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13/05/13
GENERALES
D’ACHAT
S O M M A I R E
Art. 61 – RADIOPROTECTION.................................................................................................................... 80
CHAPITRE V - RÉCEPTION............................................................................................................. 83
Art. 78 – MESURES CŒRCITIVES – MISE EN DEMEURE – RÉSILIATION POUR FAUTE ............. 105
Art. 81 – EFFETS DE LA RÉSILIATION SUR LES MATÉRIELS, CHANTIER, LOCATION ............... 110
CHAPITRE
GÉNÉRALITÉS
I
ART. 3 – PRÉAMBULE
Les marchés de fourniture et d'installation des matériels, destinés aux sites de production
d'électricité de l’Entreprise et figurant en objet, sont soumis aux dispositions des présentes
Conditions Générales d’Achat. Suivant l’étendue des prestations du Marché, tout ou partie de ses
articles s’applique. Toute exclusion, toute modification, tout complément à ses articles figurent dans
les Conditions Particulières d'Achat.
Pour toutes prestations sur un Centre Nucléaire de Production d’Electricité (CNPE) ou sur un site
de Production thermique à flamme en France Continentale, le Marché s’inscrit dans le cadre des
« Chartes de progrès et de développement durable » correspondantes, signées entre l'Entreprise et
les organisations professionnelles. Ces chartes précisent l’esprit des relations de partenariat qui
doivent régir les liens entre l’Entreprise et ses prestataires.
Sauf dispositions contraires des Conditions Particulières d’Achat, le Titulaire s'engage à accorder
aux filiales de l'Entreprise, ou à toute entité affiliée du Groupe EDF désignée dans les Conditions
Particulières d'Achat, le bénéfice des prix et des conditions commerciales du Marché à leur
première demande.
De manière à formaliser l'adhésion des filiales de l'Entreprise et/ou toute entité affiliée du Groupe
EDF désignée dans les Conditions Particulières d'Achat concernées aux dispositions du Marché, un
contrat autonome avec le Titulaire sera conclu directement par la filiale de l'Entreprise ou toute
entité affiliée du Groupe EDF désignée . Ce contrat devra contenir la référence du Marché.
En tout état de cause, l'Entreprise ne prend aucun engagement pour le compte des filiales de
l'Entreprise et/ou l’entité affiliée du Groupe EDF désignée, et le Marché ne crée aucune solidarité
entre l'Entreprise et les filiales de l'Entreprise ou l’entité affiliée du Groupe EDF désignée.
Le Titulaire déclare être suffisamment informé pour réaliser les prestations conformément aux
exigences de l'Entreprise.
En conséquence de quoi, l’Entreprise confie au Titulaire qui accepte un Marché dont l’objet est
précisé dans les Conditions Particulières d'Achat. Le Titulaire est débiteur d’une obligation de
résultat au titre de l’exécution de ses obligations telles que définies par le Marché ; par ailleurs, il
est tenu pendant toute la durée du Marché telle que définie à l’article 5 à l’exécution de ses
obligations en professionnel diligent, conformément aux usages en vigueur dans les professions
concernées par les prestations objet du Marché, aux stipulations des pièces constitutives du
Marché, à la législation, à la réglementation et aux normes françaises et européennes applicables à
l'objet du Marché.
ART. 5 – DURÉE
Les conditions de durée sont précisées dans les Conditions Particulières d'Achat.
Le Marché reste en vigueur jusqu’au complet achèvement des prestations et apurement des
obligations à la charge du Titulaire.
Les commandes d'exécution sont assujetties aux termes du Marché. Dans le cadre de
l’établissement des commandes d’exécution en vue de la réalisation des prestations par le Titulaire,
les pièces constitutives du Marché s’appliquent également.
ART. 7 – DÉFINITIONS
• Attachement : Constat contradictoire, fait sur le chantier ou sur le site d’intervention, des
éléments qualitatifs et quantitatifs caractérisant les ouvrages exécutés, les circonstances de leur
exécution ou empêchant leur exécution, les approvisionnements réalisés ou les travaux effectués. Il
est fait à la demande de l’Entreprise ou du Titulaire pour sauvegarder les droits éventuels des deux
Parties.
• Commande d’exécution : Acte émis par l’Entreprise, en application d’un marché-cadre de
fournitures, de travaux ou de services, qui prescrit au Titulaire le volume des prestations à exécuter
à une date et en un lieu donnés.
• Connaissance antérieure : droits de propriété intellectuelle de toute nature (brevets, marques,
dessins et modèles, propriété littéraire et artistique, etc.), des Savoir-faire et des connaissances
détenus par chaque Partie avant la signature du Marché et/ou concomitamment à son déroulement,
ou sur lesquels chaque Partie détient une licence d'exploitation.
• Contrôleur technique : Celui qui, à la demande de l’Entreprise, intervient pour donner son avis
notamment sur les problèmes qui concernent la solidité de l'ouvrage et la sécurité des personnes. Il
doit avoir un agrément du ministère chargé de la construction. Le contrôleur technique a pour
mission de contribuer à la prévention des différents aléas techniques susceptibles d'être rencontrés
dans la réalisation des ouvrages.
• Coordonnateur : Personne physique ou morale chargée de la coordination en matière de
sécurité et de protection de la santé.
• Cotraitants ou groupement momentané d’entreprises (GME) : Fournisseurs groupés ayant
signé le même Marché. Il existe deux sortes de cotraitants : les solidaires et les conjoints.
• Date du Marché ou début du Marché : C’est la date d'effet spécifiée dans les Conditions
Particulières d’Achat ou, à défaut, la date de signature du Marché par la dernière des Parties.
• Décompte : Document établi par le Titulaire et annexé à la facture qui évalue le montant des
prestations.
• Entité Affiliée à l’Entreprise : toute société qui est contrôlée directement ou indirectement par
l'Entreprise au sens de l'article L.233-3 du Code de commerce, étant précisé que toute Entité
Affiliée, listée dans les Conditions Particulières d'Achat, bénéfice de la clause de stipulation pour
autrui .
• Filiale : toute société que l’Entreprise contrôle au sens de l'article L. 233-3 I 1° du Code de
commerce.
• Indisponibilité de l’installation : on dit qu’il y a indisponibilité de l’installation dès qu’il y a une
perte substantielle de production ou un retard au couplage après un arrêt programmé, ou qu’un
arrêt fortuit ou rendu nécessaire pendant la phase d’exploitation quelle qu’en soit la cause,
directement imputable au Titulaire, ses sous-traitants ou fournisseurs au titre de l’exécution du
Marché.
• Livrable : Tout document technique (d’études, de fabrication ou de montage) ou procès-verbal
attestant qu’une étape de l’échéancier de paiement est réalisée conformément aux attendus du
Marché.
GLOSSAIRE
Les représentations et domiciles des Parties pour l’exécution du Marché sont précisés en page
de garde des Conditions Particulières d'Achat.
Les signatures apposées sur le Marché par les Parties sont la représentation de leur
consentement. Le Marché peut comporter une signature scannée de l'Entreprise, celle-ci
s'engageant à présenter l'original au Titulaire à sa demande.
Le Titulaire est tenu de notifier à l'Entreprise, dès qu'il en a connaissance et dans des délais
raisonnables et sous réserve que ces modifications aient un impact sur l’exécution du Marché, les
modifications qui concernent :
− ses représentants,
− les personnes ayant le pouvoir de l'engager,
− sa forme juridique,
− sa raison sociale, ou sa dénomination,
− l’adresse de son siège social,
− son capital social, ainsi que les personnes et groupes qui le contrôlent, en particulier en cas
de fusion, cession de fonds de commerce, location gérance,
− les groupements auxquels il participe, lorsque ceux-ci concernent l'exécution du Marché.
Les pièces constitutives du Marché sont définies dans les Conditions Particulières d'Achat ou
dans la commande.
En cas de contradiction ou de différence entre les pièces constitutives du Marché, chaque pièce
prévaut sur la suivante dans l'ordre où elles sont énumérées dans les Conditions Particulières
d'Achat ou dans la commande.
Après sa signature, lorsque l’Entreprise ou le Titulaire souhaitent d’un commun accord modifier
une ou plusieurs stipulations du Marché, celui-ci est modifié par voie d’avenant.
Les actes spéciaux relatifs aux sous-traitants, y compris ceux acceptés après la date de début du
Marché, sont considérés comme pièces contractuelles.
Les Parties conviennent qu’il ne peut être intégré au Marché aucune autre condition générale ou
spécifique (tels que catalogues, devis, factures et autres documents transmis entre les Parties) que
celles prévues à l’article 9 des Conditions Particulières d’Achat, sauf le cas échéant accord exprès
des Parties.
Les documents suivants, lorsqu’ils sont d’application, ne sont pas joints au Marché mais sont
disponibles sur le site internet http://www.portail-achats.edf.com, dans Portail Achats à l’espace
collaboratif, ou sur simple demande du Titulaire :
− Les Conditions Générales d'Achat,
− La « Charte de Développement Durable entre EDF et ses fournisseurs »,
− Le Cahier des Charges Social applicable aux prestations de services et de travaux réalisées sur
une installation nucléaire de base en France (Comité Stratégique de la Filière Nucléaire du 12
juillet 2012),
− La « Charte d’utilisation des ressources informatiques et des télécommunications »,
− La « Charte de sécurité du SI à destination des administrateurs et des exploitants de
l’Entreprise »,
− Le modèle de l’acte spécial de sous-traitance (selon la définition donnée dans l’article 13),
− Le modèle du « procès-verbal des opérations préalables à la réception » (selon la définition
donnée dans l’article 68),
− Les modèles des Fiches d’Evaluation de la Prestation (FEP ou autre dispositif d’évaluation selon
la définition donnée dans l’article 19),
− Le modèle de liste des sous-traitants et fournisseurs,
− Le modèle de garantie à première demande,
− La note technique n° 85/114,
− La note NTAQ D4507070403 "Prescriptions particulières d'assurance qualité applicables entre
EDF et les fournisseurs de prestations intellectuelles et d'assistance technique dans le domaine
nucléaire",
− La note NTAQ D4507071220 « Activités relatives à la mise en œuvre des produits et matériaux
utilisables en centrale (PMUC) ».
Le Titulaire reconnaît par son acceptation du Marché être en possession de toutes les pièces
contractuelles et en avoir une parfaite connaissance. Elles expriment l’intégralité de l’accord
intervenu entre le Titulaire et l’Entreprise.
A ce titre, le Marché prévaut sur tous les accords antérieurs, écrits ou verbaux, entre les Parties
qui auraient été conclus entre elles en vue de sa conclusion, sauf s’il en est convenu autrement par
disposition expresse dans les Conditions Particulières d’Achat.
ART.10 – COTRAITANTS
Lorsque les cotraitants sont solidaires, chacun d'eux est engagé vis-à-vis de l’Entreprise pour la
totalité du Marché conformément aux articles 1200 et suivants du Code Civil. L'un d'entre eux est
désigné dans le Marché comme mandataire des autres. Ce mandataire représente l'ensemble des
cotraitants, vis-à-vis de l'Entreprise, jusqu'à l'expiration du délai de garantie prévu au Marché. Cette
représentation ne modifie pas les obligations solidaires des cotraitants représentés vis-à-vis de
l’Entreprise.
Les cotraitants bénéficient de la solidarité active telle qu’elle est prévue aux articles 1197 et
suivants du Code Civil.
Lorsque les cotraitants sont conjoints, les prestations étant divisées en lots dont chacun est
assigné à l'un des cotraitants, chacun est engagé pour le ou les lots qui lui est ou sont assignés.
L'un d'entre eux est désigné dans le Marché comme mandataire des autres. Le mandataire est
solidairement responsable des autres membres du groupement concernant les obligations
contractuelles qui leur incombent vis-à-vis de l'Entreprise.
Il est en outre codébiteur solidaire de chacun des autres à l’égard de l’Entreprise jusqu’à
l’expiration du délai de garantie, suivant les mêmes conditions et obligations des cotraitants
solidaires décrites ci-dessus, sauf ce qui a été dit au sujet de la solidarité active.
10.3 - LE MANDATAIRE
Si le Marché ne désigne pas le mandataire, celui des cotraitants qui signe le Marché est le
mandataire.
Dans tous les cas, si le mandataire est défaillant, l’Entreprise invite les autres cocontractants à
désigner un nouveau mandataire et, à défaut, il s’agit du premier des cotraitants venant en rang
utile à cet effet dans l’ordre d’énumération de la clause de comparution.
La cession ou le transfert de la totalité ou d’une fraction du Marché ou, dans le cas de cotraitants
conjoints, du ou des lots qui lui sont assignés, par le Titulaire à un tiers, n’est possible qu’après
accord écrit de l’Entreprise et seulement lorsqu’il résulte :
− de la fusion du Titulaire avec une autre société,
− de l’absorption du Titulaire par une autre société,
− de l’apport partiel d’actifs du Titulaire à une autre société, dans le cadre d’une scission.
Par ailleurs, le Titulaire ne peut contracter une quelconque association pour l’exécution du
Marché sans l’accord écrit et préalable de l’Entreprise.
Sauf dispositions contraires des Conditions Particulières d'Achat, le Titulaire se procure les
fournitures (matières et pièces) nécessaires à l’exécution du Marché auprès des fournisseurs de
son choix.
Le Titulaire est tenu d'imposer à chacun de ses fournisseurs des obligations telles que le respect
des clauses du Marché soit assuré. Le Titulaire demeure personnellement responsable de
l'exécution de la totalité du Marché. Cependant, lorsque les cotraitants sont conjoints, chaque
cotraitant, à l'exclusion du mandataire, est responsable du ou des lots qui lui sont assignés, dans le
cadre des dispositions de l'article 10 « Cotraitants » du Marché. Dans tous les cas, le Titulaire
Le Titulaire a la faculté de sous-traiter l'exécution de certaines parties de son Marché auprès des
sous-traitants de son choix.
L'acte spécial, signé par le Titulaire et l'Entreprise, permet le paiement direct du sous-traitant. Ce
document précise :
− la nature des prestations sous-traitées,
− le nom, la raison ou la dénomination sociale et l'adresse du sous-traitant,
− le montant des sommes à payer directement au sous-traitant,
− les modalités de règlement de ces sommes.
Dès la signature de l'acte spécial par les Parties, celui-ci devient un document contractuel du
Marché, annexé aux Conditions Particulières d'Achat. Le Titulaire remet au sous-traitant une copie
de cet acte. Le sous-traitant doit pouvoir justifier qu'il a contracté une assurance garantissant sa
responsabilité à l'égard des tiers.
À la demande de l'Entreprise, le Titulaire est tenu de lui communiquer chaque contrat de sous-
traitance et ses avenants éventuels.
Dès que l'acceptation et l'agrément ont été obtenus, le Titulaire fait connaître à l'Entreprise le
nom de la personne physique qualifiée pour représenter le sous-traitant et le domicile élu par ce
dernier.
Le Titulaire ne peut pas sous-traiter la totalité du Marché ou, dans le cas de cotraitants, de la
totalité du ou des lots qui lui sont assignés.
Le Titulaire est tenu d’imposer à chacun de ses sous-traitants des obligations telles que le
respect des articles du Marché soit assuré. Il demeure personnellement responsable de l’exécution
de la totalité du Marché.
La sous-traitance est limitée au deuxième rang, sauf dispositions contraires des Conditions
Particulières d'Achat.
La liste des sous-traitants est une pièce du Marché, listée à l’article 9 du Marché. Elle doit être
renseignée à chaque éventuelle évolution.
A compter de la date de début du Marché, l'Entreprise délivre sans frais au Titulaire, sur sa
demande, une copie certifiée, par elle-même, conforme à l'original du Marché portant la mention
« exemplaire unique ».
L'Entreprise délivre, également sans frais, les pièces qui sont nécessaires aux cotraitants et aux
sous-traitants payés directement, pour la cession de leurs créances.
Le Marché n'étant pas soumis à droits de timbre et d’enregistrement, tous les frais auxquels peut
donner lieu ultérieurement l'accomplissement de ces formalités sont supportés par celle des Parties
qui en prend l’initiative.
Le Marché est rédigé en langue française ; dans le cas où des traductions sont établies, la
version française fait foi.
Toute la correspondance et les documents (notes, notices, plans, comptes rendus ...) sont
rédigés en langue française.
Toutes les réunions ayant trait au déroulement de l'affaire sont tenues en langue française.
Le Titulaire prend toutes les dispositions pour que son personnel soit à même de comprendre et
respecter les prescriptions de sécurité et de radioprotection, ainsi que les signaux d’alarme,
exprimés en français.
Il appartient au Titulaire de désigner, pour l'exécution des prestations, au moins une personne
dans l’équipe d'encadrement, présente en permanence et ayant la maîtrise à la fois de la langue
française et de celle des intervenants.
16.2 - MONNAIE
ART. 17 – RESPONSABILITÉ
L’action susvisée peut être exercée par l’Entreprise contre le Titulaire, à concurrence de
l’importance des dommages mais dans la limite toutefois de vingt pour-cent du montant hors taxes
du Marché, plafonnés à 1 000 000 euros.
Pour les transports de matériels à l’intérieur ou à l’extérieur d’un site, effectués sous la
responsabilité de l’Entreprise pris en sa qualité d’exploitant nucléaire de matériel nucléaire
(contaminé ou non), de matières ou de sources radioactives, d’assemblages de combustibles et
entrant dans le champ d’application de la Convention de Paris, l’Entreprise assume, sauf
convention contraire, la responsabilité civile nucléaire pour les dommages causés aux tiers, y
compris au Titulaire,, dans la limite prévue par la législation française relative à la responsabilité
civile nucléaire, et souscrit les assurances ou garanties financières obligatoires nécessaires.
S’il s’agit de transports entre deux installations nucléaires de base, la garantie est acquise dès le
franchissement de l’enceinte nucléaire de l’installation de départ jusqu’au franchissement de
l’enceinte nucléaire de l’installation d’arrivée. Pour les accidents nucléaires survenus à l’intérieur
des enceintes, l’exploitant nucléaire du site où a lieu l’accident nucléaire assume, vis-à-vis d’autrui,
les conséquences pécuniaires prévues par la législation française relative à la responsabilité civile
nucléaire.
Pour les transports de matériels n’entrant pas dans le champ d’application de la Convention de
Paris, les responsabilités relèvent des règles du droit commun.
17.2.1 Le Titulaire supporte les risques liés à l'exécution du Marché en ce qui concerne sa
fourniture et ses biens.
17.2.2 Le Titulaire est tenu de réparer l’intégralité des dommages directs de toute nature causés
à l’Entreprise et qui lui sont imputables, qu’ils résultent de son fait, du fait de ses fournisseurs ou du
fait de ses sous-traitants dans les limites établies ci-dessous.
A ce titre, il est expressément convenu que les coûts de l’achèvement par le Titulaire, ses sous-
traitants ou ses fournisseurs, des Prestations objet du Marché, et notamment les coûts d’exécution,
de reprise, de mise en conformité, de réparation ou de remplacement ne sont pas inclus dans les
plafonds définis ci-dessous, sous réserve que les difficultés à l’origine de ces coûts soient
imputables au Titulaire, ses sous-traitants ou ses fournisseurs.
17.2.3 Sans préjudice de ce qui précède et des stipulations de l’article 17.1 et sauf en cas de
dommage corporel ou de non respect des règles de confidentialité définies à l’article 76 ou des
conditions inhérentes à la propriété intellectuelle telles que définies à l’article 77 qui lui serait
imputable ou serait imputable à ses sous-traitants ou fournisseurs, le Titulaire et l’Entreprise
conviennent que la responsabilité du Titulaire est aménagée selon les modalités suivantes :
a) l’indemnisation globale et cumulée des dommages causés aux biens environnants propriétés
de l’Entreprise, est limitée par Marché ou par commande d’exécution pour les marchés-cadres, à
un montant fixé dans les Conditions Particulières d'Achat, et par défaut à 20 000 000 euros. Au sein
de cette limite, l’indemnisation des seuls dommages nucléaires, quels que soient les biens affectés
sur site, est limitée au titre du Marché, à un montant fixé dans les Conditions Particulières d'Achat,
et par défaut à 10 000 000 euros.
Ces indemnités se voient appliquer la formule de variation du prix du Marché, sauf dispositions
contraires des Conditions Particulières d'Achat.
b) L’indemnisation globale et cumulée, toutes causes et dommages confondus autres que ceux
visés aux alinéas a) et c) est limitée, hors montant des pénalités éventuellement stipulées à l’article
34, à une fois le montant hors taxes du Marché sans pouvoir dépasser le montant hors taxes de la
commande d’exécution dans le cas d’un marché-cadre, étant entendu que dans cette limite, les
éventuelles indemnisations seront fixées, le cas échéant, comme suit pour les hypothèses
suivantes :
L’indemnisation de l’indisponibilité de l’installation de production, est fixée forfaitairement, par
évènement, tranche et période d’indisponibilité :
- Au titre de la 1ere quinzaine : 50 000 euros par période de 24 heures échues les quinze
premiers jours d’indisponibilité, puis,
e
- Au titre de la 2 quinzaine : 100 000 euros par période de 24 heures échues puis,
e
- Au titre de la 3 quinzaine et au-delà : 150 000 euros par période de 24 heures échues.
d) Il est entendu que les limites de responsabilité fixées à cet article 17.2.3 s’appliquent en cas
de résiliation du Marché.
17.2.4 Aucune indemnisation ne pourra être réclamée au Titulaire pour les dommages que sont
les pertes de recettes, les recours de clients pour interruption ou insuffisance quantitative ou
qualitative de fourniture d’énergie électrique et toutes leurs conséquences sur le patrimoine ou
l’image de l’Entreprise.
L’Entreprise et ses assureurs dont l’Entreprise fait son affaire renoncent à tous recours à
l’encontre du Titulaire, ses sous-traitants et leur assureurs respectifs au-delà de ces montants,
limites ou pour la nature des dommages exclus de la responsabilité du Titulaire.
Pour répondre aux enjeux de développement durable, l’Entreprise s’est fixée pour objectif de
maîtriser les impacts environnementaux et d’obtenir et maintenir la certification NF EN ISO 14001,
pour l’ensemble de ses activités (de production, de distribution, d’ingénierie…).
Au titre de son devoir de conseil, et pour permettre à l’Entreprise de respecter ses engagements
vis-à-vis de la certification NF EN ISO 14001, il est aussi demandé au Titulaire, dans le cadre de
l’exécution du Marché, de communiquer à l’Entreprise toute information pertinente vis-à-vis du
respect de l’environnement (engagements existants, actions de progrès prévues, réductions ou
préventions d’impacts obtenues…) et de l’avertir de toute circonstance susceptible de comporter un
impact significatif sur l’environnement.
Le devoir de conseil comme les obligations demandées au Titulaire au titre du présent article
18.1 seront appréciés au regard et dans les limites des missions confiées à celui-ci en fonction de
ses compétences spécifiques.
Pollutions accidentelles
Sous réserve des dispositions de l'alinéa ci-après, si l’Entreprise est en désaccord avec les
mesures de dépollution proposées par le Titulaire, les deux Parties se rapprochent pour trouver un
accord. En cas d'échec, l'Entreprise se réserve le droit de demander au Titulaire, par décision
notifiée par lettre en recommandé avec accusé de réception, d'exécuter les mesures définies par
l'Entreprise. Si le Titulaire n'exécute pas lesdites mesures dans le délai imparti dans la mise en
demeure, l'Entreprise fait exécuter les mesures nécessaires aux frais du Titulaire.
En cas d'urgence ou de péril imminent, l'Entreprise peut faire exécuter, par le Titulaire ou, le cas
échéant, par un tiers, les mesures qu'elle estime appropriées.
Dans le cas des marchés pour les centrales du Parc nucléaire de l’Entreprise, les obligations
liées à la gestion des pollutions accidentelles s’appliquent sans préjudice des obligations et
responsabilités liées à la qualité d’exploitant au sens de la loi n°2006-686 du 13 juin 2006 relative à
la transparence et à la sécurité en matière nucléaire.
Dans ce cadre, l'Entreprise a établi une « Charte de Développement Durable entre EDF et ses
fournisseurs » qui est une pièce du Marché.
Le Titulaire reconnaît qu'il a pris connaissance des principes et droits fondamentaux visés ci-
dessus ainsi que du contenu de cette charte. Il reconnaît y adhérer et s'engage à les respecter.
Il s'engage à mettre en œuvre les moyens industriels et humains nécessaires pour en assurer
l'application par lui-même, ses sous-traitants et ses fournisseurs. Il s'engage, en outre, à en justifier
la mise en œuvre à l'Entreprise à la première demande de sa part.
CHAPITRE
PRIX ET RÈGLEMENT DES COMPTES
II
ART. 19 – PRIX GLOBAL - PRIMES DE PERFORMANCES
Tout ou partie des prestations peut être rémunéré de façon forfaitaire par un prix global fixé dans
les Conditions Particulières d'Achat.
La rémunération est réputée couvrir, outre le bénéfice, toutes les dépenses résultant de
l'exécution du Marché.
Pour les marchés relatifs aux installations nucléaires et prévoyant des interventions à proximité
ou sur des matériels classés IPS, cette rémunération inclut également l'indemnité forfaitaire IPS
prévue au chapitre 6 de la « Charte de progrès et de développement durable ». Le montant de
cette indemnité est précisé dans les Conditions Particulières d'Achat.
Le paiement du prix, ou de l'acompte sur le prix, est exigible après exécution des prestations
correspondantes, conformément aux délais contractuels de paiement.
Les prix globaux peuvent être décomposés par nature de prestations, éléments d'ouvrages ou
phases de réalisation.
L’Entreprise peut en exiger la production, qui doit intervenir dans un délai de vingt et un jours à
compter de sa demande écrite.
Les prix de transport ne couvrent pas les taxes et droits fiscaux, notamment d'octroi de mer,
applicables en Guadeloupe, Martinique, Guyane ou Réunion. Ces droits sont payés par le Titulaire
et remboursés par l’Entreprise sur présentation de justificatifs dans le cas de matériels non
exonérables, dont l’Entreprise reste le propriétaire final. Dans le cas où les matériels sont soumis
au régime de la TVA fictive, et pour permettre à l’Entreprise de récupérer ladite TVA, le Titulaire
remet à l’Entreprise les documents douaniers requis (T2 et T2L) lors de la livraison des produits.
Les prix des matériels « Construction en usine » s'entendent pour le matériel livré sur site,
transport et emballage compris.
Les Conditions Particulières d'Achat peuvent prévoir des primes liées à l'amélioration de
paramètres techniques.
Le cas échéant, les valeurs de ces paramètres techniques et des primes associées sont définies
dans les Conditions Particulières d'Achat.
Les primes sont versées en complément du montant des sommes dues au Titulaire.
La prime de performance individuelle est attribuée au Titulaire sur la base de l’obtention d’une
notation A de la Fiche d’Evaluation de la Prestation (FEP) ou tout autre dispositif d’évaluation
précisé dans les Conditions Particulières d’Achat.
Aucune prime de performance individuelle et/ou collective ne sera accordée si le Titulaire est
redevable de l’une quelconques des pénalités définies à l’article 34, ou si la prestation a fait l’objet
d’une notation C ou D de la Fiche d’Evaluation de la Prestation (note globale ou par thème), ou de
façon générale, si la responsabilité du Titulaire est engagée selon les modalités définies à l’article
17, ou si une des mesures coercitives prévues aux articles 78 et suivants est appliquée.
Les primes sont versées en complément du montant des sommes dues au Titulaire.
Tout ou partie des prestations peut être rémunéré par prix unitaires et forfaitaires fixés dans les
Conditions Particulières d'Achat, en fonction des quantités commandées et réellement
réceptionnées.
Le prix unitaire et forfaitaire est réputé couvrir l'ensemble des frais nécessaires à l'exécution de la
prestation élémentaire y compris le bénéfice, tous les frais connexes notamment les frais de
déplacement et les frais d'établissement, de tirage et de reproduction de tous plans et documents
dans le cadre des dispositions contractuelles.
Pour les marchés relatifs aux installations nucléaires et prévoyant des interventions à proximité
ou sur des matériels classés IPS, cette somme est augmentée de l'indemnité forfaitaire IPS prévue
au chapitre 6 de la « Charte de progrès et de développement durable ». Le calcul du montant de
cette indemnité se fait par application du pourcentage précisé dans le Marché, à la somme due
avant calcul de cette indemnité.
Pour les prestations réglées en prix unitaires forfaitaires, le prix défini au Marché est un prix de
prestation forfaitaire dans le cadre d'un horaire normal. Est également défini le prix des majorations
à ajouter au prix unitaire forfaitaire pour les contraintes de réalisation suivantes :
– heures supplémentaires,
– dimanches et jours fériés,
– travaux postés,
– heures de nuit.
Le caractère des prix est précisé dans les Conditions Particulières d'Achat.
Le cas échéant, une clause de progrès axée sur le partage des gains de productivité est définie
dans les Conditions Particulières d'Achat.
Lorsque le Marché est reconductible une ou plusieurs fois après la période initiale suivant les
conditions de l'article 5 « Durée », l’Entreprise peut subordonner la reconduction à la souscription
d’un plan de progrès par le Titulaire.
Dans ce cas, trois mois avant la date du préavis de reconduction, le Titulaire adresse un « Plan
de progrès » qui propose des améliorations et un objectif de gain correspondant à une baisse du
montant annuel du Marché. Si le « Plan de progrès » est approuvé par l’Entreprise, il devient un
document contractuel et emporte reconduction pour une nouvelle période. Il peut être appliqué en
tout ou partie à compter de la date fixée par les Parties.
Six mois avant la date d’échéance du Marché, les Parties se rencontrent pour faire le bilan du
« Plan de progrès ».
La reconduction du Marché fait l’objet d’un avenant fixant les nouveaux prix et les nouvelles
conditions d’exécution.
Si les Parties conviennent d'initialiser, pendant la durée du Marché, une démarche de Partenariat
Productivité, cela est précisé dans les Conditions Particulières d'Achat.
La finalité d’un Partenariat Productivité est d’obtenir, par le biais d’une collaboration entre les
Parties, des gains de productivité supérieurs à ceux escomptés au moment de la signature du
Marché, le supplément de gains ainsi obtenus étant partagé entre le Titulaire et l’Entreprise.
Les Parties s’engagent à se rencontrer selon une périodicité adaptée pour explorer les pistes de
progrès pouvant faire l’objet d’un thème de Partenariat Productivité.
Les Parties s’engagent à examiner et discuter, sous délais brefs, la faisabilité et la pertinence
d’une mise en œuvre des pistes de progrès proposées, sur la base du retour d’expérience et des
bonnes pratiques dans le domaine objet du Marché.
En cas d’accord, les Parties conviennent d’un avenant au Marché qui précise les engagements
et responsabilités réciproques, les modalités d’application, de suivi et de pilotage des actions
décidées, les modalités de mesure et de partage des gains effectifs qui en résultent, le cadre de
confidentialité et de propriété intellectuelle des actions développées.
Par dérogation à l’article 9 alinéa 3, les prestations complémentaires visées ci-dessus ne font
pas l’objet d’un avenant en deçà de 5 % du montant initial du Marché.
Un forfait horaire d’attente par équipe en poste est applicable en cas d’interruption du chantier, et
hors hypothèse d’ajournement, du fait exclusif de l’Entreprise. Le cas de grève des personnels de
l'Entreprise, qui est négocié directement par le Titulaire avec le site concerné, est dissocié du forfait
horaire d'attente.
Ces heures d’attente sont facturables par heure entière révolue à compter de la deuxième heure
constatée.
Si plusieurs attentes supérieures à une heure sont constatées, la première heure de chaque
attente est neutralisée et les heures d’attente cumulées sont facturables par heure entière révolue,
arrondie à l'entier inférieur.
Si plusieurs attentes inférieures à une heure sont constatées, le cumul des heures d’attente est
minoré d'une heure et les heures d’attente cumulées sont facturables par heure entière, arrondie à
l'entier inférieur.
Les heures d'attente sont relevées sur un attachement, établi par le Titulaire dans les vingt
quatre heures qui suivent l’interruption pour toute attente subie par l’équipe concernée.
L'attachement est signé contradictoirement par le Titulaire et par l'interlocuteur de l'Entreprise sur
le site. Il fait ensuite l'objet d'une analyse conjointe pour traitement, dans les meilleurs délais. Si à
l'issue de cette analyse, l'Entreprise est d'accord pour régler l'attachement, le Titulaire peut
l'intégrer à sa facture.
Le cas échéant, les taux horaires sont précisés dans les Conditions Particulières d'Achat.
23.3 - INTERRUPTION DE CHANTIER SUR SITES EN EXPLOITATION, NON PREVUE A L’ORIGINE DU MARCHE ET
IMPOSEE PAR L’ENTREPRISE
En cas d’interruption supérieure à vingt quatre heures consécutives, pendant la réalisation d’une
intervention, l’Entreprise peut autoriser le Titulaire à quitter le site d’intervention selon les conditions
définies à l’article 33.
Dans ce cas, les forfaits suivants sont applicables :
− « C1 » : frais de démobilisation/remobilisation du personnel (avec mise en sécurité chantier),
− « C2 » : frais de démobilisation/remobilisation du personnel (avec repli/installation de
chantier, sans sortie de matériels du site).
La demande d’application de l’un ou l’autre des forfaits « C » fait l’objet d’un accord préalable de
l’Entreprise, sachant que « C1 » et « C2 » ne sont pas cumulables.
En cas d’application d’un de ces forfaits, les heures d’attente ne sont plus comptabilisées à
compter de la notification de l’autorisation de quitter le site d’intervention au Titulaire.
Le cas échéant, les prix des forfaits sont précisés dans les Conditions Particulières d'Achat.
L’Entreprise peut, le cas échéant, verser au Titulaire des acomptes selon un échéancier de
paiement fixé dans les Conditions Particulières d’Achat.
À l'échéance de chaque terme de paiement, une facture ou une demande d'acompte du montant
correspondant, conforme à la réglementation en vigueur, est envoyée en un exemplaire à
l’Entreprise à l’une des 2 adresses suivantes précisée dans le Marché :
Pour la part des prestations rémunérées à prix unitaires, doivent être indiquées en outre :
− la période concernée,
− le volume et la nature des prestations élémentaires prises en compte par l’ensemble des
factures précédentes,
− le volume et la nature des prestations élémentaires prises en compte pendant la période
écoulée entre la facture précédente et la nouvelle facture.
Lorsque des pénalités telles que prévues à l'article 34 sont à retenir, l’Entreprise en informe
préalablement le Titulaire et adresse au Titulaire un justificatif de décompte de retenue pour
pénalité.
Le Titulaire fait alors apparaître dans sa facture le montant des pénalités venant en déduction du
montant initial TTC à payer.
En l’absence d’inscription sur la facture de retenue pour pénalité, le Titulaire dispose de quinze
(15) jours à compter de la notification du décompte pour formuler ses observations ; passé ce délai
sans observation et à défaut d’accord entre les Parties dans les sept (7) jours qui suivent, et dès
que les pénalités de retard sont certaines, liquides et exigibles, l’entreprise a la faculté de pratiquer
une compensation entre les dettes dont les Parties se trouvent débitrices l’une envers l’autre en
vertu des termes du Marché.
Chaque terme de paiement est réglé, déduction faite des pénalités éventuelles telles que
prévues à l'article 34.
Le renvoi du Marché dûment signé par le Titulaire à l’Entreprise, ainsi que la fourniture de la
garantie financière à « première demande » le cas échéant et l’attestation d’assurance constituent
un préalable au paiement de la première facture.
Les paiements sont effectués par virement, à 60 jours à compter de date d'émission de facture
sous réserve que celle-ci soit reconnue bonne à payer.
La date d’émission de la facture ne peut être antérieure à la date d'approbation, par le Titulaire,
du document qui constitue le Livrable à l'état requis dans l'échéancier de paiement défini dans les
Conditions Particulières d'Achat.
Pour être valide et payable, la facture ou la demande d'acompte doit être accompagnée d’une
copie de la page de garde du document qui constitue un Livrable, justifiant que la prestation objet
du terme de paiement est bien réalisée et acceptée par l’Entreprise. Ledit document, soit d’Etude à
l’état « BPE », de fabrication aux divers stades jusqu’à celui de Rapport de Fin de Fabrication ou
d’intervention sur site aux divers stades jusqu’à celui de Rapport de Fin d’Intervention, doit
comporter la mention « RFI ou RFF etc., à l’état BPE……etc., annexe à la facture, joint pour
réception du jalon associé au terme de paiement n°x ».
En règle générale, chaque terme de paiement relatif à une étape intermédiaire est associé à un
jalon technique donnant lieu à remise d'un Livrable. Pour les marchés avec échéancier sur jalons
calendaires, une copie de l'échéancier de règlement contractuel mettant en exergue le terme échu
peut faire office de jalon technique.
La facture correspondant au dernier terme de paiement relatif à la Réception selon les modalités
de l’article 68 doit être accompagnée d’une copie du « procès-verbal des opérations préalables à la
réception » cosigné par les deux Parties.
Les factures ne respectant pas ces règles ne sont pas reconnues comme étant bonnes à payer
et sont retournées au Titulaire par l'Entreprise.
Tous les couples SIRET / références bancaires potentiellement concernés pour les paiements
par l’Entreprise, sont transmis par le Titulaire, dès le début du Marché, à l’interlocuteur commercial
de l’Entreprise.
En cas de recours à des sous-traitants, ceux qui font l’objet d’un paiement direct par l’Entreprise,
c’est-à-dire les seuls sous-traitants de premier rang, doivent également transmettre à l'Entreprise,
un RIB par l’intermédiaire du Titulaire.
En cas de résiliation du Marché, le Titulaire établit une demande de paiement conforme aux
présentes dispositions, sans préjudice des dispositions des articles 78 et 79.
En cas de réserves sur un décompte ou sur une facture, il est procédé à un paiement provisoire
sur la base du montant admis par l’Entreprise. Si dans un délai de trente jours à dater du paiement
provisoire, le Titulaire n'a pas formulé d'observations, il est réputé avoir accepté ce montant.
Dans le cadre de la garantie financière, les Conditions Particulières d’Achat peuvent prévoir
l’application d’une garantie à première demande.
Dans ce cas, le Titulaire constitue une garantie autonome émanant d’un organisme bancaire ou
financier, indépendante du Marché, payable inconditionnellement à première demande. Elle doit
obligatoirement prendre la forme disponible sur le site internet http://www.portail-achats.edf.com,
dans Portail Achats à l’espace collaboratif.
25.2 - ASSURANCES
Le Titulaire doit être couvert par des contrats d'assurances en cours de validité garantissant les
conséquences pécuniaires de la responsabilité civile qu'il peut encourir en cas de dommages de
toute nature causés aux tiers et à l'Entreprise à l’occasion de l’exécution de son Marché.
considérée comme une quelconque limitation des responsabilités encourues par le Titulaire au titre
du Marché, notamment en cas de sous-traitance.
Le Titulaire doit informer l'Entreprise des modifications, suspension ou résiliation de ses contrats
d'assurance dans la mesure où elles ont un impact sur l’exécution du Marché.
Le Titulaire doit pouvoir justifier de contrats d’assurances en cours de validité garantissant les
cas de pollution accidentelle. À cet effet, le Titulaire doit produire impérativement, avant la date
fixée pour le début des prestations ou à défaut, à la date fixée pour le début des prestations, une
attestation indiquant la nature et la durée de la garantie.
25 2 1 2 - Assurances de l’Entreprise
L’Entreprise déclare avoir souscrit et s’engage à maintenir à ses propres frais une assurance
responsabilité civile nucléaire ou tout autre garantie financière portant sur les garanties et à
concurrence des montants prescrits par la loi française n° 68-943 du 30 octobre 1968 relative à la
responsabilité civile dans le domaine de l'énergie nucléaire publiée au JO du 31 octobre 1968,
entrée en vigueur le 11 février 1969 (décret n° 69- 154) et modifiée par la loi n° 90-488 du 16 juin
1990, et ses textes d'application ainsi que tout texte qui viendrait à abroger, modifier ou remplacer
lesdites dispositions.
Les Conditions Particulières d’Achat peuvent définir des dispositions spécifiques d’assurances
collectives de chantier, comme l’assurance Tous Risques Chantier.
L'Entreprise contracte à ses frais les assurances nécessaires pour couvrir les dommages aux
matériels de sa propriété expédiés par tout moyen de transport. Ces assurances ne couvrent pas
les dommages provenant de vices propres aux matériels ou aux pièces de rechange transportés,
ou de la faute lourde ou dolosive du transporteur. Ces assurances viennent en complément et
après épuisement, tout d’abord, des assurances du transporteur, puis, lorsqu’elles existent, des
assurances dont bénéficie le Titulaire, pour autant que le transport incombe au Titulaire au titre du
périmètre du Marché rappelé à l’article 4.
Les assurances, que l’Entreprise contracte à ses frais telles que ci-dessus définies, s'appliquent
sans déclaration préalable sauf pour les catégories de transport ci-après :
• les transports exceptionnels au sens de l’arrêté du 4 mai 2006 relatif aux transports
exceptionnels de marchandises et des articles R 433 et suivants et R 312 et suivants du Code de la
Route,
• les transports dans les zones sensibles ou à risques de guerre,
• les transports des matériels dont la valeur marchande est supérieure à 1 524 490 euros par
unité de transport.
Les transports de matériels dont la valeur marchande est supérieure à 1 524 490 euros par unité
de transport, ou relevant de la troisième catégorie au sens de la réglementation, doivent être
déclarés par le Titulaire à EDF-ASSURANCES, Direction Programme Dommages et Responsabilité
Civile Groupe, et aux organismes que lui désigne l'Entreprise, au moins soixante douze heures à
l’avance.
Les déclarations préalables du Titulaire, qui conditionnent l’octroi de garanties d’assurances, sont
effectuées par écrit et comprennent les informations suivantes :
• nom de l’unité contractante de l’Entreprise,
• références du Marché entre l’Entreprise et le Titulaire,
• date et lieu de départ,
• date et lieu d'arrivée,
• nom et adresse du destinataire,
• désignation des matériels ou de la marchandise (y compris les caractéristiques techniques),
• valeur des matériels majorée des frais de transport,
• mode d'expédition (route, air, mer, etc.),
• nom et adresse du ou des transporteurs,
• nom du navire ou de la compagnie aérienne s'il y a lieu.
Toutefois, les assurances souscrites par l’Entreprise pour garantir les dommages nucléaires
causés aux tiers trouveront application jusqu’à concurrence de 7 622 450 euros, en complément ou
à défaut des garanties dont le transporteur bénéficierait par ailleurs.
Les intérêts moratoires pour retard de paiement, calculés sur le montant TTC de la facture
reconnue bonne à payer concernée par ce retard, ainsi que l'indemnité forfaitaire pour frais de
recouvrement dont le montant est fixé par décret, sont exigibles de plein droit auprès de l'Entreprise
par le Titulaire, ou ses sous-traitants, à compter du jour suivant la date de règlement figurant sur la
facture et ce jusqu’au paiement effectif, sans qu’un rappel soit nécessaire.
La date d’émission de la facture ne peut toutefois être antérieure à la date d'approbation, par le
Titulaire ou le sous-traitant, du document qui constitue le Livrable à l'état requis et selon
l'échéancier de paiement du Marché principal (cf. dispositions de l'article 24).
Le taux des intérêts moratoires est égal au taux d’intérêt appliqué par la Banque Centrale
Européenne à ses opérations principales de refinancement les plus récentes, en vigueur au premier
jour du semestre de l’année civile au cours duquel les intérêts moratoires ont commencé à courir,
majoré de huit points en pourcentage.
Les intérêts moratoires appliqués aux acomptes ou au solde sont calculés sur le montant total de
l’acompte ou du solde toutes taxes comprises, diminué, le cas échéant, de la retenue de garantie,
et après application des clauses éventuelles d'actualisation, de révision et de pénalité.
Les intérêts moratoires et l’indemnité pour frais de recouvrement ne sont pas assujettis à la taxe
sur la valeur ajoutée.
27.1 Dans le cas de cotraitants solidaires, et à défaut de mention dans les Conditions
Particulières d'Achat, le paiement est effectué au seul mandataire. Ce dernier doit établir toutes les
factures à l'en-tête de son entreprise. Tous les titres de paiement sont établis à son nom et envoyés
à son adresse.
Dans le cas de cotraitants solidaires, s'il est prévu, dans les Conditions Particulières d'Achat, un
paiement à chaque cotraitant, chaque cotraitant doit établir sa facture au nom de l’Entreprise, mais
doit l'envoyer au mandataire. Ce dernier portera la mention « Vu et transmis » suivie de la date et
de sa signature et la transmettra à l’Entreprise pour règlement.
27.2 Dans le cas de cotraitants conjoints, les prestations exécutées par chacun d'eux font l'objet
d'un paiement séparé. Chaque cotraitant, membre du groupement, doit établir sa facture au nom de
l’Entreprise, mais doit l'envoyer au mandataire. Ce dernier portera la mention « Vu et transmis »
suivie de la date et de sa signature et la transmettra à l’Entreprise pour règlement.
27.3 Le mandataire est seul habilité à présenter les décomptes. Le cas échéant, les décomptes
sont décomposés en autant de parties qu'il y a de cotraitants à payer séparément.
27.4 Lorsque les cotraitants sont solidaires, que le paiement s'effectue sur un compte ouvert au
nom du groupement et qu'une saisie est signifiée à l'un d'eux, l'Entreprise retient sur les plus
prochains paiements faits au titre du Marché, l'intégralité de la somme pour sûreté de laquelle
saisie a été faite.
Si l'évènement ci-dessus survient ou si l'un des cotraitants est défaillant, le cotraitant en cause
ne peut pas s'opposer à ce que les paiements relatifs aux prestations exécutées postérieurement
par les autres cotraitants soient, à leur demande unanime, versés sur un nouveau compte ouvert à
leurs seuls noms. Dans ce cas, le paiement des prestations exécutées postérieurement par le
cotraitant en cause s’effectue sur un compte distinct, ouvert au nom de ce dernier.
Les factures établies par le Titulaire font apparaître d’une part les sommes à payer par
l'Entreprise à celui-ci et d’autre part les sommes à régler directement à chacun de ses sous-
traitants. Elles sont accompagnées de la copie des factures des sous-traitants revêtues de l’accord
du Titulaire.
Le montant des sommes payées au Titulaire et à ses sous-traitants ne peut excéder le montant
du Marché ou de chaque terme de paiement ou, dans le cas de cotraitants conjoints, le montant du
ou des lots qui sont assignés à chacun des cotraitants.
Les conditions selon lesquelles sont payés les sous-traitants ayant droit au paiement direct ou à
l’action directe prévus par la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 modifiée sont définies dans l'acte
spécial, conformément aux dispositions impératives de ladite loi.
CHAPITRE
DÉLAIS
III
29 – DÉCOMPTE DES DÉLAIS
Tout délai imparti dans le Marché à l'une des Parties commence à courir le lendemain du jour où
s'est produit le fait générateur qui sert de point de départ à ce délai sauf stipulations contraires dans
le document définissant le délai.
Lorsque le délai est fixé en heures, il expire à la fin de la dernière heure de la durée prévue.
Lorsque le délai est fixé en jours, il s'entend en jours de calendrier et il expire à la fin du dernier
jour de la durée prévue.
Lorsque ce délai est fixé en semaines, il expire à la fin du même jour que celui de la date
d'entrée en vigueur du délai défini.
Lorsque le délai est fixé en mois, il est compté de quantième à quantième. S'il n'existe pas de
quantième correspondant dans le mois où se termine le délai, celui-ci expire à la fin du dernier jour
de ce mois.
En règle générale, lorsque le dernier jour d'un délai est un samedi, un dimanche ou un jour férié
ou chômé, le délai est prolongé jusqu'à la fin du premier jour ouvré qui suit à l'exclusion du samedi.
Le présent article s’applique sauf stipulation plus précise définie dans les Conditions Particulières
d'Achat.
Toute notification de décision, toute remise de document de l'une des Parties à laquelle une date
certaine doit être conférée ou toute mise en demeure, notamment parce qu'elle doit faire courir un
délai ou intervenir dans un délai, est effectuée selon l'un des moyens ci-après :
− envoi d'une lettre recommandée avec avis de réception postal,
− remise directe constatée par un reçu ou un émargement du représentant qualifié de la Partie
concernée,
− transmission par télécopie avec avis de réception à l'exception des cas où la mise en
demeure par lettre recommandée avec avis de réception postal est expressément prévue.
La date portée sur l'avis de réception ou celle du reçu est retenue comme date de notification de
la décision ou de remise de document.
Le présent article ne préjudicie pas aux règles relatives à la notification des jugements.
Les délais contractuels d’exécution et leur point de départ sont fixés dans les Conditions
Particulières d’Achat ou dans la commande d’exécution dans le cas des marchés-cadres, étant
entendu que ces délais sont des délais pénalisables et pouvant entraîner des indemnités dues par
le Titulaire, au sens de l’article 34 des présentes.
Le délai global ou les délais partiels d’exécution sont réputés tenir compte des aléas, du fait du
Titulaire, liés aux prestations exécutées.
Les ordres d'exécution des prestations sur site peuvent être donnés directement par les
représentants du site concerné de l’Entreprise (équipe commune, services techniques).
Une prolongation d'un délai partiel ou du délai global d'exécution ou un report du début de ceux-
ci est accordée au Titulaire, si les deux conditions suivantes sont réunies :
2) L’évènement fait obstacle à l’exécution du Marché dans les délais contractuels prévus.
Pour pouvoir bénéficier des stipulations du présent article, le Titulaire doit porter à la
connaissance de l'Entreprise dès leur survenance, les circonstances qui, selon lui, font obstacle à
l'exécution du Marché ou d'une prestation du Marché dans le délai contractuel considéré. Il formule,
en même temps, une demande de prolongation du ou des délais considérés, précisant les
justifications de la durée demandée.
L'Entreprise notifie sa décision par écrit au Titulaire dans les meilleurs délais.
Aucune demande de prolongation du délai d'exécution ne peut être présentée pour des
événements survenus après l'expiration du délai contractuel, éventuellement déjà prolongé.
Les délais ainsi prolongés ont, pour l'application du Marché, les mêmes effets que les délais
contractuels correspondants.
Le Titulaire ne peut invoquer, comme motif de prolongation des délais contractuels, les retards
dus aux essais prévus au Marché ou résultant de rebuts, rectifications et malfaçons qui lui sont
imputables ou qui sont imputables à ses sous-traitants ou à ses fournisseurs.
En cas de retard dans l'obtention de tout ou partie des autorisations administratives (notamment
inhérentes aux règles de gouvernance de l’Entreprise, du fait d’une procédure de débat public ou
de toute autre procédure similaire ou ayant un effet équivalent et/ou à raison de la procédure
d’obtention desdites autorisations) nécessaires au projet/Prestations et notamment à la construction
et à l'exploitation de l’objet du Marché conformément à une décision des organes de gouvernance
de l’Entreprise (notamment son conseil d’administration), à la législation et à la réglementation
française et européenne en vigueur, le Marché, et les obligations des Parties, sont suspendues de
plein droit à l'initiative de l'Entreprise et sans qu’il soit besoin d’une quelconque mise en demeure
préalable.
Dans un tel cas, l’Entreprise adresse au Titulaire une lettre recommandée avec accusé de
réception lui notifiant la suspension du Marché ; ladite suspension du Marché intervient le jour
calendaire suivant la date de réception par le Titulaire de la lettre précitée. L’Entreprise pourra aussi
demander au Titulaire de procéder au stockage des « Matériels » dans les conditions définies à
l’Article 58.
Dès que l'intégralité des autorisations précitées a été obtenue par l'Entreprise, cette dernière
notifie au Titulaire sans délai par écrit la reprise du Marché.
La suspension du Marché intervient sans indemnité de quelque nature que ce soit à valoir pour le
Titulaire, lequel renonce d’ores et déjà à tout recours, réclamation ou demande à l’encontre de
l’Entreprise.
L’Entreprise peut décider de l'ajournement des travaux. L’exécution du Marché est alors
suspendue pour une durée fixée par l’Entreprise. Il est alors procédé, le Titulaire dûment convoqué,
à la constatation contradictoire des travaux exécutés et des approvisionnements existants. Le
Titulaire, qui conserve la garde du chantier objet du Marché, a droit à être indemnisé des frais que
lui impose cette garde et du préjudice qu'il aura éventuellement subi du fait de l'ajournement, dans
la limite de 5% des montants restant à payer. S'il ne prend pas les mesures nécessaires pour
assurer la conservation et la sécurité des ouvrages ou parties d'ouvrages exécutés, l’Entreprise les
fait exécuter d'office, aux frais du Titulaire. Le cas échéant, les Parties se concertent sur les
moyens mis en œuvre par le Titulaire pour assurer la garde du chantier.
En cas de difficultés particulières rencontrées par le Titulaire dans la reprise des travaux, les
Parties se concertent en vue de déterminer les conditions de la reprise de l'exécution du Marché.
ART. 34 – PÉNALITÉS
Pour tout dépassement pour des raisons imputables au Titulaire, à ses sous-traitants et/ou
fournisseurs, d’un des délais contractuels énoncés et indiqués comme pénalisables à l'article 31 «
P = C × T × J , dans laquelle :
P = montant de la pénalité,
C = montant hors taxes du Marché, ou d’un poste du Marché ou de la commande d’exécution en
cas de marché-cadre,
J = nombre de jours calendaires de retard,
T = taux de pénalités par jour calendaire de retard imputable au Titulaire.
Le montant de ces pénalités est limité, par Marché ou par commande d’exécution pour les
marchés-cadres, à une valeur fixée dans les Conditions Particulières d'Achat, et par défaut à vingt
pour cent, avant application des pénalités. Au-delà de ce montant, l’Entreprise renonce, sauf dans
le cas d’indisponibilité mentionné ci-avant ou en cas de faute lourde ou dolosive du Titulaire, à
réclamer une indemnisation pour dommages et intérêts supplémentaires au titre des conséquences
du ou des retard(s), et notamment pour les « heures d’attente » payées par l’Entreprise à d’autres
prestataires présents sur le site, du fait du retard imputable au Titulaire, ce préjudice étant réputé
couvert par les présentes pénalités de retard.
Dans le cas de cotraitants pour lesquels le paiement est effectué à des comptes séparés, les
pénalités sont réparties entre les cotraitants, conformément aux indications données par le
mandataire. Si ces indications ne sont pas fournies dans un délai de trente jours, les pénalités sont
retenues en totalité sur les sommes dues au mandataire, qui est solidaire (co-traitance conjointe ou
co-traitance solidaire).
Le Titulaire est redevable d'une pénalité d’un montant défini dans les Conditions Particulières
d’Achat par obligation non respectée après mise en demeure préalable du Titulaire, par écrit, qui
précisera les manquements constatés et le délai de traitement qui sera établi par l’Entreprise de
telle manière à permettre au Titulaire de remédier de manière effective à l’écart constaté.
Cette clause ne décharge pas le Titulaire de son obligation de se conformer aux dispositions
contractuelles du Marché.
34.3 - PENALITES SUR LE NON RESPECT DES ENGAGEMENTS PRIS PAR LE TITULAIRE AU TITRE DE LA MIEUX-DISANCE
À chaque écart constaté sur un engagement du Titulaire relatif aux critères de mieux-disance
définis dans les Conditions Particulières d’Achat, une pénalité s'applique au montant total du
Marché ou de la commande d'exécution avant application des pénalités.
Les pénalités pour non-respect par le Titulaire des engagements au titre de la mieux-disance
sont plafonnées à un montant défini dans les Conditions Particulières d’Achat.
Les pénalités pour non-respect des engagements pris par le titulaire au titre de la mieux-disance
seront la seule indemnité due par le Titulaire et la seule sanction applicable par l’Entreprise au titre
du manquement objet de la pénalité. Au-delà de ce montant, l’Entreprise renonce à réclamer une
indemnisation pour dommages et intérêts supplémentaires liés aux engagements pris par le titulaire
au titre de la mieux-disance, sauf cas de faute lourde ou dolosive du Titulaire. La pénalité de mieux-
Cette clause ne décharge pas le Titulaire de son obligation de se conformer aux dispositions
contractuelles du Marché et notamment de ses obligations en vertu de l’article 17.
34.4 CUMUL DES PENALITES DE RETARD ET DES PENALITES DIVERSES RELATIVES AU NON RESPECT DES CONDITIONS
D'EXECUTION
Le montant cumulé de l'ensemble des pénalités de retard et des pénalités diverses relatives au
non respect des conditions d’exécution applicables au titre du Marché est limité à vingt pour-cent
du montant hors taxes du Marché ou de la commande d’exécution avant application des pénalités.
CHAPITRE
EXÉCUTION
IV
ART. 35 – DISPOSITIONS GÉNÉRALES POUR L’EXÉCUTION DES PRESTATIONS
Le Titulaire reconnaît avoir reçu de l'Entreprise les indications générales qui lui sont nécessaires
pour l'exécution du Marché. Il ne peut, en aucun cas, se prévaloir d'un manque d'informations
lorsqu'il aurait pu obtenir ces informations à sa demande lors de la signature du Marché.
Il en est de même pour toutes les informations utiles concernant les caractéristiques et
l'environnement de l'objet du Marché, ce qui inclut, lorsque tout ou partie des prestations sont
effectuées dans les établissements de l'Entreprise, toutes les informations concernant les sujétions
d'exécution résultant des contraintes d'exploitation de l'Entreprise.
S'il n'a pas obtenu en temps voulu certaines de ces précisions, les hypothèses faites par lui à
leur sujet pour l'établissement de son offre sont précisées au Marché.
Les prestations sont exécutées sous la direction et aux risques techniques et financiers du
Titulaire. Il est entièrement responsable de leur bonne exécution.
L’Entreprise doit émettre des ordres de service précisant les conditions particulières d’exécution
des prestations objet du Marché. Ces ordres de service sont écrits, datés, numérotés et signés par
un représentant de l’Entreprise dûment habilité. Ils sont adressés au Titulaire qui en accuse
immédiatement réception en précisant la date de réception.
Le Titulaire se rend dans les bureaux de l'Entreprise ou sur les chantiers toutes les fois qu'il lui
en est fait la demande. Il est accompagné à la demande de l'Entreprise de ses sous-traitants.
En cas de co-traitance, les obligations définies aux alinéas qui précèdent s'appliquent au
mandataire et à chacun des autres cotraitants concernés par la demande de l’Entreprise.
L’Entreprise doit émettre des ordres de travaux pour effectuer un travail déterminé mais non
prévu au Marché. Ces ordres de travaux sont écrits, datés et numérotés ; ils sont signés par
l’Entreprise, et transmis au Titulaire ; ils ne sont émis que pour des prestations complémentaires
selon les dispositions de l’article 23.1, dans la limite de 5% du montant du Marché.
Si un accord n’intervient pas entre les Parties sur les modalités d’exécution, de délai, de prix et
de règlement des ordres de travaux, le Titulaire peut refuser d’exécuter l’ordre de travaux concerné,
sans que cela puisse lui être reproché à quelque titre que ce soit.
Les descriptions de matériel figurant dans les pièces contractuelles sont purement énonciatives
et nullement limitatives ; à l'intérieur des limites fixées par le Marché, le Titulaire est tenu de livrer
un ensemble complet en ordre de marche, répondant aux caractéristiques fonctionnelles
contractuelles.
Les stipulations du Marché relatives aux spécifications des matières, aux dispositions
constructives et aux méthodes de montage du matériel et celles désignant des sous-traitants ou
des fournisseurs sont réputées résulter des propositions mêmes du Titulaire et n'engagent donc
pas la responsabilité de l’Entreprise, sauf indications différentes précisées par le Marché. Il
appartient au Titulaire, sous sa propre responsabilité et sauf opposition écrite de l’Entreprise,
d'apporter à ces stipulations les modifications qui, au cours de l'exécution du Marché, s’avéreraient
indispensables à la bonne exécution de celui-ci. Ces modifications ne peuvent conduire à une
diminution de la qualité du matériel et doivent faire l'objet de propositions motivées adressées par le
Titulaire à l’Entreprise en temps utile.
Le Titulaire est tenu de fournir à tout moment tous renseignements intéressant l'exécution du
Marché dont l’Entreprise, en tant que maître d'œuvre, juge nécessaire d'avoir connaissance en
raison notamment de l'incidence possible des prestations confiées au Titulaire sur ceux des autres
entreprises et fournisseurs.
Le Titulaire assume, dans tous les cas, l'entière responsabilité de l'exécution du Marché,
nonobstant l'examen par l’Entreprise de documents qui lui sont soumis, le transfert à des tiers de
l'exécution de certaines prestations, l'organisation par l’Entreprise de la coordination entre le
Titulaire et les autres entreprises et fournisseurs, la surveillance et le contrôle exercés par
l’Entreprise au cours de la construction en usine et du montage à pied d'œuvre, l'intervention de
l’Entreprise dans l'accomplissement de certaines formalités d'importation de matériels, etc.…
Toutefois, la responsabilité de l’Entreprise n’est engagée que si, malgré l’avis contraire écrit du
Titulaire, l’Entreprise impose par écrit des modifications aux dispositions prévues par le Titulaire
pour l'exécution du Marché.
Les spécifications techniques sont énumérées dans l'article 9 « Pièces constitutives du Marché -
Ordre de priorité » des Conditions Particulières d'Achat.
Le Titulaire est tenu d’exécuter des prestations satisfaisant aux exigences définies par le Marché,
notamment en ce qui concerne les fonctions, les performances mesurables ou la conformité à un
type défini au Marché.
Le Titulaire doit établir dans les délais et suivant les modalités fixées aux Conditions Particulières
d'Achat :
1) les plans généraux de construction du matériel et les plans, schémas, devis de poids, notes
de calcul, diagrammes,etc... appelés « documents-guides », précisant les dispositions des plans
d’ensemble et définissant les caractéristiques du matériel et ses incidences sur les autres parties
du site pour permettre à l’Entreprise :
− d’avoir une bonne connaissance de la conception, du fonctionnement et de l’entretien du
matériel,
− d’étudier toutes les prestations connexes n’incombant pas au Titulaire tels que
fondations, installations et raccordements divers, etc,
2) les plans de détail de construction nécessaires à l’Entreprise complétant les plans généraux
déjà remis et tous les autres documents spécifiés dans le Marché.
Ces documents sont remis à l’Entreprise, pour observations, selon les dispositions de l'article 60
« Documents à remettre à l'Entreprise ».
Le Titulaire doit fournir à l’Entreprise tous renseignements qui lui sont demandés concernant le
matériel faisant l'objet du Marché et dont la connaissance est utile pour l'exécution des installations
n'en faisant pas partie, afin que celles-ci soient établies en harmonie avec les installations dont il a
la charge.
Les représentants de l’Entreprise peuvent prendre connaissance dans les bureaux du Titulaire
des plans de détail du matériel et lui demander communication des calculs prédéterminant le
comportement du matériel sous divers régimes de fonctionnement.
− au plus tard deux mois avant le début du montage à pied d'œuvre, les plans, schémas et
notices de montage à l'état provisoire, comportant toutes indications nécessaires pour effectuer le
montage, les réglages et le démontage du matériel,
− au plus tard trois mois avant la fin du montage à pied d'œuvre les documents ci-dessus à
l'état définitif et les guides provisoires d'exploitation et d'entretien du matériel nécessaires à la
préparation de l'instruction du personnel d'exploitation.
Après notification officielle par le Titulaire de l'achèvement du montage à pied d'œuvre, celui-ci
doit remettre à l’Entreprise, suivant les modalités prévues au Marché :
• la liste des plans d'ensemble et de leur nomenclature ainsi que des documents soumis à
l’Entreprise pour « observation », certifiés « conformes à l'exécution » ;
• les guides définitifs d'exploitation et d'entretien du matériel comprenant la liste et les plans
d'exécution qui sont nécessaires à l’Entreprise pour l'exploitation et l'entretien du matériel,
notamment les plans de détail de toutes les pièces sujettes à remplacement ou à remise en état
pour cause d'usure, de rupture, etc., ainsi que les plans d'ensemble permettant d'identifier lesdites
pièces et de procéder, en toute connaissance de cause, à leur démontage et à leur remontage et
donnant toutes indications utiles, notamment pour le dépannage du matériel, le graissage (qualité
des huiles et graisses, fréquence), la fréquence des visites d'entretien systématique, etc., étant
précisé que :
− le prononcé de la mise en service industriel du matériel est subordonné à la remise de ces
plans et documents,
− le Titulaire ne peut se prévaloir d'un défaut de surveillance ou d'une fausse manœuvre de
l’Entreprise si ce défaut ou cette manœuvre résulte de lacunes ou d'erreurs dans les guides
d'exploitation et d'entretien remis par le Titulaire à l’Entreprise.
Le Titulaire doit remettre à l’Entreprise, dans le délai fixé au Marché, un programme donnant
l'échelonnement détaillé dans le temps des principales opérations élémentaires que comporte
l'exécution du Marché (études, approvisionnements des matières, approvisionnement et exécution
des parties sous-traitées, construction en usine, transport, montage à pied d'œuvre, mises au point
et essais préalables à la mise en service industriel, essais de réception).
L’Entreprise, si elle a des observations à formuler, les fait connaître au Titulaire dans les vingt et
un jours à compter de la réception de ce programme.
Sauf en ce qui concerne l'application des clauses de sauvegarde, ces états n'ont toutefois qu'un
caractère prévisionnel et non contractuel. Seuls sont contractuels les délais d'exécution visés à
l'article 31 « Délais contractuels d'exécution » du Marché.
Lorsque l’Entreprise établit tout ou partie des documents d'exécution, elle les remet au Titulaire,
qui doit :
• vérifier, avant toute exécution, que ces documents ne contiennent pas d'erreurs, omissions
ou contradictions qui sont normalement décelables par un homme de l'art,
• s'assurer sur le chantier de l'exactitude des cotes et de la possibilité de suivre les
dispositions des plans dans l'exécution.
Si le Titulaire a des observations à présenter, il les fait connaître dans les vingt et un jours suivant la
réception des documents et en tout cas, avant exécution. Passé ce délai, ou une fois l'exécution
commencée, il est réputé ne pas avoir d'observations. En cas d'observations, l’Entreprise fait connaître
par écrit au Titulaire sa décision dans les vingt et un jours de leur réception. Passé ce délai, l’Entreprise
est réputée avoir accepté les observations du Titulaire.
Pour lui permettre de mettre en place les matériels, conformément aux plans d'exécution avec
les tolérances prévues, l’Entreprise remet au Titulaire une « unité de références topographiques »
ou plusieurs unités successives adaptées à la nature des prestations.
Dans le cas où les deux systèmes sont utilisés, l’Entreprise indique la formule de transformation
pour passer de l'un à l'autre.
En outre, l’Entreprise remet en temps utile au Titulaire un plan général d'implantation indiquant,
par rapport aux systèmes planimétriques et altimétriques définis par les repères, les axes de
chacun des ouvrages.
Dès lors, le Titulaire est seul responsable de la conformité de l'implantation des matériels au plan
général d'implantation qui lui a été remis par l’Entreprise.
Il est tenu d'assurer la conservation des repères et de mettre en place, s'il y a lieu, des repères
complémentaires dont il communique les caractéristiques à l’Entreprise sous réserve de l’exactitude
des unités référencées topographiques communiquées par l’Entreprise et de l’implantation des
repères existants.
L’Entreprise installe à l'intérieur des bâtiments des repères topographiques que le Titulaire doit
utiliser pour l'implantation des matériels et dont la nomenclature et les coordonnées lui sont
remises, à sa demande, au début de ses études d'exécution.
Avant le début des montages, le Titulaire doit vérifier l'existence de ces repères topographiques
et faire connaître à l’Entreprise son accord ou ses observations sur leurs caractéristiques.
Après instruction par l’Entreprise des observations éventuelles faites par le Titulaire, celui-ci est
seul responsable de l'implantation des matériels par rapport à ces repères, sous réserve de
l’exactitude des unités référencées topographiques communiquées par l’Entreprise et de
l’implantation des repères existants.
Avant tout début d'exécution des prestations, le Titulaire est tenu d'établir toutes les déclarations
ou de présenter toutes demandes d’autorisation qui sont mises à sa charge par la réglementation
en vigueur.
Il lui appartient de mettre en œuvre toutes les mesures qui lui sont indiquées.
L’Entreprise apporte son concours au Titulaire pour lui faciliter l'obtention des autorisations
administratives dont il aurait besoin, notamment pour l'exécution des prestations et pour disposer
des emplacements nécessaires à l'installation des chantiers et au dépôt des déblais et autres
matériaux, si le Titulaire le lui demande, et dans la limite des prérogatives de l'Entreprise.
Les produits et matériaux fournis à l’Entreprise doivent être conformes aux dispositions du décret
n° 96/1133 du 24 décembre 1996 relatif à l'interdic tion de l'amiante. Par analogie à ces dispositions,
l’Entreprise interdit également la fourniture et l'installation de produits contenant des fibres
céramiques réfractaires ou des laines minérales classées cancérogènes.
La mise en œuvre des produits de substitution doit être soumise à l'accord préalable de
l’Entreprise.
Par fournitures, il faut entendre tous sous-ensembles, pièces, composants, matériaux et produits
nécessaires pour réaliser les prestations objet du Marché.
Le Titulaire a le choix des fournitures nécessaires à l’exécution de la prestation qui lui est
confiée, sous réserve de pouvoir justifier que celles-ci satisfont aux conditions fixées par le Marché.
Ces fournitures doivent être approvisionnées conformément aux modalités fixées à l'article 12
« Interventions de fournisseurs du Titulaire » des Conditions Particulières d'Achat.
Pendant l’exécution des prestations et jusqu’à leur mise en service, le Titulaire est gardien et
responsable des fournitures nécessaires à l’exécution des prestations, qu’elles soient fournies par
l’Entreprise ou par ses soins, de ses matériels et des installations de chantier mis à sa disposition
qui se trouvent sur le site.
Le Titulaire doit prendre à ses frais, risques et périls, les dispositions nécessaires pour que ses
approvisionnements, ses matériels et ceux mis à sa disposition par l’Entreprise et ses installations
de chantier ne puissent être enlevés ou endommagés par les tempêtes, les crues, la houle et tous
autres phénomènes naturels prévisibles dans les conditions de temps et de lieu où s’exécutent les
prestations.
L’alinéa qui précède ne s’applique pas aux dommages prévus par la loi n° 85-677 du 5 juillet
1985 relative aux accidents de la circulation et couverts, à ce titre, par un contrat d’assurance.
Le Titulaire ne peut prétendre à aucune indemnité de la part de l’Entreprise au titre des pertes,
avaries ou dommages causés par sa négligence, son imprévoyance, son défaut de moyens ou ses
fausses manœuvres, ou encore par le fait d’un tiers ou une cause étrangère.
Les matériaux, produits et composants de construction sont soumis par le Titulaire avant leur
emploi et pendant la période d'utilisation, à des essais et épreuves, conformément aux normes et
aux stipulations du Marché et suivant les modes opératoires définis par les normes visées ci-avant.
À défaut d'indication, dans le Marché ou dans les normes, des modes opératoires à utiliser,
ceux-ci font l'objet de propositions du Titulaire soumises à l'acceptation de l'Entreprise.
Le Titulaire fait connaître à l’Entreprise les dispositions qu'il a prises pour distinguer les
matériaux, produits ou composants de construction acceptés et ceux qui sont en cours d'essais. Le
Titulaire doit évacuer immédiatement hors du chantier les matériaux, produits ou composants de
construction qui sont refusés.
Si les essais doivent être effectués en laboratoire, ils le sont, soit dans un laboratoire de
l’Entreprise, soit dans le laboratoire du Titulaire ou dans un laboratoire tiers, l'un ou l'autre devant
être accepté par l’Entreprise.
Le Titulaire doit informer l’Entreprise de la réalisation des essais afin de permettre à celle-ci d'y
assister si elle le juge opportun. En ce qui concerne les essais de convenance, le Titulaire doit en
remettre un programme détaillé à l’Entreprise, au plus tard un mois après la date du Marché.
Ces essais sont à la charge du Titulaire qui est tenu de fournir à ses frais tous les échantillons
nécessaires.
Si les résultats des vérifications prévues dans le Marché ou par les normes pour une fourniture
de matériaux, produits ou composants de construction ne permettent pas l'acceptation de cette
fourniture, l’Entreprise peut faire effectuer, en accord avec le Titulaire, des vérifications
L’Entreprise peut faire effectuer, à sa charge, des essais complémentaires dans un laboratoire
de son choix ; dans ce cas, le Titulaire est tenu de fournir et de livrer au laboratoire, aux frais de
l'Entreprise, les matériaux, produits ou composants de construction à essayer. Le Titulaire peut se
faire représenter à ces essais. Ces essais ne dégagent pas la responsabilité du Titulaire à raison
des matériaux, produits et composants fournis par lui.
Dans le cas visé ci-avant où l’Entreprise fournit des matériaux, produits ou composants de
construction, l’Entreprise informe le Titulaire des essais auxquels elle procède pour que celui-ci
puisse s'y faire représenter. Le Titulaire peut faire procéder, à sa charge et à ses risques, à des
essais complémentaires. La réception contradictoire par l’Entreprise et le Titulaire desdits
matériaux, produits ou composants de construction est faite à leur arrivée sur le chantier.
Le Titulaire est gardien et responsable de l'organisation et du bon ordre de ses chantiers. Il doit
observer les règlements en vigueur et les consignes de l'Entreprise et, notamment, le règlement de
chantier, sans qu’il perde pour autant sa qualité de gardien.
Les prescriptions relatives aux installations de chantier et au montage à pied d'œuvre sont
définies à l'article 59 « Installation de matériel - Montage à pied d'œuvre » du Marché.
Les points de raccordement sont désignés par l’Entreprise au Titulaire, ce dernier prenant à sa
charge les moyens de branchement et les protections réglementaires associées.
45.1.2 - Les engins de manutention appartenant à l’Entreprise peuvent être mis à la disposition
du Titulaire, avec ou sans agent de l’Entreprise, selon les dispositions définies dans les Conditions
Particulières d’Achat.
Dans tous les cas, le Titulaire conserve la responsabilité et la direction des opérations.
L’Entreprise conserve la responsabilité de l’entretien des engins lui appartenant.
Lorsqu’un engin est mis à disposition avec un agent de l’Entreprise, celui-ci ne conserve que la
responsabilité de l’exécution des manœuvres, le Titulaire ayant la responsabilité de la commande
des manœuvres à effectuer. L’Entreprise conserve dans tous les cas la responsabilité de l’entretien
des engins lui appartenant.
Le Titulaire doit être en mesure de justifier les habilitations à conduire les engins de manutention.
45.1.3 - Lorsque l’Entreprise met des matériels ou des outillages à disposition du Titulaire, cette
mise à disposition donne lieu à un procès-verbal contradictoire. Dès la signature de ce procès-
verbal, le matériel ou l’outillage se trouve placé sous la garde et la surveillance exclusive du
Titulaire qui est subrogé entièrement à l’Entreprise à cet effet. Les frais consécutifs à toute
disparition ou détérioration sont à la charge du Titulaire. Le Titulaire assume, en outre, le contrôle
et l’entretien courant du matériel et de l’outillage. Lorsque le Titulaire n’a plus l’emploi de ce
matériel ou de cet outillage, il doit le remettre à l’Entreprise, contre reçu, en bon état compte tenu
de l’usure normale et, s’il y a lieu, des conditions particulières liées aux prestations exécutées en
zone contrôlée.
À l’exclusion des moyens mis par l’Entreprise à la disposition du Titulaire, ce dernier doit mettre
en œuvre l’outillage nécessaire à la prestation considérée. Le Titulaire est propriétaire ou locataire
des outillages qu’il met en œuvre pour la réalisation des prestations qui lui sont confiées, ainsi que
des emballages nécessaires à leur transport.
Le Titulaire habilite et désigne un (ou plusieurs) Chargé(s) de Travaux pour chacun des chantiers
du site. Le Chargé de Travaux assure la direction effective des prestations et, à ce titre, est
responsable de la sécurité de son équipe sur son chantier. Sa signature sur « l’attestation de mise
sous régime » mentionnée au paragraphe 46.2 « Chargé de consignation de l'Entreprise -
Attestation de mise sous régime » l’engage à respecter le recueil et les consignes de sécurité du
site.
Toutefois, le Titulaire peut désigner parmi ses Chargés de Travaux, un ou plusieurs assistants au
Chargé de Travaux, s’ils satisfont aux connaissances requises.
Le Chargé de Travaux, en signant « l’attestation de mise sous régime », document qu’il conserve
personnellement sur le lieu de travail, s’engage à vérifier les points clefs portés sur l’attestation.
À tout moment, l’Entreprise a la possibilité de faire interrompre les opérations sur le matériel
objet de la mise sous régime, et si nécessaire de suspendre le régime correspondant.
Dans la configuration normale d’exploitation, les essais de fonctionnement sont réalisés sans
régime particulier, sous la responsabilité du Service de conduite, exploitant de l’installation, assisté
ou non des Chargés de Travaux.
Le Chargé d’Essai exerce ces responsabilités dans les limites de la zone d’essai définie par le
Chargé de Consignation de l’Entreprise, décrites dans l’attestation de mise sous régime spécial
d’essai.
Si les Conditions Particulières d'Achat le mentionnent, il est crée un Comité de suivi. Il est alors
composé de représentants du Titulaire et de l’Entreprise.
Ces représentants peuvent, le cas échéant, se faire accompagner par autant d'experts qu'ils le
souhaitent, mais ces derniers n'ont pas de voix délibérative.
Tous les rapports d'avancement et propositions du Comité de suivi doivent être validés par
l'ensemble de ses membres ; si cette validation ne peut être obtenue, le différend est porté devant
les signataires du Marché.
Les représentants du Comité de suivi veillent au respect des obligations des Parties relatives à la
propriété intellectuelle et à la confidentialité.
Le Titulaire informe l’Entreprise en temps utile sur l’état d’avancement des prestations et sur les
difficultés éventuellement rencontrées.
Cette liste donne le nom du représentant du Titulaire sur le site ainsi que l’identité et la
qualification (cf. la Convention collective de rattachement du Titulaire) des personnels intervenants
ainsi que leur habilitation.
Cette liste est tenue à jour par le Titulaire, pour tous les renseignements, et le Titulaire informe
l’Entreprise de toute évolution.
En cas de grève ou de menace de grève de son personnel intervenant sur le site, le Titulaire tient
informé l’Entreprise de manière permanente de la situation. Les Parties se concertent le cas
échéant avec les autorités, pour que soient assurés le libre accès des chantiers et le maintien de
l’ordre sur ceux-ci, ainsi que la protection des personnes disposées à y travailler et celle des
installations et des biens.
48.2 - SPECIFICITES SUR SITES NUCLEAIRES EN MATIERE DE MAIN D'ŒUVRE ET CONDITIONS DE TRAVAIL
À la demande de l’Entreprise, la liste du personnel doit être complétée pour les travailleurs
exposés (travailleurs de catégorie A et B) par l’indication des habilitations RP et du respect des
dispositions réglementaires concernant les visites médicales, le suivi dosimétrique et les formations
particulières réalisées en radioprotection.
Les intérimaires auxquels le Titulaire ou ses sous-traitants font appel pour intervenir sur des
activités à qualité surveillée dans les Centres Nucléaires de Production d’Electricité (CNPE) doivent
être délégués par une agence d’entreprise de travail temporaire adhérant à la Charte « M » définie
par l’Entreprise.
d) un récépissé du dépôt de déclaration auprès d'un centre de formalités des entreprises pour
les personnes physiques ou morales en cours d'inscription.
3) La liste nominative des salariés étrangers employés par le Titulaire et soumis à l'autorisation
de travail mentionnée à l’article L5221-2 du Code du travail. Cette liste, établie à partir du registre
unique du personnel, précise pour chaque salarié, sa date d'embauche, sa nationalité ainsi que le
type et le numéro d'ordre du titre valant autorisation de travail. Pour les entreprises de travail
temporaire, la communication de cette liste est réputée accomplie lorsque les informations relatives
au salarié étranger figurent dans le Marché de mise à disposition conclu avec EDF, mentionné aux
articles L1251-42, L1251-43 et L1251-44 du Code du travail.
l'organisme gérant le régime social obligatoire et mentionnant que le Titulaire est à jour de ses
déclarations sociales et du paiement des cotisations afférentes, ou un document équivalent, ou,
à défaut, une attestation de fourniture des déclarations sociales et de paiement des cotisations et
contributions de sécurité sociale prévue à l'article L. 243-15 du Code de la sécurité sociale. Dans
ce dernier cas, l’Entreprise doit s’assurer de l’authenticité de cette attestation auprès de
l’organisme chargé du recouvrement des cotisations et contributions sociales.
c) pour les entreprises en cours de création, un document datant de moins de six mois
émanant de l'autorité habilitée à recevoir l'inscription au registre professionnel et attestant de la
demande d'immatriculation audit registre.
3) Si le Titulaire intervient en France, la liste nominative des salariés étrangers employés par le
soumissionnaire et soumis à l'autorisation de travail mentionnée à l’article L5221-2 du Code du
travail. Cette liste, établie à partir du registre unique du personnel, précise pour chaque salarié, sa
date d'embauche, sa nationalité ainsi que le type et le numéro d'ordre du titre valant autorisation de
travail. Pour les entreprises de travail temporaire, la communication de cette liste est réputée
accomplie lorsque les informations relatives au salarié étranger figurent dans le Marché de mise à
disposition conclu avec EDF.
4) Si le Titulaire intervient en France, lorsque, établi à l’étranger, il détache des salariés sur le
territoire national pour l'exécution du Marché, dans les conditions définies à l’article L1262-1 du
Code du travail, la liste nominative des salariés étrangers soumis à l'autorisation de travail. Cette
liste précise pour chaque salarié, sa date d'embauche, sa nationalité ainsi que le type et le numéro
d'ordre du titre valant autorisation de travail.
5) Que le Titulaire intervienne ou non en France, les attestations et certificats délivrés par les
administrations et organismes compétents prouvant que le Titulaire a satisfait à ses obligations
fiscales et sociales.
Afin de satisfaire à ces obligations, le Titulaire établi hors de France doit produire un certificat
établi par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu’un tel certificat n’est pas
délivré par le pays concerné, il peut être remplacé par une déclaration sous serment, ou dans les
Etats où un tel serment n’existe pas, par une déclaration solennelle faite par l’intéressé devant
l’autorité judiciaire ou administrative compétente, un notaire ou un organisme professionnel qualifié
du pays.
Les formulaires NOTI 1 version EDF et NOTI 2 sont accessibles sur le site internet
http://www.portail-achats.edf.com, pour autant que le Titulaire se soit classifié sur un sous-
ensemble d’achats DAPI.
Le Titulaire dépose dans Portail Achats les documents demandés dans le formulaire NOTI
version EDF, tous les six mois avec les documents associés pour l’ensemble des marchés en cours
d’exécution avec l’Entreprise (et non marché par marché).
Le Titulaire dépose dans Portail Achats le formulaire NOTI 2 renseigné ou les justificatifs
équivalents, au début de chaque année civile, pour l’ensemble des marchés en cours d’exécution
avec l’Entreprise (et non marché par marché).
Au cours de l’exécution des prestations, l’Entreprise a le droit d’exiger sans indemnité du Titulaire
qu’il retire de son chantier toute personne qu’il emploie, en cas de défaut de probité ou de
manquement aux règles de sécurité ou d’accès au site.
En matière d’accès au site, de stationnement des véhicules utilitaires, de stockage des matériels
nécessaires à la prestation et de modalités d’installations, le Titulaire se conforme aux prescriptions
et pratiques qui lui sont communiquées par l’Entreprise à sa demande.
L’Entreprise se réserve le droit, pour des motifs de sécurité, de faire contrôler par des gardiens
assermentés, à l’entrée ou à la sortie du site, le contenu de tout véhicule d’entreprise affecté ou non
au transport des marchandises.
Les centrales nucléaires sont classées par le Premier Ministre « Installations d'importance
vitale » et inscrites au répertoire national des points sensibles. À ce titre, elles sont soumises à des
dispositions particulières définies par les pouvoirs publics pour leur protection.
Dans ce cadre, toute personne devant pénétrer sur une installation nucléaire doit faire l'objet d'un
agrément du Directeur du Centre Nucléaire de Production d’Electricité (CNPE) suivant l'obligation
faite à ce dernier par le Ministre de l'Industrie. En conséquence, le Directeur du CNPE peut interdire
l'accès de son site à toute personne sans avoir à en justifier les motifs.
L’accès à un site nucléaire est subordonné, pour les personnes comme pour les véhicules, à une
réglementation imposée par les pouvoirs publics. De ce fait, toute fraude ou tentative de fraude est
portée par l’Entreprise à la connaissance des autorités de police et des poursuites judiciaires
peuvent en résulter.
Pour les mêmes motifs, l’Entreprise se réserve également le droit, à tout moment et sans
préavis, de retirer une autorisation d’accès au site ou de la suspendre.
Pour chacun de ses salariés, le Titulaire doit renseigner une FIDAA (Fiche Individuelle de
Demande d'Autorisation d'Accès), dont le masque informatique est fourni par l’Entreprise. Elles sont
à retourner, au plus tard deux semaines avant le début de l'intervention à l'Entreprise. Le Titulaire
doit également signer les FIDAA de ses sous-traitants.
Tout retard de transmission des FIDAA peut engendrer des temps d'attente pour
les intervenants. Ces temps d'attente ne sont pas indemnisés.
Le personnel intervenant sur du matériel Important Pour la Sûreté (IPS) ou à proximité de celui-ci
est tenu de suivre une formation « Qualité - Sûreté - Prestataire » (QSP). Cette formation est
délivrée par des organismes agréés par l’Entreprise, dont la liste est remise sur demande au
Titulaire. Le personnel intervenant doit se présenter à l'accueil des sites avec une attestation de
formation à jour. La formation est valable trois ans, avec une tolérance d'une année pendant
laquelle le salarié peut travailler en CNPE. Après la formation initiale, l'intervenant doit avoir suivi
une formation de recyclage appelée « Post - QSP » et posséder l'attestation correspondante.
Le personnel intervenant en zone contrôlée ou sur du matériel IPS (Important Pour la Sûreté) ou
à proximité, et les intérimaires travaillant sur les installations techniques des CNPE, doivent
posséder un carnet d'accès, dûment rempli.
Pour chacun de ses salariés possédant un carnet d’accès, le Titulaire est tenu de renseigner la
base informatique associée, définie par l’Entreprise.
Les intervenants dont les formations exigibles (« Qualité - Sûreté - Prestataire » (QSP),
Prévention des Risques …), les habilitations exigibles ou les visites médicales ne sont pas à jour,
ou qui sont en dépassement des limites réglementaires dosimétriques, peuvent se voir refuser
l'accès sur tout ou partie du site (zone contrôlée, certaines zones de travail …).
L'hygiène et la sécurité sur les sites d’intervention font partie intégrante de la bonne réalisation
des prestations, et sont régies par un certain nombre de lois et règlements.
Le Titulaire doit tenir propre et en ordre les lieux de travail sur lesquels il intervient et laisser ces
lieux dans le même état de propreté qu’avant la prestation.
Le Titulaire communique à l’Entreprise une copie des déclarations d'accidents du travail faites à
la Sécurité Sociale pour les accidents survenant sur le chantier ou sur le site.
À des fins statistiques, les déclarations d’accident sont collectées dans une base de données de
l’Entreprise. Conformément à l’article 27 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 dite « Informatique et
Libertés », les personnes accidentées ont droit d’accès et de rectification des informations
collectées. Le Titulaire est tenu d’en informer son personnel, le personnel intérimaire auquel il a
recours, ainsi que ses entreprises sous-traitantes.
En cas d’accident, avec ou sans arrêt, le Titulaire assure, avec le support de l’Entreprise, le
pilotage de l’analyse des causes de l’accident, en s’appuyant sur des méthodes approfondies et
reconnues et dans un délai convenu entre eux.
En complément des deux premiers documents cités ci-dessus, et pour toute intervention sur un
Centre Nucléaire de Production d'Electricité, la périodicité de la révision des titres d’habilitions est
laissée à l’initiative du Titulaire.
Il est interdit de pénétrer ou de demeurer sur le site sous l'emprise d'alcool ou de drogue.
Dans le cas où un employé du Titulaire ou de ses sous traitants serait estimé ne pas pouvoir
occuper sa fonction, ou mettre en danger sa sécurité ou celles des autres personnes sur le site,
l’Entreprise prévient immédiatement sa hiérarchie afin qu’elle prenne toute mesure utile.
Ces produits seront dûment étiquetés conformément à la réglementation, munis de leur Fiche de
Données de Sécurité (FDS) accompagnée d’une notice d’utilisation dans le cadre de l’intervention.
À défaut d’une telle communication, aucun produit ne pourra être utilisé et le Titulaire ne pourra
être admis sur le site.
Le Titulaire ne peut introduire et utiliser sur site des produits sans l'accord du Chef
d'Établissement de l’Entreprise. Dans le cas de produits classés Cancérogènes, Mutagènes et
Reprotoxiques (CMR), il appartient au Titulaire d’apporter la preuve de l'absence de produit de
substitution.
L’Entreprise peut s’assurer à tout moment auprès du Titulaire, de la traçabilité des déchets
générés par l’exécution du Marché, ce jusqu’à leur élimination finale. À cet égard, le Titulaire
transmet à l’interlocuteur technique de l’Entreprise la liste des éliminateurs auxquels il aura recours
(avec copie des agréments éventuels). Le présent alinéa ne remet pas en cause la qualité de
gardien du Titulaire.
En cas d'inobservation par le Titulaire des prescriptions en matière d’hygiène et sécurité, et sans
préjudice des pouvoirs des autorités compétentes, l’Entreprise peut prendre, aux frais du Titulaire,
les mesures conservatoires nécessaires.
Le Titulaire s’engage à respecter ou faire respecter les obligations prévues par le Règlement
REACH (CE n°1907/2006) notamment, l’enregistrement et, le cas échéant, la demande
d’autorisation des substances en tant que telles et/ou des substances contenues dans le ou les
produits et/ou articles pour les usages objet du Marché.
Les substances en tant que telles et/ou les substances contenues dans le ou les mélanges et/ou
articles objet du Marché sont celles dont le Titulaire fait usage ou qu’il fournit à l’Entreprise dans le
cadre de sa prestation.
Le Titulaire se porte fort du respect par ses sous-traitants du présent paragraphe 51.2.
Dans le cas où le Titulaire est implanté en dehors de l’Union Européenne, il s’engage à désigner
en application de l’article 8 du règlement REACH un représentant exclusif établi dans l’Union
Européenne pour s’acquitter des obligations incombant aux importateurs en vertu du règlement
REACH.
Cette clause s’applique sans préjudice des obligations liées à la qualité de distributeur au titre du
Règlement REACH.
En cas de non respect du Règlement REACH par le Titulaire, et à l’exception des cas de
résiliation ci-après (mentionnés aux paragraphes 51.2.1 et 51.2.2) au titre de l’Article 79.1 des
Conditions Générales d’Achat, l’Entreprise pourra résilier le Marché dans les conditions de l’Article
78 des Conditions Générales d’Achat sans qu’une mise en demeure soit nécessaire.
51.2.1- Enregistrement
Quelle que soit la date de signature du Marché, le Titulaire doit enregistrer ou faire enregistrer à
partir du 1er décembre 2008 en fonction des dates qui sont applicables aux différentes substances,
l’ensemble des substances contenues dans le (ou les) produit(s) qui figure(nt) au bordereau de prix
ou dans toute autre pièce du Marché, à l’exception de celles qui font l’objet d’un régime transitoire
au sens de l’article 23 du règlement REACH (CE n° 1 907/2006).
Si les substances ont fait l’objet d’un enregistrement préalable et bénéficient d’un régime transitoire, le
Titulaire s’engage à respecter pour l’enregistrement les délais conférés par ce pré-enregistrement.
Si les substances n’ont pas fait l’objet d’un enregistrement préalable, le Titulaire doit vérifier que
l’ensemble des substances en tant que telles et/ou des substances contenues dans le ou les
mélanges et/ou – articles - qui figure(nt) au bordereau de prix ou dans toute autre pièce du Marché
ou plus généralement entrant dans le cadre du Marché ont déjà été enregistrées ou les avoir
enregistrées ou fait enregistrer à la date de signature du Marché pour les usages considérés.
Dans le cas où ces informations ne peuvent être transmises par le Titulaire, l’Entreprise pourra
résilier tout ou partie du Marché, sans faute et sans indemnités au profit du Titulaire selon les
conditions de l’Article 79.1 des Conditions Générales d’Achat.
Dans le cas de substances devant faire l’objet d’une autorisation pour l’utilisation prévue au
Marché, les stipulations suivantes s’appliquent.
Si les substances ont déjà été autorisées à la date de signature du Marché, le Titulaire s’engage
à fournir à l’Entreprise à cette même date l’attestation stipulant qu’il a bien reçu l’autorisation
d’utilisation desdites substances en tant que telles et/ou desdites substances contenues dans le ou
les produits et/ou articles qui figure(nt) au bordereau de prix ou dans toute autre pièce du Marché
ou plus généralement entrant dans le cadre du Marché.
En cas d’autorisation demandée après la signature du Marché, le Titulaire transmet par lettre
recommandée avec accusé de réception à l’Entreprise une attestation confirmant que le fabricant
ou importateur a bien reçu l’autorisation pour l’utilisation prévue au Marché des substances en tant
que telles et /ou des substances contenues dans le ou les produits et/ou articles qui figure(nt) au
bordereau de prix ou dans toute autre pièce du Marché ou plus généralement entrant dans le cadre
du Marché. La transmission de ce document par le Titulaire doit être effectuée dans un délai de
deux (2) mois à compter de l’envoi par l’agence européenne des produits chimiques de la décision
d’autorisation pour une utilisation donnée et du numéro d’autorisation.
Pour chaque produit, le Titulaire s’engage à intégrer ou à faire intégrer dans la fiche de données
de sécurité les utilisations enregistrées auprès de l’Agence Européenne des Produits Chimiques,
ainsi que la ou les utilisations qui figure(nt) au cahier des charges ou dans toute autre pièce du
Marché sur la notice d’utilisation (ou Fiche Locale d’Utilisation). Lorsque la ou les utilisation (s)
s’éloigne(nt) du scénario d’exposition indiqué dans la fiche de données de sécurité correspondante
ou que le Titulaire a retenu comme solution alternative une utilisation s’éloignant du scénario
d’exposition indiqué dans la fiche de données de sécurité correspondant au cahier des charges
initial, l’Entreprise fournira au Titulaire, à sa demande, les informations nécessaires pour la mise à
jour de ladite fiche.
Dans le cadre de sa démarche de maîtrise du risque chimique induit par les produits chimiques
dangereux pour la Santé et l’Environnement et les produits Cancérogènes, Mutagènes et
Reprotoxiques (CMR), l’Entreprise a établi une liste de référence de ces produits à utiliser sur ses
sites.
Cette liste est disponible sur demande à l’interlocuteur technique de l’Entreprise, et également
accessible sur la base informatique OLIMP de l’Entreprise.
Si pour des raisons spécifiques, l'utilisation d’un produit différent s’avère nécessaire, le Titulaire
justifie l’écart à la liste de référence en retournant à l’Entreprise pour accord préalable, une
justification accompagnée de la Fiche de Données Sécurité (FDS), et de la consigne d’utilisation du
produit pour l’intervention concernée.
L’élimination des déchets générés par les travaux objet du Marché est de la responsabilité de
l’Entreprise en tant que « producteur » de déchets et du Titulaire en tant que « détenteur » de
déchets, pendant la durée du chantier.
Le Titulaire informe préalablement l’Entreprise de la nature des déchets générés par l’exécution
du Marché. L’Entreprise doit transmettre au Titulaire toute information permettant à celui-ci
d’éliminer lesdits déchets conformément à la réglementation en vigueur.
Le Titulaire se charge des opérations prévues au Marché concernant la collecte des déchets
générés par l’exécution du Marché, leur transport, leur stockage, les tris éventuels, les traitements
nécessaires et leur évacuation vers les sites susceptibles de les recevoir, conformément à la
réglementation en vigueur. Il en est le gardien.
En particulier, pour les déchets contenant des matériaux Cancérogènes (amiante, fibres
réfractaires ...) Mutagènes et Reprotoxiques (CMR), le Titulaire s’assure du respect de la
réglementation sanitaire et de la réglementation relative à la protection des travailleurs.
Dès la signature du Marché, le Titulaire adresse aux entités de l’Entreprise concernées les
agréments, autorisations et certificats concernant le transport et le traitement des déchets.
Le Titulaire est responsable des dommages causés directement ou indirectement par les
déchets, que ce soit sur le lieu d’exécution du Marché, lors du stockage, du regroupement ou du
transport, jusqu’à la prise en charge de ces déchets dans une installation appropriée.
Le Titulaire élimine à ses frais toute pollution produite de son fait ou de celui de ses sous-
traitants.
En cas de manquement aux obligations énumérées dans cet article par le Titulaire, l’Entreprise
se réserve le droit de faire intervenir aux frais du Titulaire, après mise en demeure restée
infructueuse, tout tiers de son choix, pour remise en ordre.
L’Entreprise peut s’assurer à tout moment auprès du Titulaire de la traçabilité des déchets
générés par l’exécution du Marché jusqu’à leur élimination.
Le Titulaire fournit les éléments de la traçabilité des déchets générés par le chantier, notamment
grâce à l’usage de bordereaux de suivi des déchets de chantier.
Tout déchet entrant dans la catégorie des déchets industriels spéciaux (DIS ou déchets
dangereux : huiles, solvants, métaux lourds …), pris en charge par le Titulaire (c’est-à-dire jusqu’au
traitement du déchet), fait l’objet de l’établissement d’un bordereau de suivi de déchets industriels
(cf. arrêté du 4 janvier 1985 - document CERFA n°07 0320) afin que soit assurée la traçabilité.
Le Titulaire est tenu de s’assurer que la société chargée du traitement final du déchet
(« l’éliminateur ») est bien en possession d’une autorisation d’exploitation pour traiter ce type de
déchet. Avant de pouvoir envoyer des déchets pour la première fois, le Titulaire doit obtenir un
Certificat d’Acceptation Préalable (CAP) de la part de l’éliminateur. Le CAP doit être renouvelé tous
les ans.
Le Titulaire informe l’Entreprise des résultats des analyses relatives aux déchets dangereux
demandés par l’Administration.
L’Entreprise peut proposer des emplacements comme lieux de stockage provisoires pour les
déchets y compris pour les terres et matériaux inertes non pollués issus de terrassements.
Le Titulaire se procure, si besoin est, et après avoir obtenu les autorisations administratives
nécessaires, les terrains supplémentaires dont il a besoin comme lieux de stockage temporaires. Le
Titulaire en informe l’Entreprise immédiatement.
Le Titulaire assure l’enlèvement complet de tous les déchets vers une installation appropriée, au
plus tard à la date fixée pour l’achèvement des travaux. Le Titulaire prévient préalablement
l’Entreprise de toute évacuation de déchets des sites.
Le Titulaire procède à l’enlèvement des déchets industriels banals (DIB : emballages, chutes …),
des déchets industriels inertes (DII : déblais, briques, gravats …) et des déchets industriels
spéciaux (DIS) générés par l’exécution du Marché.
Il est interdit :
− de procéder à l'enfouissement des déchets,
− de procéder au brûlage des déchets.
Lorsque les travaux objets du Marché sont terminés, le Titulaire procède à la remise en état du
site et des aires d’entreposage provisoires.
Dans le cas général et hors stipulation spécifique du Marché, l’Entreprise prend en charge les
déchets produits sur les sites nucléaires.
L’organisation de l’Entreprise et les consignes à suivre sont précisées dans les pièces
techniques du Marché.
Les liaisons entre le Titulaire et les entreprises intervenantes (tiers au Marché) sont assurées par
l’Entreprise.
Le Titulaire peut correspondre directement avec les entreprises et fournisseurs intéressés sous
réserve d'adresser simultanément à l’Entreprise une copie de la correspondance échangée.
En cas de difficultés ou de différends avec les autres entreprises intervenantes, le Titulaire doit
en aviser le plus rapidement possible l’Entreprise pour lui permettre d’exercer un arbitrage après
examen avec les Parties concernées. L’Entreprise notifie par écrit ses conclusions aux personnes
concernées.
Dans le cas où une réunion s’avère nécessaire pour régler ces différends, le Titulaire en avise
l’Entreprise au moins trois jours ouvrables avant la tenue de celle-ci pour que l'Entreprise puisse s'y
faire représenter le cas échéant ; de plus, toute réunion tenue entre le Titulaire et les autres sous-
traitants et fournisseurs doit faire l'objet d'un procès-verbal qui est établi par celui ayant organisé la
réunion et qui, après examen par le Titulaire, est transmis à l’Entreprise, pour accord ou
observations, que l’Entreprise ait été ou non représentée à la réunion.
En tout état de cause, le Titulaire est responsable des conséquences des mesures convenues
avec d’autres intervenants à l’insu ou malgré les observations de l’Entreprise.
Le Titulaire se rend aux convocations de l’Entreprise dans ses bureaux ou sur les chantiers ou y
délègue un représentant habilité de manière à ce qu’aucune opération ne puisse être retardée ou
suspendue en raison de son absence.
Les convocations doivent être adressées suffisamment à l’avance et dans la mesure du possible
au moins trois jours ouvrables avant la réunion.
Le Titulaire met en œuvre une surveillance appropriée de l'ensemble des prestations assurées
pour son compte au titre de son Marché par la chaîne de ses sous-traitants et fournisseurs.
Le contrôle de l’exécution du Marché s’étend sur toutes les phases nécessaires à sa réalisation,
notamment : études, fabrication, montage et exécution de prestations.
Si nécessaire, il établit un programme et/ou des rapports de surveillance et fait prendre les
actions correctives nécessaires. Il avise sans délai l’Entreprise en cas de manquement grave ou
répété constaté lors de sa surveillance.
Les actions de surveillances et mesures coercitives mises en œuvre, le cas échéant, par le
Titulaire au titre du présent article ne sauraient avoir pour effet de limiter ou de l’exonérer en tout ou
partie de sa responsabilité vis à vis de l’Entreprise dans l’exécution du Marché conformément à ses
clauses et conditions.
L’Entreprise se réserve le droit d’exercer, ou de faire exercer par tout représentant de son choix,
le contrôle des études, la surveillance de la fabrication et du montage des matériels, de
l’avancement et de l’exécution des prestations, tant sur les chantiers que dans les ateliers et locaux
du Titulaire, de ses cotraitants ou sous-traitants et de leurs fournisseurs. L’exercice de ce droit par
l’Entreprise ne diminue pas en quoi que ce soit la responsabilité du Titulaire.
L'Entreprise informe par écrit le Titulaire de l'identité de la ou des entité(s) pressentie(s), autres
que l’Entreprise, aux fins d'exécution de la dite surveillance. Le Titulaire dispose alors d'un délai de
dix (10) jours à compter de la date de la réception de cette information aux fins de faire état, le cas
échéant, de réserves dûment justifiées sur la base de critères objectifs. Le silence du Titulaire à
l'expiration de ce délai vaut absence de réserve de la part du Titulaire.
Le Titulaire, ses sous-traitants et fournisseurs sont tenus d’assurer le libre accès des chantiers,
ateliers et locaux pendant les heures de travail aux représentants de l’Entreprise, après émission
d’un avis de visite, et de leur donner toute facilité pour l’accomplissement de leur mission. Il
appartient au Titulaire et à ses cotraitants de prévoir ces obligations dans les sous-commandes à
leurs sous-traitants et à leurs fournisseurs.
À cet effet, le Titulaire doit remettre à la demande de l’Entreprise, une copie des clauses des
sous-traités et des sous-commandes principales (c'est-à-dire les sous-commandes relatives aux
éléments énumérés dans les pièces techniques contractuelles) et de toute autre sous-commande
comprenant toutes indications (spécifications techniques, modalités de contrôle et d'essais en cours
de fabrication, délais de livraison) nécessaires pour suivre leur exécution en usine, en accord avec
le Titulaire.
Si l’Entreprise constate :
− que les sous-commandes ou sous-traités comportent des dispositions non conformes à
celles du Marché,
− que des dispositions relatives au management de la qualité, lorsque le Marché en comporte,
ne sont pas respectées,
− que les documents de fabrication demandés ne sont pas mis à sa disposition, sont erronés
ou ne sont pas convenablement tenus à jour,
elle signale ces manquements au Titulaire et en parallèle au sous-traitant ou au fournisseur
concerné.
Ces non-conformités et leur traitement doivent figurer dans le rapport de fin de fabrication ou de
fin d'intervention lorsqu'il est demandé au Marché.
Si les mesures propres à redresser la situation ne sont pas prises dans les vingt et un jours qui
suivent la remarque que lui a faite l’Entreprise, le Titulaire est tenu, si l’Entreprise le demande, de
faire arrêter la fabrication ou la remise en état des matériels ou des éléments de matériels
concernés jusqu'au redressement de cette situation.
Le Titulaire est tenu, sauf demande contraire de l’Entreprise, de ne pas laisser procéder à
l'expédition du matériel tant que le rapport de fin de fabrication ou de fin d'intervention, lorsqu'il est
demandé au Marché, n'est pas conforme aux dispositions contractuelles. Les retards liés à ces
aléas restent de la responsabilité du Titulaire.
Pour chaque matériel du Marché, une liste récapitulative des fiches de non-conformités soumises
à l'accord de l’Entreprise est établie par le Titulaire qui est tenu, si l’Entreprise le demande, de ne
pas laisser procéder à l'expédition du matériel tant que cette liste n'a pas reçu l'accord de
l’Entreprise.
D'autre part, le Titulaire est tenu, si l’Entreprise le demande, de ne pas laisser procéder à
l'expédition du matériel tant que le rapport de fin de fabrication, lorsqu'il est demandé au Marché,
n'est pas conforme aux dispositions contractuelles.
Si l’Entreprise n'a pas délégué son représentant à la date limite indiquée pour ces opérations et
essais, le Titulaire ou le sous-traitant ou le fournisseur concerné peut prendre les mesures qu'il juge
utiles pour continuer la fabrication ou procéder seul aux essais.
Pour certains lots de matériel, l’Entreprise peut demander à être prévenue, en temps opportun,
de l'achèvement de la construction en usine afin de pouvoir, si elle le juge utile, constater le complet
achèvement de ces lots et procéder avant emballage au récolement du matériel.
Les contrôles et essais sont définis dans les pièces techniques du Marché et dans les normes
applicables.
Toutes les formalités et tous les frais d’exécution des opérations de contrôle et d’essai sont à la
charge du Titulaire, à l’exception des frais des représentants de l’Entreprise à l’occasion de ces
opérations.
Le Titulaire remet à l’Entreprise les originaux des certificats d'épreuve des appareils à pression
de vapeur ou de gaz.
Des contrôles et essais complémentaires prévus au Marché peuvent être demandés par
l’Entreprise ; ils font l’objet avec le Titulaire d’un accord préalable précisant notamment leurs
conséquences sur le Marché, en particulier en matière de prix, délais, rejet, garanties.
Les contrôles complémentaires, non prévus à l'origine et demandés par l’Entreprise, font l'objet
d'un accord préalable avec le Titulaire, notamment sur les conditions de règlement des dépenses
qui en résulteraient.
L’incoterm retenu, le cas échéant, est précisé dans les Conditions Particulières d'Achat.
Dès qu’il connaît la date à laquelle le matériel ou un lot de matériel sera en état d’être livré, le
Titulaire en avise l’Entreprise. Cet avis doit être envoyé en temps utile pour que soit respectée la
date contractuelle de livraison. L’Entreprise dispose, à compter de la réception de cet avis, d’un
délai de huit jours pour ordonner de surseoir à l’expédition dans les conditions prévues à l'article 58
du Marché.
Le Titulaire est tenu de s’assurer auprès de l’Entreprise que le chantier ou le site est en état de
recevoir le matériel en question et il doit lui adresser, par lettre, un préavis d’expédition au moins un
mois à l’avance.
Faute d’observer ces règles, le Titulaire supporte les conséquences financières d’une expédition
effectuée sans préavis (frais d’immobilisation de wagons ou de camions, frais résultant de
manutentions ou d’un stockage dans des conditions imprévues, absence de réserves, frais liés au
transport - maritime, fluvial ferroviaire ou routier …).
Le Titulaire procède ou fait procéder aux opérations et formalités relatives à l’expédition et au
transport sous réserve du respect des dispositions de l'article 54 « Contrôle de l'exécution du
Marché ».
Dans le cas de transports lourds, il s’assure notamment de la faisabilité du transport des
matériels envisagé par voie maritime et/ou fluviale et/ou routière, ainsi que la manutention, eu
égard à l’état existant du ou des réseaux utilisés. Dès que le Titulaire en a connaissance, il tient
l’Entreprise informée du ou des itinéraires de transports choisis.
A titre d’information, peut être jointe en annexe aux Conditions Particulières d’Achat une liste des
cheminements historiques déjà étudiés par l’Entreprise.
L’emballage, le chargement et le calage du matériel, ainsi que les formalités relatives à son
expédition et à son transport à pied d’œuvre incombent au Titulaire, selon les dispositions de
l’Incoterm retenu le cas échéant.
Le Titulaire ne doit procéder à aucune expédition de matériel sans s’être au préalable mis
d’accord avec l’Entreprise sur la date prévue pour le commencement des expéditions. En
complément des dispositions du cahier des charges techniques relatif au Transport, le Titulaire doit
remettre en temps utile à l’Entreprise :
• un état des colis qui, par leur nature, leur volume ou leur poids présenteraient des difficultés
de transport ou de manutention,
• l’échelonnement probable des expéditions arrêté en accord avec l’Entreprise,
• le cas échéant, une liste récapitulative des fiches de non-conformités soumises à l'accord de
l’Entreprise,
Chaque expédition doit faire l’objet de bordereaux détaillés, qui doivent fournir toutes les
indications permettant l’identification du matériel expédié, en particulier :
Ces bordereaux doivent être adressés aux destinataires précisés au Marché et envoyés en
temps voulu pour arriver à destination avant le matériel de façon que les dispositions convenables
puissent être prises pour sa réception.
Les matériels doivent être expédiés et déchargés par le Titulaire à l’adresse figurant au Marché.
Pour tous les matériels dont le poids est supérieur à trente kilos, le Titulaire doit prendre les
mesures nécessaires afin d’assurer lui-même le déchargement et la manutention jusqu’au lieu de
réception indiqué par l’Entreprise.
Tout préposé de l’Entreprise participant à une opération de déchargement est réputé agir pour le
compte du transporteur et sous sa responsabilité.
le Titulaire et son transporteur, afin de prévenir les risques liés aux différentes opérations de
chargement et déchargement.
Les livraisons des pièces de rechange du Parc nucléaire de l’Entreprise s’effectuent à l’une des 2
adresses suivantes, précisée dans les Conditions Particulières d’Achat :
Magasin National de CREIL
60340 SAINT LEU D’ESSERENT
Ou
EDF plate-forme de stockage
Zone Industrielle de la Praye
55500 VELAINES
Pour les transports exceptionnels de troisième catégorie au sens de l’arrêté du 4 mai 2006 relatif
aux transports exceptionnels de marchandises, le Titulaire doit en outre :
− faire les études nécessaires à l’obtention de l’accord préalable prévu par la circulaire
précitée, si l’Entreprise décide de ne pas effectuer elle-même les formalités pour obtenir l’accord
préalable, ou fournir à l’Entreprise les éléments nécessaires pour lui permettre d'effectuer les
études en vue d'obtenir l'accord préalable auprès des Pouvoirs Publics, si l’Entreprise décide
d’effectuer elle-même les formalités pour obtenir l’accord préalable,
− utiliser les moyens de transport et de transbordement dont l’Entreprise s’est assuré l’usage
permanent et qui lui sont indiqués en temps opportun, sans que cette utilisation dégage sa
responsabilité en ce qui concerne les manutentions dont les études, la réalisation des outillages et
la direction des opérations lui incombent,
− fournir en quantité suffisante, afin de limiter les immobilisations des matériels lors des
ruptures de charge, les outillages de transport et les outillages de manutention tels qu’ils résultent
des études mentionnées au présent paragraphe.
L’Entreprise se réserve le droit de reculer les dates d'expédition de tout ou partie du matériel
après achèvement en usine. Dans ce cas, le Titulaire assure le magasinage de ce matériel selon
les dispositions prévues aux Conditions Particulières d'Achat.
Pour le matériel destiné à être stocké par l’Entreprise, le Titulaire se rapproche du responsable
du lieu de stockage indiqué au Marché pour définir les caractéristiques dimensionnelles de
l’emballage les plus appropriées.
installations de chantier, le montage proprement dit du matériel à son emplacement définitif et enfin
le repliement des installations de chantier. Cette énumération n'est pas limitative, le Titulaire devant
faire le nécessaire pour que le matériel satisfasse aux conditions du Marché.
Du seul fait de son acceptation du Marché, le Titulaire reconnaît s'être rendu parfaitement
compte de toutes les sujétions auxquelles l'exécution de ses prestations est soumise et ne saurait
se prévaloir postérieurement à la conclusion du Marché d'une connaissance insuffisante de ces
sujétions pour autant que celles-ci aient pu être connues à la conclusion du Marché.
Le Titulaire assure le maintien en bon état des terrains, ouvrages et installations mis à sa
disposition par l’Entreprise, celui-ci prend à sa charge les dégradations qui ne proviennent pas de
l'usage qui en est fait par le Titulaire.
Le Titulaire doit se mettre en temps utile en rapport avec l’Entreprise pour que soit assurée la
bonne coordination de son propre montage avec :
− les montages des autres entreprises et fournisseurs intervenants sur le site,
− les besoins du service exploitant de l'Entreprise dans le cas de montage dans une installation
déjà en exploitation.
Le Titulaire reçoit de l’Entreprise, gratuitement et en temps utile, sur sa demande, les dessins de
détail et les documents (autres que ses propres dessins et documents), certifiés conformes, qui lui
sont nécessaires pour l'exécution du montage.
Un état des lieux est effectué contradictoirement avant le commencement du montage et donne
lieu à l'établissement d'un procès-verbal.
Le Titulaire doit, sous peine de supporter les conséquences de sa négligence, s'assurer sur
place que les cotes et indications des plans qui lui sont remis par l’Entreprise sont exactes et que
les ouvrages de génie civil sur lesquels doit s'effectuer le montage du matériel ont été exécutés
suivant les plans et indications remis par lui en tant que position et forme.
Le Titulaire devra attirer immédiatement l'attention de l’Entreprise sur toutes les parties de
l'installation qui, à sa connaissance, ne sont pas correctement exécutées pour le raccordement ou
la mise en place de la fourniture ou pour son fonctionnement correct.
Le Titulaire est tenu de provoquer lui-même et en temps utile la remise des instructions écrites
ou documents qui pourraient lui faire défaut.
L’Entreprise met gratuitement à la disposition du Titulaire, pour la durée des prestations, les
ouvrages et matériels dont l'exécution, la fourniture ou l'installation lui incombe, sous réserve que le
Titulaire lui ait fourni, dans les délais visés à l'article 37 « Documents d'exécution » du Marché, les
documents permettant de définir et de faire exécuter ces ouvrages et ces matériels.
Un état contradictoire des emplacements et des terrains mis à la disposition du Titulaire doit être
dressé dans un délai d'un mois à compter de la date du Marché et, en tout état de cause, avant le
démarrage des prestations.
Pour des prestations effectuées dans une centrale en construction, les installations sur les
terrains de l’Entreprise qui pourraient être nécessaires au Titulaire sont aménagées par celui-ci sur
la base des documents remis par lui conformément aux dispositions du paragraphe 59.1 « Montage
à pied d'œuvre » ; leur implantation est soumise à l'accord de l’Entreprise.
Pour des prestations effectuées dans une centrale en exploitation, l’Entreprise met à disposition
du Titulaire, dans les conditions compatibles avec les nécessités de l'exploitation et la coexistence
éventuelle d'autres chantiers, les bureaux et vestiaires nécessaires au Titulaire.
Dès la fin des prestations, le Titulaire doit procéder à la remise en état des lieux et à l'enlèvement
de toutes ses installations de chantier.
Les points de raccordement sont désignés par l’Entreprise au Titulaire, ce dernier prenant à sa
charge les moyens de branchement et les protections réglementaires associées.
Le Titulaire doit s'informer des conditions de mise à disposition de l'énergie électrique et doit
souscrire auprès des services compétents les marchés de fourniture d'énergie électrique et de
location des installations de comptage. Ces marchés sont passés avec lui dans les mêmes
conditions qu'à tout client ayant souscrit la même puissance pour les mêmes conditions d'utilisation.
Les installations électriques à partir des points de branchement, leur modification en cours de
prestations, leur entretien et leur repliement sont à la charge du Titulaire. Le Titulaire donne à
l’Entreprise le plan de ses installations une fois réalisées.
Le Titulaire doit se conformer strictement aux ordres de service émis par l’Entreprise.
Les ordres de service sont écrits, datés et numérotés ; ils sont signés par l’Entreprise. Ils sont
adressés au Titulaire qui en accuse immédiatement réception en précisant la date de réception.
Lorsque le Titulaire estime que les prescriptions d'un ordre de service appellent des réserves de
sa part, il doit, sous peine de forclusion, les présenter par écrit à l’Entreprise dans un délai de
quinze jours. Ces réserves ne suspendent pas l'exécution de l'ordre de service.
Si, au cours du montage, des prestations complémentaires ne pouvant être considérées comme
entrant dans le prix de montage s'avèrent nécessaires, ces prestations ne peuvent être exécutées
que sur ordre de travaux.
L'ordre de travaux est écrit, daté et numéroté ; il est signé par l’Entreprise et transmis au
Titulaire. Il ne doit être émis que pour des prestations rémunérées au forfait, voire en dépenses
contrôlées en cas d’urgence et avant obtention d’un accord sur le forfait, conformément aux
dispositions du paragraphe 23.1 « Prestations complémentaires » de l’article 23.
59.6 - ATTACHEMENTS
À la demande du Titulaire ou de l’Entreprise, des attachements sont établis pour constater les
prestations complémentaires ne pouvant être considérées comme entrant dans le prix de montage
et qui s'avèrent nécessaires. Les attachements sont établis contradictoirement en temps voulu et
sont signés des Parties.
Aucune des Parties ne peut refuser de signer les attachements. Elles ne peuvent qu'y exprimer
des réserves. Elles disposent d'un délai de quinze jours à dater de la signature des attachements
pour formuler par écrit leurs réserves. Passé ce délai, les attachements sont réputés acceptés sans
réserve.
Le Titulaire est tenu de demander en temps utile qu'il soit établi des attachements pour les
prestations qui ne pourraient faire l'objet de constatations ultérieures. À défaut, et sauf preuve
contraire fournie par lui et à ses frais, il n'est pas fondé à contester le relevé des prestations établi
par l'Entreprise.
Les attachements établis pour la sauvegarde des droits éventuels de l'une ou l'autre des Parties
ne préjugent pas de l'existence de ces droits ; ils ne peuvent porter sur l'appréciation des
responsabilités.
La liste exhaustive des documents à fournir est définie dans les pièces techniques du Marché.
Tous les documents sont établis par le Titulaire dans les délais définis à l'article 31 « Délais
contractuels d'exécution » du Marché.
Pour les unités de mesure et les symboles littéraux correspondants, les documents utilisent le
« Système International d’unités S.I. », suivant la norme NF X 02-006 ou équivalent.
La qualité d’élaboration des documents doit permettre d’en réaliser une bonne reproduction
(photocopie, microfilmage ...).
− le nom du Titulaire,
− le numéro du document suivant le code du Titulaire et son titre précisant le contenu,
− la date de sortie du document initial,
− les indices de mise à jour, la nature et les dates de modifications,
− l'état du document.
Les documents tels que les notes, spécifications et rapports sont établis au format A4.
Les dessins techniques sont exécutés suivant les normes AFNOR ou équivalent.
Les documents tels que les plans doivent être entièrement côtés et assortis de tolérance.
Si l’Entreprise n'a pas d'observations à formuler, elle retourne les documents au Titulaire avec la
mention « Vu Sans Observation » (VSO). Après réception d'un document VSO, ou sans réponse de
l'Entreprise dans le délai imparti, le Titulaire revêt le document de la mention « Bon Pour
Exécution » (BPE) et l'adresse à l’Entreprise.
documents modifiés. À nouveau, si l’Entreprise n'a pas d'observations à formuler, elle retourne les
documents au Titulaire avec la mention « Vu Sans Observation » (VSO). Après réception d'un
document VSO, ou sans réponse de l'Entreprise dans un délai de vingt et un jours à dater de sa
remise, le Titulaire revêt le document de la mention « Bon Pour Exécution » (BPE) et l'adresse à
l’Entreprise.
Si certains plans d'exécution et notes de calculs sont soumis à l'accord explicite de l'Entreprise,
soit au titre du Marché, soit sur la demande expresse de l'Entreprise, cet accord n'est susceptible
d'atténuer la responsabilité du Titulaire que pour les dispositions et éléments explicités dans ces
documents. Le Titulaire ne peut commencer les travaux avant cet accord.
Chaque envoi de documents doit être accompagné d’un bordereau d’expédition portant la
désignation précise de chacun des documents adressés. Tous les documents doivent porter toutes
indications permettant une identification rapide et sûre de leur objet.
Cette obligation trouve sa cause dans le prix payé par l'Entreprise au Titulaire pour l'exécution du
Marché.
ART. 61 – RADIOPROTECTION
Pour les travaux et prestations effectuées en zone contrôlée des centrales nucléaires, les exigences
de radioprotection sont décrites dans les pièces techniques du Marché mentionnées à l’article 9 (CCTG
national Prestations, au dernier indice, et le Cahier des Clauses Techniques pour les interventions de
maintenance et Spécifications Générales de radioprotection pour les modifications EMEMM050893, au
dernier indice).
ART. 62 – FORMATION
La formation devra être assurée et adaptée aux besoins de l’Entreprise, pour permettre
l’exploitation et la maintenance des matériels, logiciels et progiciels selon des modalités arrêtées
d’un commun accord.
Pendant l'exécution du Marché, toute modification du contenu des prestations, doit faire l'objet
d'un accord écrit préalable des deux Parties quant à sa description et aux conséquences aussi bien
financières que relatives aux modalités d'exécution du Marché.
Le Titulaire doit donner à l’Entreprise la possibilité de bénéficier, selon des conditions à débattre,
des avantages de tout perfectionnement qu’il juge utile, et notamment de tout dispositif nouveau
qu’il a éventuellement mis au point pendant l’exécution du Marché.
La correction d’erreurs dues au Titulaire ne constitue pas un motif de prolongation des délais
contractuels d’exécution.
Les spécificités de maintenance et/ou de disponibilité sont définies, le cas échéant, dans les
Conditions Particulières d’Achat.
65.1 - REMISE EN ETAT DES LIEUX (EN COMPLEMENT DES DISPOSITIONS DE L'ARTICLE 52 « GESTION DES
DECHETS »)
À défaut d'exécution de tout ou partie de ces prescriptions, après demande restée sans effet et
mise en demeure, les matériels, installations, matériaux, décombres et déchets non enlevés
peuvent, à l'expiration d'un délai de trente jours après la mise en demeure, être transportés d'office
hors du chantier, aux frais et risques du Titulaire.
Il devra notamment utiliser les copies de sauvegarde établies par l’Entreprise et les logiciels de
contrôle de fonctionnement utilisés, et si besoin est, refaire une saisie à ses frais des données
altérées ou détruites.
Il s’engage en outre à réparer les dommages causés à l’Entreprise qui lui sont imputables, qu'ils
résultent de son fait, du fait de ses fournisseurs ou du fait de ses sous-traitants.
65.3 - DEGRADATIONS CAUSEES AUX VOIES PUBLIQUES PAR DES TRANSPORTS ROUTIERS OU LA CIRCULATION
D'ENGINS EXCEPTIONNELS
Si, à l'occasion des travaux, des voies publiques entretenues à l'état de viabilité subissent des
détériorations anormales du fait des transports routiers ou sont dégradées par des circulations
d'engins exceptionnels, le Titulaire a la charge des contributions spéciales éventuellement dues.
CHAPITRE
RÉCEPTION
V
ART. 66 – MISE EN SERVICE INDUSTRIEL
66.1
Dès que les prestations de montage sont terminées et que le matériel est prêt à fonctionner, le
Titulaire le notifie par écrit à l’Entreprise.
Un procès-verbal de récolement est établi et signé par les deux Parties ; ce procès-verbal fixe la
date de fin de montage.
66.2
Le Titulaire procède ensuite à la mise au point du matériel, conformément à un programme à
soumettre pour accord à l’Entreprise et tenant compte des exigences et des possibilités résultant de
l'ensemble des prestations en cours et de l'exploitation. Ce programme définit notamment les
mesures de police et de sécurité que le Titulaire estime nécessaires et suffisantes.
Pendant cette période dite de « mise au point », le Titulaire peut, avec l'accord de l’Entreprise et,
s'il y a lieu, des autres entreprises et fournisseurs intéressés, arrêter le matériel ou le mettre en
marche à divers régimes, dans le but d'effectuer les réglages nécessaires et de s'assurer de son
bon fonctionnement.
66.3
Lorsque le Titulaire estime que le matériel est apte à remplir le service industriel pour lequel il a
été conçu, il le notifie à l’Entreprise par écrit et le matériel est mis en service et est exploité, suivant
un programme fixé par l’Entreprise, pendant une période dite de « marche semi-industrielle » dont
la durée est fixée dans les Conditions Particulières d’Achat.
66.3.1 Pendant cette période, le matériel doit fonctionner sans incident entraînant l'obligation de
l'arrêter en raison de défauts de construction ou de mise au point ; le Titulaire, dans les mêmes
conditions que celles indiquées ci-dessus, peut procéder aux mises au point qui lui paraissent
encore nécessaires.
Ce nombre d'heures d'arrêt est fixé dans les Conditions Particulières d’Achat.
Lorsque l’Entreprise n'a aucune objection à formuler, elle donne son accord par lettre
recommandée avec accusé de réception sur le constat de la mise en service industriel qui prend
effet à la date d'envoi de ce courrier. Toutefois, en l'absence de réponse écrite de l’Entreprise, la
mise en service industriel est acquise de plein droit à l'expiration du délai d’un mois à compter de la
réception du courrier de demande du Titulaire.
L’Entreprise peut, dans le délai d'un mois qui suit la date de réception du courrier de demande du
Titulaire, formuler par lettre recommandée son refus motivé de constater la mise en service
industriel. Lorsqu'il estime que les conditions requises sont remplies, le Titulaire adresse une
nouvelle demande à l’Entreprise.
Au cas où le retour des équipes n'est pas reconnu justifié par les obligations du Marché, les frais
correspondants sont à la charge de l’Entreprise.
Le Titulaire conserve jusqu'à la réception la faculté de procéder à ses frais aux ultimes
modifications, mises au point ou réglages qu'il juge encore nécessaires, eu égard toutefois aux
nécessités de l'exploitation.
Avant réception, le Titulaire est tenu de signaler à l’Entreprise tous les vices connus de lui
concernant son propre matériel.
Les fluides ainsi que les matières consommables nécessaires à l'exécution de ces essais sont
fournis gratuitement par l’Entreprise en quantités limitées à celles nécessaires au fonctionnement
du matériel pendant ces périodes.
Le transfert des risques afférents aux matériels s'effectue du Titulaire vers l’Entreprise au
moment où est constatée la mise en service industriel du matériel.
ART. 68 – RÉCEPTION
Les prestations objet du Marché (livraisons de biens et/ou fournitures de services) doivent être
présentées à l’acceptation de l’Entreprise, conformément aux délais d’exécution contractuels, selon
les modalités ci-après.
68.1 - FORMALISATION DE LA DEMANDE PAR LE TITULAIRE
Lorsque le Titulaire estime que la totalité des prestations objet du Marché est achevée, et sous
réserve, après la Mise en Service Industriel, d’une marche continue d'une durée fixée dans les
Conditions Particulières d’Achat dans les conditions normales de l'exploitation, il en avise
l’Entreprise, par lettre recommandée avec avis de réception et lui demande qu'il soit procédé à la
réception des prestations.
Dans les délais les plus brefs compatibles avec les contraintes de l’exploitation de l’installation, il
est procédé contradictoirement, le Titulaire ayant été convoqué, aux opérations préalables à la
réception des prestations.
La trame type du « procès-verbal des opérations préalables à la réception » est disponible sur le
site internet http://www.portail-achats.edf.com et dans Portail Achats à l’espace collaboratif.
Si ces opérations ne peuvent pas être réalisées, pour des raisons imputables à l’Entreprise, dans
un délai de deux mois à compter de la réception de la lettre visée au paragraphe précédent, le point
de départ de la période de garantie définie à l’article 69 est calculé à compter du soixantième jour
écoulé après la date de la mise en service industriel. Toutefois, lorsque des essais, épreuves,
contrôles ou vérifications postérieurs à la mise en service industriel sont contractuellement définis
dans le cahier des charges techniques, les délais fixés ci-dessus sont portés à quatre mois.
Si ces opérations ne peuvent toujours pas être réalisées, pour des raisons imputables à
l’Entreprise, dans un délai de six mois à compter de la date de la mise en service industriel, la
réception sera considérée comme prononcée pour ce qui concerne les paiements qui lui sont
attachés.
Les opérations préalables à la réception des prestations sont précisées dans le cahier des
charges et comportent notamment les vérifications suivantes :
• les constatations relatives à l’achèvement des prestations,
• la conformité des prestations avec les stipulations contractuelles,
• la réalisation des essais, épreuves, contrôles et vérifications contractuellement prévus
(préalables et éventuellement postérieurs à la mise en service industriel) et l’analyse des résultats,
• la remise de la documentation contractuelle et réglementaire,
• la restitution des fournitures et matériels divers mis à la disposition du Titulaire, la
constatation du repliement des installations de chantier et de la remise en état des lieux.
Tous essais, épreuves, contrôles ou vérifications qui auraient été effectués avant les opérations
de réception proprement dites seront considérés comme inclus dans ces opérations ; il en sera
toutefois fait rappel dans le « procès-verbal des opérations préalables à la réception ».
En cas d'absence du Titulaire à ces opérations, il en est fait mention au « procès-verbal des
opérations préalables à la réception » et ce procès-verbal lui est alors notifié.
En cas d’absence de l’Entreprise à ces opérations, il en est fait mention au « procès-verbal des
opérations préalables à la réception » et ce procès-verbal est joint à la facture suivant les modalités
de l’article 24 « Modalités de règlement ».
L’Entreprise peut, si elle le désire, fournir et monter certains appareils de mesure dont le Titulaire
a, dans ce cas, la faculté de vérifier l'exactitude.
Ces opérations préalables à la réception des prestations font l'objet d'un « procès-verbal des
opérations préalables à la réception » dressé sur-le-champ par l’Entreprise et signé par elle et par
le Titulaire ; si ce dernier refuse de signer, il en est fait mention.
Dans les quinze jours suivant la date d'établissement du « procès-verbal des opérations
préalables à la réception », l’Entreprise notifie au Titulaire sa décision de prononcer :
• soit la réception sans réserves des prestations si elles répondent aux stipulations
contractuelles,
• soit la réception assortie d’une proposition de réfaction motivée du prix pour les réserves non
levées par le Titulaire si les prestations, sans satisfaire aux stipulations contractuelles, peuvent
néanmoins être utilisées en l’état, étant précisé d’une part que les réserves non levées ne font pas
l’objet d’une garantie, et d’autre part que la réfaction ne peut dépasser un pour cent du montant du
Marché ou de la commande d’exécution du marché-cadre sans l’accord des Parties,
• soit l’ajournement motivé et assorti d’un délai pour une nouvelle présentation à la réception
lorsque les prestations ne sont pas utilisables en l’état mais peuvent être rendues conformes aux
stipulations contractuelles après certains compléments, améliorations, réfections ou mises au point,
• soit le rejet lorsque les matériels fournis appellent des réserves telles qu’ils ne peuvent ni être
utilisés en l’état, ni rendus conformes après ajournement.
À défaut de décision de l'Entreprise notifiée dans le délai de quinze jours précisé ci-dessus, le
Titulaire la met en demeure de se prononcer dans un délai raisonnable au-delà duquel la réception
est réputée acquise sans autre modalité.
La date d'effet de la réception précisée dans la notification de décision par l’Entreprise est celle
de la date d’établissement du « procès-verbal des opérations préalables à la réception » sauf
mention contraire précisée dans le procès-verbal lui-même. La réception avec proposition de
réfaction du prix est également formalisée dans la notification de décision par l’Entreprise.
Si le Titulaire formule des observations, l'Entreprise peut notifier une deuxième et dernière
décision dans un délai de quinze jours à compter de la formulation des observations du Titulaire.
En cas de refus de cette dernière décision ou de silence du Titulaire, ou à défaut d'une nouvelle
présentation des matériels fournis dans le délai imparti à cet effet par la décision d'ajournement,
l'Entreprise prononce soit la réception avec une réfaction du prix dans les conditions énoncées ci-
avant , soit le refus des matériels fournis.
Le délai à l’issue duquel le Titulaire indique à l’Entreprise, le cas échéant, ses observations ainsi
que le délai qui lui est nécessaire pour représenter les prestations après ajournement ne donnent
pas lieu à prolongation du délai contractuel d'exécution.
En cas de refus par l'Entreprise de tout ou partie des matériels fournis, l'Entreprise a le choix
entre les solutions suivantes :
a) accepter que les matériels refusés soient remplacés par le Titulaire et aux frais de ce dernier ;
b) ne pas accepter le remplacement des matériels fournis et, après préavis de vingt et un jours
par lettre recommandée avec avis de réception, prononcer la résiliation partielle ou totale du
Marché. Cette résiliation intervient de plein droit, par dérogation expresse aux dispositions de
l’article 1184 du Code Civil. Le règlement du prix du Marché est fait en fonction des prestations
effectivement réalisées par le Titulaire et acceptées par l’Entreprise.
Les matériels défectueux sont enlevés dans les moindres délais par le Titulaire, et à ses frais :
– soit après leur remplacement comme il est dit en a) ci-dessus,
– soit à partir de la résiliation prononcée en application du b) ci-dessus,
En cas de retard dans l'enlèvement de ces matériels, l'Entreprise peut, après mise en demeure
par lettre recommandée avec avis de réception, faire exécuter le travail aux frais et risques du
Titulaire.
ART. 69 – GARANTIES
Sans préjudice des garanties légales applicables, les prestations font l’objet d’une garantie
contractuelle de la part du Titulaire, dont les modalités figurent ci-dessous.
Dans le cadre des prestations du Marché, le Titulaire garantit l’Entreprise durant la période
définie au paragraphe 69.2. contre tout défaut de conception, de fabrication, de montage, ou défaut
de fonctionnalités lorsqu’elles sont définies comme objet de la garantie dans le cahier des charges.
Si un défaut est constaté, l’Entreprise doit informer le Titulaire par écrit de l’existence dudit défaut
dans les meilleurs délais en lui communiquant toutes les informations susceptibles de caractériser
la nature du défaut constaté. L’Entreprise doit donner toutes facilités au Titulaire, compatibles avec
les contraintes de l’exploitation de l’installation, pour procéder à la constatation du défaut.
Sont à la charge du Titulaire, tous les coûts liés à son obligation de garantie et selon l’étendue
des prestations du Marché comprenant le cas échéant les frais de main-d’œuvre du Titulaire, les
frais de démontage et de remontage, les frais de mise en état des parties défectueuses ou le prix
des pièces fournies en remplacement, les frais afférents aux déplacements du personnel du
Titulaire, à l’emballage et au transport du matériel entraînés par la remise en état - qu’il y soit
procédé sur le lieu d’exploitation du matériel ou dans les établissements du Titulaire - ou par le
remplacement.
Pendant la durée de la garantie, et selon l’étendue des prestations du Marché le Titulaire reste
tenu d’exécuter tout réglage, mise au point ou modification nécessaire pour satisfaire aux
fonctionnalités lorsqu’elles sont définies comme objet de la garantie dans le cahier des charges
techniques.
Les prestations incombant au Titulaire au titre de la garantie doivent être exécutées dans le plus
bref délai possible, en tenant compte des contraintes de l’exploitation qui auront été portées à sa
connaissance. Le Titulaire doit prendre, à ses frais, toutes mesures éventuellement nécessaires,
telles que dépannage ou réparation provisoire, pour répondre au mieux à ces exigences.
Le Titulaire est libéré de son obligation de garantie s’il établit que le défaut a pour origine :
• un cas de force majeure,
• l’usure normale des matériels,
• une faute de l’Entreprise tel un défaut de surveillance ou de maintenance, fausse manœuvre,
conditions d’installations ou d’exploitation non conformes aux prescriptions d’installation, d’emploi
ou de maintenance données par le Titulaire,
• des modifications ou des réparations sur le matériel installé, décidées par l’Entreprise sans
ou contre l’avis du Titulaire et effectuées par elle-même ou par un tiers à sa demande,
• le fait d’un tiers à l’exclusion des sous-traitants et fournisseurs du Titulaire,
• une conception imposée par l’Entreprise à la condition que le Titulaire ait préalablement et
formellement porté à la connaissance de l’Entreprise son désaccord sur cette imposition,
• des informations, produits ou matières fournis par l’Entreprise dont la vérification par le
Titulaire ne faisait pas partie de ses obligations contractuelles et ne relevait pas des obligations à
la charge d’un professionnel diligent,
• le non respect des prescriptions de stockage définies par le Titulaire.
Les pièces de rechange et les matériels remis en état, et destinés à être stockés transitoirement
sur un site de l’Entreprise avant montage et mise en service font l’objet, en complément des
dispositions ci-dessus, d’une garantie de bonne conservation selon les dispositions spécifiques ci-
après.
Le début de la période de garantie démarre à la date de réception telle que définie à l’article 68
des Conditions Particulières d’Achat.
Par exception aux dispositions ci-avant, les pièces de rechange et les matériels remis en état, et
destinés à être stockés transitoirement sur un site de l’Entreprise avant montage et mise en service,
font l’objet d’une garantie de bonne conservation fixée à 5 ans, à compter du lendemain du jour de
prise d’effet de la réception.
Sous réserve du respect par l’Entreprise des prescriptions de stockage du Titulaire, ces mêmes
matériels et pièces de rechange font l’objet d’une garantie complémentaire de bon fonctionnement
d’une durée de deux ans à compter de la date de mise en service, à condition que cette date soit
comprise dans le délai de garantie de bonne conservation.
Si, pendant la durée de la garantie, le matériel est indisponible, par suite d’usure anormale, de
rupture ou de mauvais fonctionnement d’un élément, le délai de garantie de l’ensemble du matériel
rendu indisponible est majoré de toutes les périodes d’indisponibilité, sans pouvoir dépasser trente
six mois.
Si, au cours du délai de garantie, il est nécessaire de procéder au remplacement d'un élément du
matériel pour cause d'usure anormale, de rupture ou de vice de fonctionnement, cette remise en
état pouvant ou non entraîner l'indisponibilité du matériel, le délai de garantie ne court, pour
l'élément considéré, qu'à partir de la mise en service des pièces de remplacement.
Si, à l’expiration de la garantie le Titulaire n’a pas procédé au remplacement alors que le défaut
lui a été notifié pendant le délai de garantie, le délai de garantie est prolongé jusqu’à exécution
complète des réparations, sans pouvoir dépasser trente six mois.
ART. 70 – REFUS
En cas de désaccord, et dans un délai de soixante jours à compter de la première rencontre des
Parties, ces dernières se soumettront à la procédure de médiation prévue à l’article 85 « Règlement
des litiges ». La phase amiable préalable prévue à l'article 85 « Règlement des litiges » sera alors
considérée comme ayant été déjà accomplie.
Les frais de médiation sont répartis par moitié entre les Parties.
Pendant une période précisée dans les Conditions Particulières d'Achat à compter de la date de
fin de garantie, le Titulaire est tenu de fournir à l’Entreprise, selon des modalités à convenir entre
les Parties, les pièces de rechange du matériel ou toutes pièces équivalentes nécessaires pour
assurer le maintien en état de marche du matériel qu’il a fourni.
Si pendant cette période, le Titulaire n’est pas en mesure de fournir ces pièces de rechange, y
compris dans le cas où il fait l'objet d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire, il
a l'obligation d’accorder à l’Entreprise pour la durée de validité des droits de propriété intellectuelle,
dans la mesure des droits dont il a la libre disposition, les licences gratuites avec droit de sous-
licencier, nécessaires à la fabrication et à l'utilisation des pièces de rechange qu’il n’est pas en
mesure de fournir, afin que l’Entreprise puisse exercer ou faire exercer le droit d'exploiter, de
modifier ou d'adapter. Cette obligation trouve sa cause dans le prix payé par l'Entreprise au
Titulaire pour l'exécution du Marché.
Dans le cas d’achat de fourniture de pièces de rechange, la classification eCl@ss et le code EAN
sont retenus de façon privilégiée.
Le présent article s'applique sans préjudice des éventuelles garanties légales découlant du
Marché.
Les Conditions Particulières d’Achat précisent le cas échéant les dispositions d’importation du
matériel en cohérence avec l’article 57 « Livraison – Transport ».
Sur demande écrite de l’Entreprise, le Titulaire rédige un rapport de retour d'expérience en fin
d'exécution du Marché ou périodiquement pour un Marché de longue durée, avec tenue de revues
de Marché associées portant sur les aspects commerciaux, techniques, qualité ...
Le cas échéant, des compléments sur le contenu de ce document seront portés dans les Conditions
Particulières d'Achat.
ART. 75 – RÉVERSIBILITÉ
Le cas échéant, des modalités spécifiques seront portées dans les Conditions Particulières d'Achat.
CHAPITRE
CONFIDENTIALITÉ – PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
VI
ART. 76 – CONFIDENTIALITÉ
Toute information, quel qu'en soit le support, communiquée par l'une des Parties à l'autre, à
l'occasion du Marché, ou à laquelle les Parties pourraient avoir accès à l'occasion du Marché, est
soumise à une diffusion contrôlée. La Partie destinataire ne peut l'utiliser que dans le cadre du
Marché et ne peut la communiquer à des tiers sans l'accord écrit et préalable de l'autre Partie. Les
Conditions Particulières d’Achat et les commandes d’exécution sont notamment soumis à une
diffusion contrôlée.
Chaque Partie doit, sans délai, avertir l'autre de tout ce qui peut laisser présumer une violation
des obligations découlant du présent article.
La Partie qui fait l’objet de ce type de demande par une autorité réglementaire ou judiciaire en
informe l’autre Partie dans les meilleurs délais.
Les Parties s'engagent à respecter l'engagement de confidentialité défini dans le présent article
pendant une période de dix années après la réception telle que définie à l'article 68 « Réception »
du Marché.
En tout état de cause, les dispositions du présent article ne peuvent restreindre ou obérer en
quoi que ce soit les droits de propriété et les droits d'exploitation dont disposent l'Entreprise et le
Titulaire.
Par exception aux dispositions précédentes, les Conditions Particulières d'Achat peuvent
préciser que l'Entreprise peut communiquer le Marché et toutes informations confidentielles à ses
filiales et participations. L'Entreprise prend toutes les dispositions utiles pour faire respecter par ses
filiales et participations la confidentialité des Conditions Particulières d'Achat et de toutes
informations confidentielles communiquées par l’Entreprise.
Sauf dispositions contraires des Conditions Particulières d’Achat, l'Entreprise peut communiquer
le Marché aux bénéficiaires de la clause de stipulation pour autrui, mentionnés à l'article 3
« Préambule » des Conditions Particulières d'Achat, afin qu’ils puissent en prendre connaissance
et, le cas échéant, l’utiliser.
Dans ce cas, les droits d'accès et d'usage qui sont accordés au Titulaire sont personnels et
incessibles. Ils sont limités aux prestations relevant du Marché et à la période d'exécution pour
laquelle l’Entreprise a accordé l'accès aux ressources et réseaux informatiques.
Le Titulaire s'engage à signaler, dès qu’il en a connaissance, toute anomalie constatée pouvant
laisser supposer une utilisation indue de ses droits d'accès.
Le Titulaire s'engage à effectuer une bonne gestion de ses mots de passe conformément aux
instructions de l’Entreprise, à terminer proprement ses sessions et à les fermer s'il doit s'absenter.
Le Titulaire s’engage à n’utiliser les réseaux que pour accéder aux ressources et services sur
lesquels il est autorisé à travailler, et ne doit pas se livrer à des tentatives d'exploration de réseaux,
d'interception de trames, de lecture de tables de routage ...
Le Titulaire est informé que les ressources et réseaux mis à sa disposition sont des moyens
informatiques professionnels qui ne doivent être utilisés qu’à ce titre. Les messageries, en
particulier, ne doivent pas servir à véhiculer d’informations de nature politique, religieuse ou, de
façon plus générale, sans rapport avec l'activité prévue au Marché.
Le non-respect des stipulations de l'alinéa précédent sera considéré comme faute grave,
pouvant entraîner la résiliation immédiate du Marché et le déclenchement de poursuites judiciaires.
Le Titulaire s'engage à respecter les modalités définies dans la « Charte d'utilisation des
ressources informatiques et des télécommunications » et le cas échéant à respecter les modalités
définies dans la « Charte de sécurité du SI à destination des administrateurs et des exploitants de
l’Entreprise » de l’Entreprise ; le Titulaire déclare avoir une bonne connaissance de ces documents.
Dans le cas où une interconnexion est mise en place entre le Système d’Information du Titulaire
et le Système d’Information de l’Entreprise, le Titulaire et l’Entreprise restent chacun responsable
de leur propre Système d’Information et doivent, à ce titre, en assurer la protection. Si, dans le
cadre de ses prestations, le Titulaire est amené à accéder à des ressources du Système
d’Information de l’Entreprise, celui-ci conserve la responsabilité pleine et entière de ses
interventions si elles venaient à apporter des perturbations dans le Système d’Information de
l’Entreprise et ce nonobstant les dispositions de la phrase précédente.
Les droits de propriété antérieurs et les droits sur le savoir-faire antérieurs intégrés aux Résultats
sont régis par l'article 77.1. Les droits de propriété des Résultats générés au titre du Marché sont
régis par l'article 77.2.
Les droits de propriété intellectuelle de toute nature (brevets, marques, dessins et modèles,
propriété littéraire et artistique, etc.), les Savoir-faire et les connaissances, ou ceux sur lesquels
chaque Partie détient une licence d'exploitation, avant la signature du Marché ou concomitamment
à son déroulement, sont désignés ci-après par « Connaissances antérieures ».
Le Titulaire s'engage à n'utiliser pour l'exécution du Marché que des Connaissances antérieures :
a) appartenant au domaine public et qui sont donc librement exploitables par l’Entreprise et
reproductibles sans limitation par quiconque,
b) dont il a la pleine propriété ou la libre utilisation, avec droit de la transférer à un tiers,
c) dont l’Entreprise a la propriété ou la libre exploitation.
Lorsqu’il emploie pour l’exécution du Marché des Connaissances antérieures citées au point b)
ci-dessus, le Titulaire concède à l'Entreprise une licence d’exploitation sans frais additionnel dans
les conditions précisées ci-après.
Cette licence est concédée sur les Connaissances antérieures qui sont intégrées aux Résultats
pour permettre à l’Entreprise de jouir pleinement des droits dont elle dispose sur les Résultats.
Toutefois, dans le cas où l’Entreprise prévoit de transmettre du Savoir-faire du Titulaire qui fait
Partie des Connaissances antérieures ou de concéder une sous-licence à un tiers sur ce Savoir-
faire, l’Entreprise s’engage à informer au préalable le Titulaire par courrier recommandé avec avis
de réception, du Savoir-faire qu’elle prévoit de communiquer à ce tiers. Si le Titulaire demande à
l’Entreprise de limiter le Savoir-faire que l’Entreprise prévoit de transmettre au tiers, les Parties
doivent se rencontrer dans un délai de vingt et un jours à compter de la réception par le Titulaire de
la demande de l’Entreprise, afin de trouver un accord. En cas de désaccord entre les Parties, ces
dernières élaborent conjointement un dossier d'interface transmissible à un tiers. Ce dossier
d'interface contiendra les données d'interface strictement nécessaires au tiers pour répondre aux
besoins de l'Entreprise tels que définis aux variantes n° 1, 2 ou 3 du paragraphe 77.2.
Dans le cas où le Savoir-faire fait partie de Connaissances antérieures qui sont des résultats au
titre d’un Marché conclu précédemment entre l’Entreprise et le Titulaire, quelle que soit la date de
conclusion de ce précédent Marché, les stipulations de propriété intellectuelle applicables aux
résultats de ce précédent Marché prévalent sur les dispositions de l’alinéa précédent.
Si le Titulaire utilise des droits cités au point c) ci-dessus, il s'engage à n’exploiter ces droits que
dans le cadre de l'exécution des prestations objet du Marché.
Dès lors que des connaissances citées aux points b) et c) ci-dessus sont mises en œuvre,
chaque Partie ne pourra effectuer des publications, ou des communications orales, quelle qu'en soit
la forme, relatives à l'objet et/ou aux résultats des prestations réalisées dans le cadre du Marché,
sans obtenir l’autorisation écrite préalable de la Partie propriétaire des droits, ou titulaire du droit
d’exploitation, sur ces connaissances antérieures.
Dans ses publications et/ou communications orales éventuelles relatives au Marché, chaque
Partie mentionne alors le nom de la Partie propriétaire de ces connaissances.
Dans le cas où les droits de propriété sont dévolus au Titulaire, ce dernier s’engage à prendre
toute mesure nécessaire de protection des Résultats (protection par le secret, dépôt de brevet, etc.)
afin de préserver les droits de l’Entreprise tels qu’ils sont définis au présent article. À ce titre, le
Titulaire s’engage à se faire attribuer les éventuels droits de propriété intellectuelle de ses salariés,
Les droits et obligations des Parties visés au présent article 77, y compris en cas de résiliation
anticipée du Marché, restent en vigueur pour une période égale à :
– la durée de validité des droits pour les Résultats couverts par le Code de la propriété
intellectuelle,
– quarante ans après la réception des Résultats ou le cas échéant, à compter de la résiliation
pour tous les autres résultats.
VARIANTE N°1
Les droits de propriété sur les Résultats restent acquis au Titulaire. Celui-ci a toute liberté de les
exploiter lui-même directement ou par voie de concession de licence, pour satisfaire tout besoin de
son choix ou toute demande de tout client, sauf à respecter les droits de l'Entreprise d'exploitation
de ces résultats, et à obtenir une licence auprès de l'Entreprise dans le cas où des Connaissances
antérieures citées au point c) du 77.1 sont utilisées.
L'Entreprise dispose d'une licence non exclusive d'exploitation des Résultats, sans coût
additionnel, avec droit de sous-licencier.
Par cette licence, l'Entreprise bénéficie du droit d'exploitation des résultats, et donc notamment
de tout document les formalisant, tel que études, plans et graphiques remis par le Titulaire dans le
cadre du Marché. Ce droit d'exploitation est limité aux besoins de producteur, transporteur, et
distributeur d'énergie, de l'Entreprise en France Métropolitaine, dans les Départements d'Outre Mer
et Territoires d'Outre Mer, et peut être exercé par l'Entreprise elle-même ou par tout tiers sous-
licencié travaillant dans le cadre d’une consultation ou de l’attribution d’un Marché confié par
l’Entreprise.
Dans ce cadre :
– L'Entreprise peut exploiter librement les Résultats, en partie ou en totalité, pour réaliser ou
faire réaliser quelque projet que ce soit. L'Entreprise est notamment libre, à ses frais et risques,
de modifier, arranger et adapter en tout ou en partie les Résultats afin d'en assurer, en
permanence la conformité à ses besoins ;
– En ce qui concerne les Résultats relevant de la propriété littéraire et artistique, l'Entreprise
dispose, sans coût additionnel, des droits d'exploitation de la manière la plus large et sans
réserve, et notamment du droit de reproduction, de représentation, d'adaptation, de modification,
de distribution, d'usage sous toutes ses formes selon tous modes présents ou à venir et sur tous
supports, pour ses besoins tels que précisés ci-avant, et ce pour la durée de validité des droits,
par elle-même ou par tout tiers travaillant dans le cadre d’une consultation ou de l’attribution d’un
Marché confié par l’Entreprise ;
– L'Entreprise peut également reproduire, c'est-à-dire fabriquer ou faire fabriquer des objets,
logiciels, matériels ou constructions, notamment d'après les Résultats, et les documents qui les
formalisent, remis par le Titulaire au titre du Marché ;
– Sauf disposition contraire des Conditions Particulières d’Achat, l'Entreprise peut de même
librement diffuser et publier comme elle l'entend les résultats, et les documents qui les
formalisent, par tout moyen et sur tout support. L'Entreprise veillera cependant dans ce cas à ce
que cette diffusion ne porte pas atteinte aux droits de propriété du Titulaire et notamment ne
nuise pas au dépôt de titres de propriété sur les Résultats ;
– L'Entreprise peut librement concéder une sous-licence, à titre onéreux ou gratuit, sur tout ou
partie des Résultats à tout tiers travaillant dans le cadre d’une consultation ou de l’attribution d’un
Marché confié par l’Entreprise.
Afin que l'Entreprise puisse jouir totalement de ces droits sur les Résultats, le Titulaire s'engage
à remettre à l'Entreprise, au plus tard à l'issue du Marché, toute information et tout document
nécessaires pour l'exploitation des Résultats. L'Entreprise s'engage à considérer comme
confidentiels les informations et les documents formalisant les droits du Titulaire, et à ne pas les
diffuser à des tiers, sauf aux sous-licenciés. L'Entreprise s'engage à imposer aux sous-licenciés de
les tenir confidentiels et à interdire leur exploitation pour tout besoin autre que les besoins de
l'Entreprise.
Le Titulaire s'interdit de faire mention, auprès des tiers, à titre de références ou de quelque façon
que ce soit, des prestations confiées par l'Entreprise.
L'Entreprise peut également obtenir une licence d'exploitation des Résultats pour satisfaire des
besoins complémentaires, à des conditions qui doivent être arrêtées d'un commun accord entre
l'Entreprise et le Titulaire dans un délai de six mois à compter de la demande de l'Entreprise ou à
défaut, par un expert désigné par le tribunal de grande instance de Paris saisi à la requête de la
Partie la plus diligente. Dans le cas où il n'est pas raisonnablement possible d'exploiter les
Résultats sans mettre en œuvre des Connaissances antérieures citées au point b) du 77.1, la
licence fixe également les conditions d'exploitation de ces dernières, sous réserve du respect de la
procédure de transmission du Savoir-faire contenu dans les Connaissances antérieures définie au
77.1 ci-avant.
VARIANTE N°2
Les droits de propriété sur les Résultats restent acquis au Titulaire. Celui-ci a toute liberté de les
exploiter lui-même directement pour satisfaire tout besoin de son choix ou toute demande de tout
client, sauf à respecter les droits de l'Entreprise d'exploitation de ces résultats, et à obtenir une
licence auprès de l'Entreprise dans le cas où des connaissances antérieures citées au point c) du
77.1 sont utilisées.
L'Entreprise dispose d'une licence exclusive d'exploitation des Résultats, sans coût additionnel,
avec droit de sous-licencier.
Par cette licence, l'Entreprise bénéficie du droit d'exploitation des résultats, et donc notamment
de tout document les formalisant, tel que études, plans et graphiques remis par le Titulaire dans le
cadre du Marché. Ce droit d'exploitation vaut pour toute application possible, et peut être exercé par
l'Entreprise elle-même, ou par tout tiers de son choix.
Dans ce cadre :
– L'Entreprise peut exploiter librement les Résultats, en partie ou en totalité, pour réaliser ou
faire réaliser quelque projet que ce soit, ou encore les exploiter au bénéfice de tiers. L'Entreprise
est notamment libre, à ses frais et risques, de modifier, arranger et adapter en tout ou en partie
les Résultats afin d'en assurer, en permanence la conformité à ses besoins ;
– En ce qui concerne les Résultats relevant de la propriété littéraire et artistique, l'Entreprise
dispose, sans coût additionnel, des droits d'exploitation de la manière la plus large et sans
réserve, et notamment du droit de reproduction, de représentation, d'adaptation, de modification,
de distribution, d'usage sous toutes ses formes selon tous modes présents ou à venir et sur tous
supports, pour tous usages et toutes destinations, et ce pour le monde entier et pour la durée de
validité des droits, par elle-même ou par tout tiers de son choix ;
– L'Entreprise peut également reproduire, c'est-à-dire fabriquer ou faire fabriquer des objets,
logiciels, matériels ou constructions, notamment d'après les Résultats, et les documents qui les
formalisent, remis par le Titulaire au titre du Marché ;
– Sauf disposition contraire des Conditions Particulières d’Achat, l'Entreprise peut de même
librement diffuser et publier comme elle l'entend les Résultats, et les documents qui les
formalisent, par tout moyen et sur tout support. L'Entreprise veillera cependant dans ce cas à ce
que cette diffusion ne porte pas atteinte aux droits de propriété du Titulaire, et notamment ne
nuise pas au dépôt de titres de propriété sur les Résultats ;
– L'Entreprise peut librement céder à tout tiers tout ou partie de la licence dont elle dispose sur
les Résultats, ou en concéder une sous-licence à tout tiers de son choix.
Afin que l'Entreprise puisse jouir totalement de ces droits sur les Résultats, le Titulaire s'engage
à remettre à l'Entreprise, au plus tard à l'issue du Marché, toute information et tout document
nécessaires pour l'exploitation des Résultats. L'Entreprise s'engage à considérer comme
confidentiels les informations et documents formalisant les droits du Titulaire, et à ne pas les
diffuser à des tiers, sauf aux sous-licenciés. L'Entreprise s'engage à imposer aux sous-licenciés de
les tenir confidentiels.
Le Titulaire s'interdit de faire mention, auprès des tiers, à titre de références ou de quelque façon
que ce soit, des prestations confiées par l'Entreprise.
VARIANTE N°3
L'Entreprise acquiert au titre du Marché l'intégralité des droits de propriété sur les Résultats. À ce
titre, elle devient notamment cessionnaire de la totalité des droits patrimoniaux cessibles relatifs
aux Résultats relevant de la propriété littéraire et artistique, et a donc le droit exclusif d'effectuer à
son seul nom et à ses seuls frais toute démarche de protection et toute formalité obligatoire, et
notamment le dépôt légal pour ceux qui peuvent relever de ce type de démarche.
Elle devient également cessionnaire de la totalité des droits sur les Résultats relevant de la
propriété industrielle, et a donc le droit exclusif de déposer à son seul nom et à ses seuls frais toute
demande de titre.
Le Titulaire s'engage à remettre à l'Entreprise, dans les plus brefs délais, toutes les informations
et tous les documents nécessaires pour qu'elle soit en mesure d'assurer, dans les meilleures
conditions, la protection qu'elle estime nécessaire.
L'Entreprise peut également reproduire, c'est-à-dire fabriquer ou faire fabriquer des objets,
logiciels, matériels ou constructions, notamment d'après les documents remis par le Titulaire au titre
du Marché.
L'Entreprise peut encore librement céder tout ou partie des Résultats, à tout tiers, ou les
concéder en licence, les exploiter au bénéfice de tiers.
L'Entreprise peut de même librement diffuser et publier les Résultats par tout moyen et sur tout
support.
Le Titulaire s'interdit de faire usage à son bénéfice ou au bénéfice de tiers de tout ou partie des
Résultats. Il s'interdit de même de les divulguer ou de les communiquer, sous quelque forme que ce
soit et à qui que ce soit. Le Titulaire s'interdit de faire mention, auprès des tiers, à titre de
références ou de quelque façon que ce soit, des prestations confiées par l'Entreprise.
Dans le cas où le Titulaire désire exploiter tout ou partie des Résultats pour ses besoins ou pour
d'autres clients que l'Entreprise, ou les faire exploiter par ses fournisseurs ou sous-traitants, hors
l'exécution du Marché, l'Entreprise peut lui concéder une licence, selon des modalités et moyennant
une redevance à convenir, étant entendu que l'Entreprise a toute liberté de refuser de concéder
cette licence, et que les droits d'exploitation de l'Entreprise restent inchangés, hormis leur caractère
d'exclusivité. Le Titulaire dispose de six mois après la fin du Marché pour faire savoir à l'Entreprise
s'il souhaite pouvoir exploiter les Résultats, et lui présenter un plan d'exploitation faisant apparaître
qualitativement et quantitativement les objectifs visés et les moyens qu'il compte mettre en œuvre.
Passé ce délai, le Titulaire est réputé ne pas vouloir exploiter. Dans le cas où il n'est pas
raisonnablement possible d'exploiter les Résultats sans mettre en œuvre des Connaissances
antérieures citées au point c) du 77.1, la licence fixe également les conditions d'exploitation de ces
dernières.
Le Titulaire garantit l'Entreprise contre les revendications des tiers concernant les droits de
propriété littéraire, artistique ou industrielle, les procédés ou les méthodes mis en œuvre pour
l'exécution du Marché et/ou nécessaires pour les exploitations par l'Entreprise. Il s'engage à mener
toutes actions et procédures à ses frais en vue de faire cesser le trouble et à réparer les dommages
de toute nature subis par l'Entreprise en cas de recours par des tiers, sauf si ces recours portent
sur des modifications, adaptations ou arrangements que l'Entreprise a apportés ou fait apportés
indépendamment du Titulaire, aux Résultats.
De son côté, l'Entreprise garantit le Titulaire contre les revendications des tiers concernant les
droits de propriété littéraire, artistique ou industrielle, les procédés ou les méthodes dont elle lui
impose explicitement et par écrit l'emploi pour l'exécution des prestations objet du Marché. Elle
s'engage à mener toutes actions et procédures à ses frais en vue de faire cesser le trouble et à
réparer les dommages de toute nature subis par le Titulaire en cas de recours par des tiers, sauf si
ces recours portent sur des modifications, adaptations ou arrangements que le Titulaire a apportés
ou fait apporter indépendamment de l’Entreprise.
Le Titulaire s’engage à déposer les éléments suivants, à ses frais, auprès de l’Agence pour la
Protection des Programmes (APP) en tant que tiers séquestre :
- les programmes sources et la documentation associée des logiciels objet du Marché dont les
logiciels antérieurs,
- les outils spécifiques de développements et de tests des logiciels,
- les procédés de génération des codes exécutables des logiciels déposés et la documentation
associée,
- les mises à jour successives des éléments décrits ci-avant et ce jusque la fin du Marché.
Le dépôt initial est effectué au plus tard dans le délai d’un (1) mois à compter de la date de
signature du Marché.
L'accès aux éléments déposés s'effectuera dans les cas de défaillance suivants :
- cessation d’activité ou dissolution du Titulaire,
- cessation de la commercialisation des logiciels objet du Marché avant le terme du Marché
et/ou cessation de la maintenance dont bénéficie les logiciels au titre du Marché,
- résiliation du Marché pour manquement du Titulaire à ses obligations contractuelles,
- liquidation amiable ou judiciaire du Titulaire.
Les éléments déposés pourront alors être utilisés conformément aux dispositions de l’article 77
« Propriété intellectuelle » du Marché afin de garantir la jouissance des droits qui sont concédés à
l’Entreprise au titre du Marché. A ce titre et ce nonobstant toute clause contraire à l’article 77
« Propriété intellectuelle » du Marché, le Titulaire concède également à l’Entreprise et à tout tiers
mandaté par elle, le droit de corriger les erreurs des logiciels objet du Marché et de la
documentation associée, ainsi que le droit de modifier, arranger, d’adapter et de traduire ces
derniers en totalité ou en partie pour l’exécution du Marché et ce, afin d’en assurer en permanence
leur conformité aux besoins de l’Entreprise.
Le Titulaire remet à l’Entreprise, dans les 15 jours qui suivent chaque dépôt, une copie certifiée
conforme du procès-verbal de chaque dépôt établi par l’APP.
Dans l’hypothèse, où le Titulaire souhaiterait déposer les programmes sources auprès d’un tiers
séquestre autre que l’APP, un accord exprès et préalable de l’Entreprise devra être recueilli, et ce
au regard du contrat de tiers séquestre qui doit être communiqué à l’Entreprise. L’Entreprise pourra
alors s’opposer à tout dépôt auprès d’un tiers séquestre non suffisamment renommé et/ou dont les
dispositions contractuelles ne s’inscrivent pas dans le respect des dispositions du Marché.
En cas de procédure collective ouverte à l’encontre du Titulaire, le Titulaire est tenu de déposer
chez un tiers sécurisé et de maintenir à jour une copie sur un support pérenne de toutes les
informations, méthodologies, connaissances développées ou mises au point dans le cadre du
Marché, ou pour l'exécution du Marché, ainsi que ce qui formalise l'exécution par le Titulaire des
prestations objet du Marché quel qu'en soit le support, qu'ils soient protégeables par des titres
privatifs (brevets, …) ou par des droits privatifs (logiciels, outils logiciels, …) ou qu'ils ne soient pas
protégeables par des titres ou des droits privatifs (savoir-faire, réalisations non brevetées, …).
Dans cette hypothèse, l’Entreprise pourra disposer, d’une copie des informations déposées chez
le tiers sécurisé selon les règles décrites ci-après :
- à titre gratuit, en cas de résiliation selon les dispositions des articles 78 et 79.1 pour lui
permettre d’assurer la poursuite du Marché,
- à titre payant, dans tous les autres cas.
En cas d’accès aux informations déposées, l’Entreprise dispose sur ces informations des droits
de propriété intellectuelle stipulés au présent article.
CHAPITRE
RÉSILIATION – LITIGES – CLAUSES DIVERSES
VII
Si le Titulaire n'a pas satisfait à ses obligations dans le délai imparti par la mise en demeure,
l'Entreprise peut résilier totalement ou partiellement le Marché selon les dispositions de l’article 30.
Il est préalablement procédé, le Titulaire étant présent ou ayant été dûment appelé, à la
constatation des prestations exécutées et des approvisionnements existants, ainsi qu'à l'inventaire
descriptif du matériel du Titulaire et à la remise à celui-ci de la partie de ce matériel qui n'est pas
utile à l'achèvement des travaux poursuivis.
L’Entreprise peut à tout moment mettre fin de façon totale ou partielle à cette suspension du
Marché :
– soit en confiant de nouveau au Titulaire tout ou partie des prestations restant à exécuter, si
ce dernier justifie des moyens estimés nécessaires par l’Entreprise pour mener ces prestations à
bonne fin,
– soit en résiliant tout ou partie du Marché. Dans ce cas, la résiliation doit être prononcée dans
un délai n'excédant pas le quart du délai contractuel global d'exécution à compter de la mise en
demeure. Ce délai expiré, le Marché est résilié de plein droit.
En cas de résiliation, le règlement du Marché est fait en fonction des prestations effectivement
réalisées.
En outre, le Titulaire doit rembourser à l’Entreprise les excédents de dépenses entraînées par
l’achèvement du Marché par l’Entreprise ou un tiers nommé à cet effet par cette dernière.
Par excédent de dépenses, il est entendu les coûts supplémentaires excédant le prix global du
Marché tel que défini à l’article 19 « Prix Global – Primes de performances » qui sont dépensées
par l’Entreprise pour l’achèvement du Marché.
Ces sommes sont prélevées en priorité sur celles qui sont dues au Titulaire au titre du Marché
pour les prestations effectivement réalisées à cette date. Si l'application des mesures ci-dessus
visées entraîne une diminution de dépenses, le Titulaire ne peut réclamer aucune part de la
différence. Il est autorisé à suivre les opérations, sans pouvoir en entraver l'exécution et adresse,
par écrit, à l’Entreprise, ses réserves éventuelles.
Les présentes stipulations s’appliquent sans préjudice du droit, pour l’Entreprise, d’être
indemnisée de l’intégralité des conséquences dommageables du ou des manquements commis par
le Titulaire selon les limites établies à l’article 17 « Responsabilité » du Marché.
Si l’Entreprise n’a pas satisfait à son obligation de paiement dans le délai imparti par la mise en
demeure, le Titulaire peut résilier totalement ou partiellement le Marché selon les dispositions de
l’article 30. La résiliation est alors acquise de plein droit à l’expiration du délai notifié dans la mise
en demeure visée ci-dessus. Elle ne peut être considérée comme une résiliation aux torts du
Titulaire et ne donne pas droit à indemnisation au profit de l’Entreprise.
Le droit de résiliation du Titulaire est sans préjudice des dommages et intérêts auxquels le
Titulaire peut prétendre sans que l’indemnisation puisse dépasser le montant du Marché ou de la
commande d’exécution dans le cas d’un marché-cadre.
Dans les deux cas suivants la résiliation peut être prononcée par le Titulaire ou par l'Entreprise,
sans mise en demeure :
• si l'autre Partie s'est livrée, à l'occasion du Marché, à des actes frauduleux ou dolosifs,
• si l'autre Partie a violé son obligation de confidentialité.
Ces deux cas de résiliation s’appliquent sans préjudice du droit, pour l'une des Parties, d’être
indemnisée de l’intégralité des conséquences dommageables du ou des manquements à l'origine
de la résiliation, commis par l'autre Partie.
Sont applicables au Marché les sanctions prévues par le décret n°54-82 du 22 janvier 1954
portant règlement d'administration publique pour l'application de l'article 50 de la loi n°52-401 du 1 4
avril 1952, modifié par la loi n°78-753 du 17 juill et 1978.
L’Entreprise dispose de la faculté de résilier le Marché dans chacun des cas énumérés ci-après.
Cette résiliation intervient de plein droit, par dérogation expresse aux dispositions de l’article
1184 du Code Civil, après notification dans les formes prévues à l'article 30 « Forme des
notifications et communications » du Marché.
L'Entreprise peut résilier le Marché en cas de cessation d’activité du Titulaire, de cession de son
fonds de commerce ou de toute modification ayant un impact sur les modalités d'exécution du
Marché, affectant le Titulaire.
La résiliation du Marché peut être décidée par l'Entreprise en cas de liquidation judiciaire
conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
En cas de décès ou d'incapacité civile du Titulaire, personne physique, l’Entreprise peut résilier
le Marché.
La résiliation, si elle est décidée par l’Entreprise, prend effet à la date du décès ou de l'incapacité
civile.
L'Entreprise peut résilier le Marché si le Titulaire, personne physique, est atteint d'une incapacité
physique manifeste, durable et compromettant la bonne exécution du Marché.
La résiliation, si elle est décidée par l’Entreprise, prend effet à la date de l'incapacité physique.
Aucune Partie ne sera responsable de l'inexécution de ses obligations si, et dans la mesure où,
cette inexécution est due à l'un des cas suivants :
a) force majeure,
b) décision gouvernementale,
c) recommandation d'une autorité administrative telle l’Autorité de Sûreté Nucléaire étant
entendu qu'une recommandation émanant d'une telle autorité administrative doit être assimilée à
une décision.
La Partie qui invoque l'un des 3 cas ci-avant doit en avertir l'autre Partie, sans délai, dans les
formes prévues à l'article 30 « Forme des notifications et communications » du Marché, en lui
précisant les motifs, les conséquences prévisibles et la durée probable des conséquences de
l'événement en cause. Elle prendra toutes les mesures qui s'imposent pour limiter ces
conséquences et leur durée probable.
Si l’évènement en cause et/ou ses conséquences perdurent plus de trois mois à compter de leur
survenance, la Partie qui invoque l’évènement a le droit de résilier totalement ou partiellement le
Marché, après un préavis de quinze jours.
Les Parties procèdent dans les meilleurs délais à un inventaire contradictoire des prestations
exécutées par le Titulaire dans les conditions définies aux articles 80 et 81 des CGA.
En tout état de cause, dans l'hypothèse où les justificatifs produits par le Titulaire à l'appui de sa
demande pourraient donner lieu à l'indemnisation par l’Entreprise de tout ou partie des dépenses et
frais dûment allégués par le Titulaire, ce dernier ne pourra en aucun cas prétendre, y compris par
voie judiciaire, à la prise en charge par l’Entreprise de frais et dépenses autres que ceux définis à
l'alinéa précédent dont notamment les frais de perte d'exploitation, perte d'industrie, perte d'image
et dommages et intérêts.
Dans le présent article, les dispositions applicables au « Marché » sont transposées à chacune
des commandes d’exécution dans le cas d’un marché-cadre.
L’Entreprise peut résilier tout ou partie du Marché sans qu’une mise en demeure soit nécessaire :
- dans le cas où les informations prévues par l’Article 33 du règlement REACH ne sont pas
transmises par le Titulaire, tel que stipulé à l’article 51.2 des présentes Conditions Générales
d’Achat, et
- en cas de non octroi d’autorisation ou d’impossibilité par le Titulaire d’utiliser la substance dans
les conditions définies par l’agence européenne des produits chimiques, et sous réserve d’absence
de solution alternative ou de substance de substitution.
En cas de décision interne à l'Entreprise dûment motivée ayant pour effet de suspendre, de
reporter ou de mettre un terme à l'objet pour lequel le Marché a été conclu, l'Entreprise peut mettre
fin à l'exécution du Marché avant l'achèvement de celui-ci par une décision de résiliation notifiée
dans les formes prévues à l'article 30 « Forme des notifications et communications » du Marché,
par lettre recommandée avec avis de réception qui en fixe la date d'effet. En tout état de cause,
l’Entreprise devra respecter un préavis de deux mois minimum à compter de la date de la
notification.
Le Titulaire a droit à être indemnisé, s'il y a lieu, du préjudice qu'il subit du fait de cette décision. Il
doit à cet effet présenter une demande écrite, dûment justifiée, sans que cette indemnisation ne
puisse excéder un montant fixé dans les Conditions Particulières d’Achat, sans pouvoir dépasser
dix pour-cent des montants restant à payer, qu'il s'agisse du Marché ou de la commande
d'exécution dans le cas d'un marché-cadre.
Pour l'application du présent article, il faut entendre par « le Titulaire », le cas échéant, ses ayant
droits, tuteur, curateur ou administrateur.
En cas de résiliation, il est procédé, le Titulaire dûment convoqué, aux constatations relatives aux
prestations exécutées, à l’inventaire des fournitures, produits divers. Il est dressé procès-verbal de
ces opérations.
Le règlement du Marché est fait en fonction des prestations réellement réalisées, sans préjudice
des dispositions prévues au paragraphe 79.2 « Résiliation sans faute et avec indemnités au profit
du Titulaire » de l'article 79 « Autres cas de résiliation ».
Le Titulaire est tenu d'arrêter ses prestations dans le délai fixé si possible conjointement et à
défaut par l'Entreprise, après avoir exécuté les mesures fixées par celle-ci pour assurer la
conservation et la sécurité des prestations exécutées.
À défaut d'exécution de ces mesures, l'Entreprise les fait exécuter d'office, aux frais, risques et
périls du Titulaire.
Lorsque certaines prestations s'effectuent dans les locaux de l'Entreprise, le Titulaire est tenu
d'évacuer dans le délai fixé par l'Entreprise ces locaux et, en particulier, les matériels. S'il n'exécute
pas cette obligation, l'Entreprise peut faire procéder à cette évacuation aux frais, risques et périls du
Titulaire.
Le Titulaire est tenu d'évacuer le chantier dans le délai fixé si possible conjointement et à défaut
par l’Entreprise et, en particulier, les matériels et installations à l'exception de ceux dont l’Entreprise
exige le maintien et des matériaux acquis par l’Entreprise. Si le Titulaire n'exécute pas cette
obligation, l’Entreprise peut faire procéder à cette évacuation aux frais, risques et périls du Titulaire.
L’Entreprise peut exiger du Titulaire le maintien sur le chantier de tout ou partie de ses
installations générales ou de son matériel. L’Entreprise doit communiquer au Titulaire la liste des
matériels et des installations dont elle désire le maintien sur le chantier, par lettre recommandée
avec avis de réception au plus tard à l'échéance d'arrêt des prestations. Les installations ou
matériels ainsi maintenus sont, soit rachetés, soit pris en location, par l’Entreprise, en fonction de
l'option arrêtée d'un commun accord par les Parties.
Les prix de cession sont évalués à l'amiable ou, à défaut, à dire d'expert. Pour le matériel, il est
tenu compte, s'il y a lieu, des conditions d'amortissement particulières au Marché, notamment en ce
qui concerne le matériel construit spécialement pour l'exécution du Marché et non susceptible d'être
employé d'une manière courante sur les chantiers de travaux. Pour les installations de chantier, il
est tenu compte de leur mode de rémunération défini dans le Marché.
Les prix de location, le cas échéant, sont établis conformément aux stipulations du Marché. S'il
ressort de l'inventaire que des dépenses sont à faire pour mettre le matériel loué en bon état de
marche, ces dépenses sont à la charge du Titulaire.
En cas de résiliation par le Titulaire, pour ajournement total de plus d’un an de la part de
l’Entreprise, les dispositions ci-dessus ne sont applicables qu'aux installations générales et au
matériel spécial construit pour l'exécution du Marché.
Lorsque l’Entreprise désire mettre fin à une location, elle doit en aviser le Titulaire deux mois à
l'avance. À l'expiration de ce délai, le Titulaire doit procéder à l'enlèvement du matériel.
L’Entreprise ne peut maintenir une location au-delà du délai global d'exécution figurant au
Marché prolongé d'un an.
En fin de location, le matériel est remis à la disposition du Titulaire sur le chantier en bon état de
marche, compte tenu de l'usure normale.
Dans tous les cas de résiliation, l’Entreprise a le droit d'acquérir les matériaux approvisionnés
dans la limite où elle en a besoin pour le chantier, aux prix du Marché ou, à défaut, à des prix
établis d'un commun accord, ou à défaut à dire d’expert.
Les levées d’option sont formulées par l’Entreprise par lettres recommandées avec accusé de
réception et engagent le Titulaire si elles lui sont adressées dans le délai prévu dans les Conditions
Particulières d’Achats.
Les prestations faisant l’objet de levées d’option sont soumises aux stipulations du Marché dans
les mêmes conditions que celles commandées fermes.
Si, pour une raison quelconque, une clause du Marché devenait illégale ou était déclarée nulle,
l’illégalité ou la nullité de la dite clause n’entraînerait pas l’illégalité ou la nullité des autres
dispositions contractuelles, sauf si la Partie qui entend se prévaloir de cette illégalité ou nullité peut
apporter la preuve que cette disposition a été la cause impulsive et déterminante dans sa volonté
de contracter.
Le droit applicable est le droit français tel que complété par les traités ratifiés par la France. La
convention de Vienne du 11 avril 1980 sur les contrats de vente internationale de marchandises ne
s'applique pas au matériel fourni dans le cadre du Marché.
En cas de contestation relative au Marché, la Partie la plus diligente saisit l'autre Partie par lettre
recommandée avec avis de réception aux fins d'une tentative de règlement amiable dans un délai
fixé en fonction de l'urgence de la situation mais qui ne peut excéder un mois.
A défaut de résolution de la contestation dans le délai fixé, le Titulaire peut soumettre le différend
au Médiateur d'EDF dont la saisine peut être réalisée en ligne sur le site internet www.edf.fr ou par
courrier (Médiateur du Groupe EDF 22-30, avenue de Wagram 75381 PARIS Cedex 08),
accompagné des documents nécessaires au traitement de la demande.
En l'absence de règlement amiable dans le délai fixé, l'une ou l'autre des Parties peut alors
décider de recourir à une procédure de médiation dans les conditions suivantes.
Au plus tard dans les quinze jours suivant l'expiration du délai fixé pour le règlement amiable, la
Partie la plus diligente saisit l'autre Partie par lettre recommandée avec avis de réception et
propose le nom d'une ou plusieurs personnes en vue de parvenir, dans un délai fixé en fonction de
l'urgence de la situation mais qui ne peut excéder quinze jours, à la désignation d'un médiateur
unique. A défaut d'accord sur le nom d'un médiateur, les Parties se tourneront vers un centre de
médiation, par exemple le CMAP (Centre de Médiation et d’Arbitrage de Paris), qui désignera un
Médiateur. Sauf impossibilité technique ou économique, l'engagement de la procédure de
médiation ne suspend pas l'exécution du Marché.
Le Médiateur doit, dans les 30 jours suivant la date de sa désignation, avoir émis un avis
communiqué aux Parties par lettre Recommandée avec Accusé de Réception.
En cas d'aboutissement de la médiation, les Parties devront se mettre d'accord sur les termes
d'un protocole de transaction bâti sur les principes arrêtés en médiation, et ce, dans les 15 jours
suivant l’avis émis par le Médiateur. Les Parties s'interdisent alors d'utiliser toutes voies de recours
pour contester le contenu de ladite transaction.
Les frais de médiation sont répartis par moitié entre les Parties.
Tous les droits et obligations des Parties cessent immédiatement de produire des effets à
compter de la résiliation ou de l’expiration du Marché, qu’elle qu’en soit la raison.
La résiliation ou l’expiration ne produit pas d’effet sur l’existence et la validité des droits et
obligations des Parties prévus pour demeurer en vigueur au-delà de la résiliation ou l’expiration du
Marché, notamment les articles suivants :
• 17 Responsabilité,
• 69 Garanties,
• 72 Brevets – Pièces de rechange,
• 76 Confidentialité,
• 77 Propriété Intellectuelle,
• Les articles 84 à 86 Droit applicable - Règlement des litiges – Tribunal compétent.