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1 Organisation Et Gestion de Production 1 PDF
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
C H A P I T R E 1 : AR C H I T E CT U RE G E NE R AL E D E L A
G E S T I O N D E PR O D UC T I O N.
I. Objectifs :
Flux informationnel
Fournisseur : Clients :
Entreprise
Composants matières Produits finis
Flux matière
3 respects :
délai
coût
qualité
Transformer des composants matières (fournisseur) en produits finis avec le souci du délai,
coût et qualité désirés par le client, tout en respectant les contraintes H,M,I de l’entreprise.
II. Impératifs :
Prévisions Potentiel,
commerciales, ressources,
imprévisibles H,M,I
(consommateur)
Entreprise
Concurrence Aléas, H,M,I
Famille\Période J F M Objectif
Pantalon QUANTITE
Budget financier
Pull Xk QXk prévisionnel total
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
PLAN GLOBAL
DE DEMANDES
Familles Base de données
Test : capacité
d’articles (données
ressources H,M,I
techniques)
Constitution Gamme de
de la famille fabrication
Ordres programmés de familles de
produits finis
Objectifs
prévisionnels
f(finances,
modes, …)
Base de données, PLAN
nomenclature, DIRECTEUR DE Stocks
macro PRODUCTION
Plus
précis
que le
PGD
Ordres
PLAN DE CHARGES programmés de
produits finis
PLANIFICATION
Nomenclature, Stocks en
DES BESOINS
précisions composants
EN
obligatoires matières
COMPOSANTS
Gammes
Ordres programmés de CM
Ordonnancement,
Sous traitance
Planification de planification des
(distributeurs)
l’approvisionnement produits finis,
logistiques
gestion d’atelier
Différents
GESTION DES Lancement,
fournisseurs, stocks
STOCKS vérification
magasins
Bons de sortie CM
Système physique de production
Produit fini (préparation, fabrication,
conditionnement)
SUIVI DE
CLIENT
PRODUCTION
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
C H A P I T R E 2 : O R G A NI S AT I O N E T G E S T I O N DE S
M A CH I NE S .
1. Méthodes d’implantation :
Objectif : minimiser la manutention (cycle de fabrication) du flux matière.
Canevas d’implantation :
Différents types de mailles où chaque nœud caractérise une machine et chaque segment de
droite représente un chaînon.
Les 3 principaux types de canevas sont le nid d’abeilles (hexagones collés), la structure en
carré et la structure triangulaire (triangles équilatéraux).
Procédure de placement :
On place d’abord la machine sur laquelle correspond le plus grand nombre de chaînons, puis
les autres en donnant une priorité (à nombre de chaînons identiques) au nombre de liaisons le
plus important.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Rang\OF 1 2 3 4 5 6 7
1 T3 T2 F2 F3 T2 T3 T1
2 F3 F3 F1 F2 F3 F2 F1
3 R1 P T1 T1 F1 R2 R2
4 E R2 P F1 R2
5 R1 E E R2 P
6 E E
h = R2
RmoyR2 = (2x3+2x4+5)/(2+2+1)=3,8
Ordre\machine T2 T3 F2 F3 T1 F1 R2 P R1 E
1 2° 2° 1 1 1
2 2° 3° 2
3 2° 1° 2 1 1
4 1 2° 1° ° 1
5 1 1 1 2°
6 2
Le ° caractérise le rang moyen.
OFs\machine T2 T3 F2 F3 T1 F1 R2 P R1 E
1 1 2 3-5 4
2 1 3 2 4
3 1 3 2 4 5
4 2 1 3 4 5 6
5 1 2 3 4 5 6
6 1 2 3
7 1 2 3
T2 F2 T1 P R1
ENTREE SORTIE
T3 F3 F1 R2 E
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α=a β=b c d
G1=(abaac) 3 1 1 0
G2=(abdcba) 2 2 1 1
G3=(adabc) 2 1 1 1
G4=(acbac) 2 1 2 0
N(a)=3 N(b)=2 N(c)=2 N(d)=1
Soit 8 machines.
a baac ab aac
bdcba dcba
dabc dabc
cbac cbac
Solutions : abdacbac ou ?
E1 E2 E3
Sous Sur activité Sur stock Sous
activité activité
A1, m1 A2, m2 A3, m3
Au niveau Sur activité Sous Sur activité
humain H1 activité H2 H3
Idéal : travail en flux tendu.
temps
période
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BF = TJ / NP NO = VT / BF
BJ : base fragmentation NO : nombre opérateurs nécessaires
TJ : temps journalier VT : valeur travail
NP : nombre pièces à produire BF : base fragmentation
Exemple du jean :
2000 vestes en 10 jours
valeur T d’une veste = 46200 dmh = 4,62 h
TJ = 8 h
NP = 2000/10 = 200
BF = 80000 dmh / 200 = 400 dmh (10 millièmes d’heure)
NO = 46200/400 = 116 opérateurs
b. Tableau d’équilibrage :
Consiste à définir :
La charge du poste (machine) et sa saturation
Le nombre de poste
La charge d’un poste doit être égale à la BF pour une gamme de fabrication à la tolérance
près : 5% pour une gamme équilibrée.
La saturation d’un poste :
S=
ch arg e effective d ' un poste ×100
Nmi =
∑ T (opi )
BF BF
Si la gamme est équilibrée alors Avec T(opi) : le temps spécifique des
95% < S < 105% opérations des i
Nombre de machines du type i : Nmi
Tableau d’équilibrage :
Charge du poste : si 16 opérateurs, BFthéorique = 3263 cmn / 16 = 203,63 cmn (BF)
95% < CHT/203,63 < 105%
∑ T (opi ) temps total opérations sur filage
4 opérations (1, 11, 12, 13)
18 + 196 + 15 + 190 = 419 cmn
419 cmn / 203,63 cmn = 2,05
Nmi = 2 machines sur filage
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Soit σ =
∑ [x i ]
− µ( x ) ²
n
Cette loi permet ainsi de mettre en valeur la confiance à un pourcentage près que les cas
mesurés (observés ou évalués) sont inférieurs ou égaux aux paramètres µ(x) et σ définis.
Ainsi, c’est la confiance à 68,27% que les cas mesurés (observés ou évalués) sont inférieurs
ou égaux à µ- σ et µ+ σ (loi normale).
Ainsi c’est la confiance à 95% que les cas mesurés (observés ou évalués) sont inférieurs ou
égaux à µ-2 σ et µ+2 σ (99,9% entre µ-3 σ et µ+3 σ).
On peut visualiser ce phénomène en le reportant sur un graphique appelé carte de contrôle.
Ces cartes permettent ainsi de contrôler les caractéristiques réelles de la fabrication des
articles par rapport à des tolérances imposées par le client ou par des normes type ISO 9000.
1. Indicateurs de productivité :
La capacité maximale de production ne prend pas en compte :
Les pannes (20h) ;
Les arrêts (6h) ;
La maintenance préventive (10h).
Capacité théorique d’un poste CT (heures disponibles/sem) :
CT = m * (j/s) * (h/é) * é h/é= nombre d’heures par équipe ;
m= nombre de machines par poste ; é= nombre d’équipes.
j/s= nombre de jours par semaine ;
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
2. Maintenance :
TPM (total productive maintenance).
Maintenance préventive :
S‘applique avant la panne ; pour empêcher les défaillances possibles, on sélectionne la classe
A des causes de défaillance en utilisant la loi de Pareto ; on met en évidence par exemple le
critère : cumul de coût des défaillances par rapport aux causes de défaillance possibles.
LOI DE PARETO
100%
défaillance possibles.
Cumul des coûts de
B
A A>>B>>C
Cause de défailance
Homme / ressource : machine, atelier, entreprise.
Classement ABC, classification 80/20
Maintenance corrective :
S’applique après la panne : GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) ; on
utilise couramment l’arbre des causes, où les causes des défaillances sont classées par
probabilité de défaillance (λ) croissant.
Par exemple, si λi > λj > λk alors l’organigramme est le suivant :
Panne l
λi Solution i
Taux de défaillance
λj Solution k
λk
On peut éventuellement utiliser le tableau AMDEC et l’arbre de maintenance.
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C H A P I T R E 3 : S T R U C T U RE DE S D O N NE E S T E CH NI Q UE S .
I. Articles :
Produit fini client, sous ensemble virtuel, composants matières (fournisseur).
Chaque produit appartient à une hiérarchie bien structurée appelée « structure produit » qui se
compose de différents niveaux hiérarchiques (déclinaisons) :
1. Société ;
2. Groupe (homme, femme, enfant, béé, offre familiale) (5) ;
3. Marché (homme sport, homme détente, …) (17) ;
4. Rayon (chaussette, pantalon, …) ;
5. Sous rayon (chaussette famille ou catégorie Xi, …) ;
6. Thème produit (chaussette modèle Xij, …) (3000/an) ;
7. Référence = produit (chaussette enfant modèle X, couleur Y, taille Z, …) (15000/an).
Remarque : on peut également envisager des chiffres supplémentaires pour un même produit
s’il est fabriqué par des fournisseurs différents, etc.
III. Nomenclature :
Décomposition d’un produit fini et ses références en cascade :
Client
A
Niveau 0 Produit fini : A
(3000)
2h (unité, lot) Sous ensemble
virtuel : B, E
B C
Niveau 1 (2)
(3100) (3200)
3h
Composants
matière :
D E
Niveau 2 (3) C, D, I, J, K.
(3110) (3120)
fournisseur 4h
1A=2B+1C
I J K
Niveau 3 (2) 1B=1D+3E
(3121) (3122) (3123)
1E=1I+1J+2K
Fournisseurs
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Notion de macro-nomenclature :
Définit la décomposition de chaque famille de produits finis.
Famille (sous rayon)
Fi
%
Fi1 Fi2 Fi3 Fik Fin
Principe : estimer les temps par une logique de décomposition du mouvement d’opérations du
travail dans les ateliers. Ces temps ont été obtenus par dépouillements statistiques d’un grand
nombre d’observations cinématographiques de travaux (chronomètres) donnés en TMU
(1cmh) pour l’allure normale 100 (intérêt : méthode informatisée supprime le chronométrage,
long mais précis).
Catalogue des temps : c’est un document rassemblant les mesures de temps des
éléments d’opérations déjà exécutées. Il est fixé à partir des opérations standardisées ;
Les procédures de classification symbolique peuvent être appliquées ; elles permettent par
l’association des éléments existants les plus ressemblants (regroupement analogique) de
générer un temps prévisionnel.
4. Temps de référence : T0
T0 = T * JA = T * Ar / An Ar = allure effective ou relevée ou
JA = jugement d’allure subjective
An = allure normale (60 < Ar < 140)
L’allure relevée (Ar) attribuée par le chronomètre qui résulte de la conjugaison (vitesse,
précision, méthode) est jugée par rapport à une allure normale 100. les Ar dans l’industrie
sont graduée de 5 en 5.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Principe : l’atelier est divisé en groupes catégoriels, soit par ligne d’opérations ou par type de
machines (ateliers spécialisés en OGP).
V. Délai de fabrication :
Qi = qi * xi qi : taille du lot, imposée par l’industriel,
Qi : commande client ; contraintes techniques (poids, volume,
encombrement) ;
xi : nombre de lots.
Exemple :
Temps de fabrication d’une gamme pour un atelier flowshop.
BF pour un jean = tik = 203,93 cmn = constante si gamme équilibrée.
Taille du lot qi=10
Nombre de m postes k (1 à m) = 16
xi = 30 lots.
Tgi = (30-1)*10*203,93 cmn+203,93*10*16 = 91768 cmn soit 2 jours.
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6. Machine :
(Structure d’atelier, manutention,…)
Identification, cadence, taux de panne, temps de changement de série, taux d’occupation
moyen des postes dans une gamme.
Ω i moyen =
∑ Ω ik avec pi : nombre de postes de la gamme de l’article i.
pi
Variance de la gamme i :
Vi =
∑ (Ω ik − Ω i moyen )²
Objectif : minimum Vi.
pi
7. Information :
EDI : échange des données informatiques.
EDI intra et inter-entreprise, systèmes d’identification (code à barres, cartes magnétiques…).
L’objectif ainsi est de connaître au plus tôt l’information afin de réagir très vite en fabrication.
L’EDI est l’un des éléments de réponse des systèmes d’information et de communication du
circuit court entre les différents partenaires de la filière complète.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
C H A P I T R E 4 : P RE VI S I O N E T VE N T E .
Prévisions faites
ΣPVi * Qi
à partir de A C
B
A A>>B>>C
Peu d’articles et
bcp de CA Référence i
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Délai d’obtention :
DO = DA + DF DA : délai d’approvisionnement
soit 2 à 3 mois entre le fil et MGV. DF : délai de fabrication
DO : délai d’obtention
La qualité d’un modèle de prévision = écart minimum entre les qualités prévisionnelles et
réelles.
Mesure de la qualité d’un prévision :
avec i : période ;
∑i ( Pi − Ri )² Pi : prévision ;
RMSE = Ri : réel ;
n
n : nombre d’écarts
Qualité de prévision de vente : RMSE 0, plus Σi est petit.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Principe actuel :
Pour chaque type de famille commerciale (Fj) de produits (rayon ou thème produit) déjà
vendus, on établit une courbe de vie historique traduite par un indice IV(Fj).
La vente d’un nouvel article k est basée sur IVk. Celui-ci est déterminé à partir :
De l’indice IV(Fj) d’un article appartenant à une même famille càd aux
caractéristiques commerciales très similaires ;
Indice IV(Fj) réajusté ensuite par de variables explicatives futures (vacances,
promotions, météo,…) IV*(Fj).
Le profil de vente de la prévision à moyen terme (6 mois à 1 an) de l’article k(Yi(k)) est alors
calculé par période i tel que :
IV (k ) × Q(k )
Yi (k ) = i
∑ IVi (k )
La prévision à court terme (Y*i+1(k)) de l’article k pour la semaine suivante réajuste la
prévision à moyen terme (Yi+1(k)) en fonction des ventes et des prévisions des n dernières
semaines (n compris généralement entre 3 et 5).
Y (k ) × ( X i + X i −1 + X i − 2 ) Xn : réel
Yi*+1 (k ) = i +1 Y n : prévision
Yi + Yi −1 + Yi − 2
Ainsi la prévision à court terme peut être réalisée sur le tableau à 2 entrées.
La quantité en stock est fonction du délai d’approvisionnement D et de l’évolution des ventes.
2. une faible durée de vie des articles textiles apparaît de plus en plus (10 collections par an)
historiques courts apprentissage trop court.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
3. le marché du textile nécessite également d’établir des prévisions à plusieurs horizons (long
terme, moyen terme, court terme).
Le distributeur doit utiliser en amont une prévision à long terme pour mieux anticiper
les besoins en ressources humaines et machines des différentes entreprises de la filière.
Le distributeur a besoin, pour établir ses commandes auprès de ces fournisseurs, d’une
prévision à moyen terme de la quantité d’articles vendue pendant l’année (ou saison) à
venir. Il doit également connaître la répartition de ce volume durant l’année (notion de
saisonnalité) afin de ne pas avoir à gérer trop de stock ; il pourra ainsi planifier ces
livraisons. Les collections doivent être au minimum définies 6 mois avant le début de
mise en rayon : la prévision doit posséder dans ce cas, un horizon à moyen terme d’un
saison.
Enfin, pendant la saison en cours, le distributeur doit très souvent réajuster ses
prévisions chaque semaine en fonction des premières ventes réalisées et des nouvelles
données exogènes connues. Ainsi, il peut réorganiser ses commandes et organiser les
livraisons au plus juste avec ses différents magasins.
Aussi, l’objectif est de construire un modèle de révision précis et adapté à la filière THD,
permettant de faire face aux multiples exigences de ce marché.
De nombreux logiciels de prévisions, utilisant diverses techniques : méthodes extrapolatives
(exemple du cours avec méthode des moindres carrés), explicatives (linéaires ou non…)
existent sur le marché : Walter’s, Forecast, Pro, Predicast, Autobox…
En général, ces outils sont basés sur des méthodes classiques connues comme la moyenne
mobile, le lissage exponentiel, la méthode de Box et Jenkins…
Cependant, ces méthodes s’appliquent à des contexte spécifiques, et sont très peu adaptées
aux historiques courts (faibles durées de vie des articles, 10 collections/an) et aux spécificités
du domaine textile.
Certains modèles classiques utilisent également les historiques des ventes des saisons
précédentes sans tenir compte des variables explicatives. Ainsi, les évènements tels que les
vacances ou les promotions n’intervenant pas toujours à la même époque dans la saison,
perturbent la prévision.
Le logiciel courant Forecast Pro©, très utilisé dans le domaine de la prévision, ne paraît pas
également adapté à ce contexte textile.
Expérimentation :
Les données textiles utilisées pour tester ns modèles de prévision sont les ventes réelles d’un
article textile courant de la collection hiver et provenant d’un jeu de données d’un distributeur
textile.
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V. Proposition générale :
1. Sélection des articles par la classification :
A/B/C ou 80/20
Exemple : % cumulés du CA = f (% cumulés du nombre de produits)
80%
B
A A>>B>>C
Apport de nouvelles théories basées sur les problèmes des incertitudes à la révision.
La logique floue : si les experts peuvent interpréter les règles de la fonction f, les
règles sont dites connues :
o Si le pouvoir d’achat est en hausse, alors le trafic magasin augmente.
o Si le pouvoir d’achat est en baisse, alors le trafic magasin baisse.
Les réseaux neuronaux : si les experts peuvent difficilement interpréter la fonction f,
les règles sont alors inconnues et la fonction f est alors apprise par les relations passées
de : Yi + h = f ( X i , Vehi , Vi + h , exp ert ) (formation par apprentissage).
VI. Conclusion :
Les premiers résultats (amélioration de 6 à 39% du RMSE) montrent ainsi que nos
premiers modèles proposés apportent une amélioration très significative en
comparaison des modèles de prévisions classiques courants.
Construction d’un système global d’aide à la décision. (Voir l’annexe BARCO).
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
C H A P I T R E 5 : L E S DI F FE RE N T S T Y PE S DE P L AN .
L’horizon doit être au moins égal au délai d’obtention (délai d’approvisionnement + délai de
fabrication).
Représentation : tableau à double entrée (références familles ou produits finis/période ou
collection).
Une saison : 6 mois, 1 an, 2 ans.
PF Xk i i+1 i+2 i+j Période Famille Xk :
Xk1 t=t0 t0 x h
Xk2 h : délai obtention
Xkj Q(Xjk) m
∑X
i =1
ki = Xk
Xkm
A partir des commandes fermes (20%), les commandes prévisionnelles sont estimées et
permettent d’établir le plan de collection de l’entreprise qui définira les besoins en familles ou
catégories de modèles (robes, manteau, pantalons) en quantité par catégories, en prix par
catégorie et en matière.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Variation du niveau d’activité des effectifs par la modulation des heures (colonne 5).
o Embauche moyenne constante = 1789 personnes avec sur ou sous production
selon les mois.
Ajustement de l’équilibre prévisionnel charge/ capacité par la constitution de stock
saisonnier (colonne 6)
Certains mois, une partie de la production est stockée (janvier) alors qu’à d’autres mois, la
demande est satisfaisante par la production du mois et par prélèvement sur une partie du stock
(septembre).
ressource.
Cumul des heures
Semaine, période
A la période T10 (semaine 10), l’objectif est de déterminer le PDP et le PDC correspondant à
une commande client de 100 unités de X1j pour la période au plus tard T15.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Semaine 10 11 12 13 14 Total
X11 2 lots 2 2 2 0 40 PF
X12 1 1 0 0 0 10
X13 1 1 1 1 1 25
X14 1 1 1 0 0 15
er
Calcul du 1 plan de charges de l’atelier :
Temps de fabrication total t(Xij) d’un lot de produits finis Xij de la famille Xi :
Exemple : X1j (j de 1 à 4)
tX11 = tm1 + tm2 + tmn = 1h + 0,5h + 0,5h = 2h / lot X11
tX12 = 3,5h / lot X12, tX13 = 3h / lot X13, tX14 = 4h / lot X14
Jalonnement de la charge par famille de produits finis Xi :
tX1jT10 = 2tX11 + tX12 + tX13 + tX14 = 2x2h + 3,5h + 3h + 4h = 14,5h
tX1jT11 = 14,5h tX1jT13 = 7h
tX1jT12 = 11h tX1jT14 = 3h
Cumul du jalonnement de la charge de l’ensemble de toutes les familles de produits finis Xi.
Capacité maximale de l’atelier 2 équipes x 40 heures x n machines = 80 nh.
80 nh + 4,5h + 3h
- 5,5h
- 19h Opérations
de lissage
période
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
80 nh + 0h + 0h
- 0,5h - 0,5h
- 9h
période
On enlève par exemple en semaine 10 (T10) :
1 lot de X11 soit tX11 = 2h
1 lot de X13 soit tX13 = 3h
Semaine 10 11 12 13 14 Total
X11 2-1=1 2+1=3 2+2=4 2 0 40
X12 1 1 0 0 0 10
X13 1-1=0 1+1=2 1+2=3 1-1=0 1-1=0 25
X14 1 1 1 0 0 15
Le lissage du plan de charges implique ainsi une modification du PDP, proposition du 2ème
plan directeur de production.
∑ tm ( X
i=2
1 )
ij T 11 = 78h
p
si pour tout mk : ∑ tm
i =1
k ( X ij ) >>> 104h (80 + HS )
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Moyen
terme
programmées
rééquilibrage du PDP
de PF
CBN PIC
INV/DEV : investissement,
développement
Ordres programmés de
CM
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C H A P I T R E 6 : CA L C UL DE S B E S O I N S NE T S .
I. Principe :
Détermine à partir des données des données techniques (nomenclature, gamme) et du PDP, les
quantités et les délais de chaque article composant matière ou sous-ensemble pour lancer les
ordres d’approvisionnement aux fournisseurs.
MRP1 : mouvement de régulation de la production.
BNt = BBt + SSt + SRt – (QCt-1 + St-1) SR : stock réservé client
BN: besoins nets QC : quantité en cours
BB: besoins bruts S : stock période t-1
SS : stock sécurité
C2j F1j
D(2)1j E1j M I J K
I J(2) K I L(2) K
B 2j
G 2j D 1j
M N(2) K I J(2) K
Délai d’approvisionnement composants : 1j
Stock article = 0
Calculer les quantités et délais prévisionnels des composants articles sachant que les
commandes clients sur le PDP sont les suivantes :
20 lots A mardi semaine 11 30 lots B lundi semaine 11
Semaine 10 Semaine 11
Article Niveau
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Lundi Mardi
A 0 PF 20 OL 20 BN,BB
B 0 30 30
C 1 20 20
D 1–2 40 30 2x20 30
E 2 20 20
F 1 20 20
G 1 30 30
I 3–2 40+20+30 40+20+30 20 20
J 3–2 80+60 2x40+2x30 20 20
K 3–2 30 40+20+30 40+20+30 20 20
L 3 40 40
M 2 30 30 30 20 20
N 2 60 2x30
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
P1 P2
Semaine 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
BB 45 50
P1 S 10 0
BN 35 50
OF 35 50
BB 70
P2 S 25
BN 45
OF 45
BB 70 100
Se1 S 12 0
BN 58 100
OF 58 100
BB 135
S 25
Se2
BN 110
OF 110
BB 116 220 200
C1 S 40 0 0
BN 76 220 200
OF 76 220 200
BB 140+220 200
C2 S 60 0
BN 80+220 200
OF 80+220 200
BB 116 135+200
S 16 0
C3
BN 100 335
OF 100 335
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Il dépend :
Du capital immobilisé = 10% ;
Des frais de magasin (loyer, entretien, assurance) ;
Des frais de détérioration par stockage (0 à 10%)
Exemple de calcul :
Si posséder un stock article coûte 10 000 euro pour un stoc articles d’une valeur de 50 000
euro t = 20%
Qwilson = 400 articles
n1 = 5000/400 = 12, 13 nombres de lancements.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
D A
1 sem x3 B 2 sem
1 sem x2
P1 1 sem
2 sem x2
3 sem
M1 C
x2
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Semaine 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
BB 12 8 4 6 15 3
A S 15 3 3 7 3 3 3 9 6 6 3
BN 0 5 0 3 6 0
OL 0 12 0 12 12
BB 12 12 12
B S 16 4 4 4 4 6 8 8 8 8 8
BN 0 8 6
OL 0 14 14
BB 24 6 24 24 2
C S 30 6 20 16 12 10 10 10
BN 0 0 4 8 0
OL 0 0 20 20 20 0
BB 4 6 8 5 2 12 6
S 0 0 0 0 0 0 0 0
D
BN 4 6 8 5 2 12 6
OL 4 6 8 5 2 12 6
BB 12 18 24 14 29 6 36 18
P1 S 45 33 15 0 0 0 0 0
BN 0 0 9 14 29 6 36 18
OL 0 0 9 14 29 6 36 18
BB 18 68 98 52 72 36
M1 S 200 182 114 16 364 292 256 256 256 256
BN 0 0 0 36 0 0
OL 0 0 400 0 0
Délai d’obtention :
OFi gi (mk,m1, m2)
t=t0
TO TO TO
TIO TIO
mk m1 m2
Qitik = TO
coût
Coût total
C1
Coût stockage
C0
Coût lancement à
l’approvisionnement et à la
fabrication
Qwilson quantité
Page 29
ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
C H A P I T R E 7 : G E S T I O N DE S S T O CK S E T
A P P RO VI S I O NN E ME NT S .
facture Stocks
Gestion BSCM
lancement
CM Réapprovisionnement
Vérif. CM
BE CM DEPF
Fournisseur
BSPF
SPP
Client PF
BE : bon entrée CM : composant matière
BS : bon sortie CBN : calcul besoins nets
PF : produit fini
I. Objectif :
Faire connaître en permanence :
Les quantités références des composants sous-ensembles, produits finis et matière
disponibles ou en magasins, en cours de fabrication ou en commande ;
L’emplacement de stockage de chacune des références ;
La date prévisionnelle de disponibilité si en-cours de commande ou de fabrication ;
Documents édités : bons d’entrées / sorties magasins ; fiches de stock / références.
CDE x SR SS
SD
Page 30
ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Exemple :
Une entreprise consomme 30000K€ de Stock moyen = (14000 + 6000) = 10000K€
matière par an ; Réapprovisionnement : en Rotation des stocks : 30000 / 10000 = 3,
début de mois ; Stock initial: 14000K€ les stocks tournent 3 fois par an ;
Sorties successives : 1000K€, 3000K€, Temps moyen : 4 mois.
2000K€, 2000K€;
Quand ?
2 méthodes de base :
à période fixe notée T (principe de la grande distribution textile avec une fréquence de
commande auprès des fournisseurs toutes les semaines ou quinzaines) ;
à point de commande notée S (seuil d’alerte).
Combien ?
Méthode de base : quantité fixe notée Q. chaque commande porte la même quantité. C’est le
cas des contraintes de conditionnement ou de transport (palette complète, camion complet
…).
3 facteurs peuvent influencer cette quantité Q :
la quantité économique (formule de Wilson) ;
l’unité de livraison : la quantité de commande doit (idéal) être un multiple de l’unité
de mesure utilisée (palette, container) ;
le poids ou le volume : le but est généralement d’optimiser le chargement d’un camion
en minimisant la perte de volume inutilisée.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
20 20
Commande Livraison Q Délai
1 2 3 4 5 6 Tps (sem)
Avantages :
Bon contrôle de la qualité du service. Si la demande augmente, la fréquence des
commandes s’accélère. Il n’y a pas de rigidité puisque l’organisation permet une
commande à tout moment. Le calcul S peut être réactualisé en fonction des dernières
informations sur la demande ;
La quantité fixe permet la prise en compte des contraintes de conditionnement.
Inconvénients :
Contrôle permanent du stock ;
Il y a difficulté à regrouper des commandes pour un même fournisseur (intéressant sur
le plan tarifaire) ;
En cas de demande trop fluctuante, il est nécessaire de réajuster le calcul Q.
Exemple d’un fiche de stock à gestion SQ : connaissant les E/S d’un article géré à quantité
fixe, compléter sa fiche de stock sachant que sa consommation est de 1000u/mois, SS=100u,
Qwilson=500u et DO=2 mois.
Politique SQ : S=Qc=1000u/mois*2 mois + 100u=2100
Origine Date Entrée Sortie Stock Commandes
mouvement cumulées
Inventaire 02/01 1200 1000
Ventes A 05/01 250 950 1500
Ventes B 07/01 275 675 1500
Livraison 1 08/01 500 1175 1000
Ventes C 24/01 350 825 1500
Ventes D 28/01 200 625 1500
Ventes E 05/02 150 475 2000
Ventes F 15/02 380 95 2500
Livraison 2 16/02 500 595 2000
Ventes G 24/02 500 95 2500
Livraison 3 05/03 500 595 2000
Ventes H 08/03 500 95 2500
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
130 Q Q
commande
90 Q livraison
Q 100
60 80
30 50
Stock physique
1 2 3 4 5 6 Tps (sem)
Avantages :
Simplicité de relation avec les fournisseurs, possibilité d’établissement du plan
d’approvisionnement, lissage de l’activité d’entrepôt.
Inconvénients :
Maîtrise peu fiable du stock (risque de rupture du stock si consommation non
régulière) ;
A qualité de service donnée, le stock de sécurité est très important.
Variantes :
A période fixe, approvisionnement conditionné, si Q<Qmin approvisionnement
Qmin=Qc + M*∆T = M (DO+ ∆T) + SS
Avec: M= consommation de l’article, DO= délai d’obtention de l’article, ∆T= intervalle de
temps entre 2 inspections (inventaire).
Page 33
ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Exemple : connaissant les E/S d’un article géré à période fixe (15 jours), compléter sa fiche de
stock sachant que sa consommation est de 1000u/mois, SS=100u, Qé=500u et DO=2 mois.
Politique SQ : Qmin= Qc(SQ) + M*∆T = (1000u/mois*2 mois)+100u+1000u/mois*1/2 (15 jours)
Qmin= 2600 unités( à un % près évalué par l’industriel <10%)
Origine Date Entrée Sortie Stock Commandes
Mouvement Cumulées
Inventaire 02/01 1200 1500
Ventes A 05/01 250 950 1500
Ventes B 07/01 275 675 1500
Livraison 1 08/01 500 1175 1000
Inventaire 15/01 1175 1500
Ventes C 24/01 350 825 1500
Ventes D 28/01 200 625 1500
Inventaire 01/02 625 2000
Ventes E 05/02 150 475 2000
Ventes F 15/02 380 95 2000
Inventaire 15/02 95 2500
Livraison 2 16/02 500 595 2000
Ventes G 24/02 500 95 2000
Livraison 3 01/03 500 595 1500
Inventaire 01/03 595 2000
Ventes H 08/03 500 95 2000
Inventaire 15/03 95 2500
Remarques :
Cas d’un approvisionnement de plusieurs articles par rapport à un même fournisseur.
groupement de plusieurs références articles dans une même commandes.
2 × C 0 × ΣN
Qwilson = avec C1p= coût pondéré de l’ensemble des articles
C1 p × t
Exemple :
C0= 60€ Article A : C1=2€, NA=1000
t=30% Article B : C1=1€, NB=3000
SR : seuil de recomplètement.
Très voisine de la plitique SQ car il suffit de prendre R=S+Q. Cette politique est mieux
adaptée lorsque la demande peut s’exprimer sporadiquement par des grandes quantités
instantanée (exportation) qui s superposent à la demande continue habituelle. Le réajustement
au niveau R est plus agréable.
Page 34
ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
R=150
TR :
Stock théorique R=150
110 commande
q1=R-
s(1)=90 q2=R- T=2semaines
100 s(2)=70
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
C H A P I T R E 8 : L E S M E T H O D E S D’ O R G A NI S A T IO N .
L’amélioration des 2 méthodes à flux poussés MRP (MRP2) et à flux tirés (JAT) est assurée
essentiellement par :
Un équilibrage des flux matières (équilibrage des gammes) basé également sur les
capacités maximales des postes (ou des entreprises) intégrées dans l’atelier (ou dans la
filière), ne pas chercher à faire travailler toutes les machines à 100%.
Une meilleure anticipation de la production par des systèmes d’aide à la prévision.
Une minimisation des temps de changement de série (TCS) sur les machines saturées
ou les entreprises travaillant à capacité maximale : technique du SMED (Single
Minute Exchange of Die).
Méthode SMED : Gain de temps
Analyse des disfonctionnements par caméra
Classifier dans TCS : 20%
Machine en marche
Machine arrêtée
Automatiser les TCS machine arrêtée (automate programmable) 10%
Standardiser les opérations de TCS sur machine arrêtée 25%
PERIODE
OF1
OF2
OF3
OF4
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Exemple : soit le produit fini PF3, la nomenclature et les gammes de fabrication sont les
suivantes : g3=(d), g2=(a c), g1=(a b).
Les temps de fabrication (obtenus par exemple par la méthode GSD) sont les suivantes :
OF / m a b c Si tim est la date de début prévisionnelle de
OF1 20 5 fabrication de l’OFi sur a ressource m, la
OF2 6 15 logique MRP rendra le calcul suivant :
t3d= t0 + max(tia+tib+tic) = t0 + max(t1a+t1b+t2a+t2c) = t0 + 25u
En fait, soit es 2 propositions possibles d’ordonnancement :
OF2<OF1 OF1<OF2
OF2 (6) OF1 (20) OF1 (20) OF2 (6)
ma ma
OF1 (5) OF1 (5)
mb mb
OF2 (15) OF2 (15)
mc mc
3 3
md md
t0 t3d=t0+31u t0 t3d=t0+41u
Page 37
ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Remarques : s’il n’existe pas de stock entre une source et une destination, un flux est tendu.
Gérer en JAT signifie qu’il n’existe pratiquement pas de stock sur la chaîne logistique. En
fait, très souvent on calcule le stock minimal de sécurité.
Zéro défaut :
Auto-contrôle : sur chaque poste, on réserve un temps donné au contrôle d’un article fabriqué
avant de le faire passer au poste suivant.
Auto-contrôle du produit : contrôle du produit réalisé par l’entrepris en elle-même avant
expédition entreprise client pour éviter qu’un défaut se propage sur toute la filière (le client
n’a plus à contrôler dans un partenariat) :
Garde fou ou « Poka Yoke » : capteurs pour empêcher qu’un défaut se fasse.
Page 38
ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Fabrication à demande peu fluctuante sinon rupture, donc nécessité d’un MRP2 à
long terme pour absorber par lissage les variations prévisionnelles des commandes.
Minimisation de la taille des stocks et des lots à la fabrication (on réagit rapidement
et on attend moins longtemps).
• Fréquence d’approvisionnement plus importante avec un seuil de point de
commande plus petit.
• Manutention interposte ou inter-entreprise plus importante.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
C H A P I T R E 9 : S UI VI DE P RO D UC T I O N .
Tableau de bord du responsable production.
I. Objectif :
Indiquer des informations diverses sur le tableau de bord (voir feuille jointe) :
Afin de gagner en qualité, délai et coût :
o Calculer les statistiques historiques (taux de panne machine, absentéisme,
temps de changement de série…), proposer un amélioration par les techniques
de la qualité totale (minimiser les disfonctionnements) et comparer ensuite.
o Calculer les primes de rendements (personnel ou groupe de travail).
Exemple :
Indicateur/opérateur : Indicateur/machine :
Temps d’absentéisme ; Temps de panne ;
Temps d’intervention réglage, de Nombre d’arrêt ;
changement de série ; Rebuts ;
Temps nettoyage ; Temps de réglage effectif.
Temps casse-croûte.
Afin de connaître à tout instant la situation (état) réelle (temps réel) de l’atelier :
o Et réagir rapidement à tout aléa (évènement) et satisfaire le client ;
o Et prévoir ou réajuster de façon optimale l’ordonnancement prévisionnel.
On peut mesurer l’état de l’atelier par le ratio RC (ratio critique) :
RC= [(date de fin de l’OF prévu – date du jour) – durée des opérations restantes]/ nombre
d’opérations restantes.
Si RC<0 alors retard et si RC>0 alors avance.
II. Identificateurs :
Code à barres ; Clavier, terminal ;
Carte à puce ; Caméra.
GENCOD :
Improprement appelé du nom de la société qui assure la normalisation, le GENCOD est le
code à barres textile le plus connu et le plus utilisé. La plupart des produits sont identifiés à
partir du standard (EAN13) ; ceci permet notamment aux entreprises de distribution, la saisie
des données (par exemple aux sorties de caisse) en temps réel et de les traiter immédiatement.
Le système ALLEGRO, développé à l’initiative de GENCOD est le complément EDI du code
barres. Les flux physiques et financiers sont gérés à partir d’applications et d’un système de
dialogue entièrement normalisé. Ce système intègre l’ensemble des relations entre fournisseur
et client : commandes, livraisons, factures et règlements.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
C H A P I T R E 1 0 : O R D O NN A N CE ME NT .
Situation de l’ordonnancement (différence avec la prévision) par rapport à l’architecture de
l’OGP.
I. Généralités :
Objectif :
Définir le classement optimal des ordres de fabrications à lancer en production en respectant :
Des critères de fabrication et/ou des critères commerciaux.
Formalisation des problèmes d’ordonnancement : n / m / (F ou J) / C
n : nombre de lots J ou F : structure Jobshop ou Flowshop
m : nombre de ressources atelier ou C: critères
machine
Temps de travail
Resource H, M
m1
(1, i, 1) (2, i, 2) (3, i, 3)
m2
(2, j, 1) (1, j, 2) (2, j, 2) (1, j, 4)
(3, k, 1) (2,k,3’) (1, k, 3) (2,k,3’’)
m3
Critères :
o Non priorité : FIFO, (premier arrivé, premier servi) ;
o Priorité : LIFO, (dans l’ordre d’arrivée).
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Fabrication :
RlRjRk gamme: gOFi= gi = (Rl, Rj, Rk) ou (opération 1, opération 2, opération 3).
t=t0 t1
Date au + tôt
Ri
Rj Date au + tard
Rk OF déjà placé
But : minimiser les coûts de stockage.
Commercial :
o Respect des délais ;
o Fournisseurs et clients.
R1 OF1 (3) OF3 (4) OF5 (7) OF4 (5) OF2 (7)
3 unités de tps d’attente avant OF2 sur R2
R2 OF1 (6) OF3 (7) OF5 (4) OF4 (3)
OF 1 2 3 4 5 6 7 8 O*2=(81653427)
R1 5 6 9 7 8 6 4 5 O*3=(18536427)
R2 7 4 8 5 10 6 3 6 O*4=(81536427)
O*1=(18653427)
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
n n −1
D (1, k , n) = ∑ T1k + ∑ ( Ak , k +1 ) + T2 n + T3n
k =1 k =1
avec : D(1,k,n)= article I de rang k ; et T3n= article de rang dernier sur la machine 3.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
M1 M2 M3
T11
A12
T12
OF1
A23
T13
OF2
T14
OF3
T24
OF4
T34
durée
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
4
D* = ∑ Tik + min( Ak ,k +1 + ∑ valeurs extraites ) =T11 + T12 + T13 + T14 + 10 = 5 + 4 + 4 + 3 + 10 = 26
k =1
Vérification :
O(4132) D= T14 + T11 + T13 + T12 + A41 + A13 + A32 + T22 + T32
T14 + T11 + T13 + T12 = constante = 16
A41 + A13 + A32 + A25 + A54 = 2 + 1 + 0 + 7 + 0 = 10 CQFD.
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ORGANISATION ET GESTION DE PRODUCTION
Exemple : Tpi
p\i 1 2 3
M1 4 3 3
M2 6 7 4
M3 3 5 6
M4 5 6 2
M5 4 6 5
A(1,2)= max(0, T21-T12, T21+T31-T12-T22, T21+T31+T41-T12-T22-T32, T21+T31+T41+T51-T12-T22-
T32-T42) = max(0, 6-3, 6+3-3-7, 6+3+5-3-7-5, 6+3+5+4-3-7-5-6) = 3.
On ajoute OF4 dont les temps de fabrication sont nuls :
A(1, 4)= T21+T31+T41+T51
A(2, 4)= T22+T32+T42+T52
A(3, 4)= T23+T33+T43+T53
A(i,j) 1 2 3 4
1 ∞ 3 3 18
2 6 ∞ 9 24
3 0 1 ∞ 17
4 0 0 0 ∞
A(i,j) 1 2 3 4
1 ∞ 0 0 15 L1-3
2 0 ∞ 3 18 L2-6
3 0 1 ∞ 17
4 0 0 0 ∞
On retire 9 unités de temps.
A(i,j) 1 2 3 4
2
1 ∞ 0 0 0 L1-3
1
2 0 ∞ 3 3 L2-6
4
3 0 1 ∞ 2
3
4 0 0 0 ∞
C4-15
On retire 15 unités de temps.
Soit O*=(2143)
D*= T11 + T12 + T13 + (3 + 6 + 15) + min[A(i,j)] = 35 unités.
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