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RAPPORT DE
PROJET
Développement d’ un banc de test pour
la simulation des algorithmes de
contrôle de drones.
JANVIER 2023
Développement d’un système de banc
de test pour la simulation des
algorithmes de contrôle d’un drone
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
1. LE HARDWARE : .....................................................................................................................................................................................31
i. Arduino UNO : ...............................................................................................................................................................................31
3
ii. Capteur MPU6050 : ....................................................................................................................................................................32
iii. ESC (Electronic Speed Control) :.......................................................................................................................................... 33
iv. Moteur brushless : .......................................................................................................................................................................35
v. Hélices : ............................................................................................................................................................................................37
vi. Source d’alimentation : ............................................................................................................................................................ 39
vii. Châssis : ........................................................................................................................................................................................... 39
viii. Le câblage: ............................................................................................................................................................................... 41
2. LE SOFTWARE :..................................................................................................................................................................................... 42
CONCLUSION GENERALE
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Figure 16: Modèle ____________________________________________________________ 22
Figure 17:Asservissement avec régulateur PID ______________________________________27
Figure 18 : Modélisation de la réponse à un échelon dans un asservissement en position _____28
Figure 19: Modélisation de la réponse à un échelon dans un asservissement en vitesse ______ 29
Figure 20:Modélisation de la réponse à un échelon dans un asservissement en vitesse _______30
Figure 21:Modélisation de la réponse à un échelon dans un asservissement en vitesse _______30
Figure 22:Modélisation de la réponse à un échelon dans un asservissement en vitesse _______30
Figure 23:Carte Arduino UNO __________________________________________________ 32
Figure 24: Capteur MPU6050 ___________________________________________________ 32
Figure 25: ESC (Electronic Speed Control) ________________________________________ 33
Figure 26: Branchement ________________________________________________________34
Figure 27: Fonctionnement de ESC _______________________________________________ 35
Figure 28: Moteur brushless ____________________________________________________ 36
Figure 29: Hélices ____________________________________________________________ 38
Figure 30:Transformateur ______________________________________________________ 39
Figure 31: Le pied ____________________________________________________________ 40
Figure 32: La barre pivotante ___________________________________________________ 41
Figure 33: Le câblage _________________________________________________________ 41
Figure 34: IDE Arduino ________________________________________________________ 42
Figure 35: L'interface de visualisation LabVIEW ____________________________________ 43
Figure 36 : Schéma explicatif du mouvement de la barre ______________________________ 44
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INTRODUCTION GENERALE
Les progrès informatiques et technologiques nous permet de fabriquer des aéronefs sans
équipage dont le pilotage est automatique ou télécommandé qui s’appelle drone ou véhicule
aérien sans humain à bord. Le concept naît pendant la Première Guerre mondiale : des prototypes
d'avions sans pilote radiocommandés ont ainsi vu le jour, avec des tentatives de « torpilles
aériennes » (telles que le Kettering Bug) télécommandées par télégraphie sans fil et embarquant
un gyroscope, mais qui ne furent jamais opérationnelles sur le terrain. En 1916, au Royaume-Uni,
fut conçu l’Aerial Target, un projet d'avion-cible, par l'ingénieur Archibald Low. En 1917, aux
États-Unis, le projet Hewitt-Sperry automatic airplane des ingénieurs Elmer Ambrose Sperry,
Lawrence Sperry et Peter Cooper Hewitt se développe. Donc on ne peut pas parler sur
l’automatique sans mentionner l’asservissement ou bien la régulation.
L’un des problèmes majeurs rencontrés dans la construction des drones reste la stabilisation de
ceux-ci. C’est dans l’optique de répondre à cette problématique que s’aligne ces projets. En effet,
dans le cadre de la formation en automatique et de la mise en pratique des concepts théoriques
acquis tout au long de ce module que l’on s’est vu confier la tâche de réalisation d’un banc de test
pour simuler le contrôle d’un drone rôle.
Dans la suite de ce rapport nous parlerons en premier lieu des drones en général. Par la suite nous
allons développerons un model virtuel du système afin de mieux préparer la réalisation de celui-
ci et une dernière partie dédiée à la programmation graphique pour le développement d’une
interface de visualisation.
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Chapitre I : drone et principe de
fonctionnement
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I. Introduction
Dans cette partie, nous parlerons sur les drones en général, de leurs compositions, leurs types et à
la fin, nous ferons une description de leur principe de fonctionnement, tout en ressortissant les
mouvements possibles (tangage, roulis, lacet).
⮚ Un châssis :
C’est la base du drone. Selon les modèles, le châssis peut être différent et être composé de 3, 4, 6
ou 8 bras. Les bras d’un drone peuvent être simples ou doubles. Le châssis d’un drone doit être
ergonomique afin de permettre à l’objet de s’envoler facilement. Les châssis peuvent être réaliser
en bois, aluminium, plastique ou encore en fibre de carbone.
⮚ Un système de propulsion :
C’est ce qui va permettre au châssis de s’envoler. Pour cela, le système de propulsion comprend
des moteurs, des hélices, des batteries et des contrôleurs de vitesse électroniques (ESC). Selon
ces différents éléments, le temps de vol ainsi que la charge maximale supportée par le drone
pourront différer
.
⮚ Un contrôleur de vol :
Grâce à un microprocesseur et des capteurs, il permet de faire le lien entre le pilote et le drone.
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2. Types de drones
Les drones sont classifiés selon plusieurs critères (taille, nombre de rotors, la portée, …).
⮚ Mono-rotors :
Ils sont généralement capables de générer beaucoup plus de poussée efficacement que leurs
homologues multi-rotors. Ces drones sont également idéaux pour des durées de vol plus longues.
Aussi, pour ceux qui ont besoin de planer avec une charge utile lourde. Cependant ils sont plus
difficiles à piloter, beaucoup plus dangereux et ils coûtent plus chers.
Birotors
Il y a deux types de birotors :
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Figure 2: Drone birotor à rotors coaxiaux
La configuration, Tandem rotor (ou Birotor, côte à côte) est principalement utilisée dans les
hélicoptères de grande taille. La construction du système de contrôle est beaucoup plus
compliquée par rapport à un hélicoptère avec un rotor de queue. La disposition des deux rotors
côte à côte n'a jamais été très populaire.
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⮚ L’hélicoptère Multi rotor (hélicoptère à plusieurs voilures tournantes)
L’hélicoptère à quatre hélices ou quadri rotor est le plus populaire parmi les
hélicoptères multi rotor. L’un des avantages de l'utilisation d'un hélicoptère multi rotors,
est la capacité d’emporter des poids élevés car il a plus de portance. Les quadri rotors sont
très maniables, ils permettent le décollage vertical et à l'atterrissage, ainsi que le vol en
zones difficiles à atteindre. Les inconvénients sont la masse de l'hélicoptère et la
consommation accrue d'énergie due à des moteurs. Comme il est contrôlé par des
changements de vitesse du rotor, il est plus adapté aux moteurs électriques, les moteurs
d'hélicoptères qui ont de grandes réponses lentes ne peuvent pas être satisfaisants sans un
bon système de boîte de vitesses.
❖ Selon la taille
Figure 5: Micro-drone
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⮚ Les mini-drones : ils ont une taille un peu plus grande que les micro drones,
entre 50cm et 2m.
Figure 6: Mini-drone
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⮚ Les grands drones : ils ont une taille comparable à celle d’un avion et sont
surtout utilisés dans le monde militaire.
❖ Selon la portée
En fonction de la distance qu’ils parcourent, on distingue :
⮚ Les drones à portée très rapprochée :
Ils sont assimilables aux jouets favoris de la plupart des enfants. Ils peuvent voler jusqu'à
5 km avec un temps de vol de 20 à 45 minutes lorsqu'ils sont équipés de batteries
puissantes.
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Le temps de vol estimé pour les drones à courte portée est de 8 à 12 heures, donc ils sont utiles
pour les applications de reconnaissance et d'espionnage.
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III. Principe de fonctionnement
Prenons l’exemple du drone quadri rotor.
Un quadri rotor est un hélicoptère composé de quatre rotors à voilure tournante. C’est un engin
omnidirectionnel à décollage vertical et à atterrissage vertical (VTOL) capable de faire des vols
stationnaires. Il est constitué de quatre pales à pas fixe accouplées à des moteurs à courant
continu.
Tous les quadricoptères fonctionnent de la même manière : Vous avez votre télécommande en
main, vous voulez faire décoller votre drone donc vous poussez sur la commande des gaz. votre
télécommande envoie des ondes radio (2,4 GHz) à un récepteur placé sur le drone.
Les données radio sont ainsi transmises à une carte de contrôle (FC). Cette carte de contrôle dotée
de gyroscopes et d'accéléromètres envoie simultanément aux 4 moteurs les commandes
appropriées.
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Pour faire tourner les moteurs, il faut de la puissance électrique. Ce sont les ESC qui vont
convertir le signal envoyé par la carte de contrôle en un signal électrique puissant qui sera lui-
même converti en un champ magnétique. Le moteur peut donc tourner !
Figure 12 : ESC
Grâce aux ESC, les moteurs reçoivent la puissance électrique nécessaire. Ces moteurs vont
entraîner les hélices : votre drone décolle. Attention, ces moteurs tournent très vite et on peut très
facilement se blesser une fois les hélices montées.
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1. Sens de rotation des hélices
Afin d’éviter un mouvement de lacet (l’appareil tourne sur lui-même), il est nécessaire que deux
rotors tournent dans un sens et que les deux autres tournent dans l’autre sens. En plus, pour
diriger l’appareil, les rotors tournant dans le même sens doivent être placés l’un en face de l’autre.
2. Mouvements possibles
Il existe quatre mouvements possibles pour un quadri rotor : la poussée, le lacet, le tangage et le
roulis. Le mouvement de correspond à la montée ou à la descente de l’appareil. Pour faire
s’élever le quadri rotor, il suffit d’augmenter la vitesse des quatre moteurs et pour le faire
redescendre, il faut réduire cette dernière.
i. Le Lacet
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La rotation autour de l’axe z est appelée lacet en aéronautique. Lorsque les moteurs tournent à
vitesse égale, le couple d’anti-rotation est nul et l’hélicoptère ne tourne pas. Pour modifier l’angle
de lacet, il faut faire varier la vitesse de rotation sur le couple d’hélices un et trois ou deux et
quatre en fonction de l’angle désiré sur le lacet.
Le roulis et le tangage sont des mouvements qui provoquent l’inclinaison du quadrirotor selon
les axes horizontaux. Ces mouvements peuvent être assurés par le drone, en agissant sur la vitesse
de l’un des quatre moteurs, et par conséquent sur la force des rotors.
3. Mode de vol
En se basant sur les mouvements possibles, le drone peut effectuer trois modes de vol :
- vol vertical.
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- vol stationnaire.
- vol de translation.
i. Vol vertical :
Dans le vol vertical, la résultante aérodynamique et le poids totale sont deux forces ayants la
même direction mais de sens opposés. L’hélicoptère peut monter ou descendre, suivant l’effet
aérodynamique soit supérieur ou inférieur au poids de l’appareil.
IV. Conclusion
Dans cette partie, nous avons parlé de quelques types de drones. Une description du principe
de fonctionnement du drone quadri rotor est présentée avec une description détaillée sur ses
mouvements possibles ainsi que les modes de vol, en collaboration avec le jargon (tangage, roulis,
lacet) de vol correct, qui désigne les signaux d'entrée et de leurs réponses de sorties
correspondantes.
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Chapitre II : Conception, Modélisation et
Réalisation d’un banc de test pour drone
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I. Introduction
Dans cette partie, nous commencerons tout d’abord par la conception de notre banc de test via le
logiciel CATIA, puis nous procéderons à la modélisation des moteurs brushless, et par la suite,
nous terminerons par la réalisation dudit projet, tout en faisant une description détaillée de
l’ensemble des composants qui y figurent jusqu’à leur assemblage.
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III. Modélisation
La modélisation est la conception et l'utilisation d'un modèle.
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1. Modélisation des moteurs BrushLess :
Equation électrique :
La commande par commutation conduit à n'avoir toujours qu'une seule phase à la tension
d'alimentation, une phase reliée à la masse et une phase non reliée (donc d'intensité nulle2). Les
trois bobines sont reliées au point N appelé neutre, si bien que la somme des courants
Prenons le cas où la phase A est soumise à la tension d'alimentation ����� , où la phase B est
reliée à la masse, et où la phase C n'est pas reliée (c'est le cas pour un angle θ compris entre 300°
et 360° d'après la figure suivant). Le schéma électrique se réduit à un circuit équivalent où
chacune des phases reliées est en série. Pour chaque phase, R représente la résistance de la bobine,
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Dans ce cas on peut présenter électriquement le moteur par :
Conventionnellement, pour chaque phase i, le courant �� est orienté de la phase vers le neutre N
et la force contre-électromotrice est orientée dans le sens inverse.
Les forces contre-électromotrices s'expriment à partir des constantes de vitesse de chaque phase,
pour la phase correspondante de la commutation. Les courbes montrent l'évolution des intensités
les bobines a et b sont couplées par une mutuelle inductance Mab . L'inductance L prise en
compte est en réalité une inductance équivalente prenant en compte l'inductance propre La=Lb
des bobines et la mutuelle inductance Mab. L'équation électrique exacte est la suivante :
La mutuelle inductance est liée à l'inductance propre : les bobines ont le même nombre de spires
et elles sont inclinées entre elles d'un angle de 120°. La géométrie des armatures guidant le
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champ magnétique influe sur l'expression de la mutuelle inductance mais on peut en première
Equation mécanique :
Le rotor moteur est soumis aux couples magnétiques générés par les 3 bobinages ainsi qu'au
couple extérieur de sortie (défini comme le couple du moteur sur le récepteur, ou encore comme
un couple de perturbation Cp, et éventuellement un couple de frottement visqueux (qui serait
essentiellement dû à la charge entraînée car le moteur lui-même présente un frottement très faible
en l'absence de balais). En isolant le rotor moteur, le principe fondamental de la dynamique en
moment s'écrit :
��
J ��
= Ca+Cb+Cc−Cp−fω
Quelle que soit la phase de commutation, une des intensités est nulle (donc couple nul) et les
deux courants des deux autres phases sont opposés, avec des constantes de couple opposées K et
−K, si bien que l'équation devient :
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��
J
��
= K*i+ (−K)*(−i) + 0 – Cp – f*ω
Soit:
��
J �� =2K i−Cp−fω
Le couple magnétique Cm=2Ki est constant au cours de la commutation et vaut le double du
couple généré par une phase alimentée. L'équation mécanique est donc similaire à celle d'un
moteur à courant continu comme pour l'équation électrique.
Les transformées de Laplace des équations précédentes peuvent se mettre sous la forme d'un
schéma bloc classique de moteur à courant continu, à partir des constantes R, L et K propres à
chaque phase séparément.
Imaginez-vous, par exemple, dans une voiture sur l'autoroute. Vous souhaitez rouler à 130Km/h
sans avoir à appuyer sur l'accélérateur. La commande de vitesse de croisière de votre voiture
devra par elle-même maintenir cette vitesse. À l'approche d'une pente le système « s'aperçoit »
que pour une même puissance au niveau du moteur, il n'atteint plus la consigne des 130Km/h et
26
rajoutera un petit coup d'accélération. Oui mais de combien ? Et combien de temps faudra-t-il au
système pour se stabiliser autour de la consigne ?
C'est tout le problème de l'asservissement et le contrôle par PID est un moyen de le résoudre !
Le PID est le régulateur le plus utilisé dans l'industrie. L'idée de cet organe de contrôle est de
modifier intentionnellement la valeur de l'erreur qui subsiste entre la consigne et la mesure
effectuée.
Il se compose :
Une action proportionnelle (P) : Dans le cas d'un contrôle proportionnel, l'erreur
est virtuellement amplifiée d'un certain gain constant qu'il conviendra de déterminer en
fonction du système.
On applique un gain Kp sur l’erreur.
L'idée étant d'augmenter l'effet de l'erreur sur le système afin que celui-ci réagisse plus
rapidement aux changements de consignes. Plus la valeur de Kp est grande, plus la
27
réponse l'est aussi. En revanche, la stabilité du système s'en trouve détériorée et dans le
cas d'un Kp démesuré le système peut même diverger.
Si l'on prend l'exemple d'une voiture qui dérive, la régulation proportionnelle consiste à
contrebraquer rapidement pour rétablir la voiture.
Une action intégrale (I) : Au contrôle proportionnel, nous pouvons ajouter l'intégration
de l'erreur. Dans ce cas nous obtenons une régulation PI.
L'erreur entre la consigne et la mesure est ici intégrée par rapport au temps et multipliée par une
constante qu'il faudra aussi déterminer en fonction du système.
�
Consigne(t)= Kp . ε(t) + Ki. 0
ε(τ). dτ
Ce qui donne dans le domaine de Laplace :
ε( p)
Consigne(t)= Kp . ε( p) + Ki. p
28
Le terme intégral permet ainsi de compenser l'erreur statique et fournit, par conséquent, un
système plus stable en régime permanent. Plus Ki est élevé, plus l'erreur statique est corrigée.
Pour reprendre l'exemple de la voiture qui dérive, le terme intégral consiste à rajouter un
petit coup de contre braquage afin de se rétablir correctement.
Une action dérivée (D) : Pour obtenir un contrôle en PID, il nous faut encore rajouter un
terme. Celui-ci consiste à dériver l'erreur entre la consigne et la mesure par rapport au temps
et à le multiplier lui aussi par une constante.
� dε(τ)
Consigne(t)= Kp . ε(t) + Ki. 0
ε(τ). dτ + Kd . dτ
Nous avons besoin d'un terme dérivé car le contrôle PI peut amener à un dépassement de
la consigne, ce qui n'est pas toujours très souhaitable (exemple d'inversion de polarité
dans le cas de moteurs électriques). Le terme dérivé permet de limiter cela. Lorsque le
29
système s’approche de la consigne, ce terme freine le système en appliquant une action
dans le sens opposé et permet ainsi une stabilisation plus rapide.
Toujours avec l'exemple de la voiture, le terme dérivé représente le petit contre braquage
dans le sens opposé de l'ajustement pour stabiliser la voiture lorsqu'elle voulait rejoindre.
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IV. Réalisation
Dans cette partie, nous allons tout d’abord faire ressortir l’ensemble des composants que nous
allons utiliser pour réaliser notre banc de test, et par la suite nous procéderons au
branchement(câblage) de ces composants afin de passer à la partie software c’est-à-dire la
programmation et nous terminerons par les différents tests de stabilisation aux angles souhaités
de notre banc de test.
1. Le hardware :
Intégrant plusieurs domaines de la physique notre système intègre plusieurs matériels de
différentes disciplines.
Voici l’ensemble des composants qu’on va utiliser pour la conception de notre banc de test :
i. Arduino UNO :
L’Arduino Uno est une carte programmable basée sur le microcontrôleur ATmega328P. Il
dispose de 14 broches numériques d'entrée / sortie (dont 6 peuvent être utilisées comme sorties
PWM), 6 entrées analogiques, un cristal de quartz 16 MHz, une connexion USB, une prise
d'alimentation, d'une embase ICSP et un bouton de réinitialisation. Le choix de cette carte réside
dans sa simplicité d’utilisation, de ses multiples entrées/sorties et plus important dans la
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disponibilité des signaux PWM (Pulse Width Modulation) ou Modulation de Largeur d’impulsion
(MLI) en français.
32
iii. ESC (Electronic Speed Control) :
Un ESC (acronyme de « Electronic Speed Control », en anglais) est tout simplement un variateur
de vitesse électronique. Ce dispositif est donc, avant tout, un régulateur électronique de puissance,
pour moteur électrique. Sa particularité, cependant, est de ne pouvoir que piloter des moteurs à
courants continus (de type brushless triphasés, par exemple).
Un contrôleur ESC se présente généralement sous la forme d’une « petite » boîte rectangulaire,
dont plusieurs fils entrent et sortent de chaque côté.
Les fils présents autour de l’ESC lui permettent de principalement de venir s’intercaler entre la
batterie fournissant l’énergie électrique, et le moteur à piloter, comme visible ci-dessous (les fils
véhiculant le plus de courant étant bien évidemment ceux de plus forte section)
33
Mais ce que cette image nous dit aussi, c’est qu’un ESC permet de gérer de très forts courants
électriques (ceux du moteur), tout en étant commandé par de tous petits courants (issus d’un
récepteur radio, par exemple). Car oui, la plupart du temps, les ESC sont commandés par des
récepteurs radio, tels qu’on en trouve couramment en modélisme (sur les avions, drones, voitures,
bateaux, hélicos, …).
Les caractéristiques principales des ESC (courant max, BEC, type de batterie,
connecteurs, …) :
Le courant maximum supportable
Le BEC (ou UBEC): dispositif permettant de fournir du courant à la partie commande, depuis
l’ESC
La tension ou type de batterie acceptée
Les différents types de connecteurs, côté accu et côté moteur
La polarité des fils d’un ESC
Pour faire le branchement, on procède identiquement comme la figure ci-dessous (fig. )sauf pour
notre cas la commande se fera à l’aide d’un signal PWM délivré depuis notre Arduino UNO.
Fonctionnement :
34
Les ESC (Electronic Speed Controller) ou variateurs permettent de réguler la vitesse des moteurs
brushless, le principe est assez simple : les ESC reçoivent une valeur PWM à travers le
contrôleur (Arduino UNO) pour ensuite faire tourner les moteurs. Un ESC est composé de 2 fils
plus et moins pour l’arrivée d’énergie depuis la batterie, 3 fils pour réguler la vitesse et
éventuellement alimenter le contrôleur (plus, moins, données) et trois fils de sorties pour faire
tourner le moteur.
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Figure 28: Moteur brushless
Avantages :
Avec un moteur brushless, nous pouvons tirez les beaucoup plus d’avantages qu’aux
autres moteurs, d’où son choix pour notre projet.
Possibilité d’accélération élevée sans limitation due à la commutation.
Temps de démarrage court (n max ; atteinte en moins d'1 s).
Rendement élevé sur toute la gamme de vitesse (~ 0,94).
Gamme de vitesse importante (1 750 à 7 000 trs/min)
Les moteurs brushless ont un bien meilleur rendement que les moteurs à charbons
Il en résulte de meilleures performances, une consommation réduite et enfin une
possibilité d'augmenter la tension d'alimentation dans les limites admissibles par le
moteur.
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Fonctionnement :
v. Hélices :
Le choix des hélices se fait par la longueur des pales et le pas géométrique :
Grande hélice = beaucoup de portance → vol stable mais a besoin de puissance pour faire
1 tour entier → le couple du moteur important.
Petite hélice = peu de portance → vol moins stable et à besoin de moins de puissance
pour faire 1 tour entier → le couple du moteur faible.
Elles sont souvent en matière plastique mais aussi parfois en matériaux composites. Elles sont
identifiées par leur diamètre et leur pas indiqués en pouces.
Dans notre banc de test on a utilisé les deux hélices en plastique de diamètre D=25cm, une au
sens horaire et l’autre au sens opposé.
37
Figure 29: Hélices
38
vi. Source d’alimentation :
Pour ce qui est de l’alimentation des moteurs, nous avons utilisé un transformateur qui convertit
la tension du secteur en une tension 12V et une intensité 5A à la sortie.
Figure 30:Transformateur
vii. Châssis :
À travers CATIA, nous avons conçu notre support (banc de test) qu’on a confié à un menuisier
pour sa réalisation tout en restant fidèle à nos dimensions définies.
39
Figure 31: Le pied
40
Figure 32: La barre pivotante
viii. Le câblage :
A ce stade de notre travail, nous avons procédé à la connexion(branchement) des différents
composants de notre banc de test comme indique cette figure ci-dessus.
41
42
Pour la visualisation des données du système nous avons développé un système de supervision
temps réel sur le logiciel LabVIEW. Mais fort malheureusement, nous n’avons pas pu
commander le système à travers ce dernier(LabVIEW), nous avons donc utiliser le code Arduino
pour le faire fonctionner.
43
V. Régulation du système :
Le but étant de d’automatisé le système de sorte à ce que lorsque l’on donne une valeur
quelconque il positionne la barre pivotante suivant cet angle comme sur la figure
0o
Comme mentionné plutôt, pour la régulation de l’angle nous avons utilisé un régulateur PID.
A l’absence d’un modèle de simulation, faute de manque d’information sur les composantes
internes du système nous avant procédée une détermination expérimentale des Gains du PID
comme suit :
Après quelques ajustements on a obtenu les valeurs Kp = 3.55, Ki =0.003, Kd = 1.15 qui
nous donne une meilleure stabilité ainsi qu’une bonne précision. Cependant le système tarde à
atteindre la consigne.
44
VI. Conclusion
Dans cette partie nous nous somme intéresser au vif du sujet c’est-à-dire au développement du
banc de test en passant par un model virtuel jusqu’à la réalisation du système mécatronique .
45
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce projet, nous pouvons dire que nous avons touché à un nouveau domaine de
l’intervention de l’automatique, c’est le domaine de l’aéronautique (drones) L’objectif principal
du ce travail était réaliser un système simulant le mouvement d’un drone sur un seul axe à base
Arduino, stable contre les perturbations exogènes et endogènes. Et nous sommes satisfaits du
travail que nous avons accompli durant ces deux mois. Nous avons pu réaliser de nombreuses
recherches concernant le contrôle et l’utilisation du drone. Grâce à ces recherches, nous avons pu
approfondir nos compétences dans différents langages de programmation comme Arduino et la
programmation graphique sur LabVIEW et apprendre à utiliser MATLAB. Bien que notre projet
de base soit orienté Automatique, nous nous sommes rendu compte qu’il est plus orienté
Informatique Industrielle. Cela va nous permettre de développer de nombreuses compétences en
informatique ainsi qu’en gestion de projet. ce qui va certainement nous servir dans la suite de
notre vie professionnel.
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Annexe
http://electronoobs.com/eng_robotica_tut6_3.php
https://youtu.be/8-5Jb6QSS0Q
https://wikimemoires.net/2021/02/le-controleur-pid-du-quadrotor-et-controle-des-
esc/
https://www.electronique-mixte.fr/robot-drone/
https://youtu.be/GVpi6mRfW3g
https://www.firediy.fr/article/calibrer-le-capteur-mpu6050-avec-un-arduino-drone-
ch-5
https://youtu.be/AN3yxIBAxTA
https://www.youtube.com/watch?v=At8PhxBdsVY
https://docplayer.fr/88013829-Rapport-du-projet-drone-arduino.html
https://www.youtube.com/watch?v=3XC-TtALZuc&t=
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