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- Exercices -
1
Bases du traitement de signal
Exercice
Réponse
Exercice
Exprimer la fonction échelon unité sous forme d’une fonction signe d’amplitude judicieusement
choisie et d’une constante.
Réponse
1 1
u (t ) = + sgn( t )
2 2
Exercice
Réponse
x ( t ) = A.u ( t + T / 2) − A.u ( t − T / 2)
Exercice
1) Calculer la valeur moyenne et la valeur efficace d’un signal carré, compris entre 0 et 5V, de rapport
cyclique 1/2.
Solutions
1) Soit s(t) ce signal. Comme il est périodique, sa valeur moyenne est définie par :
T T/2 T/2
1 1 1 5 T/2 5 T
Smoy = ∫ s( t )dt = ∫ s( t )dt = ∫ 5dt = [t ]0 = × = 2,5V
T0 T 0 T 0 T T 2
Sa valeur efficace est définie par :
2
T T/2 T/2
1 1 1 25 25 T
= ∫ s 2 ( t )dt = ∫0 s ( t)dt = T ∫ 25dt = T [t ]
2 2 T/2
S eff 0 = × = 12,5V 2
T0 T 0
T 2
Soit
Seff ≈ 3,5V
2) Valeur moyenne :
T T/3 T/3
1 1 1 5 5 T
= ∫ s( t )dt = ∫0 s( t )dt = T ∫ 5dt = T [t ]
T/3
Smoy 0 = × ≈ 1,66V
T0 T 0
T 3
Valeur efficace :
T T /3 T/3
1 1 1 25 25 T
= ∫ s 2 ( t )dt = ∫0 s ( t )dt = T ∫ 25dt = T [t ]
2 2 T /3
S eff 0 = × = 8,33V 2
T0 T 0
T 3
Soit
Seff ≈ 2,9V
3)
T
1 t 0 +T 1 T 1 A
S moy = ∫ A cos(ωt + ϕ)dt = ∫ A cos(ωt + ϕ)dt = sin(ωt + ϕ)
T 0t T 0 T ω 0
A A A
= [sin(ωT + ϕ) − sin(0 + ϕ)] = [sin( 2π + ϕ) − sin(ϕ)] = [sin(ϕ) − sin(ϕ)] = 0
Tω Tω Tω
4)
1 T 2 A2 T
T ∫0 ∫
2 2
Seff = A cos ( ω t + ϕ) dt = cos 2 (ωt + ϕ)dt
T 0
∫0 1 + cos(2ωt + ϕ)dt = 2T
2 T
S eff = 0
2T 0 0
0
A
2
sin( 2ωT + ϕ) − sin( ϕ) A sin( ϕ) − sin(ϕ) A
2 2
= T + = T + = 2
2T 2ω 2T 2ω
Soit :
A
Seff =
2
Les électroniciens connaissent bien ce résultat.
Exercice
Soit x(t) un signal carré logique TTL (état bas : 0V ; état haut : 5V) de rapport cyclique 1/2 et de période
T=0,1s.
1) Calculer son énergie sur une période. En déduire son énergie totale.
2) Calculer sa puissance totale et sa puissance moyenne.
3) En déduire sa valeur efficace.
Réponses
Exercice
Calculer l’énergie et la puissance totales des signaux suivants (on prendra T=1 quand nécessaire pour
les applications numériques) :
Echelon de Heaviside
Fonction porte de largeur T et de hauteur 1/T, centrée sur 0
Réponse
1) Echelon de Heaviside.
Energie :
+∞ +∞ +∞
E = ∫ s ( t )dt = ∫ s ( t )dt = ∫ 1.dt = [t ]0 = +∞ − 0 = +∞
2 2 +∞
−∞ 0 0
Puissance totale :
T/2
1 1 T/2 1 T 1
s 2 ( t )dt = lim [t ]0 = lim = Watt
T →∞ T ∫
P = lim
T →∞ T T →∞ T 2
−T / 2 2
Energie :
+∞ T/2 T/2
1 1 T/2 1 T T
E = ∫ s ( t )dt = ∫ s ( t )dt =
2 2
∫ 1.dt = [t ]−T / 2 = ( + ) = 1 Joule
−∞ −T / 2
T −T / 2 T T 2 2
Puissance totale :
E
lim = 0
T→∞ T
Convolution-Réponse impulsionnelle
Exercice
Solution
Exercice
Solution
1)
∞ ∞ ∞
Exercice
Montrer que la convolution d’un signal e(t) avec la fonction rectangle définie par :
1 t − t0
h ( t ) = rect
T T
(centrée sur t0, d’amplitude 1/T et de largeur T), avec t0=-T/2, correspond à un filtrage de type
moyenneur.
Solution
5
Exercice
1) Montrer que l’opération de moyenne mobile (ou glissante) est une convolution avec la fonction
rectangulaire.
2) Exprimer la réponse impulsionnelle correspondante.
Solution
1)
t +∞ +∞
1 1 τ − t − T / 2
s( t ) = ∫ e(τ)dτ = ∫ rect e(τ)dτ = ∫ h ( t − τ)e(τ)dτ
T t −T T −∞ T −∞
2)
1 t + T / 2
h (t ) = rect
T T
Exercice
1) Déterminer la réponse indicielle (réponse à un signal échelon de Heaviside) d’un circuit RC dont la
réponse impulsionnelle est définie par :
1 t
h(t) = exp −
RC RC
avec t≥0 (0 pour t<0).
Solution
1 t −( t −τ ) / RC
RC ∫0
= e dτ
1 t −t / RC τ / RC
RC ∫0
= e e dτ
e − t / RC t τ / RC
RC ∫0
= e dτ
[
= e − t / RC e τ / RC 0 ]
t
[
= e − t / RC e t / RC − 1 ]
− t / RC
= 1− e
2)
1/RC 1
h(t)=(1/RC)e –t /RC
t t
6
Exercice
Calculer la réponse d’un circuit RC à une rampe de pente 1, à partir de sa réponse impulsionnelle.
Solution
t t
y( t ) = ∫ r (τ)h ( t − τ)dτ = ∫ τ.h ( t − τ)dτ
0 0
t t t
1 1 − t / RC
y( t ) = ∫ τ.h ( t − τ)dτ = ∫ τ.e −( t −τ ) / RC dτ = e ∫ τ.e τ / RC dτ
0
RC 0 RC 0
On doit utiliser l’intégration par parties :
(uv)' = u ' v + uv' ↔ uv = ∫ u ' v + ∫ uv' ↔ ∫ u' v = uv − ∫ uv'
En prenant u’=eτ/RC et v=τ, on a : u=RCeτ/RC et v’=1. Donc :
1 − t / RC − t / RC τ / RC t t τ / RC
t
y( t ) =
RC
e RC τe [
τ / RC t
]
0 − RC ∫ e
τ / RC
dτ = e τe [
0 − ∫e ]
dτ
0 0
{[ ] [ ]} [ ] [
= e − t / RC τe τ / RC 0 − RC e τ / RC 0 = e −t / RC { te t / RC − RC e t / RC − 1 }
t t
]
= t − RC(1 − e − t / RC )
Exercice
On applique à l’entrée d’un filtre passe-bas une impulsion d’amplitude 10V et de durée 0,00001s. Sa
réponse observée en sortie est définie par y(t)=e-3000t.
1) Calculer l’aire définie par l’impulsion d’entrée et l’axe des abscisses. L’exprimer en fonction de
l’impulsion de Dirac sous la forme c.δ(t).
2) Représenter y(t), en précisant sa pente à l’origine.
3) En déduire la "vraie" réponse impulsionnelle du système, que l’on notera h(t).
4) Déterminer l’expression de la réponse de ce système à une entrée échelon unité.
5) Même question pour un signal rampe de pente 1 pour t≥0 et nul pour t<0.
Solution
1) La produit de la durée de l’impulsion d’entrée et son amplitude est égal à 10-5×10=10-4V.s L’entrée
peut être assimilée à une impulsion de Dirac pondérée : 10-4 δ(t).
2) y(t) est une exponentielle commençant au point (0,1) et décroissant avec une pente initiale de –3000.
3) Puisque le signal d’entrée ne représente qu’une fraction de l’impulsion de Dirac, on peut considérer
que la vraie réponse impulsionnelle s’obtient en pondérant la réponse à l’impulsion donnée dans l’énoncé
de la manière suivante :
10-4 δ(t) → e-3000t
δ(t) → 104e-3000t =h(t)
4) La réponse du filtre à tout autre entrée est obtenue par la convolution entre cette entrée et sa réponse
impulsionnelle. La réponse à l’échelon u(t) est donc donnée par :
t
y( t ) = ∫ u (τ)h ( t − τ)dτ
0
7
t t
10 4 −3000 τ t
= ∫ h ( t − τ)dτ = 10 4
∫ e dτ = −
3000
−3000 τ
e 0 =−
3
e [3
]
− e = (1 − e −3000 t )
10 −3000 t 0 10
[ ]
0 0
5) Soit r(t) l’expression de cette rampe. On remplace l’expression de u(t) par celle de r(t) dans l’intégrale
de convolution :
∞ ∞
y( t ) = ∫ r (τ)h ( t − τ)dτ = ∫ τ.h ( t − τ)dτ
−∞ 0
On restreint l’intervalle d’intégration à [0,t] :
t t t
y( t ) = ∫ τ.h ( t − τ)dτ = 10 4 ∫ τ.e −3000 ( t −τ ) dτ =10 4 e −3000 t ∫ τ.e 3000 τ dτ
0 0 0
On doit utiliser l’intégration par parties :
(uv)' = u ' v + uv' ↔ uv = ∫ u ' v + ∫ uv' ↔ ∫ u' v = uv − ∫ uv'
-3000t
En prenant u’=e et v=τ, il vient :
1 t
10 4 e −3000 t 3000 τ t t 3000 τ
y( t ) = 10 4 e −3000 t
3000
[
t
τe 3000 τ 0 − ]
1
3000 ∫ e 3000 τ
d τ =
3000
τe [0 − ∫e ] dτ
0 0
10 4 e −3000 t 3000 τ t 10 4 e −3000 t 3000 t
=
3000
[
τe 0 +
1
3000
] e [
3000 τ t
0 = ]3000
te [ ]
+
1
3000
[
e3000 t − 1 ]
10 1 1 −3000 t
= t− + e
3 900 900
Exercice
Réponse
8
4) Par exemple h={1/3,1/3,1/3}. On obtient :
s={0,0,0,1/3,2/3,1,1,2/3,1/3,0,0,0}
Ici ce sont plutôt les hautes fréquences qui sont éliminées.
5) On calcule e k * h k . C’est à dire que concrêtement, on retourne la séquence {en} et on la décale. On
constate que l’on obtient le même résultat, ce qui vérifie que le produit de convolution est bien
commutatif.
Exercice
1 1 1
1 1 1
1 1 1
1 1 1
Solution
1)
1 1
s(2,2) = ∑∑ h (k + 1, l + 1).e(2 + k,2 + l)
k = −1l= −1
= h (0,0).e(1,1) + h (1,0).e(2,1) + h (2,0).e(3,1)
+ h (0,1).e(1,1) + h (1,1).e(2,2) + h (2,1).e(3,2)
+ h (0,2).e(1,2) + h (1,2).e(2,3) + h (2,3).e(3,3)
= −2
9
? ? ?
? 0 -1 0 1
? 0 -2 0 2
0 -3 0 3
0 -3 0 3
Corrélation
Exercice
4) Calculer la fonction d’autocorrélation du signal carré obtenu par répétition de la fonction porte à tous
les instants kT’, avec T’=2T et k entier.
5) Montrer quand dans ce dernier cas, la borne inférieure de l’intégrale peut être différente de la valeur
choisie dans la question précédente.
Solution
1) La fonction possède une largeur égale à T, une amplitude égale à 1 et est centrée sur T/2.
La simplification de cette intégrale va se ramener à déterminer les bornes d’intégration, selon différents
cas, car la fonction rect va être remplacée par 1. On peut distinguer 4 cas :
- 1er cas : si T+τ<0, soit τ<-T, le produit des 2 fonctions est nul, donc la fonction d’autocorrélation
également.
- 2e cas : -T<τ<0 : l’intervalle de valeurs de τ pour lequel le produit n’est pas nul est [0, τ+T]. Sur cet
invervalle, ce produit vaut 1. On a donc :
τ+ T
C xx (τ) = ∫ 1.dt = [t ]0
τ+ T
= τ+T
t =0
- 3e cas : 0<τ<T : l’intervalle sur lequel le produit n’est pas nul est [τ, T]. Sur cet invervalle, ce produit
vaut 1. On a donc :
C xx (τ) = ∫ 1.dt = [t ]τ = T − τ
T T
t =τ
- 4e cas : τ>T :le produit des fonctions est à nouveau nul.
2) La fonction d’autocorrélation est maximale quand la coïncidence entre le signal et lui-même est
maximale. Elle traduit donc la ressemblance entre les 2 signaux, permettant de déterminer le décalage
pour lequel cette ressemblance est maximale.
3) On utilise directement la propriété selon laquelle la fonction d’autocorrélation en 0 est égale à l’énergie
du signal, soit ici T.
10
4) Pour un signal périodique, l’expression de la fonction d’autocorrélation est :
1 T
C xx (τ) = ∫ x ( t ).x ( t − τ)dt
T t =0
Ici, T représente la période du signal, égale à 2 fois la durée de la fonction porte. On prendra T’ pour ne
pas confondre avec le T désignant la durée du signal porte.
1 T'
C xx (τ) = ∫ x ( t ).x ( t − τ)dt
T ' t =0
Pour déterminer cette fonction, on peut utiliser directement les résultats du signal porte. En effet, la
fonction obtenue était comprise entre –T et +T, et nulle en dehors de cet intervalle. Ici, la même fonction
va réapparaître après une période du signal et ainsi de suite, le décalage augmentant (τ ) indéfiniment. De
même pour τ<0. La fonction d’autocorrélation est donc pédiodique, de période égale à celle du signal.
5) On peut remarquer graphiquement que si l’on avait effectué l’intégration sur l’intervalle [-T/2, T/2]
plutôt que [0,T], le résultat aurait été le même.
Exercice
Solution
3) L’énergie du signal est la valeur de sa fonction d’autocorrélation pour τ=0. On remplace donc τ par 0
A 2T
dans l’expression précédente. On obtient C xx (τ) = .
3
Exercice
Solution
Dans le cas simplifié d’une amplitude unité et d’une phase nulle, la fonction sinusoïdale est définie par :
s( t ) = sin(ω0 t )
pour une pulsation ω0.
On applique l’expression de l’autocorrélation :
1 T 1 T
C xx (τ) = ∫ x ( t ).x ( t − τ)dt = ∫ sin(ω0 t ). sin(ω0 ( t − τ))dt
T t =0 T t =0
On utilise la formule de trigonométrie :
cos(a − b) − cos(a + b)
sin(a ). sin( b) =
2
donc :
1 T 1 T
C xx (τ) = ∫
2T t = 0
cos(ω0 τ)dt −
2T ∫t =0
cos(ω0 (2 t − τ))dt
cos(ω0 τ) T 1 T
C xx (τ) =
2T ∫ 1dt −
t =0 2T ∫t =0
cos(ω0 (2 t − τ))dt
cos(ω0 τ) 1
= + [sin(ω0 (2T − τ)) − sin(−ω0 τ)]
2 2ω 0 T
cos(ω0 τ)
C xx (τ) =
2
12
Exercice : Corrélation entre un signal long et d’un signal court
1) On considère le signal long suivant, sous la forme d’une séquence {xn}, où n représente les indices des
éléments dans la séquence, commençant à 0 :
signal long : 1 0 1 2 1 2 2 0 0
Et le signal court sous la forme d’une séquence {yn} :
signal court : 0 1 2
On cherche à détecter la présence du signal court dans le signal long. Pour cela, on définit le produit de
corrélation de la manière suivante :
1 N−1
C xy (k ) = ∑ x i + k .y i
N i =0
où N est le nombre d’éléments du signal court : N=3.
2) Par interprétation de ces résultats, indiquer si la détection de la ressemblance entre les 2 signaux est
bien effectuée de cette manière.
3) Recommencer avec les versions centrées des signaux (pour chacun, la moyenne de ses éléments est
retranchée de chaque élément) :
signal long : 0 -1 0 1 0 1 1 -1 -1
signal long : -1 0 1
5) Conclure sur l’utilité de centrer les signaux pour rechercher des motifs dans un signal par corrélation,
et ré-écrire l’expression de la fonction de corrélation prenant en compte ce centrage.
Solution
2) Ces calculs ne permettent pas de détecter la ressemblance maximale, car la valeur maximale ne
correspond pas à celle-ci.
4) Ici, la valeur maximale correspond à la ressemblance maximale entre le signal court et la zone
comparée du signal long.
5) Le centrage des signaux permet donc de transformer ce calcul en un moyen de détecter la ressemblance
entre 2 signaux. On peut ré-écrire la fonction de corrélation de la façon suivante :
1 N −1
C xy (k ) = ∑ ( x i+ k − x ).( y i − y)
N i =0
où x et y représentent respectivement les moyennes des séquences {xn} et {yn}.
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Equations différentielles
Exercice
Indications
Solution
λ réel quelconque.
4) Cette solution nous permet de connaître la solution dans le cas d’un circuit RC défini par l’équation :
ds( t )
RC + s( t ) = e( t )
dt
La solution générale de l’équation sans second membre (=régime libre) est donc :
t
−
λe RC
Pour la solution générale de l’équation complète, il faut préciser e(t). Si l’on s’intéresse à la réponse
indicielle (=réponse à un échelon), l’équation est définie par :
ds( t )
RC + s( t ) = E
dt
et on va chercher une solution particulière de cette équation sous la forme s(t)=cte. On a ds(t)/dt=0, donc
cette constante est E. La solution générale de l’équation complète est donc :
t
−
s ( t ) = E + λe RC
Il reste à déterminer la constante λ, qui dépend des conditions initiales. Celles-ci sont déterminées par
des considérations électriques : si on suppose le condensateur initialement déchargé, la tension à ses
bornes est nulle. On a donc :
s(0-)=0
mais aussi, en remplaçant t par 0 dans l’expression de la sortie :
s(0+)=E+λ
En posant :
14
s(0-)=s(0+)
on obtient :
λ=-E
Donc, finalement :
t
−
s( t ) = E(1 − e RC
)
Remarque : on aurait pu considérer d’autres conditions initiales. Par exemple, avec C initialement
chargé :
s(0-)=U0.
avec toujours
s(0+)=E+λ
on a
λ= U0-E
et finalement :
t
−
s ( t ) = E + ( U 0 − E )e RC
Transformée de Laplace
Exercice
Calculer la Transformée de Laplace d’un signal carré défini par x(t)=A pour t dans [kT, kT+τ], k
entier.
Solution
On utilise la propriété ci-dessus. On calcule donc d’abord la transformée d’une période. Soit τ le
rapport cyclique du signal, la transformée d’une période est définie par :
τ
X 0 (p) = ∫ A.e −pt .dt
0
=
A
p
[
1 − e −pτ ]
La transformée du signal carré est donc :
A 1 − e − pτ
X ( p) =
p 1 − e −pT
Indications
Solution
Exercice
Solution
Exercice
Solution
Exercice
On considère un circuit RLC dont le fonctionnement est régit par l’équation différentielle suivante :
d 2 s( t ) ds( t )
2
+ 2mω0 + ω02 s( t ) = e( t )
dt dt
avec
1 R C
ω0 = et m=
LC 2 L
On supposera les conditions initiales nulles (c’est à dire le condensateur initialement déchargé), ce
qui se traduit par :
ds(0 − )
s (0 − ) = =0
dt
Déterminer sa réponse impulsionnelle, avec les valeurs numériques suivantes :
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R=1kΩ, C=100µF, L=1mH
Solution
On factorise le dénominateur :
S(p) 1
=
E(p) (p − p1 )(p − p 2 )
puis on décompose en éléments simples :
S(p) A1 A2
= +
E (p) (p − p1 ) (p − p 2 )
avec
1
A1 = et A 2 = − A1
(p1 − p 2 )
Les pôles dépendent du signe de ∆, donc de la valeur de m :
R C 100 10 −4
m= = = 50 0,01 = 50 × 0,1 = 5
2 L 2 10 −2
m>1 donc les 2 pôles sont réels, définis par :
p1 = ω0 (−m + m 2 − 1) et p 2 = ω 0 ( − m − m 2 − 1)
De même,
1 1 1
ω0 = = = −3 = 1000rad / s
LC −2
10 × 10 −4 10
donc les valeurs des pôles sont :
p1 = 1000(−5 + 24 ) ≈ 101 et p 2 = 1000(−5 − 24 ) ≈ 990
On a donc :
1 1 1
A1 = ≈ ≈ ≈ 1,12 × 10 −3 = −A 2
(p1 − p 2 ) 101 − 990 101 − 990
La résultat
S(p) 1 1
= 1,12 ×10 −3 −
E ( p) (p − 101) (p − 990)
18