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LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ALIMENTATION ET AUTOMATISATION
D’UN ASCENSEUR
Présenter par :
-BAROUDI FETHI
Introduction générale :
Depuis toujours, l'homme a éprouvé le besoin d'économiser énergie et argent lors de ses
déplacements. Pour cela, il a inventé différents moyens de locomotion et en particulier
l'ascenseur ; les immeubles devenant de plus en plus haut.
L’ascenseur joue un rôle clé pour répondre aux exigences modernes en matière
d’autonomie, mobilité, accessibilité et rapidité. Il limite la fatigue, fait gagner du temps,
facilite les déplacements, le transport des courses… Il permet aussi aux personnes âgées, de
plus en plus nombreuses compte tenu de l’évolution démographique, ou aux personnes à
mobilité réduite, de vivre à leur domicile, en étant autonomes. C’est aujourd’hui le moyen
de transport le plus utilisé. 100 millions d’usagers l’empruntent chaque jour, soit plus que
dans le métro. On estime qu’un ascenseur effectue en moyenne 200 à 300 trajets
quotidiennement, ce qui représente environ 3 000 kilomètres par an. Il doit ainsi être sûr
en toute circonstance et disponible en permanence.
Pour cette raison, les techniciens ascensoristes doivent matîriser aussi bien les techniques
anciennes que les nouvelles. Ces dernières font appel à de nombreuses spécialités,
notamment la mécanique, l'électricité, l'électronique, l'hydraulique et l'informatique
1. Historique de l’ascenseur :
Depuis des siècles, des lieux inaccessibles comme les monastères grecs situés dans la région
des météores ne pouvaient exister que grâce à des ascenseurs rudimentaires « sans moteur
», c'est dans les mines qu'on situe en général leur apparition. C'est là en tout cas qu'on
imagina de les doter d'un moteur à vapeur dès le début du XIXe siècle. Aux origines de la
traction ferroviaire mécanique, alors que les toutes premières locomotives étaient encore
en cours d'élaboration, un Système de traction par câbles arrimés à des treuils fixes, fut mis
en place sur certaines lignes en remplacement de la traction animale.
Au XIXe siècle l'essor des constructions en hauteur puis, logiquement, l'apparition des
gratte-ciels est étroitement lié à l'apparition de l'ascenseur. Les ascenseurs destinés au
public des premiers gratte-ciels au tournant du XIXe siècle au XXe siècle n'autorisaient que
la montée aux étages et non la descente qui devait se faire par les escaliers.
Le gainage, était fait par des panneaux grillagés fixés constituant la cage d'ascenseur. Cette
ferronnerie comme celle des gardes corps allait de la simplicité utilitaire au décor très
marqué.
Les ascenseurs des grands hôtels à l'architecture luxueuse du premier tiers du XXe siècle
étaient aussi richement décorés que les trains de luxe le seront plus tard : ornements de la
cabine et des baies des portes de la cage chantournées et dorés à l'or fin… À partir du
milieu XXe siècle et la contrainte de plus en forte dans le code d'urbanisme de disposer
d'un ascenseur pour des édifices, l'ascenseur s'est banalisé y compris dans son aspect et est
devenu automatique. Cependant, cet objet marquant dans l'habitat au départ l'utile, le
confort et plutôt le luxe est resté un équipement ostentatoire dans les espaces
commerciaux. Il est incidemment devenu un objet à sensations de fête foraine.
2. Quelques dates :
Au IIIe siècle av. J.C. : Ctésibios invente un monte-charge qui fonctionne grâce à de
l'eau sous pression.
En 236 av. J.C. : Vitruve, architecte romain, a décrit un appareil élévateur, actionné
par un treuil à bras dont l'inventeur serait Archimède.
En 1743 : De Ve layer imagine au château de Versailles et au palais Mazarin des «
chaises volantes », à la demande notamment de la favorite duchesse de Châteauroux
dont les appartements à Versailles sont situés à l'étage. Le Premier Machiniste du
Roi, Blaise-Henri Arnoult, fabriqua une telle chaise équilibrée au moyen d'un
contrepoids, que l'occupant pouvait faire monter ou descendre par sa propre force
en tirant sur une corde (voir palan). À la même époque est installé au Mont-Saint-
Michel un monte-vivres actionné par une grande roue en bois (cage à écureuil) à
l'intérieur de laquelle prenait place un moine qui en assurait la rotation).
En 1829, le premier ascenseur mécanique à usage public est construit à Londres dans
le Coliseum de Regent's Park.
En 1854, Elisha Otis dota l'ascenseur d'un système de limiteur de vitesse déclenchant
un système appelé frein parachute, stoppant la cabine et assurant la sécurité des
personnes en cas de rupture du câble. Ce système pourrait être inspiré du frein-
parachute imaginé pour les ascenseurs de mines par Pierre-Joseph Fontaine en 1845.
Il donna à New York la première démonstration publique le 23 mars 1857, en
ordonnant, perché sur un plateau de levage, de couper à la hache la corde qui le
retient. En 1857, il en équipa l'appareil qui pouvait transporter 450 kg (soit 5 à 6
personnes) à la vitesse très lente de 20 centimètres (taille d'une règle) par seconde,
dans un grand magasin à New York (aujourd'hui, l'on peut dépasser 10 mètres par
seconde). Le premier immeuble résidentiel à être équipé fut le Haughwout Building
(en) à New York en 1859.
En 1880 c'est en Allemagne cependant qu'on pensera à un ascenseur électrique, les
moteurs électriques et transformateurs se développant pour l'industrie et pour
certaines installations ferroviaires utilisant la traction par câble à partir de treuils
fixes. Werner Von Siemens présente le premier ascenseur électrique lors de
l'Exposition Industrielle de Mannheim. Le premier ascenseur électrique français est
construit par l'ingénieur Chrétien en 1889 pour l'Exposition universelle de Paris.
Construction en 1884, en Angleterre, du premier système d'ascenseur continu, plus
couramment nommé Pater noster, composé “d'une chaîne de cabines ouvertes dans
lesquelles les passagers montent ou descendent sans que l'ascenseur s'arrête”. Le
système connut un vif succès dans la première moitié du XXe siècle car il permettait
d'écouler un plus grand nombre de personnes, plus rapidement.
En 1889 la Tour Eiffel est inaugurée avec un ascenseur remarquable (hauteur de
160,40 mètres vitesse de 0,80 m/s) dû aux efforts conjoints de Léon Edoux et des
frères Otis qui ont succédé à leur père.
En 1924 un ascenseur sans liftier — le machiniste — fera son apparition, exigeant la
mise au point d'automatismes et de dispositifs de sécurité. Les commandes
deviennent électriques puis électroniques et se dotent de mémoire. Les grilles fixes
ou articulées des portes disparaissent, les portes pleines métalliques se verrouillent
automatiquement, etc.
3. Définition de l’ascenseur :
Appareil élévateur installe à demeure, desservant des niveaux définis, comportant une
cabine, dont les dimensions et la constitution permettent manifestement l'accès des
personnes, se déplaçant, au moins partiellement, le long de guides verticaux
4. Fonction de l’ascenseur :
Les ascenseurs assurent le déplacement des personnes et des objets en hauteur sur des
niveaux définis d'une construction. Les dimensions, la construction et le contrôle en temps
réel pendant l'usage des ascenseurs permettent l'accès sécurisé des personnes. Ils sont
installé s la plupart du temps dans une cage, une trémie verticale fermée. En général à
l'intérieur de l'édifice. Il peut aussi être construit sans cage fermée et être accessible en
rebord de la dalle de chaque niveau pour des édifices ayant un noyau évidé de circulation
centrale, sans séparation dans la vision des modes de déplacement verticaux, ou se situer
en périphérie et même en façade sur l'extérieur avec une cage discernable. Le mouvement
des cabines dans des cages en périphérie peut être vu parfois dans des cages transparentes.
Les ascenseurs visibles sont alors des éléments architecturaux identiques à ce que sont les
escaliers architecturaux à volées visibles.
Des ascenseurs spéciaux pour personnes à mobilité réduite comme le fauteuil roulant, a
dispositif à course verticale sans véritable cage permettent de parcourir les couloirs
comportant des volées de marches sans rampes d'accès, voire d'accéder à un inter niveau
ou un autre niveau desservi par un escalier sans qu'il y ait d'autres ascenseurs disponibles.
Un dispositif qui suit une rampe garde-corps d’escalier est un monte-escalier
a. Ascenseur de charge :
b. Ascenseur a adhérence :
Ascenseur dont les câbles sont entrainés par adhérence sur la poulie motrice du treuil.
Ascenseur dont les câbles ou chaines sont entrainés positivement par la machine.
Dans ce type, la cabine est propulsée soit directement soit par une suspension moulée, par
le piston d'un vérin alimenté par de l'huile sous pression provenant d'une centrale
hydraulique.
I. à cylindre enterré.
II. à cylindre de surface.
III. télescopique à cylindre de surface.
e. Avantage :
a. Facilité de construction.
b. Déplacement vertical de charges lourdes sur de courtes distances.
c. Inconvénients :
a. Gros consommateurs d’énergie.
b. Courants de démarrage élevé.
c. Effort de mise en pression de l’huile par la pompe élevé car pas de contrepoids. 6.2.
La cabine est mise en mouvement grâce à un câble entrainé par une poulie qui est
actionnée par un moteur.
a. Avantage :
a. Un (1/3) consommation énergie hydraulique.
b. Présence d’un contrepoids dont la charge vaut 50 % de l'ensemble cabine-câble-
charge utilisateur (réduit la charge que doit mettre en mouvement la motorisation).
c. Inconvénients :
7. Gestion de l’ascenseur :
Le technicien ascensoriste travaille en autonomie au sein d’une équipe. Il est rattaché à une
agence et reste en liaison permanente avec sa hiérarchie et son équipe.
La sécurité, tant pour lui-même que pour l’utilisateur, fait partie intégrante de son métier.
8. La maintenance :
9. La réparation :
La partie électrique d’un ascenseur est soumise aux directives ascenseur 95/16/CE et CEM
2004/108/CE. OCTÉ répond aux exigences essentielles de ces directives par le respect des
normes en particulier l’EN 81-1+A3 et les normes EN 12015 et EN 12016.
Outre l'application de ces directives, cette gamme répond à l’ensemble des directives
européennes qui touchent les produits électriques et électroniques :
Directive basse tension, RoHs, DEEE, EuP et ErP, font partie de l’ensemble des
11.Armoire de manœuvre :
13.Faisceaux électriques :
Matières utilisées :
Aluminium
Cuivre
Acier
Laiton
PA Polyamide
ABS Acrylonitrile-butadiène-styrène copolymère
POM Polyoxymethylène
PUR Polyuréthane
16.Options de l’ascenseur :
Tableaux d’étage et de cabine :
Les tableaux de cabine sont également disponibles en anthracite, de même que des
tableaux optionnels en cabine, accessibles aux handicapés, avec annonce vocale ou
boutons résistants au vandalisme. Les tableaux et les indicateurs d‘étage sont encastrés
dans le mur ou intégrés dans le cadre de la porte. Les indicateurs peuvent être également
demandés avec gong.
Barres de protection :
Plastique noir,
Acier inoxydable brossé ou sont spécialement fabriquées selon vos souhaits. Les
plaintes pour couvrir les bouches d’aération au sol sont en acier inoxydable brossé
sont disponibles en standard
1. Seuils :
Les seuils de cabine et de portes palières sont disponibles en option en acier inoxydable
brossé.
2. Mains courantes :
Pour la sécurité, l‘ascenseur de charge peut être équipé de mains courantes. Elles sont :
Droite Ou à extrémités arrondies et sont fabriquées en acier inoxydable brossé.
3. Miroirs :
Dans le modèle standard, nous proposons un miroir à mi-hauteur de la cabine, placé sur la
paroi arrière de la cabine.
Sont des moteurs dont les rendements avoisinent les 95 %. On les distingue des autres
moteurs couramment utilisés dans les ascenseurs, par la présence des balais et des
collecteurs bien visibles.
Au même titre que le moteur asynchrone, le rendement du moteur synchrone avoisine les
90 % et plus, sachant que pour des rotors à aimant permanent les pertes sont plus faibles.
- Variateurs de fréquence.
6. La poulie d’adhérence :
Est fixée sur l’arbre de la roue hélicoïdale. Les gorges de cette poulie, dans lesquelles
passent les câbles de suspension, sont taillées dans la masse, suivant un profil spécial. Les
câbles s’y encastrent en pression de sorte que lorsque la poulie tourne, le mouvement de
l’ensemble (cabine, contrepoids) s’effectue (Gorge en V sous-taillée).
Lorsque la cabine est trop large pour la poulie de traction du treuil, une poulie folle
appelée " poulie de déflexion" est employée pour écarter le contrepoids de la cabine
(gorge 1/2 ronde pour éviter l’adhérence des câbles sur cette poulie).
Une poulie
En cas de survitesse, le galet perd le contact avec la came. Le balancier bascule alors et
son extrémité vient se loger dans l’un des quatre creux de la came, bloquant net la poulie.
Cet arrêt brutal provoque également une rupture du contact entre le port balancier et le
bâti. Le porte balancier tourne alors de quelques degrés et vient s’appuyer sur un capteur,
ce qui a pour effet de couper l’alimentation du treuil.
Cet ensemble est l’organe mécanique de sécurité qui, en cas de rupture des câbles de
traction ou de survitesse vers le bas, permet de bloquer la cabine sur les guidages.
Un système de blocage de la cabine sur les guides qu’on appelle "parachute" commandé
par le limiteur de vitesse
En cas de survitesse vers le bas, le limiteur, par l’effet de la force centrifuge, se bloque et
arrête le câble. La cabine poursuivant sa course vers le bas, le levier de commande du
parachute est actionnée : un galet ou un coin d’acier solidaire de la cabine vient mordre ou
pincer le guide. Ainsi, instantanément ou progressivement, la cabine est immobilisée: c'est
le rôle du parachute.
Principe de fonctionnement
Quand la cabine descend trop vite (à plus de 1m/s), le limiteur de vitesse fait déclencher
le bloc parachute. Les coins remontent alors violemment et se retrouvent coincé entre les
parois du bloc parachute et le guide. Ce coincement provoque l'arrêt instantané de la
cabine. Au-delà, le bloc parachute est de conception légèrement différente puisqu'il sera
équipé d'un système en plus qui va lui permettre de glisser un peu sur les guides, pour
éviter de tassement des vertèbres des occupants.
Sur les anciens ascenseurs, seule la rupture des câbles de traction déclenchait le parachute.
Par contre, la survitesse n’était pas prise en compte
Schéma de puissance :