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La qualité peut se définir de différents points de vue. Pour le client, la qualité est liée à sa
satisfaction. Elle est le résultat de la comparaison entre ce qu'il perçoit (reconnaît) d'un
produit ou d'un service, et ce qu'il en attend. Dans une entreprise, la qualité répond
davantage à un objectif d'évaluation de la conformité d'un produit (service) à des
spécifications. A partir des attentes du client (perspective externe), il s'agit de concevoir puis
de réaliser un produit (service) conforme aux spécifications (perspective interne). La
normalisation tient compte de ces deux perspectives en définissant la qualité comme «
l'aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences ». Enfin la
qualité des produits et services peut se définir à partir de leurs caractéristiques principales.
Approche Définition
La qualité pour Ce qui importe pour le client, c’est ce qu’il attend et ce qu’il perçoit, si le
le client client perçoit un produit (service) comme égal ou supérieur à celui qu’il
attend, alors la qualité est perçue comme bonne ou élevée : le client est
satisfait ou très satisfait (il est agréablement surpris !). Si le client perçoit
un produit (service) comme inférieur à celui qu’il attend, alors la qualité
est perçue comme mauvaise, et il y a insatisfaction (il y a déception !)
2.1. La gestion de la qualité chez Taylor : le respect des règles de fabrication des produits
La qualité-inspection
de 50 %. Enfin, dans le cadre d’une organisation complexe qui produit sur une grande
échelle, l’inspection de la qualité s’avère très coûteuse.
C’est aussi à cette époque que l’on cherche une réponse à la question posée précédemment :
qui est chargé de déterminer le niveau de qualité acceptable ? La réponse se trouve en fait du
côté du consommateur.
La qualité s’inscrit ici dans une démarche de nature contractuelle entre l’entreprise et le
consommateur puisqu’elle apporte des garanties. Cette logique relationnelle introduit une
rupture de fond par rapport au modèle de gestion de la qualité dans l’OST, car les attentes
du client constituent une préoccupation majeure. Cependant, concernant les modalités
d’exercice de la qualité, il existe un point commun entre les deux démarches. L’engagement
de l’entreprise se matérialise par des procédures de contrôle, des dispositions préventives
assurant la gestion de la qualité à différents niveaux de la chaîne productive, la constitution
de groupes de contrôle ad hoc, l’émergence du corps des ingénieurs qualiticiens… Donc,
comme chez Taylor et chez Ford, l’assurance qualité implique la multiplication des
procédures de contrôle.
Dès les années 70, l’idée de la qualité totale ou TQC (Total Quality Control) commence à se
développée derrière les différentes pratiques de gestion (on dit encore TQM pour Total
Quality Management ou, à la japonaise, CWQC, qui signifie Company Wide Quality
Control). On notera que c’est aussi à cette époque de P.H. Crosby3 introduit la démarche du
« zéro défaut ».
Les grandes entreprises américaines attendront le début des années 80 pour appliquer la
TQC. Pour certains, le concept de qualité totale vise seulement à appliquer plus
systématiquement et plus largement l’assurance qualité à l’ensemble des activités de
l’entreprise. Or, il semble en fait que la définition aille au delà. En effet, bien que les auteurs
ne soient pas tous d’accord pour adhérer à une définition conceptuelle de la qualité totale
(les principes clés de la TQC varient sensiblement d’un auteur à l’autre), on peut cependant
retenir la définition proposée par le dictionnaire de la qualité1. La qualité totale est « un
ensemble de principes, de méthodes et d’outils, organisés en stratégie globale visant à
mobiliser toute l’entreprise pour satisfaire les besoins implicites et potentiels du client, et ceci
à moindre coût ». La qualité totale s’assimile à un effort systématique, cohérent et intégré,
pour développer un avantage concurrentiel en améliorant de façon continue toutes les
facettes de l’organisation, afi n d’atteindre la satisfaction totale des parties intéressées en
impliquant tous les intervenants à tous les niveaux.
La qualité totale introduit une ligne de fracture majeure par rapport aux modes de gestion
précédent. En effet, les trois premières périodes (qualité inspection, contrôle statistique de la
qualité et assurance qualité) assimilent la gestion de la qualité à une démarche de nature
réactive ou défensive. La qualité est considérée dans le modèle productif traditionnel comme
un problème à résoudre par l’entreprise. Au contraire, à partir des années 80, la qualité est
perçue comme un avantage concurrentiel pour l’entreprise. Attribuer à la qualité le rang
d’avantage compétitif c’est la situer bien au-delà d’un simple avantage commercial. Elle
s’intègre désormais à la stratégie de l’entreprise en tant que facteur de compétitivité, et
participe donc d’une nouvelle logique de gestion proactive. Cette démarche est aujourd’hui
bien comprise puisque la plupart des chefs d’entreprise considèrent la qualité comme un
investissement et non comme une dépense.
La démarche qualité propose toute une panoplie d'outils d'aide (méthode, analyse,
statistique, suivi-contrôle). Ces outils, créés et/ou diffusés par les principaux fondateurs
de la démarche qualité dans le cadre de leurs actions de conseil auprès des entreprises,
ont vocation pédagogique. Il est utile de répartir les outils de la qualité en deux
catégories :
> Les outils complexes utilisés dans les domaines de l'ingénierie, de la logistique, de la
métrologie, des statistiques, par les services de planification et de méthode,... Ces outils
ont souvent été créés au début du siècle dernier. La plupart d'entre eux figurent déjà
dans le livre de Joseph Juran (1951) « Quality Control Hanbook » Me Graw-Hill Book
Company, guide rassemblant les concepts, outils et démarches applicables à
l'amélioration de la qualité.
> Les outils simples d'aide à la réflexion, à l'analyse, à la méthode, utilisables par tout
public sans formation particulière. C'est la JUSE (Japanese Union of Scientists and
Engineers) qui fera la première diffusion systématique en 1977, de 7 outils "tout public"
sélectionnés pour la simplicité de leur utilisation. Ces outils ont été dénommés les "7M"
(1-Diagramme de Pareto. 2-diagramme causes-effets, 3-stratification, 4-check-list, 5-
histogramme. 6-diagramme de dispersion, 7-graphe / carte de contrôle.
performance
• La matrice de compatibilité.
• La démarche 8D ou 8 Do (pour assurer la complète résolution d'un
Pour choisir la
problème).
appropriée
solution
La planification hoshin
L’étymologie japonaise de hoshin suggère le reflet métallique de l’aiguille d’une boussole qui
est censée diriger les unités individuelles vers le même but. Kanri signifie « plan » ou «
planning ». La « Planification Hoshin2 » se développe dans le milieu des années 60 au Japon,
pour devenir l’une des principales méthodes de gestion de la qualité totale. À titre
d’exemple, l’entreprise NEC Shizukoa a développé cette pratique dès 1983 dans le cadre de
sa vision 2001, plan annuel et plan à moyen terme.
Six Sigma
Six Sigma ou 6 Sigma est une marque déposée de Motorola désignant une méthode structurée de
management visant à une amélioration de la qualité et de l'efficacité des processus. La méthode Six
Sigma a d’abord été appliquée à des processus industriels avant d’être élargie à tous types de
processus, notamment administratifs, logistiques, commerciaux et d'économie d'énergie. Depuis le
début des années 2000, elle connaît un grand essor en raison de la complexité des organisations et de
l'internalisation des processus qui imposent une vision mondiale des problèmes. La méthode Six
Sigma se base sur une démarche fondée à la fois sur la voix du client (enquêtes, etc.) et sur des
données mesurables (par indicateurs) et fiables. Cette méthode est utilisée dans des démarches de
réduction de la variabilité dans les processus de production (ou autre) et au niveau des produits et
vise ainsi à améliorer la qualité globale du produit et des services
Certification de Produits
L'Accréditation
LA NORMALISATION
Une norme est un document écrit accessible au public établissant une règle du jeu
évolutive qui porte sur des spécifications techniques ou des lignes directrices et dont
l'observation n'est pas obligatoire.
o les normes constituent une référence technique portant sur les
caractéristiques essentielles des produits ou des procédés - conception,
sécurité, qualité...
o Les normes correspondent aux niveaux de performances conformes aux
exigences du marché, elles sont donc évolutives.
o Les normes sont élaborées par les professions concernées : producteurs,
distributeurs, consommateurs et administrations, sous l'égide d'un
Une norme peut être française (environ 15000), européenne (environ 3000) ou
internationale (environ 11000).
Lorsqu'une norme européenne est publiée, chaque pays de la communauté à l'obligation
de la transcrire en norme nationale et de retirer les normes nationales correspondantes, si
elles existent. La norme est un fondement pour la reconnaissance de la qualité.
Les normes dans le domaine agro-alimentaire.
On distingue 4 types de normes dans le domaine Agro-Alimentaire qui varient selon leur
contenu :
o Les normes de spécifications de produits qui définissent la composition
d'un produit.
o Les normes d'environnement de produits qui définissent des éléments tels
que des emballages, des techniques de stockage ou encore certains
ingrédients.
o Les normes de lignes directrices qui énoncent des recommandations, par
exemple en matière de bonnes pratiques de sécurité alimentaire.
o Les normes de méthodes d'analyse et d'échantillonnage.
Inconnues au début des années 80, l'assurance qualité et les normes de la famille ISO
9000 font aujourd'hui l'objet d'un véritable engouement chez les industriels français.
Cette démarche qui se rencontre chaque jour un peu plus dans l'agro-alimentaire ne
concerne pas seulement l'industrie de la transformation mais la filière dans son ensemble,
de la production à la distribution.
Le but de l'assurance qualité est de mettre sur le marché, de façon constante, des produits
correspondant aux objectifs de qualité que s'est fixée l'entreprise sans viser
particulièrement le haut de gamme en maîtrisant les risques et la qualité du produit.
Véritable outil de management, l'assurance qualité est orientée vers la recherche
permanente de la satisfaction du client.
La qualité, la sécurité et l’environnement ont longtemps été des secteurs séparés au sein des
organisations. Mais actuellement, on assiste à une fusion des domaines entre eux malgré des
spécificités, ces trois fonctions ont de nombreuses méthodes d’analyses, d’outils qui
s’appliquent aux trois. Leur point commun principal est le système de management.
L’émergence d’un management intégré relève de plusieurs facteurs. Tout d’abord, le progrès
technique est un facteur ayant permis l’évolution de ce concept. Il a permis l’arrivé de
produits, de processus de plus en plus complexe. Cette évolution du progrès technique a des
incidences sur les consommateurs au niveau de la qualité, pour les salariés au niveau de la
sécurité, et pour l’entreprise. Internet et son émergence ont contribué aussi à l’essor du
management intégré. En effet, Internet a favorisé la concurrence entre les organisations. Par
le biais d’internet, il est plus simple de comparer les prix. Les organisations doivent par
conséquent s’adapter rapidement pour éviter d’être mis de côté. Internet renforce la
concurrence.
Le renforcement de la volonté des organisations à se faire certifier pour la qualité (ISO 9000),
pour la sécurité (OH SAS 18001), et pour l’environnement (ISO 14 000) pousse ces dernières à
s’insérer dans une démarche d’amélioration continue. En effet, lors des certifications et des
audits, on mesure et évalue les différents systèmes de managements. Les organisations
doivent considérer les référentiels comme des guides menant vers le progrès.
Après avoir vu en quoi consisté le management intégré et son évolution, nous allons voir
quels sont les enjeux de ce management.
L’enjeu majeur d’un système intégré est de placer les organisations dans une démarche de
progrès, permettant la satisfaction de toutes les parties intéressées.
Le management intégré est un enjeu pour la qualité des produits. En effet, selon les normes
ISO 9000, la qualité désigne l’aptitude des organisations à satisfaire les exigences. Les clients
ont de nouvelles exigences en termes d’écologie. En effet, les clients sont de plus en plus
attentifs à la qualité dite « écologique » des produits. Le management intégré doit prendre en
compte cet aspect. On doit crée des produits, de bonne qualité, respectueux de
l’environnement dans leur production, mais aussi dans leur recyclage et enfin respect les
conditions de travail des salariés qui l’ont produit.
Le management intégré a également comme enjeu, celui des certifications et des labels. Ces
certifications et ces labels sont un moyen pour les organisations d’envoyer un message à leur
client mais aussi à leur concurrent comme quoi ils sont performants. L’enjeu qualité est celui
de pouvoir déclarer être conforme aux exigences de ces clients. On déclare que son système
de production ou bien son produit est conforme par rapports à une norme ou un label. On
peut se déclarer conforme seulement après avoir été jugé conforme par un organisme
reconnu d’accréditation.
L’enjeu pour la santé et la sécurité au travail est de satisfaire les exigences de sécurité issues
de l’article 95 du traité d’Amsterdam qui définit les procédures d’attestation de conformité
que les produits doivent respecter afin de circuler sur le marché européen.
L’enjeu pour l’environnement est de se déclarer conforme à une norme ou un label comme
l’éco label sur le plan européen, ou bien les normes françaises « NF-Environnement »
permettant d’attester de la performance écologique de ce produit.
Les organisations ont de plus en plus, une approche globale des problématiques QSE qui ont
une incidence accrue sur l’amélioration de leurs performances.
La qualité et la sécurité peut agir de paire. En effet, dans le cas où un problème d’un matériel
peut provoquer un accident du travail et inversement. La sécurité travaille régulièrement
avec l’environnement. Dans le cas où un salarié d’une organisation manipule des produits
toxiques nocifs pour ce dernier mais aussi pour l’environnement, les deux vont de paires.
L’enjeu du management intégré est de mener l’organisation dans une démarche de progrès
et de performance, en évitant les redondances, en conduisant une politique générale pour la
prévention et la maîtrise des risques, mais aussi en réduisant les coûts de mise en œuvre et
de suivi des différents systèmes de management, et enfin pour être bénéfique pour toutes les
parties intéressées.
Dans un management global ou intégré, l’objectif cherché est de satisfaire les parties
intéressées.
Le pilotage des systèmes de managements QSE répond à une réelle démarche d’amélioration
continue et de progrès constant, illustrée par la fameuse roue de Deming.
1. Introduction
Total Quality Management (TQM) is considered an important catalyst in this context. This is
why the TQM concept has captured the attention of all sides of commerce and industry, as
well as that of politicians and academics. The large number of articles being published in this
area is a testimony to the high level of interest in quality issues. During the past decade,
quality improvement has become one of the most important organizational strategies for
achieving competitive advantage. Improving the quality with which an organization can
deliver its products and services is critical for competing in an expanding global market.
TQM begins with the primary assumption that employees in organizations must cooperate
with each other in order to achieve quality for the needs of the customer. One can achieve
quality by controlling manufacturing/service processes to prevent defects. TQM, however,
does not only consist of quality tools and techniques.
TQM processes also depend on a certain set of values and beliefs shared by all organizational
members. The concept of quality has migrated from being considered as a non-price factor
Prior studies [5, 6] suggest that TQM strategy that focuses on increasing customer levels of
satisfaction does have a significant and positive impact on performance. Ittner and Larcker
[7], for example, suggest that attaining customer satisfaction is thought to increase the profits
of the organization by decreasing costs through fewer returns and increasing revenues
through customer loyalty. The links between TQM and performance have been investigated
by numerous scholars. While examining the relationship between TQM and performance
scholars have used different performance types such as financial, innovative, operational and
quality performance. Although the effects of TQM on various performance types are
inconsistent, quality performance generally indicated strong and positive relations [8].
Gurd et al. [9], for example, examine the factors that either encourage or inhibit accounting
lag following the implementation of TQM practices. Specifically, they found that industry
sectors, management commitment, organizational structure, participation, and financial
performance, have an impact on accounting lag.
Studies have claimed that marketing and TQM are complemen- tary business philosophies
[10, 11]. From Saraph et al. [12], many studies have attempted to develop an appropriate set
of critical quality management constructs to represent an integrated approach to TQM
implementation in a business unit [13]. Some scholars e.g., [14, 15, 16] have claimed that the
effects of TQM practices on various types of performance measures differ. In addition, few
empirical studies have investigated the mediating effect (indirect relationship) of one type of
performance measure on the relationship between TQM practices and another type of
performance measure e.g., [16, 17, 18, 19].
Total quality management (TQM) is a systematic quality improvement approach for firm-
wide management for the purpose of improving performance in terms of quality,
productivity, customer satisfaction, and profitability. Since TQM practices have been
embraced by many firms around the world for decades, they have earned the attention of
many researchers from diverse areas.
Four components frequently cited as critical to a successful TQM strategy are customer
satisfaction, employee involvement, managerial leadership, and process improvement and
control. Marketing theory has long recognized the importance of customer satisfaction to the
business organization. Qualityfocused organizations must identify their customers (both
internal and external), determine the specific needs of these customers, integrate all activities
of the organization (including marketing, production, finance, HRM, and IS) to satisfy the
needs of these customers, and finally, follow up to ensure the customers have been satisfied
[24]. JIT, TQM, and SCM represent alternate approaches to improving the effectiveness and
effciency of an organization’s operations function.
The cost of quality is considered by both Crosby and Juran to be the primary tool for
measuring quality. In their approach, it is used to track the effectiveness of the TQM process,
select quality improvement projects, and provide cost justification to doubters. By bringing
together these easily assembled costs of review, inspection, testing, scrap, and rework, one
can convince management and others of the need for quality improvement." Cost of quality
has received increasing attention in recent years. It is effective in its intended purpose of
raising awareness about quality and communicating to management the benefits of TQM in
terms of dollars. Under TQM systems, product/service design efforts have two objectives:
designing manufacturable products and designing quality into the products [25]. Designing
to simplify manufacturing utilizes cross-functional teams to reduce the number of parts per
product and standardize the parts [26], which results in more efficient process management
by reducing process complexity and process variance [27].
2. Quality is made in the boardroom; it cannot be instilled into shop floor without the
initiative and commitment of top management;
4. Inspection is too late; aim to reduce defects during production and eliminate mass
inspection;
5. Eliminate numerical quotas, slogans, exhortation and targets for the workforce and
promote sustained and continuous improvement of process and quality of output;
6. Drive out fear of change from workers; institute a vigorous program of education, training,
and retraining to help the workforce improve continuously and to increase their job security;
7. Break down barriers between staff areas and abandon review systems that will destroy
teamwork and create rivalry;
8. End the practice of awarding business on price tag alone; look for suppliers committed to
quality and develop long term relationships with them.
While TQM provides a potential for organizations to enhance their competitiveness there is
evidence that many organizations have been disappointed in the extent to which TQM has
been associated with sustained improvements in organizational profitability [35].
Performance management systems are a cornerstone of human resource (HR) management
practices and are the basis for developing a systems approach to organization management.
Shank and Govindarajan [36] and others argued some time ago that quality practices had
become so important that management accounting could no longer ignore TQM. Traditional
accounting supports cost and production analysis, but not quality analysis [36, 37]. The
thrust of the TQM philosophy is that quality and its management have to be built in from the
beginning and that the accomplishment of quality standards and improvement is the
responsibility of everyone [38, 39]. Waldman and Gopalakrishnan [40] claim that quality is,
in fact, largely a customer perception based on how well the product or service meets the
customers’ needs and expectations. Poor quality occurs when these needs are not met.
Satisfying the customer is an important aspect of the manufacturing process and this
requires the customer’s input at all stages of manufacturing [41].
6. Conclusions
Recent research on total quality management has examined the relationships between the
Total quality management and organizational performance. Many researchers have
examined the link between total quality management (TQM) and financial performance.
Researchers such as [7, 42, 43], provide evidence to show that effective TQM
implementations improve long-term profitability and stock returns. Flynn et al. [44] report
that higher intensity of TQM practices results in improved quality performance. In a review
of the literature covering the relationship between TQM and innovation, Prajogo and Sohal
[15], identified two competing arguments. The first argument suggests that TQM is
positively related to innovation performance because it establishes a system and culture that
will provide a fertile environment for organizations to innovate [45]. The opposing argument
holds that the implementation of TQM principles and practices could hinder organizations
from being innovative [46]. There is a growing body of empirical research supporting a
direct relationship between the adoption of Total Quality Management (TQM) and improved
firm performance [43, 47]. Reed et al. [48] argue that the content of TQM can be
distinguished based on the issue of two business orientations: customer orientation and
process orientation. With customer orientation, organizations will focus on gaining a market
advantage where they can outperform their competitors in terms of attracting more
customers with distinguished products and charge a premium price.
Dean and Bowen [2] argue that from a strategic management perspective, TQM is concerned
more with strategy implementation, or deployment, rather than strategic choice, or intent.
Another strong implication about the association between TQM and cost leadership is
suggested by Gobeli and Brown [49]. In their framework on strategic approaches to
innovation, they label TQM as a value leader since it places more emphasis on process
innovation than product innovation. By focusing on process innovation, TQM can be linked
to Porter_s cost leadership strategy. Some studies have found that the use of TQM practices
reduces manufacturing process variance, eliminates reworks and scraps, and improves
quality performance [44, 50]. In addition, there is considerable anecdotal evidence Harmon
and Peterson [34] on the extent to which TQM initiatives enhance the potential for firms to
improve their performance. Moreover, some studies have found that TQM firms do not
outperform non-TQM firms [51].
Prior studies [52, 53] suggest that TQM strategy that focuses on increasing customer levels of
satisfaction does have a significant and positive impact on performance. Ittner and Larcker
[52], for example, suggest that attaining customer satisfaction is thought to increase the
profits of the organization by decreasing costs through fewer returns and increasing
revenues through customer loyalty. During the production process, the customer may
request access to the quality data used in statistical process control, to evaluate the quality of
the goods. Waldman and Gopalakrishnan [54], Claim that quality is, in fact, largely a
customer perception based on how well the product or service meets the customers’ needs
and expectations.
There is considerable anecdotal evidence on the extent to which TQM enhances the potential
for firms to improve organizational performance [55, 56]. In addition, the empirical findings
of Kim and Miller [57], based on a survey of the manufacturing strategies of 111 firms in the
U. S. A. , showed that activities associated with TQM (such as conformance quality, product
reliability, on-time delivery and performance quality) together with price were the most
important capabilities for manufacturing firms in the 1990s. Schmenner (1988) and
Schmenner and Cook (1985) demonstrated that throughput time reduction, improved quality
and inventory reduction all enhance productivity [58, 59]. http://pubs.sciepub.com.