles ne peuvent être opposées à la partie
pour qui l'acte est civil, sauf disposition spéciale contraire".

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La lettre de change
 Appelée communément «traite», la lettre de change est

un moyen de paiement et de crédit. C'est un titre par
Axe III lequel un «tireur» donne mandat à son débiteur, dit «le
Les moyens de paiement et de crédit tiré», de payer à une certaine date une somme d'argent
à une tierce personne dite «le bénéficiaire».
 La lettre de change est commerciale par la forme
 La lettre de change est soumise à des conditions de

forme obligatoires qui sont précisées par les articles 159
à 231.

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Conditions de validité
 Pour être valable, la lettre de change doit respecter des

 4. l'indication de l'échéance,
conditions de forme qui sont au nombre de huit :
 5. l'indication du lieu de paiement,

 1. la dénomination (ou appellation) de «lettre de
change» obligatoirement insérée dans le texte même du
titre,  6. le nom de celui auquel ou à l'ordre duquel, le
paiement doit être fait (le bénéficiaire),
 2. le mandat pur et simple de payer une somme
déterminée,  7. l'indication de la date et du lieu où la lettre est créée,
 3. le nom de celui qui doit payer (le tiré),  8. le nom et la signature de celui qui émet la lettre (le
tireur).
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 L'article 160 du C.C. dispose que le défaut de l'une de  Quant au lieu de paiement, s'il n'est pas précisé, il est
ces conditions enlève la qualité de lettre de change au considéré être celui du tiré.
document présenté sauf dans les cas d'absence de date
et de lieu de création ou de paiement.  Le lieu de création à défaut de précision est celui du
tireur.
 Le défaut d'indication de la date de paiement rend la
lettre de change payable à vue.
 La date de création est importante car elle est

déterminante quant à la capacité juridique du tireur :
quand elle n'est pas indiquée, elle est censée être celle
de sa remise au bénéficiaire.
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Échéances
 L'échéance de la lettre de change peut être fixée sous  A jour fixe : la date d'échéance étant précisée, la
quatre modes : présentation au paiement doit intervenir dans les cinq
jours suivant cette date.
 A vue : la lettre de change est payable à sa présentation
sans qu'il soit nécessaire de respecter un délai sauf celui  A un certain délai de date : l'échéance est fixée à
de la prescription. compter de la date de création de la lettre de change.
 A un certain délai de vue : la lettre de change est

payable à un délai déterminé à compter de la date
d'acceptation. Ce délai de vue doit être précisé sur le
titre.

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Provision et garantie de la lettre de change
 Acceptation: L'acceptation de la lettre de change est le

 La somme pour laquelle la lettre de change est émise
constat fait par le tiré de l'existence de la provision à
correspond à une créance (la provision) dont est titulaire
l'échéance.
le tireur sur le tiré.
 Aval: Une tierce personne peut intervenir pour garantir

 Elle peut être définie comme étant une dette du tiré
le paiement de la lettre de change, elle est appelée aval.
envers le tireur.
 L'aval est considéré comme un cautionnement ;

 Elle doit être disponible, liquide et exigible à la date
l'avaliseur est de ce fait débiteur solidaire de l'émetteur
d'échéance.
de la lettre de change.

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Paiement de la lettre de change
 Endossement: La lettre de change est un titre

 Le paiement de la lettre de change (à vue à jour fixe, à
transmissible par endossement.
un certain délai de vue ou à un certain délai de date)
doit intervenir à la date d'échéance et au plus tard dans
 L'endos se matérialise par une signature apposée sur la les cinq jours ouvrables qui suivent la date fixée.
lettre de change (ou sur un feuillet y attaché). Il se
présente sous trois types :
 Le défaut de présentation dans ces délais fait perdre au
porteur, qualifié alors de négligeant, les recours
 L'endossement translatif de propriété cambiaires.
 L'endossement de procuration
 L'endossement pignoratif ou de garantie

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Défaut de paiement : recours cambiaires
 La lettre de change, à son échéance, peut être  Si le paiement n'est pas effectué à l'échéance, le
partiellement payée et le porteur ne peut le refuser. bénéficiaire peut faire dresser protêt. Ce dernier est un
Mention de ce paiement doit être faite sur la lettre de acte authentique établi par le greffier, constatant le non
change, le porteur doit dresser protêt pour le reliquat. paiement de la L.Ch à son échéance, la sommation de
payer ainsi que le motif du refus de payer. Cet acte est
reporté sur le registre des protêts tenu auprès du greffe
du tribunal du domicile du débiteur.

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 Le protêt doit être établi dans les délais de présentation  Le porteur est tenu d'aviser son endosseur pour défaut
au paiement, ce qui permettra au porteur d'exercer les d'acceptation ou de paiement dans les six jours
recours cambiaires. ouvrables qui suivent le jour du protêt ou celui de la
présentation s'il s'agit de la clause de retour sans frais.
 Le protêt peut être également dressé pour faute
d'acceptation et ce dans les délais prévus pour la  Chaque endosseur est tenu, dans les trois jours
présentation. ouvrables de sa notification, de faire connaître à son
endosseur l'avis qu'il a reçu, et ainsi de suite en
 La lettre de change peut comporter la mention «sans remontant jusqu'au tireur.
protêt» ou «sans frais».
 Tous ceux qui ont participé à la création d'une lettre de
change sont tenus solidairement envers le porteur.
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L'escompte commercial
 la banque peut être amenée à intervenir uniquement en

 L'escompte est un crédit de fonctionnement adapté à l'actif circulant et
qualité de mandataire de son client (endos de
qui comporte des sûretés particulières. Il est une forme très classique de
procuration).
crédit à court terme.
 Dans le cadre d'une convention d'escompte (endos

 Pour le commerçant vendant ses marchandises à terme, l'escompte
translatif de propriété) conclue avec son client, et en cas
consiste à se procurer des fonds lorsqu'il s'en trouve momentanément
de retour impayé, la banque peut soit:
dépourvu pour régler ses achats au comptant.
 Le remboursement s'effectuera directement par le tiré (produit de la

vente). Le tireur ne paiera, quant à lui que des intérêts.

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L’opposition
 Débiter le compte de son client (si la position du compte  L'opposition au paiement d'une lettre de change n'est
le permet), elle doit dans ce cas restituer la lettre de possible qu'en cas de perte, de vol ou de redressement
change à son client. Dans ce cas, il s'agit de la contre ou de liquidation judiciaire du porteur.
passation.
 Le détenteur de la lettre de change perdue ou volée,
 Maintenir le montant de la lettre de change dans la pour en obtenir copie, peut s'adresser à son dernier
catégorie des «impayés» et exercer les recours endossataire qui doit lui prêter assistance ainsi que les
cambiaires contre les porteurs de cet effet. autres endossataires jusqu'au tireur.

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La prescription
 La lettre de change normalisée (LCN)
 Le délai de prescription des actions découlant de la lettre
de change contre celui qui l'a accepté est de trois ans à  Principe
compter de la date d'échéance.  Fonctionnement
 Cas pratique
 Quant aux actions du porteur contre les endosseurs et
contre le tireur, elles se prescrivent par un an à compter
de la date du protêt.
 Les recours des endosseurs des uns contre les autres se

prescrivent par six mois à compter du remboursement
de la lettre de change par l'endosseur ou à partir du jour
où il a été lui-même actionné.
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 Origine et importance du FC
( premières lois en France 1872/1898 sur la vente et le nantissement du
Chapitre IV FC)
LE FONDS DE COMMERCE  Article 79: « Le fonds de commerce est un bien meuble incorporel
constitué par l' ensemble de biens mobiliers affectés à l' exercice d' une
ou de plusieurs activités commerciales».

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 Les éléments incorporels :
 Le FC est un Bien, Meuble, Incorporel Composé d’éléments corporels et

 La clientèle doit être réelle, commerciale, licite et personnelle.
incorporels
 Le nom commercial sert à identifier le FC

 Les éléments corporels
 L’Enseigne sert à distinguer le FC

 Le matériel
 La marchandise
 Le droit au bail est une propriété commerciale
 Les droits de propriété industrielle tels que la marque de fabrique et le

dessein industriel.

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Droit Commercial S4 2019

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DROIT COMMERCIAL  Axe I: Droit et Contrat

1 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 2

 Définition et Caractéristiques de la règle de droit

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 3 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 4

 Il existe plusieurs sources d’obligation:

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 5 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 6

DÉFINITION CLASSIFICATION DES CONTRATS

Contrats synallagmatiques contrats unilatéraux

Contrats par concours de volonté contrats d’adhésion

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 7 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 8

 L’article 2 du D.O.C. énumère quatre conditions de validité du contrat:

1. La capacité juridique de la partie qui s’oblige;

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 9 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 10

L’observation du monde du commerce fait ressortir un constat

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 En matière civile, l'article 387 du D.O.C. dispose que "toutes les

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 13 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 14

La présomption de solidarité Les transactions commerciales sont souples

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 15 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 16

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 17 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 18

 Moyens Alternatifs de Règlement des Différends:

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 19 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 20

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 21 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 22

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 23 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 24

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 La lettre de change: C’est un acte écrit dont la forme obéit à une

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 Une société anonyme d’expertise comptable ou d’avocat d’affaires bien

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Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 35 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 36

 Appelée communément «traite», la lettre de change est

 La lettre de change est commerciale par la forme

 La lettre de change est soumise à des conditions de

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 Pour être valable, la lettre de change doit respecter des

 5. l'indication du lieu de paiement,

 La date de création est importante car elle est

 A un certain délai de vue : la lettre de change est

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 Acceptation: L'acceptation de la lettre de change est le

 Aval: Une tierce personne peut intervenir pour garantir

 L'aval est considéré comme un cautionnement ;

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Paiement de la lettre de change

 Endossement: La lettre de change est un titre

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 47 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 48

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 49 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 50

 la banque peut être amenée à intervenir uniquement en

 Dans le cadre d'une convention d'escompte (endos

 Le remboursement s'effectuera directement par le tiré (produit de la

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 53 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 54

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 55 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 56

 Les recours des endosseurs des uns contre les autres se

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 Le FC est un Bien, Meuble, Incorporel Composé d’éléments corporels et

 Le nom commercial sert à identifier le FC

 L’Enseigne sert à distinguer le FC

 Les droits de propriété industrielle tels que la marque de fabrique et le

Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 61 Dr. JAMAL MACHROUH ENCG 62

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