Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CIRS: un système
qualité de pointe
CIRS est l’abréviation de «Critical Incident Reporting
System». Ce nouveau système de qualité, développé
par le Comité de direction de la clinique avec le
concours d’experts, sera progressivement appliqué
dès le 2e trimestre 2007. Destiné à signaler, analyser
et traiter les événements indésirables qui ont pu se
produire ou menacent de se produire, CIRS s’appli-
quera tant à l’ensemble des collaborateurs qu’aux
médecins agréés.
Une patiente de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu
en préparation pour son examen IRM.
Mot du directeur
SOMMAIRE N° 37
ET MAINTENANT, RASSURONS-NOUS!
Le peuple suisse a tranché. Sans surprise. La cais-
Mot du directeur 1
se unique a vécu comme projet de réponse aux
incuries de l’actuelle assurance-maladie obligatoi- Le dossier: Mise en place du CIRS 2 - 5
re. Au vu du résultat qui montre une sensibilité
Les grandes orientations 2007 6-7
romande distincte de celle de la Suisse aléma-
nique, où les primes sont globalement moins éle- Interview: D J. de Haller,
r
Qu’est-ce que le système CIRS? - les incidents critiques: des évènements qui
ont eu des conséquences néfastes pour les
MARIANNE SCHMITT: «CIRS est l’abréviation de personnes ou biens impliqués, par exemple une
«Critical Incident Reporting System». La voca- erreur de médication.
tion d’un tel système est de signaler, d’analyser - les presque ratés: des situations qui auraient
et de traiter les événements indésirables qui conduit à un accident s’elles n’avaient pas pu
ont pu se produire ou menacent de se produire. être évitées.»
Le CIRS constitue donc un outil d’identification
et de gestion des risques et permet ainsi d’ac- Comment les erreurs graves se produisent-
croître la sécurité et d’améliorer la qualité.» elles?
Que considère-t-on comme événements indési- MARIANNE SCHMITT: «L’étude de cas graves et de
rables? catastrophes montrent que dans la plupart des
cas une succession de petites défaillances
MARIANNE SCHMITT: «Un événement indésirable (appelées erreurs latentes), qui considérées iso-
est tout incident ayant des suites néfastes. lément peuvent sembler anodines, ont mené à
Celles-ci peuvent être graves (comme le décès une erreur active provoquant l’accident lorsque
d’un patient ou un dommage irréparable) ou cumulées. On considère que 80% des erreurs
relativement banales (comme une perte de latentes sont d’ordre organisationnel (dé-
temps ou du travail supplémentaire). Entre ces faillances de communication, décisions erro-
deux extrêmes se situent deux types d’évène- nées, responsabilités pas claires, etc.). Ainsi il y
ments qui font l’objet principal du CIRS: a grand intérêt à recenser les erreurs, évène-
INCIDENT REPORTING SYSTEM») le dossier 3
ments et situations qui, au premier abord, peu- bien l’importance du sujet. Avant le lancement
vent sembler banales.» définitif du CIRS une phase pilote est prévue,
dont on tirera un premier bilan.»
Que va apporter le CIRS à la clinique?
Quels sont les facteurs de succès?
MARIANNE SCHMITT: «Le recensement et l’analy-
se d’événements indésirables au moyen du MARIANNE SCHMITT: «Le CIRS n’apporte d’avan-
CIRS va permettre d’augmenter la connaissan- tages que s’il est riche en informations. Plus de
ce sur les risques et ainsi d’accroître la sécurité cas seront recensés, analysés et traités par le
et d’améliorer la qualité. Le système permettra CIRS, plus on en tirera d’enseignements. Il est
aussi de vérifier l’efficacité des mesures cor- pour cela essentiel de signaler tous dysfonc-
rectives et préventives appliquées. En effet une tionnements et défaillances relevés, même s’ils
erreur récurrente est le signe de mesures paraissent a priori sans intérêt. Une fois n’est
inadaptées. De plus le CIRS constitue un outil pas coutume: la quantité prime sur la qualité.»
de gestion du savoir et de l’apprentissage conti-
nu. Dans le stress quotidien, une défaillance est Quel rapport le CIRS a-t-il avec le système de
vite oubliée si elle n’est pas documentée. management de la qualité?
Finalement le CIRS va permettre d’intégrer dif-
férents systèmes déjà existants pour le signale- MARIANNE SCHMITT: «Le CIRS fera partie inté-
ment de dysfonctionnements spécifiques grante du système de qualité certifié selon ISO
(comme non-conformités en stérilisation, dys- 9001. L’amélioration continue, l’analyse des
fonctionnements taxes opératoires, etc.).» données, l’application d’actions correctives et
préventives étant toutes des exigences de la
Où en est le projet? norme ISO, un tel outil s’intègre parfaitement
dans le système qualité existant.» ■
MARIANNE SCHMITT: «Le projet CIRS est en
phase de finalisation. Le groupe de projet n’est
autre que le Comité de direction, ce qui montre
4 le dossier MISE EN PLACE DU CIRS («CRITICAL
La mission du management
de qualité
Monsieur Cassegrain, pourquoi un projet tel clients et va-t-il renforcer le marketing de la cli-
que le CIRS? nique?
PHILIPPE CASSEGRAIN: «Au sein de la clinique, la PHILIPPE CASSEGRAIN: «Oui et non. Si l'on consi-
qualité constitue un ensemble cohérent dère les médecins, je suis convaincu que ce
construit étape par étape. La certification aux nouveau module va renforcer leur perception
normes ISO 9001 et l'utilisation du modèle de sécurité dans la prise en charge de leurs
d'excellence EFQM forment la base du systè- patients à la clinique, car nous allons faire la
me sur lequel nous ajoutons certains modules traque aux évènements indésirables. Le projet
pour développer, améliorer et renforcer nos pra- a été présenté et accepté par le Conseil médi-
tiques dans le domaine de la qualité. Le CIRS va cal. N'oublions pas que les médecins seront
encore plus loin par l'élaboration d'un système eux-mêmes les acteurs du système et partici-
de gestion des incidents critiques qui ne se peront à le faire vivre chaque fois qu'ils signale-
contente pas de relever les non-conformités par ront un évènement indésirable qui s'est produit
rapport à une norme.» ou qui aurait pu se produire. C'est un travail qui
doit s'effectuer en coulisses. Les profession-
Quels sont les principaux objectifs visés et sur nels doivent l'utiliser sans en faire forcément
quelle période? mention auprès des patients, car cela pourrait
être contreproductif.»
PHILIPPE CASSEGRAIN: «L'objectif est d'élaborer,
d'introduire et de faire vivre un système de ges- Quels sont les changements qui vont intervenir,
tion des incidents critiques, applicable dans au quotidien?
tous les secteurs de la clinique couvrant toutes
les activités de notre établissement (médicales, PHILIPPE CASSEGRAIN: «Toutes les personnes
soignantes, hôtelières, administratives) dans le concernées - les collaborateurs et les médecins
but de signaler les évènements indésirables, agréés - seront tenues de signaler les évène-
d'en analyser les causes et de définir et intro- ments indésirables en les documentant. L'idée
duire des mesures correctives et préventives. est de décrire l'évènement, les circonstances,
Le projet a pris un peu de retard, mais il sera le lieu, les personnes concernées (par exemple,
introduit et présenté au cours du 2e trimestre une infirmière, une personne de l'hôtellerie,
2007 pour une phase de test. Une évaluation etc.) et non pas le nom des personnes pour
sera ensuite menée (compréhension du systè- comprendre ce qui s'est passé et prendre des
me par les acteurs, analyse des résultats aux mesures correctives (s'il y a survenance de
plans quantitatif et qualitatif) pour décider de l'évènement décrit) ou des mesures préven-
certaines corrections. La phase d'évaluation tives (si l'évènement aurait pu survenir).
interviendra en fin de 3e trimestre. Le système L'objectif est de supprimer tout évènement
sera définitivement mis en vigueur pendant le perturbateur pour la qualité des prestations.
dernier trimestre de cette année.» Il est très important de mentionner que la dénon-
ciation des évènements indésirables se fait de
La Clinique Générale-Beaulieu possède déjà façon anonyme pour la personne qui informe si
une forte réputation d’excellence. Ce nouveau tel est son désir et surtout pour les personnes
système CIRS va-t-il modifier la perception des impliquées. C'est la garantie du succès.» ■
6 information GESTION ET PLANIFICATION: LES
Monsieur Jacques de Haller, la FMH avait adop- LE SYSTÈME DOIT RESTER SOUS CONTRÔLE
té une prise de position de liberté de vote
concernant la votation de la caisse unique et Le système de santé actuel est financé selon le
formulé une série de propositions. Quels mode dual. Comment envisagez-vous le passa-
étaient les principaux arguments contre ce pro- ge à un financement moniste? N’est-ce pas
jet et comment pensez-vous, aujourd’hui, faire donner davantage d’influence aux assureurs?
entendre vos propositions?
D JACQUES DE HALLER: «Il est exclu que les mon-
R
La FMH et les médecins qu’elle représente crai- lement toute l’évolution du système de santé
gnent-ils la suppression de l’obligation de qui aurait pourtant bien besoin d’évoluer! Il
contracter et pourquoi? s’agit de la séparation des assurances privées
et de l’assurance sociale obligatoire, car le
D JACQUES DE HALLER: «La suppression de l’obli-
R
mélange des genres actuellement constaté
gation de contracter, c’est en fait la perte du crée des conflits d’intérêts qui bloquent notam-
libre choix du médecin, pour les patient-es. Et il ment le travail du Parlement; il s’agit de la
faut tout d’abord relever que les dernières pro- “compensation des risques“, mécanisme per-
positions de la FMH concernant la gestion des mettant plus de justice dans la gestion des col-
soins ont permis de faire considérablement lectifs de patient-es.»
reculer cette menace. Cela dit, ce libre choix est
essentiel à la qualité de la relation thérapeu- La FMH est-elle favorable au carnet de santé
tique. D’autre part, laisser les assureurs choisir informatisé?
les médecins exerçant en Suisse, et ce sur une
base essentiellement économique (ils le disent D JACQUES DE HALLER: «Oui, la FMH soutient le
R
eux-mêmes!), est une option évidemment inac- développement de l’informatique dans le systè-
ceptable, totalement non démocratique et ne me de santé – l’eHealth, comme on dit. Ce
pouvant que biaiser tout le système.» développement doit cependant être respec-
tueux de la médecine, des patient-es (y compris
SÉPARER LES ASSURANCES PRIVÉES la protection de leurs données!), et des méde-
cins. Dans ce sens, des mesures contrai-
Selon vous quels sont les «remèdes» priori- gnantes, obligatoires, ou par exemple un
taires à appliquer à notre système de santé accroissement des charges administratives,
pour en améliorer le fonctionnement et le sont évidemment à rejeter: le progrès doit faire
rendre plus efficace? envie et en être vraiment un, pour s’imposer
harmonieusement!» ■
D JACQUES DE HALLER: «Deux points doivent
R
PORTRAIT-EXPRESS
Originaire de Haute-Savoie, Emmanuelle
Domont a effectué ses études à Thonon-les-
L’ICUS, un trait d’union Bains. Elle obtient son diplôme d’infirmière en
1979. Après une première expérience profes-
indispensable sionnelle à la Clinique de Savoie, établisse-
ment privé, de 1979 à 1982, elle est engagée
à la Clinique Générale. Un an plus tard, en août
1983, elle participe à l’ouverture officielle de la
Clinique Générale-Beaulieu, faisant suite à la
fusion des
RESPONSABLE ICUS (INFIRMIÈRE CHEF UNITÉ DE SOINS) DU 2 ÉTAGE DEPUIS 1983,
E
deux établisse-
EMMANUELLE DOMONT A PARTICIPÉ À L’OUVERTURE DE TOUS LES ÉTAGES DE
ments. «Je me
SOINS. SA LONGUE PRATIQUE DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU EN FAIT UN
s o u v i e n s
TÉMOIN PRIVILÉGIÉ DE L’ÉVOLUTION DES TECHNIQUES ET DES SOINS INFIRMIERS.
même du pre-
mier week-end
effectué à la
CGB, avec trois
patients qui
provenaient de
Comment décrivez-vous les missions d’une Beaulieu…».
responsable ICUS? Responsable
du 2e étage dès octobre 1983, elle poursuit sa
EMMANUELLE DOMONT: «Elles sont nombreuses formation continue à Lausanne en 1990 (Ecole
et variées. L’ICUS est le pivot de l’équipe assu- supérieure d’enseignement infirmier, ESEI).
rant les relations internes et inter-unités. Elle a En juin 2003, elle accepte spontanément la
un rôle de supervision, d’organisation et de délicate mission d’assurer le rôle d’infirmière
répartition des compétences. Elle est aussi la chef à la Clinique Champel Elysée, établisse-
référence et le lien entre la hiérarchie, les ment alors contrôlé par la Clinique Générale-
médecins et les familles. Beaulieu, ceci pour une période de 9 mois.
Conférences à succès
Nous ne pourrons évoquer, faute de place, que même s’il semble prématuré de dire que c’est
très partiellement la première conférence et une mesure de la fertilité.
inviter les personnes intéressées par la secon-
de (OCT meeting) à contacter les organisateurs, Le Dr Renato Fanchin (Hôpital Antoine Béclère,
les Dr Alain Munier et Jacques Steiner. Clamart, Paris) s’est exprimé sur les stratégies
utiles pour déterminer l’âge ovarien. Il a détaillé
En ce qui concerne la première conférence, le fonctionnement d’une «triade hormonale»:
celle du CPMA, animée par la doctoresse Inhibine A, E2 et FSH. L’objectif étant d’amélio-
Nicole Fournet Irion, relevons qu’elle met en rer cette triade en relevant le rôle de marqueur
exergue le dosage AMH, un marqueur de la de l’hormone AMH en ce qui concerne la quali-
réserve ovarienne, objet notamment de l’inter- té folliculaire ou la «compétence ovocytaire».
vention du professeur Paul Bischof (HUG). Le Dr
Fournet Irion a rappelé qu’en Suisse, l’âge Le Professeur Dominique de Ziegler (HUG) a
moyen à l’accouchement du premier enfant quant à lui évoqué la délicate question des
était de 31,4 ans en 2004 alors que la biologie limites à fixer en matière de traitement PMA en
souligne une chute de la fécondité après 30 évaluant les chances raisonnables de succès.
ans, liée à la baisse de la qualité ovocytaire. Qu’est-ce qui est déterminant? Le taux FSH,
l’âge? Et de souligner le nombre de FIV effec-
Le professeur Bischoff a brossé les origines de tuées au-delà de 42 ans. «Comment faire pas-
la découverte de l’hormone anti-müllérienne ser le message qu’au-delà de 45 ans, il faut s’ar-
(AMH), les conditions de sa production et son rêter?» relève le Professeur de Ziegler.
utilisation en biochimie. L’AMH, qui permet
notamment la différenciation sexuelle, est éga- Suivie par une salle comble, la conférence orga-
lement produite par les cellules du follicule ova- nisée par le CPMA a permis d’aborder un
rien. La mesure de l’AMH permet de détermi- ensemble de questions scientifiques et d’ac-
ner la réserve ovarienne après la puberté, tualité. ■
13
brèves
LA CLINIQUE AU CICG
De plus amples détails seront publiés et diffusés, notamment sur le site inter-
net de la clinique. Une inauguration de l’exposition se déroulera, sur invitation,
le 30 août 2007, à 18h00, à la clinique. Nous convions d’ores et déjà les méde-
cins agréés à agender cet événement qui marquera sans nul doute la rentrée
genevoise de l’automne 2007.
CAMPAGNE DE PUB 2007
14 mot du directeur
La Clinique Générale-Beaulieu, qui se singularise par des cam-
pagnes d’affichage publicitaire originales, à travers des illustra-
tions tout à la fois médicales et artistiques, a opté pour de nou-
velles images qui seront présentes tant dans les médias que sur
les panneaux, dans le canton de Genève. Voici un aperçu de ce
que vous pourrez découvrir ce printemps 2007.
(suite de la page 1)
Ce bien commun ne résume pas le «Pacte fédéral»
mais il a certainement conduit nombre de Suisses
à rejeter un projet jugé trop centralisé et peu com-
patible avec l’esprit fédéral.
Le débat sur la caisse unique a provoqué une telle
vague d’invectives qu’il nécessitera tout de même
un peu de recul. La polémique a en effet reflété les
craintes des uns, les intérêts des autres, et surtout
le désarroi du plus grand nombre.
Osons l’affirmer: il est à présent urgent de se ras-
surer. Dans tous les sens du terme. Se rassurer car
le système de santé suisse fonctionne encore bien
comparé à ce qui existe à l’étranger et que les pro-
messes de hausses de primes modérées seront,
espérons-le, tenues pendant un certain laps de
temps (deux ans, trois ans?). Se rassurer, ou mieux
s’assurer, en effectuant à titre individuel ou familial
des choix pour bénéficier, à proximité de son lieu
de vie, d’une médecine libérale de haut niveau.
Les assurances invitent déjà nombre de leurs
clients, comme par exemple dans la région de
Bâle, à se faire soigner à l’étranger, en Allemagne
ou ailleurs. Ces contraintes, encore tolérables aujour- IMPRESSUM
d’hui, le seront-elles pour les patients de demain? Et
auront-ils encore la possibilité de refuser? Pour se Ligne éditoriale:
Philippe Cassegrain
préserver ou préserver ses proches de cette inéluc-
Marian Stepczynski
table perte de liberté de choix, il est indispensable de
souscrire une assurance complémentaire. Rédacteur responsable:
Le débat politique à venir sera un débat de société Philippe Amez-Droz
certainement aussi vif que celui qui a précédé la
votation sur la caisse unique. Médecine à multi- Ont également collaboré
à ce numéro:
vitesses, conflits intergénérationnels, probléma- MmesNathalie Blanc
tique ville-campagne, latins cigales contre fourmis Emmanuelle Domont
alémaniques: les ingrédients de la polémique sont Françoise Dimier
déjà réunis. Annie Grange
Il ne reste plus qu’à émettre le vœu que la conjonc- MM. Stefano Bisanti
Philippe Cassegrain
ture économique soit favorable aux Suisses pour
Dresse Nicole Fournet Irion
leur permettre, au cours des toutes prochaines Dr Jacques de Haller
années, de profiter de ces faibles hausses de Dr Charles-Henry Rochat
primes obligatoires promises pour souscrire à des Mme Marianne Schmitt
assurances complémentaires. A des prix acces- M. Pierre Schönmann
sibles pour la classe moyenne-supérieure, cette
Graphisme & production:
catégorie de citoyens si sollicitée fiscalement.
Agence PM
Rassurons-nous: l’après-11 mars vient tout juste
de commencer. Tirage:
1’500 exemplaires
PHILIPPE CASSEGRAIN
Contact:
traitdunion@beaulieu.ch