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3 11 DiagnosticGeotechnique+SRDE Chamagne
3 11 DiagnosticGeotechnique+SRDE Chamagne
575, rue Georges Charpak – 54710 LUDRES - Tél. 03.83.59.23.01 - Fax 03.83.59.23.14 - e-mail : lorraine@hydrogeotechnique.com
SARL au capital de 60 980 Euros – SIRET 393 328 463 00012 – R.C.S. BELFORT B 393 328 463 – APE 71.12B – TVA FR 92 393 328 463 – TVA SUR ENCAISSEMENTS
SIEGE SOCIAL : Z.I. de la Charmotte – 90170 ANJOUTEY – Tél. 03.84.54.68.24 – Fax 03.84.54.64.02 – Qualifications OPQIBI : 1001 – 1002 – 1003 – 1106 – 1201
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SOMMAIRE
1. INTRODUCTION __________________________________________________________ 3
1.1. MISSIONS ___________________________________________________________________ 3
1.2. DESCRIPTION DU PROJET AU STADE DE NOTRE MISSION ____________________ 4
1.3. HISTORIQUE DES ETUDES GEOTECHNIQUES_________________________________ 5
1.4. PROGRAMME SPECIFIQUE D’INVESTIGATIONS MIS EN ŒUVRE ______________ 6
1.4.1. Investigations et essais _______________________________________________________________ 6
1.4.2. Nivellement des sondages _____________________________________________________________ 6
1.4.3. Compte rendu factuel d’investigation ____________________________________________________ 6
ANNEXES __________________________________________________________________ 24
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1. INTRODUCTION
1.1. MISSION
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Les documents de référence utilisés dans le cadre de cette étude sont répertoriés en
annexe au présent rapport.
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• plan de situation du projet sur fond de carte IGN au 1/125 ,
• coupes de 3 sondages à la pelle mécanique réalisés par Cirse Environnement, avec 3
analyses GTR associées (en date d’Août 2011).
• Les coupes techniques de 2 piézomètres réalisés par la SARL Forages de
Champagne en septembre 2013.
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Il est prévu que l’exploitation se déroule selon des phases successives d’une durée de 2
ans environ. Le réaménagement du site, avec la remise en place des matériaux décapés,
devant être réalisé à l’avancement, à la fin de chaque phase.
A noter que la précision du plan d’implantation qui nous a été fourni ne permet pas de
replacer précisément les sondages à la pelle P1 et P3, par rapport à nos propres
sondages.
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Ont été réalisées aux emplacements figurés sur le plan d’implantation annexé au présent
rapport, les investigations suivantes :
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2.1. SITOLOGIE
Le site s’inscrit en contexte rural sur une vaste étendue de prairie, en bordure de la voie
SNCF Nancy-Epinal.
Les 700 m de talus à réaliser sont limités aux deux extrémités par deux ruisseaux : Le
« Grand bief » qui s’écoule au Nord et le « Ruisseau du Genêt » au Sud. Entre ces deux
cours d’eau, le terrain était légèrement bombé (pente aux deux extrémités correspondant
aux 2 vallons) et présentait une légère pente en direction de la Moselle, vers l’Ouest.
Emprise projet
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Implantation du site d’étude sur fond de carte IGN (source : Infoterre / IGN)
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D’après les coupes effectuées par CIRSE Environnement et par Forages de Champagne, le
substratum serait plutôt de nature marneuse.
Sur le plan hydrogéologique, les alluvions sont potentiellement aquifères mais aucune
nappe n’a été mise en évidence au droit de nos sondages.
Des circulations erratiques et intermittentes existent par contre à différentes profondeurs
dans toutes les couches (voir détails au chapitre 3).
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Les informations suivantes ont été obtenues sur le site internet www.georisques.gouv.fr
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2.3.4. SISMICITE
Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le
territoire national en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité
d’occurrence des séismes (articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement
modifiés par les décrets no 2010-1254 du 22 octobre 2010 et no 2010-1255 du 22 octobre
2010, ainsi que par l’Arrêté du 22 octobre 2010) :
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Les nouvelles règles de constructions parasismiques pour les bâtiments ainsi que le
nouveau zonage sismique (qui modifient les articles 563-1 à 8 du Code de
l’Environnement) sont entrées en vigueur.
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A noter que les coupes de sondages des piézomètres réalisés par Forages de Champagne
ne font pas de distinction entre les couches 10 et 11 et les regroupent sous une seule et
même appellation : « alluvions ».
Les résultats obtenus permettent de faire les commentaires suivants (hors terre végétale) :
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• Tous les essais au pénétromètre ont été arrêtés au refus dans la couche 11 sablo-
graveleuse très compacte, à des profondeurs comprises entre 2.20 et 4.00 m. Les
valeurs de Qd sont toutes supérieures à 10 MPa, ce qui indique une compacité élevée à
très élevée.
A la pelle mécanique de 30T, le terrassement s’est avéré facile au travers de toutes les
couches jusqu’à 6.00 à 6.50 m de profondeur.
La tenue des parois des fouilles s’est avérée variable : elle était bonne à très bonne au
travers des sols fins limono-argileux de la couche 10, et mauvaise à moyenne dans les
alluvions grossières de la couche 11, avec des arrivées d’eau aggravant la stabilité des
parois.
On précise que ces observations sont faites à très court terme (temps d’ouverture d’une
fouille inférieur à une heure).
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Au cours des investigations par fouilles effectuées début avril 2016, de fréquentes venues
d’eau ont été décelées au sein des sables et graviers, à partir de profondeurs variant de
3.00 à 6.00 m.
Dans le détail, les venues d’eau étaient observées à partir de 3 m de profondeur en PM1
(sondage effectué à proximité du ruisseau côté Sud), à partir de 5.50 m de profondeur en
PM2 et PM3, puis à partir de 6 m de profondeur au droit des 3 autres sondages.
On note donc que les premières venues d’eau se manifestent en partie inférieure des
alluvions.
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On rappelle que les sondages PZ1 et PZ2 correspondent à 2 piézomètres déjà installés sur
le site, dont les coupes nous ont été communiquées.
• La géologie
! aléas liés aux variations d’épaisseur des différentes couches, et notamment des
sols limono-argileux superficiels (couche 10) qui peuvent localement être plus
épais entre nos sondages,
! aléas liés aux importantes et fréquentes variations latérales de faciès au sein des
alluvions entraînant :
♦ des variations d’épaisseur des deux principales couches alluviales (couches
10 et 11),
♦ des irrégularités importantes du toit des alluvions gravelo-sableuses de la
couche 11,
♦ des variations de nature et de granulométrie par lentilles au sein d’une même
couche,
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• L’hydrogéologie
! aléas liés aux irrégularités probables du toit du substratum marneux, qui peuvent
former des nappes de rétention plus ou moins localisées d’extension incertaine au
fond du gisement.
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En limite d’exploitation côté emprise SNCF, la crête du talus de déblai devrait être placée à
10 m minimum de la limite de propriété.
En accord avec SRDE, la hauteur du talus dont nous étudions la stabilité est prise égale à
7 m, et la topographie du terrain considérée de part et d’autre du talus est globalement
plane.
4.2. GENERALITES
Le logiciel de calcul TALREN utilisé en géotechnique pour l’étude des ruptures de type
pseudo-circulaire, permet de déterminer, pour chaque surface de rupture simulée, le
coefficient de sécurité correspondant.
Nous avons effectué les calculs selon la méthode traditionnelle définitive, pour laquelle, en
théorie, une pente présentant un coefficient de sécurité de 1 est une pente stable puisqu’à
l’équilibre.
Toutefois cet équilibre est très précaire dans la mesure où certains paramètres (notamment
les conditions hydrogéologiques), peuvent varier dans le temps, de sorte que le coefficient
de sécurité peut varier de manière sensible ; dès qu’il passe en dessous de 1, un glissement
actif se produit.
En pratique, les coefficients de sécurité calculés peuvent être interprétés comme suit :
• pentes instables avec rupture brutale (glissement de terrain) lorsque le coefficient de
sécurité est inférieur à 1,
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• au-dessus de 1.2, le site est pratiquement stable, mais on recherche par sécurité un
coefficient de sécurité minimale de :
# 1.35 pour les ouvrages dont on maîtrise la constitution et la protection contre les
intempéries (exemple pour les sites instrumentés et surveillés de manière
régulière),
# 1.50 dans les autres cas.
Dans notre cas, sachant que le talus traversera en majorité des sols insensibles à l’eau
(couche 11), nous proposons de viser F ≥ 1.35 à long terme pour justifier sa stabilité durant
plusieurs années d’exploitation.
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On note que les caractéristiques de cisaillement que nous prenons en compte dans la
couche 20 n’ont pas d’importance majeure sur la stabilité du talus, puisque les cercles de
rupture les plus probables devraient ressortir au pied du talus, sans affecter la couche 20.
Aucune nappe généralisée n’est prise en compte dans les calculs, même si des
circulations erratiques et intermittentes existent dans les alluvions, et si des petites poches
de rétention peuvent se développer à la base des alluvions selon les irrégularités du toit
de la marne.
Le modèle géotechnique a tout d’abord été dressé pour une pente de talus de 45° (voir
annexe 4.1).
Le cercle de rupture le plus probable présente un coefficient de sécurité insuffisant ; F =
1.05.
En diminuant la pente du talus à 36°, c'est-à-dire à une pente proche de 3 de base pour 2
de hauteur (3B/2H) on obtient un coefficient de sécurité : F = 1.34, qui nous parait
acceptable.
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4.6. CONCLUSIONS
Compte tenu des résultats de nos sondages et des corrélations que nous avons pu faire
pour estimer les caractéristiques de cisaillement des alluvions, nous pouvons justifier la
stabilité d’un talus de déblai de 7 m de hauteur durant plusieurs années d’exploitation si ce
talus présente une pente inférieure ou égale à 36°.
On précise que nos calculs ont été effectués en considérant une cohésion non négligeable
dans la couverture limono-argileuse ; lors d’épisodes pluvieux exceptionnels (en intensité ou
en durée), il n’est pas exclu que la cohésion chute dans la partie superficielle de cette
couche, de sorte que des instabilités de faible ampleur peuvent se former en partie
supérieure du talus, sans risque vis-à-vis du foncier voisin, mais susceptibles de faire
reculer légèrement la crête du talus.
On note également qu’en l’absence de protection du talus durant les différentes phases de
travaux d’exploitation (végétalisation ou protection par film étanche) il faut s’attendre à un
ravinement progressif du talus sous l’effet des intempéries.
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ANNEXES
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ANNEXE 1 :
REFERENTIELS
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Eurocode 7 : Calcul géotechnique – Partie 1 : Règles générales ; Partie 2 : Calcul sur la base
d’essais de laboratoire ; Partie 3 : Calcul sur la base d’essais en place.
Carte de zonage sismique de la France élaborée en 2005 sous la direction du Ministère de l’Ecologie
et du Développement Durable.
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ESSAIS IN SITU
Indice Date
Détermination de la masse volumique d’un
NF P 94-061-1 matériau en place. Méthode au gamma densimètre Octobre 1996
à pointe
NF P 94-061-2 Idem – méthode au densimètre à membrane Avril 1996
NF P 94-061-3 Idem – méthode au sable Avril 1996
NF P 94-061-4 Idem – pour matériaux grossiers D > 50 mm Décembre 1996
Mesure de la masse sol en place – Diagraphie à la
NF P 94-062 Août 1997
double sonde gamma α
NF P 94-110 Essai pressiométrique MENARD Juillet 1991
NF P 94-112 Essai scissométrique en place Novembre 1991
NF P 94-113 Essai de pénétration statique Octobre 1996
NF P 94-114 Essai de pénétration dynamique, type A Décembre 1990
NF P 94-115 Essai de pénétration dynamique, type B Décembre 1990
NF P 94-116 Essai de pénétration au carottier Octobre 1991
NF P 94-119 Essais au piézocône Décembre 1995
NF P 94-120 Essais de cisaillement au phicomètre Décembre 1997
NF P 94-130 Essai de pompage Septembre 1992
NF P 94-131 Essai Lugeon Septembre 1994
NF P 94-132 Essai Lefranc Juin 1992
Essai statique de pieu isolé sous compression
NF P 94-150 Octobre 1991
axiale
NF P 94-151 Essai statique de pieu isolé sous effort transversal Octobre 1993
Essai de chargement dynamique axial d’un
NF P 94-152 Décembre 1997
élément de fondation profonde
NF P 94-153 Essai statique de tirant d’ancrage Décembre 1993
NF P 94-156 Mesure à l’inclinomètre Octobre 1995
NF P 94-157-1 Mesures piézométriques tube ouvert Mars 1996
NF P 94-157-2 Idem – sonde de mesure de pression interstitielle Mars 1996
Auscultation d’un élément de fondation. Méthode
NF P 94-160-1 Mai 1993
par transparence
NF P 94-160-2 Idem – Méthode par réflexion Novembre 1993
NF P 94-160-3 Idem – MSP – Méthode par sismique parallèle Mai 1993
NF P 94-160-4 Idem – Méthode par impédance Mars 1994
XP P 94-202 Prélèvement des sols et des roches Décembre 1995
Ouvrage en sols rapportés renforcé par armatures
NF P 94-222 ou nappes peu extensibles et souples – essai Août 1995
statique d’extraction en place d’inclusion
Essai statique d’arrachement de clou soumis à un
NF P 94-242-1 Mars 1993
effort axial de traction
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ESSAIS EN LABORATOIRE
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ANNEXE 2 :
MISSIONS GEOTECHNIQUES
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L’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique (étapes 1 à 3) doit suivre les étapes de conception et de réalisation de tout projet pour
contribuer à la maîtrise des risques géotechniques. Le maître d’ouvrage ou son mandataire doit faire réaliser successivement chacune de ces
missions par une ingénierie géotechnique. Chaque mission s’appuie sur des données géotechniques adaptées issues d’investigations
géotechniques appropriées.
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Cette mission permet de vérifier la conformité des hypothèses géotechniques prises en compte dans la mission d’étude et suivi
géotechniques d’exécution. Elle est à la charge du maître d’ouvrage ou son mandataire et est réalisée en collaboration avec la maîtrise
d’œuvre ou intégrée à cette dernière. Elle comprend deux phases interactives :
- Si ce diagnostic conduit à modifier une partie du projet ou à réaliser des travaux sur l’ouvrage existant, des études géotechniques
de conception et/ou d’exécution ainsi qu’un suivi et une supervision géotechniques seront réalisés ultérieurement, conformément à
l’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique (étape 2 et/ou 3).
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Enchaînement des Phase de maîtrise Missions d'ingénierie géotechnique (GN) et Phase de Objectifs à atteindre pour les Niveau de management des Prestations d'investigations
missions G1 à G4 d'œuvre la mission ouvrages géotechniques risques géotechniques attendu géotechniques à réaliser
A la charge du maître
A la charge de l'entreprise
d'ouvrage
A toute étape d'un projet Influence d'un élément Influence de cet élément
Fonction de l'élément
ou sur un ouvrage Diagnostic Diagnostic géotechnique (G5) géotechnique spécifique sur le géotechnique sur les risques
géotechnique étudié
existant projet ou sur l'ouvrage existant géotechniques identifiés
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1. CADRE DE LA MISSION
L'enchaînement des missions géotechniques suit la succession des phases d'élaboration du projet, chacune
de ces missions ne couvrant qu'un domaine spécifique de la conception ou de l'exécution.
En particulier :
• les missions G1, G2, G3, G4 sont réalisées dans l'ordre successif,
• une mission confiée à notre société peut ne contenir qu'une partie des prestations décrites dans la mission
type correspondante,
• une mission type G0 engage notre société uniquement sur la conformité des travaux exécutés à ceux
contractuellement commandés et l'exactitude des résultats qu'elle fournit,
• une mission type G1 à G5 n'engage notre société sur son devoir de conseil que dans le cadre strict, d'une
part, des objectifs explicitement définis dans notre proposition technique sur la base de laquelle la
commande et ses avenants éventuels ont été établis, d'une part, du projet du client décrit par les
documents graphiques ou plans cités dans le rapport,
• une mission type G1 ou G5 exclut tout engagement de notre société sur les quantités, coûts et délais
d'exécution des futurs ouvrages géotechniques,
• une mission type G2 engage notre société en tant qu'assistant technique à la maîtrise d'œuvre dans les
limites du contrat fixant l'étendue de la mission et la (ou les) parties(s) d'ouvrage(s) concerné(s).
La responsabilité de notre société ne saurait être engagée en dehors du cadre de la mission géotechnique
objet du rapport. En particulier, toute modification apportée au projet ou à son environnement nécessite la
réactualisation du rapport géotechnique dans le cadre d'une nouvelle mission.
2. RECOMMANDATIONS
Il est précisé que l'étude géotechnique repose sur une reconnaissance du sol dont la maille ne permet pas de
lever la totalité des aléas toujours possibles en milieu naturel. En effet, des hétérogénéités, naturelles ou du
fait de l'homme, des discontinuités et des aléas d'exécution peuvent apparaître compte tenu du rapport entre le
volume échantillonné ou testé et le volume sollicité par l'ouvrage, et ce d'autant plus que ces singularités
éventuelles peuvent être limitées en extension. Les éléments géotechniques nouveaux mis en évidence lors de
l'exécution, pouvant avoir une influence sur les conclusions du rapport, doivent immédiatement être signalés
au géotechnicien chargé du suivi géotechnique d'exécution (mission G4) afin qu'il en analyse les
conséquences sur les conditions d'exécution, voire la conception de l'ouvrage géotechnique.
Si un caractère évolutif particulier a été mis en lumière (notamment glissement, érosion, dissolution, remblais
évolutifs, tourbe), l'application des recommandations du rapport nécessite une validation à chaque étape
suivante de la conception ou de l'exécution. En effet, un tel caractère évolutif peut remettre en cause ces
recommandations, notamment s'il s'écoule un laps de temps important avant leur mise en œuvre.
3. RAPPORT DE LA MISSION
Le rapport géotechnique constitue le compte rendu de la mission géotechnique définie par la commande au
titre de laquelle il a été établi et dont les références sont rappelées en tête. A défaut de clauses spécifiques
contractuelles, la remise du rapport géotechnique fixe la fin de la mission.
Un rapport géotechnique et toutes ses annexes identifiées constituent un ensemble indissociable. Les deux
exemplaires de référence en sont les deux originaux conservés ; un par le client et le second par notre société.
Dans ce cadre, tout autre interprétation qui pourrait être fait d'une communication ou reproduction partielle ne
saurait engager la responsabilité de notre société. En particulier l'utilisation même partielle de ces résultats et
conclusions par un autre maître d'ouvrage ou par un autre ouvrage que celui objet de la mission confiée ne
pourra en aucun cas engager la responsabilité de notre société et pourra entraîner des poursuites judiciaires.
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ANNEXE 3 :
COMPTE RENDU FACTUEL
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ANNEXE 3.1 :
PLAN D’IMPLANTATION DES SONDAGES
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