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M21 Ch6 : Bielle- Manivelle CFM Kenitra

SYSTÈME BIELLE MANIVELLE

I. BIELLE
Bielle : Barre ou tige rigide d’un système mécanique qui sert à produire un mouvement et qui est
généralement reliée à une manivelle.
Manivelle : Pièce mécanique par laquelle une force peut transmettre un mouvement de rotation
autour d’un axe. Cette pièce présente une partie excentrée que l’on appelle le maneton.
En mécanique, une bielle est une pièce reliant deux articulations d'axes mobiles dans le but de
transmettre une force. Elle est un des éléments constitutifs du système bielle-manivelle qui permet
la transformation d'un mouvement de rotation continue en un mouvement alternatif de rotation ou
de translation, et réciproquement.
Le système se compose de :

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Bielle et manivelle

Les types de bielles :


Bielle monobloc : Bielle qui est d'une seule pièce, nécessite l'utilisation d'un vilebrequin
démontable.

-bielles assemblées : La bielle est en deux parties, la tête dispose d'un "chapeau" qui sera
maintenu par des vis et/ou boulons. Une bielle assemblée permet l'utilisation d'un vilebrequin
monobloc et facilite les interventions sur les pièces en mouvements.

-bielles fendues :

Méthode peu répandue, la bielle principale est fendue au niveau de la tête pour permettre à la
bielle secondaire de s'accoupler au même maneton du vilebrequin.

Bielle monobloc bielles assemblées bielles fendues :

Longueur de bielle :
La longueur de la bielle dépend de la course du piston (distance qu'il va parcourir sur une
descente) et la distance entre l'axe du vilebrequin et le maneton ou la bielle s'accroche. En pratique
un moteur avec des bielles longues favorise le couple, alors qu'un moteur à bielles courtes
favorisera le régime de rotation (puissance)

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II - Une Manivelle : Généralement appelée vilebrequin


Le vilebrequin donne le mouvement rotatif nécessaire au moteur. Il est relié à la bielle (qui est elle
même reliée au piston) qui lui transmet un mouvement alternatif.
C'est donc le vilebrequin qui va entraîner tout les éléments du moteur qui ont besoin d'un
mouvement rotatif comme :
- la transmission primaire (chaine de distribution ou cascade de pignon ou courroie, arbre à
cames...)
- les pompes (à eau; à huile)
- l'alternateur
- éventuellement les contre-arbres d'équilibrage
Exemple : mini compresseur
Description :
Les dessins d’ensemble en 3D ci-dessus et en 2D de la page suivante représentent
un mini compresseur. Il est utilisé généralement pour gonfler des objets de loisir
(bateau, matelas pneumatiques, ballons, pneus de vélos, …).
Le mini compresseur utilise l’énergie électrique et l’alimentation en courant de 12 V
peut être assurée par la batterie de la voiture.
Fonctionnement :
La rotation de l’arbre moteur (3) est transmise à l’arbre vilebrequin ou manivelle (11)
par l’intermédiaire de l’engrenage cylindrique (1,5).
La rotation continue de (11) provoque la translation alternative du piston (30) à l’aide de la bielle
(16). Pendant la descente du piston, il se crée une dépression permettant d’aspirer de l’air ambiant
à travers la soupape (22). Pendant la montée, l’air aspiré est refoulé à haute pression pour
l’utilisation à travers la soupape (28)

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a- Schéma cinématique :

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Remarque :
La manivelle est formée par l’arbre vilebrequin (11). Généralement une manivelle est guidée en
rotation par rapport à un axe fixe. Une deuxième extrémité décrivant la trajectoire circulaire est liée à
une bielle.
La bielle est formée par la pièce (16). Elle possède deux extrémités : l’une fait la liaison avec la
manivelle, l’autre fait la liaison avec l’élément coulissant (ici le piston 30).
b- Mouvements possibles :

Remarque : On constate pour ce système la possibilité de réversibilité : la


translation du piston (30) peut entraîner la rotation du vilebrequin (11) à l’exception des deux
positions particulières (points morts haut et bas) ; ces deux
positions sont rendues franchissables grâce à l’inertie de la masse du vilebrequin.
c- Course du piston :
Dans le dessin d’ensemble le piston est en position point mort haut.
Mesurons le rayon de la manivelle et exprimons la valeur de la course du piston.
Soit R le rayon de la manivelle : Course : C = 2. R

d- Vitesse linéaire du piston :


Déterminons graphiquement la norme de la vitesse linéaire du piston (30) à partir
de la vitesse linéaire d’un point de la périphérie du vilebrequin (11) en utilisant le principe de
l’équiprojectivité :
- représentons le vecteur vitesse V(B,11/0) ; ce vecteur est perpendiculaire à AB
V(B,11/0) = V(B,16/0) ; le point B (appartenant à 11 et à 16) garde la même vitesse;
- faisons la projection orthogonale de V(B,11/0) sur la droite contenant B et C;
- reportons la projection en C;
- déduisons la norme de V(C,16/0) qui est aussi V(C,30/0); cette dernière représente
la norme de la vitesse linéaire du piston.

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Autre solution technologique : manivelle et coulisse :


La rotation continue de la manivelle se transforme en une translation alternative de la coulisse grâce
à la noix coulissante.
Le système est réversible.

Soit R le rayon de la manivelle. Course : C = 2. R

Application : - Scie sauteuse

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