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La théorie néo-institutionnelle (TNI) est devenue durant les trois dernières décennies une
théorie prédominante dans le champ des théories des organisations et du management
stratégique (Greenwood et al. 2008). Son fondement tient dans une explication des actions des
organisations dans leur environnement par la culture et la cognition collective (DiMaggio,
1997).
Le préfixe «néo» indique qu'il s'agit du renouvellement de la théorie institutionnelle dans les
années 1940 en science sociales. La théorie du néo-institutionnalisme s'efforce à expliquer le
phénomène d’homogénéité dans les organisations et aussi l'influence de l'environnement
institutionnel sur les organisations.
Les racines historiques de « la théorie néo-institutionnelle » remontent à deux sources. En
premier lieu il s’agit des travaux de Selznick (1949, 1957), classés sous l’étiquette de l’ancien
institutionnalisme. En deuxième lieu les travaux qui ont émergé dans l’école de Stanford vers
la fin des années 1970 par John Meyer et Richard Scott et aussi par Lyne Zucker, classés sous
l’étiquette du nouvel institutionnalisme. Mais c’est avec le travail de DiMaggio et Powell
(1983) que la théorie néo-institutionnelle est montée en puissance parmi les théories des
organisations (Greenwood et Meyer, 2008) en se présentant comme une alternative aux
approches émergentes à la même époque à l’instar de la théorie des ressources (Pfeffer et
Salancik, 1978) ou l’écologie des populations (Hannan et Freeman, 1977).
La théorie néo institutionnelle s’est développée par opposition à l’ancien institutionnalisme de
Selznick, bien que les deux approches rejettent les modèles traditionnels de rationalité
illimitée, et la perspective que les choix des organisations soient contraints par leur culture et
leur environnement (Powell et DiMaggio, 1991).
Les deux approches divergent sur plusieurs aspects : l’ancien institutionnalisme considère
l’organisation comme une institution, et a une perspective plus politique et localisée de
l’environnement organisationnel ; tandis que le nouvel institutionnalisme a une vue focalisée
sur l’environnement organisationnel, en analysant les effets des influences inter
organisationnelles, de la conformité, et de la culture sur les organisations (Powell et
DiMaggio, 1991).
Conclusion
Nous venons de souligner dans cette partie, que la théorie néo-institutionnaliste considère que
les organisations sont certes des systèmes coordonnés en vue de l'accomplissement de
certaines tâches et de l'atteinte de certains buts. Elle énonce que les structures et les
comportements des organisations sont façonnés par leur environnement institutionnel, Et
qu’elle repose sur un noyau de concepts qui en constituent les fondements.
I. Références
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