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ROYAUME DU MAROC
AO N° TMPA_10 _2020
FEVRIER2020
Etudes d’exécution et travaux de construction de deux modules du parking a étages au niveau terminal véhicules du port TANGER MED
SOMMAIRE
ARTICLE 50: Contrôles des niveaux, alignements et tolérances de mise en place ................. 94
ARTICLE 83: Terrassement en tranchée pour pose de câble électrique souterrain ..............115
Le présent marché a pour objet la définition des conditions dans lesquelles seront exécutés les travaux
de construction en lot unique ‘’tous corps d’état’’ d’un parking à étages au niveau de terminal véhicules
du port Tanger.
Les études d’exécution Tous Corps d’Etat et les plans de détail sont à la charge et sous la
responsabilité de l’entrepreneur.
Le parking comprend :
- La construction de parking TVR à trois niveaux y compris les rampes ;
- La déviation des réseaux existants ;
- L’aménagement extérieur divers.
Les travaux comprennent la réalisation des prestations conformément aux besoins du maître
d’ouvrage tels qu’ils sont exprimés sur les plans de l’architecte et dans les pièces écrites du dossier de
marché :
- L’établissement de l’ensemble des études d’exécution des Ouvrages tels qu’ils sont présentés
sur les plans de l’architecte et dans le descriptif
- Travaux de démolitions, terrassements, Gros Œuvre, Lots Techniques et Architecturaux
- Travaux d’électricité, courants faibles et éclairage
- Travaux divers (détection Incendie, signalisation, etc.)
- Tous les autres travaux jugés nécessaires pour assurer la parfaite exécution des ouvrages.
Sont applicables les règlements et documents ci-après dans leur dernière révision. Toutefois les
règlements marocains sont applicables en priorité.
En cas de contradictions avec les éléments cités dans les pièces contractuelles, les textes, normes et
règles en vigueur prévalent, sauf si les hypothèses et les performances ont été améliorés dans le cadre
du présent marché
ARTICLE 2. 3. Vent
Cahier des prescriptions communes applicables au calcul des surcharges dues au vent (NV 65 Maroc)
ARTICLE 2. 4. Séisme
ARTICLE 2. 5. Electricité
- NFS 61-930 : Système de sécurité incendie (S.S.I) systèmes concourant à la sécurité contre
les risques d’incendie et de panique.
- NFS 61-935 : Système de sécurité incendie (S.S.I), unités de signalisation (US)
- NFS 61-936 : Système de sécurité incendie (S.S.I) – Equipements d’alarme (EA)
- NFS 61-961 : Matériels de détection d’incendie-détecteurs autonomes déclencheurs
(D.A.D)
- NFS 61-962 : Matériels de détection d’incendie-tableau de signalisation à localisation
d’adresse de zone
- NFC 48-150 : Blocs autonomes d’alarme sonore d’évacuation d’urgence (B.A.A.S)
- NFEN54-1 : Système de détection et d’alarme incendie (S.D.A.I)-Introduction.
- NFEN54-2 : S.D.A.I : Equipement de contrôle et de signalisation.
- NFEN54-4 : S.A.I : Equipement d’alimentation électrique
- Le décret n° 73.1007 du 31 Octobre 1973 relatif à la protection contre les risques
d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public.
- Règle APSAD R7 et R1
- (Norme NF 61.950).
- NF S. 61 901 Extincteurs mobiles.
- L'arrêté du 6/12/1983 concernant la réglementation des canalisations de transports des
fluides sous pression.
- Réglementation locale
- Règle APSAD R5
- Règle APSAD R1
En cas de divergence des normes, la version ISO/CEI 11801 sera d’application. Toutes les applications
sans exception entrant actuellement ou après dans la classification normalisée Classe D seront
supportées.
Services existants
L’Entrepreneur est considéré responsable du repérage et de la protection de tous les services existants,
qu’ils figurent ou non sur les Plans.
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que les services enterrés figurant sur le Plan, ou
indiqués dans le présent document, peuvent ne pas se trouver à la position indiquée.
L’Entrepreneur devra prendre toutes les mesures nécessaires pour s’assurer de la position exacte des
câbles ou réseaux, des tuyauteries et autres canalisations de service, que leur emplacement soit en
surface, enterré, sous-marin ou aérien. Il devra assurer le soutènement, la protection et l’entretien de
tous ces services ainsi que des services de même nature, ceci pendant toute la durée du chantier, de
même qu’il devra assurer la remise en état ou le financement de la remise en état de ces éléments s’ils
ont été endommagés et assumer la responsabilité des plaintes pour détérioration ou destruction qui
pourraient s’en suivre. Toutes ces sujétions sont réputées comprises dans les prix du marché.
L’Entrepreneur sera responsable, et devra en tenir compte dans son offre, du retrait de l’un
quelconque des éléments de tous types, d’où qu’elles proviennent, présents dans la zone des travaux.
Ces matériaux devront être mis au rebut à l’emplacement désigné par le Maître d’œuvre.
Dans un délai de 30 joursqui suivra la notification de l'ordre de service de commencer les travaux,
l'Entrepreneur devra remettre au Maître d'œuvre la mémoire technique d’exécution.
1. Levé topographique.
2. Reconnaissances géotechniques et géologiques complémentaires à ses frais.
1. Programme des travaux avec les cadences prévisibles pour chaque tâche, tenant
compte de toutes les contraintes du site.
2. Méthodes pour contrôler la qualité des travaux.
3. Plan d’Assurance qualité comprenant notamment :
Chapitre 5 : Personnel avec CV des responsables clés dans l’organigramme de l’équipe qui
sera responsable des travaux, ce personnel devra être accepter et pourra être rejeté
en tout moment, par la maîtrise d’ouvrage si cette dernière estime que sa performance
sur chantier insuffisante.
Chapitre 6 :planning d’exécution des travaux, avec précision des jalons, tout en respectant
le planning général du projet, qui doit être présenté à la maîtrise d’œuvre pour
approbation.
Les plans d’architecte et autres détails remis au DCE, ne pourront être considérés comme documents
d'exécution.
Les études d'exécution de l'ensemble des ouvrages définitifs sont à la charge de l'Entrepreneur. Dans
ce cas, les plans d'exécution et notes de calcul donnant la définition exacte des travaux à réaliser seront
élaborés par l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur fournira un programme des études d'exécution des ouvrages en précisant les
hypothèses de base utilisées, dans un document séparé, pour la réalisation de celles-ci.
L'ensemble des documents nécessaires à l'exécution des prestations sont établis en langue française
par l'Entrepreneur et soumis au Maître d’œuvre, pour validation.
- les plans de coffrage définiront complètement les formes à réaliser et le tracé des surfaces de
reprise prévisibles,
- le dessin des armatures fera l'objet de plans distincts des plans de coffrage,
- la page de garde des plans devra comporter la classe contractuelle de résistance du béton à
28 jours, la nuance des aciers de ferraillage ainsi que l'enrobage des aciers.
- les plans d’ensembles doivent indiqués toutes les dimensions des profilés et les différents
entre axes de la structure. Les distances et inclinaisons entre profilés doivent être indiquées
clairement.
- Les plans des détails particuliers doivent fournir toutes les caractéristiques des profilés et des
éléments d’assemblage : épaisseurs, sections, dimensions en plan, nombre et caractéristiques
etc. des coupes claires doivent être produites pour une meilleure compréhension des détails
d’exécution des assemblages.
- Les plans d’ancrage des appuis de la charpente sur les fondations doivent être fournis à une
échelle importante, précisant l’ensemble des caractéristiques des éléments d’ancrage.
- Fournir tous les détails d’exécution avec indications des dimensions des ouvrages et des
profilés qui les constituent. Des coupes seront fournies pour la compréhension des détails.
- Préciser les différents organes d’assemblage.
- Définir les produits de calfeutrement et d’étanchéité : joints, mastics et autres produits.
- Préciser les caractéristiques des produits de remplissage : vitrage, tôles métalliques et autres
produits etc.
En aucun cas, il ne pourra être admis de commencer les travaux dont les plans ne seraient pas visés.
L'Entrepreneur est chargé de constituer, au fur et à mesure de l'avancement des travaux, une
collection complète de plans conformes à l'exécution.
Tous les plans de recollements visés par le bureau de contrôle devront être soumis au Maitre
d’Ouvrage une semaine avant la date de réception provisoire.
Ce dossier comprendra :
- Tous les plans d’exécution mis à jour et visés par le bureau de contrôle en 5 exemplaires
orignaux et 1 copie sur support informatique
- Fiches techniques des tous les produits et équipements
- Les notices et guides de mises en services des équipements (centrale SI, pompes, groupe
électrogène, patronner...)
- PV de séance de formations, signé par l’exploitant, pour le personnel d’exploitation pour tout
l’équipement installé par l’entrepreneur.
- La police d’assurance contactée par l’entrepreneur au nom de TMPA contre les vices de
fabrications relevant des travaux exécutés par l’entreprise dans le cadre du marché.
L’entreprise doit tenir à jour un journal de chantier indiquant tous les déroulements des travaux et
événement particuliers (intempéries, arrêts de travaux, accidents…).
A la fin de chaque mois et pendant l'exécution des travaux, l'Entrepreneur devra adresser à la Maîtrise
d’œuvre des "rapports mensuels" donnant, de façon détaillée l'état d'avancement des travaux.Au
rapport mensuel on y aura des sections suivantes :
- Description général de l'ouvrage y comprenant les grands chiffres tant physiques comme
économiques.
- Valorisation des quantités des corps d'état exécutés pendant le mois, valeurs absolues et
pourcentages.
- Déviation de chaque corps d'état à l'égard de la prévision faite au rapport mensuel antérieur,
ainsi que celle de l'ensemble de l'œuvre
- Planning actualisé d'exécution, portant les quantités déjà exécutés aux mois antérieurs, et les
prévisions pour les mois restants.
- Descriptions des événements les plus signifiants du déroulement de l'œuvre pendant le mois.
- Description de l'état des rapports avec les administrations publiques et entreprises des
services qui nous concernent.
- Ajouts des photos récents, les plus signifiants de l'état de l'œuvre.
En tout cas c'est à la Maîtrise d'œuvre d'approuver le modèle de rapport hebdomadaire et mensuel.
Avant tout commencement d'exécution, le Maître d’œuvre fera procéder aux frais de l'Entrepreneur
et en sa présence, à l'établissement des lignes de base, des repères altimétriques, planimétriques
auxquels doivent être rattachés les ouvrages à construire.
Le cas échéant, il rétablira à ses frais ces éléments dans leur position initiale.
Le Maître d’œuvre se réserve le droit de procéder à des vérifications périodiques des différents axes
et éléments d'implantation ou de nivellement.
L'Entrepreneur devra fournir les procédures d’exécution et les plans des installations de chantier dans
les 15 jourssuivant la date de notification de l'ordre de service de commencer les travaux. Ces plans
d’installation doivent approuvés par le maitre d’ouvrage avant mise en exécution.
Il est formellement interdit de loger les ouvriers et le personnel de l’entreprise sur chantier.
L’entreprise doit faire son affaire pour loger son personnel à l’extérieur du chantier.
L'Entrepreneur devra fournir et installer tout le matériel nécessaire au balisage de jour et de nuit des
parties du chantier.
Outre la signalisation de ses chantiers, l'Entrepreneur pourra être tenu de mettre en place une
signalisation particulière sur les itinéraires routiers que ses camions ou ses engins seraient amenés à
parcourir fréquemment et un éclairage des zones de travail de nuit.
Les dispositions correspondantes seront soumises à l'agrément du Maître d’œuvre ou des autorités
compétentes qui pourront y apporter toutes modifications ou compléments qu'ils jugeront utiles, sans
que cela n’atténue en rien la responsabilité de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur sera tenu d'effectuer, à sa charge les essais nécessaires au contrôle de la bonne
exécution des travaux spécifiés dans le présent document, par un laboratoire agréé par le maître
d’ouvrage. Les essais spécifiques, pourront être réalisés dans un Laboratoire spécialisé externe à la
charge de l’Entrepreneur.
L'Entrepreneur aura la responsabilité de procéder aux essais en temps utile pour respecter ses
obligations contractuelles relatives aux délais d'exécution, quels que soient les résultats des dits essais.
En aucun cas l’Entrepreneur ne pourra justifier ses retards par les retards éventuels dus au Laboratoire
pour la réalisation ou la remise des résultats des essais.
Les entrepreneurs, devront présenter, en temps utile, tous les échantillons, croquis, plans, épures qui
leur seront demandés et ce, sans supplément de prix.
Les échantillons seront entreposés dans le bureau de chantier, aucune commande de matériel ne
pourra être passée avant acceptation de l'échantillon correspondant.
L'échantillon ayant servi au choix définitif sera maintenu dans le bureau de chantier jusqu'au moment
de la mise en œuvre du matériau correspondant pour permettre de contrôler sa conformité.
Tous les matériels seront régulièrement révisés et devront répondre à tous les règlements en vigueur,
relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement, en matière de nuisance (niveau
sonore, émanation de gaz d’échappement, production de vibrations, etc.…).
Les horaires de la journée de travail respectent les lois et règlements en vigueur. Il est rappelé que le
travail en dehors des heures légales (travaux de nuit…) est soumis à des autorisations administratives
préalables (Wilaya, inspection du travail…).
D’une manière générale, l’entrepreneur évitera les embauches du personnel aux heures de grandes
affluences.
La réalisation du projet en lot unique tout corps d’état est divisés en lots comme suit :
Le parking sera réalisé selon le concept ci-joint : voir plans d’architecture en Annexe et selon le
descriptif des ouvrages de présent document, et sera conçu en structure métallique ou autre variante
respectant le projet architectural et validée par le MO.
La structure du parking est en acier, ce qui permet au bâtiment d’être modulaire et amovible.
Le système structural est constitué de poutres conçues avec des profilés HEA et de poteaux de
profilé HEB. Tous les éléments métalliques qui formeront le système structural, porteront un
traitement de galvanisation à 120 microns ce qui garantit une durabilité du bâtiment dans son
environnement.
La façade sera en métal déployé permettant une ventilation optimale. Le parking est constitué
de façades ayant une ouverture supérieure à 60%, ce qui permet de classer le parking comme
ouvert, garantissant une ventilation naturelle.
Les murs des escaliers sont en béton armé. L'accès aux escaliers est fait à travers des portes
coupe-feu 1/2h.
Dans les périmètres ont été prévus des garde-corps d’1m au niveau de chaque étage afin de
protéger contre les chutes. De plus, des chasse-roues sont prévus pour empêcher les roues
des voitures de détériorer les bordures du bâtiment et vice versa.
L’implantation générale sera effectuée par l’entrepreneur. Il devra obtenir l’accord du client avant
lancement des travaux. Les relevés géométriques et analyses complémentaires éventuelles de
résistance de sol font partie de son contrat.
L’entreprise générale devra justifier les choix des matériaux utilisés et doit garantir l’étanchéité du
bâtiment pour un minimum de 10 ans et fournira une attestation de garantie décennale d’étanchéité
du bâtiment.
Sur chaque ouverture et poteaux, une protection métallique (poteaux) de 1 mètre (ou suivant plan) de
haut sera mise en place. Cette protection sera peinte en jaune et noir.
- Pour la région de Tanger qui se trouve en zone 3 (carte de vent marocaine) les vitesses et
pressions dynamiques normales et extrêmes sont comme suit :
- Vent normal : V= 128 Km/h q=135 daN/m²
- Vent extrême : V= 223 Km/h q= 223 daN/m²
- Nature de site : Exposé Ks=1.25
La carte du zonage sismique (RPS 2000 version 2011) indique que la zone d’étude se trouve :
- Zone 3 d’accélération maximales au sol.
- Zone 3 des vitesses maximales au sol.
Les effets éventuels de la dilatation thermique sur la charpente devront être prise en compte. En effet,
des écarts de température d’entre + ou – 5 jusqu’au27°C sont à considérer.
Les données géotechniques sont détaillées dans le rapport préliminaire du GEORET joint au marché.
Ce rapport est donné à titre indicatif pour permettre au soumissionnaire de définir les hypothèses
sur lesquelles baser son offre.
Au démarrage du projet du parking l’entrepreneur pourra compléter à ses frais l’étude géotechnique
nécessaire à l’étude de sol pour réaliser ses plans d’exécution.
Le niveau moyen d’éclairage dans les différentes parties du bâtiment serade 50 lux.
L’entrepreneur est tenu de se conformer à la notice sécurité incendie établie et remise en annexe.
Détection incendie
L’offre technique de l’entrepreneur doit être strictement conforme aux termes du présent document.
Tous les tests et épreuves nécessaires sont à la charge de l’entrepreneur.
Charpente métallique
Garanties Exigences
La structure du bâtiment doit respecter les trames et les
hauteurs libres du projet architectural.
Plancher
Le maître d’ouvrage
Le plancher collaborant sera en béton B30 hydrofuge
contrôlera à tout moment la
La qualité de fabrication doit être assurée par le certificat
plancher.
CSTB.
ENTREPRISE
Information Générale
MO
Esquisse architecte du maitre d’ouvrage X
Conception préliminaire X
Notice sécurité X
ESSAIS DE LABORATOIRE :
Le laboratoire chargé des essais prévus pour le présent marché doit être
agrée par le MO, il sera rémunéré dans le cadre d’une convention X
Documentation
MO
Documentation initiale X
Plan de recollement X
ENTREPRISE
Divers
MO
Obtention de permis, licences, ou toute autre formalité administrative
P X
d’organismes officiels
P : Participation
Le sol reconstitué doit être selon la classification G.T.R (Guide des terrassements routiers) de type B5,
B3, B2 ou B4 avec VBS<1,5 les C1 correspondants. En outre il doit satisfaire les conditions suivantes :
- Matière organique : 0 % ;
Le module à obtenir au niveau de l'essai de plaque lors des travaux doit être supérieur à 80 MPa avec un rapport
K=EV2/EV1 < 2.
Les pavés en béton pour le revêtement doivent être de forme et couleur agréé par le MO et conformes
à la norme EN 1338.
Les pavés de blocs de béton préfabriqué seront des pièces rectangulaires d'épaisseur minimale de 80
mm, aux bords supérieurs chanfreinés ; ils seront conformes, sous tous les aspects aux normes
marocaines en vigueur.
Les pavés seront de couleur naturelle. L’Entreprise de Travaux fera son possible pour fournir des pavés
de couleur uniforme.
Cependant, une variation limitée de la couleur sera admissible, à condition que, lorsqu’on les pose, les
pavés ne présentent pas un aspect à couleur irrégulière. Des échantillons de pavés, ainsi que des
variations prévues de la couleur, seront fournis au MO qui devra les approuver.
L’Entreprise de Travaux s’assurera, avec des essais, qu’à la livraison les pavés de pavement seront
conformes aux stipulations de la spécification ; elle transmettra à la MOE des certificats du
constructeur à cet effet, en précisant la fréquence des essais.
2,0 mm 100
1,0 mm 85 – 99
0,5 mm 55 – 100
0.063mm 0–2
Le sable de pose pour la couche de pose est un sable de concassage il aura une classe 3/7mm.
Les pavés doivent être fabriqués en une seule couche, sans utilisation de granulat calcaire, ni
d'adjuvants non autorisés par le maître d’ouvrage.
Un système de contrôle de production de l'usine devra être mis en place, documenté et administré
conformément à l'Annexe A de la norme EN 1338.
Si des pavés d'un lot ne satisfont pas aux spécifications, l'ensemble du lot échantillonné sera rejeté.
Les pavés doivent être livrés, stockés et manipulés de manière à ne subir aucun dommage avant la
pose.
- Granulométrie 1/500 m3
- limites d’Atterberg 1/500 m3
- Proctor Modifié 1/500 m3
REMBLAI - Compacité in-situ 1/250m2 (par couche)
- Essais de plaque (dernière couche) 1/250m3
- Essais CBR (dernière couche) 1/250m3
- Granulométrie 1/250 m3
- Limites d’Atterberg 1/250 m3
- Dureté Los Angeles L.A. 1/250 m3
- Dureté Micro Deval Humide (C.P.S.) 1/250 m3
- Usure M.D.E. 1/300 m3
- Proctor Modifié 1/250 m3
GNA
- Compacité in-situ 1/250 m3
- Essais de plaque (dernière couche) 1/250 m3
- Essais CBR (dernière couche) 1/250 m3
- Angularité : Indice de concassage (I.C.) 1/250 m3
- Coefficient d’aplatissement (C.A) 1/250 m3
- Équivalent de sable (E.S.) 1/250 m3
- Résistance
N.B/ L’énumération des essais ci-dessus est indicative, n’est nullement limitative.
Le B.E.T et le MO ont le droit de demander des autres essais et de modifier les cadences, afin
d’assurer une exécution adéquate des travaux ;
Les déblais et les remblais seront effectués à la main ou par emploi d'engins mécaniques.
L’entrepreneur doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter toute dégradation des
ouvrages mitoyens et endosse toute responsabilité dans le cas contraire.
Déblais
Les fonds de fouilles seront rigoureusement damés. Il sera procédé avec le Maître d'Ouvrage et la
Maîtrise d'Œuvre à la reconnaissance des fonds de fouilles.
- Les étaiements et blindages de toutes natures nécessités par les mouvements possibles des terres
ou pour la protection d'ouvrages existants ou en cours d'exécution ou pour éviter les accidents
dont L’entrepreneur sera seul responsable et toutes sujétions de travaux par tranches alternées;
- Le matériel d'épuisement et travaux annexes tels que puisards, drainages complémentaires soit
pour les venues d'eaux souterraines soit en cas de pénétration dans les fouilles d'eaux de
ruissellement;
- Le dressage des parois pour l'encaissement des fondations;
- La manutention des terres pour mise en dépôt ou évacuation aux décharges publiques;
- Abattage et dessouchage des arbres y compris l’évacuation et le transport vers un lieu qui sera
désigné par le MO.
En cas de réalisation de déblais, le compactage du sol sera conduit de façon à obtenir, sur une épaisseur
de 20 cm au moins, une densité sèche au moins égale à 95 % de la densité sèche de l'Optimum Proctor
Modifié. Pour les 2 couches supérieures le compactage à 98 % de l’OPM est exigé. En plus les
recommandations du rapport géotechnique doivent être respectées.
Remblais
Les remblais seront exécutés soit avec les terres provenant des fouilles soit par apport de terre
complémentaire. Les remblais seront soigneusement compactés par couches de 0,20 m et arrosés de
minimum à 95 % de l'Optimum Proctor. Pour les 2 couches supérieures le compactage à 98 % de l’OPM
est exigé.
L'emploi pour les remblais de déchets impropres tels que gravats, argiles, plâtres etc. sera
rigoureusement proscrit.
Terrains instables
Si lors de l'exécution des travaux, les talus exécutés, suivant les pentes fixées par les plans du marché
ou par le maître d’œuvre ou son représentant, présentent un risque manifeste de glissement,
l'Entrepreneur doit les moduler après accord écrit préalable du maître d’œuvre ou de son
représentant.
Les fonds de formes seront soigneusement dressés et réceptionnés par le Maître d’Ouvrage ou son
représentant avant exécution des ouvrages.
Le fond de forme devra être parfaitement dressé, nivelé et compacté au rouleau à pneu ou vibrant
jusqu'à disparition des travers de passage des engins de compactage avec contrôle permanent à la
cerce, à la règle et au niveau.
La grave-ciment (BCR) doit être fabriqué en assurant un malaxage suffisant des constituants.
La quantité fabriquée doit être mise en œuvre avant le début de prise du ciment.
Le répandage est assuré par des niveleuses pour respecter un bon nivellement en surface.
Le compactage sera effectué par des compacteurs à cylindre vibrant type V4 ou V5, l’indice de
compactage doit être supérieur à 98% de l’OPM.
Une planche d’essais sera effectuée avant le démarrage de travaux proprement dit.
Le grave-ciment est composé d’un mélange de granulats de pierre de première utilisation (grave),
traité avec un liant hydraulique (ciment). Le mélange doit assumer, après un temps de séchage
convenable, une résistance mécanique durable et remarquable par des essais réalisables sur des
éprouvettes à la forme assignée, même en présence d’eau ou de gel. Les granulats sont les éléments
de pierre qui, en les mélangeant donnent comme résultat le grave qui constitue la base du grave-
ciment.
Paramètre Valeur
Résistance et compression à 7 jours 2,5 à 4,5 MPa
Résistance à la traction indirecte à7 jours (essai Brésilien) >Rc 0,25 N/mm²
Ils sont composés de l’ensemble des granulats gros et des granulats fins. Le granulat gros doit se
constituer d’éléments obtenus du broyage de roche, d’éléments naturels arrondis, d’éléments naturels
arrondis de provenance ou d’origine pétrographique différente pourvu que, pour chaque typologie,
les conditions requises indiquées dans le Tableau ci-dessus résultent satisfaites.
Pour les cas spéciaux, c’est à la Direction des Travaux que d’accepter les valeurs de résistance à la
compression jusqu’à 7,5 N/mm².
L’Entreprise est tenue à communiquer à la Direction des Travaux, avec avance convenable par rapport
au commencement des travaux et pour chaque chantier de production, la composition des mélanges
qu’elle entend adopter.
Chaque composition proposée doit être accompagnée d’une documentation complète de l’étude de
composition effectuée, qui ne devra pas être plus vieille d’un an.
Une fois l’étude des mélanges acceptée par la Direction des Travaux, l’Entreprise doit s’y conformer
rigoureusement.
Dans la courbe granulométrique, sont admises les variations de chaque pourcentage du granulat gros
de ± 5 points, et de ± 2 points pour le granulat fin.
Le stockage des différentes classes doivent être nettement séparés entre eux et l’opération de
ravitaillement dans les pré-doseurs doit être effectuée avec le plus grand soin. Il n’est pas permis de
mélanger les ciments de type, de classe de résistance ou de provenance différents. Le ciment et les
rajouts devront être protégés de l’humidité atmosphérique et des impuretés d’une manière
appropriée. Le mélange sera étalé sur le plan fini de la couche précédente, après que la Direction des
Travaux aura vérifié la correspondance de ce dernier aux qualités prescrites.
La pose sera effectuée en utilisant des machines de finissage, et le temps maximum entre
l’introduction de l’eau dans le mélange du grave-ciment et le commencement du compactage ne devra
pas dépasser les 60 minutes. Les opérations de compactage de la couche doivent être réalisées avec
des appareillages et des séquences aptes à produire le degré d’épaississement et les performances
demandées. En principe, l’épandage du mélange ne doit pas être effectué si la température ambiante
est inférieure à 0° C et jamais sous la pluie. Dans le cas où les conditions climatiques (température,
ensoleillement, ventilation) entraînent une vitesse élevée d’évaporation, il est nécessaire de pourvoir
à une protection proportionnée des mélanges soit pendant le transport soit pendant l’épandage. Le
temps qui s’écoule entre l’épandage de deux bandes accolées en principe ne doit pas dépasser deux
heures, pour garantir la continuité de la structure; l’épandage entre deux couches supérieures ne devra
pas se faire au-delà des 24 heures. Des précautions spéciales doivent être adoptées dans la formation
des joints longitudinaux qui devront être protégés avec des feuilles de polyéthylène ou avec du
matériau semblable. La surface de reprise doit être obtenue en terminant l’épandage de la couche à
l’abri d’une table et en enlevant la table au moment de la reprise de l’épandage. Si l’on n’utilise pas la
table on doit, avant la reprise de l’épandage, pourvoir à couper la dernière partie de la couche
précédente, de manière à obtenir un mur parfaitement vertical. Il ne faut pas effectuer d’autres
surfaces sinon celles de reprise. Immédiatement après l’achèvement des œuvres de compactage et de
finition de la couche, il faut appliquer un film de protection d’émulsion bitumineuse acide à 55% en
raison de 0,20 kg/mq. (En relation avec le temps et avec l’intensité du trafic de chantier auxquels il
pourrait être soumis) et successif sablage.
Le temps de maturation protégée ne devra pas être inférieur à 72 heures, pendant lequel le passage
ne sera pas admis, sinon à partir du troisième jour après celui pendant lequel l’épandage a été effectué
et seulement aux véhicules à pneus. Des ouvertures anticipées sont permises uniquement après la
détermination de la résistance atteinte par le grave. Les couches qui sont éventuellement
compromises par les conditions météorologiques ou par d’autres causes, doivent être enlevées et
remplacées par l’Entreprise. Le contrôle de la qualité des mélanges cimentés et de leur mise en place,
doit être effectué par des essais de laboratoire sur les matériaux constituants, sur le mélange prélevé
à l’état frais au moment de l’épandage, sur les carottes extraites du pavage et avec des essais au site.
La position des prélèvements et la fréquence des essais sont indiqués ci-avant. Le prélèvement du
grave-ciment frais sera effectué en réplique au moment de l’épandage. Auprès d’un Laboratoire
officiellement reconnu et approuvé par la Direction des Travaux, seront effectués, sur des échantillons,
les contrôles du pourcentage de ciment et de la distribution granulométrique du granulat. Les valeurs
mesurées pendant le contrôle, devront être conformes à celles déclarées dans la documentation
présentée avant le commencement des travaux. Pour la détermination du contenu de ciment on fera
référence à la norme UNI 6395. L’épaisseur de la couche est déterminée, pour chaque trait homogène
d’épandage en faisant la moyenne des mesures (quatre pour chaque carotte) relevées sur les carottes
extraites du pavage, en éliminant les valeurs avec une épaisseur en excès, par rapport à l’épaisseur de
projet, de plus de 5%. Une fois le compactage terminé, la densité in situ dans 95% des prélèvements
ne doit pas être inférieure à 98% de la valeur de référence (excellent) mesurée au laboratoire sur le
mélange de projet et déclarée avant le commencement des travaux.
La mesure de la portance devra assurer que les performances de la couche finie satisferont les
conditions requises du projet et qu’elles seront conformes avec ce qui a été déclaré avant le
commencement des travaux dans la documentation présentée par l’Entreprise, la méthodologie de
recherche utilisée devra être à même de fournir les paramètres de contrôle identiques, ou de toute
façon directement comparables, avec ceux utilisés dans le calcul du pavage. Dans ce but, soit les essais
effectués directement sur la couche (essais de charge sur plaque), soit les essais effectués sur la couche
recouverte sont admis. Au moment de la construction des couches de pavage situées au-dessus, la
moyenne des valeurs de portance du grave-ciment sur chaque tronc homogène ne devra pas être
inférieure à celle prévue par le projet.
Pour les mesures de portance inférieures allant jusqu’à 10% par rapport aux valeurs du projet, au
grave-ciment et à toutes les couches situées au-dessus, on applique une déduction de 10% du prix.
Pour des carences allant jusqu’à 20%, on applique au grave-ciment et à toutes les couches situées au-
dessus une déduction de 20% du prix, tandis que pour des carences supérieures à 20%, la section
considérée doit être démolie et reconstruite.
Si la couche résulte déjà sanctionnée à cause de carences dues aux couches inférieures, la déduction
sera appliquée seulement pour la différence éventuelle, étendue aux couches situées au-dessus.
- Répandage du matériau en vrac, formant une couche uniforme, puis réglage permettant
d’obtenir une couche nominale de 30 mm après le pavage ; ou
- Répandage du matériau en une couche unique, en tenant compte de la réduction de
l’épaisseur au cours du compactage ; puis compactage avec un vibreur à plaque.
On s’efforcera d’éviter toute perturbation localisée de la couche de pose préparée, en enlevant les
lattes de réglage et en empêchant la circulation piétonnière et véhiculaire avant la mise en place des
pavés.
La zone de la couche de fond préparée sera telle que l’emplacement de sa limite se situe au maximum
à 1 (un) mètre de l’emplacement de la face de pose au bout de la période de travail.
Configuration de la pose :
Les pavés seront posés à la main en appareillage à la grecque, diagonalement au sens général de la
circulation (à environ 45º de la limite coté bassin), en partant d’un bord de face de pose ou d’un
encastrement de bordure.
Si nécessaire, on pourra incorporer des formes de pavés conçus pour faciliter les changements de
direction.
On posera en premier des pavés entiers, puis les dispositifs de fermeture. La zone à poser sera réalisée,
dans la mesure du possible, en pavés de blocs entiers. Si possible, on procèdera au remplissage des
bordures et des obstructions au fur et à mesure de la pose de la couche de roulement, et le remplissage
devra être terminé avant le commencement du compactage.
Compactage :
Les pavés en béton seront posés conformément aux exigences ci-avant, et compactés au moyen d’un
vibreur à plaque couvrant une surface minimale de 0,25 m2. Le vibreur transmettra une force utile de
75 à 100 kN/m2 de la surface du plateau ; la fréquence des vibrations sera comprise dans la plage 75
à 100 Hz. Le compactage sera effectué le plus rapidement possible après la pose des pavés, mais on
ne devra pas l’effectuer à moins d’un mètre de la face de pose.
Si des pavés individuels ont tendance à se déplacer au cours du compactage, on pourra placer une
petite quantité de sable de jointoiement afin de maintenir les pavés dans le bon emplacement.
Mis à part cette bande latérale, l’intégralité de la zone pavée devra avoir été compactée à la fin de la
journée de travail.
L’application du sable de jointoiement ainsi que le compactage final seront effectués dans les meilleurs
délais après la pose, et dans tous les cas avant la fin de la journée de travail du même jour.
Répandage du sable de jointoiement :
Après le compactage de la couche superficielle, on répandra du sable de jointoiement homologué sur
la surface, en l’introduisant dans les joints avec un balai. Ensuite, on repasse la zone pavée au vibreur,
à la satisfaction de la MOE.
Tolérance de nivellement et en surface :
Sont considérés comme fouilles pour fondations, les travaux de terrassement qui ont pour objet le
creusement de l'excavation dans laquelle sont construites les parties d'un ouvrage prenant
directement appui sur le sol.
Ces fouilles sont exécutées conformément aux prescriptions du Cahier des Charges du DTU 12, chapitre
3, applicable aux travaux de terrassement pour le bâtiment.
Les fonds de fouille doivent rester le moins longtemps possible soumis aux actions des intempéries.
Le coulage du béton de propreté ou du béton de fondation doit être réalisé dès l'achèvement de la
fouille.
Si, à l'examen, le fond de fouille se révèle inapte à recevoir la fondation prévue, l'entrepreneur doit,
mettre en œuvre des travaux d'aménagement complémentaires nécessaires.
Tous éléments rencontrés à fond de fouilles, tels que roches, anciennes fondations et d'une manière
générale toutes lentilles de terrains résistants, susceptibles de former des points durs locaux, sont
enlevés sur une certaine profondeur lorsque ces points se situent sous les radiers ou dans les zones
d'appui des semelles de fondations. Toutes autres solutions appropriées peuvent être envisagées.
Les fondations ne sont exécutées qu'après assainissement du fond de fouille ; cet assainissement est
réalisé par des moyens appropriés : épuisement, drainage, ...
Dans le cas d'épuisement, des dispositions convenables doivent être prises de manière à :
Les dispositions nécessaires doivent être prises pour éviter les affouillements au cours des travaux de
fondation, de façon que la stabilité ne soit pas compromise.
Les dispositions du présent article s'appliquent à tous les ouvrages exécutés en béton.
L'exécution des bétons devra être conforme aux règles de l'art, et à la norme NM 10.1.008.
- Le Cahier des Prescriptions Communes applicables à l'exécution des travaux de béton armé,
approuvé par arrêté n°85-95 du 29/09/1995;
- CPC Travaux de béton du Ministère de l’Equipement.
- Le Cahier des Prescriptions Communes applicables au gros béton approuvé par arrêté n°2082-
89 du 23/10/1996.
À titre provisoire, pour les prescriptions communes autres que celles se rapportant aux dispositions
des arrêtés sus - visés, les fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux
marchés publics de travaux passés au nom de l'Etat Français:
- Fascicule 4 (titre 1er) : Fourniture d'acier et autres métaux. Armatures pour béton armé.
- Fascicule 4 (titre II) : Armature à haute résistance pour construction en béton (titre II).
- Fascicule 62 (titre 1er, section I) : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages
et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites, dites règles BAEL 91
révisé 99.
- Fascicule 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des mortiers.
- Fascicule 65-A: Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé y compris additif (version
1993).
- DTU-PS 69 : Règles parasismiques, annexes et addenda 1982.
Ces fascicules sont applicables pour tout ce qui n'est pas contraire à la réglementation marocaine.
Les normes et règlements marocains remplacent les normes et règlements correspondants visés dans
ces fascicules.
Si des documents présentent des clauses contradictoires, l'Entreprise se conformera au plus récent
d'entre eux, étant entendu que ceux édités au Maroc :
Béton-formulation
La fabrication de béton sera réalisée dans une centrale à béton agrée par le MO et conformément à la
norme NM 10.1.008.
L’entrepreneur est chargé de présenter au MO, avant le démarrage des travaux du bétonnage, pour
l’agrément un rapport de formulation de tout type de béton qui sera utilisé dans le cadre de ce projet,
et d’effectuer les essais conformément à la Norme Marocaine NM 10.1.008 (Convenance,
Affaissement…) en présence du représentant du MO.
Les gravettes destinées à la confection du béton présenteront les mêmes caractéristiques que celles
prévues au cours de l’étude de formulation. Ils proviendront de carrière agrée par la maîtrise d’œuvre.
2. Ciment
Les ciments artificiels de type Portland artificiels « prise mer » CPJ 45 ou CPJ 55.
Les ciments utilisés pour la fabrication des bétons doivent être conformes à la norme NM 10.01.F004
ayant des caractéristiques complémentaires définies dans la norme Marocaine NM 10-1-157.
Le ciment devra présenter des caractéristiques adaptées à la nature des granulats et aux conditions
climatiques.
L'Entrepreneur ne pourra faire usage d'entraîneurs d’adjuvants qu'après avoir obtenu l'autorisation
du Maître d’Ouvrage et la MOE lesquels statueront sur la vue des documents techniques justificatifs,
présentés par l'Entrepreneur à l'appui de sa proposition, et après essais. Tous ces produits d'addition
sont à la charge de l'Entrepreneur.
Une étude de compatibilité des adjuvants avec les autres constituants de béton est obligé
conformément à la norme NF P 98-170.
La MOE, se réserve le droit de faire à intervalles réguliers des prélèvements d'échantillons pour
procéder à certains essais de contrôle dans un laboratoire autre que celui du producteur. Les essais
seront à la charge de l'Entrepreneur.
En aucun cas la résistance finale des bétons ne devra en être diminuée par l'incorporation d'un
adjuvant sauf quand cela est clairement indiqué dans la fiche technique agréé par le MO. Il sera interdit
d'incorporer au béton des sels métalliques solubles, spécialement du carbonate ou du sulfate de
sodium, ou tout chlorure ou encore un produit quelconque en contenant.
5. Armatures
Les aciers pour armatures seront des ronds-lisses et des aciers à haute adhérence Fe E500 B.
Les armatures à haute adhérence devront être constituées d'acier Fe E500 B (selon les normes NM-
10.1.012 et NM-10.1.013.
La longueur des barres sera fixée de manière à limiter au minimum le nombre de recouvrements.
b. Cales d’armature
Les cales pourront être en béton ou mortier ou en matière plastique. Les cales en béton ou mortier
seront de dimensions suffisantes pour assurer leur stabilité et être de qualité équivalente à celle du
béton.
Les cales en matière plastique devront être telles qu'elles n'entraînent pas d'amoindrissement de la
résistance mécanique et de la résistance au feu du béton armé. A moins qu'elles ne soient
parfaitement stables en raison de la forme, les cales devront être munies de dispositifs de fixation aux
armatures.
L'approvisionnement en couronnes des ronds d'un diamètre supérieur à 6 mm ne sera autorisé que si
l'Entrepreneur dispose sur le chantier d'un outillage de redressement adéquat et que si le diamètre
des couronnes est au moins égal à 200 fois le diamètre de ces ronds.
Lorsque les aciers seront livrés, façonnés et assemblés, ils seront transportés avec précaution sur les
lieux d'utilisation de façon qu'aucun élément ne subisse de déformation permanente.
Si les aciers de même diamètre et de nuance différente coexistent sur un même chantier, les lots
correspondants seront stockés sur des parcs nettement séparés et leurs barres marquées à leurs deux
extrémités à la peinture.
Les aires de stockage seront propres et telles que les armatures soient protégées du contact du sol et
de l'humidité.
Le MO, ou son représentant, pourra prescrire des essais de traction et pliage sur soudure pour
contrôler la qualité des soudures.
En cas de soudure des armatures les normes en vigueur devront être respectées.
f. Façonnage - recouvrements
Tout façonnage, recouvrement et ancrage des armatures sera conforme aux normes et
recommandations en vigueur, sauf indication contraire duMO ou son représentant.
Tous les fers à béton seront façonnés à froid de manière progressive. Le pliage des barres à chaud ne
sera pas autorisé.
Le cintrage des barres en acier Haute-Adhérence (HA) de diamètre supérieur à 12 mm devra être fait
mécaniquement. Leur dépliage ne sera pas admis. Le façonnage dans le coffrage n'est admis que pour
la fermeture des cadres et étriers constitués d'acier doux de diamètre au plus égal à 12 mm.
Les pliures et dé-pliures systématiques des barres laissées en attente sont interdites sauf autorisation
écrite du MO, ou son représentant, ou indication spécifique des plans d'exécution.
Les angles et les coudes auront une courbure intérieure adaptée à la nuance d'acier et à son diamètre ;
elle sera précisée sur les plans.
En cas d'assemblage par soudure bout à bout, les normes en vigueur seront appliquées avec l'accord
du MO ou son représentant.
La jonction des barres par manchons, taraudés, pressés ou coulés, est également soumise à l'agrément
du MO ou son représentant. Toutes les autres précisions utiles seront données sur les plans de
ferraillage.
6. Mortier sec
Les mortiers utilisés seront composés comme indiquer à continuation:
Mortier pour
Murs et cloisons
Mortier au ciment
Mortier N°2 300 - 1000
Corps d'enduits
Gobetis - Glacis
Mortier N°4 500 1 000 - - -
d'appui
Enduit hydrofuge
Hydrofuge : suivant
- - - dosage prescrit par le
Mortier N°5 400 1 000
fabricant (type SIKA
ou similaire)
Résistance
Résistance caractéristique caractéristique
Désignation de la classe du
béton minimale sur cylindres minimale sur cubes
2
N/mm (MPA)
N/mm2 (MPA)
B10 10 13
B15 15 19
B20 20 25
B25 25 30
B30 30 37
B35 35 45
B40 40 50
B45 45 55
B50 50 60
B55 55 67
B60 60 75
B70 70 85
B80 80 95
B90 90 105
Les différentes opérations de bétonnage devront être réalisées conformément au programme général
établi par l'Entrepreneur et soumis à l'approbation du Maître d’Ouvrage et le BET, dans un délai
maximum de 7 jours après la notification du marché.
En outre, des programmes partiels seront établis par l'Entrepreneur en cours de travaux et présentés
à l'agrément du Maître d’Ouvrage et le BET, 7 jours avant tout début des travaux correspondants.
Les valeurs limites pour la composition seront en fonction de la classe d’exposition définie dans la
norme citée :
Désignation
Classe d’exposition Description de l’environnement
de la classe
1.Aucun risque de X0 - Béton non armé et sans pièces Métalliques.
corrosion ni d’attaque - Béton armé ou avec des pièces métalliques noyées
Note : Pour un béton précontraint, en classe d’exposition X0, on appliquera les exigences de la classe
XCA1
2.Corrosion induite par X CA1 Béton contenant des armatures ou des pièces
carbonatation métalliques noyées est exposé à l’air : Sec, ou humide
en permanence ou
Humide, rarement sec
Classes d’exposition
Aucun Corrosion Corrosion induite par
Attaque Environ.
risque de induite par les chlorures
gel / chimiquement
corrosion carbonatatio Chlorure
Eau de mer dégel agressifs
ou n s
d’attaqu autres
e que
l’eau de
mer
XM XM
X0 XCA1 XCA2 XCL XG1 XG2 XA1 XA2 XA3
1 2
Rapport
0.5 0.4 0.5 0.5 0.4
Eef / C - 0.65 0.60 0.50 0.45 0.55
5 5 5 0 5
maximal
Classe de
résistanc
- B20 B25 B30 B35 B30 B25 B30 B30 B35 B40
e
minimale
Teneur
mini en
200 290 310 340 350 330 320 340 325 350 385
ciment
(kg/m3)
Le type de béton à utiliser dans les ouvrages du présent marché, sauf autre indication du MO et B.E.T,
est indiqué au tableau ci-après :
Classe de
Désignation
Résistance minimale
Pour des hauteurs de chute supérieure à 1.5 m, l'Entrepreneur utilisera une goulotte adaptée pour
éviter la ségrégation du béton à sa mise en place.
Tous les bétons seront compactés avec des pervibrateurs. Le nombre, la fréquence et la puissance des
pervibrateurs seront en tous temps adéquats pour obtenir un compactage approprié et rapide de la
totalité du volume du béton à mettre en œuvre.
Le bétonnage sera conduit par couches horizontales d'une égale épaisseur de 0,30 m au maximum qui
devra être inférieure à la longueur du ou des pervibrateurs utilisés.
Avant d'être recouvert par une nouvelle couche, chaque couche sera serrée complètement mais le
béton ne devra pas avoir commencé sa prise.
Les pervibrateurs seront introduits verticalement à intervalles réguliers dans le béton à compacter. Si
la couche en cours de mise en œuvre recouvre une couche fraîchement compacte, les pervibrateurs
seront descendus de 10 cm environ dans la couche précédente. Les pervibrateurs seront retirés
lentement pour ne pas laisser de vide.
La vibration se poursuivra jusqu'à ce que la remontée des bulles d'air soit pratiquement terminée et
cessera à l'apparition de la laitance ou d'eau en excès.
Les pervibrateurs ne seront pas insérés dans le béton au hasard ou de manière irrégulière ni utilisés
pour déplacer le béton d'un point à un autre à l'intérieur des coffrages. Les pervibrateurs ne devront
pas entrer en contact avec les coffrages.
Lorsque la présence de bulles d'air est préjudiciable à l'ouvrage, l'épaisseur des couches sera réduite
et un serrage supplémentaire sera fait le long des coffrages après le serrage régulier de l'ensemble de
la surface mise en œuvre.
Les méthodes envisagées pour la mise en place des bétons seront soumises auMO, ou son
représentant, pour approbation.
Lorsque la température maximale dépassera 35°C, les bétonnages auront lieu de nuit sauf si des
dispositions particulières sont prises pour le malaxage, le transport, la mise en place du béton.
- Dans tous les cas, la température du béton à la mise en place sera inférieure à 30°C.
Aucun bétonnage n'aura lieu au cours d'intempéries considérées comme dangereuses pour le béton.
En particulier le bétonnage doit être interdit en cas de vent chaud (chergui) soufflant à plus de 20
km/h, à moins d’assurer une protection convenable des levées permettant de réduire à moins de
1kg/m2/h le taux d’évaporation.
Au moment de la prise, on réalise la purge de la laitance à l'aide d'un jet d'air et d'eau sous pression
de 5 bars au moins (7 bars à la sortie de la lance), de façon à aviver cette surface et à la débarrasser de
toutes les paries friables ou grasses. Elle doit être conduite de manière à ne pas déchausser les
granulats. Au cas où le résultat n'est pas atteint, l'Entrepreneur doit procéder à un repiquage après
prise (ce repiquage ne pouvant intervenir avant 48 heures), ou mieux à un sablage ou à un décapage
à la pompe à très haute pression. La technique utilisée doit recevoir l'accord préalable duMO ou son
représentant.
En cas de repiquage, celui-ci doit faire disparaître la totalité de la surface de la levée et réaliser une
surface rugueuse par mise à nu du squelette du béton. Les éléments fissurés ou décollés par le
repiquage sont enlevés à la pioche. Si le résultat obtenu n'est pas jugé satisfaisant par le MO ou son
représentant, celui-ci pourra exiger le sablage, sans que l'Entrepreneur ne puisse élever de
réclamation.
Avant toute reprise du bétonnage, les armatures doivent être débarrassées des coulées de laitance ou
de mortier qui pourraient les enrober ainsi que de toute autre matière qui risquerait d'en
compromettre l'adhérence, puis la surface de reprise est lavée à nouveau et l'eau en excès éliminée à
l'air comprimé.
Après un arrêt de longue durée, la surface à bétonner est ravivée par sablage, puis humidifiée jusqu'à
saturation du béton ancien. Avant bétonnage, l'eau en excès est éliminée à l'air comprimé.
La surface des reprises sera recouverte d'une couche d’un produit d’accrochage type de SIKA ou autre.
Ce produit doit être agréé par le MO.
c. Parements
Tous les parements de béton seront au profil demandé.
Pour éviter une dessiccation prématurée du béton, tous les parements et surfaces de reprises seront
maintenus humides dès la fin de la prise (ou dès le décoffrage).
Toutes précautions seront prises pour éviter l'application de charges sur le béton avant que, de l'avis
du Maître d’Œuvre, il n'ait suffisamment durci.
e. Cure du béton
La cure des bétons coulés à l'air libre se fera par application d'un produit de cure (CURING COMPOUND)
type SIKA ou autre. Ce produit doit être agréé par le MO et doit obligatoirement être d’un couleur
claire qui doit faire apparaître une différence d'aspect entre les surfaces traitées et celles qui ne le sont
pas. Cette couleur doit cependant pouvoir disparaître dans le temps.
L'ensemble des surfaces du béton sera maintenu humide pendant au moins 15 jours après bétonnage.
f. Coffrage
1. Description
Les coffrages seront conçus et mis en place de manière à produire des éléments de béton conformes
aux exigences de forme, dimension et position, sans défauts ni irrégularités et ce, dans la limite des
tolérances prescrites.
Tous les coffrages seront soigneusement étudiés et construits avec des joints bien fermes. Ils seront
rigides et suffisamment étayés pour éviter toute formation et toute fuite de mortier ou de laitance
pendant la construction. Ils seront conçus de façon à pouvoir être aisément enlevés lors du décoffrage,
sans dommages pour le béton.
La surface intérieure des coffrages de parement sera traitée avec une huile décoffrant type SIKA ou
autre. Ce produit ne devra ni tacher ni colorer le parement et devra être agréé par le MO.
Tous les coffrages seront implantés correctement, et toute trace des sciures ou de matériau étranger
sera soigneusement enlevée avant le bétonnage, si nécessaire, on prévoira dans les panneaux des
ouvertures provisoires à cet effet.
Si des armatures doivent traverser le coffrage, on assurera des joints étanches autour de chaque barre.
Les étais ou supports métalliques utilisés au maintien du coffrage et abandonnés ensuite dans le béton,
ne se trouveront en aucun cas à moins de 10 cm des parements destinés à être exposés à l'eau et à
moins de 5 cm des autres.
L'emploi d'attaches comportant des fils torsadés ou de groupes de fils parallèles traversant le béton
est interdit.
Les panneaux pourront être réutilisés dans la mesure où ils auront été nettoyés, réparés si nécessaire
et où ils seront capables de donner des surfaces de béton conformes aux spécifications.
g. Décoffrage
Il se fera le plus tôt possible pour éviter tout retard dans le début du traitement des parements et
permettre au plus tôt les réfections des parties défectueuses. Mais il ne se fera jamais avant que le
béton ait atteint une résistance suffisante pour ne faire craindre ni affaissement ni dommage
quelconque du fait des contraintes qu'on lui imposerait.
L'enlèvement des étais ou les opérations de décoffrage s'effectueront suivant des règles
rigoureusement établies avec l'accord de MO.
Après décoffrage, les balèvres sont enlevées, mais des ragréages ne peuvent être autorisés par le MO
que dans des cas exceptionnels ; ils sont alors exécutés suivant les instructions de celui-ci et avec un
mortier permettant d'obtenir les qualités demandées ; adhérence, teinte identique à celle du béton
voisin, état de surface, etc...
Tolérance d'exécution
Pour les plafonds en dalle pleine, les tolérances maximales admissibles seront les suivantes :
Pour les voiles verticaux livrés finis (voiles et refends poreux prévus pour recevoir un enduit garnissant
mince), les tolérances maximales admissibles sont les suivantes:
- Implantation : 5 mm;
- Amplitude en tous sens : 5 mm;
- Vérification : 3 mm sur la hauteur d'étage;
- Planéité : Flèche inférieure à 2mm pour une règle de 2ml passé en tous sens;
- Bullage : dito plafonds;
- Niveau et dimensions des ouvrages réservés ou incorporés + 5mm;
- Arêtes : Parfaitement dressées.
Réfection et réparations
Les tâches de toutes natures devront être enlevées soigneusement dès leur découverte.
La réparation du béton ne sera effectuée que par des ouvriers qualifiés. Toute réparation du béton ne
pourra être accomplie qu'en présence du Maître d’Œuvre, à moins que ce dernier n'ait renoncé à cette
inspection dans un cas particulier.
Les procédés employés seront adaptés de cas en cas avec l'approbation de la maîtrise d'œuvre.
- Nettoyage soigné au jet d'eau et d'air sous pression, de façon à éliminer de la surface toute trace de
laitance, toute poussière, matière organique, huile, graisse, etc... nuisible à l'accrochage du mortier de
rapport.
d'emploi de MO. Celui-ci pourra, en outre, imposer un produit différent, en indiquant le mode de mise
en œuvre.
i. Enduit
Un enduit au mortier pourra être réalisé à la demande du BET, si celui-ci le juge nécessaire.
La composition, l’épaisseur et le nº de couche de cet enduit doit être agréé par le MO.
Avant leur mise en place, les armatures (et tous les supports métalliques) seront nettoyées pour
éliminer les traces de béton, de poussière néfaste. Les plaques de rouilles ou de calamine qui ne
pourront s'enlever par brossage énergique seront considérées comme néfastes.
Après leur mise en place, les armatures seront maintenues propres jusqu'à l'enrobage complet.
Mise en place
L'Entrepreneur remettra au BET les dessins d'armature destinés à l'exécution. L'Entrepreneur établira
lui-même les listes des frais et les remettra au BET pour approbation. L'Entrepreneur établira certains
dessins de détails qui devront également être approuvés par la maîtrise d'œuvre.
Sauf indication contraire des dessins d'exécution, la distance minimale des armatures aux parements
sera de 5 cm pour les parements exposés à l'eau et de 3 cm dans les autres cas.
Aucun bétonnage ne pourra commencer avant que le Maître d’œuvre ait contrôlé les diamètres, le
nombre et la disposition des barres qui devront être conformes aux plans d'exécution ou aux
instructions écrites données par la maîtrise d'œuvre. L'Entrepreneur prendra toutes précautions pour
que l'enrobage des armatures par le béton soit parfait.
5. Transport du béton
Le béton ne peut être transporté que dans des camions malaxeurs. Il doit être mis en place avant tout
début de prise et toute dessiccation.
Le délai maximal entre la fabrication et la mise en place du béton est de deux heures ; au-delà de ce
délai, la viscosité du béton est soigneusement contrôlée et le coulage est arrêté dès l'augmentation
brutale de celle-ci ; le béton est alors évacué à la décharge.
Tout apport d'eau après malaxage est interdit.
Essais sur Béton
Pour s'assurer de la qualité des bétons mis en œuvre, le MO peut procéder aux contrôles et essais
décrits ci-après, qui ne sont pas limitatifs.
Les quantités d'agrégats composant les bétons seront déterminés après essai au laboratoire agréé par
le MO.
1. Contrôle du bordereau de livraison du béton
Ce bordereau doit être communiqué au BET, si elle en fait la demande. Il comporte au minimum, les
indications suivantes :
La résistance à 7 jours est donnée à titre indicatif. Seules les résistances à 28 jours ont une valeur
contractuelle. Ces essais sont à la charge de L’entrepreneur.
Essais de convenance : destinés à vérifier, à l'aide d'un béton témoin réalisé dans les conditions du
chantier et avant le démarrage des travaux, la conformité des caractéristiques du béton fabriqué sur
le chantier à celles du béton d'agrément.
Ces essais se feront selon les modalités indiquées à celles des éprouvettes d'agrément et ils sont à la
charge de L’entrepreneur
Essais de contrôle : afin de vérifier la régularité de la fabrication du béton et sont également à la charge
de L’entrepreneur. Ces essais se feront selon le tableau suivant, dans lequel le nombre de prélèvement
donné comme minimum à titre indicatif devra être confirmé par le laboratoire agréé par la Maîtrise
d'Œuvre et le Maître d'Ouvrage.
1 P = 3 Eprouvettes au moins;
Béton courant
V = Eléments porteurs verticaux;
4P avec
3P avec
Fondations 2P 1P min par bâtiment
1P min par bâtiment
1P min par 300 m3
3P pour V
Infrastructures et 2P pour V
2P pour V 2P pour H avec
rez - de chaussée 2P pour H avec
1P pour H 1P min par Bâtiment
(par niveaux) 1P min par bâtiment
1P min par 300 m3
2P pour V
2P pour V
Superstructures 1P pour V 1P pour H avec
1P pour H avec
(par niveaux) 1P pour H 1P min par Bâtiment
1P min par Bâtiment
1P min par 300 m3
3P avec 1P
4P avec 1P 5P avec 1P
Béton non Structurel Min par type
Min par type d'Ouvrage Min par type d'Ouvrage
d'Ouvrage
Des essais supplémentaires pourront être demandés par le Maître d'Ouvrage ou par la Maîtrise
d'Œuvre et seront à la charge de L’entrepreneur.
Les moules métalliques pour couler les éprouvettes seront mises à disposition par L’entrepreneur.
Les prélèvements pour essais seront effectués par L’entrepreneur en présence d'un représentant de
la Maîtrise d'œuvre. Les moules doivent être étanches.
La mise en place normale du béton dans les moules sera effectuée par piquage d'une barre d'acier de
diamètre 16 et par trois couches de 10 cm recevant chacune 12 coups de barre.
Les moules seront conservés recouverts de toiles humidifiées et le démoulage se fera après 24 heures
minimum.
Le transport au laboratoire ne se fera effectué qu'après 3 jours d'âge du béton par les soins de
L’entrepreneur.
Pendant la période de conservation, les éprouvettes seront gardées à l'abri du soleil et dans du sable
maintenu humide.
Les rapports des résultats des essais à 7 jours et à 28 jours seront communiqués directement à la
Maîtrise d'œuvre par le laboratoire dans les plus brefs délais.
Au cas où les caractéristiques résultant des essais de contrôle seraient inférieures aux caractéristiques
exigibles, la Maîtrise d'œuvre décidera du sort des ouvrages défectueux. Les mesures imposées
pourront aller jusqu'à la destruction et la reconstruction de ces ouvrages.
Cependant, la Maîtrise d'œuvre pourra autoriser ou exiger que des essais de contrôle en place non
destructifs soient exécutés aux frais de L’entrepreneur. Ces essais peuvent être généralisés à toute la
structure déjà réalisée aux frais de l'Entreprise.
Dans ce cas, et si les essais confirment la mauvaise qualité des ouvrages, L’entrepreneur pourra
proposer des mesures à même de remédier à la situation.
Dans le cas où les résultats de contrôle du laboratoire, inférieurs aux valeurs exigées par les normes
en vigueur, seront jugés acceptables par la Maîtrise d'Œuvre, une moins-value sera appliquée à
L’entrepreneur proportionnellement aux résultats des essais des matériaux. Le coefficient de relation
sera calculé comme suit :
- Fouilles
Les fouilles en tranchées seront largement ouvertes pour permettre une mise en œuvre aisée et
rationnelle. Les pentes des fonds de fouilles seront scrupuleusement respectées. Le remblaiement des
tranchées ne sera effectué qu'après essais d'étanchéité des canalisations.
- Canalisations
Les canalisations enterrées pour l'évacuation des E.P. ainsi que pour le passage d'autres réseaux
enterrés, seront en PVC, fonte… suivant les descriptifs des ouvrages ;
Les tuyaux seront posés sur lit de sable d'une épaisseur minimale de 15 cm, (d'épaisseur sur assise
meuble ou d'un lit de gravettes 15/25 de 20 cm d'épaisseur sur assise rocheuse), les tranchées seront
remblayées avec des terres tirées ne comportant aucun élément dur.
Avant la pose de chaque élément, le joint sera débarrassé de toute saillie accidentelle.
Les traversées éventuelles des longrines, voiles etc... Par les tuyaux se feront obligatoirement à
l'intérieur d'un fourreau en P.V.C. d'un diamètre nettement supérieur à celui du conduit.
Les emplacements des départs devront être correctement repérés en accord avec L’entrepreneur du
corps d'Etat concerné.
- Regards
Les regards de plus de 1m de profondeur seront munis d'échelons et de crosse en fer galvanisé.
Ces tampons seront soit en fonte, conformes aux normes de la ville, ou en béton, selon la situation des
regards, des plans d'exécution et des descriptifs des ouvrages
Pour les regards visitables ou sous siphon de cour le tampon est coulé dans un cadre en cornière
galvanisée.
Ces dallettes amovibles qui seront munies d'un crochet de lavage en laiton ou en fer galvanisé
reposeront sur un cordon bitumineux qui assurera l'étanchéité.
Le niveau ainsi que le revêtement supérieur des dallettes seront les mêmes que les sols environnants.
- Caniveaux
- Fourreaux
L’entrepreneur aura à sa charge la fourniture et la pose de tous les fourreaux pour l'ensemble des
alimentations.
- Fourreaux divers
L’entrepreneur aura à sa charge tous les fourreaux nécessaires, autres que ceux définis ci-dessus pour
les passages des alimentations et évacuations à travers des longrines, murs, poteaux, voiles, etc....
Il est strictement spécifié que les éléments de structure B.A. ne doivent pas être touchés.
Il importe donc à l ' Entrepreneur de gros œuvre, dès le début des travaux, de se faire préciser par les
différents corps de métier les plans de montage et de réservations, afin de prévoir initialement la pose
de tampons en bois ou panneaux dans les coffrages ou fourreaux pour permettre les passages ou
scellements sans distinction.
Il sera effectué, après la mise en place des éléments du second œuvre, tous les raccords et
calfeutrements nécessaires au mortier n°3, en particulier autour des menuiseries intérieures et des
ouvrages extérieurs ainsi que les calfeutrements au droit des ouvrages extérieurs, en assurant une
étanchéité parfaite à l'air et à l'eau et en prenant toutes précautions pour ne pas gêner l'écoulement
des eaux.
Les fouilles en tranchée ou en souterrain en tout terrain, sauf le rocher, seront exécutées
conformément aux prescriptions du D.G.T.A.Les terrassements seront conformes à la norme NM
13.1.220 (2008).
Le fond des fouilles devra avoir la profondeur exacte puisque le remplissage au moyen de matériaux
en terre est absolument proscrit. Toute fouille en excès, s'il y en a, devra être remplie avec du béton
B15 selon les directives de la maîtrise du chantier et aux frais de l'Entrepreneur.
L'entrepreneur prendra toutes les dispositions pour éviter les éboulements dans les fouilles et placera,
éventuellement, des étais et blindages partout où ce sera nécessaire. Ces dispositions devront être
préalablement agréées par le maître d’œuvre ou son représentant qui se réserve le droit d'imposer
toutes mesures propres à assurer la sécurité des ouvriers. L'Entrepreneur n'en gardera pas moins la
responsabilité entière de la stabilité des fouilles et excavations et de la sécurité en général.
Les déblais provenant des tranchées seront rangés en cordon avec soin le long de la tranchée d'un seul
côté de celle-ci, en ménageant un passage minimum de 1,00 m entre la fouille et le cordon.
La terre végétale éventuelle sera déposée à part pour être remise en place après le remblaiement.
Dans le cas de tranchée ouverte sous une voie de circulation, les matériaux qui constituent le
revêtement et la fondation seront triés et mis en dépôt suivant instructions du maître d’œuvre ou de
son représentant aux fins de réutilisation éventuelle pour la réfection de la voie.
Les largeurs des tranchées pour la pose de canalisations circulaires seront celles mentionnés au niveau
des plans. Les sur-largeurs et/ou sur-profondeur réalisées par l’entrepreneur ne sont pas pris en
attachement.
Les fouilles pour ouverture des tranchées en tout terrain, seront exécutées conformément aux
prescriptions suivantes :
Si cette condition n’est pas remplie ou si les fouilles sont en excavation ou en butte :
Les parois doivent être aménagées de façon à prévenir les éboulements, ou des blindages, des
étrésillons ou des étais appropriés à la nature et à l'état des terres doivent être mis en place.
Une planche d’essai des sols devra être réalisée par l’entrepreneur au démarrage des travaux du
chantier pour valider la méthode de compactage utilisée pour chaque type des sols remblayés. Les
résultats de chaque planche d’essai seront visés par le Laboratoire agréé qui validera le (ou les)
méthodes de compactage proposées par l’entrepreneur.
L’Entrepreneur ne pourra entamer les travaux d’une étape que si les travaux de l’étape précédente
sont réceptionnés.
Les fouilles seront creusées suivant les formes et aux dimensions prescrites, les faces seront bien
dressées et le fond nivelé avec soin. Si la fouille se trouve en terrain rocheux, il ne devra subsister dans
le fond de celle-ci aucune « tête de chat ».
D’une manière générale, tout tronçon de tranchée devra obligatoirement être réceptionné par les
services de concession avant la pose de la canalisation.
L’Entreprise assurera l’entretien et la surveillance des tranchées ouvertes, établies à leur profil
définitif, jusqu’au moment de la mise en place des canalisations.
L’Entreprise demeurera responsable des frais de réparation des canalisations d’eau, des câbles
électriques souterrains et des installations publiques ou privées de tout autre opérateur qui auraient
subi des avaries du fait de l’exécutiondes travaux.
Aucune des sujétions ci-dessus ne peut être un sujet de réclamation ou de demande de la part de
l’Entreprise.
L’attention de l’Entreprise est attirée sur le fait qu’avant toute pose de canalisations d’assainissement,
le fond de la tranchée sera à (Ø/10 + 0,10m), avec un minimum de 15 cm, au-dessous de la cote prévue
pour la génératrice inférieure extérieure du tuyau. Sur cette épaisseur il sera réalisé un lit de pose en
conformité avec les spécifications du Guide Technique de Remblayage des tranchées.
Pour les canalisations de grands diamètres et à partir de Ø 1000 mm, le lit de pose sera défini en accord
avec la MOE.
Dans certains cas, un compactage de fond de fouille pourra être demandé si la portance n’est pas
suffisante. Suivant les diamètres de canalisation à poser, le compactage permettra d’atteindre les
portances requises par les notes techniques des fournisseurs de canalisations.
Si le fond de fouille est instable, même après drainage éventuel, la mise en place ou l’exécution d’un
tapis anti-contaminant, de berceaux ou d’un béton de propreté, en vue d’assurer un nivellement
précis, ou de dalles de répartition dans les terrains peu consistants, peut être imposée par la MOE.
Pour les terrains remblayés, les canalisations devront être posées sur des murs de soutènement ou
sur des remblais compactés à 95% Proctor de l’OPM.
Dans le cas de béton de propreté ou de dalles de répartition, le tuyau est posé sur un lit de pose
(gravette quartzite), pour lui éviter tout contact avec le béton de propreté ou les dalles. Dans le cas de
berceaux, leur dimensionnement doit être compatible avec la classe de résistance des tuyaux retenus.
L’Entreprise est chargée de remblayer toutes tranchées ou fouilles ouvertes par elle. Le remblaiement
ne pourra s’effectuer que sur l’ordre de la MOE.
Les remblais seront effectués avec les matériaux provenant de la fouille après analyse granulométrique
et dans le cas où le remblai est reconnu valable. Toutefois, la première couche de remblais,
latéralement à la canalisation et sur une hauteur de 0,30 m au-dessus des canalisations posées sera
exécutée avec de la terre tamisée pilonnée énergiquement (latéralement et par-dessus).
Les mailles du tamis ne devront pas excéder 1,5 cm x 1,5 cm. Le restant de la fouille sera comblé avec
les matériaux tout venants, criblés des grosses pierres (diamètre supérieur à 8 cm).
Les remblais seront exécutés obligatoirement par couches successives conformément aux
spécifications des règles d’art et aux orientations de la MOE
L’Entreprise sera tenue d’exécuter en n’importe quel moment la première couche de remblais sitôt les
canalisations posées et essayées, faute de quoi, elle sera responsable des dégâts occasionnés à ces
canalisations pendant la nuit ou tout autre moment de la journée.
Les matériaux de déblais non conformes par la MOE doit être transporter en dehors du site du projet.
L’évacuation totale de ces déblais devra être effectuée dans un délai de 48 heures après le
remblaiement.
Au cours des travaux de fouille à ciel ouvert, l’entreprise devra particulièrement veiller à ce que le
dépôt des déblais, les équipements la circulation des engins de chantier ainsi que les vibrations dues
aux bétonnières placées à proximité de la fouille et à la circulation publique voisine (camions,
trains,...etc.) ne puissent provoquer l’éboulement.
La MOE pourra imposer le type de blindage de fouille à mettre en œuvre. Dans le cas de mise en
œuvre de blindage semi-jointif, l’espacement entre éléments sera soumis à l’agrément de la MOE.
Pendant les opérations de creusement, l'Entrepreneur sera responsable de la stabilité des pentes en
talus provisoires, des fouilles et de leur étayage correct, comme cela sera nécessaire pour l'exécution
de la construction définitive conforme aux plans, nonobstant les pentes indiquées sur les plans ou
approuvées et nonobstant l'approbation de la méthode d’exécution.
Il doit disposer des moyens nécessaires aux épuisements des venues d'eau quels qu'en soient l'origine,
la nature et le débit.
Terrains instables
Si lors de l'exécution des travaux, les talus exécutés suivant les pentes fixées par les plans du Contrat
ou par le Maître d’Œuvre présentent un risque manifeste de glissement, l'Entrepreneur doit les
modifier après accord écrit préalable du Maître d’Ouvrage.
Fouilles en roche
Des précautions particulières devront être prises pour s'assurer que les fouilles en rocher, pour les
surfaces exposées en permanence, seraient exécutées aux cotes et sections transversales exigées. La
sécurité et la stabilité de toutes les pentes et fouilles en rocher devront être assurées, sans s'occuper
de savoir si ces pentes sont provisoires ou définitives.
Les terrassements éventuels dans le rocher en tranchée éventuelle, seront exécutés, en principe, au
marteau pneumatique et conformément aux normes en vigueur.
Les fouilles pour les ouvrages doivent être réalisées aux alignements requis, tout en laissant
suffisamment d'espace pour la construction, la vérification et l'enlèvement des coffrages.
Aux endroits où le béton doit être mis en place sur ou contre la roche, la surface de la fouille doit être
aussi régulière que possible afin de satisfaire au mieux les épaisseurs de béton exigées. Toutes les
cavités dans la roche contre laquelle le béton doit être mis en place doivent être remplies de béton.
L'Entrepreneur prendra les mesures nécessaires pour débarrasser le chantier et les fouilles en
particulier, des eaux de toutes natures (eaux pluviales, eaux d'infiltration, eaux souterraines ou nappes
phréatiques, eaux de fuites des canalisations d'incendie et d'assainissement, des fosses septiques,
etc..). Les épuisements et pompages d'eaux dans les fouilles devront être pratiqués au moment
d'exécution des ouvrages sur approbation de la maîtrise du chantier. S'il en est requis, l'Entrepreneur
devra étudier, fournir et faire fonctionner des systèmes d'assèchement. Les systèmes comprendront
tous les dispositifs nécessaires pour la collecte et l'évacuation de toutes les eaux pénétrant dans les
zones à assécher.
Rabattement de nappe
La côte à laquelle devra être maintenu le rabattement sera inférieur d'au moins 0,40 m à celle du fond
de fouille.
Lorsqu'il y a lieu d'assainir les fonds de fouille en raison de l'instabilité des sols aquifères et des risques
d'affouillements par les eaux incluses, l'Entrepreneur proposera au maître d’œuvre ou à son
représentant les modalités de drainage et de consolidation du fond de fouille.
Ces travaux devront être exécutés dans des tranchées asséchées, soit par épuisement, soit par
rabattement de nappe suivant les cas.
Si le fond de fouille est instable, même après drainage éventuel, la mise en place ou l'exécution d'un
tapis anti-contaminant, de berceaux ou d'un béton de propreté, en vue d'assurer un nivellement
précis, ou de dalles de répartition dans les terrains peu consistants, peut être imposée par le maître
d’œuvre ou son représentant.
Dans le cas de béton de propreté ou de dalles de répartition, le tuyau est posé sur lit de pose pour lui
éviter tout contact avec le béton de propreté ou les dalles.
Dans le cas de berceaux, leur dimensionnement doit être compatible avec la classe de résistance des
tuyaux retenue.
Le remblayage des ouvrages et aménagements ne doit pas être entrepris avant que ces derniers n'aient
été approuvés et éventuellement mis à l'essai.
Aucun remblai ni aucune autre charge ne doivent être mis en place sur ou contre les surfaces en béton
avant que 14 jours se soient écoulés depuis la mise en place du béton. Les opérations de remblayage
peuvent cependant commencer avant l'expiration du délai de 28 jours. Pendant cette période, aucun
matériel de compactage ou de transport n'est autorisé à passer au-dessus du béton et à moins de 60
cm d'une quelconque de ses parties.
Le remblayage des ouvrages doit être effectué avec des déblais sélectionnés. Il est exécuté par couches
horizontales de 25 cm d'épaisseur maximum, convenablement humidifiées et damées à l'aide d'un
matériel adapté aux dimensions des fouilles. La densité sèche du terrain après compactage doit être
au moins égale à 95% de l'Optimum Proctor modifié. Pour les 50 cm supérieure le compactage à 98 %
de l’OPM est exigé.
Sauf indication contraire, le lit de pose des conduites est constitué par
- Gravette 15/25 pour la conduite posée en terrain rocheux ou en présence de la nappe sur une
épaisseur minimale de 20 cm
- Sable 0/5 pour les conduites posées sur terrain meuble sur une épaisseur minimale de 15 cm
L'Entrepreneur procédera donc au préalable à une reconnaissance détaillée des zones où sont prévues
les excavations des ouvrages ainsi que d'éventuelles zones d'emprunt complémentaires.
Suite à ces reconnaissances, il soumettra à l'accord de la MOE, avant le commencement des travaux
de remblais de la section considérée, un dossier comprenant :
- pour chaque emprunt possible l'ensemble des renseignements géotechniques qu'il aura
rassemblés : implantation des différentes reconnaissances, niveau des prélèvements, analyses
granulométriques, limites d'Atterberg, teneur en eau, densité in situ, essais Proctor standard,
recherche de sols solubles, teneur en gypse, éventuellement essais de cisaillement et essais
œnométriques si besoin…etc.
- Le mouvement des terres proposé avec indication du volume potentiel de chaque emprunt,
de volume des matériaux transportés, de la distance de transport, et des axes de circulation.
Le maître d'ouvrage se réserve le droit de refuser son accord, s'il juge insuffisantes les caractéristiques
des matériaux proposés ou s'il considère que le schéma d'exploitation proposé n'est pas optimum.
Dans ce cas, l'Entrepreneur devra rechercher de nouvelles zones d'emprunt, dont les caractéristiques
correspondraient à celles qui lui seront imposées par le MO ou son représentant, et proposera un
nouveau schéma d'exploitation.
L'ensemble des frais de reconnaissance, analyse, essais, et de constitution des dossiers définies ci-
dessus, est à la charge de l'Entrepreneur qui doit en tenir compte dans l'établissement de ses prix.
La MOE pourra à tout moment ordonner l'arrêt d'une exploitation si les qualités du matériau ne
correspondent plus à celles du matériau accepté initialement ou si les fouilles risquent de
compromettre la stabilité des ouvrages.
Les décharges ne pourront être constituées qu'en des zones préalablement proposées par
l'Entrepreneur à l'approbation de la MOE. Le matériau y sera mis en place par couches, réglé et régalé
conformément aux instructions de la MOE.
REMBLAI PRIMAIRE
Le matériau destiné au remblai primaire des canalisations doit être propre exempt des fractions
argileuses (IP< 12), tamisés, élément (inférieur à 5mm).
En présence de nappe le remblai primaire s'effectuera à l'aide de gravette 5/10, sur une hauteur de 30
cm au-dessus du niveau de la nappe, dans le cas d'un terrain faiblement porteur le lit de pose et les
remblais en gravette seront enrobé dans un géotextile type BIDIM.
Le remblayage doit être exécuté en usant des précautions nécessaires pour éviter tout déplacement
de la conduite. Le compactage doit être exécuté avec le matériel approuvé par la maîtrise d'œuvre.
REMBLAI SECONDAIRE
Le matériau destiné au remblai secondaire doit être propre exempt des fractions argileuses (IP< 12),
criblé, élément (inférieur à 31.5 mm).
Le remblai secondaire des fouilles sous chaussées de sa part sera exécuté avec des matériaux
conformes aux CT, le remblai sera arrosée et compactée par couche d'épaisseur maximale de 25cm à
l'OPM 95%.
Le remblayage de la conduite doit être réalisé en tout temps de manière à empêcher tout dommage
ou abrasion de la protection extérieure des tuyaux.
Ils seront fabriqués mécaniquement par un procédé assurant une compacité élevée du béton, une
surface régulière et lisse, et les positions des armatures telles qu'elles seront définies dans les calculs
statiques effectués par le producteur des tuyaux et approuvés par la MOE.
Les conduites seront avec des joints toriques en élastomère, conformes aux prescriptions du fascicule
70 du CCTG en permettant un assemblage des tuyaux souples et étanches.
1 2 3 4 5 6 7 8
250 250 34 38 34 38 34 38
300 300 37 38 37 38 37 41
400 400 43 38 43 38 45 54
500 500 50 40 50 45 53 68
600 600 56 43 58 54 62 81
Référence: NM 10.1.027
Les conduites approvisionnées sur le chantier seront de Béton Centrifugé Armé Ordinaire (C.A.O) ou
bien de Béton Vibré Armé (B.V.A) agrées par le MO, et devront être marquées de façon apparente et
lisible, précisant la section nominale, la classe de résistance, la date de fabrication et la raison sociale
du fabricant.
2. Contrôle et essais
Se conformer à la cadence exigée par la norme NM 10-1-027(Mesures dimensionnelles et Essais
d’écrasement, essai d’étanchéité et d'affaissement).
CONDUITE EN PEHD
1. Descriptions générales
Les tuyaux seront fabriqués à partir de
L’Entrepreneur garantira la résistance chimique des protections par peinture ou autre procédé pour
un délai de 2 ans, ou il indiquera obligatoirement dans son offre les réserves qu’il juge nécessaires à
ce sujet.
Les équipements d'entrées d'égouts devront satisfaire aux conditions définies par la norme marocaine
NM 10.9.001
2. Contrôle et essais
Les conduites seront manutentionnées et descendus dans la tranchée avec précaution. Il est interdit
dus soumettre à des chocs ou dus rouler sur des pierres, sur un sol rocheux ou sur des pièces déjà en
place. On s’assurera qu’ils sont intérieurement propres et lisses et ne renferment aucun objet étranger.
Ils seront correctement alignés, soigneusement emboîtés et la pente bien respectée.
Les conduites seront posées à partir de l'aval, et l’emboîture, lorsqu'elle existe, sera dirigée vers
l'amont, et elles se poseront, sauf spécifications contraires, sur un lit de pose soigneusement
compacté, dans des tranchées entièrement asséchées ; les tronçons de canalisations devront
présenter en plan des alignements parfaitement droits et, en profil en long, respecter la pente précisée
sur les plans d’exécution. D’une manière générale la pose des canalisations en tranchée sera effectuée
conformément aux prescriptions du fascicule 70 et du Cahier des Charges Techniques des services de
la concession.
Les canalisations proviendront d'usines agréées par le Maître d’ Ouvrage, le MO se réservele droit
d’inspecter ou/et demander tous les renseignements concernant le procédé de fabrication, les
matériaux, les constituant ou les conditions de transport à pied d’œuvre ou de mise en œuvre de tout
canalisation.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux non visitables en cours de pose sont
provisoirement obturées pour éviter l'introduction de corps étrangers.
Les canalisations en béton seront fabriquées depuis au moins 21 jours et les joints des tuyaux en béton
armé seront du type joint torique.
Stockage et manutention des tuyaux, des joints, des raccords et des pièces spéciales
Le stockage des tuyaux tant sur l'aire centrale de stockage éventuellement établie par l'Entrepreneur
qu'aux abords des lieux de pose, se fera en accord avec les prescriptions du fabricant, le mode
d'empilage des tuyaux sera soumis à l'approbation du maître d’œuvre ou de son représentant.
La manutention des tuyaux de toute espèce se fera avec les plus grandes précautions. Les tuyaux
seront déposés sans brutalité sur le sol ou dans le fond des tranchées et ne peuvent pas être roulés,
notamment sur des pierres ou sur un sol dur.
Au moment de la mise en place, l'Entrepreneur doit examiner l'intérieur des tuyaux, raccords et pièces
spéciales et les débarrasser de tous les corps étrangers qui pourraient s'y trouver : il a l'entière
responsabilité de la vérification des tuyaux et des conséquences de la présence des corps étrangers
qui resteraient dans la canalisation après la mise en service.
Toutes les dispositions doivent être prises pour que la coupe sur tuyaux ne soit faite qu'en cas de
nécessité absolue, aussi rarement que possible et seulement au droit des regards, si indispensable.
En tous cas, la coupe effectuée à la meule pour le ciment armé avec un outil adapté doit être nette,
lisse sans fissuration de la partie, utile et le bout coupé sera éventuellement dressé de manière à
former avec le tuyau voisin un assemblage de même qualité qu'avec un bout ordinaire.
OUVRAGES ANNEXES
Conformité au projet
Les contrôles seront exécutés aux différents stades de l'exécution et notamment :
- à la pose de la canalisation contrôle des lits de pose (et/ou béton de propreté), de la côte du
fil d'eau, des diamètres et de la bonne exécution des emboîtements.
Regards de visite
Les regards de visite seront exécutés en béton armé B35 XM2, coulé sur place conformément au plan
et note de calcul de ferraillage établis par l’entrepreneur et approuvés par le MO.
Les parois et les diamètres intérieurs de chaque type de regard auront les dimensions conformément
aux plans d'exécution approuvés par le Maître d’ouvrage.
Les regards de visite seront coiffés provisoirement de cadres carrés et tampons ronds en béton armé
munis de cornières de raccordement.
Le couronnement définitif sera fait en cadre carré et tampons ronds articulé et tampons en fonte
ductile conformément aux plans d’exécution.
Tous les regards de visite comporteront des échelons galvanisés à chaud agréée par le Maître
d’ouvrage.
Regards Borgnes
Les regards borgnes seront réalisés en béton B35 XM2coulé sur place et couverts de dalettes en béton
armé avec des dimensions conforme aux plans d’exécution approuvés par le Maître d’ouvrage.
Au cas où la qualité du coulage des ouvrages en béton présente des défauts de coffrage et ou de mise
en œuvre (appariation de parement ségrégué, alignement des parements, etc.) ou au cas où la cadence
de réalisation des ouvrages l’impose. La MOE peut exiger du maitre d’ouvrage la proposition d’ouvrage
préfabriqué. Le mode de pose et de manutention des ouvrages sera fourni par l’entrepreneur.
L’entrepreneur ne peut refuser l’exécution de ces travaux par ses propres moyens ou à travers des
sous-traitant qui seront choisi par ses soins et agrée par le MO.
- Les études et l'établissement des plans d'exécution du réseau, des équipements et des
ouvrages permettant une parfaite intelligence du projet et de l'exécution des travaux.
- Les études concernant la stabilité des ouvrages et en particulier les ouvrages annexes.
- Les études concernant les équipements hydrauliques du réseau
- Les essais en usine des tuyaux, raccords et matériel hydraulique et tous les essais
complémentaires et mise au point, en vue de l'obtention de garanties figurant dans les
Exigences du Maître d’ouvrage.
marque du fournisseur;
date de fabrication jour / mois / année (jj/mm/aa);
dimensions (épaisseur et diamètre nominal en mm);
classe ou série.
Tous les contrôles et les essais seront à la charge de l'Entrepreneur. Les frais de transport éventuels
entre l'usine et le laboratoire chargé des essais demandés ci-dessous seront à la charge de
l'Entrepreneur.
La liste ci-après indique la nature des essais à effectuer aux frais de l’Entrepreneur. Les cadences
minimales d’essais seront fixées en conformité avec les normes et règles de l’art.
a- Exécutés sur chaque tuyau de la fourniture
- Contrôle de l'aspect
- Contrôle quantitatif du lot de fourniture
b- Exécutés par échantillonnage
- Essais d'étanchéité
- Essai de résistance à la pression
- Vérification des caractéristiques géométriques
Test d'écoulement
Il sera procédé à des tests d'écoulement sur les canalisations. Le test portera sur un cinquième
(1/5eme) du linéaire mis en œuvre. L'essai est effectué entre tuyaux assemblés de manière à vérifier
l’écoulement des eaux de la partie amont vers la partie avale.
Le Maître d’ouvrage se réserve le droit d’augmenter le linéaire des conduites devant subir le test
d’écoulement jusqu’à concurrence de 40% du linéaire total s’il le juge nécessaire.
L'entrepreneur fera son affaire de l'acquisition des éléments ainsi que de l'approvisionnement en eau
nécessaire à ces essais. Les conditions et résultats de ces essais devront répondre aux normes en
vigueur.
Les essais d'étanchéité des canalisations seront effectués sur un linéaire global correspondant à 20%
du linéaire à poser. Toutefois le Maître d’ouvrage se réserve le droit d’augmenter le linéaire des
conduites devant subir le test d’étanchéité jusqu’à concurrence de 40% du linéaire total s’il le juge
nécessaire.
Les conduites, les regards et les branchements sont obturés de façon à isoler complètement le tronçon
d'essai.
Lorsque la fourniture sera montée, des essais de mise en service (mise en eau, mise en pression) seront
exécutés.
La liste des essais à effectuer en usine, pour chaque type de conduite, sera spécifié á continuation. Elle
n’est ni limitative ni exhaustive. Le MO pourra effectuer tous les autres essais qui lui semblent
nécessaires pour la bonne exécution des travaux.
Tuyaux PEHD
Les tuyaux en polyéthylène seront de bandes bleues répondant à la norme NFT54-063. Ils devront en
plus satisfaire aux conditions suivantes:
Les tuyaux doivent avoir des surfaces, extérieures et intérieures, propres et lisses et être exempts de
défauts d’importance ou de fréquence tels qu’ils soient susceptibles d’être nuisibles à leur qualité:
rayures, piqûres, grains, criques et soufflures.
Les diamètres et les épaisseurs des tuyaux sont ceux de la série relative à une pression de service égale
à 16 bars.
Les tuyaux seront livrés en couronne, et les tolérances sur la longueur sont de ± 0.30m par longueur
de 100m. Le diamètre intérieur des couronnes doit, en fonction du diamètre extérieur des tuyaux, être
au moins égal aux valeurs indiquées ci-après :
Diamètre intérieur minimum des couronnes 0.60 0.70 0.80 1.00 1.10
(en m)
- Les informations sur les dimensions globales, les pressions nominales, et les matériaux de
fabrication des équipements,
Les raccords doivent être du type préconisé par le fabricant des tuyaux qui doit donner pour ces pièces
les mêmes garanties que pour les tuyaux. En particulier, elles ne doivent entraîner aucune lésion du
tuyau.
Toutes les pièces composant les appareils et susceptibles d’être dégradées par des attaques de
corrosion sont revêtues intérieurement et extérieurement. Le revêtement intérieur étant de type
alimentaire.
Les revêtements protecteurs sont toujours exécutés sur les pièces détachées, donc avant montage et
après grenaillage de façon à obtenir une bonne adhérence (traitement équivalent au degré SA 2.5
défini par la norme suédoise SIS 05 59 00-1967°.
La fourniture, le transport et la pose des pièces spéciales telles que (tés, coudes, cônes...), seront à la
charge du soumissionnaire attributaire, en plus des pièces, il fournira tous les accessoires nécessaires
à leur mise en place (boulons, joints, etc.…).
Les assemblages par filetage et les raccordements par collets battus sont interdits.
Les coudes, pièces à tubulures et tous appareils intercalés dans les conduites et soumis à des efforts
non repris par les structures adjacentes seront contrebutés par des massifs capables de résister à ces
efforts sans mobiliser l’appui que peuvent apporter les ouvrages existants à moins qu’il ne s’agisse
d’une disposition prévue à cet effet. Les butées ou ancrages seront dimensionnés, implantés et
construits dans les conditions et aux endroits appropriés et en conformité avec les normes de produit.
Ils sont constitués par des massifs en maçonnerie ou en matériaux dont la stabilité est assurée dans le
temps. Lors de la construction ou de l’installation de ces massifs, il est veillé à ne pas porter atteinte
aux revêtements de la conduite. Les surfaces d’appuis avec les conduites devront avoir une forme
assurant une bonne répartition des efforts.
REGARDS
Les regards destinés à abriter les différents ouvrages seront exécutés suivant les plans types annexes
et les indications du C.P.S.
Chaque robinet vanne doit subir en usine une double épreuve hydraulique conformément aux
prescriptions de l’article 11 du fascicule n° 71 :
La fonte sera de bonne qualité et exempte de tous défauts et sera de type fonte ductile. Ses
caractéristiques seront conformes aux spécifications des normes marocaines NM 10.9003 et
conformes aux plans types joints au dossier d’exécution.
Les tampons doivent être capables de résister à la rupture à des charges concentrées de :
900KN destiné aux zones à charges roulantes très élevées (aéroports, ports,cours d’usines…etc.)
(F900).
600 KN sous chaussées et dans les zones accessibles aux poids lourds (classe E 600).
400KN sous chaussé pour les voies de circulation des routes y compris les rues piétonnes,
accotementsstabilisés et aires de stationnement pour tous types de véhicules routiers (D400).
250 KN sous les trottoirs et dans les zones non accessibles aux poids lourds (Classe C 250).
L’Entrepreneur garantira la résistance chimique des protections par peinture ou autre procédé pour
un délai de 2 ans, ou il indiquera obligatoirement dans son offre les réserves qu’il juge nécessaires à
ce sujet.
VANNES DE SECTIONNEMENT
Les vannes de sectionnement éventuelles seront des robinets - vannes à opercule caoutchouc (OCA)
dont le diamètre est celui de l’équivalent de la conduite qu'elles sectionnent.
La fourniture, le transport des vannes munies de leur tête d’ordonnancement carré ainsi que les
accessoires nécessaires à leur mise en place (boulons, joints, manchettes, etc...), seront à la charge de
l'Entrepreneur attributaire.
Le choix d’un diamètre de vanne inférieur à celui de la canalisation sur laquelle elle est placée n’est
pas autorisé.
Les commandes manuelles doivent pouvoir être aisément effectuées par un seul agent.
Les éléments de robinetterie doivent avoir la pression nominale précisée aux spécifications techniques
particulières.
Les robinets vannes sont en fonte ductile à tige non montante avec joints à bride et sont conformes
en tout point aux normes NFE 29-422 à 425. Les principaux éléments constitutifs :
BOUCHES A CLE
Les bouches à clé sont en fonte ductile avec :
En vue d'obtenir l'agrément de service d’exploitation du MO Pour ces matériaux, l'Entrepreneur devra
présenter une notice descriptive, une note de calcul ou une fiche donnant le résultat d'essais montrant
que le produit peut satisfaire aux conditions spéciales de service, des dessins donnant tous
renseignements relatifs aux dimensions des tuyaux, joints de raccords, aux dispositifs de pose et
ouvrages annexes et les notices d'emploi pour les matériaux non courants ainsi que les textes en
français des Normes correspondantes.
bien compactée devra séparer les 2 conduites. L'épaisseur minimale de cette couche sera déterminée
en fonction des pentes des deux réseaux, mais elle ne sera en aucun cas inférieure à 60 cm.
Dans le cas d'un tracé en parallèle des deux réseaux, la conduite d'incendie doit être posée à 1 mètre
au minimum de la buse d'assainissement.
STERILISATION
Avant la réception provisoire, l'Entrepreneur aura à sa charge la stérilisation de la conduite. L'eau et
les produits de stérilisation seront à sa charge. Le matériel nécessaire et les analyses physico chimiques
et bactériologiques seront réalisés par le service d’exploitation du MO à la charge de l’entrepreneur.
Si les pressions caractéristiques de ces accessoires sont normalisées, on prendra la plus proche et dans
le sens de la sécurité.
L'Entrepreneur précisera le type de chaque accessoire hydraulique qu'il propose d'installer et joindra
à son offre toutes les caractéristiques techniques de ces équipements.
soit, d'autre part, par leur revêtement extérieur en ce qui concerne l'action du sol, des butées
ou, d'une manière plus générale, du milieu environnant,
6. Elles doivent être incapables de modifier en quelque façon que ce soit les qualités physiques,
bactériologiques ou organiques des eaux y circulant.
Pour tous les équipements, les brides seront conformes aux normes NFE 29001, NFA 48840, NFE
29203, NFE 29204 et NFE 29206.
Piquetage et implantation
A partir des éléments fournis par le Maître de l'Ouvrage, l'Entrepreneur élaborera un plan de piquetage
de l'axe de la conduite à poser à partir des plans, instructions et rectifications notifiées. L'Entrepreneur
soumettra son dossier d’exécution conformément aux spécifications des présentes CT dans les délais
fixés par le MO. Le plan d’implantation des ouvrages doit être conforme au plan des réseaux VRD
fournis au niveau de plan d’AO
Une fois l'accord du Maître de l'Ouvrage obtenu, l'Entrepreneur implantera définitivement le tracé et
procédera au piquetage. Cette opération aboutit à l'établissement par l'Entrepreneur, du plan de
piquetage. Après mise au point et approbation de ce plan par le Maître de l'ouvrage, l'Entrepreneur
procédera à la réalisation des travaux.
Déblaiement
L'Entrepreneur devra excaver tous les matériaux rencontrés et se débarrassera de ces matériaux
conformément aux clauses du marché, qu'il s'agisse de fouilles en rocher tendre nécessitant l'emploi
de compresseur, de fouilles en rocher franc nécessitant l'emploi d'explosifs ou de fouilles en terrain
ordinaire.
Les fouilles en terrain ordinaire comprennent tous les matériaux en provenance des tranchées
creusées pour la conduite et de celle creusées pour les ouvrages qui peuvent être excavés au moyen
de pelles, pioches ou pelle mécanique, ne nécessitant ni l'emploi du compresseur ni l'emploi
d'explosifs.
Les matériaux des fouilles en rocher tendre comprendront l'argile compacte non sableuse, les pierres
denses ou cailloux d'un diamètre supérieur à 0,30 m, les roches tendres calcaires ou schistes qui ne
pourront être enlevés sans avoir recours systématiquement au compresseur, mais non à l'explosif.
L'Entrepreneur devra réaliser toutes les fouilles en tranchées aux côtes, alignements et pentes
indiqués sur les plans ou ordonnés par la MOE.
Les niches destinées à l'exécution des joints devront être fouillées au droit de ces extrémités pour les
montages des joints et de manière également à s'assurer que le corps cylindrique du tuyau repose sur
la couche de base (lit de pose), sur toute sa longueur. Les fouilles seront pratiquées selon les règles de
l'art à l'aide de tout matériel d'excavation et de transport approprié à ce travail. Toutes les fouilles
supplémentaires accomplies par l'Entrepreneur dans quelque but que ce soit, excepté celles
ordonnées par écrit par le Maître de l'Ouvrage seront à la charge de l'Entrepreneur; Toute fouille sera
poursuivie jusqu'au matériau de fondation estimé satisfaisant par le Maître de l'Ouvrage, sans tenir
compte du fait que la côte en question est supérieure ou inférieure à celle indiquée sur les plans.
Toutes les précautions nécessaires devront être prises afin de laisser intact et sain le matériau en
dessous et au-delà des limites de toute fouille. Toute fouille en excès dont le Maître de l'Ouvrage aura
exigé le remblai sera remblayée et compactée par l'entrepreneur selon les instructions du Maître de
l'Ouvrage. Les fouilles en excès en dessous ou contre des ouvrages en béton devront être rebouchées
avec du béton, si la fouille en excès n'est pas autorisée par le Maître de l'Ouvrage, elle sera comblée
aux frais de l'Entrepreneur.
Les tuyaux devront être posés selon l’alignement et les pentes indiquées sur les plans ou prescrits par
le service d’exploitation du MO L’Entrepreneur devra employer, pour les travaux de pose et l’exécution
des joints uniquement des ouvriers habiles et expérimentés dans la pose de tuyaux.
Les recommandations des fabricants de tuyaux seront rigoureusement suivies. Pendant toute la durée
des travaux de pose, la tranchée devra être maintenue exempte d’eau qui pourrait rendre difficile
l’exécution des joints. Les tuyaux devront être emboîtés et serrés l’un contre l’autre et l’on devra
prendre soin de maintenir l’alignement et la pente exacte.
Les bagues de joint en caoutchouc devront être soigneusement maintenues en place et l’emboîtement
des tuyaux sera fait avec soin afin d’éviter toute torsion ou déformation des bagues. Dès qu’un tuyau
sera posé et abouté, une quantité suffisante de matériaux sélectionnés de remblaiement devra être
placé soigneusement et tassés complètement autour de la partie inférieure du tuyau pour le maintenir
fermement dans sa position à moins qu’un enrobement de béton soit exigé, auquel cas une quantité
suffisante de béton pour le maintien en parfaite position du tuyau devra être coulée.
Dans les deux cas, les cales de mise en place ne seront enlevées que lorsqu’un déplacement ne sera
plus possible. Au cas où il serait nécessaire d’ajuster la position d’un tuyau après l’avoir posé, ce tuyau
devra être retiré et son joint refait comme pour un tuyau nouveau. Le calage provisoire au moyen de
pierres est rigoureusement interdit.
Il est interdit de profiter du jeu des assemblages pour déporter les éléments des tuyaux successifs
d’une valeur angulaire supérieure à celle qui est admise par le fabricant. Toutefois, lorsque leur
élasticité propre permet, des courbes de grand rayon peuvent être réalisées sur des canalisations
continues.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose sont obturées à l’aide d’un
tampon pour éviter l’introduction de corps étrangers ou d’animaux.
La pose des canalisations en tranchée sera effectuée conformément aux prescriptions des normes en
vigueur.
Les tuyaux seront posés sur un lit de pose soigneusement compacté, dans des tranchées entièrement
asséchées; les tronçons de canalisation devront présenter en plan des alignements parfaitement droits
et, en profil en long, respecter les côtes projets précisées sur les plans d'exécution.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose seront provisoirement obturées
pour éviter l'introduction de corps étrangers.
Les largeurs nominales des tranchées au fond de fouille en tout terrain seront conformément aux plans
visés bon pour exécution.
S'il y a lieu de procéder à un drainage proprement dit, ou à une consolidation du sol en raison de
l'instabilité de sols aquifères ou des risques d'affouillements par des eaux incluses, l'Entrepreneur est
tenu d'exécuter les drainages nécessaires, suivant les règles de l'art, à l'aide de drains placés sous la
conduite, le tout étant enrobé d'un matelas drainant de gravier suivant les prescriptions et les
indications des plans approuvés par le Maître de l'Ouvrage qui fixe par ailleurs les emplacements des
regards de visite et de l'exutoire de déversement des eaux captées.
Dans le but d'assurer un nivellement très précis en terrains peu consistants, le Maître de l'Ouvrage
peut imposer l'exécution d'une forme en béton de propreté ou de dalles de répartition pour consolider
la conduite.
Lors de l'exécution des terrassements, l'Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions
nécessaires et conformes aux règles de l'Art pour assurer le bon achèvement des travaux.
Il est précisé que le boisage, étaiement ou fruits utilisés de manière courante, à l'exclusion des parties
d'ouvrages nécessitant des boisages exceptionnels, sont inclus dans le prix des tranchées ;
Si elles ne sont pas explicitement mentionnées dans les pièces du C.P.S, les sujétions sont à la charge
de l'Entrepreneur.
Les moyens à mettre en œuvre et les modes d'exécution sont laissés à l'initiative de l'Entrepreneur
mais le Maître de l'Ouvrage se réserve le droit de refuser toute disposition qu'il juge inapte ou
dangereuse.
Les tranchées ne pourront être remblayées qu'après essais de pression et vérification des côtes des
ouvrages construits et après accord écrit de service d’exploitation du MO.
Les remblais seront exécutés avec un soin particulier sur le flanc des tuyaux, entre ceux-ci et le bord
de la tranchée, avec une dame en bois. Le premier remblai constitué par du sable de carrière depuis le
fond de fouille jusqu’à 0,10 m au-dessus de la Génératrice Supérieure Extérieure (GSE) des tuyaux et
dont l’épaisseur du lit de pose est de 0,10 m, doit être pilonné énergiquement.
Aucun remblai et aucune autre charge ne devra être mis en place sur ou contre les surfaces en béton,
avant l'expiration du délai de 14 jours. Cependant, aucun matériel de compactage ou de transport ne
sera autorisé à passer au-dessus du béton ou à moins de 60 cm d'une quelconque de ses parties.
Dans le cas où deux tuyaux seront posés dans une même fouille, la canalisation la plus profonde sera
posée la première et sera remblayée jusqu'au niveau du fond de fouille de la deuxième canalisation
avec une couche constituée de la terre tamisée, criblée et pilonnée énergiquement.
- Lorsque la conduite est posée sous trottoirs toutes les fouilles seront remblayées avec les
terres des déblais quand celles-ci sont d'une qualité convenable, après accord du MO la terre
sera purgée de tout caillou de dimension supérieure à 10 cm. Ces remblais devront
obligatoirement être très soigneusement compactés. A cet effet, ils seront effectués par
couches de 20 cm maximum qui seront pilonnées et arrosées de façon à obtenir la teneur en
eau optimale.
- Lorsque la conduite est posée sous chaussée toutes les fouilles seront remblayées avec des
matériaux d’apport tout venant 0/25. Ces remblais devront obligatoirement être très
soigneusement compactés. A cet effet, ils seront effectués par couches de 20 cm maximum
qui seront pilonnées et arrosées de façon à obtenir la teneur en eau optimale.
Les déblais excédentaires d'un tronçon pourront servir au remblai des tronçons suivants dans les
conditions ci-dessus précisées, et ce, afin d'éviter au maximum le transport des terres. Les déblais non
utilisés en remblai seront évacués à la décharge agréée par le service d’exploitation du MO.
Des essais de compactage des remblais par couches successives de 20 cm et en outre pendant le délai
d'un an qui suivra la réception provisoire, l'Entrepreneur assurera l'entretien des remblais. Il restera
seul responsable de la tenue de ces remblais, et tous les travaux nécessités par les éventuels
tassements du sol seront effectués à ses frais. Il conservera également pendant ce temps la
responsabilité des accidents qui pourraient survenir du fait de cette situation.
Le remblayage pour la conduite devra être réalisé en tout temps de manière à empêcher tout
dommage ou abrasion de la protection extérieure des tuyaux. La mise en place du matériau de remblai
devra être faite uniquement en présence du Représentant du Maître de l'Ouvrage. L'Entrepreneur ne
devra commencer les travaux de remblayage qu'après réception des travaux de la conduite et les essais
en tranchée. Sauf indication contraire des plans, le remblai ne sera composé que de matériaux
sélectionnés. Dans le cas où des roches ou autres objets durs viendraient à être décelés dans le remblai
celui-ci devra être passé au crible avant d'être utilisé. L'Entrepreneur peut choisir de transporter, à ses
frais, et mettre en place du remblai convenable prélever dans d'autres parties du tracé des conduites.
Le remblayage doit être exécuté par couches de 20 cm totalement compactées en usant des
précautions nécessaires pour éviter tout déplacement de la conduite. Le remblayage doit être ainsi
effectué jusqu'à ce que la conduite soit recouverte de 30 cm de remblai au-dessus de sa génératrice
supérieure. Le reste du matériau de remblai devra ensuite être mis en place dans les tranchées par
couches de 20 cm d'épaisseur dans les mêmes conditions que précédemment. Le compactage doit être
poursuivi jusqu'à ce que la densité du remblai atteigne au moins 95 % de la densité Proctor. Dans les
zones où la surface de la tranchée devra être revêtue, le remplissage sera exécuté selon les instructions
du Maître de l'Ouvrage.
Après le rinçage final et avant la mise en service d’une conduite, un ou plusieurs échantillons seront
prélevés à l’extrémité de la conduite afin d’établir l’analyse bactériologique de l’eau : aucun coliforme
d’origine fécale ne devra être présent. Les échantillons seront prélevés après la désinfection initiale ne
fournissent pas de résultats satisfaisants, la désinfection sera répétée jusqu’à l’obtention
d’échantillons satisfaisants.
Ces opérations sont effectuées par l’entrepreneur selon le mode opératoire donné par le service
d’exploitation du MO et à ses frais, les analyses sont à la charge du Laboratoire du MO
Le choix du type d’ancrages par platines prés-scellées ou par réservations reste du choix entre le B.E.T
et l’entreprise.
Dans les 2 cas la fourniture est au présent lot, la mise en place incombant au lot Génie Civil, sera
contrôlée avant coulage par le présent lot.
La tolérance d’implantation des pièces de pré scellements métalliques noyées dans le béton de
première phase pour les ancrages des charpentes métalliques ou de pièces diverses, sera ± 0,5 cm par
rapport à leur position théorique.
Le maître d'œuvre pourra subordonner son agrément à la fourniture préalable des échantillons
nécessaires aux essais.
Les matériaux utilisés seront de parfaite qualité et conformes aux normes en vigueur ou possédant un
avis technique favorable. Ils seront travaillés et mis en œuvre conformément aux règles de l'Art. En cas
de mauvaise qualité ou malfaçon, ils seront refusés par le maître d'œuvre et remplacés par le présent
lot à ses frais.
Les fers, tôles, tubes, profilés, seront de première qualité, sans paille, gerçure ou défauts.
Dans tous les cas, les plans d’exécution et notes de calculs doivent respecter les indications sur les
plans et note relatives à la nuance d’acier utilisé. D’autre part, chaque élément de charpente doit rester
homogène, c’est-à-dire ne comporter qu’une seule nuance d’acier.
L’Entrepreneur devra effectuer les contrôles supplémentaires qu'il estimerait souhaitables pour
réduire les aléas de fabrication comme, par exemple, le contrôle aux ultrasons des zones de tôles
soumises à des sollicitations perpendiculaires à leur face et susceptibles de créer un déchirement
lamellaire.
Il devra également s'assurer que les tolérances dimensionnelles des pièces finies sont compatibles avec
les tolérances de laminage des produits et demander éventuellement aux forges, les opérations de
dressage et de rectification nécessaires.
Les éléments principaux composant la structure sont: les boulons, les sphères, les écrous, les douilles
tronconiques (cônes) et les tubes (barres).
L’ensemble de ces éléments devront être conformes aux spécifications figurant sur l’Avis Techniques
dont devra obligatoirement disposer le constructeur.
Le maître d'œuvre ou ses représentants aura le droit de visiter l'atelier de l'entrepreneur ou ceux de
ses fournisseurs et sous-traitants.
Aucun élément ou accessoire ne devra être envoyé sur le site avant l'approbation préalable de la
maîtrise d'œuvre.
Les dimensions des ouvrages métalliques, mentionnées au présent document, et celles relevés sur les
plans de l'architecte sont indiquées en largeur et en hauteur. Les dimensions indiquées sont
approchées mais suffisantes pour la remise de l'offre, elles ne peuvent servir en aucun cas à l'exécution
des travaux.
NOTA : Après la galvanisation, il ne sera pas admis de perçage, fraisage ou meulage sur chantier. Les
éléments qui devront néanmoins être retravaillés seront ramenés en usine où, après modifications, ils
subiront un deuxième cycle complet de protection.
Tous les éléments devront être marqués, de manière à faciliter la fabrication, le montage et
l'inspection. Les marques devront être placées de manière à ce qu‘elles ne soient pas cachées par
d'autres matériaux après leur montage et elles devront également apparaître sur les plans.
Les ouvrages seront exécutés de façon à ce que tous les éléments soient accessibles pour la visite, le
nettoyage, la peinture et la réparation.
Les trous seront finis à l'alésoir avec un léger fraisage des bords. Le diamètre de perçage sera de
d + d/10, 'd' étant le diamètre du boulon.
Dans les cas d'éclissage de pièces galvanisées, le perçage plein-trou des avant-trous réalisés en atelier
sera achevé sur le chantier, avec perceuses mobiles.
Les coupes des poutrelles seront nettes, ébardées après tronçonnage. Celles réalisées au chalumeau
seront dressées et meulées.
Les coupes des profils courants du commerce et petits profilés seront effectuées exclusivement à la
meule et à la tronçonneuse. Les bavures seront éliminées par meulage.
Les grugeages devront être rectilignes. Le jeu minimum nécessaire au montage des pièces devra être
respecté sans toutefois dépasser les tolérances admissibles.
A. MATERIEL ET COMPETENCE
Le soudage sur chantier est limité aux soudures indispensables. Les soudures sur chantier doivent
apparaître sur les plans soumis à l'approbation du maître d'œuvre et du Contrôleur Technique et
doivent recevoir leur agrément à ce moment et comporter un repérage particulier.
Si au cours des travaux des incidents se produisent (mauvais réglage des machines, mauvaise
manœuvres des opérateurs) l'Entrepreneur est tenu pour seul responsable et doit par conséquent y
remédier en supportant tous les frais.
Il doit également fournir au Maître d'Œuvre et au Contrôleur Technique, les attestations nominatives
de qualifications et compétences des soudeurs, tant en atelier que sur le chantier, conformes à la
norme.
B. PROCEDES, HOMOLOGATION
Des essais d'homologation peuvent avoir lieu en atelier ou/et sur le chantier à la demande du Maître
d'Œuvre.
Dans le cas où les joints exécutés ne reproduisent pas la qualité des joints acceptés, le constructeur
doit adopter rapidement un autre procédé qui pourra donner lieu à des nouveaux essais.
Dans le cas de soudage à la baguette, les électrodes employées sont de type basique exclusivement.
Elles doivent être de nuance appropriée et présenter des caractéristiques mécaniques voisines de
celles des aciers constituant l'assemblage. L'entrepreneur doit prendre toutes dispositions pour
protéger les électrodes de l'humidité.
Pour le soudage des aciers inoxydables, le procédé de soudage TIG sera préféré au MIG car il a
l'avantage de permettre la réalisation de cordons lisses, d'un bel aspect, exempts de défauts de surface
et possédant une bonne compacité. Les propriétés des joints réalisés avec le procédé TIG sont donc
meilleures.
C. CLASSES DE SOUDURES
En fonction des catégories de construction, les classes de soudures sont appliquées suivant le tableau
ci-dessous :
ASSEMBLAGES SECONDAIRES
(1) 1 1 2
(2) 1 2 2
(3) 2 2 3
L'exécution, en atelier ou au chantier, des soudures sera conforme aux spécifications du D.T.U. 32.1
en vigueur.
Les aciers utilisés pour les éléments constitués par soudure ou recevant des assemblages soudés seront
d'une nuance soudable calmée, résistant par conséquent parfaitement au vieillissement, de qualité JR
et non effervescent.
Les consignes d'exécution en plus de celles exposées à l'article ‘'cordon de soudure'' ci-avant devront
être respectées :
Décapage et nettoyage des pièces avant le soudage (élimination des peintures, goudrons,
graisses),
Dans le cas où les tolérances dimensionnelles de fabrication pourraient conduire à
assembler bout à bout des profilés ne concordant pas exactement en épaisseur hauteur…
Tous les assemblages boulonnés devront satisfaire aux exigences des documents suivants :
Outre la conformité aux normes, l'attention de l'entreprise est attirée sur les points suivant :
Les boulons sont stockés à l'abri des poussières et des intempéries. Ils doivent être propres et graissés
au moment de leur utilisation. Ils seront conformes aux normes en vigueur. Ils devront porter
l'estampille NF.
Les surfaces de contact seront décapées. Les traitements seront les suivants :
- Brossage
- Brûlage au chalumeau (avec brossage après chaque passe).
B. SERRAGE
Le pré-serrage sera effectué à la clé ordinaire en plusieurs passes, la première ne faisant qu'accoster
les pièces.
- A la clé dynamométrique convenablement réglée, autant que possible par l'écrou, tout
à fait exceptionnellement par la tête, l'entreprise devant justifier du bon étalonnage des
clés dynamométriques employées.
- Après exécution des soudures s'il y en a.
- Avec rondelle du coté où s'effectue le serrage (rondelles sous tête et sous écrou pour
les boulons de la classe 2).
- Avec le couple de serrage fixé par le fabricant.
D'une façon générale, il appartient à l’Entrepreneur d'organiser à ses frais tous les contrôles qu'il
estime nécessaires et d'en assurer l'exécution et l'interprétation. Le Maitre d’Ouvrage se réserve
seulement la possibilité de vérifier la bonne exécution de ce contrôle et la validité de son
interprétation.
A cet effet, l’Entrepreneur devra, pour toutes les opérations de contrôle prévues, prévenir le Maitre
d’Ouvrage 48 heures à l'avance afin qu'il puisse éventuellement déléguer un représentant.
De plus, dans le cadre du planning général, le Maitre d’Ouvrage se réserve le droit d'effectuer des
contrôles complémentaires non imputés à l’Entrepreneur sauf cas de défauts constatés. Dans ce cas,
les réparations et les contrôles avant et après réparations sont à la charge de l’Entrepreneur sans que,
par ailleurs, ceci n'ouvre droit pour l’Entrepreneur, à prolongation de délai ou indemnité. Les contrôles
effectués par ou à la demande du Maitre d’Ouvrage, ne dégagent en rien la responsabilité du
constructeur.
Les contrôles de l’Entrepreneur seront entrepris le plus rapidement possible après le début de la
construction afin de pallier des défauts systématiques éventuels.
Aciers
L’Entrepreneur devra effectuer les contrôles supplémentaires qu'il estimerait souhaitables pour
réduire les aléas de fabrication comme, par exemple, le contrôle aux ultrasons des zones de tôles
soumises à des sollicitations perpendiculaires à leur face et susceptibles de créer un déchirement
lamellaire.
Il devra également s'assurer que les tolérances dimensionnelles des pièces finies sont compatibles avec
les tolérances de laminage des produits et demander éventuellement aux forges, les opérations de
dressage et de rectification nécessaires.
Autres matières
Outre les réceptions à effectuer par l’Entrepreneur, les différentes matières approvisionnées ou
prélevées sur les stocks pourront être soumises, à la demande du Maître d’Ouvrage et à sa charge, aux
contrôles et essais de réception prévus par les normes françaises en fonction des qualités requises.
Les résultats non conformes aux normes pourront entraîner le refus par le Maitre d’Ouvrage des
approvisionnements correspondants sans que cela ne justifie, de la part du constructeur, une demande
de supplément ou d'allongement des délais.
B. CONTROLE DE SOUDURES
Pour effectuer les contrôles, les concepteurs peuvent être appelés à demander l'assistance technique
de l'Institut de soudure. Toutes les sujétions imposées par la vérification seront à la charge de
l'entrepreneur, même si les soudures se révèlent satisfaisantes.
Reprise des soudures défectueuses: Les soudures reconnues défectueuses mais réparables doivent
être dégagées au burin jusqu'à ce que le métal sain soit atteint. Le vide ainsi créé sera comblé par
apport de soudure. Le simple matage suivi de rechargement est interdit.
C. CONTROLE DIMENSIONNEL
L’Entrepreneur est tenu d'effectuer, avant chaque expédition le contrôle dimensionnel de ses
fournitures.
D. RAPPORT DE CONTROLES
Les contrôles dimensionnels, visuels, par ultrason, radiographiques et ultrasons effectués par
l’Entrepreneur, doivent donner lieu à rédaction de rapports qui seront tenus à la disposition du Maitre
d’Ouvrage.
D'une manière générale, le Maitre d’Ouvrage fournira une base de départ des implantations
comprenant :
Les manutentions y compris les déchargements, seront effectuées avec soin pour éviter toute
détérioration ou déformation des pièces et toutes les déformations occasionnées par le transport, le
stockage ou les manutentions seront soigneusement réparées avant montage. L’Entrepreneur
vérifiera également que le redressage des pièces déformées n'a pas entraîné de fissuration ou d'autres
défauts permanents. Dans le cas contraire, les pièces en cause devraient être remplacées aux frais de
l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur doit vérifier lui-même, après réglage des charpentes, les aplombs, niveaux et
alignements de façon à livrer un ouvrage terminé qui n'apporte aucune gêne, ni aux autres entreprises
travaillant à la suite, ni aux équipements à mettre en place, ni à l'exploitation ultérieure des
installations. Les résultats de ces contrôles doivent être obligatoirement communiqués au Maitre
d’Ouvrage.
A. REPERES DE NIVELLEMENT
Le transport du repère de nivellement entre étages se réalise avec une tolérance de +5 mm par rapport
au niveau de rez-de-chaussée (repère de référence).
La galvanisation se fait à chaud par immersion des pièces après décapage dans un bain de zinc fondu
(environ 450°C) conforme aux normes en vigueur.
Au droit des assemblages soudés après galvanisation des éléments d'ossature, les zones affectées par
l'opération de soudure sont soigneusement décalaminées et reconditionnées par application de
plusieurs couches de peinture riche en zinc (95 % minimum de zinc pur).
Tous les ensembles métalliques pré façonnés sont exécuté en tenant compte des diverses sujétions
inhérentes au procédé de galvanisation à chaud. Leur conception doit permettre d'éviter les risques
de déformation permanente, de limiter les phénomènes de dilatation différentielle entre les
composants de masse différente, d'assurer une bonne circulation des acides et du zinc sur toutes les
surfaces, etc. Le repérage des pièces est réalisé par poinçonnage à froid ou par étiquetage à l'aide de
témoins en tôle d'acier fixés sur les éléments d'ossature.
N.B : Après la galvanisation, il ne sera pas admis de perçage, fraisage ou meulage sur chantier. Les
éléments qui devront néanmoins être retravaillés seront ramenés en usine où, après
modifications, ils subiront un deuxième cycle complet de protection (métallisation à chaud et
thermolaquage).
L’entrepreneur devra :
- Exécuter les travaux selon les plans et détails approuvés par la MOE.
- Soumettre avant tout commencement d'exécution, à l'approbation, tous les plans, schémas et
procédés qu'il serait amené à mettre au point et à utiliser;
- Remettre dans les délais contractuels, les plans, schémas et procédés ci - dessus exécutés par
les autres corps d ' Etat, signaler en temps utile les erreurs ou omissions qui auraient pu se
produire, ainsi que tous les éventuels changements qu'il se proposerait d'y apporter;
- Assurer la protection et la conservation de tous ses ouvrages jusqu'à la réception des travaux;
- Savoir que de toute manière, le fait d'exécuter sans rien changer des prescriptions des
documents remis par L’entrepreneur, ne peut atténuer en quoi que ce soit, sa pleine et entière
responsabilité de réalisateur. Faute de se confirmer à ces prescriptions, il deviendrait
responsable de toutes les erreurs ainsi que des conséquences qui en dérouleraient.
Les indications des plans à grande échelle font primes sur celle des plans d'ensemble.
Les travaux faisant l'objet du présent chapitre comprennent tous les travaux entièrement terminés,
exécutés suivant les règles de l'art, les prescriptions techniques décrites dans le présent chapitre et la
description des ouvrages du chapitre descriptifs des ouvrages ;
Les revêtements de façades en métal déployé seront livrés en parfait état de propreté et devront
permettre une mise en service immédiate.
Les normes et règlements qui serviront de référence sont les normes marocaines, ou celles du Cahier
des Prescriptions Communes, ou encore les normes étrangères reconnues et agréées par le Maître
d'Ouvrage en cas de non-existence des normes marocaines.
En particulier :
A défaut, il sera tenu scrupuleusement compte des recommandations et prescriptions des fabricants.
Outre l'avis technique du C.S.T.B., le système de fixation de revêtements devra être validé par le
bureau d'études et par l’architecte.
L’entrepreneur devra présenter à toute réquisition les certificats et attestations prouvant l'origine et
la qualité des matériaux destinés à l'exécution des travaux.
Par le fait même de son offre, L’entrepreneur est censé connaître les ressources des matériaux à
utiliser pour le revêtement de la façade (métal déployé). Aucune réclamation ne sera recevable
concernant les prix de revient à pied d'œuvre de ces matériaux.
La façade devra être de la meilleure qualité en répondant aux exigences de la MOE ainsi que les
exigences fixées par les textes généraux réglementaires.
Les matériaux, matières et produits seront mis en œuvre selon la technique appropriée, afin d'en
obtenir le maximum d'efficacité.
Les échantillons acceptés seront déposés au bureau de chantier prévu à l'12.201-2 du D.G.A. et
serviront de base de vérification pour la réception des travaux.
Le contractant devra présenter à toutes réquisitions, les certificats et attestations prouvant l'origine et
la qualité des matériaux proposés.
CHAPITRE V. MENUISERIE
Les travaux faisant l'objet du présent sous lot comprennent tous les travaux entièrement terminés,
exécutés suivant les règles de l'art, les prescriptions techniques décrites dans le présent chapitre et la
description des ouvrages du chapitre définition des prix.
- La menuiserie métallique;
- La menuiserie en INOX
Les travaux du présent marché seront exécutés suivant les conditions et les prescriptions du devis
général d’architecture « D. G. A. » et des documents qui s’y rapportent et en particulier, les documents
techniques unifiés « D. T. U » dans leur dernière édition, y compris les annexes en vigueur 15 jours
avant la date limite de remise des offres, ainsi qu’aux normes marocaines.
Dans les délais précisés au planning d’exécution, L’entrepreneur sera tenu de soumettre à
l’approbation du maître d'œuvre, un élément type de chaque nature d’ouvrage prévu.
Ces éléments seront équipés de leur quincaillerie et des garnitures proposées. La fabrication en série
de menuiserie ne pourra commencer qu’après la réception définitive et sans observation du Maître
d'œuvre.
Tous les éléments réalisés devront être rigoureusement conformes aux prototypes acceptés par le
maître d'œuvre faute de quoi, ils seront refusés à la réception.
Les menuiseries seront fabriquées et mises en œuvre, y compris la fourniture et la pose des articles de
quincaillerie, conformément aux prescriptions du D. G. A.
En outre, L’entrepreneur sera soumis, pour l’exécution de ces travaux, aux prescriptions du cahier N°
120 du C.S.T.B. et de la norme AFNOR P.24.20 R.
- Prescriptions générales
L’entrepreneur est responsable des cotes et des quantités qu’il devra vérifier sur place, étant entendu
que les dimensions nominales ne sont données qu’à titre indicatif de renseignement. Toutefois, les
différences ne pouvant être que de très faible importance (mise en œuvre, tassement, etc...). Les prix
unitaires ne seront pas modifiés tant que l’écart entre les dimensions figurant, sur les plans de
L’entrepreneur et au présent cahier et les dimensions réelles resteront inférieures à 5 (CINQ)
centimètre et ce dans les deux sens horizontal et vertical.
Tous les ouvrages seront exécutés suivant les plans de détail de L’entrepreneur et les descriptifs.
Au cas où le contractant constaterait des omissions ou anomalies dans ces détails ou descriptifs, il
devra en avertir le Maître d’Œuvre, faute de quoi sa responsabilité restera entière.
Et par ailleurs il remarquait des dispositions incompatibles avec une bonne mise en œuvre, il devra
également discuter de ces points avant d’opter pour une solution différente qui devra nécessairement
être agréé.
Les quincailleries devront être soumises à l’approbation du Maître de l’Œuvre avant les commandes,
et figureront sur un tableau d’échantillon disposé dans le bureau du chantier, pendant toute la durée
des travaux, lequel servira de base référence lors de la réception provisoire. Ces quincailleries seront
nécessairement des modèles les plus récents. Elles devront être très complètes : verrous, loqueteaux,
butées d’arrêt, amortisseurs, etc.
L’entrepreneur devra tous les éléments de quincaillerie nécessaire pour un parfait fonctionnement
dans l’usage, même si certaines spécifications les concernant ont été omises.
Les prix seront calculés pour des éléments entièrement terminés, livrés, posés, ajustés, en ordre
d’utilisation normale. Les articulations : pivots, serrures, etc. graissées.
-Tolérance de dimensions
Sur les pièces, les tolérances de dimensions seront conformes aux normes. Sur les parties mobiles
devant fonctionner sans difficulté, le jeu entre elles et les parties fixes, ne doit pas excéder 3mm avant
peinture, le bois étant stabilisé à l’unanimité requise pour la réception.
-Profils
En tout état de cause, le Maître d’Oeuvre peut demander à L’entrepreneur ses coupes, profilés et
systèmes d’assemblages.
Tous les ouvrages seront mis en place et réglés avec la plus grande exactitude et un aplomb parfait.
- Effectuer les scellements partiels suffisamment nombreux et solides pour éviter tout
déplacement ou déviation en cours de chantier avant que le maçon n’effectue les scellements
définitifs ;
- Mettre toutes les cales et croisillons provisoires nécessaires pour empêcher les déformations
des ouvrages ;
- Veuillez à ce que les habillages intérieurs des menuiseries règnent esthétiquement avec les
ouvrages contigus ;
Calfeutrement
Tous les joints dans lesquels la pluie pourrait s’infiltrer par gravité, toutes les traverses basses des
parties ouvrantes des menuiseries extérieures, comporteront des rejets d’eau saillants par mesure de
sécurité.
Toutes les installations, les matériaux et les directions seront conformes aux lois, et aux décrets des
règlements de sécurité contre l'incendie, concernant les établissements recevant du public ainsi que
la réglementation APSAD
Les canalisations transitant dans les locaux à risques particuliers d'incendie doivent être en métaux ou
alliage dont le point de fusion est d'au moins 1000°C. Aucune partie soudée à l'étain n'est permise.
Les canalisations doivent être peintes conformément aux teintes conventionnelles des tuyauteries (NF
x 08 - 100)
Branchements
Des tuyauteries de branchement alimentant les moyens de secours contre l'incendie, à l'intérieur de
l'établissement doivent être indépendantes de celles des autres réseaux de plomberie.
Pression
Les appareils assurant la pression dans les réseaux incendie, tels que les surpresseurs doivent être
secourus électriquement.
- R.I.A.
Les robinets d'incendie armés doivent être placés dans des armoires en tôle galvanisée peinte en
rouge, et situés le plus près possible des locaux à protéger.
La pression minimale au RIA le plus défavorable sera d'au moins 2,5 bars.
-EXTINCTEURS
L’entrepreneur devra assurer la pose des plaques d’identification mentionnant via une écriture claire
à caractères très grands en couleur rouge conventionnelle : Le mot «EXTINCTEUR » et son numéro
d’identification
Etudes d’exécution et travaux de construction de deux modules du parking a étages au niveau terminal véhicules du port TANGER MED
-BAC A SABLE
Les bacs seront remplis du sable sec de dimension : L= 2m, l=1m, H=0,5m dispatchés selon le plan, les
bacs seront de matériaux inoxydables, avec des bordures non tranchantes de forme rectangulaire.
Les exutoires d’échappement de fumée à Ouverture /Fermeture électrique de dimension 1m², ces
exutoires seront installés sur le toit des escaliers et devront respecter les CT du présent marché et les
exigences MO.
Les exutoires de désenfumage destiné aux toitures étanchées conçu pour l’éclairement zénithal et
l’évacuation des fumées.
Il comprend une costière métallique sur laquelle est fixée une isolation thermique, la costière doit
couvrir le relevé d’étanchéité.
Il est équipé d’un cadre ouvrant commandé par un Dispositif de Commande Manuelle. La force
d’ouverture est donnée par deux vérins oléopneumatiques intégrés à l’ensemble et maintenus sous
pression en position fermée. La fermeture du cadre ouvrant s’effectue depuis le sol par action sur la
manivelle du Dispositif de Commande Manuelle.
L’appareil doit se composer d’une partie ouvrante constituée par une double paroi ; l’ensemble
doit être entièrement démontable et chaque pièce peut être remplacée indépendamment des
autres.
Il doit être posé sur un caisson d’acier galvanisé à chaud de 15/10 d’épaisseur, isolée
thermiquement et protégé extérieurement contre la corrosion.
Câblage des exutoires pour la commande de l’ouverture et de la fermeture. Les câbles seront en
type CR1, la section c’est en fonction de la puissance des moteurs.
La centrale est liée au dispositif de commande manuel pour l’ouverture et la fermeture des
exutoires.
Selon les prescriptions contenues dans le présent C.C.T.P, l’entrepreneur devra achever les travaux de
ce lot.
Les désignations contenues dans ce document ne sont pas limitatives. L’entrepreneur devra compléter
et prévoir toutes les dépenses nécessaires au parfait achèvement de ses ouvrages tant au niveau
installation et de sécurité.
Le présent document a pour but de définir les règles que doit respecter l’entrepreneur pour l'exécution
des travaux.
L'entrepreneur du présent lot est tenu de prendre connaissance d'une part du C.C.A.P. et des pièces
écrites qui y sont mentionnées où il trouvera les conditions générales du marché, ainsi que les
obligations générales à tous les corps d'état et, d'autre part, de l'ensemble du présent C.C.T.P. où il
trouvera les obligations concernant particulièrement le présent lot.
L'entreprise devra toutes les prestations nécessaires à la bonne fin des ouvrages en conformité avec
ce CPT, la réglementation, les règles de l'art et les pièces du marché principal.Elle devra obtenir l'accord
de la maîtrise d'œuvre pour tout le matériel à installer, les plans et schémas d'exécution avant le début
des travaux.
En aucun cas l'Entrepreneur ne pourra arguer de l'imprécision des pièces fournies ou d'omissions pour
refuser dans le cadre de son marché tout ou partie des ouvrages nécessaires au complet achèvement
de ses installations. Il lui appartient d'apprécier l'importance et la nature des ouvrages et de proposer
grâce à ses connaissances professionnelles, les modifications qui s'imposent pour obtenir une
réalisation correcte des travaux conformément aux objectifs du Maître d’ouvrage.
- Les plans d’exécution et la présentation des prototypes suivant indication du présent C.C.T.P
- Le transport et le stockage sur le chantier des matériaux
- Le traçage avant mise en œuvre
- La fourniture et la pose des éléments constitutifs des installations y compris toutes les
sujétions diverses.
- Les contrôles et tests nécessaires sur l’installation.
- La protection des ouvrages posés jusqu’à la réception des travaux
La proposition de l'entreprise est considérée comme étant conforme au présent Cahier des
prescriptions techniques.
Le bordereau des prix ainsi que le questionnaire technique est à compléter de manière très détaillée.
Les marques des produits cités dans ce CPT sont données à titre indicatif. Ils peuvent être remplacés
des produits présentant des caractéristiques techniques et esthétiques équivalentes, dans ce cas
l’entrepreneur devra obligatoirement préciser les marques et références des produits proposés dans
son offre et joindre les documents permettant de justifier l’équivalence des matériels.
Les dispositions techniques adoptées pour les ouvrages ainsi que les conditions de leurs exécutions
doivent être conformes aux règles de l'Art.
Sont notamment conformes aux règles de l'Art, le respect des recommandations des constructeurs des
organismes spécialisés mais aussi les prescriptions des textes officiels :
Dans le cas où de nouveaux règlements entreraient en vigueur en cours des travaux, l’entreprise serait
tenue d'en référer par écrit au Maître d'Ouvrage et au Maître d'Œuvre.
L'entreprise sera tenue d'obtenir tous les permis, certificats et autres documents prévus par la loi.
L'adjudicataire sera responsable de l'exécution de tous les essais et de l'obtention des approbations
délivrées par les autorités compétentes.
Il convient également de rappeler que l'application du règlement ne résout pas tout, et que l'Art de
l'Ingénieur a un rôle essentiel, notamment pour traiter certains cas particuliers et certaines situations
spéciales.
Le dossier de consultation, outre les documents généraux et communs aux autres corps d'état,
comprend:
L'entreprise sera censée avoir pris connaissance des documents intéressant tous les autres corps d'état
afin d'éviter tout oubli.
L'entreprise qui modifie les prestations annoncées par le présent Cahier des Charges, se rend
responsable des conséquences techniques et financières en résultant, en outre l'entreprise devra
fournir les plans de récolement en fin de chantier, à sa charge.
De même, l'entreprise devra impérativement connaître les lieux et s'être rendu compte de
l'importance des travaux à exécuter et de toutes les difficultés, sujétions, de mise en œuvre pouvant
résulter de leur exécution et du planning des travaux.
Les conducteurs et câbles seront repérés par les teintes conventionnelles de l'U.T.E.
Chaque fois qu'un appareil doit pouvoir être identifié rapidement (en particulier sur les tableaux et
armoires de distribution); il sera prévu une étiquette gravée en matière plastique, fixée par vis, portant
la mention du circuit protégé ou alimenté.
Les câbles placés sur tablettes métalliques seront repérés par des bagues portant l'indication de la
section du câble et du circuit alimenté.
Ces bagues seront placées au maximum tous les 10m dans les tracés droits et à chaque bifurcation des
tablettes. Ce repérage devra obligatoirement s'effectuer après pose des câbles, sans attendre la fin du
chantier.
L’Entreprise devra obtenir l'approbation du Maître d’œuvre avant tout approvisionnement, fabrication
ou lancement de travaux.
Toute exécution prématurée s'effectuera sous la seule responsabilité de l’Entreprise, les modifications
qui pourront lui être demandées seront entièrement à sa charge y compris les conséquences du retard
sur le planning.
A la fin de ses études, l’Entreprise devra soumettre à l'accord, en 5 exemplaires, tous les plans au
format AUTOCAD et notamment :
- synoptique précâblage,
- les fiches techniques des produits,
- les carnets de détail de montage, fixation, et de raccordement,
- d'une façon générale, l’ensemble des plans nécessaires à l'approbation avant
exécution.
3. Dossier de recollement
Ala fin des travaux, l’Entreprise devra fournir le Dossier des Ouvrages Exécutés, constitué des
documents suivants :
NOTA : Il est rappelé que toutes les documentations seront en langue française.
Autres installations
*NFC.17.100-Paratonnerre.
Spécifications particulières
Spécifications générales
Les appareils seront neuf et de bonne qualité. Ils devront être conformes et la présentation d’un
procès-verbal de conformité, délivré par un organisme habilité à cet effet, pourra être exigée
Dans le cas où le matériel ne fait pas l’objet d’une norme U.T.E, celui-ci devra présenter toutes les
qualités de solidité, de durée, d’isolement et de bon fonctionnement désirable.
La présentation d’un procès-verbal d’essais, de référence, pourra être exigée. Dans tous les cas,
l’entrepreneur devra, avant tout commencement d’approvisionnement, présenter un échantillonnage
ou un descriptif complet du matériel à mettre en œuvre et obtenir l’accord du Maître de l’œuvre,
notamment en ce qui concerne les appareils présentés comme similaires à ceux spécifiés dans le devis
descriptif technique.
Le matériel portera la marque NF.USE, ou la marque USE dans tous les cas où les normes UTE en
prévoient l’attribution.
Les listes de matériels admis à la marque de conformité aux normes NF et USE sont données par les
publications périodiques de l’U.T.E.
La chute de tension sera limitée, entre l'origine de l'installation (définie dans le "descriptif des
ouvrages" et tout point d'utilisation aux valeurs ci-après :
- Eclairage : 3%
- Autres usages : 5%
Les installations électriques seront mises en œuvre de manière que soit exclue toute influence
matérielle dommageable entre celles-ci et les installations non électriques du bâtiment.
Tous les travaux de génie civil tels que perçage, rebouchage, réservations sont à la charge du présent
lot.
Dans le délai fixé après les notifications du marché, l’entrepreneur devra remettre les documents
suivants (5 exemplaires)
-Schémas de principe
-Schémas électriques.
Toutes les installations seront livrées complètes et en ordre de marche suivant le planning défini.
- Les plans d'exécution et notes de calculs nécessaires à une bonne mise en œuvre.
- Les démarches nécessaires auprès des services publics et l'obtention des plans et documents
pour la construction du Génie Civil des postes et gaines.
- Les échantillons et prototypes qui pourront être demandés par le Maître d'ouvrage, le BET ou
l'architecte.
- Les installations de chantier qui lui sont propres.
- La fourniture de tous les matériaux et appareillages, leur transport, leur déchargement,
stockage et amenée à pied d'œuvre.
- La main d'œuvre et le matériel nécessaires à l'exécution des ouvrages.
- L'alimentation, le raccordement ainsi que le réglage de tous les appareils et organes
nécessaires au bon fonctionnement des installations.
- La protection et la conservation des approvisionnements et ouvrages pendant la durée des
travaux et jusqu'à la réception des installations.
- La protection contre la corrosion de tous les éléments métalliques.
- Les scellements et rebouchages des trous, s’ils n'étaient pas exécutés correctement, ils
seraient refaits par l'entreprise spécialisée aux frais de l'entreprise d'électricité.
- La protection des ouvrages existants, la remise en état des ouvrages détériorés au cours des
travaux, les nettoyages en fin des travaux.
- Les essais préalables à la réception et l'entretien de l'installation pendant la période
correspondant au délai de garantie. A cet effet, l'entreprise prendra à sa charge une police
d'assurance qui couvrira l'entreprise entre la période de mise en service pour les essais de
matériels appartenant aux corps d'état secondaires, et la date de réception.
En aucun cas, l'entrepreneur ne pourra arguer de l'imprécision des plans, descriptifs et documents
annexes ou d'omissions, s'il y a lieu pour refuser d'exécuter, dans le cadre et les conditions du marché,
tout ou partie des ouvrages nécessaires au bon achèvement des travaux à effectuer, et devra suppléer
par ses connaissances professionnelles aux détails ou omissions éventuels.
L'entreprise est tenue de prendre connaissance de l'intégralité des dossiers de marché. Elle ne pourra
se prévaloir d'aucune omission dans le descriptif ou les plans de son corps d'état si ceux d'un autre lot
donnent éventuellement des indications sur les ouvrages qui sont à sa charge.
L'origine de l'installation objet du présent lot est définie dans le "descriptif des ouvrages"
Le régime du neutre de l'installation, objet du présent lot est défini dans le "descriptif des ouvrages"
Régime TN
A. Mise en œuvre
- Liaison de toutes les masses de l'installation à une (ou plusieurs) prises de terre, cette (ou
ces) dernière étant distincte de la prise de terre du point neutre de la source mis à la terre,
mais pouvant néanmoins être confondue avec celle-ci.
Respect des prescriptions du décret du 14/11/88 article 33 et de la norme NFC 15.100 Article 413.1.4
et 481.3.1.
Les travaux du terrassement en terrain de toute nature y compris rocher devront être réalisés suivant
les règles de l’art.
L’entrepreneur se conformera à tous les règlements de voirie et à toutes les indications qui lui seront
données par le MO, il assurera l’entretien et la surveillance des tranchées ouvertes jusqu’au moment
de la mise en place des câbles, il sera responsable de la tenue du terrain et devra protéger les fouilles
contrel’invasion des eaux, il demeurera responsable des réparations des égouts, conduites d’eau, des
câbles souterrains et des installations qui auraient subi des avaries du fait de l’exécution des travaux.
Un traçage de la tranchée doit être effectué conformément aux règlements en vigueur avant le
commencement du terrassement.
L’entrepreneur sera tenu de faire exécuter à ses frais des sondages préliminaires perpendiculaires à la
fouille à établir, jusqu’à concurrence d’un sondage par tranche de cinquante mètres ou de canalisation
du câble à poser.
La tranchée aura une largeur de 0 ,60 m et une profondeur de 0,80m. Les fouilles seront creusées
suivant les formes et aux profondeurs prescrites, les faces seront bien dressées et le fond nivelé avec
soin aucune tête de chat ne devra subsister dans le fond.
- Le dressage des fonds de fouilles et parois (étaiement, blindages) et les frais de mise hors d'eau
du chantier (assèchement et épuisement).
- Le chargement et évacuation des matériaux excédentaires, leur transport soit en remblai, soit
en dépôt, soit l’évacuation à une décharge publique, soit à un lieu désigné par le Maître
d’Ouvrage.
- La fourniture et la pose de grillage avertisseur de couleur rouge et de dimensions agréées par
les services concessionnaires.
- L’enrobage des fourreaux en sable ou en béton B15 au moins y compris coffrage de toute
nature, suivant le cas. Le béton d’enrobage sera utilisé pour éviter l’endommagement des
fourreaux. L’entreprise justifiera le recours à l’enrobage par du béton des fourreaux ou par du
sable pour chaque de tranchée.
L’enrobage en sable comprendra également l’arrosage et le compactage à 95% de l'OPM au-
dessus de la génératrice supérieur. L’entreprise fournira les justificatifs et le mode de
compactage et de consolidation pour enrober les fourreaux sans risque d’endommagement
ultérieur.
- la fourniture et pose des fourreaux double parois, annelé extérieur, lisse de l’intérieur en
Polyéthylène ou autre dérivé, de diamètre 3X110mm pour passage des réseaux d’électricité et
Eclairage Public conformément aux plans d’exécution. l’évacuation des déchets à la décharge
publique et toutes les sujétions inhérentes à la fourniture et la pose ainsi que les
raccordements, amont et aval aux regards de tirage. Les couleurs et dimensions doivent être
agréées par le service d’exploitation du port
Les profondeurs données au niveau de DCE sont à titre indicatif ; Les dimensions des tranchées prises
en compte seront conformes aux dimensions indiquées au niveau des plans visés « bon pour
exécution », les tranchées hors profils des plans d’exécutions ne seront pas payées ;
Généralités :
Les armoires et tableaux de l'installation seront tous conçus selon le même principe afin d'avoir une
uniformité dans les différentes constructions et conformément aux normes en vigueur en particulier
norme C-15-100, Chapitre 558.
Ce sont des tableaux à éléments préfabriqués, en tôle pliée, étanchesconformément aux exigences des
locaux ou ils se trouvent.
Tous les coffrets et armoires seront munis de serrures pouvant s’ouvrir avec la même clé (clé unique).
Tous les coffrets et tableaux seront avec un indice de protection supérieur ou égal à IP65.
Ces tableaux et armoires comporteront une ossature en profilés ou en tôle pliée 20 à 30/10 d'épaisseur
selon l'importance, formée sur toutes les faces par des panneaux ou des bandeaux en tôle, ils seront
munis de fond métallique.
Ces tableaux seront dimensionnés pour permettre, sans modification une adjonction d'appareillage
d'environ 20%.
Les tableaux se présenteront sous forme de tableaux encastrés ou apparents selon le désir du Maître
d’œuvre. Les tableaux apparents se fixeront sur mur au moyen de vis placées au fond du tableau et se
vissant sur des taquets préalablement scellés.
Tous les tableaux et coffrets seront munis de pochettes contenant les schémas unifilaires
correspondants.
Une arrivée de câbles avec disjoncteur général ou interrupteur à coupure en charge. Les différents
départs seront protégés par disjoncteurs.
Dans certains cas, ces armoires peuvent être équipées d'un matériel différent de celui précité, seul le
schéma unifilaire du tableau et/ou les documents annexés au présent descriptif donneront la
composition exacte de l'appareillage qui le composera.
Les tableaux de commande d’éclairage et les platines comprendront les boutons poussoirs et les
voyants sur la façade de porte pour les tableaux et tous les équipements nécessaires au bon
fonctionnement.
L'ensemble de ces appareils de mesure, contrôle, signalisation et commande sera du type encastré
pour tableau.
Mise à la terre :
Ces tableaux et armoires comporteront une barre de terre selon l'importance, repérée par un symbole
sur laquelle seront connectées toutes les parties métalliques. Si un appareil alimenté à une tension
autre que T.B.T est fixé sur la porte, les vantaux de portes seront mis à terre par des tresses.
Câblage :
Les liaisons entre barrettes seront réalisées en U 500 SV d'une longueur suffisante pour permettre
l'ouverture complète de la porte.
Appareillage :
L'appareillage à installer dans chaque tableau est décrit dans les spécifications définissant les ouvrages
à réaliser "descriptif des ouvrages" et les schémas unifilaires. Cependant, en cas de manque de
renseignements ou peut se référer aux prescriptions ci-après :
Références de l'appareillage :
Elle doit pouvoir être assurée à la pince dans toutes les armoires ou coffrets de distribution.
L'emplacement des départs de câbles doit, soit permettre de passer le tore ouvrant de la pince soit
comporter des tores à demeure qui seront raccordés par JACK à une pince mobile.
Etiquetage et repérage :
L'ensemble des tableaux, coffrets de raccordement, boites à fusibles boîtiers, etc.… sera repéré à l'aide
d'étiquettes en dilophane gravé, fixés par vis.
Le repérage des appareils de commande, disjoncteurs, sectionneurs boites à boutons, combinés, sera
également prévu sur les tableaux.
Les câbles seront repérés à chacune de leur extrémité par une médaille, portant le repère
conventionnel du câble.
Chacun des conducteurs force sera repéré aux couleurs conventionnelles par phase, les conducteurs
des câbles de télécommande seront repérés avec leur accord sur une batterie à bornes à l'aide de
manchettes caoutchouc STERLING ou similaire.
Le neutre sera repéré par la couleur bleue et la terre par le jaune vert.
Schéma de câblage
Le TGBT/AGBT, doit avoir un schéma spécifique, correspondant au câblage exact de l’armoire. Les
schémas de réalisation doivent être approuvés par le MO, avant le câblage.
Dans les tableaux, le schéma et le repérage des différents organes seront placardés sur la face
intérieure des portes sous la forme d'un tirage plastifié.
Type
Sauf condition externe particulière, les chemins de câbles seront du type métallique perforé galvanisé
à chaud. Les chemins de câbles dissimulés dans le faux plafond et les gaines électriques pourront être
du type câbles fils (chemins de câbles en fil d'acier/galvanisé à chaud).
Les dispositifs de fixation extérieure des tablettes seront de conception et de dimensions telles qu'elles
ne détériorent pas les câbles et ne créent pas de déformations résiduelles permanentes dans les
conditions normales.
Les supports seront de type industriel et choisis parmi les supports normalisés sauf cas exceptionnel
ou les supports normalisés ne peuvent être utilisés par exemple : volume enveloppe insuffisant par
suite de l'encombrement de gaines, les supports par tiges filetées seront enveloppées par un tube IRO
ou tube acier avec blocage par écrou sur le chemin de câbles. Le procédé permet de rendre plus rigide
la tige filetée.
A chaque extrémité, dans les parcours horizontaux et verticaux et en particulier aux points où
interviennent des changements dans la composition des nappes des câbles(croisement etc....). Ces
derniers porteront un moyen de repérage qui peut consister en un bracelet ou une médaille portant
toutes les indications utiles permettant l'identification.
Pour un exemple, un numéro d'ordre portant le numéro de circuit et la référence du circuit à alimenter.
A toute discontinuité impérative, une protection mécanique et un isolement équivalent à ceux du câble
doivent être reconstitués et la continuité de la mise à la terre assurée. La continuité de la gaine, de
l'écran ou du feuillard doit être assurée au droit des boites de jonctions ou de dérivation. La liaison
assurant cette continuité doit être protégée mécaniquement et contre la corrosion.
Mise à la terre
Tous les chemins de câble seront mis à la terre par un conducteur de cuivre nu de 14mm² tous le long
des chemins de câbles avec raccordement par griffe spéciale à chaque tronçon de chemin de câbles.
Les appareils sont fixés sur les boitiers par vis ou par griffes.
Les plaques de recouvrement doivent être isolantes. Si plusieurs appareils sont placés côte à
côte, une plaque de recouvrement commune sera utilisée.
6. Les interrupteurs seront placés à 1,40m du sol fini. Les bords les plus proches
de la plaque de recouvrement ne seront jamais à moins de 5cm de toute
huisserie, couvre-joint ou arête de mur.
7. Les prises seront placés à 0,20m du sol fini (arase inférieure de la plaque) sauf
indication particulière. La fixation sera assurée par un dispositif adéquat.
8. La réalisation d’un interrupteur comprend :
L’interrupteur complet y compris mécanisme et enjoliveur.
La boite d’encastrement ou dispositif de fixation
Le conduit ou tout autre type de cheminement entre l’interrupteur et les
foyers lumineux qu’il commande.
Le câble de liaison entre l’interrupteur et les foyers qu’il commande (section
2x1,5mm² cuivre pour un simple ou double allumage et 3x1,5 pour un va et
vient).
9. La réalisation d’une prise de courant comprend :
La prise de courant complète y compris mécanisme et enjoliveur.
La boite d’encastrement ou dispositif de fixation.
10. La réalisation d’un bouton poussoir comprend :
Le bouton poussoir y compris mécanisme et enjoliveur.
La boite d’encastrement ou dispositif de fixation.
Toute la lustrerie dans le cadre du projet sera de type LED étanche IP65, de haut rendement, avec une
durée de vie minimale de 50 000 heures.
1. Assurance d'un éclairement naturel optimal tout en évitant ses inconvénients (éblouissement):
- Un Facteur de Lumière du Jour (FLJ) à minima de 2,5% pour 80% des espaces de bureaux
sera recherché.
Dans cette optique, une attention toute particulière sera portée aux types de protections
solaires (internes et/ou externes) de façon à assurer un confort visuel adéquate (lutte
contre l’éblouissement, lutte contre la lumière directe, occultation partielle ou totale des
fenêtres, etc.) ainsi qu’aux valeurs des facteurs de réflexion des parois internes
(revêtements).
- Les autres zones d’occupation que les bureaux seront largement alimentées en lumière
naturelle. L’objectif visé étant l’obtention d’un FLJ de 2% sur le reste des locaux.
Il est demandé à l’entreprise ou aux entreprises de prendre en compte ces éléments, qui se
traduisent par une attention accrues à certains paramètres de conception, tels que les facteurs
de réflexion des parois, en adéquation avec les choix architecturaux.
- Assurer une bonne uniformité de l’éclairage de fond pour des locaux de plus de 20m²
Le coefficient d’uniformité U doit être supérieur ou égal à 0,8 lorsqu’on ne dispose que
d’un éclairage général.
Nota : Dans le cas de postes de travail qui disposent d’un éclairage de complément, le
coefficient d’uniformité minimum requis est alors de 0,7.
Le luminaire à LED doit être de marque de renommée mondiale et de 1er choix. Il devra satisfaire
pleinement aux exigences techniques suivantes :
- Structure en polyester renforcé de fibres de verres
- Diffuseur en Polycarbonate opale
- Platine de réflexion de haute efficacité
- Puissance totale du système : 26W
- Flux lumineux : 3100 lumens
- Température de couleur : 3000K, 4000K
- IRC : 80 min (pour 3000K, 4000K)
- Durée de vie : 50,000 heures à 25˚C
- Température de fonctionnement : -20˚C à 40˚C
- Type de fixation : plafond, mur ou suspension
- Voltage : 220-240VAC
- Cos φ > 0,93
- Distorsion harmonique totale : < 20%
- Standards : CE
- IP65
- Garantie : 5 ans
Le luminaire sera de gamme WS Series de marque CREE, Philips, DISANO ou similaire.
- Structure de forme rectangulaire en aluminium de haute résistance peint à la poudre Ekzo Nobel
- Couvercle des LED en verre trempé
PEINTURE : cataphorèse couleur grise pour une meilleure résistanceà la corrosion et au brouillard salin.
Finition à base de résine acrylique stabilisée aux rayons UV.
EQUIPEMENT: étrier galvanise et peint. Protection contre les impulsions conformes à la norme EN
61547 pour la platine LED et son driver.
NORMES: appareils conformes aux normes EN60598-1 CEI 34-21 en vigueur et présentant l’indice de
protection IP66IK08 selon la norme EN 60529. Ils peuvent être installes sur des surfaces normalement
inflammables.
Projecteurs 380W
Projecteurs 120W
Puissance: 120.0 W
Flux lumineux : 12000 lm
Température : 4000°K
Voltage / fréquence : 220V-240V/ 50-60Hz
Durée de vie 50.000h
IP : 65
Le projecteur doit être de type PHILIPS BVP120 1xLED120w ou similaire
Echantillons :
Pour permettre la coordination des différents corps d'état intéressés par la pose des matériaux et
pouvoir apprécier l'aspect esthétique des luminaires et faire des mesures d'éclairement et de lumière,
il sera demandé à l'entreprise du présent lot, la fourniture et la pose de luminaires par zone qui
serviront de prototypes.
L'entreprise s'engage, par la remise de sa soumission, à modifier certains détails pour mise en
conformité avec les desiderata du Maître d'œuvre et du Maître de l'Ouvrage.
Tôlerie :
Le caisson du luminaire sera réalisé en tôle d'acier pliée d'une épaisseur minimale de 6/10mm pour
obtenir une rigidité suffisante.
Il sera recouvert, après dégraissage et phosphatation, d'une peinture laquée blanche cuite au four à
180°C.
Le caisson des luminaires encastrés devra remplacer une plaque de faux plafond et sera prévue pour
permettre la fixation du luminaire sur la dalle béton à l'aide de 4 tiges filetées de diamètre 8 minimum.
La fixation des appareils sera indépendante du faux plafond sauf accord explicite du Maître d'œuvre
et du Maître de l'ouvrage.
Equipement électrique:
L'ensemble de l'appareillage sera monté sur une platine démontable et fixée au corps de l'appareil par
des écrous à oreilles. Allumage à starter.
A l'exception des tubes, aucun appareillage ni filerie ne sera visible pour une personne placée
directement sous l'appareil.
Mise en œuvre :
La mise en œuvre des appareils d'éclairage sera complète, de la fourniture de l'appareil à la pose et
aux essais.La mise en œuvre se déroulera de la façon suivante :
Fourniture sur le chantier suivant un planning préétabli, les appareils d'éclairage étant
entièrement câblés et prêts à la pose, cette fourniture sur le chantier s'effectuant par
zone, étage ou groupement d'étages
Déchargement et stockage de préférence sur le plateau
detravail.
Déballage des luminaires par zone.
Pose des luminaires aux emplacements désignés.
Raccordement.
Nous attirons tout particulièrement l'attention de l'entreprise sur la propreté et la perfection des
peintures. Par conséquent, le stockage devra être particulièrement soigné, le local de stockage si
possible chauffé, et dans tous les cas, ces locaux devront être propres et ne présentent aucune trace
d'humidité.
Tout appareil d'éclairage stocké dans un lieu humide sera systématiquement refusé.
Après le déballage des luminaires, les emballages seront évacués hors du chantier, cette évacuation
étant à la charge du présent lot.
L'entreprise du présent lot aura à sa charge l'ensemble de coordination avec le spécialiste de faux
plafonds (trame, percement, etc...).
Essais et réception:
Mesures d'éclairement.
Mesures de luminance.
Mesures d'isolement de circuits.
Compensation de l'effet stroboscopique et du facteur de
puissance.
Mesures de consommation.
Essais d'allumage.
Tout ouvrage qui ne répondra pas aux caractéristiques données au marché sera systématiquement
refusé.
Classification :
Le type de l'éclairage de sécurité prévu est précisé par le "descriptifs des ouvrages".
Réglementation :
L'installation devra être conforme à l'arrêté du 28 Février 1968 sur les conditions auxquelles doivent
répondre les blocs autonomes d'éclairage de sécurité, et à la norme NFC 63.800 concernant les
dispositifs pour la mise en service automatique de l'éclairage de sécurité et de panique et à l'arrêté du
30 Août 1976.
Tous les blocs autonomes doivent être commandés par un bouton poussoir permettant en une seule
commande de les mettre à l’état de repos (prévoir unité de pilotage et bus de commande).
Les blocs autonomes de sécurité auront une capacité minimale d'une heure. Ils se composeront de :
1 batterie cadmium-nickel sans entretien, assurant une autonomie d'une durée d'une
heure et demie
1 dispositif de mise au repos à installer à proximité du tableau divisionnaire concerné.
1 ensemble optique LED doté d'ampoules normalisées à haut rendement lumineux et
à grande durée de vie.
Distribution :
Conforme aux normes NF C 78-801 (1992) et EN 60598-2-22 Admis à la marque de qualité NF AEAS
Classe II : 0 Sécurité au retour secteur par temporisation de 30 secondes à l’extinction après le retour
du secteur pour assurer la stabilité et la pleine lumière de l’éclairage normal avant l’extinction du bloc
Télécommandables pour la mise au repos lors des coupures secteur volontaires Télécommande
protégée contre les erreurs de branchement
Réalisation des tests réglementaires «SATI» conforme à la norme C 71-820 automatiquement par
horloge et microprocesseur intégrés au bloc 2.
Paratonnerre :
La protection contre la foudre sera réalisée à l'aide de paratonnerres ionisants électriques type
PULSARI des établissements HELITA ou similaire. Les installations seront conformes aux règles UTE
C17.100.
Parafoudre :
Protection contre la foudre de l’installation courante faible par parafoudre selon DTU et normes et
vigueur. NF EN 61643-11
Dispositif de capture :
- Une pointe effilée fixée sur un cylindre (diamètre 7cm) par l'intermédiaire d'un manchon
isolant,
- Un disque métallique situé au pied de cette pointe, placé en regard du cylindre, l'ensemble
constitue l'éclateur qui est en court-circuit lors du passage d'un courant de foudre.
- Un cylindre métallique fixé sur le mât du paratonnerre. Il maintient dans sa partie supérieure
l'élément isolant qui supporte lui-même le disque et la pointe. Ce cylindre renferme deux sous-
ensembles : un bloc transformateur haut tension et un bloc électronique.
- Une partie tubulaire (diamètre 3cm) située immédiatement au pied du cylindre contenant les
éléments de la batterie empilés en série.
- Une tige (diamètre 3cm).
- Tous accessoires.
Conducteurs de toiture :
Les conducteurs de toiture sont destinés à canaliser le courant de foudre des dispositifs de
capture vers les conducteurs de descente. Ils peuvent, le cas échéant, jouer le rôle de capteurs.
Sil les installations à tiges nécessitent plusieurs tiges, celles-ci sont, dans la mesure du possible,
reliées directement entre elles.
Les éléments métalliques des toitures non reliés à la terre et éloignés de moins de 10m d'un
conducteur lui sont reliés électriquement par des conducteurs identiques de même section (pour les
mâts supports d'antennes).
Si un élément métallique se trouve situé à plus de 10m d'un conducteur et est particulièrement
important, il lui est relié de la même façon.
Conducteurs de descente :
Chaque tige est reliée à la terre par au moins une descente. Celle-ci est implantée de telle sorte
que son parcours soit le plus direct possible. Son tracé tient compte de l'emplacement de la prise de
terre.
Le tracé des descentes doit être le plus rectiligne possible en empruntant le chemin le plus
court, évitant tout coude brusque ou remontée éventuelle. Les rayons de courbure ne sont pas
inférieurs à 20cm. Pour le dévoiement des rubans de descente, des coudes formés sur chant sont
utilisés de préférence.
Le tracé des descentes doit être choisi de manière à éviter la proximité des canalisations
électriques et leur croisement. Dans la mesure du possible, les descentes doivent être éloignées des
portes et accès des bâtiments.
Les fixations des conducteurs de descente se font à raison de trois fixations au mètre. Les
fixations doivent permettre une éventuelle dilatation. Le raccordement des différents conducteurs
entre eux s'opère par serrage à l'aide de pièces de raccordement de même nature, le percement des
rubans est à éviter dans la mesure du possible.
Les conducteurs de descente doivent être protégés contre les chocs mécaniques éventuels à
l'aide de fourreaux et à proximité immédiate des circulations sur une hauteur de 2m à partir du sol.
Les éléments métalliques extérieurs importants situés à moins d'un mètre des descentes leur
sont reliés électriquement ; les éléments métalliques continus sur la hauteur de l'immeuble le sont en
partie haute et en partie basse et participent à l'écoulement des courants de foudre.
Les conducteurs de descente doivent être distants d'au moins 1m des éléments conducteurs
intérieurs importants (tels que canalisations de chauffage central, d'électricité, d'eau, de gaz,...) cette
condition ne s'applique que dans les bâtiments dont les parois ne comportent aucun élément
métallique continu tel qu'armature du béton, charpente métallique, murs rideaux.
Prises de terre :
En pratique, les prises de terre des installations de paratonnerres sont réalisées conformément aux
indications de la recommandation UTE CF 17.100.
Soit par des conducteurs de même nature et de même section que les
conducteurs de descente, disposés en patte d'oie de grandes dimensions, par
exemple trois conducteurs de 7 à 8m de longueur, enfouis horizontalement au
moins à 60cm de profondeur.
Soit par un ensemble de trois piquets verticaux de 2m reliés entre eux et
disposés aux sommets d'un triangle équilatéral de 2m de côté environ.
Lorsque le bâtiment comporte une prise de terre à fond de fouille pour les masses des installations
électriques du bâtiment conformément à la norme NF.C15.100, les prises de terre des installations de
paratonnerres lui sont reliées par un conducteur de même nature et de même section que les
conducteurs de descente.
Généralités (*)
*Tension : 22kV
*Fréquence. : 50Hz
*Diélectrique. : Huile
D. Constitution du poste
A. Généralités
Chaque tableau du poste sera constitué par un assemblage de cellules de type intérieur, protégé,
préfabriqué à simple jeu de barres et dont les cellules d'extrémité seront prévues pour permettre des
extensions futures sans qu'il soit nécessaire de les modifier en dehors de la dépose des flasques
d'extrémité. De marque Schneider, ABB ou équivalent.
B. Tôlerie
Largeur : 500mm
Les cellules comporteront une charpente réalisée en tôle pliée sur laquelle, seront fixée une porte et
des panneaux en tôle pliée.
Les portes des cellules seront dégondables. Leur grand angle d'ouverture offrira un accès aisé aux
boites à câbles. De plus, les cellules placées aux extrémités du poste permettront un accès latéral aux
boites à câbles.
Les cellules répondront à la définition du matériel à compartiments séparés sur les bases des normes
E.D.F (en particulier HN 64.S41), CEI et UTE.
Le cloisonnement des compartiments doit être prévu sur toutes les faces, y compris celles reposant au
sol de façon à les isoler électriquement.
Tous les panneaux constituant les cellules seront traitées contre la corrosion et revêtue d'une couche
de laque cuite au four, couleur au choix du Maître de l’ouvrage.
Chaque cellule sera repérée à l'avant et à l'arrière, au moyen d'une plaque indicative gravée, inaltérale,
fixée par vis autotaraudeuse ou par rivet sur la tôlerie des cellules. Ces plaques indiqueront le repère
et l'affectation des cellules de manière à ce qu'aucune ambiguïté ne soit possible sur la fonction de la
cellule.
C. Mise à la terre
La mise à la terre se fera par l'intermédiaire d'un collecteur en barre de cuivre de section suffisante
pour supporter un courant de court-circuit de 16kA pendant une seconde.
Les ferrures supports, châssis d'appareils, portes, commandes mécaniques des interrupteurs seront
raccordés directement sur l'ossature par l'intermédiaire de clinquants en tresse de cuivre.
Les panneaux pivotants ou mobiles doivent comporter un système d'arrêt évitant d'exercer une
traction sur la tresse en cuivre.
D. Equipement de base :
*Une enveloppe métallique en tôle électro-zinguée revêtue d'une couche de laque cuite au four.
*La tôlerie des cellules est réalisée en tôle électrozinguée qui en plus du traitement électrolyte reçoit:
séchage à l'air.
*1 compartiment appareillage.
*1 compartiment raccordements.
*1 sectionneur de terre.
*Contacts auxiliaires.
L'une des cellules arrivée sera munie d'un tore de détection de courant de défaut (BARDIN) alimenté
par transformateur d'isolement avec signalisation du défaut sur la porte du distributeur. Le modèle et
les modes de raccordement doivent être agrées par le distributeur
*3 Transformateurs de courant
CARACTERISTIQUES ELECTRIQUES :
(valeur crête)
ACCESSOIRES :
*2 anneaux de levage.
transfos-disjoncteurs.
Résistances de chauffage :
Dans les zones reconnues humides (zones côtières en général) des résistances de chauffage seront
prévues dans chaque cellule commandées par thermostat et contacteurs.
Tableau de comptage
TABLEAU COMPTAGE BT
Accessoires de sécurité :
Par poste :
Les prises de terre seront constituées soit par des plaques ou grillage en cuivre ou en fer galvanisé à
chaud, soit par des piquets cuivre ou en tube de fer galvanisé, soit par des câbles en cuivre rayonnant
ou bouclés.(Les exigences du distributeur à cet effet seront observées).
La profondeur d'enfouissage dépend de la nature du terrain mais ne doit pas être inférieure à
1,00m.Les prises doivent être enterrées autant que possible dans un terrain frais et formé de terre
végétale.
Si le terrain est rocheux, crayeux ou constitué par de l'argile compact ou tuff, la profondeur
d'enfouissage minimum de 1,00m peut être plus importante et remblayée par la terre végétale
mélangée à de la poussière de charbon de bois ou de coke, lorsque la couche superficielle est
inexistante ou trop réduite.
Les prises de terre doivent être établies en terrain naturel, jamais dans un remblai.
Les plaques de terre auront une surface minimum de 1,00m² et une épaisseur (non compris la
galvanisation) de 1,5mm. Les grilles ou piquets de terre devront présenter la même surface de métal.
Les fils constituant les grilles auront un diamètre minimum de 2,2mm. Les plaques de terre seront
toujours placées verticalement dans la fouille. Par contre, les grilles pourront être placées
horizontalement. Le remblaiement des fouilles se fera avec de la terre végétale par couche de 0,20m
arrosées et damées.
Les connexions entre prises et câbles de terre se feront par cosses et boulons galvanisées.
De plus, le câble sera brasé sur la plaque ou la grille. Il ne sera pas fait usage de décapant acide.
Cette méthode concerne également la liaison des plaques ou grilles entre elles, réalisée
avantageusement par un câble continu sur lequel est brasée chaque plaque en un ou plusieurs points.
Le câble de terre aura une section minimum de 28mm² et sera en cuivre isolé U500V protégé par un
tube acier ou une buse ciment.
Les barrettes de coupure seront montées sur supports isolants ou placées en dehors des cellules à un
endroit facilement accessible dans le local abonné du poste.
Les jonctions, dérivations et raccordements se feront à l'aide de manchons tés et cosses de serrage
concentrique.
Les circuits de terre seront continus, en aucun cas une pièce métallique ou un châssis d'appareil, ne
pourra être utilisé comme conducteur.
Les prises de terre seront exécutées suivant les exigences de la norme C13-100
Dans le cas de transformateurs abonnés se trouvant incorporés dans un bâtiment ou sur demande du
distributeur, un quadrillage en fers ronds de 4mm à 4 mailles de 0,30x0,50 soigneusement ligaturées
sera noyé à la partie inférieure du radier.
Dans le cas d'emploi de cellules préfabriquées, la mise à la terre des cellules sera effectuée par une
barrette de terre de 30x2mm fixée sur le sous bassement des cellules et munies de tétons de mise en
place d'appareillage mobile.
tension H.T/BT.
La valeur de la résistance de l'ensemble de ces prises de terre ne doit pas excéder 1 ohm en masses
reliées "ou 3 ohms" pour les masses et 10 ohms pour le neutre en "masses du poste séparées".
Les prises de terre des neutres doivent être éloignées des prises des masses d’une distance minimale
de 8m.
Les liaisons haute tension entre les différents équipements (cellules-transformateurs) se feront par
câbles cuivre.Ou un câble appropriés agrées par le distributeur TMU.
Les liaisons basse tension entre les transformateurs et les TGBT se feront par canalisation préfabriquée
type canalise. Suivant les notes de calcules validé par le MO.
Les postes seront ventilés mécaniquement et naturellement. Grille120x60 par transfo 630KVA. +
Extraction
Verrouillage :
Les verrouillages respecteront les règles de sécurité d'exploitation édictées par les normes en vigueur
et par l'arrêté du 14 Novembre 1988 concernant la protection des travailleurs.
Les commandes des appareils interrupteurs ou sectionneurs et du sectionneur de mise à la terre étant
regroupées sur une même platine, les opérations de mise en et hors service seront identiques pour les
cellules.
Les opérations seront simples. Ainsi, pour intervenir à l'intérieur d'une cellule, il suffira d'agir sur la
poignée pour ouvrir l'appareil (interrupteur ou sectionneur).
Ce même levier permettra d'effectuer la mise à la terre par simple déplacement de poignée.
L'ouverture de la porte, possible dès que la mise à la terre de l'appareil sera faite, provoquera le
verrouillage mécanique de l'appareil (interrupteur ou sectionneur).
Ce même levier permettra d'effectuer la mise à la terre par simple déplacement de poignée.
L'ouverture de la porte, possible dès que la mise à la terre de l'appareil sera faite provoquera le
verrouillage mécanique de l'appareil rotatif comme le ferait un verrou, sans qu'il soit nécessaire
d'utiliser la moindre clé.
Les opérations seront rendues visuelles par la présence de synoptique. La poignée en position verticale
haute indiquera toujours que l'appareil (interrupteur sectionneur ou sectionneur de mise à la terre)
est fermé.
Un système de verrouillage à clef prévu pour chaque départ transformateur : verrouillage HT - transfo
- BT.
Il sera prévu pour chaque transformateur du poste de transformation une batterie de condensateurs
triphasée 50Hz de puissance égale à 6% environ de la puissance nominale du transformateur
correspondant.
Les batteries seront de type sec, autocicatrisant, elles seront conçues en matière isolante assurant une
double isolation.
Les voyants de signalisation de manque de tension, résistances de décharge, capots cache bornes,
châssis et accessoires seront aussi prévus.
Les protections de ces batteries seront assurées par disjoncteurs de pouvoir de coupure approprié de
calibres dimensionnés pour le courant nominal des batteries majoré de 40% Les disjoncteurs seront
installés dans un coffret plombable par le distributeur ou intégré dans l'armoire des TC de comptage.
Dans tous les cas, une signalisation de déclenchement de ces disjoncteurs sera prévue.
Les condensateurs seront de la gamme RECTIPHASE de chez MERLIN GERIN IP 41, ou similaire
Les câbles d'alimentation des batteries seront également prévus et seront dimensionnés également
pour le courant nominal des batteries majoré de 40%. Ils seront de type U1000R02V sous tubage IRO
(PVC) ou chemins de câbles.
L'entrepreneur se mettra en rapport avec les services intéressés du distributeur pour en obtenir tous
renseignements utiles pour l'exécution de ses travaux, il se soumettra à toutes les vérifications et
visites des agents de ces services et fournira tous documents et pièces justificatives demandés.
.Les règlements particuliers imposés par les services locaux du distributeur avec
lesquels l'entrepreneur devra se mettre en rapport avant l'approvisionnement pour le matériel et
avant l'exécution pour les travaux.
Il devra faire connaître au Maître de l’oeuvre les dispositions du devis descriptif qui ne seraient pas
admises par le distributeur, faute de quoi, il devra prendre à sa charge tous les frais résultant des
modifications imposées par lui, il devra établir les demandes d'abonnements, se procurer et remplir
les formulaires nécessaires et les soumettre au Maître de l'ouvrage ou à son représentant pour accord
et signature.
Menuiserie métallique :
Les menuiseries métalliques comprennent les portes métalliques d’accès extérieur, les grilles et
persiennes d’aération, la grilles de fosses à huile, les rails de roulement des
transformateurs, les ferrures supports, ainsi la pénétration des câbles et caniveaux.
L'accès au local du poste sera réalisé par deux portes, l'une pour l'abonné et l'autre réservée au
distributeur. Ces portes doivent s'ouvrir vers l'extérieur, pouvoir se rabattre complément contre le mur
et être pourvues d'un dispositif les maintenant dans cette position lorsqu'elles sont ouvertes.
Les portes seront exécutées en tôle d'acier de 3mm d'épaisseur, solidement encadrées et croisillonées.
Elles seront munies d'un dispositif de fermeture cadenassable, de dimensions et modèle selon les
exigences du distributeur.
Les portes, grilles, persiennes et encadrements métalliques doivent être convenablement protégés
contre l'oxydation par galvanisation et peinture de couleur au choix du Maître de l’ouvrage.
.A la partie supérieure, baies débouchant à l'air libre, dans la surface utile de chacune
sera supérieure de 10% au moins à celle des ouvertures inférieures.
Les ouvertures de ventilation comprendront des grilles parepluie, munies d'un grillage à mailles afin
d'éviter la pénétration d'animaux et de corps étrangers.
Le nombre, la section et l'emplacement de ces ouvertures sera défini par l’entrepreneur en accord
avec le distributeur.
L'éclairage naturel du local sera réalisé à l'aide de baies verticales en pavés de verre dont la partie
inférieure ne descendra pas à moins de 2m du sol. Ces baies devront être protégées par un grillage
extérieur.
Toutes les feuillures, grilles, menuiseries métalliques, seront peintes avant pose des 2 couches de
peinture anti-rouille et après pose de 2 couches de peinture grise.
Le système comprend :
En plus de la gestion de la détection incendie en conformité avec les normes, la centrale de détection
aura les fonctionnalités suivantes :
DECLENCHEURS MANUELS
Ils seront facilement accessibles et placés à une hauteur de 1,30 m (accessibilité handicapés). Les
déclencheurs manuels seront semi encastrés dans les parois de manière à ne pas dépasser en saillie
de plus de 3 cm. L’entrepreneur devra réaliser toutes les prestations d’incorporation de ces matériels
au moment des travaux (préparation des incorporations et fourreaux de passage câbles).
Ils se présenteront sous la forme d’un boîtier en matière thermoplastique de couleur rouge et
disposeront d’un système de test. Ils seront équipés de membranes déformables.
Les blocs autonomes d’alarme sonores seront de type électronique et à faible consommation. Le son
diffusé sera de type linéaire et modulé. Le niveau sonore à 2m sera choisi de manière à être adapté à
l’environnement pour dépasser de 60 dB minimum le bruit ambiant.
La couleur et l’aspect esthétique seront choisis en fonction des locaux dans lesquels ils seront installés.
CABLAGE DU SYSTEME :
L’installation électrique pour les parties basse et très basse tension, doit être conforme à la norme NFC
15-100. Son exécution réalisée selon les règles de l’Art, doit être de haute qualité afin que le niveau de
fiabilité soit le meilleur possible.
Le câblage de l’installation doit être conforme aux exigences des règles de l’APSAD R7 pour le produit
A et le règle FM GLOBAL pour le produit B
Ce poste comprend :
- Sur chemins de câble 65x.33mm pour les passages principaux y compris couvertures
pour les parties accessibles à la charge du lot électricité
- Sous conduits rigides PVC 13 pour les parties secondaires apparentes.
En cas de passage de joints de dilatationentre parties du bâtiment, des manchons souples de 20cm au
moins seront prévus.
- Câble :
- De type C2 en cuivre 9/10mm avec écran et fil de masse pour les liaisons avec les
déclencheurs manuels, les détecteurs.
- De type CR1 cuivre pour les retours d’information des équipements de sécurité.
-De type CR1 pour les lignes de commande des DA à émission de tension.
Les travaux doivent être exécutés dans les règles de l’art et comprendront toutes sujétions de dépose
et de finition.
Les travaux doivent être exécutés dans les règles de l’art et comprendront toutes sujétions de dépose
et de finition.
La dépose de câble existant, l’opération doit être réalisée tout en préservant l’état des câbles qui
seront acheminés par la suite selon les instructions du MO.
Les travaux doivent être exécutés dans les règles de l’art et comprendront toutes sujétions de
déposeet de finition.
La dépose et déplacement du matériel toute nature existant, l’opération doit être réalisée tout en
préservant l’état du matériel qui sera déplacé et installé par la suitedans le lieu prescrit par le MO.
Les travaux doivent être exécutés dans les règles de l’art et comprendront toutes sujétions de dépose
de déplacement et d’installation.
La pose de câble fibre optique, l’opération doit être réalisée selon les instructions du MO.
Les travaux doivent être exécutés dans les règles de l’art et comprendront toutes sujétions de pose et
de finition.
Les travaux de démolition des regards existants devront être réalisés suivants les règles de l’art.
Les travaux de réalisation des tranchées du réseau électrique doivent suivre le plan et
La démolition du dallage doit être réalisée dans les règles de l’art en utilisant le matériel et équipement
adéquat.
Un balisage de la zone est indispensable pour éviter tout risque pour le personnel et les usagers de la
zone du chantier.
Déblais en tranché.
Les travaux des déblais en tranchée devront être réalisés dans les règles de l’art en utilisant le matériel
et équipement adéquat dans les mêmes conditions que l’article « Terrassement en tranchée pour pose
de câble électrique souterrain »
Un balisage de la zone est indispensable pour éviter tout risque pour le personnel et les usagers de la
zone du chantier.
Fourreaux
La pose des fourreaux doit être faite dans les règles de l’art,les fourreaux seront dispatchés selon les
exigences MO.
Quels que soient les dispositifs de passage retenus, ils devront respecter les contraintes
d’environnement.
Les câbles métalliques et optiques ne devront subir aucune contrainte mécanique excessive : pliage,
traction, écrasement lors de leur mise en place. Le rayon de courbure maximum notamment sera
conforme aux recommandations du fabriquant de chaque câble.
La perturbation des données transmises sur le câblage a pour origine les champs électromagnétiques
ou électriques. Ces champs "parasites" induisent sur les lignes des signaux plus ou moins importants
qui vont modifier le signal transmis.
On veillera à respecter les distances de séparation entre les courants forts et courants faibles suivantes
:
1. Saignées
Toutes les saignées nécessaires à l'encastrement des canalisations, sont à la charge du présent lot.
Elles seront réalisées à la machine suivant les normes en vigueur.
L'entrepreneur du présent lot devra prendre toutes les précautions pour éviter que l’exécution des
saignées apporte des détériorations ou des fissurations dans les cloisons qui seront mises à sa
disposition. Dans le cas contraire, il devra en supporter tous les frais de remise en état.
2. Percements trous
L'Entrepreneur devra tous les percements, nécessaires au cheminement des réseaux et se rendre
compte personnellement sur le chantier que les cheminements prévus, sont en accord avec les
structures existantes.
De façon générale, tous les scellements de l'installation d'électricité seront exécutés par l'électricien.
Le rebouchage de tous les trous, percements et saignées est à la charge du présent lot. Il devra être
apporté un soin particulier au rebouchage des saignées et les matériaux utilisés devront être
compatibles avec les différents types de cloisons rencontrés. Dans tous les cas, l'état de surface des
matériaux après rebouchage devra être identique à sa qualité initiale.
Les ouvrages seront exécutés en conformité avec les "Règles de l'Art", tant au point de vue technique
qu'au point de vue esthétique, le Maître d'ouvrage se réservant le droit de faire :
Le Maître de l'Ouvrage se réserve toutefois le droit d'imposer le matériel cité au présent document.
Les matériaux et matériels seront NEUFS et de TOUTE PREMIERE QUALITE, et devront répondre aux
caractéristiques indiquées au cahier des charges, aux normes et réglementations en vigueur.
Avant la mise en œuvre des différents matériaux, l'entrepreneur devra présenter tous les échantillons
de matériaux employés (ainsi que leur label ou agrément).
L'entreprise s'engage à remplacer, réparer ou modifier à ses frais exclusifs, toute fourniture, tout
ouvrage reconnu défectueux.
D'autre part, l'entrepreneur déclarera qu'il a bien la propriété industrielle et commerciale des
systèmes, procédés ou objets qu'il emploie et à défaut, s'engagera vis-à-vis du Maître d'Ouvrage à
acquérir, sous sa responsabilité et à ses frais, toutes les licences nécessaires relatives aux brevets qui
les concernent.
Il garantira, en conséquence, les Maître d'Ouvrage et Maître d'œuvre contre les recours et tous
préjudices qui pourraient être générés dans l'exécution ou la jouissance des installations, et
développés à ce sujet par des tiers.
L'entrepreneur devra remplacer, reprendre ou modifier à ses frais, toutes fournitures, ou tous les
ouvrages reconnus défectueux.
Le matériel utilisé devra être muni de la marque de conformité NF ou USE. Les types et références
mentionnés dans le présent document n'ont pour but que d'indiquer les caractéristiques et
spécifications techniques du matériel à utiliser. En conséquence, l'entrepreneur sera autorisé à
proposer des matériels équivalents.
L’entrepreneur devra, avant la pose, présenter les échantillons des différents appareils et câbles
désignés au présent Cahier des charges ou à défaut, un document suffisamment explicite (plan,
photographies ou catalogues) permettant de se rendre compte de la matière, de la qualité ou de la
couleur. Il ne pourra les installer qu’après accord du Maître d’œuvre et du bureau de contrôle.
La livraison et le stockage des matériaux et du matériel ne pourront avoir lieu qu'après accord
préalable du Maître d'ouvrage.
L’Entreprise aura bien noté que les essais et les opérations de réception auront lieu en plusieurs phases
décalées dans le temps.
Aussitôt après la terminaison des travaux, commencera une période d'essais durant laquelle
l’Entreprise procédera à tous les essais nécessaires aux réglages des installations.
Pendant ces essais, les installations seront conduites par le personnel de l’Entreprise qui assurera
toutes les opérations d’entretien, de nettoyage et de remplacement nécessaire.
A la fin de cette période, les installations devront être laissées en parfait état de propreté, et après
visite, le Maître d’œuvre pourra proposer la réception.
Il est à noter que ces essais ont pour objet la vérification des performances des équipements, en vue
de la réception.
En principe, le Maître d'Ouvrage pourra accepter de procéder à la réception, si les conditions suivantes
sont satisfaisantes :
Réserves statiques :
Les réserves statiques concernent des systèmes ou matériels sur lesquels des remarques auront été
formulées au sujet de la conformité aux documents contractuels et aux règles de l'art.
Réserves dynamiques
Les réserves dynamiques concernent les défauts de fonctionnement qui auront été décelés au cours
des essais
Après la période de fonctionnement normal suivant le calendrier des finitions, et après exécution
satisfaisante des prestations et si les performances des installations sont considérées satisfaisantes, la
levée des réserves pourra être prononcée.
4. Période de garantie
5. Nature de la garantie
Tout matériel qui au cours de la période de garantie ne pourrait plus fonctionner ou aurait perdu de la
puissance, ou baissé en rendement, ou n’assurerait plus la sécurité requise, devra être remplacé. Le
coût de remplacement sera totalement à la charge de l’Entreprise (matériel et main d’œuvre), c'est à
dire, entre autres :
L'entreprise garantit de façon formelle, la parfaite réalisation des travaux faisant l'objet de la
spécification technique, suivant les règles de l'art et compte tenu des conditions physiques et
climatiques du lieu, ainsi que les risques des matériaux utilisés.
Cette garantie (12 mois) prend effet à la date de réception des ouvrages après levée des réserves
éventuelles.
La garantie ne s’applique ni aux pièces qui, par leur nature et leur fonction, peuvent être sujettes à une
usure normale rapide, ni aux détériorations et accidents, résultant de négligences ou d’utilisation
anormale de l’installation.
La recette technique est l’opération qui permet de garantir au maître d’ouvrage que l’installation
répond à l’expression du besoin initial en respectant les normes et les règles de l’art.
Identification des câbles et des prises, respect des contraintes d’environnement et des
règles de l’art.
Toutes les caractéristiques et mesures relevées par les instruments servant à la recette
seront fournis sur support informatique et sur papier.
Lors de la procédure de test, ce ne sont pas les composants seuls qui sont à tester, mais l’ensemble
fonctionnel du câblage : composants + mise en Œuvre.
Examen de l’installation
Tests statiques
Ces tests permettront de s’assurer que les connexions électriques du câblage sont correctement
réalisées et que les câbles n’ont pas été endommagés durant la pose:
Tests dynamiques
Ils seront effectués à l’aide d’un testeur de câblage permettant une validation des différentes
fréquences. Leur objet est de s’assurer que, de façon générale, les caractéristiques de tailles dans les
tableaux du présent document sont bien respectées partout.
A : SIGNALISATION HORIZONTALE
A savoir, les peintures pour les marquages seront appliquées sur le pavé en béton (couche de
roulement) ;
Les peintures proposées pour être utilisées devront avoir été homologuées et présenter une durée de
vie d’au moins Dix Huit (18) mois
D’autre part, les certificats d’homologation des peintures devront indiquer clairement les éléments qui
suivent :
L’Entrepreneur soumettra au Maître d'Ouvrage, pour agrément, la liste des usines et des fournisseurs
d’où proviendront les matériaux.
Les récipients et emballages, contenant les produits en stock ou prêts à l’emploi, porteront en plus de
leur dénomination, le numéro d’homologation, la date de fabrication et la date limite d’utilisation sans
brassage.
1-/Granulométrie: la granulométrie des microbilles doit être comprise dans le fuseau suivant :
630 microns 0 à 10
500 microns 10 à 40
315 microns 50 à 75
Il est vivement souhaitable l’utilisation de 5% de grosses billes >800 microns pour assurer la visibilité
de nuit en temps de pluie
3-/Traitement : l’entreprise doit proposer des billes traitées. Ces billes doivent être compatibles avec
la peinture. Ce traitement doit améliorer l’adhérence aux produits de marquage, et les protéger de
l’humidité.
4-/Indice de réfraction : l'indice de réfraction des microbilles doit être supérieur à 1,5.
1- Nettoyage de la chaussée
Le nettoyage initial de la chaussée se fera par arrosage sous pression et/ou balayage et sera exécuté
par l'entrepreneur.
Pendant les travaux, l'entrepreneur procédera aux éventuels nettoyages des sections de la chaussée
salie.
Le pré-marquage des bandes sera effectué par filet continu. Il représentera soit l'axe, soit le bord de la
bande, l'Entrepreneur ne devant en aucun cas changer d'axe de référence en cours de travaux.
Le pré-marquage porte sur les bandes axiales et les bandes de rives. Toutefois, il peut n'être effectué
que sur la bande axiale, si le matériel d'application du produit permet d'effectuer plusieurs bandes
simultanément.
L'entrepreneur procédera au prémarquage des bandes et devra disposer, pendant la durée de cette
opération, d'un géomètre agrée, susceptible de réimplanter les axes des bandes à tracer, à partir du
piquetage effectué par le Maître d'Ouvrage dont il sera tenu d'assumer la conservation.
La vérification du prémarquage est effectuée par le Maître d'Ouvrage; les éventuelles modifications
qui seront demandées à l'Entrepreneur doivent être faites dans un délai de 48 heures.
La largeur et le module des lignes, la forme et les dimensions des marquages spéciaux, flèches, nez
géométriques, etc. sont précisés par les plans types.
Pendant le délai de séchage des peintures. L'Entrepreneur est tenu dus protéger contre la circulation
au moyen de procédés à soumettre à l'agrément du Maître d'Ouvrage.
4 - Dosages
Les dosages au mètre carré des produits proposés par l'Entrepreneur pour chaque section devront être
au minimum égaux à ceux prévus aux certificats d’homologation, même si ces derniers dosages
correspondent, à une durée de vie supérieure à Dix Huit mois
5 - Rétroréflexion
Le dosage en microbilles appliqué sera au moins égal à celui porté sur le certificat d’homologation.
1 - Généralités
Tous les éléments à soumettre à l'agrément du Maître d'Ouvrage, en exécution des clauses du présent
marché, doivent être présentés par l'Entrepreneur en temps voulu pour ne pas retarder la préparation
du chantier et l'exécution des fournitures ou travaux.
Le Maître d'Ouvrage se réserve un délai de 7jours pour donner sa décision, délai courant à partir de la
date à laquelle ont été fournis tous les renseignements propres à justifier les propositions de
l'Entrepreneur.
L’étiquetage des emballages doit être conforme à l’arrêté d’homologation des produits de marquage
de chaussée.
Le Maître d'Ouvrage se réserve le droit, quel que soit le degré d'avancement des travaux, de procéder
à des prélèvements de peinture sur les chantiers et de vérifier par des analyses chimiques ou
physiques, exécutées à son laboratoire que ces prélèvements seront d'une part, semblables entre eux,
et d’autre part, semblables à la peinture définie par les certificats d’homologation. Les contrôles
porteront notamment sur les caractéristiques suivantes:
- La masse volumique,
- La valeur de l'extrait sec,
- L'état de l'emballage,
- la date de fabrication (étiquette) et l'état de conservation au pot (absence de peau),
- La teneur en bioxyde de Titane Ti 02,
- La teneur en cendres.
Toutes les précautions seront prises pour assurer à l'échantillon une composition identique à celle de
la totalité du produit.
Chaque prélèvement comprendra trois échantillons de 1 kg environ chacun (pour les produits de
marquages seulement).
L'un d'eux sera conservé par l'Entrepreneur comme témoin, l'autre sera adressé au laboratoire aux fins
d'analyse, le troisième conservé par le Maître d'Ouvrage.
Dans le cas où les peintures ne répondraient pas aux prescriptions de l'agrément, le lot correspondant
serait refusé et évacué du chantier. Les travaux déjà réalisés avec ces produits ne sont pas rémunérés
ou effacés et refaits aux frais de l’entrepreneur.
Une analyse plus fine des produits douteux sera effectuée dans les cas suivants :
Les contrôles des microbilles porteront notamment sur les caractéristiques suivantes :
- La granulométrie,
- Le pourcentage de billes défectueuses,
- L'indice de réfraction.
Dans le cas où les produits ne répondraient pas aux prescriptions d’homologation et après
qu'une analyse complète ait révélé l'absence de conformité des produits homologués, les produits
seront refusés et enlevés du chantier. Les travaux déjà exécutés avec ces produits seraient refaits aux
frais de l'Entrepreneur qui aurait à supporter également toutes les dépenses accessoires et, en
particulier, l'enlèvement des produits défectueux appliqués.
4 - Contrôle d’exécution
Lorsque le matériel aura été accepté par le Maître d’Ouvrage, l’Entrepreneur sera tenu de respecter
les résultats obtenus aux essais et à cet effet, il devra tenir à la disposition du Maître d’Ouvrage un
journal de chantier comportant par journée effective de travail les indications suivantes :
- Le contrôle du dosage de la peinture sera fait à la demande du Maître d’Ouvrage, sans que
celui-ci ait à en avertir au préalable l’Entrepreneur.
- L’Entrepreneur sera tenu de supporter sans indemnité les aléas de chantier découlant des
prélèvements.
- Les résultats des contrôles qui seront effectués par journée s’appliqueront à tous les travaux
effectués dans la journée correspondante.
- Le poids de produit sec répandu sera contrôlé, en cours d’application par pesée après
application et séchage du produit sur une éprouvette de polyéthylène préalablement tarée.
- Le poids des billes de verre répandues pour assurer la rétroréflexion sera contrôlé de la même
manière par différence de pesée entre une éprouvette peinte avec billes et une éprouvette
peinte sans billes.
- L’Entrepreneur contresignera les procès-verbaux de pesée et aura à sa charge le
rétablissement de la continuité du marquage.
- Si le dosage est inférieur de plus de cinq pour cent (5%) au dosage théorique prévu,
l’Entrepreneur procédera à ses frais à l’application d’une nouvelle couche supplémentaire de
produit, dans un délai ne devant pas dépasser une demi-journée après que lui auraient été
notifiés les résultats de contrôle et les reprises à effectuer.
- En cas de surdosage, les quantités de peinture ne seront pas prises en compte.
Le Maître d'Ouvrage effectuera des contrôles occasionnels des largeurs de bandes continues et
discontinues, chaque contrôle comportant au moins dix (10) mesures par kilomètre de bande
appliquée.
Si la largeur moyenne donnée à ces dix mesures est inférieure à la largeur prescrite De plus de cinq
pour cent (5%) l’Entrepreneur procédera à ses frais, à l’application d’une couche supplémentaire de
produit dans un délai ne dépassant pas une demi-journée après notification des résultats de contrôle
et des reprises à effectuer.
7 - Contrôles de réception
La réception définitive des travaux à l'issue du délai de garantie prévue au présent CPS., ne portera
que sur :
- L'usure,
- La rétroréflexion ou visibilité de nuit.
Dès lors qu'une seule des valeurs imposées ci-dessus n'est pas satisfaite l'échantillon sera refusé.
B : SIGNALISATION VERTICALE
1- En matière de panneaux :
- Pouvoir être fixés sur tous les types de supports autorisés ou agrées.
- Avoir une face facile à nettoyer, en particulier elle ne doit pas être rugueuse.
- Comporter un bord bombé et une cornière soudée a la base de panneau triangulaire
- Ne pas présenter de bords tranchants ou d’angles vifs.
- Les panneaux des signaux à éléments non changeables.
En plus des prescriptions énumérées ci-dessus, les panneaux doivent répondre aux prescriptions ci-
après :
- Etre soumis aux essais avec leur support et leur système de fixation.
- Etre difficilement démontable après assemblage par une personne non munie d’outillages
spécialisés.
- Etre suffisamment stable pour ne pas vibrer sous l’action du vent ou du souffle produit par les
véhicules passant à leur proximité.
2 - En matière de supports :
Les supports des panneaux de signalisation doivent satisfaire les exigences ci-après :
1 - Matériaux de base :
Les matériaux constitutifs et la structure des panneaux et des panonceaux sont laissés à l’initiative du
fabricant qui doit en préciser la nature, les caractéristiques physiques et chimiques ainsi que les
épaisseurs des panneaux dans le dossier technique qu’il est tenu de remettre à l’appui de toute
demande d’agrément.
2.a: Les dimensions des panneaux et panonceaux sont fixées pour chaque gamme par l’instruction sur
la signalisation routière ou résultant de l’application de ses rescriptions. La tolérance admise sur les
côtes extérieures de la face avant est en plus au moins cinq millimètres ( 5mm ) quelle que soit la
dimension mesurée. Le côté de pliage du bord tombé est considéré hors côtes des décors.
2.b : La planéité de la surface du panneau ou du panonceau ne devra faire apparaître aucune flèche
supérieure à un millimètre ( 1mm ) et dans aucun sens. Le pliage du bord tombé et considéré hors du
décor.
2.c: Tous les panneaux et panonceaux comporteront un bord tombé de vingt-cinq millimètres (25 mm)
de largeur minimale sauf dans les arrondis où cette mesure pourra être ramenée progressivement et
au minimum à quinze millimètres (15 mm) sur une longueur maximale de vingt centimètre (20 cm).
Lorsqu’un bord bombé comporte un retour utilisé en patte de fixation du panneau, la largeur de retour
devra tenir compte des dimensions des lumières du système de fixation.
2.d : Les panneaux à structure modulaire ne comportant pas le bord bombé latéral seront entourés
d’un jonc rivé qui ne devra pas modifier les dimensions extérieures fixées ci-dessus.
1 - Revêtement de protection :
Les produits utilisés pour la protection anticorrosion des matières utilisées (galvanisation,
métallisation, peinture, émaillage etc. .. ) sont laissés à l’initiative du fabricant qui doit les préciser dans
le dossier technique. Il en est de même pour la nature, les caractéristiques, la composition, les
épaisseurs minimales et le mode d’application.
La protection anti- corrosion doit conduire à une durabilité appréciable du produit fini supérieure à
dix(10) ans.
2.a : Les produits utilisés pour la confection du message sont laissés à l’initiative du fabricant à
l’exclusion des parties rétroréfléchissantes qui doivent obligatoirement être réalisées au moyen de
films agrées. Les produits à appliquer seront primaires.
2.b : La réalisation d’une même couleur au moyen de procédés différents sur une même face avant du
panneau est interdite.
2.c : Les dessins des symboles doivent être conformes à ceux figurant dans l’instruction ministérielle.
Les couleurs des revêtements rétroréfléchissantes constituant le message, comparées à l’oeil sous un
éclairage naturel (soleil , voilé),doivent correspondre ,sauf pour ce qui concerne leur brillance
spéculaire qui n’est pas imposés ,à celles des étalons dont les coordonnées tri -chromatiques indiquées
ci-après :
COULEURS X Y Z BS%
Les tolérances admises pour la détermination des couleurs sont les suivantes :
POUR LA HORMATICITE
1 2 3 4
BLEU
COULEUR BLEU VERT JAUNE ROUGE GRIS BLANC MARRON
FONCE
FACTEUR DE
0.03 0.03 0.008 0.45 0.07 0.12 à 0.24 0.75 0.07
LUMINANCE
La rétro-réflexion des panneaux est obtenue par l’emploi de film rétro-réfléchissant ayant fait l’objet
d’un agrément.
Le panneau terminé doit répondre aux spécifications suivantes lorsqu’il est soumis aux essais de
laboratoire et en site naturel définis.
1 - vieillissement artificiel :
Cet essai réalisé conformément à la norme NF 30-049 porte sur le panneau et le système de fixation.
Après huit (8) cycles hebdomadaires de vieillissement artificiel, aucun élément du panneau ne doit :
a) montrer à l’examen visuel des dégradations telles que perte de brillance , décollement par cloquage
, écaillage, fissuration , corrosion, faïençage ni d’évolution des couleurs.
b) obtenir une autre note que zéro (0) à l’essai d’adhérence par quadrillage.
Après mille deux cents (1200) heures d’exploitation au brouillard salin, les éprouvettes métalliques
prélevées dans les panneaux ne doivent présenter ni écaillage ni cloquage, ni corrosion, ni
décoloration, ni fissuration.
Au niveau d’une rayure réalisée jusqu’à la surface sous-jacente sur l’éprouvette, il ne doit pas y avoir
développement du produit de corrosion ni décollement du revêtement.
Cet essai ne doit occasionner aucun dommage susceptible d’affaiblir l’adhérence d’un revêtement.
4 - Résistance au lessivage :
Aucune modification d’aspect ou décollement du revêtement n’est admise après l’essai dussivage.
5 - Résistance au vandalisme :
Le panneau étant fixé sur son support. Une force de traction cent (100) Kg lui est appliquée à ses
différentes extrémités et sur les deux faces successivement.
6 - Vieillissement naturel :
L’essai de vieillissement naturel porte sur le panneau et sur le système de fixation. Un panneau exposé
en position verticale sur le site d’essai pendant une durée de 7 ans.
Aucune modification sensible à l’œil ne devra se manifester pendant les (5) premières années.
1 - Matériaux de base :
Les matériaux constitutifs des supports de panneaux sont laissés à l’initiative du fabricant qui doit en
préciser la nature, les caractéristiques physiques, chimiques et mécaniques ainsi que les épaisseurs ,
dans le dossier technique qu’il est tenu de remettre à l’appui de sa demande d’agrément.
1.a : pour l’acier, les caractéristiques garanties sont au minimum celles de la classe
E 24.1 (telle qu’elle est définie dans la norme NFA 35.501 ) et le métal devra être chimiquement apte
à la galvanisation au trempé à chaud; son épaisseur ne sera pas inférieure à deux 2 mm.
1.b; Les alliages d’aluminium ont l’indice de durabilité A ou BL(définie au chapitre V BI de l’additif N°.1
au D.T.U.32,2),et les caractéristiques sont celles indiquées dans les normes NFA : 50.411.
Pour les signaux à éléments indépendants, seules sont autorisés les supports réalisés à partir du tube
lisse fermé, sans soudure ou soudés avec mise en œuvre de toute protection.
Leurs dimensions maximales (diamètre ou cotes épaisseur) sont en fonction de la limite élastique du
métal utilisé par la formule.
1
EX -------- 580 m DAN
V
1
Pour la quelle E est la limite élastique en flexion en bar et --------- est le module de flexion de la de
V
flexion de la section par rapport à l’axe parallèle du panneau exprimé en cm3.
En outre, la dimension maxi de la section (diamètre au cotés) est fixé à 120 mm.
Ces rapports ne peuvent en aucun cas être présentes isolément examen s’effectue simultanément
avec les panneaux et les systèmes d’attache.
3 - Revêtement de protection :
3.a : Les supports en acier sont galvanisés à chaud par immersion dans le zinc fondu conformément
aux prescriptions de la norme française NF A-9-121 après forage et mise à longueur d’utilisation.
La qualité du zinc devra être conforme à celle prévue par la norme NF55.101 pour du zinc de première
fusion et d’une classe au moins égale à la classe Z.6. L’épaisseur masse ou charge nominale est de 5.70
g/dm2 simple face avec une masse minimale de 4,25 g/dm2.
Le revêtement doit avoir un aspect homogène et lisse exempt d’imperfection telles quesouffrances,
piqûres, bavures d’égouttage, traces de choses.
3.b : Les supports en alliage d’aluminium ayant un indice de durabilité B recevront une protection
laissée à l’initiative du fabricant qui devra en préciser la nature, l’épaisseur et le mode d’application
dans le dossier technique.
Le fournisseur est tenu de fournir les résultats des essais effectués par un laboratoire agréé sur les
panneaux soumis aux essais de contrôle suivant :
Les inscriptions en arabe sur les panneaux sont prévues en caractères du module 6-8-10-15-20-25-30-
40-60, correspondant aux caractères latins de module 4-6-8-10-15-20-25-30-35-45-50.
Les caractères arabes à utiliser sont les caractères standards écriture demi-grosse, du système
ASVCODAR.
Pour les lettres on utilisera le caractère dit réduit et pour les chiffres le caractère normal.
L’intervalle entre deux mots doit être égal ou supérieur à la largeur de la lettre « YA » finale du type
de caractère utilisé pour l’écriture arabe. La largeur de la lettre M du type de caractère utilisé pour
l’écriture latine
En largeur, entre le mot et le listel du panneau, un intervalle égal ou supérieur à la barre de jonction
du type de caractère utilisé pour l’écriture arabe et à la largeur de la lettre N du type de caractère
utilisé pour l’écriture latine.
Lorsque des quantités portées sur les panonceaux il existe des décimales , le chiffre décimal appartient
à la gamme en dessous de celle du chiffre principal.
Les panneaux de présignalisation seront bilingues, pour les panneaux de direction , de confirmation et
de localisations, les inscriptions dans chaque langue se feront sur des panneaux distincts quel que soit
le nombre de lignes.
Les lettres et chiffres à utiliser sont celles telles que définies ci-dessus.
Chaque module est défini par la hauteur du rectangle circonscrit qui devra être de :
Le présent sous-chapitre a pour objet de définir les conditions des fournitures et mise en œuvre des
matériaux et matériels entrant dans les installations de la clôture haute sécurité ;
En cas de désaccord entre ces Spécifications Techniques Générales et une spécification contenue dans
les descriptifs des ouvrages, ou exigée par la MOE c'est ces dernières qui prévaudraient.
A savoir, la clôture à exécuter doit être identique à l’existante et validée par le MO et la MOE
Fourniture et pose d’une clôture haute sécurité constituée de panneaux de treillis soudés rigides, avec
une hauteur nominale de 400 cm avec une tolérance de 0,5 %.
La structure des clôtures doit répondre aux besoins du Maitre d’Ouvrage en s’intégrant
harmonieusement (formes et couleurs) avec les clôtures existantes.
L’entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la verticalité l’alignement
de la clôture tant qu’en tête qu’au sol
Les panneaux devront résister aux UV en conformité avec les normes européennes en vigueur
Fixation du panneau:
- Chaque panneau est fixé de chaque côté à un poteau par un système inviolable. Les visseries
seront en inox de type inviolables.
- Le système de fixation des panneaux de grillage doit permettre la réparation de la clôture sans
démontage des poteaux voisins.
Couleur :
Résistance à la corrosion:
- Les poteaux et leurs accessoires (ex : plats de jonction et capuchons en acier…) seront
impérativement galvanisés par immersion à chaud, après soudure et perçage.
- L’épaisseur du revêtement de polyester sera au minimum de 80 microns
- Les tests de résistance à la corrosion devront être réalisés selon la norme ISO 9227 : après
1000 heures selon le procédé du brouillard salin, aucune trace de corrosion ne pourra être
visible en-dessous du polyester, ni aucune perte d’adhérence sur une distance de plus de 10
mm à partir de l’incision. L’échantillon ne présentera aucun gonflement, ni fissuration, ni
craquelures.
- L’Entrepreneur précisera les procédés et normes, ainsi que les valeurs numériques des
traitements anti corrosion utilisés (charge en zinc, épaisseur de plastification,…etc.).
- Le test en milieu salin doit faire l’objet d’un contrôle et d’une approbation d’un organisme
indépendant. Le résultat de ce test émanant de l’organisme de contrôle devra être joint à
l’offre technique du soumissionnaire.
Couleur :
Accessoires de pose :
- Tous les accessoires de pose et quincaillerie, s’ils existent, seront en matériaux acier
inoxydable ou aluminium pour une utilisation en environnement salin.
- Toute la boulonnerie de pose sera en acier inoxydable de qualité 304 minimum pour une
utilisation en environnement salin.
Le soubassement :
Pour les poses en pleine terre le long des routes, la pose sera réalisée en longrine coulée et ferraillée
de béton B30 de classe d’exposition XM1 sous la longueur de la clôture. Les dimensions de la longrine
seront arrêtées sur les plans d’exécution approuvés par le MO.
Afin d’éviter toute tentative de franchissement inférieur par dégradation du panneau au moyen d’un
levier glissé entre le soubassement et le panneau de clôture, la partie inférieure des panneaux sera
maintenu au soubassement par un système de profil en L spitté à la longrine béton (de deux cornières
fixées, une à l’intérieur et l’autre à l’extérieur de même longueur que le panneau).
Le décrochement des panneaux par rapport à la hauteur du sol ne dépassera pas 5 cm.
La protection de la clôture sera renforcée par une lisse dentée au niveau de la partie supérieure et sur
toute la longueur du panneau (les espacements entre les dents ne doit pas dépasser 60 mm) fixés sur
des bavolets à deux branches inclinés à 45°.
Bavolets :
Bavolet en acier à 2 branches encastré ou fixé sur le haut du poteau d’une longueur minimum de 60
cm et incliné à 45° vers l’extérieur et l’intérieur de la clôture.
Les bavolets bénéficieront du même niveau de protection contre la corrosion que les autres éléments
de la clôture.
Accessoires de pose :
Tous les accessoires de pose et quincaillerie seront en matériaux acier inoxydable ou aluminium pour
une utilisation en environnement salin.
Toute la boulonnerie de pose sera en acier inoxydable de qualité A2 minimum pour une utilisation en
environnement salin.