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A-G Sadowski
Responsable du laboratoire SHU-ENGEES
Avril 2003
Traitement des Eaux Usées
Antoine-
Antoine-Georges SADOWSKI
Responsable du laboratoire SHU - ENGEES
 REGLEMENTATION
 TYPOLOGIE DES BOUES
 PARAMETRES DE CARACTERISATION
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TRAITER L’EAU,
C’EST D’ABORD TRAITER LES BOUES
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2
TRAITER L’EAU, C’EST
D’ABORD TRAITER LES BOUES
5)Filières de traitement de boues
» Principe de définition d'une filière boue
» Relation état physique et système de déshydratation
» Choix et incidence de la stabilisation
6) Les différentes filières de valorisation
possibles
7) Approche économiques de ces filières
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DESTINATION DES BOUES
* t MS / an
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La loi déchet du 13.07.1992
⇒Les 22 dispositions de l’art 1
» complète les dispositions de la loi de 1975 relative aux
déchets - recadrer l’objectif tout en assurant la
transposition de la directive CEE du 18 mars 1991 sur les
déchets dangereux
–
–
» notion de déchet «ultime»: «déchet qui n’est plus
susceptible d’être traité dans les conditions économiques et
techniques du moment, notamment par extraction de la part
valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou
dangereux»
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Valorisation agricole - Textes
a) Définition de la boue
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Valorisation agricole - Décret du 8.12 .1997
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Valorisation agricole - Qualité des
boues
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Valorisation agricole - EPANDAGE
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Valorisation agricole - SURVEILLANCE
• Les producteurs doivent tenir à jour un registre
indiquant la provenance et les caractéristiques
des boues, les dates d'épandage, les quantités
épandues, afin d’assurer la traçabilité des
épandages. Une synthèse des toutes ces
informations est transmise chaque année au
Préfet.
• Les producteurs de boues doivent assurer la
surveillance de la qualité des boues et des
sols.
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Valorisation agricole - Arrêté du 8 janvier 1998
Nombre d’analyses de boues
Tonnes de MS (hors chaux) < à 32t 32 à 160t
< 1800 EH* 1800 à 9000EH*
Valeur agronomique 2 4
Composés organiques - 2
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EVACUATION EN CET 2
EVACUATION EN CET 2
Déchets admissibles :
la catégorie E : déchets évolutifs pendant leur stockage prolongé
la catégorie D : déchets peu évolutifs pendant leur stockage prolongé
⇒Dans la catégorie D nous trouvons ;
Boues de STEU admissible si la siccité est au moins égale à 30%
Boues de dégrillage sont admissibles ( si la siccité est égale à 30%)
⇒Dans la catégorie E nous trouvons ;
Déchets minéraux à faible potentiel de polluants (sables ?)
⇒ Déchets interdits :
déchets liquides ou dont la siccité est inférieure à 30%
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EVACUATION EN CET 2
L’INCINERATION
les fumées, dont la composition doit obéir à des limites très strictes,
en termes de carbone total, CO, métaux lourds, etc.
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L’INCINERATION
TRAITEMENT FILIERE
EAU BOUE
CONTRAINTES COMPATIBILITES
QUALITE
BOUES RESEAU
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Catégories de contraintes pour le devenir des boues
CONTRA INTES
SICCITE PONDERALE
INNOCUITE
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ORIGINE DES BOUES
Traitement
biologique
Décanteur Traitement
Clarificateur
primaire tertiaire
Boues
Boues Boues
biologiques
primaires tertiaires
en excès
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ORIGINE ET CARACTERISTIQUES DES BOUES
Boues primaires :
⇒obtenues par simple décantation, avec ou
sans floculation ;
⇒60 à 70 % de matière organique ;
⇒concentration de quelques dizaines de g/l ;
⇒très fermentescibles.
BOUES PRIMAIRES
Composition grossière :
- Matières organiques
- Hydrocarbures lourds
- Celluloses
- Bactéries, virus
Soit :
- 25% de protéines
- 25 % de lipides
- 35% de polysaccharides
- 15 % de lignine
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ORIGINE ET CARACTERISTIQUES DES BOUES
BOUES BIOLOGIQUES
Composition grossière :
- Matières organiques
- Débris de cellule
- Enveloppe bactériennes
- Colloïdes organiques
Soit :
- 50% de protéines
- 5 % de lipides
- 15% de polysaccharides
- 30 % divers
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TYPOLOGIE DES BOUES
DIVERS ETATS PHYSIQUES DES BOUES
⇒ Liquide (siccité de 0 à 3 %)
⇒ Liquide épais (siccité de 4 à 5 %)
⇒ Pateux thixotrope (siccité de 6 à 18 %)
⇒ Plastique (siccité de 18 à 30 %)
⇒ Solide friable (siccité supérieure à 30 %)
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DEFINITIONS DES PARAMETRES
Concentration
Siccité
Taux de capture
Volume des boues
Débit massique
Débit hydraulique
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TERMES PRINCIPAUX UTILISES EN
TRAITEMENT DES BOUES (Retour en Tête)
ABREVIATIONS SIGNIFICATIONS UNITES
M.S
⇒siccité =
M. brute
Masse.M.S 1
⇒volume = × = m3
Siccité.1000 d
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SICCITE
P2 − P0
Siccité =
P1 − P0
Epaississeur
Qalim.Calim− Qsv.Csv
⇒Rdt de capture = Qalim.Calim
×100
⇒Qsv = Q alim - Q ep
GDD(grille d’égoutage)
Qalim.Calim− Q(F+L) .C(F+L)
⇒%C =
Qalim.Calim
» F = filtrat
» L = lavage
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Indice de Mohlman: IM
V30(ml / l)
im =
MES(g / l)
INDICE DE DECANTATION =
VOLUME OCCUPE PAR 1g DE BOUES APRES 30 MINUTES DE
DECANTATION
V D 3 0 ( m l / l)
IB = (ml/g)
M E S B A ( g / l)
ET
INDICE DE BOUE
(ml/g)
Taux de boues Concentration
après 30 minutes en MES
de décantation (g/l)
(ml/l)
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TAUX DE BOUES ET TESTS DE DECANTATION:
DILUER OU NE PAS DILUER ?
Après 30 min
Pas de dilution:
250
Taux de boues = = 25%
1000
250 ml
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Paramètres influençant la qualité des boues
INTERFERENCES SUR LA
CHAINE DE TRAITEMENT
⇒ Taille de l’installation
⇒ Filière eau (P biologique)
⇒ Temps sec / Temps de pluie
⇒ Facteurs influants sur les caractéristiques des
boues
» condition de collecte ......
» origine des boues (I/II/III)
» réactifs
» conception / exploitation de l’installation
» IM / %MV
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Impact du traitement des boues sur le
traitement de l ’eau
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Amplification des retours en tête
Pollution de retour en tête : a . X Flux à traiter = X / (1-a)
X X Eau traitée X
1- a
Filière
eau
Y
1-a
Filière boues
a X
1-a Evacuation des boues = Y
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PRODUCTION DE BOUES
BIOLOGIQUES
Production Boues
Physico-chimiques
Traitement du phosphore
⇒Phosphore soluble uniquement
⇒M.PO4 + M(OH)3
Boues physico-chimique = 6 à 8 x Psoluble à
précipiter ( 2 mg/l)
Boues physico-chimique = 8 à 12x Psoluble à
précipiter ( 1 mg/l)
% MVS chute par l’apport de ces boues
minérales
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LES FILIERES DE TRAITEMENT DES BOUES
Ä Epaississment
Ä Stabilisation
Ä Stockage (1)
Ä Conditionnement
Ä Déshydratation
Ä Stockage (2)
Ä Reprise
Ä Evacuation conformément à la reglementation (2
modes de destination)
CONCENTRATION
STABILISATION
CONCENTRATION
CONDITIONNEMENT
DESHYDRATATION
COMPOSTAGE STOCKAGE
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SCHEMA GENERAL DES TRAITEMENT DES BOUES
stabilisation stabilisation
stabilisation stabilisation
aérobie aérobie
anaérobie anaérobie
thermophile thermophile
conditionnement
stabilisation
chimique
traitement
déshydratation
complémentaire
boues
tertiaires
stabilisation
boues aérobie
boues thermophile
mixtes épaississement suite filière
biologiques
stabilisation
fraiches anaérobie
boues
primaires
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SCHEMA GENERAL DES TRAITEMENT DES BOUES
boues
épaississement
primaires
stabilisation
conditionnement déshydratation
anaérobie
boues
biologiques
épaississement
boues
tertiaires
épaississement
statique
épaississement
dynamique
Filtre à bandes
presseuses
Centrifugeuse
Centrifugeuse
HP
Filtre
presse
Lit de
séchage
apport
de Ca0
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FILIERES DE TRAITEMENT DES BOUES (2)
Epaississement des
boues
Ä Epaississment
Ä Stabilisation
Ä Stockage (1)
Ä Conditionnement
Ä Déshydratation
Ä Stockage (2)
Ä Reprise
Ä Evacuation conformément à la réglementation (2
modes de destination)
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SOMMAIRE
SOMMAIRE
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EPAISSISSEMENT
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EPAISSISSEMENT
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EPAISSISSEMENT DES BOUES
Les différentes filières d’épaississement
Epaississement séparé
⇒les boues primaires sont envoyées dans un
épaississeur statique (ne pas confondre avec un silo)
⇒les boues biologiques en excès sont épaissies
séparément par flottation
⇒
⇒L’épaississement séparé concentration plus
élevée
⇒
⇒Epaississement .......... boues primaires de 55% à
60% boue mixte de 5 à 5,5% maximum
⇒En épaississement séparé, on peut obtenir:
» 8% sur les boues primaires avec épaississement
statique
⇒
» 4% sur les boues activées avec flottation à eau
pressurisée
⇒Le mélange 6 à 6,5%
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L’EPAISSISSEMENT DES BOUES
PAR GRILLE D ’EGOUTTAGE
Epaississement dynamique
Grille d’égouttage
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L’EPAISSISSEMENT DES BOUES
PAR GRILLE D ’EGOUTTAGE
Principe
⇒la boue floculée est introduite dans le bac de répartition d’où
elle déborde sur la grille d’égouttage. Elle est alors reprise
par une série de racleurs qui assurent sa progression vers la
sortie de l’appareil tandis que l’eau interstitielle est collectée
par un bac à filtrat situé sous la grille. Les racleurs,
constitués de plaques métalliques supportant des bavettes en
caoutchouc sont montés sur chaînes sans fin maintenues par
des roues dentées. Du côté de la sortie des boues, un moteur
et un motovariateur assurent l’entaînement de la chaîne.
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Epaississement dynamique
Tambour d’égouttage
Epaississement dynamique
Grille d’égouttage
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SCHEMA D’EPAISSISSEMENT
DES BOUES PAR FLOTTATION
PRESSURISATION INDIRECTE
SOUS
NAGEANT
BOUES
EPAISSIES
BOUES
BOUES DE FOND
PRESSURISATION DIRECTE
SOUS
BOUES NAGEANT
BOUES
EPAISSIES
BOUES
DE FOND
LA FLOTTATION
Flottation par air dissous
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LA FLOTTATION
Flottation par air dissous
LA FLOTTATION
Flottation par air dissous
⇒
ERU appareils :
⇒de forme circulaire.
⇒double dispositif de raclage des boues en surface et au fond.
Le racleur de fond est tiré par une passerelle radicale
ou diamétrale. La rotation des bras de surface, radiaux,
est assurée par celle de la passerelle
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LA FLOTTATION
Flottation par air dissous
Des boues flottantes sont reprises dans une
goulotte. Les appareils d’un diamètre supérieur
à 15 m, possèdent généralement 2 goulottes
diamétralement opposées.
⇒
En ERU, la flottation concentration boues >
40 g/l. Vitesse de pointe < 10 m/h.
Généralement les polyélectrolytes cationiques:
meilleurs résultats.
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L’EPAISSISSEMENT DES BOUES
L’épaississement des boues activées
Charge de 5 kg MS / m².heure
Concentrations de l’ordre de 4%
La pressurisation directe, sous une pression
d’environ 5 bars
Stabilisation biologiques
&
chimique des boues
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LES FILIERES DE TRAITEMENT DES BOUES
Ä Epaississment
Ä Stabilisation
Ä Stockage (1)
Ä Conditionnement
Ä Déshydratation
Ä Stockage (2)
Ä Reprise
Ä Evacuation conformément à la reglementation (2
modes de destination)
1,6
1,4 H2S CH3SH H2S CH3SH
1,2
mg S/g MV
1
Moyenne charge
0,8
0,6
0,4
0,2 Aération prolongée
0
0 40 80 120 160 200 240 280 320 360 400 440 480 520 560
Temps (h)
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Actions des différents types de
stabilisation
efficacité tampon exploitation
fermentations hygiénisation fluctuation difficulté
ultérieures
qualité
biologique
en aération prolongée + (1) + + + 0
aérobie + (1) + 0 ++ +++
anaérobie +++ ++ ++ + ++
Deux phases +++ ++ ++ + +
DAT ++ (2) +++ ++ ++ +
chimique
conditionnement minéral +++ +++ 0 +++ ++
post chaulage +++ +++ 0 +++ +++
traitements
complémentaires
incinération +++ +++ 0 ++ +++
compostage +++ +++ 0 ++ +++
inertage +++ (++) (+++) 0 ++ -
But de la digestion
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Principe de la digestion anaérobie
METHANOGENESE
Bact. acétoclastes Bact. hydrogénophiles
CH4 + CO2
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Principe de la digestion aérobie
thermophile
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Schéma de principe
de la stabilisation aérobie des boues
Matière organique complexe
(biopolymères : cellulose, lignine, lipides, débris végétaux, ...)
O2 O2
Chaleur CO2
Biomasse thermophile
Respiration endogène
Résidus solubles Biomasse
chaleur O2
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LA DIGESTION DES BOUES
Pourquoi une digestion ?
Avantages:
⇒Pas de dégagement de mauvaises odeurs stockables même à
l’état liquides.
⇒ La teneur en matière organique: 45 à 55% de dépenses
d’énergie relativement faibles.
⇒Réduction du tiers de la masse totale des boues
» moins de consommation de réactifs de conditionnement
» moins des frais de transport en décharge.
⇒Production d’énergie stockable (gaz) et valorisable.
⇒Volume important d’ouvrages = tampon entre la production
de boues fraiches et la production de boues déshydratées.
Inconvénients
⇒ Coût d’investissement important
⇒ Retour de pollution en tête de station
⇒ Réduction du pouvoir calorifique des boues
⇒ Nécessité d’une exploitation plus attentive qu’avec
une stabilisation aérobie ou chimique (après
défaillance, le retour à la normale est plus long).
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LA DIGESTION DES BOUES
Digestion mésophile et thermophile
2 classes de bactéries méthaniques:
⇒bactéries mésophiles : 35 à 37°C
⇒bactéries thermophiles : 50 à 60°C
Avantages:
⇒La digestion thermophile: réduction des temps de séjour.
⇒La boue obtenue: meilleure structure / déshydrabilité plus
facile.
Inconvénients:
⇒dépenses calorifiques plus élevées,
⇒grande sensibilité aux variations de températures et de charge.
La digestion mésophile: le procédé de digestion le plus employé.
La digestion anaérobie
Mise en œuvre de la digestion
La digestion anaérobie en 2 phases:
⇒ la 1ère phase : hydrolyse et acidogène à 50°C
» TSH : 2 jours et Cv sup à 2,5 kg MV/m3.j
⇒ la 2ème phase : méthanogène à 37 °C
» TSH : 10 jours
⇒ Rendement sur les MV : 45 à 50%
Avantages
⇒ Volume du réacteur réduit de moitié
⇒ Fonctionnement biologique beaucoup plus stable
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Conditions physico-chimiques
Ph : 7 à 7,5
AGV entre 100 et 500 mg CH3COOH/l
TAC entre 1500 et 6500 mg CaCO3/l
AGV/TAC inf à 0,25 (0,1 à 0,20)
concentration de la boue : 30 à 80g/l
Température : 35 à 37°C
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LA DIGESTION DES BOUES
Mise en œuvre de la digestion
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LA DIGESTION DES BOUES
Mise en œuvre de la digestion
Le chauffage.
⇒ Les échangeurs externes à eau chaude: les plus sûres et les
plus largement utilisées.
⇒ Généralement échangeurs tubulaires, alimentation en eau
chaude à une température comprise entre 65 et 80°C.
⇒ L’installation de chauffage soit au fuel, soit au gaz de
digestion, calculée pour compenser les pertes calorifiques
extérieures des digesteurs et fournir les calories nécessaires
au pré-chauffage des boues fraîches.
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LA DIGESTION DES BOUES
Mise en œuvre de la digestion
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Impact de la stabilisation sur la
qualité des boues
A é ro b ie DAT A n a é ro b ie C h im iq u e
(c h a u x )
M a tiè re ré d u c tio n ré d u c tio n ré d u c tio n p a s d e p e rte s u r b o u e
o rg a n iq u e de 0 - 5 % 40 - 55 % 40 - 55 % d é s h y d ra té e ;
h y d ro ly s e d e s M .0 .
ju s q u ' à 4 0 % s u r b o u e
liq u id e
M a tiè re c o n s ta n t c o n s ta n t c o n s ta n t a u g m e n ta tio n
m in é ra le d a n s l'a b s o lu d a n s l'a b s o lu d a n s l'a b s o lu de 10 à 50 %
N p e u d e p e rte s u r M S tra n s fo rm a tio n d e tra n s fo rm a tio n d e s trip p in g d e N H 4 d e la
m a is p e rte e n N d e la N o rg a n iq u e ⇒ N O 3 40 % - du N p h a s e liq u id e e t re s s o -
p h a s e liq u id e d é n itrific a tio n o rg a n iq u e e n N H 4 lu b ilis a tio n d 'u n e p a rtie
p o s s ib le d e N o rg a n iq u e
P in c h a n g é in c h a n g é in c h a n g é p ré c ip ité
Masse de ré d u c tio n ré d u c tio n ré d u c tio n a u g m e n ta tio n
boue 0 à 3 % 22 à 30 % 22 à 30 % d e l0 à 3 0 %
F e rm e n ta tio n o u i a p rè s 7 2 h e u re s fa ib le n u lle trè s fa ib le s i p H > 1 0 ,5
u lté rie u re d 'a n o xie s o u s fo rm e e t m ilie u n o n liq u id e
liq u id e e n tre 1 e t 6
m o is p e rte d e 5 à
2 5 % d e s M .0 . e t
3 0 -4 0 % N o rg a n iq u e
⇒ NH4
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Actions des différents types de
stabilisation
efficacité tampon exploitation
fermentations hygiénisation fluctuation difficulté
ultérieures
qualité
biologique
en aération prolongée + (1) + + + 0
aérobie + (1) + 0 ++ +++
anaérobie +++ ++ ++ + ++
Deux phases +++ ++ ++ + +
DAT ++ (2) +++ ++ ++ +
chimique
conditionnement minéral +++ +++ 0 +++ ++
post chaulage +++ +++ 0 +++ +++
traitements
complémentaires
incinération +++ +++ 0 ++ +++
compostage +++ +++ 0 ++ +++
inertage +++ (++) (+++) 0 ++ -
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LES FILIERES DE TRAITEMENT DES BOUES
Ä Epaississment
Ä Stabilisation
Ä Stockage (1)
Ä Conditionnement
Ä Déshydratation
Ä Stockage (2)
Ä Reprise
Ä Evacuation conformément à la reglementation (2
modes de destination)
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FILTRE A BANDE
Description
⇒La boue est introduite avec floculant dans un mélangeur
équipé d’un agitateur à vitesse variable et se déverse sur
une première toile inférieure dans une zone d’égouttage
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FILTRE A BANDE - Principe
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DESHYDRATATION SUR FILTRE A BANDE
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DESHYDRATATION PAR FILTRE BANDE
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DESHYDRATATION SUR
FILTRE A BANDE
Les valeurs suivantes sont des valeurs obtenues sur des boues type urbain.
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Avantages et inconvénients
Les
filtres à bandes sont bien adaptés aux petites et
moyennes installations, leurs avantages sont:
⇒ Un procédé continu et une bonne vision des phases
de la déshydratation (égouttage, essorage, cisaillement,
pressage ultime),
⇒ Une exploitation facile,
⇒ Une robustesse de l’installation,
⇒ Un investissement et une maintenance réduits ainsi
qu’une consommation d’énergie faible.
Avantages et inconvénients
Ce système présente cependant des
inconvénients:
⇒ Les toiles peuvent se colmater
⇒ Nécessité d’une forte consommation d’eaux de
lavage
⇒ Le système est encombrant
⇒ Un dispositif de ventilation est à prévoir en raison
d’une atmosphère humide
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FILIERES DE TRAITEMENT DES BOUES (5)
Ä Epaississment
Ä Stabilisation
Ä Stockage (1)
Ä Conditionnement
Ä Déshydratation
Ä Stockage (2)
Ä Reprise
Ä Evacuation conformément à la reglementation (2
modes de destination)
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CENTRIFUGEUSE
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Nouvelle génération HP
Augmentation de la vitesse du bol : 2500 à 3000 g
(favorable à la siccité et taux de capture)
La vis tourne légèrement plus vite que le bol : vitesse
différentielle (VR) - si VR faible Tsboue élevé
Augmentation du TS boue dans le bol par un nouveau
type de bol, abaissement de la VR et augmentation du
couple (favorable à la siccité et au taux de capture)
augmentation de l’anneau liquide favorable au taux
de capture
nouvelle technologie de la vis (resistance à
l’abrasion)
Performance du procédé
centrifugeuse haute performance
Ces performances sont obtenues grâce :
⇒à un augmentation de la vitesse du bol (2500 à 3000 g)
⇒ à une augmentation du Ts des boues dans le dans le
rotor (vitesse différentielle plus faible : 2 à 20t/mn)
⇒à la technologie de la vis
⇒choix et dosage en polymère
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Performances des centrifugeuses
Avantages et inconvénients
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Avantages et inconvénients
CENTRIDRY
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SECHAGE par CENTRIDRY ® : boucle
ouverte
Polymère Cheminée
Polymère
Ventilateur
Laveur de
buées
Boue CENTRIFUGEUSE
s Cyclone
Combustibles
fuel Vanne écluse
gaz
biogaz Air chaud
Eau de
Air Boues sèches lavage
Générateur gaz chauds
Cheminée
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Filière de Traitement des boues ( 6)
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Filtre presse - Principe
FILTRES PRESSES
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75
FILTRES PRESSES
Généralités:
⇒L’épaississeur des gâteaux
» temps de filtration = f (épaisseur des gâteau)²
» épaisseur Î main d’œuvre, temps de débâtissage et de
préparation , mais cycles
» épaisseur Î temps de pressée , temps de
débâtissage et de préparation
» boues d’ERU Î épaisseur de +/- 25 mm à 35 mm
⇒Pression de filtration
» pression de +/- 15 bars (boues urbaine)
» à 7 bars: siccité du gâteau de 3 à 5%
FILTRES PRESSES
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76
FILTRES PRESSES
FILTRES PRESSES
Les performances conditionnement minéral
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Grille
Filtre-presse
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Résultats des essais
conditionnement polymère
Kerbach Mirecourt
Type de boue épaissies épaissies
Conc. boues 25-30 g/l 15-27 g/l
IB 176 ml/g 250 ml/g
MV 70 % 76 %
Durée 1 à 3h/30 à 60’ 2h30/2h
Polym. 9 à 14 kg/T 10 à 14 kg/T
FeCl3 1.8 à 4.5% 1.8 à 4.5%
Siccité 26 à 28% 29 à 31%
Filtrat 200 à 300 mg/l 30 à 120 mg/l
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Avantages et inconvénients
⇒ Un dispositif fiable
⇒ Une consommation d’énergie la plus faible
⇒ Une siccité supérieure à 30% (35% avec un
conditionnement minéral), les boues sont donc
gerbables et émottables
Par contre elle présente tout de même certains inconvénients:
⇒ Le filtre presse fonctionne par bâchées; c’est donc un
procédé discontinu
⇒ Il est également très encombrant
⇒ Le coût d’investissement est élevé
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Filière de Traitement des boues ( 6’)
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Rôle de conductivité hydraulique des racines
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Conception et dimensionnement
» La charge maximale admissible est de 150 g MeS/m2/j.
» Station à forte variation de charge estivale, on calculera la
surface nécessaire avec une charge moyenne de 250 g
MeS/m2/j.
» il est nécessaire de prévoir un minimum de trois lits.
» Il faut un minimum de 4 plants de roseau par m2 de lit.
» La surface unitaire maximale d’un lit est de 100 m2 afin
d’avoir une alimentation homogène.
» Les caractéristiques géométriques préconisées sont
hauteur totale maximale = 2 m,
hauteur utile à la mise en service 1,5 m (augmentation de l’épaisseur de
compost d’environ 20 à 30cm par an),
largeur maximale = 5 m maximum (accessibilité pour le curage du lit),
longueur = 20m.
Conception-dimensionnement
» L’alimentation s’effectue en prenant un point d’alimentation pour 25 m2 de
surface unitaire.
» Le diamètre de chaque canalisation d’alimentation est calculé sur la base d’une
vitesse de passage de 0,6 à 1,2 m/s. Ce diamètre est au minimum de 60 mm.
» Il est essentiel d’assurer une alimentation séquentielle (bâchée) pour optimiser la
circulation de l’air (effet de piston).
» Il s’agit de “napper” rapidement la surface du lit en cours d’alimentation pour
permettre aussi l’homogénéité de la répartition.
» Une bâchée correspond à une “hauteur d’eau” comprise entre 5 et 15 cm pour
un temps d’extraction de 10 à 20 minutes.
» Un débit de pompage de 0,15 m3 /h/m2 de lit est satisfaisant. On prévoira
également un système de purge des canaux d’alimentation (gel, fermentations...).
» Les drains sont à disposer sur la largeur des lits à raison d’un drain pour 15 m2.
» Les percolats renvoyés en tête de station ne sont pas septiques et n’apportent pas
de pollution supplémentaire.
» Les coûts d’investissement sont situés entre 1500 et 2200 F/m2. ils comprennent le
génie civil et les équipements.
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Exploitation
Plantation des roseaux
La plantation s’effectue au début du printemps (fin mars à
début mai) pour pouvoir assurer rapidement la colonisation
racinaire (“rhizosphère”). En absolu, on peut planter
jusqu ’en septembre.
Entretien des roseaux
Jusqu’à la repousse (pendant au moins un mois), il est
essentiel de prévoir un arrosage des plants avec de l’eau
traitée une fois par jour afin d’assurer l’humidification du lit.
Ensuite, il convient d’alimenter en boues les lits à une charge
moyenne de 50 g MES/jour/m2 le premier mois, puis à une
charge moyenne de 100 g MES/jour/m2 pendant les deux mois
suivants.
Une suralimentation en boues provoque la mort des roseaux.
Performance attendues
Qualité des boues
En période d’alimentation, a siccité moyenne des
boues dans les lits se situe à des valeurs proches de
10 %. Après mise au repos forcé (plusieurs semaines,
par exemple lors de l’évacuation du compost), la
siccité peut atteindre 25 à 35 %.
Du fait de l’important temps de séjour des boues, on
obtient un abattement de 60 % des MVS. De ce fait
la production de boues après “compostage” sera
réduite d’environ 40 à 45 %.
Qualité des percolats
En terme de flux, ces retours sont négligeables.
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DISPOSITIF DE DESHYDRATATION PAR LITS A
MACROPHYTES
Schoenau (67)
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FILIERES DE TRAITEMENT DES BOUES (7)
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LE COMPOSTAGE AEROBIE DES BOUES
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LE TRAITEMENT DES BOUES (7’)
Oxydation thermique
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Oxydation par voie humide
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Oxydation par voie humide
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Oxydation par voie humide
On obtient :
- un résidu minéral : 40à50% de siccité - déchet ultime ou additif dans le béton
- CO2
- retour en tête ( NH3 + PO4 + MO + DCO réfractaire)
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Oxydation par voie humide
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Oxydation par voie humide ATHOS
OVH ATHOS
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OVH ATHOS
Oxydation dans un autoclave agité :
⇒ Température : 235 et 285°C
⇒Pression : 50 bars
⇒Tsh = 1h
Résultats à 285°C
⇒DCO = 85% avec DCO résiduelle = 10g/l
⇒MVS = 7,5%
⇒N-NH3 = 0,6 g/l
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Oxydation par voie humide Minéralis
OVH Minéralis
Oxydation dans un autoclave agité :
⇒ Température : 270 et 300°C
⇒Pression : 70 à 100 bars
Résultats
⇒MVS = 3 %
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LE TRAITEMENT DES BOUES (7’’)
Séchage solaire
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Séchage des boues
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Séchage solaire - principe
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Séchage solaire- principe
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Séchage solaire - principe
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Séchage solaire - IST
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Séchage solaire - THERMO
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Séchage solaire - Performances
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Incinération - principe
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Incinération - principe
Le processus d’incinération est tributaire de
contraintes sévères sur la plan thermique:
Incinération - principe
Ainsi, afin de ne pas consommer d’énergie fossile
d’appoint, il est souhaitable d’arriver à un bilan
thermique équilibré,
C’est à dire à ce que la chaleur fournie par la
combustion des matières organiques soit suffisante
pour assurer l’évaporation de l’eau, le réchauffage
de l’air comburant et l’élévation à 850 °C de la
température de la totalité des gaz de combustion.
On dit que l’on est alors en présence de boues
autocombustibles.
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Incinération des boues
- C : 50 à 60 %
- H2 : 7 à 9 %
- 02 : 25 à 35 %
- N2 : 3 à 7 %
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Réaction de combustion
Réaction de combustion
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Calcul simplifié du PCI des boues
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Phénomène de combustion
Les phases successives sont les suivantes:
- Echauffement à 100°C
- Vaporisation de l’eau
- Echauffement et distillation de la matière
organique entre 100 & 500°C
- Inflammation des gaz de distillation entre
400 & 700°C
- Fin de réaction à 800-900°C
Apport en air
Air comburant
Air injecté dans le foyer pour apporter la quantité
d’oxygène nécessaire à la réalisation des réactions de
combustion.
Il est en général réchauffé dans un échangeur air/fumée
qui permet de récupérer une part importante de la chaleur
contenue dans le fumée.
Air excès
Surplus d’air comburant, au dessus de la quantité
stoechiométrique, pour assurer une combustion complète
de toutes les particules et une oxydation totale des matières
organiques.
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Bilan thermique
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Incinération - four fluidisé
Incinération-four fluidisé
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LE TRAITEMENT DES BOUES (9)
PERFORMANCES DES
EQUIPEMENTS
Ä Epaississment
Ä Stabilisation
Ä Stockage (1)
Ä Conditionnement
Ä Déshydratation
Ä Stockage (2)
Ä Reprise
Ä Evacuation conformément à la reglementation (2
modes de destination)
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SCHEMA GENERAL DU TRAITEMENT DES BOUES
CONCENTRATION
STABILISATION
CONCENTRATION
CONDITIONNEMENT
DESHYDRATATION
COMPOSTAGE STOCKAGE
épaississement
statique
épaississement
dynamique
Filtre à bandes
presseuses
Centrifugeuse
Centrifugeuse
HP
Filtre
presse
Lit de
séchage
apport
de Ca0
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Siccité sur boues biologiques
selon les différentes filières
F ilière S iccité
E p aississeu r 2 5 à 3 0 g /l
F lo ttatio n 4 0 à 5 0 g /l
S y stèm e d rain an t 6 ± 1 %
F iltre à b an d e 18 ± 2 %
C en trifu g eu se 20 ± 2 %
F iltre p resse - p o ly m ère 28%
F iltre p resse - m in éral 35 %
L its d e sech ag e 30 à 40%
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DESHYDRATATION SUR
FILTRE A BANDE
Les valeurs suivantes sont des valeurs obtenues sur des boues type urbain.
Avantages et inconvénients
Les
filtres à bandes sont bien adaptés aux petites et
moyennes installations, leurs avantages sont:
⇒ Un procédé continu et une bonne vision des phases
de la déshydratation (égouttage, essorage, cisaillement,
pressage ultime),
⇒ Une exploitation facile,
⇒ Une robustesse de l’installation,
⇒ Un investissement et une maintenance réduits ainsi
qu’une consommation d’énergie faible.
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Avantages et inconvénients
Ce système présente cependant des
inconvénients:
⇒ Les toiles peuvent se colmater
⇒ Nécessité d’une forte consommation d’eaux de
lavage
⇒ Le système est encombrant
⇒ Un dispositif de ventilation est à prévoir en raison
d’une atmosphère humide
1 : Tube d’alimentation
2 : Distributeur
3 : Bol
4 : vis convoyeuse
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Performances des centrifugeuses
Avantages et inconvénients
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Avantages et inconvénients
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Avantages et inconvénients
⇒ Un dispositif fiable
⇒ Une consommation d’énergie la plus faible
⇒ Une siccité supérieure à 30% (35% avec un
conditionnement minéral), les boues sont donc
gerbables et émottables
Par contre elle présente tout de même certains inconvénients:
⇒ Le filtre presse fonctionne par bâchées; c’est donc un
procédé discontinu
⇒ Il est également très encombrant
⇒ Le coût d’investissement est élevé
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PERFORMANCES
GDE TAMBOUR SAC TASSTER FILTRE CENTRIFUGEUSE LIT DE FILTRE A
D’EGOUTTAGE FILTRANTS U A BANDE SECHAGE PRESSE
TAUX - - - - 95 98 - -
DE
CAPTURE
(%)
CONSOMMATION DE 6 7à8 - - - - - -
REACTIF
(kg/T de MS)
DIMENSIONNEMENT 80 80 80 600 80 à 100 - - -
(kg de MS/h/m (kg de MS/h/m (kg de MS/h/m (kg de (kg de MS/h/
de largeur de de largeur de de largeur de MS/h) m de largeur de
grille) grille) grille) bande)
CARACTERISTIQUE espace entre maille de 500 à - pression pression exercé vitesse relative : - pression
DES MACHINES barreaux : 600 µm sur boues 2 à 3,5 bars 2 à 20 t/min de 15 bars
500 µm ~ 0,2 bars champs centrifuge : pour les
500 à 300.000 g boues
urbaines
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Dépense énergétique des filières
d’épaississement
FILIERE ENERGIE
Epaississement gravitaire 1 - 7 kWh/tonne MS
FILIERE ENERGIE
Filtre bande atelier complet 120 - 160 kWh/tonne MS
+ chaulage des boues
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TRAITEMENT DES BOUES(10)
APPROCHE ECONOMIQUE
COUT INDICATIF
Incinération
⇒Investissement 60 - 140 F/T MS
⇒Coût d’exploitation 600 - 800 F/T MS
Séchage
⇒4 à 8 millions - tonne H2O évaporée/h
⇒Coût d’exploitation 250 - 500 F/T MS
Décharge
⇒250 - 350 F/T de produit (réception)
⇒Transport - 15 à 40 F/m3 (5 - 10 km)
⇒Stockage - manutention - ( 10 - 15 F/ m3)
⇒Coût d’exploitation 75 - 300 F/T boue
⇒Pour une boue à 35% 300 - 600 T MS/10 (25 km)
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COUTS DE MISE EN DECHARGE
Aspects économique
⇒Selon leurs carctéristiques, les boues seront disposées en site
d’enfouissement de classe I ou de classe II.
⇒Les coût peuvent être estimés aux valeurs suivantes selon la
destination
» Par tonne de produit brut:
classe II : 125 à 250 F
classe I : 300 à 500 F
» Il est possible alors de déterminer les coût maximum et minimum pour la
mise en décharge selo la siccité des boues.
Siccité (%) 20 25 30 35 40
Classe II 1250 1000 835 715 625
maximum
Classe II 625 500 420 360 316
minimum
Classe I 2500 2000 1670 1430 1250
maximum
Classe I 1750 1400 1170 1000 875
m inim um
minimum
DECHARGE
Mise en décharge
⇒ Concerne actullement de l’ordre de 35% des boues résiduaires urbaines
Réglementation
⇒ arrêté du 9.09.1997 : siccité, odeurs, qualité organique,....
Evolution de la filière
⇒ Fermeture des décharges aux boues d’ici 2002.
Contraintes techniques - coût
⇒ Exigences de qualité du produit:
» déshydratation
» stabilisation
» métaux lourds
⇒ $ coût $:
» de 225 à 350 F/t pour un centre de classe II
» de 350 à 500 F/t pour un centre de classe I
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COUT EPANDAGE AGRICOLE
» Aspect économique
une station de 5.000 éq.hab utilisée à 100% de sa charge nominale avec épandage liquide et
une station de 20.000 éq.hab avec épandage de boues pâteuses,
filière: depuis la sortie du concentrateur situé sur la station d’épuration jusqu’aux
interventions de la mission chargée de la valorisation des déchets,
stockage de 6 mois,
boues liquides à 30 g MS/l; boues de filtre à bandes à 17% de MS,
besoin de stockage de boues liquides: 400 F/M3 (amortissement sur 20 ans),
aire de stockage couverte pour les boues pâteuses: 20 à 40 F/éq.hab.,
coût moyen de l’épandage réalisé par les agriculteurs (ADEME,Agences de l’eau, Ministère
de l’Agriculture, 1992),
– - Boues liquides:15 à 70 F/m3
– - Boues pâteuses: 80 à 120 F/ m3 à 17% de MS
– rayon moyen d’épandage: 4 km
S ic c ité 2% 5% 10% 20% 35%
E p a n d a g e seu l
F /T M S 1 0 0 0 -2 0 0 0 400 - 1400 200 - 700 100 - 350 60 - 200
S to c k a g e + r e p r ise
+ ép andage
F /T M S 2000 - 3000 800 - 2000 400 - 1000 200 - 500 100 - 350
V a l e u r a g r o n o m iq u e
( N - P : 3 à 4 F /k g )
F /T M S 80 - 160 80 - 160 80 - 160 80 - 160 50 - 100
FILIERE BOUE
Dépense énergétique des filières d’épaississement
FILIERE ENERGIE
Epaississement statique 1 - 7 kWh/ tonne MS
Epaississement statique 12 - 20 kWh/ tonne MS
avec soutirage épaississeur
Flottation sans polymère 60 - 120 kWh/ tonne MS
atelier complet sans 0,16 - 0,5 kWh/m3
polymère
Centrifugation 200 - 400 kWh/ tonne MS
atelier complet sans 1,2 - 1,6 kWh/M3
polymère
Tampbour de drainage 50 - 80/ tonne MS
atelier complet avec
polymère
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FILIERE BOUE
Dépense énergétique des filières de déshydratation
FILIERE ENERGIE
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