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A VOIR AUJOURDHUI

1) Néo-moderniste
2) Maitres à penser des années 1980
3) Post-modernisme
4) Remarques sur l'articulation et la
succession des écoles ou courants en
théorie des organisations
TITRE(NÉO-
MODERNISTE)
1) L’analyse sociologique
2) L’Économie des
organisations
3) L'analyse politique
4) L’analyse symbolique
1) L’ANALYSE
SOCIOLOGIQUE (2)
A) La théorie institutionnelle/ou néo-
institutionnelle (Selznick, Meyer, paul
Dimaggio, walter w power)
B) L’Écologie des populations (Mikael
Hannan, John Frieman, Howard Aldrick)
(L'écologie est l'étude des relations entre les
plantes, les animaux et leur environnement
physique et biologique.)
A) LA THÉORIE
INSTITUTIONNELLE
Cette théorie examine les liens
entre l’environnement
institutionnel et l’organisation
en mettant l’accent sur les
valeurs et la légitimité
Philip Selznick est le père fondateur
de cette théorie.
Il observa que les organisations
s’adaptent non seulement aux
contraintes internes mais également
aux valeurs de la société externe.
(lois, attentes sociales et culturelles)
Les organisations ne requièrent pas
seulement des matières premières,
du capital, du travail, des
connaissances et des équipements,
elles dépendent aussi du
consentement de la société dans
laquelle elles évoluent.
Ex: Embargo économique, apartheid
en Afrique du Sud (peuvent tuer
certaines organisations)
Une contribution théorique
importante de cette approche est
l’ajout de la légitimité sociale à la
liste des input.
Les organisations qui obtiennent la
légitimité de leur environnement ont
plus de ressources et augmentent,
par conséquent leur chance de survie
à long terme.
LE COURANT DE
L'ÉCOLOGIE DES
POPULATIONS
Origines liées à la biologie
(travaux de Darwin sur la
sélection naturelle)
- Une interrogation : pourquoi
y a-t-il autant d'organisation ?
- Réponse classique : certaines
entreprises changent,
s'adaptent
Ce n'est pas le plus fort des
espèces qui survivent, ni les
plus intelligents, mais les plus
sensibles au changement.
Charles Darwin
Naturaliste britannique
1809-1882
10
De façon générale cette théorie
essaye d’expliquer comment
l’environnement contraint les
organisations. (voila pourquoi il y
a différents groupes
d’organisations)
Les idées concernant les
processus:
de variation,
de sélection,
et de reconnaissance constituent
la base de la théorie de l’écologie des
populations
LES IDÉES REPRÉSENTENT 3
PROCESSUS
ÉVOLUTIONNISTES
1) La variation se produit par
l’innovation entrepreneuriale
au sein d’une population
d’organisations.
2) Les nouvelles organisations ainsi
formées fournissent un large choix
pour l’environnement qui la
sélectionne sur base de leurs
aptitudes (les organisations qui
satisfont au mieux les besoins et les
exigences de l’environnement)
3) la reconnaissance équivaut à la
survie. Les organisations
sélectionnées sont retirées de la
population par une restriction
dans l’approvisionnement des
ressources qui mène:
Soit à un déclin organisationnel
Soit à leur mort
Soit à une fuite vers d’autres
ressources
L’écologie des populations suppose
que les organisations dépendent de
leur environnement pour les
ressources qu’elles utilisent. (ce qui
est contraire à la théorie de la
dépendance)
Les théoriciens de l’écologie de
populations font l’hypothèse que les
organisations se partagent un
ensemble de ressources
interdépendantes et concurrentes et
que les modèles d’interdépendance
qu’elles adoptent au sein du groupe
(appelé population) affectent la
survie et la prospérité de leurs
membres pris individuellement.
Elle est basée sur l’hypothèse que les
organisations sont en concurrence pour leur
survie
Son intérêt principal est d’expliquer la manière
dont les processus évolutionnistes donnent
naissance à tous les types variés d’organisations
que nous voyons autour de nous aujourd'hui.
(une version organisationnelle de la théorie
darwinienne de la survie)
RÉPONSE ORIGINALE
D’ALDRICH
Des organisations de la
population disparaissent,
d'autres sont crées avec des
caractéristiques différentes
(sélection) -> c'est le principe de
la sélection naturelle de Darwin
appliqué aux entreprises
2) L’ÉCONOMIE DES
ORGANISATIONS (2)
A) La théorie de l’Agence
B) La Théorie des coûts de
transactions
En économie, on étudie
l'ensemble des arrangements
institutionnels permettant la
mise en œuvre de la production
et l'échange de biens et de
services.
Dans un sens plus restreint,
l'économie des organisations
consiste dans l'étude de
l'organisation comme entité
économique spécifique,
l'entreprise étant l'organisation
analysée de manière privilégiée.
FONDEMENTS DE LA
THÉORIE DE L’AGENCE
1) L’entreprise est considérée comme un
ensemble d’individus ayant des relations
contractuelles. Elle est un système de contrats
libres entre agents égaux
2) La relation d’agence est une relation entre un
principal et un agent. Elle concerne donc toute
relation entre deux entités, généralement des
individus dans laquelle la situation de l’un
(principal) dépend de l’action de l’autre (l’agent)
3) la théorie de l’agence met
généralement l’accent sur les
liens entre les actionnaires
(principaux) et les gestionnaires
(agents)
4) le principal et l’agent n’ont
pas les mêmes intérêts. De plus
entre les deux il y a généralement
asymétrie d’informations
5) les coûts d’agence
comportent trois éléments
Les dépenses de
surveillance et d’incitation
Les coûts d’obligation
Les coûts de perte
résiduelle
6) pour limiter les coûts
d’agence, les principaux
disposent de leur autorité, de
mécanismes de contrôle et
d’incitatifs financiers.
7)les coûts d’agence sont les
coûts que supportent les deux
parties pour mettre en place des
systèmes d’obligation et de
contrôle.
8) la théorie de l’agence est
utilisée pour comprendre le rôle
des conseils d’administration et
pour étudier les systèmes de
récompenses des gestionnaires de
haut-niveau.
THÉORIE DES
COÛTS DE Coarse, Olivier E,

TRANSACTIONS
LES FONDEMENTS DE LA THÉORIE
DES COÛTS DE TRANSACTION
1) les économies de marché se
caractérisent par la coexistence de deux
modes distincts de coordination des
échanges:
le marché
et la hiérarchie
L’entreprise choisit la hiérarchie au
lieu du marché à cause des coûts
de transactions.
DÉFINITIONS

Marché= mode de coordination


externe régulée par le prix
Hiérarchie= mode de coordination
interne reposant sur l’organisation
administrative
2) L'organisation est un système de
relations contractuelles
3) le comportement économique des
individus repose sur deux hypothèses
Celle de la rationalité limitée
Celle de l'opportuniste
4) il y a trois caractéristiques dont
il faut tenir compte pour
différencier les transactions
La spécificité des actifs
L’incertitude
La fréquence
5) il existe trois types de
contrat
Classique
Néo-classique
personnalisé
6) le caractère des transactions détermine
le choix des formes contractuelles et, par
conséquent, des formes de gouvernance
7) il existe trois formes de gouvernance
La gouvernance de marché (contrat
classique)
La gouvernance latérale (contrat néo-
classique ou personnalisé)
La gouvernance unifiée (contrat
personnalisé)
La théorie des coûts de
transaction met l’accent sur
la gouvernance bilatérale
(sous-traitance, partenariat,
alliance)
Une transaction peut
être:
Unique
Occasionnelle
Ou récurrente
Il existe trois types de contrat:
1) le contrat classique
Forme contractuelle des
échanges sur le marché
Un échange impersonnel
correspondant à une
transaction ponctuelle
relativement à un objet
délimité
2) le contrat néo-classique
Lorsqu'il n'est pas possible de
prévoir toutes les adaptions
nécessaires
On a recours à l’arbitrage d'un
tiers de nature juridique (tribunal,
cour..)
3) le contrat personnalisé
Lorsque la durée et la
complexité des liens
deviennent importantes
Relations personnalisées
durables qui se construisent au fil du
temps
Qui se rapportent d’une relation de type
administratif
L’ANALYSE POLITIQUE

1) L’analyse des coalitions


2) L’analyse des ressources
3) L’analyse stratégique
L’ANALYSE DES
COALITIONS
•Influence du pouvoir dans les
organisations
•Un prolongement de la théorie
de la prise de décision
•Les individus ont des intérêts
divergents, ce qui les amène à
mobiliser les ressources qu’ils ont
pour arriver à leur fins, pour
influencer le processus de la prise de
décision
•L’organisation est un système dont les
agents ont des intérêts si divers qu’ils
la transforment en une arène politique
arbitraire sans formalité sans finalité
et dévorée par des conflits
L’analyse des coalitions véhicule
une vision négative du pouvoir et
privilégie l’étude du pouvoir
managérial et des coalitions qu’il
présente comme s’il était
souverain dans l’organisation
L’ANALYSE DES
RESSOURCES/THÉORIE DE LA
DÉPENDANCE DES RESSOURCES

Cette théorie fut


principalement développée par
Jeffrey Pfeffer et Gerald
Salancik qui diffusèrent leurs
idées en 1978.
Leur ouvrage s’intitulait de manière
provocante << the External control of
organizations et insistait sur le fait que
l’environnement constitue une
contrainte de poids pour l’action
organisationnelle.
L’argument de base de la théorie de la D des
R est la suivante:
Analyser les relations inter
organisationnelles au sein du réseau peut
aider les gestionnaires à comprendre les
relations de pouvoir et de dépendance
qui existent entre leur organisation et
d’autres acteurs du réseau
Les gestionnaires peuvent ainsi davantage
anticiper les sources d’influence de
l’environnement et envisager les façons de les
contrebalancer en créant une contre dépendance
Bien que la théorie de la dépendance des
ressources soit basée sur l’hypothèse que les
organisations sont contrôlées par leurs
environnements, ces auteurs estiment également
que les gestionnaires peuvent apprendre à «
naviguer sur les mers houleuses » de la
domination de l’environnement.
La vulnérabilité d’une organisation face à son environnement vient
de son besoin en ressources :
les matières premières,
le travail,
le capital,
les équipements,
les connaissances et les débouchés
Pour ses produits et ses services, soit
autant de ressources contrôlées par
l’environnement. La dépendance
qui s’ensuit donne à
l’environnement du pouvoir. Celui-
ci l’utilise pour imposer aux
organisations des exigences telles
que des prix concurrentiels, des
produits et des services répondant à
des besoins, des structures et des
processus organisationnels efficaces.
(SOLUTION)

Gérer les dépendances exige un


contre-pouvoir par rapport aux
éléments particuliers de
l’environnement sur lesquels repose
la dépendance de l’organisation.
En d’autres termes,
la première étape (1) consiste à Faire
l’analyse de la dépendance
(a) identifier les dépendances (leur
provenance)
(b) Classer les R selon leur importance
critique et leur rareté (ex Mc
Donald=bœuf et non la paille)
(c) Comprendre le réseau dans sa
globalité par rapport aux notions de
l’importance critique et de rareté des R.
•La seconde (2) étape vise à rechercher un
contre-pouvoir
`
•(a) Multiplier les R d’approvisionnement
(avoir plusieurs fournisseurs)..ce qui
réduira le pouvoir de chaque fournisseur
•(b) développer des relations personnelles
avec les membres des entreprises dont la
votre dépend et à établir des liens formels
comme avoir des représentants dans leur
CA ou inviter un de leurs représentants à
siéger dans votre CA
(c) faire pression sur les
autorités gouvernementales
pour inciter le législateur à faire
progresser les accords
commerciaux ou à voter les lois
fiscales favorables aux
entreprises ou encore des
financements gouvernementaux
de recherche et de
développement
(d) faire de la publicité pour
renverser l’opinion publique
(e) Débaucher des cadres ou
d’autres personnes travaillant dans
des entreprises concurrentes
(f) Formation d’associations
commerciales
L’ANALYSE
STRATÉGIQUE
L’incertitude croissante et la
turbulence qui caractérisent
l'environnement après la seconde
guerre mondiale font émerger le
Concept de stratégie dans la gestion
des organisation industrielle et
commerciale. Ansoff (1965) attribue
ce changement dans l'environnement à
deux types de facteurs:
2 TYPES DE FACTEURS
1) L'évolution de la structure des organisations qui permet
une plus grande capacité d'anticiper les changements, de
prendre avantage des nouvelles opportunités et d'éviter
les menaces émanant de l'environnement
2) le taux accéléré de l’innovation technologique ( les NT
permettent aux industries une plus grande capacité
analytique, une prise de décision plus éclairée,
accroissant de ce fait l’habiletés des gestionnaires à
transiger avec des environnements incertains
LES FONDEMENTS DE
L’ANALYSE STRATÉGIQUE
•1) les acteurs ont des buts et des objectifs qui leur sont propres et qui
sont différents de ceux de l'organisation dans laquelle ils travaillent
•2) L'analyse stratégique reconnaît la liberté de l'acteur aussi minime
soit-elle
•3) la liberté de l'acteur est cependant limité par les règles du jeu
•4) L’acteur (individuel ou collectif) est un être dont la rationalité est
limité
•5) le pouvoir est le mobile commun
derrière tous les jeux des acteurs; il
provient d'une relation d'un acteur
avec un autre
•(6) L'organisation n'est pas un donné
naturel, elle est le résultat de l’action
humaine et collective.
•(7) L objet de l’analyse stratégique est
l'action organisée en fonction de
problèmes ou de situations qui se
caractérisent par des relations de
pouvoir
(8)l analyse des relations de pouvoir comporte
deux niveaux:
Stratégique et
Systémique
(9) les concepts clés de l’analyse stratégique
sont: buts, ressources, enjeux et stratégies des
acteurs
(10) les concepts clés de l’analyse systémique
sont: système d'action concret, règles, zones
d'incertitude et relations entre les acteurs.
(11) L'analyse stratégique et l'analyse
systémique sont des méthodes d’analyse
inductive de l’action organisée
SUITE (APPROCHE. L’analyse
NEO-MODERNISTE) symbolique
Seconde moitié des années 1980
(montée de l’analyse symbolique)
Dimension symbolique de l’action et
des comportements dans
l’organisation
Elle renvoie à la dimension subjective
A la manière dont les individus ou les
groupes se représentent (ce qu’ils ont
dans la tête)
1) l’analyse de la
culture
2) L’analyse
interprétative
3) L’analyse cognitive
ANALYSE DE LA CULTURE
Une organisation peut-être considérée comme
une culture en soi, comme un ensemble de sous-
cultures ou comme un artefact
Au début des années 1980, Edgard Schein,
psychologue social, développa ce qui devient une
théorie importante de la culture organisationnelle
Dans la théorie de Schein, la culture existe à trois
niveaux :
à la surface nous trouvons des artefacts
en dessous desquels reposent les valeurs et les
normes de comportement
au niveau le plus bas, un nœud de croyances et
des hypothèses
(Voir notes pour schema)
1) Artefacts ce sont des restes visibles,
tangibles et audibles de comportements
enracinés dans
2) les normes culturelles, (les valeurs )
et 3) les hypothèses
Il existe plusieurs catégories d’artéfacts :
les objets physiques créés par les membres
d’une culture, les manifestations verbales
véhiculées par le langage écrit et parlé,
ainsi que les rituels, les cérémonies et
d’autres manifestations comportementales.
Catégorie générale Exemples spécifiques

Manifestations physiques art, design, logo


construction, décoration
vêtements, apparence
objets matériels
disposition physique
Manifestations cérémonies, rituels
comportementales modèles de communication
traditions, coutumes
récompenses, punitions

Manifestations verbales anecdotes, plaisanteries


jargon, noms, surnoms
Explications contes, mythes, histoire
héros,traîtres métaphores
L’ANALYSE
INTERPRETATIVE
La réalité objective n’existe pas elle est le
résultat d’une construction intersubjective
L’organisation est un ensemble
d’interprétation
Les individus attribuent ou imposent du
sens aux objets, aux événements et à ce qui
leur arrive. Ces significations sont utilisées
ultérieurement pour comprendre et agir
L’ANALYSE COGNITIVE
L’organisation ne possède pas une existence absolue en
dehors des participants: elle est le résultats des concepts et
des connexions qui existent dans la tête des individus
Les structures cognitives servent de guide au découpage de
la réalité, à l’interprétation des événements et à l’action des
individus
La carte cognitive est le réseau de concepts et de connexions
qui forment le système de représentations d’un individu.
Les cartes cognitives sont utilisées comme méthode de
recherche ou comme outil d”aide à la décision
LES MAÎTRES À
PENSER DES
ANNÉES 1980
Ils ont mis au placard les analyses rigoureuses du
fonctionnement de l'entreprise
Ils les ont remplacés par des préconisations,
souvent simplistes mais fondées sur l'examen de
la réalité.
Deux consultants de chez McKinsey (Tom Peters
et Robert Waterman sur la base d’observation
d’une soixantaine de firmes performantes ont mis
à jour les conditions du succès de ces entreprises
Selon ces auteurs, le succès ne
dépend pas uniquement de la
qualité des choix stratégiques.
Il est le résultat des
interrelations entre plusieurs
variables stratégiques
interdépendantes.
LES 7 S
stratégie (Strategy)
Structure(structure)
Systèmes (System)
Style (style)
Hommes (staff)
Valeurs partagées (Shared-value)
Savoir-faire (skills)
(Il n’y a pas d’ordre préférentiel parmi ces variables, mais
la réussite de l’entreprise suppose qu’on tienne compte de
chacune d’entre elle de façon interdépendante lors de la
prise de décision.)
CETTE ÉTUDE CONDUIT PETERS ET
WATERMAN À ÉNONCER LES
HUIT (8) SECRETS DE L'EXCELLENCE :

1) le parti pris de l'action


2) Rester à l’écoute du client
3) Favoriser l’autonomie et l’esprit novateur
4) Asseoir la productivité sur la motivation du
personnel
5) Se mobiliser autour d’une valeur clé
6) S'en tenir à ce que l’on sait faire
7) Préserver une structure simple et légère
8) Allier souplesse et rigueur
THEORIES
POSTMODERNES/ AVAN Michel Foucault
Jacques Derrida
GARDISTE S
Les approches de l’avant-garde
peuvent être qualifiées de
postmodernes
Elles sont en quelque sorte la suite
de la remise en question amorcée
dans les années 70
Elles veulent dénaturaliser les
phénomènes organisationnels
Elles rompent avec les approches
classiques et contemporaines par le
projet de connaissances quelles
supportent
Donc Ces approches ne sont pas des
ensembles théoriques
L’organisation n’est plus la notion
centrale de l’édifice théorique
comme plusieurs autres approches
Elle est plutôt représentée comme
 un construit social
Comme des dynamiques de
pouvoir et de résistance
Ou encore comme du texte
Dans les approches de l’avant-
garde les organisations n’existent
que dans des dimensions
interprétatives qui sont multiples,
mouvantes et plurielles
Elles accordent une grande
importance à l’individu dans le sens
qu’il faut prioriser la diversité.
La vérité scientifique n’existe
pas en soi, elle est le résultat
d’interprétations de la part du
chercheur et de l’acceptation
d’une communauté scientifique
En ce qui concerne la théorie des
organisations :
le post-moderniste est directement issu du
mouvement post-structuraliste de la
philosophie française associée aux
événements de la fin des années 1960.
Pour les post-modernistes :
il faut privilégier la diversité en
interdisant l’idée d’une unification
des différentes acceptations au
sein d’une explication unique qui
les engloberait toutes.
Les post-modernistes tendent à considérer la question du
vrai ou du faux, du bon ou du mauvais comme des
constructions sociales à redéfinir uniquement en tant que
sujets de réflexion et de pratique personnelle.
Ils contestent le désir moderniste d’unifier les vues parce
qu’ils estiment que la connaissance est fondamentalement
fragmentée, en ce que cette dernière ne peut être réduite à
une vue intégrée et singulière
Ils mettent en doute les notions modernes de vérité et la
recherche d’un one best way
Ils s’opposent à l’opinion moderne du progrès humain.
Ses partisans remettent en question l’idée selon laquelle la
connaissance est un corps unifié de pensées à polir
continuellement et à compléter de sorte que la civilisation
humaine puisse progresser vis-à-vis d’un certain futur
désirable pour tous : à savoir que la science et la
technologie mènent à une vie meilleure.
Ils suggèrent à apprendre à ne rien considérer comme
acquis.
Il faut déconstruire tout ce qui est prétendu être la vérité
de façon à déterminer ce qui profite de l’éclairage
particulier que l’on a adopté. (c’est la méthode de la
déconstruction, elle oblige à ramener un argument à ses
hypothèses de base, à contester le bien fondé de ces
hypothèses, en affirmant leur négation et à considérer ce
qu’elles impliquent en regard de l’argument initial).
En d’autre terme on doit prendre une distance critique
par rapport aux visions du monde définies socialement et
culturellement.)
Une notion capitale que les post-modernistes aiment
particulièrement à inscrire dans leur problématique, et à
déconstruire c’est le pouvoir qui dans la plupart des
organisations industrielles, s’accumule au sommet de la
hiérarchie. Ils estiment que de tels déséquilibres de
pouvoir sapent les principes démocratiques).
Ils proposent de donner voix au silence. C’est à dire de
chercher à, accroître de niveau de participation des
membres marginalisés des organisations comme les
femmes, les minorités raciales et ethniques, les jeunes et
les vieux.
En conclusion

nous pouvons dire que le post-


moderniste est une perspective radicale
dont le programme suscite, à un niveau
personnel, un changement
révolutionnaire en révélant et, ensuite,
en renvoyant nos hypothèses considérées
jusqu’ici comme naturelles
REMARQUES SUR L'ARTICULATION ET LA
SUCCESSION DES ÉCOLES OU COURANTS
EN THÉORIE DES ORGANISATIONS
Il existe des relations de différente
nature entre écoles ou courants en
théorie des organisations.
Ces courants se chevauchent
dans le temps, s'opposent, se
complètent, appartiennent parfois
à une même famille d'idées ou de
représentations de l'organisation.
CERTAINES ÉCOLES PARAISSENT EN OPPOSITION PLUS OU MOINS TRANCHÉE, PAR EXEMPLE :


le mouvement des « relations humaines » est souvent
présenté comme venant s'opposer à la théorie classique.

En fait, il s'agit davantage d'une relation de
complémentarité dans la mesure où les représentants de
ce mouvement ne s'opposent pas véritablement aux
principes d'organisation des théoriciens classiques mais
viennent en souligner l'incomplétude et proposent des
compléments en attirant l'attention des organisateurs
sur la nécessaire prise en compte des besoins de
reconnaissance des personnels en situation de travail.
CERTAINES ÉCOLES PARAISSENT EN OPPOSITION PLUS OU MOINS TRANCHÉE, PAR EXEMPLE : (SUITE)

L'école socio-technique, en revanche,


s'oppose clairement aux principes
d'organisation du travail exprimés par
l'approche taylorienne.
Le courant actionniste s'oppose, d'un point de
vue épistémologique, au structuro-
fonctionnalisme qui sous-tend un certain type
d'approche systémique et notamment la
théorie de la contingence structurelle.
CERTAINES ÉCOLES PARAISSENT EN OPPOSITION PLUS OU MOINS TRANCHÉE, PAR EXEMPLE : (SUITE)

La théorie néo-institutionnelle d'inspiration


sociologique développe des thèses qui viennent
contester celles portées par le néo-
institutionnalisme économique représenté par la
théorie de l'agence ou la théorie des coûts de
transaction.
Les courants critique et post-moderniste sont
également dans une attitude d'opposition à bon
nombre de courants qui les précèdent.
C E R T A I N E S É C O L E S P A R A I S S E N T E N O P P O S I T I O N P L U S O U M O I N S T R A N C H É E , P A R E X E M P L E : ( S U I T E )

 Certaines écoles en inspirent d'autres


ou constituent un cadre général dont se
saisissent différentes théories. C'est le
cas, par exemple, de l'approche
systémique qui constitue le cadre de
référence de courants comme la
théorie de la contingence structurelle
ou comme l'école socio-technique.
Il existe également des courants
qui peuvent s'interpréter comme des
essais de synthèse ou comme des
mobilisations pragmatiques d'idées
puisées à différentes sources. Par
exemple, l'école néo-classique
prend en compte les apports de
l'approche systémique, du courant «
ressources humaines », voire de
l'école dite Carnegie.
TEL OU TEL COURANT PEUT AUSSI CORRESPONDRE À L'APPROFONDISSEMENT OU AU PROLONGEMENT D'UN AUTRE QUI L'A
P R É C É D É . PA R E X E M P L E :

le courant « ressources humaines » prolonge le mouvement «


relations humaines » en approfondissant l'étude des
motivations des individus au travail. Aux besoins d'estime et
de reconnaissance, ce courant ajoute notamment les besoins
d'accomplissement ou de réalisation de soi ;
la théorie des configurations structurelles est souvent
présentée comme le prolongement de la théorie de la
contingence structurelle. En fait, cette interprétation
mériterait d'être nuancée dans la mesure où la théorie des
configurations véhicule une vision de la dynamique des
organisations différente de celle qui est nourrie par la théorie
de la contingence.
Tout en apparaissant comme des
approches distinctes, certaines écoles
partagent des conceptions du même
ordre sur certains sujets. C'est ainsi,
par exemple, qu'il est courant de
rassembler la théorie de la
dépendance en ressources et la
théorie de l'écologie des populations
sous la même appellation d'école du
contrôle externe.
Enfin, avec le temps, des écoles qui se
sont présentées comme clairement
distinctes peuvent avoir tendance à se
rapprocher. L'écologie des populations,
la théorie de la dépendance en
ressources, mais aussi la théorie
institutionnelle d'inspiration
sociologique, voire la théorie des coûts
de transaction, apportent chacune à leur
façon une contribution à une conception
évolutionniste des organisations.
Au-delà des relations qui peuvent ainsi
exister entre écoles de théorie des
organisations, une analyse plus complète
de la dynamique de cette discipline
supposerait également de souligner
l'importance de certains auteurs qui ont
joué un rôle de précurseur et ont inspiré
différents courants, sans pouvoir être
véritablement clairement répertoriés dans
l'un ou l'autre de ces derniers.

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