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MdS2 GClim PDF
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Géotechnique II
4e année Génie Climatique
Plan du cours
Chapitre 0,1,2,3,4 - Retour sur le cours de MdS I
Chapitre 5 - Rupture des massifs semi-infinis
Chapitre 6 - Ouvrages de soutènement
Chapitre 7 - Essais in situ
Chapitre 8 - Fondations superficielles
Chapitre 9 - Fondations profondes
Travaux dirigés
Domaine d'application
La géotechnique joue un rôle essentiel dans l'acte de construire pour tous les
travaux de bâtiment, de génie civil et d'aménagements. On peut citer :
• les fondations des ouvrages : bâtiments, ponts, usines, silos...
• les ouvrages de soutènement
• la stabilité des pentes naturelles et des talus
• les terrassements : routes, autoroutes, voies ferrées...
• les V.R.D. et chaussées
• les tunnels et travaux souterrains
• les barrages et notamment digues et barrages en terre
• les ouvrages fluviaux, portuaires et maritimes
• l'hydrogéologie et la protection de l'environnement
Les sols
- supportent des ouvrages fondations superficielles, fondations profondes
niveau
d'assise
niveau
d'assise
ancrage
ancrage
niveau
d'assise
ancrage
Les sols
- supportent des ouvrages fondations superficielles, fondations profondes
- sont supportés par des ouvrages murs de soutènement, rideaux de palplanches
géotextile
mur de
soutènement
remblais
perméable
évacuation d'eau
terrain naturel
Introduction page 1
Les sols
- supportent des ouvrages fondations superficielles, fondations profondes
- sont supportés par des ouvrages murs de soutènement, rideaux de palplanches
Les sols
- supportent des ouvrages fondations superficielles, fondations profondes
- sont supportés par des ouvrages murs de soutènement, rideaux de palplanches
- sont des ouvrages remblais, digues, barrages
Enseignement de la géotechnique
Mécanique des sols I
3e année Géotechnique I Géologie
(30 h CM ; 15 h TD ; 14 h TP)
Géotechnique III
applications
10 h CM ; 10 h TD
- ouvrage
5e année Projets
- bâtiment
- projet tutoré
page 2 Introduction
Géotechnique I 2 UV (30 h CM ; 15 h TD ; 14 h TP)
Mécanique des sols I (16,25 h CM ; 15 h TD ; 14 h TP) M.Cyr
Acquérir les connaissances fondamentales concernant les
re
propriétés physiques, hydrodynamiques et mécaniques des sols
oi
at
lig
Chapitre 1 - Propriétés physiques des sols
ob
Chapitre 2 - Hydraulique souterraine
s
ur
Chapitre 3 - Tassements
co
Chapitre 4 - Résistance au cisaillement – essais de laboratoire
re
Chapitre 4 - Tectonique
oi
at
Chapitre 5 - Mesures géophysiques
lig
Chapitre 6 - Procédés de reconnaissance mécaniques
ob
Chapitre 7 - Cartographie
s
ur
co
Chapitre 8 - Génie parasismique
Chapitre 9 - Travaux souterrains et tunnels
Chapitre 10 - Carrières et gravières
Géotechnique II
Mécanique des sols II 20 h CM ; 20 h TD ; 8 h Projet
Application de la mécanique des sols au calcul
J.Lérau
Bâtiments des soutènement, fondations et ouvrages en terre
BO
et Chapitre 5 - Rupture des massifs semi-infinis
re
oi
Ouvrages Chapitre 6 - Les ouvrages de soutènement
at
lig
Chapitre 7 - Les fondations superficielles
ob
Chapitre 8 - Les fondations profondes 2 UV
s
Chapitre 9 - Stabilité des pentes ur
co
Climatique
nn
"½" UV
co
Géotechnique II
Ouvrages de référence
Mécanique des sols II
• Fondations et ouvrages en terre (3e éd.), Gérard Philipponnat, Bertrand
Hubert, Eyrolles, Paris, 1997.
• Calcul des fondations superficielles et profondes, Roger Frank, Presses de
l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées, 1999
• Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de
génie civil : fascicule n_ 62, Eyrolles, Paris, 1999
Évaluation
- examen 100%
Introduction page 3
page 4 Introduction
Mécanique des sols I
• Chapitre I
Propriétés physiques des sols
• Chapitre II
Hydraulique des sols
• Chapitre III
Déformations des sols
• Chapitre IV
Résistance au cisaillement des sols
Chapitre IV
Résistance au cisaillement des sols
Objectifs de ce chapitre
Chapitre IV
Résistance au cisaillement des sols
1- Notions élémentaires sur la rupture des sols
2- Rappels sur les contraintes - conventions
3- Cercle de Mohr-Coulomb et conséquences
4- Mesure au laboratoire des caractéristiques de rupture
5- Remarques qualitatives
résistance au cisaillement
• petites déformations
• loi de comportement linéaire
tassements
lignes de glissement
Convention de signe :
- normale rentrante
- contrainte de compression
positive
- angles positifs dans le sens
trigonométrique
• Contraintes tangentielles
τ xy = τ yx
τ yz = τ zy
τ zx = τ xz
• Contraintes principales
Trois plans privilégiés pour lesquels τ = 0
- plans principaux
- directions principales
- contraintes principales majeure, intermédiaire, mineure
σ1 > σ2 > σ3
σ1 0 0
(Σ ) = 0 σ 2 0
0 0 σ 3
• En 3D, apparition de
3 cercles délimités
par σ1, σ2 et σ3
σ
σ3 σ1
σ
σ3 −2θ σ1
τ
−2θ
2 τ xy a = τ xy
tan 2θ = a
σx − σy tan 2θ = avec
b σx − σy
b=
2
σ1 = σ x cos 2 θ1 + σ y sin2 θ1 + 2τ xy sin θ1 cos θ1
σ3 = σ x cos 2 θ3 + σ y sin 2 θ3 + 2τ xy sin θ3 cos θ3
ou τ
σ1 = centre + rayon
b σx
2θ σ
σy
σx + σ y a a
2 sin 2θ
σx τ yx
Méthode 2 diagonaliser la matrice
(Σ ) =
τ xy σ y
det (Σ ) − λ(I) = 0
r
T (M, n) = (Σ )n = σn n
r r r
Courbe intrinsèque
• Détermination expérimentale
• Cercle tangent à la courbe intrinsèque
écoulement par glissement suivant la direction qui correspond
au point de contact entre le cercle et la courbe
τ τ
τ′ = σ′ tan ϕ′ τ′ = c′ + σ′ tan ϕ′
c'
ϕ' σ σ
0 ϕ'
tan α ≤ tan ϕ′ ⇒ α ≤ ϕ′
π ϕ′
± µ = ± −
4 2
Inconvénients
• pas de maîtrise des conditions de drainage
sols pulvérulents
- drainage rapide
- contraintes appliquées → contraintes effectives
sols fins
- cisaillement rapide → contraintes totales et comportement à court terme
- cisaillement lent (µm/min) → contraintes effectives et comportement à long terme
Enceinte
• remplie d'eau mise sous pression (σ3) toutes les directions sont principales
• piston pour comprimer verticalement l'éprouvette (pression constante dans la cellule)
contrainte supplémentaire appliquée (contrainte déviatorique) σ1 = σ 3 + d
• comparateur pour la mesure des déplacements ∆l
σ3
τ
σ3
σ3 σ3 σ
σ3
d
σ1 σ3 τ
σ3 σ3+d
σ3 σ3 σ
Conditions de drainage
consolidé drainé CD
consolidé non drainé CU
non consolidé non drainé UU
non consolidé drainé UD
Drainage des échantillons lié aux deux types de comportement des sols
Après consolidation 0
σ3 = σo σ'3 = σo
∆σ
σ'1 = σo+∆σ
σo
Pendant cisaillement
(augmentation de la
contrainte axiale) ≈0
σ3 = σo σ'3 = σo
τ τ
σ σ'1 σ
σo=σ'3 σ'1 σ'1
σo = σ'1 = σ'3
rupture
τ
σ
σo=σ'3 σ'1 = σo + (σ1-σ3)rupture
τ′ = c′ + σ′ tan ϕ′
τ′ = c′ + σ′ tan ϕ′
en contraintes totales
Contrainte Pression Contrainte
Essai UU totale = interstitielle + effective
σ1 = σo
∆σ
σ1 σ'1 = σ1 - ∆u
σo
Pendant cisaillement
(augmentation de la
contrainte axiale) ∆u
σ3 = σo σ'3 = σo- ∆u
σ'1 = σo + ∆σrupture - u
∆σrupture
σo
Rupture
u
σ3 = σo σ'3 = σo - u
σ'3 σ'1 σ3 σ1 σ
σ3 = σo
- en contraintes totales
σ1 = σo + ∆σrupture = σo + (σ1 - σ3)rupture
τ
c'
σ'3 σ'1 σ3 σ1 σ
accroissement de la pression
interstitielle uo + ∆σo
τ ∆u
σ1 σ
σoA σoB
en contraintes totales
σoA σoB
σ
∆σo
en contraintes effectives
∆u
cu ϕu = 0
• Objectifs de l'essai
1- calcul de la cohésion non drainée cu en fonction du degré de consolidation
∆A Variation de cu en fonction de la
cuA contrainte de consolidation σo
σ
σ'A σ'B
Chapitre 4 – Résistance au cisaillement page 21
• Objectifs de l'essai
1- calcul de la cohésion non drainée cu en fonction du degré de consolidation
• variation de la cohésion non drainée cu en fonction de la contrainte
effective de consolidation σo = σ'c
∆c u
droite de pente tan λ =
∆σ′
λ : facteur d'augmentation de la cohésion
Ainsi cu = c uo + σ o tan λ
la connaissance de tan λ permet
de calculer cu pour différentes
valeurs de consolidation
τ
∆B
cuB
∆A
cuA
σ
σ'A σ'B
• Objectifs de l'essai
2- détermination de la courbe intrinsèque du sol
• la mesure de u permet de calculer les contraintes effectives pour
chaque essai à différentes consolidations
• on peut donc déterminer les caractéristiques de la résistance au
cisaillement à long terme (c' et ϕ')
moins long que l'essai CD
Essai A
σ
τ
totales
effectives
τ σ
Essai B
σ
UU
CU
CD
Chapitre V
Rupture des massifs semi-infinis
Objectif de ce chapitre
déterminer les forces de poussée et de
butée en fonction de la géométrie des
murs de soutènement et du massif de
sol retenu, des caractéristiques
mécaniques du sol et des déplacements
relatifs des murs par rapport au sol.
Chapitre V
Rupture des massifs semi-infinis
1- Terres au repos
2- Notion de poussée et de butée
3- Rupture des massifs semi-infinis – équilibre de
Rankine
4- Rupture des massifs limités – équilibre de
Boussinesq
5- Autre approche du problème de la poussée – le
coin de Coulomb
σ′v = γ′ z σ′h = K o γ′ z
τ’
σ′
Ko = h
σ′v 0
σ'h σ'v
σ’
σ′h σh σ′h + u
Ko = ≠ =
σ′v σ v σ′v + u
Formules empiriques
sables
K o = 1 − sin ϕ′
(formule de Jaky)
1 − sin ϕ′
sables et graviers Ko =
cos ϕ′
F1 < F
• si séplacement important
→ rupture du sol derrière l'écran
(éboulement)
formation de surfaces de glissement
Rupture correspondant à
l'équilibre de poussée F1 < F
actif → le sol agit sur l'écran
Fa < F1
cas p (passif)
F'1 > F
Fp > F'1
Poussée H = 10m
∆a = H/1000 ∆a = 1 cm
H
Butée H = 10m
∆p = H/100 ∆p = 10 cm
∆a ∆p
τ’
0
σ’
σ'h σ'h σ'v
σ'3 σ'1
τ’ π ϕ′
µ = − −
4 2
n
si ϕ' = 36o → µ = 27o
0
σ’ π ϕ π ϕ
+
π
− + ϕ′ − 4 2
2 4 2
1
σ'v
lignes de glissement
expansion latérale
τ’
0
σ’
σ'h σ'v σ'h
σ'3
σ'3
τ’
0
π
σ’
− + ϕ′
2
σ'v
lignes de glissement
direction principale
majeure
σ'h
contraction latérale
T
Ka
ϕ'
σ'
O σ'ha I σ'v J σ'hp
page 30 Chapitre 5 – Rupture des massifs semi-infinis
Poussée
1 − sin ϕ' π ϕ'
σ′v = σ′1 σ′h = σ′3 = K a ⋅ γ ⋅ z avec Ka = = tan2 −
1 + sin ϕ' 4 2
Butée
1 + sin ϕ' π ϕ'
σ′v = σ′3 σ′h = σ1′ = K p ⋅ γ ⋅ z avec Kp = = tan2 +
1 − sin ϕ' 4 2
τ' τ'
U
T
c
ϕ'
σ'
O' O σ'ha I σ'v J σ'hp
H
c′ c′
σ′v = σ′v = σ′v −
tan ϕ′ tan ϕ′
c′ c′ c′
σ′h = K a ⋅ σ′h = σ′h − ⇒ σ′h = (K a − 1) ⋅
tan ϕ′ tan ϕ′ tan ϕ′
⇒ σ′h = −2c′ ⋅ K a traction
Butée milieu fictif
(non cohérent)
milieu réel
c′ (cohérent)
σ′v =
tan ϕ′
c′
c′ σ′v = σ′v −
σ′h = K p ⋅ tan ϕ′
tan ϕ′
c′ c′
σ′h = σ′h −
tan ϕ′ ⇒ σ′h = (K p − 1) ⋅
tan ϕ′
Poussée
2c′
σ′h = K a ⋅ (γ ⋅ z + q) − 2c′ ⋅ K a
q
traction jusqu'à z c = −
γ Ka γ
zc = 4,35 m
Butée
σ′h = K p ⋅ (γ ⋅ z + q) + 2c′ ⋅ Kp
sinω ⋅ cos(α − β )
K aγ = ⋅ 1 − 2sinϕ ⋅ cos(2α − β + ω ) + sin2ϕ
sin(ω + β )
β
β = angle du massif avec
0
l'horizontal ε
α = angle de la facette (où on r T
cherche la contrainte) α
avec la verticale
β
sinβ n’
ω = asin
sinϕ
sinϕ ⋅ sin (2α − β + ω)
tanε = n
1 − sinϕ ⋅ cos(2α − β + ω ) z
Chapitre 5 – Rupture des massifs semi-infinis page 33
β
Cas particulier d'une facette verticale
T = K a ⋅ γ ⋅ h ⋅ cos β
β
cos β − cos 2 β − cos 2 ϕ'
Ka = = K aγ cos β
cos β + cos 2 β − cos 2 ϕ'
ε=β
Butée T = K pγ ⋅ γ ⋅ r
β
0
ε
T sinω ⋅ cos(α − β )
⋅ 1 + 2sinϕ ⋅ cos(2α − β - ω ) + sin2 ϕ
r
α K pγ =
sin(ω + β )
β
n’
Butée
T = K pq ⋅ q
K pγ
K pq =
cos(α - β )
Poussée T = K ac ⋅ c'
- 2cos ϕ
K = ⋅ cos(α − β ) traction
ac 1 + sin ϕ
ε = −(α − β )
Butée T = K pc ⋅ c'
2cos ϕ
K = ⋅ cos(α − β ) compression
pc 1 - sin ϕ
ε = −(α − β )
4.2.1 Hypothèses
• massif pesant, pulvérulent et sans surcharge
• massif à surface plane (angle β avec l'horizontal)
• écran rugueux → rugosité exprimé par l'angle δ
équilibre
de Rankine
équilibre de Rankine
équilibre
de Boussinesq écran
équilibre de Boussinesq
écran
évantail de Prandtl
faisceau de droites issues de l'origine
coupées par des spirales logarithmiques
Cas de la 0
poussée Ω
équilibre de Rankine
π
équilibre Ω= +β−λ
de Prandtl 2
λ : inclinaison du mur
équilibre
β : inclinaison du massif
de Rankine
4.3.3 Calcul des contraintes Kaq et Kpq sont donnés par les tables de
Kérisel et Absi en fonction de ϕ′, Ω , α et δ
Poussée T = K aq ⋅ q
ϕ' : angle de frottement interne du sol
Butée T = K pq ⋅ q α : obliquité de la surcharge q
δ : angle de frottement sol - écran
π λ : inclinaison du mur
Ω = +β−λ
2 β : inclinaison du massif
Cas particuliers
• Surcharge verticale (α = −β) sin δ
sin ωδ =
sin ϕ′
cos δ − sin ϕ′ ⋅ cos ωδ − 2 θo tan ϕ′
K aq = ⋅e
cos β + sin ϕ′ ⋅ cos ωβ sin β
sin ωβ =
sin ϕ′
2θo = (ωδ − δ ) − (ωβ − β ) − 2λ
θo : ouverture de l'évantail de Prandtl (rad)
t
en
qui suit le mur dans son
em
Coulomb
déplacement
liss
- ligne de glissement droite
eg
ed
lign
équilibre d'un prisme
à base triangulaire
"coin de Coulomb"
Chapitre VI
Murs de soutènement
Objectif de ce chapitre
- effectuer des calculs simples de poussée sur les murs de soutènement
- dimensionner des murs autostables
- prédimensionner des murs de palplanches
Pq
γ Pγ δ
c' = δ
+ + Pc
γ
ε=δ
Hypothèse : ε = δ
sinon Boussinesq
A
O
Pq = K aq ⋅ q ⋅ l
OA/2
T Pq
s'exerce au milieu de OA
ε=δ
A
page 40 Chapitre 6 – Murs de soutènement
1.4 Milieu non pesant, cohérent, non surchargé
• Application du théorème des états correspondants
application d'une pression hydrostatique H' = c'/tan ϕ' aux limites du massif
P s'exerce au milieu de OA C Pc
• Poussée à prendre en compte H'
Pc (traction), résultante de C et de P
A
Il suffit :
- de positionner le point D ; ψδ
- de déterminer la valeur φ ψ
maximale que peut prendre EF
P H
B
P
Construction
Soit AB le mur sur lequel s’applique la pression.
ψδ ψ
Il suffit de répéter les étapes 4 à 6 φ
jusqu'à l'obtention de la valeur P H
maximale de EF B
Les points F décrivent la courbe de Culmann. P
ψ δ
-P
H
B
P
P′ = K aq ⋅ q ⋅ l
K aγ
K aq =
cos(λ − β)
avec
P'
Point d'application : milieu du mur
Hi
Pq = K aq i ⋅ qi ⋅ AB = K aq i ⋅ qi ⋅
cos λ
inclinée de δi sur AB et appliquée au milieu de AB
A
λ P1
Hw
δ
C
P3
P2 Pw
H
A
λ P1
Hw
δ
C
P3
P2 Pw
H
Remarque
Cette démarche n'est applicable que si β < ϕ
Dans les sols cohérents, il arrive fréquemment
que β > ϕ pour des talus de hauteur modérée.
Il convient alors de considérer les terres au-
dessus de l'horizontale comme une surcharge.
• Actions variables
- surcharge d'exploitation q : poussée Pq
• Actions accidentelles
- peuvent s'appliquer dans certaines
configurations (chocs sur garde-
corps, actions sismiques, etc.)
• Condition à respecter :
≥ 10% de la surface
totale de la fondation
• Exemple
surcharges à considérer
→ celles qui conduisent à la situation
la plus défavorable
Façon de procéder
• Principe → détermination du diagramme des contraintes
ou semelle entièrement
comprimée
• Pratiquement
Déterminer la position de la résultante des forces (H et V) sur la semelle
e : position de la résultante
M/ o
e= M/o : moment résultant de toutes les forces par
N rapport au point central de la semelle
N : résultante des forces verticales
h α 0
0
e N d e
e cos α = =
R e
N
M/ o = R ⋅ d = ⋅ e cos α = N ⋅ e
cos α
M/ o
e= N1
N
T
N3
Pratiquement, on calcule M par
décomposition en figures simples 0
N2
N
B 1 B
− e = B′ B′ = 3 − e
2 3 2
B'/3 e B′
on doit avoir ≥ 10%
B' B
N
• si N passe par 0
N
N
e σ=
σ N' B
seule répartition de
N contraintes possible
B/3
e
N σmax + σmin
N= ⋅B (1)
2
N' σmin
σmax ΣM / o (σmax − σmin ) ⋅ B ⋅ B − B = N ⋅ e (2)
2 2 3
2N
de (1) σmax = ⋅ σmin
B
N B
2
2N B
2
dans (2) − σmin − σmin ⋅ = N⋅ e − σmin ⋅ = N⋅ e
B 2×6 B 6
d'où N 6e
σmin = 1 −
B B
N 6e
σmax = 1 +
B B
B 1 B
− e = B′ B′ = 3 − e
B'/3 e
2 3 2
B'
q′ref ≤ q′adm
q'ref : contrainte conventionnelle de référence (dépend du chargement et de la
géométrie de la semelle)
- due à l'effort normal (résultante verticale excentrée) qui s'applique sur la semelle
- plus élevée qu'une contrainte moyenne
- peut être calculée de deux façons
3 3 2N 3 2N N
q′ref = q′max = = ⋅ =
4 4 B′ 4 B B − 2e
3 − e
2
Contrainte de référence (suite)
• Méthode de Meyerhof
considérer comme contrainte de référence la contrainte verticale
moyenne sur une plus petite que B, soit une largeur équivalente Be
B e = B − 2e N
N
d'où q′ref =
B − 2e
N
q′ref =
(B − 2e )(L − 2e′)
q′adm =
1
(q′u − q′o ) ⋅ iδβ + q′o
γq
• Conditions à respecter :
• Rupture circulaire
Sol
pulvérulent
Surface de
rupture possible
Argile
Rocher
2. rideaux ancrés
- stabilité en partie assurée par les
réactions sur la fiche
- le reste est assuré par un ou plusieurs
tirants d'ancrage préalablement
enterrés dans le sol
2. Calcul élasto-plastique
- utilisation d'une loi
rhéologique élasto-plastique
reliant la déformation de
l'écran en chaque point et la
contrainte appliquée par le
sol sur l'écran
- étude d'ouvrages complexes
- méthode utilisée par la plupart
des logiciels de calcul
(RIDO, DENEBOLA, K-
REA…)
Contraintes effectives
→ C = B − P1 − P2
Rideaux de palplanches
• Module de résistance W caractéristique essentielle des
différents types de palplanches
I M I : moment d'inertie de la palplanche
W= ≥ max
v σ′a v : distance maximale à la fibre neutre
σ'a : contrainte admissible dans l'acier
Parois moulées
5.2.7 Remarques
double intégration de l'équation
• Déformation de l'écran
des moments → déformée
problème hyperstatique
• Résolution du problème (1ere approximation)
- détermination du diagramme de pression des
terres comme pour le rideau simplement encastré
(sans tenir compte de l'effort T dans le tirant)
- hypothèse : le point I de pression nulle est
également un point de moment nul
(méthode de Blum modifiée)
système isostatique
L'expérience montre que le point de moment nul est
effectivement voisin du point de contrainte résultante nulle.
• Tirants d'ancrage
- plaques d'ancrage positionnées de manière que la
butée mobilisable le long de AB puisse absorber
l'effort T avec un coefficient de sécurité correct
sans interférer avec le coin de poussée
- prédimensionnement des tirants passifs ou
précontraints
règlement Tirants d'ancrage –
Recommandations TA 95
définition de la longueur libre et
de la longueur de scellement
• Stabilité d'ensemble
- dans les terrains médiocres, vérification de la stabilité de l'ensemble de
l'ouvrage (rupture circulaire
Chapitre VII
Essais in situ – résistance au cisaillement
Objectifs de ce chapitre
• Apprendre à connaître les principales techniques de mesure in situ
des caractéristiques mécaniques des sols
2. Pénétromètre 3. Pénétromètre
1. Pressiomètre 4. Autres essais
statique dynamique
2. Pénétromètre 3. Pénétromètre
1. Pressiomètre 4. Autres essais
statique dynamique
• cellules de garde
- aux deux extrémités de la cellule de mesure
- remplies de gaz
- assurer une répartition uniforme des
contraintes et des déformations
provoquées par la cellule de mesure
CPV
- à la surface du sol
- sollicitation de la sonde
- réalisation des mesures
15 sec
30 sec après la fin de chaque
60 sec mise en pression temps
volumétrique
déformation
- hauteur piézométrique
- inertie de la sonde
- variations de volume parasites (tubulures, CPV)
B
VB
A
VA pression
pA pB
B
VB
A
VA pression
pA pB
V + VB pB − p A ∆p
EM = 2 (1 + ν ) ⋅ Vo + A ⋅ =K⋅
2 VB − VA ∆V
Vo : volume de la cellule centrale au repos (593 cm3 pour une cellule de 58 mm)
pB, VB à l'extrémité
pression et volume de la phase pseudo-élastique
pA, VA à l'origine
B
VB
A
VA pression
pA pB
B
VB
A
VA pression
pA pB
déformation différée
Vpi (60) - Vpi (30)
pression
pression de
fluage
• déformations
- très grandes
- tendent vers l'infini pour une valeur asymptotique de p
pression limite pl
pression correspondant au doublement de volume
de la sonde par rapport à son volume initial
utilisée pour le calcul de stabilité des fondations
C
B
VB
A
VA pression
pA pB
1.4 Présentation et
interprétation
des résultats
• Résultats présentés en
fonction de la profondeur et
sous forme de tableau
synoptique
- valeur de EM et de pl
- nature des terrains traversés
- mode et outil de forage
- vitesse d'avancement de
l'outil ou la courbe de
battage
- venues d'eau
- altitude en cote NGF
(nivellement général de
la France)
- Sonde BX
diamètre 58 mm
longueur cellule de mesure 205 mm
longueur totale de la partie active 425 mm
- Sonde AX
diamètre 44 mm
longueur cellule de mesure 360 mm
longueur totale de la partie active 665 mm
Matériel de forage
tarière à main (sols mous)
NF P 94-110
2. Pénétromètre 3. Pénétromètre
1. Pressiomètre 4. Autres essais
statique dynamique
Mesures simultanées
par un procédé mécanique, électrique ou hydraulique
Qc
qc = Qc : réaction du sol sur le cône
Ac Ac : section droite de la base du cône
Mesures (suite)
• effort opposé à l’enfoncement de l’ensemble pointe et tiges
Qt effort total
effort de pointe + effort de frottement latéral
• Résultats de l'essai
profil pénétrométrique
graphiques donnant qc, Qt (et fs )
en fonction de z
• mesure de Qc
→ réaction du sol sur l'extrémité
conique de la pointe
tige
tube
Andina
câble électrique
butée du peson
peson
2. Pénétromètre 3. Pénétromètre
1. Pressiomètre 4. Autres essais
statique dynamique
4.1 Scissomètre
• norme française NF P 94-112
• appareil de mesure en
place de la cohésion
des sols fins
(argiles molles, limons et vases)
Moment de
torsion T (N.m)
τ = cu
2. Pénétromètre 3. Pénétromètre
1. Pressiomètre 4. Autres essais
statique dynamique
δp
K=
δs
où la charge δ p est égale à 60
kPa et δ s est le déplacement
moyen des comparateurs entre
les deux paliers de chargement
Chapitre VIII
Fondations superficielles
Objectif de ce chapitre
• Justifier une fondation superficielle et déterminer son tassement
niveau
d'assise
niveau
d'assise
ancrage
ancrage
niveau
d'assise
ancrage
• Radiers et dallages
grandes dimensions
Description d'une
fondation superficielle
D/B < 6
D<3m
Classification des
fondations d’après :
Fascicule 62 titre V Hauteur d'encastrement équivalente
Règles techniques de conception et de calcul des
fondations des ouvrages de génie civil De/B < 1,5
• Comportement à la rupture
• Sont distingués :
- les états limites ultimes (ELU) au-delà desquels il y a risque de rupture ;
- les états limites de service (ELS) au-delà desquels l’ouvrage ne serait plus
susceptible de remplir sa fonction (par exemple déformations excessives).
• Méthodes
- à partir d'essais de laboratoire
- à partir d'essais in situ
terme de
- action de la cohésion cohésion
entraîne une résistance Qc
Qu = Q γ + Qq + Qc
• Formule générale
terme de terme de terme de
surface profondeur cohésion
π
• L'angle au sommet C est − ϕ = 2µ
2 n
→ angle des plans de rupture
π ϕ π ϕ
− +
4 2 4 2
• Ce coin ABC refoule le sol selon un 1
phénomène de butée le long des
écrans AB et BC
B2 π ϕ
- le poids W du coin ABC W = γ 2 ⋅ ⋅ tan +
4
4 2
B/2
π ϕ
+
4 2
H
B
⋅H B B π ϕ
2⋅ 2 = ⋅ tan +
2 2 2 4 2
- les deux composantes verticales des
réactions de butée R sur AC et BC
π ϕ
R vertical total = 2R ⋅ cos −
4 2
π ϕ
• L'équilibre des forces verticales Q γ + W = 2R cos −
4 2
π ϕ
cos −
1 1 4 2 π ϕ
q γ = ⋅ γ 2 ⋅ B ⋅ Nγ avec Nγ = ⋅ K p − tan +
2 2 2 π ϕ 4 2
cos +
4 2
T = K pq ⋅ q
ϕ' : angle de frottement interne du sol
avec δ : angle de frottement sol - écran
λ : inclinaison du mur
cos δ + sin ϕ′ ⋅ cos ωδ 2 θo tan ϕ′
Kpq = ⋅e ωδ − δ
1 − sin ϕ′ θo = − −λ
2
q = qo + γ1D sin δ
sin ωδ =
sin ϕ′
action, dans le plan de la fondation, de
la surcharge qo et du poids des terres
π ϕ′
= tan2 + ⋅ e π tan ϕ′
4 2
π ϕ′ π tan ϕ′
qq = (qo + γ1D ) ⋅ Nq avec Nq (ϕ′) = tan2 + ⋅e
4 2
qc = c′ ⋅ Nc avec
Le terme de cohésion qc ne dépend que de :
Nq − 1
Nc (ϕ′) =
c' : cohésion du sol
tan ϕ′ Nc : coefficient sans dimension qui ne dépend que de ϕ'
- DTU
- Eurocode 7
1 H
ic = 1 + 1 − c u
2 A′
H iq Nq − 1
iq = i γ = 1 − ic =
V + A′ c′ cot ϕ′ Nq − 1
• Méthode de Meyerhof
N
remplacer les dimensions réelles B et
L de la semelle par des dimensions
réduites équivalentes Be et Le
Be = B − 2e
L e = L − 2e
d'où Q u = quBeL e
q′ref ≤
1
(q′u − q′o ) + q′o
γq
q'ref : contrainte conventionnelle de référence
q'u : contrainte de rupture du sol
q'o : contrainte effective verticale dans le sol au niveau de la base de la
fondation, après remblaiement (niveau après travaux), en faisant
abstraction de la fondation
γq : coefficient de sécurité ELU → 2
ELS → 3
• Condition à respecter :
• Conditions à respecter :
q′ref ≤
1
(q′u − q′o ) ⋅ iδβ + q′o
γq
q'ref : contrainte conventionnelle de référence
q'u : contrainte de rupture du sol sous charge verticale centrée
q'o : contrainte effective verticale dans le sol au niveau de la base de la
fondation, après remblaiement (niveau après travaux), en faisant
abstraction de la fondation
γq : coefficient de sécurité ELU → 2
ELS → 3
iδβ : coefficient minorateur tenant compte de l'inclinaison de la charge et de
la géométrie du sol de fondation (sol en pente ou crête de talus)
δ
2
iδβ = Φ1 (δ ) = 1 − coefficient de Meyerhof
90
Voir l'abaque page suivante
- Sols frottants (sables, graves)
2
δ
2
D
δ D
+ max 1 − , 0 ⋅ e B
− e − e
iδβ = Φ 2 (δ ) = 1 − ⋅ 1 − e B
90 45
D
1 ∗
De =
ple∗ ∫ p (z) ⋅ dz
d
l
ple∗ = pl∗ ( ze )
2
avec z e = D + B
3
terrain sous fondation constitué, jusqu'à une profondeur d'au moins 1,5 B, de
sols de natures différentes et de résistances mécaniques différentes (mais du
même ordre de grandeur)
1 − ν2
so = q ⋅ ⋅ B ⋅ Cf
E
q : contrainte moyenne répartie sur la semelle
B : largeur ou diamètre de la semelle
E : module d'Young déterminé par un essai de compression ou triaxial sans
drainage
ν : coefficient de Poisson (0,5 car la déformation se fait à volume constant)
cc σ′ + ∆σ′
∆hi = hi ⋅ ⋅ log v 0
1 + e0 σ′
p
σ'vo : contrainte verticale effective initiale des terres au niveau
médian de la couche hi
σ'p : contrainte de préconsolidation (essai oedométrique)
cc : indice de compression de la couche hi (essai oedométrique)
∆σ' : surcharge provoquant le tassement (§4.1.1)
• Skempton et Bjerrum :
coefficient qui
tient compte des
déformations
horizontales
µ s1
(Annexe F.2.3.1)
EM : module pressiométrique
Terrain homogène
q' : contrainte effective moyenne appliquée
au sol par la fondation
α
sc = (q′ − σ′vo ) ⋅ λ c ⋅ B σ'vo : contrainte verticale effective avant
travaux, au niveau de la future fondation
9 EM
Bo : largeur de référence (0,60 m)
α B : largeur de la fondation
sd =
2
(q′ − σ′vo ) ⋅ Bo ⋅ λ d ⋅ B α : coefficient rhéologique (nature du sol)
9 EM Bo λc et λd : coefficients de forme, dépendant du
rapport L/B
Ec EM = Ec = E1 1ere couche
4,0 1 1 1
Ed = + +
Ed E1 0,85 E2 E3,5
1 1
+ +
2,5 E6,8 2,5 E9,16
Ei,j : moyenne harmonique des modules
mesurés dans les tranches i à j
exemple pour les couches 3,4, et 5
3,0 1 1 1
= + +
E 3, 5 E 3 E 4 E 5
Remarques
• Si les valeurs de E9 à E16 ne sont pas connues, mais considérées
supérieures aux valeurs susjacentes, Ed se calcule comme suit :
3,6 1 1 1 1
= + + +
Ed E1 0,85E 2 E3,5 2,5 E6,8
3,2 1 1 1
= + +
Ed E1 0,85E 2 E3,5
précédentes
α
α
sc = (q′ − σ′vo ) ⋅ λ c ⋅ B sd =
2
(q′ − σ′vo ) ⋅ Bo ⋅ λ d ⋅ B
9 EM 9 EM Bo
Chapitre IX
Fondations profondes
Objectif de ce chapitre
• Calculer la charge d'un pieu
Fondation dans un :
• monocouche lorsque le pieu est fiché
dans un milieu homogène
• multicouche lorsque le pieu traverse au
moins 2 couches de
caractéristiques différentes
multicouche vrai
épaisseur et poids volumique des couches supérieures à la couche
d'ancrage sont tels que la contrainte verticale effective σ'v est
supérieure ou égale à 100 kPa
Q u = Q pu + Q su
charge limite de frottement
frottement entre fût du pieu et sol
charge limite de pointe
poinçonnement du sol sous la base du pieu
2- Notions théoriques
Pieu soumis à une charge verticale
2.1 Formule générale - charge limite d'un pieu isolé
2.2 Comportement d'un pieu soumis à une charge verticale
2.2.1 Résistance limite de pointe
2.2.2 Mobilisation du frottement latéral
2.2.3 Mobilisation progressive de la résistance du sol
Q u = Q pu + Q su
charge limite de frottement
frottement entre fût du pieu et sol
charge limite de pointe
poinçonnement du sol sous la base du pieu
• Essais au pressiomètre
- Méthode la plus utilisée en France (essais réalisables sur tous les terrains)
- Méthode validée par de nombreux essais de chargement de pieus réels
• Essais au pénétromètre statique
- Essais bien adaptés
- Mais son utilisation est limitée aux pieux fichés dans des sols suffisamment
meubles pour que les essais puissent être poursuivis au-delà de la pointe du
pieu.
Nq max − 1
Nq max = 103,04 tan ϕ Nc max =
tan ϕ
Influence de la compressibilité
sur la résistance de pointe
• dans un monocouche Dc = 6B ≥ 3m
définition de la fondation profonde
P : périmètre du pieu
Q su = ρ s ⋅ P ⋅ ∑ qsi ⋅ e i
ei : épaisseur de la couche i
(ei = h pour la couche d'ancrage)
qsi : frottement latéral unitaire de la couche i
n : nombre de couches traversées par le pieu
Charge nominale Qn
• obtenue en affectant un coefficient de sécurité au terme de pointe et au
terme de frottement latéral (D.T.U 13.2)
ELS ELU
Résistance de pointe 0,33 0,5
Frottement latéral 0,5 0,75
4.1 Justifications
4.1.1 États limites de mobilisation locale du sol (texte C.4.1.1)
4.1.2 Charges limites d'un élément de fondation (annexe C.2.2)
4.1.3 Charges de fluage d'un élément de fondation (annexe C.2.3)
4.1.4 Effort limite mobilisable sous la pointe (annexe C.2.4)
4.1.5 Effort limite mobilisable par frottement latéral (annexe C.2.5)
4.1 Justifications
• Fascicule 62 titre V
4.1.1 États limites de mobilisation locale du sol (texte C.4.1.1)
• uniquement les contraintes mobilisées dans le sol sous l'effet d'un
déplacement axial des éléments de fondation
* − Q tc et − Q tc
1,10 1,40
Q c = 0,5 Q pu + 0,7 Q su
Q tc = 0,7 Q su
Q pu = A ⋅ qu A : section de la pointe
qu : contrainte de rupture relative au terme de pointe
h
P : périmètre de l'élément de fondation
Q su = P ⋅ ∫ qs ( z ) ⋅ dz qu : frottement latéral unitaire limite à la cote z
0
5.1 Justifications
5.1.1 États limites de mobilisation locale du sol (texte C.4.1.1)
5.1.2 Charges limites d'un élément de fondation (annexe C.2.2)
5.1.3 Charges de fluage d'un élément de fondation (annexe C.2.3)
5.1.4 Effort limite mobilisable sous la pointe (annexe C.2.4)
5.1.5 Effort limite mobilisable par frottement latéral (annexe C.2.5)
D + 3a
1
qce =
b + 3a ∫q
D −b
cc ( z ) ⋅ dz
tassement (mm)
3 des pieux de la fondation
- pieu 25 : ancrage de 2B
dans la marne 26
300
- pieux 26 et 27 : ancrage
dans l'argile 27
entraînés vers le bas par les efforts
résultant du frottement négatif No du pieu 25 26 27
Longueur (m) 19,80 17,95 17,50
Tassement 3 ans (mm) 22 280 300
tassements d'une trentaine de cm
tassements différentiels
f n ( z ) = K ⋅ σ′v ( z ) ⋅ tan δ
[ (
Fn = P 0,5 γ 0 ⋅ H02 ⋅ K 0 ⋅ tan δ 0 + γ 0 ⋅ H0 ⋅ H1′ + 0,5 γ1 ⋅ H1′ 2 ⋅ K1 ⋅ tan δ1 ) ]
remblai sur la partie H0 remblai et couche d'argile sur la partie H'1
Remarque
Si le sol est sous la nappe, il faut
utiliser les conditions déjaugées
• Valeurs de K · tan δ
Cas particuliers
- pieux battus ou chemisés enduits de bitume (sols fins) K · tan δ = 0,02
- cake annulaire de bentonite K · tan δ = 0,05