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Fiche de Révision : Éthique et Déontologie des Experts-Comptables et Commissaires aux Comptes

I- Le code d'éthique de l'IFAC et les codes de déontologie

A- Le code d'éthique de l’IFAC

Composé de trois parties : principes généraux, cadre conceptuel, application aux professionnels
comptables en entreprise, et application aux professionnels comptables en cabinet.

Les principes généraux abordent l'intégrité, l'objectivité, la compétence, la diligence professionnelle,


la confidentialité, et le comportement.

B- Les codes de déontologie des CAC et des professionnels de l'expertise comptable

Le code de déontologie de la profession des CAC

Divisé en deux parties : principes liés à l'exercice de la profession et pratique du métier en relation
avec l'entité contrôlée.

Le code de déontologie des professionnels de l'expertise comptable

Comprend quatre sections : devoirs généraux, devoirs envers les clients ou adhérents, devoirs de
confraternité, devoirs envers l'Ordre.

II- L’intégrité et la probité

Code de déontologie des CAC

Les professionnels ne doivent pas accepter de participer à des informations trompeuses,


imprudemment fournies, omises, ou obscures.

Le Code général des Impôts punit les omissions ou l'enregistrement d'écritures inexactes ou fictives.

Les professionnels ne doivent pas accepter de cadeaux significatifs de clients.

III- L’impartialité

Les professionnels doivent être impartiaux, détachés de toute influence extérieure, et évaluer
équitablement tous les éléments pertinents.

IV- L’indépendance et la prévention des conflits d’intérêts

Code de déontologie des CAC

Les CAC doivent être indépendants de l'entité dont ils certifient les comptes, évitant tout parti pris,
conflit d'intérêts, ou influence personnelle, financière ou professionnelle.

Décret

Les CAC exercent leur activité avec compétence, conscience professionnelle et indépendance d'esprit.

A- L’indépendance du CAC

1- Les situations interdites à tout CAC


Incompatibilité avec certaines activités, emploi salarié, activité commerciale, prise d'intérêt dans
l'entité auditée, nomination à des postes de direction, et acceptation de cadeaux.

2- Les services interdits pour la certification des comptes d'une entité d'intérêt public

Interdictions relevant du règlement européen et du code de déontologie.

3- Les services interdits pour la certification des comptes d'une personne ou entité non d'intérêt
public

Interdictions selon le Code de déontologie.

4- L'identification des risques et mesures de sauvegarde

Les CAC doivent identifier et gérer les risques affectant leur mission.

5- Les avis, conseils et recommandations

Les avis et conseils doivent être en rapport avec la mission et respecter les règles de non-immixtion
dans la gestion.

6- Les liens personnels, financiers et professionnels

Les CAC doivent éviter les liens personnels, financiers et professionnels qui pourraient compromettre
leur objectivité.

B- L’indépendance de l’EC

1- Les incompatibilités

Incompatibilité avec l'emploi salarié, activités commerciales, et gestion de fonds ou valeurs.

2- Les interdictions

Interdictions concernant la représentation judiciaire, la révision comptable, et les intérêts substantiels


dans les entreprises.

3- Les opérations autorisées

Autorisations liées à la gestion de mandats sociaux et à la consultation dans divers domaines.

V- Le scepticisme professionnel et l’esprit critique

Les CAC doivent adopter une attitude critique, en examinant attentivement les éléments probants
pour la certification des comptes et en identifiant les anomalies significatives liées à des erreurs ou
des fraudes.

Cette fiche de révision couvre les principaux aspects de l'éthique et de la déontologie des
experts-comptables et commissaires aux comptes. Utilisez cette fiche pour réviser ces concepts
importants en préparation de vos examens ou de vos études en comptabilité.

VI- La compétence

La compétence professionnelle peut être analysée en trois phases :


Elle s'acquiert par une formation initiale, généralement validée par un diplôme.

Elle implique une expérience professionnelle.

Elle doit être maintenue par une formation continue, tout au long de l'activité.

Le professionnel doit assumer ses missions avec le soin, la compétence et la diligence qui
conviennent. Il doit posséder les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à l'exercice de
son activité. Il doit maintenir en permanence un niveau élevé de compétence, notamment par la mise
à jour régulière de ses connaissances et la participation à des actions de formation. Lorsqu'il n'a pas
les compétences requises pour effectuer certaines opérations indispensables à sa mission, il peut
faire appel à des « experts » indépendants.

VII- La confraternité, l'assistance et la courtoisie

La confraternité consiste à se garder de tous actes ou propos déloyaux envers un confrère ou


susceptibles de ternir l'image de la profession. Les différends professionnels doivent être résolus à
l'amiable. En cas de besoin, la conciliation du président de l'institution professionnelle peut être
sollicitée.

Le professionnel libéral appelé à succéder à un autre doit s'assurer que le non-renouvellement du


mandat de son prédécesseur ne vise pas à contourner les obligations légales. En cas de litige, les
conseils régionaux de l'Ordre des experts-comptables ou de la Compagnie des commissaires aux
comptes peuvent intervenir.

VIII- Le secret professionnel et la discrétion

Le secret professionnel du CAC (Commissaire aux Comptes) implique de ne pas révéler d'informations
confidentielles obtenues en raison de ses fonctions. Il s'applique aux CAC, à leurs collaborateurs et
experts.

Les CAC sont liés par le secret professionnel envers les tiers, les actionnaires et les membres du
comité d'entreprise.

Le secret professionnel n'est pas absolu, et le CAC peut être amené à le violer dans certaines
circonstances, telles que témoigner en justice ou en cas d'obligation de révélation de faits délictueux.

IX- Le devoir de conseil de l’expert-comptable

Les experts-comptables ont un devoir d'information et de conseil envers leurs clients. Ils doivent
informer leurs clients des obligations légales et réglementaires liées à leur activité. De plus, ils doivent
alerter leurs clients en cas de comportements préjudiciables et encourager des mesures conformes à
l'intérêt du client. L'expert-comptable doit maintenir son indépendance et prendre des décisions
nécessaires pour éviter des situations problématiques.

X- La conscience professionnelle

Les professionnels de l'expertise comptable doivent accorder à chaque question examinée le soin et
le temps nécessaires pour acquérir une certitude suffisante avant de faire des recommandations. La
conscience professionnelle est renforcée par la prestation de serment, engageant le respect des lois
dans leurs travaux.

XI- Les responsabilités civile, pénale et professionnelle


A. La responsabilité du commissaire aux comptes :

Le CAC est responsable envers la personne ou l'entité et les tiers des fautes ou négligences commises
dans l'exercice de ses fonctions.

La responsabilité peut être engagée en cas de divulgation non autorisée d'informations


confidentielles.

B. La responsabilité de l'expert-comptable :

La responsabilité civile est de nature contractuelle dans ses relations avec le client. Elle implique une
faute, un dommage, et un lien de causalité.

La responsabilité pénale peut être engagée pour des infractions telles que la violation du secret
professionnel, l'exercice illégal de la profession, ou la fraude fiscale.

La responsabilité disciplinaire peut être déclenchée en cas de manquement aux règles


professionnelles, aux lois et règlements, ou en cas de comportement contraire à la probité et à
l'honneur.

N'oubliez pas de personnaliser cette fiche de révision en ajoutant des exemples concrets et en
soulignant les points clés pour mieux mémoriser les informations.

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