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NF ISO 5725-2
Décembre 1994
ICS : 03.120.30
Application de la statistique
Exactitude (justesse et fidélité)
des résultats et méthodes de mesure
Partie 2 : Méthode de base pour la détermination
de la répétabilité et de la reproductibilité
d'une méthode de mesure normalisée
E : Application of statistics — Accuracy (trueness and precision) of measurement
methods and results — Part 2: Basic method for the determination
of repeatability and reproducibility of a standard measurement method
D : Anwendung der Statistik — Genauigkeit (Richtigkeit und Präzision)
der Messverfahren und Ergebnisse — Teil 2: Grundmethode zur Bestimmung
der Wiederholbarkeit und Vergleichbarkeit eines genormten Messverfahrens
© AFNOR 1994 — Tous droits réservés
Analyse Le présent document fournit les principes et une description de la méthode de base
pour l’estimation des deux mesures extrêmes de la fidélité que sont la répétabilité et
la reproductibilité dans le cadre d’une expérience interlaboratoires.
Modifications Par rapport à la précédente édition, la révision restructure en six parties le texte de
la norme. De nouveaux concepts sont abordés :
— la partie 3 fournit des mesures intermédiaires de la fidélité ;
— la partie 4 introduit la notion de justesse (exprimée en termes de biais) ;
— la partie 5 présente des méthodes alternatives aux méthodes de base pour la
détermination de la justesse et de la fidélité.
Corrections Par rapport au 1er tirage, incorporation du rectificatif technique 1:2002 à la norme
internationale ISO 5725-2:1994.
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
Avant-propos national
1) À publier.
ISO 5725-2: 1994(F)
Sommaire
Page
1 Domaine d’application . .. . .. . .. .. .. .. . . .. .. . .. . .. . .. . .. .. .. . .. .. . .. . .. .. . .. .. .. . .. .. . .. .. . 1
8 Tables statistiques .. .. . .. .. . .. .. .. . .. .. . .. . .. . .. .. .. . .. .. . .. . .. . .. .. .. . . .. .. . .. .. . . .. 22
0 ISO 1994
Droits de reproduction réservés. Sauf prescription différente, aucune partie de cette publi-
cation ne peut être reproduite ni utilisée sous quelque forme que ce soit et par aucun pro-
cédé, électronique ou mécanique, y compris la photocopie et les microfilms, sans l’accord
écrit de l’éditeur.
Organisation internationale de normalisation
Case Postale 56 l CH-l 211 Genève 20 l Suisse
Imprimé en Suisse
ii
0 ISO ISO 5725-2: 1994(F)
Annexes
C Bibliographie . .. .. ..*................................................................... 44
ISO 5725-2: 1994(F) 0 ISO
Avant-propos
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération
mondiale d’organismes nationaux de normalisation (comités membres de
I’ISO). L’élaboration des Normes internationales est en général confiée aux
comités techniques de I’ISO. Chaque comité membre intéressé par une
étude a le droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les
organisations internationales, gouvernementales et non gouvernemen-
tales, en liaison avec I’ISO participent également aux travaux. L’ISO colla-
bore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (CEI)
en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
Les projets de Normes internationales adoptés par les comités techniques
sont soumis aux comités membres pour vote. Leur publication comme
Normes internationales requiert l’approbation de 75 % au moins des co-
mités membres votants.
La Norme internationale ISO 5725-2 a été élaborée par le comité techni-
que lSO/TC 69, Application des méthodes statistiques, sous-comité
SC 6, Méthodes et résultats de mesure.
L’ISO 5725 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre gé-
néral Exactitude (justesse et fidélité) des résultats et méthodes de
mesure:
iv
0 ISO ISO 57252:1994(F)
Introduction
0.1 L’ISO 5725 utilise deux termes «justesse» et ((fidélité)) pour décrire
l’exactitude d’une méthode de mesure. La «justesse» se réfère à I’étroi-
tesse de l’accord entre la moyenne arithmétique d’un grand nombre de
résultats d’essai et la valeur de référence vraie ou acceptée. La ((fidélité))
se réfère à l’étroitesse de l’accord entre les résultats d’essai.
0.2 Les considérations générales sur ces grandeurs sont données dans
I’ISO 5725-l et ne sont donc pas répétées dans la présente partie de
I’ISO 5725. II convient donc de lire I’ISO 5725-l en conjonction avec tou-
tes les autres parties de I’ISO 5725, y compris la présente partie, puisque
les définitions sous-jacentes et les principes généraux y sont donnés.
0.4 Dans certains cas, les données obtenues à partir d’une expérience
pour estimer la fidélité, sont également utilisées pour estimer la justesse.
L’estimation de la justesse n’est pas considérée dans la présente partie
de I’ISO 5725; tous les aspects de l’estimation de la justesse sont pré-
sentés dans I’ISO 5725-4.
NORME INTERNATIONALE 0 60 ISO 5725-2: 1994(F)
Partie 2:
Méthode de base pour la détermination de la répétabilité
et de la reproductibilité d’une méthode de mesure
normalisée
1 Domaine d’application cette valeur unique puisse être le résultat d’un calcul
effectué à partir d’un ensemble d’observations.
1.1 La présente partie de NS0 5725
1.3 Elle suppose que pour la conception et I’exécu-
- souligne les principes généraux à observer lors de tion de l’expérience de fidélité, tous les principes
la planification d’expériences pour l’estimation nu- donnés dans I’ISO 5725-l ont été suivis. La méthode
mérique de la fidélité des méthodes de mesure au de base utilise le même nombre de résultats d’essai
moyen d’une expérience interlaboratoires collec- dans chaque laboratoire, chacun analysant les mêmes
tive; niveaux d’échantillons d’essai, c’est-à-dire une expé-
rience équilibrée aux mêmes niveaux. La méthode de
- fournit une description pratique détaillée de la base s’applique à des procédures qui ont été norma-
méthode de base d’une utilisation courante pour lisées et sont régulièrement utilisées dans un certain
l’estimation de la fidélité des méthodes de me- nombre de laboratoires.
sure;
NOTE 2 Des exemples concrets sont donnés pour dé-
- fournit des lignes directrices pour tout le personnel crire des ensembles uniformes équilibrés de résultats d’es-
concerné par la planification, l’exécution ou I’ana- sai, bien que dans un exemple un nombre variable de
répliques par cellule soit fourni (plan non équilibré) et dans
lyse des résultats des essais pour l’estimation de
un autre des données soient manquantes. Cela est dû au
la fidélité. fait qu’une expérience prévue équilibrée peut devenir non
équilibrée. Les valeurs isolées ou aberrantes sont prises en
NOTE 1 Des modifications de cette méthode de base
considération.
pour des cas particuliers sont données dans les autres par-
ties de US0 5725.
1.4 Le modèle statistique de l’article 5 de
L’annexe B fournit des exemples pratiques de I’esti- I’ISO 5725-l :1994 est considéré comme une base
mation par expérience de la fidélité des méthodes de appropriée pour l’interprétation et l’analyse des résul-
mesure. tats d’essai dont la distribution est approximativement
normale.
1.2 La présente partie de I’ISO 5725 ne traite que
des méthodes de mesure qui fournissent des mesu- 1.5 La méthode de base, telle que décrite dans la
res sur une échelle continue et donnent comme ré- présente partie de I’ISO 5725, estimera (géné-
sultat d’essai une seule valeur numérique, bien que ralement) la fidélité d’une méthode de mesure:
ISO 5725=2:1994(F) 0 ISO
a) lorsqu’il est nécessaire de déterminer l’écart-type selon 1.2 de I’ISO 5725~1:1994. En particulier, ces
de répétabilité et l’écart-type de reproductibilité tel procédures sont fondées sur les équations (2) à (6)
que décrits dans I’ISO 5725-l; de l’article 5 de I’ISO 5725-l :1994.
2 Références normatives
Les normes suivantes contiennent des dispositions 4.2 Les équations (2) à (6) de l’article 5 de
qui, par suite de la référence qui en est faite, consti- I’ISO 5725-I:l994 sont exprimées en fonction des
tuent des dispositions valables pour la présente partie écarts-types vrais des populations considérées. Dans
de I’ISO 5725. Au moment de la publication, les édi- la pratique, les valeurs exactes de ces écarts-types
tions indiquées étaient en vigueur. Toute norme est ne sont pas connues et les estimations des valeurs
sujette à révision et les parties prenantes des accords de fidélité doivent être faites à partir d’un échantillon
fondés sur la présente partie de I’ISO 5725 sont invi- relativement petit de tous les laboratoires possibles,
tées à rechercher la possibilité d’appliquer les éditions et à l’intérieur de ces laboratoires, à partir d’un petit
les plus récentes des normes indiquées ci-après. Les échantillon de tous les résultats d’essai possibles.
membres de la CEI et de I’ISO possèdent le registre
des Normes internationales en vigueur à un moment
donné.
ISO 3534-l :1993, Statistique - Vocabulaire et sym- 4.3 Dans la pratique statistique, lorsque la vraie va-
boles - Partie 1: Probabilité et termes statistiques leur de l’écart-type, 0, n’est pas connue et est rem-
généraux. placée par une estimation fondée sur un échantillon,
le symbole 0 est alors remplacé par s pour signaler
ISO 5725-l :1994, Exactitude (justesse et fidélité) des qu’il s’agit d’une estimation. Cela doit être fait dans
résultats et méthodes de mesure - Partie 1: Princi- chaque équation (2) à (6) de I’ISO 5725-l :1994, ce qui
pes généraux et définitions. donne:
2
SL est l’estimation de la variante inter-
3 Définitions laboratoires;
Pour les besoins de la présente partie de I’ISO 5725, S& est l’estimation de la variante
les définitions données dans I’ISO 3534-l et intralaboratoire;
I’ISO 5725-l s’appliquent.
2
ST. est la moyenne arithmétique de S& et est
Les symboles utilisés dans I’ISO 5725 sont donnés
l’estimation de la variante de répétabilité;
dans l’annexe A.
cette moyenne arithmétique est calculée sur
tous les laboratoires prenant part à I’expé-
4 Estimations des paramètres dans le rience d’exactitude après exclusion des va-
leurs aberrantes;
modèle de base
2
$R est l’estimation de la variante de reproduc-
4.1 Les procédures données dans la présente partie ti bilité
de I’ISO 5725 sont fondées sur le modèle statistique 2 2 2
de l’article 5 de I’ISO 5725-l :1994 et sont élaborées SR = SL + s, . . . (1)
2
Q ISO ISO 5725=2:1994(F)
5 Conditions pour une expérience de groupes de mesures peuvent être effectués à des
jours différents.
fidélité
e) Toutes les mesures des 4 niveaux doivent être
5.1 Schéma de l’expérience effectuées par un, et un seul, opérateur et, de
plus, les yt mesures à un niveau donné doivent
5.1.1 Dans le schéma utilisé dans la méthode de être effectuées en utilisant le même équipement.
base, des échantillons de 4 lots de matériaux, repré- f 1 Si, durant les mesures, un opérateur devenait in-
sentant 4 niveaux différents de l’essai, sont envoyés disponible, un autre opérateur pourra terminer les
à p laboratoires qui effectuent chacun exactement ~1 mesures, pourvu que le changement ne se fasse
répliques de résultats d’essai, sous des conditions de pas à l’intérieur d’un groupe de y2 mesures à un
répétabilité à chacun des 4 niveaux. Ce type d’expé- niveau, mais seulement entre deux des 4 grou-
rience est appelé une expérience équilibrée aux mê- pes. De tels changements doivent être indiqués
mes niveaux. dans le rapport des résultats. 9
5.1.2 II faut organiser l’exécution de ces mesures 9) II faut donner un temps limite au bout duquel
et fournir des instructions comme suit. toutes les mesures doivent être terminées. II peut
être nécessaire de limiter le temps écoulé alloué
a) Tout contrôle préliminaire de l’équipement doit entre le jour de réception des échantillons et le
être effectué comme décrit dans la méthode nor- jour où les mesures sont effectuées.
malisée.
h) Tous les échantillons doivent être clairement li-
b) Chaque groupe de yt mesures faisant partie d’un bellés avec le nom de l’expérience et une iden-
niveau doit être effectué sous des conditions de tification d’échantillon.
répétabilité, c’est-à-dire, dans un court intervalle
de temps et par le même opérateur, et sans au- 5.1.3 En 5.1.2, et partout ailleurs dans la présente
cun réétalonnage intermédiaire de l’appareil, à partie de I’ISO 5725, il est fait référence à l’opérateur.
moins que ceci ne fasse partie intégrante de Pour certaines mesures, il ‘peut s’agir en fait d’une
l’exécution de la mesure. équipe d’opérateurs, chacun d’entre eux effectuant
cl II est essentiel qu’un groupe de yt essais sous des une partie spécifique de la procédure. Dans ce cas, il
conditions de répétabilité soit exécuté indépen- faut considérer l’équipe comme I’((opérateur», et tout
damment comme s’il y avait y1 essais sur des changement dans l’équipe comme donnant un (topé-
matériaux différents. Cependant, l’opérateur saura rateut-)) différent.
qu’il effectue des essais sur un matériau identi-
que, mais il convient d’insister, dans les instruc- 5.1.4 Dans un cadre commercial, les résultats d’es-
tions, sur le fait que tout le but de l’expérience est sai peuvent être arrondis plutôt grossièrement, mais
de déterminer quelles différences peuvent surve- dans une expérience de fidélité, les résultats d’essai
nir dans les résultats lors d’essais réels. II est à doivent être reportés avec au moins une décimale de
craindre que, en dépit de cet avertissement, des plus que prescrit dans la méthode normalisée. Si la
résultats précédents puissent influencer les ré- méthode ne spécifie pas le nombre de décimales,
sultats d’essai suivants, et donc la variante de l’arrondissage ne sera pas plus grossier que la moitié
répétabilité. II convient de considérer s’il faut ou de l’estimation de l’écart-type de répétabilité. Lorsque
non utiliser yt échantillons séparés à chacun des 4 la fidélité peut dépendre du niveau m, différentes rè-
niveaux et codés de telle façon que l’opérateur ne gles d’arrondissage peuvent être nécessaires pour
saura pas quelles sont les répliques pour un ni- différents niveaux.
veau donné. Cependant, il se peut qu’une telle
procédure pose des problèmes quant à I’assu- 5.2 Recrutement des laboratoires
rance que les conditions de répétabilité sont ap-
pliquées entre les répliques. Cela ne serait
5.2.1 Les principes généraux concernant le recru-
possible que si les mesures sont effectuées de
tement des laboratoires devant participer à une expé-
façon que les qrt mesures puissent être exécutées
rience interlaboratoires sont donnés en 6.3 de
dans un court intervalle de temps.
I’ISO 5725-l :1994. Lors de l’enregistrement du nom-
d) II n’est pas essentiel que tous les 4 groupes de y2 bre voulu de laboratoires, il faut établir clairement
mesures chacun soient effectués strictement leurs responsabilités. Un exemple de questionnaire
dans un court intervalle de temps; différents d’enregistrement est donné à la figure 1.
3
ISO 5725-2: 1994(F)
a) tout appareillage essentiel, tous les produits chimiques et les autres condi-
tions requises spécifiées dans la méthode doivent être disponibles dans
notre laboratoire, dès le début du programme;
Ayant étudié la méthode et ayant fait une juste appréciation de nos possibilités et
des moyens dont nous disposons, nous estimons que nous sommes convena-
blement préparés pour participer à l’essai collectif de cette méthode.
3. Remaraues
Signature: . .. .. . .. . ... . .. .. . .. .. .. . .. .. . . .. . .. . .. .. . . . ... . . .. ..
Société ou
la boratoi re: .. .. .. . .. .. . .. .. .. . .. .. . .. .. . . .. .. . . .. .. . . .. .. .. .. ..
5.2.2 Dans le cadre de la présente partie de 5.3.2 Lors de la décision de la quantité de matériau
I’ISO 5725, un «laboratoire» est considéré comme à fournir, il faut tenir compte des accidents ou erreurs
étant la combinaison de l’opérateur, de l’équipement dans l’obtention de certains résultats d’essai qui peu-
et de l’emplacement de l’essai. II est donc permis à vent nécessiter l’utilisation de matériau en supplé-
un emplacement d’essai (ou laboratoire dans le sens ment. La quantité de matériau préparée doit être
conventionnel) de fournir plusieurs ((laboratoires)), s’il suffisante pour couvrir l’expérience et permettre de
peut disposer de plusieurs opérateurs, chacun avec réserver un stock adéquat.
des ensembles indépendants d’équipement et de si-
tuations dans lesquels ils effectuent le travail.
4
0 ISO ISO 5725-2: 1994(F)
5.3.4 Lorsqu’un matériau doit être homogénéisé, c) de nommer une personne pour la fonction statis-
cela doit être fait de la façon la plus appropriée pour tique (voir 6.2
ce matériau. Lorsque le matériau soumis à l’essai
n’est pas homogène, il est important de préparer les d) de nommer u ie personne pour la fonction exécu-
échantillons comme prescrit par la méthode en com- tive (voir 6.3);
mençant de préférence avec un lot de matériau com-
mercial pour chaque niveau. Dans le cas de matériaux e) de considérer les instructions à fournir aux super-
non stables, des instructions spécifiques sur le sto- viseurs de laboratoire, en plus de la méthode de
ckage et le traitement doivent être données. mesure normalisée;
5.3.5 Pour les échantillons à chaque niveau, yt f) de décider si certains opérateurs ont la permission
d’effectuer quelques mesures non officielles afin
conteneurs séparés doivent être utilisés pour chaque
de maîtriser à nouveau la méthode après une
laboratoire, s’il existe un danger de détérioration de
matériaux une fois que le conteneur a été ouvert (par longue période (de telles mesures ne doivent ja-
mais être effectuées sur les échantillons collectifs
exemple par oxydation, par perte de composants vo-
latiles ou avec un matériau ((hygroscopique))). Dans le officiels);
cas de matériaux non stables, il faut donner des ins-
tructions spécifiques sur le stockage et le traitement. 9) de discuter du rapport d’analyse statistique com-
plétant l’analyse des résultats d’essai;
Des précautions sont nécessaires pour s’assurer que
les individus restent identiques le temps que les me-
h) d’établir les valeurs finales pour l’écart-type de
sures soient effectuées. Si le matériau soumis à la
répétabilité et l’écart-type de reproductibilité;
mesure est constitué d’un mélange de poudres de
densités relatives différentes ou de grosseurs de i) de décider s’il est nécessaire de mener de nou-
grains différentes, des précautions sont nécessaires, velles actions pour améliorer la méthode de me-
car une ségrégation peut résulter de secousses, par sure ou par rapport aux laboratoires dont les
exemple, pendant le transport. Lorsqu’une réaction résultats ont été rejetés comme étant aberrants.
avec l’atmosphère est possible, les spécimens peu-
vent être enfermés dans des ampoules, soit sous vide
ou remplies avec un gaz inerte. Pour des matériaux 6.2 Fonction statistique
périssables, tels que des échantillons de nourriture ou
de sang, il peut être nécessaire de les expédier en Un des membres de la commission, au moins, doit
état de congélation aux laboratoires participants, avec être expérimenté en planification et analyse statisti-
des instructions détaillées sur la procédure de dé- que des expériences. Ses tâches sont:
congélation.
a) de contribuer de par sa connaissance spécifique
à la planification de l’expérience;
6 Personnel impliqué dans une
expérience de fidélité b) d’analyser les données;
NOTE 3 II n’est pas escompté que les méthodes opé-
c) de rédiger un rapport à soumettre à la commis-
ratoires sont identiques dans les différents laboratoires. Le
sion selon les instructions contenues en 7.7.
contenu de cet article n’a donc pour seul objectif que d’être
un guide qui sera modifié pour être approprié à une situation
particulière.
6.3 Fonction exécutive
6.1 Commission
6.3.1 II est recommandé de confier l’organisation
concrète de l’expérience à un seul laboratoire. II
6.1.1 La commission est constituée d’experts fa-
convient qu’un membre du personnel de ce labora-
miliarisés avec la méthode de mesure et ses applica-
toire en prenne l’entière responsabilité; il est appelé
tions.
le responsable exécutif et est nommé par la commis-
sion.
6.1.2 Les tâches de la commission sont:
c) d’élaborer des instructions couvrant tous les f 1 de rassembler les résultats d’essai enregistrés
points de 5.1.2 a) à h), et de les envoyer suffi- avec le nombre de décimales voulu, y compris
samment en avance aux superviseurs pour qu’ils toutes anomalies et difficultés rencontrées, et les
puissent les commenter ou poser des questions commentaires faits par les opérateurs.
à leur sujet et de s’assurer que les opérateurs
sélectionnés sont ceux qui devront normalement
effectuer les mesures lors des opérations de rou- 6.4.3 II convient que les superviseurs de chaque la-
tine; boratoire écrivent un rapport complet, contenant les
informations suivantes:
d) de mettre au point des formulaires adaptés à
l’opérateur pour qu’il puisse les utiliser comme a) les résultats d’essai, écrits lisiblement par leurs
enregistrement de travail et au superviseur pour auteurs sur les formulaires fournis, sans être
qu’il puisse y reporter les résultats d’essai avec le transcrits ou tapés (une sortie ordinateur ou im-
nombre de chiffres significatifs nécessaires (de primante de machine d’essai peut être une alter-
tels formulaires peuvent inclure le nom de l’opé- native acceptable);
rateur, les dates auxquelles les échantillons ont
été reçus et mesurés, l’équipement utilisé et b) les observations ou données originales (s’il y en
toute autre information pertinente); a) à partir desquelles les résultats d’essai sont
calculés, écrites lisiblement par l’opérateur sur les
e) de traiter toutes les questions provenant des la- formulaires fournis, sans être transcrites ou ta-
boratoires concernant la mise en œuvre des me- pées;
sures;
d les commentaires des opérateurs sur la norme de
de vérifier que le programme est maintenu dans la méthode de mesure;
les délais;
dl des informations sur les irrégularités ou les per-
g) de rassembler les formulaires de données et de turbations qui ont pu survenir pendant les mesu-
les présenter à l’expert statistique. res, y compris tout changement d’opérateur qui a
pu survenir, avec une indication des mesures où
elles sont apparues et pour quel opérateur, et les
64. Superviseurs raisons de tout résultat manquant;
6.4.1 II convient qu’un membre du personnel dans e) la (les) date(s) à laquelle les échantillons ont été
chaque laboratoire participant soit responsable de la reçus;
mise en œuvre concrète des mesures, en respectant
les instructions reçues du responsable exécutif, et de f 1 la (les) date(s) à laquelle chaque échantillon a été
la présentation des résultats d’essai. mesuré;
6.5.2 Puisque l’objet de l’expérience est de déter- relation entre la fidélité et le niveau m lorsque
miner la fidélité qui peut être obtenue par la popula- l’analyse indique qu’une telle relation peut exister.
tion générale des opérateurs travaillant avec la
méthode de mesure normalisée, il est recommandé 7.1.2 L’analyse calcule premièrement, séparément
en général qu’on ne donne pas aux opérateurs des pour chaque niveau, les estimations de
développements sur la norme de la méthode de me-
sure. Cependant, il convient de signaler aux opé- - la variante de répétabilité $,
rateurs que le but de cet exercice est de connaître
dans quelle mesure les résultats peuvent varier dans - la variante interlaboratoires s:,
la pratique, de façon qu’ils soient moins tentés d’éli-
miner ou de retravailler les résultats qu’ils pensent - la variante de reproductibilité & = $ + ~12,
incohérents.
- la moyenne m.
6.5.3 Bien qu’il soit recommandé de ne pas donner
aux opérateurs des développements supplémentaires 7.1.3 L’analyse comprend u ne applica tion systéma-
à la méthode de mesure normalisée, il convient de les tique des tests statistiques pour les vale urs aber-
encourager à commenter la norme et, en particulier, rantes dont une grande variété est disponible dans la
à dire si les instructions qui y sont contenues sont littérature et qui peuvent être utilisés dans le cadre
suffisamment non ambiguës et claires. de la présente partie de NS0 5725. Pour des raisons
pratiques, seul un nombre limité de ces tests, comme
6.5.4 Les tâches des opérateurs sont: expliqué en 7.3, a été incorporé.
a) d’effectuer les mesures selon la méthode de me- 7.2 Tabulation des résultats et notations
sure normalisée; utilisées
b) de rapporter toutes anomalies ou difficultés ren-
7.2.1 Cellules
contrées: il vaut mieux rapporter une erreur que
d’ajuster des résultats car un ou deux résultats Chaque combinaison d’un laboratoire avec un niveau
manquants ne gâcheront pas l’expérience et de est appelée cellule de l’expérience de fidélité. Dans le
nombreux peuvent indiquer une déficience dans cas idéal les résultats d’une expérience avec p labo-
la norme; ratoires et 4 niveaux consistent en une table avec pq
cellules, chacune contenant yt résultats d’essai répli-
d de commenter l’adéquation des instructions de la
qués qui peuvent tous être utilisés pour le calcul de
norme; il est recommandé que les opérateurs
l’écart-type de répétabilité et de l’écart-type de repro-
rapportent en toute occasion où ils sont incapa-
ductibilité. Cette situation idéale n’est pas, cependant,
bles de suivre leurs instructions, car cela peut in-
toujours obtenue dans la pratique. Des écarts sont
diquer une déficience dans la norme.
dus aux valeurs redondantes, aux valeurs manquantes
et aux valeurs aberrantes.
7 Analyse statistique d’une expérience
de fidélité 7.2.2 Données redondantes
les cellules complètement vides peuvent être sim- mens de formulaires recommandés pour l’analyse
plement ignorées, tandis que les cellules par- statistique sont donnés à la figure2 Pour la commo-
tiellement vides peuvent être prises en compte par la dité, ils seront référencés simplement comme for-
procédure de calcul de la norme. mulaires A, B et C (de la figure 2).
Ce sont, parmi les résultats d’essai originaux ou dans Voir formulaire A de la figure2, où
les tableaux qui en découlent, les valeurs qui s’écar-
tent tellement des valeurs comparables enregistrées nij est le nombre de résultats d’essai dans une
dans le même tableau qu’elles sont considérées cellule pour le laboratoire i au niveau j;
comme incompatibles avec ces dernières. L’expé-
rience prouve que les valeurs aberrantes ne peuvent est un de ces résultats d’essai
pas toujours être évitées, et elles doivent être prises yuk (k = 1, 2, . . .. n,>;
en considération de la même façon que les données
pi est le nombre de laboratoires rapportant au
manquantes.
moins un résultat d’essai pour le niveau j
(après élimination de tout résultat d’essai
7.2.5 Laboratoires aberrants considéré comme valeur aberrante ou erro-
née).
Lorsque plusieurs résultats anormaux et inexpliqués
surviennent à différents niveaux au sein du même la-
boratoire, alors ce laboratoire peut être considéré 7.2.9 Moyennes de cellules (formulaire B de la
aberrant, ayant une variante intralaboratoire trop forte trgure 2)
et/ou une erreur systématique trop grande dans le
niveau de ses résultats d’essai. II peut alors être rai- Celles-ci sont calculées à partir du formulaire A,
sonnable d’écarter certaines ou toutes les données comme suit:
d’un tel laboratoire aberrant. nij
1
=- y2
La présente partie de I’ISO 5725 ne donne pas de test V,
ii c
Yijk . . . (2)
statistique qui permette de juger les laboratoires sus-
pects. La décision principale doit être de la responsa- II convient d’enregistrer les moyennes de cellules
bilité de l’expert statisticien, mais tous les laboratoires avec un chiffre significatif de plus que les résultats
rejetés doivent être signalés à la commission pour d’essai de la table A.
une action future.
7.2.7 Résultats d’essai équilibrés aux mêmes Pour le cas général, utiliser l’écart-type intracellule
niveaux
J
nij
Le cas idéal est p laboratoires i (i = 1, 2, . . .. p), s..= ~ 1 . . .
1.l n, - 1 C( Yijk - %j>’
chacun soumettant à l’essai 4 k=l
niveaux j
0’ = 1, 2, . ... 4) avec ~2 répliques à chaque niveau
(chaque combinaison ij) donnant un total de pqn ré- ou de façon équivalente
sultats d’essai. Cette situation n’est pas toujours ob- t
tenue à cause de résultats d’essai manquants (voir
7.2.3) ou aberrants (voir 7.2.4) ou des laboratoires 1
n, 2 1
aberrants (voir 7.2.5) ou des valeurs erronées (voir n,j - 1 c
k=l
bijk) - y1
ij
7.2.6). Dans ces conditions les notations de 7.2.8 à
7.2.10 et les procédures de 7.4 tiennent compte des
nombres différents de résultats d’essai. Des spéci- . . . (4)
8
0 ISO ISO 5725-2: 1994(F)
II faut faire attention, lors de l’utilisation de ces for- Par simplicité, donc, les différences absolues peuvent être
mules de prendre un nombre de décimales suffisant utilisées à la place des écarts-types si toutes les cellules
dans les calculs, c’est-à-dire, chaque valeur intermé- contiennent deux résultats d’essai.
diaire doit être calculée avec au moins deux fois au-
tant de décimales que les données d’origine. II convient d’exprimer l’écart-type avec un chiffre si-
gnificatif de plus que les résultats du formulaire A.
NOTE 4 Si une cellule ij contient deux résultats d’essai,
l’écart-type intracellule est Pour n, inférieur à 2, il convient de mettre un tiret
q.j = I Y,, - Y$? I I . . . (5) dans le formulaire C.
Laboratoire
1 2 .. .. j .. .. q-1 4
1
2
..
i sij
..
P
9
ISO 5725-2: 1994(F) 0 ISO
J pi
2
7.3.1.1 Calculer la statistique de cohérence interla- 7.3.1.4 Différentes formes peuvent apparaître dans
boratoires, h, pour chaque laboratoire, en divisant les graphiques de h. Tous les laboratoires peuvent
l’écart de la cellule (moyenne de cellule moins la avoir à la fois des valeurs positives et négatives de h
moyenne générale pour ce niveau) par l’écart-type des à différents niveaux de l’expérience. Des laboratoires
moyennes de cellule (pour ce niveau): individuels peuvent tendre à ne donner que des va-
yij - g leurs positives ou des valeurs négatives de h, et le
h,= ,~ . . . (6) nombre de laboratoires donnant des valeurs négatives
est approximativement égal à celui donnant des va-
b.11)T(YijwT$)2 leurs positives. Aucune de ces situations n’est
J J i=l inhabituelle ou ne nécessite d’investigation, bien que
la seconde puisse suggérer qu’il existe une source
où V, est défini en 7.2.9 et $ est défini en 7.4.4. commune de biais de laboratoire. D’un autre côté, si
toutes les valeurs de h pour un laboratoire sont d’un
Tracer les valeurs de h, pour chaque cellule dans I’or- signe et que les valeurs de h pour les autres labora-
dre des laboratoires, regroupées pour chaque niveau toires sont toutes du signe contraire, il faut alors en
(et regroupées séparément pour plusieurs niveaux rechercher la raison. De la même façon, si les valeurs
examinés par chaque laboratoire) (voir figure B.7). de h pour un laboratoire sont extrêmes et paraissent
10
0 ISO ISO 5725-2: 1994(F)
dépendre du niveau expérimental de façon systéma- - si la statistique du test est supérieure à sa va-
tique, il faut alors en rechercher la raison. Des lignes leur critique à 1 %, l’individu est appelé une
correspondant aux indicateurs donnés en 8.3 (ta- valeur statistique aberrante et est signalé par
bleaux 6 et 7) sont dessinées sur les graphiques de un double astérisque.
h. Ces lignes indicatrices servent de guides lors de
l’examen des formes des données. b) II est ensuite recherché si les valeurs isolées
et/ou statistiques aberrantes peuvent être expli-
7.3.1.5 Si un laboratoire apparaît sur le tracé de k quées par des erreurs techniques, par exemple:
comme ayant de fortes valeurs, il faut alors en re-
chercher la raison: cela indique qu’il a une plus faible - un dérapage dans l’exécution de la mesure,
répétabilité que les autres laboratoires. Un laboratoire
- une erreur de calcul,
pourrait susciter des valeurs conséquemment petites
de k en raison d’un arrondi excessif de ses données
- une simple erreur d’écriture lors de la trans-
ou d’une échelle de mesure non adaptée. Des lignes
cription d’un résultat, ou
correspondant aux indicateurs donnés en 8.3 (ta-
bleaux 6 et 7) sont dessinées sur les tracés de k. Ces
- l’analyse du mauvais échantillon.
lignes indicatrices servent de guide lors de l’examen
des formes des données.
Lorsque l’erreur est une erreur de calcul ou
d’écriture, il convient de remplacer le résultat
7.3.1.6 Lorsqu’un tracé de h ou k regroupé par labo-
suspect par la valeur correcte; lorsque l’erreur est
ratoire suggère qu’un laboratoire possède plusieurs
l’analyse d’un mauvais échantillon, il convient de
valeurs de h et k proches de la ligne de valeur critique,
replacer le résultat dans sa cellule appropriée.
il faut examiner le graphique correspondant regroupé
Après avoir effectué ces corrections, il convient
par niveau. Souvent une valeur qui paraît forte dans
de répéter l’examen des valeurs isolées ou aber-
un graphique regroupé par laboratoire semblera être
rantes. Si l’explication de l’erreur technique est
raisonnablement cohérente par rapport aux autres la-
telle que cela devient impossible de remplacer le
boratoires pour le même niveau. Si elle se révèle for-
résultat d’essai suspect, il convient de l’écarter en
tement différente des valeurs des autres laboratoires,
tant que valeur aberrante ((authentique)) et n’ap-
il faut alors en rechercher la raison.
partenant pas en propre à l’expérience.
7.3.1.7 En complément de ces graphiques des va- c) Lorsqu’il reste des valeurs isolées et/ou statisti-
leurs de h et k, des histogrammes des moyennes de ques aberrantes qui n’ont pas été expliquées ou
cellule et étendues de cellule peuvent révéler la pré- rejetées comme appartenant à un laboratoire
sence de, par exemple, deux populations distinctes. aberrant, les valeurs isolées sont conservées
Un tel cas nécessite un traitement spécifique, car le comme individus corrects et les valeurs statisti-
principe général, sous-jacent à la méthode décrite ici, ques aberrantes sont écartées à moins que le
suppose une population unique unimodale. statisticien ait de bonnes raisons pour les conser-
ver.
7.3.2 Techn ique numérique pour valeurs
aberra ntes d Lorsque les données pour une cellule ont été re-
jetées pour le formulaire B de la figure2 selon la
7.3.2.1 La méthode suivante est recommandée pour procédure ci-dessus, alors les données corres-
traiter les valeurs aberrantes. pondantes doivent être rejetées pour le formulaire
C de la figure 2 et vice versa.
a) Les tests recommandés en 7.3.3 et 7.3.4 sont
appliqués pour identifier les valeurs isolées ou
aberrantes:
7.3.2.2 Les tests donnés de 7.3.3 et 7.3.4 sont de
- si la statistique du test est inférieure ou égale deux types. Le test de Cochran est un test des varia-
à sa valeur critique à 5 %, l’individu testé est bilités intralaboratoire et il convient de l’appliquer en
accepté comme correct; premier, en prenant les actions nécessaires, avec des
tests répétés si nécessaire. L’autre test (test de
- si la statistique du test est supérieure à sa va- Grubbs) est principalement un test de variabilité
leur critique à 5 % et inférieure ou égale à sa inter-laboratoires et peut également être utilisé (si
valeur critique à 1 %, l’individu testé est ap- yt > 2) lorsque le test de Cochran a mis en évidence
pelé une valeur isolée et est signalé par un que la forte variation intralaboratoire pourrait être at-
simple astérisque; tribuable à un seul des résultats d’essai de la cellule.
11
ISO 5725-2: 1994(F) 0 ISO
12
0 ISO ISO 5725-2: 1994(F)
S = *x(Xi-X)2 . l ’
(11) et
J i=l
où j est fixé.
13
ISO 5725-2: 1994(F) 0 ISO
b) Un résultat unique à l’intérieur d’une cellule, dans 7.4.5 Calcul des variantes
laquelle le test de Cochran a permis de suspecter
l’écart-type de cellule. Trois variantes sont calculées pour chaque niveau. II
y a la variante de répétabilité, la variante inter-
laboratoires et la variante de reproductibilité.
7.4 Calcul de la moyenne générale et des
variantes
7.4.5.1 La variante de répétabilité est
7.4.1 Méthode d’analyse
F(nij - 1)k.Y;
La méthode d’analyse adoptée dans la présente partie
de I’ISO 5725 implique d’effectuer l’estimation de m . . . (20)
et de la fidélité pour chaque niveau séparément. Les
résultats du calcul sont donnés dans une table pour i=l
chaque valeur de j.
c
2
ception, à cause d’une donnée manquante, si une P c nij
=
cellule de la table A contient un seul résultat d’essai, =- 1 ?Zij- . . . (23)
nj P-l
ce qui entraînera une cellule vide dans la table C mais i=l
pas dans la table B. Dans ce cas, il est possible
A =
?Tlj = Yj =
c
i=l
p
ylii V,
. . . (19)
2
sLj
-&f-)~j~;)2
i=l
-$
14
0 ISO ISO 5725-2: 1994(F)
7.4.5.5 La variante de reproductibilité est 7.5.3 En général, d > 0 de sorte que les relations I
2 2 2
et III conduisent à s = 0 pour m = 0, ce qui semble
sRj = Srj + SLj . . . (24)
inacceptable d’un point de vue expérimental. Cepen-
dant, lorsque le rapport sur les données de fidélité est
7.4.6 Dépendance des variantes par rapport à m fait, il convient de clarifier que celles-ci ne s’appliquent
qu’à l’intérieur des niveaux couverts par l’expérience
En conséquence, il convient de rechercher si la fidélité de fidélité interlaboratoires.
dépend de m et s’il en est ainsi, il convient de déter-
miner la relation fonctionnelle. 7.5.4 Pour a = 0 et d = 1, les trois relations sont
identiques, de sorte que lorsque a est proche de 0
et/ou d proche de l’unité, deux de ces trois relations
7.5 Établissement d’une relation
donneront pratiquement des ajustements équivalents,
fonctionnelle entre les valeurs de fidélité et le
dans un tel cas, on préfèrera la relation I car elle per-
niveau moyen m met la déclaration suivante:
7.5.1 On ne peut pas toujours garantir qu’il existe ((Deux résultats d’essai sont considérés comme
une relation fonctionnelle régulière entre la fidélité et suspects lorsqu’ils diffèrent de plus de
m. En particulier lorsque l’hétérogénéité du matériau (100 b) %.»
forme une partie inséparable de la variabilité des ré-
sultats d’essai, il n’existera une relation fonctionnelle En terminologie statistique, c’est déclarer que le co-
que si cette hétérogénéité est une fonction régulière efficient de variation (100 s/m) est une constante pour
du niveau m. Avec des matériaux solides de compo- tous les niveaux.
sitions différentes et provenant de différents proces-
sus de production, une relation fonctionnelle régulière 7.5.5 Si dans un graphique de sj par rapport à Gj OU
n’est en aucun cas certaine. II convient de décider de de Ig sj par rapport à Ig &j, on trouve que l’ensemble
ce point avant que la procédure suivante ne soit ap- des points sont raisonnablement proches d’une ligne
pliquée. Alternativement, des valeurs séparées de fi- droite, une ligne dessinée à la main peut fournir une
délité doivent être établies pour chaque matériau solution satisfaisante, mais si pour certaines raisons,
étudié. on préfère une méthode numérique d’ajustement, la
procédure de 7.5.6 est recommandée pour les rela-
7.5.2 Le raisonnement et les procédures de calcul tions I et II, et celle de 7.5.8 pour la relation III.
présentées de 7.5.3 à 7.5.9, s’appliquent à la fois aux
écarts-types de répétabilité et de reproductibilité, 7.5.6 D’un point de vue statistique, l’ajustement à
mais par concision, ne sont présentés ici que pour la une ligne droite est compliqué par le fait qu’à la fois
répétabilité. Seuls trois types de relation seront pris kij et sj sont estimés et donc sujets à erreur. Mais
en considération: comme la pente b est généralement petite (de l’ordre
de 0,l ou moins), les erreurs dans & ont alors une
I.. sr = bm (une ligne droite passant par l’origine) faible influence et les erreurs prédominent dans I’es-
timation de S.
II : s,= a + bm (une ligne droite avec une ordonnée
positive à l’origine) 7.5.6.1 Une bonne estimation des paramètres de la
droite de régression nécessite une régression pondé-
III: Igs,= c + d Ig m (ou sr = Cmd); [d < 1 (une re- rée, car statistiquement, l’erreur type de s est pro-
lation exponentielle)] portionnelle à la valeur estimée de sj (4).
On peut espérer que dans la majorité des cas, au Les facteurs de pondération doivent être proportion-
moins une de ces formules donne un ajustement nelles à 1/($)2, où 4 est l’écart-type de répétabilité
correct. Dans le cas contraire, il est recommandé estimé pour le niveau j. Cependant, 4 dépend des
que l’expert statisticien effectuant l’analyse trouve paramètres qui ont déjà été calculés.
une solution alternative. Pour éviter des confusions,
les constantes a, b, C, C et d intervenant dans ces Une procédure mathématiquement correcte pour
équations peuvent être distinguées par des indices, trouver les estimations correspondant aux moindres
par exemple a,, b,, . . . pour la répétabilité et a,, carrés pondérés des résidus peut être complexe; la
15
ISO 5725-2: 1994(F) 0 ISO
7.5.6.2 Avec des facteurs de pondération Wj égaux Les calculs sont alors répétés avec WJj = 1/(tlj)2 pour
aux I/($Nj)2, où N = 0, 1, 2 . .. pour des itérations obtenir
successives, les formules de calcul sont alors:
$j = a2 + b2Aj
Tl = F,Wj
j La même procédure pourrait, une fois encore, être
répétée avec les facteurs de pondération
W2j = I/(szj)
A 2 calculés à partir de ces équations, mais
T2 = Wjmj
c ceci ne conduira qu’à des modifications sans impor-
j tance. Le passage de Woj à Wlj est efficace pour I’éli-
T3 =
c j
Wjmj
A2
mination de grosses erreurs dans les pondérations et
il convient de considérer les équations pour :2j comme
un résultat final.
. . . (25) A
T, T3 - T; T, = b mj
c
j
et
1
Tl T5 - T2 7i
T2 = x(Ig hj)2
. . . (26) j
T, T3 - T;
7-2 T3 - Tl T4
7.5.6.4 Pour la relation II, les valeurs initiales $j sont c- . . . (28)
@Y2- T:
les valeurs originales de s obtenues par la procédure
donnée en 7.4. Celles-ci sont utilisées pour calculer
et
wOj = l/($Jj)' b= 1, 2, l e., 4)
qT4 - Tl 7-3
d= . . . (29)
et pour calculer a1 et b, comme en 7.5.6.2. qT2 - T:
16
0 ISO ISO 57252: 1994(F)
7.5.9 Des exemples d’ajustement aux relations 1, II 7.5.9.1 Un exemple d’ajustement selon la relation I
et III de 7.5.2 au même ensemble de données sont est donné au tableau 1.
maintenant développées de 7.5.9.1 à 7.5.9.3. Les
données sont prises à partir de l’étude de cas en B.3 7.5.9.2 Un exemple d’ajustement selon la relation II
et ont été utilisées ici uniquement pour illustrer la est donné au tableau 2 (&j, sj, comme en 7.5.9.1).
procédure numérique. Les données seront discutées
ensuite en B.3. 7.5.9.3 Un exemple d’ajustement selon la relation III
est donné au tableau3.
Tableau 1 - Relation 1: s = bm
mj
A
3,94 8,28 14,18 15,59 20,41
si 0,092 0,179 0,127 0,337 0,393
0,094 8
- = 0,019
5
s1 = 0,058 + 0,009 0 m
A
slj 0,093 0,132 0,185 OI197 0,240
wlj 116 57 29 26 17
s2 = 0,030 + 0,015 6 m
$2j 0,092 0,159 0,251 0,273 0,348
w2j 118 40 16 13 8
s3 = 0,032 + 0,015 4 m
h
s3j 1) 0,093 0,160 0,251 0,273 0,348
NOTE - Les valeurs des facteurs de pondération ne sont pas critiques. Deux chiffres signi-
ficatifs sont suffisants.
17
ISO 5725-2: 1994(F) 0 ISO
7.6 Analyse statistique décrite en termes 7.6.5 Examiner les formulaires B et C (voir figure2)
d’opérations successives niveau par niveau pour les valeurs isolées et/ou sta-
tistiques aberrantes possibles [voir 7.3.2.1 a)]. Appli-
NOTE 5 La figure3 indique sous forme d’organigramme quer les tests statistiques donnés en 7.3 pour tous les
la procédure donnée en 7.6. individus suspects, en signalant les valeurs isolées par
un simple astérisque et les valeurs statistiques aber-
rantes par un double astérisque. S’il n’y a ni valeur
7.6.1 Rassembler tous les résultats d’essai disponi- isolée, ni valeur statistique aberrante, ignorer 7.6.6 à
bles dans un même formulaire A de la figure 2 (voir 7.6.10 et passer directement à 7.6.11.
7.2). II est recommandé que ce formulaire soit pré-
senté avec p lignes et des indices i = 1, 2, . ... p (re- 7.6.6 Rechercher s’il existe ou s’il peut y avoir une
présentant les p laboratoires ayant fourni des explication technique à la présence des valeurs iso-
données), et q colonnes et des indices lées et/ou statistiques aberrantes, et vérifier si possi-
j = 1, 2, .... q (représentant les q niveaux dans un ble ces explications. Corriger ou éliminer, suivant le
ordre croissant). cas, les valeurs isolées et/ou statistiques aberrantes
pour lesquelles une explication satisfaisante a été
Dans une expérience aux mêmes niveaux, il n’est pas
trouvée, et effectuer les corrections correspondantes
nécessaire de distinguer les résultats cl’essai à I’inté-
aux formulaires. S’il ne reste plus de valeur isolée ou
rieur d’une cellule du formulaire A, et i s peuvent être statistique aberrante non expliquées, ignorer 7.6.7 à
inscrits dans un ordre quelconque. 7.6.10 et passer directement à 7.6.11.
18
0 ISO ISO 5725-2: 1994(F)
7.6.11 À partir des données retenues comme cor- 7.6.17 Si une relation satisfaisante a été établie aux
rectes dans les formulaires B et C, calculer selon les étapes 7.6.15 ou 7.6.16, les valeurs finales de s,. (ou
procédures données en 7.4, pour chaque niveau sé- sR) sont alors des valeurs lissées obtenues à partir de
parément, le niveau moyen k$ et les écarts-types de cette relation pour des valeurs données de m. Ignorer
répétabilité et de reproductibilité. 7.6.18 et passer à 7.6.19.
19
ISO 5725-2: 1994(F)
Remplir le formulaire A.
Oui
3 Ecarterlesdonneesnoncohérentes.
desirregularites évidentes?
Non 1
,
Calculer les formulaires B etc.
Preparerlestraces h et k deMande1.
1
1
Noni
La distribution des
Ecarter certaines ou toutes
indique-t-elleunlaboratoire donnees de ce laboratoire.
Non
Non1
\ ,
des formulaires B OUC . Ecarter les donnees correspondantes
Oui des formulairesB O~C.
-
Non t
Figure 3 - Organigramme des étapes principales de l’analyse statistique (suite page 21)
ISO 5725-2: 1994(F)
Calculer pourchaqueniveauséparément
enutilisant les procédures donnees en 7.4:
-la moyenne m;
-l'ecart-type de répetabilite sr;
- L'&art-type de reproductibilite sR.
INon
INon
)Non
INon
Faire rapport des resultats
h La commission (7.7).
21
ISO 5725-2: 1994(F) 0 ISO
II convient qu’un rapport donnant les raisons du travail 8.3 Les indicateurs pour les statistiques h et k de
et comment il a été organisé, comprenant e rapport Mandel (voir 7.3.1) sont donnés aux tableaux 6 et 7.
22
ISO 5725-2: 1994(F)
P
r
1%
n=2
5%
r 1%
n=3
5%
r 1%
n=4
5%
r 1%
n=5
5%
r 1%
n=6
5%
1
2 0,995 0,975 0,979 0,939 0,959 0,906 0,937 0,872
3 0,993 0,967 0,942 0,871 0,883 0,798 0,834 0,746 0,793 0,707
4 0,968 0,906 0,864 0,768 0,781 0,684 0,721 0,629 0,676 0,590
5 0,928 0,841 0,788 0,684 0,696 0,598 0,633 0,544 0,588 0,506
6 0,883 0,781 0,722 0,616 0,626 0,532 0,564 0,480 0,520 0,445
7 0,838 0,727 0,664 0,561 0,568 0,480 0,508 0,431 0,466 0,397
8 0,794 0,680 0,615 0,516 0,521 0,438 0,463 0,391 0,423 0,360
9 0,754 0,638 0,573 0,478 0,481 0,403 0,425 0,358 0,387 0,329
10 0,718 0,602 0,536 0,445 0,447 0,373 0,393 0,331 0,357 0,303
11 0,684 0,570 0,504 0,417 0,418 0,348 0,366 0,308 0,332 0,281
12 0,653 0,541 0,475 0,392 0,392 0,326 0,343 0,288 0,310 0,262
13 0,624 0,515 0,450 0,371 0,369 0,307 0,322 0,271 0,291 0,243
14 0,599 0,492 0,427 0,352 0,349 0,291 0,304 0,255 0,274 0,232
15 0,575 0,471 0,407 0,335 0,332 0,276 0,288 0,242 0,259 0,220
16 0,553 0,452 0,388 0,319 0,316 0,262 0,274 0,230 0,246 0,208
17 0,532 0,434 0,372 0,305 0,301 0,250 0,261 0,219 0,234 0,198
18 0,514 0,418 0,356 0,293 0,288 0,240 0,249 0,209 0,223 0,189
19 0,496 0,403 0,343 0,281 0,276 0,230 0,238 0,200 0,214 0,181
20 0,480 0,389 0,330 0,270 0,265 0,220 0,229 0,192 0,205 0,174
21 0,465 0,377 0,318 0,261 0,255 0,212 0,220 0,185 0,197 0,167
22 0,450 0,365 0,307 0,252 0,246 0,204 0,212 0,178 0,189 0,160
23 0,437 0,354 0,297 0,243 0,238 0,197 0,204 0,172 0,182 0,155
24 0,425 0,343 0,287 0,235 0,230 0,191 0,197 0,166 0,176 0,149
25 0,413 0,334 0,278 0,228 0,222 0,185 0,190 0,160 0,170 0,144
26 0,402 0,325 0,270 0,221 0,215 0,179 0,184 0,155 0,164 0,140
27 0,391 0,316 0,262 0,215 0,209 0,173 0,179 0,150 0,159 0,135
28 0,382 0,308 0,255 0,209 0,202 0,168 0,173 0,146 0,154 0,131
29 0,372 0,300 0,248 0,203 0,196 0,164 0,168 0,142 0,150 0,127
30 0,363 0,293 0,241 0,198 0,191 0,159 0,164 0,138 0,145 0,124
31 0,355 0,286 0,235 0,193 0,186 0,155 0,159 0,134 0,141 0,120
32 0,347 0,280 0,229 0,188 0,181 0,151 0,155 0,131 0,138 0,117
33 0,339 0,273 0,224 0,184 0,177 0,147 0,151 0,127 0,134 0,114
34 0,332 0,267 0,218 0,179 0,172 0,144 0,147 0,124 0,131 0,111
35 0,325 0,262 0,213 0,175 0,168 0,140 0,144 0,121 0,127 0,108
36 0,318 0,256 0,208 0,172 0,165 0,137 0,140 0,118 0,124 0,106
37 0,312 0,251 0,204 0,168 0,161 0,134 0,137 0,116 0,121 0,103
38 0,306 0,246 0,200 0,164 0,157 0,131 0,134 0,113 0,119 0,101
39 0,300 0,242 0,196 0,161 0,154 0,129 0,131 0,111 0,116 0,099
40 0,294 0,237 0,192 0,158 0,151 0,126 0,128 0,108 0,114 0,097
P = nombre de laboratoires à un niveau donné
n = nombre de résultats d’essai par cellule (voir 7.3.3.3)
23
ISO 5725-2: 1994(F)
3 1,155 1,155
4 1,496 1,481 0,000 0 0,000 2
5 1,764 1,715 0,001 8 0,009 0
6 1,973 1,887 0,011 6 0,034 9
7 2,139 2,020 0,030 8 0,070 8
8 2,274 2,126 0,056 3 0,110 1
9 2,387 2,215 0,085 1 0,149 2
10 2,482 2,290 0,115 0 0,186 4
11 2,564 2,355 0,144 8 0,221 3
12 2,636 2,412 0,173 8 0,253 7
13 2,699 2,462 0,201 6 0,283 6
14 2,755 2,507 0,228 0 0,311 2
15 2,806 2,549 0,253 0 0,336 7
16 2,852 2,585 0,276 7 0,360 3
17 2,894 2,620 0,299 0 0,382 2
18 2,932 2,651 0,320 0 0,402 5
19 2,968 2,681 0,339 8 0,421 4
20 3,001 2,709 0,358 5 0,439 1
21 3,031 2,733 0,376 1 0,455 6
22 3,060 2,758 0,392 7 0,471 1
23 3,087 2,781 0,408 5 0,485 7
24 3,1l.2 2,802 0,423 4 0,499 4
25 3,135 2,822 0,437 6 0,512 3
26 3,157 2,841 0,451 0 0,524 5
27 3,178 2,859 0,463 8 0,536 0
28 3,199 2,876 0,475 9 0,547 0
29 3,218 2,893 0,487 5 0,557 4
30 3,236 2,908 0,498 5 0,567 2
31 3,253 2,924 0,509 1 0,576 6
32 3,270 2,938 0,519 2 0,585 6
33 3,286 2,952 0,528 8 0,594 1
34 3,301 2,965 0,538 1 0,602 3
35 3,316 2,979 0,546 9 0,610 1
36 3,330 2,991 0,555 4 0,617 5
37 3,343 3,003 0,563 6 0,624 7
38 3,356 3,014 0,571 4 0,631 6
39 3,369 3,025 0,578 9 0,638 2
40 3,381 3,036 0,586 2 0,644 5
Reproduit, avec la permission de I’American Statistical Association, de la référence [4] en
annexe C.
24
ISO 57252:1994(F)
P h F 2 3 4 5
k
n
6 7 8 9 10
1
3 1,15 1,71 1,64 1,58 1,53 1,49 1,46 1,43 1,41 1,39
4 1,49 1,91 1,77 1,67 1,60 1,55 1,51 1,48 1,45 1,43
5 1,72 2,05 1,85 1,73 1,65 1,59 1,55 1,51 1,48 1,46
6 1‘87 2,14 1,90 1,77 1,68 1,62 1,57 1,53 1,50 1,47
7 1,98 2,20 1,94 1‘79 1,70 1,63 1,58 1,54 1,51 1,48
8 2,06 2,25 1,97 1,81 1,71 1,65 1,59 1,55 1,52 1,49
9 2,13 2,29 1,99 1,82 1,73 1,66 1,60 1,56 1,53 1,50
10 2,18 2,32 2,00 1,84 1,74 1,66 1,61 1,57 1,53 1,50
11 2,22 2,34 2,Ol 1,85 1,74 1,67 1,62 1,57 1,54 1,51
12 2,25 2,36 2,02 1,85 1,75 1,68 1,62 1,58 1,54 1,51
13 2,27 2,38 2,03 1,86 1,76 1,68 1,63 1,58 1,55 1,52
14 2,30 2,39 2,04 1,87 1,76 1,69 1,63 1,58 1,55 1,52
15 2,32 2,41 2,05 1,87 1,76 1,69 1,63 1,59 1,55 1,52
16 2,33 2,42 2,05 1,88 1,77 1,69 1,63 1,59 1,55 1,52
17 2,35 2,44 2,06 1,88 1,77 1,69 1,64 1,59 1,55 1,52
18 2,36 2,44 2,06 1,88 1,77 1,70 1,64 1,59 1,56 1,52
19 2,37 2,44 2,07 1,89 1,78 1,70 1,64 1,59 1,56 1,53
20 2,39 2,45 2,07 1,89 1,78 1,70 1,64 1,60 1,56 1,53
21 2,39 2,46 2,07 1,89 1,78 1,70 1,64 1,60 1,56 1,53
22 2,40 2,46 2,08 1,90 1,78 1,70 1,65 1,60 1,56 1,53
23 2,41 2,47 2,08 1,90 1,78 1,71 1,65 1,60 1,56 1,53
24 2,42 2,47 2,08 1,90 1,79 1,71 1,65 1,60 1,56 1,53
25 2,42 2,47 2,08 1,90 1,79 1,71 1,65 1,60 1,56 1,53
26 2,43 2,48 2,09 1,90 1,79 1,71 1,65 1,60 1,56 1,53
27 2,44 2,48 2,09 1,90 1,79 1,71 1,65 1,60 1,56 1,53
28 2,44 2,49 2,09 1,91 1,79 1,71 1,65 1,60 1,57 1,53
29 2,45 2,49 2,09 1,91 1,79 1,71 1,65 1,60 1,57 1,53
30 2,45 2,49 2,lO 1,91 1,79 1,71 1,65 1,61 1,57 1,53
. I
P = nombre de laboratoires à un niveau aonné
n = nombre de répliques à l’intérieur de chaque laboratoire à ce niveau
NOTE - Valeurs critiques fournies par le Dr J. Mandel et publiées avec son autorisation.
1
25
ISO 5725-2: 1994(F)
P h n
2 3 4 5 6 7 8 9 10
3 1,15 1,65 1,53 1,45 1,40 1,37 1,34 1,32 1,30 1,29
4 1,42 1,76 1,59 1,50 1,44 1,40 1,37 1,35 1,33 1,31
5 1,57 1,81 1,62 1,53 1,46 1,42 1,39 1,36 1,34 1,32
6 1,66 1,85 1,64 1,54 1,48 1,43 1,40 1,37 1,35 1,33
7 1,71 1,87 1,66 1,55 1,49 1,44 1,41 1,38 1,36 1,34
8 1,75 1,88 1,67 1,56 1,50 1,45 1,41 1,38 1,36 1,34
9 1,78 1,90 1,68 1,57 1,50 1,45 1,42 1,39 1,36 1,35
10 1,80 1,90 1,68 1,57 1,50 1,46 1,42 1,39 1,37 1,35
11 1,82 1,91 1,69 1,58 1,51 1,46 1,42 1,39 1,37 1,35
12 1,83 1,92 1,69 1,58 1,51 1,46 1,42 1,40 1,37 1,35
13 1,84 1,92 1,69 1,58 1,51 1,46 1,43 1,40 1,37 1,35
14 1,85 1,92 1,70 1,59 1,52 1,47 1,43 1,40 1,37 1,35
15 1,86 1,93 1,70 1,59 1,52 1,47 1,43 1,40 1,38 1,36
16 1,86 1,93 1,70 1,59 1,52 1,47 1,43 1,40 1,38 1,36
17 1,87 1,93 1,70 1,59 1,52 1,47 1,43 1,40 1,38 1,36
18 1,88 1,93 1,71 1,59 1,52 1,47 1,43 1,40 1,38 1,36
19 1,88 1,93 1,71 1,59 1,52 1,47 1,43 1,40 1,38 1,36
20 1,89 1,94 1,71 1,59 1,52 1,47 1,43 1,40 1,38 1,36
21 1,89 1,94 1,71 1,60 1,52 1,47 1,44 1,41 1,38 1,36
22 1,89 1,94 1,71 1,60 1,52 1,47 1,44 1,41 1,38 1,36
23 1,90 1,94 1,71 1,60 1,53 1,47 1,44 1,41 1,38 1,36
24 1,90 1,94 1,71 1,60 1;53 1,48 1,44 1,41 1,38 1,38
25 1,90 1,94 1,71 1,60 1,53 1,48 1,44 1,41 1,38 1,36
26 1,90 1,94 1,71 1,60 1,53 1,48 1,44 1,41 1,38 1,36
27 1,91 1,94 1,71 1,60 1,53 1,48 1,44 1,41 1,38 1,36
28 1,91 1,94 1,71 1,60 1,53 1,48 1,44 1,41 1,38 1,36
29 1,91 1,94 1,72 1,60 1,53 1,48 1,44 1,41 1,38 1,36
30 1,91 1,94 1,72 1,60 1,53 1,48 1,44 1,41 1,38 1,36
26
ISO 5725-2: 1994(F)
Annexe A
(normative)
27
ISO 5725-2: 1994(F)
4 Rapport décelable entre les racines carrées des 1, 2, 3... Pour les résultats d’essai: numérotation
moyennes quadratiques interlaboratoires de la dans l’ordre de leur obtention
méthode B et la méthode A
2 m (21, (3L.. p our les résultats d’essai: numérotation
Fractile d’ordre p de la loi x2 avec v degrés de
x PV0 dans l’ordre d’amplitude croissante
liberté
ISO 5725-2: 1994(F)
Annexe B
(informative)
Huit laboratoires ont participé à l’expérience et ont 0,70 1,31 1,64 3,20
0,69 1,22 1,67 3,19
effectué l’analyse selon une méthode de mesure
5 0,66 1,22 1,60 '3,18
normalisée décrite dans la source citée. Le labo- 0,71 1,24 1,66 3,27
ratoire 1 a donné quatre résultats d’essai et le la- 0,69 - 1,68 3,24
boratoire 5, quatre ou cinq; les autres laboratoires
0,73 1,39 1,70 3,27
ont tous effectué trois mesures.
6 0,74 1,36 1,73 3,31
0,73 1,37 1,73 3,29
d) Présentation graphique
0,71 1,20 1,69 3,27
II conviendrait de tracer les graphiques h et k de 7 0,71 1,26 1,70 3,24
Mandel, mais comme dans cet exemple ils ne 0,69 1,26 1,68 3,23
fournissent que peu d’informations, cela n’a pas 0,70 1,24 1,67 3,25
été fait, afin de laisser de la place pour un exem- 8 0,65 1,22 1,68 3,26
ple différent de présentation graphique de don- 0,68 1,30 1,67 3,26
nées. Les graphiques de Mandel sont illustrés et
commentés de façon complète dans l’exemple NOTE 8 Dans l’expérience du tableau B.1, il n’a pas été
donné en B.3. dit aux laboratoires combien de mesures ils devaient effec-
tuer, seul un nombre minimum était requis. Selon ‘les pro-
B.1.2 Données d’origine cédures recommandées données dans la présente partie
de I’ISO 5725, pour les laboratoires 1 et 5, il convient de
Celles-ci sont présentées, en pourcentage en masse faire une sélection aléatoire des valeurs afin de ramener
[% (m/m)], au tableau B.1, avec la même présentation toutes les cellules à exactement trois résultats. Cependant,
afin d’illustrer les procédures de calcul pour un nombre va-
que le formulaire A de la figure2 (voir 7.2.8) et n’ap-
riable de résultats d’essai, tous les résultats d’essai ont été
pellent aucune remarque spéciale. retenus dans cet exemple. Le lecteur peut, s’il le désire,
effectuer lui-même la sélection aléatoire pour réduire le
Les représentations graphiques de ces données sont
nombre de résultats d’essai à trois dans chaque cekule, s’il
fournies aux figures B.l à B.4.
29
ISO 5725-2: 1994(F) 0 ISO
souhaite vérifier qu’une telle procédure a relativement peu Pour le niveau 1, la plus grande valeur de s est pour
d’effet sur les valeurs de A. sr et sR. le laboratoire 8:
B.1.3 Calcul des moyennes de cellules ($ cs2= 0,001 82; valeur du test = 0,347
Les moyennes de cellules sont données, en pour- Pour le niveau 2, la plus grande valeur de s est pour
centage en masse [% (m/m)], au tableau 8.2 avec la le laboratoire 5:
même présentation que le formulaire B de la figure2
(voir 7.2.9). cs2= 0,006 36; valeur du test = 0,287
Les écarts-types sont donnés, en pourcentage en CS2 = 0,001 72; valeur du test = 0,598
masse [% (m/m)l au tableau B.3, avec la même pré-
sentation que le formulaire C d,e la figure2 (voir Pour le niveau 4, la plus grande valeur de s est pour
7.2.10). le laboratoire 4:
B.l.5 Examen de la cohérence et des valeurs CS2 = 0,004 63; valeur du test = 0,310
aberrantes Cela veut dire qu’une cellule au niveau 3 peut être
considérée comme valeur isolée et qu’il n’y a pas de
Le test de Cochran avec yt = 3, pour p = 8 laboratoi- valeurs aberrantes. On gardera la valeur isolée dans
res, donne les valeurs critiques 0,516 pour 5 % et les calculs ultérieurs.
0,615 pour 1 %.
Laboratoire i 1 2 3 4
Laboratoire i T S**
‘I
1
*l-j 4-j
2
Niveau j
*l-j 4j
3
Sij
4
30
ISO 5725-2: 1994(F)
1{ xx
X
2 x x ::
3 xx x
4 xxx
>:
5( x xxx
4 XX
7< >: E
8 X x x
I I I I
0,6S 0,70 0,7s 0,80 m, %
I
m^l
1 xxxx
3 XXX
4 xx x
5( #X
31
ISO 5725-2: 1994(F)
1 xxx
{
X
xx
2{
3{ XX
4 XX
S{ x xxxx
4 X #
7 xxx
l I II I 1 I
1,S~O
l,ss 1,60 1,6S
i
1,70 1,7s 1,80 1,8S m, %
l
m3
,.
l{ XX
2 x
{ X
4 X xx
32
0 ISO ISO 5725-2: 1994(F)
s, = 0,026 32
B.I.6 Calcul de h& srj et SRj
Les calculs pour les niveaux 2, 3 et 4 peuvent être
Les variantes définies en 7.4.4 et 7.4.5 sont calculées faits de façon similaire et donnent les résultats du ta-
comme suit, le niveau 1 étant utilisé comme exemple. bleau B.5.
Nombre de laboratoires, p = 8
-
T3 - P
mesure, en pourcentage en masse, sous la forme de
1
2
2 T2 T3 - Tl UP - l>
SL, = écart-type de répétabilité, s,. = 0,022
T,(P-1) - T3* - T4
écart-type de reproductibilité, sR= 0,045
= 0,000 460 3
Tableau B.5 - Valeurs Calculées de Ikj, Srj et SRj pour la teneur en Soufre du
charbon
A
Niveau j pi mj s-cl sRj
33
ISO 5725-2: 1994(F) 0 ISO
Ces valeurs peuvent être appliquées à l’intérieur de Les graphiques de Mandel sont illustrés et com-
l’étendue 0,69 % (m/m) à 3,25 % (m/m). Elles ont été mentés de façon complète dans l’exemple donné
déterminées à partir d’une expérience à niveau uni- en B.3.
forme, impliquant 8 laboratoires couvrant cette éten-
due de valeurs dans lesquelles quatre valeurs isolées B.2.2 Données d’origine
ont été détectées et gardées.
Celles-ci sont représentées au tableau B.6, en degrés
8.2 Exemple 2: Point de ramollissement Celsius, avec la même présentation que le formulaire
A de la figure2 (voir 7.2.8).
du goudron (plusieurs niveaux avec des
données manquantes)
Tableau B.6 - Données d’origine: Point de
B.2.1 Contexte ramollissement du goudron (“C)
Niveau j
a) Méthode de mesure Laboratoire i
1 2 3 4
,
La détermination du point de ramollissement du 1 91 ,o 97,0 96,5 104,o
goudron par l’essai bille-anneau. 89,6 97,2 97,0 104,o
b ) Source
Standard methods for testing tar and its products; 3 88,O 97,8 94,2 103,o
Pitch section; Method Serial No PT3 using neutral 87,5 94,5 95,8 99,5
glycerine (voir référence [5] en annexe C). 4 89,2 96,8 96,0 102,5
88,5 97,5 98,0 103,5
c) Matériau
5 89,0 97,2 98,2 101 ,'O
II a été choisi sur des lots de goudron du com- 90,o - 98,5 100,2
merce, rassemblés et préparés comme spécifié
au chapitre ((Échantillons) de la ((Pitch section))
de la référence [5].
d) Description
8 96,0 98,4 102,6
II s’agissait de déterminer une propriété en me- 97,5 97,4 103,9
surant la température en degrés Celsius. Seize 9 90,l 95,5 98,2 102,8
laboratoires ont participé. II était prévu de mesurer 88,4 96,8 96,7 102,o
quatre spécimens à environ 87,5 “C, 92,5 “C,
97,5 “C et 102,5 “C pour couvrir la gamme nor-
male des produits du commerce, mais on a choisi
un mauvais matériau pour le niveau 2 avec une 87,6 93,2 93,6 98,2
11
température moyenne d’environ 96 “C, ce qui 84,4 93,4 93,9 97,8
était semblable au niveau 3. Le laboratoire 5 a 88,2 95,8 95,8 101,7
12
appliqué la méthode de façon incorrecte, tout 87,4 95,4 95,4 101,2
d’abord sur l’échantillon du niveau 2 (le premier
qu’il a mesuré), et il ne restait plus assez de ma-
tériau pour une autre détermination. Le laboratoire
8 s’est aperçu qu’il n’y avait pas d’échantillon pour
le niveau 1 (il avait deux spécimens pour le niveau
4) . 15
34
0 ISO ISO 5725-2: 1994(F)
1 lt4 02 0,5 08
2 a1 1,3 02 LO
3 0,5 313 153 3,5
4 017 OJ zo l,O
5 LO 0,3 0,8
6 zo 08 3,7 02
7 0,7 03 03 03
8 1,5 LO 1,3
9 1,7 1,3 1,5 W3
10 02 02 13 LO
11 32 02 0,3 014
12 03 0,4 Ot4 Ot5
13 016 113 l,O l,l
14 Of3 115 0,5 3,4
15 QI 02 1,4 0,6
16 3,8 13 05 0,3
35
ISO 5725-2: 1994(F) 0 ISO
Les valeurs critiques (voir 8.1) au niveau de probabilité T3 = (yi, - yi2)’ = 36,910 0
de 5 % sont 0,471 pour p = 15 et 0,452 pour p = 16
2
lorsque yt = 2. Cela ne fait apparaître aucune valeur 5 =3=J 2303
isolée. 2P ’
[ 1
2
Le test de Grubbs est appliqué aux moyennes de 2 PT2 - Tf
s, = -+= 1,557 5
-
cellules. Aucune valeur unique ou double isolée ou P(P 1)
aberrante n’est trouvée.
2 2 2
$R = s, + s, = 2,787 8
B.2.6 Calcul de iGj, Sriet SRj
ki = pTl (ajouter 80,OO) = 88,396 6
Ces valeurs sont calculées selon 7.4.4 et 7.4.5.
s, = 1,109 2
En utilisant le niveau 1 comme exemple, les calculs
sont les suivants. Pour faciliter les calculs arithméti- s, = 1,669 7
ques, 80,OO a été soustrait de toutes les données. La
méthode pour yt = 2 répliques par cellule est utilisée. Les valeurs pour les quatre niveaux sont données au
tableau B.11.
Nombre de laboratoires, p = 15
Niveau j 1 2 3 4
1
c 0,391 (15) 0,424 (15) 0,434 (16) 0,380 (16)
Tableau B.11 - valeurs CakUkeS de &j, S,-j et SRj pour le poh’lt de ramollissement
du goudron
Niveau 4
,
8 15
11 12 14 4 7
-10 I 3125 I 161
Niveau 3
Niveau 2
5
15 9
14 6
16 12 7 5 13
10 11 3 4 2 1
- Niveau1
----
80 90 100 110
Temp&ature,"C
37
ISO 5725-2: 1994(F)
Niveau 4
Niveau 3
Niveau 1
0 1 2 3 4 5
Température, “C
Figure B.6 - Point de ramollissement du goudron - Différences absolues dans les cellules
B.2.7 Dépendance de la fidélité par rapport B.3 Exemple 3: Titrage par voie
àm thermométrique de créosote (plusieurs
niveaux avec des données aberrantes)
Un rapide examen du tableau B.11 ne révèle aucune
relation apparente, sauf peut-être pour la reproduc-
tibilité. Les variations sur l’étendue des valeurs de m, B.3.1 Contexte
s’il en existe, sont trop faibles pour être considérées
a) Source
comme significatives. De plus, compte tenu de la fai-
ble étendue des valeurs de m et de la nature des Standard methods for testing tar and its products;
mesures, on peut difficilement s’attendre à trouver Creosote oil section; Method Serial No CO. 18 (ré-
une dépendance par rapport à m. II semble que l’on férence [S] en annexe C).
peut conclure sans risque que la fidélité ne dépend
pas de m dans cette étendue qui est donnée comme b) Matériau
couvrant le matériau normal du commerce, de sorte
que les moyennes peuvent être retenues comme va- II a été choisi à partir de lots commerciaux de
leurs finales pour les écarts-types de répétabilité et créosote, prélevé et préparé comme spécifié au
de reproductibilité. chapitre ((Échantillons)) de la ((creosote oil
section)) de la référence [S].
B.2.8 Conclusions
c) Description
Pour les applications pratiques, les valeurs de fidélité
pour la méthode de mesure peuvent être considérées Ceci était une méthode de mesure normalisée
comme indépendantes du niveau de matériau, et pour une analyse impliquant un titrage par voie
sont: thermométrique, les résultats étant exprimés en
pourcentage en masse. Neuf laboratoires ont par-
écart-type de répétabilité, S, = 1,O “C ticipé, en mesurant cinq spécimens dupliqués,
ceux-ci ayant été sélectionnés de façon à couvrir
écart-type de reproductibilité, sR= 1,8 “C
38
0 ISO ISO 5725-2:1994(F)
l’étendue normale des valeurs que l’on peut s’at- Les résultats d’essai du laboratoire 1 ont toujours été
tendre à trouver dans les applications commer- plus élevés et, à certains niveaux, considérablement
ciales courantes. Ces spécimens ont été choisis plus élevés que ceux des autres laboratoires.
pour se trouver aux niveaux approximatifs de 4,
8, 12, 16 et 20 [% (m/m)]. La pratique habituelle Le second résultat d’essai du laboratoire 6 au niveau
consisterait à donner les résultats avec une seule 5 est suspect; la valeur enregistrée Convie)ndrait
décimale, mais dans cette expérience, les opé- beaucoup mieux au niveau 4.
rateurs ont reçu l’instruction de travailler avec
Ces points sont commentés plus loin en B.3.5.
deux décimales.
II *
**
Cette valeur est considérée
39
ISO 5725=2:1994(F) 0 ISO
B.3.4 Différences absolues dans les cellules Au niveau 5, la différence absolue 1,98 a donné une
valeur statistique du test de 1,98*/6,166 3 = 0,636.
Elles sont données au tableau B.14 sous la forme de
wil en pourcentage en masse, avec la même présen- Pour p = 9, les valeurs critiques du test de Cochran
tation que le formulaire C de la figure 2 (voir 7.2.10). sont 0,638 (à 5 %) et 0,754 (à 1 %).
40
0 ISO ISO 5725-2:1994(F)
À cause de ces résultats, il a été décidé de rejeter le laboratoire aberrant. Sans ces résultats, la statistique
couple de résultats d’essai du laboratoire 6 pour le du test de Cochran au niveau 4 a alors été comparée
niveau 5, parce qu’on ne savait pas avec certitude à la valeur critique pour huit laboratoires (0,680 à
quel matériau avait été mesuré, et de rejeter tous les 5 %), et celle-ci n’apparaît plus comme isolée et est
résultats du laboratoire 1 puisqu’ils provenaient d’un retenue.
;
$j I ----------. * ----------------------------------------------------------------
5 2t I------m , .a. ,, ---------------------------------------------------------------.
;L
-D
aJ
.-0-l
-Fr
c
1 Tu Mm
UJ
c
d
25
o-
nr’ I II 1
I =Il ‘I1 ‘I - -
-f
m
.
I I- I
-1----------------------------------------------
I---------------------
’
-----------------------------------
~
I’
l
-2
-3 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Laboratoire i
Figure 8.7 - Titrage de créosote - Statistique de cohérence interlaboratoires de Mandel, h, groupée Par
laboratoires
41
ISO 5725-2: 1994(F)
*
.
2 3
t
Yd
L
-0 11--1--------1-------------------------------------
2; -----------------------------------------------.-.
1
.-u
c
;.- 1-
z
I !
0’
-1
1 2 3 4 5 6
t
Laboratoire i
Figure B.8 - Titrage de créosote - Statistique de cohérence intralaboratoire de Mandel, k, groupée par
laboratoires
B.3.6 Calcul de In,, srj et SRj Pour la reproductibilité, les trois lignes semblent
s’ajuster aux données, la relation III semblant la mieux
Les valeurs de k’$, srj et SRjcalculées sans les résultats adaptée. Quelqu’un connaissant les impératifs d’une
du laboratoire 1 et le couple de résultats d’essai du méthode de mesure normalisée de la créosote peut
laboratoire 6, niveau 5, sont données au choisir la relation la mieux appropriée.
tableau B.16, en pourcentage en masse, et calculées
comme en 7.4.4 et 7.4.5. B.3.8 Valeurs finales de fidélité
8.3.7 Dépendance de la fidélité par rapport Les valeurs finales dûment arrondies sont
àm écart-type de répétabilité, s,. = 0,019m
Le tableau B.16 montre clairement que les écarts-
écart-type de reproductibilité, sR= 0,686 + 0,030m
types tendent à augmenter avec les valeurs élevées
ou
de m, il est donc probable qu’on puisse établir une
forme de relation fonctionnelle. Ce point de vue a été s, = 0,078mot7*
soutenu par un chimiste habitué à cette méthode de
mesure et qui pensait que la fidélité dépendait proba-
B.3.9 Conclusions
blement du niveau.
Les calculs réels permettant de mettre en place une II n’y a pas de raisons statistiques pour préférer l’une
relation fonctionnelle ne sont pas indiqués ici puis- ou l’autre de ces deux formules pour sR en B.3.8. II
qu’ils ont déjà été exposés en détail pour S, in 7.5.9. revient à la commission de décider laquelle utiliser.
Les ValeUrS de Sri et SRj Sont tracées en fonction de
II faut rechercher les raisons de l’existence des résul-
~j à la figure B.9.
tats d’essai aberrants du laboratoire 1.
Sur la figure B.9, il est évident que la valeur du niveau
Ceci semble avoir été une expérience de fidélité plu-
3 est très divergente et qu’on ne pourrait l’améliorer
tôt non satisfaisante. Un des neuf laboratoires a été
par aucune autre procédure (voir 7.5.2).
rejeté comme étant aberrant, et un autre laboratoire
Pour la répétabilité, une ligne droite passant par l’ori- a effectué ses essais sur un mauvais spécimen. Le
gine semble appropriée. matériau du niveau 3 semble avoir été mal sélec-
tionné, ayant la même valeur que le niveau 4, au lieu i
42
0 ISO ISO 5725=2:1994(F)
de se situer entre les niveaux 2 et 4. De plus, le ma- les autres matériaux. II peut valoir la peine de répéter
tériau de ce niveau 3 semble avoir été parfois diffé- cette expérience, en prenant plus de précaution sur
rent en nature, peut-être en étant plus homogène que la sélection des matériaux des différents niveaux.
Tableau B.16 - Valeurs calculées de hjf Srj et SRj pour le titrage par voie
thermométrique de créosote
A
Niveau j pi mj S*r/ sRj
\sR= 0,078moaT2
0,s Il- I
\ Sr = 0,019m
0 5 10 15 20 m
Figure B.9 - Tracé de srj et SRj par rapport à Aj des données du tableau B.16, montrant l’ajustement des
relations fonctionnelles de 7.5 à partir de ces données
43
ISO 5725-2: 1994(F)
Annexe C
(informative)
Bibliographie
[1] ISO Guide 33:1989, Utilisation des matériaux de VI GRUBBS, F.E. Procedures for detecting outlying
référence certifiés. observations in samples. Technometrics, 11,
1969, pp. l-21.
[2] ISO Guide 35:1989, Certifications des matériaux
de référence - Principes genéraux et sta tisti- PI ISO 3534-2:1993, Statistique - Vocabulaire et
ques. symboles - Partie 2: Maîtrise statistique de la
qualité.
[3] ASTM E691-87, Standard Practice for
Conducting an In terlabora tory Study to PI ISO 3534-3:1985, Statistique - Vocabulaire et
Determine the Precision of a Test Method. symboles - Partie 3: Plans d’expérience.
American Society for Testing and Materials,
Philadelphia, PA, USA. Cl01 ISO 5725-3:1994, Exactitude (justesse et fidé-
lité) des résultats et méthodes de mesure -
[4] GRUBBS, F.E. et BECK, G. Extension of sample Partie 3: Mesures intermédiaires de la fidélité
sizes and percentage points for significance d’une méthode de mesure normalisée.
tests of outlying observations. Technometrics,
14, 1972, pp. 847-854. c111 ISO 5725-4:1994, Exactitude (justesse et fidé-
lité) des résultats et méthodes de mesure -
[5] (Standard Methods for Testing Tar and its Partie 4: Méthodes de base pour la détermi-
Products). 7th Ed. Standardisation of Tar nation de la justesse d’une méthode de mesure
Products Tests Committee, 1979. normalisée.
[6] TOMKINS, S.S. Indus tria/ and Engineering Cl21 ISO 5725-5: A) Exactitude (justesse et fidélité)
Chemistry (Analytical edition), 14, 1942, des résultats et méthodes de mesure - Mé-
pp. 141-145. thodes alternatives pour la détermination de la
fidélité d’une méthode de mesure normalisée.
1) À publier.
44
NORME INTERNATIONALE ISO 5725-2:1994
RECTIFICATIF TECHNIQUE 1
Publié 2002-05-15
INTERNATIONAL ORGANIZATION FOR STANDARDIZATION • МЕЖДУНАРОДНАЯ ОРГАНИЗАЦИЯ ПО СТАНДАРТИЗАЦИИ • ORGANISATION INTERNATIONALE DE NORMALISATION
TECHNICAL CORRIGENDUM 1
Le Rectificatif technique 1 à la Norme internationale ISO 5725-2:1994 a été élaboré par le comité technique
ISO/TC 69, Application des méthodes statistiques, sous-comité SC 6, Méthodes et résultats de mesure.
«NOTE Conformément à 7.3.2.1, un individu est appelé valeur statistique aberrante si la statistique du test est
supérieure à sa valeur critique à 1 %. Lorsque le test de Grubbs est appliqué en premier à un groupe de moyennes par
cellule, une valeur critique tirée du Tableau 5 est utilisée pour vérifier la moyenne la plus élevée par cellule à un niveau de
0,5 % et la moyenne la plus faible par cellule à un niveau de 0,5 %. Ces deux opérations reviennent à vérifier la moyenne
de cellule la plus extrême au niveau de 1 % conformément à 7.3.2.1. Si la moyenne de cellule la plus extrême se révèle
être une valeur aberrante, le test de Grubbs est alors appliqué à l’autre moyenne de cellule extrême. Il est possible de
faire valoir dans ce cas qu’un test unilatéral devrait être utilisé. La procédure recommandée dans la présente Norme
internationale est toutefois de n’utiliser que les valeurs critiques figurant dans le Tableau 5 (valeurs critiques des tests
bilatéraux au niveau de signification de 1 %) pour pouvoir traiter toutes les moyennes de cellule de façon cohérente. Un
argument similaire peut être utilisé pour justifier l’utilisation des valeurs critiques bilatérales de 5 % du Tableau 5 pour tous
les tests de valeurs isolées.»
Imprimé en Suisse
ISO 5725-2:1994/Cor.1:2002(F)
«NOTE Les valeurs critiques données dans le présent tableau sont appropriées lorsque les tests exigés sont
bilatéraux. Ce sont les valeurs critiques nécessitées par les procédures d’application des tests de valeurs aberrantes de
Grubbs décrits en 7.3.4 de la présente partie de l’ISO 5725. Ces valeurs sont dérivées des valeurs critiques des tests
unilatéraux correspondants donnés sous la référence [4] de l’annexe C.»