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LES REGLES DE COMPORTEMENT DES PROFESSIONNELS : LES

REGLES DEONTOLOGIQUES

I- Introduction :
En plus des conditions de fond et/ou de forme, l’exercice d’une profession exige le respect de
principes fondamentaux de comportement (on parle de comportement déontologique) inspirés
d’obligations et de règles éthiques.

- L’éthique (en arabe ُ ‫ )األَ ْخال ُق‬est un ensemble de critères moraux (c’est la science
morale), elle se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter,
agir et être, entre eux et envers ceux qui les entoure. Elle regroupe donc un ensemble de règles
qui se différencient des règles juridiques. Cependant, l'éthique inspire et précède souvent les
règles juridiques, et ainsi certaines règles morales sont érigées en loi.
Remarque : Un acte pourra être légal mais non conforme à l'éthique (par exemple l'achat d'un
objet fabriqué par un esclave ou un enfant) - Un acte pourra être illégal mais conforme à
l'éthique (par exemple l'assistance à un réfugié politique).

- La déontologie (en arabe ‫ )آدابُ ال ِمھْن ِة‬est un ensemble de règles, de principes et de


devoirs éthiques à respecter dans le cadre d’une profession. Ils permettent de gérer, guider et
surtout réguler la profession en question. Il s’agit donc de normes et de principes
fondamentaux qui déterminent les obligations en matière de comportement à respecter par le
professionnel dans l’accomplissement de son activité.
Ils sont le plus souvent édictés par des dispositions légales et réglementaires, et dans de
nombreux cas codifiés (code de déontologie-code des devoirs professionnels => Le code
rappelle par exemple les incompatibilités et les interdictions, il traite également de
l’indépendance, de l’intégrité, du devoir de discrétion…).

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Objectif (Pourquoi des règles déontologiques ?) :
Les règles déontologiques visent à assurer la protection du client, de l’intérêt général et de la
profession. Elles sont donc un facteur de sécurité et un gage de crédibilité.

- Protection du client : Le client non initié et inexpérimenté dépend du professionnel et


lui fait entièrement confiance, ce dernier pourrait abuser de sa position dominante. Le client
doit donc disposer de « sécurités » pour bâtir une relation de confiance.

- Protection de l’intérêt général : Les prestations fournies par le professionnel


comptable ne concernent pas seulement ses clients mais peuvent intéresser plusieurs autres
tiers.

- Protection de la profession : les règles déontologiques ont pour but de favoriser


l’harmonie au sein de la profession en assurant une homogénéité des comportements et en
créant un cadre de confraternité.

Aperçu sur les principales règles de comportement déontologique pour les professionnels
comptables (principes fondamentaux de comportement) :
- L’indépendance (morale et financière) : exercice en toute liberté des pouvoirs et
compétences → Absence de liens entre le professionnel et le client créant des situations ou
l’objectivité et l’impartialité du professionnel sont remises en cause (Liens familiaux et
personnels, liens financiers, liens professionnels).
- L’impartialité ou l’objectivité : il s’agit de fonder ses conclusions et ses jugements sur une
analyse objective sans préjugé ni parti pris, et sans influences)…

- L’intégrité : exercice avec honnêteté, droiture et sans aucun agissement contraire à


l’honneur.
- Le secret professionnel : faire preuve de prudence et de discrétion dans l’utilisation des
informations collectées et obtenues.
- La compétence : posséder les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à l’exercice
des missions par le biais d’une formation initiale (acquisition de la compétence) et de la
formation continue (entretien de la compétence)
- Les incompatibilités : d’exercice de la profession (à l’entrée dans la profession), et de
fonction (à la nomination)

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- La confraternité : s’abstenir de tout acte ou propos déloyal et de tout dénigrement, et
s’efforcer de résoudre à l’amiable les différends professionnels.
- L’interdiction de démarchage (et de publicité)

Enfin, il faut signaler que ces règles déontologiques constituent un élément essentiel pour
l’exercice de la profession (EC/CAC). Elles doivent être acceptées et respectées par tous les
membres du corps professionnel. L’acceptation résulte d’un consentement donné lors de
l’entrée dans la profession notamment à travers la prestation de serment.

II- Les règles déontologiques en Tunisie :


En Tunisie, les règles de comportement déontologique du professionnel comptable ont été
précisées par plusieurs textes. Elles reposent principalement sur l’arrêté du ministre des
finances du 26 juillet 1991 portant approbation du règlement intérieur de l’ordre des experts
comptables de Tunisie, cet arrêté a institué le code des devoirs professionnels. Cependant
certaines règles ont été mentionnées dans d’autres dispositions légales et réglementaires, telles
que la loi n° 88-108 du 18 août 1988 portant refonte de la législation relative à la profession
d’expert comptable (intégrité, confidentialité, indépendance, incompatibilité…), décret n° 89-
541 du 25 mai 1989 fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’ordre des
experts comptables de Tunisie, et la loi n° 2000-93 du 03 Novembre 2000 portant
promulgation du code des sociétés commerciales (incompatibilité, secret professionnel…)

1) Le code des devoirs professionnels :


Lors de son assemblée générale du 27 Février 1990, l’ordre a élaboré le code des devoirs
professionnels qui a été par la suite approuvé par arrêté ministériel.
Ce code comporte 5 sections qui traitent respectivement :
- Les rapports des professionnels avec l’ordre, la clientèle, les confrères et l’administration et
ce dans le cadre des missions contractuelles et des missions de certification des comptes ;
- Les obligations des membres de l’ordre dans l’exercice de leur profession ;
- Les droits des membres de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions ;
- Les dispositions applicables aux stagiaires ;
- Les dispositions diverses.

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a) Rapports des professionnels avec l’ordre : principales dispositions
- Paiement du droit d’entrée et de la cotisation (en cas de défaut : poursuites disciplinaires) ;
- Obligation d’informer l’ordre des évènements survenant dans la vie professionnelle
(poursuites administratives et judiciaires occasionnées par l’exercice de la profession,
cessation d’activité…) ;
- Notifier la nomination (missions de certification) à l’ordre par lettre recommandée avec
accusé de réception dans un délai de 10 jours de la date de l’acceptation.

b) Rapports des professionnels entre eux : principales dispositions


- Confraternité (assistance et courtoisie réciproque - s’abstenir de tout propos malveillant, de
tout écrit public ou privé et de toutes manœuvres susceptible de nuire aux confrères ou à la
profession) → En cas de désaccord professionnel entre confrères : tenter une résolution à
l’amiable ;
- Interdiction de rechercher de la clientèle par des procédés déloyaux et irréguliers
(application de tarifs réduits, remises sur honoraires, recevoir des commissions…) et
interdiction de démarchage ;
- Avant d’accepter une mission (contractuelle ou de certification) en remplacement d’un
confrère, le professionnel doit s’assurer que la demande du client n'est pas motivée par le
désir de se soustraire d’obligations légales ou réglementaires. Il doit informer, par lettre
recommandée avec accusé de réception, son confrère de la sollicitation dont il est l'objet (une
copie doit être adressée au conseil de l'Ordre) ;
- En cas de remplacement, et avant l’entrée en fonction, le professionnel doit s’assurer du
paiement des honoraires dus à son prédécesseur ;
- En cas de remplacement, le professionnel doit d’abstenir de toutes critiques d’ordre
personnel à l’égard de son prédécesseur ;

c) Rapports des professionnels avec la clientèle : principales dispositions


- Dans le cadre des missions contractuelles, l’expert-comptable et son client doivent définir à
travers une convention ou une lettre de mission leurs obligations réciproques (sans déroger
aux dispositions légales et réglementaires, aux normes professionnelles…). Cette convention
(ou lettre de mission) doit notamment préciser : la définition de la mission, sa durée et sa
périodicité, le montant des honoraires, les modalités de collaboration…
L’acceptation de la mission doit être matérialisée par les signatures des deux parties.

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- Après acceptation, et en cas d’impossibilité d’exécuter la mission, l’expert-comptable doit
avertir son client et lui restituer dans le mois les documents qu’il détient.
- Dans le cadre des missions de certification, l’acceptation des missions est soit matérialisée
par la signature du PV de l’assemblée générale qui a nommé le professionnel accompagnée de
la date et précédée de la mention « bon pour acceptation de la fonction de commissaire aux
comptes », soit par la signature d’une lettre d’acceptation.

d) Aperçu sur les autres dispositions du code des devoirs professionnels :


- Les obligations des membres de l’ordre dans l’exercice de leur profession : mener la mission
avec rigueur et sérénité en accomplissant toutes les diligences nécessaires (se baser sur les
normes généralement admises), s’interdire de toute publicité à caractère commercial…
Remarque : le CV ne peut être envoyé que sur demande.
(Voir tableau à la fin du chapitre).

- Les droits des professionnels :


* Droit à la coopération du client pour accomplir la mission : remettre et mettre à
disposition les documents nécessaires, exiger la collaboration du personnel chargé de la tenue
de la comptabilité et de son contrôle, faciliter l’accès aux différents services, signer la lettre
d’affirmation (dans le cadre des missions d’audit légal)…
* Droit à la perception des honoraires (interdiction de recevoir des avantages en
nature, de commissions ou de participations) : Les honoraires relatifs aux missions d’audit
légal sont fixés sur la base d’un barème. Une avance peut être demandée (au début ou en
cours de mission).
* Droit de rétention : Le professionnel bénéficie pour les missions autres que celles
d’audit légal du droit de rétention sur les documents ou livres comptables qui ont été établis
par ses soins ou qui lui ont été remis à l'occasion de sa mission et ce en cas de non
encaissement d'honoraires légitimement dus (afin que la rétention ne puisse nuire gravement
aux tiers, les documents peuvent être déposés au greffe du tribunal du siège social du client où
les personnes intéressées pourraient en prendre connaissance.

- Les dispositions applicables aux stagiaires : les horaires du stage (Principe : heures normales
de travail - La répartition des heures de stage est laissée au choix du maître de stage qui doit
toutefois accorder au stagiaire toutes facilités pour lui permettre de suivre les cours de
préparation aux examens), la rémunération (Les Experts-Comptables stagiaires doivent être

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rémunérés en fonction de leur compétence, de leur ancienneté et du nombre d'heures de
travail. Le Conseil de l'Ordre arrête périodiquement les niveaux de rémunérations
souhaitables des stagiaires), les sanctions (Les sanctions professionnelles dont sont passibles
les membres de l'Ordre sont applicables aux Experts-comptables stagiaires) …
Remarque : Sauf accord écrit entre les parties, un ancien stagiaire, devenu membre de l'Ordre,
ne peut, au cours de la période de trois ans suivant la fin de son stage, accepter aucune
mission proposée par tout client avec lequel il a été en rapport à l'occasion de son stage.

2) Les autres dispositions :


a) la loi n° 88-108 du 18 août 1988 portant refonte de la législation relative à la
profession d’expert comptable :
Cette loi a prévu un certain nombre de dispositions portant notamment sur :
- Les conditions d’exercice : obligation d’être inscrit au tableau de l’OECT (il faut jouir des
tous les droits civiques et ne pas avoir fait l’objet de condamnation pour crime ou délit,
présenter des garanties de moralité…)
- La responsabilité : les experts-comptables assument la responsabilité de leurs travaux.
- La confidentialité : les personnes inscrites à l’ordre sont tenues au secret professionnel
(obligation qui incombe également aux salariés des experts-comptables).
- La renommée de la profession : veiller à la renommée de la profession, interdiction de faire
des publicités personnelles (seul l’ordre est habilité à faire des publicités collectives pour
l’ensemble de la profession)…
- L’indépendance : les membres de l’ordre ne doivent être sous la dépendance même indirecte
d’aucune personne et d’aucun groupement d’intérêt.
Les sociétés d’expertise comptable ne peuvent pas prendre de participations financières ni
dans des entreprises industrielles, commerciales, agricoles ou financières, ni dans des sociétés
civiles.
- Les incompatibilités :
• Les incompatibilités d’exercice de la profession : les fonctions de membre de
l’OECT sont incompatibles avec tout emploi salarié (sauf possibilité de dispenser un
enseignement se rattachant à la profession ou d’occuper un emploi chez un autre membre de
l’OECT), avec toute activité commerciale (directement ou par personne interposée), avec tout
mandat commercial (à l’exception des mandats dans les sociétés d’expertise comptable
inscrite à l’OECT / Interdiction d’être gérant d’une SARL, administrateur d’une SA…), avec
toute mission de représentation devant les tribunaux ou auprès des administrations et

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organismes publiques, et avec les fonctions d’agent d’affaires (gérant d’immeubles,
commissionnaire, courtier, agent général d’entreprise d’assurance, délégué…)
• Les incompatibilités de fonction : les experts-comptables ne peuvent assurer le
contrôle des comptes des sociétés dans lesquelles ils détiennent directement ou indirectement
des participations de quelque nature que ce soit.
(Voir également les règles d’incompatibilité au niveau du CSC - Paragraphe suivant)

b) la loi n° 2000-93 du 03 Novembre 2000 portant promulgation du code des sociétés


commerciales :
Le code a mis l’accent sur les règles d’incompatibilité et sur le secret professionnel :
- Les incompatibilités :
L’article 262 précise que ne peuvent être nommés comme commissaire aux comptes :
• Les administrateurs ou les membres du directoire ou les apporteurs en nature, et tout
leurs conjoints, parents ou alliés (càd les conjoints des parents), jusqu’au 4ème degré
inclusivement.
Les personnes (et leurs conjoints) recevant (à raison d’une fonction autre que celle de
commissaire aux comptes) une rémunération1, de la part des administrateurs ou des membres
du directoire de la société à auditer ou d’une entreprise possédant le 1/10ème de son capital, ou
dont la société à auditer possède au moins le 1/10ème du capital.
• Les personnes auxquelles il est interdit d’être membre d’un conseil d’administration
ou d’un directoire ou qui sont déchues du droit d’exercer ces fonctions.

Par ailleurs, l’article 263 stipule que les commissaires aux comptes ne peuvent être nommés
administrateurs ou membres du directoire des sociétés qu’ils contrôlent pendant les 5 années
qui suivent la cessation de leurs fonctions.

- Le secret professionnel :
Le code des sociétés commerciales confirme la règle de secret professionnel édictée par la loi
n° 88-108 (obligation mise à la charge des commissaires aux comptes et leurs collaborateurs),
il vient ainsi la rappeler au niveau de son article 270 et préciser au niveau de son article 271
que les dispositions du code pénal (article 254) sont applicables en cas de violation du secret
professionnel.

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Loyer, honoraires autres que celle de commissariat aux comptes, commission, vacation…

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III- Les règles déontologiques au niveau international : Le code d’éthique de l’IFAC
Les règles déontologiques s’inscrivent également dans un cadre international commun aux
professionnels comptables du monde entier. Ainsi, le comité d’éthique de l’IFAC élabore et
publie, sous sa propre autorité, des normes d’éthique à l’usage des professionnels. Il s’agit de
recommandations régissant les règles fondamentales de bonne conduite des professionnels
comptables.
Les différentes règles ont été regroupées en 1996 dans le code d’éthique des professionnels
comptables.
Le code d’éthique de l’IFAC est composé de 3 parties : les règles applicables à tous les
professionnels, les règles applicables aux professionnels comptables libéraux et les règles
applicables aux professionnels comptables salariés. Ce code régit les missions suivantes :
l’audit, la revue limitée, les autres missions d’assurances et le missions connexes.
Ci-dessous, un aperçu sommaire sur les principales dispositions prévues au niveau de chaque
partie :

1) Les principes de base (Partie A) :


Il s’agit des principes généraux càd des règles applicables à tous les professionnels, le code a
traité à ce niveau : l’intégrité, l’objectivité, la compétence professionnelle, la confidentialité et
le comportement professionnel.

2) Les règles applicables aux professionnels comptables libéraux (Partie B) :


Cette partie a été consacrée notamment aux points suivants : la nomination, les conflits
d’intérêt, les honoraires, la commercialisation des missions, la conservation d’actifs
appartenant aux clients…

3) Les règles applicables aux professionnels comptables salariés (Partie C) :


A ce niveau on trouve les règles déontologiques régissant le comportement des professionnels
exerçant dans le cadre d’un contrat salarié, à savoir les règles régissant les conflits potentiels,
la préparation et la présentation de l’information, les participations financières, ou encore les
incitations…
Remarque : Un professionnel comptable salarié peut être : un employé salarié, un associé, un
administrateur, un propriétaire ou un tiers/volontaire travaillant pour un ou plusieurs
employeurs

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Les étendues et les obligations des différentes missions telles que définies par le code des devoirs
professionnels
Nature de la mission Etendue de la mission et obligations
Travaux de préparation et de traitement (préciser s'ils doivent être
acceptés en totalité ou partiellement ainsi que les modalités de travail :
chez le client ou au cabinet, manuellement ou par moyen
informatique...). Il est nécessaire de :
Tenue de Comptabilité -
- Tenir le client informé des résultats.
Etablissement du bilan
- Respecter les règles du code de commerce, du système comptable des
entreprises, de la législation fiscale et toute réglementation en vigueur
en se basant sur les normes
professionnelles.
Il s'agit d'un contrôle général effectué au cours de périodes
convenues d'avance en vue de s'assurer de la régularité et de la sincérité
Surveillance des comptes et du bon fonctionnement du service et du système
comptable. Elle concerne donc le contrôle de la saisie des données, des
informations et des résultats comptables en se basant sur les normes.

Il s'agit de la révision permanente ou ponctuelle, légale ou contractuelle,


intégrale ou partielle. Les travaux portent notamment sur l'application
des procédures de contrôle
Contrôle et révision interne, la vérification des états financiers, des situations périodiques,
des situations prévisionnelles et des budgets. Elle doit permettre au
professionnel de formuler une opinion motivée et fondée en se basant
sur les normes généralement admises en la matière.
Assister le client en lui donnant des consultations. Le professionnel est
Obligations juridiques, tenu de se conformer aux textes en vigueur et d'inviter son client à les
fiscales et sociales de respecter. En cas d'inobservation de ces textes, le professionnel doit
l'entreprise s'entourer des précautions nécessaires pour éviter de se trouver dans une
situation de complicité.

La mission couvre la prévision, l'orientation, la préparation des


décisions, l'information sur les conséquences des choix économiques et
financiers et le contrôle de l'évolution des résultats. Le professionnel
Conseil en gestion doit informer son client objectivement et d'une manière aussi complète
que possible, mais s'abstenir de participer à l'application des décisions.
Pour toutes les missions précitées, un dossier technique doit être
constitué pour chaque client et pour chaque mission.

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