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côté télé C ’ E S T PA S S O R C I E R

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE C O L L È G E - LY C É E

C’est pas sorcier 11


Un bruit qui court
Les plages
Les médicaments
Cette cassette regroupe trois émissions, animées par Fred et Jamy,
à bord de leur camion-laboratoire. Dans un contexte ludique, les deux
jeunes animateurs créent des situations qui suscitent des questions
scientifiques et techniques et transmettent ainsi des messages
éducatifs qui permettent d’adopter un comportement responsable.
Un bruit qui court s’interroge : qu’est-ce que le bruit ? Comment peut-il
ou non être perçu ? Quels en sont les dangers ? Et quelle prévention
mettre en place face aux risques qu’il présente ? Des situations sonores
permettent de lancer les questions. Et les explications techniques
s’appuient toujours sur des modèles simples.
Dans Les plages, Fred et Jamy se préparent à encadrer une colonie de
vacances, au bord de la mer. Le film explique ce qu’est une plage propre.
Il veut aussi mettre en garde contre les effets du soleil sur l’organisme,
pour souligner les nécessaires précautions à prendre pour se protéger.
Enfin, il envisage les causes des noyades, avec un rappel des mesures
de sécurité.
Le dernier film, Les médicaments, met en scène Marcel qui est malade :
cette situation permet de poser plusieurs questions. Comment naît un
médicament, tel l’aspirine ? Comment est-il produit industriellement et
sous quelles formes galéniques est-il distribué ? Comment agissent les
antibiotiques ? Et quels sont nos systèmes de défense ? Le film propose,
de façon imagée, une explication à l’origine de la douleur et de la fièvre.
Il souligne l’importance de la vaccination, et du bon usage des médica-
ments, Avec un rappel des travaux de Louis Pasteur, notamment, et de
l’action de l’OMS.

Conception : Frédéric Courant, Bernard Gonner, Jamy Gourmaud,


Lucile Bellanger et Jean-Michel Chauveau
Réalisation: Pascal Léonard, Xavier Roy
Production : Coproduction RIFF International Production/France 3
Durée totale : 1 h 19 min
DISCIPLINES
– Sciences de la vie et de la terre.
– Éducation à la santé.
– Éducation civique.
– Sciences physiques.
– Technologie.

CLASSES ET PROGRAMMES
– LEP, éducation à la santé. Prévention des risques professionnels.
Programme sanitaire et social.
– Collège, sciences physiques, technologie. Modélisation, production.
– Collège, EPS, musique. Communication d’un message.
– Collège, compétences tranversales. Éducation à la santé : Protection
de l’organisme. Éducation civique : Responsabilité humaine et santé.
Sciences de la vie et de la terre : L’homme modifie son environnement.

OBJECTIFS DE LA SÉRIE
– Expliquer le monde qui nous entoure, mais aussi les technologies au
service de notre vie quotidienne. C’est ainsi qu’à bord de leur
gigantesque camion-laboratoire, Frédéric Courant et Jamy Gourmaud,
les deux dynamiques animateurs de l’émission, nous emmènent vers
des sites insolites et parfois spectaculaires.
– Faire découvrir des lieux auxquels l’on a pas toujours accès et nous
guider ainsi au cœur du sujet. C’est Fred, curieux et aventurier, qui mène
les observations « grandeur nature ».
– Mettre en évidence des observations, grâce à des expériences simples,
réalisées dans le camion-laboratoire. C’est le rôle de Jamy, érudit et
pédagogue.
– Illustrer de façon claire et ludique des théories scientifiques et divers
phénomènes de la nature, grâce à des expériences et des maquettes
animées, colorées et astucieuses.
–Comprendre «comment ça marche», à chacune des étapes de ce voyage
au cœur de la science et de la découverte. La porte s’ouvre et le
téléspectateur passe du laboratoire à la réalité, de la théorie à la pratique.
– Rencontrer des hommes de terrain: spécialistes, chercheurs, aventuriers,
ingénieurs, sportifs. Leurs interventions viennent compléter les
reportages et les images insolites et inédites, que nous fait découvrir le
sympathique duo des jeunes animateurs.
– Amener le public à constater que l’on peut aussi apprendre en passant
vingt-six minutes divertissantes, et que la science, finalement,
« c’est pas sorcier » !

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OBJECTIFS DES ÉMISSIONS
– Faire prendre conscience des dangers encourus par le bruit, la mer
et les virus.
– Fournir des explications techniques, pratiques et scientifiques simples.
– Souligner l’importance des comportements, face aux bruits, à la plage
et concernant les vaccinations.

VOCABULAIRE À EXPLIQUER ET À METTRE EN PLACE


Un bruit qui court
Fréquence des vibrations, Hertz, pavillon de l’oreille, tympan, chaîne des
osselets de l’oreille, cochlée, endoscope, ORL, infrasons, ultrasons,
sonomètre, décibel, isolation phonique.
Les plages
Une cribleuse, tamiser, coliformes fécaux, vitamine D, rayons gamma,
rayons X, infrarouges, ultraviolets, index UV, couche d’ozone, mélano-
cytes, mélanine, mélanome, épithélium, épithélioma, ADN, indice de
protection solaire, hydrocution, laisse de mer, baïne.
Les médicaments
Molécule synthétique, antalgique, toxicomanie, adjuvant, effervescent,
formes galéniques, effets secondaires, terminaisons nerveuses,
muqueuse, macrophages, lymphocytes, anticorps, colonie bactérienne,
antibiogramme, vaccin, OMS, éradication.

MOTS-CLÉS
Un bruit qui court
Onde sonore, vibrations, oreille interne, externe.

Les plages
Rayons gamma, rayons X, rayons ultraviolets, déchets, pollution,
cancer de la peau, insolation.
Les médicaments
Aspirine, principe actif, production industrielle, douleur et fièvre,
bactérie, virus, antibiotique, réaction immunitaire, vaccination.

VOCABULAIRE SPÉCIFIQUE
Les médicaments
– Plantes : quinquina, gingkobiloba, millepertuis, saule, reine des prés.
– Molécules (biochimie) : acide acétylsalicyclique, paracétamol,
prostaglandines, morphine, bicarbonate de soude, acide citrique, gélatine.
– Antibiotiques : pénicilline, streptomycine.
– Bactéries : pneumocoques, staphylocoques, salmonelles, bacille de
Koch.
– Maladies : angine, grippe, choléra des poules, tuberculose, rage, variole,
poliomyélite, rougeole, hépatite B, sclérose en plaque.

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DÉCOUPAGE ET STRUCTURE
02 min 51 s. Un bruit qui court
Des bruits, des sons : agréables ? Désagréables ?
Dans l’espace, plus d’air ; plus de bruits.
03 min 42 s. Qu’est-ce qu’un bruit ?
Définition et modélisation.
04 min 11 s. Un capteur sensoriel : l’oreille.
Le tympan : une membrane qui vibre.
04 min 28 s. Visite chez un médecin ORL.
04 min 56 s. Endoscopie : vision du tympan.
Les vibrations invisibles.
05 min 54 s. Décompression par le pharynx : le tympan bouge.
Attention : fragile !
06 min 11 s. Vibration du tympan en fonction des sons.
Modélisation.
06 min 50 s. La sensibilité auditive.
Infrasons : < 20 Hz, non perçus par l’oreille humaine.
Ultrasons : > 20 000 Hz, non perçus par l’homme.
07 min 08 s. Les animaux perçoivent des sons inaudibles pour nous.
07 min 50 s. La chaîne des osselets (marteau ; enclume ; étrier) : toute
une mécanique derrière le tympan qui amplifie les
vibrations (modèle anatomique).
08 min 19 s. La cochlée.
D’une transmission mécanique à la naissance d’un
message nerveux de nature électrique (modèle
anatomique).
09 min 32 s. Les malentendants.
10 min 20 s. Les différentes surdités.
Les remèdes.
10 min 48 s. La langue des signes.
12 min 51 s. La mesure du bruit : le sonomètre.
De 0 à 200 décibels.
Les bruits de deux sources sonores de même intensité
ne s’additionnent pas.
16 min 24 s. Les dangers du bruit.
À partir de 90 décibels, l’oreille se protège.
17 min 08 s. Des sources sonores agressives.
19 min 42 s. Effet d’une surexposition au bruit sur les cils de la cochlée.
20 min 53 s. Un concert de 2 heures à 105 décibels de moyenne
entraîne bourdonnements et sifflements.

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22 min 04 s. Attention : walkman dangereux !
22 min 17 s. D’une surdité réversible à une surdité irréversible.
Qu’entend-on après 25 ans de rock ?
Et dans les boîtes de nuit ?
Le tapage nocturne et diurne ; son coût : une amende de
3000 francs.
22 min 29 s. L’isolation phonique.
Le son traverse les murs non isolés.
Modélisation.
22 min 47 s. Murs antibruits, tunnels…
23 min 43 s. Les casques antibruits actifs. (Test avec un groupe
musical).
24 min 42 s. Principe et modélisation.
25 min 20 s. Applications pour les métiers proches d’une source sonore
(pont d’un porte-avion).
26 min 08 s. Prévention des surdités professionnelles.
26 min 15 s. Clin d’œil de Fred et Jamy (avec casques antibruits
et musique « à fond »), et générique.

27 min 38 s. Les plages


La situation : « le départ à la plage ».
Générique.
28 min 38 s. Une plage propre.
29 min 16 s. La laisse de mer, les déchets.
Passage de la cribleuse.
29 min 39 s. Importance du nettoyage des plages fréquentées.
29 min 55 s. Dans l’eau : des bactéries.
30 min 46 s. Origine des pollutions.
Et détermination de quatre catégories d’eaux.
32 min 24 s. Le soleil.
Grâce à lui, la peau produit de la vitamine D.
Mais l’abus est dangereux.
32 min 46 s. Les rayons gamma, X et certains UV sont arrêtés par
la couche d’ozone.
Mais les UVB, UVA et IR nous parviennent.
34 min 33 s. Mesure de l’index UV suivant la saison, la latitude,
l’heure, etc.
36 min 06 s. Pourquoi bronze-t-on ?
Les mélanocytes produisent des grains de mélanine
qui absorbent les UV.
Il existe deux types de mélanine.
38 min 34 s. Le bronzage n’a pas toujours été à la mode.
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39 min 39 s. Se protéger avec des crèmes ?
40 min 05 s. Qu’est-ce qu’un coup de soleil ? Le signal d’alarme.
41 min 24 s. Les cancers de la peau : épithélioma et mélanome.
42 min 31 s. À quoi correspond l’indice de protection des crèmes
solaires ?
43 min 50 s. La baignade : risques et sécurité.
Attention à l’hydrocution!
46 min 25 s. D’où viennent les vagues ?
Une origine : le vent dont une partie de l’énergie est
transmise à l’eau.
Seule l’onde se déplace. Modélisation.
Sur la plage, la vague se brise.
51 minutes Le danger des baïnes.
Les équipes de secours et le respect des consignes de
sécurité.
52 min 32 s. Clin d’œil de Fred et Jamy, et générique.

53 min 37 s. Les médicaments


La situation : Marcel est malade.
Jamy et Fred vont chercher des médicaments.
54 min 45 s. Origine d’un médicament.
Préparation pharmaceutique à base de plantes.
55 min 35 s. Les plantes sont à l’origine des médicaments.
Exploration des forêts tropicales et des fonds sous-marins.
56 min 02 s. Comment isoler la molécule active ?
56 min 10 s. L’aspirine et la douleur.
On peut produire l’aspirine à partir de la reine des prés
ou de l’écorce de saule.
56 min 49 s. La douleur : un signal.
Comment apparaît-elle ?
La libération de prostaglandines.
57 min 48 s. L’efficacité de l’aspirine.
58 min 36 s. Le paracétamol : même mode d’action.
58 min 47 s. La morphine, puissant antalgique à usage médical.
59 min 45 s. Qu’est-ce que la fièvre ?
Notion de thermostat cérébral.
Les prostaglandines, libérées par les macrophages,
dérèglent ce thermostat.
1 h 00 min 08 s. L’aspirine agit aussi sur la fièvre.
1 h 01 min 04 s. La production industrielle de médicaments.

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Une molécule synthétique, après connaissance de la
forme chimique du principe actif et dix ans de travail
(tests) pour la mise sur le marché d’un médicament.
1 h 02 min 11 s. L’aspirine ou acide acétylsalicyclique.
On ajoute dans le médicament commercialisé des
adjuvants, des substances effervescentes…
À quoi servent les substances effervescentes de
l’aspirine ?
1 h 03 min 51 s. Où vont les médicaments dans l’organisme ?
De l’estomac au sang et aux zones douloureuses.
1 h 04 min 30 s. Durée de vie d’un médicament et action des reins et du foie.
1 h 05 min 14 s. Les formes galéniques des médicaments.
1 h 06 min 44 s. Bactéries et antibiotiques.
La situation : Marcel a une angine.
Le médecin a prescrit des antibiotiques.
Qu’est-ce qu’une bactérie ?
1 h 07 min 57 s. Il existe un système de défense.
Séquence filmée au vidéomicroscope de macrophages
en action.
1 h 08 min 06 s. Des photos au microscope électronique et optique de
pneumocoques, salmonelles et staphylocoques.
1 h 08 min 32 s. Mise en culture au laboratoire.
Les colonies bactériennes.
1 h 08 min 53 s. L’antibiogramme permet de déterminer l’efficacité
antibiotique.
1 h 09 min 14 s. Comment agissent les antibiotiques sur les bactéries.
1 h 09 min 57 s. La pénicilline, premier antibiotique, découvert par
Flemming.
1 h 10 min 04 s. La streptomycine, autre antibiotique efficace contre le
bacille de Koch, responsable de la tuberculose.
1 h 10 min 18 s. Les bactéries développent des résistances aux
antibiotiques.
1 h 10 min 49 s. Pourquoi ces résistances ?
Interview de Patrice Courvalier (de l’Institut Pasteur).
1 h 11 min 26 s. Ne pas se soigner seul ; prendre la bonne dose.
1 h 11 min 56 s. Comprendre les résistances, mettre au point de nouveaux
antibiotiques.
La nécessité de décrypter le génome bactérien.
1 h 12 min 45 s. Danger : Marcel a suspendu son traitement.
1 h 13 min. Autre situation : est-ce la grippe ?

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1 h 13 min 10 s. Les virus et les bactéries.
C’est un virus qui est responsable de la grippe.
Rappel des travaux de Louis Pasteur.
1 h 13 min 57 s. Quelle est la différence entre un virus et une bactérie ?
Les virus, parasites intracellulaires obligatoires.
1 h 14 min 28 s. Le système immunitaire mis en jeu lors d’une infection.
Une constante : la mémoire immunitaire sur laquelle
repose la possibilité de vacciner.
1 h 15 min 15 s. Les vaccinations.
Mise au point d’un vaccin lors de recherches sur le
choléra des poules.
1 h 15 min 46 s. Que contient un vaccin ?
1 h 16 min 42 s. Les rappels rafraîchissent la mémoire immunitaire.
1 h 16 min 48 s. L’éradication de la variole.
1 h 16 min 57 s. Le programme de l’OMS contre la poliomyélite et la
rougeole.
1 h 17 min 25 s. Un nouveau vaccin, chaque année, contre la grippe.
1 h 17 min 35 s. La vaccination contre l’hépatite B.
Les précautions à prendre avec ce vaccin. (Interview
de François Meyer de l’Agence du médicament).
1 h 18 min 43 s. Le clin d’œil de Fred et Jamy, et générique.

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PRINCIPALES NOTIONS ABORDÉES
Un bruit qui court
• Définition du bruit et caractéristiques des sons perçus
Le bruit est défini comme de l’air qui vibre et se transmet de proche en
proche (onde). D’où l’absence de sons dans l’espace où il n’y a pas d’air.
Le nombre de vibrations par seconde constitue la fréquence de l’onde
sonore.
Les sons graves entraînent des vibrations lentes à basse fréquence.
Les sons aigus entraînent des vibrations rapides à haute fréquence.

• Modes de perception
L’oreille capte les sons par transmission mécanique (vibration du tympan,
transmission par la chaîne des osselets, mouvements des cils des
cellules nerveuses de la cochlée).
Les cellules nerveuses traduisent ce signal électrique en un signal
électrique : c’est le message nerveux qui parviendra à l’encéphale.
Cette notion apparaît dans le programme de SVT au collège. Partie D :
Relations à l’environnement et activité nerveuse. « L’organisme capte en
permanence des informations liées à des variations des paramètres
physico-chimiques de son environnement. »
À noter que la sensibilité aux informations de l’environnement peut être
différente de celle des animaux. Ceux-ci perçoivent des sons inaudibles
pour nous (par exemple, l’éléphant, le serpent, la baleine, le dauphin.)

• Une unité de mesure : le décibel


Cette notion de physique est traitée au collège.
Quelques valeurs de référence concernant les décibels : une mouche
(10 dB), un scooter (de 70 à 90 dB), le tic-tac d’une montre (30 dB),
une voiture, un bébé qui pleure (80 dB), un chien qui aboie (90 dB), un
avion (120 dB), une fusée (180 dB), deux scooters (93 dB), trois scooters
(96 dB) et il faudrait 109 scooters pour atteindre 180 dB (une fusée).
Attention ! Sans pot d’échappement, un scooter atteint 105 dB !

• La protection contre le bruit : une question de santé publique


Il s’agit là d’un thème transversal qui concerne l’éducation à la santé
et au civisme.
Le film souligne les dangers du bruit sur la santé (le stress et la diminu-
tion des capacités auditives) : pas plus de 8 heures à 90 dB, d’1 heure
à 100 dB et de 4 minutes à 110 dB.
Il cite des sources sonores agressives : les moyens de transport, tel
l’avion, les ateliers bruyants (8 dB), la cour de récréation, la cantine
(85 dB ; un déjeuner nécessite 1 heure de récupération), une batterie
(de 115 à 140 dB, et des clapets de protection dans les oreilles sont alors
nécessaires).
Les jeunes doivent faire attention aux risques encourus avec les
walkmans, lors de concerts, avec les échappements libres, etc.
La surdité peut être une maladie professionnelle. En effet, certaines

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professions sont très exposées, et des mesures de protection s’avèrent
nécessaires, comme le port de casques sur les porte-avions ou dans les
aciéries.
Ces notions peuvent être abordées en primaire, en histoire, géographie,
sciences et technologie, dans le cadre du programme Découverte du
monde : « L’élève se repère dans des espaces… Il a quelques connais-
sances précises sur le fonctionnement de son corps, sur les règles
d’hygiène. » (Cycle 2). Elles concernent également les sciences et la
technologie : « L’élève peut analyser les relations entre les êtres vivants et
leur milieu, il sait réaliser des expériences simples et concevoir des
montages… » (Cycle 3).

Les plages
• Les déchets industriels
Ils sont longs à disparaître : la destruction naturelle d’un mégot dure
6 mois, celle d’une bouteille plastique de 100 à 500 ans.
La fréquentation importante des plages (30 millions de vacanciers; 120000
personnes par km2, l’été, sur certaines plages) nécessite un entretien
par les municipalités ; par exemple, la cribleuse tamise le sable.
La plupart des déchets sont ramenés à partir des rejets en mer avec la
laisse de mer, constituée par ailleurs d’algues et de coquillages, que la
marée abandonne sur la plage au niveau où elle est montée.

• La pollution par les micro-organismes


L’eau de baignade peut être polluée de façon invisible par des micro-
organismes. On effectue des analyses bactériologiques dans lesquelles
sont particulièrement recherchés les coliformes fécaux ; ce sont les
bactéries présentes dans les excréments. Les virus associés peuvent être
très dangereux.
Il est possible de consulter les résultats des analyses bactériologiques en
mairie ou au centre de sauvetage.
Remarque : les eaux de baignades sont classées en quatre catégories :
A et B (baignade autorisée) ; C et D (baignade interdite).
L’hygiène publique constitue un thème transversal (éducation civique
et environnement) pour les classes de collège (cycle central SVT :
L’homme modifie son environnement). Les élèves doivent comprendre
l’importance des mesures d’hygiène publique et l’intérêt de la
réglementation.

• La prévention des risques liés à un environnement


Chaque année, 500 personnes meurent par noyade. Le respect des
consignes de sécurité et de la réglementation sont donc indispensables
pour que le nombre des accidents diminue (20 000 par an).

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Les médicaments
• Messages de santé et bon usage des médicaments
Les antalgiques soulagent, mais ils ne soignent pas.
Les différentes présentations d’un même médicament (comprimé, gélule,
suppositoire, solution injectable, etc) ont des modes d’action différents.
Il ne faut pas se soigner seul, suspendre un traitement antibiotique,
reprendre un ancien traitement pour une nouvelle maladie. Il est
nécessaire de respecter les doses prescrites et adéquates, de se faire
vacciner et d’effectuer des rappels.

• Les différentes formes de commercialisation des médicaments


Sont vendus sous formes galéniques les comprimés, les gélules, les
suppositoires et les piqûres. Le mode d’action varie en rapidité,
intensité et durée ; les médicaments en comprimés, qui doivent transiter
dans le tube digestif avant d’être absorbés dans le sang, lequel passe
par le foie, avant de les distribuer aux organes par la circulation
générale, ont une action retardée et moins intense que sous forme de
piqûre, où la substance parvient directement dans le sang ; mais celle-ci
est moins bien tolérée et plus difficile à utiliser.
À noter qu’un lot de comprimés d’aspirine équivaut à 4 tonnes de
médicaments, soit un million de comprimés, produits en 5 heures.
Au collège, en classe de 3e (technologie), le film permettra de faire
découvrir aux élèves la diversité des activités du monde industriel et
économique.
En classe de 5e, la classe pourra s’intéresser au montage et à l’emballage
d’un produit, ainsi qu’à la production sérielle à partir d’un prototype.
L’origine de la douleur et de la fièvre, symptômes fréquents de maladie,
est expliquée de façon simple. La fièvre est présentée comme un
dérèglement d’un thermostat central sous l’effet des prostaglandines
libérées au niveau d’une zone agressée.
Cette étude concerne le primaire (histoire, géographie, sciences et
technologie), Découverte du monde : « L’élève a quelques connaissances
précises sur le fonctionnement de son corps, les règles d’hygiène. »
(Cycle 2).
La dernière partie du film concernant les bactéries, les virus, les
antibiotiques et la vaccination est à relier au programme de collège
(3e, SVT).
Partie B : Protection de l’organisme
– « L’organisme détecte en permanence la présence d’éléments
étrangers grâce à son système immunitaire. Il réagit contre certains selon
des modalités dont les effets sont plus ou moins importants. »
– « Des pratiques médicales résultent de l’application des connaissances
relatives au fonctionnement du système immunitaire. »
– « La vaccination permet à l’organisme d’acquérir préventivement et
durablement une mémoire immunitaire relative à un micro-organisme
déterminé. »

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– « Observations microscopiques de micro-organismes. »
– « Lecture et interprétation d’un antibiogramme. »
– « Observation d’une séquence de phagocytose. »
– « Justifier l’importance des rappels de vaccination. »
Partie E : Responsabilité humaine, santé…
– « La société protège ses membres des maladies infectieuses en
luttant contre la propagation des agents infectieux, en rendant
obligatoires certains vaccins. »

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DOCUMENTATION
Recherches à effectuer avec Éducasource
– http://www.cndp.fr
– http://www.france3.fr/fr3/sorcier/sorcier.html

Un bruit qui court


Articles
– La Recherche, « Les effets physiologiques du bruit », n° 229, p. 178 à 187,
février 1991.
– Sciences & Avenir, « Le bruit, fléau des temps modernes », n° 79,
hors- série, p. 40 à 54, octobre 1990.
Article très important sur les ravages du bruit.

À consulter
– http://artic.acbesancon. fr/svt/res_ped/bib_sci/classjpp/zoph/640.htm
Sur les méfaits du bruit.
– http://www.med.uni vrennes1.fr/etud/med_travail/affections_
liees_au_bruit. htm
Informations sur les risques individuels, collectifs et professionnels liés
au bruit.
– http://handel.u-paris10.fr
Accès aux bases de données sonores de différentes universités,
possibilité de téléchargement.
– http://www.inrp.fr/Acces/JIPSP/phymus/accueil.htm
Présentation de suggestions pédagogiques pour l’enseignement
interdisciplinaire physique/informatique/musique et des outils
possibles.
– http://www.cndp.fr/svt/jexplore/mosa/Mcn01.htm
Communication nerveuse. Récepteurs sensoriels. Leur spécialisation
morphologique et fonctionnelle permet de distinguer les diverses
sensibilités. Oreille ; schéma anatomique ; localisation de la cochlée.
Oreille interne ; photographie. Oreille interne ; cochlée, coupe.

Les plages
Environnement et pollution
– http://analytika.free.fr/presse/07062000/Afp/Afp3_07 062 000.html
Le professeur Lucien Abenhaïm, directeur général de la santé, a déclaré
que beaucoup de plages touchées par la marée noire de l’Érika seraient
ouvertes pour la saison estivale, car « les risques sont jugés comme
négligeables » (sur Europe 1).
– http://perso.infonie.fr/geotrouvetou/expo/page2.html
Exposition permanente sur Internet d’idées, de projets ou d’objets
écologiques contribuant à la protection de notre environnement.
Gratuite et permanente, elle permet de recenser un éventail de
solutions face aux pollutions actuelles.

U 13 C ’ E S T P A S S O R C I E R 1 1 U
– http://midi-pyrenees.sante.gouv.fr/sant_env/eau_baig/sommaire. htm
En application d’une directive européenne de 1978, la DDASS procède
à un état des lieux des zones de baignade et réalise, tous les quinze
jours, durant la saison estivale, des prélèvements d’eau sur des points
déterminés.
– http://www.fnh.org/sos_mp/pedago/index. htm
SOS mer propre. La fondation Nicolas Hulot lance sur son site Internet
une campagne de mobilisation nationale, « SOS mer propre ».
Dossier pédagogique bien documenté.
Consignes de sécurité
– conseils 21a. htm
Informations pour les vacanciers séjournant au bord des plages
Source : Direction générale de la santé, 24 mai 2000.
– http://www.jir.fr/Societe/3007plage.htm
Alors que les plages de sable blond de l’Ouest sont, chaque été,
envahies par une foule de baigneurs, il n’est pas inutile de rappeler
quelques consignes de sécurité. Notamment à l’adresse des plus jeunes.
Soleil et protection contre les cancers
– http://www.hcsc.gc.ca/ehp/dhm/catalogue/generale/votre
sante/cancer peau. htm
Prévention du cancer de la peau. Il n’en tient qu’à vous.
– http://www.prevention.ch/monenfantausoleil.html
Mon enfant au soleil. Le guide des parents.
– http://www.dermatonet.com/cancero.htm
Les cancers de A à Z.

Tourisme
– www.cndp.fr/galilee/1997-1998/tv7015/tv7015.pdf
Galilée : «Tourisme dans le vent 1». L’émission du CNDP et de La
Cinquième pour les collèges (Géographie). Pays, paysages.
Galilée : «Tourisme dans le vent 2». Le littoral du Languedoc-Roussillon
a été profondément aménagé durant les années 60, afin d’accueillir un
tourisme de masse.
Galilée : «Tourisme dans le vent 3». Cette émission fournit des
informations et une présentation : à deux pas d’un des principaux axes
de transhumance estivale vers l’Espagne, s’étendent les plages du
Languedoc-Roussillon : le soleil, la mer et le sable fin.

Les médicaments
Articles
– La Recherche, « Les grippes humaines. », n° 115 , p. 1147 à 1148,
octobre 1980.
– La Recherche, « La rougeole » , n° 115 , p. 1151 à 1152, octobre 1980.
– Pour la Science, « Contre l’hépatite B », n° 137, p. 11 à 12, mars 1989.
Un vaccin obtenu par recombinaison génétique en France.
– Pour la Science, « L’aspirine », n° 16 , p. 34 à 41, mars 1991.
Historique de la découverte de l’aspirine. Derniers développements
sur le mode d’action de ce médicament.

U 14 C ’ E S T P A S S O R C I E R 1 1 U
– Sciences & Avenir, « De la molécule au médicament. », n° 80, hors-série,
janvier 1991.
– Sciences & Avenir, « Les armes antidouleur », n° 528, p. 55 à 59,
février 1991.
Les drogues opiacées ne sont pas les seules armes antidouleur : revue
des diverses méthodes de lutte antidouleur.
– Sciences & Avenir, « Se soigner à la bonne heure », n° 537,
novembre 1991.
Utilité du respect des rythmes biologiques pour l’efficacité des
médicaments et des traitements.

À consulter
– http://perso.wanadoo.fr/franck.desfeux/index1.htm
Conseils de pharmacien et conseils pharmaceutiques pour gérer
le « petit risque médical ».
– http://www.globalmedic.com/fr/index-fr.htm
Global Medic : votre santé. Informations et dictionnaire médicaux ; une
« consultation médicale » en ligne est proposée.
– http://www.serimidis.tm.fr
Serveur d’images scientifiques. Des photos de micro-organismes.
– http://www.pasteur.fr/recherche/unites/scme/portfolio/portfolio.htm
Microscopie électronique : on peut cependant regretter l’absence
d’échelle sur de nombreuses images.
– http://www.who.int/gb/listfra.htm
OMS : maladies émergentes et autres maladies transmissibles .
Résistance aux antimicrobiens.
– http://www.questionsante.org/publi/mal/tm.htm
– http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/index.htm
– http://www.pratique.fr/sante/
Trois sites concernant la santé, l’hygiène et la politique de vaccinations.
– http://www.sante.gouv.fr/
Le calendrier des vaccinations obligatoires.
– http://ordmed.org/csp.html
Le code de la santé publique.
– http://www.france.diplomatie.fr/culture/france/biblio/folio/bcg/
index.htmlhtml
La vie et l’œuvre de Camille Guérin (1872-1961) ; la découverte du BCG.

À lire
– TDC, « Le bruit, un défi au quotidien », n° 806, CNDP, 15 décembre 2000.

U 15 C ’ E S T P A S S O R C I E R 1 1 U
Cédérom
– Catalogue Pierron, Les secrets de l’immunologie.

Vidéocassettes
– Émission Galilée, série « Bien dans son corps », Des sons et des
perceptions, (L’agression des sons), réf. 002 K 1074, CNDP, 1998.
– Émission Galilée, série « Bien dans son corps », Vaccin, un geste pour la
vie, (Microbes et virus : la contre-attaque), réf. 002 K 1074, CNDP, 1998.
– Émission Galilée, série « Citoyenneté et responsabilité », Citoyen de la
planète, (Sous les déchets, la plage), réf. 002 K 1054, CNDP, 1998.
– Collection « In situ », L’odyssée des vaccinations, CRDP de Besançon,
29 min., 1996.
L’histoire, toujours d’actualité, de la longue quête des hommes pour
se protéger des maladies infectieuses.

Livret rédigé par Dominique Pelletier © CNDP, 2001

Programmes audiovisuels libérés de droits pour une utilisation en classe


Depuis janvier 1995, la politique de soutien du ministère de l’Éducation nationale en matière
d’achat de droits a permis d’acquérir près de 400 heures de programmes. Cette action s’inscrit
dans le cadre de la politique ministérielle qui favorise l’utilisation, dans les écoles et les éta-
blissements scolaires, par les enseignants, de programmes audiovisuels en conformité avec le
code de la propriété littéraire et artistique. Elle en permet l’usage licite (droit d’enregistre-
ment au moment de la télédiffusion, droit d’utilisation de vidéocassettes dans les établissements
d’enseignement en Rance et à l’étranger dépendant du ministère). Cette sélection marque l’in-
térêt du ministère pour des œuvres qui, de par leur thème et leur qualité, sont susceptibles
d’être exploitées en classe. C’est l’outil télévisuel en tant que tel, pouvant être utilisé comme
support de cours ou comme objet d’une étude critique, qui est mis à votre disposition.
Pour une information plus complète sur les actions du ministère en matière d’audiovisuel, un
forum et une rubrique « Les ressources audiovisuelles » sont ouverts sur le serveur Intérêt du
ministère : éducnet.éducation.fr (rubrique « Ressources multimédias »).

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