:
BIC
IS
Intégration fiscale
A - Le régime de l’IR
1) Les personnes imposable
Ce sont les exploitant individuelle.
L’imposition du BIC dépend du domicile fiscal de la personne concerné et de l’origine de ses revenus.
• Si le domicile fiscal est en France l’ensemble des revenues de sources française et étrangère sont
imposable en France.
• Si le domicile fiscal est hors de France seul les revenus de source française sont imposables en France.
1
- Si pas d’AGA déductible à hauteur de 17500 s’ils sont mariés sous le régime de la communauté,
et il y a une majoration de 25% du bénéfice
• Intérêt des emprunts, si souscrit pour les besoins de l’E
• Dons (réintégration sur le 2058A, avec une réduction d’impôt de 75% ou 66%)
75% alimentaire, logement, médicale
66% animaux, association sportive, culte, association de sauvegarde du patrimoine
Non déductibles :
• Les dépotes de garantis (car comptabilisé en Immo)
• L’acquisition de logiciel est non déductible (car immo) sauf si < à 500€ alors déductible (car passé un
charge)
• Les impôts et taxes : non déductible IS lorsqu’on est un E soumise à l’IR, IR lorsqu’on est une E soumis
à l’IS, le CSG
• La rémunération de l’exploitant individuelle, car sa rémunération = bénéfice
Exemple : Immeuble 100 000 dont 20 000€ terrain (A : 15 000) Détenu plus de 2 ans
Prix de vente : 120 000 €
VNC = 100 000 – 15 000 = 85 000
Plus-value = 120 000 – 85 000 = 35 000
Pour terrain : LT
Pour immeuble LT : 20 000 CT : 15 000
Pour l’immeuble 35 000 PV 15 000 CT Etalement Déduction 2/3 (XZ pour 10 000 en N et
N+1 WN pour 5 000)
20 000 LT Taux de 16% (WV)
Exercice :
Entreprise Carrière est une entreprise individuelle qui adhère à un CGA
RC 2016 : 260 000€
PVCT : 21 000€
Frais généraux :
• Frais de parrainage au club de foot local : 1 000€
• Location d'un véhicule utilitaire : 2 000€
• Don à : 600€
• Assurance : 3 800€
Rappel d'impôt taxe d'apprentissage : 600€
Pénalités de retard : 800€
Taxe sur Véhicule de Tourisme (TVTS) : 1500€
Charges de personnel :
• son fils: 22 000€
• épouse: 20 000€
• exploitant: 15 000€
Cession d'immobilisation :
• Prix de vente: 200 000€
• Immeuble acheté: 150 000€
• Amorti sur 20 000€
• Détenu depuis plus de 2 ans.
Correction :
RC : 260 000
PVCT (Déduction 2/3) - 14 000
Frais de parrainage (= publicité Déductible RAF)
Assurance
Dons +600
3
Rappel impôt taxe d’apprentissage Déductible RAF)
Pénalité de retard (non déductible REINTEGRATION + 800
Taxe véhicule de tourisme (déductible RAF)
Salaire du fils (déductible)
Salaire de l’épouse (déductible)
Salaire de l’exploitant (non déductible réintégration) + 1 500
Immo (VNC=150000-20000=130000)
+V 70000 dont 20000 a CT 2/3 - 13333
50000 a LT - 50000
RF imposable à l’IR (soumis au barème progressif) 199 076
Pas de majoration de 1,25 car CGA
+ PVLT 50 000 X 16% (taux forfaitaire)
+ CSG 50 000 X 17,2% en 2018
B – Le régime de l’IS
1) Sociétés imposable
• De par leurs formes juridiques = les sociétés de capitaux sont normalement imposées à l’IS quelques soit
la nature de la société (SA, SAS, SARL, SCA). Les SARL à associé unique, appelé EURL relève de plein droit de
l’IR, lorsque l’associé unique est une personne physique mais peuvent opter pour l’IS.
• Les sociétés qui exercent une activité commerciale (SCI qui exerce une activité commerciale deviennent
passible de l’IS sauf si l’activité commerciale est accessoire
2) Le résultat fiscal
L’assiette de l’IS est constituée par le résultat fiscal qui peut différer notablement du résultat comptable.
Les principes fiscaux ressemblent au principe comptable. Cependant des divergences existe car la
législation n’admet pas la déduction de certaine charge du bénéfice fiscale et ne soumet pas à l’IS certains
produits.
En comptabilité Somme des produits – somme des charges = résultat comptable avant impôt
En fiscalité Somme des produits imposable – somme des charges déductibles = résultat fiscal
Détermination du résultat fiscale : le résultat fiscal est déterminé de façon extracomptable, il ne donne pas
lieu à des écritures comptable. A partir du résultat comptable il convient de :
- Réintégrer les charges déductibles
- Déduire les produits non imposables
Cet ajustement s’appelle des réintégrations ou des déductions
◊ Les déductions
- Quotte part de perte subi dans les sociétés de personne (mis en WT)
- Plus-value à long terme
- Crédit d’impôt : • Le CICE (imputable sur l’IS dû au titre de l’année au cours de laquelle les
rémunérations ont été versé, il est égal à 7% des rémunérations versé, dans la limite de 2,5 fois le
SMIC. L’excédent non imputé constitue une créance sur l’Etat qui peut être utilisé pour le paiement
de l’impôt au titre des 3 années suivantes. La fraction non imputé est remboursé à l’expiration de
cette période. Le CICE sera supprimer en 2019 et sera transformé en baisse de cotisation
patronale). • Crédit d’impôt recherche (ce crédit bénéficie au E industrielle, commerciale ou
agricole, il a pour but de favoriser les activités de recherche de l’E, le crédit d’impôt est calculé en
fonction des dépenses engagé dans l’année, il est égal à : 30% de la fraction des dépenses engagé <
à 100 million, et 5% au-delà.
Dépenses prises en comptes = Dotation aux A des immo affecté à la réalisation des opérations de
rechercher, dépense de personnel affecté exclusivement à la recherche. Les E nouvelles ainsi que
les PME bénéficie d’un remboursement immédiat au titre de l’année de création et des 4 années
suivantes.
5
- Les dividendes : une entreprise IS va faire un bénéfice et va décider de le distribuer après avoir payé
les impôts, réel mouvement de fonds, il y a une écriture comptable. Si on le laisse, on va payer une
nouvelle fois des impôts sur dividendes. Donc exonération à 100% avec la réintégration d'une
quote-part de 5%. On va le mettre sur la 2058A en 2A quote-part des 5% et en XA les 95%.
3) La calcul de l’IS
Condition pour bénéficier du taux réduit de 15% : le capital de la société doit être entièrement libéré, le CA
de la société doit être < à 7 million 630 milles, capital doit être détenu à 75% au moins par des personnes
physique ou par une société qui satisfait l’ensemble des conditions ci-dessus.
Schéma Ste IS 1 2 et 3
I - Report en avant
Le bénéfice fiscal s’impute normalement sur les bénéfices futurs de l’E de façon extracomptable sur le
tableau 2058 A ligne XL. Ce déficit constitue une charge déductible du 1er résultat bénéficiaire venu. On
peut précision que les déficits sont reportable et imputable sans limitation de durée.
6
Exemple
Risque de perdre le déficit reportable car le changement d’activité entraine une cessation d’E et par
conséquent une perte du droit du report des déficits antérieur
Le report en arrière des déficits nous vient des anglo-saxon. Il permet d’imputer le déficit constaté au titre
de l’exercice sur le bénéfice de l’exercice précédent.
Lorsqu’un déficit est susceptible d’être reporté en arrière sur les bénéfices d’un exercice soumis pour
partie au taux de 15% et pour partie au taux normal (33,33%), l’imputation est réalisée en priorité sur le
bénéfice soumis au taux normal puis sur le bénéfice soumis au taux réduit. Cette imputation fait naitre une
créance égale au montant de l’impôt sur les sociétés correspondant au bénéfice sur lesquels est imputé le
déficit.
• Utilisation de la créance :
- Paiement de l’IS au taux normal et au taux réduit. Cette créance est remboursée au bout de 5 ans,
si on ne l’a pas totalement imputé. Cette créance n’est pas imposable.
- On ne peut pas utiliser la créance pour payer les contributions additionnel (de 3,3%). C’est un
dispositif optionnel, cad un choix exercé par l’entreprise entre 2 techniques de gestion.
L’option pour le retour en arrière, on ne peut le faire qu’au titre de l’exercice au cours duquel on constate
le déficit. L’excèdent sera reporté en avant.
S’il y un gros déficit lors de l’exercice de liquidation, le report en arrière n’est pas possible car on suppose
qu’il y a une continuité d’exploitation.
Exo 4 et 5
7
1er régime : Régime des sociétés mères
A) Condition général d’application
A la date de paiement des dividendes par la filiale, les conditions suivantes doivent être satisfaites :
-Toute les sociétés doivent être à l’IS
- La participation de la maison mère doit représenter au moins 5% du groupe
- Les titres de participation doivent avoir été souscrit à l’émission ou être détenu depuis au moins 2 ans
Le bénéficiaire de l’aide : dans le régime actuel, l’E qui bénéficie de l’aide doit inclure le montant de
l’abandon dans ses résultats imposable y compris si cet abandon n’est pas entièrement déductible chez la
société versante.
Exemple 01/02 N°3
Dans notre exemple, la société F doit s’engagé à procéder à une augmentation de capital au plus tard au
31/12/N+2. Cette augmentation de k doit être effectué en numéraire.
8
La déductibilité des intérêts sur les sommes mis par des associés à la disposition de la société est soumise à
2 conditions :
- Le capital doit être entièrement libéré
- Le taux maximal des intérêts déductibles est égal au TMPV (taux moyen pratiqué par les Ets
bancaire pour les prêts à taux variable de plus de 2 ans aux E)
-
◊ Cas des sociétés lié
Le législateur entend limité les intérêts versés par des sociétés sous capitalisé dont le financement serait
principalement assuré par des prêts consentis par des entreprises qui lui sont liés.
Ex 01/02 N°3
3. Présentions de sous-capitalisation
Dans la limite du taux maximal (TMPV) il y à préemption de sous-capitalisation si les intérêts versés par une
entreprise à l’ensemble des capitaux qui lui sont liés excède simultanément les 3 limites suivantes :
• 1er limite (X) : les capitaux propres Intérêt versé aux société mère X 1,5 X (Capitaux propres/Montant
moyen des sommes laissés à la disposition de l’entreprise par les sociétés liées)
• 2ième limite (Y) : 25% du résultat courant retraité =25% x (Amort + intérêts versés aux entreprises liées)
• 3ième limite (Z) : Intérêt reçu
Si les 3 montant (X, Y et Z) sont dépasser alors il y a préemption de sous-capitalisation. (Intérêt versé >
X, Y et Z)
Intérêt versé – limite la plus élevé (soit X, Y ou Z) = Excèdent
Si Excèdent < à 150K€ : pas de sous-capitalisation donc rien à faire sur la 2058A
Si Excèdent > 150K€ : réintégration de l’excèdent au 2058A (Dans ce cas, les intérêts réintégrés au
niveau du 2058A pourront être déduit ultérieurement sur les exercice futurs
avec une décote de 5% qui sera effectué au 01/01/N+2. (Ce sont des intérêts
différé, suivi sur le tableau 2901SD)
Exemple 01/02 N°4
1. Cession d’élément d’acti f relevant du long terme (autres que les cessions de ti tres)
Il s’agit des produits de cession et concession de brevet et invention brevetable, le taux d’imposition est
fixé a 15%, et cette imposition nécessite un retraitement extra comptable sur le tableau 2058A.
• Définition de Titre de participation = titre enregistré dans les compte 26 ou 27 et figure à l’actif
immobilisé. Le PCQ qualifie de titres de participations, ceux dont la possession durable est estimée utile à
l’activité de l’E.
Titre fiscalement assimilé à des titres de participations = il s’agit des titres qui ouvrent droit au régime
mère fille, la mère devant détenir dans ce cas au moins 5% du K de la filiale.
Titre de société à prépondérance immobilière = il s’agit de titre de société dont l’actif est à la date de
cession des titres constitué pour plus de 50% de sa valeur réelle par des immeubles.
Exemple cours :
• Société A détient à 100%une société civile A-SPI
1. Remontée de dividende de B vers A
Vider la trésorerie de la société B (donc B vas perdre de la valeur) {Sachant que c’est titre vont bénéficier
du régime Mère fille en franchise d’impôt)
2. B devient un coquille vide car elle a perdu de sa valeur
10
Que doit faire la société A ?
Passer une provision (qui seront des titres SPI court terme donc la provision est déductible fiscalement)
On déduit une provision uniquement alors qu’on a juste transférer des fonds, alors qu’au final il n’y à pas
de perte d’argent.
Pertes/provision à court terme non déductible à hauteur des dividendes distribué au cours des 5 derniers
exercices
INTRO
C’est une série de disposition fiscale permettant à une société mère ou une société intégrante de former
avec ça ou ses filiale française (détenu à au moins 95%) un ensemble dont la base d’imposition à l’IS sera
égale à la somme algébrique des résultats de chacune des sociétés membres du groupe. Il s’agit d’une
consolidation fiscale des résultats réalisé par les sociétés membres du groupe.
HOLDING
F1 F2 F3
Résultat fiscal = +900 -600 +150
IS = 300 0 50 = 350
En intégration fiscale on fait la somme des résultats = 900 – 600 + 150 = 450 donc IS 150
12
Ce régime concerne tous les secteur d’activité.
L’option à une durée de 5 exercice mais il peut y être mis fin à tout moment
SCHEMA 1
L’option pour l’IF est transmise au centre des impôt dont relève la société mère. Elle est donc accompagné
de la liste détaillé des filiale membres du groupe ainsi que de l’accord de celle-ci. Les filiale informe par une
attestation le service des impôts des entreprises (SIE) dont elles dépendent de leurs accord pour participer
au groupe.
Pendant la vie du groupe la mise à jour annuelle de la composition du groupe bénéficie des même
prérogative qu’en matière d’option cad 15 mai ou N+90jours, à défaut de communication de cette liste, le
résultat du groupe est déterminé à partir des seules sociétés mentionné sur le derniers documents et
notifié à l’administration dans les délai légaux. Le groupe est reconduit tacitement sauf dénonciation
expresse.
F1 F2
(Résultalt -200) (Resultlat +200)
2058A XO = 200
2058B YJ déficit de l’exercice = 0
Sur le 2058B on se suit que les déficit né avant l’intégration fiscale. Les déficits né pendant l’IF ont été
transmis définitivement au groupe. Sur le 2058B-bis on va suivre les déficits né avant IF et les déficit né
pendant l’IF.
Exemple : F1 entre dans l’IF en N avec un déficit de 1000 en N-1 Son résultat est proche de 0 en N. La
société mère décide de lui accorder un abandon de créance de 1000€. En N+1, F1 a cédé une
immobilisation à F2, l’opération à dégagé un PV à CT de 150.
N N+1
2058A 2058A-bis 2058A 2058A-bis
Résultat fiscal (XI ou XJ) 1000 (1) 1000 600 (1) 600
Abandon de créance 1000 (2) / /
+ value intra groupe / / 150 /
Résultat fiscal plafone 0 (1-2) / 450 /
Deficit imputable (XL) 0 (3) 1000 450 (3) 0
Résultat fiscal (XN ou XO) 1000 (1-3) 0 150 (1-3) 600
2058B 2058B-bis 2058B 2058B-bis
Suivi du déficit 1000 1000-1000=0 1000-450=550 0
CONCLUSION II
Point à surveiller pour la gestion du résultat individuelle :
• Le résultat dégagé pendant l’IF est transmis définitivement au groupe.
• Les déficit né pendant l’IF sont transmis définit ment à la société mère (pas reportable sur l’imprimé
2058B).
Les déficits né avant IF sont imputable sur le résultat propre de la société après la règle dite du
plafonnement (imprimé 2058FC)
• Établissement des imprimés 2058A-bis et 2058B-bis pour le calcul de l’IS théorique.
15
4. Moins-value à LT
I8 ZN 2058A A1 C2 C3 2058ER
2. Quote-part de frais et charge visé à l’arti cle 216 du CGI (régime mère fi lle)
Dans le cadre du régime mère fille les dividende reçu d’une société du groupe sont totalement exonéré, en
contrepartie une cote part de frais et charge et réintégré fiscalement.
Dans le cadre de l’intégration fiscale les dividendes reçus des filiales intégré sont également totalement
exonéré, mais la quote-part de frais et charge à réintégré n’est plus de 5% mais de 1%. La réintégration des
1% se fait directement sur l’imprimé 2058A (seul retraitement sur ce feuillé, pour les autres c’est sur le
2058ER)
Ex : M reçoit 1000€ de dividende de sa filiale F1 intégré, et 100€ de F2 non intégré. Résultat comptable
1100.
M
Résultat comptable 1100
(Correction fiscale sur 2058A) -1000 -100
+10 (1%) +5 (5%)
Résultat fiscal
(Correction sur 2058ER) 15
Résultat transmis au groupe /
+15
22 MARS EXO 1
Dans l’IF il est prévu d’assurer une parfaite neutralité des conséquences résultant d’un abandon de créance
ou d’une subvention, que ces opérations soit ou non déductible fiscalement ;
La neutralisation consiste a :
- Taxé ce qui a été déduit
- Déduire ce qui a été taxé
Ce dispositif a pour effet de neutraliser les conséquence fiscale pénalisante en cas d’acte anormal de
gestion entre société d’un même groupe. Cette neutralisation n’est pas définitive et peut être remis en
cause en cas de sorti dans les 5 ans qui suivent sa réalisation.
Afin d’assurer le suivi des sommes a réintégré en cas de sortie les subventions et abandon de créance
doivent faire l’objet d’une déclaration (2058 SG). Cette état doit comprendre :
17
- Les subventions et abandons alloué et reçu en cours de l’exercice
- Les subvention et abandons alloué reçu par chaque société en cumulant les montants en causes
pour les 4 derniers exercices.
Le non-respect de cette obligation qui incombe à la société mère est sanctionné de 5% des sommes non
déclaré et 1% si la subvention est déductible et si il s’agit de la première infraction.
(Pour l’exemple 1 sur les abandons de créance 1% sur les 500 car déductible et 5% sur les 700)
Si le bien sort du groupe en N+2 (31/12) la plus-value neutralisé sera réintégré sous déduction des
suppléments d’amortissement neutralisé.
= 8000 PV – Somme des amortissement neutralisé au 31/12/N+2
= 80000 - 3 X 2000 = 2000
2058 ER + 100 000
2058 ER + 12 00 et PVLT 100 000
Pour les cessions de TDP la neutralisation ne devient jamais définitive.
EXO 1 du 29/03
19
Le résultat d’ensemble est déterminé à partir de la somme des résultats retraité de chacune des sociétés
membres groupe, il est établi à partir du CERFA 2058TS.
RC
+ Reintegration
- déuction
= Resultat fiscal
+/- retraitement
= Résultat transmis au groupe 2058 ER
• Le bénéfice d’ensemble résulte de la somme des résultat retraité de chaque société du groupe.
Il est imposé selon les règles de droit commun au taux normal de l’IS ou au taux réduit si les conditions
d’application au régime sont réunis.
• Le déficit d’ensemble ; lorsque le résultat d’ensemble est déficitaire celui si peut être reporté en avant
sur les résultats ultérieur ou en arrière pour venir en imputation sur le bénéfice d’ensemble des exercices
antérieurs.
- Le report en avant : il s’effectue selon les règles de droit commun, cad qu’il peut être imputé sur les
bénéfices du groupe réalisé au cours des exercices suivant sans limitation de durée.
L’imputation du déficit est également limité par le seuil des 1 millions.
- Le report en arrière : seul la société mère peut opter pour le report en arrière du déficit dans les
conditions de droit commun. Elle peut imputer sur le bénéfice non distribué de l’exercice précédent
(ceux du groupe ou ceux qui lui sont propres.
• La plus-value a LT d’ensemble : imposé selon le taux réduit qui lui est applicable (19, 15 ou 0%). Les plus-
value à taux réduit peuvent également servir a compenser un déficit d’ensemble. Il n’y a aucun intérêt
fiscale à compenser un PV taxé à 0% avec un déficit d’ensemble. Mieux vaut garder son déficit, pour
l’imputer sur son futur résultat.
EXO ATD
1. La doctrine administrati f
Chaque filiale doit comptabilisé l’impôt à hauteur du montant qu’elle aurait dû versé si elle n’avait pas été
membre d’un groupe (A-bis). Quant à la société mère, elle doit constater son propre impôt ainsi que la
charge ou le produit résultant de l’IF. Le produit ou la charge correspondant à cette économie ou à ce
supplément d’impôt n’est pas prise en compte pour la détermination du résultat fiscale de la société mer
2. L’avis du conseil nati onal de la comptabilité :
o Méthode de neutralité (celle appliqué si il n’y a pas de convention) : l’économie ou le charge
d’impôt résultant de l’IF est constaté chez la SM
o Méthode de réallocation partielle : l’économie issu de l’utilisation des déficits est
comptabilisé chez les filiales déficitaire
o Méthode de réallocation globale : la quasi-totalité de l’économie d’impôt est répartie entre
les différentes sociétés qui en sont à l’origine, compte tenu d’une part de la remonté des
déficit, et d’autre part des corrections apporté sur le 2058 ER.
M F1 F2 Groupe
Résultat 900 -300 450 1050
IS groupe 340
Gain fiscal résultat de l’IF = 450 – 340 = 110 (IS sans IF – IS de l’IF)
Contribution des filiales = F1 = 0 car déficit
F2 = 450 X 1/3 = 150
Mère est redevable de l’IS du groupe donc de 340
Charge réel d’IS = 340 – acompte de F2 = 340 – 150 = 190
Écriture =
6981 D Acompte IS 150
455 C Compte courant Société mère 150
695 D IS 340
444 C IS 340
Gain fiscal résultat de l’IF = 450 – 340 = 110 (IS sans IF – IS de l’IF)
Contribution des filiales = F1 = - 100
F2 = 450 X 1/3 = 150
Mère est redevable de l’IS du groupe donc de 340
Charge réel d’IS = 340 – 150 + 100 = 290
Écriture =
455 D Compte courant mère 100
699 C IF Produit 1000
695 D IS 340
444 C IS 340
Le gain fiscal qu’il soit conservé par la mère ou la filiale n’est pas un produit imposable.
22
VI – Les sorties de groupe
A) Les situations entrainant la sortie de groupe
1- Sorti e d’une fi liale =
o Réduction à moins de 95% du taux de détention
o Modification de la date de clôture
o Décision de gestion de la SM
o Cessation d’E ou évènement assimilé (dissolution, fusion…)
2 – Cessati on du groupe à part enti ère =
o La SM dénonce sont option à l’IF
o Le groupe ne satisfait plus au conditions légales d’application du régime (SM est détenu à
95% par une autre société IS ou alors la SM est scindé ou absorbé.
23