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Physique - Chimie 4e

Livret de cours

Rédaction :
Jean Jandaly

Relecture :
Mickaël Jue

Coordination :
Annie Deshayes

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
Sommaire

La chimie

‹
‹Séquence 1

L’air qui nous entoure

‹
‹Séquence 2

La pression des gaz

‹
‹Séquence 3

La combustion du carbone

‹
‹Séquence 4

La combustion du méthane
La combustion du butane

‹
‹Séquence 5

Les dangers des combustions

L’électricité

‹
‹Séquence 6

La tension électrique

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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par
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Sommaire

‹
‹Séquence 7

L’intensité électrique

‹
‹Séquence 8

La résistance électrique

La lumière

‹
‹Séquence 9

Les lentilles

‹
‹Séquence 10

La lumière

‹
‹Séquence 11

La couleur des objets

‹
‹Séquence 12

Révisions

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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par
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tion, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours ou d’une œuvre
intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
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CONSEILS
Organisation du travail

A Découpage et organisation du travail


Le cours est composé de 12 séquences correspondant chacune à 2 semaines et demie de travail.
Le programme est organisé en trois grandes parties :
• Première partie : la chimie
Cette première partie sera étudiée dans les séquences 1 à 5
• Seconde partie : l’électricité
Cette partie du programme sera étudiée dans les séquences numérotées de 6 à 8.
• Troisième partie : la lumière
Cette troisième partie fera l’objet des séquences 9, 10, 11 et 12.
Chaque semaine, tu devras étudier deux séances de ce cours conformément à ton emploi du
temps.
Nous te conseillons de travailler chacune des activités proposées avec beaucoup de sérieux et
d’attention car elles sont des modèles pour les exercices des devoirs. Le mieux, est d’utiliser un
crayon à papier pour répondre aux activités directement dans le livret, et de recopier ensuite
les réponses au propre, une fois que tu as vérifié tes réponses sur le livret de corrigés.
En fin de séance, tu dois connaître par cœur les paragraphes intitulés « Je retiens » ; en effet,
ces paragraphes contiennent les connaissances indispensables à la réussite des devoirs.

B Les documents
Tu disposes, pour l’instant, des livrets de cours et de corrigés du groupe 1 comportant
6 séquences.
Comme le livret de cours :
• te propose des activités à réaliser puis à corriger (voir le livret de corrigés) ;
• attire ton attention sur les connaissances à retenir (paragraphes intitulés « Je retiens »);
• te permet de t’entraîner avec des exercices pour t’aider à préparer les devoirs que tu devras
envoyer régulièrement au Cned.
Tu dois avoir à ta disposition le petit matériel suivant : stylos bleu, rouge, noir, vert, règle,
crayon à papier, gomme, crayons de couleurs, papier de brouillon, ...
Les vidéogrammes :
• te permettent de visualiser une expérience. Chaque séquence de cours est illustrée par une
vidéo repérée par un pictogramme.
Si tu peux disposer d’un ordinateur ayant accès à Internet, tu pourras visualiser ces vidéos
sur le site du Cned www.campus-electronique.fr ; tu auras besoin de t’inscrire dans le site
de ta classe (mot de passe). Il te faudra télécharger gratuitement le logiciel « Real Player »
en suivant les indications proposées.
Ceux qui ne peuvent disposer de l’outil informatique peuvent se contenter des images
illustrant ce cours.
Le livret de corrigés :
• te sert à vérifier tes réponses ;
• ou à compléter tes réponses.

 — © Cned, Physique - Chimie 4e


Le livret des devoirs :
• comporte 3 devoirs que tu devras réaliser et envoyer au Cned. Le devoir 2 est à faire quand
tu as terminé les 4 séances de cours des séquences 1 et 2 c’est-à-dire au cours de la
5e semaine de « classe », en deux fois 45 min conformément à l’emploi du temps.

C Matériel pour réaliser les expériences


Ce matériel est donné à titre indicatif, il n’est pas obligatoire. Si tu ne peux te le procurer, tu
peux étudier le cours en utilisant les documents, schémas et photos du cours.
Pour les séquences 6 à 8 :
trois piles de 4,5 V,
d’autres modèles de piles,
quatre lampes de tension nominale 3 volts ou 3,5 volts sur support,
un petit moteur de jouet si possible,
un interrupteur,
huit fils de connexion,
deux pinces crocodiles si possible,
quelques brins de laine de fer,
un multimètre si possible (ne pas acheter cet appareil ; il est préférable de l’emprunter à
quelqu’un qui pourra t’aider à l’utiliser, sinon contente-toi d’étudier le cours).
Pour les séquences 9 et 10 :
Une lampe de poche et des protège-cahiers transparents de couleurs différentes (rouge, vert,
bleu par exemple).
Tu pourras obtenir certains de ces matériels auprès des sociétés suivantes par correspondance,
si tu ne trouves pas dans les commerces proches de chez toi.
JEULIN PIERRON
BP 1900 2 rue Gutenberg – BP 80609
27019 EVREUX CEDEX 57206 SARREGUEMINES CEDEX
TEL 02 32 29 40 00 TEL 03 87 95 74 77

Nous te souhaitons beaucoup de courage et de réussite pour cette année de 4e.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 


Sommaire

Séquence 1
L’air qui nous entoure

Séance 1 L’atmosphère terrestre

Séance 2 L’air est constitué de molécules

Séance 3 L’air est-il pesant ?

Séance 4 Je fais le point sur la séquence 1

 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 1

Séance 1
L’atmosphère terrestre

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, tu vas découvrir de quoi est composée l’atmosphère qui entoure la Terre.
Tu verras que l’atmosphère, ce n’est pas uniquement de l’air. Et tu apprendras que l’air lui-
même est un mélange.

B Je découvre

Étude de document

Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

L’atmosphère terrestre

Notre planète, la Terre, est entourée


d’une couche « essentiellement gazeuse » :
l’atmosphère.
On dit que l’atmosphère est « essentiellement
gazeuse » parce que son principal
constituant est un gaz, l’air, mais qu’elle
contient aussi des matières non gazeuses
comme par exemple les nuages (fig. 1),
faits de petits cristaux de glace (eau à
l’état solide) et de gouttelettes (eau à l’état
liquide). Et nous verrons un peu plus loin
qu’il y a également, en suspension dans
l’atmosphère, bien d’autres choses moins
Fig. 1
visibles que les nuages...

Plus on s’éloigne de la surface de la Terre, plus l’atmosphère devient « raréfiée » : autrement


dit, il y en a de moins en moins. Dès 6 ou 7 kilomètres d’altitude, la plupart des alpinistes
doivent s’aider de bouteilles pour respirer car il n’y a plus assez d’atmosphère. Et bien sûr
l’intérieur des avions, qui peuvent voler à plus de 10 kilomètres d’altitude, est alimenté en air
pour recréer une atmosphère respirable.

Comme 99 % de la masse totale de l’atmosphère sont contenus dans les 30 premiers


kilomètres d’altitude, on dit souvent, pour simplifier, que « l’épaisseur de l’atmosphère est de
30 kilomètres environ »... Mais il ne faut quand même pas oublier les 1 % restant (étalés sur
plusieurs dizaines de kilomètres).

Évidemment, 30 kilomètres, cela peut sembler beaucoup. Mais rapporté au diamètre de la


Terre, soit 12 800 kilomètres, c’est finalement bien peu. Si l’on ramenait la Terre à la taille
d’un ballon de football, l’atmosphère ne serait pas plus épaisse qu’une feuille de papier !

© Cned, Physique - Chimie 4e — 


Séquence 1 — séance 1

Entrons maintenant dans le détail. De quoi l’atmosphère est-elle constituée ? Et bien,


on peut distinguer les constituants selon leur état physique (solide, liquide ou gazeux) et
résumer les choses ainsi :

L’atmosphère est constituée :

- d’un gaz appelé « l’air »,

- de particules liquides et solides en suspension dans l’air.

Commençons par l’air. L’air est en réalité


un mélange de plusieurs gaz. Les deux
principaux sont le diazote (à lui seul
presque 80 % de l’air) et le dioxygène
(environ 20 %). Les autres gaz (quelques %
en tout) sont : la vapeur d’eau, l’argon, le
dioxyde de carbone, les oxydes d’azote et
les oxydes de soufre (gaz polluants produits
notamment par les moteurs des véhicules et
les activités industrielles)... et bien d’autres
encore, en quantités très faibles.
La composition de l’air est résumée sur la
Fig. 2 figure 2.

Venons-en maintenant aux particules en


suspension. Il y a d’abord celles que l’on
trouve dans les nuages, on l’a déjà dit : les
cristaux de glace et les gouttelettes d’eau.
Mais il y a aussi, un peu partout dans
l’atmosphère, de minuscules grains de terre
ou de sable arrachés par le vent, ainsi que des
gouttelettes d’eau salée ou des cristaux de sel
provenant de la mer ; il y a aussi des cendres
volcaniques, des pollens de plantes, diverses
fibres végétales, des grains de suie (provenant
des moteurs et des activités industrielles), des
poussières et des fumées diverses (fig. 3).
Les fumées sont constituées de particules
solides de très petite taille en suspension
dans l’air. On trouve aussi des bactéries et
des virus dans l’air. Fig. 3

Pour conclure, de tous les constituants de l’atmosphère, quel est le plus important ? C’est
sans aucun doute le dioxygène (appelé couramment « oxygène »). En effet, ce gaz est
vital, c’est-à-dire indispensable à la vie de très nombreux organismes... à commencer par
l’Homme ! Quel est donc son rôle ? Et bien, lors de la respiration, le dioxygène passe dans le
sang et circule dans tout notre corps. Là, il participe à des réactions chimiques qui libèrent
des substances et de l’énergie indispensables au fonctionnement de nos organes.

 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 1

Exercice 1 - Questions sur le texte

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction dans le livret de
corrigés.

1- Quelle est, en simplifiant, l’épaisseur de la couche d’atmosphère qui entoure la Terre ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

2- Quels sont les deux principaux gaz qui constituent l’air ? Donne les noms et les
pourcentages.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

3- Cite au moins trois sortes de particules que l’on trouve en suspension dans l’atmosphère.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

4- De quoi est constituée une fumée ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

5- Quel est, de tous les constituants de l’atmosphère, celui qui est vital ? Quel est son rôle
précis ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

j e retiens
• L’air est un mélange de plusieurs gaz.
• Les deux principaux gaz qui composent l’air sont le dioxygène (environ 20 %) et le
diazote (environ 80 %).
• Le dioxygène est nécessaire à la vie de nombreux organismes, et de l’Homme en
particulier.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 


Séquence 1 — séance 1

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 2 – Oui ou Non


Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
L’atmosphère est-ce de l’air et rien que de l’air ? ® ®
L’atmosphère est-ce de l’air et des particules solides ou liquides en
® ®
suspension ?
L’air est-il un mélange de plusieurs gaz ? ® ®
Le principal constituant de l’air, en pourcentage, est-il le dioxygène ? ® ®
Le diazote représente-t-il à lui seul près de 80 % de l’air ? ® ®
Le dioxyde de carbone représente-t-il plus de 10 % de l’air ? ® ®

Exercice 3
Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
Le scientifique britannique Robert Boyle réalise au XVIIIe siècle l’expérience suivante : il place
un oiseau sous une cloche et s’aperçoit que l’oiseau meurt au bout d’un certain temps.
1- Au début de l’expérience, quels étaient les deux gaz en présence sous
la cloche ? air
…………………………………………………………………………………………
2- Explique pourquoi l’oiseau meurt. Justifie ta réponse en utilisant la
conjonction « DONC ».
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………….

D J’approfondis

Exercice 4 – Recherche documentaire


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Recherche dans un dictionnaire ou une encyclopédie le pourcentage de dioxyde de
carbone dans l’air. Que penses-tu de cette valeur ?
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......
2- On dit que le dioxyde de carbone est un « gaz à effet de serre ». Recherche, sur Internet
par exemple ou une encyclopédie, la signification de cette expression.
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......
3- L’atmosphère contient une petite quantité d’un gaz nommé « ozone ». Recherche dans
une encyclopédie le rôle important que joue ce gaz.
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......

10 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 1

Séance 2
L’air est constitué de molécules

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, tu vas découvrir que l’air est constitué de particules extrêmement petites :
les molécules.

B Je découvre

Étude de document

Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

L’air est constitué de molécules

L’air est constitué, on l’a vu dans la séance précédente, d’un mélange de plusieurs gaz.

Dans la suite du cours nous nous limiterons aux deux principaux : le diazote (environ 80 %)
et le dioxygène (environ 20 %). Nous négligerons donc les autres gaz.

S’il existait un microscope capable de photographier l’air avec un grossissement de


100 millions de fois, on pourrait voir qu’il est constitué de particules extraordinairement
petites, mille fois plus petites que les bactéries ou les virus : les molécules.

En réalité, un tel microscope n’existe pas, et personne n’a jamais vu de molécules d’air. Mais
les physiciens et les chimistes ont accumulé tellement de connaissances sur elles qu’il est
possible d’en donner une très bonne description.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 11


Séquence 1 — séance 2

La figure 4 représente schématiquement un ballon contenant de l’air. On a représenté les


molécules de dioxygène et de diazote qui constituent l’air.

Ce schéma nécessite plusieurs


commentaires :
- Les molécules sont représentées en
fausses couleurs : celles de diazote en
bleu, celles de dioxygène en rouge. Ce
sont les couleurs symboliques utilisées
par les chimistes.
- Sur 10 molécules dessinées, il y a 8
molécules de diazote et 2 de
dioxygène : on retrouve les
pourcentages que nous avons appris
(80 % et 20 %).
- Entre les molécules, il n’y a rien : c’est
le vide.
- Les molécules ne sont pas
immobiles : elles se déplacent
continuellement (c’est ce que signifient
Fig. 4 les petits traits sur le schéma), et
rebondissent les unes sur les autres, ou
sur les objets qu’elles rencontrent.

Maintenant, nous allons faire un gros plan sur


la molécule de dioxygène.
La figure 5 représente schématiquement une
molécule de dioxygène : on voit que c’est un
assemblage de deux sphères.
Chacune de ces sphères est un atome
d’oxygène. En chimie, la couleur symbolique de
cet atome est le rouge.
La molécule de dioxygène est nommée ainsi car
le préfixe di- veut dire deux (il y a deux atomes
d’oxygène assemblés).
En abrégé, un atome d’oxygène s’écrit par la
lettre O. On dit que le symbole de l’atome
d’oxygène est la lettre O.
Et comme la molécule est faite de deux atomes
d’oxygène, on l’écrit en abrégé O2. On dit que Fig. 5
la formule de la molécule de dioxygène est O2.

Il faut faire bien attention à la façon d’écrire la formule : la lettre O est écrite en majuscule,
et le chiffre 2 est écrit à droite et en bas de la lettre O (en indice).

12 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 1

Exercice 5 - Questions sur le texte


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Quelle est la taille des molécules ? (réponds en donnant une comparaison avec les
bactéries).
……………………………………………………………………………………………………………….......
2- Peut-on voir les molécules des gaz qui constituent l’air ?
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......
3- Qu’y a-t-il entre les molécules des gaz qui constituent l’air ?
……………………………………………………………………………………………………………….......
4- Les molécules des gaz qui constituent l’air sont-elles immobiles ?
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......
5- Justifie le nom de la molécule de « dioxygène ».
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......
6- Quel est le symbole d’un atome d’oxygène ? ....................................................................
7- Quelle est la formule chimique d’une molécule de dioxygène ? .........................................

C J’apprends et je réfléchis
Définition : En chimie, on appelle « corps pur » une substance qui n’est faite que d’une seule
sorte de molécules.
Conséquence : L’air n’est pas un « corps pur » puisqu’il est constitué de deux sortes de
molécules : celles de diazote et celles de dioxygène. On dit que l’air est un « mélange ».
Remarque importante : L’expression « corps pur » en chimie a un sens bien particulier,
différent de celui que l’on donne habituellement à l’adjectif « pur ». Ainsi l’air, même
parfaitement purifié (débarrassé de toutes ses poussières et autres polluants) ne sera jamais
un corps pur puisqu’il est fait de plusieurs sortes de molécules.

j e retiens
• L’air est constitué de molécules.
• En chimie, on appelle « corps pur » une substance qui n’est constituée que d’une seule
sorte de molécules.
• Il y a plusieurs sortes de molécules dans l’air : l’air n’est donc pas un corps pur, c’est un
mélange.
• La molécule de dioxygène est faite de deux atomes d’oxygène.
• Le symbole d’un atome d’oxygène est O et la formule chimique d’une molécule de
dioxygène est O2

© Cned, Physique - Chimie 4e — 13


Séquence 1 — séance 2

D Je vérifie mes connaissances

Exercice 6 – Oui ou Non

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
L’air est-il constitué de molécules ? ® ®
L’air de la montagne est-il un corps pur ? ® ®
L’air est-il un mélange ? ® ®
La molécule de dioxygène a-t-elle pour formule chimique O2 ? ® ®
La molécule de dioxygène a-t-elle pour formule chimique O2 ? ® ®
Un atome d’oxygène est-il fait de deux molécules de dioxygène ? ® ®
Une molécule de dioxygène est-elle faite de deux atomes d’oxygène ? ® ®

Exercice 7

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Pourquoi dit-on que l’air est un mélange ?
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......
2- Parmi les situations suivantes, laquelle représente la composition de l’air. Justifie ta
réponse en utilisant la conjonction « CAR ».

dioxygène

diazote

Situation 1 Situation 2 Situation 3


3- Représente les molécules contenues dans une bouteille de dioxygène. Utilise de la couleur.

4- Comment qualifies-tu ce corps (le dioxygène) : corps pur ou mélange ? Justifie ta réponse.
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......

14 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 1

Exercice 8

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.

A: B:

1- Quelle(s) figure(s) représente(nt) deux atomes d’oxygène ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

2- Écris le symbole de l’atome d’oxygène.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

3- Quelle figure représente la molécule de dioxygène ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

4- Écris la formule chimique de la molécule de dioxygène.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

E J’approfondis

Exercice 9 – Recherche documentaire et réflexion

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.

1- Recherche dans un dictionnaire ou une encyclopédie le symbole d’un atome d’azote.

……………………………………………………………………………………………………………….......

2- Ayant répondu à la question précédente, réfléchis et trouve la formule chimique de la


molécule de diazote.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

3- L’atmosphère contient une petite quantité d’un gaz nommé « ozone ». Recherche dans
une encyclopédie la formule chimique de ce gaz. Quel autre nom aurait-on pu lui donner ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

© Cned, Physique - Chimie 4e — 15


Séquence 1 — séance 3

Séance 3
L’air est-il pesant ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, tu vas découvrir, grâce à des expériences, si l’air est pesant ou non.

B Je découvre

Activités expérimentales

Activité n° 1

Exercice 10 – Question de réflexion

Imagine un ballon de football très gonflé. Tu dois imaginer une méthode expérimentale
permettant d’extraire de ce ballon un volume de 1 litre d’air exactement.

Réponds en faisant un ou plusieurs schémas, ainsi que des phrases d’explication. Puis étudie la
correction.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

16 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 1

Activité n° 2

Exercice 11 - Question de réflexion

On avait pesé le ballon de football avant de le


dégonfler : sa masse était m1 = 441,7 g (fig. 6).

On pèse ensuite le ballon après lui avoir retiré 1 litre


d’air : sa masse est m2 = 440,5 g

Quelle conclusion tires-tu de ces deux pesées ?

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées,


puis étudie la correction.

.........................................................................

.........................................................................

.........................................................................

......................................................................... Fig. 6

j e retiens
• 1 litre d’air pèse un peu plus de 1 gramme dans les conditions usuelles de température
et de pression.
• Cette valeur est à comparer à celle de 1 litre d’eau liquide, qui vaut environ
1 000 grammes (tu l’as appris en classe de 5e).
• En conclusion : l’air est environ mille fois plus léger que l’eau liquide.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 17


Séquence 1 — séance 3

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 12 – Oui ou Non

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
Pour extraire précisément 1 litre d’air d’un ballon, suffit-il d’appuyer
® ®
sur la valve pendant exactement 3 secondes ?
Pour extraire précisément 1 litre d’air d’un ballon, faut-il utiliser un
tuyau et une bouteille de 1 litre remplie d’eau et retournée sur une ® ®
cuve d’eau ?
Pour peser 1 litre d’air, a-t-on besoin d’une balance ? ® ®
1 litre d’air pèse-t-il environ 1 milligramme ? ® ®
1 litre d’air pèse-t-il environ 1 gramme ? ® ®
1 litre d’air pèse-t-il environ 1 kilogramme ? ® ®
1 litre d’eau pèse-t-il environ 1 gramme ? ® ®
1 litre d’eau pèse-t-il environ 1 kilogramme ? ® ®

Exercice 13
Un ballon gonflé pèse 412 g. À l’aide d’une pompe, on y ajoute de l’air. Le ballon est une
nouvelle fois placé sur la balance qui indique 415 g.
1- Calcule la masse d’air ajoutée dans le ballon.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

2- Calcule le volume d’air qui a été pompé de l’extérieur du ballon vers l’intérieur du ballon.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

Exercice 14
Un élève pèse, à l’aide d’une balance, un briquet contenant du butane. Il trouve une masse
m1 = 19,4 g. Il retire ensuite 1,5 L de butane sous forme gazeuse, et pèse à nouveau le briquet.
Il mesure une masse m2 = 15,8 g.
1- Calcule la masse de butane retiré du briquet.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

2- Quel est le volume de butane retiré du briquet ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......
18 — © Cned, Physique - Chimie 4e
séance 3 — Séquence 1

3- Calcule la masse d’un litre de butane gazeux dans les conditions de cette expérience.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

4- Compare la masse d’un litre d’air à la masse d’un litre de butane.

……………………………………………………………………………………………………………….......

D J’approfondis

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.
La masse d’un litre d’air varie avec la température
Différentes expériences, réalisées avec une balance et un thermomètre, ont montré que la
masse de 1 litre d’air varie suivant la température :

Température Masse de 1 litre d’air


0 °C 1,29 g
20 °C 1,20 g
100 °C 0,95 g
Pour justifier ces variations, on peut prendre une comparaison. Supposons que l’on se
promène sur une plage. Des galets sont posés sur le sable. Imaginons que l’on trace sur le
sable des cercles de 1 mètre de rayon. Si les galets sont assez serrés (fig. 7.gauche), le cercle
contiendra forcément davantage de galets que si ces derniers sont espacés (fig. 7.droite).

Fig. 7
Et bien, c’est la même chose pour les molécules d’air. Quand la température augmente, les
molécules d’air sont un peu plus espacées les unes des autres. Donc, dans un même volume
de 1 litre, il y a un peu moins de molécules quand l’air est chaud que quand il est froid. Et
comme il y a moins de molécules, la masse est plus faible.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 19


Séquence 1 — séance 3

Exercice 15 - Questions sur le texte


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.

1- Quand l’air est plus chaud, la masse de 1 litre d’air est-elle plus grande ou plus petite ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

2- Quand l’air est plus chaud, les molécules d’air sont-elles plus serrées ou plus espacées ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

20 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 1

Séance 4
Je fais le point sur la première séquence
Exercice 16
1- Parmi les diagrammes circulaires suivants, lequel représente la composition
approximative de l’air ? Justifie ta réponse.

Diagramme 1

Diagramme 2

Diagramme 3

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

2- Quel gaz est indispensable à la respiration des êtres vivants ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

© Cned, Physique - Chimie 4e — 21


Séquence 1 — séance 4

Exercice 17

1- Rappelle la composition approximative de l’air.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

2- L’air est composé de particules invisibles à l’œil nu. Quel nom donne-t-on à ces
particules ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

3- Représente les particules constituant l’air : dessine 5 particules au total, légende ton
schéma.

Exercice 18

On considère la représentation moléculaire ci-contre. Des gaz sont représentés dans chacun
des flacons.

1- Quel flacon contient un corps pur. Justifie ta


réponse en utilisant la conjonction « DONC » ?
……………………………………................................
……………………………………................................
2- Quel flacon contient un mélange ? Justifie ta
réponse en utilisant la conjonction « CAR »
……………………………………................................
……………………………………................................
Flacon A Flacon B

22 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 1

Exercice 19
On réalise l’expérience suivante :

bouteille de 1,5 L
eau
balance

478 g balance eau 476,5 g


cristallisoir
étape 1 étape 2 étape 3
On commence par peser un ballon, puis on en retire une bouteille complète d’air avec la
méthode de récupération d’un gaz par déplacement d’eau. On termine cette expérience par
une nouvelle pesée du ballon.
1- Quelle masse d’air a-t-on retirée du ballon ?

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

2- Calcule la masse d’un litre d’air dans les conditions de cette expérience.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

Exercice 20
Un ballon rempli d’hélium pèse 2,00 g. On récupère 0,2 L de ce gaz dans une éprouvette à
gaz. Le ballon est repesé, la balance indique 1,966 g.

1- Calcule la masse de 0,2 L d’hélium.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

2- Déduis-en la masse d’un litre d’hélium.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

3- Compare la masse d’un litre d’hélium à celle d’un litre d’air.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

© Cned, Physique - Chimie 4e — 23


Sommaire

Séquence 2
La pression des gaz

Séance 1 Comprimer de l’air

Séance 2 Mesurer la pression d’un gaz

Séance 3 Peut-on comprimer de l’eau ?

Séance 4 Je fais le point sur la séquence 2

24 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 2

Séance 1
Comprimer de l’air
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
Dans cette séance, tu vas découvrir différentes circonstances dans lesquelles l’air est
comprimé.

B Je découvre

Activités expérimentales

Avec une seringue


Deux camarades, Léa et Paul, prennent une seringue graduée en millilitres (en abrégé mL),
remplie d’air. Paul la bouche avec le pouce (fig. 1), et Léa enfonce le piston aussi fort qu’elle
peut :

repère de lecture

Fig. 1

Plus Léa enfonce le piston, plus cela devient difficile d’appuyer. Cette résistance est due au
fait que l’air est de plus en plus comprimé : il appuie sur l’intérieur du piston et l’empêche
d’avancer. Au bout d’un instant, Léa ne peut plus du tout enfoncer le piston (fig. 2).
La compression est alors terminée.

Fig. 2

© Cned, Physique - Chimie 4e — 25


Séquence 2 — séance 1

Alors, Léa retire la paume de sa main et voici ce qui se passe : le piston revient en arrière tout
seul et reprend sa position de départ (fig. 3). L’air, qui était comprimé, a perdu de la pression
en augmentant son volume : on dit que l’air s’est détendu.

Fig. 3

Exercice 1 - Questions de réflexion

Réponds aux questions posées. Puis étudie la correction.

Analyse de la compression (entre la fig. 1 et la fig. 2) :

a) Quel était le volume d’air initial dans la seringue, avant de le comprimer ?

. .....................................................................................................................................

b) Quel est le volume d’air final dans la seringue, après l’avoir comprimé ?

. .....................................................................................................................................

c) De quel volume l’air a-t-il diminué au cours de la compression ?

. .....................................................................................................................................

d) Exprime, en pourcentage, la diminution de volume au cours de la compression, par


rapport au volume initial.

. .....................................................................................................................................

26 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 2

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.
La pression des gaz et les molécules
Quand un gaz est sous pression, il appuie fortement sur les parois du récipient qui le
contient. Ainsi par exemple, quand un pneu de vélo est gonflé à forte pression, il est très dur,
car l’air qui est à l’intérieur appuie très fort sur les parois du pneu.
Pourquoi ? Tout simplement parce que, pour bien gonfler le pneu, on a rentré énormément
d’air dans le pneu au moyen de la pompe, et que tout cet air se sent « à l’étroit » : il ne
cherche qu’une chose, c’est à s’échapper du pneu, donc il appuie sur lui.
Si l’on veut aller plus loin dans l’analyse, il faut se placer au niveau des molécules. Dans la
première séquence de chimie, on a appris que l’air est constitué de minuscules molécules,
extrêmement nombreuses, qui bougent sans arrêt, et rebondissent entre elles ou sur les
parois des objets qu’elles rencontrent.
Et bien, ce sont tous ces chocs moléculaires qui font que l’air appuie sur les objets avec
lesquels il est en contact, autrement dit qui créent la pression.
Comparons maintenant les molécules dans la seringue avant la compression (fig. 4) et à la
fin de la compression (fig. 5). Attention : pour simplifier, on a représenté seulement
10 molécules des gaz présents dans l’air ; dans la réalité le nombre de molécules est
énormément plus grand, mais le raisonnement reste le même.

Fig. 4

Fig. 5
On voit qu’au fur et à mesure de la compression, les molécules sont de plus en plus
rapprochées. Les parois intérieures de la seringue subissent alors davantage de chocs, ce qui
fait que la pression est plus grande.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 27


Séquence 2 — séance 1

Exercice 2 – Questions sur le texte

Réponds aux questions posées. Puis étudie la correction.


1- Pourquoi un gaz exerce-t-il une pression sur les parois du récipient qui le contient ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Au niveau des molécules, à quoi est due la pression d’un gaz ?

. .....................................................................................................................................

Exercice 3 – Questions de réflexion

Réponds aux questions posées. Puis étudie la correction.


1- Jean prend un ballon de baudruche et appuie dessus des deux côtés (fig. 6). Peut-on dire
qu’il a comprimé le gaz du ballon ? Justifie ta réponse.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Fig. 6
2- Zoé prend une seringue remplie de 40 mL d’air. Elle bouche l’extrémité de la seringue et
tire le piston vers elle, de façon à augmenter le volume de l’air.

a) Explique ce qui se passe au niveau des molécules des gaz présents dans l’air.

. .....................................................................................................................................
b) Que peut-on dire de la pression de l’air dans la seringue ?

. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Un gaz est compressible.
• Lors de la compression d’un gaz, les molécules se rapprochent les unes des autres.

28 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 2

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 4 – Oui ou non


Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
Dans un gaz, les molécules sont-elles serrées les unes contre les
 
autres ?
Dans un gaz, les molécules sont-elles espacées ?  
Dans un gaz, les molécules sont-elles immobiles ?  
Dans un gaz, les molécules sont-elles en mouvement ?  
Quand on comprime un gaz, les molécules sont-elles de plus en plus
 
rapprochées les unes des autres ?
Quand les molécules d’un gaz sont plus proches les unes des autres,
 
la pression du gaz est-elle plus forte ?
Quand les molécules d’un gaz sont plus proches les unes des autres,
 
la pression du gaz est-elle moins forte ?

Exercice 5
Réponds aux questions posées, puis étudie la correction.
David met de l’air dans une seringue puis il appuie sur le piston.

seringue état 1

seringue état 2
1- Quel est le volume d’air contenu dans la seringue dans l’état 1. Tu l’appelleras V1 .
……………………………………………………………………………………………………………….......
2- Quel est le volume d’air contenu dans la seringue dans l’état 2. Tu l’appelleras V2 .
……………………………………………………………………………………………………………….......

© Cned, Physique - Chimie 4e — 29


Séquence 2 — séance 1

3- Comment évolue la pression entre la position 1 et la position 2. Justifie ta réponse.

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

4- La masse d’air enfermée dans la seringue varie-t-elle entre la position 1 et la position 2.


Justifie ta réponse en utilisant la conjonction « DONC ».

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

D J’approfondis

Étude de document

Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Augmenter la pression d’un gaz sans diminuer son volume

Tu l’as vu, pour augmenter la pression de l’air dans la seringue, il suffit de diminuer son
volume. Mais il y a une autre façon de faire : on peut augmenter la pression d’un gaz rien
qu’en le chauffant, autrement dit en augmentant sa température. En effet, quand on chauffe
un gaz, ses molécules bougent plus vite, donc elles rebondissent plus fort entre elles et sur les
parois du récipient : la pression est donc plus forte.

Exercice 6 – Question sur le texte

Réponds par une phrase bien rédigée, puis vérifie la correction.

Pourquoi la pression d’un gaz augmente-t-elle quand la température augmente ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

30 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 2

Séance 2
Mesurer la pression d’un gaz

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas découvrir avec quels appareils on mesure la pression des gaz.

B Je découvre

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.
Les manomètres
La pression se mesure avec un appareil appelé manomètre. On peut voir un manomètre sur
certaines pompes de vélo (fig. 7.a, plan large et fig. 7.b, gros plan)

Fig. 7.a Fig. 7.b


Les manomètres que l’on utilise dans la vie courante sont le plus souvent gradués en bars.
Voici quelques ordres de grandeur de la pression dans divers récipients :
- pneu de voiture ou de vélo bien gonflé : quelques bars,
- bouteille de butane ou de propane : quelques bars,
- bouteille de champagne : quelques bars,
- extincteur à dioxyde de carbone CO2 : quelques dizaines de bars, parfois plus,
- bouteille de plongée sous-marine : plus de 200 bars.
Les récipients qui doivent contenir des gaz sous très forte pression (extincteurs, bouteille de
plongée) doivent avoir des parois en métal pour ne pas éclater.
Le bar est l’unité de pression la plus utilisée dans la vie quotidienne, mais ce n’est pas
« l’unité légale », c’est-à-dire l’unité officielle. L’unité légale de pression est le pascal (en
abrégé Pa) :
1 bar ≈ 105 Pa
(soit 1 bar ≈ 100 000 Pa)

© Cned, Physique - Chimie 4e — 31


Séquence 2 — séance 2

Il faut environ 100 000 pascals pour faire 1 bar. Quand on songe que la pression dans un
pneu de vélo est de quelques bars, cela signifie que 1 Pa, soit 100 000 fois moins, représente
une pression vraiment petite !

Exercice 7 - Questions sur le texte

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées. Puis vérifie la correction.

1- Comment se nomment les appareils qui mesurent la pression ?

. .....................................................................................................................................

2- Quelle est l’unité de pression la plus utilisée dans la vie quotidienne ?

. .....................................................................................................................................

3- Quelle est la pression dans un pneu de vélo ?

. .....................................................................................................................................

4- Quelle est l’unité légale de pression ? Quelle est la correspondance avec l’unité de la
question 2- ?

. .....................................................................................................................................

Activités expérimentales

Mesurer des pressions, lire correctement un manomètre

Exercice 8 – Activité expérimentale

Réponds à la question, puis étudie la correction.

Si tu possèdes une pompe munie d’un manomètre, mesure la pression d’un pneu de ton
vélo quand il est « gonflé à bloc ».

. .....................................................................................................................................

32 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 2

Exercice 9 - Question de réflexion


Réponds à la question, puis étudie la correction.
Combien vaut la pression mesurée par chacun de ces manomètres (fig. 8.a à 8.c) ?

Fig. 8.a Fig. 8.b Fig. 8.c

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

j e retiens
• La pression se mesure avec un manomètre.
• L’unité légale de pression est le pascal (en abrégé Pa).
• Dans la vie quotidienne, les manomètres sont le plus souvent gradués en bars. 1 bar ≈ 105 Pa

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 10 – Oui ou non

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
La pression d’un gaz se mesure-t-elle avec un manomètre ?  
L’unité légale de pression est-elle le bar ?  
L’unité légale de pression est-elle le pascal ?  
La pression d’un pneu de vélo est-elle de quelques bars ?  
Si un gaz est sous très forte pression, faut-il un récipient à parois
 
métalliques pour le contenir ?
1 bar équivaut-il à 100 000 pascals environ ?  
1 pascal équivaut-il à 100 000 bars environ ?  

© Cned, Physique - Chimie 4e — 33


Séquence 2 — séance 2

D J’approfondis

Exercice 11 - Recherche documentaire et réflexion


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Parfois, la pression des gaz est exprimée en hectopascals :
a) Recherche ce que veut dire le préfixe hecto-
. .....................................................................................................................................
b) Exprime la correspondance entre les bars et les hectopascals (en abrégé hPa) :
. .....................................................................................................................................
1 bar ≈ ............. hPa
2- Farid a dans son garage une pompe, munie d’un manomètre, pour gonfler et contrôler la
pression des pneus de son scooter. Il les gonfle à 1,9 bar exactement. Après avoir roulé un
quart d’heure, il rentre et vérifie la pression : elle est maintenant de 2,1 bars. Comment
peux-tu expliquer cela ? Pour faire cet exercice, relis la séance précédente.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Exercice 12 – La météorologie
Souvent, lors de la météo télévisée, nous entendons parler de pression atmosphérique.
Voyons pourquoi.
La pression atmosphérique varie suivant l’endroit où l’on se trouve. Pour réaliser des cartes
météo (comme celle du document A), les ingénieurs prévisionnistes de Météo France
mesurent la pression atmosphérique en divers endroits du monde. Puis ils tracent sur ces
cartes des courbes isobares : ce sont les lieux où la pression est la même.
1000

1005

1005

1025 1020 1015 1010 1005


Document A

34 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 2

La pression atmosphérique moyenne à la surface de la Terre, à l’altitude zéro (c’est-à-dire au


niveau de la mer), vaut 1013 hPa.
Il faut alors distinguer deux cas :
 Les régions où la pression atmosphérique est inférieure à cette valeur moyenne sont
appelées « dépressions » (la carte indique un D). Le temps sera alors perturbé.
 Les régions où la pression atmosphérique est supérieure à cette valeur moyenne sont
appelées anticyclones (la carte indique A). Le temps sera, dans l’ensemble plutôt beau.
La lecture de ces cartes permet de déterminer d’autres informations importantes pour la
météo (direction et vitesse du vent, déplacement des masses d’air...).
Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Combien vaut la pression moyenne à la surface de la Terre (altitude zéro) ?
……………………………………………………………………………………………………………….......
2- Qu’est-ce qu’une courbe isobare ?
……………………………………………………………………………………………………………….......
3- Recherche dans une encyclopédie ou sur Internet le nom de l’appareil mesurant la
pression atmosphérique.
Si tu disposes d’un tel appareil chez toi ou autour de toi, quelle valeur indique-t-il le jour
où tu fais cet exercice ? Quel temps fait-il dehors ce jour-là ?
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......

© Cned, Physique - Chimie 4e — 35


Séquence 2 — séance 3

Séance 3
Peut-on comprimer de l’eau ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas découvrir, grâce à des expériences, si l’eau est compressible ou non.

B Je découvre

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.
L’eau dans ses trois états
Tu sais que l’eau existe dans trois états physiques :
- l’état solide (autrement dit, la glace)
- l’état liquide
- l’état gazeux (autrement dit, la vapeur d’eau)
Quand l’eau est à l’état gazeux, elle est totalement invisible. Il ne faut pas confondre l’eau
à l’état gazeux avec la buée qui, elle, est faite de petites gouttes liquides en suspension, et
qui est parfaitement bien visible (par exemple, on voit la buée qui s’échappe de la casserole
quand on fait bouillir l’eau).
Bien qu’on ne la voie pas, l’eau à l’état gazeux est présente partout dans l’atmosphère, dans
l’air que nous respirons : elle en représente 1 à 2 % environ, selon le taux d’humidité. En
respirant et en transpirant, notre corps rejette en permanence de l’eau à l’état gazeux. Les
plantes, elles aussi transpirent. Les sols également.
Tu as vu dans la séquence 1 que l’air est constitué de molécules. Et bien l’eau aussi. Voici la
maquette d’une molécule d’eau (fig. 9) :

Fig. 9

36 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 2

La maquette est représentée, comme toujours en chimie, en couleurs symboliques. Les deux
atomes de couleur blanche sont deux atomes d’hydrogène, et l’atome de couleur rouge
est un atome d’oxygène. Le symbole de l’atome d’hydrogène étant H et celui de l’atome
d’oxygène étant O, la formule chimique de la molécule s’écrit H2O (fig. 10).

Fig. 10
Les figures 11, 12 et 13 représentent la disposition des molécules d’eau dans les trois états
physiques.
a- État solide (fig. 11) :
Les molécules d’eau sont en contact les unes avec les autres : on dit que l’état solide de
l’eau est un état compact.
De plus, les molécules sont disposées suivant un motif géométrique régulier : on dit que
l’état solide de l’eau est un état ordonné (on dit aussi un état cristallin).
Remarque : la figure 11 est très simplifiée ; la disposition réelle des molécules, en trois
dimensions, est plus compliquée.

Fig.11
b- État liquide (fig. 12) :
Les molécules d’eau sont en contact les unes avec les autres : l’état liquide de l’eau est
donc, comme l’état solide, un état compact.
En revanche, les molécules ne sont disposées suivant aucun motif géométrique régulier :
on dit que l’état liquide de l’eau est un état désordonné.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 37


Séquence 2 — séance 3

Fig.12

c- État gazeux (fig. 13) :

Les molécules d’eau ne sont pas en contact les unes avec les autres : on dit que l’état
gazeux de l’eau est un état dispersé. Souviens-toi : les molécules d’air, elles aussi,
étaient dispersées. (Revois la séance 1 de cette séquence)

Autre point commun avec les molécules des gaz qui constituent l’air, les molécules
d’eau, à l’état gazeux, bougent sans arrêt et rebondissent les unes sur les autres. Elles
n’ont aucune orientation précise : l’état gazeux de l’eau est donc, tout comme l’état
liquide, un état désordonné.

Fig.13

Tu as appris en classe de 5e que la masse se conserve lors d’un changement d’état physique.
Ainsi, par exemple, un glaçon de masse 30,00 g donne en fondant exactement 30,00 g d’eau
liquide.

Maintenant tu peux comprendre pourquoi : ce sont les mêmes molécules que l’on retrouve
dans ces deux états, c’est seulement leur disposition qui a changé.
38 — © Cned, Physique - Chimie 4e
séance 3 — Séquence 2

Exercice 13 - Questions sur le texte


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Quels sont les trois états de l’eau ?

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2- La buée est-elle de la vapeur d’eau ? Justifie ta réponse.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Quelle est la formule chimique de la molécule d’eau ? Que signifient ces lettres et ce
chiffre ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Quelle est la couleur symbolique d’un atome d’oxygène ? D’un atome d’hydrogène ?
Dessine une maquette de la molécule d’eau.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

5- L’état solide et l’état liquide sont des « états compacts ». Explique ce que cela veut dire.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
6- L’état liquide et l’état gazeux sont des « états désordonnés ». Explique ce que cela veut
dire.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 39


Séquence 2 — séance 3

Activité expérimentale

De l’eau dans une seringue

Exercice 14 – Question de réflexion


Formule ta réponse par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
Paul et Léa ont mis de l’eau liquide dans une seringue, et essaient de la comprimer. C’est
impossible : même en appuyant très fort, le piston ne bouge pas d’un millimètre.
En pensant aux molécules, explique pourquoi l’eau liquide est incompressible.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

j e retiens
• L’état solide de l’eau est un état compact et ordonné.
• L’état liquide de l’eau est un état compact et désordonné.
• L’état gazeux de l’eau est un état dispersé et désordonné.
• L’eau liquide est incompressible car c’est un état compact.
• La vapeur d’eau est compressible car c’est un état dispersé.
• Lors d’un changement d’état, la masse se conserve car ce sont les mêmes molécules ;
c’est seulement leur disposition qui change.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 15 – Oui ou non


Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
Parle-t-on « d’état compact » pour dire que les molécules sont au  
contact les unes des autres ?
Parle-t-on « d’état organisé » pour dire que les molécules sont au  
contact les unes des autres ?
L’état solide de l’eau est-il un état compact ?  
L’état solide de l’eau est-il un état ordonné ?  
L’état gazeux de l’eau est-il un état désordonné ?  
Peut-on dire que l’eau liquide est incompressible car c’est un état  
désordonné ?
Peut-on dire que l’eau liquide est incompressible car c’est un état  
compact ?
La masse varie-t-elle lors d’un changement d’état ?  
La masse se conserve-t-elle lors d’un changement d’état ?  

40 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 2

D J’approfondis

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.
La diffusion d’un soluté dans l’eau
Nous allons étudier ce qui se passe, au niveau des molécules, quand on dissout du sucre dans
l’eau.
Le sucre est constitué, lui aussi, de molécules. Le sucre –son nom scientifique est saccharose–
a une molécule assez compliquée, et nous la schématiserons de façon très simplifiée ainsi
(fig. 14) :

Fig. 14
Quant à la molécule d’eau, nous la schématiserons juste par son contour (fig. 15) :

Fig. 15
Le sucre est un solide. Cet état est compact et ordonné (les molécules sont au contact les
unes des autres et bien rangées).
La figure 16 représente la situation avant la dissolution :

Fig. 16

© Cned, Physique - Chimie 4e — 41


Séquence 2 — séance 3

La figure 17 représente la situation après la dissolution :

Fig. 17
On peut constater que lors de la dissolution, les molécules de sucre se dispersent dans l’eau.
On dit aussi qu’elles diffusent dans l’eau (c’est la même signification).
Mais les molécules d’eau et celles de sucre ne sont pas modifiées par la dissolution. C’est
seulement leur disposition qui a changé.
Remarque : Dans cette expérience, on dit que l’eau (la substance dans laquelle est faite la
dissolution) est le solvant, et que le sucre (la substance dissoute) est le soluté. Tu avais vu ces
définitions en classe de 5e.

Exercice 16 – Question de réflexion


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées. Puis vérifie la correction.
On dit qu’une « transformation chimique » se produit quand de nouvelles molécules se
forment. La dissolution du sucre dans l’eau est-elle, selon toi, une transformation chimique ?
Justifie ta réponse.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

42 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 2

Séance 4
Je fais le point sur la séquence 2

Exercice 17 :
On place deux flacons l’un en face de l’autre, séparés par une plaquette (P sur l’image).
Le flacon A contient un gaz coloré appelé dioxyde d’azote. Le flacon B contient de l’air.

1- Que se passe-t-il selon toi lorsque l’on retire la plaquette ? Justifie ta réponse.
( Relis le document : « La pression des gaz et des molécules »).
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......

2- On schématise l’expérience comme le montre la figure ci-dessous :

Début de l’expérience

Complète le schéma suivant à la fin de l’expérience :

Fin de l’expérience

© Cned, Physique - Chimie 4e — 43


Séquence 2 — séance 4

Exercice 18
Remplis le tableau demandé, puis étudie la correction.
On pousse sur le piston d’une seringue bouchée contenant de l’air. On obtient
la figure A, puis on tire sur le piston et on obtient la figure B. Complète le tableau avec les
termes suivants : augmente ; détendu ; ne varie pas ; diminue ; comprimé. Chaque terme peut
être utilisé plusieurs fois.

Figure A Figure B

Le volume de l’air...
La pression de l’air...
La masse de l’air...
L’air est…

Exercice 19
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
On prend trois ballons identiques, et on insuffle de l’air à l’intérieur de chacun deux :

ballon A ballon B ballon C

1- Rappelle l’origine de la pression. Rappelle le nom de l’appareil qui permet de mesurer la


pression d’un gaz.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Selon toi, dans quel ballon la pression sera-t-elle la plus grande ? Justifie ta réponse.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Selon toi, dans quel ballon la pression sera-t-elle la plus faible ? Justifie ta réponse.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Selon toi, quel est le ballon le plus lourd. Justifie ta réponse.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

44 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 2

Exercice 20

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

On a schématisé l’eau sous ses trois états :

état 1 état 2 état 3

1- Que représente l’état 1 ? Justifie ta réponse en utilisant la conjonction « DONC ».

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

2- Que représente l’état 2 ? Justifie ta réponse en utilisant la conjonction « CAR ».

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

3- Que représente l’état 3 ? Justifie ta réponse.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 45


Séquence 2 — séance 4

Exercice 21
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

Expliquons les états de la matière.

Complète la colonne « État de l’eau » du tableau :

Ce que l’on peut en déduire


État de l’eau Propriétés
d’un point de vue moléculaire
Dans cet état, l’eau a une Les molécules sont fortement
.......................................
forme propre. liées*.
Les molécules sont compactes
Dans cet état, l’eau ne peut
(en contact les unes avec les
pas être comprimée.
autres).
Dans cet état, l’eau prend Les molécules sont faiblement
.......................................
la forme du récipient qui le liées*.
contient.
Dans cet état, l’eau peut se Les molécules sont mobiles
mélanger à d’autres liquides. (elles se déplacent).
Dans cet état, l’eau peut être Les molécules sont dispersées
comprimée. (écartées les unes des autres).
....................................... Dans cet état, l’eau occupe Les molécules sont fortement
tout l’espace qui lui est agitées.
offert.

* liées veut dire : attachées entre elles.

Exercice 22

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction

Pour simplifier l’étude, nous représenterons la molécule d’eau par et la molécule de


« sucre » par : (il s’agit en fait de la molécule de saccharose)

On souhaite dissoudre un morceau de sucre dans de l’eau.

Voici la représentation de l’eau liquide et du sucre.

eau liquide sucre

46 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 2

1- On réalise l’expérience suivante :

110 g balance ...... g


étape 1 étape 2
a) On introduit le sucre dans le bécher, complète le schéma de l’étape 2 ci-dessus.
b) Quelle est alors, selon toi, la masse indiquée par la balance ? Justifie ta réponse en
utilisant les mots « nombre, masse et molécules ».
. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
2- La dissolution du sucre dans l’eau est-elle, selon toi, une transformation chimique ?
Justifie ta réponse.
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. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 47


Sommaire

Séquence 3
La combustion du carbone

Séance 1 La combustion du charbon de bois (première partie)

Séance 2 La combustion du charbon de bois (deuxième partie)

Séance 3 La combustion du carbone pur

Séance 4 Je fais le point sur la séquence 3

48 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 3

Séance 1
La combustion du charbon de bois
(première partie)
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
La combustion, c’est le fait de brûler. Tu as probablement déjà vu la combustion du charbon
de bois dans un barbecue.

Dans cette séance, tu vas découvrir ce qu’est le charbon de bois. Tu verras également les
conditions pour qu’il brûle bien.

B Je découvre

Activité expérimentale

Avec une bougie


Couvrons une bougie avec un bocal et observons (fig. 1) :

Fig. 1

On constate que la bougie s’éteint au bout de quelques secondes.

L’explication est simple : la combustion de la bougie consomme le dioxygène de l’air. Quand


tout le dioxygène du bocal est consommé, la flamme s’éteint.

En conclusion de cette expérience, on peut dire que le dioxygène est indispensable à la


combustion de la bougie. En fait, il est indispensable à toutes les combustions.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 49


Séquence 3 — séance 1

Exercice 1 - Savoir son cours

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées. Puis étudie la correction.

1- Rappelle le pourcentage de dioxygène dans l’air.

. .....................................................................................................................................
2- Quel est l’autre principal gaz dans l’air (nom et pourcentage).

. .....................................................................................................................................

Étude de document

Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Le triangle du feu
Pour réaliser une combustion, autrement dit pour faire un feu, il faut :

1- Un combustible, c’est-à-dire une substance capable de brûler (par exemple du papier, du


bois, du charbon de bois, de l’alcool à brûler, de l’essence, etc.)

2- Une mise à feu (par exemple au moyen de la flamme d’une allumette ou d’un briquet).
La mise à feu se fait en apportant de la chaleur.

3- Une quantité suffisante de comburant, le dioxygène autour de la flamme (voir


l’expérience de la bougie).
On résume ces trois conditions sur le « triangle du feu » (fig. 2) :

(comburant)

Fig. 2

Un combustible : le charbon de bois


Dans les pays occidentaux, nous utilisons le charbon de bois pour faire des barbecues
(fig. 3) : c’est un « combustible d’agrément ». Mais dans beaucoup de civilisations, il a un
rôle plus important : il permet de faire chauffer l’eau utilisée pour faire la cuisine. Le charbon
de bois est également employé comme combustible dans l’industrie de fabrication de l’acier.
Il était aussi utilisé autrefois comme composant de la poudre à canon.

50 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 3

Fig. 3

Le charbon de bois est fabriqué par carbonisation du bois. La carbonisation, c’est ce qui se
produit quand, par exemple, on laisse une pizza trop longtemps au four ! Elle devient toute
noire, car elle s’est transformée en carbone.

Tout comme la pizza carbonisée, le bois carbonisé - autrement dit le charbon de bois - est
constitué majoritairement de carbone. Cependant, ce n’est pas du carbone pur : il contient
aussi de l’humidité (de l’eau), et en petites quantités des goudrons et diverses substances
chimiques (alcool méthylique, acide acétique, acétone...), ainsi qu’éventuellement des résidus
de terres ou de roches provenant de son mode de fabrication.

Exercice 2 – Questions sur le texte

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées. Puis étudie la correction.

1- Le charbon de bois est fabriqué dans des fours à partir du bois. Comment s’appelle le
procédé ?

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. .....................................................................................................................................
2- Qu’est-ce qui donne au charbon de bois sa couleur noire ?

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 51


Séquence 3 — séance 1

Activités expérimentales

Activité n° 1 : Enflammons du charbon de bois dans l’air

Prenons un morceau de charbon de bois, et tenons-le avec un support muni d’une pince. Puis
plaçons-le dans la flamme d’un briquet (fig. 4) :

Fig. 4

Au bout d’une dizaine de secondes, éteignons le briquet et observons.

On constate que le charbon de bois ne s’est pas enflammé : en effet, on ne voit aucune
flamme sur lui. En revanche, il y a un point rouge de braise (fig. 5). Ce point est très chaud ;
on dit qu’il est incandescent, ce qui signifie : “lumineux du fait d’une température élevée”.

52 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 3

Fig. 5

Quand on souffle sur le charbon de bois, l’incandescence est plus vive (on connaît l’expression :
« souffler sur les braises » !).

Exercice 3 – Question de réflexion

Réponds à la question posée par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

Le charbon de bois ne s’est pas enflammé : propose des explications, en te rappelant du


triangle du feu.

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. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

Activité n° 2 : Enflammons du charbon de bois dans le dioxygène pur

Nous allons vérifier l’hypothèse suivante (voir la correction de l’exercice 3) : la quantité de


dioxygène dans l’air (20 %) est peut-être insuffisante pour permettre l’inflammation du
charbon de bois.

Nous préparons donc un flacon de dioxygène pur. Puis nous portons le charbon de bois à
incandescence avec la flamme d’un briquet, comme dans l’expérience précédente. Enfin, nous
introduisons le charbon de bois incandescent dans le flacon (fig. 6).

© Cned, Physique - Chimie 4e — 53


Séquence 3 — séance 1

carbone incandescent

dioxygène

flacon

Fig.6
Nous observons alors les phénomènes suivants :
- le charbon de bois s’enflamme avec une flamme apparemment très petite, mais la lueur
est éblouissante, allant du jaune très clair au rouge-orangé (fig. 7) : la combustion a
réussi !
- de la buée se dépose sur les parois du bocal
- au bout d’une dizaine de secondes, la combustion s’arrête (la lueur s’éteint)
- sur le morceau de charbon, on peut voir des cendres blanchâtres du genre de celles
observées quand on fait un barbecue (revois la fig. 3)
- les parois du bocal sont chaudes : la combustion a libéré de l’énergie.

Fig. 7
Dans la prochaine séance, nous ferons le bilan précis des matières disparues et des matières
formées lors de la combustion du charbon de bois.

54 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 3

Exercice 4 – Questions sur le texte

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées. Puis vérifie la correction.

1- Comment faut-il faire pour réussir à enflammer le charbon de bois ?

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. .....................................................................................................................................

2- Quelle est la couleur de la lueur observée ?

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. .....................................................................................................................................

3- Quelles sont les matières qui sont apparues lors de la combustion ?

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j e retiens
• Une combustion nécessite du dioxygène en quantité suffisante.
• Lors d’une combustion, de nouvelles matières se forment.
• Quand de nouvelles matières se forment, on dit qu’il s’est produit une transformation
chimique (synonyme : réaction chimique). Une combustion est donc une réaction
chimique.
• Une combustion libère de l’énergie.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 5 – Oui ou non


Coche la case correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non
Un corps qui peut brûler est-il appelé un combustible ?  
Une combustion nécessite-t-elle du dioxyde de carbone en quantité  
suffisante ?
Une combustion nécessite-t-elle du dioxygène en quantité suffisante ?  
Le charbon de bois est-il constitué majoritairement de carbone ?  
Le charbon de bois s’enflamme-t-il très facilement dans l’air ?  
Le charbon de bois s’enflamme-t-il bien dans le dioxygène pur ?  
Lors d’une combustion, de nouvelles matières se forment-elles ?  
Une combustion est-elle une transformation physique ?  
Une combustion est-elle une transformation chimique ?  

© Cned, Physique - Chimie 4e — 55


Séquence 3 — séance 1

Exercice 6

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

Pour lutter contre le feu, l’un des sommets du « triangle du feu » doit être supprimé.

1- Si une personne est atteinte par le feu, il faut l’envelopper dans une couverture (de laine
ou de coton). Quel sommet du triangle est ainsi supprimé ?

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. .....................................................................................................................................

2- L’été, un morceau de verre associé aux rayons du Soleil peut être dangereux. Quel est le
sommet du triangle concerné ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

3- Dans une forêt, il y a des coupe-feu : c’est une zone complètement dégagée d’un
maximum de végétation. Quel est le sommet du triangle concerné ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

Exercice 7

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

Paul allume le charbon bois de son barbecue. Pour attiser la combustion, il utilise un
soufflet. Le charbon de bois devient alors incandescent.

1- Recherche la signification du mot incandescent.

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2- Selon toi, pourquoi le soufflet augmente-t-il la combustion du carbone contenu dans le


charbon de bois ?

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. .....................................................................................................................................

56 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 3

Exercice 8 :
Réponds à la question posée par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
Compare la combustion du charbon de bois dans l’air à celle dans le dioxygène.
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. .....................................................................................................................................
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D J’approfondis

Exercice 9 – Recherche documentaire


Recherche l’information demandée dans une encyclopédie ou sur Internet. Réponds par des
phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
Comment le charbon de bois est-il fabriqué ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
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© Cned, Physique - Chimie 4e — 57


Séquence 3 — séance 2

Séance 2
La combustion du charbon de bois
(deuxième partie)
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
Dans cette séance, nous allons faire le bilan des matières disparues et des matières formées
lors de la combustion du charbon de bois.

B Je découvre

Activités expérimentales

Activité n° 1 : Les matières disparues


Pourquoi le charbon de bois s’est-il éteint alors qu’il n’était pas entièrement brûlé ? C’est très
vraisemblablement, comme dans l’expérience de la bougie (revois la fig. 1 de la séance 1), que
tout le dioxygène a été consommé. Pour en avoir la preuve, il suffit de laisser tomber dans le
bocal un papier enflammé : il s’éteint aussitôt donc, effectivement, il n’y a plus de dioxygène.
Le charbon de bois a diminué en taille de façon visible. Pour savoir si une quantité importante
a été consommée, il suffit de le peser avant (fig. 8 : à gauche) et après la combustion (fig. 8 :
à droite).

Fig. 8
Exercice 10 – Savoir calculer
Réponds aux questions en justifiant tes réponses. Puis vérifie la correction.
1- De combien la masse du carbone a-t-elle diminué ?
. .....................................................................................................................................
2- Le carbone a-t-il perdu plus ou moins de la moitié de sa masse de départ ?
. .....................................................................................................................................
58 — © Cned, Physique - Chimie 4e
séance 2 — Séquence 3

Activité n° 2 : Les matières nouvelles


 Les matières apparues

Nous avons observé que des matières sont apparues à la fin de la combustion (voir la séance
précédente) :

- de la buée

- des cendres blanchâtres

 La buée apparue est-elle vraiment une matière nouvelle ?

Vu leur couleur blanche, vraiment différente de celle du charbon de bois, les cendres sont
vraisemblablement des matières nouvelles, qui n’existaient pas dans le charbon de bois.

Mais c’est moins évident pour la buée, car on a appris que le charbon de bois du commerce
est toujours un peu humide : peut-être cette humidité s’est-elle simplement libérée à cause de
la chaleur de la flamme ?

Exercice 11 – Question de réflexion

Propose une méthode expérimentale pour répondre à la question posée ci-dessous. Réponds par
des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.

Quelle expérience pourrait-on faire pour prouver qu’effectivement la buée provient de


l’humidité du charbon de bois ?

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. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 59


Séquence 3 — séance 2

 N’a-t-on rien oublié dans les matières formées ?


Ne s’est-il pas formé une autre matière nouvelle à la fin de la combustion ? Pour le savoir, les
chimistes ont réalisé de nombreux tests, et l’un d’entre eux s’est révélé positif. Le voici :
Dans le flacon à la fin de la combustion, on prélève un peu du gaz qui s’y trouve en l’aspirant
au moyen d’une seringue (fig. 9) :

Fig. 9
Puis on injecte ce gaz doucement dans un tube à essai contenant l’eau de chaux : celle-ci
blanchit (fig. 10).

Fig. 10

Exercice 12 – Question de réflexion


Réponds à la question posée ci-dessous par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
Quelle conclusion tires-tu de l’expérience ci-dessus avec l’eau de chaux ?
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60 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 3

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.
Le bilan de la combustion du charbon de bois
En résumé des activités expérimentales qui précèdent, nous avons trouvé :
- des matières qui ont disparu : tout le dioxygène, et une partie du charbon de bois
- des matières nouvelles qui se sont formées : des cendres blanches, et du dioxyde de
carbone (gaz incolore et invisible qui trouble l’eau de chaux)
Les chimistes résument la transformation chimique qui s’est produite par une équation de la
réaction chimique (nous dirons en abrégé : équation chimique), qui s’écrit ainsi :
dioxygène + charbon de bois cendres + dioxyde de carbone
On lit cette équation de la façon suivante : « Le dioxygène réagit avec le charbon de bois
pour donner des cendres et du dioxyde de carbone ».
La flèche de l’équation chimique, qui signifie « donne », indique le sens de la transformation.
Les substances qui se trouvent avant la flèche (dioxygène et charbon de bois) sont appelées
les réactifs (nom qui vient du verbe réagir). Celles qui se trouvent après la flèche (cendres et
dioxyde de carbone) sont appelées les produits de la réaction.

Exercice 13 – Questions sur le texte


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Quelles sont les matières qui ont disparu (précise : partiellement, ou en totalité) lors de
la combustion du charbon de bois dans le dioxygène pur ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Quelles sont les matières vraiment nouvelles qui se sont formées lors de cette combustion ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- D’où provient la buée observée ? Est-ce une matière nouvelle ?

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. .....................................................................................................................................
4- Écris l’équation chimique de cette combustion.

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. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 61


Séquence 3 — séance 2

5- Dans l’équation, comment appelle-t-on les matières écrites avant la flèche ?

. .....................................................................................................................................

6- Dans l’équation, comment appelle-t-on les matières écrites après la flèche ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

7- Qu’est-ce qu’indique la flèche ?

. .....................................................................................................................................

j e retiens
• La combustion du charbon de bois est une transformation chimique (synonyme :
réaction chimique) car des matières ont disparu et d’autres, nouvelles, se sont formées.
• Dans cette combustion, les deux réactifs sont le charbon de bois et le dioxygène.
• Les produits de la réaction sont les cendres et le dioxyde de carbone.
• Le dioxyde de carbone est identifié par le test à l’eau de chaux.
• L’équation de la combustion est :
dioxygène + charbon de bois cendres + dioxyde de carbone

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 14 – Oui ou non

Réponds par vrai ou faux. Puis vérifie la correction.

Oui Non
La combustion du charbon de bois est-elle une transformation
 
physique ?
La combustion du charbon de bois est-elle une transformation
 
chimique ?
Peut-on dire que le seul réactif de cette combustion est le charbon
 
de bois ?
La buée est-elle un des produits de la réaction ?  
Les cendres sont-elles du dioxyde de carbone ?  
Le dioxyde de carbone est-il identifié par le test à l’eau de chaux ?  
L’équation de la réaction est-elle :
 
dioxygène + charbon de bois cendres + dioxyde de carbone ?

62 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 3

Exercice 15

Réponds à la question posée ci-dessous, puis vérifie la correction.

Matthieu, élève de 4e, a schématisé l’expérience qu’il a effectuée lors d’une séance de
manipulation : combustion du charbon de bois dans le dioxygène pur.
Complète les schémas de cette expérience.

............................................. .............................................

.............................................
.............................................
.............................................

................................
................................
................................

................................
................................

Exercice 16

Réponds à la question posée ci-dessous, puis vérifie la correction.

On étudie la combustion complète du charbon de bois dans l’air.

Complète le schéma suivant à l’aide des mots : dioxyde de carbone, combustible, comburant,
cendres, dioxygène, produits de la réaction, charbon de bois, réactifs.

................................ .................................

..................................... + ..................................... ......................... + .........................

................................ ................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 63


Séquence 3 — séance2

D J’approfondis

Étude de document

Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Pourquoi la flamme ne figure-t-elle pas dans l’équation chimique ?


Quand on écrit l’équation de la combustion du carbone, on ne fait pas figurer la flamme
dans les produits de la réaction. Pourquoi ? C’est pourtant bien ce qu’il y a de plus visible !

Tout simplement parce qu’une équation chimique est un bilan de matières : d’un côté les
matières disparues (les réactifs), de l’autre les matières formées (les produits de la réaction).
Or la flamme n’est qu’un lieu, un endroit : celui où s’effectue la réaction chimique qui
transforme le combustible et le dioxygène en produits de réaction.

La flamme que nous voyons est une région de l’espace où la température varie très
rapidement sur de courtes distances : la température passe de 20 °C à 1500 °C sur une
fraction de millimètre (0,3 mm pour fixer les idées). Quand on dit que la flamme se déplace,
c’est cette région de l’espace (à forte variation de température) qui se déplace.

En général la lumière émise par une flamme seule est très faible, comme la lumière bleue de
la cuisinière à gaz. En revanche, s’il y a dans la flamme des particules de suie (autrement dit
de la poudre de carbone), ces particules à la température de 1500 °C rayonnent fortement
de la lumière visible, comme le filament du grille-pain ou celui d’une lampe à incandescence.
C’est le cas de la flamme de la bougie, jaune-orangé. Si la température est un peu plus basse,
la couleur de la lumière émise tend vers le rouge : ainsi, la température de la braise est moins
élevée que celle de la flamme de la bougie.

Exercice 17 – Question sur le texte

Formule ta réponse par une phrase bien rédigée, puis vérifie la correction.
Résume en une phrase ou deux pourquoi la flamme ne figure pas dans les équations
chimiques.

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64 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 3

Séance 3
La combustion du carbone pur

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas découvrir comment se déroule la combustion du carbone pur. Tu vas
également apprendre à écrire l’équation chimique de cette combustion, au moyen de symboles
et formules chimiques.

B Je découvre

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.
Document n° 1 : Le carbone pur
On a vu dans les séances précédentes que le charbon de bois vendu dans le commerce n’est
pas du carbone pur. Il contient aussi de l’humidité, et en petites quantités des goudrons,
diverses substances chimiques, et éventuellement des résidus minéraux (terres ou roches).
Cependant il est possible de se procurer, auprès de laboratoires spécialisés, du carbone
quasiment pur.
Dans le carbone pur, il n’y a que des atomes de carbone.
Le symbole chimique des atomes de carbone est la lettre C
Pour les maquettes, un atome de carbone (fig. 11) est représenté avec la couleur symbolique
noire :

Fig. 11
Document n° 2 : La combustion du carbone pur dans le dioxygène pur
Quand on fait brûler du carbone pur dans un flacon de dioxygène, la lueur observée est
semblable à celle émise par le charbon de bois. Mais, en revanche, il ne se forme ni buée, ni
cendres.
À la fin de la combustion, le test à l’eau de chaux est positif : il s’est donc formé du dioxyde
de carbone, comme lors de la combustion du charbon de bois.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 65


Séquence 3 — séance 3

Exercice 18 – Question sur le texte


Réponds à la question posée. Puis vérifie la correction.
Résume quels sont les réactifs et quels sont les produits de la réaction lors de la combustion
du carbone pur dans le dioxygène pur.
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Document n° 3 : L’équation chimique de la combustion du carbone pur
L’équation chimique de la combustion du carbone pur s’écrit donc tout simplement,
puisqu’il y a un seul produit de réaction :
dioxygène + carbone dioxyde de carbone

Compare avec l’équation chimique de la combustion du charbon de bois (revois la séance


précédente).
Nous avons déjà vu dans la séquence précédente la maquette de la molécule de dioxygène
(fig. 12), ainsi que sa formule chimique O2 :

Fig. 12
Quant à la molécule de dioxyde de carbone, voici sa maquette (fig. 13) :

Fig. 13
Elle est constituée de deux atomes d’oxygène (en rouge) et d’un atome de carbone (en noir).
D’où sa formule chimique : CO2
L’équation chimique de la combustion du carbone pur peut donc se représenter, avec les
maquettes, de la façon suivante (fig. 14) :

Fig. 14

66 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 3

Enfin, on peut aussi l’écrire avec les symboles et les formules chimiques :

O2 + C CO2
Remarque : on aurait tout aussi bien pu écrire :

C + O2 CO2
Exercice 19 – Question de réflexion
Réponds à la question posée, puis vérifie la correction.
Exprime, par une phrase, l’équation chimique de la combustion du carbone pur.

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. .....................................................................................................................................
Les atomes pour comprendre une réaction chimique
L’équation chimique de la combustion du carbone pur, représentée avec les maquettes
(fig. 14), montre bien la chose suivante : la molécule de dioxyde de carbone qui se forme à
la fin provient de l’assemblage de l’atome de carbone et des deux atomes d’oxygène présents
dans les deux réactifs (dioxygène et carbone).
Autrement dit, on retrouve dans le produit de la réaction (dioxyde de carbone) les atomes
qui étaient présents dans les réactifs (dioxygène et carbone).
De nombreuses études ont démontré qu’il en est de même pour toutes les réactions
chimiques. Lors d’une réaction chimique, les atomes présents dans les réactifs s’assemblent
pour former de nouvelles molécules qui constituent les produits de la réaction.
Le fait que l’on retrouve exactement les mêmes atomes à la fin d’une réaction chimique
qu’au début s’appelle la conservation des atomes.
C’est la conservation des atomes qui explique pourquoi la masse des produits de réaction est
exactement la même que celle des réactifs (on n’a perdu aucun atome, et aucun nouveau ne
s’est créé) : on appelle cela la conservation de la masse au cours des réactions chimiques.

Exercice 20 – Question de réflexion


Réponds à la question posée, puis vérifie la correction.
On fait brûler du carbone pur dans un flacon rempli de dioxygène pur. La combustion
s’arrête quand tout le dioxygène a été consommé. Il reste du carbone non brûlé.
Sachant que la masse du dioxygène contenu au départ dans le flacon était de
0,72 gramme, et que 0,54 gramme de carbone a été brûlé, calcule la masse de dioxyde de
carbone formée.

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 67


Séquence 3 — séance 3

j e retiens
• Lors d’une réaction chimique, il y a « conservation des atomes ». Cela veut dire que
l’on retrouve exactement les mêmes atomes à la fin d’une réaction chimique (dans les
produits de réaction) qu’au début (dans les réactifs).
• Lors d’une réaction chimique, les atomes présents dans les réactifs s’assemblent pour
former de nouvelles molécules : les produits de la réaction.
• Comme il y a conservation des atomes lors d’une transformation chimique, il y a aussi
« conservation de la masse » : la masse des produits de réaction est exactement égale à
celle des réactifs.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 21 – Oui ou non


Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non

Lors de la combustion du carbone pur dans le dioxygène pur, y a-t-il


 
un seul produit de réaction : le dioxyde de carbone ?

L’équation chimique de la combustion du carbone pur est-elle :


 
dioxygène + carbone + feu dioxyde de carbone ?

L’équation chimique de la combustion du carbone pur est-elle :


 
dioxygène + carbone dioxyde de carbone ?

Lors d’une réaction chimique, y a-t-il conservation des molécules ?  

Lors d’une réaction chimique, y a-t-il conservation des atomes ?  

Lors d’une réaction chimique, y a-t-il conservation de la masse ?  

Lors d’une réaction chimique, les atomes présents dans les réactifs
 
s’assemblent-ils pour former de nouvelles molécules ?

Exercice 22 - Exercice de réflexion


Réponds aux questions posées, puis vérifie la correction.
Beaucoup de corps peuvent brûler dans le dioxygène.
1- Pour que la combustion d’un corps dans le dioxygène donne du dioxyde de carbone,
il faut que ce corps contienne nécessairement des atomes de carbone. Explique pourquoi.
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68 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 3

2- Indique, dans le tableau ci-dessous ceux qui peuvent donner du dioxyde de carbone lors
d’une combustion.

Peut-il donner du
Corps brûlant dans le dioxygène dioxyde de carbone ?
OUI NON

Le méthane [CH4]

Le carbone [C]

Le soufre [S]

Le butane [C4H10]

L’ammoniac [NH3]

Le fer [Fe]

D J’approfondis

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.
La « carte d’identité » du dioxyde de carbone
Je m’appelle le dioxyde de carbone. Je suis un gaz incolore (donc invisible) et inodore. Je ne
suis pas toxique, c’est pourquoi l’on m’utilise pour rendre gazeuses les boissons. On détecte
ma présence par le fait que je trouble l’eau de chaux. Je suis produit par la respiration
humaine et animale. Je suis produit également par de nombreuses combustions (bois, gaz
naturel, charbon, essence, fioul, papier, etc.)
Je suis fait de molécules dont la formule est CO2 ce qui veut dire : un atome de carbone
assemblé à deux atomes d’oxygène.
Si l’on me place dans une bouteille et que l’on me comprime, je deviens liquide lorsque la
pression atteint environ 57 bars (à 20 °C).
Je me dissous très facilement dans l’eau (environ 0,9 litre de CO2 par litre d’eau à 20 °C).
Comme je l’ai déjà dit, c’est moi qui fais des bulles dans toutes les boissons pétillantes !

© Cned, Physique - Chimie 4e — 69


Séquence 3 — séance 3

Exercice 23 – Questions sur le texte


Réponds à la question posée, puis vérifie la correction.
Complète la « carte d’identité » du dioxyde de carbone, ci-dessous :

♥ Mon nom : LE DIOXYDE DE CARBONE

♥ Ma photo (le dessin de ma molécule) :

♥ Ma formule chimique : .......................................................

♥ Mes causes de naissance :

– ...........................................................................................

– ...........................................................................................

♥ Mon état dans les conditions ordinaires : solide, liquide,


gazeux (raye les mentions inutiles)

♥ Ma couleur : ......................................................................

♥ Mon odeur : ......................................................................

♥ La façon de détecter ma présence :

.............................................................................................

♥ Mon pourcentage dans l’air : .............................................

♥ La pression à laquelle je deviens liquide : .............................

♥ Ma solubilité * dans 1 L d’eau à 20 °C : .............................

* La solubilité est par définition la quantité que l’on peut dissoudre.

70 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 3

Séance 4
Je fais le point sur la séquence 3
Exercice 24
Réponds à la question posée par une phrase rédigée, puis étudie la correction.
1- Complète le triangle du feu.

2- À partir du « triangle du feu ci-dessus », indique les conditions à réunir pour qu’une
combustion se déclenche.

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Exercice 25
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

On réalise au moyen d’un barbecue, la combustion d’un morceau de charbon de bois dans
l’air.
1- Indique ce qui constitue essentiellement le charbon de bois.

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. .....................................................................................................................................
2- Donne les deux réactifs de cette combustion.

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. .....................................................................................................................................
3- Donne les noms des produits de cette combustion.

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. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 71


Séquence 3 — séance 4

4- Comment peux-tu mettre en évidence le gaz produit. Fais un schéma et décris l’expérience
réalisée en quelques phrases.
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5- La combustion du charbon de bois dans l’air est-elle une réaction chimique. ?


Justifie ta réponse en utilisant la conjonction « DONC ».
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Exercice 26
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
On pèse un morceau de carbone pur avant et après sa combustion dans le dioxygène pur :

72 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 3

1- Pourquoi peux-tu affirmer que du carbone disparaît lors de la combustion ?

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2- Les atomes constituant le morceau de carbone ont-ils réellement disparu ?

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3- Pourquoi reste-t-il du carbone bien que la combustion se soit arrêtée ?

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Exercice 27

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

Un élève réalise la combustion du carbone pur dans le dioxygène.

1- Quels sont les réactifs utilisés ? Indique leur nom et leur formule chimique.

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2- Quel est le produit formé ? Indique son nom et sa formule chimique.

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3- Écris l’équation chimique de cette réaction chimique (en toutes lettres).

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4- Écris l’équation chimique de cette réaction (avec les symboles et les formules chimiques).

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 73


Séquence 3 — séance 4

Exercice 28

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

L’équation chimique de la combustion du carbone pur dans le dioxygène s’écrit :

C + O2 CO2

1- Complète la phrase suivante avec les mots « un atome » ou « une molécule »


…………………….. de carbone réagit avec ………………………… de dioxygène pour donner
……………………………………… de dioxyde de carbone.

2- Réécris l’équation chimique de la combustion puis dessine, en dessous de chaque symbole


ou formule chimique, la maquette associée.

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3- a) Combien d’atomes as-tu dessinés à gauche de la flèche ?

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b) Même question pour les atomes dessinés à droite de la flèche.

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c) Quelle règle est ainsi vérifiée ?

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Exercice 29
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

On souhaite étudier l’influence des gaz d’échappement sur la pollution atmosphérique.

On récupère, dans deux flacons différents, les gaz d’échappement produits par la
combustion de l’essence (ou du gazole). Dans le premier, on ajoute du sulfate de cuivre
anhydre, qui bleuit. Dans le second, on ajoute de l’eau de chaux, qui se trouble.
1- Quels sont les deux produits formés lors de cette combustion ? Justifie ta réponse.

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74 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 3

2- Écris la formule chimique de chacun de ces produits de réaction.


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3- Complète les pointillés de l’équation chimique de cette réaction avec les formules
chimiques correspondantes (la formule chimique du carburant est représentée par xxxx) :
xxxx + O2 ……….. + ………..
4- Quels sont les atomes provenant obligatoirement du carburant (essence ou gazole) ?
Justifie ta réponse.
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5- Le gaz produit lors de cette combustion est un gaz à effet de serre. Pourquoi
l’augmentation du nombre de voitures en circulation augmente-t-il l’effet de serre ?
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© Cned, Physique - Chimie 4e — 75


Sommaire

Séquence 4
La combustion du méthane
La combustion du butane

Séance 1 La combustion du méthane

Séance 2 Les atomes pour comprendre la combustion du méthane

Séance 3 La combustion du butane

Séance 4 Je fais le point sur la séquence 4

76 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 4

Séance 1
La combustion du méthane
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
Si tu as une gazinière chez toi, alors tu as déjà assisté à la combustion du méthane : en effet,
le gaz méthane est le principal constituant du gaz naturel (plus de 90 %). D’ailleurs, pour
simplifier, dans la suite du cours, le gaz naturel sera appelé méthane.
Dans cette séance, tu vas découvrir comment brûle le méthane.

B Je découvre

Étude de documents
Document n°1 : La combustion du méthane dans une gazinière
Le phénomène le plus visible quand du méthane brûle, c’est la flamme bleue  (fig.1) :

Fig. 1
Mais quels sont les réactifs de cette combustion ? Il y a évidemment le méthane mais aussi,
comme dans toute combustion, le dioxygène, lequel provient de l’air.
Le méthane arrive, en grande quantité, par le « tuyau de gaz ». Par rapport à cette quantité
de méthane, le dioxygène présent dans l’air ambiant au niveau de la flamme n’est pas en
quantité suffisante pour permettre la combustion. C’est pourquoi un brûleur de gazinière
est conçu pour aspirer de l’air en grande quantité et le mélanger au méthane avant que ne se
produise la flamme.
La figure 2 montre comment les deux réactifs se mélangent. Le méthane arrivant par le tuyau
de gaz passe dans un « injecteur » : c’est une pièce munie d’une sortie très étroite, ce qui fait
que le méthane en sort à grande vitesse et faible pression. Cette faible pression provoque un

© Cned, Physique - Chimie 4e — 77


Séquence 4 — séance 1

effet d’aspiration, et l’air frais entre ainsi par les côtés du brûleur. L’air et le méthane, bien
mélangés, sortent par les petits trous en haut du brûleur, où ils s’enflamment.

Fig. 2

Exercice 1 - Question de réflexion


Réponds à la question posée, puis étudie la correction.
Le mélange air-méthane ne peut s’enflammer (à température ambiante) que si le méthane
représente environ 10 % du volume total du mélange. Le méthane étant un gaz, la
proportion en molécules est la même que la proportion en volume, soit 10 %.
Imagine 100 molécules de mélange air-méthane. Calcule le nombre de molécules de chacun
des gaz contenus dans ce mélange.
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Document n°2 : La combustion du méthane dans un bec Bunsen
Le bec Bunsen est un appareil de chauffage au gaz très utilisé en travaux pratiques dans les
lycées (fig. 3).

Fig. 3

78 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 4

Les deux réactifs sont, comme pour la gazinière, le méthane et le dioxygène. La figure 4
montre comment s’effectue leur mélange :

flamme

Fig. 4

Le méthane arrive par un injecteur, semblable à celui de la gazinière. L’air est aspiré par les
trous de la virole, une pièce en forme de cylindre percée de trous qui, selon comment on la
tourne, laisse entrer plus ou moins d’air. Le mélange air-méthane s’enflamme en haut de la
cheminée.

Exercice 2 - Recherche documentaire

Réponds à la question posée, puis étudie la correction.

Bunsen est le nom d’un célèbre chimiste. Recherche dans une encyclopédie sa nationalité, le
siècle auquel il a vécu, et une ou deux de ses découvertes. A-t-il inventé le bec qui porte son
nom ?

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 79


Séquence 4 — séance 1

Activité expérimentale
Expériences avec un bec Bunsen

Dans un bec Bunsen, le réglage de la virole est très important. Si ses trous sont grands
ouverts (l’entrée d’air – donc de dioxygène – est alors maximale), la flamme est bleue : on
appelle cela une combustion complète (fig. 5). Si ses trous sont refermés, la flamme est
jaune : on appelle cela une combustion incomplète (fig. 6).

Fig. 5 Fig. 6

80 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 4

Nous allons étudier quels sont les produits de la réaction lorsque la combustion est
complète.

Plaçons un ballon retourné au-dessus de la flamme. Ainsi on peut récupérer les gaz produits
par la flamme, puisque ces gaz chauds s’élèvent.

On observe que de la buée, faite de fines gouttelettes d’eau, se dépose sur la paroi intérieure
du ballon (fig. 7). On peut en conclure que la combustion complète du méthane produit de
la vapeur d’eau. (D’ailleurs, tu as sûrement déjà remarqué la formation de buée sur les vitres
de la cuisine quand la gazinière fonctionne même s’il n’y a rien sur le feu.)

Fig. 7

Puis renversons le ballon et versons de l’eau de chaux : elle blanchit (fig. 8). On peut en
conclure que la combustion complète du méthane produit du dioxyde de carbone.

Fig. 8

De nombreuses études ont montré qu’il n’y a pas d’autre produit de réaction.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 81


Séquence 4 — séance 1

Exercice 3 - Question de réflexion


Réponds aux questions posées, puis étudie la correction de cet exercice très important.
Exprime l’équation chimique de la combustion complète du méthane :
1- par une équation chimique écrite avec des mots :

. .....................................................................................................................................
2- par une phrase :
. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Le méthane est le principal constituant du gaz naturel.
• Quand la combustion du méthane donne une flamme bleue, on dit que cette
combustion est « complète ». Pour que la combustion soit complète, il faut que le
dioxygène soit en quantité abondante.
• L’équation chimique de la combustion complète du méthane est :
méthane + dioxygène dioxyde de carbone + eau

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 4 – Oui ou non


Coche la case correspondant à ta réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non

Le principal constituant du gaz naturel est-il le méthane ? ® ®

Le principal constituant du gaz naturel est-il le butane ? ® ®

Le méthane a-t-il besoin de dioxygène pour brûler ? ® ®

Dans un brûleur, le mélange air-méthane se fait-il avant la flamme ? ® ®

Quand la combustion du méthane donne une flamme bleue, peut-on


® ®
dire que cette combustion est incomplète ?
Quand la combustion du méthane donne une flamme bleue, peut-on
® ®
dire que cette combustion est complète ?

L’équation chimique de la combustion complète du méthane est-elle :


® ®
méthane + dioxygène eau + dioxyde de carbone ?

L’équation chimique de la combustion complète du méthane est-elle :


® ®
méthane + dioxygène dioxyde de carbone + eau ?
Pour récupérer les gaz produits par la combustion du méthane, suffit-il
® ®
de placer un ballon retourné au-dessus de la flamme ?

82 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 4

D J’approfondis

Exercice 5 – Recherche documentaire


Recherche l’information demandée dans une encyclopédie ou sur Internet. Réponds par des
phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Où le gaz naturel se trouve-t-il dans la nature ?

. .....................................................................................................................................
2- Quels sont les pays auxquels la France achète du gaz naturel ?

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 83


Séquence 4 — séance 2

Séance 2
Les atomes pour comprendre
la combustion du méthane

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas apprendre à écrire l’équation chimique de la combustion complète
du méthane au moyen des formules chimiques.

B Je découvre

Étude de documents
Lis attentivement le texte ci-dessous, et fais les exercices demandés au fur et à mesure.

Document n° 1 : La molécule de méthane


La figure 9 représente la molécule de méthane. Elle est constituée d’un atome de carbone
(couleur symbolique : noir) sur lequel sont fixés quatre atomes d’hydrogène (couleur
symbolique : blanc).

Fig. 9

Exercice 6 - Question de réflexion


Réponds à la question, puis étudie la correction.
D’après la figure 9, trouve la formule chimique du méthane.
. .....................................................................................................................................
Document n° 2 : L’équation chimique de la combustion complète du méthane
On a vu dans la séance précédente que le méthane, en présence de dioxygène abondant,
brûle avec une flamme bleue : on appelle cela une combustion complète. L’équation
chimique de la combustion complète du méthane est :
méthane + dioxygène dioxyde de carbone + eau

84 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 4

Cette équation se lit de la façon suivante : « Le méthane réagit avec le dioxygène pour
donner du dioxyde de carbone et de l’eau ».
La figure 10 représente l’équation chimique au moyen des maquettes de molécules :

Fig. 10

Exercice 7 - Question de réflexion


Réponds à la question, puis étudie la correction.
D’après la figure 10, écris l’équation chimique de la combustion du méthane avec les
formules chimiques.
. .....................................................................................................................................
Document n° 3 : Ajuster l’équation chimique de la combustion complète du méthane
L’équation chimique telle qu’elle est représentée à la figure 10 pose une difficulté. En effet,
elle contredit la règle apprise dans la séquence sur la combustion du carbone, règle qui dit
que les atomes des réactifs se retrouvent intégralement dans les produits de réaction. Or,
sur l’équation de la figure 10, nous voyons :
- dans les réactifs : 1 atome de carbone, 4 atomes d’hydrogène, 2 atomes d’oxygène
- dans les produits de réaction : 1 atome de carbone, 2 atomes d’hydrogène, 3 atomes
d’oxygène
On dit que « l’équation chimique n’est pas ajustée ». Pour l’ajuster, la seule possibilité
permise est de modifier le nombre de molécules dans les réactifs ou dans les produits de
réaction. Cette modification est représentée sur la figure 11 :

Fig. 11
En faisant ainsi, on n’a pas changé la nature des réactifs (il n’y a que des molécules de
méthane et de dioxygène) ni des produits de réaction (il n’y a que des molécules de dioxyde
de carbone et d’eau). Et l’équation est bien ajustée :
- dans les réactifs : 1 atome de carbone, 4 atomes d’hydrogène, 4 atomes d’oxygène
- dans les produits : 1 atome de carbone, 4 atomes d’hydrogène, 4 atomes d’oxygène
Avec les formules chimiques, l’équation s’écrit maintenant :
CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O

© Cned, Physique - Chimie 4e — 85


Séquence 4 — séance 2

Il faut faire bien attention à la signification des chiffres dans cette équation :
- Les chiffres écrits en grand devant les formules chimiques désignent les nombres de
molécules : par exemple 2 O2 signifie 2 molécules de dioxygène. Ces chiffres sont
appelés coefficients de l’équation.
- Les chiffres écrits en petit et en bas désignent les nombres d’atomes dans la molécule
concernée : dans CH4 par exemple, le chiffre 4 veut dire 4 atomes d’hydrogène dans la
molécule de méthane.

Mais, en définitive, pourquoi faut-il ajuster les équations chimiques ? Autrement dit, qu’est-
ce qui prouve que les atomes des réactifs se retrouvent intégralement dans les produits de
réaction ?
Comme on l’a vu dans la séquence sur la combustion du carbone, les chimistes ont constaté
qu’il y a toujours conservation de la masse lors d’une réaction chimique. Et si la masse est
conservée, c’est justement parce qu’il y a conservation des atomes (ce qui signifie que les
atomes présents dans les réactifs se retrouvent intégralement dans les produits de réaction :
aucun atome n’est perdu, aucun n’est créé pendant une transformation chimique).

Exercice 8 - Questions sur le texte

Réponds aux questions, puis étudie la correction.


1- Écris l’équation chimique de combustion complète du méthane dans le dioxygène :
a) avec des mots :

. .....................................................................................................................................
b) avec des schémas de molécules (équation chimique ajustée) :

. .....................................................................................................................................
c) avec des formules chimiques (équation chimique ajustée) :

. .....................................................................................................................................
2- À quelle condition peut-on dire qu’une équation chimique est ajustée ?

. .....................................................................................................................................
3- Pour ajuster une équation chimique, que peut-on faire ?
. .....................................................................................................................................
4- Voici une équation chimique :
C3H8 + 5 O2 3 CO2 + 4 H2O
a) Que signifie le chiffre 5 qui apparaît dans cette équation ?

b) Que signifie le chiffre 8 qui apparaît dans cette équation ?

. .....................................................................................................................................
c) Cette équation te semble-t-elle ajustée ?

. .....................................................................................................................................

86 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 4

j e retiens
• La formule chimique du méthane est CH4
• Pour qu’une équation chimique soit ajustée, il faut que les atomes présents dans les
réactifs se retrouvent intégralement dans les produits de réaction. On dit qu’il y a
conservation des atomes lors d’une réaction chimique.
• C’est parce qu’il y a conservation des atomes lors d’une transformation chimique qu’il y
a conservation de la masse.
• L’équation chimique ajustée de la combustion complète du méthane est :
CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O
• Dans une équation chimique, les chiffres écrits en grand devant les molécules désignent
des nombres de molécules. Ceux écrits en petit et en bas à droite (en indice) désignent
les nombres d’atomes dans les molécules.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 9 – Oui ou non

Coche la case correspondante à ta réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non

La formule chimique du méthane est-elle CH4 ? ® ®

La formule chimique du méthane est-elle C4H ? ® ®

Il faut ajuster les équations chimiques ; est-ce parce qu’il y a


® ®
conservation des molécules lors d’une réaction chimique ?
Il faut ajuster les équations chimiques ; est-ce parce qu’il y a
® ®
conservation des atomes lors d’une réaction chimique ?
Quand la combustion du méthane donne une flamme bleue, peut-on
® ®
dire que cette combustion est incomplète ?
Si dans une équation chimique se trouve écrit « 7 H2 O » le chiffre 7
® ®
veut-il dire 7 atomes d’hydrogène ?

Si dans une équation chimique se trouve écrit « 7 H2 O » le chiffre 7


® ®
veut-il dire 7 molécules d’eau ?

© Cned, Physique - Chimie 4e — 87


Séquence 4 — séance 2

Exercice 10
Réponds aux questions, puis vérifie la correction.

On représente la combustion du méthane à l’échelle des molécules :

1- Complète le tableau suivant :

Dessin de la
maquette de
l’atome
Nom de l’atome
Symbole

2- Quelle est l’indication de la balance après la combustion ? Justifie ta réponse en utilisant


la conjonction « DONC ».

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

3- En t’aidant du schéma, écris l’équation chimique de la combustion du méthane.

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Exercice 11
Réponds à la question, puis vérifie la correction.

La molécule de paracétamol est constituée de 8 atomes de carbone, 9 atomes d’hydrogène,


2 atomes d’oxygène et 1 atome d’azote. Parmi les propositions suivantes, choisis la formule
chimique de cette molécule.

Remarque, le symbole chimique de l’azote est N.


® 8C9H2O1N ?

® C8H9O2N ?

® C8H9O2N ?

88 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 4

D J’approfondis

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais le’exercice demandé.

Lavoisier et la conservation de la masse lors des réactions chimiques


Antoine-Laurent de Lavoisier est né le 26 août 1743 à Paris. Après de brillantes études en
mathématiques, chimie, botanique, médecine... il occupa des postes très importants dans
l’administration du royaume. Il fut en particulier Fermier Général, c’est-à-dire chargé de
récolter l’impôt. Mais sa passion était la chimie ; il entra à l’Académie des Sciences en 1768.
Lavoisier était très instruit et avait connaissance des recherches qui se faisaient à l’époque
en chimie, dans toute l’Europe. Son idée fut de reprendre les expériences en cours, en leur
apportant beaucoup plus de rigueur. En particulier, Lavoisier pesait systématiquement
et avec un très grand soin les réactifs et les produits de réaction. Pour cela, il avait fait
construire des balances très précises par les meilleurs artisans de Paris.
En 1777, Lavoisier démontre que l’air contient 20 % « d’air vital », que nous appelons
aujourd’hui dioxygène.
Et dans son traité de chimie paru en 1789, Lavoisier écrit : « [...] rien ne se crée, ni dans les
opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y
a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la
même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. »
On constate que cette phrase (écrite en termes de l’époque) exprime bien la conservation
de la masse lors d’une réaction chimique. D’ailleurs cette loi est souvent appelée « Loi de
Lavoisier ».

Exercice 12 – Recherche documentaire et question de réflexion


1- Comment la vie de Lavoisier s’est-elle terminée ? Cherche les réponses dans une encyclopédie ou
sur Internet.

. .....................................................................................................................................
2- Lis le texte ci-dessous, puis écris (avec des mots) l’équation chimique de la réaction qui
est décrite :
En 1785, Lavoisier réalise à Paris, devant un parterre de savants français et étrangers, une expérience
spectaculaire, avec l’aide de son collaborateur Jean-Baptiste Meusnier de La Place. Il remplit un grand
ballon de verre avec un mélange « d’air inflammable » (appelé aujourd’hui dihydrogène) et « d’air
vital » (appelé aujourd’hui dioxygène). Il enflamme le mélange au moyen d’une étincelle électrique.
Une explosion se produit, et l’on peut alors observer de la buée sur les parois intérieures du ballon.

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 89


Séquence 4 — séance 3

Séance 3
La combustion du butane

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas apprendre à écrire l’équation chimique de la combustion complète
du gaz butane.

B Je découvre

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, et fais l’exercice demandé. Vérifie ensuite la correction.

Le butane
Le butane est un gaz que l’on extrait du pétrole lors d’une opération appelée raffinage.
Ensuite, pour le vendre, on le stocke dans des bouteilles ou des cartouches. Une bouteille
ou une cartouche de butane contient du butane liquide, surmonté de butane gazeux, prêt à
sortir par le haut du récipient (fig. 12) :

Fig. 12
Si une partie du butane est à l’état liquide, c’est parce qu’il est sous pression dans la
bouteille. En effet, comme on l’a vu dans la séquence 2 (revois cette séquence), quand on
comprime un gaz en diminuant son volume, on rapproche ses molécules. Et quand les
molécules arrivent à se toucher, c’est l’état liquide.
L’intérêt de stocker le butane à l’état liquide, c’est qu’il prend beaucoup moins de place que
le butane gazeux : 1 litre de butane liquide peut libérer 239 litres de butane gazeux à 15 °C.
De plus, il n’y a pas besoin d’une pression très élevée pour liquéfier le butane : moins de 2
bars.
Le butane présente cependant un inconvénient : si la température est inférieure à 0 °C
environ il ne se vaporise plus (il reste entièrement à l’état liquide) et ne peut plus sortir de la
bouteille ou de la cartouche.

90 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 4

La figure 13 représente une maquette de la molécule de butane :

Fig. 13

Cette molécule comporte 4 atomes de carbone et 10 atomes d’hydrogène (on ne les voit
pas tous sur la fig. 13 car certains sont cachés derrière les atomes de carbone). La formule
chimique de la molécule de butane est donc C4H10

Exercice 13 - Questions sur le texte

Réponds aux questions par des phrases rédigées, puis vérifie la correction.

1- Que contient une bouteille ou une cartouche de butane ?

. .....................................................................................................................................

2- Quel est l’intérêt de stocker le butane à l’état liquide ?

. .....................................................................................................................................

3- Quelle est la pression dans une bouteille ou une cartouche de butane ?

. .....................................................................................................................................

4- Savoir calculer :

Une bouteille de butane a un volume intérieur de 1 litre. Quand elle est neuve, elle contient
une masse de 420 grammes de butane. Sachant que 1 litre de butane liquide a une masse
de 579 grammes (à température ambiante), calcule le volume de butane liquide dans la
bouteille.

Conseil : tu négligeras la masse du butane gazeux par rapport à celle du butane liquide.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 91


Séquence 4 — séance 3

Activités expérimentales
Activité n° 1 : La combustion complète du butane

Différents appareils utilisent le butane comme combustible : réchaud de camping,


chalumeau (fig. 14), etc.

Fig. 14

Sur la fig. 14 on voit que la flamme est bleue : cette combustion du butane est complète.

Si l’on refait pour la combustion complète du butane les expériences décrites dans la séance
précédente pour la combustion complète du méthane, on constate que les produits de
réaction sont exactement les mêmes :
- de la vapeur d’eau

- du dioxyde de carbone

Exercice 14 – Question de réflexion

Réponds à la question posée, puis étudie la correction.

Écris, sans chercher à l’ajuster, l’équation chimique de la combustion complète du butane :


1- avec des mots :

. .....................................................................................................................................
2- avec les formules chimiques :

. .....................................................................................................................................

92 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 4

Activité n° 2 : Ajustage de l’équation chimique de la


combustion complète du butane
L’équation chimique non ajustée est :
C4H10  +  O2   CO2  +  H2O
Voici, étape par étape, le raisonnement qui permet d’ajuster cette équation :
1- Dans les réactifs, il y a 4 atomes de carbone (dans C4H10). Dans les produits, il y a 1
seul atome de carbone (dans CO2). Pour rétablir l’équilibre, il faut 4 molécules de CO2 .
L’équation chimique devient :

C4H10  +  O2  4 CO2  +  H2O
2- Dans les réactifs, il y a 10 atomes d’hydrogène (dans C4H10). Dans les produits, il y a 2
atomes d’hydrogène (dans H2O). Pour rétablir l’équilibre, il faut 5 molécules de H2O .
L’équation chimique devient :

C4H10  +  O2  4 CO2  +  5 H2O
3- L’équation chimique est maintenant ajustée en atomes de carbone et en atomes
d’hydrogène ; il reste à l’ajuster en atomes d’oxygène. Dans les réactifs, il y a 2 atomes
d’oxygène (dans O2). Dans les produits de réaction, il y a 8 atomes d’oxygène dans 4 CO2
(car 4 × 2 = 8) et 5 atomes d’oxygène dans 5 H2O (car 5 × 1 = 5), soit un total de 13
atomes d’oxygène. Pour rétablir l’équilibre, il faut 6,5 molécules de O2 (car 6,5 × 2 = 13).
L’équation chimique devient :

C4H10  +  6,5 O2  4 CO2  +  5 H2O
4- On pourrait laisser l’équation chimique comme cela. Mais le coefficient 6,5 n’est pas très
satisfaisant : une demi-molécule, ça n’existe pas ! Pour résoudre cette difficulté, il suffit
de multiplier tous les coefficients par 2, et l’équation devient :

2 C4H10  +  13 O2  8 CO2  +  10 H2O
5- Vérification :
- dans les réactifs : 8 atomes de carbone (4 × 2), 20 atomes d’hydrogène (2 × 10), 26
atomes d’oxygène (13 × 2)
- dans les produits : 8 atomes de carbone (8 × 1), 20 atomes d’hydrogène (10 × 2), 26
atomes d’oxygène ((8 × 2) + (10 × 1))

Exercice 15 – Vérifier la connaissance du cours 


Complète, sans regarder le cours qui précède, les endroits en pointillés, puis vérifie dans le livret
des corrigés.
L’équation chimique non ajustée de la combustion du butane dans le dioxygène est :
C4H10  +  O2  CO2  +  H2O
1- Dans les réactifs, il y a …. atomes de carbone. Dans les produits, il y a …. atome de
carbone. Pour rétablir l’équilibre, il faut …. molécules de CO2 . L’équation chimique
devient :
C4H10  +  O2  … CO2  +  H2O
2- Dans les réactifs, il y a …. atomes d’hydrogène. Dans les produits, il y a …. atomes
d’hydrogène. Pour rétablir l’équilibre, il faut …. molécules de H2O . L’équation chimique
devient :
C4H10  +  O2  …. CO2  +  ….  H2O

© Cned, Physique - Chimie 4e — 93


Séquence 4 — séance 3

3- L’équation chimique est maintenant ajustée en atomes de carbone et en atomes


d’hydrogène. Il reste à l’ajuster en atomes d’oxygène. Dans les réactifs, il y a …. atomes
d’oxygène. Dans les produits de réaction, il y a …. atomes d’oxygène dans 4 CO2 et ….
atomes d’oxygène dans 5 H2O , soit un total de …. atomes d’oxygène. Pour rétablir
l’équilibre, il faut …. molécules de O2 . L’équation chimique devient :
C4H10  +   ….  O2  …. CO2  +   …. H2O
4- On pourrait laisser l’équation chimique comme cela. Mais le coefficient … n’est pas très
satisfaisant : une demi-molécule, ça n’existe pas ! Pour résoudre cette difficulté, il suffit
de multiplier tous les coefficients par 2, et l’équation devient :
 C4H10  + …  O2  …. CO2  +   …. H2O

j e retiens
• Le butane a pour formule chimique C4H10
• Lors de la combustion complète du butane, les produits de réaction sont les mêmes
que lors de la combustion complète du méthane : de l’eau et du dioxyde de carbone.
• Il faut être capable d’ajuster une équation chimique.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 16 – Oui ou non


Coche la case correspondante à ta réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non

La formule chimique du butane est-elle C4H6 ? ® ®

La formule chimique du butane est-elle C4H8 ? ® ®

La formule chimique du butane est-elle C4H10 ? ® ®

Une combustion complète nécessite-t-elle beaucoup de dioxygène ? ® ®

Lors de la combustion complète du butane, la flamme est-elle jaune ? ® ®

Lors de la combustion complète du butane, les produits de la réaction


® ®
sont-ils le carbone et le dioxyde de carbone ?
Cette équation chimique est-elle ajustée :
® ®
2 C4H10  +  13 O2  8 CO2  +  10 H2O ?

Cette équation chimique est-elle ajustée :


® ®
2 C4H10  +  12 O2  8 CO2  +  10 H2O ?

Cette équation chimique est-elle ajustée :


® ®
2 C4H10  +  14 O2  8 CO2  +  10 H2O ?

94 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 4

Exercice 17
Lors d’une séance de travaux pratiques, un élève réalise la combustion du butane (gaz
contenu dans les briquets).
1- Complète la légende des schémas ci-dessous avec les mots :
buée, pince en bois, flamme bleue, briquet, tube à essai.

.............................
.............................
.............................

.............................
.............................

2- Ensuite, il retourne le tube à essai et y met de l’eau de chaux. Elle se trouble.


Complète le schéma suivant avec les mots : tube à essai, eau de chaux

.............................

.............................

3- Quels sont les réactifs de cette combustion ?


. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Quels sont les produits de cette combustion ? Justifie ta réponse.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
5- Écris l’équation chimique de cette réaction (avec des mots).
. .....................................................................................................................................

D J’approfondis

Exercice 18 – Exercice de réflexion :


Réponds à la question posée, puis vérifie la correction.
Le propane est un gaz combustible dont la formule chimique est C3H8 . L’équation chimique
de la combustion complète du propane est (avec des mots) :
propane + dioxygène dioxyde de carbone + eau
Écris l’équation chimique avec les formules,
. .....................................................................................................................................
puis ajuste-la.
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 95


Séquence 4 — séance 4

Séance 4
Je fais le point sur la séquence 4

Exercice 19

Réponds aux questions posées, puis étudie la correction.

Dans cet exercice, nous allons étudier la combustion du méthane.


1- Associe un mot de la colonne de gauche à un mot de la colonne de droite.

Méthane

Eau Réactifs

Dioxyde de carbone Produits

Dioxygène

2- Écris l’équation chimique de cette combustion (avec des mots).

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
3- a) Comment peux-tu mettre en évidence le dioxyde de carbone obtenu lors de la
combustion du méthane ?

. .....................................................................................................................................
b) Pourquoi peux-tu affirmer que la combustion du méthane produit de l’eau ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
4- Si on brûle 16 g de méthane dans une quantité de dioxygène suffisante pour que la
combustion se fasse complètement, on obtient 44 g de dioxyde de carbone et 36 g d’eau.

Calcule la masse de dioxygène utilisé. Justifie ta réponse.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

96 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 4

Exercice 20

Réponds aux questions posées, puis étudie la correction.

On représente le modèle moléculaire du


vinaigre (acide éthanoïque) par :

1- Combien comptes-tu de sortes d’atomes différents dans ce modèle moléculaire ?

. .....................................................................................................................................

2- Complète le tableau suivant :

Dessin de la
maquette de
l’atome
Nom de l’atome
Symbole chimique
de l’atome
Nombre d’atomes
dans la molécule de
vinaigre

3- À partir du tableau, déduis l’écriture de l’acide éthanoïque sous la forme [CxHyOz]

. .....................................................................................................................................

Exercice 21

Réponds aux questions posées, puis étudie la correction.

Quelle est la bonne écriture ?

1- Trois atomes d’hydrogène : H3 ? 3 H ? H?

2- Deux molécules de dioxyde de carbone :

2 CO2 ? C2O4 ? CO2 ? C2O2 ?

© Cned, Physique - Chimie 4e — 97


Séquence 4 — séance 4

Exercice 22
Réponds aux questions posées, puis étudie la correction.

L’objectif de cet exercice est de justifier l’affirmation suivante : « Les combustions du


méthane et du propane ne nécessitent pas la même quantité de dioxygène ».
Dans le tableau suivant, les équations des différentes réactions ne sont pas ajustées.

Combustion du méthane Combustion du propane


CH4 + O2 CO2 + H2O C3H8 + O2 CO2 + H2O
Réactifs Produits Réactifs Produits
Carbone
Hydrogène
Oxygène
Nombre total
d’atomes
1- Compte le nombre d’atome(s) et complète les deux colonnes « réactifs ».
2- Compte le nombre d’atome(s) et complète les deux colonnes « produits ».
3- Pourquoi faut-il ajuster les coefficients des deux équations ?

. .....................................................................................................................................
4- En t’aidant du tableau, ajuste les différents coefficients des deux équations. Garde l’ordre
du tableau : tu commences par ajuster les atomes de carbone.
...CH4 + ...O2 ...CO2 + ...H2O
Tu peux expliquer ton choix :

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Puis tu ajustes les atomes d’hydrogène
...CH4 + ...O2 ...CO2 + ...H2O
En expliquant ton choix :

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
et enfin les atomes d’oxygène :
...CH4 + ...O2 ...CO2 + ...H2O
En expliquant ton choix :

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

98 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 4

Fais de même pour la deuxième équation :

...C3H8 + ...O2 ...CO2 + ...H2O

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

5- Justifie la phrase du début d’exercice « Les combustions du méthane et du propane ne


nécessitent pas la même quantité de dioxygène ». Pour cela compare les deux équations
ajustées.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 99


Sommaire

Séquence 5
Les dangers des combustions

Séance 1 Les combustions incomplètes

Séance 2 Les risques d’explosion

Séance 3 Les risques du tabac

Séance 4 Je fais le point sur la séquence 5

100 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 5

Séance 1
Les combustions incomplètes

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Les combustions sont très utiles, notamment pour chauffer les maisons, les aliments... Mais
elles peuvent aussi présenter des dangers. L’un de ces dangers est le risque de combustion
incomplète. C’est ce que tu vas découvrir dans cette séance.

B Je découvre

Activité expérimentale
Expériences avec un bec Bunsen
On a déjà vu dans la séquence sur la combustion du méthane que si les trous de la virole du
bec Bunsen sont refermés, la flamme manque de dioxygène, et elle est de couleur jaune
(fig. 1). On appelle cela une combustion incomplète. Nous allons examiner quels sont, dans
ce cas, les produits de la réaction.

Fig. 1

Relis les activités expérimentales de la séquence 4 – séance 1 (combustion complète du


méthane).
© Cned, Physique - Chimie 4e — 101
Séquence 5 — séance 1

1- Plaçons un ballon de verre retourné au-dessus de la flamme. On observe de la buée


à l’intérieur du ballon. La combustion incomplète du méthane produit donc de l’eau
(comme la combustion complète).

2- Versons de l’eau de chaux dans ce ballon : elle blanchit. La combustion incomplète du


méthane produit donc du dioxyde de carbone (comme la combustion complète).

3- Plaçons une soucoupe dans la partie jaune de la flamme : elle noircit (fig. 2). Ce dépôt
noir a l’aspect d’une poudre. C’est du carbone.

Fig. 2

4- Plaçons un détecteur de monoxyde de carbone (fig. 3) près de la flamme. L’alarme se


déclenche au bout de quelques temps : ce gaz très dangereux (voir le document suivant)
est donc produit par la combustion incomplète.

Fig. 3

102 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 5

La figure 4 représente la maquette de la molécule de monoxyde de carbone, dont la formule


chimique est CO :

Fig. 4

Exercice 1 - Question de réflexion


Exprime l’équation chimique de la combustion incomplète du méthane :
a) avec des mots,
. .....................................................................................................................................
b) avec les formules chimiques (sans chercher à ajuster l’équation).
. .....................................................................................................................................

Étude de document
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Les dangers du monoxyde de carbone


Le monoxyde de carbone est un gaz. Il est produit lorsque certains combustibles brûlent de
façon incomplète, ce qui arrive quand la flamme n’est pas alimentée de façon suffisante en
dioxygène. La flamme est alors jaune et tremblotante.
Les combustibles susceptibles de produire du monoxyde de carbone en brûlant sont
extrêmement nombreux : méthane, butane, propane, mais aussi fioul, essence, charbon,
bois, charbon de bois...
Le monoxyde de carbone est un gaz d’autant plus dangereux qu’il n’a aucune couleur,
aucune odeur.
Une concentration de seulement 0,1 % (0,1 litre pour 100 litres d’air) en CO peut provoquer
des vertiges et une perte de connaissance en vingt ou trente minutes. Et à partir de 0,4 % le
risque est mortel. Le monoxyde de carbone est une substance classée comme toxique
(fig. 5).

Fig. 5

© Cned, Physique - Chimie 4e — 103


Séquence 5 — séance 1

La toxicité du monoxyde de carbone est due au fait qu’il se fixe à l’hémoglobine contenue
dans les globules rouges du sang : alors ceux-ci ne peuvent plus transporter le dioxygène des
poumons jusqu’aux organes, et c’est l’asphyxie, pouvant provoquer la mort.

Un brûleur de gazinière couvert de graisse, un poêle à charbon ou à fioul encrassé peuvent


dégager beaucoup de monoxyde de carbone, parce que le dioxygène arrive en quantité
insuffisante : il faut absolument nettoyer, dépoussiérer, dégraisser régulièrement ces
appareils.

Quant aux chaudières et chauffe-eau des logements, il faut les faire vérifier et entretenir par
des professionnels qualifiés. Les cheminées doivent être elles aussi vérifiées, car ce sont elles
qui permettent la bonne évacuation des gaz brûlés.

Les moteurs des véhicules automobiles doivent eux aussi être contrôlés et réglés pour ne pas
rejeter de monoxyde de carbone au-delà des normes admises. Et surtout, il ne faut jamais
faire tourner le moteur de la voiture ou d’un autre véhicule dans un garage dont la porte est
fermée.

Dans les logements, il faut absolument ventiler les pièces où se trouvent les appareils de
chauffage ou de cuisson, pour deux raisons. D’abord parce que cela permet, pour les
appareils de cuisson, d’évacuer les gaz produits par la combustion si l’on n’a pas de hotte.
Ensuite parce que cela permet de renouveler le dioxygène (et on l’a vu c’est le manque de
dioxygène qui provoque les combustions incomplètes). Donc, il ne faut jamais boucher les
aérations, dans la cuisine notamment !

Les générateurs de courant électrique nommés « groupes électrogènes », qui produisent du


courant électrique en brûlant un combustible tel que le fioul, ne doivent jamais être installés
dans des locaux fermés ou mal aérés. Il en est de même des barbecues, qu’ils soient au gaz
ou au charbon de bois, et des chauffages de type brasero.

La nuit, la veilleuse des chauffe-eau au gaz doit être coupée.

Les chauffages d’appoint au pétrole, ou autre combustible, doivent être utilisés avec grande
précaution.

Chaque année le monoxyde de carbone est à l’origine de dizaines de décès en France.

Les détecteurs de monoxyde de carbone permettent de prévenir les habitants en cas


d’émanations dangereuses.

Exercice 2 - Questions sur le texte


1- Quelle est, de façon générale, la cause des combustions incomplètes ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
2- Les combustions incomplètes du butane, du méthane, du charbon de bois, de l’essence,
du fioul, etc. produisent un gaz qui peut être mortel :

a) quel est son nom ? .....................................................................................................

b) quelle est sa formule chimique ? .................................................................................

c) quelle est sa couleur ? .................................................................................................

d) quelle est son odeur ? .................................................................................................

104 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 5

e) pourquoi est-il dangereux ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Quelles précautions doit-on prendre quand on a une gazinière dans sa cuisine ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Une combustion incomplète se produit quand l’apport de dioxygène à la flamme est
insuffisant. La flamme est jaune.
• Une combustion incomplète produit notamment du monoxyde de carbone, gaz
toxique.
• Tout appareil destiné à réaliser des combustions doit être utilisé selon des règles de
sécurité, qu’il faut connaître et respecter.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 3 – Oui ou non


Oui Non
Une combustion incomplète se produit-elle lorsque la flamme reçoit
® ®
trop de dioxygène ?
Une combustion incomplète se produit-elle lorsque la flamme ne reçoit
® ®
pas assez de dioxygène ?

Une combustion incomplète se reconnaît-elle à une flamme jaune ? ® ®

Le gaz toxique produit par les combustions incomplètes se nomme-t-il


® ®
dioxyde de carbone ?
Le gaz toxique produit par les combustions incomplètes se nomme-t-il
® ®
monoxyde de carbone ?
Le gaz toxique produit par les combustions incomplètes peut-il être
® ®
mortel ?

Peut-on dire qu’il ne faut jamais boucher les aérations des cuisines ? ® ®

Peut-on dire qu’il ne faut jamais faire tourner le moteur d’un véhicule
® ®
dans un garage fermé ?

La nuit, faut-il couper la veilleuse du chauffe-eau ? ® ®


Chaudières et chauffe-eau doivent-ils être entretenus par des
® ®
professionnels ?

© Cned, Physique - Chimie 4e — 105


Séquence 5 — séance 1

Exercice 4

Bec bunsen A Bec bunsen B


Les photos ci-dessus présentent un bec bunsen allumé avec la virole ouverte (A) puis avec la
virole fermée (B).
1- Quelle est la différence entre ces deux photos ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Déduis-en l’utilité de la virole.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Exercice 5
Une cuisinière à gaz fonctionne avec du méthane comme combustible.
1- Indique la couleur de la flamme lorsque la combustion est complète.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- L’un des brûleurs est mal réglé, ce qui a pour effet de noircir les casseroles.
a) De quelle matière ce dépôt noir est-il constitué ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
b) Indique alors la couleur de la flamme dans ces conditions. Justifie ta réponse.

. .....................................................................................................................................

106 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 5

3- Parmi ces équations chimiques, indique laquelle correspond à la combustion complète


du méthane et celle relative à la combustion incomplète. Justifie ta réponse.

a méthane + dioxygène dioxyde de carbone + eau + monoxyde de carbone + carbone

b méthane + dioxygène dioxyde de carbone + eau

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

D J’approfondis

Exercice 6 – Question de réflexion

Lors de la combustion du charbon de bois, le monoxyde de carbone se forme selon


l’équation chimique suivante :

carbone + dioxygène monoxyde de carbone

Écris cette équation avec les formules chimiques,

. .....................................................................................................................................

puis ajuste-la.

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 107


Séquence 5 — séance 2

Séance 2
Les risques d’explosion
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
Dans cette séance, tu vas découvrir les circonstances dans lesquelles le méthane, le butane ou
le propane peuvent exploser, ainsi que les mesures de sécurité à appliquer.

B Je découvre

Activité expérimentale
Un « mélange tonnant »

Attention :
Cette expérience peut être extrêmement dangereuse si toutes les
précautions nécessaires ne sont pas prises. Elle ne peut être réalisée
que par un spécialiste.

Le technicien prépare, dans un « tube à gaz » (tube à essai en verre aux parois épaisses très
solides) un mélange de méthane et d’air.
Puis il présente la flamme d’une allumette devant l’ouverture du tube (fig. 6) :

Fig. 6
Aussitôt, une forte explosion retentit. En même temps, on peut voir une petite flamme se
propager dans le tube, de l’ouverture vers le fond.
Après l’explosion, le tube est chaud, et l’on peut mettre en évidence (par les tests habituels)
la formation, à l’intérieur du tube, de vapeur d’eau et de dioxyde de carbone.
108 — © Cned, Physique - Chimie 4e
séance 2 — Séquence 5

Exercice 7 - Question de réflexion


Réponds à la question posée, puis étudie la correction.
1- Exprime l’équation chimique de la réaction chimique explosive qui vient d’être décrite :
a) avec des mots,
. .....................................................................................................................................
b) avec les formules chimiques, sans chercher à ajuster l’équation,
. .....................................................................................................................................
c) avec les formules chimiques, en ajustant l’équation,
. .....................................................................................................................................
2- Compare cette équation avec celle de la combustion complète du méthane (revois la
séance 2 de la séquence 4).
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Étude de document
Lis le texte ci-dessous, et fais l’exercice demandé. Vérifie ensuite la correction.

Les explosions de méthane, de butane et de propane


Plus de dix millions de foyers français utilisent le gaz méthane (ou gaz naturel) pour se
chauffer ou faire la cuisine. Le butane et le propane, vendus en bouteilles, sont très utilisés
aussi (fig. 7).

Fig. 7
Dans la suite du texte, le méthane, le butane ou le propane seront désignés par le nom
général de « gaz combustible », ou plus simplement : « gaz ».
Alors que dans un brûleur les réactifs (gaz et dioxygène) s’enflamment au fur et à mesure
qu’ils arrivent, une explosion est la combustion quasi-instantanée d’un volume important
de réactifs en une seule fois.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 109


Séquence 5 — séance 2

Une explosion de gaz s’accompagne d’un important dégagement de chaleur. Cela provoque
une brutale et très forte dilatation - c’est-à-dire une augmentation de volume sous l’effet de
la température - des gaz produits par la réaction (vapeur d’eau, dioxyde de carbone). C’est
cette dilatation brutale qui met en vibration l’air environnant, produisant ainsi le bruit et,
si l’explosion est très forte, des destructions par effet de pression. L’onde de pression peut
en effet souffler des vitres, des murs, etc. et causer des lésions à certains organes (oreilles,
pharynx, poumons, etc.)
Les explosions de gaz qui se produisent dans les logements sont provoquées par des fuites
de gaz. Nous allons en examiner les causes.
Les fuites de gaz sont le plus souvent causées par une installation défectueuse. La principale
source d’accident est le déboîtement du tuyau en caoutchouc qui raccorde la gazinière à
l’arrivée de gaz. Il est donc très recommandé de remplacer ces tuyaux en caoutchouc par des
tuyaux métalliques vissés aux deux extrémités (système appelé « vissogaz ») ; depuis 1996, ce
système est d’ailleurs obligatoire sur toute installation nouvelle ou modifiée. Si l’on a gardé
un tuyau en caoutchouc, il faut absolument le changer avant la date inscrite dessus car il
risque de devenir poreux et donc de fuir.
Il est de toute façon conseillé de faire diagnostiquer son installation par un professionnel.
D’ailleurs, depuis 2007, la vente d’un appartement ou d’une maison ne peut se faire sans
un diagnostic de l’installation de gaz, si celle-ci a plus de quinze ans. Ce diagnostic porte
sur la tuyauterie et son raccordement, sur la ventilation des locaux, et sur les conduits
d’évacuation.
Certaines fuites de gaz sont dues aux imprudences. Il faut évidemment bien refermer
les boutons de la gazinière après usage, et interdire aux enfants de les manipuler. Il est
fortement conseillé de refermer le robinet d’arrêt après usage (fig. 8), et surtout la nuit, ou
quand on s’absente. Il faut aussi couper la veilleuse du chauffe-eau à gaz pendant la nuit.

Fig. 8
Le méthane, le butane et le propane n’ont aucune odeur. La compagnie qui distribue le
gaz ajoute donc, en petite quantité, un autre gaz très odorant, afin de pouvoir détecter
d’éventuelles fuites de gaz.
Si l’on suspecte une fuite de gaz :
1- Il faut éviter toute flamme ou étincelle car cela déclencherait l’explosion. Or les étincelles
peuvent être produites par les appareils électriques : pour cette raison, il ne faut pas
allumer la lumière (même en pleine nuit), il ne faut rien brancher ou débrancher, il ne
faut pas toucher au disjoncteur, il ne faut pas faire fonctionner les ascenseurs, etc. Il ne
faut pas non plus utiliser son téléphone fixe ou portable (se rendre pour téléphoner en
dehors de la zone concernée), ni même une lampe de poche.
2- Il faut aérer en grand la pièce.
3- Il faut couper l’arrivée de gaz.

110 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 5

Exercice 8 - Questions sur le texte

Réponds aux questions par des phrases rédigées, puis vérifie la correction.
1- Quel point commun y a-t-il entre une explosion et une combustion ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Quelle différence y a-t-il entre une explosion et une combustion ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- D’où provient le bruit d’une explosion ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Quels sont les effets de l’onde de pression créée par l’explosion ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Le méthane, le butane et le propane présentent un risque d’explosion.
• Une explosion de gaz est une combustion quasi-instantanée, brutale, d’une grande
quantité de réactifs.
• Pour prévenir le risque d’explosion, il faut connaître les consignes de sécurité et les
appliquer.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 9 – Oui ou non


Coche la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non

Une explosion de gaz est-elle une combustion brutale ? ® ®

Une explosion de gaz peut-elle être produite par une flamme ou une
® ®
étincelle ?
Les fabricants ont-ils rajouté un gaz odorant au méthane, au propane
® ®
et au butane pour que l’on puisse détecter les fuites ?

Le méthane, le propane et le butane sont-ils naturellement odorants ? ® ®

© Cned, Physique - Chimie 4e — 111


Séquence 5 — séance 2

D J’approfondis

Étude de document

Lis le texte ci-dessous, et fais l’exercice demandé, puis vérifie la correction.

Un danger mortel dans les mines de charbon

Les gisements de charbon peuvent libérer un gaz naturel emprisonné dans la roche : on
appelle ce gaz le « grisou », et il est constitué de méthane à plus de 90 %. Le grisou est sans
odeur.

L’explosion de ce gaz, appelée « coup de grisou » est déjà extrêmement dangereuse par elle-
même, étant donné les grandes quantités de méthane mises en jeu. Mais plus grave encore,
cette explosion est souvent suivie de celle des poussières de charbon qui sont présentes
partout en suspension dans l’air de la mine : c’est alors le « coup de poussier », qui se
propage dans l’ensemble des galeries.

Le coup de grisou peut être provoqué par la moindre flamme ou étincelle. Des centaines
de milliers de mineurs ont trouvé la mort par le passé, à cause de coups de grisou et de
poussier, soit tués par l’explosion, soit écrasés par l’effondrement des galeries. En France, la
catastrophe la plus importante a fait 1099 morts en1906 dans la mine de Courrières
(Pas-de-Calais).

De nos jours, la sécurité a fait des progrès. Le matériel électrique utilisé doit être
« antidéflagrant », c’est-à-dire que les appareils sont enfermés dans des armoires étanches
pour confiner l’étincelle électrique. La ventilation des galeries est très puissante pour que le
taux de méthane reste en dessous du seuil d’explosivité du mélange air-méthane (le taux de
méthane est mesuré en permanence par des capteurs). On procède à des arrosages pour
rabattre au sol les poussières de charbon. Malheureusement, tous les pays dans le monde
n’appliquent pas correctement ces mesures de sécurité, et chaque année des centaines de
mineurs paient encore de leur vie l’exploitation du charbon.

Exercice 10 - Recherche documentaire

Cherche les réponses dans une encyclopédie ou sur Internet, puis vérifie la correction.

1- Quels sont actuellement les deux principaux pays producteurs de charbon ?

. .....................................................................................................................................

2- L’anthracite est un charbon d’excellente qualité. Quelle est sa teneur en carbone ?

. .....................................................................................................................................

112 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 5

Séance 3
Les risques du tabac

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, tu vas apprendre pourquoi la combustion du tabac présente, pour le
fumeur et pour les autres, un risque très grave pour la santé.

B Je découvre

Activité expérimentale

La combustion du tabac

L’appareil représenté à la figure 9 permet, en aspirant l’air avec une seringue, de provoquer
la combustion d’une cigarette :

Fig. 9

© Cned, Physique - Chimie 4e — 113


Séquence 5 — séance 3

Un filtre est placé sur le trajet d’aspiration de la fumée. Les figures 10.a et 10.b représentent
l’état du filtre avant et après l’expérience :

Fig. 10.a Fig. 10.b

Exercice 11 - Question de réflexion


Réponds à la question posée, puis étudie la correction.
La fumée de cigarette contient à la fois des gaz, des gouttelettes liquides (le « goudron ») et
des particules solides en suspension.
Mais le filtre n’a pu arrêter que les gouttelettes liquides et les particules solides. Pourquoi
n’a-t-il pas pu arrêter les gaz ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
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. .....................................................................................................................................

Étude de document
Lis le texte ci-dessous, et fais l’exercice demandé. Puis vérifie la correction.

La combustion du tabac et ses dangers

1 Le combustible : le tabac
Le tabac est une plante. Les indiens d’Amérique le cultivaient déjà il y a plus de 3000 ans et
roulaient les feuilles jusqu’à obtenir une sorte de grand cigare qu’ils appellent tabaco. C’était
une plante sacrée qui, soi-disant, servait à la fois à soigner et à communiquer avec les esprits.

114 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 5

En 1492 Christophe Colomb découvre l’Amérique, et par la même occasion le tabac. Les
premières graines sont importées pour la première fois au Portugal en 1520. Le tabac est
alors utilisé comme médicament : on écrase les feuilles en poudre et on respire cette poudre,
supposée capable de soigner plus ou moins toutes les maladies. En 1560 l’ambassadeur de
France au Portugal, Jean Nicot, envoie de la poudre de tabac à la Reine Catherine de Médicis,
afin de traiter les terribles migraines de son fils François II. Le traitement semble avoir quelque
succès et le tabac devient ainsi “l’herbe à la Reine” dont la vente sous forme de poudre est
réservée aux pharmaciens.
C’est ainsi que jusqu’au XIXe siècle, en Europe, le tabac est surtout « prisé », c’est-à-dire reniflé
sous forme de poudre très fine. Mais certains préfèrent le chiquer, autrement dit le mâcher
en poudre ou en feuilles. Et d’autres le fument avec des pipes. Le XIXe siècle voit le succès
grandissant des cigarettes, dont la fabrication industrielle commence dans les années 1830.
En 1809, le chimiste Louis Vauquelin isole une substance présente dans les feuilles de tabac :
la nicotine. C’est cette substance qui crée le bien-être ressenti quand on absorbe le tabac, et
la dépendance. En 1842, le chimiste et agronome Jean-Augustin Barral découvre la formule
chimique de la nicotine C10H14N2 et observe aussi sa grande toxicité : pure, elle peut tuer des
animaux avec de très faibles doses.

2 Les produits de la combustion du tabac


Quand on fume une cigarette, le tabac subit une combustion intense : la température de
l’extrémité incandescente de la cigarette dépasse 900 °C. Cette combustion crée des produits
de réaction extrêmement nombreux. Ils s’ajoutent à la nicotine déjà présente dans le tabac, et
que l’on retrouve dans la fumée.
La fumée de cigarette, résultant de la combustion du tabac, est un donc un mélange très
complexe. Elle contient :
- des gaz, nombreux et divers, dont la plupart sont incolores et inodores,
- des particules solides de toutes tailles, du dixième de micromètre au dixième de
millimètre,
- et des microgouttelettes liquides (le « goudron », résidu noir et collant contenant des
centaines de substances) ; elles donnent « l’odeur de cigarette ».
Au total, les chimistes ont trouvé dans la fumée de cigarette plus de 4 000 molécules
différentes ! Et 50 d’entre elles sont reconnues cancérigènes par le Comité International de
Recherche sur le Cancer.
Si l’on tient compte des quantités contenues dans la fumée, voici parmi les plus toxiques :
• L’acide cyanhydrique HCN : une exposition fréquente à de faibles concentrations
d’acide cyanhydrique entraîne une faiblesse générale, des maux de tête, des nausées,
des vomissements, une augmentation du rythme respiratoire, ainsi qu’une irritation des
yeux et de la peau.
• Les vapeurs de benzène C6H6 : cancérigène même à très faible dose.
• Le monoxyde de carbone CO : gaz incolore et inodore, qui réduit la capacité des
globules rouges de transporter de l’oxygène aux tissus, le cœur, le cerveau et les muscles
squelettiques - soit les tissus qui nécessitent le plus d’oxygène - sont les plus sensibles
aux effets du monoxyde de carbone.
• Le formaldéhyde CH2O : gaz (utilisé par ailleurs comme pesticide), provoquant
l’irritation des yeux, du nez et de la gorge, et jusqu’à des troubles respiratoires graves.
• La nicotine C10H14N2 : substance contenue naturellement dans le plant de tabac, qui est
responsable de la dépendance des fumeurs.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 115


Séquence 5 — séance 3

Fumer provoque toutes sortes de maladies : dégradation des qualités vocales, bronchites
chroniques, maladies de la gencive, perte des dents, perte de fertilité, accidents
cardiovasculaires et cancers. En France, il y 60 000 morts par an à cause du tabagisme :
10 fois plus que les accidents de la route. Sur ces 60 000, 5 000 sont dues au tabagisme
passif, celui subi par des gens qui ne fument pas eux-mêmes mais sont obligés de respirer la
fumée des autres ; parmi eux, il y a de nombreux enfants.

Fumer a aussi un coût : à 5 euros le paquet, un fumeur qui consomme 1 paquet tous les
2 jours dépense 1 000 euros par an.

La nicotine possède un effet psychoactif de stimulation cérébrale, et simultanément de


relaxation physique, en d’autres termes la création artificielle d’une sensation de bien-être.
L’accoutumance du système nerveux à la nicotine est très rapide : quelques cigarettes peuvent
suffire à entraîner une dépendance. La nicotine est une drogue. De nos jours, les fabricants
incorporent dans le tabac différentes substances, comme par exemple l’ammoniaque, qui
– effet pervers – permet l’inhalation de la fumée sans provoquer de toux, et de plus facilite
l’absorption de la nicotine.

Comme il est très difficile de s’arrêter de fumer, le mieux est certainement de ne jamais
commencer.

Exercice 12 – Questions sur le texte

Réponds aux questions par des phrases rédigées, puis vérifie la correction.
1- a) Pourquoi le tabac peut-il être considéré comme une drogue ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
b) Quelle est la substance qui crée la dépendance à la cigarette ?

. .....................................................................................................................................
c) Quelle est sa formule chimique ?

. .....................................................................................................................................
d) Comment les fabricants de cigarettes renforcent-ils son effet ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
2- Dans la fumée de cigarette, dans quel état (solide, liquide ou gazeux) se trouvent les
produits de combustion ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

116 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 5

3- Qu’appelle-t-on tabagisme passif ?

. .....................................................................................................................................
4- Donne la formule chimique des molécules suivantes :
a) acide cyanhydrique ........................
b) benzène ........................
c) monoxyde de carbone ........................

d) formaldéhyde ........................

j e retiens
• Le tabac contient une substance, la nicotine, qui provoque une dépendance.
• La combustion du tabac produit de très nombreuses substances toxiques.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 13 – Oui ou non


Oui Non

Le tabac est-il une substance naturelle ? ® ®

Dans les cigarettes n’y a-t-il que du tabac, du papier, et éventuellement


® ®
un filtre ?
Le tabac contient-il de la nicotine, substance responsable de la
® ®
dépendance ?

Est-ce lors de la combustion du tabac que la nicotine est produite ? ® ®

Le tabac en brûlant produit-il de nombreuses substances toxiques ? ® ®

Lors de la combustion du tabac, la nicotine est-elle détruite ? ® ®

Les produits de la combustion complète du tabac sont-ils dans les trois


® ®
états (solide, liquide, gazeux) ?

D J’approfondis

Exercice 14 – Recherche documentaire

Cherche les réponses dans une encyclopédie ou sur Internet, puis vérifie la correction.
1- Quels sont actuellement les quatre principaux pays producteurs de tabac ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 117


Séquence 5 — séance 3

2- Quels sont les risques particuliers de fumer pendant la grossesse ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

118 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 5

Séance 4
Je fais le point sur la séquence 5
Exercice 15
Pierre, élève de 4e, et sa petite sœur rentrent à la maison. Ils veulent goûter. Pierre fait
chauffer de l’eau pour son thé et du lait pour le chocolat de sa petite sœur, en utilisant une
cuisinière à gaz.
Le brûleur sur lequel est posé le chocolat produit une flamme jaune et l’autre brûleur
produit une flamme bleue.
1- Quel brûleur est responsable d’une combustion incomplète ?
. .....................................................................................................................................
2- Quel gaz va-t-il se former au niveau de ce brûleur ?
. .....................................................................................................................................
3- Quel est le danger de ce gaz ?
. .....................................................................................................................................

Exercice 16
Quand on tourne la molette se situant sur un briquet, on augmente le débit de butane. La
couleur de la flamme du briquet devient, dans ces conditions, jaune.
1- Pourquoi la combustion est-elle incomplète lorsque l’on tourne la molette du briquet ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Quels sont les produits obtenus lors de la combustion incomplète du butane ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Exercice 17
Lorsque qu’une personne fume une cigarette, elle inhale de nombreuses substances parmi
lesquelles on trouve le monoxyde de carbone.
Une cigarette correspond à 20 mL de monoxyde de carbone dans les conditions ordinaires
de température et de pression.
1- Quel volume est inhalé lorsqu’un fumeur consomme un paquet de cigarettes (c’est-à-dire
20 cigarettes) ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- La combustion du tabac est-elle complète ou incomplète ? Justifie ta réponse.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 119


Sommaire

Séquence 6
La tension électrique

Séance 1 La tension nominale des générateurs et des récepteurs

Séance 2 Mesurer une tension électrique (première partie)

Séance 3 Mesurer une tension électrique (deuxième partie)

Séance 4 Je fais le point sur la séquence 6

120 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 6

Séance 1
La tension nominale
des générateurs et des récepteurs

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, tu vas découvrir qu’on ne peut pas alimenter n’importe quel récepteur avec
n’importe quel générateur, et tu apprendras ce qu’il faut faire.

B Je découvre

Étude de documents

Lis attentivement les documents ci-dessous, et fais les exercices demandés.

Document n° 1 : La tension nominale des générateurs

Comme tu l’as vu en classe de 5e, les générateurs sont des appareils qui fournissent de
l’énergie électrique : les piles, les accumulateurs, les photopiles, sont des générateurs.

On peut lire différentes inscriptions sur une pile, mais la plus importante de toutes, c’est sa
tension nominale : elle est exprimée en volts (en abrégé V).

Exercice 1 - Observation

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.

Relève la tension nominale des trois piles de la page suivante pour obtenir :

- pile cylindrique (fig. 1.a) : ................................................................................................

- pile rectangulaire (fig. 1.b) : .............................................................................................

- pile plate (fig. 1.c) : ..........................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 121


Séquence 6 — séance 1

Fig. 1.a Fig. 1.b

Fig. 1.c
Les « alimentations sur secteur » (fig. 2) sont également des générateurs. Nous les utiliserons
beaucoup cette année. Elles sont branchées à la prise (que l’on appelle aussi le secteur),
dont la tension électrique est de 230 V, et la transforment en une tension beaucoup plus
basse, de quelques volts, qui permet d’alimenter des lampes, des moteurs... (pour faire des
expériences en toute sécurité).

Fig. 2

122 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 6

Exercice 2 - Observation
Formule ta réponse par une phrase bien rédigée, puis vérifie la correction.
Relève les tensions nominales de cette alimentation branchée sur le secteur, dont on voit un
gros plan sur la fig. 3 :
. .....................................................................................................................................

Fig. 3
Document n° 2 : La tension nominale des récepteurs
Les lampes, les moteurs, etc. reçoivent l’énergie électrique fournie par le générateur : on dit
que ce sont des récepteurs.
Les récepteurs ont également une tension nominale exprimée en volts. Quelquefois elle est
écrite sur l’appareil lui-même, quelquefois sur l’emballage, quelquefois sur la notice.

Exercice 3 - Observation
Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
Relève la tension nominale de ces deux lampes (fig. 4.a et 4.b), et du moteur dont les
caractéristiques sont écrites sur la notice (fig. 4.c page suivante) :
. .....................................................................................................................................

Fig. 4.a Fig. 4.b

© Cned, Physique - Chimie 4e — 123


Séquence 6 — séance 1

Fig. 4.c

Document n° 3 : Adapter la tension du récepteur à celle du générateur


Pour brancher un récepteur sur un générateur, la règle à suivre est très simple : la tension
nominale du générateur doit être égale, ou à la rigueur voisine, de celle du récepteur.
Si cette règle est respectée, on dit que le générateur et le récepteur sont adaptés en tension.
Si la tension du générateur est nettement supérieure à celle du récepteur, ce dernier est en
surtension et risque d’être abîmé (le filament de la lampe risque de fondre, le moteur risque
de tourner trop vite et d’être détérioré, la DEL risque de griller, etc.)
Si la tension du générateur est nettement inférieure à celle du récepteur, ce dernier est en
sous-tension et fonctionne mal (la lampe brille faiblement, le moteur tourne lentement ou pas
du tout, etc.)

Exercice 4 - Questions sur le texte

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Peut-on alimenter un moteur de tension nominale 1,5 V avec une pile cylindrique telle
que celle de la figure 1.a ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Peut-on alimenter une lampe de tension nominale 1,5 V avec une pile rectangulaire telle
que celle de la figure 1.b ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Peut-on alimenter une lampe de tension nominale 4,0 V avec une pile plate telle que celle
de la figure 1.c ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

124 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 6

Exercice 5 - Activité de recherche


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Si tes parents ou toi-même possèdent un téléphone portable, note les tensions nominales
inscrites sur le chargeur.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Recherche la tension nominale d’une batterie de voiture.

. .....................................................................................................................................

j e retiens
• L’unité de tension électrique est le volt (symbole V).
• La valeur en volts inscrite sur un récepteur ou sur un générateur s’appelle sa tension
nominale.
• Pour fonctionner normalement, un récepteur doit avoir une tension nominale égale
ou voisine de celle du générateur qui l’alimente. On dit alors que le générateur et le
récepteur sont adaptés en tension.
• Si la tension nominale du générateur est supérieure à celle du récepteur, le récepteur est
en surtension et risque d’être endommagé.
• Si la tension nominale du générateur est inférieure à celle du récepteur, le récepteur est
en sous-tension et ne fonctionne pas normalement.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 6 – Oui ou non


Coche la case correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
Toutes les piles ont-elles la même tension nominale ? ® ®

La tension nominale des appareils électriques est-elle leur


® ®
caractéristique la plus importante ?

La tension nominale s’exprime-t-elle en watts ? ® ®

La tension nominale s’exprime-t-elle en volts ? ® ®

Un moteur de tension nominale 6 V, alimenté par un générateur de


® ®
tension nominale 4 V, est-il en surtension ?
Un moteur de tension nominale 6 V, alimenté par un générateur de
® ®
tension nominale 4 V, est-il en sous-tension ?
Pour fonctionner normalement, un récepteur doit-il avoir une tension
® ®
nominale égale ou voisine de celle du générateur qui l’alimente ?
Un récepteur et un générateur sont-ils adaptés en tension s’ils ont des
® ®
tensions nominales égales ou voisines ?

© Cned, Physique - Chimie 4e — 125


Séquence 6 — séance 1

Exercice 7 - Observation
Fais l’exercice, puis vérifie la correction.
Une lampe de tension nominale 6 V est branchée aux bornes d’un générateur dont la tension
est réglable.
1- Complète la 2e ligne du tableau avec les expressions :
- adaptée au générateur,
- en surtension par rapport au générateur
- en sous-tension par rapport au générateur.
2- Complète la 3e ligne du tableau avec les mots :
fortement, faiblement, normalement.

Tension du
3V 6V 12 V
générateur
La lampe est...
La lampe brille….

D J’approfondis

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

La tension nominale c’est très important, mais ce n’est pas tout...


Observons les indications marquées sur cette veilleuse de bébé (fig. 5) :

Fig. 5
Nous pouvons voir que sa tension nominale est 230 V. Donc si on la branche sur le secteur
(dont la tension nominale est justement de 230 V) cette veilleuse fonctionnera
« normalement ». La tension du générateur sera adaptée à la tension du récepteur
(veilleuse).

126 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 6

Mais que veut dire « fonctionner normalement » ? Cela ne veut pas dire éclairer fort puisque,
justement, une veilleuse est faite pour éclairer faiblement.

« Fonctionner normalement » veut dire simplement que l’appareil fonctionnera « comme il


est prévu qu’il doit fonctionner ».

En conclusion, la tension nominale d’un récepteur ne donne aucune indication sur son
régime de fonctionnement. Autrement dit, on peut pas savoir pour une lampe si elle brillera
fortement ou non, pour un moteur s’il tournera vite ou non, etc.

Cependant, en ce qui concerne une lampe, on ne peut avoir une certaine indication de son
intensité lumineuse en regardant la seconde inscription marquée dessus, qui est sa puissance
électrique nominale, exprimée en watts (symbole W). Ainsi, la veilleuse de bébé (figure 5)
a une puissance électrique nominale de seulement 0,3 watts, ce qui est très peu comparé à
d’autres lampes... Tu étudieras la puissance électrique en classe de 3e.

Exercice 8 - Question sur le texte

Formule ta réponse par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.

La tension nominale inscrite sur une lampe permet-elle de savoir comment elle brille ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 127


Séquence 6 — séance 2

Séance 2
Mesurer une tension électrique (première partie)

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, tu vas apprendre à mesurer la tension réelle aux bornes d’une pile, au
moyen d’un appareil nommé voltmètre. Tu verras que cette tension n’est pas toujours égale à
sa tension nominale (celle qui est écrite sur la pile).

B Je découvre

Activités expérimentales

Activité n° 1 : Le voltmètre

Pour mesurer une tension électrique, il faut utiliser un appareil appelé voltmètre (ce qui est
logique puisque la tension électrique s’exprime en volts).

Mais en pratique, l’appareil que l’on utilise s’appelle en fait un multimètre (fig. 6). Le préfixe
« multi » veut dire « plusieurs », car cet appareil peut en effet mesurer plusieurs grandeurs :
la tension électrique, mais aussi l’intensité électrique, la résistance électrique...

Pour mettre le multimètre en fonction voltmètre, il faut faire deux choses (fig. 6) :

- Mettre le bouton rotatif sur une des positions marquées V,

- Brancher les fils de connexion sur la borne marquée COM et sur celle marquée V.

128 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 6

Fig. 6

Pour effectuer nos mesures de tension aux bornes d’une pile, nous placerons le bouton

rotatif sur la position 20 V : cela signifie que le voltmètre pourra mesurer des tensions

jusqu’à 20 V, ce qui est largement suffisant.

Pour simplifier les branchements, nous représenterons les parties du multimètre qui sont

nécessaires à la mesure d’une tension.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 129


Séquence 6 — séance 2

Fig. 7
Pour effectuer nos mesures de tension aux bornes d’une pile, nous placerons le bouton
rotatif sur la position 20 V : cela signifie que le voltmètre pourra mesurer des tensions
jusqu’à 20 V maximum, ce qui est largement suffisant puisque la tension aux bornes d’une
pile plate est de l’ordre de 4,5 V.
La figure 8 représente le voltmètre mesurant la tension aux bornes d’une pile plate. On note
qu’il faut relier la borne COM du voltmètre à la borne – de la pile (et non à la borne +).

Fig. 8
La tension réelle mesurée aux bornes de cette pile plate est de 4,79 V.

130 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 6

Remarque : pour des raisons techniques, l’afficheur marque un point à la place d’une
virgule pour les nombres décimaux. Il faut bien mettre la virgule quand on retranscrit le
résultat de la mesure.

Activité n° 2 : La tension aux bornes de différentes piles

Attention : il est absolument interdit de mesurer la tension


aux bornes d’une prise électrique du secteur, à cause du risque
d’électrocution.
Si tu as un voltmètre chez toi, tu peux mesurer uniquement la tension
aux bornes de piles.

Tu l’as appris dans la séance précédente : la tension nominale d’une pile plate vaut 4,5 V.
Et pourtant la figure 8 montre que la tension réelle mesurée aux bornes d’une pile plate
toute neuve (on vient de la sortir de son emballage) est légèrement supérieure à sa tension
nominale.

Cela est le cas de toutes les piles neuves. Tu peux faire cette expérience si tu as chez toi des
piles et un multimètre.

La pile représentée figure 9, quant à elle, a déjà beaucoup servi. On peut observer que la
tension mesurée à ses bornes vaut 4,19 V : elle est donc inférieure à sa tension nominale.

Fig. 9

© Cned, Physique - Chimie 4e — 131


Séquence 6 — séance 2

Exercice 9 - Savoir calculer

Fais l’exercice. N’oublie pas de rédiger une phrase de réponse, puis vérifie la correction.

1- Calcule, pour la pile plate de la fig. 7, la différence entre la tension réelle mesurée à ses
bornes et sa tension nominale.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

2- Exprime cette différence en pourcentage, par rapport à la tension nominale.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

Exercice 10 - A quoi servent les calibres ?

Fais l’exercice puis vérifie la correction.

Les différents calibres du voltmètre utilisé ci-dessus sont : 200mV ; 2 V ; 20 V ; 200 V ; 1000 V.

Chaque calibre correspond à la valeur maximale qui peut-être mesurée sans que le
multimètre soit endommagé. Par exemple, lorsque le bouton rotatif est sur 20 V, la tension
maximale qui pourra être mesurée est de 20 V.

Si jamais l’ordre de grandeur de la tension à mesurer est inconnu, il faut utiliser le calibre
le plus élevé (dans ce cas précis ce sera 1000 V) puis diminuer le calibre en fonction de
l’affichage du voltmètre en prenant garde à ce que la mesure soit toujours inférieure au
calibre.

1- Un voltmètre possède les calibres donnés ci-dessus. Complète le tableau.

Tension à
environ 1,5 V environ 4,5 V environ 12 V environ 230 V
mesurer
Calibre à
choisir

2- Un voltmètre mesure la tension aux bornes d’une pile plate neuve. Les résultats sont
regroupés dans le tableau suivant :

Calibre utilisé 1000 V 200 V 20 V


Affichage du
5 4,7 4,76
voltmètre

Que se passe-t-il au niveau de la mesure lorsque le calibre diminue ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

132 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 6

Étude de documents
Lis attentivement les documents ci-dessous, et fais les exercices demandés.
Document n° 1 : Le schéma normalisé d’un voltmètre
La figure 10 représente le schéma normalisé qui correspond aux expériences photographiées
figures 8 et 9. Ce schéma comporte un voltmètre, que l’on représente par une lettre V en
majuscule entourée d’un cercle.

Fig. 10
Sur le schéma normalisé du voltmètre, on a précisé la position de la borne COM, (borne
noire sur le multimètre) qui doit être, on l’a dit, reliée à la borne – de la pile. La borne V
(borne rouge sur le multimètre) doit être reliée du côté + de la pile.
Si jamais le voltmètre se trouve branché à l’envers, comme sur le schéma suivant, alors
l’affichage du multimètre est négatif :

− +

Fig. 11

© Cned, Physique - Chimie 4e — 133


Séquence 6 — séance 2

Remarque : Si le calibre choisi est trop petit, le caractère I. s’affiche, il faut alors repartir du
plus grand calibre et sélectionner le calibre le plus adapté.

Fig. 12

Document n° 2 : Le volt, ses multiples et sous-multiples


Lorsque l’on mesure de faibles tensions, on exprime parfois le résultat en millivolts (en
abrégé mV avec m en minuscule et V en majuscule). Un millivolt est égal à un millième de
volt :
1 mV = 0,001 V
Pour exprimer de fortes tensions, on utilise parfois le kilovolt (symbole kV avec k en
minuscule et V en majuscule). Un kilovolt est égal à mille volts :
1 kV = 1 000 V

Exercice 11 - Savoir convertir


Fais l’exercice, puis vérifie la correction.
1- Convertis :
32 mV = .................... V
2- Convertis :
1 250 V = ................... kV

Document n° 3 : La pile est-elle usée ?


On l’a vu, quand une pile est neuve, la tension mesurée à ses bornes est supérieure à sa
tension nominale. Et quand elle a beaucoup servi, la tension mesurée à ses bornes est
inférieure à sa tension nominale.
Alors, un voltmètre permet-il de savoir si une pile est capable de faire fonctionner un
récepteur en si elle est trop usée. La réponse est non, car tout dépend du récepteur alimenté
par cette pile. Certains récepteurs refusent de fonctionner dès que la pile a perdu plus de
0,2 V par rapport à sa tension nominale : c’est le cas de certains caméscopes et appareils
photographiques. D’autres récepteurs continuent de fonctionner, mais plus faiblement :
c’est le cas des lampes, par exemple.

134 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 6

Exercice 12 - Savoir lire un graphique

Fais l’exercice, puis vérifie la correction.


Le graphique de la figure 13 représente, en fonction du temps, la tension mesurée aux
bornes d’une pile cylindrique en train d’alimenter une lampe :

Fig. 13

1- Combien vaut la tension initiale (c’est-à-dire au temps t = 0) ? ........................................

2- On observe que l’éclat de la lampe commence à faiblir notablement au bout de 3 heures


et demie. Justifie cela d’après le graphique.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

3- La lampe est quasiment éteinte quand la tension de la pile vaut 0,9 V. Combien de temps
s’est-il écoulé depuis le début de l’expérience ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 135


Séquence 6 — séance 2

j e retiens
• La tension électrique se mesure avec un appareil nommé voltmètre.
• En pratique, on utilise un multimètre qu’il faut placer en fonction voltmètre.
• Pour mesurer la tension d’une pile, on branche le voltmètre aux bornes + et –
de celle-ci.
• Avec un voltmètre, il est absolument interdit de mesurer la tension à la prise, à cause
du risque d’électrocution.
• Le schéma normalisé d’un voltmètre est :

• Quand une pile est neuve, la tension mesurée à ses bornes est légèrement supérieure à
sa tension nominale.
• Au fur et à mesure qu’une pile fournit de l’énergie électrique à un récepteur, sa tension
baisse.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 13 – Oui ou non

Oui Non

La tension électrique se mesure-t-elle avec un voltamètre ? ® ®

La tension électrique se mesure-t-elle avec un voltmètre ? ® ®

La tension électrique se mesure-t-elle avec un tensiomètre ? ® ®

Pour brancher l’appareil de mesure à la pile faut-il deux fils de


® ®
connexion ?
La borne COM de l’appareil de mesure doit-elle être reliée à la borne +
® ®
de la pile ?
La tension aux bornes d’une pile varie-t-elle selon qu’elle a peu ou
® ®
beaucoup servi ?
La tension mesurée aux bornes d’une pile est-elle toujours inférieure à
® ®
sa tension nominale ?

136 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 6

Exercice 14
Formule ta réponse par une phrase bien rédigée, puis vérifie la correction.
Kévin a dessiné le montage qu’il a réalisé lors d’une séance de manipulation :

Le voltmètre indique une tension négative -12,1 V


Déduis-en le signe des bornes A et B du générateur. Justifie ta réponse.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

D J’approfondis

Exercice 15 - Recherche documentaire et réflexion


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
1- Recherche dans un dictionnaire ou une encyclopédie l’ordre de grandeur de la tension qui
peut exister entre le nuage et le sol lors d’un éclair d’orage.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Sur un électrocardiogramme, le médecin enregistre la tension entre deux points de la
surface de la peau, grâce à des électrodes placées de part et d’autre du cœur. Grâce à ces
mesures, le médecin peut détecter des pathologies cardiaques.
Recherche dans un dictionnaire ou une encyclopédie l’ordre de grandeur des tensions qui
sont mesurées sur un électrocardiogramme.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 137


Séquence 6 — séance 3

Séance 3
Mesurer une tension électrique (deuxième partie)

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans la séance précédente, tu as appris comment on mesure la tension aux bornes d’un
générateur. Dans celle-ci tu vas découvrir comment on mesure la tension aux bornes d’un
récepteur.

B Je découvre

Activités expérimentales
Activité n° 1 : Mesures de tension sur un circuit simple
La figure 14 représente le schéma d’un circuit simple, constitué d’un générateur, d’une
lampe, d’un interrupteur et de fils de connexion.

Fig. 14
Si l’on veut mesurer la tension aux bornes de la lampe, voici comment il faut brancher le
voltmètre (fig. 15) :

Fig.15
Comme tu peux le voir, le voltmètre doit être branché aux bornes de la lampe, il est donc en
dérivation de celle-ci. C’est toujours comme cela qu’il faut faire : le voltmètre se branche
toujours en dérivation aux bornes de l’appareil dont on veut mesurer la tension.

138 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 6

Exercice 16 - Question de réflexion

Réponds en faisant un schéma soigné, puis étudie la correction.

Refais le schéma représenté à la figure 14, en ajoutant l’appareil qu’il faut pour mesurer la
tension aux bornes du générateur.

Exercice 17 – Tirer une conclusion

Fais l’exercice, puis étudie la correction.

On effectue des mesures de tension sur le montage représenté à la figure 14. On obtient les
résultats suivants :

tension aux bornes du tension aux bornes de la


générateur lampe
interrupteur ouvert 6,08 V 0V
interrupteur fermé 6,08 V 6,08 V

D’après ces mesures, complète la phrase de conclusion :

Quand le circuit est ouvert, la lampe est ........................ (choisis entre éteinte et allumée) et
la tension à ses bornes est ........................ .

Activité n° 2 : Mesures de tension sur un circuit


comportant des récepteurs branchés en dérivation

La figure 16 est le schéma d’un circuit comportant un générateur et deux récepteurs (une
lampe et un moteur) montés en dérivation.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 139


Séquence 6 — séance 3

On désire mesurer simultanément la tension aux bornes du générateur, de la lampe et du


moteur : il faut donc utiliser 3 voltmètres (fig. 17) :

Fig. 16
Fig. 17

Les résultats des mesures sont les suivants :

- tension aux bornes du générateur : 6,05 V

- tension aux bornes de la lampe : 6,05 V

- tension aux bornes du moteur : 6,05 V

On constate donc que la tension électrique aux bornes de chacun des récepteurs est égale à
la tension aux bornes du générateur.

Cela est vrai pour tous les montages comportant des dérivations : la tension aux bornes
de chacun des récepteurs est égale à la tension aux bornes du générateur.

Activité n° 3 : Mesures de tension sur un circuit


comportant des récepteurs branchés en série

La figure 18 est le schéma d’un circuit comportant un générateur et deux récepteurs (une
lampe et un moteur) montés en série.

140 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 6

On désire mesurer simultanément la tension aux bornes du générateur, de la lampe et du


moteur : il faut donc utiliser 3 voltmètres (fig. 19) :

Fig. 18
Fig. 19
Les résultats des mesures sont les suivants :
- tension aux bornes du générateur : 6,09 V
- tension aux bornes de la lampe : 2,87 V
- tension aux bornes du moteur : 3,22 V
On constate qu’en additionnant la tension aux bornes de la lampe à celle aux bornes du
moteur, on retrouve la valeur de la tension aux bornes du générateur (2,87 + 3,22 = 6,09).
Cela est vrai pour tous les circuits en série : la tension aux bornes du générateur est égale
à la somme des tensions aux bornes des récepteurs.
Remarque : si l’on intervertit la place du moteur et celle de la lampe, on constate que les
tensions sont inchangées, la tension aux bornes de la lampe est toujours égale à 2,87 V et
celle aux bornes du moteur à 3,22 V.

Exercice 18 – Savoir calculer


Cet exercice est un peu difficile mais il est très important. Cherche-le avec application, puis étudie
la correction.

Paul réalise un montage en série comportant une pile, deux lampes identiques, et un
moteur. Il mesure au moyen d’un voltmètre :
- la tension aux bornes de la pile : 4,42 V
- la tension aux bornes du moteur : 1,26 V
1- Calcule la tension aux bornes de chacune de ces lampes.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Chacune des lampes a une tension nominale de 3 V. Les lampes sont-elles en
fonctionnement normal ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 141


Séquence 6 — séance 3

j e retiens
• Le voltmètre se branche toujours en dérivation aux bornes de l’appareil dont on veut
mesurer la tension.
• Quand des récepteurs sont branchés en dérivation, la tension aux bornes de chacun
des récepteurs est égale à la tension aux bornes du générateur.
• Quand des récepteurs sont branchés en série, la tension aux bornes du générateur est
égale à la somme des tensions aux bornes des récepteurs.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 19 – Oui ou non

Oui Non
Le voltmètre se branche-t-il en série avec l’appareil dont on veut
® ®
mesurer la tension ?
Le voltmètre se branche-t-il en dérivation aux bornes de l’appareil dont
® ®
on veut mesurer la tension ?
Quand des récepteurs sont branchés en dérivation, la tension à leurs
® ®
bornes est-elle la même que celle aux bornes du générateur ?
Quand des récepteurs sont branchés en série, la tension à leurs bornes
® ®
est-elle la même que celle aux bornes du générateur ?
Quand des récepteurs sont branchés en dérivation, la somme des
tensions à leurs bornes est-elle égale à la tension aux bornes du ® ®
générateur ?
Quand des récepteurs sont branchés en série, la somme des tensions à
® ®
leurs bornes est-elle égale à la tension aux bornes du générateur ?

D J’approfondis

Exercice 20 – Question de réflexion

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.

À la maison, on utilise souvent des multiprises. Les récepteurs qui sont branchés dessus
sont-ils en série ou en dérivation ? Justifie ta réponse.

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. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

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142 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 6

Étude de document

Lis le texte ci-dessous. Il aide à comprendre les propriétés d’un montage comportant des
dérivations.

La tension dans un montage comportant des dérivations

Nous avons vu que dans un montage comportant des dérivations, la tension aux bornes
de chacun des récepteurs est égale à la tension aux bornes du générateur. Nous allons voir
pourquoi.

Commençons par la lampe : la figure 20 montre qu’elle est reliée directement au générateur
par des fils de connexion (il n’y a pas d’autre récepteur sur le trajet surligné en violet). Il est
donc logique que la tension à ses bornes soit égale à celle aux bornes du générateur.

Et maintenant le moteur : la figure 21 montre que lui aussi est relié directement au
générateur par des fils de connexion. Il est donc logique que la tension à ses bornes soit,
comme pour la lampe, égale à celle aux bornes du générateur.

(Dans un montage en série, au contraire, un récepteur n’est pas relié directement aux bornes
du générateur : il y a sur son trajet, d’un côté ou de l’autre, un autre récepteur.)

Fig. 20 Fig. 21

© Cned, Physique - Chimie 4e — 143


Séquence 6 — séance 4

Séance 4
Je fais le point sur la séquence 6

Exercice 21
1- Relie, par un trait, la pile la mieux adaptée à chacune de ces lampes.
Piles : Lampes :
1,5 V 3,5 V
4,5 V 6V
6 V 1,2 V
2- Une batterie de voiture a une tension nominale de 12 V.
Lors de travaux pratiques, Julien veut brancher différentes lampes à ses bornes.
Pour chacune des lampes suivantes, coche la case qui convient.

Tension Lampe Lampe Lampe


nominale en sous tension adaptée en surtension
Lampe 1 3,5 V
Lampe 2 6V
Lampe 3 9V
Lampe 4 12 V
Lampe 5 24 V

Exercice 22
Convertis puis vérifie la correction.
3,45 V = …….…………….. mV
23 mV = …........................ V
7,2 kV = ……………………... V
0,035 V = ……….………… mV

Exercice 23
Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
Pierre souhaite mesurer la tension aux bornes d’une pile plate sur laquelle est écrit : 4,5 V.
Il dispose d’un voltmètre et de fils de connexion.
1- Schématise le montage qu’il doit réaliser.

144 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 6

2- Le voltmètre possède les calibres suivants : 200mV ; 2 V ; 20 V ; 200 V ; 600 V.

a) Indique tous les calibres qui peuvent être utilisés sans que le voltmètre ne soit
endommagé.

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. .....................................................................................................................................
b) Quel est le calibre le mieux adapté ? Justifie ta réponse.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
3- Donne un exemple d’affichage du voltmètre si jamais il est branché à l’envers aux bornes
de la pile plate.

. .....................................................................................................................................

Exercice 24

Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.

On considère le circuit ci-dessous dans lequel le générateur a une tension nominale de 12 V :

1- Le moteur tourne-t-il ? Justifie ta réponse.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
2- Place un voltmètre aux bornes du moteur. N’oublie pas d’indiquer l’emplacement de la
borne COM.

3- Qu’indique le voltmètre ? Choisis ta réponse parmi les propositions suivantes :

-12 V / -6V / 0V / 6V / 12 V.

Justifie :

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 145


Séquence 6 — séance 4

Exercice 25
Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.

On appelle U la tension aux bornes du générateur, UL la tension aux bornes de la lampe L1,
1
UL la tension aux bornes de la lampe L2. Coche la bonne réponse et justifie ta réponse à
2
l’aide d’un calcul et d’une loi.
1-

U=6V

® UL = 6 V ?
2
® UL = 3 V ?
2
® UL = 3,5 V ?
2

= 2,5 V

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2-

U = 12 V Détermine la tension aux bornes de


L1 et L2 en justifiant par une loi.

. .....................................................................................................................................

Exercice 26
Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.

Myriam réalise le circuit schématisé ci-dessous.

La tension aux bornes de la lampe L2 vaut :


UL = 3,5 V
2
La tension aux bornes de la pile vaut :
U=9V

146 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 6

1- Comment est branché le moteur par rapport à la lampe L2 ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

2- Quelle est la tension aux bornes du moteur (UM)? Justifie ta réponse.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

3- Comment est associée la lampe L1 par rapport à l’ensemble [moteur + lampe L2] ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

4- Quelle est la tension aux bornes de la lampe L1 (UL ) ? Justifie ta réponse.


1

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 147


Sommaire de la séquence 7

L’intensité électrique

t Séance 1 
Qu’est-ce que l’intensité électrique ?

t Séance 2
L’intensité électrique dans des circuits en série
1– Le circuit à étudier
2– Les résultats de mesures

t Séance 3
L’intensité électrique dans des circuits comportant des dérivations

t Séance 4
Je fais le point sur la séquence 7

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séance 1 — Séquence 7

Séance 1
Qu’est-ce que l’intensité électrique ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas découvrir ce qu’est l’intensité électrique, et comment on la mesure.

B Je découvre

Étude de documents

Lis attentivement les documents ci-dessous, et fais les exercices demandés au fur et à mesure.

Document n° 1 : De quoi le courant électrique est-il fait ?


Tu l’as appris en classe de 5e : le courant électrique circule dans un circuit formant une boucle
fermée de matériaux conducteurs.

Mais de quoi le courant électrique est-il fait ? Et bien, dans les matériaux conducteurs comme
les métaux, il y a des particules minuscules appelées électrons. Normalement, les électrons
sont immobiles. Mais si l’on réalise une boucle fermée de matériaux conducteurs, et que cette
boucle comporte un générateur, alors les électrons se mettent tous à avancer dans le même
sens dans la boucle : c’est cela le courant électrique.

(Remarque : dans les liquides, le courant électrique est un peu différent, car ce ne sont pas
des électrons qui se déplacent ; tu l’étudieras en classe de 3e.)

On peut prendre une comparaison avec des choses beaucoup plus grosses que des électrons :
des wagons sur une voie de chemin de fer :

- La figure 1.a représente, en vue de dessus, des wagons accrochés les uns aux autres
sur une voie de chemin de fer ovale. Comme il n’y a pas de locomotive, le train reste
immobile.

- Sur la figure 1.b on a mis une locomotive (en rouge) : le train tourne sur le circuit.

- Sur la figure 1.c le circuit est coupé : malgré la locomotive, le train ne peut pas bouger.

Fig. 1.a Fig. 1.b

© Cned, Physique - Chimie 4e — 5


Séquence 7 — séance 1

Fig. 1.c

Exercice 1 - Question de réflexion

Réponds aux questions posées, puis vérifie la correction.

Quel est, pour un circuit électrique, l’analogue (autrement dit l’équivalent) :

a) des wagons ? ........................................................

b) des rails de chemin de fer ? ...................................

c) de la locomotive ? .................................................

d) du circuit coupé ? .................................................

Document n° 2 : L’intensité du courant électrique

Prenons maintenant une comparaison autre que celle des wagons. Imaginons des voitures sur
une route. Tu as peut-être déjà vu sur la chaussée des câbles en caoutchouc reliés à un boîtier
sur le bord de la route (fig. 2). Ces appareils sont destinés à compter les voitures qui passent :
ils permettent de mesurer le débit des voitures, c’est-à-dire le nombre de véhicules qui passent
chaque heure à cet endroit.

Fig. 2

Et bien, en électricité, c’est la même chose : il existe des appareils qui peuvent mesurer le débit
du courant électrique – autrement dit des électrons – à un endroit. Sauf que l’on n’appelle pas
cela le débit du courant électrique, mais l’intensité du courant électrique (en définitive, c’est
la même chose). L’appareil ne compte évidemment pas en véhicules par heure : il compte en
ampères (symbole A) et s’appelle donc un ampèremètre.

Voici ce que tu dois retenir en définitive : un ampèremètre mesure, en un point donné


du circuit, l’intensité du courant électrique ; l’intensité s’exprime en ampères ; une forte
intensité signifie que le débit du courant électrique est fort. Beaucoup d’électrons se
déplacent.

6 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 7

Document n° 3 : L’ampère et ses sous-multiples

Lorsque l’on mesure de faibles intensités, on exprime parfois le résultat en milliampères


(symbole mA avec m en minuscule et A en majuscule). Un milliampère est égal à un millième
d’ampère :

1 mA = 0,001 A

Pour exprimer de très faibles intensités on utilise parfois le microampère (symbole μA avec μ
en minuscule1 et A en majuscule). Un microampère est égal à un millionième d’ampère :

1 μA = 0,000 001 A

Exercice 2 - Savoir convertir

Fais l’exercice, puis vérifie la correction.

1- Convertis :

126 mA = .................. A

2- Convertis :

0,012 A = ................ mA

Document n° 4 : André-Marie Ampère

Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Ampère était un physicien. C’est lui qui a créé les expressions « courant électrique » et
« tension électrique » dans un célèbre mémoire à l’Académie des Sciences présenté le
2 octobre 1820. Ampère a également inventé un système appelé « aiguille aimantée
astatique », qui est un perfectionnement du dispositif mis au point quelques mois auparavant
par le physicien danois Œrsted. Voici l’invention d’Œrsted (fig. 3) :

Fig. 3
1. La lettre de l’alphabet grec noté μ s’appelle mu. On prononce « micro-ampère ».

© Cned, Physique - Chimie 4e — 7


Séquence 7 — séance 1

Un fil électrique de cuivre (en orangé sur la figure), relié à un générateur, est placé juste
au-dessus d’une boussole. Quand aucun courant ne passe dans le fil de cuivre (fig. 3.a), la
boussole indique le Nord magnétique terrestre, ce qui est tout à fait normal. Mais quand un
courant électrique passe dans le fil (fig. 3.b), l’aiguille de la boussole s’oriente à peu près
perpendiculairement à ce fil.
Ampère comprend que si l’aiguille ne s’oriente pas exactement perpendiculairement au fil,
c’est à cause de l’influence du champ magnétique terrestre. Il met donc au point un système
permettant d’orienter la boussole dans la direction que l’on veut grâce à deux vis (fig. 4).

Fig. 4
Avec ce dispositif, l’action du magnétisme terrestre peut être exactement compensée, et alors
l’aiguille aimantée se met exactement perpendiculaire au fil dans lequel passe un courant
électrique.

La découverte d’Œrsted, perfectionnée par Ampère, permettra par la suite de fabriquer des
galvanomètres, les ancêtres des ampèremètres... Mais cela est une autre histoire.

Exercice 3 - Questions sur le texte

Fais l’exercice, puis vérifie la correction.

1- Pour réaliser l’expérience d’Œrsted (ou celle d’Ampère), il faut un générateur. Retrouve en
quelle année Volta a inventé la pile électrique.

. .....................................................................................................................................
2- Coche parmi ces propositions la bonne conclusion de l’expérience d’Œrsted :
 Un générateur agit sur l’aiguille d’une boussole.
 Un courant électrique agit sur l’aiguille d’une boussole.
 Un fil de cuivre agit sur l’aiguille d’une boussole.

8 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 7

Activités expérimentales

Activité n° 1 : L’ampèremètre

On vient de voir que l’intensité électrique se mesure avec un ampèremètre. Mais en pratique,
l’appareil que l’on utilise est un multimètre puisqu’il peut mesurer non seulement l’intensité
électrique mais aussi la tension électrique (revois la séquence 6).

Pour mettre le multimètre en fonction ampèremètre, il faut faire deux choses (fig. 5) :
- Mettre le bouton rotatif sur une des positions marquées A ou mA

- Brancher un des fils de connexion sur la borne marquée COM, et l’autre sur la borne
marquée 10 A ou sur celle marquée mA (selon la position que l’on a choisie pour le
bouton rotatif). Le courant doit sortir de la borne COM de l’ampèremètre.

Comme nous serons amenés à mesurer des intensités assez importantes, nous choisirons la
position 10 A du bouton rotatif (fig. 5.a), ce qui signifie que l’ampèremètre pourra mesurer
des valeurs jusqu’à 10 ampères. Ayant choisi cette position du bouton rotatif, il faudra donc
utiliser les bornes COM et 10 A (fig. 5.b).

Fig. 5.a Fig. 5.b

Tu te souviens comment on branche le voltmètre : en dérivation aux bornes de l’appareil


dont on désire mesurer la tension (revois la séquence 6). Et bien pour l’ampèremètre c’est
très différent :

Un ampèremètre doit être branché en série au point du circuit où l’on désire mesurer
l’intensité.

Alors en pratique, comment fait-on ? Prenons par exemple le circuit simple représenté fig. 6.
Il comporte une alimentation sur secteur, un interrupteur et une lampe.

Supposons que l’on veuille mesurer l’intensité du courant électrique qui sort de la borne +
de l’alimentation.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 9


Séquence 7 — séance 1

Pour mettre l’ampèremètre en série en ce point, il faut obligatoirement débrancher le fil de


connexion à cet endroit (le fil rouge sur la fig. 6). On intercale alors l’ampèremètre. Puis on
ferme le circuit, ce qui nécessite de rajouter un fil supplémentaire (en vert sur la fig. 7).

Fig. 6

Fig. 7
Tu peux le constater : l’ampèremètre est bien branché en série. En effet, le circuit ne
comporte qu’une seule boucle.

10 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 7

Activité n° 2 : Mesures d’intensité du courant électrique dans un circuit simple


On effectue des mesures d’intensité sur le circuit représenté à la figure 7.
Voici les résultats (la lettre I désigne l’intensité) :
- Alimentation sur 6 V, interrupteur fermé : I = 0,34 A
- Alimentation sur 6 V, interrupteur ouvert : I = 0,00 A
- Alimentation sur 12 V, interrupteur fermé : I = 0,50 A
- Alimentation sur 12 V, interrupteur ouvert : I = 0,00 A

Exercice 4 - Tirer les conclusions d’une expérience


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction de cet exercice très
important.
Quelles conclusions tires-tu de ces mesures ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Exercice 5 - Schématiser un montage


Réponds en faisant un schéma soigné, puis vérifie la correction.
Le schéma normalisé d’un ampèremètre est le suivant (fig. 8) :

Fig. 8
Remarque : on indique en général la borne COM.
Fais le schéma normalisé du montage photographié à la figure 7.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 11


Séquence 7 — séance 1

j e retiens
• L’intensité du courant électrique en un point d’un circuit représente le débit du courant
électrique en ce point.
• L’unité d’intensité est l’ampère (symbole A).
• Pour mesurer l’intensité du courant électrique en un point du circuit, on utilise un
ampèremètre que l’on branche en série au point considéré.
• La lettre I désigne l’intensité du courant électrique.
• Le schéma normalisé d’un ampèremètre est :

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 6 – Oui ou non

Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non

L’intensité électrique est-elle le débit du courant électrique ?  

L’intensité électrique se mesure-t-elle avec un ampèremètre ?  

L’intensité électrique se mesure-t-elle avec un intensimètre ?  

L’appareil qui mesure l’intensité se branche-t-il en série ?  

L’appareil qui mesure l’intensité se branche-t-il en dérivation ?  

Quand le circuit est ouvert, l’intensité électrique est-elle non nulle ?  

Quand le circuit est ouvert, l’intensité électrique est-elle nulle ?  

12 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 7

Exercice 7 – Branchement de l’ampèremètre


Réponds aux questions posées, puis vérifie la correction.
1- Parmi les quatre circuits représentés, quels sont ceux qui permettent la mesure de
l’intensité du courant électrique dans la lampe ? Justifie ta (ou tes) réponse(s).

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Lorsque l’ampèremètre est correctement branché, il affiche 0,11 A.
Convertis cette intensité en milliampères.
. .....................................................................................................................................

D J’approfondis

Étude de document
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

La tension et l’intensité...
Comme tu l’as vu dans l’exercice 4, l’intensité du courant électrique qui circule dans un
circuit dépend de la tension aux bornes du générateur.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 13


Séquence 7 — séance 1

Pour le comprendre, on peut faire la comparaison avec un arc et sa flèche (fig. 10) :

Fig. 10

Il est évident que plus l’arc sera tendu* entre les points A et B, plus la vitesse de la flèche
sera grande.

* Remarque : l’adjectif « tendu » et le nom « tension » sont de la même famille.

Exercice 8 - Question de réflexion

Propose des réponses, puis vérifie la correction.

Trouve les analogies (autrement dit les équivalences) :

L’arc et la flèche Le circuit électrique


La tension de l’arc
La vitesse de la flèche
La flèche lâchée
La flèche bloquée

14 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 7

Séance 2
L’intensité électrique dans des circuits en série
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
Dans cette séance, tu vas voir combien vaut l’intensité électrique en différents points d’un
circuit en série.

B Je découvre

Activités expérimentales
Activité n° 1 : Comparer l’intensité en différents points d’un circuit en série

1 Le circuit à étudier :
La figure 11 représente un circuit en série.
Tu te rappelles le cours de 5e : le « sens conventionnel » du courant électrique va de la borne
+ du générateur vers la borne – . Ce sens est représenté par une flèche sur la fig. 11.
On désire comparer l’intensité du courant électrique en différents points du circuit. On a
choisi trois points de mesure P1, P2 et P3 (dont l’ordre suit le sens du courant électrique).

Fig. 11

Exercice 9 - Question de réflexion


Propose des réponses, puis vérifie la correction.
1- Nomme les différents dipôles de ce circuit.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 15


Séquence 7 — séance 2

2- Redessine le schéma, en rajoutant trois ampèremètres pour mesurer l’intensité aux points
P1, P2 et P3. Indique la borne COM sur chaque appareil de mesure.
rappel de la figure 11 :

2 Les résultats des mesures :


L’alimentation sur secteur étant réglée sur 6 V, les intensités mesurées sont les suivantes :
- Intensité I1 au point P1 : 0,16 A
- Intensité I2 au point P2 : 0,16 A
- Intensité I3 au point P3 : 0,16 A
Ensuite, on intervertit la place du moteur et de la lampe. Les intensités mesurées sont alors
les suivantes :
- Intensité I1 au point P1 : 0,16 A
- Intensité I2 au point P2 : 0,16 A
- Intensité I3 au point P3 : 0,16 A
Pour finir, l’alimentation sur secteur étant réglée sur 12 V, les intensités mesurées sont alors
les suivantes :
- Intensité I1 au point P1 : 0,24 A
- Intensité I2 au point P2 : 0,24 A
- Intensité I3 au point P3 : 0,24 A

Exercice 10 - Tirer les conclusions d’une expérience


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
Quelles conclusions tires-tu de ces mesures ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

16 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 7

Activité n° 2 : Étudier comment évolue l’intensité selon le nombre de récepteurs


dans un circuit en série

Exercice 11 - Concevoir une expérience

Exprime tes propositions au moyen de schémas accompagnés d’explications, puis vérifie la


correction.

Thomas se demande si l’intensité dans un circuit en série est plus grande, plus petite, ou
inchangée, si l’on rajoute des récepteurs au circuit.

Propose une suite d’expériences que pourrait faire Thomas pour répondre à son
interrogation.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 17


Séquence 7 — séance 2

j e retiens
• Le « sens conventionnel du courant électrique » part de la borne + du générateur pour
revenir vers la borne –.
• L’intensité est partout la même dans un circuit en série.
• Cette intensité n’est pas la même selon la tension du générateur.
• Cette intensité n’est pas la même selon le nombre de récepteurs.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 12 – Oui ou non


Oui Non
Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle plus forte près de la borne + du générateur ?  

Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle plus forte près de la borne – du générateur ?  

Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle partout la même ?  

Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle plus forte si l’on augmente la tension
 
aux bornes du générateur ?
Dans un circuit électrique en série, l’intensité change t-elle si l’on augmente la tension aux
 
bornes du générateur ?
Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle plus forte si l’on augmente le nombre de récepteurs ?  
Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle plus faible si l’on augmente le
 
nombre de récepteurs ?

Exercice 13
Réponds aux questions posées, puis vérifie la correction.
Dans le circuit ci-dessous, l’ampèremètre A1 indique 0,15 A.

1- Quelle sera la valeur affichée par l’ampèremètre A2 ? Justifie ta réponse en utilisant la


conjonction « DONC ».
…………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………................................................................................
2- Qu’indiqueraient chacun de ces deux ampèremètres si on inversait la place du moteur
avec celle de la lampe ? Justifie ta réponse en utilisant la conjonction « CAR ».
…………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….…
…………………………………………………………………………………….....................................
18 — © Cned, Physique - Chimie 4e
séance 2 — Séquence 7

D J’approfondis

Activité expérimentale
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice.

Bien régler un multimètre

Reprends la figure 5.a. qui représente le multimètre en gros plan, avec les différentes
positions possibles du bouton rotatif pour les mesures d’intensité :
• 200 µA
• 2 mA
• 20 mA – 10 A
• 200 mA

Ces différentes valeurs sont appelées les « calibres » de l’ampèremètre. Nous allons étudier
maintenant comment il faut choisir le calibre.

Dans le cours, nous avons déjà vu une des propriétés du calibre : c’est la valeur maximale
que pourra mesurer l’appareil. Par exemple, si l’on choisit le calibre 20 mA, l’ampèremètre
pourra mesurer jusqu’à 20 milliampères. Si l’intensité dépasse 20 mA, l’appareil ne pourra

pas effectuer la mesure et affichera . De plus, si l’intensité dépasse de beaucoup


20 mA, le fusible de protection qui se trouve à l’intérieur du multimètre risque de griller.

On pourrait se dire : il suffit de toujours choisir le calibre le plus élevé. Ainsi, l’appareil sera
capable de mesurer de fortes valeurs, sans risque de griller le fusible ! Oui mais c’est oublier
une chose importante : sur un grand calibre, la précision est moins bonne que sur un petit.
Imaginons par exemple que l’on mesure une intensité de 2 mA sur le calibre 10 A. Comme
2 mA = 0,002 A l’appareil devrait afficher 0,002 mais le problème c’est que sur le calibre
10 A seuls deux chiffres après la virgule sont affichés (revois la figure 7). L’appareil va donc
afficher 0,00 et l’on ne saura jamais combien vaut l’intensité !

En définitive, la bonne façon de faire est la suivante :


- On commence par choisir le calibre le plus élevé (10 A), pour ne pas risquer de griller le
fusible.
- Puis on essaie le calibre immédiatement inférieur (200 mA).
Si l’appareil affiche on repasse aussitôt sur le calibre 10 A, avant que le
fusible n’ait eu le temps de fondre. Si au contraire l’appareil affiche une mesure, on
reste sur le calibre 200 mA.
- Alors on essaie le calibre immédiatement inférieur (20 mA).
Si l’appareil affiche on repasse aussitôt sur le calibre 200 mA, avant que
le fusible n’ait eu le temps de fondre. Si au contraire l’appareil affiche une mesure, on
reste sur le calibre 20 mA...
- ...Et ainsi de suite, jusqu’à trouver le plus petit calibre qui donne la mesure.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 19


Séquence 7 — séance 2

Exercice 14 - Question de réflexion


Formule tes réponses par des phrases bien rédigées, puis vérifie la correction.
Reprends la photographie de la figure 7. L’ampèremètre est réglé sur le calibre 10 A. Aurait-
on pu prendre un meilleur calibre pour effectuer la mesure ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

20 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 7

Séance 3
L’intensité électrique dans des circuits comportant
des dérivations

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas découvrir combien vaut l’intensité électrique en différents points
d’un circuit comportant une dérivation.

B Je découvre

Étude de document
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Le trajet du courant électrique dans un montage comportant


des dérivations
La figure 13 représente le schéma d’un circuit, constitué d’un générateur, d’une lampe, d’un
moteur, d’un interrupteur et de cinq fils de connexion. Différents points (P1 à P6) ont été
repérés :

Fig. 13

© Cned, Physique - Chimie 4e — 21


Séquence 7 — séance 3

Exercice 15 - Question de réflexion


Réponds en faisant un schéma soigné. Puis étudie soigneusement la correction, qui est très
importante et fait partie du cours, car tu apprendras la définition des expressions « nœuds du
circuit », « branche principale » et « branches dérivées ».
1- Refais le schéma représenté à la figure 13 en rajoutant (par des flèches dessinées sur les
fils) le sens du courant électrique dans les différentes parties du circuit.
2- Repère les endroits du circuit où le courant électrique se sépare, ou bien se réunit.
Rappel du schéma :

j e retiens
• Les points d’un circuit où le courant électrique se sépare, ou bien se réunit, sont
appelés les nœuds du circuit.
• La partie du circuit où se trouve le générateur est appelée la branche principale. Les
parties situées après les nœuds sont les branches dérivées.

22 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 7

C Je découvre

Activité expérimentale
Mesures d’intensité dans un circuit comportant des dérivations

Exercice 16 – Savoir son cours et l’appliquer


Réponds en faisant un schéma soigné, puis étudie la correction.
Refais le schéma représenté à la figure 13, en rajoutant les appareils qu’il faut pour mesurer
l’intensité aux points P1, P2 et P3.
Rappel de la figure :

Exercice 17 – Tirer une conclusion


Réponds en faisant des phrases rédigées et argumentées, puis étudie la correction.
L’alimentation sur secteur étant réglée sur 6 V, les intensités du courant électrique mesurées
dans les différentes branches sont les suivantes :
- Intensité I1 au point P1 : 0,74 A
- Intensité I2 au point P2 : 0,50 A
- Intensité I3 au point P3 : 0,24 A
Quelles conclusions tires-tu de ces mesures ? Ces mesures te paraissent-elles logiques ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 23


Séquence 7 — séance 3

Exercice 18 – Question de réflexion

Fais l’exercice, puis étudie la correction.

À ton avis, combien vaut (justifie) :


- L’intensité I4 au point P4 ? ...........................................................................................

- L’intensité I5 au point P5 ? ...........................................................................................

- L’intensité I6 au point P6 ? ...........................................................................................

Exercice 19 – Question de réflexion

Fais l’exercice, puis étudie la correction.

À ton avis, comment les intensités I1 à I6 évoluent-elles si le générateur est placé sur 12 V ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Dans un circuit comportant des dérivations, l’intensité du courant électrique dans la
branche principale est égale à la somme des intensités dans les branches dérivées.

D Je vérifie mes connaissances

Exercice 20 – Oui ou non

Oui Non
Dans un circuit comportant des dérivations, les points où le courant se
 
réunit, ou bien se sépare, sont-ils appelés les nœuds du circuit ?
Dans un circuit comportant des dérivations, la branche principale est-
 
elle la portion de circuit où se trouve le générateur ?
Dans un circuit comportant des dérivations, l’intensité est-elle partout
 
la même ?
Dans un circuit comportant des dérivations, est-ce que c’est dans la
 
branche principale que l’intensité est la plus grande ?
Dans un circuit comportant des dérivations, est-ce que c’est dans les
 
branches dérivées que l’intensité est la plus grande ?
Dans un circuit comportant des dérivations, l’intensité dans la branche
principale est-elle égale à la somme des intensités dans les branches  
dérivées ?

24 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 7

Exercice 21 – J’applique le cours


Charlotte fait un montage comportant une dérivation avec un générateur, une lampe, et un
moteur. Elle mesure l’intensité dans la branche principale : I1 = 1,12 A
Elle mesure aussi l’intensité dans la branche dérivée où se trouve le moteur : I2 = 0,67 A
Sans avoir besoin de la mesurer, Charlotte peut savoir la valeur de l’intensité dans la branche
dérivée contenant la lampe. Comment doit-elle faire ?
. .....................................................................................................................................

Exercice 22 – Mesures d’intensités

Thomas et Hervé ont réalisé le même circuit


dessiné ci-contre, mais ils ont utilisé des
générateurs et des lampes différentes :

lls ont regroupé leurs résultats dans le tableau suivant :

Intensité
Intensité I1 traversant Intensité I2 traversant
traversant le
la lampe L1 la lampe L2
générateur
Circuit de Thomas 0,25 A 0,11 A
Circuit d’Hervé 350 mA 50 mA
Complète le tableau ci-dessus et justifie tes réponses.
. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

E J’approfondis

Lis le texte et fais l’exercice demandé.

Étude de document
Les dangers des surintensités
La figure 15 montre ce qui se passe quand un fil conducteur fin est parcouru par un courant
de forte intensité : il chauffe, ce qui se voit à sa couleur rouge.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 25


Séquence 7 — séance 3

Fig. 15
Dans le cas présent, cette propriété est utile, car l’appareil photographié est un petit four
électrique, dont le but est justement de chauffer. De nombreux appareils électriques à la
maison sont fondés sur ce principe (plaques de cuisson électrique, grille-pain, sèche-cheveux,
fers à repasser, éléments chauffants des lave-linges et lave-vaisselles, etc.)
Mais, si cela se produisait sur un fil électrique de l’installation (les fils qui amènent le courant
électrique aux prises et aux lampes de la maison), les conséquences pourraient être graves :
comme ces fils sont gainés de plastique, ce dernier pourrait s’enflammer et déclencher un
incendie dans tout le logement.
C’est pourquoi différentes précautions sont prises. D’abord, l’installation est réalisée avec
des fils suffisamment gros, car plus un fil est gros plus il peut supporter une forte intensité
sans chauffer. Ensuite, il existe des dispositifs chargés de couper automatiquement le courant
électrique si l’intensité est trop élevée : ce sont les fusibles et les disjoncteurs. Si tu les observes,
tu verras qu’ils portent une valeur nominale en ampères : c’est justement l’intensité pour
laquelle ils coupent le courant. Tu les étudieras plus en détails en classe de 3e.

Exercice 23 – Recherche documentaire


Fais l’exercice, puis lis la correction.
Chez toi (guidé par tes parents), ou dans un magasin de bricolage (éventuellement sur
Internet), note les valeurs des intensités nominales de quelques fusibles ou disjoncteurs.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

26 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 7

Séance 4
Je fais le point sur la séquence 7

Exercice 24
Réponds aux questions posées, puis vérifie la correction.
Observe le multimètre ci-dessous :


Remarque :
Les notations sur le multimètre sont abrégées :
200µ signifie en fait 200µA, 2m signifie 2mA, 20m signifie 20mA,
200m signifie 200mA, 2000m signifie 2000mA.

1- Quelle fonction du multimètre est utilisée ?


……………………………………………………………………………………………….........................
2- Sur quelles bornes les fils de connexion sont-ils branchés ?
……………………………………………………………………………………………….........................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 27


Séquence 7 — séance 4

3- Déduis de la question précédente le calibre qui est utilisé.


……………………………………………………………………………………………….........................
4- Aurait-on pu choisir un calibre plus adapté ? Lequel ?
……………………………………………………………………………………………….........................
5- Quelle aurait été la conséquence de ce changement de calibre sur l’affichage de la mesure ?
……………………………………………………………………………………………….........................
……………………………………………………………………………………………….........................

Exercice 25
Réponds à la question posée, puis vérifie la correction.
On considère les deux circuits ci-dessous :

On a utilisé les mêmes dipôles pour réaliser ces deux circuits. Dans le 1er cas, (Fig. 17.a)
l’ampèremètre indique 185 mA.
Quelle sera la valeur affichée par l’ampèremètre de la figure b ? Justifie ta réponse.
……………………………………………………………………………………………….........................
……………………………………………………………………………………………….........................
……………………………………………………………………………………………….........................

Exercice 26
Réponds aux questions posées, puis vérifie la correction.
Paul souhaite connaître l’intensité du courant traversant la lampe.

28 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 7

1- Doit-il utiliser trois ampèremètres comme il l’a schématisé ? Justifie ta réponse.


……………………………………………………………………………………………….........................
……………………………………………………………………………………………….........................
2- Schématise un circuit comportant uniquement les éléments nécessaires.

3- Indique, sur ton nouveau circuit, le sens du courant à l’aide de flèches.


Déduis-en la borne « COM » pour le (ou les) ampèremètre(s) utilisé(s).

Exercice 27
Réponds aux questions posées, puis vérifie la correction.

Au cours d’une séance de manipulation Mathilde et Jade branchent en série, dans cet ordre,
un générateur, une lampe, un moteur et un ampèremètre.
L’ampèremètre indique alors 0,33 A.
1- Schématise le circuit (circuit 1) réalisé par Mathilde et Jade.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 29


Séquence 7 — séance 4

2- Elles ajoutent une deuxième lampe dans leur circuit entre le moteur et l’ampèremètre
(circuit 2).

a) La valeur affichée par l’ampèremètre va-t-elle être identique, plus petite, plus grande
que dans le circuit précédent ? Justifie ta réponse.

………………………………………………………………………………………………......................

………………………………………………………………………………………………......................

………………………………………………………………………………………………......................

b) Schématise ce circuit 2.

3- Elles déplacent cette deuxième lampe entre le générateur et la première lampe (circuit 3).
L’éclat de cette lampe change-t-il par rapport au circuit précédent (circuit 2) ? Justifie ta
réponse.

……………………………………………………………………………………………….........................

……………………………………………………………………………………………….........................

4- Elles enlèvent le moteur, l’ampèremètre indiquera-t-il toujours 0,33 A ? Justifie ta réponse.

……………………………………………………………………………………………….........................

……………………………………………………………………………………………….........................

30 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 7

Exercice 28
Réponds aux questions posées, puis vérifie la correction.

Observe le circuit ci-contre :


L’intensité du courant électrique traversant
la lampe L2 vaut 0,19 A.
L’intensité du courant électrique traversant
le générateur vaut 0,40 A.

1- Comment appelle-t-on les points repérés par les lettres A et B sur la figure 19 ?
……………………………………………………………………………………………….........................
2- Comment appelle-t-on la partie du circuit comprise entre ces deux points et contenant le
générateur ?
……………………………………………………………………………………………….........................
……………………………………………………………………………………………….........................
3- Comment appelle-t-on les autres branches contenant les dipôles récepteurs ?
……………………………………………………………………………………………….........................
……………………………………………………………………………………………….........................
4- a) Indique, par des flèches placées sur le schéma, le sens du courant dans les différentes
parties du circuit de la figure 19.
b) Calcule l’intensité du courant électrique qui traverse la lampe L1, et justifie ta réponse.
……………………………………………………………………………………………….........................
……………………………………………………………………………………………….........................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 31


Sommaire de la séquence 8

La résistance électrique

t Séance 1 
Étude « intensité / tension » d’un dipôle

t Séance 2
Les propriétés de la résistance électrique

t Séance 3
Un dipôle nommé « résistance »

t Séance 4
Je fais le point sur la séquence 8

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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 8

Séance 1
Étude « intensité / tension » d’un dipôle

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, tu vas réinvestir tes connaissances sur l’intensité et la tension électriques, et
tu vas découvrir une nouvelle grandeur : la résistance électrique.

B Je découvre

Activités expérimentales

Activité n° 1 : Le montage pour l’étude « intensité / tension » d’un dipôle

Donne la réponse à cet exercice sous forme d’un schéma, accompagné d’une ou deux phrases de
commentaire, puis vérifie la correction de cet exercice très important.

Exercice 1 - Concevoir un montage

L’objet de l’étude est un dipôle dont tu peux voir la photographie sur la fig. 1. Son schéma
normalisé est représenté sur la fig. 2.

Ton exercice consiste à concevoir un montage permettant de mesurer à la fois la tension aux
bornes de ce dipôle, et l’intensité du courant qui le traverse. Dessine le schéma.

Fig. 2
Fig. 1

© Cned, Physique - Chimie 4e — 33


Séquence 8 — séance 1

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. .....................................................................................................................................
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Activité n° 2 : Les mesures


Assure-toi que tu as parfaitement étudié la solution de l’exercice 1 dans le livret de corrigés avant
de passer à la suite.
On fait tourner très progressivement le bouton permettant de faire varier la tension aux
bornes du générateur, et l’on note à chaque fois :
- la tension U aux bornes du dipôle,
- l’intensité I du courant électrique qui traverse le dipôle.

34 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 8

Les résultats sont rassemblés dans le tableau ci-dessous :

U (V) 0,00 0,50 0,70 0,95 1,08 1,34 1,75 2,03 2,45 2,81
I (mA) 00,0 14,9 20,6 28,2 31,9 39,6 52,2 60,1 72,3 83,6

Exercice 2 - Exploiter les résultats des mesures


1- Fais un commentaire sur les résultats des mesures en complétant cette phrase :

Quand la tension aux bornes du dipôle augmente, l’intensité du courant qui traverse ce
dipôle ........................................ .

2- Recopie le tableau de résultats, en convertissant l’intensité I en ampères ; pour cela com-


plète les deux premières lignes du tableau ci-dessous.

3- Remplis la troisième ligne du tableau, qui représente le quotient de U par I (autrement dit
U
), selon ce modèle :
I
U (V)
I (A)
U
(V/A
I
U
Remarque : calcule les quotients avec 1 chiffre après la virgule.
I
U
4- Que constates-tu pour le quotient ? Que peux-tu dire, par conséquent, des grandeurs U
et I ? I

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

Vérifie tes réponses avant de continuer.


U
5- Calcule la moyenne de tous les quotients .
I
. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
6- Trace, sur un papier millimétré de format A4 tenu horizontalement le graphique représen-
tant les variations de la tension U aux bornes du dipôle en fonction de l’intensité I qui le
traverse. Applique soigneusement les consignes suivantes :

- Trace les axes avec l’intensité I en abscisse (axe horizontal) et la tension U en ordonnée
(axe vertical). Flèche l’extrémité de chaque axe en indiquant la grandeur représentée ainsi
que son unité.

- Gradue les deux axes tous les centimètres, avec ces échelles : en abscisse 1 cm pour
4 mA, en ordonnée 1 cm pour 0,20 V

- Reporte sur le graphique les dix points de mesure sous forme de croix droites, et non pas
penchées (+ et non pas x).

- Mets un titre au graphique.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 35


Séquence 8 — séance 1

Ne relie pas pour l’instant les points de mesure (autrement dit les croix +).
7- Commente le graphique : que peux-tu dire des points de mesure ? Cela était-il prévisible ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

36 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 8

Activité n° 3 : Mesure de la résistance électrique du dipôle


À présent, nous allons mesurer la résistance électrique du dipôle (nous verrons dans la
prochaine leçon ce que cette grandeur représente). La résistance électrique s’exprime en ohms
(symbole Ω).1
Pour mesurer la résistance électrique, on utilise le multimètre en fonction ohmmètre (fig. 3) :
- Le bouton rotatif est réglé sur 200 Ω.
- Les fils de connexion sont branchés l’un à la borne COM, l’autre à la borne Ω.

Fig. 3
Le résultat de la mesure est 33,8 Ω . La résistance électrique étant désignée par la lettre R, nous
écrirons R = 33,8 Ω
Comparons cette valeur avec la troisième ligne du tableau de l’exercice 2 (revois la question 5-
de l’exercice 2). Nous constatons que la valeur de R est égale au quotient moyen de U .
I
La conclusion de nos expériences est donc résumée par la formule mathématique suivante (fig. 4) :

Fig. 4
1 Cette lettre de l’alphabet grec s’appelle omega ; il faut prononcer « om » ici.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 37


Séquence 8 — séance 1

Cette relation est appelée « loi d’Ohm ». La loi d’Ohm s’exprime sous forme de phrase de la
façon suivante :

“Le quotient de la tension aux bornes d’un dipôle par l’intensité du courant qui le traverse
est égal à la résistance électrique de ce dipôle”.

Remarque importante :

Beaucoup de dipôles suivent la loi d’Ohm : on les appelle « dipôles ohmiques ». Mais certains
dipôles (les moteurs par exemple) ne suivent pas la loi d’Ohm.

j e retiens
• L’unité de la résistance électrique est l’ohm (symbole Ω). La résistance électrique se
mesure avec un ohmmètre.
• La loi d’Ohm s’énonce ainsi : “Le quotient de la tension aux bornes d’un dipôle par
l’intensité du courant qui le traverse est égal à la résistance électrique de ce dipôle”.
• La loi d’Ohm s’exprime par la formule mathématique suivante :

• Les dipôles qui suivent la loi d’Ohm sont appelés « dipôles ohmiques ». Beaucoup de
dipôles sont des dipôles ohmiques, mais pas tous.
• Le graphique qui représente, pour un dipôle, les variations de la tension à ses bornes en
fonction de l’intensité du courant qui le traverse se nomme « caractéristique intensité-
tension » de ce dipôle.
• Si un dipôle est un dipôle ohmique, sa caractéristique intensité-tension est une droite
passant par l’origine.

38 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 8

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 3 – Oui ou non

Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non
La résistance électrique s’exprime-t-elle en watts ?  

La résistance électrique s’exprime-t-elle en ohms ?  

L’appareil qui mesure la résistance électrique se nomme-t-il un


 
ohmmètre ?
La loi d’Ohm s’énonce-t-elle ainsi : le quotient de la tension aux bornes
d’un dipôle par l’intensité du courant qui le traverse est égal à la  
résistance électrique de ce dipôle ?
La loi d’Ohm exprime-t-elle une relation de proportionnalité entre
 
l’intensité du courant qui traverse un dipôle et la tension à ses bornes ?

Tous les dipôles suivent-ils la loi d’Ohm ?  

Si un dipôle suit la loi d’Ohm, sa « caractéristique intensité-tension »


 
est-elle une droite passant par l’origine ?

Exercice 4 : C
 aractéristique « intensité-tension » d’un dipôle
ohmique

Observe les trois représentations graphiques ci-dessous. Indique, dans une phrase, celle qui
correspond à la caractéristique d’un dipôle ohmique en justifiant ta réponse.

Fig.5

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. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 39


Séquence 8 — séance 1

D J’approfondis

Exercice 5 - Question de réflexion

Propose des réponses, puis vérifie la correction.

L’ohmmètre que nous utilisons (revois la fig. 6 de la séquence 6) possède les calibres suivants :

200 Ω, 2 kΩ, 20 kΩ, 200 kΩ, 2 MΩ, 20 MΩ

Le préfixe kilo- (symbole k) signifie mille : 1 kΩ = 1 000 Ω (prononcer kilo-om).

Le préfixe méga- (symbole M) signifie 1 million : 1 MΩ = 1 000 000 Ω


(prononcer méga-om).

Pour mesurer un dipôle dont on sait que la résistance électrique est aux alentours de 1 000 Ω,
quel est le meilleur calibre ?

Pour faire cet exercice, reprends la méthode décrite pour le voltmètre lors de la séance 2 de la
séquence 7 (partie « J’approfondis »).

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40 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 8

Séance 2
Les propriétés de la résistance électrique
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
Dans cette séance, tu vas utiliser la loi d’Ohm dans plusieurs exercices d’application. Tu vas
également découvrir ce que signifie, pour un dipôle, le fait d’avoir une grande, ou au contraire
une petite résistance.

B Je découvre

Étude de document
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Différentes formulations de la loi d’Ohm


La loi d’Ohm (fig. 4 de la séance 1) s’exprime mathématiquement par une fraction.
Les propriétés des fractions nous permettent d’écrire la loi d’Ohm sous trois formes
absolument équivalentes (fig. 6) ci-dessous.

Fig. 6
Selon les exercices, tu utiliseras l’une ou l’autre de ces expressions. (Retiens celle de la
figure 4 et entraîne-toi à retrouver les autres).

Exercice 6 - Savoir calculer et tirer une conclusion


Fais l’exercice, puis étudie soigneusement la correction de cet exercice très important.
1- Soit un dipôle, que nous appellerons dipôle A. Sa résistance, mesurée à l’ohmmètre, vaut
50 Ω. Appliquons aux bornes de ce dipôle, au moyen d’un générateur, une tension de 12 V.
Combien vaut l’intensité du courant qui traverse le dipôle ?
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. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Soit un autre dipôle, que nous appellerons dipôle B. Sa résistance, mesurée à l’ohmmètre,
vaut 100 Ω. Appliquons aux bornes de ce dipôle, au moyen d’un générateur, une tension
de 12 V. Combien vaut l’intensité du courant qui traverse le dipôle ?
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. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 41


Séquence 8 — séance 2

3- Compare les résultats des questions 1- et 2- et tire une conclusion.

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. .....................................................................................................................................

j e retiens
• La loi d’Ohm s’exprime mathématiquement sous trois formes parfaitement
équivalentes :

• Il te suffit de retenir une de ces trois expressions ; tu dois être capable de retrouver les
deux autres à partir de la première.
• Pour une tension donnée, plus la résistance d’un dipôle est grande, plus l’intensité du
courant qui le traverse est petite.

Exercice 7 - Savoir calculer


Fais l’exercice, puis étudie soigneusement la correction.
Dans le tableau ci-dessous, on a reporté les résultats de mesures effectuées sur un dipôle
ohmique. U est la tension aux bornes du dipôle. I est l’intensité du courant qui traverse le
dipôle. Complète le tableau :

U (V) 2,0 7,2 9,6 12,0


I (mA) 80 200 288 480
U
(Ω)
I

Exercice 8 - Savoir exploiter un graphique


Fais l’exercice, puis étudie soigneusement la correction.
À l’aide du graphique ci-dessous (fig. 7) réponds aux questions suivantes :
1- Combien vaut l’intensité électrique du courant qui traverse le dipôle quand la tension à
ses bornes vaut 6,0 V ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Combien vaut la tension aux bornes du dipôle quand l’intensité du courant électrique qui
le traverse vaut 0,04 A ?

. .....................................................................................................................................
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42 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 8

3- Combien vaut la résistance de ce dipôle ?

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. .....................................................................................................................................

Fig. 7

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 9 – Oui ou non

Oui Non
La formule U = R x I est-elle une des expressions mathématiques de la
 
loi d’Ohm ?
Pour une tension donnée, peut-on dire que l’intensité du courant qui
traverse un dipôle ne dépend pas de la valeur de la résistance de ce  
dipôle ?
Pour une tension donnée, peut-on dire que l’intensité du courant qui
 
traverse un dipôle est grande si la résistance de ce dipôle est petite ?
Pour une tension donnée, peut-on dire que l’intensité du courant qui
 
traverse un dipôle est petite si la résistance de ce dipôle est petite ?

© Cned, Physique - Chimie 4e — 43


Séquence 8 — séance 2

D J’approfondis

Étude de documents
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Document n° 1 : Georg Simon Ohm

Georg Simon Ohm est un physicien allemand né en 1789, et mort en 1854. C’est en 1827
qu’il montre que l’intensité du courant électrique parcourant un conducteur métallique est
proportionnelle à la tension aux bornes de ce conducteur.
Ohm est aussi l’auteur d’une analogie très intéressante entre le courant électrique dans un
dipôle et l’écoulement d’un liquide dans un tuyau :
Imaginons deux récipients séparés par une hauteur h (fig. 8). L’eau contenue dans le
récipient supérieur s’écoule vers le récipient inférieur par un tuyau.
Quand on fait l’expérience, on constate que plus la hauteur h entre les deux récipients est
grande, plus le débit de l’eau est grand.

Fig. 8

Exercice 10 - Question de réflexion

Fais l’exercice, puis vérifie la correction.


Trouve les analogies (autrement dit les équivalences) :

l’eau le courant électrique


la hauteur h
le débit de l’eau

44 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 8

Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Document n° 2 : La résistance électrique du corps humain

Le corps humain, composé de beaucoup d’eau (65 % en moyenne), est conducteur du


courant électrique.
Si une personne est soumise à une tension électrique, par exemple entre sa main gauche et
sa main droite, ou entre sa main et le sol, un courant électrique va traverser son corps. Les
effets sur le corps humain dépendent alors de plusieurs facteurs :
- la tension électrique à laquelle la personne est soumise
- l’intensité électrique du courant qui traverse la personne
- le trajet emprunté par le courant électrique (s’il passe par un organe vital, par exemple)
- la durée de l’électrisation (plus le courant passe longtemps, plus il fait de dégâts)

Voici quelques valeurs moyennes de l’intensité du courant et ses effets sur le corps humain
dans le cas où la tension à laquelle la personne est soumise est de 230 V (tension du
secteur) :

intensité du courant effets sur le corps humain


environ 1 mA picotements
environ 5 mA secousse électrique
contracture musculaire pouvant empêcher
environ 10 mA
de lâcher la prise
environ 25 mA pendant 1 minute paralysie respiratoire
environ 40 mA pendant 5 secondes
fibrillation cardiaque
(ou 75 mA pendant 1 seconde)
environ 1 A arrêt cardiaque possible
Mais pourquoi l’intensité du courant peut-elle avoir des valeurs si différentes, pouvant aller
de 1 mA à 1 A (comme l’indique le tableau) alors que la tension est toujours de 230 V ?
Pour répondre à cette question, il faut faire appel à la loi d’Ohm. Le corps humain est en
effet assimilable à un dipôle ohmique : l’intensité I est le quotient de la tension U par
U
la résistance électrique R du corps humain (I = ). Plus la résistance est grande, plus
R
l’intensité est petite (et donc plus le danger est faible).
Les mesures de la résistance électrique du corps humain ont montré que celle-ci est la
somme de deux termes :
- la résistance de la partie interne du corps
- la résistance de la peau

La résistance de la partie interne du corps a une valeur assez constante de l’ordre de


quelques centaines d’ohms. Mais, en ce qui concerne la résistance de la peau, c’est plus
compliqué car de nombreux facteurs entrent en jeu, notamment :
- l’état de la peau (sèche, humide, mouillée, immergée)
- la qualité du contact (surface de contact, force d’appui...)

En conclusion, la résistance du corps humain peut donc varier, selon les circonstances, de
quelques centaines d’ohms à quelques dizaines de milliers d’ohms.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 45


Séquence 8 — séance 2

Exercice 11 - Savoir calculer


Fais l’exercice, puis vérifie soigneusement la correction.
1- Une personne, ayant les mains mouillées, est soumise à une tension de 230 V. Sachant
que sa résistance électrique totale est de 500 Ω, calcule l’intensité du courant électrique
qui la traverse. Cette personne est-elle en danger ?
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2- Une autre personne, ayant les mains très sèches, est soumise à une tension de 230 V.
Sachant que sa résistance électrique totale est de 20 000 Ω, calcule l’intensité du courant
électrique qui la traverse. Cette personne est-elle en danger ?
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46 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 8

Séance 3
Un dipôle nommé « résistance »

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas découvrir les dipôles nommés « résistances » et leur intérêt dans les
montages électriques.

B Je découvre

Étude de document
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Des dipôles nommés « résistances »


Il peut être nécessaire de limiter l’intensité du courant électrique qui circule dans certains
montages électriques. C’est le cas, par exemple, de tous les montages qui comportent
des microprocesseurs appelés parfois « puces électroniques ». De très nombreux
appareils (ordinateurs, appareils photographiques, caméscopes, lecteurs DVD, lecteurs
mp3, etc.) comportent des microprocesseurs. Or l’intensité du courant qui alimente les
microprocesseurs doit être limitée à quelques milliampères, et même parfois moins, sinon ils
« grillent ».
Pour limiter l’intensité du courant électrique, il existe des dipôles ohmiques nommés
« résistances ». On les appelle ainsi car, justement, ils ont une résistance électrique de
valeur bien précise. Cette valeur peut aller, selon les modèles, de quelques ohms à quelques
millions d’ohms.
La figure 9 représente la photographie d’une « résistance ». On remarque qu’elle porte
des anneaux de couleur (ici : marron, noir, rouge, argenté) dont nous verrons bientôt la
signification.

Fig. 9
Dans la suite du cours, quand nous mettrons le mot « résistance » entre guillemets, il
s’agira du dipôle lui-même, de l’objet.
De son côté, le mot résistance (ou résistance électrique), sans guillemets, désignera la valeur
en ohms d’un dipôle, d’une « résistance » par exemple.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 47


Séquence 8 — séance 3

Exercice 12 - Questions sur le texte


Réponds en faisant des phrases rédigées et argumentées, puis étudie la correction.
1- À quoi sert une « résistance » ?
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2- Quelle est la différence entre une « résistance » et une résistance ?
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Activité expérimentale
Mettre une « résistance » en série dans un montage
La fig. 10 représente un circuit comportant un générateur de tension nominale 12 V,
une lampe de caractéristiques nominales 12 V – 0,5 A , et un ampèremètre pour mesurer
l’intensité du courant électrique.

Fig. 10

Exercice 13 - Analyser les résultats d’une mesure


Réponds en faisant des phrases rédigées et argumentées, puis étudie la correction.
L’ampèremètre de la figure 10 indique une intensité égale à 0,49 A. Que penses-tu de cette
valeur ?
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48 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 8

La figure 11 montre le même circuit, auquel on a rajouté une « résistance » en série.

Fig. 11

Exercice 14 - Observer

Réponds en faisant des phrases rédigées, puis étudie la correction.

Quelles sont les effets de la « résistance » placée en série dans le circuit ?

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C Approfondissement

Étude de document
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

En savoir plus sur les « résistances »

Pour fabriquer les « résistances », il existe plusieurs technologies. La plus utilisée consiste
à déposer une fine couche de carbone, matériau faiblement conducteur, sur un support
cylindrique de céramique, matériau isolant (fig. 12). Le tout est enrobé d’une laque de
protection, sur laquelle sont peints les anneaux de couleur.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 49


Séquence 8 — séance 3

Fig. 12

Maintenant, voyons la signification des anneaux de couleur.

À chaque couleur correspond un chiffre :


- Noir : 0

- Marron : 1

- Rouge : 2

- Orangé : 3

- Jaune : 4

- Vert : 5

- Bleu : 6

- Violet : 7

- Gris : 8

- Blanc : 9

Avec les deux premiers anneaux, on forme un nombre : Ainsi (revois la fig. 9) Marron (1)
avec Noir (0) forment le nombre 10.

Le troisième anneau indique un multiplicateur du nombre que l’on vient de trouver. Ce


troisième anneau étant Rouge (chiffre 2) cela veut dire que le multiplicateur est “dix
puissance 2” autrement dit 102 , autrement dit 100 (Revois les puissances de 10).

En définitive, la valeur de la résistance est donc : 10 x 102 = 10 x 100 = 1 000 Ω .

Quant au dernier anneau, il indique la précision de fabrication de la résistance. Quand il est


Doré, la précision est de 5 % et quand il est Argenté la précision est de 10 %. La « résistance »
photographiée figure 9 ayant son 4e anneau Argenté, sa précision est donc de 10 %. Or 10 %
de 1 000 Ω cela fait 100 Ω. Par conséquent, la résistance R de la « résistance » vaut 1 000 Ω
à 100 Ω près en plus ou en moins. Nous écrirons le résultat ainsi :

1 000 Ω - 100 Ω < R < 1 000 Ω + 100 Ω

d’où 900 Ω < R < 1 100 Ω

Cette écriture s’appelle, en mathématiques, un encadrement.

50 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 8

Exercice 15 - Savoir utiliser les couleurs d’une résistance

1- Une « résistance » a les couleurs suivantes : Vert, Jaune, Orangé, Doré.

Donne la résistance R de cette « résistance » sous forme d’un encadrement.

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2- Une « résistance » a une résistance R donnée par cet encadrement :

855 Ω < R < 945 Ω

Retrouve les quatre anneaux de couleur de cette « résistance ».

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j e retiens
• Une « résistance » est un dipôle ohmique qui permet de limiter l’intensité du courant
électrique dans un circuit.
• Les anneaux de couleur, peints sur une « résistance », indiquent la valeur (en Ω) de sa
résistance.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 51


Séquence 8 — séance 3

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 16 – Oui ou non


Oui Non
Une « résistance » est-elle un dipôle qui permet de limiter l’intensité
 
dans un circuit ?
Une « résistance » est-elle un dipôle qui sert à empêcher le courant
 
électrique de passer ?

Les anneaux de couleur sur une « résistance » indiquent-ils sa puissance ?  

Les anneaux de couleur sur une « résistance » indiquent-ils sa tension


 
nominale ?

Les anneaux de couleur sur une « résistance » indiquent-ils sa résistance ?  

Peut-on dire que plus une « résistance » a une forte résistance, plus
 
l’intensité du courant électrique qui le traverse est faible ?
Peut-on dire que plus une « résistance » a une forte résistance, plus
 
l’intensité du courant électrique qui le traverse est forte ?

Exercice 17 : Rôle d’une résistance

Réponds en faisant des phrases rédigées, puis étudie la correction.

Laura réalise un circuit électrique avec une « résistance » de 33 Ω, une lampe et une pile.
Elle trouve que l’éclat de la lampe est fort.
Comment peut-elle faire pour diminuer l’intensité du courant électrique dans le circuit et
ainsi baisser l’éclat de la lampe ?
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D J’approfondis

Lis le texte et fais l’exercice demandé.

Étude de document
Une « résistance » pour protéger une D.E.L.
Les D.E.L. (diodes électroluminescentes) sont des petites lampes très utilisées (fig. 13). Elles
ont de multiples avantages : elles ont une faible consommation électrique, une grande durée
de vie, et sont disponibles dans de nombreuses couleurs.

52 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 8

Cependant, pour fonctionner correctement sans risque de griller, une D.E.L. ne doit pas être
parcourue par un courant de trop forte intensité (la limite est généralement de 20 mA) et la
résistance d’une D.E.L. est très faible (quelques ohms tout au plus). C’est pourquoi il faut
toujours brancher en série une « résistance » avec la D.E.L. que l’on utilise (vois à ce sujet
l’exercice 18 qui suit).

Fig. 13
La figure 14 représente le schéma normalisé d’une D.E.L. :

Fig. 14

Exercice 18 – Questions sur le texte et Savoir calculer


Fais l’exercice (la question 2- est assez difficile), puis étudie la correction.
Soit une D.E.L. pouvant supporter une intensité maximale de 20 mA. On veut l’alimenter
avec une pile de tension égale à 9,0 V.
1- Pourquoi la D.E.L. va-t-elle sûrement griller si on la branche directement aux bornes de la
pile (fig. 15) ? (Recherche l’information utile dans le texte ci-dessus.)
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Fig. 15

© Cned, Physique - Chimie 4e — 53


Séquence 8 — séance 3

2- Pour que la D.E.L. ne grille pas, on branche en série avec elle une « résistance » (notée R
sur la fig. 16). Sachant que la tension aux bornes de la D.E.L. est égale à 2 V, calcule la
résistance de cette « résistance » pour que l’intensité du courant électrique ne dépasse pas
20 mA dans la D.E.L.

Fig. 16
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54 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 8

Séance 4
Je fais le point sur la séquence 8

Exercice 19 - Choix des calibres

Max, a fait plusieurs mesures d’une même


« résistance ».
Il a complété le tableau suivant :

Calibre
2 MΩ 20 kΩ 2 kΩ
utilisé
Valeur
0.00 0.99 .994
affichée

1- Quelle est la fonction du multimètre utilisée pour mesurer la valeur de la résistance ?


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2- Pourquoi l’affichage obtenu est-il différent dans les trois mesures ?
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3- Pourquoi la 1ère valeur lue est-elle nulle ?
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4- Quelle est la valeur de la résistance ? N’oublie pas l’unité.
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5- Sur quel calibre la mesure est-elle la plus précise ? Aurait-on pu utiliser le calibre
inférieur ? Justifie ta réponse.
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© Cned, Physique - Chimie 4e — 55
Séquence 8 — séance 4

Exercice 20 - Utilisation de la loi d’Ohm

1- Écris la loi d’Ohm en précisant l’unité de chacune des grandeurs physiques.

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2- Utilise la loi d’Ohm pour compléter le tableau ci-dessous :

R (Ω) 330 100 220


U (V) 5 3,5 6,5
I (A) 0,16 0,1

Exercice 21 - Caractéristique « intensité-tension »

Mehdi, élève de 4e, souhaite tracer la caractéristique d’un dipôle ohmique.

Il a schématisé son circuit :

Symbole d’un générateur


dont on peut faire varier
la tension.

Fig. 18

1- Complète le schéma de Mehdi, avec les appareils de mesure qui conviennent. Indique la
borne « COM » de chacun de ces appareils.

2- Mehdi relève les mesures expérimentales suivantes :

U (V) 0 3,1 4,5 6,9 8,5 11,8


I (mA) 0 25,2 37,5 58,3 70,8 99,4

56 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 8

3- Construis la caractéristique « intensité-tension » de ce dipôle ohmique.

Relis l’activité 2 de la séance 1 (exercice 2 ; question 6). Attention, l’échelle est différente.
Échelle : 1 cm pour 10 mA sur l’axe des abscisses (axe horizontal)
1 cm pour 2 V sur l’axe des ordonnées (axe vertical)

3- Par lecture graphique, quelle est la valeur de l’intensité du courant lorsque la tension
appliquée aux bornes de la « résistance » vaut 5,5 V (laisse apparaître les traits de
construction) ?
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4- Toujours par une lecture graphique, quelle est la tension aux bornes de la « résistance »
lorsque l’intensité du courant qui la traverse vaut 120 mA (laisse apparaître les traits de
construction) ?
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5- Quelle est la valeur de la « résistance » étudiée ?
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© Cned, Physique - Chimie 4e — 57


Sommaire de la séquence 9

Les lentilles

t Séance 1 
Observer un objet avec une lentille

t Séance 2
Le trajet de la lumière au travers des lentilles

t Séance 3
L’œil humain

t Séance 4
Je fais le point sur la séquence 9

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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 9

Séance 1
Observer un objet avec une lentille

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Tu connais certainement les loupes, qui permettent de grossir les objets. En optique, les
loupes sont appelées des lentilles. Dans cette séance, tu vas découvrir, par exemple, qu’une
loupe ne grossit pas toujours !

B Je découvre

Activités expérimentales
Avec une loupe

Exercice 1 - Observer, avec une loupe, un objet proche

Si tu as une loupe chez toi, tu peux réaliser cette série d’expériences. Si tu n’en as pas, étudie le
livret de corrigés.
Pose sur la table une feuille de papier, sur laquelle tu auras tracé en couleur, au gros feutre,
des lettres, des signes, ou des dessins...

Pose la loupe sur la feuille de papier.

Mets-toi debout, l’œil juste au-dessus de la loupe (fig. 1). Puis monte très progressivement
la loupe vers ton œil, en observant tous les changements de ce que tu vois au travers de la
loupe.

Note ces changement par des phrases rédigées.

À la fin de l’expérience, la loupe doit être à une dizaine de centimètres environ de ton œil.

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 59


Séquence 9 — séance 1

Fig. 1

Exercice 2 - Observer, avec une loupe, un objet très éloigné

Si tu as une loupe chez toi, tu peux réaliser cette série d’expériences. Si tu n’en as pas, étudie le
livret de corrigés.

Observe un paysage au travers d’une loupe que tu tiens à bout de bras.

L’image1 que tu vois est-elle :

- à l’endroit, ou au contraire à l’envers ?

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- plus grande, ou au contraire plus petite que la réalité ?

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- bien nette, ou au contraire floue ?

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- déformée ? (regarde si des lignes droites de la réalité sont vues effectivement bien
droites, ou au contraire courbes, déformées).

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 ’image, c’est ce que l’on voit au moyen d’un appareil d’optique (loupe, microscope,
1 L
jumelles, etc.)

60 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 9

Exercice 3 – Tracer le chemin de la lumière


Cet exercice reprend ce que tu as étudié en optique en classe de 5e. N’hésite pas à relire ce cours.
Sur la figure 1 reprise ci-dessous, représente les rayons de lumière par lesquels la personne
voit la feuille de papier.

j e retiens
• Une loupe a un effet grossissant si et seulement si l’objet que l’on regarde est proche de
la loupe.
• Quand la distance entre la loupe et l’objet que l’on regarde devient grande, l’image est
à l’envers et plus petite que la réalité.
• Il existe une distance entre la loupe et l’objet pour laquelle on ne voit plus rien du tout
au travers de la loupe (il n’y a plus d’image) : on l’appelle la distance de retournement.

C Je découvre

Activités expérimentales
Différents types de lentilles
Pour les exercices 1, 2, 3, nous avons observé avec une lentille appelée loupe. Le profil d’une
loupe est bombé au centre (fig. 2) :

Fig. 2

© Cned, Physique - Chimie 4e — 61


Séquence 9 — séance 1

Les bords de ces lentilles sont plus fins que leur centre : on dit que ce sont des lentilles à
bord mince. Pour des raisons que nous verrons dans la séance n° 2, on les appelle aussi
lentilles convergentes.
Maintenant nous allons regarder avec une lentille dont le profil est très différent, puisqu’il
est creusé au centre (fig. 3).

Fig. 3
Ces lentilles sont appelées lentilles à bord épais. Pour des raisons que nous verrons dans la
séance n° 2, on les appelle aussi lentilles divergentes.

Si tu as à la maison des lunettes de myope, tu peux faire l’expérience ci-dessous, car ces verres
sont à bord épais.
Refaisons l’expérience décrite à l’exercice 1, mais cette fois avec une lentille divergente.
Voici ce que l’on observe (fig. 4) :

Fig. 4
L’image est à l’endroit, et plus petite que la réalité. Plus on éloigne la lentille de la feuille
de papier, plus l’image devient petite, mais elle reste toujours à l’endroit : il n’y a pas de
phénomène de retournement.

Exercice 4 - Observer
Si tu as à la maison des lunettes de myope, tu peux faire l’expérience ci-dessous, car ces verres
sont à bord épais. Sinon regarde la correction.
Observe un paysage au travers d’une lentille divergente que tu tiens à bout de bras.
L’image que tu vois est-elle :
- à l’endroit, ou au contraire à l’envers ?
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62 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 9

- plus grande, ou au contraire plus petite que la réalité ?

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- bien nette, ou au contraire floue ?

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- déformée ? (regarde si des lignes droites de la réalité sont vues effectivement bien
droites, ou au contraire courbes, déformées).

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Étude de document

Lis attentivement le document ci-dessous.

Les symboles des lentilles

Nous avons vu le dessin de profil d’une lentille convergente (fig. 2) et d’une lentille
divergente (fig. 3). Ces dessins, pour être faits soigneusement, nécessitent un compas. Pour
aller plus vite, on utilise des représentations schématiques, appelées aussi symboles (fig. 5) :

Fig. 5

Comme tu peux le voir, les flèches rentrées ou sorties évoquent la forme du bord de chaque
type de lentilles.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 63


Séquence 9 — séance 1

j e retiens
• Il existe deux types de lentilles : les lentilles convergentes (à bord mince) et les lentilles
divergentes (à bord épais).
• On peut représenter les lentilles de profil par leurs symboles :

• Quand on regarde au travers d’une lentille divergente, l’image est toujours à l’endroit et
plus petite que la réalité.

E Je vérifie mes connaissances

Exercice 5 – Oui ou non

Réponds par oui ou non, puis vérifie la correction.

Oui Non
Les lentilles bombées au centre sont-elles appelées lentilles
 
convergentes ?

Les lentilles bombées au centre sont-elles appelées lentilles divergentes ?  

Au travers d’une lentille convergente, voit-on toujours plus gros que la


 
réalité ?
Au travers d’une lentille convergente, voit-on toujours plus petit que la
 
réalité ?
Au travers d’une lentille convergente, voit-on à l’endroit, ou à l’envers,
 
selon la distance entre la lentille et le sujet regardé ?

Avec une lentille divergente voit-on toujours à l’envers ?  

Avec une lentille divergente voit-on toujours à l’endroit ?  

64 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 9

Exercice 6

Fais l’exercice, puis vérifie soigneusement la correction.

Observe les deux lentilles ci-dessous :

Lentille A Lentille B

Fig. 6

1- Laquelle de ces lentilles est une lentille convergente ? Justifie ta réponse.

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

2- Laquelle de ces lentilles est une lentille divergente ? Justifie ta réponse.

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

3- Avec laquelle de ces lentilles a-t-on pu lire : OPT IQUE ?


……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

4- Avec laquelle de ces lentilles a-t-on pu lire : OPT IQUE ?

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

© Cned, Physique - Chimie 4e — 65


Séquence 9 — séance 1

F J’approfondis

Étude de document

Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Les microscopes

Les tout premiers « microscopes », qui datent du Moyen Âge, n’étaient en réalité que des
loupes montées sur un support.

Les premiers microscopes dignes de ce nom, c’est-à-dire composés de deux lentilles (un
oculaire où l’on met son œil, et un objectif tourné vers le sujet à observer) datent du début
du XVIIe siècle. Dans les années 1660, l’Anglais Robert Hooke parvient à fabriquer des
microscopes de bonne qualité, grâce auxquels il observe toutes sortes de choses très petites :
animaux, végétaux, et même cristaux de glace. Il reproduit ses observations sous forme de
dessins, qu’il publie en 1665 dans un livre appelé Micrographia. La figure 7 montre un dessin
d’une puce, extrait de ce livre : on peut noter la très grande précision des détails. L’ouvrage
de Hooke remporte immédiatement un très grand succès, car c’est la première fois que l’on
montre des choses aussi petites.

Fig. 7

La figure 8 représente un microscope moderne, tel que ceux utilisés par les élèves en cours
de Sciences de la vie et de la Terre. Ce que l’on veut observer est placé sur une plaque de
verre, que l’on appelle « préparation ».

66 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 9

Fig. 8

Exercice 7 - Questions de réflexion


Réponds aux questions, puis étudie la correction.
1- Sur le schéma du microscope ci-dessous, représente par des rayons, le trajet de la lumière
qui permet à la personne d’observer la préparation.

2- Peut-on observer un objet opaque, par exemple un petit caillou, avec ce microscope ?
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© Cned, Physique - Chimie 4e — 67
Séquence 9 — séance 2

Séance 2
Le trajet de la lumière au travers des lentilles

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, tu vas découvrir comment la lumière traverse les lentilles.

B Je découvre

Activités expérimentales

Le Soleil et une lentille à bord mince

Si tu as une loupe chez toi, tu peux réaliser toi-même cette série d’expériences. Je te le
recommande fortement.

Attention : Il ne faut absolument jamais regarder le Soleil en face au


travers d’une lentille. Il y a un risque extrêmement grave d’avoir les
yeux brûlés et de devenir aveugle.
En revanche, il n’y a pas de danger à observer le Soleil en projection
sur une feuille de papier, comme on va le faire dans les expériences qui
suivent.

Plaçons une lentille à bord mince, autrement dit une lentille convergente, face au Soleil.
Plaçons une feuille de papier juste derrière la lentille (fig. 9) : on voit sur la feuille de papier
la tache circulaire formée par le faisceau de lumière qui sort de la lentille.

68 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 9

Fig. 9

Soit d la distance entre la lentille et la feuille de papier. Voici ce que l’on observe quand d
augmente progressivement :
- Quand la feuille est collée derrière la lentille, la tache circulaire a la même taille que la
lentille,

- Plus on s’éloigne de la lentille, plus la tache circulaire devient petite (fig. 10).

- À une certaine distance bien précise de la lentille, que nous appellerons distance focale
de la lentille, la tache de lumière est réduite à un point très brillant (fig. 11).

- Quant d continue à augmenter, la tache redevient plus grosse. Et plus on éloigne la


feuille de papier, plus la tache s’agrandit (fig. 12).

Fig. 10 Fig. 11 Fig. 12

© Cned, Physique - Chimie 4e — 69


Séquence 9 — séance 2

Exercice 8 - Interpréter une expérience


Pour expliquer les phénomènes observés dans l’expérience précédente (expérience de la
lentille convergente et de la feuille de papier), Dimitri propose un schéma (fig. 13) où il a
représenté le trajet des rayons de lumière au travers de la lentille.

Fig. 13
Aïssa n’est pas d’accord avec Dimitri et propose le schéma de la figure 14 :

Fig. 14
Qui de Dimitri ou de Aïssa a raison ? Justifie ta réponse.
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Étude de document
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Le foyer et la distance focale d’une lentille à bord mince


Comme on vient de le voir (fig. 11 et 14), lorsqu’un faisceau de lumière arrive
perpendiculairement à une lentille à bord mince, les rayons de lumière qui composent ce
faisceau ressortent de la lentille en se dirigeant tous vers un même point, appelé foyer de la
lentille. Le foyer est désigné par la lettre F (fig. 15) :

70 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 9

Source de lumière

Fig. 15
Sauf s’ils rencontrent un obstacle, les rayons de lumière vont toujours en ligne droite : le foyer
est juste un point de croisement. Au foyer, l’énergie lumineuse est très concentrée (d’ailleurs
le mot « foyer » vient du mot « feu »).
La distance entre la lentille et son foyer est appelée distance focale de la lentille. On la note par la lettre f .

Remarques importantes :
1- En français, le verbe « converger » veut dire « se diriger vers un même lieu ». C’est
pourquoi les lentilles à bord mince sont appelées lentilles convergentes (tous les rayons
de lumière convergent vers le foyer).
2- Dans la séance 1, nous avons vu qu’une lentille à bord mince possède une distance de
retournement : c’est la distance entre la lentille et l’objet pour laquelle on ne voit plus
rien du tout au travers de la lentille (il n’y a plus d’image).
En mesurant ces deux distances, on peut constater cette propriété importante : la
distance de retournement est égale à la distance focale de la lentille.

Exercice 9 - Tirer une conclusion


Réponds aux questions, puis étudie soigneusement la correction.
Cynthia possède trois loupes chez elle. La loupe A est très bombée, la loupe B est
moyennement bombée, la loupe C est peu bombée.
Cynthia constate, en mettant ces trois lentilles à quelques centimètres au-dessus d’une page
d’écriture, que la lentille A grossit beaucoup, que B grossit moyennement, et que C grossit
peu.
Ensuite, Cynthia mesure les distances focales f de ces lentilles en faisant l’expérience de la
figure 9 :
- lentille A : fA = 5 cm
- lentille B : fB = 10 cm
- lentille C : fC = 25 cm
D’après les expériences de Cynthia, complète cette phrase de conclusion :
Plus une lentille à bord mince est bombée, .................... elle grossit, et plus sa distance de
retournement (égale à sa distance focale) est .................... .

© Cned, Physique - Chimie 4e — 71


Séquence 9 — séance 2

Activité expérimentale

Obtenir une image sur un écran avec une lentille convergente

Tu peux réaliser chez toi l’expérience décrite ci-dessous en construisant une « boîte noire à
coulisse ». Il te faut, pour cela, fabriquer un système de deux boîtes en carton : une boîte
intérieure qui coulisse dans une boîte extérieure. Les deux boîtes sont peintes intérieurement en
noir pour éviter les reflets. À l’avant de la boîte extérieure, il y a un trou pour placer une lentille
convergente (une loupe). À l’avant de la boîte intérieure, il y a un papier calque.

Les photos et schémas qui suivent (fig. 16 à 19) t’aideront à visualiser l’appareil.

La fig. 16 montre un dispositif expérimental. Un petit personnage est placé sur la table et on
le regarde avec une « boîte noire » munie à l’avant d’une lentille convergente.

Fig. 16

72 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 9

La figure 17 montre une vue de l’arrière de la boîte :

Fig. 17
La figure 18 représente le schéma du dispositif, vu de profil :

Fig. 18
On regarde l’image sur le papier calque : on dit que ce dernier sert d’écran.
Plaçons le personnage à une distance d1 devant la lentille. En tirant plus ou moins la coulisse
(donc en ajustant la distance d2), on arrive à obtenir sur le papier calque une image bien
nette du personnage : on dit que l’on a fait la mise au point. L’image est à l’envers, c’est-à-
dire la tête en bas (fig. 19).

Fig. 19
Cependant, si la distance d1 est inférieure à la distance focale de la lentille, on constate qu’il
est impossible d’obtenir une image sur le papier calque.
© Cned, Physique - Chimie 4e — 73
Séquence 9 — séance 2

j e retiens
• Lorsqu’un faisceau de lumière arrive perpendiculairement à une lentille à bord mince,
les rayons de lumière qui composent ce faisceau ressortent de la lentille en se dirigeant
tous vers un même point, appelé foyer de la lentille :
source de lumière

• Le foyer est un point de croisement des rayons de lumière. Au foyer, l’énergie lumineuse
est très concentrée.
• La distance entre la lentille et son foyer est appelée distance focale de la lentille. La
distance focale est plus courte si la lentille est plus bombée.
• On peut obtenir une image d’un objet sur un écran au moyen d’une lentille convergente
(expérience de la boîte noire à coulisse), à condition que l’objet regardé soit placé à
une distance de la lentille plus grande que la distance focale.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 10 – Oui ou non


Oui Non
Le foyer est-il un point de croisement des rayons de lumière sortant
 
d’une lentille convergente ?
Pour trouver le foyer d’une lentille convergente, suffit-il d’une feuille de
 
papier et d’éclairer la lentille au soleil ?

La distance focale est-elle plus courte si la lentille est moins bombée ?  

La distance focale est-elle la même pour toutes les lentilles ?  

La distance focale est-elle plus courte si la lentille est plus bombée ?  

Peut-on observer l’image d’un objet sur un écran au moyen d’une


 
lentille convergente ?
Quand on observe l’image d’un objet au moyen d’une lentille
convergente, faut-il placer l’écran à une distance bien précise de la  
lentille pour que l’image soit nette ?
Peut-on dire que quand on observe sur un écran l’image d’un objet
au moyen d’une lentille convergente, la place de l’objet n’a pas  
d’importance ?

74 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 9

Exercice 11
Fais l’exercice, puis vérifie soigneusement la correction.
Une lentille convergente est placée face au Soleil. On déplace une feuille de papier journal
derrière cette lentille de façon à obtenir un point lumineux le plus petit possible.
On place, sur ce point, la sonde d’un thermomètre électronique. La température s’élève jusqu’à 60 °C.
1- Schématise l’expérience réalisée.

2- Pourquoi la température augmente-t-elle en ce point ?


……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

D J’approfondis

Étude de document
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Le trajet de la lumière au travers d’une lentille divergente


La figure 20 représente le trajet d’un faisceau de lumière arrivant perpendiculairement à une lentille divergente :
Source de lumière

Fig. 20

© Cned, Physique - Chimie 4e — 75


Séquence 9 — séance 2

Si l’on fait l’expérience décrite à la figure 9, avec une lentille divergente cette fois, la tache de
lumière sur la feuille de papier va constamment en s’agrandissant quand on éloigne la feuille
de la lentille. Voilà encore un autre moyen simple de distinguer une lentille divergente d’une
lentille convergente.

Exercice 12 - Recherche documentaire


Réponds à la question posée par des phrases rédigée, puis vérifie la correction.
Cherche dans un dictionnaire le sens du verbe « diverger » et explique la signification de
l’expression « lentille divergente ».
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76 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 9

Séance 3
L’œil humain

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, tu vas découvrir comment la lumière traverse notre œil, ce qui nous permet
de voir. Tu apprendras aussi comment on corrige certains défauts de l’œil tels que la myopie
ou l’hypermétropie.

B Je découvre

Étude de document

Lis attentivement le texte ci-dessous, et fais les exercices demandés au fur et à mesure.

Comment la lumière traverse-t-elle l’œil humain ?

1 Les différentes parties de l’œil

Un rayon lumineux qui pénètre dans l’œil traverse successivement plusieurs régions (fig. 21) :

- la cornée, enveloppe externe de l’œil, transparente à l’avant de l’œil

- l’humeur aqueuse, liquide transparent

- la pupille, trou circulaire au centre de l’iris coloré

- le cristallin, organe transparent en forme de lentille bombée

- l’humeur vitrée, liquide transparent.

Le rayon atteint alors la membrane constituant le fond de l’œil : la rétine. La rétine est
la partie sensible de l’œil, autrement dit c’est elle qui détecte la lumière. Elle est reliée
au cerveau par le nerf optique. Et c’est notre cerveau qui va traiter l’information reçue
et constituer une véritable image visuelle... mais cela est une autre histoire, dont nous
reparlerons dans la séquence 11.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 77


Séquence 9 — séance 3

Fig. 21

Revenons à la rétine. Elle est tapissée de plus de cent millions de récepteurs microscopiques
sensibles à la lumière, qui sont tous reliés au cerveau par le nerf optique. Ces récepteurs
sont de deux sortes :

- les cônes (environ 6 millions), sensibles aux couleurs, mais qui ne réagissent que si la
lumière ambiante est assez forte,

- les bâtonnets (environ 120 millions), qui réagissent aux faibles intensités lumineuses
et sont très sensibles aux contrastes (zones éclairées / zones sombres), et jouent
par conséquent un rôle important dans la détection des formes et la perception des
mouvements ; en revanche ils ne perçoivent pas les couleurs, seulement les niveaux de
gris.

Il y a une chose importante à savoir : pour que l’acuité visuelle soit bonne, autrement dit
pour que l’on puisse discerner des détails très fins, il faut que les rayons de lumière entrant
dans l’œil parviennent exactement sur la fovéa, une zone très petite (diamètre 1,5 mm
environ) située au fond de la rétine, sur l’axe central (voir la fig. 21). En effet, dans la fovéa,
les récepteurs – essentiellement des cônes – sont très serrés, ce qui permet d’avoir une image
très finement détaillée (c’est l’équivalent d’un appareil photo numérique avec un capteur
doté de très nombreux pixels). Et c’est pourquoi, quand on regarde quelque chose, l’œil,
piloté par le cerveau, doit se déplacer constamment dans son orbite de façon à voir chaque
objet de la scène exactement de face.

D’ailleurs, pour t’en convaincre, il te suffit de fixer un mot au milieu d’une ligne de ce texte.
Tu pourras constater que tu ne peux pas déchiffrer les mots sur les côtés sans bouger tes
yeux.

Nous reparlerons des cônes et des bâtonnets dans la séance 2 de la séquence 11, consacrée
à la couleur.

78 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 9

Exercice 13 - Recherche documentaire


Réponds à la question posée par des phrases rédigées, puis vérifie la correction.
La lumière qui pénètre dans l’œil doit passer par un petit trou appelé pupille (fig. 21).
La pupille peut s’agrandir ou se rétrécir : pourquoi ?

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2 L’avant de l’œil : une lentille convergente


La partie de l’œil comprise entre l’avant de la cornée et l’arrière du cristallin a une forme de
lentille bombée (fig. 22) :

Fig. 22
C’est pourquoi nous pourrons représenter schématiquement l’œil de cette façon (fig. 23) :

Fig. 23
La lentille ainsi représentée à l’avant de l’œil est appelée « lentille de l’œil ».
Quand on regarde un objet éloigné, le faisceau de lumière qui parvient sur l’œil est constitué
de rayons parallèles entre eux (fig. 24).
Tous ces rayons sont déviés par la « lentille de l’œil », et convergent vers son foyer. Si l’œil
n’a pas de défaut (myopie, hypermétropie...) le foyer de la « lentille de l’œil » se trouve
exactement sur la fovéa : ainsi l’image est parfaitement nette.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 79


Séquence 9 — séance 3

Fig. 24

Exercice 14 - Recherche documentaire


Réponds à la question posée par des phrases rédigées, puis vérifie la correction.
Recherche quel est le diamètre d’un œil humain. Ainsi tu auras une idée de la distance focale
de la « lentille de l’œil ».

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3 Comment l’œil fait-il la mise au point ?


On peut remarquer la ressemblance très forte qui existe entre le schéma de l’œil (fig. 23) et
celui de la boîte noire coulissante (fig. 18) :
- la lentille de la boîte noire coulissante correspond à la « lentille de l’œil »,
- le papier calque correspond à la fovéa.

Or, nous avons vu dans l’expérience de la boîte noire à coulisse (fig. 16 à 19 : revois cette
partie du cours) qu’il est nécessaire, pour avoir une image bien nette sur l’écran, de faire
la mise au point : cela consiste à ajuster la distance d2 entre la lentille et l’écran (le papier
calque).
Pour l’œil, c’est la même chose : il doit faire la mise au point selon que le sujet regardé est
proche ou éloigné. Mais comment faire ? La distance entre la « lentille de l’œil » et la fovéa
ne peut pas varier, elle est fixe ! Et bien, l’œil fait la mise au point en bombant plus ou moins
le cristallin, grâce au muscle ciliaire situé tout autour de lui (fig. 21). La mise au point est
pilotée automatiquement et en permanence par le cerveau, un peu comme les systèmes
« autofocus » des appareils photographiques : la nature est vraiment bien faite !
La figure 25 représente le trajet de la lumière quand l’œil regarde un objet rapproché (une
petite croix verte). La « lentille de l’œil » s’est bombée pour faire la mise au point sur cet
objet rapproché, si bien que sa distance focale est plus courte : autrement dit son foyer F
n’est plus sur la fovéa, il est en avant. De cette façon, l’image de la croix est bien nette sur la
fovéa. Comme on le voit sur la figure, la croix est au-dessus de l’axe central, mais son image
sur la fovéa est en dessous : l’image sur la fovéa est donc à l’envers, exactement comme avec
la boîte noire coulissante. C’est le cerveau qui remet l’image à l’endroit.

80 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 9

Fig. 25

Exercice 15 - Activité expérimentale


Réponds à la question posée par des phrases rédigées, puis vérifie la correction.
Plus l’objet que l’on regarde est rapproché, plus la « lentille de l’œil » doit se bomber. Mais il
y a une limite à cet effort ! C’est pourquoi on ne peut pas voir nets des objets trop proches.
Fais l’expérience et mesure la plus petite distance à laquelle tu peux voir un objet net.
Demande à tes parents de faire également cette expérience.
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4 Les défauts de la vision


Un défaut très fréquent de l’œil est la myopie. La figure 26 montre un œil myope observant
un objet éloigné. La « lentille de l’œil » est trop bombée, si bien que son foyer ne coïncide pas
avec la fovéa : l’image est donc floue.

Fig. 26
Un autre défaut très fréquent de l’œil est l’hypermétropie. La figure 27 montre un œil
hypermétrope observant un objet éloigné. Une des causes possibles de l’hypermétropie est
que la « lentille de l’œil » n’est pas assez bombée, si bien que son foyer ne coïncide pas avec
la fovéa : l’image est donc floue.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 81


Séquence 9 — séance 3

Fig. 27

Exercice 16 - Questions de réflexion

Réponds aux questions posées par une ou plusieurs phrases argumentées. Tu peux les
accompagner de schémas, puis vérifie ensuite la correction.

1- Pour corriger la myopie, faut-il porter des verres correcteurs convergents, ou divergents ?
Justifie la réponse.

82 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 9

2- Pour corriger l’hypermétropie, faut-il porter des verres correcteurs convergents, ou


divergents ? Justifie la réponse.

j e retiens
• L’œil humain peut être représenté, sous une forme simplifiée, par une lentille
convergente (appelée « lentille de l’œil ») qui concentre la lumière sur la rétine,
membrane sensible à la lumière.
• Seule une toute petite partie de la rétine permet une vision finement détaillée : c’est la
fovéa. La fovéa contient essentiellement des cônes récepteurs de lumière sensibles aux
couleurs.
• Pour faire la mise au point sur la rétine, la « lentille de l’œil » se bombe plus ou moins.
• L’image formée sur la rétine est à l’envers par rapport à la réalité.
• Quand on est myope, la « lentille de l’œil » est trop bombée. Il faut porter des verres
correcteurs divergents.
• Quand on est hypermétrope, la « lentille de l’œil » n’est pas assez bombée. Il faut
porter des verres correcteurs convergents.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 83


Séquence 9 — séance 3

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 17 – Oui ou non


Oui Non

Les récepteurs de la rétine sensibles aux couleurs sont-ils les bâtonnets ?  

Les récepteurs de la rétine sensibles aux couleurs sont-ils les cônes ?  

Peut-on dire que seule la fovéa permet une vision finement détaillée ?  

La « lentille de l’œil » est-elle convergente ?  

La « lentille de l’œil » est-elle divergente ?  

L’image formée sur la rétine est-elle à l’endroit ?  

Pour faire la mise au point, la « lentille de l’œil » doit-elle se bomber


 
plus ou moins ?
Peut-on dire que si l’on est myope, la « lentille de l’œil » n’est pas assez
 
bombée ?

Si l’on est myope, faut-il porter des verres correcteurs convergents ?  

Exercice 18 : Correction des défauts de l’œil


Fais l’exercice puis vérifie soigneusement la correction.
1- Où se forme l’image pour un œil myope ?
…………………………………………………………………………………………………...........................
2- Complète le schéma ci-dessous lorsque l’œil n’est pas corrigé :
Objet éloigné

Fig. 28.a

84 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 9

3- Correction de l’œil myope :


Objet éloigné

Fig. 28.b

Quel type de lentille est utilisé pour corriger un œil myope ?

………………………………………………………………………………………………….......................

Complète la figure b.

4- Où se forme l’image pour un œil hypermétrope ?

………………………………………………………………………………………………….......................

5- Complète le schéma ci-dessous lorsque l’œil n’est pas corrigé :


Objet éloigné

Fig. 29.a

© Cned, Physique - Chimie 4e — 85


Séquence 9 — séance 3

6- Correction de l’œil hypermétrope :


Objet éloigné

Fig. 29.b

Quel type de lentille est utilisé pour corriger un œil hypermétrope ?


……………………………………………………………………………………………….............................
Complète la figure b.

D J’approfondis

Étude de document
Lis le texte et fais l’exercice demandé.

L’appareil photographique
Un appareil photographique numérique (A.P.N.) est assez comparable à la boîte noire à
coulisse que nous avons utilisée (fig. 18). Il y a cependant quelques différences.

86 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 9

La figure 30 représente le schéma de principe d’un A.P.N. :

Fig. 30

Un objectif fait converger la lumière non pas sur un papier calque, mais sur un capteur
sensible à la lumière. Ce capteur est constitué de millions de « pixels ». Chaque pixel est en fait
un minuscule récepteur sensible à l’intensité lumineuse et aux couleurs. L’image est ainsi codée
pour chaque pixel, et envoyée sur une carte de stockage.

La lumière ne rentre pas en permanence dans l’appareil photographique : quand on appuie


sur le bouton déclencheur pour prendre la photographie, une sorte de petit rideau appelé
obturateur s’ouvre un court instant, puis se referme aussitôt.

La plupart des A.P.N. comportent maintenant un système qui fait la mise au point
automatiquement : on l’appelle « autofocus ».

Exercice 19 – Question de réflexion

Fais l’exercice, puis étudie la correction.

Quel est l’équivalent, pour l’œil humain, du capteur de l’ A.P.N. ?

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 87


Séquence 9 — séance 4

Séance 4
Je fais le point sur la séquence 9

Exercice 20
Fais l’exercice, puis vérifie soigneusement la correction.
Observe les quatre figures ci-dessous, puis complète le tableau avec « oui » ou « non ».

Fig. 31

Lentille Convergente Divergente


A
B
C
D

Exercice 21
Fais l’exercice, puis vérifie soigneusement la correction.
Regarde le schéma ci-dessous :
1- Quel est le type de lentille utilisée ?
…………………………………………………………………………………………………......................
2- Que représente la lettre F sur ce schéma ?
…………………………………………………………………………………………………......................
3- Que représente la distance f sur ce schéma ?
…………………………………………………………………………………………………......................

88 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 9

4- Décris l’image ainsi observée.


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…………………………………………………………………………………………………......................
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_._._._._._._._._._._._._._._._._._._

Fig. 32

Exercice 22
Fais l’exercice, puis vérifie soigneusement la correction.
Il ne faut surtout pas jeter des morceaux de verre sur le sol d’une forêt. En effet, un tesson de
bouteille pourrait provoquer un incendie.
1- Recherche dans le dictionnaire la définition de « tessons de bouteille ».
…………………………………………………………………………………………………......................
…………………………………………………………………………………………………......................
2- Explique en quelques lignes comment cela est possible.
…………………………………………………………………………………………………......................
…………………………………………………………………………………………………......................
…………………………………………………………………………………………………......................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 89


Séquence 9 — séance 4

Exercice 23
Fais l’exercice, puis vérifie soigneusement la correction.
Observe les trois schémas suivants :

Fig. 33.a

Fig. 33.b

Fig. 33.c

1- Quel est l’œil qui n’a besoin d’aucune correction ? Justifie ta réponse.
…………………………………………………………………………………………………......................
2- Quel est l’œil myope ? Justifie ta réponse. Quel type de lentilles (verres correcteurs)
doit-on utiliser pour corriger la vue ?
…………………………………………………………………………………………………......................
…………………………………………………………………………………………………......................
3- Quel est l’œil hypermétrope ? Justifie ta réponse. Quel type de lentilles (verres
correcteurs) doit-on utiliser pour corriger la vue ?
…………………………………………………………………………………………………......................
…………………………………………………………………………………………………......................

90 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 9

Exercice 24
Fais l’exercice puis vérifie soigneusement la correction.
Une lentille convergente de diamètre 4 cm et distance focale 3 cm reçoit de la lumière issue
du Soleil.
1- Schématise ci-dessous et à l’échelle, la lentille et le faisceau de lumière avant et après la
lentille.
Soleil

Fig. 34
2- D’après ce schéma, quel sera le diamètre du faisceau de lumière à 5 cm de la lentille ?
…………………………………………………………………………………………………......................
Même question à 10 cm de la lentille.
…………………………………………………………………………………………………......................
3- À quelle distance de la lentille le faisceau aura-t-il le même diamètre qu’avant la lentille ?
…………………………………………………………………………………………………......................
…………………………………………………………………………………………………......................

© Cned, Physique - Chimie 4e — 91


Sommaire de la séquence 10

La lumière

t Séance 1 
Des lumières blanches

t Séance 2
Des lumières colorées

t Séance 3
Les vitesses de la lumière

t Séance 4
Je fais le point sur la séquence 10

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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 10

Séance 1
Des lumières blanches

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, tu vas découvrir les points communs, mais aussi les différences, entre la
lumière naturelle du Soleil et la lumière artificielle produite par certaines lampes comme les
tubes fluorescents ou les lampes à filament.

B Je découvre

Activités expérimentales

Activité n°1 : Observer de face une source lumineuse

Faisons une expérience : observons un tube fluorescent (ce que l’on appelle communément
« un néon ») directement en face. Ce tube apparaît dépourvu de toute couleur, autrement
dit il est blanc (fig. 1). Pour traduire cela, on dit qu’un tube fluorescent est une source de
lumière blanche.

Fig. 1

Le Soleil est aussi, quand on le regarde de face (un très court instant parce que cela fait très
mal aux yeux !) d’un blanc éblouissant (fig. 2) , donc : le Soleil est une source de lumière
blanche *.

* sauf quand il se lève ou quand il se couche.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 93


Séquence 10 — séance 1

Fig. 2

En résumé il faut retenir cette définition : on dit que de la lumière est blanche quand la
source qui la produit, regardée de face, est blanche.

Exercice 1 - Expérimenter

Réponds précisément aux questions posées, puis étudie la correction.

Observe de face chacune des sources lumineuses ci-dessous, et conclus si c’est – ou non
– une source de lumière blanche :

- lampe dite fluocompacte (appelée parfois « à économie d’énergie »)

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- flamme de bougie

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- lampe à filament

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- lampe à LED* dites « blanches »

(*LED ou DEL = diode électroluminescente)

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94 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 10

Exercice 2 - Recherche documentaire

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées. Complète éventuellement ces explications
par un schéma. Étudie ensuite la correction.

Quand on regarde en face le Soleil qui se couche (ou quand il se lève) il n’est pas blanc : il est
plus ou moins rose, orangé ou rouge. Sa lumière n’est donc pas de la lumière blanche.

Et pourtant, à midi, le Soleil est bien une source de lumière blanche. Le Soleil changerait-il
donc entre le matin, le midi et le soir ?

Recherche dans une encyclopédie ou sur Internet l’explication de ce phénomène.

(mots clés : Soleil + rouge + coucher + absorption)

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 95


Séquence 10 — séance 1

Étude de document
Lis attentivement le document ci-dessous et fais l’exercice demandé.

Le spectre d’une lumière blanche


Tu as sûrement déjà vu un arc-en-ciel. Pour pouvoir l’observer, il faut à la fois du soleil
et de la pluie ; il faut être dos au Soleil et face au nuage de pluie. La ligne qui joint le
Soleil à l’observateur fait un angle de 42° avec la ligne qui joint le haut de l’arc-en-ciel à
l’observateur (fig. 3) :

Fig. 3
Quand on regarde un arc-en-ciel, on voit des lumières colorées1 : violet, bleu, vert, jaune,
orangé, rouge (dans cet ordre en allant de l’intérieur de l’arc vers l’extérieur). Ces lumières
forment un dégradé, c’est-à-dire que l’on passe progressivement de l’une à l’autre.
Ces lumières colorées proviennent de la lumière blanche naturelle du Soleil. En temps
normal, elles sont toutes mélangées et c’est ce mélange qui forme la lumière blanche. Dans
un nuage, chaque goutte d’eau a pour effet de décomposer la lumière blanche, autrement
dit de séparer les unes des autres les différentes lumières colorées qui la composent.
On dit que l’ensemble de lumières colorées {violet, bleu, vert, jaune, orangé, rouge} forme
le spectre de la lumière blanche naturelle. Les différentes lumières colorées que contient un
spectre sont appelées les composantes du spectre.
On peut observer le spectre de la lumière blanche naturelle lors d’un arc-en-ciel, mais aussi
dans d’autres occasions : sur le bord d’une vitre taillée en biseau (en forme de prisme), sur
une bulle de savon, sur une flaque d’essence, sur la surface d’un disque compact...
Il existe aussi un petit appareil, appelé justement spectroscope, qui permet de voir
facilement le spectre de la lumière blanche naturelle (fig. 4).

1 Certains auteurs écrivent qu’il y a 7 couleurs , violet, indigo, bleu, vert, jaune, orangé, rouge (on parle souvent des
sept couleurs de l’arc-en-ciel). En fait, il y a une infinité de couleurs ; on dit que ce spectre est continu car il n’y a
pas d’espace noir (c’est-à-dire sans lumière) entre les couleurs.

96 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 10

Fig. 4 a) côté tourné vers


b) côté où l’on met l’œil
la source lumineuse

Fig. 4 bis

La figure 5 montre ce que l’on voit dans le spectroscope : ce sont exactement les mêmes
composantes que celles observées dans l’arc-en-ciel, mais elles sont disposées en lignes
parallèles et non en arc de cercle.

Fig. 5
1- Un réseau est une plaquette de verre ou de plastique sur laquelle on a gravé un grand nombre de traits
parallèles, par exemple 300 traits par millimètre.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 97


Séquence 10 — séance 1

De plus, dans un spectroscope,


le spectre se reproduit à plusieurs
endroits différents. La figure 6 montre
un gros plan sur l’un d’entre eux, et tu
reconnais les composantes de
l’arc-en-ciel :

Fig. 6

La figure 7 montre le spectre d’une autre


source de lumière blanche : un tube
fluorescent (appelé communément
« néon »).

Fig. 7

98 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 10

Exercice 3 – Observer

Réponds soigneusement aux questions posées, puis étudie la correction.

Compare très attentivement le spectre de la lumière blanche naturelle (fig. 6) et celui de la


lumière blanche du tube fluorescent (fig. 7), et réponds à ces questions :

- Les composantes sont-elles les mêmes ? L’ordre des composantes est-il le même ?

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- Les composantes sont-elles en dégradé dans les deux cas ?

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j e retiens
• Si une source lumineuse regardée en face est bien blanche, on dit que cette source émet
de la lumière blanche.
• La lumière du Soleil (en dehors du lever et du coucher) est appelée lumière blanche
naturelle.
• La lumière blanche naturelle est en fait un mélange d’un ensemble de lumières
colorées : {violet, bleu, vert, jaune, orangé, rouge}. Cet ensemble de lumières colorées
est appelé spectre de la lumière blanche naturelle. Chaque lumière colorée est appelée
composante du spectre.
• L’arc-en-ciel est le spectre de la lumière naturelle du Soleil.
• On peut observer des spectres grâce à un prisme, sur une bulle de savon, sur une flaque
d’essence, sur la surface d’un disque compact... et dans un appareil prévu spécialement
pour cela : le spectroscope.
• Tous les spectres des lumières blanches ne sont pas exactement identiques (ils n’ont pas
exactement les mêmes composantes).

© Cned, Physique - Chimie 4e — 99


Séquence 10 — séance 1

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 4 – Oui ou non

Coche la bonne réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non
Pour dire si une lumière est blanche, ou non, faut-il regarder la source
 
lumineuse de face ?

La lumière du Soleil est-elle toujours de la lumière blanche ?  

Le spectre de la lumière blanche naturelle est-il composé des lumières


colorées suivantes : violette, bleue, verte, jaune, orangée, rouge (dans  
cet ordre) ?
Le spectre de la lumière blanche naturelle est-il composé des lumières
colorées suivantes : verte, jaune, violette, bleue, orangée, rouge (dans  
cet ordre) ?

Tous les spectres des lumières blanches sont-ils identiques ?  

Exercice 5

Mathilde envoie un rayon de lumière blanche sur un prisme de verre. Elle schématise l’expé-
rience de la façon suivante :

Fig.a

100 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 10

1- Le prisme donne, sur l’écran, le spectre représenté ci-dessous (fig.b). Le schéma de
Mathilde est-il correct ?
……………………………………………………………………………...............................................
………………………………………………………………………………………………......................…

fig. b
2- Complète le schéma de Mathilde (fig. a) pour qu’il soit au plus près de la réalité.
3- Quel est le rôle du prisme ?
……………………………………………………………………………...............................................
………………………………………………………………………………………………......................…

D J’approfondis

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Les lumières ultraviolettes et infrarouges


Pour nous, humains, le spectre de la lumière blanche s’arrête d’un côté à la lumière violette,
de l’autre à la lumière rouge.
Mais il existe de nombreux détecteurs de lumière autres que l’œil humain : les pellicules
photographiques, les capteurs des appareils photo numériques, les cellules photoélectriques,
etc. Et tous ces récepteurs montrent que, sur le spectre de la lumière blanche naturelle, il y
a de la lumière présente au-delà du violet (fig. 7) : on l’appelle lumière ultraviolette (on dit
aussi : « les rayons ultraviolets », ou en abrégé : « les ultraviolets »). Il y a aussi de la lumière
présente au-delà du rouge (fig. 8) : c’est la lumière infrarouge (on dit aussi : « les rayons
infrarouges », ou en abrégé : « les infrarouges »).

© Cned, Physique - Chimie 4e — 101


Séquence 10 — séance 1

Fig. 8
Ces lumières existent bel et bien, mais nos yeux ne les voient pas. En revanche beaucoup
d’animaux, tels les abeilles, ainsi que de nombreux poissons et oiseaux, voient les ultraviolets.
Les ultraviolets agissent sur notre peau en provoquant le bronzage, mais, à trop forte dose,
ils peuvent induire des maladies telles que les cancers de la peau. Quant aux infrarouges,
notre peau les ressent sous forme de chaleur.

Exercice 6 - Recherche documentaire

Réponds à la question posée, puis étudie la correction.


L’existence de la lumière ultraviolette a été découverte en 1801 par le physicien Wilhelm
Ritter. Recherche dans une encyclopédie ou sur Internet comment il a fait cette découverte.
Tu peux utiliser les mots clés : Scheele + sels d’argent + 1777 (recherche 1),
puis Ritter + sels d’argent + 1801 (recherche 2).

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102 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 10

Séance 2
Des lumières colorées
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
Dans cette séance, tu vas découvrir pourquoi une lumière colorée produit sur notre œil (et
notre cerveau) une impression bien différente de celle produite par une lumière blanche.

B Je découvre

Activité expérimentale
Regarder une lumière colorée au travers d’un spectroscope
Pour produire une lumière colorée, c’est très simple : il suffit de prendre une source de
lumière blanche et de placer une feuille de plastique transparent et coloré devant. On dit
que cette feuille est un filtre. Ainsi la figure 9 montre un tube fluorescent, source de lumière
blanche, devant lequel on a placé un filtre bleu :

Fig. 9
Une lumière colorée produit sur l’œil humain – c’est une évidence – une sensation bien
différente de celle produite par une lumière blanche. Mais pourquoi ?
Pour essayer de le savoir, nous allons faire cette expérience : observer une lumière colorée au
moyen d’un spectroscope (cette lumière colorée étant obtenue en plaçant un filtre coloré
devant une source de lumière blanche).

© Cned, Physique - Chimie 4e — 103


Séquence 10 — séance 2

La lumière blanche utilisée est celle d’une lampe halogène : son spectre est représenté à la
fig. 10.a. Les figures 10.b à 10.e montrent les spectres obtenus quand on place différents
filtres devant cette lampe :

- fig. 10.b : filtre jaune

- fig. 10.c : filtre bleu

- fig. 10.d : filtre vert

- fig. 10.e : filtre orangé

Fig. 10.a Fig. 10.b Fig. 10.c

Fig. 10.d Fig. 10.e

104 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 10

Exercice 7 - Observer

Fais cet exercice, puis étudie la correction.

Tu peux constater que sur les six composantes du spectre de la lumière blanche de la lampe
halogène (violette, bleue, verte, jaune, orangée, rouge), certaines ont disparu lorsqu’on a
mis un filtre.

Complète le tableau ci-dessous :

composantes du spectre qui composantes du spectre qui


couleur du filtre
ont disparu sont restées
jaune
bleu
vert
orangé

Remarque importante : deux lumières qui paraissent à l’œil de la même couleur peuvent avoir
des spectres différents. Ainsi, par exemple, une lumière dont le spectre a les composantes {bleu,
vert, jaune} et une autre dont le spectre a une seule composante {vert} peuvent apparaître, pour
notre œil, de la même couleur verte.

j e retiens
• Pour produire une lumière colorée, il suffit de placer un filtre coloré devant une source
de lumière blanche.
• Un filtre absorbe complètement ou atténue certaines composantes du spectre de la
lumière blanche.
• Dans le spectre d’une lumière colorée, il n’y a pas le spectre complet de la lumière
blanche (violet, bleu, vert, jaune, orangé, rouge). C’est justement le fait que certaines
composantes du spectre sont absentes ou atténuées qui fait que notre cerveau perçoit
une lumière comme étant colorée.

C Je découvre

Activité expérimentale

Mélanger des lumières colorées

La figure 11 montre une expérience au cours de laquelle on a mélangé un faisceau de


lumière jaune avec un faisceau de lumière bleue. Tu peux observer que ce mélange de
lumières donne de la lumière quasiment blanche. Le résultat est donc extrêmement différent
de celui obtenu lorsqu’on mélange des peintures bleue et jaune (ce qui donne de la peinture
verte).

© Cned, Physique - Chimie 4e — 105


Séquence 10 — séance 2

Fig. 11
Pour expliquer ce phénomène, il suffit de reprendre les résultats de l’expérience précédente,
lorsqu’on a regardé avec un spectroscope des lumières filtrées (fig. 10) :
- dans la lumière jaune, la lumière bleue du spectre est manquante
- dans la lumière bleue, la lumière jaune du spectre est manquante

Par conséquent, quand on réunit la lumière jaune et la lumière bleue, le spectre se retrouve
au complet (violet, bleu, vert, jaune, orangé, rouge) et donc la lumière paraît blanche.
Cette expérience, qui consiste à mélanger des lumières, est appelée synthèse additive
des couleurs : cette appellation vient du fait que les spectres de chacune des lumières se
réunissent, s’additionnent.
Et comme le spectre de la lumière bleue se complète parfaitement avec celui de la lumière
jaune pour former le spectre complet de la lumière blanche, on dit que la lumière jaune et la
lumière bleue que nous avons utilisées pour cette expérience sont complémentaires l’une de
l’autre.

Exercice 8 - Réfléchir
Réponds à la question posée, puis étudie la correction.
Soit une lumière rouge dont le spectre a les composantes suivantes : {jaune, orangé, rouge}.
Quelle est, parmi les lumières colorées ci-dessous, celle qui est complémentaire de cette
lumière rouge ? Justifie ta réponse.
- lumière jaune, dont le spectre a les composantes : {vert, jaune, orangé, rouge}
- lumière verte, dont le spectre a les composantes : {violet, bleu, vert}
- lumière bleue, dont le spectre a les composantes : {violet, bleu}

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106 — © Cned, Physique - Chimie 4e
séance 2 — Séquence 10

Exercice 9 - Réfléchir
Essaie de faire cet exercice un peu difficile, puis étudie la correction.
Soit un filtre rouge qui supprime les lumières violette, bleue et verte. Soit un filtre vert qui
supprime les lumières jaune, orangée et rouge. On place devant une source de lumière
blanche ces deux filtres superposés. De quelle couleur est la lumière obtenue ?

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j e retiens
• Quand on mélange des lumières colorées, leurs spectres se réunissent, s’additionnent :
on dit que l’on a réalisé une synthèse additive des couleurs.
• Si deux lumières additionnées donnent de la lumière blanche, on dit que ces deux
lumières sont complémentaires l’une de l’autre.

D Je vérifie mes connaissances

Exercice 10 – Oui ou non


Oui Non
Une lumière colorée peut-elle être produite avec un filtre placé devant
 
une source de lumière blanche ?

Un filtre modifie-t-il le spectre de la lumière blanche ?  

Un filtre rajoute-t-il des composantes dans le spectre de la lumière


 
blanche ?
Un filtre enlève-t-il des composantes dans le spectre de la lumière
 
blanche ?
Quand deux lumières se mélangent, est-ce que leurs spectres se
 
soustraient ?

Quand deux lumières se mélangent, est-ce que leurs spectres s’ajoutent ?  

Quand deux lumières se mélangent et donnent de la lumière blanche


 
dit-on que ces deux lumières sont complémentaires ?

© Cned, Physique - Chimie 4e — 107


Séquence 10 — séance 2

Exercice 11 - le rôle d’un filtre


Chacun de ces filtres est éclairé en lumière blanche.

Complète les deux schémas ci-dessus en indiquant de quelle couleur est la lumière qui sort
du filtre.

E J’approfondis

Étude de document
Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

La synthèse additive des couleurs dans les écrans de téléviseurs et d’ordinateurs


La figure 12.a montre un écran de téléviseur vu à la loupe, et la figure 12.b montre un très
gros plan :

Fig. 12.a Fig. 12.b

On constate que l’écran est constitué d’un ensemble de barrettes lumineuses rouges, vertes
et bleues : on les appelle des luminophores. Ils sont très petits et très serrés : la distance
entre deux luminophores est de l’ordre de quelques dixièmes de millimètre.
Chaque luminophore est commandé par le système électronique de l’écran, de sorte qu’il
peut briller plus ou moins fort (voire même ne pas briller du tout).
Pour comprendre l’intérêt de ce système, nous avons fait une expérience avec trois
projecteurs : on envoie sur un écran le faisceau provenant d’un projecteur rouge, celui
provenant d’un projecteur vert et celui provenant d’un projecteur bleu (fig. 13). Ces trois
projecteurs sont de puissance réglable.

108 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 10

Fig. 13
Puis on déplace un peu les projecteurs pour que les faisceaux de lumière se mélangent sur
l’écran. La figure 14* montre un exemple de ce que l’on peut obtenir (les pourcentages
indiquent la puissance des projecteurs par rapport à leur puissance maximale) :

Fig. 14
* Comme l’expérience est délicate à réaliser (pour régler la puissance des projecteurs), cette figure est une
simulation faite à l’ordinateur.
On observe la chose suivante : en ajustant comme il faut la puissance de chacun des
projecteurs, on peut obtenir, dans la zone centrale de mélange, n’importe quelle teinte
que l’on désire, allant du noir complet (les trois projecteurs éteints) au blanc (les trois
projecteurs à puissance maximale).
Et c’est donc ainsi que fonctionne l’écran d’un ordinateur ou d’une télévision. Comme
on est loin des luminophores, on ne peut pas les voir individuellement : on voit seulement
le mélange des lumières qu’ils envoient dans nos yeux. Et selon l’intensité lumineuse des
photophores, la teinte perçue est différente.
Cette technique est appelée synthèse additive RVB : en effet, c’est bien d’une synthèse
additive dont il s’agit puisque ce sont des mélanges de lumières colorées qui se produisent,
et RVB veut dire évidemment Rouge – Vert – Bleu, qui sont les couleurs des photophores.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 109


Séquence 10 — séance 2

Exercice 12 - Recherche documentaire


Réponds à la question posée par des phrases rédigées, puis vérifie la correction.
La distance entre deux photophores de même couleur est appelée « pitch » ou « pas de
masque ». Cherche dans une encyclopédie combien vaut le pitch pour un téléviseur ou un
écran d’ordinateur.
Tu peux utiliser le mot-clé : « pas de masque ».
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110 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 10

Séance 3
Les vitesses de la lumière

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas découvrir que la lumière se déplace à une vitesse extraordinairement
grande, par rapport à celle des objets qui nous entourent.

B Je découvre

Étude de documents
Lis attentivement les documents ci-dessous, et fais les exercices demandés au fur et à mesure.

Document n° 1 : La vitesse de la lumière dans l’espace


L’espace, région située au-delà de l’atmosphère terrestre, est pratiquement du vide. La
vitesse de la lumière dans le vide est de 299 792 kilomètres par seconde.

Tu retiendras cette valeur arrondie : 300 000 km/s dans le vide.

Exprimée avec les puissances de 10, la vitesse de la lumière dans le vide est donc de
3 x 105 km/s ce qui est aussi égal à 3 x 108 m/s

C’est vraiment extraordinaire : 300 000 km le temps de compter 1 seconde ! Pour donner
une idée, 300 000 km cela fait sept fois et demie la circonférence de la Terre (fig. 15).

Fig. 15

Et voici un autre exemple saisissant : pour parcourir la distance Lune-Terre, soit environ
380 000 kilomètres, la lumière met à peine plus d’une seconde !

© Cned, Physique - Chimie 4e — 111


Séquence 10 — séance 3

Exercice 13 - Savoir calculer


Fais l’exercice en justifiant bien tes réponses, puis vérifie la correction.
Les fusées Apollo qui emmenaient les Hommes sur la Lune dans les années 1970 mettaient
environ 100 heures pour y parvenir.
1- Calcule la vitesse de ces fusées en km/h.

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2- Convertis le résultat en km/s.

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3- Compare cette vitesse à celle de la lumière.

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Document n° 2 : Ne pas confondre la vitesse de la lumière


et l’intensité de la lumière
Comparons la lumière émise par un laser et celle émise par un ver luisant. Il est bien évident
que la première est beaucoup plus intense que la seconde. La lumière d’un laser est même
dangereuse : en effet, elle est tellement intense qu’elle peut brûler la rétine de nos yeux.
Et pourtant, ces deux lumières se déplacent à la même vitesse : 300 000 km/s dans le vide.
Pour comprendre cela, prenons une comparaison : un autobus et un vélo roulant côte à
côte dans une rue, à la même vitesse. En cas d’accident, l’effet destructeur de l’autobus sur
l’obstacle sera beaucoup grand que celui du vélo... L’autobus et le vélo ont donc la même
vitesse, mais ils ne transportent pas la même énergie !
Il faut retenir la chose suivante : dans le vide, toutes les lumières vont à la même vitesse de
300 000 km/s, quelles que soient leurs couleurs, quelles que soient les sources qui les ont
produites.

Exercice 14 - Question de réflexion


Fais l’exercice, puis vérifie la correction.
Dans le document n° 2, on a pris une comparaison. Trouve les analogies (autrement dit les
correspondances) :

lumière du laser
lumière du ver luisant

Document n° 3 : La vitesse de la lumière dans différentes matières


Dans l’air, la vitesse de la lumière est de 299 712 kilomètres par seconde.
Comme tu peux le constater, il y a bien peu de différence avec la vitesse de la lumière dans le
vide. Tu retiendras cette valeur arrondie : 300 000 km/s dans l’air.
La lumière peut traverser différentes matières transparentes, comme l’eau, le verre, etc.

112 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 10

La vitesse de la lumière dans l’eau est d’environ 250 000 km/s.


La vitesse de la lumière dans le verre est d’environ 200 000 km/s.
Contrairement à la vitesse de la lumière dans le vide, la vitesse de la lumière dans une
matière peut être légèrement différente selon la couleur de cette lumière.

Document n° 4 : Combien de temps la lumière du Soleil


met-elle pour atteindre la Terre ?

La Terre décrit une orbite quasi circulaire autour du Soleil. Le rayon de cette orbite est de
150 millions de kilomètres (fig. 16).

Fig. 16
Connaissant la vitesse de la lumière dans l’espace (300 000 km/s) on peut calculer le temps
que met la lumière du Soleil pour parvenir à la Terre : il faut diviser la distance à parcourir
par la vitesse de la lumière.

Avec les unités légales (mètre et seconde), la formule s’écrit :

Remarque : ici, les distances étant très grandes, elles sont exprimées en kilomètres (km), on
utilise donc la formule avec les kilomètres :
distance 150 000 000
= = 500
vitesse 300 000

La lumière met 500 secondes pour aller du Soleil jusqu’à la Terre.

© Cned, Physique - Chimie 4e — 113


Séquence 10 — séance 3

Nous pouvons maintenant exprimer ce résultat en minutes et secondes. Il suffit de diviser


par 60 (puisqu’une minute vaut 60 secondes). Il est nécessaire d’effectuer cette division en
exprimant le reste (c’est ce qu’on appelle la division euclidienne en mathématiques) :
Voici comment on lit cette division :
500 divisé par 60, il y va 8 fois ; 8 fois 60
égale 480 ; 480 ôté de 500 il reste 20.
Donc 500 s = 8 min 20 s
On peut aussi trouver le quotient et le
reste directement avec une calculatrice
ayant la touche ÷R.
En conclusion, la lumière du Soleil met 8 min 20 s pour parvenir à la Terre.
Exercice 15 - Savoir calculer
Réponds à la question en justifiant, puis vérifie la correction.
Neptune est à 4 500 000 000 km du Soleil (c’est-à-dire 4,5 x 109 km ou 4,5 milliards de km).
Calcule le temps que met la lumière du Soleil pour lui parvenir :
1- en secondes
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2- en minutes et secondes
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Document n° 5 : La lumière des étoiles
Nous avons vu dans le document n° 4 que la lumière de notre étoile, le Soleil, met
8 minutes et 20 secondes pour nous parvenir. Compte tenu de la vitesse énorme de la
lumière (l’équivalent de sept fois et demi le tour de la Terre en une seconde) cela veut dire
que le Soleil est vraiment très éloigné de nous.
Et bien, tu vas voir que cette distance est peu de chose en comparaison de celles qui nous
séparent des autres étoiles, comme le montre le tableau ci-dessous :

temps que met la lumière à nous


étoile
parvenir
Proxima du Centaure (1) 4 ans
Sirius (2) 9 ans
Étoile Polaire (3) 430 ans
Étoiles les plus lointaines plus de 13 milliards d’années
(1) Proxima du Centaure est l’étoile la plus proche de la Terre, après le Soleil
(2) Sirius est l’étoile la plus lumineuse du ciel
(3) L’Étoile Polaire indique la direction du Nord
Ces chiffres montrent une chose : l’univers est incroyablement grand.
Autre chose extraordinaire : la lumière qui nous arrive aujourd’hui de l’Étoile Polaire, par
exemple, en est partie à l’époque du Moyen Âge (puisqu’il faut 430 ans à un rayon lumineux
pour effectuer ce voyage) !
C’est pourquoi les astronomes ont l’habitude de dire : « plus on regarde loin, plus on
regarde dans le passé ».

114 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 10

j e retiens
• La vitesse de la lumière dans le vide est de 300 000 km/s soit 3 x 108 m/s
• Dans le vide la vitesse de la lumière est la même quelle que soit la source de lumière,
quelle que soit la couleur de la lumière.
• La lumière peut traverser les matières transparentes (air, eau, verre...) et sa vitesse est
inférieure à celle dans le vide.
• La relation entre la distance à parcourir, la vitesse, et la durée du parcours est :

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 16 – Oui ou non

Oui Non

La vitesse de la lumière dans le vide est-elle 300 000 km/h ?  

La vitesse de la lumière dans le vide est-elle 300 000 km/s ?  

La vitesse de la lumière dans le vide est-elle 3 x 108 m/s ?  

Peut-on dire que dans le vide, c’est la lumière blanche qui est la plus
 
rapide ?

Dans l’eau ou dans le verre la lumière va-t-elle à la même vitesse que


 
dans le vide ?

Pour calculer la durée d’un parcours, divise-t-on la distance à


 
parcourir par la vitesse ?

La lumière du Soleil met-elle 8 minutes et 20 secondes à parvenir à la


 
Terre ?

La lumière provenant des étoiles autres que le Soleil met-elle des


 
années à parvenir à la Terre ?

© Cned, Physique - Chimie 4e — 115


Séquence 10 — séance 3

Exercice 17

Pour calculer la durée t nécessaire à la lumière pour parcourir la distance d, Karim a écrit des
formules.
1- Laquelle doit-il choisir pour calculer la durée, barre les mauvaises réponses :

d
t= ?
v
d
v= ?
t
d=v×t ?

t=d×v ?

2- Commente ton choix.

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Exercice 18

Pour mesurer la distance entre la Terre et la Lune, des astronautes ont déposé des miroirs sur
la Lune.

À partir de la Terre, à l’instant t0 = 0, on envoie un faisceau laser en direction d’un de ces


miroirs.

On récupère le faisceau laser sur la Terre à l’instant t1 = 2,56 s.


1- Schématise l’expérience réalisée. Représente le trajet suivi par la lumière.

2- Détermine, en kilomètres, la distance Terre-Lune.

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116 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 10

D J’approfondis

Étude de document
Lis le texte et fais l’exercice demandé.

L’année-lumière
L’année-lumière est une unité de distance très utilisée par les astronomes.

Par définition, une année-lumière est la distance parcourue par la lumière, dans l’espace,
en une année.

Nous allons calculer combien représente, en kilomètres, une année-lumière. Pour effectuer
ces calculs, nous écrirons les nombres à l’aide des puissances de 10 :

- La lumière parcourt 3 x 105 km en 1 s.

- Comme il y a 60 secondes dans 1 minute, la lumière parcourt :


60 x 3 x 105 km = 1,8 x 107 km en 1 minute.

- Comme il y a 60 minutes dans 1 heure, la lumière parcourt :


60 x 1,8 x 107 km = 1,08 x 109 km en 1 heure.

- Comme il y a 24 heures dans 1 journée, la lumière parcourt :


24 x 1,08 x 109 km = 2,592 x 1010 km en 1 journée.

- Comme il y a 365 jours dans 1 an, la lumière parcourt :


365 x 2,592 x 1010 km = 9,4608 x 1012 km en 1 an.

En arrondissant le résultat précédent, on peut dire qu’une année-lumière vaut environ


1013 kilomètres (autrement dit : dix mille milliards de kilomètres).

L’intérêt de l’année-lumière est qu’elle permet d’exprimer les distances dans l’univers avec
des nombres relativement petits : ainsi, par exemple, il est plus facile de dire “l’Etoile Polaire
est à une distance de 370 années-lumière de la Terre” que de dire “l’Etoile Polaire est à une
distance de 3,5 x 1015 kilomètres de la Terre”.

Exercice 19 – Recherche documentaire


Fais l’exercice, puis étudie la correction.
Les astronomes utilisent une autre unité de distance : le parsec. Recherche dans un
dictionnaire ou sur Internet combien d’années-lumière vaut 1 parsec.
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© Cned, Physique - Chimie 4e — 117


Séquence 10 — séance 4

Séance 4
Je fais le point sur la séquence 10

Exercice 20

Observe le spectre suivant obtenu à partir d’une lumière blanche d’un tube fluorescent
appelé « néon » :

Fig. 17

1- Comment-a-t-on obtenu ce spectre ?

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2- Pourquoi dit-on que ce spectre est continu ?

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118 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 10

Exercice 21

Jordan fait une expérience. Il place une feuille de plastique rouge devant une source de
lumière blanche. Il obtient ainsi un faisceau de lumière rouge.

Jordan dit : « le faisceau est rouge parce que le plastique rouge a rajouté de la couleur rouge
à la lumière blanche ».

Es-tu d’accord avec Jordan ? Justifie ta réponse.

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Exercice 22

Observe les figures ci-dessous :

Spectre obtenu en ayant placé un filtre rouge devant une lumière blanche :

Fig 18.a

Spectre obtenu en ayant placé un filtre vert devant une lumière blanche :

Fig 18.b

Quel sera le spectre obtenu si l’on place devant une lumière blanche ce filtre rouge et ce filtre
vert superposés ? Justifie ta réponse.

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Séquence 10 — séance 4

Exercice 23

1- Quelle est la vitesse de la lumière dans le vide ?

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2- Quelle est la relation entre la durée du parcours, la distance à parcourir et la vitesse ?


Rappelle l’unité de chacun des termes de la relation.

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3- Une lampe torche éclaire une statue située à 3 mètres.

a) Combien de temps met la lumière pour atteindre la statue ? Pour simplifier les calculs,
on prendra comme vitesse de propagation de la lumière celle dans le vide.

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b) Commente cette valeur.

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Exercice 24

Jupiter se trouve, en moyenne, à environ 780 000 000 km du Soleil.

Calcule le temps mis par la lumière du Soleil pour parvenir jusqu’à Jupiter. Exprime ton
résultat en secondes, puis en minutes.

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120 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 10

Le coin des curieux

Exercice 25

Paul réalise l’expérience schématisée ci-dessous : il place un réveil sous une cloche à vide.

Fig. 19

Principe de fonctionnement de la cloche à vide : à l’aide d’une pompe (non schématisée ici)
on retire l’ensemble de l’air présent sous la cloche. Ainsi, on réalise le vide, d’où le nom de
cloche à vide.

Paul écrit : « je vois le carillon vibrer, c’est que le réveil sonne. Pourtant, je n’entends pas la
sonnerie ».

Paul en conclut : « la lumière se propage dans le vide, mais pas le son ».

Que penses-tu de la conclusion de Paul ? Justifie ta réponse.

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 121


Sommaire de la séquence 11

La couleur des objets

t Séance 1 
La couleur des objets (première partie)

t Séance 2
La couleur des objets (deuxième partie)

t Séance 3
La couleur des objets (troisième partie)

t Séance 4
Je fais le point sur la séquence 11

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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 11

Séance 1
La couleur des objets (première partie)

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas découvrir que le simple fait de nommer la couleur d’un objet, par
exemple dire “ce citron est jaune”, résulte en fait d’un processus complexe. Tu apprendras en
particulier comment un objet agit sur la lumière qu’il reçoit, avant de la renvoyer.

B Je découvre

Étude de document

Lis attentivement le document ci-dessous et fais l’exercice demandé.

Document n° 1 : Observer un citron

Observe un citron (fig. 1). Tu dis bien sûr : il est jaune !

Fig. 1

Un citron est jaune, quoi de plus évident ? Et pourtant, si l’on réfléchit bien, plusieurs
questions se posent :
1- Pourquoi ce citron est-il jaune, autrement dit pourquoi n’a-t-il pas la même couleur que
– disons par exemple – les feuilles des arbres ?

2- Éclairé en lumière colorée, ce citron paraîtrait-il encore jaune ?

3- Comment une personne daltonienne verrait-elle ce citron ?

4- Les animaux perçoivent-ils les couleurs en général, le jaune en particulier ?

© Cned, Physique - Chimie 4e — 123


Séquence 11 — séance 1

Pour pouvoir répondre à ces questions, il est nécessaire, en premier lieu, de décrire le trajet
de la lumière qui nous permet de voir un objet, en couleurs qui plus est (fig. 2) :

Fig. 2
La lumière qui éclaire l’objet est appelée lumière incidente. Nous supposerons pour l’instant
que cette lumière est blanche (mais nous savons bien que si elle n’est pas blanche, la couleur
du citron sera différente : il faudra donc étudier pourquoi).
L’objet, c’est-à-dire le citron, renvoie la lumière incidente. Comme il la renvoie dans toutes
les directions, on dit qu’il diffuse la lumière (par opposition au miroir qui la réfléchit,
c’est-à-dire qui la renvoie dans une direction bien précise). Le citron modifie certainement
la lumière incidente puisque celle-ci est blanche, alors que celle reçue par l’œil est perçue
comme étant jaune : nous devrons donc étudier comment agit le citron sur la lumière.
Ensuite, la lumière diffusée par le citron entre dans l’œil et atteint la rétine, la partie sensible
située au fond de l’œil (revois à ce sujet la séquence 9). Nous devrons apprendre de quelle
façon les récepteurs de lumière, situés dans la rétine, sont sensibles aux couleurs.
Enfin le cerveau traduit l’impression reçue par un mot : jaune. Nous parlerons donc aussi du
vocabulaire employé pour décrire une couleur.

Document n° 2 : Les pigments


La lumière diffusée par le citron est jaune, alors que la lumière incidente est blanche.
Les substances contenues dans le citron qui modifient ainsi la lumière sont appelées les
pigments.
Et si un citron est jaune alors qu’une feuille d’arbre est verte, c’est évidemment parce qu’ils
contiennent des pigments différents.

124 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 11

Pour comprendre comment agit un pigment, il faut se rappeler comment agit un filtre
(revois la séance 2 de la séquence 10) : un filtre absorbe certaines composantes du spectre
de la lumière incidente. Et bien c’est simple : un pigment agit exactement comme un filtre.

La figure 3 montre le spectre de la lumière incidente et celui de la lumière diffusée par le


citron :

Fig. 3

Exercice 1 - Observer

Réponds soigneusement à la question posée, puis étudie la correction.

Compare très attentivement le spectre de la lumière blanche incidente et celui de la lumière


diffusée par le citron. Quelle(s) différence(s) observes-tu ?

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 125


Séquence 11 — séance 1

Exercice 2 - Recherche documentaire


Réponds soigneusement aux questions posées, puis étudie la correction.
1- Le pigment responsable de la couleur verte des feuilles s’appelle la chlorophylle.
Recherche, dans une encyclopédie ou sur Internet, quelles sont les composantes du
spectre de la lumière blanche que ce pigment absorbe.

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2- Le principal pigment responsable de la couleur rouge des tomates s’appelle le lycopène.
Recherche, dans une encyclopédie ou sur Internet, quelles sont les composantes du
spectre de la lumière blanche que ce pigment absorbe.

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Document n° 3 : Éclairage en lumière colorée
Sur la figure 4, le citron est éclairé par une lumière rouge dont le spectre est {orangé, rouge} :

Fig. 4
Que se passe-t-il ? Le citron absorbe les composantes violette et bleue (revois la correction de
l’exercice 1), mais la lumière rouge, justement, ne contient aucune de ces deux lumières !
Le citron renvoie donc la lumière rouge sans la modifier.
(Remarque : sur la figure 4, le citron paraît rosé en raison du réglage spécial de l’appareil
photographique, dont la sensibilité est poussée au maximum pour prendre cette photo dans des
conditions de faible lumière ; en revanche, on voit bien que la lumière diffusée sur le support noir,
sous le citron, est parfaitement rouge).

126 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 11

Exercice 3 – Question de réflexion

Réponds soigneusement à la question posée, puis étudie la correction.

Sur la figure 5, le citron est éclairé par une lumière à dominante bleue dont le spectre est
{violet, bleu}. Le citron paraît presque noir. Explique ce phénomène.

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Fig. 5

Document n° 4 : Que deviennent les lumières absorbées par un objet ?

Partons d’une observation quotidienne : dans une voiture noire exposée au Soleil, il fait
chaud... beaucoup plus chaud que dans une voiture blanche. Pourquoi ?

Réfléchissons : si un objet est noir, c’est qu’il ne renvoie aucune lumière. Et donc, c’est qu’il a
absorbé toutes les composantes du spectre de la lumière reçue.

D’où cette conclusion très simple : quand elle absorbe de la lumière, la matière s’échauffe.

Un objet de couleur blanche n’absorbe pas du tout de lumière, il renvoie tout... et donc ne
s’échauffe pas !

© Cned, Physique - Chimie 4e — 127


Séquence 11 — séance 1

j e retiens
• La vision de la couleur d’un objet met en jeu de nombreux éléments : la lumière qui
éclaire l’objet, l’action des pigments de l’objet sur cette lumière, la détection des
couleurs par l’œil, et l’interprétation par le cerveau.
• Les pigments contenus dans un objet agissent sur la lumière incidente exactement
comme le fait un filtre : ils absorbent certaines composantes du spectre de cette
lumière.
• Un objet blanc n’absorbe aucune composante du spectre de la lumière blanche
incidente.
• Un objet noir absorbe toutes les composantes du spectre de la lumière blanche
incidente.
• Les lumières absorbées par un objet provoquent son échauffement.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 4 – Oui ou non

Réponds par oui ou non, puis vérifie la correction.

Oui Non
Les pigments contenus dans un objet modifient-ils la lumière blanche
 
reçue par l’objet, avant de la renvoyer (de la diffuser) ?
Quand un objet est jaune, par exemple, rajoute-t-il une composante
 
jaune au spectre de la lumière blanche incidente ?
Quand un objet est jaune, par exemple, enlève-t-il certaines
 
composantes du spectre de la lumière blanche incidente ?
Peut-on dire qu’un objet blanc absorbe toutes les composantes du
 
spectre de la lumière blanche incidente ?
Peut-on dire qu’un objet blanc n’absorbe aucune des composantes du
 
spectre de la lumière blanche incidente ?
Peut-on dire qu’un objet noir n’absorbe aucune des composantes du
 
spectre de la lumière blanche incidente ?

128 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 11

D J’approfondis

Étude de document

Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Le cercles des lumières disparues


Considérons un objet d’une certaine couleur. Comment savoir quelles sont les composantes
du spectre de la lumière blanche que ses pigments absorbent ? Et bien, on peut les connaître
en s’aidant d’un cercle chromatique (fig. 6) :

Fig. 6

Pour tracer ce cercle chromatique, il suffit de placer les trois couleurs primaires des peintres
(Rouge, Jaune, Bleu) à 120° l’une de l’autre. Ensuite il reste juste à compléter le cercle,
de façon à ce que toutes les composantes du spectre de la lumière blanche naturelle
– autrement dit les couleurs de l’arc-en-ciel – soient placées, dans le bon ordre : Violet, Bleu,
Vert, Jaune, Orangé, Rouge.

Une fois ce cercle tracé, voici la règle :

- Un filtre ou un pigment absorbe la composante du spectre située en face dans le cercle


chromatique (par exemple un filtre orangé absorbe la lumière bleue),

- Si le filtre ou le pigment est fortement absorbant, il absorbe non seulement la


composante du spectre située en face dans le cercle chromatique, mais aussi les
composantes situées à côté d’elle (par exemple un filtre rouge très absorbant absorbe
non seulement la composante verte, mais aussi les composantes bleue et jaune, voire
même éventuellement violette et orangée).

© Cned, Physique - Chimie 4e — 129


Séquence 11 — séance 1

Exercice 5 - Question de réflexion


Réponds à la question posée, puis étudie la correction.
Un objet absorbe la composante violette du spectre de la lumière blanche. De quelle couleur
cet objet est-il ?
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130 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 11

Séance 2
La couleur des objets (deuxième partie)
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
Dans cette séance, tu vas découvrir comment l’œil humain, associé au cerveau, perçoit les
couleurs.

B Je découvre

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Document n° 1 : Les récepteurs de lumière de la rétine humaine


Nous avons vu dans la séance 3 de la séquence 9 que la rétine, membrane qui recouvre le
fond de l’œil (fig. 7), est tapissée d’une centaine de millions de récepteurs microscopiques
sensibles à la lumière. Ces récepteurs, qui sont tous reliés au cerveau par le nerf optique,
sont de deux sortes :
- les cônes (environ 6 millions), sensibles aux couleurs, mais qui ne réagissent que si la
lumière ambiante est assez forte,
- les bâtonnets (environ 120 millions), qui réagissent aux faibles intensités lumineuses
et sont très sensibles aux contrastes (zones éclairées / zones sombres), et jouent par
conséquent un rôle important dans la détection des formes et la perception des
mouvements, mais qui en revanche ne perçoivent pas les couleurs, seulement les
niveaux de gris.

Fig. 7

© Cned, Physique - Chimie 4e — 131


Séquence 11 — séance 2

Nous avons souligné également que pour avoir une bonne acuité visuelle, autrement dit
pour que l’on puisse discerner des détails très fins, il faut que les rayons de lumière entrant
dans l’œil parviennent exactement sur la fovéa, une zone très petite – de diamètre 1,5 mm
environ – située au fond de la rétine, sur l’axe central (fig. 7). En effet, dans la fovéa, les
récepteurs – essentiellement des cônes – sont très serrés, ce qui permet d’avoir une image
très finement détaillée (c’est l’équivalent d’un appareil photo numérique avec un capteur
doté de très nombreux pixels). Et c’est pourquoi, quand on regarde quelque chose, l’œil,
piloté par le cerveau, doit se déplacer constamment dans son orbite de façon à voir chaque
objet de la scène exactement de face afin que l’image soit finement détaillée. De plus,
comme la fovéa contient essentiellement des cônes, l’image est non seulement détaillée,
mais en couleurs.
On a découvert petit à petit, au XXe siècle, qu’il y a en fait, dans la rétine humaine,
trois types de cônes, appelés cônes S, cônes M et cônes L. La figure 8 montre,
approximativement, le domaine de sensibilité de ces différents cônes :

Fig. 8
On peut constater que tous les cônes ne sont pas sensibles aux mêmes lumières colorées :
ainsi, par exemple, seuls les cônes L perçoivent la lumière rouge.
En fait, pour être précis, il n’est pas vraiment exact de dire que « les cônes détectent les
couleurs ». Chaque type de cône ne fait que mesurer l’intensité lumineuse qu’il reçoit, dans
sa zone de sensibilité. Les cônes envoient cette information au cerveau par le nerf optique :
c’est le cerveau qui construit une image en couleurs, par comparaison des signaux envoyés
par les trois types de cônes.

Exercice 6 - Question de réflexion


Réponds à la question posée, puis étudie la correction.
En 1801, le grand physicien anglais Thomas Young présente sa théorie de la vision des
couleurs lors d’un brillant exposé devant la Royal Society de Londres :
« Il est à peu près impossible d’imaginer que chaque point sensible de la rétine contiendrait
un nombre infini de particules, chacune de ces particules étant capable de vibrer avec chaque
ondulation* possible de la lumière. Il est donc nécessaire de supposer que le nombre de ces
particules est limité, par exemple à trois, puisqu’il y a trois couleurs principales : rouge, jaune et
bleu. [...] »
* « ondulation » signifie ici « couleur »
Quel est le mot actuel qui correspond au terme « particules » employé par Young ?

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132 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 11

Document n° 2 : Les daltoniens

Le daltonisme est une maladie génétique. Dans certaines formes de daltonisme, très rares,
les personnes ne perçoivent aucune couleur, seulement des niveaux de gris. Dans des formes
plus fréquentes, les personnes ont une perception atténuée de certaines couleurs. La figure 9
en donne un exemple :

Fig. 9

Sur cet exemple, le vert et le rouge sont perçus de la même teinte gris-beige, mais pas de
la même intensité lumineuse : les personnes peuvent donc distinguer ces couleurs, mais
difficilement. Dans beaucoup d’actes de la vie quotidienne, un tel daltonisme n’est pas
vraiment gênant, et d’ailleurs beaucoup de daltoniens ne savent pas qu’ils le sont.

Néanmoins, quand la distinction précise des couleurs est nécessaire, cela peut poser des
problèmes (pour lire les feux de signalisation lors de la conduite automobile, par exemple).
Actuellement, on ne sait pas soigner le daltonisme.

Exercice 7 - Recherche documentaire

Réponds à la question posée, puis étudie la correction.

Il existe une méthode très efficace pour détecter le daltonisme, il s’agit des tests d’Ishihara.
Recherche dans une encyclopédie ou sur Internet en quoi consistent ces tests.

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 133


Séquence 11 — séance 2

Document n° 3 : Le rôle du cerveau dans la perception des couleurs

Le cerveau a un rôle majeur dans la perception des couleurs. C’est lui qui, recevant les
informations en provenance des cônes, crée la sensation colorée. La preuve en est que
certaines personnes ayant eu des accidents vasculaires cérébraux ne voient plus les couleurs,
alors que leurs yeux sont absolument intacts.

Il est facile de constater que le cerveau peut commettre certaines erreurs dans son analyse
de la couleur. La figure 10 en montre un exemple :

Fig. 10

La demi-couronne violette sur fond orange paraît un peu plus sombre que celle sur fond
bleu : cette illusion d’optique est appelée un effet de contraste.

134 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 11

Exercice 8 - Réaliser une expérience

Crée toi-même une illusion de contraste. Tu peux la réaliser soit en effectuant des
découpages dans des papiers colorés, soit en coloriant la figure à l’ordinateur.

Les triangles marqués J sont jaunes, ceux marqués R sont rouges et le fond est de couleur
beige (fig. 11) :

Fig. 11

Après avoir réalisé la figure, décris ce que tu vois.

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 135


Séquence 11 — séance 2

j e retiens
• La rétine de l’œil contient des récepteurs sensibles aux couleurs appelés cônes.
• Il y a trois types de cônes.
• Le cerveau constitue une image colorée à partir des informations envoyées par les
cônes.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 9 - Oui ou non


Oui Non

Est-ce grâce aux cônes que le cerveau construit une image colorée ?  

Est-ce grâce aux bâtonnets que le cerveau construit une image colorée ?  

La fovéa est-elle la petite zone de la rétine qui permet de voir les images
 
finement détaillées ?

Les cônes et bâtonnets sont-ils également répartis sur toute la rétine ?  

Peut-on dire que dans la fovéa, il n’y a presque que des cônes ?  

D J’approfondis

Étude de document

Lis le texte ci-dessous, puis fais l’exercice demandé.

Quelles couleurs les animaux perçoivent-ils ?

Quelles couleurs un animal voit-il ? On ne peut pas le lui demander, bien sûr ! Alors,
comment le savoir ?

Il existe en fait deux méthodes complémentaires. L’une consiste à examiner quels types
de récepteurs se trouvent dans sa rétine – cônes et bâtonnets – et à déterminer à quelles
lumières colorées ils sont sensibles. L’autre consiste à voir comment réagit l’animal à telle ou
telle couleur : ces études sont toujours très délicates à conclure.

Les spécialistes, à l’issue de toutes ces études, ont constaté que de nombreuses espèces
animales voient moins de couleurs que les hommes, tandis que quelques-unes en voient
autant que nous, parfois même davantage.

Ainsi les oiseaux et certains papillons, voient à peu près les mêmes couleurs que nous, mais
avec plus de nuances. Les abeilles, guêpes, bourdons et fourmis ne perçoivent pas le rouge
mais détectent les ultraviolets. Certaines mouches perçoivent les infrarouges.

136 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 2 — Séquence 11

Les poissons d’eau douce ou d’eau de mer qui vivent près de la surface de l’eau ont une
vision des couleurs proche de la nôtre. Mais ceux qui vivent en profondeur ont une vision
des couleurs plus limitée.
Quant aux mammifères, la plupart ne voient que des niveaux de gris. C’est le cas des chiens,
des chats, des vaches et chevaux, des girafes et autres lions ou éléphants... Seuls les primates
(dont l’être humain), les écureuils et certaines musaraignes voient en couleurs.
Mais il ne faut pas oublier que la perception des couleurs n’est pas le seul critère de la
vision. Il faut tenir compte aussi de la sensibilité aux faibles lumières, de la netteté de
l’image, de la largeur du champ de vision, de la perception des mouvements...
À titre d’exemple, les figures 12.a et 12.b montrent un même paysage vu par un être humain
et par une vache. L’être humain voit en couleur et partout net. La vache voit seulement
en niveaux de gris, elle ne voit nets que les objets proches, mais son champ de vision est
beaucoup plus large, ceci étant dû à la position plus latérale de ses yeux.

Fig. 12.a

Fig. 12.b

Exercice 10 - Recherche documentaire


Réponds à la question posée par des phrases rédigées, puis vérifie la correction.
Recherche sur Internet ou dans une encyclopédie des informations sur les poissons
cavernicoles, et sur leur vision.

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 137


Séquence 11 — séance 3

Séance 3
La couleur des objets (troisième partie)

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, tu vas découvrir quels pigments et colorants les êtres humains ont utilisé
depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.

Cette séance est un approfondissement du programme. Il n’y a pas de connaissance exigible sur
cette partie. C’est pourquoi elle ne contient pas de rubrique « Je retiens ». Aucune question du
devoir ne portera sur cette séance.

B Je découvre

Étude de document
Lis attentivement les documents ci-dessous, et fais les exercices demandés au fur et à mesure.

Document n° 1 : Les pigments utilisés par les hommes préhistoriques


Grâce aux techniques modernes de la physique et de la chimie, on sait identifier les
substances utilisées par les Hommes de la Préhistoire pour faire des dessins sur les parois de
leurs grottes (fig. 13) :

Fig. 13
Ces substances étaient principalement du charbon de bois, ou du charbon d’os (de couleur
noire), ainsi que certaines roches appelées ocres (de couleur orangée, rouge ou brune).

138 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 11

Ces matériaux étaient broyés en poudre et, pour les faire adhérer à la pierre, mélangés à de
l’eau, ou à de la graisse. Dans un langage moderne, on dit que la graisse est un fixatif et que
les poudres elles-mêmes, qui donnent la couleur, sont des pigments.

Exercice 11 - Recherche documentaire

Fais l’exercice, puis vérifie la correction.


L’ocre rouge est une terre argileuse qui doit sa couleur à la présence d’un oxyde de fer appelé
hématite. Recherche la formule chimique de l’hématite.

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Document n° 2 : Les pigments et les colorants utilisés dans l’Antiquité

Les Égyptiens décoraient magnifiquement les palais, les temples et les tombes de leurs
pharaons. Ils disposaient pour cela de nombreux pigments obtenus en broyant toutes
sortes de pierres, comme par exemple le lapis-lazuli (bleu outremer) ou la malachite (verte).
Comme fixatif les Égyptiens utilisaient de la simple salive, du blanc d’œuf, ou encore de la
sève d’acacia (appelée de nos jours gomme arabique).
Les Égyptiens savaient également fabriquer de l’encre, en mettant du noir de fumée –
autrement dit de la poudre de carbone – en suspension dans un mélange d’eau et de gomme
arabique.
Les Grecs, quant à eux, connaissaient et utilisaient plusieurs colorants. Les colorants sont
destinés à teindre les tissus et, à la différence des pigments, ils ne doivent pas rester en
surface du support à colorer, mais bien l’imprégner en profondeur (et ensuite, si possible,
résister au lavage !). Un des colorants les plus utilisés était le safran, une plante à fleur jaune
de la famille des crocus, que l’on faisait sécher, puis que l’on broyait en une poudre fine que
l’on mélangeait à de l’eau pour faire la teinture.
Les Romains avaient eux aussi de beaux colorants. Le plus célèbre est le pourpre, de couleur
rouge foncé tirant sur le violet. On l’obtenait à partir du jus d’un mollusque, le murex : il fallait
environ dix mille coquillages pour obtenir un seul gramme de colorant ! Seul l’Empereur
Néron avait le droit de porter des vêtements teints de pourpre.

Exercice 12 - Recherche documentaire

Fais l’exercice en justifiant bien tes réponses, puis vérifie la correction.


Un colorant très utilisé depuis l’Antiquité est le « pastel bleu » :
1- De quelle plante ce colorant est-il tiré (nom latin) ?

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2- Comment ce colorant était-il préparé ?

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 139


Séquence 11 — séance 3

Document n° 3 : Les pigments et colorants synthétiques

Comme on l’a vu, les premiers pigments et colorants étaient tirés de la nature : plantes,
roches, ou animaux.

Les Égyptiens furent probablement les premiers à fabriquer un pigment synthétique,


d’ailleurs appelé bleu égyptien : pour cela, ils mélangeaient du sable, du salpêtre, du cuivre
et une roche nommée calcite, le tout broyé en poudre fine, et faisaient chauffer ce mélange
dans un creuset.

Au Moyen-Âge, de nouveaux pigments synthétiques sont créés. Un des plus connus est le
cinabre, de couleur rouge vermillon, obtenu en faisant réagir le soufre avec le mercure. Un
autre, très connu aussi, est la céruse, pigment blanc obtenu en faisant réagir le plomb avec
le vinaigre.

Des dizaines de nouveaux pigments synthétiques sont créés aux XVIIe et XVIIIe siècles, comme
par exemple le chromate de plomb, d’un beau jaune d’or qui faisait cruellement défaut aux
peintres, auparavant.

Mais c’est au XIXe siècle que la fabrication de pigments synthétiques devient une
véritable industrie. Les chimistes réussissent à fabriquer des pigments beaucoup plus vifs
qu’auparavant et les peintres impressionnistes comme Vincent Van Gogh ou Claude Monet
les utilisent largement pour donner de la « lumière » à leurs toiles.

Quant au premier colorant artificiel, il date de 1856. Appelé mauvéine en raison de sa


couleur violette, il s’avère très efficace pour teindre les vêtements.

Aujourd’hui encore de nouveaux pigments et colorants sont synthétisés. Les efforts portent
également sur la qualité des fixatifs, qui doivent évidemment bien fixer le pigment au
support, mais aussi sécher rapidement, et si possible sans odeur.

Exercice 13 - Recherche documentaire

Fais l’exercice, puis vérifie la correction.

L’alizarine est un colorant tiré d’une plante, la garance. Elle est très utilisée depuis l’Antiquité
car sa couleur résiste très bien au lavage :

1- Quelle est la couleur de l’alizarine ?

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2- En quelle année les chimistes Graebe et Liebermann parviennent-ils à fabriquer de


l’alizarine synthétique, totalement identique à l’alizarine naturelle ?

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140 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 3 — Séquence 11

C J’approfondis

Étude de document
Lis le texte et fais l’exercice demandé.

Le langage de la couleur
Nous avons commencé cette séquence en regardant un citron (fig. 1). Nous disons que sa
couleur est, bien sûr... jaune citron ! Mais, déjà, convenons que cette appellation n’est pas
très précise : un citron, en effet, n’a pas exactement la même couleur selon qu’il est plus ou
moins mûr... sans compter les citrons verts !
Maintenant, observons bien ce citron. De toute évidence sa couleur n’est pas uniforme,
autrement dit elle n’est pas partout identique : il y a des zones plus claires, et d’autres plus
foncées.
La figure 14 montre un zoom sur un tout petit morceau de la surface du citron : quelle est
cette couleur, quel nom lui donner ? L’appellation « jaune citron » ne convient visiblement
pas.
« Même à cette échelle la couleur n’est pas parfaitement uniforme : intéressons-nous plus
particulièrement à la zone située à l’extrémité de la flèche noire ».

Fig. 14
Heureusement, le peintre américain Albert Munsell a inventé en 1909 un système de
repérage des couleurs extrêmement précis. Ce système est le plus utilisé dans le monde
encore aujourd’hui. Et nous allons voir comment repérer la couleur de notre morceau de
citron (fig. 14) dans le système de Munsell.
Pour repérer une couleur dans le système de Munsell, le plus simple est d’utiliser un
ordinateur et un logiciel de création et retouche graphique (si tu n’as pas d’accès à ce type
de logiciel, lis seulement ce qui suit). Ouvrons l’image de la figure 14 avec ce logiciel, et avec
l’outil pipette cliquons sur le jaune que nous voulons définir ; la boîte de dialogue en affiche
alors automatiquement les trois caractéristiques de Munsell :
- teinte : 31
- saturation : 162
- luminosité : 126

© Cned, Physique - Chimie 4e — 141


Séquence 11 — séance 3

La première caractéristique, la teinte, désigne la couleur pure qui se rapproche le plus de ce


jaune. La valeur de la teinte peut varier de 0 à 255, et 31 correspond à un orangé (fig. 15) :

Fig. 15
Ce résultat est déjà une surprise : la tonalité de base de ce morceau de citron est l’orangé, et
non le jaune !
La deuxième caractéristique, la saturation, traduit le degré de pureté de la teinte. Sa valeur
peut également varier entre 0 et 255. Plus la saturation est élevée, plus la teinte est pure,
c’est-à-dire qu’elle n’est pas mélangée à d’autres (jaunes, rouges, ou autres). C’est ainsi que
l’orangé de la figure 15 a une saturation de 255, c’est un orangé pur. Plus la saturation est
basse au contraire, plus la teinte est terne, délavée, grise. On voit que notre jaune citron,
avec sa saturation de 162, est une couleur de pureté moyenne : ce n’est pas un orangé pur.
Enfin la troisième caractéristique, la luminosité, traduit justement... la luminosité ! Plus la
valeur est proche de 255, plus la couleur est lumineuse, proche du blanc. À l’inverse, plus
la luminosité est basse, plus la couleur est sombre, proche du noir. On voit que notre jaune
citron, avec sa luminosité de 126, est tout juste dans la moyenne.

Exercice 14 – Activité expérimentale


Si tu possèdes un logiciel de création et de retouche graphique, tu peux faire l’exercice à partir de
l’image capturée sur Internet, sinon, tu regardes le corrigé.

Vérifie ensuite la correction.

Recherche les valeurs de teinte, de saturation et de luminosité de cette couleur (fig. 16) :

Fig. 16

142 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 11

Séance 4

Je fais le point sur la séquence 11

Exercice 15

Léa prend un écran qui, éclairé par le Soleil, est de couleur bleue. Puis elle l’éclaire avec la
lumière blanche d’une lampe torche.

1- De quelle couleur va apparaître l’écran ? Justifie ta réponse.

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2- Naïm place un filtre bleu devant la lampe torche. L’écran apparaît toujours bleu. Mais ce
bleu est plus sombre : explique pourquoi.

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Exercice 16

Nicolas rentre du marché avec des pommes vertes éclairées par la lumière du jour.

Le soir, tous les volets de son appartement sont fermés. Il allume un néon de couleur rouge.
Les pommes de Nicolas apparaissent noires : explique pourquoi.

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 143


Séquence 11 — séance 4

Exercice 17

Laurent, photographe, passe devant un projecteur de lumière bleue. Il s’aperçoit que sa


chemise initialement orange est devenue très sombre, pratiquement noire.

1- La chemise de Laurent a-t-elle réellement perdu sa couleur ?

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2- Explique alors pourquoi il la voit quasiment noire.

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3- Avec quelle couleur de lumière doit-il éclairer sa chemise pour qu’elle « redevienne »
orange ? Plusieurs réponses sont possibles.

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Exercice 18

Un objet absorbe uniquement la lumière verte.

1- Cet objet est-il vert lorsqu’il est éclairé en lumière blanche ?

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2- Quelles couleurs diffuse-t-il lorsqu’il est éclairé par une lumière blanche dont le spectre
contient trois composantes : rouge, verte et bleue ?

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3- Comment faire pour que l’objet apparaisse noir ?

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144 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 4 — Séquence 11

Exercice 19

Pierre lit dans une encyclopédie : « Les feuilles des plantes contiennent une molécule, la

chlorophylle, qui absorbe les composantes rouge, bleue et violette du spectre de la lumière

du Soleil ».

Pierre s’exclame alors : « Je comprends maintenant la couleur des feuilles ! »

Peux-tu expliquer toi aussi ?

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© Cned, Physique - Chimie 4e — 145


Physique - Chimie 4e
Livret de corrigés

Rédaction :
Jean Jandaly

Relecture :
Mickaël Jue

Coordination :
Annie Deshayes

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
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©Cned-2009
c
c Séquence 1

SÉQUENCE 1

Séance 1

Exercice 1

1- Comme 99 % de la masse totale de l’atmosphère sont contenus dans les 30 premiers


kilomètres d’altitude, on dit souvent, pour simplifier, que l’épaisseur de l’atmosphère est de
30 kilomètres environ.

2- Les deux principaux gaz qui constituent l’air sont le diazote (à lui seul presque 80 % de l’air)
et le dioxygène (environ 20 %).

3- Voici des exemples de particules que l’on trouve en suspension dans l’atmosphère : les
cristaux de glace et les gouttelettes d’eau des nuages, de minuscules grains de terre ou de
sable arrachés par le vent, des gouttelettes d’eau salée ou des cristaux de sel provenant de
la mer, des cendres volcaniques, des pollens de plantes, diverses fibres végétales, des grains
de suie (provenant des moteurs et des activités industrielles), des poussières et des fumées
diverses, des microbes, des virus et des bactéries.

4- Une fumée est constituée de microparticules solides en suspension dans l’air.

5- De tous les constituants de l’atmosphère, celui qui est vital est le dioxygène. Lors de
la respiration, il passe dans le sang et circule dans tout notre corps. Là, il participe à
des réactions chimiques qui libèrent des substances et de l’énergie indispensables au
fonctionnement de nos organes.

Exercice 2

Oui Non
L’atmosphère, est-ce de l’air et rien que de l’air ? ® x
L’atmosphère, est-ce de l’air et des particules solides ou liquides en
x ®
suspension ?
L’air est-il un mélange de plusieurs gaz ? x ®
Le principal constituant de l’air, en pourcentage, est-il le dioxygène ? ® x
Le diazote représente-t-il à lui seul près de 80 % de l’air ? x ®
Le dioxyde de carbone représente-t-il plus de 10 % de l’air ? ® x

Exercice 3

1- Au début de l’expérience il y avait de l’air sous la cloche. Or, l’air est un mélange de
plusieurs gaz, essentiellement du dioxygène (20 %) et du diazote (80 %).

2- Comme tous les êtres vivants, l’oiseau a besoin de dioxygène pour respirer. Placé dans
un endroit où l’air ne se renouvelle pas, il consomme DONC tout le dioxygène présent.
Lorsque l’ensemble de ce gaz est épuisé, l’oiseau meurt.

2 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 4
1- La teneur moyenne en dioxyde de carbone de l’atmosphère terrestre est actuellement de
0,038 %. C’est un chiffre très faible par rapport à ceux du dioxygène et du diazote. Mais
il est en constante augmentation : des mesures effectuées sur les glaces antarctiques ont
montré qu’en 1850, la concentration n’était que de 0,028 %. Cette augmentation est due
aux activités industrielles et aux moteurs des véhicules.
Séquence 1

c c

2- Un « gaz à effet de serre » est un gaz qui se comporte un peu comme une vitre face au
rayonnement solaire. Il laisse passer la lumière venant du Soleil, mais empêche une partie
de celle renvoyée par la surface terrestre (essentiellement des infrarouges) de repartir
vers l’espace. Les gaz à effet de serre sont responsables du réchauffement climatique
actuellement constaté.

3- L’ozone ne représente que 0,000 06 % en masse de l’atmosphère. Mais ce gaz a pour effet
d’absorber une partie du rayonnement ultraviolet contenu dans la lumière du Soleil. Sans
l’ozone, le risque de cancers de la peau serait beaucoup plus élevé.

Séance 2

Exercice 5
1- Les molécules sont mille fois plus petites que les bactéries.

2- Aucun appareil ne permet de voir les molécules des gaz qui constituent l’air. Mais on a
accumulé tellement de renseignements sur elles que l’on peut les décrire précisément.

3- Entre les molécules des gaz qui constituent l’air, il n’y a rien, c’est le vide.

4- Les molécules des gaz qui constituent l’air ne sont pas immobiles : elles se déplacent
continuellement, et rebondissent les unes sur les autres, ou sur les objets qu’elles
rencontrent.

5- La molécule de dioxygène est nommée ainsi car elle est faite de deux atomes d’oxygène
assemblés (le préfixe di- veut dire deux).

6- Le symbole d’un atome d’oxygène est la lettre O.

7- La formule chimique d’une molécule de dioxygène est O2.

Exercice 6

Oui Non
L’air est-il constitué de molécules ? x ®
L’air de la montagne est-il un corps pur ? ® x
L’air est-il un mélange ? x ®
La molécule de dioxygène a-t-elle pour formule chimique O2 ? ® x
La molécule de dioxygène a-t-elle pour formule chimique O2 ? x ®
Un atome d’oxygène est-il fait de deux molécules de dioxygène ? ® x
Une molécule de dioxygène est-elle faite de deux atomes d’oxygène ? x ®

© Cned, Physique - chimie 4e — 


c
c Séquence 1

Exercice 7
1- L’air est un mélange car il contient plusieurs sortes de molécules.

2- La représentation correcte de l’air est la situation n° 1 CAR il y a 4 fois plus de diazote que
de dioxygène.

3-

Molécule de dioxygène

Flacon B
4- Le dioxygène est un corps pur car il est constitué d’une seule sorte de molécules.

Exercice 8
1- Sur les figures A et B, deux atomes d’oxygène sont représentés.

2- Le symbole de l’atome d’oxygène est O.

3- Sur la figure B, une molécule de dioxygène est représentée.

4- La formule chimique de la molécule de dioxygène est O2.

Exercice 9
1- Le symbole d’un atome d’azote est la lettre N.

2- La formule chimique de la molécule de diazote est N2 puisque cette molécule est constituée
de deux atomes d’azote (le préfixe di- veut dire 2).

3- La formule chimique de l’ozone est O3. On aurait pu l’appeler trioxygène.

Séance 3

Exercice 10
Pour extraire du ballon un volume de 1 litre d’air exactement, il faut le matériel suivant :

- un tuyau en caoutchouc, muni d’un côté d’un embout pointu à enfoncer dans la valve du
ballon,

- une bouteille de volume égal à 1 litre, pleine d’eau à ras bord,

- une cuvette contenant un fond d’eau.


 — © Cned, Physique - chimie 4e
On procède de la façon suivante (fig. 1) :
- on retourne la bouteille de 1 litre pleine d’eau sur la cuvette d’eau (l’eau ne tombe pas
grâce à la pression atmosphérique),
- on introduit le tuyau sous le goulot de la bouteille,
- on introduit l’embout du tuyau dans la valve du ballon.
Séquence 1

c c

Fig. 1
On observe que l’air s’échappe du ballon vers la bouteille, en passant par le tuyau : on voit les
bulles d’air remonter dans la bouteille. Quand celle-ci est entièrement remplie d’air, on retire le
tuyau : le ballon a alors exactement perdu 1 litre d’air.
Un vidéogramme illustrant cet exercice est en ligne sur le site de ta classe sur
www.campus-electronique.fr

Exercice 11
La masse du ballon a baissé à cause de l’air qu’il a perdu.
La masse d’air perdu est égale à m1 – m2
m1 – m2 = 441,7 – 440,5 = 1,2
La masse de 1 litre d’air est donc égale à 1,2 g.

Exercice 12

Oui Non
Pour extraire précisément 1 litre d’air d’un ballon, suffit-il d’appuyer
® x
sur la valve pendant exactement 3 secondes ?
Pour extraire précisément 1 litre d’air d’un ballon, faut-il utiliser un
tuyau et une bouteille de 1 litre remplie d’eau et retournée sur une x ®
cuve d’eau ?
Pour peser 1 litre d’air, a-t-on besoin d’une balance ? x ®
1 litre d’air pèse-t-il environ 1 milligramme ? ® x
1 litre d’air pèse-t-il environ 1 gramme ? x ®
1 litre d’air pèse-t-il environ 1 kilogramme ? ® x
1 litre d’eau pèse-t-il environ 1 gramme ? ® x
1 litre d’eau pèse-t-il environ 1 kilogramme ? x ®

© Cned, Physique - chimie 4e — 


c
c Séquence 1

Exercice 13
1- 415 – 412 = 3 g
3 grammes d’air ont été ajoutés dans le ballon.
2- Dans le cours, nous avons vu qu’un litre d’air pèse environ 1 g. Par conséquent, ce sont
environ 3 litres d’air qui ont été pompés de l’extérieur du ballon pour être injectés dans le
ballon.

Exercice 14
1- Masse de butane retirée du briquet :
m2 – m1 = 19,4 – 15,8 = 3,6
L’élève a donc retiré 3,6 g de butane du briquet.
2- Il a retiré un volume de 1,5 L de butane du briquet (ce nombre est cité dans l’énoncé).
3- Les questions 1 et 2 permettent de dire que 1,5 L de butane pèsent 3,6 g dans les
conditions de cette expérience.
3,6
Donc 1 L de butane pèse : = 2,4 g.
1,5
4- 1 L d’air pèse 1 g ; 1 L de butane pèse 2,4 g.
L’air est plus léger que le butane.

Exercice 15
1- Quand l’air est plus chaud, la masse de 1 litre d’air est plus petite.
2- Quand l’air est plus chaud, les molécules d’air sont plus espacées.

Séance 4

Exercice 16
1- Le diagramme 2 est juste, car c’est celui où il y a beaucoup plus de diazote que de
dioxygène. (L’air étant composé de 80 % de diazote et de 20 % de dioxygène).
2- Le dioxygène permet la respiration des êtres vivants.

Exercice 17
1- L’air est composé de 20 % de dioxygène et de 80 % de diazote.
2- Ces particules sont appelées des molécules.
3- Il y a 80 % x 5 = 4 particules (molécules) de diazote.
20 % x 5 = 1 particule (molécule) de dioxygène.

dioxygène

diazote

 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 18
1- Le flacon B contient des molécules identiques. Il contient DONC un corps pur.
2- Le flacon A contient un mélange car les molécules sont différentes.

Exercice 19
Séquence 1

c c

1- 478 – 476,5 = 1,5


On a retiré 1,5 g d’air.
2- Le volume d’air récupéré dans la bouteille est de 1,5 L ;
1,5 L d’air pèse 1,5 g.
Donc 1 L d’air pèse 1 g dans les conditions de cette expérience.

Exercice 20
1- Le volume d’hélium extrait du ballon est 0,2 L. le ballon pèse maintenant 1,966 g, donc la
masse de l’hélium extrait correspond à :
2 – 1,966 = 0,034
La masse de 0,2 litre d’hélium est 0,034 g
2- Puisque 0,2 L d’hélium pèse 0,034 g, alors 2 L d’hélium pèsent 0,34 g
0, 34
On en déduit que 1 L d’hélium pèse = 0,17
2
La masse d’un litre d’hélium est 0,17 gramme.

Remarque : on pouvait aussi faire le calcul suivant en utilisant un tableau de proportionnalité

masse de l’hélium en g 0,034 x


volume d’hélium en L 0,2 1
0, 034 × 1
x= = 0,17
0, 2
3- Un litre d’hélium pèse 0,17 g alors qu’un litre d’air pèse 1 g, l’hélium est donc plus léger
que l’air.

C’est pour cela qu’un ballon d’hélium s’envole et monte dans l’air.

Attention, les ballons de baudruche finissent par éclater et retomber n’importe où. Ils polluent
l’environnement. Les animaux marins qui les avalent en sont malades.

© Cned, Physique - chimie 4e — 


c
c Séquence 2

SÉQUENCE 2

Séance 1

Exercice 1
a) Le volume initial d’air dans la seringue était de 60 mL.
b) Le volume final d’air dans la seringue est de 35 mL.
c) Le volume d’air a diminué au cours de la compression de 25 mL.
(justification : 60 – 35 = 25).
d) La diminution de volume représente environ 42 % du volume initial
25
(justification : ≈ 0,416 soit environ 0,42).
60

Exercice 2
1- Un gaz exerce une pression sur les parois du récipient qui le contient car il cherche à sortir
du récipient.

Remarque : cette propriété des gaz d’occuper l’espace le plus grand possible est appelée
l’expansibilité.
2- La pression est créée par tous les chocs des molécules sur les parois du récipient.

Exercice 3
1- Jean ne diminue pas le volume du ballon, il ne fait que déformer le ballon. La pression du
gaz dans le ballon ne varie donc pas.
2- a) Les molécules d’air seront plus écartées les unes des autres qu’au début.
b) La pression sera plus faible qu’au début.

Exercice 4

Oui Non
Dans un gaz les molécules sont-elles serrées les unes contre les
 
autres ?
Dans un gaz les molécules sont-elles espacées ?  
Dans un gaz les molécules sont-elles immobiles ?  
Dans un gaz les molécules sont-elles en mouvement ?  
Quand on comprime un gaz, les molécules sont-elles de plus en plus
 
rapprochées les unes des autres ?
Quand les molécules d’un gaz sont plus proches les unes des autres,
 
la pression du gaz est-elle plus forte ?
Quand les molécules d’un gaz sont plus proches les unes des autres,
 
la pression du gaz est-elle moins forte ?

8 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 5
1- Le volume d’air contenu dans la seringue du schéma 1 est : V1 = 35 mL.
2- Le volume d’air contenu dans la seringue du schéma 2 est : V2 = 15 mL.
Séquence 2

3- La pression dans l’état 2 sera supérieure à la pression dans l’état 1 car le volume a diminué.
4- Il n’y a pas eu d’ajout ni de retrait d’air dans la seringue, le nombre de molécules ne varie
c c

pas, la masse d’air enfermée dans la seringue reste DONC la même.

Exercice 6
La pression d’un gaz augmente quand la température augmente parce que les molécules
bougent plus vite, donc elles rebondissent plus fort entre elles et sur les parois du récipient.

Séance 2

Exercice 7
1- Les appareils qui mesurent la pression se nomment des manomètres.
2- L’unité de pression la plus utilisée dans la vie quotidienne est le bar.
3- La pression dans un pneu de vélo est de quelques bars.
4- L’unité légale de pression est le pascal (en abrégé Pa) :
1 bar ≈ 105 Pa
(soit 1 bar ≈ 100 000 Pa)

Exercice 8
Tu as dû mesurer une pression d’environ 3 ou 4 bars, peut-être un peu plus.

Exercice 9
Le manomètre de la fig. 8.a indique 3 bars.
Le manomètre de la fig. 8.b indique 5,8 bars.
Le manomètre de la fig. 8.c indique 0,2 bar.

Exercice 10
Oui Non
La pression d’un gaz se mesure-t-elle avec un manomètre ?  
L’unité légale de pression est-elle le bar ?  
L’unité légale de pression est-elle le pascal ?  
La pression d’un pneu de vélo est-elle de quelques bars ?  
Si un gaz est sous très forte pression, faut-il un récipient à parois
 
métalliques pour le contenir ?
1 bar équivaut-il à 100 000 pascals environ ?  
1 pascal équivaut-il à 100 000 bars environ ?  

© Cned, Physique - chimie 4e — 9


c
c Séquence 2

Exercice 11
1- a) Le préfixe hecto- veut dire 100 (1 hectopascal = 100 pascals)
b) 1 bar ≈ 1000 hPa (soit 103 hPa)
2- L’explication est que le pneu, en roulant, s’est échauffé, et donc l’air à l’intérieur aussi.
Donc la pression a augmenté.

Remarque : c’est pour cela qu’il ne faut pas mesurer la pression des pneus d’un véhicule s’il a
beaucoup roulé (les valeurs recommandées par les constructeurs de pneus sont les pressions à
froid).

Exercice 12
1- La pression moyenne à la surface de la Terre (altitude zéro) est de 1 013 hPa.
2- Une courbe isobare est une ligne où la pression atmosphérique a la même valeur.
3- À la maison, la pression atmosphérique se mesure avec un baromètre.

Séance 3
Exercice 13
1- Les trois états de l’eau sont l’état solide, l’état liquide et l’état gazeux.
2- La buée n’est pas de la vapeur d’eau. Elle est faite de très petites gouttes d’eau en
suspension dans l’air, ou déposées sur les objets. La buée est visible alors que la vapeur
d’eau est invisible.
3- La formule chimique de la molécule d’eau est H2O. La lettre H signifie : atome
d’hydrogène. La lettre O signifie : atome d’oxygène. Le chiffre 2 signifie : 2 atomes
d’hydrogène.
4- La couleur symbolique d’un atome d’oxygène est le rouge. La couleur symbolique d’un
atome d’hydrogène est le blanc. Voici un dessin d’une maquette de la molécule d’eau :

5- L’état solide et l’état liquide sont des états compacts : cela signifie que les molécules sont
au contact les unes des autres.
6- L’état liquide et l’état gazeux sont des états désordonnés : cela signifie que les molécules
n’ont aucune orientation ni disposition précise, elles sont dans tous les sens.

Exercice 14
L’eau liquide est incompressible parce que les molécules d’eau sont déjà au contact les unes des
autres : il est impossible de les rapprocher davantage.

10 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 15

Parle-t-on « d’état compact » pour dire que les molécules sont au


Oui


Séquence 2

Non


c c

contact les unes des autres ?

Parle-t-on « d’état organisé » pour dire que les molécules sont au  


contact les unes des autres ?

L’état solide de l’eau est-il un état compact ?  

L’état solide de l’eau est-il un état ordonné ?  

L’état gazeux de l’eau est-il un état désordonné ?  

Peut-on dire que l’eau liquide est incompressible car c’est un état  
désordonné ?

Peut-on dire que l’eau liquide est incompressible car c’est un état  
compact ?

La masse varie-t-elle lors d’un changement d’état ?  

La masse se conserve-t-elle lors d’un changement d’état ?  

Exercice 16
La dissolution du sucre dans l’eau n’est pas une transformation chimique puisque les molécules
ne sont pas modifiées (c’est seulement leur disposition qui change).

Séance 4
Exercice 17
1- Le gaz coloré envahit le flacon B car les molécules d’un gaz sont en mouvement :
elles peuvent se mélanger librement.
2- Lorsque l’expérience est terminée, on peut schématiser ainsi :

© Cned, Physique - chimie 4e — 11


c
c Séquence 2

Exercice 18

Figure A Figure B

Le volume de l’air… diminue augmente

La pression de l’air… augmente diminue

La masse de l’air… ne varie pas ne varie pas

L’air est… comprimé détendu

Exercice 19

1- La pression est due aux chocs des molécules sur les parois du ballon. Elle se mesure avec

un manomètre.

2- La pression la plus élevée se trouve dans le ballon B. Parmi les trois ballons identiques, c’est

celui où il y a le plus de molécules. Le nombre de chocs contre les parois du ballon est donc

plus important.

3- C’est dans le ballon A que la pression est la plus faible. En effet, dans ce ballon, il y a moins

d’air que dans les autres ballons (moins de molécules représentées). Le nombre de chocs

contre les parois du ballon est donc moins important.

4- Le ballon le plus lourd est le B. C’est celui où il y a le plus de molécules enfermées.

Exercice 20

1- Les molécules représentées sont compactes et ordonnées, c’est DONC l’état solide qui est

représenté.

2- C’est l’état gazeux qui est représenté CAR les molécules sont dispersées et désordonnées.

3- L’état liquide est représenté dans cette dernière situation. En effet, les molécules sont

compactes et désordonnées.

12 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 21

État de l’eau

ÉTAT SOLIDE
Ce que je sais
Dans cet état, l’eau a une
forme propre.
Ce que j’en déduis d’un
point de vue moléculaire
Séquence 2

Les molécules sont fortement


liées.
c c

Les molécules sont


Dans cet état, l’eau ne peut
compactes (en contact les
pas être comprimée.
unes avec les autres).
Dans cet état, l’eau prend
ÉTAT LIQUIDE Les molécules sont
la forme du récipient qui le
faiblement liées*.
contient.
Dans cet état, l’eau peut se Les molécules sont mobiles
mélanger à d’autres liquides. (elles se déplacent).
Les molécules sont
Dans cet état, l’eau peut être
dispersées (écartées les unes
comprimée.
des autres).
ÉTAT GAZEUX
Dans cet état, l’eau occupe
Les molécules sont fortement
tout l’espace qui lui est
agitées.
offert.
* liées veut dire : attachées entre elles.

Exercice 22
1- a) Contenu du bécher une fois le sucre dissout dans l’eau :

balance ...... g

b) La balance va indiquer la même masse car le nombre de molécules ne change pas. Elles
se mélangent.
2- La dissolution du sucre dans l’eau n’est pas une transformation chimique, en effet les
molécules ne sont pas modifiées, c’est seulement leur disposition qui change.

© Cned, Physique - chimie 4e — 13


c
c Séquence 3

SÉQUENCE 3

Séance 1

Exercice 1
1- Le pourcentage de dioxygène dans l’air est de 20 % environ.
2- L’autre principal gaz de l’air est le diazote, qui représente environ 80 %.

Exercice 2
1- Le procédé de fabrication du charbon de bois dans des fours, à partir du bois, s’appelle la
carbonisation.
2- La couleur noire du charbon de bois est due au carbone.

Exercice 3
Nous ne sommes pas arrivés à enflammer le morceau de charbon de bois avec un briquet. Et
pourtant, dans un barbecue par exemple, le charbon de bois arrive bien à brûler !
Le triangle du feu montre qu’il faut un combustible (le charbon de bois), du dioxygène et une
mise à feu. À priori ces trois éléments sont réunis, mais il est possible :
- que la mise à feu soit insuffisante (apport de chaleur par le briquet trop faible),
- que le dioxygène soit en quantité insuffisante, car il ne représente que 20 % de l’air.

Exercice 4
1- Pour réussir à enflammer le charbon de bois, il faut le porter à incandescence dans l’air
(avec la flamme du briquet) puis le plonger dans le flacon de dioxygène pur.
2- La couleur de la lueur va du jaune très clair au rouge-orangé.
3- Les matières que l’on voit apparaître après la combustion du carbone sont les cendres et la
vapeur d’eau.

Exercice 5

Oui Non
Un corps qui peut brûler est-il appelé un combustible ?  
Une combustion nécessite-t-elle du dioxyde de carbone en quantité  
suffisante ?
Une combustion nécessite-t-elle du dioxygène en quantité suffisante ?  
Le charbon de bois est-il constitué majoritairement de carbone ?  
Le charbon de bois s’enflamme-t-il très facilement dans l’air ?  
Le charbon de bois s’enflamme-t-il bien dans le dioxygène pur ?  
Lors d’une combustion, de nouvelles matières se forment-elles ?  
Une combustion est-elle une transformation physique ?  
Une combustion est-elle une transformation chimique ?  

14 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 6

1- En enveloppant dans une couverture une personne qui est atteinte par le feu, on supprime
le sommet « comburant ». En effet, on étouffe le feu, on le prive de dioxygène.

2- L’association d’un morceau de verre aux rayons du Soleil, concerne le sommet « mise à
Séquence 3

c c

feu ». En effet, on crée un effet de loupe qui peut à tout moment embraser une brindille.

3- En créant les zones dégagées de végétation, on supprime le sommet « combustible ».


En effet, en cas d’incendie, le feu ne peut plus progresser car il n’y a aucune matière à
brûler.

Exercice 7

1- L’incandescence est une émission de lumière due à la chaleur.

2- Le soufflet augmente la combustion du carbone contenu dans le charbon de bois, en


effet l’air est ainsi concentré sur le morceau de carbone ce qui provoque un apport
supplémentaire de dioxygène.

Exercice 8

La combustion du charbon bois dans le dioxygène est beaucoup plus vive que dans l’air.
En effet, on obtient une lueur éblouissante dans le dioxygène alors que dans l’air, le morceau
de charbon de bois ne s’enflamme pas.

Exercice 9

Autrefois, on fabriquait le charbon de bois en faisant un tas de bois bien régulier, en forme de
dôme d’environ 3 mètres de hauteur (fig. 3). On mettait le feu au centre, puis on recouvrait le
dôme entièrement de terre, afin de priver le feu d’air : celui-ci cessait, mais la carbonisation se
poursuivait. Au bout de deux à trois semaines, le bois était transformé en charbon de bois.

Fig. 3

Croquis tiré de Mécanique pratique, guide du mécanicien, Eugène Dejonc, 1894

Les fours métalliques pour fabriquer le charbon de bois ont fait leur apparition au XIXe siècle.

© Cned, Physique - chimie 4e — 15


c
c Séquence 3

Exercice 10
Séance 2

1- La masse du carbone a diminué de 0,38 g.

(justification : 0,79 – 0,41 = 0,38)

2- La masse initiale est de 0,79 g : la moitié vaut 0,395 g.

Le carbone a perdu 0,38 g soit un tout petit peu moins que la moitié de sa masse initiale.

Exercice 11

Pour prouver qu’effectivement la buée provient de l’humidité du charbon de bois, faisons


brûler dans un bocal de dioxygène du charbon de bois parfaitement sec (pour le sécher, on l’a
laissé plusieurs dizaines de minutes dans un four électrique). On observe que la combustion
du charbon de bois ne dégage alors aucune buée.

Exercice 12

Cette expérience avec l’eau de chaux montre que la combustion du charbon de bois dans le
dioxygène produit du dioxyde de carbone.

Exercice 13

1- Les matières qui ont disparu sont :

- le dioxygène (totalement),

- le charbon de bois (partiellement).

2- Les matières vraiment nouvelles qui se sont formées lors de cette combustion sont :

- les cendres,

- le dioxyde de carbone.

3- La buée observée provient de l’humidité du charbon de bois. Ce n’est pas une matière
nouvelle.

4- L’équation chimique de cette combustion est :

dioxygène + charbon de bois cendres + dioxyde de carbone

5- Dans l’équation, les matières écrites avant la flèche sont appelées les réactifs.

6- Dans l’équation, les matières écrites après la flèche sont appelées les produits de la
réaction.

7- La flèche indique le sens de la transformation.

16 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 14

La combustion du charbon de bois est-elle une transformation


physique ?
La combustion du charbon de bois est-elle une transformation
Oui


Séquence 3

Non


c c

 
chimique ?
Peut-on dire que le seul réactif de cette combustion est le charbon
 
de bois ?
La buée est-elle un des produits de la réaction ?  
Les cendres sont-elles du dioxyde de carbone ?  
Le dioxyde de carbone est-il identifié par le test à l’eau de chaux ?  
L’équation de la réaction est-elle :
 
dioxygène + charbon de bois cendres + dioxyde de carbone ?

Exercice 15
Schémas légendés de l’expérience réalisée :

Bocal

Morceau de
charbon de bois
incandescent Dioxygène

Seringue

Gaz recueilli

Tube à essai
Eau de chaux

Remarque : Matthieu aurait pu aussi ajouter de la buée sur les parois du bocal et des cendres.

© Cned, Physique - chimie 4e — 17


c
c Séquence 3

Exercice 16

L’équation chimique de la réaction du charbon de bois dans l’air est :

Combustible Comburant

Charbon de bois + dioxygène dioxyde de carbone + cendres

Réactifs Produits de la réaction

Exercice 17

La flamme ne figure pas dans les équations chimiques car ces dernières sont des bilans de
matières : d’un côté les matières disparues (les réactifs), de l’autre les matières formées (les
produits de la réaction). Or la flamme n’est qu’un lieu, un endroit : celui où s’effectue la
réaction chimique qui transforme le combustible et le dioxygène en produits de réaction.

Séance 3

Exercice 18

Lors de la combustion du carbone pur dans le dioxygène :

- les réactifs sont le carbone et le dioxygène,

- le produit de réaction est le dioxyde de carbone.

Exercice 19

L’équation chimique de la combustion du carbone pur se traduit par cette phrase :


« Le carbone réagit avec le dioxygène pour donner du dioxyde de carbone ».

Exercice 20

Lors d’une réaction chimique, la masse se conserve, ce qui veut dire que la masse des produits de
réaction est égale à celle des réactifs.

Ici les réactifs sont le carbone et le dioxygène. Le total de leur masse vaut 0,54 + 0,72 = 1,26 en
gramme. Il s’est donc formé 1,26 g de dioxyde de carbone.

18 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 21

Lors de la combustion du carbone pur dans le dioxygène pur, y a-t-il


un seul produit de réaction : le dioxyde de carbone ?
Oui


Séquence 3

Non


c c

L’équation chimique de la combustion du carbone pur est-elle :


 
dioxygène + carbone + feu dioxyde de carbone ?
L’équation chimique de la combustion du carbone pur est-elle :
 
dioxygène + carbone dioxyde de carbone ?
Lors d’une réaction chimique, y a-t-il conservation des molécules ?  
Lors d’une réaction chimique, y a-t-il conservation des atomes ?  
Lors d’une réaction chimique, y a-t-il conservation de la masse ?  
Lors d’une réaction chimique, les atomes présents dans les réactifs
 
s’assemblent-ils pour former de nouvelles molécules ?

Exercice 22

1- Lors d’une réaction chimique, il y a conservation des atomes. Comme le produit de la


réaction (le dioxyde de carbone) contient des atomes de carbone, ces derniers doivent
nécessairement être présents dans les réactifs. Et comme il n’y a pas d’atomes de carbone
dans le dioxygène, ils doivent forcément se trouver dans le combustible.

2-

Peut-il donner du
Corps brûlant dans le dioxygène dioxyde de carbone ?
OUI NON

Le méthane [CH4] X

Le carbone [C] X

Le soufre [S] X

Le butane [C4H10] X

L’ammoniac [NH3] X

Le fer [Fe] X

© Cned, Physique - chimie 4e — 19


c
c Séquence 3

Exercice 23
La « carte d’identité » du dioxyde de carbone :

♥ Mon nom : LE DIOXYDE DE CARBONE

♥ Ma photo (le dessin de ma molécule) :

♥ Ma formule chimique : CO2

♥ Mes causes de naissance :

– la respiration humaine et animale

– de nombreuses combustions

♥ Mon état dans les conditions ordinaires : solide, liquide,


gazeux

♥ Ma couleur : incolore

♥ Mon odeur : inodore

♥ La façon de détecter ma présence :

je blanchis l’eau de chaux

♥ Mon pourcentage dans l’air : 0,04 %

♥ La pression à laquelle je deviens liquide : 57 bars

♥ Ma solubilité dans 1 L d’eau à 20 °C : 0,9 L

20 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 24
1-
séance 4
Séquence 3

c c

Combustible

Mise à feu Dioxygène

2- Pour que le feu se déclenche, il faut que les trois sommets du « triangle du feu » soient
réunis à savoir : un combustible, un comburant (le dioxygène) et une mise à feu.

Exercice 25
1- Le charbon de bois est essentiellement composé de carbone.
2- Les réactifs sont le dioxygène et le charbon de bois.
3- Les produits de cette combustion sont le dioxyde de carbone et les cendres.
4- Pour mettre en évidence le dioxyde de carbone, on utilise de l’eau de chaux.
Schéma de l’expérience :

On réalise la combustion du carbone dans


Seringue le dioxygène.
On récupère à l’aide de la seringue, le gaz
Gaz recueilli produit lors de cette combustion.
On injecte ce gaz dans un tube à essai
contenant de l’eau de chaux. On agite.
Tube à essai L’eau de chaux se trouble, on en déduit
Eau de chaux
que le gaz recueilli est du dioxyde de
carbone.

5- Des matières disparaissent et de nouvelles se forment lors de la combustion du charbon


de bois dans le dioxygène, la combustion du charbon de bois est DONC une réaction
chimique.

Exercice 26
1- La masse indiquée par la balance a diminué. Du carbone a donc disparu pendant la
combustion.
2- Dans une transformation chimique, les atomes ne disparaissent pas. Les atomes de
carbone n’ont donc pas disparu. Ils se sont recombinés pour former, avec le dioxygène, une
nouvelle matière : du dioxyde de carbone.

© Cned, Physique - chimie 4e — 21


c
c Séquence 3

3- Il reste du carbone mais la combustion s’est arrêtée car il n’y avait plus de dioxygène dans le
bocal.

Exercice 27
1- Les réactifs utilisés sont le dioxygène, de formule chimique O2 et le carbone de symbole
chimique C.
2- Le produit formé est du dioxyde de carbone de formule chimique CO2.
3- L’équation chimique de cette réaction chimique s’écrit avec des mots :
carbone + dioxygène dioxyde de carbone.
4- L’équation chimique de cette réaction chimique s’écrit, avec les symboles et les formules
chimiques :
C + O2 CO2

Exercice 28
1- Un atome de carbone réagit avec une molécule de dioxygène pour donner une molécule de
dioxyde de carbone.

2- L’équation chimique de la réaction chimique est :

C + O2 CO2

3- a) À gauche de la flèche, il y a 3 atomes : 1 atome de carbone et 2 atomes d’oxygène (qui


forment la molécule de dioxygène).

b) À droite de la flèche, il y a 3 atomes : ceux de la molécule de dioxyde de carbone.

c) On vérifie ainsi, qu’il y a conservation du nombre d’atomes lors d’une réaction


chimique.

Exercice 29
1- Les produits formés lors de cette combustion sont :

- l’eau car le sulfate de cuivre anhydre bleuit.

- le dioxyde de carbone car l’eau de chaux se trouble.

2- La formule chimique de l’eau est H2O.

La formule chimique du dioxyde de carbone est CO2.

22 — © Cned, Physique - chimie 4e


3- L’équation chimique de la réaction s’écrit :

carburant + O2 CO2 + H2O.

4- À partir de l’équation ci-dessus, on déduit que le carburant doit impérativement être


Séquence 3

c c

composé d’atomes de carbone (C) et d’atomes d’hydrogène (H) puisque les atomes se
conservent au cours d’une réaction chimique.

5- Plus il y a de voitures en circulation et plus la quantité de dioxyde de carbone rejetée sera


importante, ce qui augmentera l’effet de serre.

Remarque : une voiture électrique ne produit pas de dioxyde de carbone, mais il faut produire l’électricité
qu’elle consomme.

© Cned, Physique - chimie 4e — 23


c
c Séquence 4

SÉQUENCE 4

Séance 1

Exercice 1

Sur 100 molécules de mélange air-méthane, il y a 10 % de molécules de méthane ce qui fait


10 molécules. Les 90 autres molécules sont de l’air, et parmi elles il y a 20 % de dioxygène ce
qui fait 18 molécules (90 × 0,20) et 80 % de diazote soit 72 molécules (90 × 0,80).

En résumé il y a :

10 molécules de méthane

18 molécules de dioxygène

72 molécules de diazote

(ce qui fait bien 100 molécules au total)

Exercice 2

Robert Wilhelm Bunsen est un chimiste allemand ayant vécu au XIXe siècle (1811-1899). Ses
découvertes furent nombreuses. La première fut de remarquer une propriété très intéressante
de l’oxyde de fer hydraté : c’est un antidote – c’est-à-dire un contrepoison – à l’arsenic. Il a
aussi amélioré certains modèles de piles électriques.

Bunsen n’a pas découvert le bec qui porte son nom : il existait déjà auparavant. Mais Bunsen
l’a considérablement perfectionné : c’est lui qui a eu l’idée, grâce à la virole, de réaliser le
mélange air-méthane dans la cheminée. Ainsi, le mélange des réactifs était riche en dioxygène,
et la combustion donnait de belles flammes bleues, beaucoup plus chaudes que les flammes
jaunes que l’on avait auparavant.

Exercice 3

Voici l’équation chimique de la combustion complète du méthane :

1- méthane + dioxygène eau + dioxyde de carbone

2- « le méthane réagit avec le dioxygène pour donner de l’eau et du dioxyde de carbone ».

24 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 4

Le principal constituant du gaz naturel est-il le méthane ?


Le principal constituant du gaz naturel est-il le butane ?
Oui
˝
®
Séquence 4

Non
®
˝
c c

Le méthane a-t-il besoin de dioxygène pour brûler ? ˝ ®


Dans un brûleur, le mélange air-méthane se fait-il avant la flamme ? ˝ ®
Quand la combustion du méthane donne une flamme bleue, peut-on
® ˝
dire que cette combustion est incomplète ?
Quand la combustion du méthane donne une flamme bleue, peut-on
˝ ®
dire que cette combustion est complète ?
L’équation chimique de la combustion complète du méthane est-elle :
˝ ®
méthane + dioxygène eau + dioxyde de carbone ?
L’équation chimique de la combustion complète du méthane est-elle :
˝ ®
méthane + dioxygène dioxyde de carbone + eau ?
Pour récupérer les gaz produits par la combustion du méthane,
˝ ®
suffit-il de placer un ballon retourné au-dessus de la flamme ?

Exercice 5
1- Le gaz naturel se trouve dans le sous-sol. Il provient, tout comme le pétrole, de la très
lente transformation (des millions d’années) d’animaux et de végétaux microscopiques
qui se sont déposés autrefois au fond des océans, et se sont incorporés aux sédiments.
Souvent les gisements sont mixtes (pétrole + gaz naturel), mais parfois le gaz naturel est
pratiquement seul.

Remarque : le « gaz brut » sortant du sol contient, outre le méthane, du propane, du butane et
d’autres gaz encore. On l’épure afin d’obtenir le « gaz naturel » qui contient au moins 90 % de
méthane.
2- Plus de 95 % du gaz naturel consommé en France est importé. Les principaux pays
fournisseurs sont la Norvège, les Pays-Bas, la Russie, l’Algérie, le Nigeria et l’Égypte. La
production nationale est principalement située sur le site de Lacq, près de Pau (Pyrénées-
Atlantiques).

séance 2

Exercice 6
La formule chimique du méthane est CH4

Exercice 7
L’équation de la combustion du méthane s’écrit avec les formules chimiques :
CH4 + O2 CO2 + H2O

© Cned, Physique - chimie 4e — 25


c
c Séquence 4

Exercice 8
Questions sur le texte :
1- Voici l’équation de combustion complète du méthane dans le dioxygène :
a) avec des mots : méthane + dioxygène dioxyde de carbone + eau
b) avec des schémas (ou maquettes) de molécules (équation ajustée) :

c) Équation chimique ajustée avec des formules chimiques : CH4 + 2 O2 ‡ CO2 + 2 H2O
2- On peut dire qu’une équation chimique est ajustée si les atomes présents dans les réactifs
se retrouvent intégralement dans les produits de réaction.
3- Pour ajuster une équation chimique, on peut modifier les nombres de molécules dans les
réactifs et dans les produits de réaction.
4-
a) Le chiffre 5 signifie : 5 molécules de dioxygène.
b) Le chiffre 8 signifie : 8 atomes d’hydrogène dans la molécule C3H8
c) L’équation chimique est ajustée car il y a :
ü 3 atomes de carbone dans les réactifs (C3H8) et autant dans les produits (3 CO2) ;
ü 8 atomes d’hydrogène dans les réactifs (C3H8) et autant dans les produits (4 H2O) ;
ü 10 atomes d’oxygène dans les réactifs (5 O2) et autant dans les produits (6 dans
3 CO2, plus 4 dans 4 H2O).

Exercice 9

Oui Non
La formule chimique du méthane est-elle CH4 ? ˝ ®
La formule chimique du méthane est-elle C4H ? ® ˝
Il faut ajuster les équations chimiques ; est-ce parce qu’il y a
® ˝
conservation des molécules lors d’une réaction chimique ?
Il faut ajuster les équations chimiques ; est-ce parce qu’il y a
˝ ®
conservation des atomes lors d’une réaction chimique ?
Quand la combustion du méthane donne une flamme bleue,
® ˝
peut-on dire que cette combustion est incomplète ?
Si dans une équation chimique se trouve écrit « 7 H2O » le
® ˝
chiffre 7 veut-il dire 7 atomes d’hydrogène ?
Si dans une équation chimique se trouve écrit « 7 H2O » le
˝ ®
chiffre 7 veut-il dire 7 molécules d’eau ?

26 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 10
1- Tableau des principaux atomes à connaitre :

Dessin de la
maquette de
l’atome
Séquence 4

c c

Nom de l’atome Hydrogène Oxygène Carbone


Symbole H O C
2- Le nombre d’atomes se conserve au cours d’une transformation chimique, il y a DONC
conservation de la masse. La balance indiquera par conséquent 112,8 g
3- Pour écrire l’équation chimique de la combustion du méthane, on identifie et on compte
les molécules avant et après la combustion. Ainsi, on peut écrire :
CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O

Exercice 11
La formule chimique de la molécule de paracétamol est C8H9O2N.

Les chiffres écrits en petit et en bas désignent les nombres d’atomes dans la molécule.

Exercice 12
1- Lavoisier est mort guillotiné en mai 1794, comme tous les anciens Fermiers Généraux, à la
suite d’un procès expéditif.
2- L’équation chimique de la réaction décrite est :
dihydrogène + dioxygène eau
ou si l’on préfère, avec les noms anciens :
air inflammable + air vital eau

séance 3
Exercice 13 : Questions sur le texte
1- Une bouteille ou une cartouche de butane contient du butane liquide surmonté de butane
gazeux.
2- L’intérêt de stocker le butane à l’état liquide est qu’il prend 239 fois moins de place que le
butane à l’état gazeux.
3- La pression dans une bouteille ou une cartouche de butane est de moins de 2 bars.
4- Sachant que 579 grammes de butane liquide correspondent à un volume de 1 litre, alors
420 grammes correspondent à un volume de 0,73 litre.
420
Justification : 1 × ≈ 0,73 soit environ 3/4
579
Remarque : cette valeur signifie qu’une bouteille neuve de butane est remplie aux trois-quarts de
liquide.
© Cned, Physique - chimie 4e — 27
c
c Séquence 4

Exercice 14
Voici l’équation chimique (non ajustée) de la combustion complète du butane :
1- avec des mots : butane + dioxygène
2- avec les formules chimiques : C4H10 + O2
dioxyde de carbone + eau
CO2 + H2O

Exercice 15
L’équation chimique non ajustée de la combustion du butane dans le dioxygène est :
C4H10 + O2 CO2 + H2O
1- Dans les réactifs, il y a 4 atomes de carbone. Dans les produits, il y a 1 atome de carbone.
Pour rétablir l’équilibre, il faut 4 molécules de CO2. L’équation chimique devient :
C4H10 + O2 4 CO2 + H2O
2- Dans les réactifs, il y a 10 atomes d’hydrogène. Dans les produits, il y a 2 atomes
d’hydrogène. Pour rétablir l’équilibre, il faut 5 molécules de H2O . L’équation chimique
devient :
C4H10 + O2 4 CO2 + 5 H2O
3- L’équation chimique est maintenant ajustée en atomes de carbone et en atomes
d’hydrogène. Il reste à l’ajuster en atomes d’oxygène. Dans les réactifs, il y a 2 atomes
d’oxygène. Dans les produits de réaction, il y a 8 atomes d’oxygène dans 4 CO2 et 5
atomes d’oxygène dans 5 H2O , soit un total de 13 atomes d’oxygène. Pour rétablir
l’équilibre, il faut 6,5 molécules de O2. L’équation chimique devient :
C4H10 + 6,5 O2 4 CO2 + 5 H2O
4- On pourrait laisser l’équation chimique comme cela. Mais le coefficient 6,5 n’est pas très
satisfaisant : une demi-molécule, ça n’existe pas ! Pour résoudre cette difficulté, il suffit de
multiplier tous les coefficients par 2, et l’équation devient :
2 C4H10 + 13 O2 8 CO2 + 10 H2O

Exercice 16
Oui Non
La formule chimique du butane est-elle C4H6 ? ® ˝
La formule chimique du butane est-elle C4H8 ? ® ˝
La formule chimique du butane est-elle C4H10 ? ˝ ®
Une combustion complète nécessite-t-elle beaucoup de
˝ ®
dioxygène ?
Lors de la combustion complète du butane, la flamme
® ˝
est-elle jaune ?
Lors de la combustion complète du butane, les produits
de la réaction sont-ils le carbone et le dioxyde de ® ˝
carbone ?
Cette équation chimique est-elle ajustée :
˝ ®
2 C4H10 + 13 O2 8 CO2 + 10 H2O ?

Cette équation chimique est-elle ajustée :


® ˝
2 C4H10 + 12 O2 8 CO2 + 10 H2O ?

Cette équation chimique est-elle ajustée :


® ˝
2 C4H10 + 14 O2 8 CO2 + 10 H2O ?

28 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 17
1-

pince en bois
buée
Séquence 4

c c

tube à essai

flamme bleue
briquet (contenant le
butane)
2-

tube à essai

eau de chaux

3- Les réactifs de cette combustion sont le butane (contenu dans le briquet) et le dioxygène
(contenu dans l’air).
4- Les produits de cette combustion sont :
- l’eau, car il y a de la buée sur les parois du tube à essai,
- le dioxyde de carbone car l’eau de chaux se trouble.
5- L’équation chimique de cette réaction s’écrit (avec des mots) :
butane + dioxygène eau + dioxyde de carbone.

Exercice 18
Voici, avec les formules, l’équation chimique non ajustée de la combustion complète du
propane :
C3H8 + O2 CO2 + H2O
Et voici l’équation ajustée :
C3H8 + 5 O2 3 CO2 + 4 H2O

séance 4

Exercice 19
1-
Méthane
Eau Réactifs
Dioxyde de carbone Produits
Dioxygène

© Cned, Physique - chimie 4e — 29


c
c

Séquence 4

2- L’équation chimique de la combustion du méthane s’écrit :


méthane + dioxygène dioxyde de carbone + eau
3- a) Pour mettre en évidence le dioxyde de carbone qui se produit lors de la combustion du
méthane, on utilise de l’eau de chaux qui se trouble au contact de ce gaz.
b) Les parois d’un tube à essai se recouvrent de buée donc il y a de l’eau.
4- Dans une transformation chimique il y a conservation de la masse :
masse des réactifs = masse des produits formés.
mméthane + mdioxygène = meau + mdioxyde de carbone
16 + mdioxygène = 36 + 44
mdioxygène = 36 + 44 – 16
mdioxygène = 64
64 g de dioxygène sont nécessaires pour faire brûler 16 g de méthane.

Exercice 20
1- Sur le modèle moléculaire représenté, il y a 3 sortes d’atomes car il y a 3 couleurs
différents.
2- Constitution de l’acide éthanoïque

Dessin de la
maquette de
l’atome
Nom de l’atome Carbone Hydrogène Oxygène
Symbole chimique
C H O
de l’atome
Nombre d’atomes
dans la molécule de 2 4 2
vinaigre
3- La formule de l’acide éthanoïque s’écrit C2H4O2.

Exercice 21
1- Trois atomes d’hydrogène s’écrit 3 H.
2- Deux molécules de dioxyde de carbone s’écrit 2 CO2.

Exercice 22
1- et 2-

Combustion du méthane Combustion du propane


CH4 + O2 CO2 + H2O C3H8 + O2 CO2 + H2O
Réactifs Produits Réactifs Produits
Carbone 1 1 3 1
Hydrogène 4 2 8 2
Oxygène 2 3 2 3
Nombre total
7 6 13 6
d’atomes

30 — © Cned, Physique - chimie 4e


3- Il est nécessaire d’ajuster les différents coefficients pour respecter la conservation des



atomes lors d’une transformation chimique.
Il est donc impossible d’avoir : 7 atomes ‡ 6 atomes
13 atomes ‡ 6 atomes
4- On commence par ajuster les atomes de carbone :
Séquence 4

c c

CH4 + ...O2 CO2 + ...H2O


Il y a le même nombre d’atomes de carbone dans les réactifs et dans les produits de la
réaction, donc aucun coefficient n’est à inscrire devant CH4 ni CO2 (il vaut 1 qu’on n’écrit
pas).
Puis on ajuste les atomes d’hydrogène :
CH4 + ...O2 CO2 + ...H2O
Il y a 4 atomes d’hydrogène dans les réactifs et 2 dans les produits donc il faut doubler le
nombre de molécules d’eau dans les produits, ce qui donne :
CH4 + ...O2 CO2 + 2 H2O
On ajuste enfin les atomes d’oxygène :
CH4 + ...O2 CO2 + 2 H2O
Dans les réactifs il y a 2 atomes d’oxygène ;
dans les produits, il y a maintenant (2 + 2 × 1) 4 atomes d’oxygène, il faut donc
2 molécules de dioxygène dans les réactifs.
L’équation ajustée est donc :

CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O


Pour la 2e équation, on ajuste les atomes de carbone :
C3H8 +...O2 3 CO2 + ...H2O
On ajuste les atomes d’hydrogène :
Il y a 8 atomes d’hydrogène dans les réactifs.
Il y a 2 atomes dans la molécule d’eau dans les produits.
Il faut donc 4 molécules d’eau :
C3H8 + ...O2 3 CO2 + 4 H2O
On ajuste les atomes d’oxygène :
C3H8 + ...O2 3 CO2 + 4 H2O
On a donc maintenant (3 × 2 + 4 × 1) 10 atomes d’oxygène dans les produits, il faut donc
5 molécules de dioxygène dans les réactifs ; l’équation ajustée est donc :

C3H8 + 5 O2 3 CO2 + 4 H2O


5- À partir de ces équations on voit que pour brûler 1 molécule de méthane il faut 2
molécules de dioxygène alors que pour brûler 1 molécule de propane, il faut 5 molécules de
dioxygène. La quantité de dioxygène n’est donc pas la même pour les deux combustions.

© Cned, Physique - chimie 4e — 31


c
c Séquence 5

SÉQUENCE 5

Séance 1

Exercice 1

Voici l’équation chimique de la combustion incomplète du méthane :

a) avec des mots :

méthane + dioxygène eau + dioxyde de carbone + carbone + monoxyde de carbone

b) avec les formules chimiques (sans chercher à ajuster l’équation) :

CH4 + O2 H2O + CO2 + C + CO

Exercice 2

1- De façon générale, la cause des combustions incomplètes est un manque de dioxygène


(pour être précis : la quantité de dioxygène est insuffisante par rapport à celle du
combustible).

2- Les combustions incomplètes du butane, du méthane, du charbon de bois, de l’essence, du


fioul, etc. produisent un gaz qui peut être mortel :

a) son nom est : le monoxyde de carbone,

b) sa formule chimique est : CO,

c) il n’a aucune couleur,

d) il n’a aucune odeur,

e) il est dangereux parce qu’il se fixe à l’hémoglobine contenue dans les globules rouges
du sang, qui alors ne peuvent plus transporter le dioxygène des poumons jusqu’aux
organes, et c’est l’asphyxie, pouvant provoquer la mort.

3- Quand on a une gazinière dans sa cuisine, il faut :

- nettoyer régulièrement les brûleurs (surtout si l’on remarque que la flamme est jaune)

- ne jamais boucher les aérations haute et basse de la cuisine

- si l’on a une hotte, veiller qu’elle évacue correctement

Remarque : avec les gazinières il y a encore d’autres précautions à prendre, liées cette fois au
risque d’explosion ; tu les découvriras dans la prochaine séance.

32 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 3

Une combustion incomplète se produit-elle lorsque la flamme reçoit


trop de dioxygène ?
Oui
®
Séquence 5

Non
x
c c

Une combustion incomplète se produit-elle lorsque la flamme ne x ®


reçoit pas assez de dioxygène ?
Une combustion incomplète se reconnaît-elle à une flamme jaune ? x ®
Le gaz toxique produit par les combustions incomplètes se nomme- ® x
t-il dioxyde de carbone ?
Le gaz toxique produit par les combustions incomplètes se nomme- x ®
t-il monoxyde de carbone ?
Le gaz toxique produit par les combustions incomplètes peut-il être x ®
mortel ?
Peut-on dire qu’il ne faut jamais boucher les aérations des cuisines ? x ®
Peut-on dire qu’il ne faut jamais faire tourner le moteur d’un x ®
véhicule dans un garage fermé ?
La nuit, faut-il couper la veilleuse du chauffe-eau ? x ®
Chaudières et chauffe-eau doivent-ils être entretenus par des x ®
professionnels ?

Exercice 4

1- Sur ces deux photos, on voit que la couleur de la flamme est différente, bien que ce soit la
combustion du même gaz.

Bec bunsen A : la flamme est bleue (combustion complète).

Bec bunsen B : la flamme est jaune (combustion incomplète).

2- La virole permet d’apporter plus ou moins de dioxygène lors de la combustion d’un gaz.

Exercice 5

1- Lors d’une combustion complète du méthane, la flamme est bleue.

2- a) Lorsque le brûleur est mal réglé, il se forme un dépôt noir de carbone.

b) Les casseroles sont noircies ce qui indique que la combustion est incomplète, par
conséquent la flamme est jaune.

3- L’équation chimique b correspond à la combustion complète du méthane car les produits


sont le dioxyde de carbone et l’eau.

méthane + dioxygène dioxyde de carbone + eau

L’équation chimique a correspond à la combustion incomplète du méthane car les produits


sont le dioxyde de carbone, l’eau, le monoxyde de carbone et le carbone.

méthane + dioxygène dioxyde de carbone + eau + monoxyde de carbone + carbone

© Cned, Physique - chimie 4e — 33


c
c Séquence 5

Exercice 6
L’équation chimique s’écrit :

non ajustée :

C + O2 CO

ajustée :

2 C + O2 2 CO

Vérification :

- il y a 2 atomes de carbone dans les réactifs (2 C) et 2 atomes de carbone dans le produit


de réaction (2 CO)

- il y a 2 atomes d’oxygène dans les réactifs (O2) et 2 atomes d’oxygène dans le produit de
réaction (2 CO)

Séance 2

Exercice 7
1- L’équation chimique de la réaction explosive est :

a) avec des mots : méthane + dioxygène ‡ dioxyde de carbone + eau

b) avec les formules chimiques, sans ajuster l’équation :

CH4 + O2 CO2 + H2O

c) avec les formules chimiques, en ajustant l’équation :

CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O

2- Cette équation chimique de l’explosion du méthane est exactement identique à celle de la


combustion complète de ce gaz.

Exercice 8
1- Une explosion et une combustion mettent en jeu les mêmes réactifs et les mêmes produits :
l’équation chimique de la réaction est la même.

2- Une explosion est la combustion quasi-instantanée d’un volume important de réactifs en


une seule fois.

3- Le bruit d’une explosion provient de la mise en vibration de l’air, résultant de la brusque


dilatation des gaz produits par la réaction (vapeur d’eau, dioxyde de carbone).

4- L’onde de pression peut souffler des vitres, des murs, etc. et causer des lésions à certains
organes (oreilles, pharynx, poumons, etc.)

34 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 9

Une explosion de gaz est-elle une combustion brutale ?

Une explosion de gaz peut-elle être produite par une flamme ou une
Oui

x
Séquence 5

c
Non

®
c

x ®
étincelle ?
Les fabricants ont-ils rajouté un gaz odorant au méthane, au propane
x ®
et au butane pour que l’on puisse détecter les fuites ?

Le méthane, le propane et le butane sont-ils naturellement odorants ? ® x

Exercice 10
1- Actuellement, les principaux pays producteurs de charbon sont la Chine et les États-Unis.
2- L’anthracite est un charbon qui contient environ 95 % de carbone.
Remarque : c’est grâce à cette teneur élevée en carbone que son pouvoir calorifique est
élevé et que, de plus, sa combustion produit peu de cendres ; c’est pour ces raisons qu’il
est considéré comme étant d’excellente qualité.

Séance 3

Exercice 11
Le filtre n’a pas pu arrêter les gaz car, dans un gaz, les molécules sont dispersées : elles peuvent
donc passer facilement, une par une, dans les trous du filtre, la taille d’une molécule étant très
inférieure à celle d’un trou du filtre.
Par contre ce filtre peut arrêter les liquides (goudrons) et les solides car ce sont des états
compacts (revois la séquence 2) : les molécules sont regroupées, et ces amas de molécules sont
de taille plus grande que les trous du filtre.

Exercice 12
1- a) Le tabac peut être considéré comme une drogue car il crée une dépendance, et que de
plus en brûlant il produit des substances toxiques.
b) La substance qui crée la dépendance à la cigarette est la nicotine.
c) La formule chimique de la nicotine est C10H14N2
d) Les fabricants de cigarettes renforcent l’effet de la nicotine en mettant dans le tabac
différents additifs, comme l’ammoniaque qui évite de tousser.
2- Dans la fumée de cigarette, les produits de combustion sont dans les trois états (solide,
liquide et gazeux) ; en effet il y a :
- des gaz, nombreux et divers, dont la plupart sont incolores et inodores,
- des particules solides de toutes tailles, du dixième de micromètre au dixième de
millimètre,
- et des microgouttelettes liquides (le « goudron », résidu noir et collant contenant des
centaines de substances) ; elles donnent « l’odeur de cigarette ».

© Cned, Physique - chimie 4e — 35


c
c



Séquence 5

3- Le tabagisme passif est le fait de respirer la fumée de tabac des autres.


4- Voici la formule chimique des molécules :
a) acide cyanhydrique : HCN
b) benzène : C6H6
c) monoxyde de carbone : CO
d) formaldéhyde : CH2O

Exercice 13
Oui Non
Le tabac est-il une substance naturelle ? x ®
Dans les cigarettes n’y a-t-il que du tabac, du papier, et
® x
éventuellement un filtre ?
Le tabac contient-il de la nicotine, substance responsable de la
x ®
dépendance ?
Est-ce lors de la combustion du tabac que la nicotine est produite ? ® x
Le tabac en brûlant produit-il de nombreuses substances toxiques ? x ®
Lors de la combustion du tabac, la nicotine est-elle détruite ? ® x
Les produits de la combustion complète du tabac sont-ils dans les
x ®
trois états (solide, liquide, gazeux) ?

Exercice 14
1- Actuellement, les quatre principaux pays producteurs de tabac sont la Chine, le Brésil,
l’Inde, les États-Unis.
2- Fumer pendant la grossesse présente de graves risques pour le fœtus, car celui-ci respire
grâce au sang de sa mère. Les substances toxiques de la fumée de tabac sont donc
absorbées par le bébé, avec des conséquences pouvant être graves : poids de naissance
trop faible, prématurité, maladies respiratoires, troubles du développement cérébral, risque
de cancer, etc.

Séance 4
Exercice 15
1- Le brûleur qui donne une flamme jaune est responsable d’une combustion incomplète.
2- Au niveau de ce brûleur qui produit une flamme jaune, il va se former du monoxyde de
carbone.
3- Ce gaz est toxique ; il pénètre dans les globules rouges qui ne peuvent plus alors
transporter le dioxygène nécessaire à la respiration ; cela conduit à l’asphyxie voire la mort.

Exercice 16
1- Lorsque l’on tourne la molette du briquet, on apporte plus de butane pour la même
quantité de dioxygène. La combustion est donc incomplète car il n’y a pas assez de
dioxygène.
2- Les produits obtenus lors de la combustion incomplète du butane sont l’eau, le dioxyde de
carbone, le monoxyde de carbone et le carbone.

36 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 17

1- Pour 20 cigarettes la quantité de monoxyde de carbone est en millilitre :

20 × 20 = 400
Séquence 5

c c

Une personne qui fume un paquet de cigarettes inhale 400 mL de monoxyde de carbone
(dans les conditions ordinaires de température et de pression).

2- La combustion du tabac est incomplète car elle produit du monoxyde de carbone.

© Cned, Physique - chimie 4e — 37


c
c Séquence 6

SÉQUENCE 6

Séance 1

Exercice 1
Voici la tension nominale de ces trois piles :

pile cylindrique (fig. 1.a) : 1,5 V

pile rectangulaire (fig. 1.b) : 9 V

pile plate (fig. 1.c) : 4,5 V

Exercice 2
Deux tensions nominales sont inscrites sur cette alimentation sur secteur : 6 V et 12 V.

Exercice 3
Voici les tensions nominales de ces récepteurs :

première lampe (fig. 4.a) : 6 V

deuxième lampe (fig. 4.b) : 24 V

moteur (fig. 4.c) : 12 V

Exercice 4
1- Oui, on peut parfaitement alimenter un moteur de tension nominale 1,5 V avec une pile
cylindrique telle que celle de la figure 1.a puisque la tension nominale de cette pile est
justement de 1,5 V.

2- Non, il ne faut pas alimenter une lampe de tension nominale 1,5 V avec une pile
rectangulaire telle que celle de la figure 1.b, car la tension nominale de cette pile est de 9 V,
ce qui est beaucoup trop élevé : la lampe en surtension aurait toutes les chances de griller.

3- Oui, on peut alimenter une lampe de tension nominale 4,0 V avec une pile plate telle que
celle de la figure 1.c, car la tension nominale de cette pile est de 4,5 V ce qui est voisin de
4,0 V.

Exercice 5
1- Sur un chargeur de téléphone portable il y a deux tensions nominales écrites. La tension
d’entrée (230 V) et la tension de sortie de quelques volts (par exemple 3,7 V)

2- La tension nominale d’une batterie de voiture est de 12 V.

38 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 6

Toutes les piles ont-elles la même tension nominale ?

La tension nominale des appareils électriques est-elle leur


Oui
®
Séquence 6

c
Non
x
c

x ®
caractéristique la plus importante ?

La tension nominale s’exprime-t-elle en watts ? ® x

La tension nominale s’exprime-t-elle en volts ? x ®

Un moteur de tension nominale 6 V, alimenté par un générateur de


® x
tension nominale 4 V, est-il en surtension ?
Un moteur de tension nominale 6 V, alimenté par un générateur de
x ®
tension nominale 4 V, est-il en sous-tension ?
Pour fonctionner normalement, un récepteur doit-il avoir une tension
x ®
nominale égale ou voisine de celle du générateur qui l’alimente ?
Un récepteur et un générateur sont-ils adaptés en tension s’ils ont des
x ®
tensions nominales égales ou voisines ?

Exercice 7
La tension nominale de la lampe est de 6 V.

D’où le tableau suivant :

Tension du
3V 6V 12 V
générateur
La lampe est... en sous-tension adaptée en surtension
La lampe brille…. faiblement normalement fortement

Exercice 8
Non, la tension nominale inscrite sur une lampe ne permet pas de savoir comment elle brille.
Elle permet seulement de savoir avec quel générateur il faut l’alimenter pour qu’elle brille
« normalement », c’est-à-dire « comme il est prévu qu’elle doit briller ».

En revanche, l’inscription en watts, qui est la puissance électrique nominale de la lampe,


donne une certaine information sur ce que sera l’éclat de la lampe.

Séance 2

Exercice 9
1- La différence entre la tension réelle mesurée à ses bornes et la tension nominale de cette
pile plate est de 0,29 V (justification : 4,79 – 4,5 = 0,29).

2- En pourcentage, par rapport à la tension nominale, cela fait environ 6 % (justification :


0,29 : 4,5 ≈ 0,06).

© Cned, Physique - chimie 4e — 39


c
c Séquence 6

Exercice 10 : À quoi servent les calibres ?


1- Il faut adapter le calibre en fonction de la mesure à effectuer.
Le tableau suivant présente quelques résultats :

Tension à
environ 1,5 V environ 4,5 V environ 12 V environ 230 V
mesurer
Calibre à
2V 20 V 20 V 1000 V
choisir
2- En adaptant le calibre à la mesure, on s’aperçoit que celle-ci devient plus précise. En effet,
dans le cas présenté ici, l’affichage du multimètre permet d’avoir deux chiffres après la
virgule.

Exercice 11
1- Je convertis :
32 mV = 0,032 V
2- Je convertis :
1 250 V = 1,250 kV

Exercice 12
1- La tension initiale vaut 1,6 V.
2- Jusqu’à 3 heures et demie de temps d’utilisation, la tension est pratiquement stable entre
1,4 et 1,5 V. Puis, au-delà, elle chute brutalement : il est donc logique que l’éclat de la
lampe commence à faiblir.
3- Quand la tension de la pile vaut 0,9 V, il s’est écoulé 4 heures et 10 minutes.

Exercice 13
Oui Non

La tension électrique se mesure-t-elle avec un voltamètre ? ® x

La tension électrique se mesure-t-elle avec un voltmètre ? x ®

La tension électrique se mesure-t-elle avec un tensiomètre ? ® x

Pour brancher l’appareil de mesure à la pile faut-il deux fils de


x ®
connexion ?
La borne COM de l’appareil de mesure doit-elle être reliée à la borne +
® x
de la pile ?
La tension aux bornes d’une pile varie-t-elle selon qu’elle a peu ou
x ®
beaucoup servi ?
La tension mesurée aux bornes d’une pile est-elle toujours inférieure à
® x
sa tension nominale ?

40 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 14
Le voltmètre indique une tension négative. Cela signifie qu’il est branché à l’envers.

La borne A est branchée sur V/Ω, elle devrait être sur COM. La borne A est donc la borne
négative du générateur.
Séquence 6

c c

La borne B est branchée sur COM, elle devrait être sur V/Ω. La borne B est donc la borne
négative du générateur.

Exercice 15
1- La tension qui peut exister entre le nuage et le sol lors d’un éclair d’orage est de l’ordre de
centaines de millions de volts.

2- Les tensions qui sont mesurées sur un électrocardiogramme sont de l’ordre de quelques
millivolts.

Séance 3

Exercice 16
Voici le schéma normalisé, avec un voltmètre pour mesurer la tension aux bornes du générateur :

Exercice 17
Quand le circuit est ouvert, la lampe est éteinte et la tension à ses bornes est nulle.

Exercice 18
(Remarque avant de faire l’exercice : la tension est traditionnellement représentée par la lettre U)

1- Appelons UP la tension aux bornes de la pile, UM la tension aux bornes du moteur, UL


1

la tension aux bornes de la première lampe, et UL la tension aux bornes de la deuxième lampe.
2

© Cned, Physique - chimie 4e — 41


c
c


Séquence 6

Comme le circuit est en série, on a la relation :

soit :
UP = UM + UL + UL
1

4,42 = 1,26 + UL + UL
1
2

d’où :
UL + UL = 4,42 – 1,26 = 3,16
1 2

Enfin, comme les deux lampes sont identiques, la tension à leurs bornes est identique :
UL = UL
1 2

D’où finalement :
UL = UL = 3,16 : 2 = 1,58
1 2

Conclusion : la tension aux bornes de chaque lampe vaut 1,58 V


2- Puisque la tension nominale de ces lampes est de 3 V, elles sont en sous-tension et ne sont
donc pas en fonctionnement normal.

Exercice 19
Oui Non
Le voltmètre se branche-t-il en série avec l’appareil dont on veut
® x
mesurer la tension ?
Le voltmètre se branche-t-il en dérivation aux bornes de l’appareil dont
x ®
on veut mesurer la tension ?
Quand des récepteurs sont branchés en dérivation, la tension à leurs
x ®
bornes est-elle la même que celle aux bornes du générateur ?
Quand des récepteurs sont branchés en série, la tension à leurs bornes
® x
est-elle la même que celle aux bornes du générateur ?
Quand des récepteurs sont branchés en dérivation, la somme des
tensions à leurs bornes est-elle égale à la tension aux bornes du ® x
générateur ?

Quand des récepteurs sont branchés en série, la somme des tensions à


x ®
leurs bornes est-elle égale à la tension aux bornes du générateur ?

Exercice 20
Les récepteurs qui sont branchés sur une multiprise sont nécessairement en dérivation. En
effet, de cette façon, la tension à leur borne est bien égale à 230 V comme celle aux bornes de
la prise murale.
De plus imaginons qu’ils soient branchés en série : si l’on débranchait un des appareils, le
circuit serait ouvert, et plus aucun appareil ne pourrait fonctionner.
Pour en savoir plus :
Le schéma ci-dessous représente l’intérieur d’une multiprise. Il y a deux fils actifs, qui
transportent le courant électrique : le fil rouge et le fil bleu. Il y a un fil passif, le fil de terre, de
couleur jaune et vert (c’est un élément de sécurité de l’installation, tu verras cela en classe
de 3e).

42 — © Cned, Physique - chimie 4e


Tu pourras constater que tous les branchements sont effectués en dérivation.
Séquence 6

c c

Séance 4
Exercice 21
Piles : Lampes :
1,5 V 3,5 V
4,5 V 6V
6 V 1,2 V
2- La batterie sur laquelle Julien souhaite brancher les lampes a une tension nominale de 12 V.

Tension Lampe Lampe Lampe


nominale en sous tension adaptée en surtension
Lampe 1 3,5 V X
Lampe 2 6V X
Lampe 3 9V X
Lampe 4 12 V X
Lampe 5 24 V X

Exercice 22
Le tableau de conversion étudié dans les classes précédentes reste le même. On garde les
mêmes préfixes :

kV hV daV V dV cV mV

Remarque : Bien que les colonnes existent dans le tableau, les unités de tension hV ; daV ; dV et
cV ne sont jamais utilisées.
3,45 V = 3 450 mV
23 mV = 0,023 V
7,2 kV = 7 200 V
0,035 V = 35 mV

© Cned, Physique - chimie 4e — 43


c
c Séquence 6

Exercice 23
1-

2- a) Tous les calibres supérieurs à 4,5 V peuvent être utilisés sans que le voltmètre ne soit
endommagé : 20 V ; 200 V ; 600 V.

b) Le calibre le mieux adapté à la mesure est celui qui est le plus proche tout en étant
supérieur. C’est donc le calibre 20 V.

3- Le voltmètre indique une valeur négative s’il est branché à l’envers.

D’où par exemple : U = – 4,72 V.

Exercice 24
1- Le moteur ne peut pas tourner car l’interrupteur est ouvert.

2-

3- Le voltmètre indique 0 V car l’interrupteur est ouvert.

Exercice 25
1- C’est un circuit en série, donc la tension aux bornes du générateur est égale à la somme des
tensions aux bornes des récepteurs.

U = UL + UL d’où UL = U – UL = 6 – 2,5 = 3,5


2 1 2 1

La tension aux bornes de la lampe L2 est 3,5 V.

2- C’est un circuit comportant une dérivation, la tension aux bornes de chacun des récepteurs
est égale à la tension aux bornes du générateur.

D’où U = UL = UL = 6 V
1 2

44 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 26
1- Le moteur n’est pas dans la même boucle que la lampe L2, il est donc branché en
dérivation de celle-ci.

2- De la question précédente, on déduit :


Séquence 6

c c

UM = UL = 3,5 V
2

La tension aux bornes du moteur est donc de 3,5 V.

3- Par rapport à l’ensemble [moteur + lampe L2], la lampe L1 est associée en série.

4- De la question 3, on déduit :

U = UL + UL
1 2

UL = U - UL
1 2

UL = 9 – 3,5
1

UL = 5,5 V
1

La tension aux bornes de la lampe L1 est donc de 5,5 V.

© Cned, Physique - chimie 4e — 45


c
c Séquence 7

SÉQUENCE 7

Séance 1

Exercice 1
Voici les analogies pour un circuit électrique :

a) les wagons correspondent aux électrons,

b) les rails de chemin de fer correspondent aux fils conducteurs,

c) la locomotive correspond au générateur,

d) le circuit coupé correspond à un circuit ouvert.

Remarque : La comparaison avec le train a ses limites. En effet, la locomotive est en mouvement,
alors que le générateur ne bouge pas, lui !

Exercice 2
1- Je convertis :

126 mA = 0,126 A

2- Je convertis :

0,012 A = 12 mA

Exercice 3
1- Alessandro Volta a inventé la pile électrique en 1800 (soit 20 ans avant les travaux
d’Œrsted et d’Ampère).

2- La bonne conclusion est : Un courant électrique agit sur l’aiguille d’une boussole.

Remarque : pour être précis, on pourrait dire : un courant électrique crée un champ magnétique,
lequel agit sur l’aiguille de la boussole.

Exercice 4
Voici les deux conclusions que l’on peut tirer de ces mesures :

• Quand l’interrupteur est ouvert, l’intensité est nulle (c’est normal, en circuit ouvert le
courant ne peut pas circuler, donc son débit est forcément nul).

• Quand la tension aux bornes du générateur augmente (on passe de 6 V à 12 V), l’intensité
du courant électrique, c’est-à-dire son débit, augmente (cela paraît logique : dans
l’analogie avec les wagons, si l’on augmente la force de la locomotive, alors le train va plus
vite ; l’exercice 8 évoque également cette question).

2 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 5
Voici le schéma normalisé du montage photographié à la figure 7 :
Séquence 7

c c

Exercice 6
Oui Non
L’intensité électrique est-elle le débit du courant électrique ? x 

L’intensité électrique se mesure-t-elle avec un ampèremètre ? x 

L’intensité électrique se mesure-t-elle avec un intensimètre ?  x

L’appareil qui mesure l’intensité se branche-t-il en série ? x 

L’appareil qui mesure l’intensité se branche-t-il en dérivation ?  x

Quand le circuit est ouvert, l’intensité électrique est-elle non nulle ?  x

Quand le circuit est ouvert, l’intensité électrique est-elle nulle ? x 

Exercice 7
1-
Le schéma de la figure 9.a est juste : l’ampèremètre est branché en série et le courant sort par
la borne « COM » de l’appareil de mesure.
Le schéma de la figure 9.b est faux car le courant entre par la borne « COM » de
l’ampèremètre.
Le schéma de la figure 9.c est juste : l’ampèremètre est branché en série et le courant sort par
la borne « COM » de l’appareil de mesure.
Le schéma de la figure 9.d est faux car l’ampèremètre est branché en dérivation.
2- Je convertis
0,11 A = 110 mA

© Cned, Physique - chimie 4e — 3


c
c Séquence 7

Exercice 8
Voici les analogies (autrement dit les équivalences) :

L’arc et la flèche
La tension de l’arc
La vitesse de la flèche
Le circuit électrique
La tension électrique
L’intensité du courant électrique
La flèche lâchée Le circuit fermé
La flèche bloquée Le circuit ouvert

séance 2
Exercice 9
1- Les différents dipôles de ce circuit sont : un générateur, une diode, un moteur, une lampe,
un interrupteur et cinq fils de connexion.
2- Voici le schéma normalisé du circuit, avec 3 ampèremètres pour mesurer l’intensité aux
points P1, P2 et P3 :

Les ampèremètres sont bien branchés en série, comme il se doit.

Exercice 10
On peut tirer trois conclusions de ces mesures :
a) L’intensité est la même en tous points d’un circuit en série.
b) L’intensité n’est pas modifiée si l’on change l’ordre des dipôles.
c) Si la tension du générateur est plus grande, alors l’intensité du courant électrique
augmente également.

Exercice 11
Il suffit que Thomas fasse, pour commencer, un circuit en série comportant un générateur, une
lampe, un ampèremètre, un interrupteur et des fils de connexion. Il mesure l’intensité :

4 — © Cned, Physique - chimie 4e


Puis Thomas rajoute une lampe en série et mesure l’intensité à nouveau :
Séquence 7

c c

Et ainsi de suite, avec de plus en plus de lampes :

Remarque importante :

Si Thomas fait cette expérience, il va constater que plus il met de lampes en série, plus l’intensité
dans le circuit est faible. On peut donc en conclure que les récepteurs ont un effet « ralentisseur »
sur le courant électrique.

Exercice 12
Oui Non
Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle plus forte près de
 x
la borne + du générateur ? Non, elle est la même partout.
Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle plus forte près de
 x
la borne – du générateur ? Non, elle est la même.

Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle partout la même ? x 

Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle plus forte si l’on


x 
augmente la tension aux bornes du générateur ?
Dans un circuit électrique en série, l’intensité change-t-elle si l’on
x 
augmente la tension aux bornes du générateur ?
Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle plus forte si l’on
augmente le nombre de récepteurs ? Non, elle diminue ; voir conclusion de  x
l’exercice précédent.
Dans un circuit électrique en série, l’intensité est-elle plus faible si l’on
x 
augmente le nombre de récepteurs ?

© Cned, Physique - chimie 4e — 5


c
c Séquence 7

Exercice 13
1- C’est un circuit en série (il n’y a qu’une seule boucle contenant le générateur). Dans un
circuit en série l’intensité du courant est la même dans tout le circuit, l’ampèremètre A2
affichera DONC 0,15 A.
2- Malgré l’inversion des places de la lampe et du moteur, les deux ampèremètres indiqueront
la même intensité (I = 0,15 A) car la place des dipôles n’a pas d’importance dans un
circuit en série.

Exercice 14
L’ampèremètre est réglé sur le calibre 10 A et affiche 0,50 A. Or 0,50 A = 500 mA. Cette
intensité aurait été trop forte pour le calibre 200 mA. Le calibre 10 A est donc le seul possible.

séance 3

Exercice 15
1- et 2- Voici le schéma de la figure 13, avec le sens du courant électrique dans les différentes
parties du circuit, ainsi que les endroits du circuit où le courant électrique se sépare, ou
bien se réunit :

Remarques importantes (à retenir, elles font partie du cours) :

Les points où le courant électrique se sépare, ainsi que les points où le courant électrique se réunit,
sont appelés les nœuds du circuit comportant des dérivations.

On définit différentes parties dans un circuit comportant des dérivations :

- La partie du circuit où se trouve le générateur est appelée la branche principale.

- Les parties situées après les nœuds sont appelées les branches dérivées.

6 — © Cned, Physique - chimie 4e


La figure ci-dessous illustre ces définitions, que tu dois retenir :
Séquence 7

c c

Exercice 16

Voici le schéma de la figure 15, avec les ampèremètres pour mesurer l’intensité aux points P1,
P2 et P3 :

© Cned, Physique - chimie 4e — 7


c
c Séquence 7

Exercice 17
On peut constater que : I2 + I3 = I1
Cela est logique car le courant électrique, partant de la borne + du générateur, se sépare en
deux directions : la lampe et le moteur. Autrement dit, tout le courant électrique qui arrive
du générateur passe soit dans la lampe, soit dans le moteur. C’est pourquoi, en additionnant
les intensités des courants électriques dans la lampe et dans le moteur, on doit retrouver
l’intensité du courant électrique sortant du générateur.

Exercice 18
Les réponses sont les suivantes :
- I4 = I3 car il n’y a pas de dérivation entre ces deux points (tout le courant qui passe en 3
passe nécessairement en 4) donc I4 = 0,24 A
- Pour la même raison I5 = I2 donc I5 = 0,50 A
- Et pour la même raison I6 = I1 donc I6 = 0,74 A

Exercice 19
Comme toujours, si la tension du générateur est plus grande, l’intensité du courant électrique
qui traverse le circuit est plus forte (le courant électrique va plus vite). Donc toutes les
intensités I1 à I6 augmentent.

Exercice 20
Oui Non
Dans un circuit comportant des dérivations, les points où le courant se
x 
réunit, ou bien se sépare, sont-ils appelés les nœuds du circuit ?
Dans un circuit comportant des dérivations, la branche principale est-
x 
elle la portion de circuit où se trouve le générateur ?
Dans un circuit comportant des dérivations, l’intensité est-elle partout
 x
la même ?
Dans un circuit comportant des dérivations, est-ce que c’est dans la
x 
branche principale que l’intensité est la plus grande ?
Dans un circuit comportant des dérivations, est-ce que c’est dans les
 x
branches dérivées que l’intensité est la plus grande ?
Dans un circuit comportant des dérivations, l’intensité dans la branche
principale est-elle égale à la somme des intensités dans les branches x 
dérivées ?

Exercice 21
Appelons I3 l’intensité du courant électrique qui passe dans la lampe. Appliquons la loi des
circuits comportant des dérivations : « Dans un circuit comportant des dérivations, l’intensité
du courant électrique qui traverse la branche principale est égale à la somme des intensités
dans les branches dérivées ».
Dans cet exercice, il y a deux branches dérivées : I2 + I3 = I1
On cherche l’intensité I3 du courant qui passe dans la lampe :
I3 = I1 – I2 = 1,12 – 0,67 = 0,45
L’intensité I3 du courant qui passe dans la lampe vaut 0,45 A.

8 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 22

Circuit de Thomas
Circuit d’Hervé
0,36 A
350 mA
0,25 A
50 mA
Séquence 7

Intensité traversant le Intensité I1 traversant Intensité I2 traversant


générateur la lampe L1 la lampe L2
0,11 A
300 mA
c c

Pour le circuit de Thomas :


I = I1 + I2
I = 0,25 + 0,11
I = 0,36
L’intensité traversant le générateur est 0,36 A.
Pour le circuit d’Hervé :
I = I1 + I2
I2 = I – I1
I2 = 350 – 50
I2 = 300
L’intensité dans la branche dérivée contenant la lampe L2 est 300 mA.

Exercice 23
Les fusibles et disjoncteurs les plus utilisés dans les maisons et appartements ont les valeurs de
coupure suivantes : 10 A, 16 A, 20 A, 32 A.
Le disjoncteur principal (celui qui est installé à l’entrée du logement) a généralement une valeur
de coupure de 45 A ou 60 A environ.

séance 4
Exercice 24
1- C’est la fonction ampèremètre du multimètre qui est utilisée.
2- Les fils de connexion sont branchés sur les bornes « 10A » et « COM ».
3- Le sélecteur indique 20m/10A. Comme on utilise la borne « 10A » du multimètre, le calibre
utilisé est donc le 10 A.
4- On convertit 0,17 A en milliampères : 0,17 A = 170 mA.
Il faut toujours que le calibre soit plus grand que la mesure. Par conséquent, on aurait pu
utiliser le calibre 200 mA (sans oublier de brancher le fil rouge sur la borne « 2000m »).
5- En changeant le calibre, la mesure aurait été plus précise.

Exercice 25
L’ampèremètre affichera toujours la même valeur (I = 185 mA) car dans un circuit en série, la
place des dipôles n’influence pas la valeur de l’intensité du courant.

Exercice 26
1- Paul doit utiliser un seul ampèremètre car, dans un montage en série, l’intensité du courant
est la même en tous points du circuit.

© Cned, Physique - chimie 4e — 9


c
c Séquence 7

2- Schéma du circuit de Paul, en ne gardant que les dipôles nécessaires :

3- À partir du sens du courant, on en déduit la place de la borne « COM » car le courant doit
sortir par la borne « COM » de l’ampèremètre (voir schéma ci-dessus).

Exercice 27
1- Schéma du circuit 1 réalisé par Mathilde et Jade :

2- a) En ajoutant une deuxième lampe en série dans le circuit, l’intensité du courant va
diminuer car il y aura un dipôle récepteur en plus par rapport au circuit 1.
b)

3- Lorsque l’on change de place les dipôles dans un montage en série, il n’y a aucune
incidence sur la valeur du courant car la place des dipôles n’a aucune importance.
4- Lorsque Mathilde et Jade vont enlever le moteur, l’intensité du courant dans le circuit va
augmenter car il y aura moins de dipôles récepteurs dans le circuit.

Exercice 28
1- Les lettres A et B désignent des nœuds.
2- La partie du circuit contenant le générateur et qui est comprise entre ces deux points est
appelée la branche principale.
3- Les branches contenant les dipôles récepteurs sont appelées des branches dérivées.

10 — © Cned, Physique - chimie 4e


4- a) Le sens des différents courants dans le circuit :
Séquence 7

c c

b) Soit I l’intensité du courant électrique traversant le générateur, soit I1 l’intensité du


courant électrique traversant la lampe L1, et soit I2 l’intensité du courant électrique
traversant la lampe L2.
Dans un circuit en dérivation, l’intensité du courant dans la branche principale est égale à
la somme des intensités dans les branches dérivées, ce qui donne :
I = I1 + I2
I1 = I – I2
I1 = 0,40 – 0,19
I1 = 0,21
L’intensité du courant électrique qui traverse la lampe L1 vaut donc 0,21 A.

© Cned, Physique - chimie 4e — 11


c
c Séquence 8

Exercice 1
SÉQUENCE 8
Séance 1

Voici un montage qui permet de mesurer à la fois la tension aux bornes de ce dipôle (grâce au
voltmètre, branché en dérivation aux bornes du dipôle) et l’intensité du courant qui le traverse
(grâce à l’ampèremètre, branché en série) :

Remarque importante :
On souhaite, pour cette expérience, faire varier la tension aux bornes du générateur. On va utiliser
pour cela un générateur de tension réglable, comme le montre la photographie suivante :

Générateur de tension réglable

12 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 2
1- Quand la tension aux bornes du dipôle augmente, l’intensité du courant qui traverse ce
dipôle augmente.
2- 3- Voici le tableau, avec l’intensité I convertie en ampères puis les valeurs des quotients de
U par I :
Séquence 8

c c

U (V) 0,00 0,50 0,70 0,95 1,08 1,34 1,75 2,03 2,45 2,81
I (A) 0,0000 0,0149 0,0206 0,0282 0,0319 0,0396 0,0522 0,0601 0,0723 0,0836

U 33,6 34,0 33,7 33,9 33,8 33,5 33,8 33,9 33,6


(V/A)
I
U
4- On constate que le quotient de a toujours sensiblement la même valeur (autour de
I
33,8 ; les petis écarts sont dus aux incertitudes de mesure). On peut donc considérer que
les grandeurs U et I sont proportionnelles l’une à l’autre (retiens bien cette propriété).
U
5- La moyenne de tous les quotients vaut 33,8.
I
33,6 + 34,0 + 33,7 + 33,9 + 33,8 + 33,5 + 33,8 + 33,9 + 33,6
Justification : ≈ 33,8
9
6- Voir grahique page suivante.

7- Sur le graphique, les croix sont alignées. Cela était prévisible, puisque les grandeurs U et I
sont proportionnelles.
Remarques importantes :
a) Comme les croix sont alignées, il est possible de tracer une droite (grahique à l’échelle 1/2):
mesures d’intensité et de tension pour un dipôle

3,00 tension (V)


2,80
2,60
2,40
2,20
2,00
1,80
1,60
1,40
1,20
1,00
0,80
0,60
0,40
0,20 intensité (mA)

0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52 56 60 64 68 72 76 80 84 88 92 96 100

b) U
 n graphique comme celui-là, qui représente les variations de la tension aux bornes d’un dipôle
en fonction de l’intensité du courant électrique qui le traverse, s’appelle « caractéristique intensité-
tension du dipôle ». Retiens bien cette expression.

© Cned, Physique - chimie 4e — 13


c
tension (V)

14
2,40
Séquence 8

2,30

2,20

2,10

— © Cned, Physique - chimie 4e


2,00

1,80

1,60

1,40

1,20

1,00

0,80

0,60

0,40

0,20
intensité (mA)

0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52 56 60 64 68 72 76 80 84

mesures d’intensité et de tension pour un dipôle


Exercice 3

La résistance électrique s’exprime-t-elle en watts ? Elle s’exprime en ohms (Ω)

La résistance électrique s’exprime-t-elle en ohms ?


Oui

x

Séquence 8

c
Non


c

L’appareil qui mesure la résistance électrique se nomme-t-il un


x 
ohmmètre ?
La loi d’Ohm s’énonce-t-elle ainsi : le quotient de la tension aux bornes
d’un dipôle par l’intensité du courant qui le traverse est égal à la x 
résistance électrique de ce dipôle ?
La loi d’Ohm exprime-t-elle une relation de proportionnalité entre
x 
l’intensité du courant qui traverse un dipôle et la tension à ses bornes ?

Tous les dipôles suivent-ils la loi d’Ohm ?  x

Si un dipôle suit la loi d’Ohm, sa « caractéristique intensité-tension »


x 
est-elle une droite passant par l’origine ?

Exercice 4
La courbe 3 représente la caractéristique d’un dipôle ohmique car c’est une droite qui passe
par l’origine des axes.
Remarque : la courbe 1 ne représente pas la caractéristique d’un dipôle ohmique car la droite ne passe
pas par l’origine des axes.
La courbe 2 ne représente pas la caractéristique d’un dipôle ohmique car ce n’est pas une droite.

Exercice 5
Choisir le meilleur calibre pour mesurer une résistance
Le dipôle ayant une résistance de 1 000 Ω (soit 1 kΩ) le meilleur calibre est celui qui est
immédiatement supérieur à cette valeur, c’est-à-dire 2 kΩ. Tous les calibres au-dessus (20 kΩ,
200 kΩ, 2 MΩ, 20 MΩ) pourraient convenir, mais la précision serait moins bonne que sur le
calibre 2 kΩ. Quand au calibre 200 Ω, il est trop faible : l’ohmmètre ne pourra pas mesurer et
affichera :

séance 2

Exercice 6
1- Pour calculer l’intensité du courant qui traverse le dipôle A, il faut utiliser la loi d’Ohm sous
U
la forme I =
R 12
Application numérique : I = = 0,24
50
L’intensité vaut 0,24 A

© Cned, Physique - chimie 4e — 15


c
c


Séquence 8

2- C’est le même raisonnement pour le dipôle B :


I=
U
R
Application numérique : I =
L’intensité vaut 0,12 A
12
100
= 0,12

3- La conclusion est que, pour une même tension à ses bornes, plus la résistance d’un dipôle
est grande et plus l’intensité du courant qui le traverse est faible.

Retiens cette conclusion. Elle est très importante et fais partie du cours.

Exercice 7
Pour faire l’exercice, on commence par calculer la valeur de la résistance en utilisant les
U
colonnes où U et I sont connues toutes les deux1. On obtient R = = 25 Ω. On reporte
I
partout cette valeur dans la troisième ligne du tableau. Puis on calcule U ou I en utilisant les
expressions de la loi d’Ohm.
U (V) 2,0 5,0 7,2 9,6 12,0
I (mA) 80 200 288 384 480
U
25 25 25 25 25
I (Ω)
Justification de la valeur 5,0 :
I = 200 mA = 0,2 A
U = R x I = 25 x 0,2 = 5,0
Justification de la valeur 384 :
U 9,6
I= = = 0,384
R 25
0,384 A = 384 mA

Exercice 8
1- D’après le graphique, quand la tension aux bornes du dipôle vaut 6,0 V, l’intensité
électrique du courant qui le traverse vaut 20 mA .
2- D’après le graphique, quand l’intensité du courant électrique qui traverse le dipôle vaut
0,04 A (soit 40 mA), la tension à ses bornes vaut 12 V .
3- Pour calculer la résistance de ce dipôle, on peut prendre n’importe quel point sur la droite.
Prenons par exemple le point de la question 2°) : I = 0,04 A et U = 12 V
U 12
La résistance est égale à R = = = 300 Ω
I 0,04

1. Il ne faut pas oublier de convertir I en ampères.

16 — © Cned, Physique - chimie 4e


Séquence 8

c c

Fig. 7

Exercice 9
Oui Non
La formule U = R x I est-elle une des expressions mathématiques de la
x 
loi d’Ohm ?
Peut-on dire que pour une tension donnée, l’intensité du courant qui
traverse un dipôle ne dépend pas de la valeur de la résistance de ce dipôle ?  x
Non, car pour une tension donnée, l’intensité dépend de la résistance du dipôle.
Peut-on dire que pour une tension donnée, l’intensité du courant qui
x 
traverse un dipôle est grande si la résistance de ce dipôle est petite ?
Peut-on dire que pour une tension donnée, l’intensité du courant qui
traverse un dipôle est petite si la résistance de ce dipôle est petite ?  x
Non, c’est le contraire : l’intensité est d’autant plus petite que la résistance est grande.

Exercice 10
l’eau le courant électrique
la hauteur h la tension aux bornes du dipôle
l’intensité du courant électrique
le débit de l’eau
qui parcourt le dipôle

© Cned, Physique - chimie 4e — 17


c
c

Séquence 8

Exercice 11
1- On applique la loi d’Ohm : I =

2- On applique à nouveau la loi d’Ohm I =


U 230
=
R 500
= 0,46 A.
Comme 0,46 A = 460 mA, on voit d’après le tableau que cette personne court un grave
danger de paralysie respiratoire et/ou de fibrillation cardiaque.
U
=
230
= 0,0115 A
R 20 000
Comme 0,0115 A = 11,5 mA, on voit d’après le tableau qu’il y a un risque de contracture
musculaire pouvant empêcher de lâcher la prise de courant.

séance 3

Exercice 12
1- Une « résistance » est un dipôle qui sert à limiter, autrement dit diminuer, l’intensité du
courant électrique.
2- Une « résistance » est un objet. Une résistance est la valeur en ohms d’un dipôle.

Exercice 13
Cette valeur de 0,49 A est très normale. En effet, les caractéristiques nominales de la lampe
sont 12 V – 0,5 A , ce qui signifie que, d’après le constructeur, cette lampe est parcourue par
un courant d’intensité égale à 0,5 A quand elle est soumise à une tension de 12 V. Or 0,49 A
est effectivement très proche de 0,5 A .

Exercice 14
On observe que l’intensité du courant électrique est plus faible (0,24 A) que dans le montage
précédent (0,49 A) et que – c’est une conséquence – la lampe brille moins fort. On peut dire
que la « résistance » a parfaitement rempli son rôle dans ce montage.

Exercice 15
1- Le Vert vaut 5 et le Jaune vaut 4, ce qui forme le nombre 54.
Le multiplicateur est 103 puisque Orangé signifie 3.
La valeur de la résistance est donc 54 x 103 = 54 x 1000 = 54 000 Ω
5
Le 4e anneau étant Doré signifie une précision de 5 %. Or 54 000 x = 2 700.
100
On calcule les deux bornes de l’encadrement : 54 000 – 2700 = 51 300 et
54 000 + 2 700 = 56 700
Finalement l’encadrement est :
51 300 Ω < R < 56 700 Ω
2- On commence par calculer la valeur moyenne de l’encadrement :
855 + 945
= 900
2
Le nombre 900 s’écrit 90 x 101 par conséquent les trois premiers anneaux sont : Blanc,
Noir, Marron.
Ensuite on remarque que les deux limites de l’encadrement sont
855 = 900 – 45 et 945 = 900 + 45
Comme 45 représente 5 % de 900, le quatrième anneau est Doré.
18 — © Cned, Physique - chimie 4e
Exercice 16

Est-ce qu’une « résistance » est un dipôle qui permet de limiter


l’intensité dans un circuit ?
Peut-on dire qu’une « résistance » est un dipôle qui sert à empêcher le
Oui
x


Séquence 8

x
c
Non

c

courant électrique de passer ? Non, elle diminue l’intensité du courant.


Les anneaux de couleur sur une « résistance » indiquent-ils sa puissance ?  x
Ils indiquent sa résistance en ohms.

Les anneaux de couleur sur une « résistance » indiquent-ils sa tension  x


nominale ? Non, ils indiquent sa résistance en ohms.

Les anneaux de couleur sur une « résistance » indiquent-ils sa résistance ? x 


Peut-on dire que plus une « résistance » a une forte résistance, plus x 
l’intensité du courant électrique qui la traverse est faible ?
Peut-on dire que plus une « résistance » a une forte résistance, plus  x
l’intensité du courant électrique qui la traverse est forte ?

Exercice 17
Pour diminuer l’intensité du courant dans son circuit, Laura doit remplacer la « résistance » par
une « résistance » de valeur supérieure à 33 Ω (par exemple 100 Ω).
Comme l’intensité du courant électrique sera plus faible dans le circuit, l’éclat de la lampe
diminuera.

Exercice 18
1- La D.E.L. va sûrement griller si on la branche directement aux bornes de la pile car sa
résistance est très faible, donc l’intensité du courant qui la traverse sera très élevée.
2- On a appris que dans un circuit en série, la somme des tensions aux bornes des récepteurs
est égale à la tension aux bornes du générateur (revois la séquence 6). Par conséquent la
tension aux bornes de la « résistance » est égale à 7 V (justification : 7 + 2 = 9).
Ensuite on remarque que, le circuit étant en série, l’intensité est partout la même (revois la
séquence 7), autrement dit il a la même valeur dans la « résistance » et dans la D.E.L.
Ce courant doit avoir une intensité égale à 20 mA au maximum (20 mA = 0,020 A).
Enfin on applique la loi d’Ohm à la « résistance » :
Sa résistance est donc 350 Ω.
U 7
R= =
I 0,020

© Cned, Physique - chimie 4e — 19


c
c

Séquence 8

Exercice 19
Séance 4

1- Pour mesurer la valeur d’une résistance, on utilise la fonction ohmmètre du multimètre.


2- L’affichage est différent car le calibre utilisé est différent.
3- La 1e valeur lue est nulle car le calibre utilisé est beaucoup trop grand par rapport à la
valeur de la résistance.
4- La valeur de la résistance est : R = 994 Ω (mesurée sur le calibre 2 kΩ).
Remarque : sur le calibre 20 kΩ, la valeur de la résistance est R = 0,99 kΩ (soit 990 Ω)
5- Le calibre le plus précis est 2 kΩ. On n’aurait pas pu utiliser le calibre inférieur (200 Ω) car
il est inférieur à la valeur de la résistance.
Exercice 20
1- La loi d’Ohm s’écrit U = R × I

en volts (V) en ampères (A)

en ohms (Ω)
2- Utilisation de la loi d’Ohm :

R (Ω) 330 21,9 100 220


U (V) 5 3,5 10 6,5
I (A) 0,015 0,16 0,1 0,03
Explication du
calcul
U U U
I= R=
U=R×I I=
R I R
U = 100 × 0,1
5 3,5 220
I= R= I=
330 0,16 6,5

Exercice 21 :
1- Schéma du montage de Mehdi :

L’ampèremètre se branche en série dans le


circuit.
Le voltmètre se branche en dérivation aux
bornes de la « résistance ».

20 — © Cned, Physique - chimie 4e


2- Voir la construction du graphique.
Séquence 8

3- Par lecture graphique, lorsque la tension aux bornes de la résistance est de 5,5 V, l’intensité
du courant est de 46 mA. Voir graphique.

4- Par lecture graphique, lorsque l’intensité du courant vaut 120 mA, la tension est de 14,4 V.
c c

tension (V)

12

10

2
intensité (mA)
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120

5- Par application de la loi d’Ohm, on calcule la valeur de la résistance.


On choisit un point sur la droite (on peut se servir de l’un des points des questions 4 ou 5) :
U
R=
I
5,5
R=
0,046
R = 120 Ω
La valeur de la résistance étudiée est 120 Ω.

© Cned, Physique - chimie 4e — 21


c
c Séquence 9

SÉQUENCE 9

Séance 1

Exercice 1
Quand la loupe est posée sur la feuille, l’image est à l’endroit et n’est pas grossie par rapport à
la réalité.

Quand on soulève la loupe, l’image grossit de plus en plus ; elle est toujours à l’endroit.

Arrivée à une certaine hauteur, la loupe ne donne plus d’image reconnaissable : tout est
brouillé.

Encore plus haut, la loupe donne à nouveau une image, qui cette fois est à l’envers.

Plus on monte la loupe, plus cette image devient petite.

Exercice 2
L’image que l’on voit en regardant un paysage au travers d’une loupe tenue à bout de bras est :

- à l’envers,

- plus petite que la réalité,

- bien nette,

- avec des lignes droites peu ou pas déformées (cela dépend si la loupe est très bombée ou
non).

Exercice 3
Voici les rayons de lumière par lesquels la personne voit la feuille de papier :

22 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 4

Au travers d’une lentille divergente tenue à bout de bras, l’image est :

- à l’endroit,
Séquence 9

c c

- plus petite que la réalité,

- bien nette,

- avec des lignes droites pas ou peu déformées.

Exercice 5

Oui Non
Les lentilles bombées au centre sont-elles appelées lentilles
x 
convergentes ?

Les lentilles bombées au centre sont-elles appelées lentilles divergentes ?  x

Au travers d’une lentille convergente, voit-on toujours plus gros que la


 x
réalité ?
Au travers d’une lentille convergente, voit-on toujours plus petit que la
 x
réalité ?
Au travers d’une lentille convergente, voit-on à l’endroit, ou à l’envers,
x 
selon la distance entre la lentille et le sujet regardé ?

Avec une lentille divergente voit-on toujours à l’envers ?  x

Avec une lentille divergente voit-on toujours à l’endroit ? x 

Exercice 6

1- Le schéma A représente une lentille convergente car elle a une épaisseur plus élevée au
centre qu’au bord.

2- Le schéma B représente une lentille divergente car elle a une épaisseur plus faible au centre
qu’au bord.

3- C’est avec la lentille convergente que cette écriture a été obtenue.

4- C’est avec la lentille divergente que cette écriture a été obtenue.

© Cned, Physique - chimie 4e — 23


c
c Séquence 9

Exercice 7
1- Voici le schéma du microscope, avec le trajet de la lumière qui permet à la personne
d’observer la préparation :

2- Un objet opaque ne laisse pas passer la lumière. Si on le regarde au microscope, on


ne verra que l’ombre noire de l’objet. Les préparations pour microscope doivent être
transparentes.

Séance 2

Exercice 8
L’explication de Dimitri est fausse. En effet les rayons de lumière vont en lignes droites, sauf
s’ils rencontrent un obstacle, ce qui n’est pas le cas. C’est Aïssa qui a raison : les rayons ne
font que se croiser : c’est ce point de croisement qui est très brillant.

Exercice 9
Voici la conclusion :
Plus une lentille à bord mince est bombée, plus elle grossit, et plus sa distance de
retournement (égale à sa distance focale) est petite.
(Remarque : il est logique qu’une lentille très bombée grossisse davantage. En effet, à la limite, on
peut dire qu’une vitre est une lentille pas bombée du tout, or elle ne grossit pas !)

24 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 10

Le foyer est-il un point de croisement des rayons de lumière sortant


d’une lentille convergente ?
Oui

x
Séquence 9

c
Non


c

Pour trouver le foyer d’une lentille convergente, suffit-il d’une feuille de


x 
papier et d’éclairer la lentille au soleil ?

La distance focale est-elle plus courte si la lentille est moins bombée ?  x

La distance focale est-elle la même pour toutes les lentilles ?  x

La distance focale est-elle plus courte si la lentille est plus bombée ? x 

Peut-on observer l’image d’un objet sur un écran au moyen d’une


x 
lentille convergente ?
Quand on observe l’image d’un objet au moyen d’une lentille
convergente, faut-il placer l’écran à une distance bien précise de la x 
lentille pour que l’image soit nette ?
Peut-on dire que lorsqu’on observe sur un écran l’image d’un objet
au moyen d’une lentille convergente, la place de l’objet n’a pas  x
d’importance ?

Exercice 11

1- Schéma de l’expérience :
SOLEIL

2- La lentille convergente concentre le faisceau de lumière en un même point, l’énergie


lumineuse est donc importante en ce point. La température augmente.

Exercice 12

Le verbe diverger signifie « aller en s’écartant de plus en plus, en parlant de choses rassemblées
au départ ». C’est exactement ce qui arrive aux rayons de lumière traversant une lentille à bord
épais, d’où le nom de « lentille divergente ».

© Cned, Physique - chimie 4e — 25


c
c Séquence 9

Exercice 13
Séance 3

La pupille peut s’agrandir ou se rétrécir pour laisser entrer plus ou moins de lumière, selon les
conditions ambiantes : en plein soleil, elle se ferme au maximum (diamètre de 2 mm environ),
dans l’obscurité elle s’ouvre au maximum (diamètre de 8 mm environ).

Ces modifications se font grâce à des muscles commandés par le cerveau.

Exercice 14

Le diamètre d’un œil humain est d’environ 25 mm pour une personne adulte. (La distance
focale de la « lentille de l’œil » est un peu inférieure à cette valeur – de l’ordre de 17 mm – et
varie légèrement selon que l’objet regardé est proche ou éloigné).

Exercice 15

La plus petite distance à laquelle on peut voir un objet net est de 25 cm environ en moyenne.
C’est un peu moins quand on est jeune, un peu plus quand on est âgé. C’est beaucoup plus pour
les personnes presbytes.

Exercice 16

1- Pour corriger la myopie, il faut porter des verres correcteurs divergents, puisque la « lentille
de l’œil » est trop convergente :

26 — © Cned, Physique - chimie 4e


Séquence 9

2- Pour corriger l’hypermétropie, il faut porter des verres correcteurs convergents, puisque la
« lentille de l’œil » n’est pas assez convergente :
c c

Exercice 17
Oui Non

Les récepteurs de la rétine sensibles aux couleurs sont-ils les bâtonnets ?  x

Les récepteurs de la rétine sensibles aux couleurs sont-ils les cônes ? x 

Peut-on dire que seule la fovéa permet une vision finement détaillée ? x 

La « lentille de l’œil » est-elle convergente ? x 

La « lentille de l’œil » est-elle divergente ?  x

L’image formée sur la rétine est-elle à l’endroit ?  x

Pour faire la mise au point, la « lentille de l’œil » doit-elle se bomber


x 
plus ou moins ?
Peut-on dire que si l’on est myope, la « lentille de l’œil » n’est pas assez
 x
bombée ?

Si l’on est myope, faut-il porter des verres correcteurs convergents ?  x

© Cned, Physique - chimie 4e — 27


c
c Séquence 9

Exercice 18
1- Pour un œil myope, l’image se forme en avant de la rétine.
2- Formation de l’image lorsque l’œil myope n’est pas corrigé :

3- Pour corriger un œil myope, il faut utiliser une lentille divergente

4- Pour un œil hypermétrope, l’image est floue sur la rétine (elle se formerait en arrière de la
rétine).
5- Formation de l’image lorsque l’œil hypermétrope n’est pas corrigé :

28 — © Cned, Physique - chimie 4e


6- Pour corriger un œil hypermétrope, il faut utiliser une lentille convergente.
Séquence 9

c c

Exercice 19
L’équivalent pour l’œil humain du capteur de l’A.P.N. est la rétine, ou plus exactement la fovéa
(qui seule permet une vision finement détaillée).

Remarque : la fovéa compte environ 6 millions de cônes, chiffre très comparable au nombre de
pixels des capteurs des A.P.N. actuels.

Séance 4
Exercice 20
Tableau des différentes lentilles représentées :

Convergente Divergente
Lentille Les rayons de lumière se Les rayons de lumière s’écartent.
concentrent (convergent) vers un
même point. Ils divergent.
A non oui
B oui non
C non oui
D oui non

Exercice 21
1- Sur le schéma de la figure 32, on a représenté une lentille convergente.
2- La lettre F représente le foyer image de la lentille convergente.
3- La lettre représente la distance focale de la lentille convergente.

© Cned, Physique - chimie 4e — 29


c
c Séquence 9

4- On obtiendra une image à l’envers sur l’écran :

_._._._._._._._._._._._._._._._._._._.

Exercice 22
1- Un tesson de bouteille est un débris de bouteille cassée.
2- Le tesson de bouteille peut être assimilé à une loupe ou une lentille convergente que l’on
place face au Soleil. L’énergie lumineuse va donc se concentrer en un point bien précis.
La température de ce point pas augmenter jusqu’à provoquer l’échauffement des brindilles
qui se trouvent à proximité. C’est ainsi que l’on obtient la mise à feu de l’incendie.

Exercice 23
1- L’œil qui n’a besoin d’aucune correction est le b car l’image se forme directement sur la rétine.
2- L’œil myope est représenté à la figure a car l’image se forme en avant de la rétine. Il faut
utiliser une lentille divergente pour pouvoir corriger cet œil.
3- L’œil hypermétrope est représenté à la figure c car l’image sur la rétine est floue, (elle se
formerait en arrière de la rétine). Il faut utiliser une lentille convergente pour corriger cet œil.

Exercice 24
1- Schématisation de la lentille et du faisceau de lumière :
Diamètre du
faisceau de lumière
à 10 cm de la lentille

Le diamètre du
faisceau est ici égal à
celui du faisceau avant
Axe optique
Soleil

la lentille soit 4 cm

Diamètre du faisceau
de lumière à
5 cm de la lentille

30 — © Cned, Physique - chimie 4e


2- À 5 cm de la lentille, d’après ce schéma, le diamètre du faisceau de lumière sera environ de


2,7 cm.
À 10 cm de la lentille, le diamètre du faisceau de lumière sera environ de 9,3 cm.
3- À 6 cm de la lentille, le faisceau aura le même diamètre qu’avant la lentille.
Séquence 9

c c

© Cned, Physique - chimie 4e — 31


c
c Séquence 10

SÉQUENCE 10
Séance 1
Exercice 1
Voici les résultats des observations :
- Les lampes dites fluocompactes (appelées parfois « à économie d’énergie ») sont blanches
quand on les regarde : ce sont donc des sources de lumière blanche.
- La flamme de bougie n’est pas une source de lumière blanche (la flamme est
principalement jaune).
- Les lampes à filament sont des sources de lumière blanche, à l’exception de certaines
lampes à basse puissance, dites « veilleuses », dont la lumière est un peu orangée (c’est
parce que le filament est à une température un peu plus basse).
- Les lampes à LED dites « blanches » sont effectivement blanches.

Exercice 2
Évidemment, le Soleil par lui-même ne change pas d’éclat ni de couleur entre le matin, le midi
et le soir !
Ce qui change, c’est l’épaisseur d’atmosphère traversée, comme le montre le schéma ci-
dessous. Au coucher du Soleil, cette épaisseur (CB sur le schéma) est beaucoup plus grande
qu’à midi (AB). Or l’atmosphère agit comme un filtre et modifie la couleur de la lumière (tu
verras justement les filtres dans la séance 2).

32 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 3
On voit que le spectre de la lumière blanche naturelle et celui de la lumière blanche du tube
fluorescent sont différents :
- Pour la lumière blanche naturelle, le spectre est composé des couleurs {violet, bleu, vert,
jaune, orangé, rouge} dans cet ordre ; et ces couleurs sont en dégradé. On dit que ce
spectre est continu.
Séquence 10

c c

- Pour la lumière blanche du tube fluorescent, le spectre est composé des couleurs {violet,
bleu, vert foncé, vert, jaune, rose, rouge} dans cet ordre ; et ces couleurs ne sont pas
totalement en dégradé (la séparation entre certaines couleurs est assez nette, franche).
On dit que ce spectre est discontinu.

Exercice 4
Oui Non
Pour dire si une lumière est blanche, ou non, faut-il regarder la source
x 
lumineuse de face ?

La lumière du Soleil est-elle toujours de la lumière blanche ?


 x
Non, cela dépend de l’épaisseur de la couche d’atmosphère traversée.

Le spectre de la lumière blanche naturelle est-il composé des lumières


colorées suivantes : violette, bleue, verte, jaune, orangée, rouge (dans x 
cet ordre) ?
Le spectre de la lumière blanche naturelle est-il composé des lumières
colorées suivantes : verte, jaune, violette, bleue, orangée, rouge (dans  x
cet ordre) ? Non, ce n’est pas dans cet ordre.

Tous les spectres des lumières blanches sont-ils identiques ? Non, celui
 x
du tube fluorescent est différent du spectre de la lumière émise par le Soleil.

Exercice 5
1- Son schéma n’est pas complet ; lors de la décomposition de la lumière, on observe six
couleurs en dégradé.
2-

3- Le prisme décompose la lumière blanche. Il joue le rôle du spectroscope.

© Cned, Physique - chimie 4e — 33


c
c Séquence 10

Exercice 6
En 1777 le chimiste suédois Scheele avait découvert que la lumière fait noircir une substance
appelée sel d’argent. Il avait étudié l’effet de noircissement produit par les différentes lumières
colorées du spectre de la lumière blanche, et constaté par exemple que la lumière violette a un
effet plus fort que la lumière rouge. Wilhelm Ritter fait en 1801 l’expérience suivante : il place
du sel d’argent au-delà du violet, là où il n’y a pourtant aucune lumière visible, et constate que
le noircissement est encore plus fort qu’avec la lumière violette ! C’est la preuve de l’existence
de la lumière ultraviolette.

séance 2
Exercice 7
Voici les composantes des spectres observés quand on filtre la lumière blanche d’une lampe halogène :
composantes du spectre qui composantes du spectre qui
couleur du filtre
ont disparu sont restées
un peu de bleu, vert, jaune,
jaune violet, presque tout le bleu
orangé, rouge
bleu vert, jaune, orangé, rouge violet, bleu
violet, bleu, jaune, orangé,
vert vert
rouge
orangé violet, bleu vert, jaune, orangé, rouge*
* le rouge est atténué, il paraît rose

Exercice 8
Dans le spectre de la lumière rouge dont parle l’énoncé, il manque trois composantes pour
avoir le spectre complet de la lumière blanche : ce sont les lumières violette, bleue, et verte.
Comme la lumière verte dont on parle contient justement ces trois composantes, c’est elle qui
est complémentaire de la lumière rouge.

Exercice 9
Quand on superpose des filtres, on ne fait pas une synthèse additive. Au contraire, chacun
des filtres supprime certaines lumières colorées. Le filtre rouge supprime les lumières violette,
bleue et verte : il reste donc les lumières jaune, orangée et rouge. Or ce sont exactement les
couleurs supprimées par le filtre vert. Donc, au total, il ne reste plus rien. Autrement dit,
quand on regarde au travers de ces deux filtres superposés, c’est tout noir, comme le montre la
photographie ci-dessous.

34 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 10

Une lumière colorée peut-elle être produite avec un filtre placé devant
une source de lumière blanche ?
Oui

x
Séquence 10

c
Non


c

Un filtre modifie-t-il le spectre de la lumière blanche ? x 

Un filtre rajoute-t-il des composantes dans le spectre de la lumière


 x
blanche ? Non, il empêche certaines composantes de passer.
Un filtre enlève-t-il des composantes dans le spectre de la lumière
x 
blanche ?
Quand deux lumières se mélangent, est-ce que leurs spectres se
 x
soustraient ? Non, les spectres s’additionnent.

Quand deux lumières se mélangent, est-ce que leurs spectres s’ajoutent ? x 

Quand deux lumières se mélangent et donnent de la lumière blanche


x 
dit-on que ces deux lumières sont complémentaires ?

Exercice 11

La lumière qui sort du filtre est bleue.

La lumière qui sort du filtre est verte.

Exercice 12
Pour un écran d’ordinateur, dont on est toujours assez près, le pitch est de 0,30 mm au
maximum. Pour un téléviseur, dont on est plus éloigné, le pitch est un peu plus grand (jusqu’à
0,50 mm environ).

© Cned, Physique - chimie 4e — 35


c
c Séquence 10

Exercice 13
séance 3

1- Les fusées Apollo parcouraient 380 000 km en 100 h. Leur vitesse moyenne était donc de
380 000
3 800 km/h (justification : = ).
100
2- En 1 seconde la fusée parcourt 3 600 fois moins de distance qu’en 1 heure (car dans
1 heure il y a 60 x 60 = 3 600 secondes).
La vitesse de la fusée est donc d’environ 1 km/s (justification
3800 ≈ 1)
⊕1
3600
3- Cette vitesse est très faible en comparaison de celle de la lumière.

Exercice 14
Voici les analogies :

lumière du laser autobus


lumière du ver luisant vélo

Exercice 15
1- Pour calculer la durée du parcours, on divise la distance parcourue en km par la vitesse de
la lumière (en km/s) :
9
4 500 000 000 4,5 x 10 9 5 4
= 15 000 que l’on peut aussi écrire 5
= 1,5 x 10 = 1,5 x 10
300 000 3 x 10
La lumière du Soleil met 15 000 secondes pour parvenir à Neptune.
2- Pour convertir en minutes, il suffit de diviser par 60 :
15 000
= 250 (Le reste est 0.)
60
La lumière met 250 minutes pour parvenir à Neptune.

Remarques :
 250 minutes = 4 heures et 10 minutes (justification : 250 = 4 x 60 + 10).
ette valeur de 4 heures et 10 minutes est à comparer aux 8 min 20 s que met la lumière
 C
du Soleil pour parvenir à la Terre, et cela donne une idée de la grandeur du système
solaire, dont Neptune est la planète la plus éloignée.

36 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 16

La vitesse de la lumière dans le vide est-elle 300 000 km/h ?


Oui


Séquence 10

c
Non

x
c

La vitesse de la lumière dans le vide est-elle 300 000 km/s ? x 

La vitesse de la lumière dans le vide est-elle 3 x 108 m/s ? x 

Peut-on dire que dans le vide, c’est la lumière blanche qui est la plus
rapide ? Non, dans le vide, toutes les lumières, blanches ou colorées, vont à la  x
même vitesse.
Dans l’eau ou dans le verre la lumière va-t-elle à la même vitesse que
 x
dans le vide ?
Pour calculer la durée d’un parcours, divise-t-on la distance à parcourir
x 
par la vitesse ?
La lumière du Soleil met-elle 8 minutes et 20 secondes à parvenir à la
x 
Terre ?
La lumière provenant des étoiles autres que le Soleil met-elle des années
x 
à parvenir à la Terre ?

Exercice 17
1- La formule qui permet de calculer la durée est :
d distance
t= temps =
v vitesse
2- Commentaires :
d
La formule v = est correcte mais on te demande de calculer la durée et non la vitesse.
t
La formule d = v × t est correcte mais on te demande de calculer la durée et non la
distance.
La dernière formule était fausse, celle permettant de calculer le temps est la première.

Exercice 18
1- Schéma de l’expérience réalisée :

© Cned, Physique - chimie 4e — 37


c
c Séquence 10

2- La vitesse de propagation de la lumière est v = 300 000 km/s, soit 3 × 108 m/s.
Le faisceau laser met 2,56 s pour faire l’aller-retour Terre-Lune. Par conséquent, la durée

du trajet « aller » est t =


2, 56
2
soit t = 1,28 s.

On sait que la distance, la durée et la vitesse sont trois grandeurs physiques liées par la
d m
relation : v =
t s

m/s
donc d = v × t d’où d = 3 × 108 × 1,28 = 3,84 × 108 c’est-à-dire d = 384 000 000 m
soit une distance exprimée en kilomètres de d = 384 000 km

Exercice 19
1 parsec = 3,26 années-lumière

séance 4

Exercice 20
1- Ce spectre a été obtenu à partir d’un spectroscope par exemple.
Tu pouvais aussi proposer : à l’aide d’un prisme ou d’un verre biseauté. Ce spectre peut
aussi être observé sur une tache d’huile, sur une bulle de savon, sur un cédérom, lors d’un
arc-en-ciel.
2- Ce spectre est dit continu car il n’y a aucune zone noire (sans lumière) séparant les couleurs
les unes des autres.

Exercice 21
Jordan a tort. Un filtre ne rajoute pas de couleur. Au contraire, il absorbe certaines
composantes du spectre de la lumière blanche.

Exercice 22
Ces deux filtres superposés ne laissent passer aucune lumière, autrement dit le spectre
obtenu sera tout noir. En effet, le filtre rouge ne laisse passer que la composante rouge
(fig. 20 a) et le filtre vert va l’absorber (puisqu’il ne laisse passer que la composante verte,
comme le montre la fig. 20 a).

Exercice 23
1- La vitesse de la lumière dans le vide est de 300 000 km/s soit 3 × 108 m/s
d
2- La relation est t = avec : t en secondes (s)
v
d en mètres (m)
v en mètres par seconde (m/s)

38 — © Cned, Physique - chimie 4e


3- a) t =
d
v
=
3
( 3 x 10 8 )
= 1 × 10-8 soit t = 0,000 000 01s

Remarque : cette durée est très petite ; on peut l’exprimer en nanosecondes


(1 ns = 10-9 s).
On peut écrire t = 10 × 10-9 s d’où t = 10 ns
Séquence 10

c c

La lumière met 10 ns pour parcourir 3 mètres.


b) La lumière se propage très très vite, c’est pourquoi, lorsque l’on allume une lampe dans
la nuit, les objets éclairés nous apparaissent instantanément.

Exercice 24
Calcul du temps mis par la lumière du Soleil pour parvenir jusqu’à Jupiter :
d
On utilise la formule t = avec t en secondes, d en km et v en km/s
v
780 000 000
t= d’où t = 2 600 secondes
300 000
Conversion en minutes : on peut poser la division pour obtenir le quotient et le reste :

2 600 60
- 2 40 43
200
- 180
20
On peut aussi utiliser la touche ÷R de la calculatrice.
Le temps mis par la lumière du Soleil pour atteindre Jupiter est de :
43 minutes 20 secondes

Exercice 25
Paul a raison. En effet la lumière se propage dans le vide car il voit le carillon vibrer.
Le son ne se propage pas dans le vide car il n’entend pas le réveil sonner.

© Cned, Physique - chimie 4e — 39


c
c Séquence 11

SÉQUENCE 11

Séance 1

Exercice 1
On observe que la composante violette du spectre de la lumière blanche incidente a
entièrement disparu. La composante bleue a presque totalement disparu elle aussi. Les autres
composantes sont inchangées.

Exercice 2
1- La chlorophylle absorbe une partie de la composante rouge et une partie de la composante
bleue du spectre de la lumière naturelle. En revanche les composantes jaune et verte ne
sont pas du tout absorbées, autrement dit elles sont intégralement renvoyées, ce qui justifie
la couleur des feuilles.

2- Le lycopène, qui fait partie de la famille des caroténoïdes, absorbe presque toute la
composante bleue et une partie de la composante verte du spectre de la lumière naturelle.
En revanche les composantes jaune, orangée et rouge ne sont pas du tout absorbées,
autrement dit elles sont intégralement renvoyées, ce qui justifie la couleur des tomates.

Exercice 3
Le spectre de la lumière incidente bleue est {violet, bleu}. Or le citron absorbe justement (voir
l’exercice 1) toute la composante violette et une bonne partie de la bleue : il ne reste donc
quasiment plus rien. Et l’absence de lumière, c’est le noir !

Exercice 4

Oui Non
Les pigments contenus dans un objet modifient-ils la lumière blanche
x 
reçue par l’objet, avant de la renvoyer (de la diffuser) ?
Quand un objet est jaune, par exemple, rajoute-t-il une composante
 x
jaune au spectre de la lumière blanche incidente ?
Quand un objet est jaune, par exemple, enlève-t-il certaines
x 
composantes du spectre de la lumière blanche incidente ?
Peut-on dire qu’un objet blanc absorbe toutes les composantes du
spectre de la lumière blanche incidente ?  x
Non, il renvoie toutes les composantes.
Peut-on dire qu’un objet blanc n’absorbe aucune des composantes du
x 
spectre de la lumière blanche incidente ?
Peut-on dire qu’un objet noir n’absorbe aucune des composantes du
spectre de la lumière blanche incidente ? Non, l’objet noir absorbe toutes les  x
composantes.

40 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 5

L’objet absorbe la composante violette, or la couleur située en face du violet sur le cercle
chromatique est le jaune. Cet objet est donc jaune.
Séquence 11

c c

Séance 2

Exercice 6

Le mot actuel qui correspond au terme « particules » employé par Young est le mot « cônes ».

Exercice 7

Les tests d’Ishihara, qui datent de 1917, consistent à observer des dessins constitués d’une
mosaïque de points de différentes couleurs. Certains dessins permettent de détecter la
confusion entre le rouge et le vert, d’autres entre le bleu-vert et l’orangé, etc.

Sur ce test par exemple, un daltonien qui confond le rouge et le vert ne pourra pas lire le
chiffre 2 :

© Cned, Physique - chimie 4e — 41


c
c Séquence 11

Exercice 8

Voici la figure coloriée :

La couleur beige, alors qu’elle est partout la même, paraît nettement plus claire en bas, à côté
des triangles rouges.

Exercice 9

Oui Non

Est-ce grâce aux cônes que le cerveau construit une image colorée ? x 

Est-ce grâce aux bâtonnets que le cerveau construit une image colorée ?  x

La fovéa est-elle la petite zone de la rétine qui permet de voir les images
x 
finement détaillées ?

Les cônes et bâtonnets sont-ils également répartis sur toute la rétine ?  x

Peut-on dire que dans la fovéa il n’y a presque que des cônes ? x 

Exercice 10

Les poissons cavernicoles sont des poissons qui vivent dans les cavernes souterraines, dans
l’obscurité. Un bon système de vision ne leur serait donc d’aucune utilité. Et, de fait, on
constate que leur système de vision est très rudimentaire, et même que certaines espèces sont
complètement aveugles.

42 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 11
Séance 3

L’hématite a pour formule chimique Fe2O3 , ce qui signifie une composition de 2 atomes de fer
Séquence 11

c c

pour 3 atomes d’oxygène.

Exercice 12
1- Le « pastel bleu » est tiré d’une plante nommée isatis tinctoria.
2- Pour obtenir le « pastel bleu » il fallait une longue préparation. Les fleurs, une fois cueillies,
étaient séchées, puis finement broyées, mélangées à de l’eau pour former de la pulpe. Cette
pulpe était rassemblée en boules appelées « cocagnes »*. Puis on laissait ensuite fermenter
plusieurs mois, et c’est seulement alors que la couleur bleue se formait.

* Remarque : au Moyen Âge, la fabrication du pastel bleu avait fait la richesse de la région
toulousaine. D’où l’expression qui est restée : « pays de cocagnes ».

Exercice 13
1- L’alizarine est d’un rouge un peu sombre.
2- C’est en 1869 que les chimistes Graebe et Liebermann parviennent à fabriquer de l’alizarine
synthétique.

Exercice 14
Voici les caractéristiques de cette couleur violette pâle :
- teinte : 202 (violet)
- saturation : 98
- luminosité : 192

Séance 4
Exercice 15
1- L’écran va apparaître bleu car la lumière émise par la lampe torche est une lumière blanche.
En effet la lumière blanche, contient, dans son spectre, la couleur bleue.
2- Le filtre bleu a absorbé une partie des composantes du spectre de la lumière de la lampe
torche. À la sortie du filtre, la lumière est donc moins forte, moins intense.

Exercice 16
D’après le cercle chromatique, les pommes vertes absorbent la lumière rouge ; et donc, dans le
cas présent, elles ne renvoient aucune lumière : elles sont noires.

Exercice 17
1- La chemise de Laurent n’a pas réellement perdu sa couleur. C’est une apparence due aux
conditions d’éclairage.
2- La chemise de Laurent a absorbé toute la lumière du projecteur (l’orange et le bleu sont
opposés sur le cercle chromatique).

© Cned, Physique - chimie 4e — 43


c
c


Séquence 11

3- Plusieurs possibilités pour que la chemise apparaisse orange :


Éclairée en lumière orange, la chemise apparaîtra de couleur orange.
Éclairée en lumière blanche, la chemise apparaîtra de couleur orange.

Exercice 18
1- Cet objet ne peut pas apparaître vert quand il est éclairé en lumière blanche car il absorbe
justement la composante verte du spectre de la lumière blanche.
2- Ainsi, éclairé en lumière blanche dont le spectre contient trois composantes (rouge, verte et
bleue), l’objet absorbe et diffuse le mélange des deux autres lumières : rouge + bleu.
Il paraîtra donc violet.
3- Il suffit de l’éclairer en lumière verte, puisqu’il absorbe la lumière verte.

Exercice 19
Puisque les composantes violette, bleue et rouge sont absorbées par les feuilles, ces dernières
ne renvoient que les composantes verte, jaune et orange. Ce mélange donne la couleur verte
des feuilles (le vert prédomine sur le jaune et l’orange, qui sont en bandes fines dans le spectre
de la lumière du Soleil, voir figure 6 de la séquence 10, séance 1).

44 — © Cned, Physique - chimie 4e


SÉQUENCE 12
Séance 1
Séquence 12

c c

Exercice 1
1- Les deux principaux gaz qui constituent l’air sont :
- le dioxygène (environ 20 %)
- le diazote (environ 80 %)
2- Le constituant de l’air nécessaire à la vie est le dioxygène, de formule chimique O2. C’est lui
qui permet la respiration.
3- On mesure la pression d’un gaz avec un manomètre.
4- L’unité légale de pression est le pascal (symbole Pa).
5- Les gaz sont compressibles car dans un gaz les molécules sont espacées les unes des autres :
on peut donc les rapprocher, et c’est ce qui se produit au cours de la compression. Dans
un liquide, au contraire, les molécules sont au contact les unes des autres : il est donc
impossible de les rapprocher davantage.
6- La masse d’un litre d’air vaut environ 1,2 g (dans les conditions usuelles de température et
de pression). C’est peu par rapport à la masse d’un litre d’eau, qui vaut 1000 g.

Exercice 2
1- En chimie, un « corps pur » est un corps constitué d’une seule sorte de molécules. L’air
n’est pas un corps pur, car il est constitué de différentes molécules : dioxygène, diazote, etc.
2- On dit que l’état gazeux est « dispersé » ce qui veut dire que les molécules sont espacées les
unes des autres. C’est aussi un état « désordonné », ce qui veut dire que les molécules n’ont
aucune disposition ni orientation précises.
3- Lors du changement d’état gaz  liquide, les molécules viennent au contact les unes des
autres.
4- Lors du changement d’état liquide  solide, les molécules cessent de bouger et se figent
dans une position fixe. Si de plus ce solide est cristallin, les molécules se rangent dans un
ordre régulier, géométrique.

Exercice 3
1- Une molécule est un assemblage de plusieurs atomes.
2- On peut dire qu’une transformation chimique s’est produite quand de nouvelles matières,
donc de nouvelles molécules, se sont formées. Lors d’une transformation physique, au
contraire, les molécules ne changent pas (autrement dit, aucune molécule nouvelle ne se
forme).

Exercice 4
1- Quand on fait brûler un combustible, le deuxième réactif nécessaire est le dioxygène.
2- Lors de la combustion du carbone pur, il se forme un seul produit de la réaction : le
dioxyde de carbone.
3- Lors de la combustion du méthane il se forme, si cette combustion est complète, deux
produits de la réaction : du dioxyde de carbone et de l’eau (si la réaction est incomplète il
se forme, en plus, du carbone et du monoxyde de carbone).

© Cned, Physique - chimie 4e — 45


c
c Séquence 12

4- L’équation chimique de la combustion du carbone pur est : C + O2 → CO2


5- Voici les tableaux complétés :

atome
hydrogène
oxygène
symbole chimique
H
O
molécule
dioxygène
eau
formule chimique
O2
H2O
carbone C dioxyde de carbone CO2
méthane CH4
6- Voici deux dangers possibles des combustions :
- le risque d’explosion (qui est la combustion, en une seule fois, d’une grande quantité de
combustible),
- le risque de combustion incomplète, qui dégage un gaz très toxique, le monoxyde
de carbone (une combustion incomplète se produit lorsque l’apport de dioxygène est
insuffisant).

Exercice 5
1- La formule chimique de l’ozone est O3.
2- L’ozone est surtout présent autour de 30 km d’altitude.
3- L’ozone est un gaz utile car il a la propriété d’absorber certains rayons ultraviolets du Soleil
dangereux pour la santé.
4- Ce qui a provoqué les trous dans la couche d’ozone, ce sont certains gaz dus à l’activité
humaine. (Pour en savoir plus : CFC veut dire chlorofluorocarbone ; ces gaz, appelés
commercialement fréons, étaient utilisés autrefois dans les réfrigérateurs et congélateurs, et
comme propulseurs dans les bombes aérosols).

Exercice 6
L’équation de la réaction chimique décrite dans l’énoncé est :
fer + soufre → sulfure de fer
Comme il s’est formé 9,0 g de sulfure de fer, c’est que 9,0 g de réactifs ont été consommés.
L’énoncé nous dit que 5,6 g de fer ont disparu, c’est donc que 3,4 g de soufre ont disparu
aussi (justification : 5,6 + 3,4 = 9,0). Or on avait mis 4,0 g de soufre comme réactif : il en reste
donc 0,6 g non consommé (justification : 4,0 – 3,4 = 0,6).

Exercice 7
1- Pour effectuer la combustion du charbon de bois dans le dioxygène pur, il faut réaliser les
opérations suivantes :
- préparer un flacon de dioxygène pur,
- pincer le morceau de charbon de bois sur un support,
- porter à incandescence le morceau de charbon de bois, au moyen de la flamme d’un
briquet par exemple,
- introduire le charbon de bois incandescent dans le flacon de dioxygène.

46 — © Cned, Physique - chimie 4e


2- Pour mettre en évidence la formation de dioxyde de carbone à la fin de la combustion du


charbon de bois dans le dioxygène pur, voici ce qu’il faut faire :

- prélever dans le flacon, à la fin de la combustion, un peu du gaz qui s’y trouve en
l’aspirant au moyen d’une seringue,
Séquence 12

c c

- injecter ce gaz doucement dans un tube à essai contenant de l’eau de chaux : celle-ci
blanchit.

Séance 2

Exercice 8

1- La tension que le constructeur a inscrite sur un générateur ou sur un récepteur s’appelle


la tension nominale. Cette valeur a beaucoup d’importance car elle indique, pour un
récepteur donné, quel générateur convient pour l’alimenter (pour que ce récepteur
fonctionne correctement, il faut que la tension nominale du générateur soit égale, ou au
moins voisine, de celle du récepteur).

2- La tension électrique se mesure avec un voltmètre, qui se branche aux bornes, donc en
dérivation, du dipôle dont on veut mesurer la tension. Voici son schéma normalisé :

3- L’intensité électrique se mesure avec un ampèremètre qui se branche en série au point où


l’on veut mesurer l’intensité du courant électrique. Voici son schéma normalisé :

© Cned, Physique - chimie 4e — 47


c
c Séquence 12

4-

Exercice 9

1- a) Oui, il est exact de dire que, dans un circuit en série, la valeur de l’intensité est partout la
même.

b) Oui, il est exact de dire que, dans un circuit en série, la valeur de l’intensité ne change
pas si l’on permute l’ordre des deux récepteurs.

c) Non, il est faux de dire que, dans un circuit en série, la tension aux bornes de chacun
des récepteurs est identique à celle aux bornes du générateur. Ce qui est vrai, c’est que la
somme des tensions aux bornes de chacun des récepteurs est égale à la tension aux
bornes du générateur.

2- a) Non, il est faux de dire que, dans un circuit en dérivation, l’intensité est partout la
même : ce qui est vrai, c’est que la somme des intensités dans les branches dérivées
(moteur et lampe) est égale à l’intensité dans la branche principale (celle où se trouve le
générateur).

b) Oui, il est exact de dire que, dans un circuit en dérivation, la tension aux bornes de
chacun des récepteurs est identique à celle aux bornes du générateur.

3- Un récepteur est en surtension quand la tension à ses bornes est supérieure à sa tension
nominale. Un récepteur est en sous-tension quand la tension à ses bornes est inférieure à
sa tension nominale.

4- Si une intensité trop forte passe dans un fil électrique trop fin, le fil chauffe.

48 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 10

1- On mesure la résistance électrique avec un ohmmètre.

2- L’unité de résistance électrique est l’ohm (symbole Ω).


Séquence 12

c c

3- Voici le schéma du montage électrique qui permet de mesurer à la fois la tension aux
bornes d’un dipôle, et l’intensité du courant électrique qui le traverse :

(Remarque : sur le schéma, le dipôle est représenté par le rectangle).

4- Voici la « loi d’Ohm » pour un dipôle :

a) “Le quotient de la tension aux bornes d’un dipôle ohmique par l’intensité du courant
qui le traverse est égal à la résistance électrique de ce dipôle”.

b)

5- Si le dipôle est un conducteur ohmique, ce graphique est une droite passant par l’origine
(ce qui traduit la proportionnalité entre la tension U et l’intensité I).

6- Les dipôles nommés « résistances » servent à limiter l’intensité du courant électrique.

© Cned, Physique - chimie 4e — 49


c
c Séquence 12

Exercice 11
1- Joule mesurait la chaleur dégagée par les fils électriques en les plongeant dans l’eau, puis en
mesurant l’élévation de température de cette eau quand le courant électrique passe dans le fil.
2- Les trois choses qui font que la chaleur dégagée par un fil électrique est plus ou moins
grande sont :
- la résistance électrique du fil,
- l’intensité du courant électrique qui passe dans le fil,
- le temps de passage du courant électrique.

Exercice 12
Dans un circuit en série, la somme des tensions aux bornes de chacun des récepteurs est
égale à celle aux bornes du générateur.
Appelons UG la tension aux bornes du générateur, UL celle aux bornes de la lampe et UM
celle aux bornes du moteur. On a donc UL + UM = UG d’où UM = UG – UL
Application numérique UM = 12,0 – 5,7 = 6,3
Conclusion : la tension aux bornes du moteur est de 6,3 V

Exercice 13
U
1- On utilise la loi d’Ohm sous la forme I = . L’application numérique donne
6,0 R
I= = 0,2. En conclusion, l’intensité du courant électrique vaut 0,2 A.
30
U
2- On utilise la loi d’Ohm sous la forme I = . L’application numérique donne
R
12,0
I= = 0,4 . En conclusion, l’intensité du courant électrique vaut 0,4 A.
30
Exercice 14
L’énoncé ne précise pas si le circuit est en série ou en dérivation. Nous pouvons choisir, par
exemple, un circuit en série. En revanche, l’énoncé dit qu’une portion du circuit est « non
parcourue par un courant » : si le courant ne passe pas, c’est donc que le circuit est ouvert. Il
est donc indispensable de placer un interrupteur dans le circuit.
Un circuit simple comme celui-ci peut très bien convenir :

L’interrupteur est ouvert, donc aucun courant ne circule. Il suffira, pour savoir si l’affirmation
est vraie ou fausse, de mesurer la tension aux bornes de chacun des dipôles (générateur,
récepteur, interrupteur, fils de connexion).
Remarque : on constatera que l’affirmation est vraie ; ainsi, même en circuit ouvert, la tension
aux bornes du générateur est non nulle, et la tension aux bornes de l’interrupteur est non nulle
aussi (elle est d’ailleurs égale à celle aux bornes du générateur).

50 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 15
Séance 3

1- Une lumière blanche est une lumière émise par une source qui, lorsqu’on la regarde de
Séquence 12

c c

face, est blanche.

2- L’ensemble de lumières colorées que l’on obtient par décomposition de la lumière blanche
s’appelle le spectre de la lumière blanche.

3- La décomposition de la lumière blanche se produit lors d’un arc-en-ciel, sur une bulle de
savon, avec un prisme, sur la surface d’un disque compact, sur une flaque d’essence, et
dans un spectroscope.

4- Les composantes du spectre de la lumière blanche naturelle sont : {violet, bleu, vert, jaune,
orangé, rouge}

Exercice 16
1- Un filtre agit sur la lumière blanche en supprimant, ou en atténuant, certaines compo-
santes du spectre.

2- La couleur d’un objet dépend de la lumière qui éclaire l’objet, des pigments que contient
l’objet, et de la vision de l’observateur (les yeux et le cerveau).

3- La matière qui absorbe de l’énergie lumineuse s’échauffe (sa température augmente).

Exercice 17
1- Les deux types de lentilles sont :

a) les lentilles à bord mince, appelées aussi lentilles bombées, appelées aussi lentilles
convergentes ; voici leur forme de profil :

b) les lentilles à bord large, appelées aussi lentilles creusées, appelées aussi lentilles
divergentes ; voici leur forme de profil :

© Cned, Physique - chimie 4e — 51


c
c Séquence 12

2-

3- Le foyer d’une lentille convergente est le point de croisement des rayons de lumière qui sor-
tent de cette lentille.
4- La distance focale d’une lentille convergente est la distance entre la lentille et son foyer.

Exercice 18
1- On peut comparer la partie avant de l’œil à une lentille convergente en raison de la forme
de la cornée et du cristallin :

2- Dans l’œil, les images se forment sur la rétine.


3- La zone de l’œil où l’image doit se former pour être finement détaillée s’appelle la fovea.
4- Quand on est myope, la « lentille de l’œil » est trop bombée, si bien que son foyer est en
avant de la fovea : l’image est donc floue.
On corrige la myopie en portant des verres divergents.
5- Les deux sortes de récepteurs qui tapissent la rétine de l’œil s’appellent les cônes et les
bâtonnets. Seuls les cônes sont sensibles aux couleurs.
6- Le cerveau reçoit et compare les signaux envoyés par les trois types de cônes : c’est ainsi
qu’il construit l’image en couleurs.

52 — © Cned, Physique - chimie 4e


Exercice 19
1- La vitesse de la lumière dans le vide a pour valeur 300 000 km/s, soit 3 x 10 km/s, soit
encore 3 x 108 m/s
5
Séquence 12

2- La vitesse de la lumière dans le verre, ou dans l’eau, est inférieure à la vitesse de la lumière
dans le vide.
c c

Exercice 20
1- Voici le schéma d’une longue-vue du XVIe siècle, d’après la description donnée par le texte :

2- L’image donnée par les lunettes du XVIe siècle n’est pas d’une très bonne qualité à cause de
la qualité des lentilles (leur dimension est petite, leur polissage est imparfait).

Exercice 21
La lumière parcourt dans l’espace, en 1 seconde, 300 000 km.
On utilise d = v x t avec d en km
v en km/s et t en s.
Par conséquent, en 2,4 secondes, elle parcourt 2,4 x 300 000 = 720 000 km
Cette valeur représente le trajet aller-retour. La distance Terre-Lune, c’est la moitié, soit
720 000
= 360 000
2
La distance Terre-Lune vaut 360 000 km.
Remarque : la distance Terre-Lune n’est pas constante car l’orbite de la Lune n’est pas un cercle
parfait (c’est une sorte d’ovale).

Exercice 22
1- Pour trouver la position du foyer d’une lentille convergente, il suffit de mettre la lentille
face au Soleil, et de placer une feuille blanche derrière, à une certaine distance. Quand
on obtient sur la feuille un point très brillant, on a trouvé le foyer (séquence 9 - séance 2 -
figures 9, 10 et 11).
2- Pour savoir si une lentille est convergente ou divergente, il existe différentes façons de faire :
a) Au toucher, on peut sentir si la lentille est bombée ou creusée (attention : mettre les
doigts sur les lentilles peut les graisser ou même les rayer ; c’est à éviter).
b) On envoie un faisceau de lumière perpendiculairement à la lentille ; si, à la sortie de la
lentille, le faisceau converge, c’est que la lentille est convergente ; s’il diverge, c’est que la
lentille est divergente.
c) On regarde un objet placé juste derrière la lentille : si l’image est agrandie par rapport à
la réalité, c’est que la lentille est convergente ; si elle est plus petite, la lentille est
divergente.
3- On peut obtenir l’image d’un objet sur un écran au moyen d’une « boîte noire à coulisse »
munie d’une lentille convergente (séquence 9 - séance 2 - figures 15 à 18). Pour que l’image
soit nette, il faut faire la mise au point, c’est-à-dire ajuster la distance entre la lentille et
l’écran.

© Cned, Physique - chimie 4e — 53

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