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La structure d’un récit peut être parfois souple. Par exemple, un récit peut
commencer par l’élément déclencheur et se termine par le dénouement. La situation
finale est alors sous – entendue.
Le schéma actantiel
Qui le pousse à agir ? (Destinateur), il peut s’agir d’un autre personnage, d’une
force intérieure (amour, jalousie, désir de vengeance…).
Que cherche à obtenir le personnage ? (Objet de la quête). Ça peut être
l’amour, l’argent, la victoire…
Qui va l’aider ? (Adjuvant). Ça peut être un autre personnage, son propre
courage, sa ruse…
Qui va s’opposer à lui ? (Opposant).
A qui la quête profite-t-elle ? (Bénéficiaire). Elle peut profiter au personnage
lui-même ou à un autre personnage.
L’auteur a une famille, des amis, des goûts… C’est un être réel qui construit, écrit le
récit et signe l’œuvre de son nom ou de son pseudonyme, car l’auteur peut choisir
parfois un pseudonyme comme VOLTAIRE pour François-Marie AROUET et
Sthendal pour Henry BEYLE.
Le narrateur est l’être inventé par l’auteur pour raconter l’histoire. Il est extérieur à
l’histoire dont il organise la narration à la troisième personne. Le narrateur peut
sembler effacé mais il n’en demeure pas moins présent car c’est lui qui décide du
choix et de l’agencement des séquences, fait ‘’vivre’’ les personnages. Il se manifeste
parfois par des commentaires, des opinions qui peuvent fort bien être différentes de
celles de l’auteur.
Dans un récit au passé, le passé simple est utilisé pour raconter les actions de premier
plan qui se succèdent et font avancer l’histoire. Par exemple : « Elle marcha, elle
sauta puis elle tomba ». L’imparfait est employé pour présenter l’arrière -plan de
l’histoire, c’est-à-dire :
Tout récit peut être résumé en fonction d’un schéma narratif simple qui prend en
compte la succession logique des événements. Cependant, un récit peut être
décomposé en une suite d’épisodes qui se présentent comme autant de micro-récits et
chaque épisode peut être résumé en fonction du schéma narratif, leur enchainement
constitue l’intrigue. Cette construction est très fréquente dans les romans divisés en
parties ; chaque partie fait passer d’un état initial à un état final qui devient le point
de départ de la partie suivante.