Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Projet Financement Des PME Au Maroc PDF
Projet Financement Des PME Au Maroc PDF
Filière : GESTION
SOUS LE THEME :
Elaboré par :
Mohamed EL KHALADI : CNE 1412723469
Mourad ARFOUD : CNE 1329694305
Ayoub EL GHOULBZOURI : CNE 1412725709
Encadrée par :
Pr. Driss EL ZANATI
2
Remerciements
3
Abréviations
FR : fond de roulement.
UE : union européenne.
4
Sommaire
Dédicaces ………………………………………………………………………………..
Remerciements ………………………………………………………………………….
Abréviations …………………………………………………………………………….
Conclusion générale……………………………………………………………………...
Bibliographie ……………………………………………………………………............
Webographie …………………………………………………………………….............
L'importance de la PME vient du fait qu'elle est dotée d'un certain nombre
d'atouts irremplaçables. Cette catégorie d'entreprise peu capitaliste, mais dont la
contribution à l'emploi est intéressante, surtout dans un pays comme le Maroc où le
problème du chômage tend à s'intensifier chaque année, elle permet de décentraliser les
investissements, de mobiliser l'épargne privée, par conséquent favoriser la
régionalisation et enfin, rationaliser la production par la diminution des coûts qui permet
l'amélioration de la concurrence de l'économie sur les marchés étrangers.
Par outre Les PME de leur part doivent faire preuve de plus de transparence, de
créativité et d'imagination afin de convaincre ses partenaires et permettre l'instauration
des rapports solides et plus sains entres eux.
D’où né la problématique sur laquelle ce déroule notre projet qui vise l’analyse
des moyens de financement des PME.
De ce fait, nous allons présenter dans une première partie la PME, son rôle et les
divers aspects théoriques qui l'entourent ainsi que ses moyens de financement au Maroc
et un benchmarking en la matière avec d'autres pays.
6
La deuxième partie sera consacrée à une étude empirique afin de dégager les
difficultés d'accès des PME aux sources de financement et suggérer des
recommandations pour son épanouissement.
7
Partie I : Approche générale sur la PME
et les modalités de son financement
8
Introduction de la première partie :
9
CHAPITRE 1 : Les Conceptions générales sur la PME.
Dans cette section on va présenter la PME, ses rôles et ses forces et faiblesses.
10
La définition de la PME dans les pays industrialisés se base sur des critères différents et
très diversifiés, ceci reflète la pluralité des objectifs à réaliser sur les plans
démographiques .économiques et financiers .....
Néanmoins, le critère retenu reste celui de l'effectif des employés dans l'unité de
production.1
1.1.1 La définition de la PME aux USA :
Les Etats-Unis d'Amérique retiennent plusieurs critères à savoir l'emploi, la taille
et le chiffre d'affaires. Les PME représentent plus de 99,5% des entreprises qui exportent
directement les marchandises à l'étranger et contribuent pour une bonne part non
seulement à la croissance économique mais aussi à la création d'emploi (53% d'emploi
sont créé par les PME).
D'après le « Small Business Administration » une petite et moyenne entreprise
est celle qui emploie moins de 500 salariés, mais ce seuil est porté à 1500 dans l'industrie
manufacturière. Le chiffre d'affaires annuel doit être inférieur à 50 millions de Dollars
dans les services, à 13,5 millions Dollars dans le commerce et à 17millions Dollars dans
la construction.2
1.1.2 La définition de la PME à l’Union Européenne (UE) :
Une première définition des PME avait déjà été donnée par la commission
européenne dans sa recommandation 96/280/CE du 3 avril 1996. Suite à deux
consultations publiques effectuées en 2001 et 2002, la commission a décidé de modifier
celle-ci afin, notamment :
De prendre en compte l'évolution des prix et l'accroissement de la productivité
depuis 1996 dans la fixation des seuils financiers, leur augmentation permettra à
un nombre important d'entreprises de maintenir leur statut de PME, tout en
garantissant que seules les entreprises qui nécessitent réellement un soutien
soient ciblées par les programmes publics.
1
A. Bouzid, PME et stratégie du développement au Maroc, Ed.1997.P 22
2
Small Business Administration
11
De Promouvoir les micros entreprises : plusieurs micros entreprises sont créés
dans l'ensemble de l'union, d'où la nécessité de tenir compte de cette évolution en
fixant des nouveaux seuils financiers spécifiques.
D'encourager la formation professionnelle en éliminant la prise en compte des
apprentis ou étudiants en formation professionnelle dans le calcul d'effectif.
Améliorer l'accès au capital : cette nouvelle définition facilite le financement en
fonds propres pour les PME, en accordant un traitement favorable à certains
investisseurs tels que les fonds régionaux, les sociétés de capital-risque et les
business angles3.
La PME est définie dans l'UE « comme une entreprise qui occupe moins de 250
salariés et dont le chiffre d'affaire annuel n'excède pas 50 millions d'Euros ou le total du
bilan annuel n'excède pas 43 millions d'Euros. »4
12
1.2 La PME dans les pays en voie de développement (PVD)
A l'instar des pays développés, les PME dans les pays en voie de développement
(PVD) forment l'ossature du secteur privé. Leur contribution au processus du
développement est vitale car elles sont d'importantes pourvoyances d'emploi, 90% des
entreprises sont des PME et elles représentent entre 50% et 60% des emplois voire 80%
dans certains pays. Elles assurent une meilleure allocation des capacités productives,
leur développement s'affirme aussi comme un axe majeur de la lutte contre la pauvreté
et permet la réduction des écarts et disparités économiques entre les villes et les
compagnes.5
Il ressort des critères fixés par les pays en voie de développement (PVD) pour la
délimitation de la PME que la priorité est donnée à l'emploi. En effet, le maximum
demandé ne dépasse pas 199 salariés, alors que dans les pays industrialisés ou la main
d'œuvre fait défaut avance jusqu'à 1500, logiquement c'est l'inverse qui devrait se
produire, ceci est expliqué par le haut niveau d'industrialisation et de technologie de ces
pays et par la faiblesse des capitaux dans les pays en voie de développement.
5
Synthèse d’après le site : www.Mediterranean2000/org/eng /
13
Si on prend l'Afrique comme exemple, la PME est définie comme suit « Toute
entreprise agricole, commerciale, industrielle ou de service qui soit sortie du stade
artisanal et d'une structure d'entreprise individuelle pour avoir un certain nombre de
salariés plus ou moins grand. Cette entreprise sera dirigée en général par un seul homme
à savoir le patron autour duquel tourne la PME ».
1.3 La PME au Maroc :
La PMI est généralement considérée comme composante des PME, il est souvent
difficile de les différencier.
6
Modifier par nos soin d’après : Rapport Bank el Maghreb
14
Le chiffre d'affaires est de 7.500.000 Dhs.
La PSA avait l'avantage d'être souple et ouverte à toutes les demandes
d'investissement quel que soit la région économique, le secteur ou l'activité. Le
promoteur présente sa demande de crédit à une banque commerciale qui sollicite à son
tour l'accord de la BNDE de réescompter auprès de l'institut d'émission (Banque du
Maroc).En effet cette procédure a permis à la PME de bénéficier des crédits de moyens
termes réescomptables ne dépassant pas le plafond de 1000 000 Dhs.
La PSA a réalisé de très bons résultats depuis sa mise en place en 1972 jusqu'à
son abrogation le 31-12-87.Abstraction faite des orientations économiques, la PSA a
joué un rôle important dans la promotion d'un certain nombre de secteurs vitaux pour la
population marocaine.
Les lignes étrangères destinées au financement de la PME ont été baptisées « programme
d'assistance intégrée », essentiellement en raison des objectifs visés.
Dans le cadre de ce programme, la définition financière ne retient plus le chiffre
d'affaires qui disparaît au profit de l'actif net.
Selon l'article premier de la charte, on entend par PME : « toute entreprise gérée
et/ou administrée directement par les personnes physiques qui en sont les propriétaires,
copropriétaires ou actionnaires, et qui n'est pas détenue à plus de 25% du capital ou des
droits de vote par une entreprise ou conjointement par plusieurs entreprises ne
correspondant pas à la définition de la PME »
Pour les entreprises existantes, avoir un effectif permanent ne dépassant pas 200
personnes et avoir réalisé, au cours des deux derniers exercices, soit un chiffre
d'affaires annuel hors taxes n'excédant pas 75 millions de dirhams, soit un total
de bilan annuel n'excédant pas 50 millions de dirhams . Lorsqu'il s'agit d'une
PME qui détient directement ou indirectement plus de 25% du capital ou des
droits de vote dans une ou plusieurs entreprises, il est fait addition des effectifs
permanents et des chiffres d'affaires annuels hors taxes ou des totaux des bilans
annuels de PME et des autres entreprises précitées, sans toutefois que le total de
chacun de ces critères dépasse les seuils fixés ci-dessus.
Pour les entreprises nouvellement créées (toute entreprise ayant moins de deux
années d'existence), sont considérées comme PME ,les entreprises ayant engagé
un programme d'investissement initial global n'excédant pas 25 millions de
7
Selon le code d’investissement dans son article 3
16
dirhams et respecter un ratio d'investissement par emploi de moins de 250 000
dirhams8.
Tableau n°1 : effectif et chiffre d’affaire demander pour crée une PME
Cette définition reste l'un des vecteurs appropriés pour relancer l'activité
économique, renforcer la cohésion sociale en luttant contre le chômage, et contribuer au
développement régional.
Selon la direction des statistiques9, la PME est présente dans tous les secteurs
d'activité économique avec un taux de 98% : l'industrie, l'artisanat et le BTP,les
commerces et enfin les services qui englobent le tourisme, les communications, le
transport, les services financiers .D'après le graphique ci-dessous , la part des PME est
de plus de 90% dans toutes les branches d'activité sauf celle de la production et de la
distribution d'électricité, gaz et eau, où cette participation est uniquement de 50%.
8
Selon la charte de 2002 : Charte de la PME/PMI DE 2002Dahir n° 1-02-188 du 12 joumada I 1423 (23 juillet
2002) B.O n°5036 du 15/09/2002
9
Synthèse : Direction de la politique économique générale « les PME au Maroc éclairage et propositions »
17
Cependant la participation des PME dans la création de la valeur ajoutée
globale est de 21%.Cette participation est très variable allant de 0.2% pour la branche
de la production et de distribution d'électricité, gaz et eau, à 73% pour la branche de
l'immobilier et des services et de 20% dans le cas des industries manufacturières
comme présente le graphique ci-dessous :
18
En termes d'exportation, les industries textiles et cuir viennent également en tête
(46%), suivies, cette fois-ci par les industries agro-alimentaires (39%), et les industries
chimiques et para-chimiques (10%)
Schéma n°4 : Les exportations
19
Un développement économique équilibré pour une nation n'est atteint que lorsque
chaque citoyen peut disposer des moyens de faire carrière dans sa région ou dans sa
localité sans être dans l'obligation de s'expatrier vers quelques grands centres urbains.
Cet objectif qui est celui de toute politique d'aménagement du territoire ne peut
être atteint qu'avec le concours actif des PME dont l'intégration à un tissu économique
préexistant est plus facile que celle de la grande entreprise.
L'implantation dans les différentes régions du Maroc contribuera efficacement à
la valorisation des richesses et des potentialités et à l'amélioration des conditions de vie
des populations locales. Les données de la direction des statistiques10 révèlent que la
grande Casablanca regroupe 41% Des PME-PMI, les régions de Tanger-Tétouan 9%,
de Rabat-Salé-khémisset 8%, de Meknes-Fés 9% Et que les 33% restantes se
répartissent sur les 14 dernières régions.
10
Synthèse Najib ibn abdeljalil "l'entreprise et son environnement page n° 94 édition 1999 et document de
travail N°50 de la Direction de la politique économique générale « les PME au Maroc éclairage et propositions »
20
En effet, pour s'inscrire efficacement dans le processus de développement, les
entreprises aujourd'hui, doivent prendre en compte d'autres objectifs, dans leurs
stratégies, en plus de l'efficacité économique pour être un " bon citoyen " qui est
socialement responsable.
Le principe de responsabilité sociale définit l'entreprise comme une communauté de
recherche des profits qui ne doit pas occulter l'engagement social et environnemental.
Ce principe encourage une éthique et un souci que doit avoir l'entreprise volontairement
et l'oriente aux bonnes relations avec ses stakholders (employés, clients, médias, Etat,
société civile...) au-delà de la législation existante.
Dans une économie en voie de développement comme celle du Maroc, la PME occupe
certainement une place de grande importance en vue de sa participation efficace à la
promotion de dimension sociale. On estime qu'actuellement les PME emploient plus de
80% de la population active repartie comme suit 11:
A la lumière de ces statistiques on peut dire que les PME représentent le réservoir
souple et important des catégories les plus exposées au chômage notamment les jeunes
universitaires. Les facilités juridiques et les aides spécifiques de l'État ont amené certains
demandeurs d'emploi à créer leurs propres entreprises.
11
Synthèse : Direction de la politique économique générale « les PME au Maroc éclairage et propositions »
21
déséquilibres sont d'autant plus intensément ressentis qu'ils affectent des branches
concentrées et lourdes et des entreprises de grande taille .Ces dernières se caractérisent
par une certaine rigidité de structure à l'adaptation rapide au changement.
Le tissu des PME par contre ressent et réagit à un déséquilibre économique de
manière inégale et différente selon les situations respectives des entreprises, ainsi ce
tissu joue un rôle d'amortisseur qui ralentit les effets de la crise et qui dynamise la relance
par sa capacité de réaction rapide.
Au-delà de cette souplesse, les PME sont sources de renouvellement industriel à
travers le processus de disparition et de création d'entreprises, c'est à dire que si les PME
se caractérisent par un certain degré de mortalité et par une plus grande sensibilité en
phase de récession, elles représentent le gros des troupes au niveau de la création des
entreprises et réagissent plus rapidement à toute politique de relance de l'activité
économique.
Elles constituent ainsi un facteur de renouvellement et de vitalité industrielle par
la diversité de leur présence sectorielle.
L'essentiel pour le tissu économique est de maintenir un taux de naissance de ces
entreprises dit taux de rotation ou de renouvellement positif et de qualification
progressive par la création de nouvelles activités porteuses et à forte valeur ajoutée12.
2.5 La PME, base de la sous-traitance :
"Nous appelons sous-traitance, tout travail dont la réalisation nécessite
l'intervention d'un agent extérieur à partir, soit de la définition du travail (en réalisant le
document de définition détaillée); soit de la définition des méthodes de travail (en
réalisant le document méthode); soit encore de l'exécution du travail parler (en exécutant
la pièce ou le service), cette intervention se faisant jusqu'à l'aboutissement complet du
travail"13.
De nombreuses PME évoluent dans le champ des grandes entreprises avec
lesquelles des relations financières, juridiques ou commerciales sont tissées et qui
contribuent à l'amélioration de leur compétition.
12
Synthèse Najib ibn abdeljalil "l'entreprise et son environnement page n° 93;94 édition 1999
13
B.Chaillou « définition et typologie de la sous traitance « revue économique n°2 1977
22
Les relations entre grandes entreprises et PME constituent un des éléments
structurels prépondérants du système productif qui sont au cours des dernières années
particulièrement renforcées. Il est certain que ce type de relations est plus structurant
économiquement et plus profitable à la croissance de la PME, l'exemple japonais est une
illustration convaincante à cet égard.
L'industrialisation ne provient pas seulement de la mise en place de nouvelles
unités, mais aussi et surtout, de la naissance de complémentarités intersectorielles et
interentreprises de dimensions inégales. La PME semble capable de survivre et de
croître en compagnie de la grande entreprise, non pas en concurrence directe et continue
avec elle mais dans une sorte de complémentarité :
Générée par l'évolution économique, la PME exploite des créneaux plus ou moins
permanents.
Tolérée ou souhaitée par la grande entreprise qui préfère bénéficier de la présence
et des services de la PME
Arrachée par la PME dynamique, plus productive et plus rentable dans certaines
activités.
Cette complémentarité est source d'une grande efficacité industrielle et d'une meilleure
allocation des ressources, et en outre source de relations véhiculant la formation et
l'apprentissage techniques et organisationnels.
Or le tissage des relations PME grande entreprise; se heurte à un triple obstacle :
L'absence d'un tissu de PME performantes et potentiellement sous- traitantes.
Les grandes entreprises rechignent à faire appel aux faibles potentialités locales
existantes appréhendant une mauvaise qualité, une faible compétitivité, une
incertitude de délais de livraisons etc.....
La grande entreprise recours à l'importation ou à l'intégration complète en
fabriquant elle-même ce qu'elle aurait dû sous-traiter.
Il résulte de ce qui précède, une absence de modernisation du tissu de PME et un blocage
des éventuelles nouvelles initiatives de création. Le développement du tissu de PME est
alors freiné.
II. Les forces et les faiblesses de la PME :
23
1. Les forces de la PME :
1.1 La flexibilité :
La flexibilité peut être définie comme la capacité de s'adapter rapidement aux variations
qualitatives et quantitatives de l'environnement. La capacité d'adaptation à la
conjoncture est essentielle, cette qualité se trouve en particulier chez les PME. Cela
revient à dire que les grandes entreprises se caractérisent par une certaine rigidité de
structure défavorable à l'adaptation rapide au changement, ce sont souvent handicapés
et paralysées par leur bureaucratie interne et la longueur de leur communication. Le tissu
de la PME réagit à un déséquilibre économique de manières différentes selon des
situations respectives des entreprises.
1.2 L’efficacité :
Etant donné que les charges de structures sont plus faibles dans ce type
d'entreprise. Les PME vont obtenir par conséquent un coût de revient plus faible que
celui des grandes firmes. De ce fait elles peuvent aisément maîtriser l'ensemble des
données de leur environnement.
La modestie de la taille des PME leur permet une gestion du personnel plus
efficace et plus économe : Plus efficace parce qu'elle se traduit souvent par une grande
souplesse d'utilisation de la main d'œuvre et par une meilleure implication de celle-ci,
Plus économe parce que la main d'œuvre y est en générale moins qualifiée et peu
syndicalisée ce qui tend à réduire le coût du travail.
2. Les faiblesses de la PME :
24
La PME soufre d'un ensemble d'handicapes aussi multiples que divers qui se
situent presque au niveau de toutes ses fonctions et réduisent de ce fait ses capacités de
production et de commercialisation.
14
L AKHMIRI .A& BENCHEKRON.S « la fonction financière dans la PME-PMI » revue gestion et société
avril 2007, n°26 page 20.
25
l'alourdissement des charges, la baisse de la productivité et de la rentabilité de
l'entreprise et la détérioration du climat social.
La négligence du besoin en fonds de roulement. En effet afin d'accrocher des
nouveaux clients, le dirigeant leur accorde des délais de paiement plus long, alors
qu'il doit régler ses fournisseurs dans un délai beaucoup plus court.
La peur de travailler dans le « claire » situation qui l'expose au poids de la fiscalité
et qu'il qualifie de très pénalisante pour sa société.
Pour l'amélioration du niveau de formation de son personnel, ni l'importance ni
le besoin en formation sont considérés à leur juste valeur.
Pour des raisons culturelles (crainte de révéler le secret de son affaire), mais aussi
financières, le conseil externe sous toutes ses formes (études, consultations pour
les questions techniques, financières, juridiques..) est considéré comme peu
important et ne mérite pas le prix demandé.
La décision de recrutement d'un cadre, lorsqu'elle est prise, n'est que rarement
accompagnée des taches qui lui seront confiées.
L'insuffisance des technologies locales et l'adoption de technologies avancées des
pays industrialisés inadaptées aux spécificités locales (fortes intensités
capitalistiques, création d'emploi coûteux, surcoûts, gaspillage de ressources).
Le manque d’informations :
26
Les statistiques sont faibles en dehors de celles de Bank al Maghrib et l'office de
change. Le créateur d'entreprise n'a pas d'informations précises sur les branches
d'activités et plus particulièrement sur les créneaux qui peuvent l'intéresser sans
investigation personnelle. Ces investigations sont généralement partielles, incomplètes
et parfois erronées. Il n'existe pas encore au Maroc de base de données informatisées et
actualisées.
Très vite les données qui ont pu être collectées dans le cadre des études
sectorielles vieillissent et perdent leur intérêt en l'absence de cette actualisation
nécessaire15.
L’insuffisance d’accès aux nouvelles technologies et l’innovation :
L'une des faiblesses aujourd'hui soulignées pour les PME Marocaines et leur
accès insuffisant aux technologies nouvelles et à l'innovation, cette faiblesse sera
d'autant plus handicapante que l'économie marocaine s'ouvre à la concurrence
internationale. Or, il est également établit que le niveau de développement
technologique et scientifique d'un pays est à l'image de son progrès économique et que
la volonté d'accroître ce dernier nécessite une intégration et une gestion des technologies
nouvelles importées puis régénérées sur place. L'exemple du japon des années 60 et plus
récemment des pays d'Asie du Sud est édifiant à cet égard.
Au Maroc, une déconnexion évidente entre les quelques centres de recherche
universitaires et les PME, les moyens matériels et humains sont faibles, l'ouverture et la
coopération avec des centres étrangers plus développées sont limitées, les centres de
recherche privés ou de grandes entreprises demeurent peu nombreux et à portée réduite.
Le plus grave, semble être un certain désintérêt de la puissance publique et des décideurs
des entreprises à l'égard de la recherche et du développement technologique. Sans doute,
le manque des ressources humaines suffisamment formées et qualifiées, le faible niveau
général de qualification technique et bien sur l'insuffisance des moyens financiers sont
autant de facteurs explicatifs de ce sous-développement technologique et technique de
nos PME.
15
Synthèse Najib ibn abdeljalil "l'entreprise et son environnement page n°103,104 édition1999
27
L'innovation, même relative est faible dans nos PME, le financement de cette
dernière est inexistant et les structures d'assistance aux innovateurs sont absentes. Il y a
un manque de canaux structurels et organisés d'alimentation en informatique et d'apport
de connaissances en provenances de l'étranger pouvant nous irriguer avec continuité et
permettant aux entreprises d'intégrer ce qui se passe ailleurs.
Les principales difficultés qu'en souffrent les PME sont de caractère financières,
allant jusqu'au menacer leur existence. Ces difficultés trouvent leurs explications dans
plusieurs raisons, d'abord il y'a une relative instabilité de leur autofinancement comparé
à celui des plus grandes entreprises.
Ensuite, en ce qui concerne les crédits, la banque intervient dans le financement
des projets des PME suivant une étude de faisabilité laquelle est fondée sur des données
techniques et économico-financières, si le projet est fiable la banque le finance. Certains
promoteurs estiment que la banque refuse de financer leurs projets mais occultent les
raisons qui ont motivé le refus.
28
Enfin les autres moyens de financement (le capital risque- financement via le
marché boursier-le crédit-bail) ne sont pas bien exploités par les PME16 pour maintes
raisons que le deuxième chapitre va traiter avec détail.
2.4 Les contraintes d’accès aux marchés et aux zones et locaux
d’implantation :
2.4.1 Les contraintes liées à l’accès aux marchés :
Le soutien pour l'accès au marché constitue un des moyens pour pérenniser la
PME, qu'il s'agisse de l'accès au marché local où l'Etat mobilise des ressources
budgétaires importantes dans le cadre des marchés publics ou aux marchés extérieures
par l'accompagnement de la PME à l'exportation. Mais très souvent les PME évitent
d'accéder aux différents marchés (publics, extérieurs) et ce pour plusieurs raisons17 :
La plupart des gros donneurs d'ordre privilégient les grandes structures.
Les dispositions réglementaires inadaptées aux PME.
Le manque d'informations sur les organismes internationaux à contacter, les
opportunités d'affaires....
Les difficultés d'accès au financement à l'exportation.
L'insuffisance du concept d'ouverture sur l'extérieur.
L'analyse de l'état des lieux permet de constater globalement que par sa taille et
sa structure, la PME ne peut accéder facilement aux marchés publics et ne peut, à elle
seule faire face à la complexité et aux coûts d'approches des marchés extérieurs.
2.4.2 Les contraintes liées aux zones et locaux d’implantation :
Le développement des PME nécessite la mise en place d'une logistique et des
infrastructures d'accueil nécessaires à l'importation des projets. En effet le montage de
tout projet dépend, dans une large mesure de la disponibilité de terrains, de parcs
industriels entièrement viabilisés et de locaux à des prix abordables. Le coût élevé de
ces derniers présente un réel frein au développement des PME marocaines par rapport à
celles des pays concurrents (Turquie, Jordanie, Tunisie..).
16
Conjoncture N °863 septembre 2005 « financement des PME page 22 ,23»
17
Synthèse A.Bouzid, PME et stratégie du développement au Maroc, Ed.1997.P 56
29
2.5 Les obstacles d’ordre législatif, administratif et judiciaire :
L'expression « obstacles administratifs » est un terme générique qui recouvre une
multitude de cas de figures et de situations.
L'offre de service administratif est jugé en deçà des attentes des opérateurs, les
remarques récurrentes formulées à l'encontre des procédures administratives identifient
des déficits dans la gestion du temps, dans la démarche, dans les procédures et dans la
communication, ceci se manifeste par une complexité, lourdeur et retard dans le
traitement des dossiers, et dans l'insuffisance de l'information et le manque de
coordination. En revanche la réglementation des entreprises est à l'origine de trois séries
d'appréhension liées à la complexité, l'éparpillement des textes, le manque de
transparence et à la non prise en compte des spécificités liées à la tailles des
entreprises18.
Les formalités douanières peuvent être raccourcies malgré le souci d'amélioration, car
les garanties exigées posent le problème des cautions dont l'obtention nécessite des
cautions dont l'obtention nécessite des procédures très contraignantes.
18
A.Bouzid, PME et stratégie du développement au Maroc,.page 51,52,53 édition1997
30
Les exigences pour l'importation et l'exportation de certains produits fait que les
importations rencontrent souvent des problèmes avec les services douaniers concernant
l'évaluation des marchandises, la classification des produits et la préparation des
formulaires.
Le plan comptable n'est pas adapté à toutes les formes des PME, les obligations
en termes de production d'information financière sont globalement lourdes.
L'ensemble des obligations déclaratives comptables, fiscales et sociales sont trop
complexes et trop nombreuses, il existe par exemple plus de 30 formulaires différents
ayant trait impôts au niveau national. Ainsi les chefs des entreprises doivent soumettre
de nombreux formulaires contenant pratiquement les mêmes informations et devant être
accompagnés des mêmes pièces. Les investisseurs considèrent que la complexité du
système fiscal marocain mène souvent à la confusion et à de nombreuses erreurs dans
les déclarations. Ce qui oblige souvent les investisseurs de recourir aux services des
fiduciaires et des cabinets de conseil. Pour les PME, le coût des conseillers est très élevé,
ceci incite un bon nombre d'entre elles à l'évasion fiscale, engendrant ainsi de grosses
pertes dans les recettes fiscales de l'Etat.
31
procédures. Cette situation est due à la discordance entre les différentes administrations
et parfois au sein d'une même administration.
Le problème de l'enchevêtrement des compétences se manifeste bien clair lors de
l'étude d'un dossier ou l'octroi d'une autorisation pour la réalisation ou l'extension d'un
projet de PME.
Malgré la volonté simplificatrice des hauts fonctionnaires de l'Etat, malgré les
affirmations du gouvernement voulant assister et encourager les créateurs d'entreprises,
il semble qu'au niveau exécutif et au niveau des échelons bas de l'administration
beaucoup d'efforts restent à réaliser pour traduire le discours au niveau des actes.
32
Un retrait progressif et un désengagement de l'Etat ;
Une stabilité du cadre macro-économique.
La libération interne et externe à travers la privatisation.
La réforme de la fiscalité.
La Création des conditions d'épanouissement de l'économie du marché...
Face à l'ouverture et la libéralisation dictées par le programme, qui était concrétisé par
l'adhésion du Maroc au GATT (l'OMC actuellement) en 1985 et par la signature de
nombreux accords de libres échanges, notamment avec l'union européenne et les Etats-
Unis, et vue la nature fragile des entreprises marocaines (sous-capitalisation, sous-
encadrement...) déjà moins dynamiques et peu préparées à la concurrence , la question
qui se pose est : comment peut-on viabiliser les entreprises au Maroc et leur permettre
de faire face à la concurrence exacerbée ?
Pour répondre à cette question, le Maroc s'est engagé dans un ensemble de réformes
touchant l'entreprise et son environnement (économique, politique, social, culturel...).
Nous essayerons de reprendre les principales dans cette section.
19
Synthèse la loi N° 53-00 formant charte de la PME
20
Synthèse de la loi bancaire 1993 et de 2006
34
financiers spécialisés (OFS)21, ainsi depuis 1986, on assiste à un processus d'extension
des OFS dans la perspective d'une spécialisation de l'intermédiation financière. Ils ont
été autorisés à recevoir des dépôts du public et à ouvrir des agences et à octroyer des
crédits à moyens terme réescomptables.
L'orientation vers la banque universelle a été commencée par la promulgation de
la loi bancaire du 6 juillet 1993 qui par son article premier : « est considérée comme
établissement de crédit toute personne morale qui effectue à titre de profession
habituelle l'une des opérations suivantes :
La réception de fonds.
La distribution des crédits.
La mise à disposition à la clientèle de tous moyens de paiement et leur gestion.
1.2.2 La libération des taux d’intérêts
La libération des taux d'intérêts a été enclenchée progressivement en touchant
d'abord les taux d'intérêts créditeurs (le 1 janvier 1990) avant d'être étendue aux taux
d'intérêts débiteurs appliquée respectivement aux crédits à moyen terme et long terme
(le 1er janvier 1990). Malgré cette tendance, on peut dire que la libéralisation n'a été
commencée réellement qu'à partir du 15 février 1996, date à laquelle Bank-ALMaghrib
dans sa circulaire n°8 /G/96) avait supprimé les critères de détermination des taux
débiteurs et de leurs plafonds respectifs, ainsi que les taux fixes.
1.2.3 Les normes prudentielles :
Pour éviter que les banques ne soient tentées de prendre des engagements
excessifs et plus risqués en faveur de la libéralisation, les règles prudentielles ont été
réaménagées en vue de :
Conforter les fonds propres des établissements bancaires proportionnellement à
l'extension de leurs engagements et ce à hauteur de 8% (coefficient de
solvabilité).
Limiter davantage les grands risques des banques, qui ne peuvent dépasser
10%du montant global de leurs crédits par décaissements et par signature
21
Système bancaire au Maroc comporte 17 banques commerciales, 6 OFS (BNDE, CDC, CMM, CNCA, CIH et
la SNI) en plus d'une banque spécialisée dans le financement des investissements des résidents marocains à
l'étranger.
35
(coefficient de division des risques bancaire), ce coefficient monte depuis avril
2000 pour atteindre 20%.
Mieux couvrir les risques inhérents aux créances en souffrance et éviter que les
banques puisent dans les ressources monétaires pour financer les crédits à moyen
terme.
Ces différentes règles ont été renforcées par les mesures de surveillance et de
contrôle prévues par la nouvelle loi bancaire dont notamment l'audit annuel de la
comptabilité des Banques est devenu obligatoire. Il convient à noter, à cet égard, que les
établissements bancaires ont été invités, à différentes reprises, par les autorités
monétaires à :
tenir compte des objectifs d'augmentation des crédits souhaités par elles.
Respecter les règles d'une saine gestion en veillant, notamment, à ce que la
distribution des crédits corresponde aux besoins réels des sociétés soit en
harmonie avec leur structure financière et leurs efforts d'autofinancement.
Renforcer leurs fonds propres.
Encourager les ressources stables et ainsi l'épargne.
Favoriser les secteurs productifs, particulièrement ceux tournés vers l'équipement
et l'exportation.
Éviter de soutenir les activités spéculatives, tant commerciales qu'immobilières,
et la constitution de stocks pléthoriques.
36
Après de longues hésitations, et sous la pression de mouvement syndical, des
recommandations de l'organisation mondiale du travail (OMT) et surtout plus
d'attractivité des IDE, le Maroc a, enfin reformé sa législation du travail pour donner
naissance à l'actuel code de travail.
Entré en vigueur le 08 Juin 2004, ce nouveau code constitue, par sa modernité et
sa souplesse, un véritable saut qualitatif vers le renforcement des conditions du
développement de l'économie nationale et un outil d'attraction de l'investissement.
Parmi les apports de ce code rappelons22:
L'augmentation de l'âge d'activité 12 à 15 ans, pour éviter l'exploitation des
enfants.
La flexibilité de l'emploi pour des raisons structurelles, techniques, économiques.
La diminution du nombre d'heures de travail par semaine de 48 à 44 heures
L'augmentation du congé de maternité de 12 à 14 semaines.
Augmentation et généralisation de période d'essai.
L'institution de nouvelles formes plus souples de contrats de travail.
Ce code est considéré moderne, encourageant l'investissement et préparant la paix
sociale actuellement indispensable pour l'entreprise.
22
Synthèse de nouveau Code de travail 2014
37
droit commun un certain nombre d'avantages qui n'était pas automatique et qui
nécessitaient auparavant des autorisations préalables.
La réglementation des changes.
La réforme de l'enseignement : Charte national d'éducation et de formation :
Intervenu pour fournir un capital humain compétent et efficace permettant plus
de rationalité aux entreprises.
Restructuration de l'administration : décentralisation.
Toutes les réformes et les restructurations que nous avons traitées, qu'elles soient en
relation directe ou indirecte avec l'entreprise, préconisent le développement de
l'entreprise notamment la PME.
Pour dynamiser la PME marocaine, les pouvoir publics ont créé des organismes pour la
soutenir et l'aider.
23
Charte de la PME
38
organisations professionnelles, les établissements d'éducation et de formation
publics et privés et les organisations privées à but non lucratif.
Promouvoir au profit des PME, la prestation de services d'information, de
conseil, d'assistance, technique, d'expertise et de formation en matière de gestion
et d'administration de l'entreprise, par les organismes publics et privés
spécialisés.
Appliquer les orientations et les normes relatives aux programmes d'action en
matière de prestations de services et en matière d'aménagements fonciers.
Conclure pour le compte de l'Etat les conventions visées aux articles 23 et 24 de
la présente loi et s'assurer de leur exécution.
Assister les PME, en relation avec l'administration et les organismes publics
concernés, dans les domaines de l'accès aux marchés extérieurs, de l'acquisition
des nouvelles technologies et du développement de l'innovation et de la qualité.
Entreprendre toute action de sensibilisation, d'information et d'assistance auprès
des administrations, des collectivités locales et des organismes publics concernés,
en vue de promouvoir et faciliter l'accès des PME aux marchés publics, soutenir
et appuyer l'action des PME dans ce domaine .
Apporter son assistance pour la constitution et le fonctionnement des
associations, groupements et réseaux de PME.
Donner son avis sur les demandes de reconnaissance d'utilité publique présentées
par les associations prévues à l'article 20 de la présente loi.
Entreprendre toute action de sensibilisation, d'information et d'assistance en
matière de simplification et d'allègement des règles juridiques et des procédures
administratives applicables aux PME.
Diffuser par tous les moyens appropriés, la législation et la réglementation
applicables aux PME.
Collecter et diffuser l'information relative au rôle de la PME, à sa contribution à
l'économie nationale et à l'évolution de son activité ;
Suivre et évaluer les actions et programmes visant la promotion de la PME ;
Etablir un rapport annuel sur l'état de la PME.
39
Pour l'exécution de ses missions, l'Agence peut conclure des accords de partenariat avec
les administrations, les collectivités locales, les établissements publics, les chambres et
organisations
Pour la lettre précitée, le guichet chargé de cette mission est l'interlocuteur unique
de toutes les personnes qui veulent créer une entreprise, qu'elle qu'en soit la forme, et
qui souhaiteront avoir recours à ce service. C'est un guichet qui peut disposer d'annexes
au niveau provincial, préfectoral, ou communal.
Le personnel de ce guichet met à la disposition des demandeurs un formulaire
unique dans lequel figurent tous les renseignements exigés par la réglementation en
vigueur. C'est un document qui contient :
Demande de certificat négatif.
Demande d'inscription à la patente.
Déclaration d'immatriculation au registre de commerce.
Demande d'affiliation à la CNSS.
Nous trouvons alors combiner au CRI quatre administrations :
Office Marocain de Protection Industrielle et Commerciale.
Direction régionale des impôts.
Tribunal de Commerce.
CNSS.
40
2.2.2 L’aide aux investisseurs :
A côté de l'aide aux investisseurs, le CRI est aussi chargé d'identifier les
potentialités d'investissement au niveau régional et d'en faire la promotion.
Le guichet d'aide aux investisseurs doit procurer toutes les informations utiles
pour l'investissement régional à côté d'autres missions telle que:
Etude de toutes les demandes d'autorisation administrative en préparant tous les
actes administratifs nécessaires à la réalisation des projets d'investissement dans
tous les secteurs.
Préparation d'un climat d'investissement concurrentiel et adoption des mesures
de nature à accroître la compétitivité et la diversité de l'économie régionale.
Mise en place d'une base de données pour aider les investisseurs à montrer,
finaliser et concrétiser leurs projets ;
Mise en place d'un système de veille économique permettant de capter et explorer
au niveau régional, national et international les différents projets d'investissement
pouvant intéresser la région.
Mise à niveau de tissu économique existant pour promouvoir la compétitivité
territoriale de la région.
La fédération a pour objet principal de défendre les intérêts de la PME marocaine. Elle
est présente dans les différentes régions du royaume avec les unions régionales de la
CGEM ainsi que dans plusieurs conseils et comités :
Au Conseil National du Patronat
Au Conseil d'Administration (ANPME)
Au Comité de Financement de la Mise à Niveau de l'Economie
Au Comité Régional pour la Création d'Entreprises
Au Centre Marocain des Technologies de l'Information et de la Communication
pour les Entreprises (CETIC))
Elle assure entre autres :
41
La formation des dirigeants des PME dans les différents domaines d'activités.
Soutenir les partenariats entre les PME.
Fournir les informations nécessaires aux dirigeants des PME.
Etablir des conventions de partenariat national et international au profit des PME.
Défendre les PME dans les différentes instances.
42
Chapitre 2 : Les modalités de financement des PME
Le financement des PME revêt une grande importance suite aux besoins de plus
en plus importants qu'elles prouvent (besoins d'investissement, besoins d'exploitation,
besoins d'innovation)
43
Valoriser le capital humain, il s'agit des investissements humains et sociaux tels
que les dépenses de formation, décisions de recrutement d'employés, dépenses
de l'amélioration des conditions de travail24.
Donc dans sa conception générale, l'investissement est considéré comme la
transformation des ressources financières en biens corporels ou incorporels, autrement
dit, c'est un sacrifice de ressources financières aujourd'hui dans l'espoir d'obtenir dans
le futur des recettes supérieures aux dépenses occasionnées par la réalisation de cet
investissement25, celui-ci constitue un coût dont les composantes sont :
Le prix d'achat des biens constituant l'investissement.
Les frais accessoires d'achat (assurance, transport, douane...)
Les frais d'installation et de montage.
II. Les besoins de financement liés à l’exploitation
Toute entreprise quelle que soit son efficacité ou quelle que soit sa structure
financière, peut se trouver confrontée à un problème de trésorerie de façon
conjoncturelle ou structurelle. Ce problème peut survenir car, à court terme, l'entreprise
doit de manière permanente chercher à assurer le financement de son actif circulant
(stock, crédits accordés aux clients, créances diverses).
A cet égard, l'entreprise recours à des crédits de fonctionnement qui ont des données
plus courantes que ceux d'investissement permettant l'équilibrage financier tels que :
Les crédits accordés en contrepartie d'existence à l'actif de créances d'exploitation
(ex : crédits Dailly, escompte......).
Les crédits accordés à l'entreprise sans contrepartie, à l'actif de créances
d'exploitation (ex : découvert, crédit spot.....)26.
Ces crédits de fonctionnement financent de manière générale les actifs circulants
du bilan. Lorsque ces derniers ne sont pas intégralement financés par des délais de
paiement que l'entreprise obtient de ses fournisseurs et de ses créances diverses et
lorsque cette insuffisance n'est pas couverte par le fond de roulement (FR), en fait, si le
24
Youssef Jamal « précis d'analyse financière de l'entreprise » édition 2003 page 114 et 115.
25
Hamadan ben Ali « technique de choix d'investissement » édition 1999 page 25
26
la gestion de trésorerie : Jean-François verdié Philipe Rousselot, 2e édition page 11 et 22.
44
besoin de financement de l'exploitation est inférieur au FR, l'entreprise aura la possibilité
de se financer sans recourir à des crédits bancaires ou autres formes de financement. Le
besoin de financement de l'exploitation appelé aussi le besoin de fond de roulement
(BFR = stock+ créances clients- dettes fournisseurs).Cependant on peut résumer les
besoins liés à l'exploitation comme suit :
Les stocks : pour assurer son fonctionnement normal, toute entreprise doit avoir
un stock pour faire face soit à la demande de la clientèle (stock de produits finis)
soit pour des fins de production (matières premières), or la détention des stocks
implique un coût pour l'entreprise ce qui rend ainsi nécessaire une gestion
efficace et rationnelle de ces stocks afin de limiter les coûts et donc minimiser les
besoins de financement.
les besoins de trésorerie : l'entreprise doit faire face à des dépenses importantes
tels que : les salaires, entretien de matériels, impôts et taxes, frais divers de
gestion...etc.
Le paiement de ces charges peut troubler le fonctionnement normal de l'activité
de l'entreprise, surtout les PME.
Il s'avère donc que cette activité entraîne la naissance des besoins de trésorerie
qui dépendent des délais de paiement de décaissement des charges et d'encaissement des
recettes27.
Enfin, il faut dire que « sans ressources financières, l'entreprise ne produit pas,
ne vend pas et donc ne peut survivre que si elle a réussi à mobiliser les ressources
nécessaires au maintien de son cycle d'exploitation et au financement de son
exploitation »28
III. Les besoins de financement lié à l’innovation :
27
Hamadan ben Ali « technique de choix d'investissement » édition 1999 page 26
28
Mohamed EL haloui « Banque -Entreprise : fragilité d'une relation » page 34
45
Dès qu'il s'agit de projet de recherche et de développement ou innovant, il est
surtout question de choix risqués et coûteux, de plus le coût des travaux de recherches
et développement compte parmi les principales contraintes au développement de tels
travaux.
Malheureusement le concours du secteur bancaire au financement de ce type de
projet reste timide.
Les processus d'innovation sont clairement marqués par la prééminence de
nombreuses subventions, avances remboursables et avantages fiscaux octroyés par les
organismes publics, mais les acteurs privés du capital investissement refusent
généralement d'intervenir avant que les débouchés industriels et commerciaux de
l'innovation ne soient assurés, face à l'implication des projets innovants, le soutien des
acteurs institutionnels (L'Etat et le secteur bancaire) apparaît plus nécessaire que jamais.
Donc, d'une part les besoins de financement des PME sont différents, les plus
importants sont liés à l'investissement, à l'exploitation et à l'innovation et en d'autre part
le caractère familial des PME accentue la relation d'indépendance entre la famille et les
l'entreprises, le dirigeant propriétaire cherche à sauvegarder sa souveraineté sur
l'entreprise jusqu'à sa mort pour la transmettre à ses héritiers, pour cela il ne peut pas
par conséquent utiliser certaines politiques des grandes firmes comme l'augmentation
du capital ou le recours à la bourse....etc.
Le caractère familial des PME limite ainsi le choix du financement qui reste la
plupart du temps par des moyens internes qui ne sont pas suffisants pour financier les
besoins de l'entreprise surtout face à la globalisation.
46
Ce comportement était alimenté par des réflexions émises par certains auteurs,
pour lesquels le financement par fonds propres et nécessaire pour la simple application
des principes d'orthodoxie financière. Cette situation autant plus inquiétante que la
méconnaissance des outils de gestion fait que les PME n'élaborent pas le plus souvent
de politique financière prenant en compte la structure financière et la politique de
l'endettement dans une perspective d'allocation optimale des ressources par l'arbitrage
entre le risque et la rentabilité. Ainsi le dirigeant d'une entreprise peut disposer de
plusieurs propositions de financement pour un investissement donné et doit étudier, son
impact sur la rentabilité de la firme et d'autres incidents tels que la structure de
l'endettement de l'entreprise et la répartition des coûts entre charges variables et fixes.
Toutes les PME peuvent recourir à leurs moyens propres et à ceux de leurs
associés ou dirigeants pour financer partiellement ou totalement leurs besoins en
équipement ou en fonds de roulement, ceux-ci constituent le financement interne qui
concerne essentiellement les modes suivants :
47
Dans une entreprise, les bénéfices après impôts sont utilisés de deux façons: une
partie de ces bénéfices est distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes, l'autre
partie est conservée par l'entreprise, reprise pour investir, c'est l’autofinancement29.
1.1.1 La notion de l’autofinancement :
L'autofinancement est l'ensemble des ressources nouvelles engendrées par
l'activité de l'entreprise et conservées durablement par celle-ci pour financer ses
opérations à venir. Il est parfois appelé résultat brut ou profit brut, toutefois pour
lever toute l'ambiguïté que suscite le mot résultat E.COHEN30 propose la définition
suivante : « l'autofinancement est le surplus monétaire dégagé par l'entreprise sur son
activité propre et conservé par elle pour financer son développement futur » quand à
d'autres auteurs « L'autofinancement correspond à une rétention de tout ou partie de
rémunération annuelle des actionnaires en vue de couvrir les divers besoins de
l'entreprise. Il s'agit donc d'un processus d'épargne réalisé au niveau de la société.
Comptablement, les sommes non distribuées sont mises en réserves, et ces réserves
lorsqu'elles sont suffisamment importantes, peuvent donner lieu à la distribution
gratuite d'actions »31
L'autofinancement est la part de la capacité d'autofinancement (CAF) consacrée au
financement de l'entreprise. C'est la ressource interne disponible après rémunération
des associés.
Sa définition résultant du tableau de financement du plan comptable générale (PCG)
est la suivante :
Autofinancement = Capacité d'autofinancement - dividendes distribués au cours de
l'exercice.
Les dividendes pris en compte correspondent au flux financier Réel.32
Les facteurs qui influent sur la détermination de l'autofinancement peuvent être mis
en évidence aux différentes étapes de sa formation, ces étapes peuvent être
représentées comme suit :
29
B. Belletante, L. Mabéranlt : « Dictionnaire de la Bourse et des marchés » 2eme édition 2000, p 121.
30
E.COHEN - Gestion financière et développement financière P : 194
31
J. Pierre, P. Navat, P. Rambourg « Finance d'entreprise, finance de marché » édition 1994, p. 143
32
Christian et Mirrlle Zambotto « Gestion financière, finance d'entreprise « édition 1997, P:22
48
Tableau n°3 : les déterminants de l’autofinancement
49
De la même, l'autofinancement joue un rôle fondamental tant au niveau
d'entreprise qu'au niveau de l'économie nationale :
o Au niveau de l’entreprise :
o Au niveau économique :
Les inconvénients :
Les principaux inconvénients de l'autofinancement sont les suivants :
51
Ces retraits de fonds doivent être opérés sans préjudice de l'équilibre financier et
n'entraînent pas, notamment, un déficit de trésorerie au-delà de ce qui est raisonnable et
généralement admis à savoir 15 jours à un mois de chiffre d'affaires. Les prélèvements
sur F.D.R qui ne sont pas réalisés de manière raisonnable peuvent engendrer des
difficultés financières et commerciales et amener le banquier à exiger des mesures de
redressement.
L'augmentation du capital.
Les apports en compte courant associés.
1.4.1 L’augmentation du capital :
L'augmentation du capital revêt plusieurs formes :
-L'augmentation de capital par apport en numéraire.
-L'augmentation du capital par apport en nature et incorporation de réserves.
-L'augmentation du capital par conversion de dette.
Essayons maintenant d'examiner les différentes mesures d'augmentation du capital.
Toutefois, si les augmentations du capital par apport en numéraire ou en nature apportent
des moyens nouveaux à l'entreprise qui en bénéficie et contribuent effectivement à son
financement. Certaines formes d'augmentation de capital n'apportent pas de ressources
nouvelles, mais se bornent à stabiliser des ressources déjà mises à la disposition de
l'entreprise (l'augmentation du capital par incorporation de réserves et par conversion de
dettes).
L'augmentation de capital par apport en numéraire :
Pour une souscription du capital en numéraire, les formalités à accomplir sont identiques
à celle de la constitution du capital de départ.
C'est un procédé couramment utilisé en matière de financement des investissements. Il
présente un intérêt stratégique pour le financement de l'entreprise car, il assure son
52
autonomie financière et augmente le fond de roulement par les apports en trésorerie,
améliore sa capacité d'endettement à terme et renforce sa crédibilité vis-à-vis des tiers.
En cas de distribution des bénéfices, les actionnaires recevront des dividendes accrus du
fait de l'augmentation du nombre de leurs actions.
Le législateur a imposé que l'augmentation du capital en numéraire, doit être
approuvée par l'assemblée générale extraordinaire qui ne peut recourir à cette modalité
de collecte des fonds que si le capital a été intégralement libéré. Afin de protéger l'ancien
actionnaire de tout transfert de richesse résultant du choix d'un prix d'émission trop
faible, une augmentation de capital par apport en numéraire s'accompagne de la création
de droit préférentiel de souscription.
L'augmentation du capital par apport en nature :
Il s'agit d'apport d'actifs en nature d'immobilisations corporelles, incorporelles,
financières ou d'actifs circulant en contrepartie de l'inscription des actifs au bilan.
Les apports en nature (locaux d'exploitation, machine...) peuvent suppléer d'une façon
appréciable aux apports en numéraire réalisés dans le cadre d'un investissement. S'ils ne
permettent pas le renforcement des liquidités monétaires d'une entreprise, ils lui
confèrent en contrepartie l'avantage d'éviter des décaissements importants.
53
o L'allégement de la pression exercée sur la trésorerie de l'entreprise et la
réduction de ses besoins de financement immédiats.
54
de financement à l'avantage de les protéger contre les malentendus et la dépendance
pouvant résulter d'un engagement avec d'autres organismes financiers.
L'autofinancement reste la voie traditionnellement préférée par les dirigeants des
PME, car la propriété du capital reste familiale et concentrée.
En effet seule cette démarche est susceptible de conforter les pouvoirs établis
dans l'entreprise et de permettre ainsi aux dirigeants de conserver leur autonomie de
décision.
Mais, il est à constater que le financement interne est rarement suffisant à financer
la croissance de la firme, qui est amenée à se tourner vers le financement externe ou
autres moyens de financement.
II. Le financement externe des PME :
Dans un monde globalisé, où la concurrence est devenue très rude entre les
entreprises, où les crédits clients sont nécessaires pour s'accaparer de nouvelles parts de
marché, et où le développement des marchés financiers est extraordinaire, l'entreprise
doit trouver des sources de financement pour son cycle d'exploitation et chercher à
optimiser les coûts liés à ces financements. L'insuffisance des capitaux propres se
manifeste lors de la réalisation des événements importants dans la vie de la PME tels
que des projets d'investissements ou restructurations diverses. Le financement de ces
opérations nécessite couramment un apport important de capitaux propres car d'une part
les ressources d'autofinancement, si elles existent, ne leur permettent pas de faire face à
leurs besoins financiers et d'autre part les associés sont incapables d'apporter les fonds
nécessaires. L'appel à l'extérieur, tel que le secteur bancaire, le marché financier et à
d'autres moyens de financement, pour une augmentation des fonds propres apparaît
comme une fatalité à l'égard de l'insuffisance des sources internes de financement.
55
de la rentabilité rentière sans partager le risque avec les dirigeants des PME, ce
comportement est clair dans la mesure où les banques se caractérisent par la surliquidité,
en contrepartie les entreprises est surtout les PME souffrent encore de la sous-
capitalisation. De même, le taux d'intérêt est encore plus élevé ce qui alourdit les PME
et par conséquent les rend moins compétitives sur le marché.
Enfin, le problème de garantie constitue un handicap pour les entreprises surtout les
PME.
Le problème de garantie
Les garanties bancaires constituent un vari handicap pour les entreprises et
surtout la PME, On distingue deux types de garanties :
56
o les garanties à porter générale.
o les garanties à porter spécifique.
Ces sûretés revêtent plusieurs formes selon la nature du crédit octroyé. Le client
peut ainsi gager les biens de son entreprise ou les siens propres sans distinction, ce peut
être de numéraire, des actifs immobilisés ou des actifs circulants.
Dans une enquête faite par Mr ABDELLAOUI33 sur 144 entreprises répartie sur
16 régions, il a conclu qu'en cas de financement bancaire, les garanties fournies sont
approximativement les mêmes pour toutes les catégories d'entreprises .On note
cependant que « L'hypothèque sur le terrain est la plus utilisée avec 56% des entreprises,
suivie par le nantissement sur le fonds de commerce avec 47% , puis le nantissement sur
matériel avec 46% , et enfin le cautionnement personnel avec 40% des entreprises
interrogées »
Pour un grand nombre de chefs des PME, le financement en soi n'est pas une
problématique, mais ce sont les conditions rigides d'accès aux crédits qui posent
problème, les PME souffrent d'une discrimination en faveur de la grande entreprise. En
33
M.ABDELLAOUI « fiscalité et incitation à l'investissement » thèse de doctorat 2003 .Faculté des sciences
juridiques ,économiques et sociales de FES.
57
effet les banques se limitent de donner de l'argent, sans valeur ajoutée. Au lieu d'être un
véritable partenaire du développement et un établissement d'affaires, la banque
marocaine garde encore l'image d'un organisme de dépôt «banques épicerie». Ainsi les
garanties exigées pour bénéficier d'un concours bancaire, les taux débiteurs élevés, le
manque d'information et de communication entre entrepreneurs et banquiers le peu
d'importance qu'accordent les cadres des agences aux requêtes d'investissement sont
autant des motifs avancés par les PME pour justifier les difficultés d'accès aux prêts
bancaire.
Les banquiers quant à eux, soulignent que pour garantir une plus grande
disponibilité, les PME doivent être attestées d'une transparence, notamment en ce qui
concerne l'établissement des bilans et la fiabilité de leur comptabilité et intégrer une
approche de gestion moderne qui implique aussi bien le marketing que le management
rationnel. Face à cette situation, un recul de 22.1% s'est enregistré entre 2004 et 2014
quant à la distribution des crédits à court terme dédiés aux PME (de 14890 millions de
dirhams en 2004 à seulement 3219 millions en 2014) alors que le déploiement de ces
crédits par le système bancaire dans la même période a augmenté de 6.4% par an en
moyenne.
Ce dangereux recul apparaît plus important et plus significatif dans la mesure où
la part des crédits à moyen terme accordés aux PME n'a représentée en 2014 que 7.7%
de l'encours total des crédits à moyen terme distribués par les banques contre 49.4% en
2004.
Cette régression s'explique notamment par :
l'accroissement des créances en souffrance qui s'élevaient à 17.9% en 2014 contre
11.5% en 2004.
l'application d'une prime de risque aux PME de 2% supérieure à celle
appliquée(en moyenne 1%) : - le taux d'intérêt appliqué aux PME 12 à 12.75%
est supérieur à celui accordé aux grandes entreprises 4 à 4.5%.
58
la prédominance nette de liquidité dans la structure financière des banques. Les
avoirs liquides et les placements à court terme constituaient environ 71.1% de
tous les actifs en 2014 contre 40.1% en 200434.
1.2 Le marché boursier :
Crée en 1929, la bourse de Casablanca a connu plusieurs réformes, la première
en 1948 a attribué à la bourse des valeurs la personnalité morale , la seconde en 1967 a
permis de la réorganiser juridiquement et techniquement et de la définir comme un
établissement public.
Depuis 1993, la promulgation d'un ensemble de textes de lois portant réforme du
marché financier a donné à la bourse de Casablanca le cadre réglementaire, ce qui a
permet à la bourse d'avoir quinze sociétés qui ont pour objet, outre la négociation en
bourse, la garde des titres, le placement des titres émis par les personnes morales, la
gestion de portefeuille en vertu d'un mandat, et le conseil de la clientèle. Ces sociétés
sont le vecteur directeur du professionnalisme et du dynamisme du marché boursier. De
par les dispositions de la nouvelle loi n°2900, les sociétés de bourse ont désormais pour
mission aussi d'assister les personnes morales faisant appel public à l'épargne pour la
préparation des documents d'information destinés au public et d'animer le marché des
valeurs mobilières inscrites dans la bourse des valeurs.
Le financement des PME par le marché des capitaux semble inexistant malgré la
création d'un troisième compartiment dédié aux PME/PMI en 2000 en raison de
plusieurs facteurs :
les conditions exigées pour y accéder et l'étroitesse de ce marché comme explique
le tableau suivant :
34
Hind laouli « Evaluation du financement de la PME au Maroc » document de travail n°91, direction de la
politique économique générale Août 2005 page 8
59
Tableau n°4 : les conditions exigées pour l’accès au marché boursier
1er marché 2eme marché Marché Réservé aux
PME
Capital social 15000000 DHS 10000000 DHS 5000000 DHS
BMCI-Leasing
Compagnie marocaine de location d'équipements "Maroc-Leasing"
DIAC-Leasing
60
Société générale de Leasing du Maroc "SOGELEASE Maroc"
Société Maghrébine de Crédit-bail (Leasing) "MAGHREBAIL"
Tissir Bail
Union Bail
WAFABAIL.
Ce qui caractérise les sociétés de leasing du Maroc, c'est le fait qu'elles émanent
toutes d'une banque ou d'un groupe de banques. A cotes des banques, nous trouvons
souvent des sociétés d'assurances. La participation des banques et des assurances dans
les sociétés de leasing répond sans doute à leur logique d'action.
En effet, la participation de la première institution "Banque" vise à valoriser une
partie de leurs ressources dans cette activité d'une part, d'autre part ce type d'activité
permet aux entreprises de conserver une partie de leur clientèle en jouant un rôle de
prescripteurs et d'élargisseurs et garder par la même leur gamme de produits financiers.
En ce qui concerne l'intérêt des assurances pour les sociétés de leasing, il
s'explique par le fait qu'elles génèrent des ressources financières à longs termes. Ces
ressources font I' objet de placement dans le cadre des réserves techniques d'assurances.
Le recourt des entreprises au financement par le biais du crédit-bail a enregistré
une nette augmentation sur la période 1996-2001 de 4671millions de dirhams
à 10.916 millions de dirhams, réalisant un taux de croissance annuel moyen de 18,5%,
ainsi le taux appliqué est de 15.63% par rapport au taux d'intérêt appliqué aux crédits à
moyen terme accordés aux PME (12%) .
Les abattements fiscaux accordés aux professionnels sur le plan de la Taxe sur la
Valeur Ajoutée (TVA), de I' impôt sur Société (IS) et de I' impôt sur le Revenu (IR) ont
encouragé le crédit-bail. Malgré les efforts fournis par ces sociétés, il semble que le
recours au leasing comme moyen de financement des investissements ne se montre pas
encore aux PME conscientes du rôle que pourrait jouer le leasing comme palliatif aux
sources de financement traditionnelles.
Toutefois, ces lignes exigent des critères d'éligibilité, portant généralement sur la taille,
le secteur d'activité....
Les lignes de crédits étrangères destinées aux PME se caractérisent, jusqu'à 2014, par
une sous-utilisation :
35
Source : http://www.eljadida-invest.ma/lien/guide-inv/cadre-
reg/cadre%20r%E9glementaire%20et%20fiscal/principalelignedefinancement.pdf
63
La ligne espagnole PME/PMI est utilisée à hauteur de 12% alors que la ligne
espagnole de partenariat n'a jamais été utilisée.
1.6 Les micro-crédits :
Au Maroc, le système du micro-crédit semble avoir fait ses preuves. Les aides
financières des institutions nationales et internationales en faveur des associations du
micro-crédit s'expliquent par leur capacité de financer des micros- projet ou des
microstructures et aider des populations marginalisées. C'est dans cette logique le fonds
Hassan II avait octroyé un don de 100 million de DHS aux associations de micro-credit
pour les encourager à répondre à la demande croissante de prêts. Les 13 associations
agréées ont réalisé depuis leur création des résultats très satisfaisantes et servent plus de
450000 clients actifs dont 75%de femmes, les 5 plus grandes sont Al Amana, Zakoura
et la fondation Banques Populaires,Ardi, Fondep.
La réussite de cette formule de financement réside dans la quasi- absence des
impayés : les taux de remboursement qui s'élèvent à environ de 99% sont expliqués
essentiellement par le fait que les prêts accordés sont des prêts solidaires, c'est-à-dire
qu'ils sont accordés à des personnes qui disposent chacun d'eux d'un projet personnel et
lorsqu'une personne refuse d'honorer ses engagements de remboursement, le groupe est
tenu solidairement de payer à sa place..
Cependant, et même si le nombre des micro-crédits distribués a atteint 2 millions
de prêts pour un total de 5,5 milliards de dirhams. Sa distribution reste en deçà des
attentes en raison de :
la prédominance, des montants inférieurs ou égale à1500 dhs et augmentation des
prêts croisés (30% des bénéficiaires) montrent que les micro-crédits ne satisfont
pas les besoins et se limitent à 1'apport d'un plus social.
la rigidité des conditions d'éligibilité et de remboursement car la présence d'une
activité rentable et génératrice de revenu est très exigée.
la hausse des taux d'intérêt entre (15% et 30%) limite l'efficience socio-
économique des micro- crédits.
64
Les contraintes légales qui limitent la diversification de l'offre des associations
du micro-crédit telles que le financement des projets dépassants 5000 dollars, la
micro -assurance.
65
Conclusion de la première partie :
Les PME constituent des entités hétérogènes et diversifiées, ce qui explique les
multiplicités des définitions, et l'inexistence d'une méthode unique et exacte pour
appréhender ce phénomène, par conséquent les PME sont définies selon les périodes et
les pays.
Leur importance vient qu'elles sont dotées de certains nombres d'atouts
inestimables, ces catégories d'entreprises jouent un rôle important dans le domaine
social, surtout dans les pays comme le Maroc où le problème de chômage tend à prendre
des proportions importantes. Les PME consolident le tissu industriel et renforcent les
investissements publics par des investissements privés locaux dans un nombre de
secteurs.
Cependant ces dernières souffrent d'une sous-capitalisation, cette situation
handicape la capacité de croissance, ainsi que la faiblesse de commercialisation et les
problèmes qu'elles rencontrent quand elles font appel aux financements extérieurs.
Généralement les petites moyennes entreprises préfèrent le genre de
financement interne pour combler au moins une partie de leurs besoins en fonds de
roulement ou en équipement. Ce genre de financement à l'avantage de les protéger
contre les malentendus et la dépendance pouvant résulter d'un engagement avec
d'autres organismes financiers. L'autofinancement reste la voie traditionnellement
préférée par les dirigeants des PME car la propriété du capital reste familiale et
concentrée.
En effet seule cette démarche est susceptible de conforter les pouvoirs établis
dans l'entreprise et de permettre ainsi aux dirigeants de conserver leur autonomie de
décision.
67
Introduction de la deuxième partie :
Au différentes stade de leur existence, les PME ont manifesté toujours un besoin
accru vers les fonds propres mais vue les insuffisances de ces derniers et afin de soutenir
leur développement, elles se sont orientés vers le financement externe représenté par un
environnement financier diversifiés et le coté national ou international.
En dépit de cette multitude de source de financement, les PME marocaines ont
eu presque la même tendance de recourir le plus souvent au secteur bancaire, ce qui a
permis la naissance et le développement de certaines relations entre les banques et les
PME. Donc quelle est l'ampleur de cette relation ? Quel est son effet sur l'économie
nationale ?
Afin de répondre à ces questions et à d'autres, et pour mieux cerner la
problématique de financement des PME, notre étude a été menée suivant une démarche
quantitative consistant à l'élaboration puis l'administration d’un questionnaire suivis
d'une analyse et interprétation des résultats, ce dernier est adressé aux PME, contenant
des questions sur plusieurs volets à savoir le financement, la formation, le
fonctionnement interne, le foncier, la fiscalité et l'environnement externe est ce pour
comprendre l'ensemble des obstacles qui entravent son développement, et avoir une vue
d'ensemble sur la PME au Maroc.
68
Chapitre 1 : Le cadre général de l’enquête :
Ainsi, notre enquête a été réalisée sur la base d'un échantillon de cinq pharmacies
(pme) existant dans la région de Tanger-Tetouan.
69
Section n°2 : le questionnaire :
On a utilisé un modèle de question fermé, chaque question demande soit une réponse
direct ou par vrais ou faux, et aussi des réponses avec oui ou non en demandant parfois
des explications
(le questionnaire sera parmi les annexes)
70
Chapitre II : Analyse des résultats et recommandations :
L’analyse du questionnaire :
20% 20%
besoin d'investissement
besoin d'exploitation
besoin d'innovation
60%
71
Les sources de financement :
o L’auto financement :
72
Pharma 4 oui non
Pharma 5 oui non
Vous faite souvent des prélèvements de FDR pour le financement ?
40%
60% oui
non
Est-ce que vous faite recours à la cession d’actif lors des Difficultés financière ?
73
Schéma n°10 : recours à la cession d’actif lors des difficultés
financière
20%
oui
non
80%
o Le financement bancaire :
74
40%
oui
60% non
Les pharmacies qui disent non, c’est à cause de leur petite taille ou bien l’incompatibilité
du dossier de crédit avec les barèmes que la banque mis en évidence.
Avez-vous ressenti des évolutions dans vos relations avec votre/vos établissements
bancaires ?
Tableau n ° 7 : l’évolution dans les relations avec les banques
oui Non
3 2
Si oui Lesquelles?
Un meilleur service, des facilites d’obtention d’un crédit …
75
Quelle est la forme de crédit la plus demandée ?
20%
40%
Crédit à long terme
Crédit à moyen terme
40% Crédit à court terme
76
banque choisi pour financer le projet
20%
40%
banque populaire
Sur quels critères vous étiez basés pour choisir votre banque ?
Tableau n ° 8 : les critères de choix
77
Section 2 : Recommandation :
Recommandations pour optimiser les choix des moyens de financement par les
PME Marocaines
Les PME contribuent à la dynamique productive dans tous les pays du monde, mais leur
rôle est peut être encore plus grand dans les pays émergents, si l'on prend l'exemple du
Maroc elles contribuent au maintien du contrôle national sur l'économie marocaine, ce
sont donc à terme, les PME qui garantiront l'indépendance économique du pays.
Si les PME sont l'avenir du Maroc, force est de reconnaître qu'elles vivent dans un
environnement économique particulièrement hostile surtout dans le domaine financier,
c'est probablement dans ce domaine que le désavantage compétitif des PME est le plus
marqué.
Rappelons-le : les besoins des PME sont spécifiques pour être elles même flexibles, elles
doivent avoir des partenaires qui le sont aussi .Or, à ce jour, le système financier
marocain n'est pas véritablement organisé pour répondre à toutes les demandes des
PME. Que faire ?
Pour sortir de cette impasse, il y a quatre réformes qu'il faut prioritairement mener à
bien :
Première recommandation
78
Deuxième recommandation
79
La création d'un guichet unique qui remplace les centres régionaux
d'investissement qui n'ont pas réussi à répondre à leurs besoins pour que le
financement de leurs projets d'investissement ne traîne pas.
traiter les jeunes promoteurs dans le même pied d'égalité.
Assistance et encadrement aux jeunes promoteurs.
Interdire aux spéculateurs tant nationaux qu'étrangers de s'approprier des actions
de ces entreprises bénéficiant d'un arsenal d'avantages.
Quatrième recommandation
Encourager la transparence
Accroître la transparence comptable et financière des PME marocaines, car sans
comptes lisibles, il n'y a pas de financement sain. Les PME marocaines ont, dans ce
domaine, un gros progrès à faire en contrepartie le cadre réglementaire qui régit le
fonctionnement des entreprises marocaines doit être modernisé.
Première recommandation
Lever les obstacles administratifs et réglementaires
L'évaluation des procédures administratives a mis en évidence la nécessité
d'améliorer l'efficacité de l'administration par la simplification de son fonctionnement
et de renforcer son rôle d'accompagnateur, l'objectif étant de réduire le temps et les
ressources que les chefs d'entreprise consacrent à accomplir les diverses procédures
80
administratives, les leviers d'action pour l'amélioration sont multiples et se déclinent à
plus au moins long terme.
L'objectif qui sous-tend l'ensemble des mesures mises en œuvre est d'aboutir à
une amélioration des comportements du personnel administratif orientée vers la notion
de service au citoyen. Cette amélioration doit obligatoirement porter tant sur
l'environnement administratif général que sur celui plus spécifique à la PME, les deux
étant intimement liés.
Deuxième recommandation
Faciliter l'accès aux marchés publics
Les marchés publics jouent un rôle crucial dans le développement et le succès des PME,
pour cela plusieurs mesures doivent être prises pour leurs assurer une part importante
de l'achat public et l'accès facile à des nouveaux marchés internationaux. De ce fait
nous proposons les suggestions suivantes :
Réserver une cote- part (de 30 à 40%) des marchés publics aux PME.
Inciter les PME au regroupement : ce procédé est sous utilisé par les PME alors
que dans des cas il pourrait constituer pour elles une alternative intéressante à la
sous traitance ou à l'allotissement, tout en offrant de meilleures garanties
d'exécution de marché pour le donneur d'ordre.
Troisième recommandation
Encourager les PME exportatrice
On ne peut pas évoquer le point de l'export sans parler des PME allemandes qui
constituent l'exemple réussi au monde après les Etat unis. En effet elles réalisent 14%
de leur chiffre d'affaires à l'exportation (30 % du PIB) contre 8% des PME françaises.
A la lumière de cette expérience nous suggérons les recommandons suivantes :
Améliorer la connaissance des marchés étrangers et des conditions
d'implantation.
Augmentation la taille des entreprises par des mesures qui favorisent l'embauche
et la souplesse en matière de droit social, car 90% des PME marocaines ont moins
de 10 salariés.
81
Donnez confiance aux PME et les reconnaître à leur juste valeur.
Coordonner les efforts des organismes de promotion des exportations, adapter
leurs missions aux spécificités de la PME et réformer le statut des cadres qui y
travaillent.
Mettre en place des services spécifiques pour les PME ayant un potentiel
d'exportation dans diverses régions.
Quatrième recommandation
Améliorer le rendement des universités
Le développement des PME réellement innovantes nécessite la mise en place des
laboratoires dans les universités et les grandes entreprises. Cette nécessité de l'existence
d'une université plus proche des sociétés est l'une des réussites incontestables des Etats-
Unis.
En ce qui concerne notre pays. Il semble qu'il persiste une séparation entre les
universités et les jeunes entreprises, en effet, les entrepreneurs ne bénéficient pas des
idées issues de la recherche universitaire dans les secteurs qui les intéressent, de même
la nature des matières étudiées au sein de l'université ne répond pas suffisamment aux
besoins du marché de travail et la réalité des problèmes des entreprises marocaines. Dans
ce sens, il faut que les universités donnent plus d'importance au sujet de l'innovation
parce que ce dernier constitue l'un des facteurs du développement économique et social
du pays.
Cinquième recommandation
Améliorer la compétitivité de la fiscalité Marocaines
L'administration fiscale est invitée à :
Harmoniser entre l'intérêt privé et l'intérêt public en réduisant les taux d'imposition et
en révisant les bases de calcul de certaines impôts et taxes. Rappelons que le taux
d'impôt sur les sociétés (IS) au Maroc est l'un des taux les plus élevé dans le monde.
Ouvrer pour la création d'un climat de confiance entre ses différents départements et les
PME.
82
Organiser des journées d'étude ou des conférences au profit des dirigeants pour leur
expliquer le contenu de toute incitation fiscale à l'investissement et montrer comment
l'entreprise pourrait-elle en bénéficier.
Sensibiliser les dirigeants à gérer l'impôt par la publication des ouvrages et des articles
traitant la question ou par l'animation de séminaires et d'ateliers spécialises.
En contrepartie les PME sont sollicitées à :
Adopter un comportement actif voire offensif face à l'impôt.
Pratiquer une gestion fiscale basée sur la prévention du risque fiscal et l'intégration de
la variable de l'impôt dans toutes les décisions stratégiques et tactiques.
Demander aux experts comptables de leur montrer les choix fiscaux offerts aux PME et
de les aider à les optimiser au lieu de se contenter de leur préparer les déclarations
fiscales.
83
Conclusion de la deuxième partie :
84
Conclusion générale :
85
La PME doit faire face à une compétitivité multidimensionnelle impliquant toutes
ses fonctions et domaines d'activités. Elle doit s'organiser pour mieux agir, exploiter
rationnellement ses ressources, diffuser à grande échelle ses produits, anticiper le
comportement des différents intervenants et faire défendre ses intérêts dans le but de
continuer à assurer son existence.
86
Les annexes :
Annexe n°1 :
LIGNE DE CREDIT Entreprise de droit marocain, à fort crédit agricole, BCP, BMCE,
FRANÇAISE potentiel de développement, BMCI, Crédit du Maroc
notamment à l'exportation.
Crédits pour achat de biens et Ministère des finances et de la
services d'origine française entreprises ayant réalisé au cours privatisation
87
LIGNE DE CREDIT entreprise marocaine exportatrice BMCE BANK
ALLEMANDE
(Direction Financement des
Ligne de crédit « acheteur » dotée Projets)
de 50 millions d'euros, destinée à
financer les importations des biens
d'équipements d'origine
européenne
montant du
Crédit min 152.449,09 € 52.000 € - contrat
d'exportation
Financement 15% HT 20% 15%
part local
88
Remboursement Trimestriel ou Trimestriel ou Semestriel -
semestriel, semestriel,
quadrimestre quadrimestre
91
Liste des annexes :
Annexe n°1
Annexe n°2
Tableau n°1 : effectif et chiffre d’affaire demander pour crée une PME
Tableau n°2 : répartition des employés selon le secteur d’activité
Tableau n°3 : les déterminants de l’autofinancement
Tableau n°4 : les conditions exigées pour l’accès au marché boursier
Tableau n°5 : moyen de financement interne :
Tableau n ° 6 : les mesures
Tableau n ° 7 : l’évolution dans les relations avec les banques
Tableau n ° 8 : les critères de choix
92
Bibliographie
Les ouvrages :
93
Youssef Jamal « précis d'analyse financière de l'entreprise » édition
2003.
Thèse du mémoire :
Ayoub EL GHOULBZOURI
Mohamed EL KHALADI
Mourad ARFOUD
Articles et revus :
94
Source : http://www.eljadida-invest.ma/lien/guide-inv/cadre-
reg/cadre%20r%E9glementaire%20et%20fiscal/principalelignedefinancement.pdf .
95
Table des matières
Dédicaces 2
Remerciements 3
Abréviations 4
Sommaire 5
Introduction générale 6
96
2. Les rôles des PME : 17
22
1.2 L'efficacité : 24
1.3 La qualité et simplicité des relations sociales :
31
97
2.5.4 La législation sociale 31
2.5.5 Les procédures administratives et judiciaires
31
98
III. Besoins de financement lié à l’innovation 45
1.1 L'autofinancement 47
1.3 le crédit-bail 60
99
Introduction de la deuxième partie 68
Section 2 : le questionnaire 70
Section 2 : Recommandations 78
Conclusion Générale 85
Annexe 87
Bibliographie 93
Webographie 94
100