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Exploitation de laiteries et fabrication de fromage
La fiche 10.51 a pour objet de donner une vue d’ensemble du secteur y compris celle relative à l’amont de la
transformation. Il existe par ailleurs pour chaque sous-classe une fiche thématique.
Le secteur de l'industrie laitière regroupe l'ensemble des familles de produits laitiers de grande
consommation pour les consommateurs finaux ou destinés à la restauration hors domicile ainsi que les
produits destinés à l'industrie alimentaire. Tous les types de laits sont concernés : lait de vache, de chèvre et
de brebis. Le lait de vache représente toutefois l'essentiel des volumes produits et du chiffre d'affaires
(environ 97 % du lait collecté par l'industrie laitière est du lait de vache).
Les principales familles de produits sont :
- les laits de consommation ;
- les yaourts et laits fermentés, les desserts lactés ;
- la crème ;
- le beurre et beurre concentré ;
- les différentes catégories de fromages ;
- les poudres de lait, de lactosérum, de babeurre ;
- les caséines et caséinates (concentrés de protéines) et
- le lactose.
6%
7%
7% Fromages
37%
Beurre et beurre concentré
Poudres de lait
11% Lait de consommation
Yaourts et desserts lactés
Crème conditionnée
Autres produits (caséines,
poudre de lactosérum...)
15%
18%
Répartition des achats de produits laitiers par les ménages en 2013 (en valeur)
Source : CNIEL
2% 5%
7%
28%
Les marques nationales ont globalement représenté, en 2013, 49 % des dépenses de produits laitiers, les
marques de distributeurs (MDD) 42 % et les autres marques 9 %, avec des différences fortes selon les
catégories de produits. Cette situation est relativement stable avec toutefois un recul des MDD, que l'on
constate sur d'autres marchés de produits alimentaires.
Les GMS représentent la très grande majorité des ventes (les circuits traditionnels et marchés pèsent
globalement peu, un peu plus pour les fromages) : 51 % pour les hypermarchés, 33 % pour les
supermarchés, 13 % pour le hard-discount. Les circuits « drive » se développent très rapidement selon
différents modèles. Pour les produits laitiers, les drive adossés à des enseignes de GMS pesaient 2,5 % des
ventes en valeur en 2013. Les produits sur-représentés sont notamment les laits de croissance et le lait
liquide en général, en lien avec le profil de la clientèle, plutôt jeune.
Le secteur du hard-discount recule dans le domaine des produits laitiers en raison de ses difficultés
actuelles : les hypermarchés sont plus agressifs en termes de prix et reprennent des parts de marché.
LES ÉCHANGES COMMERCIAUX AVEC LE RESTE DU MONDE
Un solde des échanges largement excédentaire et qui progresse encore
Globalement, on peut estimer que quatre litres de lait de vache sur dix sont exportés alors que 20 % de la
consommation nationale est importée : le taux d'autosuffisance est ainsi d'environ 120 %. Cette situation a
tendance à se renforcer car les produits transformés issus de la collecte supplémentaire de lait sont très
largement destinés à être exportés.
Pour les autres types de laits, on peut estimer que 15 à 20 % du lait de chèvre et de brebis est exporté (les
statistiques douanières ne distinguent pas selon les types de laits).
En conséquence, le secteur laitier français des produits laitiers est très excédentaire en termes de balance
commerciale (lait et produits laitiers, y compris poudres infantiles, caséines et caséinates, lactose et lait
aromatisé). Le solde des échanges est en augmentation quasi continue et a atteint 3,6 milliards d'euros en
2013. Les exportations ont été de 6,9 milliards d'euros tandis que les importations ont été de 3,3 milliards
d'euros. Les exportations et les importations augmentent régulièrement mais les secondes moins
rapidement. Le solde des échanges est ainsi passé de 2 milliards d'euros en 2000 à 3,6 milliards d'euros,
soit un quasi doublement.
La hausse de la collecte française constatée au cours des deux dernières années pour le lait de vache a
largement bénéficié aux exportations car le marché français est globalement saturé et la production
supplémentaire a dû trouver des débouchés sur les marchés extérieurs sous forme de poudres de lait et de
fromages notamment. En 2013, les deux tiers du solde des échanges proviennent du commerce avec les
pays tiers pour lesquels les exportations se développent et les importations sont très faibles.
Fromages 43 % 37 % 49 %
Poudres de lait et infantiles 21 % 10 % 31 %
Beurre et beurre concentré 5% 20 % - 1-10 %
Lait liquide et crème 10 % 16 % 4%
Yaourts et laits fermentés 8% 3% 13 %
Poudre de lactosérum 7% 4% 10 %
2 Source FNCL
3 Source INAO/CNAOL
4 http://www2.afnor.org/espace_normalisation/structure.aspx?commid=1828&lang=french
Principales marques en France : Candia, Viva, Silhouette, Candy'Up (lait de consommation), Yoplait, Yop,
Petits Filous (produits frais et crème), Yopa !, Richemonts (dans le cadre de la Compagnie des Fromages et
RichesMonts, en partenariat avec Bongrain), Entremont (fromages)
Délais de rotation des stocks (stocks totaux / CA x 365) 17,3 jours 50,7 jours
FAITS MARQUANTS
Dans le secteur du lait de consommation, on note une restructuration importante aux plans industriel et
commercial :
• consolidation de la structuration commerciale du secteur autour d'Orlait, filiale du groupe coopératif
Sodiaal, avec l'apport des activités de la coopérative Terra Lacta en 2014 ;
• fermeture annoncée ou réalisée de plusieurs sites de production traduisant la surcapacité
industrielle du secteur dans un marché stagnant et le besoin d'améliorer la compétitivité industrielle.
Dans le domaine des produits ultra-frais, les ventes sont moins dynamiques et le segment des marques de
distributeurs souffre. Des restructurations industrielles (Novandie en particulier) et commerciales (intégration
de Yéo, filiale de 3A, dans Sodiaal) ont déjà été opérées mais elles devraient se poursuivre (notamment
autour d'Agrial/Senagral).
Les fabrications françaises de laits conditionnés sont assez stables, à 3,6 milliards de litres en 2013. La
consommation apparente en France a été assez stable mais les exportations se sont développées ; elles
représentent 10 % des débouchés. Toutefois, le recul est marqué sur le moyen terme : en 20 ans, les achats
de lait par les ménages se sont réduits de 22 % par habitant et de 13 % au total compte tenu de la
croissance de la population.
13%
20%
Les fabrications françaises de yaourts et laits fermentés ont reculé de près de 3 % en 2013 à 1,6 million de
tonnes (MT). Elles sont constituées pour deux tiers de produits aux fruits ou aromatisés, les variétés natures
ou sucrées pesant seulement un tiers. La tendance à moyen terme est une stagnation voire un repli des
fabrications. Les fabrications de produits au lait de chèvre ou de brebis se développent rapidement mais
restent faibles (environ 10 000 tonnes).
La production de desserts lactés frais a également baissé d'environ 3 % en 2013, à 0,59 MT. Les crèmes
dessert, les flans, les mousses, les entremets et produits pâtissiers constituent les principales familles. Sur le
moyen terme, les fabrications de desserts lactés sont stagnantes.
Les fromages frais se maintiennent mieux en 2013, leurs fabrications sont stables, comme en 2011 et 2012.
En 2013, les fabrications totales de fromages frais ont atteint 0,67 MT, tous types de laits confondus 5.
L'essentiel de ces produits relève de l'univers de l'ultra-frais (pâtes douces, petits suisses, fromages de
campagne), avec 0,60 MT. Le reste des fabrications est constitué de pâtes foisonnées, salées ou aux
condiments, pour un total de 0,07 MT. Ces derniers produits se rapprochent davantage, en termes de modes
de consommation, de l'univers des fromages de plateau ou ingrédients.
Globalement, les fabrications de produits ultra-frais sont ainsi en repli de 2 % en 2013 et plutôt stagnantes
depuis quelques années. Cette évolution reflète celle des achats de produits ultra-frais par les ménages sur
le moyen terme. Les fromages ultra-frais ont souffert du retournement de leur popularité en 2011 et les
yaourts probiotiques du retrait de certaines allégations nutritionnelles ou de santé en raison de l'évolution de
la réglementation dans ce domaine.
Le marché est bataillé, surtout sur le segment des marques de distributeurs, ce qui se retrouve dans
l'évolution des prix de vente des industriels et aux consommateurs. Le secteur doit de nouveau innover et se
restructurer pour relancer la dynamique de développement et de création de valeur.
Les produits ultra-frais, hors crème, ont représenté, en 2013, 30 % des achats de produits laitiers par les
ménages en valeur. Il s'agit du deuxième poste après les fromages. Les yaourts et autres laits fermentés
pèsent 45 % de ce total, les desserts lactés 33 % et les fromages frais 22 %. Une très grande majorité des
ménages achètent ces familles de produits (plus de 90 % des ménages), essentiellement en GMS. Les
hypermarchés accaparent la moitié des ventes, les supermarchés 25 % et le hard discount 15 %, part en
repli.
5 Source Syndifrais
La restauration a acheté l'équivalent d'environ 50 000 tonnes de crème, soit plus de 10 % des quantités
produites en France, essentiellement des produits UHT et ses achats sont en hausse régulière.
6 Source Syndifrais
7 Source Syndifrais
LA NORMALISATION
La commission de normalisation à l’AFNOR est la V04A « Lait et produits laitiers ».11
PRINCIPAUX ORGANISMES
SYNDILAIT (Syndicat National du Lait de Consommation) Tél. : 01 49 70 72 33 et IPLC (Institut
Professionnel du Lait de Consommation) ; www.iplc.fr ; 42, rue de Châteaudun - 75314 Paris cedex 09
SYNDIFRAIS (Syndicat National des Fabricants de Produits laitiers Frais) Tél. : 01 49 70 72 30
Maison du lait, la filière laitière française, www.maison-du-lait.com / rubrique « Les organisations » ;
www.produits-laitiers.com ; 42, rue de Châteaudun - 75314 Paris cedex 09
PRINCIPALES ENTREPRISES
Lait de consommation
Sodiaal (Candia, Orlait) - marques Candia, Viva, Grand Lait, marques de distributeurs (via Orlait)
Lactalis – marques Lactel, Eveil et Matin léger et marques de distributeurs
8 Charte d'engagement de progrès nutritionnel : il s'agit d'une démarche volontaire des industries agro alimentaires mise en place
dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS) en 2006, et qui consiste en des engagements clairs, chiffrés, datés
et correspondant aux objectifs du PNNS : réduction de sel, d’acides gras saturés ou d’acides gras trans, augmentation des fibres…
9 http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/taillefineO138.pdf
10 http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/SAPY-SGPY.pdf
11 (http://www2.afnor.org/espace_normalisation/structure.aspx?commid=1828&lang=french)
Crème conditionnée
Lactalis (marque Bridélice, MDD)
Bongrain/Compagnie Laitière Européenne (marque Elle et Vire, MDD)
Yoplait (General Mills/Sodiaal) (marque Yoplait, MDD)
Eurial
Maîtres Laitiers du Cotentin
Laïta (marque Paysan Breton, MDD)
Alsace Lait
Secret statistique
En effectifs salariés au 31 décembre 18,8%
(S)
Délais de rotation des stocks (stocks totaux / CA x 365) 24,7 jours 50,7 jours
FAITS MARQUANTS
Les fabrications de beurre et beurres concentrés valorisent la matière grasse laitière disponible après
écrémage total ou partiel du lait utilisé pour la fabrication de produits laitiers de grande consommation ou de
produits industriels. Mais la production de ces produits dépend également de la demande des marchés.
Ces produits sont facilement stockables et font l'objet d'échanges internationaux et de mesures de soutien
des marchés de la part de l'Union européenne (intervention publique et stockage privé notamment).
Au cours des dernières années, les fabrications françaises de beurre et MGLA 1 ont plutôt baissé compte
tenu du développement des fabrications d'autres produits laitiers, de fromages notamment, qui valorisent
une part croissante de la matière grasse. Même si la demande de matières grasses laitières reste bien
orientée, seule une augmentation significative de la collecte pourrait inverser cette tendance, d'autant que le
taux de matière grasse du lait collecté est plutôt en recul.
Ce contexte se retrouve dans l'Union européenne (UE) et le marché de la matière grasse est désormais bien
équilibré, voire tendu, avec des prix du beurre élevés en depuis 2012.
1 La MGLA est fabriquée directement à partir de crème, c'est un produit de première transformation. Le butteroil est fabriqué à partir
de beurre, par une deuxième transformation. Le terme beurre concentré englobe l'ensemble de ces produits
LES SIQO
Le secteur compte plusieurs signes d'identification de la qualité et de l'origine :
- 3 appellations d’origine protégée (AOP) : le beurre Charentes-Poitou (ou beurre des Charentes ou
beurre des Deux Sèvres), le beurre d'Isigny, le beurre de Bresse (homologué en 2012), Avec 34 000
tonnes en 2012, les beurres AOP représentent environ 10 % de la production française de beurre (hors
beurres concentrés).
- 1 Label Rouge : le beurre de baratte doux et demi-sel
- Le beurre bio a pesé pour sa part 6 800 tonnes en 2013.
LA NORMALISATION
Il existe une commission de normalisation à l’AFNOR : V04A, Lait et produits laitiers 3.
PRINCIPAUX ORGANISMES
FranceAgriMer ; www.franceagrimer.fr ; TSA 20002 – 93555 MONTREUIL-SOUS-BOIS CEDEX,
Tél. : 01 73 30 30 00
INAO ; www.inao.gouv.fr ; TSA 30003 – 93555 MONTREUIL-SOUS-BOIS CEDEX,
Tél. : 01 73 30 38 00
CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l’Économie Laitière) Tél. : 01 49 70 71 11
ATLA (Association de la Transformation Laitière française) Tél. : 01 49 70 72 51
FNIL (Fédération Nationale des Industries Laitières) Tél. : 01 49 70 72 52
FNCL (Fédération Nationale des Coopératives Laitières) Tél. : 01 49 70 72 90 ; www.fncl.coop
PRINCIPALES ENTREPRISES
Groupe LACTALIS : Marques Président, Bridel, MDD, Bridélight en allégé, beurre d'Isigny AOP,
industrie (beurres et beurres concentrés), RHF4
Groupe SODIAAL (BEURALIA) : MDD, Candia en industrie (beurres et beurres concentrés) et RHF
Groupe BONGRAIN (Compagnie Laitière Européenne) Marques Elle & Vire, Noisy, MDD, AOP
Charentes-Poitou (Surgères), Elle& Vire en allégés, industrie (beurre et beurre concentrés) et RHF
Groupe LAΪTA : Marque Paysan Breton, beurre moulé, MDD, industrie et RHF
EURIAL : Marque Grand Fermage (AOP Charentes-Poitou, sel de mer...), MDD, industrie et RHF
Fléchard : PME spécialisée, MDD, industrie (beurre et beurre concentré) et RHF
Délais de rotation des stocks (stocks totaux / CA x 365) 28,4 jours 50,7 jours
4% 2%
3%
5%
Fromages frais
6% 32%
Pâtes molles
PPC
PPNC
12%
Fromages fondus
Fromages de chèvre
Fromages de brebis
Pâtes filées
Au total, les fabrications de l'ensemble des fromages, y compris les fondus, se sont élevées à 2 200 000
tonnes en 2013.
Les fabrications de fromages frais stagnent à 670 000 tonnes (dont 600 000 tonnes de fromages ultra-frais
et 70 000 tonnes de fromages frais à tartiner).
1 Source CNIEL
LES SIQO
En plus des fromages bio, il existe de nombreux signes d'identification de la qualité et de l'origine (SIQO)
pour les fromages. Les appellations d’origine protégées (AOP) sont les plus nombreuses (45), mais il existe
également des six indications géographiques protégées (IGP) et sept fromages sous Label Rouge (voir
fiche 10.51 « Exploitation des laiteries et fabrication de fromages », partie les SIQO).
LA NORMALISATION
Il existe une commission de normalisation à l’AFNOR : V04A, Lait et produits laitiers 5.
2 http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/ptit_louis_publique.pdf
3 http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Charte_Kiri_signée_publique2.pdf
4 http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/vache_qui_rit_VP2.pdf
5 http://www2.afnor.org/espace_normalisation/structure.aspx?commid=1828&lang=french
PRINCIPAUX ORGANISMES
FranceAgriMer ; www.franceagrimer.fr ; TSA 20002 – 93555 MONTREUIL-SOUS-BOIS CEDEX ;
Tél. : 01 73 30 30 00
INAO ; www.inao.gouv.fr ; TSA 30003 – 93555 MONTREUIL-SOUS-BOIS CEDEX ;
Tél. : 01 73 30 38 00
CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l’Économie Laitière) ; http://www.produits-laitiers.com/
, http://infos.cniel.com/ ; Tél. : 01 49 70 71 11
ATLA (Association de la Transformation Laitière française) Tél. : 01 49 70 72 51
FNIL (Fédération Nationale des Industries Laitières) Tél. : 01 49 70 72 52
FNCL (Fédération Nationale des Coopératives Laitières) Tél. : 01 49 70 72 90 ; www.fncl.coop
CNAOL (Conseil National des Appellations d’Origine Laitière) Tél. : 01 49 70 71 11
Maison du lait, la filière laitière française, www.maison-du-lait.com / rubrique « Les organisations » ;
www.produits-laitiers.com ; 42, rue de Châteaudun - 75314 Paris cedex 09
PRINCIPALES ENTREPRISES
Groupe LACTALIS
Groupe BONGRAIN
Groupe SODIAAL
Groupe FROMAGERIES BEL
Groupe EURIAL
Groupe ERMITAGE
Groupe LAÏTA
Les produits inclus dans cette rubrique sont majoritairement des ingrédients laitiers secs en vrac, à usage
industriel dans l'Union européenne (UE) ou exportés sur les pays tiers pour être utilisés dans la fabrication
de produits laitiers dans ces pays (poudre de lait écrémé, poudre de lait entier, poudre de lactosérum,
poudre de babeurre, lactose, caséines et caséinates, concentrés protéiques). Ces produits peuvent être des
ingrédients standards dont la valorisation est soumise aux fluctuations du marché mondial mais des produits
plus élaborés dégageant de meilleures valeurs ajoutées ou des mélanges spécifiques sont développés. Le
« cracking » du lait ou du lactosérum, de plus en plus poussé, permet d'isoler des composants aux
propriétés spécifiques.
Les poudres de lait, écrémé ou entier, sont issues du séchage du lait, la poudre de babeurre du séchage du
babeurre, coproduit des fabrications de beurre. Les caséines et caséinates sont des concentrés protéiques
obtenus par précipitation des caséines du lait écrémé et séchage. Le lactosérum est issu des fabrications de
fromages (et de caséines/caséinates) et peut être transformé en différents produits selon des processus
technologiques différents (poudres de lactosérum, concentrés de protéines sériques, lactose, …). Un
fractionnement plus poussé des composants du lait ou du lactosérum peut permettre d'obtenir des produits
spécifiques (protéines particulières, minéraux du lait...).
Les débouchés sont les industries alimentaires de l’UE (chocolaterie, charcuterie, biscuiterie, aliments
infantiles, industrie laitière, crèmes glacées, aliments d’allaitement) et le marché à l’exportation pour les
industries agroalimentaires (IAA) ou la recombinaison du lait dans les pays importateurs (une partie du
lactose est utilisé par le secteur pharmaceutique). Une part importante et croissante de ces produits au
niveau de l'UE est en effet destinée aux marchés internationaux (40-50 % de la poudre de lait écrémé, 50-
60% de la poudre grasse, 30-40% de la poudre de lactosérum) et soumise à la concurrence directe des pays
de l’Océanie, des États-Unis et de l’Argentine.
Délais de rotation des stocks (stocks totaux / CA x 365) 36,4 jours 50,7 jours
Lactose 30 000
Lactoprotéines 20 000
LA NORMALISATION
Il existe une commission de normalisation à l’AFNOR : V04A, Lait et produits laitiers 2.
PRINCIPAUX ORGANISMES
FranceAgriMer ; www.franceagrimer.fr ; TSA 20002 – 93555 MONTREUIL-SOUS-BOIS CEDEX ;
Tél. : 01 73 30 30 00
INAO ; www.inao.gouv.fr; TSA 30003 – 93555 MONTREUIL-SOUS-BOIS CEDEX ;
Tél. : 01 73 30 38 00
CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l’Économie Laitière) ; http://infos.cniel.com/ ;
Tél. : 01 49 70 71 11
ATLA (Association de la Transformation Laitière française) Tél. : 01 49 70 72 51
FNIL (Fédération Nationale des Industries Laitières) Tél. : 01 49 70 72 52
FNCL (Fédération Nationale des Coopératives Laitières) Tél. : 01 49 70 72 90 ; www.fncl.coop
CNAOL (Conseil National des Appellations d’Origine Laitière) Tél. : 01 49 70 71 11
Maison du lait, la filière laitière française, www.maison-du-lait.com / rubrique « Les organisations » ;
www.produits-laitiers.com ; 42, rue de Châteaudun - 75314 Paris cedex 09
PRINCIPALES ENTREPRISES
Groupe Lactalis
Groupe Sodiaal (filiales Nutribio, Eurosérum, Bonilait Protéines et Régilait avec Laïta)
Groupe Laïta (Epi Ingrédients, Régilait avec Sodiaal)
Groupe Bongrain (Armor Protéines)
Groupe Eurial
Groupe Prospérité Fermière (Ingrédia)
1 Recherche et développement
2 http://www2.afnor.org/espace_normalisation/structure.aspx?commid=1828&lang=french
Délais de rotation des stocks (stocks totaux / CA x 365) 40,9 jours 50,7 jours
FAITS MARQUANTS
Le secteur a poursuivi en 2013 son développement régulier malgré une météo capricieuse. Le marché des
glaces est en effet très saisonnier et dépendant des conditions météorologiques, comme celui de la bière par
exemple.
Le marché des glaces reste dominé par des grands groupes qui développent des marques et innovent
fortement pour inciter à des achats, souvent d'impulsion, et continuer à dynamiser le marché.
Quelques grands acteurs dominent le marché, la restructuration se poursuit (fermeture du site Pilpa de
Carcassonne 2013) mais des investissements sont également programmés (notamment consolidation du
site d'Häagen Dazs en France).
1 les différentes statistiques relatives aux glaces alimentaires sont exprimées en litres
2 Source Agreste
LES SIQO
Il existe dans cette catégorie des produits bio.
3 http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/charte_Thiriet_publique.pdf
PRINCIPAUX ORGANISMES
Syndicat des fabricants industriels de glaces, sorbets et crèmes glacées (SFIG) ;
www.lesglaces.com ; 18, rue de la Pépinière - 75008 PARIS ; Tel : 01 53 42 13 30
Confédération Nationale des Glaciers de France (CNGF) ; www.lemondedudessert.fr/cngf/ ; 64, rue
de Caumartin - 75009 PARIS ; Tel : 01 48 74 72 28
PRINCIPALES ENTREPRISES
Groupe Unilever : Marques Miko, Carte d'Or, Ben&Jerry's, Magnum, Cornetto, Viennetta...
Nestlé Grand Froid : Marques Nestlé, Extrême, La Laitière, Kit Kat, Smarties, Lanvin…
Groupe R&R Ice Cream : Marques Boulevard, Pilpa, Flipi, marques sous licences (Oreo, Oasis,
Carambar, Toblerone...), MDD
Häagen Dazs (groupe General Mills) : Marque Häagen Dazs
Groupe Mars : Marques Mars, Snickers, Twix, Bounty…
Glaces Thiriet : Marque Thiriet, MDD
Pôle Sud : Marque Pôle Sud, MDD
Prolainat : Marques Prolainat, Secret Maison, Polnor, MDD
Ysco France SAS (groupe Milcobel) : Marque Frigécrème, MDD
4 http://www2.afnor.org/espace_normalisation/structure.aspx?commid=1828&lang=french