Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Devoir Maison n˚8
Corrigé
D’après la loi de Lenz-Faraday, la variation du flux induit une force électromotrice d’induction
dΦ
e=−
dt
dont les effets tendent à s’opposer à la variation du flux. Dans notre cas, seul x varie et
e = −ẋBℓ = −vBℓ .
2. Supposons qu’un courant d’intensité i parcoure le circuit. La force de Laplace à laquelle est soumise
→ R
− → −
− → →
−
la barre vaut F = barre idℓ ∧ B = iℓ ~u ∧ B , où ~u est un vecteur unitaire colinéaire à la barre et
orienté dans le sens conventionnel i > 0. On en déduit
−
→
F = iBℓ ~ux .
e = Ri soit Ri = −vBℓ .
R e = −vBℓ
4. On s’intéresse au mouvement de la barre dans le référentiel d’étude supposé galiléen. La barre est
soumise :
– à son poids m− →
g vertical orienté vers le bas ;
→
−
– à la réaction R des rails, verticale en l’absence de frottements, et orientée vers le haut ;
→
−
– à la force de Laplace F = iBℓ ~ux .
Le principe fondamental de la dynamique appliqué à la barre s’écrit
→
−
mv̇~ux = m−
→
g + R + iBℓ ~ux .
En projetant cette relation suivant l’axe vertical, on trouve que le poids est compensé par la réaction
→ −
− →
du support m−→g + R = 0 . En projection sur l’axe (Ox), on obtient l’équation mécanique
mv̇ = iBℓ .
vB 2 ℓ2 dv mR
mv̇ = − soit τ +v =0 avec τ= .
R dt B 2 ℓ2
v(t) = Ae−t/τ .
v = v0 e−t/τ .
La vitesse est exponentiellement atténuée avec le temps : la force de Laplace s’oppose à la variation
du flux en arrêtant la barre sur une durée caratéristique τ (voir figure 1).
v(t)
v0
0 mR t
τ=
B 2 ℓ2
Figure 1 –
La première équation conduit à un bilan de puissance électrique. La puissance Pel fournie par la force
électromotrice est dissipée par effet Joule dans la résistance.
La seconde équation conduit à un bilan de puissance mécanique en présence des forces de Laplace.
La variation d’énergie cinétique de la barre par unité de temps est égale à la puissance Pm des forces
de Laplace : on retrouve le théorème de la puissance cinétique.
Mais Pel + Pm = 0 : la conversion électromécanique est caractérisée par un rendement de 100%. En
combinant les deux équations obtenues, on trouve
!
d 1
mv 2 = −Ri2 .
dt 2
La variation de l’énergie cinétique de la barre par unité de temps est égale à la puissance dissipée
par effet Joule.
8. L’expression précédente montre que l’énergie cinétique de la barre est entièrement dissipée
par effet Joule.
mv̇ = iBℓ .
Bℓ B 2 ℓ2 dv E
mv̇ = E− v soit τ +v = .
R R dt Bℓ
E
v(t) = A e−t/τ + .
Bℓ
À la date t = 0, v(t = 0) = 0 = A + E/Bℓ. On en déduit
E
v(t) = 1 − e−t/τ .
Bℓ
v(t)
E
Bℓ
0 mR t
τ=
B 2 ℓ2
Figure 2 –
E −t/τ
Ri(t) = E − v(t)Bℓ = E e−t/τ soit i(t) = e .
R
i(t)
E
R
0 mR t
τ=
B 2 ℓ2
Figure 3 –
La puissance électrique totale fournie au circuit est constituée de celle Ei apportée par le générateur
d’une part et d’autre part de la puissance Pel due à la f.e.m. d’induction.
La puissance cinétique de la barre est égale à la puissance totale qu’elle reçoit : la puissance électrique
du générateur Ei > 0 et la puissance dissipée par effet Joule −Ri2 < 0.
La puissance fournie par le générateur est partiellement dissipée par effet Joule, le reste
étant transformé en puissance mécanique assurant le déplacement de la barre.
Finalement
" # " #
−t/2τ
a −t/2τ
a
x(t) = e a cos(Ωt) + sin(Ωt) ≃ e a cos(ω0 t) + sin(ω0 t) .
2Ωτ 2ω0 τ
x(t)
0
t
mR
2τ = 2 ×
B 2 ℓ2
Figure 4 –
La puissance fournie par la f.e.m. d’induction est dissipée par effet Joule.
En multipliant l’équation mécanique par v = ẋ, on obtient un bilan de puissance mécanique
! ! !
d 1 d 1 d 1 1
mv 2 = − kx2 + |iBℓ ẋ} . soit mv 2 + kx2 = Pm
dt 2 dt 2 {z dt 2 2
=Pm
La variation de l’énergie mécanique de la barre par unité de temps est égale à la puissance mécanique
des forces de Laplace.
En remarquant que la conversion électromécanique est parfaite Pel + Pm = 0, la somme de ces deux
équations s’écrit
!
d 1 1
mv 2 + kx2 = −Ri2 .
dt 2 2
L’énergie mécanique de la barre est donc dissipée par effet Joule. En intégrant la relation
précédente par rapport au temps, on obtient, pour t variant entre 0 et +∞
" #+∞ Z +∞
1 2
1 2
mv + kx = ∆Em = − Ri2 dt ,
2 2 t=0
0
où ∆Em est la variation d’énergie mécanique de la barre. Or v(t = 0) = 0 initialement. D’autre part,
les oscillations de la barre sont exponentiellement amorties et, pour t → +∞, v → 0 et x → 0. La
variation d’énergie mécanique de la barre vaut donc
Z +∞
1 1 2
∆Em = − ka2 =⇒ Ri2 dt = ka .
2 t=0 2
L’énergie mécanique initiale de la barre est intégralement dissipée par effet Joule.
II Rupture d’équilibre
[Base]
2. De la relation pH = pKA + log , on déduit les diagrammes ci-dessous :
[Acide]
3. (a) En utilisant les lois d’action de masse pour chacun des équilibres acido-basiques :
!
[H3 O+ ] [H3 O+ ]2 [H3 O+ ]3
CP = [H3 PO4 ]+[H2 PO−
4 ]+[HPO 2−
4 ]+[PO 3−
4 ] = [PO 3−
4 ] 1 + + +
KA1 KA1 KA2 KA1 KA2 KA3
Numériquement, on obtient
−6
[PO3−
4 ] = 5, 0.10 mol.L−1
Ks1 −3
[Mg2+ ] = −3 + = 4, 9.10 mol.L−1
[PO4 ][NH4 ]
et !2
Ke
Q = [Mg2+ ][HO− ]2 = [Mg2+ ] = 10−11,3 < Ks2
[H3 O+ ]
Il n’y a donc pas précipitation de Mg(OH)2 (s).
(d) Il n’y a pas précipitation de Mg(OH)2 (s) si
soit
!2
Ke Ks1
[Mg2+ ] < Ks2 avec [Mg2+ ] = (précipitation de la struvite)
[H3 O+ ] [PO4 ][NH+
3−
4]