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2007 Modélisation Parasismique. M1 Bruchez, Bussard, Campana, Thorens (Etabs) PDF
2007 Modélisation Parasismique. M1 Bruchez, Bussard, Campana, Thorens (Etabs) PDF
« Modélisation parasismique »
Juin 2007
Cycle de Master
- Etudiants -
Pierre Bruchez
Lionel Bussard
Stefano Campana
Guillaume Thorens
____________________
Responsables :
Dr. Pierino Lestuzzi
Dr. Youssef Belmouden
EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
1 OBJECTIFS .................................................................................................................................... 4
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1 Objectifs
Dans ce travail, nous allons étudier des structures existantes en vue de leur analyse
sismique. Les logiciels d’éléments finis permettent d’évaluer la vulnérabilité des
bâtiments vis-à-vis des séismes. C’est une procédure relativement longue et
complexe. Pour les nouveaux bâtiments une méthode élastique comme celles des
forces de remplacement ou du spectre de réponse convient parfaitement car un
dimensionnement en capacité ou même souvent une bonne conception (régularité
de l’ouvrage) suffit. De plus le coût engendré par une modélisation non linéaire n’est
pas négligeable. Pour les bâtiments existants, lorsque l’on a des doutes sur la
conception et que l’on a besoin de faire une étude approfondie du comportement au
séisme, une modélisation s’impose pour obtenir la capacité totale du bâtiment face a
un séisme et le niveau de dommage en fonctions des sollicitations. Pour ce faire, il y
a deux solutions possibles qui sont soit de réaliser un calcul par la méthode
Pushover soit d’effectuer un calcul non linéaire dynamique (temporel). Ce dernier
étant beaucoup trop lourd et posant passablement de problèmes, nous nous
concentrerons sur le Pushover qui est une méthode statique de simulation des
séismes.
Toutefois pour bien comprendre ce type de procédés, nous allons d’abord bien
expliquer par quelles étapes il faut passer dans la modélisation et quels sont les
pièges à éviter. Dans cette optique, nous allons en premier lieu décrire le
cheminement pas à pas de la modélisation dans ETABS. D’autre part, pour bien
comprendre toutes les subtilités du programme et de ce type d’analyse, nous nous
aiderons de trois exemples simples.
La première partie de ce travaille constitue donc aussi en quelque sorte une aide à la
modélisation d’un bâtiment avec le logiciel ETABS. Néanmoins, il peut être aussi utile
avec un autre programme car la méthodologie et une partie des difficultés
rencontrées sont indépendantes du programme utilisé.
2 Modélisation générale
2.1 Prise en main de la structure
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longueur, surface et position du centre géométrique. A noter que pour ce dernier, des
problèmes peuvent arriver si entre 2 étages les centres sont distants de quelques
centimètres (comme pour le bâtiment de Vernier). Il est préférable de déplacer un
des murs pour que leurs centres soient confondus afin de ne pas avoir de soucis lors
du maillage (voir ci-dessous).
Murs inférieurs
Murs supérieurs
A noter qu’il en va de même pour des murs sur un même étage dont les centres sont
très proches dans le sens des X ou des Y. En effet, ces positions très proches
impliquent la formation d’un maillage composé de zones rectangulaires très
allongées. Normalement, les mailles ne devraient pas avoir des rapports entre leur
longueur et leur largeur supérieurs à 10.
Parfois plusieurs modèles sont nécessaires pour comprendre un phénomène non
modélisable dans le programme (voir les exemples dans les cas concrets des deux
bâtiments étudiés, torsion pour le bâtiment de Vernier et semi-encastrement pour le
bâtiment de Dörflingen). Il est important d’y réfléchir avant pour anticiper sur la
modélisation. Il est intéressant de noter qu’il n’est pas possible de modéliser un sous-
sol enterré (en-dessous du « Base story »), car l’encastrement ne peut être placé
qu’à la base, à savoir au niveau du sol.
Une fois que ces étapes sont réalisées, le début de la modélisation sur le programme
peut commencer.
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que pour les éléments linéaires unidimensionnels que sont les poutres. Ce sont donc
eux que nous allons utiliser. Néanmoins, ce n’est pas l’idéal pour les murs de
grandes dimensions.
Afin d’illustrer cette partie, nous avons effectué toutes les étapes avec un cas simple.
Cela permet une meilleure compréhension des étapes et des résultats.
La première chose à faire à l’ouverture du programme est de choisir les unités afin
d’éviter de devoir changer à chaque ouverture du fichier. Il faut donc avant de créer
un nouveau fichier changer en bas à droite dans le menu déroulant (kip-in par défaut
Æ KN/m).
Après avoir cliqué sur « new model», nous avons sélectionné un modèle par défaut.
Nous avons ensuite sélectionné la structure de notre modèle. Nous avons défini les
lignes de constructions du modèle (nombre d’étages et hauteurs d’étages). Nous
avons ensuite choisi « grid only » afin d’avoir uniquement les lignes de construction.
Nous avons ensuite sauvé une première fois le modèle. Il est important de faire des
sauvegardes régulières et de leur donner des noms adaptés. La procédure de
modélisation se fait par étapes. Il est nécessaire de sauver au moins une fois par
étape (sous des noms différents).
Le début de la modélisation se fait principalement par le menu « define » montré ci-
dessous.
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Nous avons défini deux matériaux dans notre modèle. D’une part, du béton armé
pour les dalles, que nous avons considéré comme infiniment rigide dans un premier
temps afin de vérifier le bon comportement des liaisons entre les murs et les dalles.
Nous avons ensuite introduit le module d’élasticité de la norme SIA (E = 30'000’000
KN/m2).
D’autre part, de la maçonnerie MB pour les murs a été insérée (briques de terre cuite
non armée). Nous avons introduit la valeur de la norme SIA 266 pour le module
d’élasticité (E = 7'000’000 KN/m2).
Afin de pouvoir réaliser l’analyse non linéaire, nous avons dû introduire un poids
volumique et une masse volumique nulle (le poids de la dalle sera introduit dans le
calcul des charges verticales alors que le poids des murs est négligé car il va
directement aux fondations).
Dans cette partie, il faut introduire tous les murs avec leur nom, leur longueur, leur
épaisseur et leur matériau. Attention à bien introduire les valeurs à savoir : « depth »
= longueur et « width » = largeur. Cela a une importance dans la suite pour la
visualisation des moments dans les murs car ainsi tous les efforts sont affichés sous
la même nomination : « 2-2 » ou « 3-3 ».
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Nous avons tout d’abord créé des lignes de référence pour chaque centre de mur
(« Edit reference line »). Pour un meilleur maillage, comme expliqué précédemment,
il faut éviter d’avoir des centres trop proches les uns des autres. Pour placer chacun
des murs, nous avons utilisé l’option « Placer des colonnes » (« Draw line object »
puis « Create column in region or at click»). Il faut ensuite choisir les murs
précédemment définis, choisir leur orientation (angle : 0 selon x et 90 selon y) et
cliquer sur la ligne de référence correspondant à son centre.
Pour positionner la dalle, nous avons utilisé la fonction « Draw area ». Comme
expliqué précédemment, nous avons sélectionné le type de dalle à implanter avant
de définir ses quatre coins.
Une fois cette étape terminée, il faut introduire les appuis au sol de fondation. A noter
qu’il n’est pas possible de définir un étage en dessous du « base story ». Pour
modéliser la fondation du bâtiment, nous avons admis que les murs étaient encastrés
au sol de fondation. Pour réaliser cela, nous avons sélectionné tous les points au
niveau zéro et leur avons assigné un encastrement (« Assign », « Joint point » puis
« Restraints »). Pour les nœuds entre les dalles et les poutres, les liaisons se créent
automatiquement à leurs intersections.
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Fig. 5 Maillage
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2.4 Tests
2.4.1 Objectifs
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L’animation nous paraissant cohérente, les éléments étant liés entre eux, nous avons
encore vérifié la répartition de l’effort normal dans les murs et la somme de cet effort
au pied des murs à la base. Il faut obtenir : ∑ Fext = ∑ R
Nous avons ensuite effectué un deuxième test qui avait pour but de vérifier le
comportement à la flexion du modèle sous charges horizontales et la liaison correcte
des murs avec la base et les dalles. Nous avons donc placé des charges ponctuelles
horizontales dans une direction au sommet du modèle.
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Comme pour le test précédent, nous avons vérifié d’une part la cohérence de la
simulation et d’autre part la forme des diagrammes des moments.
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A la fin de ces tests, il est important de bien remettre les rigidités réelles des
éléments pour les analyses qui vont suivre à savoir notamment celles du Pushover et
également celles pour le calcul des rotules (voir chapitre relatif à ce sujet).
L’analyse modale est une fonction qui permet de définir les modes propres du
bâtiment. Ces derniers correspondent aux modes naturels de vibration de la structure
et permettent de comprendre le comportement d’un bâtiment face à une sollicitation
dynamique telle qu’un effort sismique.
ETABS permet de déterminer ces modes et la valeur de la période correspondante.
Pour ce faire, il faut tout d’abord définir des charges correspondant au poids de
chaque étage qui comprend celui des dalles, des murs, et des charges utiles
multipliées par leur facteur de réduction y2. Ces calculs sont basés sur la
représentation du bâtiment comme un oscillateur simple où toutes les charges sont
concentrées au niveau des dalles d’étage. Cela permet d’avoir un nombre limité de
degrés de liberté. En effet, sans cela il y en aurait une infinité.
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m3
m2
m1
Ces valeurs sont donc entrées dans le programme de manière ponctuelle, il faut
donc définir une trame et diviser la valeur totale par le nombre de points insérés.
Dans notre exemple la charge est répartie aux quatre extrémités de la dalle. Nous
avons donc :
Qtot 10 ⋅ 5 ⋅ 10
mmod = = = 125
n po int 4
Nous pouvons dès lors insérer ce résultat dans ETABS sous « Additional point
mass » en activant les masses dans les sens X et Y.
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A noter que plus le nombre de masses insérées est grand plus le calcul des modes
propres sera précis. Il est important d’en mettre beaucoup et si possible pas
seulement aux quatre coins de la structure.
Pour pouvoir lancer le calcul des modes, il faut encore définir les paramètres de
l’analyse dynamique. Il est essentiel de cocher l’option « Dynamic Analysis » qui ne
l’est pas forcément par défaut. Il faut ensuite choisir les paramètres et notamment le
nombre de modes recherchés.
A noter que la structure à choisir en général est de type « Full 3D » pour laquelle
tous les mouvements sont possibles. Pour des analyses particulières, il est aussi
possible de bloquer des degrés de liberté de manière à annihiler par exemple les
effets de la torsion. Pour ce faire, il suffit de décocher RZ.
Dans notre petit exercice, nous obtenons pour le premier mode la valeur de la
période suivante :
T1 = 0.1367
Il est possible de comparer les résultats du premier mode donnés par le programme
à des calculs effectués à la main. Nous pouvons utiliser :
N 2
- Norme SIA 161 : T = = = 0.2
10 10
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1 1
∑F
j =1
j ⋅dj
- Rayleigh : T = = 1 = 0.136 (voir annexe)
2π n
∑m
f
⋅dj
2
j
j =1
Nous voyons que ces valeurs sont relativement comparables surtout celle de
Rayleigh qui est la plus précise. Les deux autres sont un peu plus conservatives.
Les charges que nous définissons dans ce chapitre sont destinées à l’analyse non
linéaire du Pushover (voir chapitre relatif à ce sujet). Il faut déterminer deux types de
charges : les charges gravitaires et les charges horizontales.
Les charges gravitaires sont de type surfacique et comportent uniquement le poids
de la dalle, des surcharges ainsi que celui des charges utiles multipliées par leur
coefficient de réduction. Dans notre cas, nous avons fait l’hypothèse que le poids des
murs descend directement aux fondations et n’est de ce fait pas pris en compte. Il
n’intervient donc pas dans ce type d’analyse. Cette simplification est toutefois assez
discutable.
La charge horizontale, représentant une action dynamique telle que celle d’un
séisme doit être disposée de manière triangulaire le long du bâtiment. Il faut définir
une charge sommitale quelconque et répartir à tous les autres étages la valeur
proportionnelle pour que l’ensemble corresponde à une sollicitation triangulaire.
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A noter que toutes ces forces doivent être insérées dans des cas de charge
différents. Il faut donc, par exemple, définir les ensembles suivants :
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manière on en tient compte avec ETABS, il faut dans un premier temps déterminer
les types de ruptures possibles. Finalement, on expliquera de quelle manière on
calcule les paramètres des rotules de manière sommaire et dans la limite de nos
connaissances actuelles à ce sujet.
Les modes de ruptures possibles pour les murs en maçonnerie sont les suivants :
Fig. 18 Rupture
A noter que tous les modes de rupture se produisent d’autant plus facilement que les
charges verticales sur le mur sont faibles. En effet, si les charges verticales sont
insuffisantes, elles ne parviennent pas à compenser les effets de la flexion ou du
cisaillement. La valeur réelle de l’effort normal dans la structure est donc
déterminante.
Dans un premier temps, nous avons décidé d’assigner trois rotules à chaque mur ;
deux de flexion aux extrémités et une de cisaillement au milieu du mur (fig. suivante).
Pour définir les rotules, il faut utiliser la fonction « Frame Nonlinear
Hinge, Properties ». Il faut faire attention à choisir le type de rotule conformément
aux murs implantés précédemment et donc conformément à leurs axes. Dans le cas
de la figure suivante, il faut par exemple choisir pour les rotules de flexion le moment
M2 et pour les rotules de cisaillement l’effort tranchant V3 conformément à la
manière dont le mur résiste à ces deux types d’efforts.
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Après avoir défini toutes les rotules en leur donnant des noms logiques permettant
de les localiser facilement, nous avons positionné toutes les rotules sur les différents
murs. Pour ce faire, il faut sélectionner chaque mur indépendamment (vue en
élévation) et utiliser la fonction « Assign, Frame Nonlinear Hinges » qui permet
d’introduire la position des rotules en coordonnées relatives.
Toutes les rotules sont à présent positionnées, il ne reste plus qu’à introduire les
différents paramètres calculés, dans notre cas, à l’aide de la norme FEMA 356 (voir
ci-dessous) car il s’agit de la norme américaine et ETABS est basé là-dessus.
Comme expliqué précédemment, ces paramètres déterminent le comportement des
murs sous flexion et cisaillement. Avant de procéder au calcul à proprement parlé, il
faut relever tous les efforts normaux dans les murs de chaque étage (poids propre de
la maçonnerie compris), sous charge réelle. De la même manière, il faut déterminer
la hauteur de moment nul pour chaque mur, soit en relevant les valeurs directement
sur ETABS, soit en relevant les moments aux extrémités de chaque mur et en les
introduisant sur la feuille Excel (annexe). La hauteur de moment nul est déterminée
sous un cas de charge triangulaire. A noter que le relevé des moments est effectué
en considérant un cas de charge triangulaire dans le sens sollicitant la maçonnerie
en flexion selon l’axe fort.
Pour en revenir aux paramètres des rotules, il est possible d’introduire directement
les valeurs en « copier-coller » depuis Excel. Le nombre de rotules pouvant être très
important, il peut être utile d’utiliser une macro Excel pour organiser les valeurs de la
même manière que sur ETABS et ainsi limiter les tâches laborieuses (macro en
annexe).
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Rotules de cisaillement :
⎛ ν N⎞
0.75 ⋅ ⎜ 0.75 ⋅ mk + ⎟
⎝ γ M An ⎠
1) QCE = ν me ⋅ An avec ν me =
1.5
⎛l ⎞ ⎛ f ⎞ N
2) QCL = f 'dt ⋅ An ⋅ ⎜ w ⎟ ⋅ ⎜1 + a ⎟ avec fa =
⎝ hw ⎠ ⎝ f 'dt ⎠ An
lw Longueur du mur
hw Hauteur du mur
fa Contrainte normale de compression
f 'dt Limite inférieure de la résistance à la traction de la
diagonales (~1260 kN/m2 pour une maçonnerie MC)
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Rotules de flexion :
⎛l ⎞ h0
1) QCE = 0.9 ⋅ α ⋅ N ⋅ ⎜ w ⎟ avec α=
⎝ hw ⎠ hw
⎛l ⎞ ⎛ fa ⎞ N h
2) QCL = α ⋅ N ⋅ ⎜ w ⎟ ⋅ ⎜1 − ⎟ avec fa = et α = 0
⎝ hw ⎠ ⎝ 0.7 ⋅ f xk ⎠ An hw
1
Rotules de cisaillement : K= avec Em = Exk = 1000 ⋅ f xk
⎛ hw3 ⎞
⎜⎜ ⎟⎟
⎝ 3 ⋅ Em ⋅ I g ⎠
tw ⋅ lw3
et Ig =
12
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Rotules de flexion: K=
⎛ ⎛ h ⋅ (3 ⋅ h0 − hw ) ⎞ ⎞
⎜ QCE ⋅ ⎜⎜ w ⎟⎟ ⎟⎟
⎜ 6 ⋅ E ⋅ I
⎝ ⎝ m g ⎠⎠
h0 Hauteur de moment nul (voir ci-dessous)
Nous devons finalement déterminer les paramètres à introduire dans ETABS, c’est-à-
dire la loi force-déformation relative à chaque rotule. Pour ce faire, étant donné que
nous pratiquons une étude non-linéaire du bâtiment, on utilise les valeurs des
paramètres normalisés « c », « d » et « e » de la figure suivante. A partir de ces
valeurs normalisées, de la rigidité et des valeurs de résistance au cisaillement
calculées plus haut, on peut déterminer la relation force – déformation pour chacune
des rotules selon le modèle proposé par FEMA 356.
Il subsiste cependant un problème puisque le modèle force – déplacement à
introduire dans ETABS est un modèle rigide plastique, ce qui n’est pas le cas de la
FEMA. ETABS calcule en effet lui-même le comportement élastique
automatiquement à partir des caractéristiques des matériaux. Il faut donc encore
transcrire les valeurs de la FEMA à celles d’ETABS. Pour ce faire, on néglige la
phase élastique de la FEMA. Il ne reste donc plus qu’à calculer les coordonnées des
points « B », « C », « D » et « E ».
B C
D E
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Il faut encore relever qu’il est préférable d’introduire les valeurs réelles dans ETABS,
c’est-à-dire d’introduire les valeurs non divisées par Qy pour la force et par hw pour
les déplacements. Dans ce cas, il faut veiller à mettre des facteurs 1 sous les
champs « Moment SF » et « Rotation SF » (fig. suivante).
Finalement, les coordonnées doivent être légèrement modifiées, car ETABS n’arrive
pas à calculer si on donne le même déplacement pour les points « C » et « D ». Une
solution est tout simplement d’ajouter une faible déformation au point « D ».
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L’effet console peut, par contre, être créé avec une rigidité de la dalle plus faible (en
général la vraie rigidité). Pour des parois en maçonnerie, la réalité se trouve très
probablement entre ces deux cas limites. Dans ce sens une étude plus approfondie
devrait être réalisée. Si des zones rigides sont aussi modélisées (voir plus loin), le
comportement réel sera mieux approché.
Dans le cas d’un comportement en cadre, la résistance propre de chaque rotule de
flexion sera inférieure (car la valeur de α est plus faible). La résistance globale du
bâtiment sera par contre évidemment meilleure car les valeurs de moments de
flexion sont plus faibles (voir figure précédente).
Pour mettre en évidence cela, on analysera un cas simple dans la partie dédiée à
l’étude des cas élémentaires.
Lors de la modélisation du bâtiment, il faut penser à modéliser les zones rigides. Ces
zones rigides augmentent la rigidité générale du bâtiment. Elles peuvent être
modélisées soit par des éléments poutres, soit en « réduisant la hauteur libre » des
éléments poutres verticaux représentant les murs.
Dans le cadre de la modélisation de nos cas particuliers, nous n’avons pas eu
suffisamment de temps pour modéliser les zones rigides.
Le Pushover est une méthode de calcul, utilisée en particulier pour l’évaluation des
structures existantes, qui consiste à appliquer une charge statique, d’allure
triangulaire, sur la structure à analyser. Cette allure triangulaire a pour objectif de
représenter l’effet d’un séisme par une force de remplacement statique. A partir de
cette charge, qui est appliquée par étapes, le comportement non linéaire de la
structure peut être défini. La non linéarité est en effet introduite dans la structure au
moyen des paramètres des rotules de flexion et de cisaillement (voir chapitre
« Rotules »).
3N R [KN]
2N
1N
d [m]
Fig. 25 Calcul Pushover et courbe de capacité
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L’exécution d’un calcul Pushover a pour objectif d’éviter de se lancer dans des
méthodes plus poussées comme par exemple des calculs non linéaires dynamiques
temporels. Cette méthode dynamique est plus exacte, car elle permet de définir le
comportement réel d’une structure face à un séisme (graphiques déplacement-temps,
accélération-temps). Toutefois, dans ce type de méthode, la difficulté se situe dans le
choix du séisme, et plus particulièrement de son accélérogramme. En effet, l’étude
doit être basée soit sur un séisme naturel mesuré, soit sur un accélérogramme
artificiel. La définition de cette donnée de base pose des problèmes non négligeables
et parfois reste très approximative.
Malgré ses limites, comme par exemple le fait de modéliser le séisme comme une
action unidirectionnelle, le Pushover représente un moyen satisfaisant de calcul qui
permet d’acquérir des connaissances utiles sur le comportement de la structure.
Le calcul non linéaire permet d’obtenir une courbe de capacité de la structure. Cette
courbe représente l’effort horizontal à la base du bâtiment en fonction du
déplacement de celui-ci. La courbe de capacité est en général formée par une phase
à caractère élastique linéaire suivie par une phase non linéaire correspondant à la
formation des rotules de flexion et de cisaillement, jusqu’au moment de la rupture
(défaut de résistance). La rupture est identifiable par une chute de l’effort à la base
suite à un petit déplacement de la structure. Les stades de plastification, ainsi que
les différents degrés d’endommagement, peuvent donc être introduits sur cette
courbe.
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Les axes de la courbe de capacité doivent donc être transformés afin d’avoir les
mêmes unités :
Sd [m/s2] Sd [m/s2]
A
Point de
performance > rigidité
> capacité de
B déformation
Su [m] Su [m]
Fig. 27 Point de performance selon Eurocode 8 et principe d’évaluation de la courbe
de capacité
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Sd [m/s2]
Point de
performance
Augmentation de
C D Su [m]
Fig. 28 Point de performance – principe de réduction
du spectre
ETABS travaille sur le principe des normes américaines FEMA. Dans la figure ci-
dessous on voit le processus d’itération permettant de trouver le point de
performance. Le spectre en rouge est modifié pas à pas jusqu’à l’allure final donnant
le point de performance (pour notre exemple : 306,866 – 0,204). Dans ce cas, le
croisement se fait pratiquement à la limite du comportement élastique de la structure.
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Dans ETABS il existe déjà, par défaut, plusieurs types de spectres. Toutefois, on
pourra insérer un nouveau spectre qui s’adapte mieux à la structure analysée. La
courbe du spectre peut être introduite à partir d’un ficher texte (.txt). Pour obtenir le
point de performance il faudra toutefois appliquer des coefficients de calibrage (Ca et
Cv) nécessaires pour se conformer à l’allure des spectres américains. Ces deux
coefficients seront définis dans la fenêtre ci-dessus et sont calculés selon les
indications du schéma suivant :
Fig. 30 Détermination de Ca et Cv
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Les calculs se développent ensuite à partir d’un point de référence pour lequel le
déplacement est contrôlé. De façon générale on choisira un point au dernier étage et
le plus proche possible du centre de gravité de la structure.
La définition du calcul Pushover se fait donc en trois étapes :
• Définition du Pushover pour les charges gravitaires
• Définition du Pushover pour la direction X
• Définition du Pushover pour la direction Y
Pushover charges gravitaires
Il convient d’appliquer l’ensemble des charges gravitaires par étapes. On choisira par
exemple une application en deux étapes (2 steps). La création d’un cas Pushover
pour les charges gravitaires est indispensable pour la définition des deux autres cas.
En effet, ces derniers utilisent comme base de départ les résultats finaux du premier.
Par charges gravitaires, on entend l’ensemble des charges présentes sur la structure
(poids propre, surcharges permanentes, charges utiles,…), par exemple selon les
indications des Normes SIA 260 et 261 (séisme).
Pushover direction X et Y
Comme déjà expliqué ci-dessus, ces deux cas de Pushover (PushX ou PushY)
doivent prendre comme point de départ la fin du premier calcul de type Pushover
(PushPP). Les charges gravitaires doivent en effet être considérées lors du calcul
Pushover. Les images ci-dessous illustrent les options à choisir :
PushPP : Le point de référence est le 14 et se trouve au 2ème étage. La famille de
charges « DALLES » est considérée. Le nombre de pas choisi est égal
à 2, car nous voulons simplement obtenir le résultat au dernier pas pour
pouvoir procéder ensuite au PushX ou PushY.
PushX : Le point de référence est toujours le même. Un déplacement maximal
de 1m est prévu. Le calcul débute à partir du cas PushPP et la famille
de charges « EQX » est considérée (EQ = Earthquake). Le nombre de
pas choisi est, cette fois, plus élevé car on souhaite obtenir un
historique précis de la formation des rotules plastiques.
Après ces opérations, on est prêt pour lancer les calculs relatifs au Pushover selon X.
Le Pushover selon Y s’effectue de la même manière.
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La phase de calcul se divise en deux parties : calcul statique linéaire et calcul non-
linéaire. Selon la taille du fichier et la précision demandée cette tâche demande peu
ou énormément de temps. Pour ce faire, il conviendra d’adapter au mieux les
requêtes aux objectifs à atteindre.
On insiste sur le fait que le programme exécute ses calculs sur la base de nos
requêtes et de la structure qu’on introduit. L’utilisateur doit donc forcément prendre
garde et être conscient que le programme ne corrigera pas les éventuelles erreurs
commises. L’application de cas simples de référence sera donc très utile à
l’utilisateur pour acquérir la confiance nécessaire et pour maîtriser la phase
d’évaluation et de vérification des résultats. En tout cas il ne faudra jamais accepter,
les yeux fermés, les résultats fournis mais toujours garder un fort esprit critique.
L’utilisateur devra éventuellement anticiper les résultats avec des considérations
intuitives plutôt que d’attendre ceux-ci et de se demander s’ils sont exacts.
Pour donner un exemple simple, mais très parlant, on peut dire qu’une paroi élancée
(en élévation) aura plutôt tendance à se « casser » par flexion (création de rotules en
tête ou au pied) tandis qu’une paroi plus trapue se cassera par cisaillement.
Dans cette phase d’évaluation des résultats, surtout en ce qui concerne le calcul non
linéaire, l’utilisateur sera donc confronté à des nombreuses difficultés. La
construction d’un « historique de plastification des rotules » pourra être une aide
précieuse pour apprécier les résultats. Dans le cadre de l’évaluation d’une structure
existante, les points suivants nous semblent en effet primordiaux :
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Suivant les indications pour le calcul des paramètres des rotules, on a calculé une
rotule de flexion et une rotule de cisaillement. Selon les diagrammes des images ci-
dessus, les valeurs suivantes ont été utilisées :
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On a ensuite créé un cas plus complet pour montrer l’interaction entre plusieurs
éléments. Dans ce cas on a construit un modèle formé par trois parois identiques
(hauteur 3m, largeur 2m et épaisseur 0.2m) reliées par une dalle en béton armé. Les
charges appliquées et les diagrammes correspondants sont visibles dans les
représentations suivantes :
Dans ce cas particulier il faut noter aussi que la dalle a la seule fonction de lier les
éléments entre eux. Aucune charge n’est appliquée à celle-ci.
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Suivant les indications pour le calcul des paramètres des rotules, on a calculé une
rotule de flexion et une rotule de cisaillement. Selon les diagrammes des images ci-
dessus, les valeurs suivantes ont été utilisées :
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Après avoir vu les résultats du premier modèle, montrant une rupture par flexion on
trouve intéressant de mettre en évidence un autre type de rupture, à savoir la rupture
par cisaillement.
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Rupture
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Dans cet exemple, basé sur la petite structure utilisée pour description générale de la
modélisation en ETABS, on veut montrer l’effet du type de comportement de la
structure (effet console ou effet cadre) sur les paramètres des rotules et sur la
résistance globale.
Dans un premier temps on a utilisé une rigidité infinie de la dalle pour simuler l’effet
cadre (image de gauche). Dans un deuxième temps, la rigidité réelle a été
réintroduite pour observer un comportement en console (image de droite). Dans les
deux cas, le calcul Pushover a été lancé avec la rigidité réelle des dalles.
Les rotules ont été calculées pour les deux cas. Comme prévu, on observe une
résistance plus grande dans le cas de l’effet console (α = 1 contre 0.5 pour un cadre).
En effet, les résistances en flexion (QCE et QCL) sont directement proportionnelles au
facteur α définit plus haut et qui dépend de la hauteur de moment nul h0.
90
78
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4 Cas particuliers
Dans la suite de ce rapport, nous allons nous concentrer essentiellement sur deux
structures types proposées en début de projet. Ces structures sont en fait des
bâtiments d’habitation très courants en Suisse.
Le but du projet étant avant tout d’acquérir des bases sur la modélisation et de se
confronter aux différents problèmes qui peuvent en découler, nous n’avons pas
comme ambition dans ce chapitre d’étudier de manière complète les deux bâtiments
et d’en faire ressortir tous les problèmes liés aux problèmes sismiques.
Nous avons donc comme objectif d’élaborer dans un premier temps une véritable
réflexion orientée sur chacun des bâtiments et de déceler les caractéristiques
particulières à chacun des ouvrages. Nous voulons donc déterminer les différents
modèles possibles permettant de pratiquer une véritable analyse du bâtiment.
Dans un second temps, nous modélisons une ou plusieurs de ces variantes avec
ETABS. Dans ce chapitre, nous allons donc expliciter les problèmes particuliers que
nous avons rencontrés dans la modélisation des deux cas, car les problèmes ne sont
pas toujours les mêmes d’une structure à l’autre. Nous allons également discuter et
réfléchir sur l’historique de plastification des rotules en s’appuyant sur nos
connaissances acquise lors de l’analyse des cas simples effectuée plus haut.
Le bâtiment qui nous est proposé d’étudier dans le cadre de ce projet a été construit
en 1951 et se situe à Dörflingen, petit village du canton de Schaffhouse, près de la
frontière allemande. Cet immeuble est relativement élancé et jouxte un autre
bâtiment de hauteur plus faible. Dans le cadre de ce projet, par simplification mais
également pour pouvoir transposer les résultats à d’autres ouvrages de même type,
nous négligeons l’annexe et nous concentrons ainsi uniquement sur le grand
bâtiment. Nous ne tenons donc pas compte des problèmes d’interaction dynamique
qui peuvent apparaître à la jonction entre deux bâtiments de taille différente, tels que
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joints non conformes aux règles de l’art ou encore cisaillement des colonnes par la
dalle du bâtiment adjacent.
Ce type de bâtiment d’habitation est caractéristique de bon nombre d’immeubles en
Suisse. En effet, sa structure générale se retrouve régulièrement avec son sous-sol,
ses combles et ses deux étages. Les matériaux utilisés pour sa construction sont le
béton pour les dalles et la maçonnerie non armée pour les murs et les fondations
encastrées1.
Le bâtiment mesure 20.54 m sur 9.33 m et a une hauteur de 13.5 m, soit des étages
habités de 2.45m de haut.
Les murs porteurs disposent, comme on le verra plus tard, d’une excellente
continuité verticale, ce qui est très favorable au niveau de la conception
parasismique. Leur disposition fait que les portées des dalles sont régulières et
valent en moyenne 4 m (ordre de grandeur).
Les murs porteurs sont au nombre de 20 dans le sens longitudinal (murs selon x) -
dont 12 extérieurs - et 14 dans le sens transversal (murs selon z) - dont 6 extérieurs -.
A noter que la délimitation entre murs porteurs et non porteurs est issue d’une
hypothèse concernant l’épaisseur des murs. Cette hypothèse a pour principe de
considérer les murs de plus de 12 cm d’épaisseur comme porteurs. L’épaisseur des
murs extérieurs est de 20 cm tandis que les murs intérieurs porteurs mesurent 12 cm
et 15 cm (cage d’escalier). Finalement, les surfaces porteuses longitudinales et
transversales totales valent respectivement 7.226m2 et 6.508m2.
4.1.2 Localisation
1
Selon « Bâtiment type suisse, typologie du bâti existant suisse en vue de l’appréciation de sa vulnérabilité
sismique », Projet ENAC, GC Master 3, Bieri Martin, Gentil Tabea, Michaud Nicolas.
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Selon l’annexe F de la SIA 261, Dörflingen se trouve dans la zone sismique Z1. La
valeur de calcul de l’accélération horizontale du sol (agd – composante horizontale
maximale de l’action sismique) est fixée à 0.6m/s2. Ne disposant pas d’informations
particulières concernant la classe de sol, il nous semble intéressant dans un premier
temps de déterminer les spectres de réponse élastique pour chacune des classes de
sol, ce qui peut être utile également dans l’optique de généraliser nos résultats à des
bâtiments de même type situés dans d’autres régions. Dans un premier temps, on se
réfère à une classe de sol C, la plus courante en Suisse, puis nous essayerons de
voir les répercutions d’un changement de sol de fondation sur la structure étudiée.
Le bâtiment étant dédié à l’habitation, il n’est pas soumis à des charges importantes
telles que des rassemblements importants de personnes. Nous pouvons donc en
déduire que la classe d’ouvrage selon la norme est CO 1. Ceci permet de fixer le
facteur d’importance gf = 1.0.
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3.5
SOL A
2.5
SOL B
2 SOL C
SOL D
1.5
SOL E
0.5
0
0.01 0.1 1 10
T [ s]
La norme propose deux articles concernant la régularité des bâtiments (SIA 261) :
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Dans un premier temps, on peut remarquer sur les plans la parfaite continuité
verticale des murs des fondations jusqu’au sommet du bâtiment (Fig. suivante). On
peut également vérifier que la résistance aux forces horizontales ainsi que la masse
des étages est constante sur la hauteur du bâtiment. Selon l’article 16.5.1.4 de la SIA
261, on peut donc dire que le bâtiment est régulier en élévation.
Pour ce qui est de la régularité en plan, nous avons localisé le centre de gravité ainsi
que le centre de cisaillement du bâtiment. Ces deux valeurs sont identiques pour
chaque étage étant donné que la configuration des murs est la même à chaque
niveau. Les résultats de notre calcul sont les suivants :
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
5.929
Murs transversaux Ix [m4]
Il faut relever que nous avons négligé les charges du toit qui sont transmises
directement aux fondations par l’intermédiaire des murs extérieurs. Toutes les dalles
sont donc identiques au niveau des charges auxquelles elles sont soumises. Même
pour ce qui est de la dalle des combles, nous avons décidé de prendre une charge
utile de 2 kN/m2, normalement prescrite par la norme SIA 261 pour les zones
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
d’habitation. Nous avons fait ce choix car la norme ne mentionne rien concernant les
charges utiles pour le grenier.
Au final, les charges utilisées sont les suivantes :
Cette charge totale de 8.1 kN/m2 est répartie sur les dalles. Il faut mentionner que
nous n’avons pas tenu compte du poids propre des parois qui est transmis
directement aux fondations.
Le poids des parois n’est en fait jamais considéré. Il faudrait approfondir l’étude pour
savoir où et quand il faut considérer cette masse de murs, autrement dit s’il faut en
tenir compte lors du Pushover, de l’analyse modale ou de l’analyse statique. Vu que
dans le Pushover et dans la définition des modes, on utilise des modèles simplifiés
considérant des masses ponctuelles au niveau des dalles, il n’est en effet pas
évident de savoir dans quelle mesure le poids des murs est à prendre en compte.
4.1.4.3 Pushover :
Dans le cadre de l’analyse modale, nous considérons pour chacune des dalles la
charge suivante :
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2
Bâtiment type suisse, typologie du bâti existant suisse en vue de l’appréciation de sa vulnérabilité sismique,
Projet ENAC, GC Master 3, Bieri Martin, Gentil Tabea, Michaud Nicolas.
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Comme expliqué dans la première partie de ce rapport, dans le cadre d’une analyse
sismique d’un bâtiment, il est très important de réfléchir avant toutes choses à la
« physionomie » du bâtiment qui donne différents renseignement sur la direction qu’il
faut emprunter pour l’analyse approfondie.
Bien que l’analyse approfondie du bâtiment ne soit pas de notre ressort dans le
cadre de ce projet, nous avons malgré tout procédé à une réflexion permettant de
choisir différents types de modèles qui pourraient être analysés dans le but de
comprendre le comportement de la structure.
Cette réflexion nous à permis de relever que l’influence du sol sur le niveau
d’encastrement induisait de réels problèmes de modélisation.
En effet, si les parois du sous-sol étaient en béton, on pourrait considérer le sous-sol
comme une boîte rigide et ainsi positionner l’encastrement au niveau de la dalle du
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Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3
Sol
Etudes
Lors de la modélisation et après avoir implanté les murs ainsi que les dalles, nous
avons pratiqué le test de l’effort normal pour vérifier la connexion entre les différents
éléments modélisés. Pour ce faire, nous avons appliqué la charge répartie définie
plus haut. Nous avons ensuite vérifié que la charge totale appliquée était identique à
la somme des efforts normaux aux pieds des parois de l’étage inférieur (niveau
d’encastrement. Par exemple, pour le modèle à trois étages, le test est vérifié comme
on peut le voir sur le tableau suivant:
Nous avons ensuite appliqué une rigidité infinie à la dalle et vérifié la déformation du
bâtiment à l’aide de l’animation ETABS. Le comportement de la structure est tout à
fait conforme à nos attentes. Nous pouvons donc continuer la modélisation.
Nous avons finalement relevé les efforts normaux sous charge réelle et les moments
sous charge triangulaire correspondante pour déterminer les paramètres des rotules
à l’aide d’un tableur Excel (voir annexes).
Pour comparer les résultats ETABS de l’analyse modale, nous avons calculé avec la
méthode de Rayleigh le premier mode du modèle 1 (modèle à trois étages) :
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Les résultats concernant la première période propre sont donc les suivants :
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
• Dans le cas du Pushover selon Y, on rencontre par contre dans la plupart des
parois la formation de rotules de cisaillement. Cela nous paraît logique
puisque les parois orientées selon Y sont pour la majorité des parois
« trapues ».
Pushover X Pushover Y
Centre de gravité
Centre de cisaillement
Reprise de la torsion par les murs F
Torsion produite par F
Courbe de capacité
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
A noter encore que les courbes de capacité sont inversées pour les deux
sollicitations (PushX et PushY) à cause du sens inverse donné aux charges
triangulaires dans le cas du Push Y.
Point de performance
Spectre élastique
3.5
2.5
2
Se/agd
SOL C
1.5
0.5
0
0.01 0.1 1 10
T [s]
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Ca Cv
Zone 1 0.069 0.1035
Zone 3b 0.184 0.276
• Pour une zone sismique Z1, dans les deux directions X et Y, on se trouve
encore dans la zone de comportement élastique de la structure. Cela nous
indique en fait que le niveau de dégâts sera probablement acceptable. De
plus, on remarque que dans la direction X on se trouve plus proche de la fin
de ce comportement élastique. Cela confirme la résistance moins élevée de la
structure selon cette direction.
• Pour une zone sismique Z3b, et donc dans une situation beaucoup plus
défavorable, le même bâtiment réagit par contre de façon différente. Dans la
direction X par exemple, on se trouve déjà hors du comportement élastique et
les déplacements associés au point de performance sont plus importants. Le
niveau de dégâts associé à cette situation sera donc beaucoup plus important.
Cela est évident vu la plus grande puissance du séisme.
Z1
Z3b
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Les considérations faites plus haut pour le cas du modèle à deux étages sont
parfaitement valables pour le cas du modèle à trois étages. En effet :
Dès lors, nous trouvons intéressant de nous concentrer uniquement aux différences,
en terme de résistance et de niveau de dégâts, que nous pouvons mettre en
évidence.
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Z1
Z3b
4.1.7.3 Conclusion
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
4.2.2 Localisation
4.2.3.1 Sous-sol
Les murs du sous-sol étant différents de ceux des deux autres étages, nous leur
avons ajouté la lettre A devant pour les distinguer de ceux du dessus que nous
avons nommés B
3
http://prod.swisstopogeodata.ch/kogis_apps/erdbeben/index.php
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Plan du sous-sol :
Lorsque les murs sont superposés à ceux du sous-sol, nous avons réutilisé les
mêmes chiffres dans la notation. Si toutefois au lieu d’un seul mur, il y en a deux,
nous rajoutons les indices a et b pour différentier les deux parties.
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
A noter encore que le mur X4 des étages supérieurs se trouve dans la même zone
que celui du sous-sol, mais ne lui est pas superposé. Nous rajoutons donc une « ‘ »
pour bien marquer qu’il y a une particularité. Il en va de même des murs X6, X7 et X8
du fond qui sont remplacés par un seul mur que nous nommerons X6’ et Y9 et Y10
remplacé par Y9’.
Y1 Y8
Y5 Y7
Y3
X11 X16 Y11
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Les refends en maçonnerie de terre cuite sont représentés en orange, les dalles en
jaune et les contres-cœur et couvertes de portes et fenêtres en gris.
Vue d’ensemble 3D :
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
4.2.3.4 Matériaux
Les deux matériaux introduits dans le modèle ont les modules d’élasticité suivants :
Maçonnerie (murs): E = 7'000’000 KN/m2
Béton (dalles) : E = 30'000’000 KN/m2
4.2.3.5 Torsion
Afin de savoir si la torsion est importante ou non dans le bâtiment de Vernier, nous
avons déterminé avec l’aide d’un tableau EXCEL les centres de cisaillement et de
gravité. Nous avons remarqué qu’à l’étage du sous-sol nous avons une grande
différence entre les deux centres qui engendrera des efforts de torsions non
négligeables.
Centre de cisaillement
Centre de gravité
Le poids des murs et le poids de la toiture n’ont pas été considérés car ils sont
transmis directement aux fondations par les murs. Néanmoins, ceci n’est pas tout à
fait vrai sur la dalle en-dessus du sous-sol. En effet, comme on peut le voir sur la
figure ci-dessous, où l’on a superposé les murs supérieurs et inférieurs de la
première dalle depuis le sol, on se rend compte que l’on n’a pas la continuité de
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
certains murs. Ce qui est très défavorable d’un point de vue parasismique. Nous
avons pourtant gardé les charges ainsi, faute de trouver une meilleure alternative.
Murs du sous-sol
Murs du rez
La norme SIA 261 propose deux articles permettant de déterminer si un bâtiment est
régulier ou non. La régularité en plan et en élévation.
En plan (16.5.1.3):
En élévation (16.5.1.4):
Les parois porteuses étant discontinues sur la hauteur en certains endroits (comme
vu plus haut), et les épaisseurs de dalles n’étant pas les mêmes pour tous les étages
(les masses d’étage varient), nous pouvons dire que le bâtiment n’est pas régulier en
élévation.
La structure n’étant pas régulière, le calcul des efforts par une méthode élastique ne
peut se faire qu’avec une analyse dynamique comme le spectre de réponse et pas
avec la méthode des forces de remplacement, qui est une simplification de l’analyse
par spectre de réponse.
Les charges que nous avons calculées et introduites dans le programme sont des
charges réparties sur la dalle (poids de la dalle et charge utile). Le poids des murs et
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
le poids de la toiture n’ont pas été considérés car ils sont transmis directement aux
fondations par les murs.
Les Charges réparties considérées sur chaque dalle sont les suivantes :
Les plans fournis étant très détaillés, nous avons positionné les murs au centimètre
près. Néanmoins, lors de l’exécution du maillage, nous avons remarqué que le
programme avait des difficultés à l’effectuer lorsque les centres des murs étaient très
proches les uns des autres. Cela se produisait entre le sous-sol et le rez. En effet, à
cet endroit, les murs inférieurs étant plus épais, certains centres étaient distants de
seulement 5 centimètres. Afin de résoudre ce problème, nous avons déplacé certains
murs vers l’intérieur.
Murs inférieurs
Murs supérieurs
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Voici les résultats obtenus par les tests de charges sur les murs X12-X15. Ces
résultats sont concluants. A noter que la charge verticale a été appliquée par étage.
Afin d’analyser au mieux les résultats, nous avons effectué l’analyse non linéaire
avec deux modèles. Un premier sans changement puis un deuxième pour lequel on
a bloqué le bâtiment en torsion. Nous avons effectué ces calculs afin de voir la
conformité du modèle et l’effet de la torsion sur celui-ci en faisant la comparaison
avec le modèle libre.
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Dans notre bâtiment, nous avons placé les charges modales aux quatre extrémités
de la structure. Elles ont des valeurs différentes en fonction des étages à cause des
différentes épaisseurs de dalle et des différentes charges. Nous avons :
Rez-de-chaussée : 10kN / m 2
Premier étage : 11.5kN / m 2
Deuxième étage : 7.75kN / m 2
T1 = 0.1367
Il est possible de comparer les résultats du premier mode donnés par le programme
à des calculs effectués à la main. Nous pouvons utiliser :
N 3
- Norme SIA 161 : T = = = 0.3
10 10
1 1
∑F
j =1
j ⋅dj
- Rayleigh : T = = 1 = 0.195
2π n
∑m
f
⋅dj
2
j
j =1
Nous voyons que la valeur obtenue avec Rayleigh s’approche de la valeur fournie
par le programme, même si la différence reste assez importante. Cela est dû
notamment au fait que dans cette méthode, la valeur du moment d’inertie que nous
avons utilisée est celle des étages supérieurs qui vaut environ 5 m4, sans tenir
compte que celle du sous-sol est beaucoup plus importante et vaut 22.5 m4. En
faisant une moyenne pondérée on obtient une valeur plus précise qui vaut : T=0.133.
Les deux autres méthodes sont beaucoup plus conservatives.
Nous avons réalisé pour notre bâtiment un historique de la plastification des rotules.
Nous l’avons effectué pour les deux cas avec et sans torsion.
Pour le modèle avec torsion, un chargement dans le sens X mobilise aussi d’une
manière relativement importante les murs disposés dans le sens Y. Nous avons donc
réalisé un seul tableau pour le PUSHX de manière à bien voir cet effet sur certains
des murs dans l’autre direction.
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Pour les murs dans le sens X nous constatons que les premiers à se plastifier sont
ceux des étages supérieurs, à savoir plus particulièrement celui du sommet. Cela est
dû au fait que l’effort normal y est beaucoup plus faible. Ces sections ne bénéficient
donc pas de son effet favorable. D’autre part, le fait que l’étage du fond ne se
plastifie quasiment pas est imputable à l’épaisseur des murs qui double presque en
passant de 25 à 35 centimètres.
Nous pouvons observer que les parties symétriques fonctionnent de la même
manière comme par exemple les murs X12 à X15 dont le comportement est
parfaitement symétrique. Cela traduit un comportement correct du modèle.
Nous constatons également que la rupture à lieu en flexion, dans une rotule
supérieure du deuxième étage dans un des murs du milieu du bâtiment, à savoir le
mur X6’. A noter qu’il est assez étonnant que ce mur relativement « trapu » subisse
une rupture en flexion et non en cisaillement. Cela est peut-être un signe qu’il y a
une erreur dans le calcul de nos rotules. Il faudrait effectuer une vérification et
éventuellement les remplacer, mais faute de temps, cette opération n’a pas été
effectuée.
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
A noter encore que la seule rotule en cisaillement qui se plastifie est celle du mur
X10 au sous-sol. Cela est normal puisqu’il est très « trapu ».
Nous constatons, dans le sens Y, que les murs subissent des efforts dus à la torsion.
Les murs extérieurs sont les plus sollicités puisqu’ils sont les seuls à se plastifier. Les
autres n’atteignent jamais ce stade. Cela est dû au fait que ce sont les murs les plus
éloignés du centre de torsion, les efforts y sont donc plus importants. Toutefois, nous
remarquons également qu’ils se plastifient tardivement et de manière peu importante.
Ce qui est logique puisque les murs dans orientés selon le sens Y subissent des
efforts bien plus faibles que ceux dans le sens X.
Dans ce cas, les murs dans le sens perpendiculaire à la charge ne sont presque pas
sollicités. Aucun d’eux ne se plastifie. Nous voyons donc que la fonction permettant
d’enlever l’effet de la torsion fonctionne correctement. Dans cette partie, nous
effectuons par conséquent un historique dans les deux sens pour PUSHX et PUSHY
pour les murs dans les sens respectifs.
Nous pouvons observer que la rupture pour le PUSHX est la même que pour le
modèle avec torsion. Elle a lieu dans la rotule en flexion du haut du deuxième étage
du mur X6’ au step 6. D’autre part, à une exception près, l’historique est identique
pour les deux cas. Cela est relativement logique car la torsion ne devrait pas avoir
une influence très importante sur les murs dans le sens de la sollicitation.
En ce qui concerne le PUSHY, nous constatons tout d’abord qu’il y a beaucoup plus
de pas qui sont effectués. Il y en a en effet 28 au lieu des 6 du PUSHX. D’autre part
il n’y a plus seulement un mur qui atteint la rupture, mais deux. Le bâtiment résiste à
l’effondrement de la paroi Y5 au pas 23 jusqu’au pas 28 où c’est le mur Y7 qui est
détruit.
Comme pour le PUSHX, l’effondrement est dû à des murs qui se trouvent proches du
centre du bâtiment et qui sont relativement grands.
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EPFL – ENAC - IMAC - Modélisation parasismique - Master 1
Nous remarquons que la courbe pour le PushX est identique qu’il y ait ou non de la
torsion. Par contre, ce n’est pas le cas pour le PushY. Ces résultats sont toutefois à
prendre avec précaution, car nous ne sommes pas sûr des calculs des rotules qui
semblent, comme dit précédemment, incohérents.
Pour les coefficients Ca et Cv, nous avons obtenu les valeurs suivantes :
Ca = 0.084
Cv = 0.105
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Nous pouvons voir avec ce graphique que le programme n’arrive pas à trouver le
point de performance. De plus la courbe de capacité à l’air très plate, comparée aux
spectres.
Pour le modèle bloqué en torsion :
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4.2.10 Conclusion
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