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les insuffisances de la comptabilité générale : Le coût direct : il est constitué par les charges qui constante, en cours d’exercice,

nstante, en cours d’exercice, les existants chiffrés en


Pourquoi la comptabilité analytique ? peuvent lui être directement affectées. quantité et en valeur.
La comptabilité générale est une comptabilité légale qui a b-le moment de calcul des coûts : dans ce cas les coûts Les principes de l’inventaire permanent sont valables
pour objet la saisie, la classification et l’enregistrement sont déterminés, soit antérieurement au faits qui les pour tous les éléments stockés dans l’entreprise ; MP,
des flux externes. L’enregistrement de ces flux doit engendrent et on parle des coûts pré-établis, soit produits intermédiaires, PF….
aboutir à la fin de l’exercice à l’établissement des états de postérieurement à ces faits et on parle des coûts constatés La comptabilité analytique se doit de calculer les coûts
synthèse. Plusieurs lacunes entachent toutefois la ou réels ou historiques. La comparaison de ces coûts selon une périodicité rapprochée (souvent le mois), elle
comptabilité générale : conduit à déterminer les écarts. ne peut pas se contenter de connaître les stocks et donc
c-Le champ d’application du coût étudié : il s’agit : les consommations une fois dans l’année comme le fait la
la comptabilité générale ne s’intéresse qu’aux flux -d’un coût par fonction économique comptabilité générale à l’aide de l’inventaire «
externes : elle conçoit l’entreprise comme un carrefour -d’un coût par moyen d’exploitation, magasin, rayon ou intermittent », « physique ». elle met donc en place une
d’échange et ne rend pas compte du processus de partie du rayon, usine,atelier, poste de travail, bureau… organisation comptable qui enregistre les mouvements de
transformation des inputs à l’intérieur de l’entreprise. -d’un coût par production : l’ensemble du produit, famille stocks (entrée, sortie) en quantité et en valeur et permet
Dans l’optique de la comptabilité générale, l’intérieur de du produit, unité du produit, stade d’élaboration du ainsi de déterminer à tout moment le stock final
l’entreprise est une boîte noire. produit… théorique.
la comptabilité générale donne un résultat unique à -autres coûts : par région, par catégorie de clients…
posteriori à tous produits confondus, toutes activités Le coût d’entrée varie en fonction des éléments stockés :
confondues. C’est donc une comptabilité de synthèse qui la hiérarchie des coûts -pour les matières et fournitures ; il s’agit du coût d’achat
ne permet pas de savoir les détails de ce résultat unique Introduction : -pour les produits intermédiaire et les produits finis : il
ou global. L’objectif de la comptabilité de gestion dans le cadre de s’agit du coût de production
la méthode des coûts complets est d’obtenir le coût des le coût de sortie dépend de la méthode d’évaluation
les objectifs de la comptabilité analytique : produits élaborés contenant toutes les charges c à d un utilisée par l’entreprise.
la comptabilité analytique essaie de combler les coût dit de revient. Un compte de stock doit obligatoirement être équilibré ce
insuffisances de la comptabilité générale : La méthode des coûts complets préconise un calcul de qui permet d’écrire
coût par stade de fabrication qui doit respecter la réalité SI+entrées ( E ) = SF + sorties ( S)
elle permet d’illuminer « la boîte noire » en détaillant le du processus de production de chaque E/se. Dans une S= SI+E-SF
processus de transformation. Dans le cas des entreprise vision très globale, on peut distinguer 2 types d’Eses : S= E+ (SI-SF)
industrielles, on distingue trois grandes opérations : * Les entreprises commerciales dont le cycle S=E+ variation de stock
approvisionnement, production et distribution d’exploitation peut être résumé ainsi :
APPROVISIONNEMENT la méthode du coût moyen pondéré :
la comptabilité analytique détaille le processus par lequel DISTRIBUTION Dans ce cas deux procédés sont possibles :
les inputs sont passés jusqu’à leur stade final. * Les entreprises industrielles dont le cycle d’exploitation -coût moyen unitaire pondéré (CMUP) calculé en fin de
peut se résumer comme suit : période avec cumul du stock initial
La comptabilité analytique permet aussi d’éclater le APPROVISIONNEMENT -coût moyen unitaire pondéré (CMUP) calculé après
résultat unique de la comptabilité générale en autant de TRANSFORMATION chaque entrée.
résultat qu’il y a de produit DISTRIBUTION
Critique des méthodes :
la comptabilité analytique permet d’évaluer les éléments le coût d’achat : * CMUP avec cumul du SI calculé en fin de période :
de stocks, elle calcule le coût unitaire de chaque produit C’est un coût qui regroupe les charges relatives à la - Avantages : les sorties de stock et les existants qui leur
ce qui facilite le calcul du coût de stock et ce qui facilité fonction approvisionnement de l’entreprise succèdent sont valorisés au même coût moyen unitaire.
également la valorisation de la production immobilisée a- les produits approvisionnés : Du point de vue économique, cette méthode, du fait
(la production faite par l’entreprise pour elle-même) il est possible d’en retenir 4 types : qu’elle conduit à prendre en considération le stock initial
•les marchandises : qui représentent tous ce que en plus des entrées par le calcul du CMUP, permet un
elle permet aussi de tenir une comptabilité matière, c à d l’entreprise commerciale achète pour revendre en l’état et amortissement des fluctuations des prix, on parle alors
la possibilité de connaître à tout moment les existants en sans transformation d’un lissage des coûts de revient.
quantité et en valeur des MP, des M/ses et des PF stockés •les matières premières : qui sont des objets ou des - inconvénients : le principal reproche fait à cette
au magasin ou en cours de fabrication dans les centres de substances plus au moins élaborés destinés à entrer dans méthode provient du fait qu’il faut attendre la fin de la
production. la composition des produits fabriqués. période de référence pour valoriser les sorties de stock,
•Les emballages : une distinction doit être faite entre ce qui est en contradiction avec le principe de l’inventaire
Elle permet de calculer es coûts intermédiaires et finaux. l’emballage de conditionnement ( bouteille en plastique) permanent.
et les emballages de distribution. Les premiers font partie * CMUP après chaque entrée :
Elle permet d’analyser la rentabilité afin de mesurer les du coût de production du produit fini , les second rentrent - avantages : il permet la valorisation des sorties en temps
variations de marges en fonction des étapes de la dans le coût de distribution. réel
production. •Les matières et fournitures consommables : qui sont des - inconvénients : cette méthode ne peut être adoptée que
objets plus au moins élaborés consommés au premier si on utilise l’outil informatique, parce que les calculs
Elle permet le contrôle de la logique comptable par usage et qui concourent à la fabrication sans entrer dans sont nombreux.
rapprochement entre la comptabilité générale et la la composition du produit fabrique ( huile du moteur) * méthodes d’épuisement des lots :
comptabilité analytique. Remarque : il faut calculer un coût d’achat pour chaque - FIFO : en période des hausses des prix, la méthode
Mais finalement on peut dire que la comptabilité type d’éléments approvisionnés et dont on désire suivre conduit à une évaluation plus faible des sorties, donc : à
analytique est intéressée par la connaissance des coûts le niveau des stocks. une minoration du coût de revient, à une majoration de la
supportés par l’entreprise. b- les composantes du coût d’achat : valeur du stock final, conduisant l’une et l’autre à une
Le noyau central des objectifs est constitué par la Coût d’achat = prix d’achat + charges directes d’achat + majoration du résultat. En période de baisse de prix ,
connaissance du coût de revient et de ses composantes. charges indirectes d’achat l’inverse se produit.
3- les caractéristiques des coûts : coût de production : - LIFO : en période de hausse des prix, la méthode
Un coût correspond à l’accumulation des charges sur un C’est un coût qui intègre outre la consommation des conduit à une évaluation plus élevée des sorties donc :
produit. Le CGNC préconise la terminologie suivante : « matières, les charges de production relatives aux - à une majoration du coût de revient
un coût est une somme des charges relatives à un élément produits. En fonction de son niveau d’élaboration, un - à une minoration du stock final
défini au sein du réseau comptable ». Un coût est défini produit peut être un encours, un produit intermédiaire ou - conduisant l’une et l’autre à une minoration du résultat
par les trois caractéristiques suivantes : son contenu, son un produit fini. En période de baisse des prix, l’inverse se produit.
moment de calcul et son champ d’application. Parfois on parle de produit principal ou de produit
a-Le contenu : pour une période déterminée, un coût peut secondaire qui est un produit obtenu du fait de la
être calculé soit en y incorporant toutes les charges production principale : exemple : une entreprise de
enregistrées en comptabilité générale, soit en y raffinage, en produisant de l’essence obtient plusieurs
incorporant qu’une partie de ces charges. Le plan produits secondaire : goudron, nylon.
comptable distingue ainsi 2 familles de coûts, les coûts •Les composantes du coût de production :
complets et les coûts partiels. Coût de production= coût d’achat des matières et
i. fournitures consommées + charges directes de production
Les coûts complets : ils sont constitués par la totalité des + charges indirectes de production.
charges relatives à l’objet du calcul, il en existe deux III- le coût de revient :
sortes : Il est calculé par type de produits vendus, il est composé
de coût de production et de coût hors production.
les coûts complets traditionnels : si les charges de la Coût de revient de produits vendus = coût de production
comptabilité générale sont incorporées telles quelles sans vendus + charges directes de distribution + charges
modification. indirectes de distribution.
Remarque :
Les coûts complets économiques : si ces charges ont subi De cette manière on peut déterminer facilement le
des retraitement en vue d’une meilleure expression du résultat réalisé sur le vente de chaque type de produits, en
coût. faisant une comparaison entre le chiffre d’affaires généré
ii.les coûts partiels : se sont des coûts obtenus en par chaque type de produits et son coût de revient.
incorporant qu’une partie des charges pertinentes en
fonction du problème à traiter, il existe 2 grandes L’inventaire permanent :
catégories coûts partiels : le coût variable et le coût I- principe général :
direct. On appelle inventaire permanent l’organisation des
le coût variable : il est constitué seulement des charges comptes de stock qui, par l’enregistrement des
qui varient avec le volume d’activité de l’entreprise, sont mouvements des stocks, permet de connaître de façon
donc exclues les charges dites fixes ou de structure.

www.ista.ii.ma 2011 Baznani Hossam email: houssam_880@hotmail.com


Les différences d’inventaire : Pour comparer rationnellement l’activité de ces deux grands types de centres d’analyse, les centres
La pratique de l’inventaire permanent permet à tout entreprises, possibles : principaux et les centres
moment de connaître l’existent théorique en stock, la loi deux procédés sont
comptable impose au minimum un inventaire physique éliminer de leurs charges respectives les intérêts sur Les charges indirectes sont des charges ne pouvant être
des existants réels à la fin de l’exercice (inventaire emprunts, dans ce cas les charges d’intérêts directement affectées à un produit, une activité,… Elles
intermittent) constitueraient des charges non incorporables. devront faire l’objet d’une répartition entre des centres
Or les existants réels peuvent ne pas correspondre -Ajouter aux charges de ces deux entreprises une d’analyse.
exactement aux existants théoriques résultants de rémunération fictive des capitaux propres , dans ce cas, Les centres d’analyse sont des divisions comptables de
l’inventaire permanent pour de nombreuses raisons : ces rémunérations constituent des charges supplétives. l’entreprise. Ils se décomposent en centres opérationnels
-A l’entrée des éléments stockés : C’est cette dernière méthode qui a été retenue parce et en centres de structures.
olivraison effectuée par le fournisseur avec une tolérance qu’elle est plus réaliste, le capital qu’il soit propre ou Les centre opérationnels correspondent à des divisions
de quantité admise par l’usage commercial. étranger a un coût (coût du capital). réelles de l’entreprise (ex : ateliers, service, …). Ils sont
oPerte partielle au cours du transport. b- rémunération conventionnelle de l’exploitant de composés de centres auxiliaires et de centres principaux.
-pendant le stockage : évaporation, casse, vol…- l’entreprise individuelle : Leur activité est mesurée par des unités physiques
à la sortie des éléments stockés : mesurage, pesage Deux entreprises qui travaillent exactement dans les appelées unités d’œuvres (ex : Kg, m², …).
approximatifs. mêmes conditions sont : l’une à forme individuelle, Les centres de structures correspondent à des
On détermine les existants grâce à des inventaires extra- l’autre à forme de société anonyme. Dans la première, le divisions fictives de l’entreprise (ex : administration,
comptables périodiques, ces inventaires peuvent porter propriétaire dirigeant n’est pas forcément rémunéré par financement,…). Leur activité est mesurée par des unités
sur une fraction du stock tous les mois ou tous les un salaire (disposition fiscale), dans la seconde le PDG monétaires appelées assiettes de frais (ex : 100 Dhs de
trimestres, c’est ce qu’o appelle les inventaires tournants. l’est. Dans cette deuxième entreprise la société a une vente, coût de production, …). Ils sont assimilés aux
personnalité morale distincte de celle de ses propriétaires centres auxiliaires.
En rapprochant les résultats de l’inventaire réel, des alors que dans la première il y a identité entre la personne Les centres auxiliaires travaillent pour d’autres centres
existants de l’inventaire comptables permanent, on de l’entreprise et le propriétaire. De là, l’idée d’inclure (ex : gestion du personnel, entretien,…).
constate des différences appelées : différence dans les coûts de la première une somme égale aux Les centres principaux travaillent directement pour
d’inventaire. Trois situations peuvent se présenter : les produits (ex : approvisionnement, ateliers, …).
-stock final réel < SF théorique : il s’agit d’un mali traitements que le propriétaire pourrait normalement
d’inventaire traité comme une sortie fictive (crédit du recevoir en échange du travail qu’il fournit. La répartition des charges indirectes
CIP) Remarque : parmi les retraitements qu’on fait lors du La répartition primaire consiste à répartir les charges
-SF réel > SF théorique : il s’agit d’un boni d’inventaire passage des charges de la comptabilité générale à celle de incorporées entre les différents centres d’analyse au
traité comme une entrée fictive (débit du CIP) la comptabilité analytique, en trouve la substitution des moyen de clés de répartition.
-SF réel = SF théorique montants.
Exemple : charges d’usage et charges d’abonnement La répartition secondaire consiste à répartir les centres
Les stocks Les charges d’usage se substituent essentiellement aux auxiliaires entre les centres principaux et de structure.
L’inventaire intermittent des stocks est la méthode dotations d’amortissements de la comptabilité générale :
retenue par la comptabilité générale pour évaluer Détecter des prestations réciproques : lorsqu’un centre
périodiquement (à l’inventaire notamment) les stocks. -la base de calcul= la auxiliaire A (ex : énergie) réparti une partie de ses coûts à
L’inventaire permanent des stocks est la méthode retenue un autre centre auxiliaire B (ex : entretien) et que ce
par la comptabilité de gestion pour suivre, grâce à valeur actuelle (prix de marché) pour tenir compte centre auxiliaire B
l’enregistrement des entrées et des sorties, l’évolution du du coût de Le coût d’unité d’œuvre ou le taux de frais
stock en quantité et en valeur. Cela peut se faire selon 4 Lorsque l’on est en présence d’une unité d’œuvre, on
méthodes : le premier entré premier sorti (PEPS), le remplacement de l’immobilisation calculera un coût d’unité d’œuvre et lorsque l’on est en
dernier entré le premier sorti (DEPS), le coût unitaire -la durée d’amortissement : la durée probable présence d’une assiette de frais on calculera un taux de
moyen pondéré après chaque entrée (CUMP après d’utilisation qui peut différer de la durée admise pour frais.
chaque entrée) et le coût moyen pondéré de fin de l’amortissement.
période (CUMP de fin de période). Le seuil de rentabilité
Le traitement des charges de la comptabilité analytique
les charges de comptabilité analytiques: I-affectation des charges directes et imputation des Définition
charges indirectes Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires (hors taxes)
La comptabilité générale est fortement influencée par les La méthode des coûts complets partage les charges pour lequel l’entreprise ne réalise ni bénéfice ni perte (un
considérations juridiques et fiscales, la comptabilité incorporables en charges directes et charges indirectes et résultat de 0). La marge sur coût variable est donc égale
analytique peut se libérer de ces influences et privilégier préconise pour les charges indirectes un traitement aux charges fixes.
l’aspect économique des phénomènes étudiés afin de spécifique. DÉFINITION DU COÛT VARIABLE (PCG) :
répondre aux impératifs qui lui sont fixés, c’est pourquoi A- définitions : "Un coût variable de produit est constitué par les seules
les charges de la comptabilité générale subissent les 1- les charges directes : charges qui varient avec le volume
retraitements avant d’être intégrées dans les coûts, ces les charges sont dites directes lorsqu’on peut les affecter d 'activité de l'entreprise, sans qu'il y ait nécessairement
retraitements ont pour objet soit : sans ambiguïté et sans calcul préalable au coût d’un exacte proportionnalité entre la variation des charges et la
-D’éliminer certaines charges (charges non produit, d’une commande etc. ce sont des charges sont la variation du volume des produits obtenus
incorporables) destination est connue, le CGNC les défini ainsi : « MARGE
-d’en créer d’autres (charges supplétives) charges qu’il est possible d’affecter sans calcul PCG : "On appelle marge toute différence entre un prix
1. les charges non incorporables : intermédiaire de répartition au coût d’un produit de vente et un coût partiel"
ce sont les charges inscrites en comptabilité générale déterminé » La marge sur coût variable est donc la différence entre le
mais non reprises par la comptabilité analytique, ces 2- les charges indirectes : elles sont définies à contrario. prix de vente et le coût variable.
charges sont ignorées par la comptabilité analytique Elles concernent plusieurs produits ou l’ensemble de
parce qu’elles ne correspondent pas aux conditions l’entreprise ; elles obligent pour connaître leur LE RÉSULTAT
normales d’exploitation. On peut donner comme exemple destination des calculs préalables de répartition. Selon le Le résultat obtenu par l'entreprise à l'occasion du cycle
: prime d’assurance vie que la tête d’un dirigeant, CGNC, les charges indirectes sont : « des charges qu’il fabrication / distribution d'un produit
amortissement des frais préliminaires. n’est pas possible d’affecter directement au coût, leur
En général, toutes les charges non courantes constituent répartition suppose des calculs intermédiaires en vue de LE SEUIL DE RENTABILITÉ
les charges non incorporables. Remarque : les produits leur imputation au coût »
non courants sont également ignorés par la comptabilité 1 - DÉFINITION
analytique. Précision : pour déterminer le coût de revient d’un Le seuil de rentabilité (aussi appelé "chiffre d'affaires
2. les charges supplétives : produit il faut alors critique" ou "point mort") est le chiffre d’affaires (ou le
Ce sont des charges incorporées aux coûts bien qu’elles -connaître les charges directes relatives à ce produit volume de vente) pour lequel l’entreprise ne réalise ni
ne figurent pas en comptabilité générale pur des raisons -connaître les différentes charges indirectes relatives au bénéfice ni perte. Il peut être exprimé en valeur, en
juridiques et fiscales. produit. quantité ou en jours d'activité.
L’introduction des charges supplétives dans les coûts et les centres d’analyse :
justifiée comme l’exclusion des charges non A- définition : Méthode 2 : Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires
incorporables par le souci de pouvoir effectuer des Un centre d’analyse ou une section analytique est une pour lequel le résultat est nul.
analyses comparatives dans le temps et dans l’espace. subdivision comptable de l’entreprise où sont analysés et
En effet, ces comparaisons permettent d’éliminer les regroupés les éléments de charges indirectes Pour déterminer le SR, l'inconnu est le CA ou la quantité
différences provenant des structures financières (mode et préalablement à leur imputation au coût. de produit à fabriquer
financement) et les différences provenant des structures Deux critères précèdent à la définition des centres Charges Totales = Charges variables * CA - Charges
juridiques (cadre juridique de l’entreprise). Il existe 2 d’analyse : fixes
types de charges supplétives consacrées par les -ils doivent correspondre autant que possible à une et à vendre. L'équation s'écrit donc :
comptables : division réelle (centre de travail) de l’entreprise ou à Résultat = Prix de vente (ou CA) X - Charges Totales
•la rémunération conventionnelle des capitaux propres. l’exercice d’une responsabilité (centre de responsabilité)
•La rémunération conventionnelle de l’exploitant. -les charges totalisées dans un centre doivent avoir un
a- rémunération conventionnelle des capitaux propres comportement commun de telle sorte qu’il soit possible
Deux entreprises dans la même branche d’activité, de déterminer une unité de mesure de l’activité de chaque
centre.
Ayant engagé la même somme de Il est ouvert autant de centre q’analyse que les besoins
d’information l’exigent, si besoin est, un centre d’analyse
capitaux, ayant la même puissance économique, auront peut être divisé en plusieurs sections analytiques.
cependant des charges financières différentes, si l’une a B- typologie :
plus de capitaux étranges (emprunts) que l’autre. on distingue 2 auxiliaires.

www.ista.ii.ma 2011 Baznani Hossam email: houssam_880@hotmail.com

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