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INTRODUCTION GENERALE

Téléphonie IP, messagerie instantanée, conférences audio et vidéo, agendas et


répertoires partagés... L'éventail des moyens de communication des entreprises est
aujourd'hui très large. Mais cette richesse applicative doit être parfaitement intégrée et
organisée afin que les collaborateurs et les clients puissent bénéficier d'outils
performants mais qui restent pratiques.

L’enjeu est d’utiliser simultanément tous ces types de communication. Pour cela, il faut
mettre en place l’infrastructure indispensable pour une communication immédiate
partout et à tout moment, sans oublier les impératifs de sécurité, de robustesse des
solutions et bien entendu d’économie, indispensable pour les entreprises de toutes
tailles.

A cet effet dans le cadre de ce projet de fin cycle nous avons choisi d’utiliser la
technologie de la virtualisation afin de mettre en place notre système de communication
unifiée. En effet aujourd’hui plus que jamais, les DSI sont focalisés sur la virtualisation.
Cette technologie qui colonise progressivement tous les composants du système
d’information (serveur, réseau, stockage, application…) et transforme le paysage
informatique. La virtualisation ne se cantonne plus uniquement au statut de technologie
innovante, elle devient une composante incontournable de l’informatique de demain. Ses
apports sont à la fois techniques, organisationnels et stratégiques pour l’entreprise.

Ce projet de fin de cycle intitulé <<Mise en place d’un système de communication


unifiée dans un environnement virtuel cas de Skype Entreprise Server
2015>>nous conduira à l’étude de deux technologies innovantes que sont les systèmes
de communications unifiées et la virtualisation ; il se subdivise essentiellement en
quatre chapitres à savoir :
 CHAPITRE I : Aperçu général sur les systèmes de communications unifiées
 CHAPITRE II : Notion générale sur la virtualisation
 CHAPITRE III : Mise en place de l’environnement virtuel
 CHAPITRE IV : Installation et configuration de Skype entreprise server 2015
CHAPITRE I :
APERÇU GENERAL SUR LES SYSTEMES
DE COMMUNICATIONS UNFIEES
I.1-CONCEPT D’UN SYSTEME DE COMMUNICATION UNFIEE
En préambule, il ne faut pas les confondre avec la convergence, qui est la fusion de
différentes technologies. L'objectif des communications unifiées, ou UC (pour « Unified
Communications »), est la fusion de... toutes les communications afin de favoriser
l'interaction en temps réel.
Les UC doivent donc être considérées comme un ensemble de services ; elles ne doivent
pas être assimilées, par exemple, à une simple mise à jour d'un équipement
téléphonique devenu obsolète.
Cette intégration des technologies est généralement basée sur des logiciels et différentes
plates-formes, proposés en Cloud Computing.
La communication unifiée est un principe simple, sur la théorie, qui consiste à réunir
sous une seule et même plateforme des modes de communication qui étaient jusque-là
gérés séparément. Cette « unification » de la communication peut s’envisager à travers
une application unique, qui va gérer la téléphonie, la VoIP, la messagerie collaborative…,
ou à travers une interface qui va permettre l’interopérabilité de plusieurs applications
existantes.

Figure 1 : Représentation d’un système de communication unifiée


La communication unifiée offre alors de nombreuses opportunités aux entreprises
comme :
- La réduction des coû ts liés aux différentes applications, que ce soit au niveau de
l’infrastructure utilisée, des factures d’abonnement ou simplement au niveau de la
gestion ;
- La simplification de la gestion ;
- L’amélioration de la communication et de la collaboration entre les intervenants de
l’entreprise, qu’ils soient internes ou externes à la structure.

En effet, l’unification de la communication supprimera les contraintes liées aux multiples


interfaces que doit gérer l’utilisateur final. Mais cela va plus loin puisque les solutions
peuvent aussi permettre de savoir à quel moment un interlocuteur est disponible pour
un appel ou une visio-conférence, limitant ainsi les frustrations liées à des tentatives
d’appel infructueuses ou, de l’autre cô té, à des problématiques de sollicitations trop
fréquentes qui nuisent à la productivité. La communication unifiée est donc une
véritable opportunité pour toute l’entreprise, mais il reste à choisir sa solution.

I.2- MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE COMMUNICATION UNIFIEE

La mise en place d'un système de communication unifiée nécessite la connaissance des


outils de communications existant ainsi que leur configuration. Les besoins varient
d'une entreprise a une autre, par exemple une entreprise commerciale peut utiliser plus
la technologie web pour ses publicités et doit être en relation avec ses clients par la
messagerie, téléphonie etc… ce qui n'est pas le cas d'un site gouvernemental.

À ce jour deux méthodes ou modes sont utilisés pour mettre en place les applications de
Collaboration et de Communication Unifiée (UCC) :

 En mode « hébergé » :
L’entreprise effectue elle-même l’intégration des applications et met en œuvre les
services de CCU sur ses propres serveurs.

 En mode service SaaS (Software as a Service) :


L’entreprise met en œuvre des applications qui se trouvent en dehors de l’entreprise,
accessibles en ligne.
En outre un relai de l’adoption des communications unifiées concerne l’innovation
financière liée à la démocratisation du CLOUD. L’UCaaS (Unified Communication as a
Service) permet de renouveler le modèle de consommation de ces nouveaux usages en
les proposant sous forme de services via un paiement à la consommation
(prix/mois/utilisateur). Une innovation financière qui propose un modèle plus flexible
d’accessibilité à la communication unifiée.

La liste des fonctions disponibles varie d'un fournisseur à l’autre. En général,


l'utilisateur, à partir de son ordinateur de bureau ou de son ordinateur portable peut
effectuer les opérations suivantes :
 Gérer ses contacts et son agenda ;
 Communiquer par courriel ;
 Connaitre l'état de présence d'un collègue (connecte, au téléphone, en réunion, etc.
…)
 Initier une communication Vocale ou Visio, soit sur son PC directement (mode click-
to-call) ou bien sur son poste téléphonique avec un certain niveau de couplage avec
le PC (téléphonie sur le poste, services multimédia sur le PC) ;
 Envoyer un message texte a son interlocuteur selon sa disponibilité.
 Gérer sa joignable derrière un numéro d'appel unique.
 Programmer des réunions, vérifier la disponibilité des invites, suivre les réponses
aux invitations ; Animer et participer à une réunion audio ou vidéo ; Publier et
modifier un document en temps réel a plusieurs.
 Transférer rapidement et de manière sécurisée un document etc.…

Selon le produit, certaines fonctions sont parfois disponibles également pour les
collaborateurs en déplacement à partir de terminaux tels que téléphone mobile ou les
Smartphones. Dans certains cas, les services de communications unifiées peuvent
également être intégrés avec les applications « métier » de l'entreprise.
Certaines plateformes de communication unifiée s’intègrent plus facilement que d’autres
à l’existant. Cela dépend essentiellement de leurs compatibilités ainsi que de la nature
du partenariat qui existe entre les différents acteurs du marché.
I.3- PRINCIPAUX PROTOCOLES DES SYSTEMES DE COMMUNICATIONS
UNIFIEES
Ces services font intervenir différents protocoles standardises du monde de l'Internet,
notamment :
- Le protocole SIP (Session Initiation Protocol) : C'est un protocole standard ouvert
de télécommunications multimédia (son, message, vidéo, etc.) qui a été conçu pour
établir, modifier et terminer des sessions multimédia. Il se charge de l'authentification et
de la localisation des multiples participants. Il est actuellement le protocole le plus
utilisé pour la téléphonie par internet ou Voix sur IP (VoIP). De nombreuses applications
telles que la messagerie instantanée, la visiophonie, la réalité virtuelle ou même les jeux
vidéo l’utilisent. Il hérite de certaines fonctionnalités des protocoles HTTP (Hyper Text
Transport Protocol) utilisé pour naviguer sur le web, et SMTP (Simple Mail Transport
Protocol) utilisé pour transmettre des messages électroniques (E-mails).
- Le protocole SIMPLE (SIP for Instant Messaging and Presence Leveraging
Extensions) : SIMPLE applique le Protocol Session Initiation Protocol (SIP) aux
problèmes concernant :
 L’inscription pour avoir des informations sur la présence ou non d'une
personne et la réception des notifications quand l'information de présence
change.
 L’envoi de petit message, tels que les sms.
 La gestion d'une conférence.
- Le protocole XMPP (Extensible Messaging and Presence Protocol) : Qu'on peut traduire
par « protocole extensible de présence et de messagerie »), souvent abrégé en XMPP,
est un ensemble de protocoles standards ouverts de l’Internet Engineering Task Force
(IETF) pour la messagerie instantanée. XMPP est également un système de collaboration
en quasi-temps-réel et d’échange multimédia, dont la voix sur réseau IP (téléphonie sur
Internet), la visioconférence et l’échange de fichiers sont des exemples d’applications.

Ces protocoles sont particulièrement bien adaptés pour la mise en œuvre de services
multimédias. D'autres protocoles sont mis en jeu selon que les besoins de l'entreprise
réclament un certain nombre de services.
I.4- LES COMMUNICATIONS UNIFIEES COMME OUTILS DE CONTROLE
Dans ce cas précis, c'est la gestion de présence qui est souvent incriminée. Déclarer son
statut, partager son calendrier, laisser des collaborateurs y inscrire des rendez-vous,
communiquer sur l'ensemble des médias disponibles (N° de téléphone mobile, fixe, chat,
vidéoconférence...) pour être joint, accepter d'être joignable a tout moment, sont autant
de fenêtres permettant à une personne ou une organisation de suivre, contrô ler l'activité
d'un salarié.
C'est pourtant oublier les principes de base qui laissent à l'utilisateur l'opportunité de
déclarer ou non son statut. L’entreprise peut automatiser un certain nombre de
mécanismes comme lancer automatiquement le logiciel a l'ouverture d'une session sur
l’ordinateur. C'est oublier aussi que ces outils sont avant tout mis à disposition des
utilisateurs pour favoriser la communication, la joingnabilité, et faciliter les échanges. Ce
n'est pas un terminal que l'on cherche à joindre mais une personne.
D'ailleurs quoique l'entreprise souhaite contrô ler il ne faut pas oublier que l'utilisateur
trouve toujours un moyen de contournement. Aussi l'entreprise doit définir des règles
applicables et acceptables, afin de répondre à son besoin légitime de management des
équipes, et ainsi favoriser l'adoption d'outils améliorant sa performance. Les outils
devant avant tout être contrô les par les utilisateurs et non pas un moyen pour
l'entreprise de contrô ler ses salaries.

I.5- EXEMPLES DE PLATEFORMES DE COMMUNICATION UNIFIEE


Plusieurs plateformes de communication unifiée existent, différentes selon qu'elles ont
été créée et les services qu'elles offrent. Le choix d'une plateforme pour les entreprises
s'appuie généralement sur les avantages de ses services ainsi que leur possibilité de
déploiement et d’intégration aux solutions existante.
Entre autres nous avons :

- Unified Communication plateform (UCP)


UCP est une plateforme aussi puissante que des applications de messagerie multimédia,
facilitant l'accès et la gestion des messages voix, e-mail ou fax, et compatible avec une
large gamme de media. Les services supplémentaires de cette plateforme sont : la
Messagerie vocale (message en attente), Standard automatique (Appel par nom via une
touche ou vocale), Messagerie unifiée (UCP est comme un point d'accès unique pour les
messages, fax et e-mail.) , etc.
L'inconvénient de UCP est d'abord qu'il est purement commercial donc privée, le
déploiement nécessite l'acquisition d'un certain nombre varie de connaissances :
Certification et le cout de la licence relativement élevé par apport a d'autres plateformes.

- Alcatel Omnitouch Unified Communication (Otuc)


Cette plateforme est une suite de la prochaine génération des applications IP de
communications unifiées pour les entreprises, elle permet aux utilisateurs de contrô ler
et de gérer les appels, messages, annuaires outils de travail collaboratif et de
l'information depuis n'importe quel endroit.

- Cisco Unified Communications Manager (CUCM)


C'est une propriété de CISCO, qui permet de gérer les services de communication Voix,
Vidéo, des services de présence téléphonique et de mobilité, des services de messagerie
vocale et/ou unifiée et des services d'intégration, d'application ainsi que des
applications métiers (outil informatique pour les utilisateurs). Elle est entièrement prise
en charge par CISCO ceci implique qu'elle fonctionne parfaitement avec les équipements
Cisco, aussi avec une assez bonne mesure de sécurité.

- Druid Open Source Unified Communications


Druid (Dynamic Recursive Unified Internet Design ou Design Dynamique Recursive
Unifiee sur Internet) un outil open source de communication unifiée (voix sur IP,
messagerie instantanée, mail, Voice mail, fax, etc ...). Comme bien d'autres plateformes
de communication ; DRUID implémente plusieurs services comme la Téléphonie,
Messagerie, Fax, Visioconférence... gérés à partir d'une même interface.

- Microsoft Lync Server 2013


Microsoft Lync propose une solution de communications unifiées fédérant les
fonctionnalités de présence, messagerie instantanée, conférence et voix.
Sa particularité c’est qu’il s'intègre parfaitement avec les produits Microsoft Exchange,
SharePoint ainsi que les autres produits de la suite office afin de compléter l'expérience.
NB : La liste citée ici est loin d'être exhaustive, il s'agit simplement de quelques outils
plus moins utilisés dans les entreprises.

I. 6- PRINCIPAUX ACTEURS DU MARCHE


Les acteurs du marché des communications unifiées viennent d’horizons divers :

Equipementiers Editeurs de solutions Opérateurs


Alcatel-Lucent Microsoft Orange Business
Services
Avaya IBM Neuf Cegetel
Nortel    
Siemens    
Cisco    
Tableau 1 – les acteurs du marché des communications unifiées

On peut distinguer trois groupes de fournisseurs :

- Les éditeurs de logiciels de bureautique, qui ont historiquement une forte expertise
au niveau applicatif et une emprise quasi-monopolistique sur le poste de travail (agenda,
client de messagerie, traitement de texte...). On trouve dans ce groupe IBM et Microsoft
qui sont présents dans 95 % des entreprises. Ils ont développé des outils de travail
collaboratif (messagerie instantanée, partage d'applications et de documents,
organisation de réunions) ajoute des fonctions complémentaires (téléphonie,
visioconférence...) en les développant en interne, en signant différents types d'accords
(interfonctionnement technique, distribution, échange de brevets...) ou les deux.

- Les équipementiers en télécommunications, qui ont toujours une forte expérience


du marché de la téléphonie en entreprise. On trouve dans ce groupe notamment Aastra,
Alcatel-Lucent, Ayaya, Cisco Systems, Nortel ou Siemens AG, Druid... Certains ont
développé leur propre logiciel de communications unifiées « maison », qui vient
compléter ou s'intégrer dans leur serveur de Téléphonie sur IP et qui vient s'intégrer
dans l'un ou l'autre des environnements bureautiques mentionne plus haut.
D'autres fournisseurs signent des accords avec les fournisseurs des autres groupes pour
délivrer la solution. Enfin d'autres fournisseurs font les deux (développement en interne
et signent des accords).
-Enfin d’autres fournisseurs tels que les opérateurs télécoms comme Orange
Business Services ou encore certains fournisseurs de progiciels de gestion
intégrés (ERP) comme Oracle, interviennent dans la mise en œuvre des processus
opérationnels à l'échelle de l'entreprise et souhaitent intégrer de nouveaux modules afin
de les rendre « plus communicants ».

Comme vous pouvez le constaté, dans certains cas ces sociétés sont totalement
concurrentes deux à deux ; d'autres au contraire, signent des accords de partenariat et
leurs compétences se complètent. Enfin dans certains cas d'autres, signent des accords
de partenariat qui leur permettent de bien se compléter sur certains domaines tout en
sachant qu'il y'a des domaines où elles peuvent être concurrentes.
Nous remarquerons aussi qu'avec l'évolution de la technologie mobile, des applications
peuvent être conçu avec ambition d'implémenter les systèmes de communication
unifiée : le cas innovant d'Androïde et bien d’autres.

I.7-CONTRAINTES LIEES AUX COMMUNICATIONS UNIFIEES 


D'une manière générale, la mise en place d'une stratégie de communication unifiée
visera à améliorer les processus métiers, à gagner en performance et à se positionner
sur le terrain de l'innovation.
Néanmoins, cette mise en place n’est pas simple.
Tout d’abord, il faut supporter les coû ts technologiques. L’entreprise devra sans doute
acquérir du matériel informatique, l’entretenir, payer les licences dans le cadre de
logiciels propriétaires, l’installation de ces logiciels, la formation des salariés, etc.
L’aspect structurel doit aussi être pris en compte. Pour que le travail collaboratif puisse
fonctionner de manière optimale, il faut une organisation adaptée.
Un autre impact liée aux communications unifiées concerne le débit car bien vrai que les
solutions de communications unifiée permettent dans leur majorité des fonctionnalités
tels que la messagerie instantanée, la visioconférence, les appels audio et vidéo…, tous
cela représente un gros impact au niveau du débit, les administrateurs se doivent d’avoir
une meilleur gestion de la bande passante sans quoi la conséquence immédiate serait
une lenteur du réseau et une qualité de service réseau assez médiocre se traduisant par
exemple par des coupures durant les appels audio ou vidéos ou tout simplement par
une lenteur excessif au niveau de la connexion internet.
Enfin, et c’est sans doute le facteur clé de la réussite de l’implantation de ce genre d’outil,
il faut faire adhérer les employés. Ceux-ci doivent revoir leur méthode travail, partager
des connaissances mais aussi des informations plus privées comme les disponibilités, et
cette résistance au changement peut amener à un échec de l’intégration de l’outil.

Nous ne pouvons pas parler de réelles innovations lorsque nous prenons séparément les
outils collaboratifs classiques tels que le courrier électronique ou encore le téléphone.
L’innovation majeure réside dans le regroupement de ces outils pour passer à une
communication unifiée. Généralement, le coû t engendré par la mise en place d’une
solution unifiée constitue un frein pour les entreprises car le marché a été pendant
longtemps dominé par des grosses entreprises comme IBM ou Microsoft. Néanmoins,
l’acquisition de logiciels intégrant une solution de communication unifiée pourrait
représenter un bon investissement sur le long terme. Nous avons vu par exemple que la
visioconférence ou la VoIP permettaient de faire des économies considérables par
rapport aux coû ts des voyages ou encore des factures téléphoniques. En fait, tout dépend
de la structure de l’entreprise considérée et de l’usage qu’elle souhaite en faire.
CHAPITRE II :
NOTION GENERALE SUR LA
VIRTUALISATION

Lorsqu’on parle de virtualisation, on fait généralement référence à la virtualisation de


serveur, c’est-à -dire partitionner un serveur physique en plusieurs serveurs (ou
machines) virtuels. Chaque serveur virtuel peut agir indépendamment avec des
ordinateurs, des applications, des données et des utilisateurs, comme s’il était une
ressource physique individuelle. Ses apports sont à la fois techniques, organisationnels
et stratégiques pour l’entreprise. A cet effet ce chapitre sera dédié à une découverte non
exhaustive de cette technologie, l’objectif étant tout simplement de nous familiariser
avec les concepts de bases.

II.1- CONCEPTS AUTOUR DE LA VIRTUALISATION


La virtualisation est une technologie logicielle qui permet de transformer du matériel en
logiciel. Cette technologie permet de créer une machine virtuelle qui s’exécute comme
un ordinateur classique avec son système d’exploitation et ses applications. Plusieurs
machines virtuelles peuvent se retrouvent sur un même ordinateur et partagent ainsi les
mêmes ressources physiques. On peut donc exécuter plusieurs systèmes d’exploitation
sur un même ordinateur simultanément.

Figure 2 : Représentation d’un serveur virtuel

Vous imaginez bien déjà quelques avantages de cette nouvelle architecture. Pour en citer
quelques-uns :
 Il n'y a besoin que d'un ordinateur au lieu de trois
 L'administration de ces trois serveurs est centralisée
 L'utilisation des ressources physiques est optimisée

Pour être utile de manière opérationnelle, la virtualisation doit respecter deux principes
fondamentaux :
- Le cloisonnement : chaque système d’exploitation a un fonctionnement indépendant,
et ne peut interférer avec les autres en aucune manière.
- La transparence : le fait de fonctionner en mode virtualisé ne change rien au
fonctionnement du système d’exploitation et a fortiori des applications.   

Cependant, on peut décliner le principe de virtualisation sur les composants de


l’infrastructure informatique suivants :
Serveur : couche de logiciel qui permet d’exécuter plusieurs systèmes d’exploitation sur
un même serveur physique.
Stockage : des couches de virtualisation du stockage sont intégrées dans le matériel et /
ou le logiciel.
Réseau : permet de faire coexister plusieurs réseaux locaux sur un même commutateur.
On parle de réseaux locaux virtuel.
Application : couche de logiciel qui permet l’affichage à distance des applications.
Poste de travail : couche logiciel permettant d’héberger la totalité d’un poste de travail
(os, application et données) sur un serveur et de fournir un accès à distance aux
utilisateurs finaux.
Matériel : viennent en renfort de la virtualisation logicielle et permettent de réduire la
dégradation des performances.

Enfin la virtualisation permet une répartition des services sur plusieurs machines
virtuelles et par là même une meilleure sécurité : si un système est compromis, les
autres peuvent continuer à fonctionner normalement.

Les systèmes virtualisés sont manipulables à souhait par un logiciel l'hyperviseur ; Un


logiciel d’hypervision qui est la clé de voute pour rendre la virtualisation possible. Ce
logiciel, aussi appelé « gestionnaire de virtualisation », est une interface entre le matériel
et le système d’exploitation (Windows Server 2008 et 2012…) Il multiplie au besoin le
système d’exploitation et les applications installés sur le matériel. C’est le composant clé,
que l'on retrouve dans la plupart des technologies de virtualisation. Ainsi, par rapport au
schéma de base d’un serveur distinguant le matériel, le système d’exploitation, et ses
applications :
Figure 3 : Architecture traditionnel d’un serveur physique
L’hyperviseur vient s’insérer entre le matériel et plusieurs systèmes d’exploitation afin
de gérer lui-même toutes les ressources matérielles du serveur, dans ce dernier cas, on
parle d’hyperviseur de type1. C’est un système qui s’installe directement sur la couche
matérielle du serveur :

Figure 5 : Représentation d’un hyperviseur de type 1


Parmi les hyperviseurs de type1 on trouve des systèmes comme Citrix Xen Server
(libre), VMware vSphere (anciennement VMware ESXi et VMware ESX), Microsoft
Hyper-V Server.
Ou, soit s’appuyer pour cela sur un système d’exploitation existant, dans ce dernier cas,
on parle d’hyperviseur de type 2, comme figuré ci-après.

Figure 6 : Représentation d’un hyperviseur de type 2


« OS hôte » ou Host OS, l’OS sous-jacent, sur lequel s’appuie l’hyperviseur.
« OS invité » ou Guest OS, les OS des machines virtuelles.
Parmi les hyperviseurs de type 2 on trouve des logiciels comme Microsoft (Microsoft
Virtual PC, Microsoft Virtual Server), Oracle VM VirtualBox (libre), logiciels VMware
(VMware Player, VMware Server, VMware Workstation), logiciels libres (QEMU et KVM)
etc....
II.2-LES TECHNIQUES DE VIRTUALISATION

Plusieurs types de virtualisation existent, chacun ayant ses propres avantages et


inconvénients. Ainsi, il existe des solutions comme :

- La virtualisation complète : l’hyperviseur se chargeant de créer un environnement


virtuel complet en simulant du « faux » matériel. Le système d’exploitation invité
n’aura alors accès qu’à ces ressources simulées, et non aux ressources matérielles
réelles. Ce type de virtualisation est toutefois limité aux systèmes d’exploitation prévus
pour la même architecture matérielle (x86, x64, ...) que le processeur physique de la
machine hô te. Pour dépasser cette limite, il faut faire appel à l’émulation :
L’hyperviseur créé alors un environnement virtuel complet, en allant jusqu’à  simuler
un microprocesseur qui peut alors avoir une architecture matérielle différente de celle
du CPU hô te. Le principal inconvénient de ce type de solution est alors le niveau de
performances, souvent médiocre.

- La paravirtualisation : le système d’exploitation invité est conscient de s’exécuter


dans un environnement virtualisé, ce qui nécessite bien entendu certaines modifications
logicielles (par exemple l'installation de pilotes ou d'une surcouche logicielle). En
contrepartie, il devient capable d’interagir avec l’hyperviseur et de lui demander, le cas
échéant, de transmettre directement les appels systèmes au matériel du serveur hô te.
Les performances « virtuelles » sont alors théoriquement proches de celles qu’il serait
possible d’atteindre avec le matériel réel.
Cependant, trois principaux acteurs se démarquent sur le marché de la virtualisation à
savoir : VMware, Citrix et Microsoft. A eux seuls, ils s'accaparent plus de 80% du marché
et ne laissent que les miettes aux autres fournisseurs (Oracle, Novell, Red Hat,...). Les
critères de choix de la virtualisation de serveurs sont entre autres :
- Affectation dynamique des ressources et tolérance de panne
- OS supportés et machines virtuelles par hô te
TABLEAU 2 : COMPARATIF DES PRINCIPAUX SOLUTIONS DE VIRTUALISATIONS

Microsoft Hyper-V 2012 R2 VMware vSphere Hypervisor Citrix XenServer 6.5 SP1
6.0
CPU max 320 CPU logiques 2 CPU physiques (480 CPU
logiques) 160 CPU logiques

Mémoire max 4 To 4 To 1 To

VRAM max 1 To Illimité 192 Go

VM max 1024 1024 VM 650 VM Linux, 500 VM


Windows
Configuration Processeur x64 avec bit Processeur x64, 4 Go de Processeur x64 avec Intel
minimale NX/XD et VT-x ou AMD-V. 512 mémoire vive mini VT ou AMD-V, 2 Go
Mo de mémoire vive mini. de mémoire vive mini

II.3- AVANTAGES
Le premier avantage, et le plus important, lorsque nous parlons de virtualisation est de
pouvoir faire fonctionner plusieurs OS (Operating System, systèmes d’exploitation en
français) sur le même environnement physique. 
Les investissements pour le renouvellement des serveurs seront donc nettement
moindres en termes d’achat de matériel.
En plus de cet avantage majeur, il y en a bien d’autres, notamment en termes
d’économies et d’efficacité. Vous trouverez plus de détails sur les différents avantages ci-
dessous.

 Electricité et climatisation
 On sous-estime souvent le coû t d’alimentation en électricité des serveurs et de la
climatisation nécessaire. Ces coû ts, cumulés tout au long de la vie de vos serveurs, sont
loin d’être négligeables rapportés au coû t d’acquisition d’un serveur. Un seul serveur
physique vous coutera nettement moins cher en climatisation et électricité sur une
période de 4 ans que 3 ou 4 serveurs.
 Rapidité pour déployer un nouveau serveur
 Lors de projet de déploiement de service, ou dans le cadre d’une migration de serveur,
l'achat ainsi que l'installation d'un nouveau serveur sont souvent très longs.
Il faut commander le serveur physique et les licences système (Windows Server 2008 ou
2012), attendre de recevoir le matériel puis ensuite installer les différents logiciels
système, et enfin faire les mises à jour avant que votre serveur soit prêt. On parle alors
de plusieurs semaines de délais !
Dans le monde virtuel nous avons déjà l'équipement physique en place donc pas
d’attente de livraison d'un serveur. Déployer un nouveau serveur se compte ainsi en
heures ou en minutes et non plus en semaines.
 Monitoring serveur
 Plusieurs produits permettent de monitorer voir de faire de l’administration de
serveurs (Ex. MOM, Nagios, Kaseya etc.). En plus d'être coû teux, ces outils doivent être
personnalisés en fonction du type de serveur à surveiller. Dans le cas de la virtualisation,
il n’y a qu’un seul serveur matériel à monitorer, ce qui représente un tronc commun
important. On peut ainsi, par exemple, surveiller de manière plus fine les services et
l’espace disque des serveurs virtuels.
 Portabilité
 Pour une machine physique, un serveur virtuel n'est qu'une suite de fichiers. Ils peuvent
être déménagés sur n'importe quel type de matériel sans risque d‘erreurs au démarrage.
Si besoin, ces fichiers peuvent être copiés sur un disque dur externe et être emportés
pour remonter le serveur virtuel sur un serveur physique distinct dans d’autres locaux
par exemple.
 Restauration
 Puisque l’on peut facilement sauvegarder un serveur virtuel dans son ensemble, comme
on sauvegarderait un simple fichier, il est également possible de restaurer très
simplement l’intégralité d’un serveur virtuel, évitant ainsi d’avoir à réinstaller les
logiciels.
 Recouvrement suite à un désastre
 Grâ ce à la portabilité des machines virtuelles évoquée ci-dessus, il est très simple et
rapide de reprendre l’activité suite à un désastre. Il suffit de sauvegarder les machines
virtuelles et de les mettre sur une autre machine physique supportant la virtualisation
(temps d’installation de l’ordre d’une journée) pour pouvoir relancer votre activité.
 Environnement de test
 Une autre fonction très utile de la vitalisation est la possibilité de faire des captures
instantanées qui sont en fait des photographies du serveur virtuel. Il est ensuite
possible, suite à une erreur ou autre, de revenir en arrière très rapidement grâ ce à une
des dernières captures instantanées. Cette fonction est très utile pour les mises à jour,
ou pour faire des tests de développement.
En effet elle permet de réinstaller la configuration de base du serveur sans l‘altérer. On
n'hésitera plus alors à faire une mise à jour importante potentiellement risquée
puisqu’on peut facilement revenir en arrière.
 Continuité de service « haute disponibilité »
 Il s’agit ici d’installer 2 serveurs physiques (ou plus) en redondance (Cluster). Ainsi si
un serveur physique rencontre une panne, les machines virtuelles qu’il héberge seront
automatiquement migrées en quelques secondes vers le deuxième serveur physique. On
peut ainsi avoir un taux de disponibilité de 99,9% et les utilisateurs auront à peine le
temps de s’apercevoir de la panne.
 Répartitions des applications, fiabilité
 Aujourd’hui, dans une PME, la tendance est de mettre toutes les applications serveurs
utiles à l’entreprise sur un seul serveur, ce qui augmente fortement les risques
d’immobilisation de l’ensemble en cas de problème technique ou de panne.
Par exemple l'installation d'une application métier risque de remettre en cause le
fonctionnement de la messagerie Microsoft Exchange pour d’éventuels problèmes de
compatibilité. Ou bien encore un prestataire installant son application va devoir
redémarrer plusieurs fois le serveur rendant ainsi indisponible le partage de fichiers et
d’impressions.
 Dans un environnement virtuel on peut dédier un serveur virtuel à une application
spécifique, diminuant ainsi les risques d’immobilisations de l’ensemble des applications.
 Physique vers virtuel
Si l’on possède un ancien serveur en voie d’obsolescence, que l’on n’ose pas réinstaller
car personne ne sait configurer les logiciels présents dessus, ou que cela reviendrait très
cher de faire intervenir le prestataire compétent pour sa réinstallation, la virtualisation
offre la possibilité de convertir le contenu de la machine physique en machine virtuelle,
permettant d’économiser en temps de migration et d’immobilisation (temps nécessaire
de l’ordre d’une journée).
On rendra ainsi pérenne un ancien serveur physique à risque.
II.4- LES CONTRAINTES LIEE A LA VIRTUALISATION
Malgré tous ces avantages, se lancer dans la virtualisation sans y avoir bien réfléchit,
sans études et surtout sans plan de reprise d’activité (PRA) peut être fatal à votre
système d’information.
Quelques inconvénients existent autour de la virtualisation :
 Coû t important : pour faire fonctionner convenablement une architecture virtualisée,
l'entreprise doit investir dans un serveur physique disposant de plusieurs
processeurs et de beaucoup de mémoire,
 Pannes généralisées : si le serveur physique tombe en panne, les machines virtuelles
tombent également en panne,
 Vulnérabilité généralisée : si l'hyperviseur est bogué ou exposé à une faille de
sécurité, les machines virtuelles peuvent l'être également et ne sont plus protégées.
Comme nous avons pu le constater au cours de ce chapitre la virtualisation présente de
nombreux atouts elle ne se cantonne plus uniquement au statut de technologie
innovante, elle devient une composante incontournable de l’informatique de demain.
Malgré tous ces avantages, la virtualisation n’est pas à prendre à la légère et doit être
mû rement réfléchie. Pour une virtualisation redondante il est capital de dupliquer les
machines virtuelles.
CHAPITRE III :
MISE EN PLACE DE L’ENVIRONNEMENT
VIRTUEL
L’environnement dans lequel nous installerons notre système de communication unifiée
est celui de Windows server 2012, dans les lignes qui suivront nous allons procéder à
son installation sur Oracle VM VirtualBox qui est la solution de virtualisation que nous
avons choisi d’utiliser dans le cadre de la réalisation de ce projet de fin de cycle.

III.1-PRESENTATION DE WINDOWS SERVER 2012


Microsoft Windows Server 2012, anciennement connu sous le nom de code Windows
Server 2008, est l’avant dernière version du système d'exploitation réseau Windows
Server. Cette nouvelle version de Windows Server apporte de nombreuses nouveautés
qui permettent de rendre les serveurs plus évolutifs et virtualisables. Contrairement à
Windows Server 2008 R2 qui offrait beaucoup d'éditions, Windows Server 2012 se
contente de quatre éditions: Foundation, Essential, Standard et Datacenter
La version Standard de Windows Server 2012 que nous utiliserons dans le cadre de ce
projet de fin de cycle est destinée aux petites et moyennes structures. Elle propose
toutes les fonctionnalités de Windows Server ainsi qu'un accès à la virtualisation.

III.2-L’HYPERVISEUR VIRTUALBOX

Figure 7 Oracle Virtual box


Oracle VM VirtualBox (anciennement VirtualBox) est un logiciel libre de virtualisation
publié par Oracle c’est un hyperviseur de type 2.
Virtual Box peut être installé entres autres sur les systèmes hô tes suivants :
 Linux (en 32 et 64 bits)
 Mac OS X (10.9, 10.10 et 10.11 en 64 bits)
 Windows (XP, Vista, 7, 8, 8.1 et 10 en 32 et 64 bits)
 Windows Server (2008, 2008R2, 2012 et 2012 R2 en 64 bits)
Remarque : à partir de VirtualBox v5.x, Windows XP n'est plus supporté.
En tant qu'invité, il supporte entres autres les systèmes suivants :
 Debian, Red Hat ;
 Mac OS X ;
 Windows, de 3.1 à 10 et pour les serveurs, de NT4 à 2012.
III.3-CREATION D’UNE MACHINE VIRTUELLE WINDOWS SERVER 2012
EDITION STANDARD AVEC VIRTUALBOX

Pour créer une machine virtuelle, cliquez sur Nouvelle.

Figure 8 Lancement d’une nouvelle machine


De nombreux systèmes sont disponibles, Linux et BSD notamment. Nommez votre
machine virtuelle, choisissez ensuite le système cible et cliquez sur Suivant.

Figure 9 Choix de la taille mémoire

Choisissez ensuite la quantité de mémoire vive que vous allez allouer à votre machine
virtuelle. Ce choix est important, car c'est de la mémoire vive qui sera disponible en
moins pour votre machine physique. La mémoire RAM disponible physiquement (par
exemple 4 Go) devra non seulement suffire pour supporter le système d'exploitation
principal (sur lequel est installé VirtualBox) mais également pour vos machines
virtuelles. Dans le cas d'un ordinateur doté de peu de RAM, vous allez sentir très
rapidement un goulot d'étranglement. L'étape suivante consiste à créer un disque dur
virtuel :
NB : Dans notre cas nous avons choisi comme taille 4096 Mo moins que ça le
processus d’installation de Skype entreprise risque d’échouer.
Figure 10 création d’un disque virtuel

Choisissez Créer un disque dur virtuel maintenant pour assigner un nouveau disque dur
à votre future machine virtuelle, puis cliquez sur Créer.
Figure 11 Choix du type de disque virtuel

Vous pouvez maintenant choisir le type de fichier de votre choix. Le fichier VMDK est lu
non seulement par VirtualBox mais également par VMWare. Cela pourrait vous être utile
au cas où vous souhaiteriez changer d'hyperviseur. Une fois votre choix fait, cliquez sur
Suivant.
Choisissez ensuite si la taille de votre disque virtuel sera allouée dynamiquement ou
fixe. Les explications de VirtualBox sont plutô t claires. Je vous recommande la taille
dynamique si vous souhaitez assurer une certaine évolutivité à l'espace de votre VM, et
la taille fixe en terme de performances. Cliquez sur Suivant, puis choisissez la taille
allouée à votre disque dur.

Figure 12 Choix de la taille de l’espace disque de la machine virtuel

Cliquez enfin sur Créer, et patientez quelques minutes


Allez ensuite sélectionner votre fichier ISO correspondant à l'image de votre système
d'exploitation. L'écran est ainsi modifié :
Sélectionnez votre machine virtuelle et cliquez sur démarrer vous serez alors amené à
sélectionnez l’iso du système Windows server 2012 comme indiqué ci-dessous

Figure 13 démarrage de la machine virtuel

Après avoir sélectionnez l’iso patientez pendant l’initialisation du système après quoi
vous aurez l’écran suivant
Figure 14 Choix des paramètres de langues, du format horaire et du type de
clavier

Sélectionnez « Français (France) » dans les trois champs, qui correspondent


respectivement à la langue d’installation pour l’interface, au format horaire et
monétaire, et au type de clavier.
Comme lorsqu’on installe Windows 7 ou Windows Server 2008 R2, il faut cliquer sur
« Installer maintenant «.
Figure 15 Début de l’installation de Windows server 2012

Il faut sélectionner le type d’installation, choisissez « Windows Server 2012


Standard » étant donné que la version Datacenter est réservée aux serveurs ayant des
configurations matérielles importantes. Pour la version Standard, vous avez le choix
entre l’installation minimale et l’installation standard c’est à dire avec une interface
graphique. Effectivement, l’installation minimale correspond à l’installation « Server
Core«  de Windows Server 2008 et 2008 R2 c’est à dire sans interface graphique.
Choisissez « Windows Server 2012 Standard (serveur avec une interface
graphique) » et cliquez sur « Suivant «.
Figure 16 : Choix de la version de Windows server 2012 à installer

Acceptez les termes du contrat de licence et cliquez sur « Suivant «.

Figure 17 : Termes du contrat de licence Windows server 2012


Là encore on retrouve un écran similaire à l’installation de Windows 7 et Windows
Server 2008 R2. Sélectionnez « Personnalisé : installer uniquement Windows
(avancé) » étant donné que nous partons d’un disque dur vierge.

Figure 18 : choix du type d’installation de Windows server 2012

Sélectionnez votre disque dur et cliquez sur « Suivant «. Ce disque dur sera formaté,
partitionné, et utilisé par Windows Server 2012.

Figure 19 Choix du disque d’installation de Windows server 2012


Patientez une bonne dizaine de minutes pendant l’installation de Windows.

Figure 20 installation de Windows server 2012


Une fois que l’installation est terminée, la machine redémarre automatiquement et
Windows la prépare.

Figure 21 Préparation des périphériques


Définissez un mot de passe pour le compte Administrateur. N’oubliez pas d’utiliser un
mot de passe complexe pour répondre à la stratégie de complexité des mots de passe
définie par défaut dans les éditions serveurs de Windows. Cliquez sur « Terminer »
pour confirmer et continuer.

Figure 23 définition d’un mot de passe pour le compte administrateur

Patientez à nouveau pendant la finalisation des paramètres.

Figure 24 Finalisation de l’installation


Ouvrez la session Administrateur en appuyant sur « CTRL+ALT+SUPPR » comme
toujours sous Windows.

Figure 25 Ouverture d’une session

Installation terminée et finalisée ! Vous arrivez sur le Bureau de Windows Server 2012
est le Gestionnaire de serveur s’ouvre.

Figure 26 Gestionnaire de serveur


CHAPITRE IV :
INSTALLATION ET CONFIGURATION DE
SKYPE ENTREPRISE SERVER 2015
Anciennement connu sous l’appellation Lync 2013, le logiciel de communications
unifiées de Microsoft a officiellement changé de nom courant 2015 pour devenir Skype
Entreprise server 2015. Ainsi, elle souhaite inciter l’utilisation des appels audio, de la
vidéo, de la messagerie instantanée et des fonctionnalités de réunion et de partage de
fichiers. Ses atouts et ses fonctionnalités sont nombreux
 Atouts
 Passer, recevoir, transférer des appels avec la téléphonie IP (ToIP) ;
 La visioconférence pour organiser des réunions à distance ; 
 La messagerie instantanée et fonctions de présence ; 
 L’intégration à Office, Exchange et SharePoint ; 
 Partage de documents et prise de contrô le ;
 Communiquer avec des interlocuteurs extérieurs ;
 Un niveau de sécurité professionnel ;
 Des conférences en ligne avec plus de participants.
 Fonctionnalités
 Prise en charge des contacts et groupes de contacts
 Prise en charge de la messagerie instantanée
 Prise en charge de la conférence
 Prise en charge de la téléphonie
 Connectivité Skype (présence, messagerie, appel audio et vidéo HD)
 Prise en charge de l’enregistrement
 Transfert de fichier via la messagerie instantanée
 Partage de l’écran, des applications et des tableaux blancs virtuels
 Prise de contrô le à distance de l’écran des autres utilisateurs

Skype Entreprise Server 2015 est disponible en édition Standard et édition Entreprise.
La principale différence est que l’édition Standard ne prend pas en charge les fonctions
de haute disponibilité qui sont incluses dans l’édition Enterprise.
Skype Entreprise Server est un produit évolué et le processus d’installation exact
dépend en grande partie de votre situation particulière. Par exemple, pour les petites
organisations un seul serveur exécutant Skype Entreprise Server 2015 édition Standard
peut être approprié, alors qu’une grande organisation multinationale pourrait avoir
50 serveurs sur différents sites dans le monde dédié au produit.
IV.1-INSTALLATION
Une installation de Skype Entreprise Server comprend de nombreuses procédures.
Pour que Skype Entreprise Server devienne opérationnel dès la première fois, huit
étapes principales sont nécessaires. Il est important de comprendre que les exemples de
procédures de ce chapitre ne sont pas les seules procédures requises pour l’installation
de Skype Entreprise Server. Les huit étapes suivantes sont simplement des exemples
permettant de mieux comprendre l’ensemble du processus et d’obtenir un
environnement de travail de base opérationnel. Les huit étapes sont les suivantes :

Figure 27 Processus d’installation de Skype entreprise server 2015

 Installation des composants prérequis pour Skype Entreprise Server  2015 :


Il s’agit d’installer les prérequis sur tous les serveurs qui constitueront la
topologie de Skype Entreprise Server.

 Installation des outils d’administration dans Skype Entreprise


Server 2015 : les outils d’administration comprennent le Générateur de
topologie et le Panneau de configuration.

 Préparation d’Active Directory pour Skype Entreprise Server  2015 :


Skype Entreprise Server fonctionne étroitement avec Active Directory. Vous
devez préparer le domaine Active Directory pour qu’il fonctionne avec Skype
Entreprise Server. Vous pouvez effectuer ce processus dans l’assistant
Déploiement, et ce processus n’est effectué qu’une seule fois pour le domaine.
Ceci est dû au fait que le processus crée des groupes et modifie le domaine et
vous n’avez besoin d’effectuer cette opération qu’une seule fois.

 Création d’un partage de fichiers dans Skype Entreprise Server  2015 :


Il s’agit de créer un partage de fichiers qui sera utilisé par le serveur au sein de la
topologie de Skype Entreprise Server.

 Création des enregistrements DNS pour Skype Entreprise Server  2015 :


Pour que Skype Entreprise Server fonctionne correctement, un certain nombre
de paramètres DNS doivent être en place. Ceci afin que les clients sachent
comment accéder aux services et que les serveurs se connaissent entre eux. Ces
paramètres ne doivent être définis qu’une seule fois par déploiement, car, dans la
mesure où vous attribuez une entrée DNS, elle est disponible dans tout le
domaine.

 Création et publication d’une topologie dans Skype Entreprise Server  2015 :


avant d’installer le système Skype Entreprise Server sur chacun des serveurs de
la topologie, vous devez créer une topologie et la publier.

 Installation des composants Skype Entreprise Server  2015 sur des serveurs
de la topologie : une fois la topologie chargée dans le magasin central de
gestion , vous devez installer les composants du système Skype Entreprise Server
sur chacun des serveurs de la topologie.

 Vérification de la topologie dans Skype Entreprise Server  2015: après avoir


publié la topologie et installé les composants du système Skype Entreprise Server
sur chacun des serveurs dans la topologie, vous êtes prêt à vérifier que la
topologie fonctionne comme prévu. Cela inclut la vérification que la configuration
s’est propagée vers tous les serveurs Active Directory de sorte que le domaine
entier sache que Skype Entreprise est disponible dans le domaine.
 Configuration serveur requise pour Skype entreprise server 2015
Comme vous pouvez vous y attendre, il faut procéder à quelques préparations avant de
procéder au déploiement de Skype Entreprise Server 2015 :

 Systèmes d’exploitation qui fonctionnent avec Skype Entreprise Server


2015
Voici la liste des systèmes d’exploitation (OS) qui fonctionnent avec Skype Entreprise
Server. Ils permettront d’installer et d’utiliser avec succès Skype Entreprise Server 2015.
 Système d’exploitation Windows Server 2012 R2 Standard
 Système d’exploitation Windows Server 2012 Datacenter
 Système d’exploitation Windows Server 2012 Standard

 Bases de données principales qui fonctionnent avec Skype Entreprise


Server 2015
Lors de l’installation de Skype Entreprise Server 2015 Standard Edition, SQL
Server 2014 Express (édition 64 bits) est automatiquement installé.
La liste des bases de données prise en charge est indiquée ci-dessous (édition 64 bits
exclusivement, inutile donc d’utiliser éditions 32 bits) :
- Microsoft SQL Server 2014 Enterprise (édition 64 bits)
- Microsoft SQL Server 2012 Enterprise (édition 64 bits)
- Microsoft SQL Server 2008 R2 Enterprise (édition 64 bits)
- Microsoft SQL Server 2014 Standard (édition 64 bits)
- Microsoft SQL Server 2012 Standard (édition 64 bits)
- Microsoft SQL Server 2008 R2 Standard (édition 64 bits)
Si l’édition SQL Server que vous voulez utiliser n’apparaît pas dans cette liste, vous ne
pouvez pas l’utiliser.

 Les logiciels et les rôles qui doivent être installés avant un déploiement de
Skype Entreprise Server 2015
Il y a quelques composants que vous devez installer ou configurer pour tout serveur
exécutant Skype Entreprise Server 2015, ils sont répertoriés ci-dessous. Il y a ensuite
des exigences supplémentaires pour des rô les de serveur spécifiques.
Nous avons entre autres : 
 Net Framework 4.5 & 3.5
 Windows Identity Foundation 
 Windows Management Framework 3.0 (PowerShell version 3.0)
 Microsoft Silverlight
 Rô le de serveur web (IIS)
 Un DC (contrô leur de domaine) / un serveur DNS et le rô le Autorité de certificat

 Les système d’exploitation recommandé pour les contrôleurs de domaine


Nous avons la liste suivante :
- Windows Server 2012 R2
- Windows Server 2012
- Windows Server 2008 R2
- Windows Server 2008

 Pourquoi faut-il un Domain Name System (DNS) ?


Skype Entreprise Server 2015 nécessite le DNS pour les raisons suivantes :
- Le DNS permet à Skype Entreprise Server 2015 de découvrir les serveurs pour
les communications de serveur à serveur.
- Le DNS permet aux machines clientes de découvrir le pool de serveurs frontaux
ou serveur Standard Edition.
- Le DNS permet aux serveurs et clients externes de se connecter à vos serveurs
Edge afin d’utiliser les fonctions de messagerie instantanée et de conférence.

 Certificats pour vos serveurs internes


Vous aurez besoin de certificats pour la plupart de vos serveurs internes et, très
probablement, vous les obtiendrez à partir d’une autorité de certification interne (celle
qui se trouve dans votre domaine).
Vous avez aussi besoin de certificats quand Skype Entreprise Server 2015 communique
avec d’autres applications et serveurs, comme Microsoft Exchange Server.
ETAPE 1 : Installation des composants prérequis pour Skype
Entreprise Server 2015

Figure 28 Processus d’installation de Skype entreprise server 2015

 Ouvrez le Gestionnaire de serveur et cliquez sur Ajouter des rôles et


fonctionnalités.

Figure 28 Gestionnaire de serveur


 Lisez la page Avant de commencer pour vous familiariser avec l’installation des
rô les et fonctionnalités dans Windows Server, puis cliquez sur Suivant.

Figure 29 Assistant d’ajout de rôle et de fonctionnalités

 Sélectionnez une Installation basée sur un rôle ou une fonctionnalité, et


cliquez sur Suivant.

Figure 30 Choix du type d’installation


 Sélectionnez le serveur sur lequel vous allez installer le Skype Entreprise Server
2015, et cliquez sur Suivant.

Figure 31 Sélection du serveur de destination


 Sélectionnez le rô le du Serveur Web (IIS), et lorsque la fenêtre des
fonctionnalités requises s’ouvre, cliquez sur Ajouter des fonctionnalités, puis
sur Suivant.

Figure 32 Sélection des rôles à installer


 Sélectionnez les fonctionnalités suivantes (requises par Skype Entreprise Server
2015).
o Fonctionnalités de .NET Framework 3.5
 NET Framework 3.5 (inclut 2.0 et 3.0)
o Fonctionnalités de .NET Framework 4.5
o Windows Identity Foundation 3.5

Figure 33 Sélection des fonctionnalités à installer


 Cliquez sur Suivant pour continuer avec l’assistant.
 Lisez les remarques sur le Rôle de serveur web (IIS), puis cliquez sur Suivant.
 Sélectionnez les services de rôle de serveur web (IIS).
 Cliquez sur Suivant pour continuer avec l’assistant.
 Vérifiez les choix d’installation pour vous assurer que toutes les conditions sont
sélectionnées, puis cliquez sur Installer.
 Lorsque la boîte de dialogue indiquera que l’installation a bien été effectuée, vous
devrez redémarrer le serveur pour terminer le processus. ;
NB : Il est possible de lancer une commande PowerShell permettant d'installer le
tout : 
Add-WindowsFeature RSAT-ADDS, Web-Server, Web-Static-
Content, Web-Default-Doc, Web-Http-Errors, Web-Asp-Net, Web-
Net-Ext, Web-ISAPI-Ext, Web-ISAPI-Filter, Web-Http-Logging,
Web-Log-Libraries, Web-Request-Monitor, Web-Http-Tracing,
Web-Basic-Auth, Web-Windows-Auth, Web-Client-Auth, Web-
Filtering, Web-Stat-Compression, Web-Dyn-Compression, NET-
WCF-HTTP-Activation45, Web-Asp-Net45, Web-Mgmt-Tools, Web-
Scripting-Tools, Web-Mgmt-Compat, Desktop-Experience, Telnet-
Client, BITS -Source D:\sources\sxs

 ETAPE 2 Installation des outils d’administration dans Skype


Entreprise Server 2015

Figure 34 Processus d’installation de Skype entreprise server 2015 ETAPE 2


Parmi les outils d’administration disponibles figurent le Générateur de topologie et le
Panneau de configuration.
Quand vous exécutez Setup.exe pour la première fois, les seuls outils installés sont
l’assistant Déploiement de Skype Entreprise Server et Management Shell de Skype
Entreprise Server.
Installer les outils d’administration Skype Entreprise Server 2015 depuis
l’assistant Déploiement.
 Insérez le support d’installation de Skype Entreprise Server 2015. Si l’installation
ne démarre pas automatiquement, double-cliquez sur Installation (Setup).

Figure 35 : Lancement de l’exécutable Skype Entreprise server 2015


 Le support d’installation nécessite Microsoft Visual C++ pour s’exécuter. Une
boîte de dialogue apparaît pour demander si vous souhaitez l’installer. Cliquez
sur Oui.
 Passez en revue le Contrat de Licence Utilisateur Final et si vous êtes d’accord,
sélectionnez J’accepte les termes du contrat de licence, puis cliquez sur OK.
 Les composants principaux de Skype Entreprise Server 2015 seront installés sur
le serveur.

Les composants principaux sont les suivants, comme indiqué dans la figure ci-dessous.
Figure 36 : composants principaux installés

o Assistant Déploiement de Skype Entreprise Server 2015 est un


programme de déploiement qui offre une plateforme de lancement
permettant d’installer les divers composants de Skype Entreprise Server
2015.

o Management Shell de Skype Entreprise Server 2015 Un programme


PowerShell préconfiguré permettant l’administration de Skype Entreprise
Server 2015.

Une fois que l’installation des composants principaux est terminée, l’assistant
Déploiement de Skype Entreprise Server 2015 démarre automatiquement, comme
indiqué dans la figure.
Figure 37 : Assistant de déploiement

 En plus des composants principaux, vous devrez également installer le


Générateur de topologie de Skype Entreprise Server 2015 et le Panneau de
configuration de Skype Entreprise Server 2015 sur au moins un serveur de
l’environnement. Cliquez sur Installer les outils d’administration dans
l’assistant Déploiement.
Figure 38 : Assistant de déploiement

 Cliquez sur Suivant pour commencer l’installation.


 Une fois l’installation terminée, cliquez sur Terminer. Les outils d’administration
sont désormais ajoutés au serveur, comme indiqué dans le schéma.
Figure 39 : Les outils d’administration de Skype entreprise server

o Générateur de topologie de Skype Entreprise Server 2015 : Un


programme servant à générer, déployer et gérer les topologies.

o Panneau de configuration de Skype Entreprise Server 2015 : Un


programme servant à gérer l’installation.
 ETAPE 3 Préparation d’Active Directory pour Skype Entreprise
Server 2015

Figure 40 Processus d’installation de Skype entreprise server 2015 ETAPE 3

Skype Entreprise Server fonctionne en étroite collaboration avec Active Directory. Vous
devez préparer le domaine Active Directory pour qu’il fonctionne avec Skype Entreprise
Server. Ce processus est facilité par l’Assistant déploiement et il suffit de l’effectuer une
seule fois pour le domaine, car le processus crée des groupes et modifie le domaine, ce
qui n’est nécessaire qu’une seule fois.

 Connectez-vous comme utilisateur avec des données d’identification


d’administrateur de schéma pour le domaine Active Directory.

 Ouvrez l’Assistant déploiement Skype Entreprise Server.

 Cliquez sur le lien Préparer Active Directory.


Figure 41 : Assistant de déploiement
La fenêtre suivante s’affiche ensuite ;

Figure 42 : Préparation d’active directory


Elle comporte 7 étapes à chacune des étapes, cliquez sur "Exécuter" à chaque opération
menée à bien, vous verrez ça : 

- Ensuite Ouvrez de nouveau l’Assistant déploiement.


- Vérifiez la présence d’une coche verte à cô té de Préparer Active Directory pour
confirmer que vous avez réussi, comme indiqué dans la figure.

Figure 43 : Assistant de déploiement


 ETAPE 4 : Création d’un partage de fichiers dans Skype
entreprise server 2015

Skype Entreprise Server requiert un partage de fichiers pour que les ordinateurs
puissent échanger des fichiers à travers la topologie.

Figure 44 Processus d’installation de Skype entreprise server 2015 ETAPE 4


 Connectez-vous à l’ordinateur qui hébergera le partage de fichiers.
 Cliquez avec le bouton droit sur le dossier que vous souhaitez partager, puis
sélectionnez Propriétés.
 Sélectionnez l’onglet Partage, puis cliquez sur Partage avancé.
 Cliquez sur Partager ce dossier.
 Cliquez sur Autorisations.
 Ajoutez le groupe Administrateurs local sur le serveur qui héberge le partage de
fichiers, accordez les droits d’Autorisation : Contrôle intégral, Changement et
Lecture, puis cliquez sur OK.
 Cliquez de nouveau sur OK et notez le chemin d’accès réseau.
 Cliquez sur Terminer pour fermer l’Assistant.
Figure 45 Partage d’un dossier

ETAPE 5 : Création des enregistrements DNS pour Skype Entreprise


Server 2015

Figure 46 Processus d’installation de Skype entreprise server 2015 ETAPE 5


Pour que Skype Entreprise Server fonctionne convenablement, il faut mettre en place
plusieurs paramètres de nom de domaine complet (DNS) pour permettre aux clients de
savoir comment accéder aux services et pour que les serveurs puissent s’identifier les
uns les autres. Il suffit de définir ces paramètres une seule fois par déploiement car, une
fois qu’une entrée DNS a été attribuée, elle est disponible dans tout le domaine.
Il nous faut créer 3 enregistrements DNS avec respectivement les noms suivants :
 Meet (Nom d’enregistrement DNS pour les réunions)
 Dialin (Nom d’enregistrement DNS pour la téléphonie)
 Admin (Nom d’enregistrement DNS pour l’administration)
Pour cela :
 Connectez-vous au serveur DNS et ouvrez le Gestionnaire de serveur.
 Cliquez sur le menu déroulant Outils, puis sur DNS.
 Dans l’arborescence de la console pour votre domaine SIP, développez Zones de
recherche directes, puis développez le domaine SIP dans lequel Skype
Entreprise Server sera installé.
 Cliquez avec le bouton droit sur le domaine SIP et sélectionnez Nouvel hôte (A
ou AAAA), comme indiqué dans la figure.

Figure 47 Création d’un enregistrement DNS


 Dans la zone Nom, tapez le nom de l’enregistrement de l’hô te (le nom du
domaine est automatiquement ajouté).
 Dans la zone Adresse IP, saisissez l’adresse IP du serveur Skype entreprise,
Continuez à créer des enregistrements pour tous les serveurs du déploiement
prévu.

Figure 48 Exemple d’enregistrement terminé


 Pour créer l’enregistrement de service SRV pour la découverte d’éléments
hérités, cliquez avec le bouton droit sur le domaine SIP et sélectionnez Nouveaux
enregistrements.
 Dans Choisissez un type d’enregistrement de ressource, cliquez
sur Emplacement du service (SRV), puis sur Créer un enregistrement.
 Cliquez sur Service, puis tapez _sipinternaltls.
 Cliquez sur Protocole, puis tapez _tcp.
 Cliquez sur Numéro de port, puis saisissez 5061.
 Cliquez sur Hôte offrant ce service, puis tapez le nom de domaine complet du
pool ou du serveur en édition Standard.
Figure 49 Enregistrement de type SRV

 Cliquez sur OK, puis sur Terminé.

ETAPE 6 Création et publication d’une topologie dans Skype


Entreprise Server 2015

Figure 50 Processus d’installation de Skype entreprise server 2015 ETAPE 6


Avant de pouvoir installer le système Skype Entreprise Server sur chacun des serveurs
dans la topologie, vous devez créer une topologie et la publier.
Lorsque vous publiez une topologie, vous chargez les informations dans la base de
données du magasin central de gestion. Vous devez exécuter le processus Préparer
d’abord le serveur Standard Edition Server depuis l’assistant Déploiement avant de
publier une topologie.

Figure 51 : Assistant de déploiement

Il prépare l’installation de Standard Edition en installant une instance de SQL Server


Express Edition et en créant le magasin central de gestion.
Figure 52 : Assistant de préparation du serveur standard

Figure 53 : Exécution des commandes de préparation du serveur standard


Vous pouvez utiliser le Générateur de topologies Skype Entreprise Server pour
concevoir, définir, configurer et publier des topologies. Cet outil a été installé lorsque
vous avez précédemment installé les Outils d’administration.
Remarque : des exceptions de pare feu pour SQL server 2014 express Edition sont
automatiquement crées et activées à ce stade.
NB Skype Entreprise Server requiert SQL Server pour fonctionner. Les bases de données
primaires sont qualifiées de magasin central de gestion. Si vous souhaitez déployer
Standard Edition, vous devez installer SQL Server Express Edition avant de définir et
publier la nouvelle topologie.
Pour installer SQL Server Express Edition, ouvrez l’assistant Déploiement sur le serveur
qui servira de serveur frontal, puis exécutez Préparer d’abord le serveur Standard
Edition Server. Lorsque vous cliquez sur Préparer d’abord le serveur Standard Edition
Server, l’assistant Déploiement installe automatiquement SQL Server Express Edition et
crée les bases de données du magasin central de gestion.
 Créer une nouvelle topologie
 Connectez-vous en tant qu’utilisateur standard avec accès au Générateur de
topologies.
 Ouvrez le Générateur de topologies Skype Entreprise Server.
 Sélectionnez Nouvelle Topologie, puis cliquez sur OK.

Figure 54 : Générateur de topologies


 Sélectionnez un emplacement et un nom de fichier pour le fichier de
configuration de topologie.
 Dans Définir le domaine principal, entrez le Domaine SIP principal,
puis cliquez sur Suivant.

Figure 55 : Définition du domaine SIP principal

 Entrez un Nom et une Description pour le premier site (emplacement),


puis cliquez sur Suivant, comme mentionné dans le schéma.
Figure 56 : Définition du nom et de la description pour le premier site

 Dans la page suivante entrez la Ville, le Département/la province, et le Code de


pays/région du site, puis cliquez sur Suivant.
 Cliquez sur Terminer pour terminer le processus de définition d’une nouvelle
topologie. L’assistant Nouveau serveur frontal se lancera automatiquement.
 Définition d’un serveur Standard Edition
 Relisez les conditions préalables de l’assistant, puis cliquez sur Suivant.
 Entrez le nom de domaine complet (FQDN) du pool, sélectionnez Serveur
Standard Edition, puis cliquez sur Suivant, comme mentionné dans le
schéma.
Figure 57 : Définition d’un serveur Standard Edition

 Entrez le nom de domaine complet de tous les ordinateurs dans le pool,


puis cliquez sur Suivant, comme mentionné dans le schéma.

 Sélectionnez les fonctionnalités qui seront incluses dans la topologie, puis


cliquez sur Suivant, comme mentionné dans le schéma.
Figure 58 : Sélection des fonctionnalités qui seront inclue dans la topologie
 La page Rôles serveur associés à ce pool frontal vous permet de définir
et d’associer des rô les serveur au pool frontal. Le rô le suivant est
disponible :

Figure 59 : Rôles serveur associés


 Activer un pool de serveurs Edge Définit et associe un serveur Edge unique à
un pool de serveurs Edge. Un serveur Edge facilite la communication et la
collaboration entre les utilisateurs au sein de l’organisation et les personnes qui
travaillent en dehors de celle-ci.
 Ensuite, vous devrez définir le magasin SQL Server qui sera utilisé avec la
topologie. Dans notre cas, nous utilisons l’instance par défaut.

Figure 60 : Définition du serveur SQL

o Pour utiliser un partage de fichiers qui a déjà été défini dans votre
topologie, sélectionnez Utiliser un partage de fichiers précédemment
défini.

o Pour définir un nouveau partage de fichiers, sélectionnez Définir un


nouveau partage de fichiers. Dans la zone Nom de domaine complet
du serveur de fichiers, entrez le nom de domaine complet (FQDN) du
serveur de fichiers existant où le partage de fichiers doit être placé, puis
entrez un nom pour le partage de fichiers dans la zone Partage de
fichiers.
Figure 61 : Définition d’un nouveau partage de fichiers

 Configurer des URL simples


 Dans le Générateur de topologies, cliquez avec le bouton droit sur le nœud
supérieur Skype Entreprise Server, puis cliquez sur Modifier les
propriétés, comme mentionné dans le schéma.
Figure 62 : Panneau de configuration du générateur de topologie
 Dans la zone URL d’accès administratif, entrez l’URL simple vous
donnant accès au Panneau de configuration Skype Entreprise Server à des
fins d’administration, puis cliquez sur OK.

Figure 63 : modification des propriétés de la topologie


Lorsque vous avez vérifié la topologie et qu’aucune erreur de validation n’a été détectée,
vous êtes prêt à publier la topologie. Si des erreurs de validation sont détectées, vous
devez les corriger pour publier la topologie.
Cliquez avec le bouton droit sur le nœud Skype Entreprise Server 2015, puis cliquez
sur Publier la topologie.

 Dans la page Publier la topologie, cliquez sur Suivant.

Figure 64 : Publication de la topologie

 Dans la page Sélectionner des bases de données, sélectionnez les bases de


données à publier.
 Cliquez sur Suivant pour terminer le processus de publication.
 Lorsque le processus de publication est terminé, un lien permettant d’ouvrir une
liste de tâ ches supplémentaires apparait. Cliquez sur Cliquez ici pour ouvrir la
liste de tâches pour voir les tâ ches supplémentaires, puis cliquez sur Terminer.
ETAPE 7 Installation des composants systèmes de Skype Entreprise
Server 2015

Figure 65 : Processus d’installation de Skype entreprise server 2015 ETAPE 7

Une fois que vous avez publié une topologie, vous pouvez installer les composants de
Skype Entreprise Server sur chaque serveur de la topologie. Faites appel à l’Assistant
Déploiement pour exécuter les quatre étapes du déploiement que sont l’installation du
magasin de configurations local, l’installation des serveurs frontaux, la
configuration des certificats et le démarrage des services.
 Installation du système Skype Entreprise Server
 Insérez le support d’installation de Skype Entreprise Server 2015. Si l’installation
ne démarre pas automatiquement, double-cliquez sur Installation (Setup).
 Une boîte de dialogue apparaît pour demander si vous voulez l’installer. Cliquez
sur Oui.
 Passez en revue le Contrat de Licence Utilisateur Final et si vous êtes d’accord,
sélectionnez J’accepte les termes du contrat de licence si vous choisissez
d’accepter les termes d’utilisation contenus dans le contrat de licence, puis
cliquez sur OK.
 Dans la page Assistant Déploiement, cliquez sur Installer ou mettre à jour le
système Skype Entreprise Server.

Figure 66 : Assistant de déploiement

Étape 7.1 : Installer le magasin de configurations local


 Passez en revue les prérequis, puis cliquez sur Exécuter en regard de
l’Étape 1 : Installer le magasin de configurations local.
 Dans la page Installer le magasin de configurations local, assurez-vous
que l’option Récupérer directement à partir du magasin central de
gestion est sélectionnée, puis cliquez sur Suivant.
SQL Server Express Edition est alors installé sur le serveur local. Une fois l’installation
de la configuration du serveur local terminée, cliquez sur Terminer.
Étape 7.2 : Installation ou suppression des composants de Skype Entreprise Server
 Passez en revue les prérequis, puis cliquez sur Exécuter en regard de
l’Étape 2 : Installer ou supprimer des composants de Skype
Entreprise Server.
 Dans la page Installer les composants de Skype Entreprise Server,
cliquez sur Suivant pour installer les composants, comme l’indique la
topologie publiée.
 La page Exécution des commandes affiche un résumé des commandes et
les informations relatives à la progression de l’installation. Lorsque
l’installation des composants Skype Entreprise Server est terminée,
cliquez sur Terminer pour finaliser cette étape.
 Vérifiez que les deux premières étapes se sont déroulées comme prévu.
Confirmez la présence d’une coche verte avec le mot Terminé, comme
indiqué dans la figure.

Figure 67 : Assistant d’installation des composants systèmes de Skype


Entreprise Server 2015

Étape 7.3 : Demande, installation ou affectation des certificats


 Passez en revue les prérequis, puis cliquez sur Exécuter en regard de
l’Étape 3 : Demander, installer ou attribuer des certificats.
 Dans la page Assistant Certificat, cliquez sur Demander.
 Dans la page Demande de certificat, fournissez les données requises,
notamment en sélectionnant le domaine, puis cliquez sur Suivant.
 Dans la page Demandes différées ou immédiates, vous pouvez accepter
l’option par défaut Envoyer la demande immédiatement à une autorité
de certification en ligne en cliquant sur Suivant.
 Dans la page Sélectionnez une autorité de certification, sélectionnez
l’option Sélectionner une autorité de certification dans la liste
détectée pour votre environnement, Vous pouvez aussi sélectionner
l’option Spécifier une autre autorité de certification, entrer le nom
d’une autre autorité de certification dans la zone, puis cliquer sur Suivant.
 Dans la page Compte d’autorité de certification, vous êtes invité à saisir
des informations d’identification pour demander et traiter la demande de
certificat auprès de l’autorité de certification puis cliquez sur Suivant.
 Dans la page Spécifier un autre modèle de certificat, pour utiliser le
modèle de serveur web par défaut, cliquez sur Suivant.
 Dans la page Nom et paramètres de sécurité, spécifiez un Nom
convivial. En utilisant un nom convivial, vous pouvez rapidement
identifier le certificat et son utilisation. Si vous laissez ce champ vide, un
nom est créé automatiquement.
 Dans la page Informations relatives à l’organisation, entrez
éventuellement des informations sur l’organisation, puis cliquez
sur Suivant.
 Dans la page Informations géographiques, entrez éventuellement des
informations géographiques, puis cliquez sur Suivant.
 Dans la page Nom du sujet/Autres noms du sujet, passez en revue les
autres noms du sujet à ajouter, puis cliquez sur Suivant.
 Dans la page Résumé de la demande de certificat, passez en revue les
informations du résumé. Si les informations sont correctes, cliquez
sur Suivant. Si vous devez corriger ou modifier un paramètre, cliquez
sur Précédent pour revenir à la page correspondante afin d’y apporter la
correction ou modification requise.
 Dans la page Exécution de commandes, cliquez sur Suivant.
 Dans la page État de la demande de certificat en ligne, passez en revue
les informations affichées.
 Dans la page Assistant Certificat, confirmez que tous les services sont
marqués d’une coche verte pour indiquer qu’ils ont tous reçu un certificat,
comme le montre la figure, puis cliquez sur Fermer.

Figure 69 : Assistant de demande, d’installation ou affectation des certificats

Étape 7.4 : Démarrer les services

Passez en revue les prérequis de l’Étape 4 : Démarrer les services.


 Cliquez sur Quitter pour fermer l’Assistant Déploiement.
ETAPE 8 : Vérification de la topologie dans Skype Entreprise
Server 2015

Figure 70 : Processus d’installation de Skype entreprise server 2015 ETAPE 8


Après avoir publié la topologie et installé les composants du système Skype Entreprise
Server l’étape finale consiste à tester et à confirmer que les clients Skype Entreprise sont
en mesure de communiquer les uns avec les autres.
Vous pouvez vous connecter à la console d'administration, joignable à l'adresse
https:// [localhost - ou votre ip publique) /Cscp
NB : dans notre cas https://10.10.10.2/Cscp ou à l’adresse https://lync.sup.ml/Cscp
Figure 71 : Panneau de configuration de Skype entreprise server 2015
IV.2-CONFIGURATION
L’étape de la configuration consiste à rechercher et à activé les utilisateurs du domaine
afin qu’il soit en mesure de pouvoir utilisé Skype Entreprise Server ; cela s’effectue via le
panneau de configuration dans l’onglet utilisateurs représenté par le schéma ci-dessous.
Figure 72 : Panneau de configuration de Skype entreprise server 2015

Une fois sur la page utilisateurs il faut rechercher un utilisateur par son nom et ou son
prénom via la barre de recherche comme indiqué dans le schéma ci-après :

Figure 73 : Page recherche d’un utilisateur


Une fois l’utilisateur sélectionnez cliquez sur Activer les utilisateurs comme indiqué
dans la figure ci-dessous :

Une fois les utilisateurs activés ils seront en mesure de jouir des fonctionnalités de
Skype entreprise server 2015 et cela grâ ce au client Skype basic entreprise qui bien
entendu devra être au préalable installé sur les postes clients comme cela est illustré
dans la figure ci-après :

Figure 74 Client Skype Entreprise 2015


Comme vous avez pu le constater à travers ce chapitre l’installation et la configuration
de Skype entreprise server 2015 est une procédure relativement longue constitué
essentiellement de huit étapes. Cependant nous tenons à rappeler que ces huit étapes
sont simplement des exemples permettant de mieux comprendre l’ensemble du
processus et d’obtenir un environnement de travail de base opérationnel car faut-il le
rappeler l’installation et la configuration d’un système communication unifiée en général
et plus particulièrement dans notre cas celui de Skype entreprise Server 2015 dans un
environnement en production dépend aussi de l’existant et de sa capacité d’intégration à
ce dernier.

CONCLUSION GENERALE
Les produits de communications unifiées tels que le Skype Entreprise Server 2015
(anciennement appelé Microsoft Lync server 2013) visent de manière générale à
améliorer la productivité des collaborateurs de l'entreprise en permettant et/ou en
rendant plus efficace le contrô le, la gestion, l'intégration et l'utilisation au quotidien de
plusieurs formes de communications. En somme, ce projet nous a permis de comprendre
les concepts liés aux communications unifiées, les différentes technologies utilisées et sa
mise en place grâ ce au système de communication unifiée de Microsoft « Skype
Entreprise Server 2015 ».

Par ailleurs, nous nous sommes rendu compte que grâ ce à un système de
communication unifiée les PME en pleine expansion bénéficient de nombreux avantages
tels que les travaux en collaboration, la réduction des conflits de communication,
l'amélioration de la productivité... et leurs permet aussi de disposer d'un réseau de voix,
vidéo et de données. Cependant la mise en place d’un système de communication unifiée
n’a pas que des avantages comme nous avons pu le constater, cela a un coû t et un impact
sur le débit. En outre la réussite de la mise en place d’un système de communication
unifiée passe non seulement par l’adhésion et la formation des utilisateurs mais aussi
par sa capacité d’intégration à l’existant.

Comme perspectives nous pensons que la communication unifiée reste un marché a


forte progression du faite qu'elle reste ouverte à un accroissement concurrentiel
plusieurs plateforme de communication unifiée sont complexe à déployer et nécessite
un réel changement organisationnel et demande beaucoup d'investissements pour
l'amélioration de la productivité.

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