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Industriel :
Base de la conception mécanique
IX.1. INTRODUCTION.................................................................................................................................................................................................... 23
IX.3. LES AJUSTEMENTS NORMALISES ISO:.................................................................................................................................................. 23
X COTATION FONCTIONNELLE ...................................................................................................................... 25
X.1. Définition .............................................................................................................................................................................................................. 25
X.2. Méthode de traçage d’une chaîne de cotes .................................................................................................................................... 25
X.3. Cas particulier : surface de liaison commune à trois pièces................................................................................................ 26
XI Spécifications géométriques et États de Surface ........................................................................................ 27
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XI.1. GÉNÉRALITÉS :...................................................................................................................................................................................... ….. .27
XI.2. INSCRIPTION DES TOLÉRANCES : ............................................................................................................................................................ 27
XI.3. INDICATIONS D’UN ÉLÉMENT : .................................................................................................................................................................. 27
XI.4. TOLÉRANCES DE FORME : ........................................................................................................................................................................... 28
XI.5. TOLÉRANCES D’ORIENTATION : ................................................................................................................................................................ 28
XI.6. TOLÉRANCES DE POSITION :...................................................................................................................................................................... 29
XI.7. TOLÉRANCES DE BATTEMENT : ............................................................................................................................................................... 29
XI.8. Les états de surface .................................................................................................................................................................................... 30
XI.9. Définition de la RUGOSITÉ :...................................................................................................................................................................... 30
XII LES ASSEMBLAGES ................................................................................................................................. 31
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I INTRODUCTION
II La Normalisation :
Étant donné que le dessin industriel représente le langage technique universel, il faut
donc qu'il soit lu, compris et interprété de la même façon par tous les technologues. À cet effet,
il a été établi des règles universelles dont la signification est préétablie comme dans le cas de
la grammaire dans une langue. Ces règles uniformisées et standardisées sont appelées des
normes. Ainsi donc on définit une norme comme étant une fiche sur laquelle on inscrit
principalement les règles techniques relatives à un modèle donné. Ces normes sont diffusées par
les organisations et bureaux de normalisation. Parmi les organisations de normalisation les plus
connues dont on utilise et adapte leurs normes sont :
International Standard Organisation (ISO) qui est l'organisation mondiale de normalisation.
Institut Marocain de Normalisation (IMANOR : http://www.imanor.gov.ma)
L’Association Française de Normalisation (AFNOR).
L’Institut Allemand de Normalisation (DIN).
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IV RÈGLES DE REPRÉSENTATION D’UN DESSIN
IV.1. Principaux types de dessins (selon la norme : NF ISO 10209)
Croquis : Dessin établi, en majeure partie, à main levée sans respecter une échelle.
Épure : Dessin à caractère géométrique tracé avec la plus grande précision possible.
Esquisse : Dessin préliminaire des grandes lignes d'un projet.
Schéma : Dessin dans lequel des graphiques sont utilisés pour indiquer les fonctions des
composants d'un système et leurs relations.(schéma électrique ...)
Dessin d'ensemble : Dessin montrant tous groupes et parties d'un produit complètement assemblé.
Dessin de définition : Le dessin de définition détermine complètement et sans ambiguïté les
exigences fonctionnelles auxquelles doit satisfaire le produit dans l'état de finition prescrit.
Il est destiné à faire foi lors du contrôle de réception du produit.
IV.2. Formats de papier normalisés ISO :
Les formats normalisés (figure.1) A0, A1… s’utilisent indifféremment en hauteur (portrait)
ou en largeur (paysage). Pour chaque format, le rapport longueur sur largeur est égal à √2.
Vue de
face
Figure 4: mise en plan d’une pièce parallélépipédique percée avec un trou débouchant
i. Règles à observer:
F En cas de chevauchement, ou de superposition, l’ordre de priorité pour le tracé définitif des
lignes est : 1/ ligne continue ou trait fort, 2/ ligne discontinue ou trait interrompu court ; 3/
ligne mixte ou trait mixte fin (axe...)
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F Afin de bien présenter un dessin veuillez à respecter le même écart entre la marge et les
vues suivant les axes X et Y
F Une fois terminée, toutes les lignes de rappel et la ligne à 45° doivent être effacées.
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v. Nomenclature
Liée à un dessin d'ensemble elle dresse la liste complète de tous les éléments constitutifs
(par exemple, pièces, composants, voir figure.8) du système dessiné. Chaque élément est répertorié,
numéroté, classé et tous les renseignements nécessaires le concernant sont indiqués.
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ii. Pièces symétriques
Une demi-vue, ou un quart de vue, remplace
avantageusement une vue complète lorsque les objets
sont symétriques la demi-vue doit être limitée par un
trait d'axe et la symétrie symbolisée par deux paires
de petits traits fins parallèles tracés
perpendiculairement aux extrémités de ce trait d'axe.
Voir figure.12
v. DEMI-RABATTEMENT
Dans le but d'éviter une vue supplémentaire, la forme des éléments d'extrémité d'un objet, par
exemple : la moitié de la vue de droite d’une pièce (figue 15) peut être précisée par un demi-
rabattement exécuté en trait mixte fin à deux tirets sur la vue de face (figure.16).
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Vue de face
Figure 16 : DEMI-RABATTEMENT
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IV.6. Vocabulaires (figure.19)
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V COTATION : PRINCIPES GÉNÉRAUX (NORMES GPS)
V.1. Cote
La plupart des dimensions (longueurs, largeurs, angles, etc.) sont indiquées sous forme de
cotes. Une cote se compose des quatre éléments principaux suivants (figure20) :
1/ une ligne de cote, en trait fin ;
2/deux lignes d'attache en trait continu fin. (Un trait d'axe, ou mixte fin, peut aussi être utilisé).
3/ deux flèches ou extrémités précisant les limites de la ligne de cote.
4/ La valeur de la cote au milieu et au-dessus de la ligne de cote pour les cotes horizontales.
ü Si on manque de place, la ligne de cote peut être prolongée, les flèches inversées et le
texte écrit en dehors des lignes de rappel (figures. 21 ,22). En cas de difficultés, les lignes
de rappel peuvent être tracées obliques, tout en restant parallèles entre elles (figures.23).
ü Pour la Cotation des rayons, des sphères et des surplats de carrés voir figure.24.
ü En cas de trous multiples il faut utiliser les dispositions normalisées représentées figure.25.
ü Pour coter les profilés standards (I, U...), on utilise les symboles normalisés correspondants
(figure 26).
ü Pour les cotes non dessinées à l'échelle un tiret est mis au-dessous de la cote (figure27).
ü Écriture des tolérances doivent être inscrites sous formes chiffrées à la suite de la
dimension nominale. Deux valeurs sont nécessaires, l'une doit donner la valeur maximale de
la cote et l'autre la valeur minimale. La figure.28 donne les différentes formes normalisées
pour l’inscription des cotes.
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Figure 21 : Dispositions à Figure 22 : Dispositions Figure 23 : Cote circulaire et lignes de
préférer des écritures. rappel obliques.
Figure 24 : Cotation des rayons, des sphères et des Figure 25 : Représentation normalisée des trous
surplats de carrés multiples
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VI LES COUPES :
La vue en coupe est repérée par une double lettre majuscule : A-A
Le plan de coupe correspondant est représenté sur une des autres vues. Il est matérialisé
par un trait mixte fin renforcé aux extrémités par deux traits forts courts et par le
symbole : La flèche indique le sens d'observation (de projection).
Les hachures apparaissent là où la matière a été coupée. Elles sont tracées en fonction
de la matière de la pièce (voire figure.32).
Notez bien : que les Hachures ne coupent jamais un trait fort. En général, on ne dessine pas
traits interrompus courts relatifs aux contours cachés dans les vues en coupe, sauf si ceux-ci
sont indispensables à la compréhension.
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VI.3. Règles complémentaires simplifiant la lecture des dessins
a) On ne coupe jamais les pièces de révolution pleines (cylindriques telles que axes, arbres, ou
sphériques telles que les billes...), les vis, boulons, écrous, rivets, clavettes (figure.32).
b) On ne coupe jamais des nervures lorsque le plan de coupe passe dans le plan de leur plus
grande surface. La règle est la même avec les bras de poulie, de volant ou de roue.(figure. 33).
c) Des pièces ou des objets différents appartenant à un même ensemble en coupe doivent avoir
des hachures différentes : inclinaisons différentes et au besoin motifs différents.
Figure 33: Règles complémentaires de la coupe Figure 32: Règles complémentaires de la coupe
VI.4. Demi-coupe
Les vues en demi-coupe sont
particulièrement intéressantes dans le cas des
pièces symétriques. Dans ce mode de
représentation (figure.34) la moitié de la vue
est dessinée en coupe, afin de définir les
formes et les contours intérieurs, alors que
l'autre moitié reste en mode de représentation
normal pour décrire les formes et les contours Figure 34 : Vue en demi-coupe
extérieurs.
i. Règles
Elles sont les mêmes que pour les coupes normales, l'indication du plan de coupe est
inchangée. Les deux demi-vues sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin
l'emportant sur tous les autres types de traits.
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coupe complète amenant trop de tracés inutiles. L'indication du plan de coupe est inutile dans ce
cas. Un trait fin ondulé ou en zigzags sert de limite aux hachures. Voir exemple figure.35.
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Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches... Voir
exemple figure.38.
Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe
sont dessinées. Dans une section, seule la partie coupée est dessinée
i. Sections sorties
Elles sont dessinées, le plus souvent, au droit du plan de coupe si la place le permet.
L'inscription du plan de coupe peut être omise. Voir exemple figure.39.
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VII LES PERSPECTIVES
VII.1. GÉNÉRALITÉS :
Les perspectives sont les Techniques de
représentation des objets en trois dimensions sur une
surface plane (figure.41). Parmi ces techniques, deux
sont normalisées et sont couramment utilisées :
dimensions réelles.
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VIII FILETAGES ET VISSERIE
VIII.1. Définition
Un filetage (taraudage) est une ou plusieurs rainures hélicoïdales réalisées sur un arbre
(alésage), voir exemple figure.44.
Filetage
Taraudage
Exemple de désignation :
ü M 20 (pour vis M 20 à pas régulier (ou gros))
ü M 20 x 1,5 (M 20 à pas fin de 1,5)
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ii. Filet trapezoidal
Permet de réaliser des vis de manœuvre ou de
transmission d'efforts. Dimensions NF ISO 2904 voir
figure.46.
Exemples de désignation :Tr 24 x 5
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Figure 50 : Vis à un ou plusieurs filets
Exemples de désignation :
ü vis H M 12x80 - 4.6 (vis H partiellement filetée, d = 12, L = 80, classe 4.6);
ü vis Q M12-60 - 4.8 (vis à tête carrée, d = 12 , L = 60, classe 4.8).
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Figure 52 : Principaux écrous
Exemples de désignation :
ü Écrou H-M12-8 (écrou H, d = M12, classe 8).
ü Écrou hexagonal à embase cylindro-tronconique EN 14218-M12 x 1,25 -10 ,(d= M12, classe 10)
VIII.7. Rondelles
Les rondelles permettent une meilleure répartition des efforts de serrage et assure une
plus grande adhérence sur les éléments à assembler.
Figure 53 : 3. Rondelles
VIII.8. Goujons
Il se compose d'une tige filetée à ses deux
extrémités séparées par un tronçon lisse et d'un écrou
(H, Q...) de même diamètre d. le diamètre de la partie
lisse peut être réduit.
Exemple de désignation :
ü goujon M 12-90, bm 18, classe 8-8 (goujon de
d=12, L = 90, longueur d'implantation J = bm = 1,5 d =
18, classe de qualité 8-8).
Figure 54 : Goujons
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VIII.9. Représentations normalisées
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IX Les Ajustement
IX.1. INTRODUCTION
Lors de la fabrication d’une pièce, l’obtention des différentes dimensions ne peut se faire
de façon parfaite, même avec les méthodes d’usinage les plus modernes. Par exemple si l’on
désire obtenir un arbre cylindrique de 10 mm de diamètre, il faut savoir que ce diamètre obtenu
sera obligatoirement plus petit ou plus grand que la valeur exacte de 10 mm appelée cote nominale.
Pour prendre en compte ces imperfections de réalisation, le mécanicien devra tolérancer chacune
des dimensions d'un dessin d'ensemble.
IX.2. DEFINITIONS
• Cote effective : dimension réelle de la pièce que l'on mesure.
• Cotes limites : dimension maximale (Cmax) et dimension minimale (Cmin) entre lesquelles doit se
trouver la cote effective.
• Intervalle de tolérance (IT) : c'est la différence entre la cote maximale et la cote minimale
IT=Cmax - Cmin.
Remarques :
ÄLe jeu maximal ou serrage minimal dans l'assemblage est égal à : alésage max - arbre min.
ÄLe jeu minimal ou serrage maximal dans l'assemblage est égal à : alésage min - arbre max.
IX.3. LES AJUSTEMENTS NORMALISES ISO:
i. Définition:
On appelle ajustement l'assemblage de deux pièces de même dimension nominale.
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ii. Désignation normalisée:
Pour un ajustement donné, l'organisation (ISO) a développé une désignation codée suivante :
Pour les détails des calculs d’ajustements voir Annexe : calcul des ajustements
Alésage Arbre
Ecart sup :
Ecart inf :
Cote max :
Cote min :
IT :
Jeu max :
Serrage max
"Aj. Incertain"
Cote nominale : elle sert de référence (ou de ligne zéro) pour positionner les intervalles de
tolérances (IT) et les écarts.
Qualité : elle indique la taille de l'intervalle de tolérance choisi. Plus ce chiffre est important,
plus l'intervalle de tolérance est
grand. Il existe 18 classes de qualité.
Les valeurs usuelles sont entre 5 et
13.
Écart : il définit l'écart entre la cote
nominale et l'intervalle de tolérance
choisi. Plus la lettre est loin dans
l'alphabet et plus on a de matière. On
utilise des majuscules pour les
alésages et des minuscules pour les
arbres. Voir figure.57. Figure 57 Écarts normalisés
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X COTATION FONCTIONNELLE
X.1. Définition
Une cotation correcte et réfléchie permet de donner aux cotes fonctionnelles l’intervalle
de tolérance maximal admissible. Il en résulte une diminution des coûts de fabrication.
Un mécanisme est forcément constitué d’un ensemble de pièces assemblées. Pour que ce
mécanisme fonctionne correctement (selon un CdCF), des conditions doivent être assurées. Ces
conditions peuvent être un jeu nécessaire, un serrage, un dépassement ou un retrait de matière,
etc.… La cotation fonctionnelle permet de rechercher les différentes cotes à respecter pour que
les conditions soient assurées. Les cotes obtenues sont alors appelées "Cotes fonctionnelles".
Pour illustrer l’explication, considérons le cas
simple d’une roulette 3 articulée sur une chape 1,
autour d’un axe 2. Voir exemple figure.58.
i. Cote condition (C.C.)
Une cote condition est une cote fonctionnelle qui
exprime directement les conditions d’aptitude du produit
a
à l’emploi prévu. Il s’agit d’un vecteur représenté par
une double flèche. Conventionnellement, on oriente Figure 58 : exemple illustratif
positivement la cote condition de gauche à droite pour
les cotes conditions horizontales et de bas en haut pour les cotes conditions verticales. Dans la
figure.58 la C.C « a » a pour rôle d’assurer un jeu entre 1 et 3.
ii. Surfaces terminales
Les (deux) surfaces terminales sont les surfaces qui délimitent la cote condition et elles
sont perpendiculaires à elle. Chacune de ces surfaces appartiennent à une seule pièce.
iii. Surface de liaison (de contact)
Une surface de liaison correspond à la surface de contact entre deux pièces ; elle
appartient autant à une pièce qu’à l’autre ; elle est généralement perpendiculaire à la direction
de la cote condition.
X.2. Méthode de traçage d’une chaîne de cotes
La chaine de cote pour assurer la C.C. « a » est donnée dans la figure .59. les étapes pour
dresser cette chaine de cote sont :
1 : Donner le sens positif à la cote condition.
2 : identifier la pièce à laquelle appartient chacune des surfaces délimitant la cote condition.
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3 : Désigner par un trait fin les surfaces liaison.
4 : Nommer les surfaces de liaison par le repère des
pièces concernées.
5 : Partir de l'origine de la C.C. Cette origine touche une
pièce : coter cette pièce jusqu'à la surface de liaison
(SL) en contact avec une autre pièce.
6 : Coter cette autre pièce… ainsi de suite jusqu'à ce que
l'extrémité de la dernière cote touche la surface
terminale en contact avec l'extrémité (flèche) de la Figure 59 : Établissement de la chaine de cotes
cote-condition.
a =a –a
7 : Repérer les cotes au fur et à mesure : (a1 pour la min 1min 3max
Exercice : compléter les chaines de cotes suivantes : Figure 60: exemple de surface de liaison
commune
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XI Spécifications géométriques et États de Surface
XI.1. GÉNÉRALITÉS :
Les tolérances dimensionnelles usuelles (ajustements …) ne suffisent pas pour définir avec
exactitude la forme géométrique d’un objet. Les tolérances géométriques permettent de corriger
ces insuffisances et précisent les variations permises.
XI.2. INSCRIPTION DES TOLÉRANCES :
La forme à coter est repérée par une flèche. Les tolérances s’inscrivent dans un cadre
pouvant avoir 2 ou 3 cases (parfois plus).Dans ces cases sont inscrites dans l’ordre (Figure.63) :
- Le symbole du défaut à coter (planéité, …).
- La valeur de la tolérance en mm.
- La lettre majuscule repérant l’élément de référence (si nécessaire).
SYMBOLE DU DÉFAUT VALEUR DE LA
TOLÉRANCE
FORME A COTER
ÉLÉMENT DE REFERENCE
A ÉLÉMENT DE REFERENCE
L’élément de référence se repère par une lettre majuscule inscrite dans un carré qui est
relié à un triangle noirci (ou non) dont la base touche l’élément de référence. Lorsque l’élément
de référence est proche du cadre de la tolérance, il est possible de les relier directement
(Figure.64).
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XI.4. TOLÉRANCES DE FORME :
Symbole Exemple Signification
PLANÉITÉ
RECTITUDE
CIRCULARITÉ
CYLINDRICITÉ
PROFIL D’UNE
SURFACE
PARALLÉLISME
PERPENDICULARITÉ
90°
INCLINAISON
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XI.6. TOLÉRANCES DE POSITION :
COAXIALITÉ
SYMÉTRIE
LOCALISATION
BATTEMENT
SIMPLE
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BATTEMENT
TOTAL
Défauts de 2ème ordre : ils sont relatifs aux ondulations, (Bombé) Ondulation
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XII Les assemblages
XII.1. DEFINITION :
Une solution constructive d’assemblage a pour fonction de lier des pièces les unes aux
autres, en utilisant différents moyens d’assemblage : par organes filetés, par collage, par
soudages …
XII.2. Types d’assemblage :
Chaque moyen d’assemblage peut être défini par cinq critères :
1. ASSEMBLAGE COMPLET OU PARTIEL :
- Assemblage complet : aucun mouvement possible entre les pièces assemblées.
- Assemblage partiel : mouvement(s) possible(s) entre les pièces assemblées.
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- Goupille élastique (Mécanindus) : Elle est maintenue dans son
logement par expansion élastique. Elle se loge dans un trou brut de perçage
beaucoup moins onéreux.
entre arbre et moyeu. Elles sont plus performantes que les goupilles
Moyeu
et les clavettes mais réservées à des fabrication en série.
Arbre
XII.7. CLAVETTES :
cannelé
Un clavetage se réalise entre un arbre (1) et un 3 - Clavette
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ELÉMENTS CONSTITUTIFS :
1. Rainure de clavette dans l’arbre Je
u
2. Rainure de clavette dans le moyeu x
3. Clavette
1. PAR DEFORMATION OU PINCEMENT (Fig. 1) : La liaison est assurée par déformation d’une des
deux pièces à lier.
2. PAR TAMPONS TANGENTS (Fig. 2) : Le rapprochement des deux tampons assure le maintien en
Position (MAP) des pièces à lier.
3. PAR COÏNCEMENT (Fig. 3) : La conicité des pièces à lier est telle que l’adhérence entre les
matériaux maintient les pièces liées.
XII.9. MOYENS D’ASSEMBLAGE NONDEMONTABLES (PERMANENTS) :
i. PAR RIVETAGE:
La liaison entre deux pièces minces (toles)
est réalisée par déformation de l’extrémité d’un
rivet. Cette déformation est appelée « rivure ».
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iii. PAR EMMANCHEMENT FORCÉ:
Avant le montage, la cote effective de
l’arbre (d2) est légèrement supérieure à la cote
effective de l’alésage (d1).
On oblige l’arbre à pénétrer dans l’alésage
avec un maillet ou une presse …
3. Soudage électrique par résitance : Aucun métal d’apport. Le passage du courant crée un
échauffement qui provoque une fusion locale et le soudage des pièces.
4. Soudage par point ou à la molette : Surtout employé pour les travaux de tôlerie.
Fig. 1
Cordon de
Cordon de
soudure
soudure
v. PAR SERTISSAGE :
Le sertissage consiste à rabattre ensemble les bords de deux pièces en tôle, ou le bord
d’une pièce contre celui d’une autre, afin de les assembler.
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XIII Guidage en rotation
Le guidage en rotation consiste à réaliser une liaison PIVOT entre un arbre et un alésage (moyeu) :
Articulations (mécanismes de liaison) assurant le guidage en
rotation :
Arbre Moyeu
• Liaison DIRECTE : Les pièces sont en contact direct.
3
4
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Charge RADIALE Charge AXIALE Charge COMBINÉE
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Montage ………………………….. Montage ……………………………..
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XV FONCTION ETANCHEITE : S1 S2
Exemple : Vis de
• D’un JOINT TORIQUE : vidange
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XV.3. ETANCHEITE DYNAMIQUE :
Les technologies mises en œuvre dépendent des mouvements relatifs entre les deux pièces.
Ø Cas d’une TRANSLATION :
Dans ce cas, on utilise des joints toriques ou de section sensiblement carrée :
Joint
Joint torique quadrilobes
• Joint torique à section circulaire :
On peut également dans certain cas, prévoir une étanchéité sans frottement avec les pièces,
exemples :
Joint d’étanchéité à lèvre Joint d’étanchéité à lèvre à frottement Joint d’étanchéité à lèvre
à frottement radial radial + lèvre anti poussière à frottement axial (V. RING)
ou ou ou
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XVI Rappel sur les liaisons cinématiques :
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XVII VOCABULAIRES
Remarque : Le tableau ci-dessous se réfère à la page suivante repérant les formes des pièces.
Vocabulaire technique
REP. DÉFINITION GÉNÉRALE
Des formes
D BOSSAGE Saillie prévue sur une pièce afin de limiter la portée (surface d’appui)
E CHANFREIN Petite surface obtenue par suppression d’une arête sur une pièce
O TROU OBLONG Trou plus long que large, terminé par deux demi-cylindres.
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XVIII EXERCICES :
Exercice 1
Compléter les vues :
Exercice 2
F F
45
Exercice 3
Exercice 4
46
5
47
7
48
Exercice 8
49
50
Exercices 9
51
52
Exercices 10
53
54