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Tout d’abord cet extrait est un texte classique. Son récit est vif et est
clos sur lui-même. C’est un récit simple avec une composition
linéaire. Ce texte repose sur un schéma narratif dont l’élément
perturbateur est le suicide de la bonne des Maréchaud. Il y a
plusieurs péripéties dont l’intervention des pompiers, les cris de la
foule, l’intervention d’un conseiller adverse. La bonne n’a seulement
trouvé comme solution qu’on pourra appeler élément de résolution
dans le schéma narratif le saut dans le vide ou plus simplement
appelé le suicide. Enfin le schéma narratif n’a comme situation finale
l’évanouissement du narrateur. Le récit a plusieurs caractéristiques
dont le texte narratif et le texte descriptif. De plus des paroles sont
rapportés au discours direct. Les différents personnages de cet
extrait sont la bonne qui s’est suicidé, le narrateur dont le nom n’est
rapporté aucune fois dans le livre, les délinquants, les pompiers qui
interviennent pour sauver la bonne (ce sont des pompiers
volontaires), les parents, les passants qui se hâtaient de rentrer chez
eux, la femme du conseiller adverse aux Maréchaud et enfin le
couple des Maréchaud qui employaient la bonne. Le narrateur est
interne, le récit est raconté à la première personne néanmoins le
point de vue du narrateur semble omniscient à cause de l’usage du
pronom « on » et du regard que le narrateur porte dans cet extrait.
L’usage du pronom « moi » a été supprimé, c’est seulement son père
qui ne le décrivait comme une personne de plus insensible. On peut
dire que ce récit est dramatisé du fait que le fait divers est mis en
scène comme une pièce de théâtre. Dès le début de l’extrait,
l’expression « voici comment » joue le rôle de didascalie ce qui
annonce un caractère théâtral et spectaculaire de la scène. Le champ
lexical du théâtre peut être comparé aux différents thermes
employés dans cet extrait. La foule peut être comparé aux
spectateurs d’une pièce. Quant au « spectacle », il peut être question
de « recettes ». La bonne peut être considéré comme une actrice du
spectacle. La foule l’applaudissait, la saluait. On comparait la bonne à
une nouvelle étoile. On parlait de la lumière douce des rampes à une
scène de théâtre.