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Plan
Introduction
Partie 1 : La théorie néo-institutionnelle:
Chapitre I : Généralité sur La théorie néo-institutionnelle :
Conclusion
Introduction :
La sociologie des organisations apparaît en 1920. Elle naît avec les
premiers pas de l’industrialisation et le développement des entreprises et du
salariat. À partir de la seconde révolution industrielle, différentes approches de
l’organisation se sont développées, chacune correspondant en réalité à une
conception différente de l’action humaine organisée. Ces apports se rattachent à
différents courants de pensée qui se sont constitués au fur et à mesure de
l’évolution économique et sociale et du développement scientifique des
différentes disciplines de rattachement (politique, anthropologique,
psychologique, psychosociologique.etc.)
Les années 1970 et 1980 se caractérisent par une prospérité, L’ouverture des
marchés, l’informatisation des processus et la relocalisation de la production ce
qui a contribué à accélérer la croissance des entreprises qui se fait de plus en
plus à l’échelle mondiale. De plus, les questions écologiques obligent les
entreprises à revoir leurs manières de produire et de s’inscrire dans la
communauté.
La sociologie assure la continuité de la production des classiques en
revisitant les liens « environnement-structure » à partir la théorie néo-
institutionnelle
1
P. Selznick (1996), « Institutionalism old and new »,Administrative Science Quarterly,vol. 41, p. 270-277.
Section 2 : L’apport des auteurs de la théorie néo-
institutionnelle :
1.2.1. Apport de Meyer et Rowan :
L’évolution majeure de la théorie, proposée par les pionniers Meyer et
Rowan 2(1977), met en exergue la prédominance du mythe et du symbolisme
dans la construction des organisations. Meyer et Rowan (1977) proposent l’idée
que les structures, les règles et les procédures organisationnelles véhiculent un
ensemble de croyances.. C’est grâce à eux la théorie institutionnelle fait à
nouveau surface et, contrairement au vieil institutionnalisme qui
met l’accent sur le caractère institutionnel de l’organisation, les néo-
institutionnalistes s’intéressent plutôt au caractère répétitif de l’action dans les
organisations.
1.2.2.Apport de DiMaggio et Powell :
DiMaggio et Powell (1983) ont prolongé les travaux sur le néo-
institutionnalisme par la question suivante : Pourquoi les organisations
deviennent-elles similaires ?
L’institutionnalisation est alors définie comme le résultat des processus par
lesquels les actions sont constamment répétées dans les organisations. Les
auteurs montrent que les organisations tendent à l’homogénéisation et non à la
différenciation pour garantir leur survie dans le système social .
2
I. Huault (2004),Institutions et gestion, Paris, FNEGE/Vuibert.
Section 3 : Les fondements de la théorie néo-institutionnelle :
1.3.1 Les principes de la théorie néo-institutionnelle :
3
Linda Rouleau, « Théorie des organisations, Approches classiques contemporaines, et de l’avant-garde
»,2007,Edition Presses de L’Université du Québec,page 84
intellectuelles qui formulent les règles et lois, ces dernières deviennent des
normes et sont adaptées en interne. Elles servent de ligne de conduite de la vie
sociale. Le degré de conformité à cette ligne de conduite constitue une
justification des actions et une base de comparaison des différentes structures
existantes
c)- La recherche de la légitimité : En quête de légitimité, les organisations
s’ajustent à la société selon une rationalité collective. Cette tendance vers la
conformité, nommée isomorphisme, est un élément central de la théorie
institutionnelle. Les organisations peuvent copier les cadres des autres
organisations pour au moins trois raisons citées en haut : Isomorphisme :
coercitif, normatif et mimétique.
d)- Adopter les règles institutionnelles : L’adoption des règles et des
procédures n’est pas toujours rationnelle, visant une optique économique de
performance mais fans une vue cérémoniale.
e)- Homogénéité de mode d’action : L’adoption des structures
organisationnelle des entreprises les plus réussies afin de surmonter les
problèmes rencontrer dans un laps de temps réduit.
Les piliers institutionnels5 sont les trois aspects constitutifs des institutions :
Les trois piliers constituent une base de légitimité pour l’institution, ce dont elle
a besoin pour étre reconnue dans un système social.
Bibliographie :
Laurent Bélanger, Jean Mercier « auteurs et textes classiques de la
théorie des organisations », 2006, Edition: Presses Université Laval
Linda Rouleau, « Théorie des organisations, Approches classiques
contemporaines, et de l’avant-garde », 2007, Edition Presses de
L’Université du Québec.
Paul J. Di Maggio, Walter W. Powell, «Le néo-institutionnalisme
dans l'analyse des organisations », Quatrième trimestre 1997. pp.
113-154.
Webographie :
http://hal.archivesouvertes.fr/docs/00/48/10/67/PDF/113_Pesque
ux. pdf
http://masteremanagement.unblog.fr/files/2011/01/lenoinstitutio
nnalismedanslanalysedesorganisationspauljdimaggioetwalterwpow
ellarticlepolix1997num1025.pdf
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polix_02
95-2319_1992_num_5_20_1556