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27 juin 2013
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Séminaire : Traitement des malfaçons dans les fondations profondes, 27 juin 2013 1
I- Différents types de fondations profondes (couramment utilisées)
Les méthodes de réalisation des fondations profondes ont connu, ces dernières décennies, une
évolution importante grâce au progrès technologique formidable des machines de forage, de
telle sorte que l’on constate, par exemple, l’abandon quasi total des techniques de pieux
préfabriqués battus, au profit des pieux exécutés en place, qui constituent l’objet de cet
exposé.
Les différents types de fondation fréquemment utilisés dans les projets de construction
d’ouvrages de génie civil sont :
1- Barrettes
Elles peuvent être des éléments simples de forme rectangulaire de dimension conventionnelle
de 2,80 ml x 0,80 ml et 2,60 ml x 0,60 ml.
Il existe bien entendu d’autres formes pouvant être utilisées par les bureaux d’études, dans
certains cas particuliers. Il s’agit par exemple de combinaison d’éléments de barrettes
permettant d’avoir des formes des formes géométriques diverses telles que schématisées ci-
après :
2- Pieux forés
Avant d’aborder en détail ce genre de fondations généralement utilisées au Maroc pour les
ouvrages de génie civil, il y’a lieu de souligner l’existence de certains types de pieux dont
l’utilisation n’est plus courante : il s’agit de pieux réalisés par refoulement du sol, dont le
diamètre est inférieur à 70 cm, bétonnés à l’intérieur d’un tube métallique, obturé à sa base
(bouchon métallique ou en béton) mis en place par battage qu’on pourrait récupérer après le
bétonnage.
Ces procédés ont été mis au point et employés avant le développement technologique des
machines excavatrices. Ils se différencient essentiellement par le type d’obturation de la base
du tube ainsi que par la consistance du béton. Ils ne permettent cependant pas la mise en place
de cage d’armature suffisamment longue, mais pourraient être utiles dans le domaine du
bâtiment.
Par contre, les pieux forés et coulés en place sont réalisés par excavation du sol au moyen des
techniques diverses, puis par la mise en place d’une cage d’armature et ensuite du béton
(bétonnage).
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Figure 2 : Illustration de différents procédés de fonçage de pieux par battage de tubes fermés à la base :
Forage par refoulement du sol (LCPC – SETRA)
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Il existe essentiellement trois méthodes, couramment utilisées, d’exécution des pieux forés
qui se distinguent, outre les moyens matériels sophistiqués, par :
• L’emploi d’un tube provisoire, descendu jusqu’au fond (pieux forés à l’intérieur du
tube provisoire) ;
• Pieux forés sans emploi de tube provisoire mais sous boue bentonitique ou à
sec lorsque la nature du terrain le permet ;
• Pieux forés avec un tube-guide ou casing, soutenant la partie supérieure souvent
très meuble ou éboulante.
Figure 3 : Pieux forés exécutés en site aquatique avec tubes perdus (LCPC – SETRA)
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2.1- Pieux forés avec tubage provisoire (tube de travail)
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2.1.2- Procédé par louvoiement
Il s’agit d’un ensemble de "bras" muni d’une centrale hydraulique indépendante ou non de la
machine, permettant le fonçage et l’extraction du tube de travail.
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2.1.3- Procédé par vibrofonçage
Ce procédé utilise, pour foncer le tube de travail, la vibropercussion imprimée au moyen de
vibrofonceurs. Il s’agit d’un ensemble constitué de moteurs électriques ou hydrauliques
entraînant des balourds excentrés, d’un système oscillant et d’un casque de fixation
permettant, à l’aide de vérins hydrauliques de serrage, de solidariser l’appareil au tube de
travail.
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Figure 9 : Réalisation d’un pieu avec tubage de revêtement (LCPC – SETRA)
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2.2- Pieux forés sans emploi de tube de travail
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b) Qualités fondamentales de la boue
Pour que la boue possède les propriétés requises et puisse assumer efficacement les fonctions
qu’on en attend, elle doit être contrôlée avec des appareils et selon des modes opératoires bien
définis et présenter les caractéristiques suivantes :
L’eau libre et l’épaisseur du cake
Même sous circulation, une boue à teneur élevée en eau libre engendre toujours un
cake épais susceptible d’être détruit par l’outil. En outre, les argiles traversées qui
absorbent l’eau libre en excès risquent d’être désagrégées et insuffisamment
maintenues par le cake.
Pour que l’épaisseur du cake soit de l’ordre de 2 à 4 mm, la quantité d’eau libre (ou
filtrat) déterminée par essais normalisés doit être comprise entre 20 et 30 cm³.
La densité
La densité normale d’une boue neuve est d’environ 1,03, mais elle peut atteindre 1,05
par simple concentration de bentonite. Cependant, l’augmentation de viscosité qui en
résulte rend alors le pompage de la boue difficile et pour l’alourdir, quand les
conditions de forage l’exigent (intrusion d’eau sous pression par exemple) on doit
recourir à des adjuvants tels que la barythine, l’hématite, la pyrite, la sidérite ou la
galène qui permettent d’atteindre des densités égales, voire supérieures à 2.
La teneur en sable
D’une façon générale on appelle sables, l’ensemble des éléments supérieurs à 80 µ
contenus dans la boue. Pour que la boue conserve ses propriétés initiales et ne
provoque pas une usure anormale des pompes d’une part, et afin de limiter la
sédimentation en fond de forage d’autre part, la teneur en sable doit toujours être entre
2 % pour une boue neuve et 5% à la sortie de l’unité de traitement.
La viscosité
La viscosité doit être suffisante pour s’opposer à la sédimentation de particules inertes
et pour assurer la continuité du cake au droit des couches imperméables (propriété liée
au PH). Mais en revanche, elle doit être assez faible pour permettre une bonne
séparation des sables remontés par la boue et pour ne pas perturber les conditions de
pompage.
Une heure après sa fabrication, une bonne boue doit présenter une viscosité Marsh de
l’ordre de 40 secondes, c’est-à-dire de 30 centipoises pour un diamètre d’ajutage de
6/32". A titre indicatif, la viscosité Marsh de l’eau claire est d’environ 26 secondes.
Le pH
Le pH d’une boue neuve est compris entre 7 et 9,5. Au-dessus, il faut craindre la
floculation en raison des modifications qui s’ensuivent sur l’eau libre et sur la
viscosité. La mesure du pH permet de déceler les contaminations de la boue par les
terrains traversés ou par les eaux qu’ils recèlent (formations gypseuses, eaux salées,
etc.).
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c) Station de fabrication et de recyclage de la boue
La fabrication de la boue se fait dans une station constituée :
d’une unité de fabrication comprenant de :
• des silos ou aire de stockage de bentonite ;
• un malaxeur à turbine ou hélice ;
• un bassin de stockage de boue neuve (40 à 200 m selon l’importance du chantier).
d’une unité de traitement comprenant un tamis vibrant (maille de 1mm²) éliminant les
éléments grossiers non décantés dans les bassins de retour et un ou plusieurs
hydrocyclones qui éliminent les sables fins et les limons. La capacité de l’unité de
traitement varie entre 60 et 300m /h suivant l’importance du chantier.
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Figure 12 : Schéma du cycle de fabrication et de recyclage de la boue bentonitique (LCPC – SETRA)
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Le viscosimètre MARSH est un appareil de type statique qui permet de mesurer le temps en
seconde que met une certaine quantité de boue pour s’écouler dans un godet gradué en cm3.
Cet appareil n’est en réalité rien d’autre qu’un entonnoir normalisé.
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2.2.2- Pieux forés à sec avec ou sans tube-guide
Cette affirmation pourrait surprendre plus d’un. En effet, beaucoup de professionnels pensent
que les pieux ne peuvent être forés que sous boue bentonitique ou sous protection d’un tube
de revêtement continu (tube provisoire).
A ceux-là, nous affirmons qu’il est possible de réaliser, dans certains cas, des pieux, même de
gros diamètres, sans fluide, ce qui représente de gros avantages et éliminent tout risque lié au
bétonnage.
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II- Outils de forage
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Figure 19 : Différents types de tarières (CASAGRANDE)
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Figure 21: Carottiers et carottes (FORASOL MAROC)
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III- Machines de forage
Figure 23 : Machine de forage munie d’une benne hydraulique pour paroi moulée (FORASOL MAROC)
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Figure 24 : Photo et schéma d’une hydrofraise (BAUER)
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Figure 25 : Machines équipées d’un système de forage pour parois moulées ou barrettes (SOILMEC)
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Figure 26 : Machine de forage équipée d'une tarière (SOILMEC)
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Figure 27 : Machine de forage équipée d’une benne-preneuse (SOILMEC)
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Figure 28 : Machine réalisant une paroi moulée (SOILMEC)
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IV- Mise en place de la cage d’armature
Les pieux forés destinés aux fondations des ouvrages d’art dont il a été question dans le
chapitre précédent, sont en général armés sur toute leur longueur. Le ferraillage peut être
fabriqué en usine et livré en éléments suivant les plans d’exécution ou encore coupé, façonné
et livré ensuite sur chantier où on procède à son montage sur place. Il arrive, pour des
chantiers de moindre importance, de le fabriquer entièrement sur place. L’ensemble des
armatures constituant le ferraillage ainsi fabriqué est appelé couramment cage d’armatures.
Chaque élément de cage d’armatures est constitué des barres longitudinales disposées suivant
les génératrices d’un cylindre, autour desquelles sont enroulées et fixées des armatures
transversales qu’on appelle couramment cerces ou spires. L’assemblage de ces éléments est
réalisé au moyen de ligatures ou par soudage. Lorsque même cet assemblage est effectué à
l’aide uniquement de ligatures, les cerces de montage ou gabarit, les anses de levage et
certaines armatures spéciales prévues pour rigidifier la cage, sont soudées aux armatures
longitudinales. Pour cette raison, l’acier utilisé, généralement de haute adhérence, doit
nécessairement être soudable.
Figure 29 : Schéma d'une cage d'armature avec tubes de réserve (LCPC – SETRA)
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2- Rôle des armatures transversales
Les armatures transversales sont principalement utilisées pour :
• Maintenir les armatures longitudinales
• Résister à l’effort tranchant
• S’opposer à l’ouverture des fissures longitudinales qui pourraient
éventuellement apparaître dans le béton.
• Rigidifier, en association avec les cerces de gabarit de montage et d’armatures
spéciales, la cage d’armatures lors des manutentions et maintenir solidairement
les barres longitudinales pendant la descente de la cage dans le forage et
pendant le bétonnage.
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4- Armatures spéciales de rigidification de la cage d’armature
La cage étant flexible et pouvant se déformer par flexion ou torsion, il s’avère parfois que les
cerces ne soient suffisantes pour lutter contre ce phénomène. On rigidifie donc la cage par des
armatures spéciales et/ou par des épingles qui peuvent être laissées définitivement en place ou
éliminés au fur et à mesure de la descente du ferraillage dans le forage lorsqu’elles risquent de
gêner la mise en place du tube plongeur.
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5- Dispositifs de centrage de la cage
Il faut veiller à ce que la cage ne frotte le long de la paroi du forage au cours de sa descente.
Elle doit être centrée pour assurer un enrobage correct des armatures. Pour cela, on doit
disposer sur chantier en nombre suffisant d’écarteurs en béton sous forme de petits cylindres
percés longitudinalement ou en acier lisse tels présentés par les schémas ci-dessous
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6- Panier
Il est obtenu en donnant une légère courbure des armatures vers l’intérieur à la base de la
cage, pour éviter les ségrégations et faciliter l’écoulement du béton.
Il est conseillé de soulever légèrement la cage (≈10 à 15 cm), ce qui permet un meilleur
bétonnage de la base du pieu.
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7- Armatures de levage
Pour éviter des accidents lors des manutentions du ferraillage, il est nécessaire de prévoir des
armatures spéciales destinées au levage et aux renforts disposées convenablement.
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8- Mise en place de la cage d’armature
Les opérations de dressage, de levage et de mise en place de la cage d’armature dans le forage
doivent être effectuées sans perte de temps de façon à limiter les risques de sédimentation qui
peuvent survenir avant le bétonnage.
La cage doit rester suspendue en tête de treuil ou du tube-guide afin d’éviter un éventuel
poinçonnage du fond de forage et de se prémunir des risques de flambage.
Figure 39 : Mise en place de la cage d’armature de barrettes – Chantier échangeur Nœud A de l’autoroute
urbaine de Casablanca côté OCP – 1981 (FORASOL MAROC)
Mise en place d’une cage d’armatures pour pieux de diamètre 1500mm (FORASOL MAROC)
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V- Bétonnage
Cette phase est la plus importante dans la réalisation des pieux forés. C’est une opération
particulièrement délicate à laquelle il convient d’accorder le maximum d’attention et de soin,
que ce soit au niveau de la formulation, de la fabrication, des moyens de transport, de la
cadence de livraison ou des conditions de mise en œuvre.
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3- Transport du béton
Il est souhaitable que la centrale de fabrication soit installée le plus prés du chantier de
réalisation des pieux.
Le transport par dumper doit être interdit, même dans le cas des petites distances, en raison du
phénomène de ségrégation qui se produit sur les bétons fluides. Il est conseillé d’utiliser des
auto-bétonnières quand on ne peut disposer de camions-malaxeurs (toupies). En tout cas,
l’organisation du transport doit répondre à deux exigences :
• assurer une faible durée de transport, avec une bonne organisation de rotation des
camions-malaxeurs permettant de garantir par ailleurs une capacité de livraison autour
de 20 m³/h ;
• pas d’interruption d’approvisionnement, ni d’attentes trop longues.
Ces deux facteurs sont essentiels pour éviter les risques de durcissement du béton, ce qui
constitue une catastrophe pour le pieu.
Enfin à ce stade, il est important de souligner que la réalisation des fondations profondes dans
les règles de l’Art, est essentielle à la réussite de l’ouvrage final. Cela nécessite
impérativement la mise en œuvre de moyens matériels performants et fiables (d’autant plus
qu’actuellement, nous assistons à un développement technologique dans la fabrication des
machines de forage) et le recours à un personnel qualifié, rompu aux techniques de réalisation
des fondations spéciales.
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Figure 40 : Colonne de bétonnage ou tube plongeur (CASAGRANDE)
Pour le bétonnage des pieux forés, un seul tube plongeur suffit en général, mais lorsqu’il
s’agit de barrettes de dimensions importantes, il y a lieu d’employer simultanément plusieurs
tubes plongeurs, bien positionnés, pour permettre une remontée homogène et régulière du
béton.
La mise en œuvre du béton à l’aide d’un tube plongeur est une opération délicate qui doit être
menée avec beaucoup de soin et de savoir faire.
4.3- Amorçage
C’est une opération dont dépend la réussite de cette opération de bétonnage fort délicate.
Un bon amorçage est conditionné par la mise en place au fond de la goulotte (ou trémie) d’un
bouchon dont le rôle est de freiner la descente du premier béton dans le tube plongeur et de
favoriser la constitution d’une colonne homogène et continue de béton qui, par effet de piston,
« chasse » la boue. C’est ce que l’on appelle communément « effet de chasse ».
Cette chasse est facilitée par le crénelage ou le biseautage de l’extrémité inférieure du tube
plongeur. Le meilleur moyen d’obtenir ce bouchon dit élastique est d’utiliser la pâte pure de
ciment d’une consistance ferme dont le diamètre est légèrement supérieur à celui du tube
plongeur. Il est recommandé d’attendre le début de prise de cette pâte de ciment pour éviter
toute déformation immédiate et faciliter l’effet de frein. On pourrait éventuellement y
additionner des fibres métalliques ou copeaux d’acier qui augmentent l’effet d’élasticité ou de
freinage.
Une fois l’amorçage effectué et poursuivi par l’écoulement d’une quantité suffisante de béton,
celui-ci reflue par l’extrémité inférieure du tube plongeur et remonte dans le forage. Tout
nouvel apport de béton dans la trémie provoque dans le forage une nouvelle remontée du
béton dont la partie supérieure est polluée et sera recépée en fin de travaux (opération de
recépage). Enfin on doit s’assurer que l’alimentation en béton soit régulière et continue,
durant toute cette opération.
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Figure 41 : Amorçage à l'aide de différents types de bouchons (LCPC – SETRA)
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Figure 42 : Bétonnage de barrettes sous forme H du viaduc ONCF à Matmata (FORASOL MAROC 1979)
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4.5- Purge par débordement
En fin de bétonnage, il est nécessaire d’évacuer par débordement les sédiments, la boue et la
laitance qui surmontent le premier béton arrivant en surface, lui-même pollué.
Quand le niveau de la plateforme de travail est nettement supérieur à celui d’arase du béton, il
convient de continuer le bétonnage à un niveau suffisant pour éviter toute pollution sous le
niveau d’arase et purger ensuite par curage jusqu’à une côte légèrement supérieure à celle de
reprise.
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Figure 44 : Exemple de courbes de bétonnage (LCPC – SETRA)
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Figure 45 : Purge par curage suivie d'un recépage (LCPC – SETRA)
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VI- Réceptions préliminaires
1- Réception de la plateforme de travail
Avant l’arrivée du matériel de foration, il y a la possibilité de précéder à l’aménagement, au
moins sur une rive, d’une plateforme de travail pour permettre l’évolution en toute sécurité
d’engins lourds (plusieurs dizaines de tonnes).
Cette plateforme doit donc être bien compactée, constamment hors d’eau et entretenue
pendant la durée des travaux.
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Bibliographie
LEONARDS G.A. 1968, Les Fondations (Rédigé sous la direction de), DUNOD.
LCPC – SETRA 1978, Les pieux forés : Recueil des règles de l’Art, LCPC – SETRA
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