M14

M14
: Entretien et réparation des éléments de transmission CAP EM
Entretien et réparation des éléments de transmission

I. Introduction
La transmission du mouvement est une fonction mécanique complexe, puisqu’elle est
effectuée par un mécanisme, soit un ensemble de composants. Elle transfère un
mouvement de rotation d’un composant à un autre.
Ainsi, le mouvement de rotation de l’organe menant entraine un mouvement de rotation de
l’organe mené.
Parmi les mécanismes de transmission de mouvement on distingue :
 Transmission par engrenages
 Transmission par poulie courroie
 Transmission par chaine
Généralement les objectifs visés par un mécanisme de transmission de mouvement

peuvent être:
 changer la direction du mouvement
 changer l'intensité de l'effort disponible (force ou couple)
 changer la vitesse
 rendre le système irréversible
BEN REJEB Ahmed Page 1

M14 : Entretien et réparation des éléments de transmission CAP EM
II. Présentation des systèmes de transmission de mouvement
CHAPITRE 1 :
LES ENGRENAGES
A. LES ENGRENAGES
1. Fonction
La fonction globale d’un engrenage est de transmettre un mouvement de rotation sans
glissement entre deux arbres rapprochés.
Les engrenages sont les plus utilisés dans la transmission de mouvement et de puissance,
car ils sont les plus résistants et les plus durables
L’engrenage est un mécanisme simple constitué de deux roues dentées mobiles autour
d’axes. L’une des deux roues entraîne l’autre par l’action des dents successivement
en contact.
La plus petite des roues est appelée pignon.
Fig.1: Différents types des engrenages
2. Types de contact
Fig.2: Types de contact
3. Les Types des engrenages

On distingue trois catégories d’engrenages.
Fig.3: Les types des engrenages
3.1Engrenages parallèles à denture droite

Les plus simples et les plus économiques, ils sont utilisés pour transmettre la puissance et
le mouvement entre deux arbres parallèles. Ces engrenages sont bruyants et génèrent
des vibrations.
Dans le cas du pignon crémaillère, il s’agit de transformer le mouvement de rotation du

pignon en mouvement de translation de la crémaillère.
Fig.4: Système pignon crémaillère

a) Caractéristiques des engrenages à denture droite

Fig.5: Caractéristiques d’une denture droite
 Tableau des caractéristiques
NOTE : Deux roues dentées en prise ont le même module et même pas
b) Schématisation

Fig.6: Engrenage à contact extérieur Fig.7: Engrenage à contact intérieur
c) Représentation graphique
Fig.8: Engrenage à contact extérieur Fig.9: Engrenage à contact intérieur
d) Rapport de transmission ou (raison) d’un engrenage

 Pour engrenage à contact extérieur
Le rapport de transmission (r) d’un engrenage est égale au rapport de la vitesse de rotation
de la roue menée (roue) sur la vitesse de rotation de la roue menante (pignon).
Elle est égale aussi : [Au rapport inverse des nombres de dents]
: [Au rapport inverse des diamètres primitifs]
Si on prend :

On obtient la formule suivante :
Fig.10: Calcul de rapport de transmission
Exemple 1: Engrenage composé d’un pignon d’entrée (1)

de 14 dents et d’une roue de sortie (2) de 62 dents l’arbre
moteur tourne à 1000tr/min
1) déterminer le rapport de transmission et la vitesse de
rotation de l’arbre récepteur ?
Avec : Z1 nombre de dents de la roue 1 ou pignon
Z2 nombre de dents de la roue 2
R = N2/N1 = Z1/Z2 = 14/62 = 7/31
N2 = R*N1 = (7/31)*1000 = 225.80tr/min
e) Sens de rotation des engrenages

 Sens de rotation du pignon et de la roue
 Sens de rotation avec roue d’inversion

Fig.11: engrenages avec roue d’inversion
On remarque alors que :
 Conclusion
 Nombre de contacts extérieurs pairs : sens de rotation de sortie identique à
celui de l’entrée.
 Nombre de contacts extérieurs impairs : sens de rotation inverse à celui de
l’entrée.
3.2Engrenages parallèles à denture hélicoïdale

Ils transmettent un mouvement et une puissance entre deux arbres parallèles. L’angle
d’inclinaison de la denture et le même pour les deux roues mais de sens opposé.
 Avantage :
 Fonctionnement silencieux
 Fonctionnement sans vibration
 L’effet sur chaque dent est réduit ( 3 ou 4 dents en prise simultanément )
 Inconvénients :
 Ils créent des poussées axiales qui exigent des épaulements et des butées ou des
roulements à contact oblique.
NOTE :
Pour remédier à cette poussée, on peut utiliser la denture chevron.
Fig.12: Types d’engrenages parallèles à denture hélicoïdales
 Shémas cinématiques:
Exemple 2: Un réducteur de vitesse est

composé des engrenages suivants.
La vitesse à l’entrée est Ne = 1475 tr/min.

1) calculer la vitesse de rotation de sortie Ns
3.3Engrenages coniques à denture droite

L’engrenage conique permet la transmission de puissance entre deux arbres à axes
concourants (axes d’arbre non parallèles) avec ou sans modification de la vitesse
angulaire.
Les axes à 90° sont les plus utilisés.
Fig.13: Types d’engrenages coniques
a) Caractéristiques des engrenages coniques

Les surfaces primitives ne sont plus des cylindres mais des cônes (cônes primitifs). Les
cônes sont tangents sur une ligne de contact MM’ et leur sommet commun est le point S,
c’est aussi le point d’intersection des axes de rotation des deux roues
-Module m
-Nombre de dents Z
-Diamètre primitif d d = mZ
-Angle primitif δ
Fig.14: Caractéristiques d’engrenages coniques
b) Avantages et inconvénients
 Avantages :
 Transmission de puissance entre deux arbres concourants
 Très grande puissance
 Ils se vont seulement par paire.
 Réglage très précis pour la coïncidence des sommets (S)
 Présence d’efforts axiaux important (il faut utiliser dans ce cas de butée, de
roulement à contact oblique)
c) Rapport de vitesse (r)
d) Schématisation cinématique

3.4Roue et Vis sans fin

Le système roue et vis sans fin permet la transmission de puissance en mouvement de
rotation entre deux axes orthogonaux et non concourants avec une grande réduction de
vitesse (jusqu’à 1/200).
Fig.15: système roue vis sans fin
a) Composition
 La vis sans fin qui ressemble à une vis d’un système
vis/écrou transmet le mouvement (sauf exception) est à un
ou plusieurs filets, elle peut être à droite ou à gauche.
 La roue est une roue cylindrique à denture hélicoïdale.
Fig.16: Composition d’une roue vis sans fin
b) Caractéristiques et rapport de vitesse

La roue a les mêmes caractéristiques que pour une roue à denture hélicoïdale

Avec : NR : nombre de tours de la roue, ωR : vitesse angulaire de la roue

Nv : nombre de tours de la vis ; ωV : vitesse angulaire de la vis
ZR : nombre de dents de la roue. βR : angle d’hélice sur la roue
Zv : nombre de filets de la vis. βv : angle d’hélice sur la vis
r : rapport des vitesses dv : diamètre primitif de la vis
Req : βR = βv
c) Avantages et inconvénients
 Avantages :
 Ils donnent l’engrènement le plus doux de tous les engrenages
 silencieux et sans chocs
 Leur rendement est médiocre à cause des glissements et frottements importants.
 une bonne lubrification est indispensable
d) Schématisation
 Schéma graphique:
 Schéma cinématique:

3.5Les réducteurs de vitesse à engrenages

a) Fonction
Les réducteurs sont destinés à réduire la vitesse d’un arbre moteur.
Ces appareils sont le plus souvent réversibles sauf ceux qui utilisent le système roue et vis
sans fin qui sont irréversibles.
Fig.17: Réducteur de vitesse à engrenages Fig.18: Réducteur de vitesse à roue et vis sans fin
b) Réducteur à train d’engrenages

 Trains ordinaires
 Trains ordinaires à roues cylindriques

r =Nr/Nm = (-1)2 Z1*Z3/Z2*Z4
 Trains ordinaires à roues cylindriques et coniques
r=Nr/Nm = (Z1/Z2)*(Z3/Z5)*(Z4/Z6)
On conclut que le rapport d’un train d’engrenages est :
r = r1 . r2 .........
n : nombre de contact extérieur
 Travaux dirigés
Déterminer la vitesse de sortie du réducteur (b):
On donne Z1=35dents ; Z2=35dents ; Z3=25dents ; Z4=25dents ; Z5=50dents
Z6=60dents, N1/0=2000tr/min.
R= Nr/Nm = (Z1*Z3*Z4)/(Z2*Z5*Z6) = (35*25*25)/(35*50*60) = 1/24
Nr = N6 = Nm*r , N6 = 2000 * 1/24 = 83.33 tr/min
4. Installation des engrenages

4.1Installation des engrenages cylindriques

Afin d’assurer un bon fonctionnement, les roues dentées doivent être correctement
alignées et montées de telle sorte que le jeu au niveau du cercle primitif soit respecté.
En pratique, il est nécessaire d’avoir un jeu afin de procurer un espace suffisamment au
bon fonctionnement. Lorsque le jeu est insuffisant, les dents se coincent et provoquent le
frottement, les vibrations, le bruit entraînant une destruction très rapide des engrenages.
Une méthode de mesure du jeu sur un engrenage en utilisant un comparateur.
Les jeux recommandés aux engrenages cylindriques.
Module (mm) Jeu (mm)

0,5 0,06
1 0,08
2 0,10
3 0,13
3,5 0,15
4 0,18
5 0,20
6 0,25
8 0,33
Une méthode de mesure du jeu et d’alignement d’un engrenage en utilisant des jauges à
lames et une règle.
(1) (2)

(3) (4)
(5)
4.2Installation des engrenages coniques

Lors de l’installation des roues coniques, il est important de respecter la distance
d’assemblage pour que leurs cônes primitifs aient à la fois une génératrice commune et
leurs sommets confondus.
Pour vérifier l’assemblage, on applique du « bleu» sur les deux roues dentées. Ensuite, on
doit tourner lentement les roues jusqu’à ce qu’une empreinte de contact apparaisse sur les
dents. On compare les empreintes avec celles de la figure ci-dessous. Si l’empreinte ne
correspond pas à celle de la figure a), mais à b) ou à c), on devra en faire le réglage.
La distance de montage peut être ajustée en ajoutant ou en retirant des cales d’épaisseur au
niveau des butées de l’arbre du pignon.
Ensuite, il faut vérifier le jeu entre les dents au niveau du cercle primitif. Si la distance
d’assemblage a été mal ajustée, ce jeu ne sera pas conforme aux normes.

4.3Installation d’un système roue et vis sans fin

Lors de l’installation, il est très important de s’assurer que le centre du plan de la roue
concorde avec celui de la vis. Pour ce faire, on règle la position axiale de la roue.
Il faut tout d’abord procéder au marquage des empreintes de la roue hélicoïdale. Il est
indispensable que le contact se fasse correctement entre la roue et la vis. Il faut donc :
 Appliquer une légère couche de bleu de Prusse sur la vis sans fin ;
 Faire tourner la vis à la main et en même temps, freiner légèrement le
mouvement de la roue pour assurer un bon contact ;
 Comparer les empreintes laissées sur la roue avec celles du croquis de la figure
ci-dessous ;
 Procédé si nécessaire au réglage de la roue tel que montré à la figure.
Remarque : L’empreinte correcte doit être légèrement décentrée vers le côté sortant et ne
pas apparaître sur le côté entrant des dents par rapport au sens de rotation de la vis. On
considère qu’il y a déplacement de l’empreinte vers le centre sous les contraintes de
l’effort de travail.

(1) (2) (3)
La figure ci-dessous montre l’évolution du point de contact entre la roue et la vis sans
fin en fonction du temps.
5. Maintenance des engrenages

 Lubrification
Une lubrification adéquate est essentielle afin d'éviter une usure prématurée des dents
d'engrenages. Tel qu'expliqué précédemment, le déplacement relatif des dents se fait par
roulement et par glissement. Les roues d'engrenage roue et vis sans fin génèrent un
déplacement par glissement. Ainsi, un lubrifiant est indispensable pour réduire le
frottement.
Pour les engrenages à roues cylindriques droites, une huile minérale est généralement
recommandée. Ce type d'huile peut être employé avec la plupart des matériaux incluant les
matériaux non métalliques.
Des huiles pour engrenages de types SAE-80 ou 90 sont satisfaisantes pour la lubrification
par barbotage. Mais, lorsque les vitesses de fonctionnement sont très lentes ou très rapides,
il faudra consulter le manuel du fabricant. Une température de fonctionnement de plus de
80°C ne doit pas être atteinte en fonctionnement continu, et une température de 90°C ne
doit jamais être atteinte, même pour un fonctionnement épisodique.


CHAPITRE 2 :
LES COURROIES
B. LES COURROIES
1. Fonction
Les courroies sont des liens flexibles qui assurent la transmission de mouvement de
rotation, par adhérence, entre deux arbres relativement éloignés et munis de poulies.
Les deux poulies motrice et réceptrice tournent dans le même sens de rotation
La puissance transmise par les courroies est généralement moyenne.
Fig.19: Exemple d’utilisation des courroies
2. Avantages et inconvénients
 Avantages
 Transmission mécanique flexible
 Transmission à grande vitesse
 Frais d’installation réduits, entretien facile
 Silencieuse et simple
 Position éloignée des arbres
 Puissance transmise de faible à moyenne
 Inconvénients
 Possibilité de glissement
 Durée de vie limitée
 Très sensible à l’huile
3. Caractéristiques

Entraxe (E) : c’est la distance reliant le centre de la poulie menante à celui de la poulie

menée. Cette distance doit être connue pour sélectionner la courroie.
Arc d’enroulement : symbolisé par , est l’angle formé entre les deux tangentes du
contact de la courroie avec la poulie. Plus cet angle est grand, plus la puissance
transmise par une courroie est grande.
Rapport de vitesses : R = NR/NM = DM/DR

 DM, DR : diamètres primitifs des 2 poulies
 R>1 : multiplicateur de vitesse; R<1 : réducteur de vitesse
 La poulie motrice, de diamètre DM, tourne à la vitesse NM
 La poulie réceptrice, de diamètre DR, tourne à la vitesse NR
Galet enrouleur où galet tendeur : doit être installé sur le brin mou, le plus proche
possible de la petite poulie. Il permet de :
 Transmettre des couples plus importants ;

 Augmenter le rapport entre les diamètres des deux poulies (sans galet le
rapport dépasse rarement 5, avec galet il peut atteindre 7) ;
 Tendre la courroie ;
 Réaliser une prise de mouvement (alternateur et climatiseur d’automobile, …)
Fig.20: Emplacement idéale du galet

tendeur
4. Schéma cinématique

Fig.21: Schéma cinématique de courroie
5. Type de courroies
5.1 Courroie plate
Fig.22: Exemple de courroie plate
 Caractéristiques
 Les courroies plates ont une section rectangulaire
 Elles possèdent une grande surface de contact
 Elles permettent de transmettre de grandes fréquences de rotation sur de grandes
distances (60 à 100m/s)
 Le maintien en place de la courroie est assuré par la
forme bombée de la poulie
 Schéma cinématique
1 : Poulie avec forme bombée
2 : Courroie plate

 Positionnement des courroies plates
A cause de leur forme les courroies plates peuvent avoir des diverses positions
a. Courroie plate en position non croisée b. Courroie plate en position croisée
c. Courroie plate en position semi- d. Courroie plate en position quelconque

croisée
5.2 Courroie trapézoïdale

Fig.23: Exemple de courroie trapézoïdale
 Caractéristiques
 Les plus utilisées dans l’industrie
 Couple et puissance transmise importante
 Elles se montent dans des poulies à gorge trapézoïdale
 Le coincement de la courroie dans les gorges de poulies permet une forte

adhérence, environ trois fois plus que pour une courroie plate
 Possibilité de réduire l’arc d’enroulement et d’avoir des entraxes relativement
courts
 Type et dimensions
Les courroies trapézoïdales sont fabriquées en deux séries de section :
 Série classique : Z, A, B, C, D, E.
 Séries étroite : SPZ, SPA, SPB, SPC
Désignation dimensionnelle d’une courroie trapézoïdale :

Courroie trapézoïdale 1000 – SPZ
 1000 : longueur primitive en mm

 SPZ : section transversale

Fig.24: Dimensions normalisés de courroie trapézoïdale
 Composition
 Caoutchouc synthétique
 Fil métallique
 Toile texture
 Poulies :
 Poulies à une seule gorge
 Poulies multi-gorges (de même diamètre) : destin charges plus importantes
 Schéma cinématique :
1 : Poulie
2 : Courroie

5.3 Courroie crantée

On l’appelle aussi courroie synchrone ou courroie dentée.
Ce mode de transmission de puissance assemble les
avantages des engrenages (transmission intégrale du
mouvement) et des courroies (transmission souple et
silencieuse)
C’est une transmission sans glissement, la tension dans la
courroie est plus faible, car la transmission s’effectue par
obstacle et non par adhérence.
Fig.25: Courroie crantée
 Poulies :
Une des deux poulies doit être munie d’un flasque afin que la courroie ne sorte pas des
poulies
Fig.26: Courroie crantée et ses poulies
 Rapport de vitesse :
Soit Z1 et Z2 nombres de dents respectifs de deux poulies, on obtient alors le rapport de
vitesse suivant :

 Dimensions des courroies crantées :
5.4 Courroie striée

On l’appelle aussi courroie POLY "V", elle transmet des puissances très élevées.
Elle possède une excellente adhérence à cause de l’emploie des gorges multiples dans la
poulie.

Fig.27: Constitution et désignation d’une courroie striée
Elle nécessite une tension supérieure à celle des courroies trapézoïdales. Les poulies
nécessitent un alignement précis
Concernant sa désignation, une courroie striée est référencée par (figure 26) :
o le nombre de vés qu’elle comporte ;
o la taille normalisée de ses vés ;
o sa longueur prise au niveau de l’armature (câblé) qui définit le chemin primitif.
 Utilisation:
La grande flexibilité de ces courroies et leur légèreté permettent la conception de
transmissions entraînant plusieurs
accessoires à la fois (figure 27).
Ces courroies sont de plus en plus utilisées
surtout dans le domaine automobile et
remplacent progressivement les courroies
trapézoïdales. Par exemple, dans le cas des
moteurs automobiles, là où il fallait
plusieurs courroies trapézoïdales pour
entraîner les différents accessoires
(alternateur ou alterno-démarreur, pompes,
compresseur), une seule courroie striée
Fig.28: Utilisation d’une courroie striée dans un
suffit désormais (figure 27). moteur automobile
 Dimensions:

Fig.29: Dimensions des profils des courroies striées
 Choix du profil :
Fig.30: Abaque de sélection de profil des courroies striées
1 : Poulie
2 : Courroie

5.5 Courroie ronde

Les courroies rondes sont constituées de matériaux de
grande qualité qui sont transformés en profilés de
différentes sections par des procédés de fabrication
spéciaux.
Fig.31: Courroies rondes
 Proprietés :
 Coefficient de frottement satisfaisant
 Bonne résistance au glissement pour le transport
 Bonne résistance à l’usure et à l’abrasion
 Grande élasticité, bonne capacité d’amortissement
 Grande résistance à la traction
 Avantages
 Soudure sur place, également pour l‘exécution Optibelt RR PLUS
 Pas de démontage de l’installation
 Réparation rapide
 Domaines d’application
Les courroies rondes sont principalement utilisées pour transporter par exemple:
 du carrelage, des plaques et des feuilles de verre
 des feuilles de plaquage dans l’industrie du bois
 des plaques de marbre ou de béton

 du cartonage dans le domaine de l‘emballage

 ou comme courroies de guidage dans le transport de bouteilles et de boîtes
6. Choix d’une courroie

7. Installation des courroies

7.1 Démontage
% Appliquer les consignes de sécurité nécessaires : coupure générale de la source
d’énergie ; cadenas ; affiches ; barrières.

% Rassembler l’outillage et les pièces de rechange nécessaires

% Retirer les gardes de protection
% Détendre les courroies (rapprocher les poulies) et les enlever.
%Démonter la poulie de son arbre. Cette opération dépend du type de moyeu. S’il
s’agit d’un moyeu … il peut être nécessaire d’utiliser un extracteur de poulies. S’il
s’agit d’un moyeu amovible, il suffit de dévisser des vis et d’utiliser une pour le
démontage de la poulie
Fig.32: Procédures de démontage des courroies
7.2 Montage
% Enlever les bavures et les bosses avec des petits limes et du papier abrasif
% Etaler une mince couche de graisse qui a pour but, particulièrement dans les milieux
humides et corrosifs, de faciliter un démontage ultérieur.

% Monter les poulies et avant blocage sur l’arbre, vérifier le positionnement axial, afin
de préparer à l’alignement.
% Cette opération se poursuit par le montage des courroies, la tension et l’alignement.
Fig.33: Procédures de montage des courroies
7.3 Alignement des poulies

L’une des causes les plus fréquentes de l’arrêt imprévu des machines entrainées par
courroie est un défaut d’alignement de la poulie.
Ce défaut peut, en effet, augmenter l’usure des poulies et des courroies ainsi que le niveau
sonore et vibratoire.
L’augmentation des vibrations peut aussi entraîner une défaillance prématurée des
roulements.
 Les types de défauts d’alignement des courroies

 Méthodes de correction d’alignement des courroies
 La méthode traditionnelle:
Cette méthode repose généralement sur une observation, associée à l’emploi d’une règle et
ou d’une corde.
Bien que rapide, mais elle est la plus part de temps inexacte.
 La méthode Laser:
Cette méthode est plus rapide mais surtout plus précis que la méthode traditionnelle.
Les outils d’alignement laser de courroies peuvent permettre d’aligner les poulies ou leurs
gorges.
Cette précision d’alignement nous garantit:
 Une augmentation de la durée de vie des roulements et courroies

 Réduction du niveau sonore et vibrations
 Réduction des coûts de remplacement des composants
Fig.34: Alignement des courroies par Laser
7.4 Techniques de tension des courroies

Plusieurs techniques de la tension de courroie sont utilisées
La règle la plus importante pour qu’un entraînement par courroie soit efficace est de la
garder à la tension adéquate. Cela prolonge sa durée de vie d’au moins 50 à 100 %.
Une courroie trop lâche a tendance à glisser, entraînant ainsi une usure prématurée des
poulies et de la courroie. De plus, lors du démarrage du moteur, elle est mise sous tension
brusquement, ce qui induit un niveau de contrainte beaucoup plus élevé que la valeur
nominale
Avec une tension trop élevée, la courroie chauffe et s’étire, diminuant ainsi sa durée de
vie. De plus, les composants (roulements, arbres et poulies) sont soumises à des niveaux
de charge plus élevés que prévu, occasionnant un taux de d’usure élevée, provoquant
ultérieurement la rupture.
 Méthode manuelle d’expérience

Elle peut être utilisée facilement lors des inspections d’entretien. Cependant, elle demande
une bonne expérience, car cette méthode se fait au toucher.
 Méthode de mesure de la déflexion avec un tensiomètre

Procédez de la manière suivante.
 Mesurer l’entraxe tel qu’il est montré sur la figure ci-dessus
 Placer la surface inférieure de l’anneau de l’échelle d’entraxe à la valeur de la
mesure, et placer à zéro le petit anneau su l’échelle des forces.

 Pour plus de précision sur les petits entraxes, on peut placer une règle sur les
deux poulies.
 Placer le tensiomètre au centre de l’entraxe, perpendiculairement à la
courroie, tel que montré à la figure ci-dessous. Appliquer une force afin de
provoquer la déflexion de la courroie et ce, jusqu’à ce que l’anneau de
l’échelle des entraxes soit rendu au niveau de la règle ou des autres courroies.
 Retirer le tensiomètre et lire la force indiquée. Comparer la force appliquée
avec la valeur recommandée des constructeurs. La valeur obtenue doit être
situé entre la valeur maximale et minimale du tableau. La valeur maximale est
donnée pour les courroies neuves. Elle tient compte de l’étirement de la
courroie et de sa perte de tension dans le temps.
Fig.35: mesure de la déflexion avec un tensiomètre
 Méthode par mesure de l’étirement de la courroie

Cette méthode est précise et efficace pour les entraxes dépassant le mètre (E > 1 m). Elle
prend en compte les caractéristiques du milieu afin d’obtenir la tension optimale.
On considère que la tension normale de base étire la courroie de la valeur 0,2 % de
l’entraxe : Ef – Ei = 0,2 x E / 100.
En pratique, il faut :
 Tracer deux marques très fines sur un brin (parfois c’est réaliser par le
fabriquant)
 Prendre la mesure en note
 Calculer entre 100,2 et 100,5 % la nouvelle mesure à obtenir

 Tout en vérifiant l’alignement des poulies, faire la tension de la courroie et suivre

progressivement la tension en effectuant des mesures à l’aide un règle graduée.
Fig.36: mesure de l’étirement de courroie
8. Maintenance des courroies

Les entraînements par courroies demandent un entretien périodique.
Cet entretien débute par une surveillance systématique des entraînements.
Lors de ces inspections, on doit observer le fonctionnement de l'entraînement pour détecter
tout changement fou et d’en prendre note. Cette inspection peut durer quelques secondes
ou demander une intervention plus approfondie donc plus longue.
En somme, il s'agit de déterminer si tout est en ordre ou, selon les premières observations,
de vérifier si des problèmes peuvent survenir dans un avenir rapproché.
Ces vérifications se font d'abord « en marche », puis selon la nécessité, « à l'arrêt ».
Pour terminer, l'inspection s'effectue avant la réparation proprement dite. C'est la première
partie de l'intervention. Elle permet de corriger la ou les causes de la panne ou de la
réparation, et non pas seulement les effets.
8.1Inspection en marche
Il vous faut utiliser tous vos sens.
% La vérification est d'abord visuelle et contrôle l'environnement immédiat, c'est-à-dire
la propreté, l'ordre. On doit vérifier s'il y a de 1 'huile ou de la graisse, de la
poussière ou tout autre matériel tombant sur les courroies. Ensuite, on vérifie la
position des courroies dans les gorges.
% Il faut aussi noter tout bruit anormal, aigu, ou encore répétitif de type craquement,
grincement ou claquement. Ces anomalies surviennent plus souvent sur les systèmes
subissant des démarrages et des arrêts fréquents.
% Les odeurs de caoutchouc brûlé avec des traces de poussière de caoutchouc sous
l'entraînement commandent une inspection particulièrement soignée.

% Vérifiez visuellement la fixation des gardes de protection avant d'utiliser votre main
pour percevoir les vibrations. On doit arrêter l'équipement avant d'effectuer une répa-
ration, même mineure.
L'inspection « en marche» signifie que vous devez rester à distance du système
d'entraînement, que tous les éléments de protection sont en place.
8.2 Inspection à l’arrêt
% L'inspection à l'arrêt est déterminée par les observations précédentes ou commandée
par les informations de la maintenance prédictive.
% L'examen des courroies et des poulies ainsi que de l'environnement détermine soit le
changement total ou partiel des composantes.
L'inspection « à l'arrêt» signifie que les procédures de cadenassage et d'énergie zéro
sont en vigueur.
8.3 Inspection avant réparation
L'inspection avant réparation doit déterminer les origines de l'usure ou du bris afin d'y
remédier. Voici quelques exemples.
% L'usure est normale. Le système fait ses 15 000 heures, il faut maintenant changer les
courroies, exécuter le montage, l'alignement et la tension tel que prescrit. Normalement,
le mécanisme doit durer encore au moins (15 000 heures...)
% L'usure est anormale. Un élément extérieur a heurté le système et a causé la
détérioration. Le système n'est pas en cause, il faut cependant prendre les mesures pour
que cet accident mécanique ne se reproduise.
8.4 Le diagnostic
Le tableau ci-dessous donne différentes indications permettant de résoudre les principaux
problèmes liés à la transmission par courroies trapézoïdales.
Problème Causes possibles Actions corrective

La courroie glisse  Manque de tension  Augmenter la tension
 Puissance transmise trop grande  Réduire la charge ou changer la
conception
 Usure des gorges de la poulie  Remplacer la poulie
 Poulie huileuse ou graisseuse  Nettoyer la poulie et la courroie

La courroie se  Mauvais alignement  Aligner correctement la poulie et la

retourne courroie
 Usure de la poulie  Remplacer la poulie
 Vibration excessive  Ajuster la tension de courroie
 Cordes brisées parce que la  Remplacer la courroie
courroie a été forcée lors de
montage
La courroie s’étire  Surcharge  Changer la conception
 Tension trop élevée  Ajuster à la bonne conception
 Cordes brisées lors de  Remplacer toutes les courroies
fonctionnement
La courroie crie  Glissement de la courroie  Augmenter la tension
 Arc de contact insuffisant  Augmenter la distance entre les centres
 Surcharge de l’entrainement  Changer la conception

CHAPITRE 3 :
LES CHAINES
C. LES CHAINES
1. Fonction
Une chaîne est destinée à réaliser une transmission de
mouvement de rotation sans glissement entre 2 arbres
éloignés à axes parallèles. Généralement la plus petite
roue dentée (le plus souvent solidaire de l'arbre
moteur) est désignée par "pignon", l’autre, solidaire de l'arbre récepteur étant nommée
"roue".
Fig.37: Transmission par chaine et pignon
2. Caractéristiques
II.1 Avantages
 Rapport de vitesse précis rapport limite entre 6 et 9(absence de glissement)
 Rendement élevé
 Bonne durée de vie (environ 15 000 heures) en moyenne, cette durée représente
2 ans de fonctionnement au moins.
 Montage simple et entretien facile (elle demande moins d'ajustement et de
surveillance), donc économique (par rapport à une transmission par engrenage)
 Accepte des conditions d'utilisation plus difficiles (par rapport à une courroie)
 Possibilité d'entraîner plusieurs arbres simultanément
II.2 Inconvénients
 Niveau sonore élevé (par rapport à une courroie)
 Absence d'amortissement des chocs, ce qui peut être dommageable pour le
moteur (fatigue)
 Nécessité de lubrification
 Masse linéique élevée
II.3 Conception générale du système

Pignon : Roue :
ω1 - vitesse angulaire p - pas de la chaîne
d1 - diamètre primitif ω2 - vitesse angulaire
N1 - nombre de dents d2 - diamètre primitif
N2 - nombre de dents
La ligne des centres des pignons doit, de préférence, être horizontale ou faire un angle
α faible avec l'horizontale (α<60°).
Le brin tendu doit être, de préférence, le brin supérieur.
Les nombres de dents des pignons et roues sont à choisir parmi les nombres
normalisés. Ce rapport ne doit pas dépasser 1/8.
Par sa conception, la chaîne ne nécessite pas de tension initiale.
Le défaut de parallélisme des arbres doit être inférieur à 40' avec une chaîne simple et
20' avec une chaîne multiple.
Le défaut d'alignement des pignons doit être inférieur à 0,2% de l'entraxe, limite
descendant à 0,1% pour les transmissions rapides.
3. Différents types de chaines

3.1 Chaine à rouleaux
La chaîne à rouleaux est un moyen de transmission de
puissance simple et efficace qui, dans le domaine des
applications industrielles, a pratiquement remplacé
tous les autres types de chaînes.
Fig.38:chaine à rouleaux
 Composition
Une chaîne à rouleaux est formée d'une succession des articulations composées par des
maillons extérieurs et intérieurs solidaires entre eux par leurs plaques.
 Le maillon extérieur se compose de plaques extérieures et axe
 Le maillon intérieur se compose des plaques intérieurs et d'une douille autour de
laquelle tourne le rouleau.

Fig.39:Composition d’articulation de chaine à rouleaux
 Identification d’une chaine à rouleaux
3.2 Chaine à douilles

Ces chaînes ne comportant pas de rouleau, l'engrènement se fait directement sur les
douilles.

Fig.40:chaine à douilles
 Composition
Fig.41:Composition d’articulation de chaine à douilles
3.3 Chaine à pas long

Chaînes simples qui possèdent les axes, les douilles et les
rouleaux des chaînes à pas courts, mais leurs plaques
intérieures et extérieures ont un pas double de celui des
chaînes de base.
Les chaînes à pas longs sont utilisées pour des applications
qui demandent une vitesse et une puissance transmise
inférieure à celle fournie par les chaînes à pas courts
équivalentes. Elles sont recommandées pour les applications à vitesse lente présentant de
grands entraxes.
Fig.42: chaine à pas long

3.4 Chaine à maillons coudés
Ces chaînes présentent un seul type de maillon, ce qui
permet de les raccourcir ou de les allonger d'un seul
pas.

Elles sont utilisées pour les transmissions à vitesses lentes fortement chargées avec choc
relativement important.
On peut les trouvées dans les mines et dans les industries de métallurgie
Fig.43: chaine à maillons
coudés
3.5 Chaine silencieuse

Aujourd’hui, la chaîne silencieuse offre des avantages et des caractéristiques uniques
permettant une de transmission de puissance douce, efficace et économique.
Ses capacités en puissance et en vitesse dépassent les possibilités des autres chaînes ou
courroies.
La chaîne silencieuse met en œuvre une technologie éprouvée dans de nombreuses
applications de l’industrie moderne. La chaîne silencieuse fonctionne avec de très faibles
vibrations et un bruit réduit, le rendement pouvant atteindre 99%.
Fig.44: chaine silencieuse
 Comparaison des chaines silencieuses aux autres dispositifs de transmission

 Transmission de chaîne silencieuse comparée aux courroies
 Plus rapide et plus puissante
 Meilleure efficacité
 Pas de glissements
 Résiste à de fortes surcharges
 Plus grand rapport de transmission aux entraxes courts
 Moins sensible à la température ou à l’humidité

 Moins d’efforts sur les paliers
 Installation plus facile
 Transmission de chaîne silencieuse comparée à la chaîne à rouleaux
 Plus rapide et plus puissante
 Plus silencieuse
 Transmission plus douce, moins de vibrations
 Moins de chocs lors de l’engagement sur la denture des pignons
 Plus grand rendement (99%)
 Plus grande durée de vie des pignons
 Transmission de chaîne silencieuse comparée aux engrenages
 Plus silencieuse que les engrenages
 Moins d’efforts sur les paliers
 Pas de poussée latérale comme avec les engrenages hélicoïdaux
 Plus grande élasticité pour l’absorption des chocs
 Domaines d’applications
Agitateurs
Broyeurs
Eoliennes
Grues et palans
Industrie du verre
Machines à laver industrielles
Machines d’extrusion plastique
Machines d’imprimerie
Machines textiles
Mélangeurs à béton
4. Installation des chaines et des roues dentées

L'installation d'une transmission par chaîne se compose de trois étapes principales :
 L’installation des roues dentées
 L’alignement des arbres et des roues et finalement
 La mise à la longueur et l'installation de la chaîne.
Un alignement approprié des arbres et des roues dentées est la clé du bon fonctionnement
d'un entraînement par chaîne. Il évite une usure rapide de la chaîne et des roues dentées en
limitant frottements et torsions.

La procédure d'installation de la chaîne est la suivante.
% Relâcher les tendeurs et diminuer l’entraxe de manière à disposer d'un jeu suffisant
pour effectuer le travail.
% Placer la chaîne sur les deux roues et rapprocher les deux extrémités de la chaîne sur
la grande roue dentée, de manière à ce que les dents des roues dentées puissent retenir
la chaîne.
% Insérer le maillon de raccordement qui relie les deux extrémités libres de la chaîne.
% Placer la plaque du maillon de raccordement. Attacher la plaque avec les goupilles ou
les anneaux d'arrêt en fonction du modèle de maillon. Garder la chaîne droite durant
l'assemblage.
% Ajuster les tendeurs de façon à fournir la tension requise au bon fonctionnement.
% Replacer les gardes et écrans protecteurs avant de remettre en marche.
 Outils de démontage des chaines

Lors d’interventions sur un entraînement par chaîne, il est recommandé les outils suivants,
qui permettent le dessertissage des axes et évitent d’endommager les chaînes lors de la
mise à la longueur.
Fig.46: Séparateur chaine à vis
Fig.45: Séparateur chaine à percussion
5. Maintenance des chaines

 On vérifie périodiquement :
L'alignement des pignons et le degré d'usure de leur denture.
L'état de la chaîne, en particulier pour détecter les traces éventuelles de frottement.
L'usure des articulations de la chaîne soit par mesure directe de sa longueur
(instrument de mesure ou règle de contrôle), soit par appréciation ou mesure de sa
flèche ou du déplacement du dispositif de tension,
L'usure des rouleaux et des galets.

% Rechercher les causes des anomalies relevées et y remédier. Si un changement de
pignon ou de la chaîne s'imposait en raison d'une usure excessive (plus de 2% pour la
longueur de la chaîne, plus de 5% de la hauteur des plaques) il est préférable de
changer l'ensemble chaîne + pignons ou galets.
 Lubrification
Protéger la chaîne contre la corrosion.
Réduire le bruit en s'interposant entre les surfaces soumises aux chocs.
Mettre de l’huile entre les surfaces frottantes pour diminuer leur usure et éviter le
grippage.
La réduction de l'usure veut aussi dire qu'il y aura une diminution des frottements, une
augmentation du rendement, une prolongation de la durée de vie des composantes.
 Une chaîne fonctionnant à sec, sans lubrifiant, à pleine capacité s’use en moins de
200 heures.
 Une chaîne bien lubrifiée peut résister au-delà des 15 000 heures prévues.
La lubrification est efficace lorsque le lubrifiant atteint les surfaces de contact. Pour ce
faire, l'huile doit pénétrer entre les plaquettes intérieures et extérieures des maillons de la
chaîne à rouleaux. Cela est possible en utilisant le degré de viscosité recommandé par le
constructeur.
S MODE D'APPLICATION
Il est à choisir selon divers critères et caractéristiques qui sont fonction de l'utilisation. Les
différents modes d'application peuvent être regroupés en 4 types:
1) la lubrification manuelle (pinceau,

burette...)
2) la lubrification à la goutte à goutte,

3) la lubrification par barbotage,
4) la lubrification sous pression

(pulvérisation avec éventuellement
filtrage et refroidissement de l'huile).
En transmission, ces quatre modes de lubrification sont utilisés et le choix doit être fait en
fonction du type et de la vitesse linéaire de la chaîne.
En général une bonne huile minérale non détergente est suffisante.
Sa viscosité est adaptée à la température ambiante selon le tableau suivant:
 Diagnostic des chaînes et des roues dentées : Tableau causes/effets

Problème Causes possibles Actions corrective
Bruit excessif  Mauvais alignement des roues dentées  Vérifier l’alignement et corriger
 Chaine trop lâche ou trop tendue  Ajuster la tension de la chaine
 Manque de lubrification  Lubrifier correctement
 Chaine et roue usées  Remplacer chaine/roue

Chaine  Mauvais ajustement de la chaine sur les  S’assurer que le diamètre à la base ne soit
grimpant sur la roues dentées pas trop grand
roue dentée  Chaine usée  Remplacer chaine/roue
 Mauvais enveloppement de la chaine  Corriger la disposition de l’engrènement
sur les roues pour que plus de dents entrent en contact
avec la roue
 Saletés dans les creux de dents de roues  Nettoyer
Axes, douilles  Vitesse trop grande par rapport au pas  Utiliser une chaine à pas plus court et
ou rouleaux et à la grandeur des roues choisir une roue avec plus de nombre de
cassés dents
 Chocs violents ou charges subites  Réduire les charges et les contrecoups
 Accumulation de matériaux aux creux  Nettoyer
des dents
 Manque de lubrification  Lubrifier
 Corrosion de la chaine/roue  Lubrifier et protéger
Battement de la  Chaine trop lâche ou trop tendue  Ajuster le mou adéquatement
chaine  Tendeur placé dans mauvais endroit  Replacer le tendeur au bon endroit
 Roue trop petite  Utiliser des roues plus grosses
 Articulation ou rouleau coincée  Libérer ou remplacer les pièces coincées

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: Entretien et réparation des éléments de transmission CAP EM

Entretien et réparation des éléments de transmission

 Transmission par engrenages

 Transmission par poulie courroie

 Transmission par chaine

Généralement les objectifs visés par un mécanisme de transmission de mouvement

BEN REJEB Ahmed Page 1

II. Présentation des systèmes de transmission de mouvement

Fig.1: Différents types des engrenages

Fig.2: Types de contact

3. Les Types des engrenages

On distingue trois catégories d’engrenages.

Fig.3: Les types des engrenages

3.1Engrenages parallèles à denture droite

Dans le cas du pignon crémaillère, il s’agit de transformer le mouvement de rotation du

Fig.4: Système pignon crémaillère

BEN REJEB Ahmed Page 4

Fig.5: Caractéristiques d’une denture droite

 Tableau des caractéristiques

BEN REJEB Ahmed Page 5

Fig.6: Engrenage à contact extérieur Fig.7: Engrenage à contact intérieur

Fig.8: Engrenage à contact extérieur Fig.9: Engrenage à contact intérieur

d) Rapport de transmission ou (raison) d’un engrenage

BEN REJEB Ahmed Page 6

On obtient la formule suivante :

Fig.10: Calcul de rapport de transmission

Exemple 1: Engrenage composé d’un pignon d’entrée (1)

e) Sens de rotation des engrenages

 Sens de rotation avec roue d’inversion

BEN REJEB Ahmed Page 7

Fig.11: engrenages avec roue d’inversion

On remarque alors que :

3.2Engrenages parallèles à denture hélicoïdale

Fig.12: Types d’engrenages parallèles à denture hélicoïdales

Exemple 2: Un réducteur de vitesse est

BEN REJEB Ahmed Page 9

1) calculer la vitesse de rotation de sortie Ns

3.3Engrenages coniques à denture droite

Fig.13: Types d’engrenages coniques

a) Caractéristiques des engrenages coniques

Fig.14: Caractéristiques d’engrenages coniques

c) Rapport de vitesse (r)

BEN REJEB Ahmed Page 11

3.4Roue et Vis sans fin

Fig.15: système roue vis sans fin

Fig.16: Composition d’une roue vis sans fin

b) Caractéristiques et rapport de vitesse

BEN REJEB Ahmed Page 12

Avec : NR : nombre de tours de la roue, ωR : vitesse angulaire de la roue

BEN REJEB Ahmed Page 13

3.5Les réducteurs de vitesse à engrenages

b) Réducteur à train d’engrenages

 Trains ordinaires à roues cylindriques

BEN REJEB Ahmed Page 14

r =Nr/Nm = (-1)2 Z1*Z3/Z2*Z4

 Trains ordinaires à roues cylindriques et coniques

On conclut que le rapport d’un train d’engrenages est :

n : nombre de contact extérieur

4. Installation des engrenages

BEN REJEB Ahmed Page 15

Module (mm) Jeu (mm)

BEN REJEB Ahmed Page 16

r =Nr/Nm = (-1)2 Z1Z3/Z2Z4