EURATOM -CEA
***
***
REMERCIMENTS
RESUME
SOMMAIRE
Introduction page 6
1. Le contexte page 7
4.2.1.Définitions page 55
4.2.2.Eléments modélisés page 56
4.2.3.Choix de la structure d’analyse page 57
Références page 66
INTRODUCTION
Après la présentation du CEA et de son implication dans la recherche sur la fusion contrôlée,
les antennes FCI et leur principe de fonctionnement sont exposés. Ce qui permet de mettre en
évidence le rôle des condensateurs qui composent l’antenne et qui sont le sujet de l’étude.
L’étude est approfondie avec l’utilisation de deux logiciels d’analyse aux éléments finis.
Deux géométries de condensateur sont analysées, le modèle « end of coax » avec le logiciel
CASTEM, et le modèle ITER Proto 2005 FCI, avec ANSYS.
1. LE CONTEXTE
La carte ci dessous nous permet de visualiser l’implantation des différents centres C.E.A sur
le territoire français. Les sites de ces Centres ont été choisis suivant différentes
caractéristiques : niveau de population environnante, proximité de support industriel et de
laboratoire, qualité géologique des sols permettant la construction des différentes installations.
Le C.E.A. emploie 16000 personnes environ. Son budget global est de 2 689 Millions
d’euros.
Le C.E.A est organisé en plusieurs secteurs d’activités regroupés sous quatre pôles.
Pôle Recherche, Direction des Sciences de la Matière et Direction des Sciences du Vivant
(DSM, DSV).
Les travaux menés à la DSM sont orientés principalement vers la connaissance intime de la
matière et ses applications. Les domaines étudiés s'étendent à des activités aussi variées que la
physique théorique, la physique nucléaire, l'astrophysique, les applications des rayonnements
et la fusion contrôlée. C’est au sein de cette direction que se trouve le Département de
Recherche sur la Fusion Contrôlée (DRFC).
Le centre C.E.A CADARACHE, implanté sur le territoire de la commune de Saint Paul Lez
Durance se situe sur la rive ga uche de la Durance à son confluent avec le Verdon. L'ensemble
du site occupe une superficie de 1600 hectares dont 960 sont utilisés pour l'implantation des
constructions ; 30 kilomètres de clôture entourent la partie occupée.
Le site recherché devait donc répondre à un certain nombre de critères assez contraignants
- quantité d'eau importante ;
- présence à une distance proche d'agglomérations, de 20 à 40 kilomètres (Manosque
et Aix-en-Provence) ;
- proximité d'une faculté (Marseille) pour faciliter le recrutement et la formation du
personnel scientifique que nécessite le développement de la recherche.
Parmi les lieux susceptibles d'être retenus, CADARACHE apparut rapidement comme le plus
favorable. Le décret déclarant le début des travaux d'utilité publique fut signé le 14 octobre
1959 et, en mars 1960, le premier coup de pioche était donné.
Aujourd'hui, le Centre d'Étude de Cadarache reçoit chaque jour 2500 agents du C.E.A., dont
près de 700 Ingénieurs ou diplômés de haut niveau et emploie 1500 Techniciens de tout corps
de métier. Il est le pôle technologique du C.E.A. en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et a
pour vocation
- la maîtrise du développement industriel des réacteurs nucléaires,
- l'ouverture aux technologies nouvelles ; instrumentation électronique, énergie
solaire, bioénergie, ionisation des denrées agroalimentaires, dessalement, robotique,
automatisation, contrôles non destructifs, valorisation des rejets thermiques.
1.1.3. DRFC
Le D.R.F.C., unité relevant de la Direction des Sciences de la Matière (D.S.M.) du C.E.A., par
ses initiatives et ses résultats, a fortement façonné la stratégie européenne et a beaucoup
contribué à la place prépondérante de l'Europe dans ce domaine.
Depuis son regroupement au centre d’études de Cadarache en 1986, le DRFC exploite après
avoir assuré la construction, l’expérience TORE SUPRA, premier grand tokamak au monde
doté d’un aimant supra conducteur, mis en service en avril 1988. Cette activité majeure est
complétée par une participation au programme du JET, machine européenne ayant atteint les
meilleures performances au monde, et par une contribution croissante à la préparation des
projets pour la prochaine étape ITER.
L'effectif du D.R.F.C. se compose d'environ 310 agents permanents dont 150 chercheurs,
ingénieurs ou physiciens, répartis en trois unités de compétences complémentaires
GSAC
Mon est effectué stage dans le service SCCP au sein du groupe SAC. Ce groupe a en
charge l’exploitation et le développement des installatio ns de chauffage par ondes haute
fréquence.
Figure 1.1.3.b : Juin 1986 - Vue aérienne du site du DRFC à Cadarache, au centre se trouve le bâtiment
abritant Tore Supra.
La fusion thermonucléaire pourrait être la source d’énergie du 21ème siècle. On peut produire
de l’énergie en réalisant la fusion de noyaux légers, la plus facile à obtenir étant celle du
deutérium (D) et du tritium (T). Le processus de fusion nucléaire est à l’origine de l’énergie
des étoiles comme le soleil. Ce processus libère l’énergie qui, sous forme de rayonnement
solaire, entretient la vie sur terre.
v La Théorie
Pour rapprocher deux noyaux atomiques chargés positivement, il faut communiquer une
énergie suffisante pour surmonter la répulsion électrostatique. Cette énergie peut être atteinte
si le milieu en interaction est porté à une température équivalente à celle du soleil. La
répulsion électrostatique la moins forte est celle des isotopes de l’hydrogène Deutérium et
Tritium.
1. Elle est très abondante: il y a 4.6 10^16 Kg de Deutérium dans la mer, on peut
donc le considérer comme presque illimité. Le tritium élément instable n’existe
pas sur terre. Mais il peut être produit dans le réacteur à fusion tel qu’on
l’imagine par capture de neutrons dans du lithium. Nos ressources minières en
lithium permettent d’assurer 1500 ans d’énergie à l’humanité.
2. Elle est SURE : un réacteur à fusion est un système sûr par conception :
- Pas d’effet de criticité et réaction auto extinguible.
- Quantité de combustible stockée dans la zone chaude (plasma) très faible :
quelques grammes de tritium.
- Pas de cendres radioactives.
La température très élevée nécessaire à la fusion (100 millions de degrés), rend le milieu qui
la supporte complètement ionisé. Ce milieu se présente alors sous la forme d’un mélange
d’ions et d’électrons libres, il est appelé plasma. C’est le quatrième état, après les états solide,
liquide et gazeux.
Le plasma ne peut être obtenu directement dans un récipient matériel. Le réacteur à fusion est
donc une enceinte où règnent des champs magnétiques élevés qui confinent les particules
chargées du plasma. L’enceinte peut être de forme sphérique ou torique (Tokamak,
Stellerator).
Les recherches actuelles orientées sur la fusion Deutérium – Tritium peuvent démontrer à
court terme la faisabilité à l’échelle expérimentale, tandis que la réalisation industrielle
représente un défis technologique.
L’énergie produite pourra être transformée ensuite en électricité selon un processus classique.
On peut estimer que quelques kilogrammes de deutérium et de lithium permettraient de
produire autant d’énergie qu’environ 10 000 tonnes de pétrole.
- Tore Supra : C’est un des plus récents grands tokamak. Sa particularité est qu’il possède un
aimant toroïdal supraconducteur pouvant fonctionner en régime permanent et
un système d’évacuation d’énergie permettant d’effectuer des décharges
longues.
- Démo : Projet de réacteur de production d’énergie prototype, après lequel, les réacteurs
industriels pourraient voir le jour.
Opérationnelle depuis 1988, cette machine est sans équivalent dans le monde. Elle doit
contribuer à la faisabilité de la fusion contrôlée et ouvrir la voie aux réacteurs industriels des
années 2050. Elle se caractérise par une enceinte à vide de 50m3 munie d’une paroi refroidie
par un circuit d’eau pressurisée. Cet aspect est unique chez les tokamak comme l’est l’aimant
toroïdal réalisé en matériaux supraconducteurs, qui développe un champ de 4,5 Tesla et qui a
donné son nom à Tore Supra.
Figure 1.2.2.a. : Schéma de Tore Supra faisant apparaître ses différents composants
Les limiteurs installés au bord du plasma jouent le rôle de bouclier thermique pour la première
paroi. Ils assurent également une régulation de densité par un pompage dynamique partiel du
plasma au cours des décharges de plasma.
Dans son principe de base, le tokamak utilise le couplage inductif pour créer le courant du
plasma (courant électrique induit par le champ magnétique). Ce courant participe à la
configuration magnétique mais contribue également à chauffer par effet résistif le plasma
dans lequel il circule. C’est le principe du chauffage ohmique qui n’a pour seul défaut que
celui de devenir de moins en moins efficace lorsque la température augmente. Pratiquement
limités dans les conditions expérimentales usuelles à 2 ou 3 kev (environ 34 800 000 K), les
plasmas ohmiques doivent alors être surchauffés par d’autres procédés pour atteindre les
températures de fusion.
Elles consistent à envoyer des ondes à des fréquences bien précises qui correspondent à
des fréquences de résonance de phénomènes physique au sein du plasma, notamment la
fréquence de giration des ions et des électrons autour des lignes de champ magnétique. On
peut ainsi transférer de l’énergie au plasma et donc le chauffer.
2. LE CONTEXTE DE MA MISSION
Dans le cadre des études qui sont menées depuis maintenant plus de 12 ans sur l’augmentation
et l’amélioration des moyens de chauffage du plasma du Tokamak Tore Supra situé à
Cadarache, la conception d’un nouveau prototype d’antenne de chauffage à la Fréquence
Cyclotronique Ionique (FCI) est actuellement en cours. Ce prototype, permettra de tester le
circuit électrique qui sera employé pour la future antenne FCI de Tore Supra fonctionnant sur
des impulsions de longues durées (1000 s). Ce prototype construit sur la base d’une antenne
existante est prévu d’être construit rapidement et d’être testé sur TS pendant la campagne
2003.
Ce système de chauffage utilise une onde rapide qui se propage via l’antenne à une fréquence
proche de celle de la fréquence de giration d'une des populations ioniques présentes dans le
plasma (de l'ordre de quelques dizaines de MHz , correspondant à des longueurs d'onde
décimétriques). La fréquence de giration dépend :
Les antennes FCI qu’on étudie au CEA abritent un circuit électrique résonant ("Résonant
Double Loop") qui permet d'accorder l'antenne au générateur en fonction des conditions de
couplage de l'onde au plasma, pour minimiser la puissance réfléchie dans la ligne de
transmission. Le circuit résonant est limité à la partie avant de l'antenne : il est formé du
conducteur qui rayonne vers le plasma et de 2 impédances variables, constitues, dans le cas de
Tore Supra, par deux condensateurs coaxiaux travaillant sous vide et de capacité variable. Des
densités de puissances très hautes ont ainsi été obtenues (>16 MW/m2).
La face avant des antennes (écran de Faraday) est recouverte de carbure de bore (B4 C,
matériau bas Z) pour la protéger du bombardement des particules issues du plasma et pour
éviter de contaminer le plasma avec des impuretés métalliques.
L'antenne est protégée à droite et à gauche par des éléments activement refroidis qui
permettent d'intercepter le flux thermique convecté le long des lignes de champ magnétique
qui s'appuient sur ces protections.
Tous les éléments de la face de l'antenne sont refroidis par le circuit d'eau sous pression (35
bars) à 220°C (max).
3 antennes de ce type sont installées dans Tore Supra. Chacune d'elles permet d'injecter
jusqu'à 4 MW de puissance (par antenne) entre 40 et 80 MHz.
2.1.2. Fonctionnement
La puissance RF (radio fréquence) est couplée au plasma par les antennes placées dans la
chambre à vide du tokamak (figure 2.1.2.a). Les antennes sont connectées à des générateurs
de puissance par des lignes coaxiales (figure 2.1.1.a).
L’installation présente sur Tore Supra comporte 6 générateurs à tétrodes, pouvant fournir
chacun 2MW pendant 30s toutes les 4 minutes. La première injection dans le plasma de 4
MW pendant 1s a eu lieu en mars 1991.
Current
Voltage
Certaines variations de charge sont pourtant trop rapides pour être compensées par la boucle
d’adaptation automatique.
Une antenne capable d’accepter des variations de charge en transférant un minimum de
puissance au générateur est donc nécessaire pour accepter ces conditions transitoires.
Une antenne « tolérante » vis à vis des variations de charge a été proposé pour ITER et son
schéma est montre en Fig. 2.1.3.a. Son fonctionnement est décrit en Annexe 2 [1].
Au CEA deux prototypes de l’antenne ITER sont en préparation,
-un premier prototype (ITER proto 2003) pour étudier les caractéristiques électriques
sur impulsions de puissance relativement courtes 2 MW, 30s,
-un second (ITER proto 2005), pour fonctionnement continu.
Les deux impédances variables sont constituées de deux blocs de condensateurs à électrodes
cylindriques. Chaque bloc est formé de deux parties : un groupe d’électrodes cylindriques au
potentiel V1 et un autre groupe au potentiel V2 (voir figure ci-dessous). Ces deux groupes
d’électrodes s’emboîtent l’un dans l’autre, ce sont les électrodes fixes et mobiles. La variation
de la profondeur de chevauchement des cylindres (électrodes) détermine la valeur de la
capacité.
Ligne
coaxiale
En faisant ainsi varier la valeur de la capacité, on fait varier l’impédance du bout de l’antenne
pour l’adapter à celle du plasma face à l’antenne. On évite alors la propagation d’une onde
réfléchie vers le générateur.
Electrodes Electrodes
fixes mobiles
condensateur
1
diélectriques
condensateur
2
L’électrode mobile est connectée à un soufflet en inox recouvert d’une fine couche de cuivre,
qui permet le mouvement axial, et qui est à son tour soudée à une bride positionnée dans le
même plan que l’électrode fixe.
Un anneau diélectrique (Al2 O3 ), brasé entre l’électrode fixe et la bride ferme la Cavité autour
des électrodes et permet de maintenir un vide poussé entre les électrodes. En hautes
fréquences, le courant circule à la surface des conducteurs dans une couche très mince de la
matière appelée épaisseur de peau et notée δ et s’exprime comme suit
2r 1 r
d = =
wm 2p 10 −− 7 f
Pour les fréquences en question (55 MHz) l’épaisseur de la couche est de 10 µ m.
Ce condensateur coaxial de puissance est construit pour être monté au bout d’une ligne
coaxiale rigide, de diamètre 9/13 pouces (230 mm).
Avec ces dimensions, 230 mm, le condensateur a les caractéristiques électriques suivantes en
fonctionnement continu :
Une analyse numérique FEM doit entre précède par une évaluation théorique des
caractéristiques du composant en question, qui doit donner un aperçu des valeurs plus exactes
de l’analyse numérique et guider l’analyse des résultats.
b
Electrode
ajustable Flange
l pour
Soufflet connexion
au câble
Guide du coax
soufflet a
Electrode
fixe
Courant I
Paramètres du système :
-1
ε 0 = perméabilité du vide = 1,256 µ H.m
-7 -1
m0 = permittivité du vide = 4 π.10 H.m
7 -1
l = conductivité électrique = 4.10 ς .m-1 (cuivre à 150°C).
-5
δ = 1,07 10 m épaisseur de peau
a = diamètre du conducteur intérieur = 156,5 mm
b = diamètre du conducteur extérieur = 265 mm
l = longueur de la ligne
Inductance
Dans une ligne coaxiale, l’impédance par unité de longueur se calcul avec la formule[2] :
m b
L ' = 0 ln et l’impédance totale L est L = L’.l .
2p a
Soit L/l = 1,06 10-8 H.m-1
Capacité
La capacité C a été calculée dès la conception du condensateur est vaut C = 4,144 nF.m-1 .
Pour une longueur face- à- face des électrodes de 0,04 m (l = 130 mm) C = 165.8 pF
Résistance
Pour calculer la résistance de ce système, on utilise l’expression Z = e
lSd
Sδδ section de passage du courant, Sd = pd .Diamétreconducteur
e longueur parcourue dans le conducteur.
7 -1 -1
l conductivité électrique = 4.10 ς .m .
e = 80 mm
Soit pour chaque électrode n Zn = 0.01
107.p.R n
1
Dans notre système les résistances sont en parallèle et la résistance totale est Z elec =
1
∑
n Zn
Soit Zelec = 5.64 10-5 ς
v Dans le soufflet :
e = 862,14.10-3 m.
Sdd = pd .D cond = 8,89.10-6 m².
Soit Zsouf = 2,42.10-3 ς
Ztotal = Zelec + Zsouf = 2,48 mς
Impédance caractéristique
1 m0 b
L’impédance caractéristique d’une ligne coaxiale s’exprime par[2] : Z c = ln
2p e0 a
Soit ici Z c = 31,7 ς
On considéra pourtant pour les mêmes géométries les deux cas de refroidissement, à eau et
mixte eau/He.
Une coupe longitudinale des électrodes cylindriques formants les capacités est représentée ci
dessous. Pour simplifier le schéma, trois cylindres sont dessinés.
Notations :
en = épaisseur de l’électrode n
Rn = rayon, ou distance à l’axe du condensateur, de l’électrode n
∂T
Φ x = lS ( x)
∂x
∂T
Φ x + dx = lS ( x + dx)
∂x
j pvn = dx.Sp vn
Bilan :
Les échanges thermiques dus au rayonnement sont considérés négligeables (ensemble des
matériaux supposés à des températures assez proches) par rapport aux autres échanges.
d 2T
Φ x = Φ x ++dx − dx lS
dx 2
x ++dx
dΦ
Φ x = Φ x ++dx − dx
dx x ++dx
D’où
d 2T
lS = − (j RF + Spvn )
2
dx x
d 2T
lS = − (j RF + Spvn ) => T de la forme T ( x)=a.x 2 + b.x + g
2
dx x
T(x=0)=T0 = 150°C
dT
= 0
dx x ==L
D’où
kx 2
T (x) = − + kLx + T0
2
Avec
Iˆint Iˆext
−− 7 2 2
1 rf 10
k = + + pvn
l 4pRe e e
R − R+
2 2
Calculs des courants Iext et Iint ( en utilisant les formules tirées de [3])
n −−1
I1,int = 0 et pour n >1 In ,int = ∑ ak , k ++1 Ic
k ==1
Cn , n ++ 1
Avec an , n ++1 =
Ctotale
n
IN , ext = Ic et pour n<N In , ext = ∑ ak , k ++ 1 Ic
k ==1
On calcul ainsi :
Premiers résultats (I constants sur chaque électrode, épaisseur des électrodes = 1.5 mm).
280
260
240
R1
220 R2
R3
200 R4
(1)
T°C
R5
180
160
140
120
100
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09
X (m)
280
260
240
220 R1
R2
R3
200
(2) R4
T°C
180
160
140
120
100
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 X (m)
Figure 2.2.2.b : températures le long des électrodes fixes (1) et mobiles (2).
Conclusion
Même si les températures restent admissibles, on obtient un écart maximum de 110°C entre la
paroi froide et l’externe non refroidie. Pourtant, on peut de manière simple diminuer cette
augmentation de température le long les électrodes en augmentant l’épaisseur de celles-ci. On
double l’épaisseur passant de 1,5 mm à 3 mm.
Ø Contraintes :
Conserver la valeur de la capacité totale (nouveau rayons).
Rayon (m)
0,0225
0,031177
0,039848
0,048995
0,058020
0,067470
0,076740
0,086412
0,095867
190
180
R1
170
R2
R3
160 R4
(1) R5
T°C
150
140
130
120
110
100
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 X (m)
200
190
180
170 R1
R2
160 R3
R4
(2)
T°C
150
140
130
120
110
100
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 X (m)
Figure 2.2.2.c : Température le long des électrodes fixes (1) et mobiles (2)
Conclusion
L’écart de température d’un bout à l’autre des électrodes diminue, l’écart est passé à 35°C.
Une autre amélioratio n est possible, elle consisterait à augmenter l’épaisseur des électrodes
des rayons supérieurs, là où les courants sont les plus forts et où l’élévation de température est
ainsi plus grande.
élongation en mm
3,117 154,4 0,210094 0,3
3,984 158,5 0,215623
4,899 0,2
163,2 0,222010
5,802 168,4 0,229094 0,1
6,747 174,0 0,236721
0
7,674 180,2 0,245073
0 2 4 6 8 10 12
8,641 186,6 0,253857
9,586 185,8 0,252704 rayons en cm
Conclusion
La variation de longueur des électrodes reste assez faible, d’autant que dans le sens de l’axe
des électrodes il n’y a pas de contraintes de longueur. Il n’ y a pas de problème à ce niveau.
dilatation rayons
120
R1
100
rayons (mm)
R2
80
R3
60 R4
40 R5
20 R6
0 R7
R8
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1
R9
abscisse (m)
Conclusion
La variation de rayon est de l’ordre de 3.10-2 mm au maximum.
Il n’y a donc pas de risque de contact entre électrodes, celles-ci étant espacées de 10 mm.
Ainsi, on valide le modèle, c'est- à-dire qu’il semble capable de fonctionner correctement, sans
trop s’échauffer. Notons cependant qu’il faut pour cela atteindre les conditions que nous nous
sommes imposées, une température constante de 150°C sur les extrémités des électrodes.
Pour cela l’échange thermique avec le fluide de refroidissement doit être très efficace. Nous
estimerons donc par la suite les coefficients d’échange thermique par convection adéquats.
Deux logiciels de simulations aux éléments finis (FEM) qui permettent de modéliser et tester
les prototypes :
CASTEM2000 est un logiciel propre au CEA, orienté principalement vers la
thermodynamique et la mécanique.
ANSYS qui présente l’avantage de recouvrir plus de domaines d’analyse que
CASTEM 2000, comme notamment l’électromagnétisme et autres analyses diverses, comme
dans notre cas, électromagnétique-thermique, qui peuvent être associés sur le même modèle
géométrique. Ce logicie l sera présenté en partie 4.
3.1.1. AUTOCAD
Le logiciel AUTOCAD permet de réaliser simplement des dessins techniques, plans ou coupe
en deux dimensions.
Les outils à dispositions donnent à l’utilisateur les moyens de tracer avec précision en
respectant les normes communes aux dessins industriels.
Ce qui donne tout son intérêt au logiciel dans le milieu industriel c’est que l’on peut
enregistrer le travail sous différents formats compatibles avec d’autres logiciels. Les données
peuvent servirent d’entrée à certains logiciels de calculs et donc éviter une double
construction géométrique, qui coûte de l’argent et est une source d’erreur.
3.1.2. CASTEM2000
CASTEM2000 est un logiciel de calcul de structures par la méthode des éléments finis et plus
généralement de résolution d’équations aux dérivées partielles par la méthode des éléments
finis. Il a été développé au Département de Mécanique et Technologie (DMT) du
Commissariat à l’Energie Atomique (CEA).
Le listing du programme que j’ai fait se trouve en annexe 4. J’ai enlevé la partie
correspondant à la construction du modèle car cela rajoutait une dizaine de pages.
R1 = 22,5 mm
R2 = 39,8 mm
R3 = 58 mm
R4 = 76,7 mm
R5 = 95,9 mm
R1 = 31,2 mm
R2 = 49 mm
R3 = 67,5 mm
R4 = 86,4 mm
Dans cette partie je vais dimensionner le système de refroidissement en utilisant l’eau comme
fluide de refroidissement.
eau
soufflet
Electrodes
mobiles
Electrodes
fixes
Céramique
Axe de symétrie
eau
3.2.1.2. Le refroidissement
Les électrodes fixes et mobiles sont refroidies par eau à une température de 25°C, le système
de refroidissement utilisé sera celui qui existe déjà sur le Tokamak Tore Supra et qui est
adaptable à notre cas. Il ne sera donc pas étudié et une condition aux limites sera imposée à ce
niveau.
La page suivante montre les régions dans lesquels l’eau circulera (Figure 3.2.1.2.a).
∆z
Une des étapes les plus importantes est l’estimation des coefficients de transfert thermique par
convection heau.
Le logiciel CASTEM2000 contient quelques corrélation mais n’en utilisera qu’une pour tout
le calcul.
Le calcul théorique du permettra de tenir compte de la géométrie du système. Ces estimations
donneront différentes valeurs de heau pour différentes géométries.
• Estimation du coefficient h
Comme souvent dans un problème de convection avec une géométrie complexe la corrélation
qui correspond au système n’est pas disponible.
L’écoulement d’eau arrive sur la partie supérieure du condensateur, voyant ainsi un obstacle
de forme cylindrique et dont l’axe est parallèle au sens de l’écoulement. Mais le cas reste
particulier car :
- la partie latérale de ce « cylindre » est ondulée
- l’écoulement est comprimé à cause des parois latérales et supérieures, qui entourent ce
« cylindre ».
La comparaison des corrélations qui semble se rapprocher le plus du cas présent permettra
d’estimer la ou les corrélations les plus appropriées pour l’évaluation du coefficient h.
R R
2 πRmoy
2 πRmoy
Vue de dessus
En ce qui concerne la partie latérale du condensateur, le cas est proche d’un écoulement dans
un espace annulaire concentrique, mis à part le fait qu’une des deux surfaces soit ondulée.
La figure 3.2.1.2.b illustre ce cas :
Même pour de faibles nombres de Reynolds, on utilisera cette corrélation pour rendre compte
de l’effet de la turbulence créée par la géométrie du système. En effet les ondulations du
soufflet favorisent un écoulement turbulent.
Pour comparer les valeurs de h que nous allons trouver à d’autres, je m’intéresse aux résultats
donnés par les corrélations de Reiher [6] suivantes :
h.Dh m 0 , 35
Nu = = C. Re Dh . Pr
l
pour 2 500 < Re < 8 000 C = 0,180 m = 0,699 (1)
pour 5 000 < Re < 100 000 C = 0,104 m = 0,675 (2)
Valable pour un écoulement arrivant sur un obstacle de section rectangulaire
Ce cas est proche de l’écoulement qui arrive sur la partie supérieure du condensateur qui est
plane, la déviation de l’eau sera du même type
L’utilisation de ces corrélations pour une plage de vitesse de 0,001 m.s-1 à 0,14 m.s-1 , donne le
graphe suivant :
plaque plane
espace annulaire
Reither1
900 Reither2
800
H (W/m²K)
700
600
500
400
300
200
100
0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12 0,14
V (m/s)
La corrélation valable en régime turbulent et dans une conduite annulaire est proche de celle
donnant la valeur de h pour un écoulement arrivant face à un obstacle de section rectangulaire
(Reither2). Ceci pour des vitesses de 0,02 à 0,04 m.s-1 .
C’est la même chose pour la corrélation sur la plaque plane et celle du fluide arrivant face à
un obstacle de section rectangulaire (Reither1), pour des vitesses de 0,01 à 0,03 m.s-1 .
Les corrélations choisies semblent donc se recouper avec d’un écoulement arrivant sur un
obstacle de section rectangulaire. Les deux corrélations notées (1) et (2) n’étant valables que
dans un domaine restreint de vitesse, on utilisera, pour chaque cas (partie supérieure du
condensateur et partie latérale) les corrélations notées (a), (a’) et (b).
Il passe 1500 ampères dans le soufflet et l’ensemble des électrodes qui sont en cuivre.
L’expression du flux de chaleur ωRF à évacuer est la somme de trois termes :
Les valeurs des paramètres caractéristiques des matériaux sont les suivantes :
Il vient :
2 2 2 2
elec . I ext r elec .I int r elec .I ext 1 r elec .I int
1 r
j RF = ∑ + L + R .L
elec _ i disq + soufflet
i 2 2p . R ext d 2p .R intd
4( 2p .R moy )d 2 2p .R s _ intd
Q = 2,32 l.min-1
DT (°C) D (l.min-1 )
30 0,77
20 1,16
10 2,32
Pour le cas présent, avec les dimensions de départ, les vitesses sont calculées
en prenant un débit de 2,32 litres.min-1 :
Si la section S = π.(0,131²-0,1195²)
= 0,00905 m² alors v = 0,00428 m.s-1
(partie latérale du condensateur)
Si la section S = 0,015.2. π.(0,133/2)
= 0,0063 m² alors v = 0,00618 m.s-1
(partie supérieure du condensateur)
La section de passage varie dans le sens de l’écoulement entre Smin et Smax (voir « Schéma de
principe du système de refroidissement » chapitre 3.2.1.2.).
v On calcul Smoy :
P = 2. π.Rext + 2. π.Rmoy
P = 2. π.(0,131+0,1195)
P = 1,574 m
Soit Dh = 0,023 m
Alors les simulations montrent qu’il est nécessaire d’avoir un coefficient h de l’ordre de 200
W m-2 .K-1
En choisissant P = 1 bar
En conservant la géométrie actuelle, le graphe de la figure 3.2.1.2.c montre que cela implique
que la vitesse de l’eau sera de 0,026 m.s-1 , soit un débit de 14,12 l.min-1 .
v Calcul de Dh :
Dh = longueur de la plaque soit R comme noté précédemment, qui est le rayon du plateau
supérieur.
Alors Dh = 0,116 m
Ici les échanges sont plus efficaces (pour un même débit) que pour la partie latérale du
condensateur.
Pour obtenir une valeur de h semblable à celle du cas de la partie latérale telle que choisit
précédemment, la vitesse de l’eau doit être légèrement supérieure 0,00618.
En effet, le graphe 3.2.1.2.c montre que la vitesse de l’eau doit être de 0,008 m.s-1 .
Ainsi avec un débit de 14,12 l.min-1 , la surface de cette partie doit être:
S = ∆ z.2. π.Rmoy
telle que V.S = 2,35.10-4 m3 .s-1
soit ∆ z = 0,0715 m
Cette distance entre la partie supérieure du condensateur et la boite externe est trop
importante.
En la divisant par deux, la vitesse de l’eau double et h = 288,7 W m-2 .K-1 , qui est du même
ordre de grandeur que la valeur de h pour la partie latérale.
Hypothèses de travail :
Le maillage :
On travail en deux dimensions avec le mode « axisymétrique » qui permet de revenir en trois
dimensions par rotation du système autour de son axe de symétrie. Les éléments finis sont des
quadrangles à 8 nœuds.
Modèle thermique
Les flux surfaciques sont appliqués sur les lignes représentant les surfaces des électrodes qui
sont face chacune à une autre électrode, et le refroidissement est représenté par la condition
suivante :
La surface extérieure (opposées aux électrodes) de la plaque reliant les électrodes fixes
est maintenue à 150°C (condition aux limites).
La surface extérieure (opposées aux électrodes) de la plaque reliant les électrodes
mobiles est en contact avec l’eau à 25°C, avec un coefficient d’échange de chaleur par
convection h = 291,7 W.K-1 .m-2 .
La surface externe du soufflet est en contact avec de l’eau à 25°C (échauffement de
l’eau à 100°C), avec un coefficient h = 143,3 W.K-1 .m-2 .
On utilise le même modèle que précédemment c’est à dire une approximation définie par :
Calculs des courants Iext et Iint :
n −−1
I1,int = 0 et pour n >1 In ,int = ∑ ak , k ++1 Ic
k ==1
Cn , n ++ 1
Avec an , n ++1 =
Ctotale
n
IN , ext = Ic et pour n<N In , ext = ∑ ak , k ++ 1 Ic
k ==1
On utilisera plus loin un autre code de calcul (logiciel ANSYSS) pour calculer la distribution
de courants car CASTEM2000 ne le permet pas.
Aspect mécanique
- La température maximale atteinte est de 255°C, qui est bien en accord avec les résultats
trouvés en partie 2 du rapport.
- La partie la plus chaude est bien située vers les électrodes extérieures( ayant le plus grand
rayon)là où le courant est le plus fort.
On étudie ici un système de refroidissement par hélium gazeux car celui présente plusieurs
avantages :
L’avantage du refroidissement par hélium est que une fuite dans l’enceinte du
tokamak du fluide refroidissant en cas de rupture du circuit de refroidissement, pourrait
facilement être détectée, arrêtée et évacuée par le système de pompage du tokamak sans
causer des dégâts permanentes à l’intérieur de l’enceinte. Il n’y aurait pas de nécessité
d’ouvrir l’enceinte à vide et donc pas de période d’arrêt.
Du point de vue thermique, ce gaz a en outre une bonne conductivité thermique, ce qui
lui permet de recevoir efficacement la chaleur.
Enfin, possédant une masse volumique faible, comparé aux autres gaz, l’écoulement
d’hélium ira plus facilement dans les cavités de la structure à refroidir. Il n’est pas nécessaire
pour avoir ce résultat, d’avoir un régime turbulent et donc d’atteindre des vitesses très
élevées. Pour un gaz comme de l’air, le régime devrait être fortement turbulent pour arriver au
même résultat.
1 bar
Chaleur spécifique Cp = 5200 J.kg-1 .K-1
Diamètres hydrauliques Dh = 0,239 m pour la partie supérieure
Dh = 0,023 m pour la partie latérale
-5 -1 -1
Viscosité dynamique µ = 2.10 kg.m .s .
Conductivité thermique λ = 0,1434 W.m-1 .K-1
-3
Masse volumique ρ = 0,1616 kg.m
Pr (nombre de Prandtl) = 0,73
2 bars
-5 -1 -1
µ = 2.10 kg.m .s .
-1 -1
λ = 0,1434 W.m .K (même valeur que pour 1 bar)
-3
ρ = 0,32313 kg.m
Pr (nombre de Prandtl) = 0,73
10 bars
-5 -1 -1
µ = 2.10 kg.m .s .
-1 -1
λ = 0,155 W.m .K ( ~ valeur à 1 bar + 10%)
-3
ρ = 1,616 kg.m
Pr (nombre de Prandtl) = 0,67
Lorsque l’on trace les courbes représentant la valeur de h en fonction de la vitesse de l’hélium
et de la géométrie, on s’aperçoit que :
-
L’hélium à 1 bar ne convient pas, à V = 15 m.s-1 , h = 87 W.K-1 .m-2 ,au niveau de la partie
supérieure, et h = 74 W.K-1 .m-2 au niveau de la partie latérale. Alors que nous avons
besoin d’une valeur proche de 200 W.K-1 .m-2
- L’hélium à 2 bars ne convient pas, à V = 15 m.s-1 , h = 123,5 W.K-1 .m-2 , au niveau de la
partie supérieure, et h = 129,3 W.K-1 .m-2 au niveau de la partie latérale.
L’hélium à 10 bars sera employé.
Vitesses nécessaires :
Pour les mêmes raisons que pour l’eau, nous avons besoin d’un coefficient h de valeur au
moins égale à 200 W.K-1 .m-2 .
Le graphe représentant les valeurs de h en fonction de la vitesse et de la géométrie de
l’écoulement, montre que pour atteindre des valeurs de 200 W.K-1 .m-2 :
- l’hélium doit circuler à une vitesse de 7,1 m.s -1 pour la partie supérieure du
condensateur, on aura alors h = 200,5 W.K-1 .m-2 .
- à 4,838 m.s -1 pour la partie latérale (soufflet) du condensateur, on aura alors
h = 200 W.K-1 .m-2 .
Débit nécessaire :
Ainsi, la section de passage de l’hélium de la partie latérale étant de S = 0,00905 m², le débit
nécessaire pour atteindre 4,838 m.s-1 est
Q = VS = 4,838*0,00905
Q = 0,04378 m3 .s-1
Soit encore Q = 2627 l.min-1 .
Dimensions requises :
Avec un tel débit, la section de passage de l’hélium sur la partie supérieure du condensateur
doit être :
VS = Q => S = Q/V => ∆ z.2. π Rmoy = Q/V
Avec Rmoy = 0.131 / 2 m, Q = 0,04378 m3 .s-1 et V = 7,1 m.s-1 ,
on obtient :
∆ z = 0,015 m
Le système étudié peut sans difficulté majeure être refroidi par eau à1 bar, 25°C ou avec de
l’hélium à 10 bars, 50°C.
Les températures atteintes ( de l’ordre de 250°C) permettent au système de fonctionner
correctement.
On vérifie bien que les électrodes sont à des températures assez proche et pas très élevées, ce
qui permet de négliger les échanges thermiques par rayonnement.
Cependant il aurait été intéressant pour obtenir des résultats plus précis, de modéliser
l’écoulement du fluide de refroidissement pour tenir compte de la variation du coefficient h et
de l’élévation de température du fluide.
Toutefois le modèle reste correct et donne des résultats qui permettent de conclure sur la
faisabilité du système.
Une série d’analyses FEM en 3D est en cours pour valider l’étude de l’antenne « Proto ITER
2005(Figure 4.2.1).
• Une analyse électromagnétique à basse fréquence étudie la distribution de courants de
Foucauld induites dans l’antenne par les phénomènes de disruption du plasma,
calcules les charges électromagnétiques (JxB) et analyses les contraints et les
déformations de la structure mécanique.
• Une analyse électromagnétique à haute fréquence (HF) calcule les champs électriques,
magnétiques, les paramètres de transmission HF (S parameters) de l’antenne, et la
distribut ion des courants HF en tous les points de la structure. A partir de la
distribution des courants HF, la déposition de puissance HF dans les différents
composants de l’antenne peut être calculée et couplée à une analyse thermique.
Figure 4.a : coupe d’un condensateur de l’antenne « FCI Proto ITER 2005 »
Phase de résolution
On choisit le type d’analyse à exécuter.
Le type d'analyse sélectionné détermine les équations qui seront utilisées par le système.
Les catégories disponibles sont :
v structure
v thermique
v fluides
v dynamique des fluides
v électrostatique
v électromagnétique
v champ électrique
v acoustique
v champs couplés : il est possible de résoudre un problème touchant plusieurs domaines
physiques. Par exemple, la thermomécanique, l'hydromécanique, la thermo-
hydraulique.
Chaque catégorie peut encore inclure différents types d'analyses spécifiques, statique ou
dynamique.
4.2.1. Définitions
Pour le logiciel ANSYS, il y a une distinction entre le modèle géométrique que je vais
construire et qui est un dessin du système, et le modèle aux éléments finis qui servira de base
au logiciel pour faire les calculs et afficher les résultats.
- Le modèle aux éléments finis est lui constitué d’éléments et de nœuds. Ces éléments
appartiennent à une liste prédéfinie dans laquelle ils sont classés en fonction de leur
dimension (2D,3D), de leur nombre d’arêtes et de nœuds, et enfin en fonction du
domaine physique auquel appartient la simulation (thermique, mécanique, couplée
thermo-électromagnétique…)
Le modèle géométrique est donc une entrée de données pour le logiciel. Et à partir de celle-ci,
il crée le modèle aux éléments finis, constitué des éléments que nous aurons choisis. Toute
intervention sur la géométrie du système implique une réinitialisation du programme. Celui-ci
devra reprendre la simulation depuis le début pour créer un nouveau modèle aux éléments
finis.
On voit en rouge sur la Figure 4.2.1.a., deux condensateurs à capacité variable reliés à deux
lignes coaxiales, et en noir (à gauche), la partie rayonnante de l’antenne, qui est face au
plasma du réacteur.
Le modèle géométrique que nous allons modéliser sera la moitié d’un des deux condensateurs
Port 1
Port 2
Figure 4.2.2.a : coupe de la moitié d’un condensateur de l’antenne « FCI Proto ITER 2005 »
Figure 4.2.2.b : Modèle géométrique de la moitié d’un condensateur Proto ITER 2005 sur ANSYS.
Ce modèle géométrique servira à la construction des modèles aux éléments finis à la fois pour
la partie électromagnétique et pour la partie thermique.
Il est nécessaire de travailler avec un modèle en trois dimensions parce que le phénomène de
propagation par onde est tri-dimensionnel La symétrie cylindrique permet d’étudier un secteur
(5 degrés) au lieu de toute la section.
Ainsi, le modèle en deux dimensions vu sur la page précédente sera développé sur 5 degrés
autour de son axe de symétrie, la simulation électromagnétique sera effectuée, puis la
simulation thermique, sur ce même modèle en trois dimensions.
Maillage
Le maillage choisi en deux dimensions est un maillage régulier ou « mapped mesh ». C’est à
dire qu’en deux dimensions, les mailles sont des rectangles ou des carrés. Pour cela il est
nécessaire divisé chaque ligne du modèle géométrique et ceci de façon à ce que chaque ligne
ait en face d’elle, une ligne divisée en en même nombre de segment qu’elle- même.
Matériaux
4.3.2. Résultats
Les premiers résultats de l’analyse électromagnétique sont les répartitions des champs
électrique et magnétique.
L’ordre de grandeur du module du champ électrique dans le diélectrique est de 10% de la
valeur dans le vide (~1/ εr ). Le module du champ électrique dans le métal est beaucoup plus
bas. Pour visualiser le champ dans le diélectrique et les conducteurs, on supprime l’air et on
obtient les résultats suivants :
Figure 4.3.2.a : répartition de la composante suivant Ux du champ électrique dans le condensateur et ses
composants par ANSYS
On voit sur la figure ci-dessus la répartition du champ électrique dans les conducteurs (cuivre)
et dans la céramique. Il est plus faible dans le cuivre que dans la céramique, dans un rapport
de plus de 100 000, comme le montre la figure 4.3.2.b.
Figure 4.3.2.b. : répartition de la composante suivant Ux du champ électrique dans la céramique par ANSYS.
4.3.3. Le couplage
Electrodes
fixes
Electrodes mobiles
1
2
Si en 1 V1 = 2 m.s-1 ,
En 2 V2 = V1 *S1 /S2 = 0,828 m.s-1
En 3 V3 = V2 *S2 /S3 = 1,722 m.s-1
En 4 V4 = V3 *S3 /S4 = 4,562 m.s-1
Alors
Re1 = 3717 Nu1 = 14,64 h1 = 98,7 W.m-2 K-1
Re2 = 1539 Nu2 = 7,23 h2 = 48,72 W.m-2 K-1
Re3 = 3200 Nu3 = 12,99 h3 = 87,53 W.m-2 K-1
Re4 = 8478 Nu4 = 28,32 h4 = 190,83 W.m-2 K-1
4.4.3. Résultats
Avec les valeurs des coefficients h ci-dessus, on obtient des résultats qui montre que le
refroidissement est anormalement efficace.
La température est quasiment homogène et à 120°C (augmentation maximum de 0,6 °C) qui
est la température du fluide de refroidissement, le système ne chauffe pas.
En diminuant de moitié puis par quatre les valeurs des coefficients h, on obtient une légère
augmentation de température on note seulement une augmentation de 1,6 degrés de la
température maximale.
Ø Pour vérifier que la source de chaleur injecte bien la puissance, je multiplie par 10 la
variable du programme qui désigne la puissance volumique à injecter dans chaque élément,
avec les coefficients h divisés par quatre.
La température a globalement augmenté, jusqu’à 140°C, donc un chargement est
appliqué, bien qu’on soupçonne un problème d’échelle..
Ø
Pour découpler les problèmes de chargement thermique de celui de la conduc tion de
chaleur on injecte dans chaque élément une densité de puissance constante de 1 MW/m3
Les coefficients de convection h sont ceux estimés au départ.
Les résultats sont les suivants :
Figure 4.4.4.f : champ de température avec une source de chaleur homogène et les coefficients h estimés au
départ.
La température atteint des valeurs raisonnables, de l’ordre de grandeur à celles que l’on
s’attend à avoir avec le passage d’un fort courant.
Ainsi, le problème semble venir des valeurs de la puissance dissipée dans les conducteurs
fournies par l’analyse électromagnétique. Ces valeurs sont trop faibles, et ne reflète pas la
réalité.
4.5. Conc lu s io n
• Les limites de temps pour l’apprentissage des deux logiciels CASTEM et ANSYS ne
m’ont permis d’approfondir que l’aspect thermique de la modélisation FEM. En effet
un couplage thermo- hydraulique m’aurait permis à la fois de modéliser le fluide de
refroidissement puis obtenir un champ de valeur de h, et modéliser le condensateur
pour obtenir le champ de température.
• Les analyses faites à l’aide du logiciel CASTEM montre qu’il est possible de refroidir
la partie de l’antenne FCI lorsqu’elle est en fonctionnement.
• Avec de l’eau à 1 bar, 25°C ou de l’hélium à 10 bars, 50°C, les températures
maximales atteinte sont de l’ordre de 270°C, ce qui ne détériore pas l’antenne et
permet un bon fonctionnement.
• L’analyse ANSYS électromagnétique thermique, bien qu’incomplète aujourd’hui,
formera la base de la modélisation thermo-hydraulique de l’antenne ITER Prototype
2005.
Références
[1] G. Bosia, “High Power Density Ion Cyclotron Antennas for Next Step Applications”,
Fusion Science and Technology 43-153, (2003)
[3] S. Brémond, G. Bosia, ICRF antenna and system design, EFDA Contract 02/676
Intermediat Report, 2003.
Administrateur
Haut général
commissaire
Cabinetde
Administrateur
l'administrateur
général adjoint
général
Institut national
Inspection Etablissement
desscienceset
générale siège
techniquesnucléaires
Pôlerecherche Directions
Pôledéfense Pôlenucléaire Pôlerecherche
technologique focntionnelles
Centre Centre
du ripault deValrho
Centre
deValduc
The layout of the circuit is shown in Figure 2.1.2.c. This configuration is electrically similar
to the “conventional” RDL, but the tuning capacitors are moved to the strap input. The
advantage of this layout is that now both half sections are connected, at one end, to ground
potential. This makes them self supporting and it simplifies water cooling.
where R L,k are the strap resistances, XL,k the strap reactances, and XsL,k the capacitive tuning
reactances.
with:
G in,k = Re(Y in k) =RL k/(RL k2 +Xk2 ) 4)
Bin,k = Im(Yin k)= Xk/(RL.k2 +Xk2 )
and:
Xk = (X Lk+XsLk). 5)
Re (Y in1+ Y in 2 ) = G0 =1/R0 6)
Im(Y in 1+ Y in 2 )= 0 7)
where R0 is the selected input impedance of the RDL, can be solved for the two match
variable X1 and X2 :
For a symmetric load on the two straps (RL1 = RL2 = RL), equations 7) and 8) reduce to:
which is always satisfied in practical cases, leading to two solutions for the tuning reactances:
XMs k (RL, R0 ,XL)= - XL ± RL ( 2 / rL - 1)1/2 12)
The ITER- like antenna schemes proposed above are much more tolerant to resistive load
variations than the original RDL scheme, if the input resistance at perfect match R0 (in
principle arbitrary) is properly selected. This is generally possible over a wide range of loads.
To first order approximation, and considering again for simplicity the case RL.1 = RL.2,= RL,
the input admittance of a parallel RDL, matched at RL =RM, with G0 =1/R0 is essentially a real
quantity and varies with RL as:
(equation 10) since the susceptances of the two half sections cancel out for any RL.
For a real load, the voltage standing wave ratio (VSWR) is simply:
where
Yin (RM,R0 )=2RM /(RM2 +XM2 ) 30)
S is plotted in Figure 6 as a function of RL, for increasing values of R0 and for RM=2.0 W.
These values are relevant to ITER design (see Section 7 below). From Figure 6 it is apparent
that this antenna scheme is very tolerant to load variations at low input impedance.
The input VSWR monotonically decreases for low values of RL and, in the range RL>RM, has
a maximum for RL= |X M|=[RM (2R0 -RM)] 1/2 , where it reaches the value :
1
Noterdaeme J.-M.et al., ''Changes in the Edge Plasma due to ELMs, a Study using Coupling Measurements in
the ICRF Range'', Control. Fusion and Plasma Phys., (21st EPS Conf., Montpelier, 1994), Vol. 18B, (E. Joffrin,
P. Platz and P.E. Stott eds.), EPS (1994) 842-845.
2
Bhatnagar V.P. et al., “A Comparison of ELMs Characteristics Between ICRH and NBI Heated H-Mode
Discharges in JET”, Proceedings of the Twenty-Fourth EPS Conference on Controlled Fusion and Plasma
Physics, Berchtesgaden, Ge rmany, (1997), paper P1.020.
RM XM
0 R0= 30 W
S max
1.5 R0= 14 W
.
S max
1.25 0
R0= 6 W
1
1.35 2.69 4.03 5.36 6.7
Load resistance (ohm)
Figure 6. Voltage standing wave ratio for perfect match at R=RM and for ITER relevant values of RL and R0
Using the two parameters RM and R0 , it is straightforward to select a range of load resistances
where the input VSWR remains below the value acceptable to the power source. RM should be
first selected so that S is below the acceptable limit for the minimum load resistance (imposed
by plasma coupling and transmission line losses). The RDL input admittance R0 should then
be set so that also the maximum value of S in the range RL>RM is lower than the accepted
value. The antenna would then remain matched in the whole load range. The ITER- like
antenna scheme is also tolerant to reactive load variations, as
6.22
1.04 1.03
5.94 1.04
1.03 1.02 a
1.03
1.05
1.02 1.05 1.06
1.07
1.01
5.66 1.01 1.02
1.04
1.04
1.03 1.03
1.07 1.06
1.05 1.02
5.37
1.04 1.03
5.09
6.22 5.94 5.66 5.37 5.09
SWR
X2 ( Ω )
Figure 7 Input VSWR as function of arbitrary variations of the load reactance up to 10% around perfect match
(X1 = -X2 = XM= 5.66 Ω )
************************************************************************
* condensateur antenne FCI "captot6.dgibi" (Tenza Alan / 15/04/03 )
* en cuivre et en inox - courant constsant
* refroidi par eau a 150 deg C - regime permanent
************************************************************************
opti echo 1;
opti dime 2;
opti elem qua8;
opti isov surf;
opti trace psc ;
*opti trace x;
opti mode axis ;
*ooooo M A I L L A G E
*PRAMETRES GEOMETRIQUES*********
*titr 'tout';
*trac (tout coul vert) ;
************************************************************************
*ooooo F L U X T H E R M I Q U Eooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
************************************************************************
* parametres HF
freq = 55.e6 ;
rpo = 2.5E-8;
Epai = 3.e-3 ;
* rayons electrode
R1 = 95.87E-3;
R2 = 76.74e-3;
R3 = 58.02e-3;
R4 = 39.85e-3;
R5 = 22.5e-3;
Rx1 = 86.41E-3;
Rx2 = 67.47e-3;
Rx3 = 49.e-3;
Rx4 = 31.18e-3;
* epaisseur de peau
Epeau = ((4*3.14*3.14*freq*(1E-7))**(-0.5))*((rpo)**(0.5)) ;
list Epeau ;
Ie1 = 1500. ;
Ii1 = 1500. ;
Ie2 = 1216.2 ;
Ii2 = 970.4 ;
Ie3 = 739.3 ;
Ii3 = 543.9 ;
Ie4 = 365.5 ;
Ii4 = 220.4 ;
Ie5 = 94.7 ;
Ii5 = 0. ;
Ixe1 = 1500. ;
Ixi1 = 1216.2 ;
Ixe2 = 970.4 ;
Ixi2 = 739.3 ;
Ixe3 = 543.9 ;
Ixi3 = 365.5 ;
Ixe4 = 220.4 ;
Ixi4 = 94.7 ;
Flu1e = (rpo*(Ie1**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(R1+(Epai/2.)))**2.)) ;
Flu1i = (rpo*(Ii1**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(R1-(Epai/2.)))**2.)) ;
Flu2e = (rpo*(Ie2**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(R2+(Epai/2.)))**2.)) ;
Flu2i = (rpo*(Ii2**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(R2-(Epai/2.)))**2.)) ;
Flu3e = (rpo*(Ie3**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(R3+(Epai/2.)))**2.)) ;
Flu3i = (rpo*(Ii3**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(R3-(Epai/2.)))**2.)) ;
Flu4e = (rpo*(Ie4**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(R4+(Epai/2.)))**2.)) ;
Flu4i = (rpo*(Ii4**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(R4-(Epai/2.)))**2.)) ;
Flu5e = (rpo*(Ie5**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(R5+(Epai/2.)))**2.)) ;
Flu5i = (rpo*(Ii5**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(R5-(Epai/2.)))**2.)) ;
flu1xe = (rpo*(Ixe1**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(Rx1+(Epai/2.)))**2.)) ;
flu1xi = (rpo*(Ixi1**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(Rx1-(Epai/2.)))**2.)) ;
flu2xe = (rpo*(Ixe2**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(Rx2+(Epai/2.)))**2.)) ;
flu2xi = (rpo*(Ixi2**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(Rx2-(Epai/2.)))**2.)) ;
flu3xe = (rpo*(Ixe3**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(Rx3+(Epai/2.)))**2.)) ;
flu3xi = (rpo*(Ixi3**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(Rx3-(Epai/2.)))**2.)) ;
flu4xe = (rpo*(Ixe4**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(Rx4+(Epai/2.)))**2.)) ;
flu4xi = (rpo*(Ixi4**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(Rx4-(Epai/2.)))**2.)) ;
*sur supports
Flu1 = (rpo*(Ie1**2.))/(Epeau*((2.*3.14159*(abc))**2.)) ;
Flu3 = 388. ;
Flu4 = 0. ;
*ooooo M O D E L E et M A T E R I A U oooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
* hélium
mat3 = mate mod3 H 205. ;
* eau
*mat3 = mate mod3 H 338. ;
* hélium
mat4 = mate mod4 H 288. ;
* eau
*mat4 = mate mod4 H 256. ;
***************resolution*******************
titr 'inox' ;
trac chpo1 surfinox ;
titr 'inox1' ;
trac chpo1 inox1 ;
titr 'inox2' ;
trac chpo1 inox2 ;
titr 'inox3' ;
trac chpo1 inox3 ;
titr 'inox4' ;
trac chpo1 inox4 ;
titr 'inox5' ;
trac chpo1 inox5 ;
titr 'inox6' ;
trac chpo1 inox6 ;
titr 'ceram' ;
trac chpo1 ceram ;
titr 'capa' ;
fin;
trac chpo1 capa ;
titr 'capax' ;
trac chpo1 capax ;
titr 'socle' ;
trac chpo1 socle ;
titr 'support' ;
trac chpo1 support ;
*ooooooooooooooooMECANIQUEooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Mmatout2 = mate Mmodout2 youn 1.25e11 nu 0.31 rho 8700 alph 1.7e-5 ;
Mmateram = mate Mmoderam youn 1.25e9 nu 0.31 rho 3900 alph 8.e-6 ;
Mmattout = Mmatout2 et Mmateram ;
************resolution***********************
rigcl1 = rig1 ;
dep1 = reso rigcl1 (f1) ;
*********post traitement******************
*trace de la deformee
titr'deformation';
trac (def0 et def1 et def2) ;
*contraintes
*champ contraintes
*opti donn 5 ;
fin;